CHAPITRE I :
GENERALITES SUR LES RESEAUX
CELLULAIRE
I.1. INTRODUCTION
La téléphonie cellulaire n'est rien d'autre
qu'un système de communication sans support matériel ayant pour
but d'assurer la communication entre les abonnés mobiles pare la
présence des stations radios formant ainsi des cellules.
La téléphonie révolutionna nos moyens de
communiquer permettant enfin de dialoguer à longue distance.
Malgré des débuts difficiles, la téléphonie
était devenue au même titre que l'eau courante ou
l'électricité un service de base.
Avec les progrès de l'informatique et des codages
numériques, une nouvelle génération se profile ; la
télécommunication mobile devenant ainsi un service de masse.
Tout au long de ce chapitre, nous allons essayer d'expliquer
les généralités des réseaux cellulaires.
I.2. DEFINITION
Par définition, un réseau cellulaire est un
système de télécommunication qui doit répondre aux
contraintes de la mobilité de l'abonné dans le réseau, par
l'étendue du réseau et par les ondes radio qui lui sont
allouées.
Un système de réseau cellulaire couvre
l'ensemble d'infrastructures spécialement destinées aux
équipements d'acheminement de communication vers les mobiles et
où les ondes radio, dans le cas d'un réseau cellulaire servent de
lien entre le terminal de l'abonné et l'infrastructure de
l'opérateur.
I.3. RADIOTELEPHONIE
CELLULAIRE
Un système de radiotéléphonie mobile
autrefois analogique et maintenant numérique assurant la totalité
des services proposés par le réseau fixe, plus celui de la
mobilité : possibilité de maintenir une communication
en cours de déplacement (hand over) et la possibilité d'appeler
et d'être appelé lorsque l'on se trouve à
l'étranger (Roaming international).
I.4. CONCEPTS CELLULAIRES
L'introduction de concept cellulaire amène le grand
progrès et la nouvelle technique pour remédier aux
inconvénients laissés par la téléphonie classique.
La téléphonie cellulaire rassemble tous les postes radio à
deux canaux, l'un pour l'émission et l'autre pour la réception en
évitant les interférences probables.
Le concept cellulaire permet aussi d'atteindre des
capacités importantes illimitées au moyen d'un grand nombre des
stations radio dont chacune couvre une surface géographique
appelée « cellule ».
Ce concept consiste à diviser un territoire en cellules
dont chacune est couverte par une station radio ou station de base (BTS) du
réseau. Et ainsi la réutilisation d'une même
fréquence que celle des cellules différentes, c'est-à-dire
qui sont adjacentes ou sécantes afin d'éviter les
phénomènes d'interférences sur le signal utile reçu
par le terminal mobile pour la station de base.
I.5. NOTION DE LA
CELLULE
L'opérateur qui choisit le secteur de
télécommunication mobile doit définir la zone
géographique à couvrir par son réseau. Chaque zone
couverte par un émetteur est appelée cellule. Une cellule peut
avoir un ou plusieurs secteurs. La taille d'une cellule est variable, elle
dépend de la fréquence d'émission.
C'est pourquoi un réseau de téléphonie
mobile à très haute fréquence comporte beaucoup des
cellules pour une meilleure couverture de l'espace à desservir.
Deux cellules mitoyennes ne peuvent utiliser deux
fréquences similaires à cause des interférences.
L'opérateur gère la bande passante qui lui a été
allouée par l'Etat pour acheminer une conversation, la position du
mobile étant signalée par le relais de passage desservant la
cellule traversée. Plus la taille d'une cellule est petite, plus la
quantité d'appels passés sur le réseau pour une surface
donnée est grande.
L'opérateur utilise des microcellules de quelques
centaines des mètres de rayon pour écouler un trafic important
par unité de surface dans les zones urbaines, souvent ces zones ont une
couverture assurée par des antennes sectorielles de gains
élevées (11 dB), que les antennes omnidirectionnelles (9 dB),
tandis que dans les zones rurales peu peuplées, les cellules sont de
grandes tailles (en allant jusqu'à 30 km de diamètre) et elles
sont alors appelées « macrocellules ».
C'est pourquoi l'utilisation d'un téléphone
portable (portatif) n'est donc possible que sur la totalité de la
surface d'une cellule rurale. La figure I.1 ci-dessous nous présente la
division cellulaire et sa forme hexagonale.
A
A
B
B
C
F
D
D
G
G
Figure I.1 : La division
cellulaire et sa forme hexagonale.
Un réseau comporte plusieurs cellules de même
dimension ou des dimensions différentes selon :
Ø La ou les licences achetées par
l'opérateur ;
Ø le nombre d'utilisateurs potentiels dans sa
zone ;
Ø la configuration du terrain (relief
géographique, présence d'immeubles) ;
Ø la nature et la densité des constructions
(maisons, buildings, immeubles en béton,...) ;
Ø la localisation (rurale, suburbaine, ou urbaine).
Alors, le réseau radio mobile sera divisé en
petites zones de couverture radio, en forme de nid d'abeilles, au centre
desquelles sont implantés les émetteurs-récepteurs.
Ces zones sont appelées cellules. D'où l'on
pourrait dire aussi qu'une cellule comprend l'étendue de la zone
couverte par l'ensemble des secteurs dépendant d'un même site. Ce
dernier correspond à la zone couverte par une antenne (qui peut
supporter plusieurs TRX). Elle est caractérisée par :
Ø La puissance d'émission normale de sa BTS (dans
cette zone le niveau de champ électrique doit être
supérieur à un seuil déterminé) ;
Ø Sa fréquence de porteuse utilisée pour
l'émission radio électrique ;
Ø Le réseau auquel elle est
interconnectée.
Zone rurale
Zone suburbaine
Zone urbaine
Figure I.2 : Les différentes dimensions
cellulaires selon les milieux.
La figure I.2 ci-dessous nous montre les différentes
dimensions cellulaires selon les milieux.
I.6. DEPLOIEMENT DES RESEAUX
CELLULAIRES
L'idée de base qui soutient la conception du
réseau cellulaire est le respect des contraintes évoquées
au point I.2. Mais un autre facteur additionnel important est la prise en
compte de la taille et de la forme des cellules du réseau radiomobile.
Diverses tailles et types de cellules sont à
déployer en fonction de l'environnement considéré et de la
technologie. Un opérateur devra donc tenir compte des contraintes du
relief topographique et des contraintes urbanistiques pour dimensionner les
cellules de son réseau. Pour cela, on distingue :
Ø La macro cellule
omnidirectionnelle : Elle est composée d'une frame et
donc d'un seul secteur. Elle possède au minimum un TRX. Ce type
classique de cellule est plus utilisé dans les zones rurales (à
faible densité d'abonnés) ;
Ø La macro cellule
bisectorisée : Elle est composée de deux
frames (une par secteur) et de deux secteurs. Elle possède au minimum un
TRX chacun. Ce type de cellule conviendrait mieux à un environnement
médian (ruro-urbain). Malheureusement ce type de cellule est de plus en
plus délaissé au profit des cellules
trisectorisées ;
Ø La macro cellule
trisectorisée : Elle est composée de trois
frames (une par secteur) et de trois secteurs possédant chacun au
minimum un TRX. C'est le type de cellule la plus utilisée, notamment en
zones urbaines à forte densité de trafic.
Les microcellules sont des cellules de petite dimension
destinées aux zones à fortes densité de trafic (par
exemple une rue passante), tandis que les pico cellules sont pourtant des
cellules de taille encore plus inférieures, prévues pour des
endroits tels que les gares, les galeries marchandes,...
I.7. CARACTERISTIQUES D'UN
RESEAU CELLULAIRE
Un réseau cellulaire est caractérisé
par :
I.7.1. Hand Over
La présence d'un grand nombre des cellules
liées à la mobilité de l'utilisateur implique l'une des
fonctionnalités la plus révolutionnaire du réseau
cellulaire.
Le Hand Over est donc la capacité pour un terminal de
changer de cellule de manière tout à fait transparente sans
coupure de communication.
C'est une prise en charge par la cellule ayant le niveau de
puissance élevée suivant certains critères
préalablement définis. Cette opération s'effectue en une
durée maximale de 200 ms.
I.7.2. Roaming
Du fait que le réseau cellulaire est plus
normalisé, ce qui permet à un abonné de
téléphoner même s'il est en dehors de son pays (dans un
pays étranger par exemple) sans changer son terminal, ni son
abonnement ; et cela peut se faire avec accords entre les
opérateurs de tous ces pays pour fournir les services voulus.
I.7.3. Sectorisation
On appelle site, le lieu physique où sont
installées une ou plusieurs stations de base avec leur alimentation en
énergie, et les liaisons avec le BSC. Le coût de l'exploitation
d'un réseau est essentiellement lié au nombre des sites
installés.
Pour minimiser le nombre des sites, pour un nombre de cellule
donnée, les opérateurs utilisent la sectorisation (le fait de
couvrir une cellule par une antenne). Au lieu d'une antenne omnidirectionnelle,
on place un ensemble d'antennes dont le diagramme de rayonnement couvre un
secteur angulaire restreint.
I.7.4. Assignation des
fréquences
L'attribution des fréquences en
téléphonie cellulaire n'est possible lorsque l'abonné
lance un appel de communication. Les paires de fréquences sont
gérées par le système ; c'est ce qui fait que
l'abonné ne dispose pas de fréquence en permanence. Après
la communication, la paire de fréquence redevient disponible pour
d'autres personnes.
I.7.5. Réutilisation des
fréquences
Elle permet d'utiliser une fréquence plusieurs fois
à l'intérieur d'une même ville dans les cellules non
adjacentes, c'est-à-dire qui ne se touchent pas. Ce principe permet
d'éviter la saturation dans les cellules quand le nombre
d'abonné augmente pour éviter les effets d'interférence
entre les canaux. Il est recommandé de réutiliser les
fréquences dans des cellules distantes d'au moins 6 fois leurs
rayons.
I.7.5.1. Distance de
réutilisation
Conformément au point I.2, pour répondre aux
contraintes imposée par l'insuffisance de bande de fréquence
allouée aux opérateurs d'une part et l'obligation de couvrir
toute la zone du déploiement du réseau avec objectif de servir
des millions d'abonnés, le seul astuce que l'opérateur peut
utiliser, serait donc la répétition du même motif dans
toute l'étendue géographique à couvrir.
Ce phénomène est reconnu sous le nom de
réutilisation des fréquences. Etant donné que dans un
réseau, une même fréquence est réutilisée
plusieurs fois, il est nécessaire d'évaluer la distance minimale
qui doit séparer deux cellules utilisant la même fréquence
pour qu'aucun phénomène de perturbation n'intervienne. Cette
distance minimale qui sépare deux émetteurs utilisant la
même fréquence est dite distance de réutilisation, et elle
est désignée par « D ». En
conséquence, plus le motif est grand, plus la distance de
réutilisation sera grande, d'où :
D = (I.1)
I.8. CONSTITUTION D'UN
RESEAU CELLULAIRE
D'une manière générale, un réseau
cellulaire est composé de :
Ø La cellule ;
Ø Le central téléphonique ;
Ø Les supports de transmission ;
Ø Les postes d'abonnés.
I.8.1. Cellule
On appelle cellule, une surface géographique de
service du réseau couverte par des antennes (couverture) sur laquelle il
y a la disponibilité d'un canal de transmission donnée (voie
balise), constitué d'une voie radio électrique
caractérisée par une fréquence donnée ou un couple
de fréquences données selon les services assurées.
Les cellules sont disposées de façon adjacentes
les unes contre les autres et peuvent couvrir un rayon variant de 5 à 20
Km, c'est-à-dire qu'elles peuvent desservir les abonnés
situés dans un cercle de 10 à 40 Km de diamètre. La
cellule joue le rôle d'interface entre le mobile et le central
cellulaire, elle assure donc les fonctions suivantes :
Ø Affectation des canaux de communication aux
mobiles,
Ø Emission permanente de la signalisation,
Ø Supervision de la communication.
I.8.2. Central
téléphonique
Le central téléphonique est le cerveau moteur
du système. Il permet la connexion entre les abonnés, il
coordonne toutes les opérations et les sélections automatiques ou
temporaires d'une ou plusieurs liaisons entre deux points. Il définit
chaque appel par son ordinateur et le valide avant de le connecter au
correspondant de l'abonné.
Le central assure les fonctions suivantes :
Ø La commutation des communications entre
l'abonné demandeur et demandé ;
Ø le traitement des appels et l'identification des
abonnés ;
Ø l'interconnexion avec différents
réseaux ;
Ø la collecte des données favorables ;
Ø la signalisation ;
Ø la maintenance et l'exploitation du réseau.
I.8.3. Supports de
transmission
Les supports de transmission ont pour rôle de faire
véhiculer les informations téléphoniques entre deux points
quelconques distants, et leur bande passante varie en fonction de leur nature.
Les supports de transmission se classent en plusieurs
catégories suivant la nature des signaux à transmettre et des
systèmes mis en oeuvres. Mais pour le cas du réseau cellulaire,
il y a :
Ø Le câble coaxial ;
Ø la fibre optique ;
Ø le faisceau hertzien (c'est le support le plus
utilisé en téléphonie cellulaire grâce au
rayonnement des ondes électromagnétiques).
Les supports de transmission assurent la liaison entre les
mobiles, sites cellulaires et le central cellulaire. La liaison entre le mobile
et le site cellulaire se fait par rayonnement électromagnétique
en modulation de fréquence sans oublier que la transmission entre le
site cellulaire et le central téléphonique peut se faire soit par
câble, soit par fibre optique ou soit par faisceau hertzien.
I.8.3.1. Transmission par
fibre optique
L'emploi de la lumière comme véhicule
d'information est indiqué grâce à sa bande de
fréquence très élevée qui permet de transporter une
quantité d'informations considérable et à longue
portée.
Lorsqu'un faisceau lumineux heurte obliquement la surface qui
sépare deux milieux plus ou moins transparents, il se divise en
deux ; une partie est réfléchie tandis que l'autre est
réfractée, c'est-à-dire transmise dans un second milieu en
changeant de direction. L'indice de réfraction étant une grandeur
caractéristique des propriétés optiques d'un
matériau. Il est obtenu en divisant la vitesse de la lumière dans
le vide (CV = 299792 Km/s) par la vitesse de cette même onde dans le
matériau. Plus l'indice est grand, et plus la lumière est lente.
L'affaiblissement intrinsèque d'une fibre optique est
dû essentiellement à l'absorption et à la diffusion de la
lumière dans le diélectrique de la fibre. La mise en oeuvre de la
transmission par fibre optique nous amène à renseigner que la
transmission est basée sur l'utilisation de la lumière comme
véhicule de l'information au sens large du terme.
C'est le principe qui est utilisé pour guider la
lumière dans la fibre. La fibre optique comprend ainsi deux
milieux : le coeur dans lequel l'énergie lumineuse se trouve
confinée grâce à un second milieu, et la gaine dont
l'indice de réfraction est faible.
I.8.3.2. Transmission par
faisceau hertzien
Les faisceaux hertziens présentent des
caractéristiques particulières, en principe, ils sont
constitués d'une succession des stations relais comportant chacune pour
chaque sens de transmission, un émetteur, un récepteur, et leurs
antennes, les deux stations terminales comportent en outre les
équipements de modulations et de démodulations.
En réalité, dans chaque station on utilise
généralement la même antenne pour l'émission et pour
la réception dans une même direction. Leur propagation est
limitée à l'horizon optique et leur affaiblissement croit comme
el carré de la distance, c'est-à-dire beaucoup moins rapide que
sur un câble dont l'affaiblissement est exponentiel.
Le système de faisceaux hertziens à
visibilité directe est celui dont les trajets entre les antennes
d'émission et de réception sont dégagés de tous les
obstacles de façon que les phénomènes de diffraction
soient complètement négligeables.
Ces bonds sont en visibilité directe et ils doivent
présenter un dégagement suffisant, au-dessus du terrain
intermédiaire, pour éliminer tous les risques d'obstructions,
même dans les cas où les modifications de la température et
de l'indice de réfraction de l'air courbent le trajet de propagation. La
figure I.3 ci-dessous nous présente la synoptique d'une liaison de
transmission par faisceau hertzien à visibilité directe.
ST 1 SR 1 SR 2
ST 2
Légende: ST: Station terminale
SR : Station Relais
Figure I.3 : Liaison par faisceau hertzien à
visibilité directe
Une autre particularité des faisceaux hertziens est
l'utilisation du satellite de télécommunication comme
étant un relais de transmission spatial. Une liaison de
télécommunication par satellite peut être
considérée comme une extension d'une liaison par faisceau
hertzien.
Les transmissions par satellites sont directement
apparentées aux faisceaux hertziens en ce sens qu'elles
établissent des liaisons en ondes centimétriques par
l'intermédiaire d'une station relais et qui a la particularité
d'être embarqué à bord d'un satellite,
généralement géostationnaire.
Les développements des faisceaux hertziens avait permis
à la plupart des pays d'installer un réseau national de
télécommunication de bonne qualité. La figure I.4
ci-dessous montre une liaison de transmission par satellite.
SAT
ST 1
ST 2
Légende : ST : Station Terrienne
SAT : Satellite
Figure I.4 : Liaison de transmission par
satellite
I.8.4. Poste d'abonné ou
terminal
C'est un équipement qui permet à
l'abonné de communiquer avec son correspondant à travers un canal
qui lui est assigné par la cellule et aussi d'étudier des appels.
Les postes d'abonnés sont de trois catégories à savoir:
Ø Le poste portable ;
Ø Le poste transportable ;
Ø Le poste fixe.
I.8.4.1. Poste portable ou
portatif
Il est actuellement le plus populaire, miniaturisé et
léger. Il a un temps d'appel limité et sa puissance est de
l'ordre de 0,6 watts. Il a une batterie rechargeable, et le temps de
rechargement de la batterie dépend de la marque du constructeur.
I.8.4.2. Poste
transportable
Il est installé dans la voiture et possède une
grande puissance. Il cmprend un émetteur-récepteur, une antenne
d'émission-réception et n combiné réversible.
Il possède les avantages ci - après :
Ø Le temps d'appel illimité ;
Ø La puissance de sortie est de 3 watts au
maximum ;
Ø Il utilise la batterie du véhicule.
I.8.4.3. Poste fixe
Il ne peut pas être déplacé et est
utilisé soit dans un bureau, soit dans une salle de réception, et
il est muni d'une batterie. Son temps d'appel est très limité, sa
puissance d'émission est de 3 watts, et il est branché sur le
secteur de 110 ou 220volts.
I.9. FONCTIONNEMENT DU
RESEAU CELLULAIRE
La procédure générale pour
l'établissement d'une communication cellulaire, se fait de la
manière suivante :
L'abonné par son canal de signalisation demande
l'attribution d'une fréquence ; cet abonné forme le
numéro de son correspondant qui sera enfin envoyé à
l'ordinateur central en temps réel, et cet ordinateur analyse les
autorisations de deux correspondants se trouvant dans sa base de
données.
Si elles sont conformes, l'ordinateur lance une recherche du
correspondant dans toutes les cellules ; si cet abonné se trouve
dans un réseau câble, il établit une liaison avec le
central PSTN (Public Switched Telephon Network) ; si l'abonné est
du type cellulaire, la cellule en charge l'identifie et répond à
l'ordinateur central ordonnant une connexion en passant par le commutateur
central.
Après cette identification, la communication peut se
réaliser et cela dans un délai de 20 ms sans être audible
à l'oreille.
I.10. MOYENS TECHNIQUES
D'ECHANGES D'INFORMATIONS
DANS UN RESEAU
TELEPHONIQUE CELLULAIRE
Pour mettre en oeuvre un réseau
téléphonique cellulaire, il faut qu'il y ait l'existence des
moyens d'échanges d'informations entre terminaux et commutateurs d'une
part et entre autocommutateurs d'autre part. L'ensemble de toutes ces
procédures et ces moyens d'échanges constituent ce que l'on
appelle « la signalisation ». La signalisation entre
autocommutateurs se fait de deux types à noter :
Ø La signalisation par canal sémaphore ;
Ø La signalisation voie par voie.
I.10.1. Signalisation par canal
sémaphore
C'est une technique de signalisation des autocommutateurs
électroniques pour la transmission des informations de signalisation sur
une liaison de signalisation commune à certains nombres de voies de
parole. Cette technique est utilisée par tous les réseaux
cellulaires et présente trois grands avantages qui sont :
Ø Grande vitesse de signalisation,
Ø Grande souplesse de système,
Ø Grande fiabilité.
I.10.2. Signalisation voie par
voie
Elle est aussi une technique de signalisation permettant la
transmission de l'ensemble des signaux nécessaire sur le même
support de transmission en associant un canal de transmission à chaque
voie de parole.
I.11. AVANTAGES ET
INCONVENIENTS D'UN RESEAU CELLULAIRE
I.11.1. Avantages
Le réseau cellulaire présente les avantages
suivants :
Ø La suppression des câbles entraine la
mobilité de l'abonné,
Ø le contrôle rapide et automatique du
réseau grâce aux ordinateurs et leurs bases de données,
Ø l'adaptation rapide et facile aux réseaux
à forte ou à faible densité de trafic en restant dans les
mêmes proportions de l'investissement par abonné.
I.11.2.
Inconvénients
Un réseau cellulaire présente aussi les
inconvénients tels que nous les citons :
Ø La maintenance coûteuse,
Ø la disponibilité des fréquences
limitées.
I.12. EVOLUTION DES NORMES
CELLULAIRES
On distingue trois types des systèmes radio mobiles
suivant la date de leur développement et leurs caractéristiques
techniques :
Ø Les
systèmes de
première
génération (tels que AMPS,
TACS, NMT, RC 2000,...) étaient des systèmes analogiques. Ces
réseaux étaient en général nationaux et ne
permettaient pas l'itinérance internationale.
Ø Les
systèmes de
deuxième
génération (tels que GSM, GPRS
désigné souvent par GSM 2,5 G, EDGE ...), utilisent la
transmission numérique et permettent l'itinérance internationale,
mais ils sont limités en débit à quelques dizaines de
Kbits/s et ils sont majoritairement utilisés pour les communications
vocales.
Ø Les
systèmes de
troisième
génération qui furent prévus à
partir de 2001, offriront des services de données à haut
débit (jusqu'à 2 Mbits/s). Le système
de troisième génération le plus répandu à
l'heure actuelle est l'UMTS (Universal Mobile Telecommunication System).
I.13. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous venons de voir les
généralités sur les réseaux cellulaires. Nous avons
définis ses différents principes et concepts, sa constitution,
ses caractéristiques et son fonctionnement.
Dans le chapitre suivant, nous allons présenter le
réseau GSM qui est l'objet de notre travail.
CHAPITRE II :
TECHNOLOGIE GSM
II.1. INTRODUCTION
Le GSM (Global System for Mobile communications), est un
système cellulaire et numérique de
télécommunication mobile. Il a été rapidement
accepté et a vite gagné des parts de marché. L'utilisation
du numérique pour transmettre les données permet des services et
des possibilités élaborées par rapport à tout ce
qui a existé. On peut citer, par exemple, la possibilité de
téléphoner depuis n'importe quel réseau GSM dans le monde.
Les services avancés et l'architecture du GSM ont fait de lui un
modèle pour la troisième génération des
systèmes cellulaires, le réseau UMTS.
Dans ce chapitre, nous allons présenter les
caractéristiques principales du système GSM.
II.2. BUT DU SYSTEME
Le but des spécifications GSM est de décrire la
fonctionnalité et l'interface pour chaque composant du système,
et de fournir le guide sur l'objectif du système. Les
spécifications vont normaliser le système dans le but de garantir
une bonne interconnexion entre les différents éléments du
système GSM.
II.3. GENERALITES SUR LE
RESEAU GSM
L'objectif initialement fixé au Groupe Spécial
Mobile (GSM) était de spécifier un service de
téléphonie mobile, de voix et de données compatibles avec
le réseau téléphonique fixe, soit analogique ou soit
numérique comme réseau numérique à
intégration des services (RNIS).
Le GSM est d'accès multiple à répartition
dans le temps (AMRT ou TDMA en Anglais) à bande moyenne
et à duplexage fréquentielle (200 KHZ) où huit
communications simultanées peuvent être multiplexées sur un
même couple de fréquence utilisée.
Un abonné à un réseau GSM donné
peut accéder à des réseaux d'autres pays sous
réserver d'accord entre ces opérateurs ; et cette
possibilité est appelée « le roaming
international » que l'on désigne par l'itinérance
internationale.
Un réseau GSM offre une gamme des services disponibles
sur un réseau moderne (voix, données, fax et messagerie). La
messagerie est l'un des services offert par le réseau GSM, donc la radio
messagerie consiste à transmettre par voie radio électrique des
messages. La nature du message est variable, elle dépend du
réseau et de la capacité déterminant de l'abonnement. Le
message peut être :
Ø Un signal sonore (bip) ou une vibration du terminal,
avertissant l'utilisateur que quelqu'un le cherche ;
Ø une suite des numéros,
généralement s'il s'agit d'un numéro à
rappeler ;
Ø un texte de plusieurs centaines des
caractères.
II.4. INFRASTRUCTURE DU
RESEAU GSM
Comme nous l'avons décrit au point I.2, un
réseau cellulaire est réseau de télécommunication
mobile qui doit répondre aux contraintes imposées par la
mobilité de l'abonné dans le réseau, par l'étendue
du réseau et enfin par les ondes radios qui lui sont allouées.
L'onde radio dans le cas du réseau cellulaire est le lien entre
l'abonné et l'infrastructure de l'opérateur.
Comme dans tout autre réseau
téléphonique, l'échange de données doit se faire
dans les deux sens, ainsi l'installation d'une antenne émettrice
puissante par l'opérateur ne suffit pas à réaliser un
réseau efficace. L'abonné doit émettre, si l'on appelle Pe
la puissance d'émission d'un émetteur et Pr la puissance
reçue par le récepteur à une distance d, les lois de la
propagation nous disent que :
Pr = (II.1)
Avec : Pe :
puissance d'émission de l'émetteur,
Pr : puissance reçue par le récepteur,
d : distance séparant l'émetteur et le
récepteur,
x : exposant de propagation.
II.5. ARCHITECTURE DU
RESEAU GSM
Un réseau cellulaire GSM est constitué d'une
manière générale de trois sous ensembles :
Ø un sous système radio(BSS) qui assure la
transmission et qui gère les ressources radio ; il est
composé de la station de base (BTS) et du contrôleur de station de
base (BSC) ;
Ø un sous système réseau (NSS) qui
comprend l'ensemble des fonctions nécessaire à
l'établissement des appels et à la mobilité des
abonnés ; il se compose du commutateur (MSC), d'un enregistreur de
localisation des visiteurs (VLR), d'un enregistreur de localisation nominale
(HLR), d'un centre d'authentification (AUC) et d'un enregistreur des
identités des équipements (EIR) ;
Ø un sous système d'exploitation et maintenance
(OMC) qui permet à l'opérateur d'administrer son
réseau.
La figure suivante II.1 ci-dessous nous présente
l'architecture générale d'un réseau GSM.
RTCP
BSC
BTS
BTS
BTS
BSC
BTS
BTS
BTS
MSC
MSC
VLR
HLR
AUC
EIR
EIR
VLR
HLR
AUC
BSS
NSS
Circuit de parole
Circuit de signalisation
Um
Abis
A
Abis
A
Figure II. 1 :
Architecture du réseau GSM
II.5.1. Station de base
(BTS)
La station de base (BTS) est un ensemble d'émetteur
récepteur qui assure le contrôle du dialogue
radioélectrique entre le mobile et le réseau, elle gère
les problèmes liés à la transmission
radioélectrique (modulation, démodulation, égalisation,
codage et correction d'erreurs, ...) d'un réseau. Elle fournit un
point d'entrée dans le réseau aux abonnés présents
dans sa cellule pour recevoir ou transmettre des appels. Il existe plusieurs
types de BTS conçues de manière à fonctionner tout en
respectant les conditions de la norme GSM ; parmi lesquels nous
citons :
Ø Les stations de base rayonnantes,
Ø La station de base ciblée,
Ø Les micros stations de base,
Ø Les amplificateurs des signaux.
II.5.1.1. Stations de base
rayonnantes
Elles sont idéales pour couvrir les sites où la
densité d'abonnés est faible. Elles sont situées sur des
points stratégiques (sommets, pylônes...). Ces stations
émettent dans toutes les directions, ce sont les stations les plus
visibles, elles couvrent des macros cellules. On en trouve en abondance au bord
des autoroutes.
Ces BTS ne peuvent pas être utilisées dans les
zones de forte densité de trafic car elles émettent et occupent
la bande passante du réseau sous une grande distance.
II.5.1.2. Station de base
ciblée
Elles sont le plus souvent placées dans des zones
à plus forte densité d'abonnés que les BTS rayonnantes. On
les trouve en ville par exemple. Elles sont des formes relativement
allongées et permettent d'émettre suivant un angle très
précis, on peut grâce à cela réutiliser facilement
le même canal dans une autre cellule à proximité.
II.5.1.3. Micros BTS
Les micros BTS sont des stations de base qui
présentent une puissance de transmission et une sensibilité
faible par rapport aux BTS conventionnelles, ceci permet de mettre en place
des micros cellules qui s'intègrent dans le réseau existant. Ces
micros cellules ont comme caractéristique fondamentale une taille
très réduite (un rayon de l'ordre de 400 m) et un faible
coût d'installation (les antennes peuvent être installées en
dessous du niveau de bâtiment).
La multiplication de ces cellules permet une
répartition plus efficace des fréquences disponibles sur des
zones très densément peuplées. Les micros BTS offrent
aussi la possibilité d'utilisation à l'intérieur d'un
bâtiment, par exemple dans des usines ou dans des aéroports.
II.5.1.4. Amplificateurs
des signaux
Ce ne sont pas des BTS proprement dite, mais ils permettent
de couvrir une autre cellule comme le ferait une véritable BTS. Ces
amplificateurs ont comme rôle de capter les signaux émis par les
BTS, les réamplifier et les réemettre vers un autre site.
BTS
Amplificateur de signal
Ils permettent de couvrir une cellule de moindre coût,
de plus, nécessitent aucune connexion vers le BSC et ils peuvent donc
être remplacés sans contrainte physique (sommet isolé de
tous les réseaux électriques et télécoms).
Idéales pour couvrir les zones à faible densité ou
à relief difficile. Ils sont néanmoins très gourmands en
ressource réseau, car la BTS mère doit gérer tous les
trafics des réemetteurs. La figure II.2 ci-dessous, nous présente
les amplificateurs des signaux.
Figure II.2 : Les
amplificateurs des signaux
II.5.2. Contrôleur de
station de base (BSC)
Le contrôleur de stations de base est l'organe
intelligent du sous système radio. Il gère une ou plusieurs
stations de base en communications et il remplit des différentes
missions pour les fonctions de communications et d'exploitations. Pour le
trafic abonné venant des stations de base, il commande l'allocation des
canaux, utilise les mesures effectuées par la BTS pour contrôler
les puissances d'émissions du mobile. Cette dernière est fonction
de la distance mobile-émetteur de telle manière que la liaison
soit toujours de bonne qualité.
Le contrôleur est aussi le relais pour les alarmes et
les statistiques de base ainsi qu'une banque de données pour des
versions logicielles et les données de configurations
téléphoniques. Il gère et prend la décision de
l'exécution du hand over. De plus c'est un commutateur qui
réalise une concentration vers le BSC.
Du point de vue conceptionnelle, il existe deux types de bSC
à savoir :
Ø BSC de faible capacité ;
Ø BSC de forte capacité.
II.5.2.1. BSC de faible
capacité
Ces BSC sont couramment installés dans des zones
rurales faiblement peuplées, en estimant préférable de
multiplier leurs nombres pour réduire les distances BTS-MSC et donc de
réduire les coûts d'exploitation des opérateurs.
II.5.2.2. BSC de forte
capacité
Ces BSC conviennent aux zones urbaines où la forte
densité par unité de surface et nécessite des BSC capable
d'écouler un trafic plus important. Plusieurs dispositions entre BTS et
BSC sont possibles : Chainée, en étoile, chainée avec
sectorisation,...comme nous le montre les figures II.3 ci-dessous.
BTS
BTS
BTS
BSC
Abis
A
a) Configuration en
étoile
BTS
BTS
BTS
BSC
Abis
A
b) BTS
BTS
BTS
BSC
BTS
BTS
BTS
Configuration chainée
Abis
A
c) Configuration chainée
avec sectorisation
Figure II.3 :
Différentes dispositions entre BTS et BSC
II.5.3. Commutateur (MSC)
C'est le centre d'interconnexion du réseau
radiotéléphonique cellulaire avec le réseau
téléphonique publique (classique ou fixe). Il prend en compte les
spécificités introduites par la mobilité, le transfert
intercellulaire et la gestion des abonnés visiteurs.
Il gère l'établissement des communications entre
un mobile et un autre MSC, la transmission des messages courts sous forme de
texte (message dits SMS) et l'exécution d'un hand over entre deux BSC
différents.
Il dialogue avec le VLR pour gérer la mobilité
des usagers : vérification des caractéristiques des
abonnés visiteurs lors d'un appel départ, transfert
d'informations de localisation...
Le commutateur est un noeud important du réseau et est
d'un niveau hiérarchique le centre de transit qui donné
accès vers les bases de données du réseau et vers le
centre d'authentification qui vérifie les droits des abonnés.
II.5.4. Enregistreur de
localisation des visiteurs (VLR)
C'est une base de données associée au
commutateur (MSC) et il a pour mission d'enregistrer des informations
dynamiques relatives aux abonnés de passage dans le réseau. Cette
gestion est importante car on doit connaître dans quelle cellule se
trouve un abonné pour l'acheminement d'appel.
La spécificité des abonnés GSM
étant la mobilité, il faut en permanence localiser tous les
abonnés présents dans le réseau et suivre leurs
déplacements.
A chaque changement de cellule d'un abonné, le
réseau doit mettre à jour le VLR du réseau visité
et le HLR de l'abonné, d'où un dialogue permanent entre les bases
de données du réseau.
II.5.5. Enregistreur de
localisation nominale (HLR)
C'est la base de données concernant les informations
relatives aux abonnés du réseau, il enregistre les
paramètres permanents d'un abonné, notamment les services
auxquels il a souscrit, ses autorisations et son mode de localisation du mobile
constamment à jour.
Dans cette base de données, un enregistrement
décrit chacun des abonnements avec les détails des options
souscrites et des services supplémentaires accessibles à
l'abonné. A ces informations statiques sont associées d'autres
dynamiques comme la dernière localisation connue de l'abonné,
l'état de son terminal... Le HLR différencie les entités
de l'abonné et du terminal.
L'abonné est reconnu par les informations contenues
dans sa carte d'abonnement appelée carte SIM (Subcriber Identity
Module). Les informations dynamiques relatives à l'état et la
localisation de l'abonné sont particulièrement utiles lorsque le
réseau achemine un appel vers l'abonné, car le HLR contient la
clé secrète de l'abonné qui permet au réseau de
l'identifier.
II.5.6. Centre
d'authentification (AUC)
Le centre d'authentification est une base de données
qui stocke des informations confidentielles. Il contrôle le droit d'usage
possédé par chaque abonné sur les services du
réseau. Ce contrôle est important à la fois pour
l'opérateur (contestation de facturation) et pour l'abonné
(fraude). Il travaille en étroite collaboration avec le HLR, l'ensemble
peut être intégré dans un même équipement
cependant, du point de vue fonctionnel, ils ne font pas le même
travail.
II.5.7. Enregistreur des
identités des équipements (EIR)
C'est une base de données qui contient des
informations relatives aux équipements (terminaux) et a pour but
d'empêcher l'utilisation frauduleuse d'appareils mobile non reconnu par
le réseau.
Chaque mobile possède son propre numéro
d'identification que l'on désigne par l'identité internationale
des équipements de stations mobiles (IMEI) et dont la validité
peut être vérifiée dans la liste des stations mobiles
autorisées par le réseau. On peut obtenir le numéro de
l'identité internationale de l'abonné utilisé par le
réseau en composant sur le clavier du portable * #06#.
II.6. CENTRE D'EXPLOITATION
ET MAINTENANCE (OMC)
Le centre d'exploitation et maintenance est l'entité de
gestion et d'exploitation du réseau. Elle regroupe la gestion
administrative des abonnés et la gestion technique des
équipements.
La gestion administrative et commerciale du réseau
s'intéresse aux abonnements en terme de création, modification,
suppression et de facturation ; ce qui suppose une interaction avec la
base de données HLR.
La gestion technique veille à garantir la
disponibilité et à la bonne configuration matérielle des
équipements du réseau. Ses axes de travail sont la supervision
des alarmes émises par les équipements, la suppression de
dysfonctionnement, la gestion des versions logicielles, de la performance et de
la sécurité.
II.7. INTERFACES DU RESEAU
GSM
Les interfaces sont des protocoles permettant de communiquer
entre chaque structure du réseau GSM. Elles sont un
élément essentiel défini dans la norme GSM car ce sont ces
interfaces qui déterminent les interconnexions réseaux au niveau
international. La normalisation des interfaces garantit
l'interopérabilité des équipements
hétérogènes :
Ø L'interface X25 relie le contrôleur de station
de base (BSC) au centre d'exploitation ;
Ø l'interface entre le commutateur et le réseau
public (MSC-RTCP/RNIS) est défini par le protocole de signalisation
n°7 de l'UIT (ex. CCITT).
L'interface à respecter de façon
impérative est l'interface D, car elle permet à un MSC/VLR de
dialoguer avec le HLR de tout autre réseau étranger. Sa
conformité permet l'itinérance internationale. De même le respect de l'interface A permet aux
opérateurs d'avoir différents fournisseurs et de pouvoir changer
au fur et à mesure du déploiement de leur réseau. En
revanche, l'interface B est rarement normalisée car nous l'avons vu, le
VLR et le HLR sont souvent confondus. Voici le
tableau présentant les interfaces dans un système GSM.
Tableau II.1 : Interfaces
d'un réseau GSM
Noms
|
Localisation
|
Utilisation
|
Um
|
Terminal - BTS
|
Interface radio
|
Abis
|
BTS - BSC
|
Divers (transfert des
communications)
|
A
|
BSC - MSC
|
Divers (transfert des
données)
|
B
|
MSC - VLR
|
Divers transfert des
données
|
C
|
GMSC - HLR
|
Interrogation HLR pour
appel entrant
|
D(1)
|
VLR - HLR
|
Services
supplémentaires
|
D(2)
|
VLR - HLR
|
Services
supplémentaires
|
E
|
MSC - MSC
|
Exécution du
hand over
|
G
|
VLR - VLR
|
Gestion des informations des abonnés
|
H
|
HLR - AUC
|
Echange des données d'authentification
|
II.8. ALLOCATION DYNAMIQUE DES FREQUENCES
Le GSM utilise deux techniques pour l'allocation de ses
fréquences :
Ø L'accès multiple à répartition
en fréquence ou le partage en fréquence (FDMA) ;
Ø L'accès multiple à répartition
dans le temps ou le partage en temps (TDMA).
II.8.1. Partage en
fréquence (FDMA)
Dans cette technique de partage, chacune des bandes
dédiées au système GSM est divisée en canaux
fréquentiels d'une largeur de 200 KHz. Les signaux modulés
autour d'une fréquence et sont allouées d'une manière fixe
aux différentes BTS et sont souvent désignés par le terme
porteuse qui siège au centre de la bande.
De plus il faut veiller à ce que deux cellules voisines
n'utilisent pas deux porteuses identiques ou proches à cause
d'interférences.
II.8.2. Partage en temps
(TDMA)
La technique de partage retenue est le partage en temps
(TDMA). Cette solution permet de diviser en fait chacune des porteuses
utilisées en intervalle de temps appelés « time
slot ». La durée élémentaire d'un slot a
été fixée pour la norme GSM sur une horloge à 13
MHz et vaut : Tslot = (75/130) x 10-3s soit environ
0,577 ms. Chaque slot permet de transmettre un certain nombre de bits que l'on
appelle « burst ».
L'accès TDMA permet aux différents
utilisateurs de partager une bande de fréquence donnée. Sur une
même porteuse, les slots sont regroupés par paquets de 8. La
durée d'une trame TDMA est donc :
T TDMA = 8 x T slot = 4,615 ms.
(II.2)
Chaque usager utilise un slot par trame TDMA. Le slot sont
numérotés par indice Tn qui va de 0 à 7. Un
« canal physique » est constitué par la
répétition périodique d'un slot par trame TDMA sur une
fréquence particulière.
II.9. DUPLEXAGE
II.9.1. Séparation des
bandes
Dans le système GSM, le duplexage se fait en
fréquence (FDD : Frequency Division Duplex). La bande de
fréquence totale allouée au système est
séparée en deux sous bandes d'égales importances (bande
montante et bande descendante), lesquelles sont séparées par un
intervalle fréquentiel qui est attribué au système et
cette séparation facilite le filtrage et la séparation des voies
montantes et descendantes; et crée un écart que l'on appelle
« écart duplex ».
Dans le GSM l'écart duplex vaut : DWduplex
= 45 MHz, et dans le cas de DCS 1800, il vaut : DW duplex
= 95 MHz.
II.9.2. Canal duplex
Un canal de transmission représente la ligne physique
de transmission à travers le médium et le modèle
théorique. Il correspond à la ressource radio qu'il faut utiliser
pour supporter une communication téléphonique. Il est dit simplex
lorsqu'il se rapporte à un slot de trame sur une porteuse et duplex
lorsqu'il correspond à deux canaux simplex.
Un canal fréquentiel correspond à une porteuse
modulée qui occupe nominalement 0,2 MHz si on note par : fd
(i) : la porteuse supportant la voie descendante ou la fréquence
descendante ; et fu (i) : la porteuse supportant la voie montante ou
la fréquence montante ; on aura donc :
Fu (i) = fd (i) - DWduplex
(II.3)
Dans le GSM, au niveau du mobile, l'émission et la
réception sont décalées dans le même temps d'une
durée de 3 slots. Pour conserver la même numérotation Tn de
slot 0 au slot 7, la synchronisation de la trame TDMA montante est
décalée aussi de 3 x T slot.
Ce décalage permet de simplifier le filtrage duplex
présent dans chaque mobile et son rôle se réduit à
rejeter le signal provenant d'une phase de réception du mobile. La
transmission radio est assurée par l'interface radio (air
interface : Um). C'est une des parties les plus sophistiquées du
système ; car elle est très riche et complexe avec des
fonctions variées et de nature différente. Ses
caractéristiques de base se résument en :
Ø La méthode d'accès ;
Ø Les techniques de transmission utilisées pour
transmettre le signal de parole sur cette interface.
L'objectif est donc de montrer les différents
traitements que subit le signal de parole lorsque la communication est
établie.
II.10. CANAUX DE CONTROLE LOGIQUE
Sur une paire de fréquence, un slot parmi 8 est
alloué à une communication avec un mobile donné. Cette
paire de slot forme un canal physique duplex.
Ce dernier forme la base de deux canaux logiques, d'abord le
TCH (Trafic Channel) qui porte la voie numérisée, mais aussi un
petit canal de contrôle, le SACCH (Slow Associated Control Channel) qui
permet principalement le contrôle des paramètres physiques de la
liaison.
D'une manière plus générale, il faut
prévoir une multitude de fonction de contrôle, en
particulier :
Ø diffuser les informations systèmes BCCH
(Broadcast Control Channel) ;
Ø prévenir les mobiles des appels entrants et
faciliter leur accès au système CCCH (Common Control
Channel) ;
Ø contrôler les paramètres physiques avant
et pendant les phases actives de transmission (FACCH, SCH et SACCH) ;
Ø fournir des supports pour la transmission de
signalisation téléphonique (SDCCH).
Le tableau II.2 ci-dessous nous présente la
classification et les caractéristiques des différents canaux
logiques.
Tableau II.2 :
Classification des différents canaux logiques
TYPE
|
NOM
|
FONCTION
|
DEBIT
|
Broadcast Control Chanel
BCCH
|
Frequency Correction Chanel : FCCH
|
Calage sur la fréquence porteuse
|
148 bits toutes les 50 ms
|
Synchronisation Chanel : SCH
|
Synchronisation (un temps) + identification
|
148 bits toutes les 50 ms
|
Broadcast Control Chanel : BCCH
|
Information système
|
782 bits/s
|
Common Control Chanel : CCCH
|
Paging Chanel : PCH
|
Appel du mobile
|
456 bits par communication
|
Access Grant Chanel : AGCH
|
Allocation des ressources
|
456 bits par message d'allocation
|
Cell Broadcast Chanel : CBCH
|
Message court (SMS) diffusé (informations
routières, météo...)
|
Débit variable
|
Dedicated Control Chanel
|
Stand-Alome Dedicated Control Chanel : SDCCH
|
Signalisation
|
782 bits/s
|
Slow Associated control Chanel: SACCH
|
Supervision de la ligne
|
382 bits/s pour la parole et 39 bits/s pour la
signalisation
|
Fast Associated Control Chanel : FACCH
|
Execution du hand over
|
9,2 Kbits/s ou 4,6 Kbits/s
|
Traphic Chanel: TCH
|
Traphic Chanel for Coded speech: TCH
|
Voix plein/demi-débit
|
13 Kbits/s (plein debit) 5,6 Kbits/s (demi-débit)
|
Traphic Chanel for data
|
Données utilisateurs
|
9,6 Kbits/s
4,8 Kbits/s ou 2,4 Kbits/s
|
II.11. MODULATION
En raison de la forte variabilité de l'amplitude des
signaux dans un environnement mobile, on préfère couvrir à
une technique angulaire pour ce type d'environnement.
La technique de modulation utilise pour porter le signal
à haute fréquence est la modulation GMSK (Gaussian Minimum
Shift Keying). Comme le suggère son nom, il s'agit d'une variante
d'une modulation MSK appartenant à la famille des modulations des
fréquences (FM) numériques.
On utilise la GMSK car, en raison de la transition rapide
entre deux fréquences (fe - ?f et fc + ?f), la
modulation par MSK aurait nécessité trop large bande de
fréquences. La modulation GMSK consiste en une modulation de
fréquence à deux états portant non pas sur la
séquence originale mais sur une nouvelle séquence dont le bit N
est produit comme le résultat de la fonction Ou exclusif (X-OR) entre le
bit courant et le bit précédent. Après l'application du
X-OR, le signal est filtré. Au bout du compte, il faut une largeur de
200 KHz par fréquence porteuse.
Sachant que le débit atteint 270 (Kbit/s), on atteint
un rapport du débit à la largeur de bande appelé
efficacité spectrale, proche de 1. Cette valeur est typique pour des
environnements mobiles, ce qui signifie que, pour doubler le débit, il
n'y a autre solution que de doubler la largeur de bande.
La figure II.4 ci-dessous nous présente la
création d'un signal modulé par GMSK.
Signal MSK
Après X-OR
Séquence originale
t
t
Figure II.4 : Création d'un signal
modulé par GMSK ou départ d'un train binaire
II.12. IMPLANTATION DE SAUT
DE FREQUENCE
L'option de saut de fréquence lent (SHF) semble
être intéressante pour augmenter la capacité du
système GSM. Le saut de fréquence permet de lutter contre les
évanouissements sélectifs, c'est-à-dire une diminution
momentanée de la puissance de l'onde radioélectrique, lors de la
réception grâce à la diversité en fréquence.
Habituellement, le saut est activé lorsque la charge du réseau
devient importante, et il doit apporter un accroissement notable des
performances. Lorsque le saut de fréquence lent est activé, un
canal physique ne siège pas sur une seule fréquence mais utilise
un ensemble des porteuses. La figure II.5 ci-dessous nous montre la
représentation de saut de fréquence.
Canal physique demi débit
Canal physique plein débit
slot
Porteuse C3
Porteuse
Porteuse C1
200 Khz
Porteuse Co
0 1 2 3 4 5 6 7
Trame
Figure II.5 :
Représentation de saut de fréquence
II.13. NUMEROTATION LIEE A
LA MOBILITE
Le système GSM utilise 4 types d'adressage liés
à l'abonné :
Ø L'IMSI (Identité
invariante de l'abonné) ; n'est connu qu'à
l'intérieur du réseau GSM ; cette identité doit
rester sécrète autant que possible, aussi le GSM recours au
TMSI ;
Ø le TMSI ; c'est une
identité temporaire utilisée pour identifier le mobile lors des
interactions station mobile/réseau. A l'intérieur d'une zone
gérée par un VLR, un abonné dispose d'une identité
temporaire. Le TMSI codé sur 4 octets et est attribué au mobile
de façon locale, c'est-à-dire uniquement pour la zone
gérée par le VLR du mobile. Le TMSI est utilisé pour
identifier le mobile appelé ou appelant lors de l'établissement
d'une communication ;
Ø le MSISDN ; c'est le
numéro de l'abonné, c'est le seul identifiant de l'abonné
mobile reconnu à l'extérieur du réseau GSM ;
Ø le MSRN ; c'est un
numéro attribué lors de l'établissement d'un appel. Sa
principale fonction est de permettre l'acheminement des appels par les
commutateurs (MSC et GMSC).
II.14. CLASSE DES
PUISSANCES DES TERMINAUX
La norme défini pour les terminaux plusieurs classes
suivant leur puissances d'émission. Pour le DCS 1800, les terminaux sont
en général des portatifs d'une puissance de 1 watt et d'une
sensibilité minimale des terminaux de 100 dbm pour ces
équipements. Le tableau II.3 ci-dessous présente les valeurs de
puissance pour les équipements DCS 1800.
Tableau II.3 : Puissances
pour les équipements DCS 1800
|
DCS 1800
|
N° classe
|
Puissance maximale
nominale (w)
|
Intervalle admissible
(w)
|
1
|
1
|
[0,63 ;1,6]
|
2
|
0,25
|
[0,16 ;0,1]
|
3
|
4
|
[2,5 ;6,3]
|
4
|
-
|
-
|
5
|
-
|
-
|
II.15. NORMES GSM
Le réseau GSM est système cellulaire
entièrement numérique et qui est une norme Européenne. Il
est crée pour harmoniser les techniques de
télécommunications avec l'appui du progrès de
l'information et des codages numériques. Le système GSM est le
plus résistant aux brouillages et aux évanouissements par rapport
aux systèmes analogiques. Du fait de son infrastructure cellulaire, le
réseau offre des bonnes possibilités d'extension de la
transmission numérique sur l'interface radio. Il permet aussi un taux
optimal de transfert des données. La sécurité offerte par
le réseau est nettement supérieure aux anciens systèmes.
La radiotéléphonie cellulaire numérique a la même
gamme des fréquences qui lui sont utilisées à
l'échelon Européen.
La bande de 1800 MHz pour le DCS utilise le même codage
des fréquences plus élevées permettant à la plus
petite cellule une meilleure pénétration. La bande de 900 MHz
selon la technique AMRT ou TDMA. D'autres normes sont mises au point à
partir de la norme GSM. Le GSM est donc un système global en ce sens
qu'il spécifie un système et ne se limite pas à
l'interface radio, mais prend l'ensemble et rend possible l'interconnexion avec
différents réseaux. Le GSM est un système AMRT ou TDMA
à bande moyenne (200 KHz) et à duplexage fréquentielle
où 8 communications simultanées peuvent être
multiplexées à la fois sur un même couple de
fréquence utilisé. Le tableau II.4 ci-dessous présente les
différentes caractéristiques du système GSM 900 et DCS
1800.
Tableau II.4 : Différentes
caractéristiques des normes GSM
|
NORMES
|
Spécifications
|
GSM 900 MHz
|
DCS 1800 MHz
|
Bande de fréquence
|
Multiplexage fréquentielle
890 - 910 MHz
935 - 960 MHz
|
1710 - 1785 MHz
1805 - 1880 MHz
|
Nombre d'intervalle de temps par trame TDMA
|
8
|
8
|
Ecart duplex
|
45 MHz
|
95 MHz
|
Rapidité de modulation
|
171 Kb/s
|
|
Débit de la parole
|
13 Kb/s (5,6 Kb/s)
|
Débit maximale des données
|
12 Kb/s ( 9600 bauds/s ms)
|
Accès multiple
|
Multiplexage temporel et fréquentiel et duplexage
fréquentiel
|
|
Rayon de cellule
|
0,3 à 30 Km
|
0,1 à 4 Km
|
Puissance des terminaux
|
2 à 8 w
|
0,2 à 1 w
|
II.16. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous venons de présenter le
système GSM de part son architecture, sa constitution et ses
différents principes.
Le GSM est donc un système de deuxième
génération entièrement numérique et il est
considéré actuellement comme étant le standard mondial
des systèmes de télécommunications mobiles dans le monde
des réseaux cellulaires.
Voyons maintenant au chapitre suivant, les techniques
d'interconnexion entre deux réseaux cellulaires de norme GSM.
CHAPITRE III :
INTERCONNEXION ENTRE DEUX
RESEAUX
GSM
III.1. INTRODUCTION
La mise en place d'un réseau cellulaire
nécessite à ce qu'il y ait aussi une bonne communication avec
tout autre opérateur oeuvrant dans ce domaine et il doit en tenir
compte.
Donc pour pouvoir relier deux réseaux cellulaires
(interconnexion), on peut utiliser soit le câble (comme la fibre optique)
ou le faisceau hertzien.
Mais dans le cadre de notre travail, nous allons utiliser le
principe de faisceaux hertziens, car notre interconnexion se fera par faisceaux
hertziens.
III.2. PRINCIPE DE
FONCTIONNEMENT
Le principe de fonctionnement de ce système est de
permettre qu'il y ait la communication entre deux abonnés de deux
réseaux GSM différents par faisceaux hertziens, ces
abonnés peuvent se parler, se transmettre des messages et se partager
des données.
III.3. PRINCIPE DE
FAISCEAUX HERTZIENS
III.3.1. Définition
Un faisceau hertzien est un système de transmission des
signaux (actuellement numériques) entre deux point fixes. Il utilise
comme support les ondes radioélectriques, avec des fréquences
porteuses de 1GHz à 40 GHz (domaine des micro-ondes), très
fortement concentrées à l'aide d'antennes directives.
Ces ondes sont principalement sensibles aux masquages
(relief, végétation, bâtiments, ...), aux
précipitations, aux conditions de réfractivité de
l'atmosphère et présentent une sensibilité assez forte aux
phénomènes de réflexion.
III.3.2. Transmission du
signal
Pour chaque liaison hertzienne, on définit deux
fréquences correspondant aux sens de transmission.
Pour des raisons de distance et de visibilité, le
trajet hertzien entre l'émetteur et le récepteur est souvent
découpé en plusieurs tronçons appelés
bonds reliés par des stations relais.
Le support radioélectrique utilisé est commun
à tout le monde. Les bandes de fréquence représentent donc
une ressource rare et leur utilisation est donc réglementée par
des organismes officiels nationaux et internationaux. Dans le cas d'un
réseau composé de plusieurs bonds ou liaisons proches
géographiquement, des problèmes d'interférences peuvent
apparaitre affectant la qualité de transmission. La définition
d'un bon plan d'attribution de fréquence (et de polarisation) doit
permettre de diminuer les perturbations tout en optimisant l'utilisation de la
ressource spectrale.
Le signal à transmettre est transposé en
fréquence par modulation. L'opération de modulation transforme le
signal à l'origine en bande de base, en signal à bande
étroite, dont le spectre se situe à l'intérieur de la
bande passante du canal. Les modulations utilisées sont :
Ø A 4 ou 16 états (QPSK, 4QAM, 16QAM...) pour
les signaux PDH.
Ø A 64 ou 128 états (64QAM, 128 QAM...) pour les
signaux SDH.
L'augmentation du nombre d'états réduit pour un
débit donné, la bande passante nécessaire d'un facteur 2.
En contre partie, la moins bonne tolérance au bruit des signaux
modulés suppose une réduction de la portée effective des
liaisons.
III.3.3.
Caractéristiques des faisceaux hertziens
Elles décrivent les différents types des
faisceaux hertziens et les différentes modulations qui sont presque
identique à celle de la transmission par câble, à la
différence que les faisceaux hertziens utilisent :
Ø Des antennes extrêmement directives à
des gains pouvant atteindre plusieurs dizaines de décibels avec de
faibles puissances ;
Ø Une succession de stations relais ayant pour chaque
sens de transmission : un émetteur, un récepteur et leurs
antennes. Les deux stations terminales comportent les équipements de
modulation et de démodulation.
III.4. PRINCIPALES ENTITES
INTERVENANT DANS LE CONTROLE
D'APPEL
Dans le traitement d'un appel, on distingue d'une part
l'utilisateur et sa station mobile, et d'autre part, le BSS, le NSS (sous
système réseau) et le réseau externe (RTCP ou RNIS par
exemple). Dans le NSS, les entités fonctionnelles impliquées dans
le contrôle des appels sont : le MSC/VLR, le GMSC et le HLR.
Les protocoles de signalisation permettant la gestion des
appels sont les suivants : le niveau CC (Call Control) de l'interface
radio et le protocole MAP pour les échanges entre le MSC/VLR et le HLR
d'une part, le GMSC et le HLR d'autre part ; le protocole BSS MAP
intervient de façon ponctuelle pour la gestion des ressources radio. Les
messages de niveau CC sont directement échangés entre MS et MSC
grâce au protocole DTAP entre le BSS et le MSC.
Pour les appels internationaux, l'interconnexion avec le
réseau téléphonique étranger est assuré par
les commutateurs (ou centraux) de transit internationaux (CTI).
III.4.1. Centre de service
mobile passerelle (GMSC)
Un gateway est un instrument interconnectant deux
réseaux. Le GMSC est l'interface entre deux réseaux cellulaires
mobiles et le PSTN (Public Switched Telephon Network). Son but est de
sélectionner les appels à partir d'un réseau GSM vers un
utilisateur d'un autre réseau (fixe ou mobile).
Le GMSC est souvent implanté dans la même
machine (dans le même équipement ou dans un même boitier)
que le MSC.
III.5. PRESENTATION DE LA
GESTION DU RESEAU
Un réseau de télécommunication se compose
des équipements physiques, mais aussi des logiciels associés, qui
assurent les fonctions constituant les éléments logiques de base.
Les éléments logiques servent à
bâtir les couches du réseau de transmission qui sont des produits
(analogiques, numériques). Ces produits permettent d'offrir des services
réseaux (services supports, téléservices).
La structure d'un réseau se modélise avec trois
niveaux logiques :
Ø Entités réseaux (équipement et
logiciel) ;
Ø Le réseau de transmission (radio,
numérique et commuté) ;
Ø Services (téléservices, services
supports)
Le concept de réseau de gestion repose sur des
règles de dialogue (logique) et des interfaces physiques définies
par les organismes internationaux. Le but est de permettre l'interconnexion de
matériels de fabricants différents et de les gérer
à partir d'interfaces standards. Les équipements possèdent
des logiciels pour leur fonctionnement et leur exploitation.
Ils offrent également des canaux intégrés
d'exploitation permettant une connexion pour le transport des données
vers un centre de gestion de réseau et dans les équipements. En
général, l'unité fonctionnelle interroge un
équipement pour connaitre son état et la valeur de compteur, et
cette unité fonctionnelle traite l'information reçue d'autre cas,
la sécurité par exemple, c'est l'application présente dans
un équipement qui va émettre une alarme pour signaler un
disfonctionnement ou le franchissement d'un seuil, telle que montrée
dans la figure III.1 ci-dessous.
Les entités du réseau
- Les stations de base
- Les contrôleurs de stations de base
- Les commutateurs
- Les lignes, etc.
Eléments Physiques
Eléments logiques
Téléservices Services supports
Le réseau de transmission
- Le réseau de radio transmission
- Le réseau numérique
- Le réseau téléphonique commuté
Figure III.1 : Relation entre les services et les
équipements supports
III.6. ORGANISATION
Au niveau de l'interface Um, le GSM met en oeuvre deux
techniques de multiplexage : un multiplexage fréquentiel (FDMA) et
un multiplexage temporel (TDMA). Le multiplexage fréquentiel divise 124
canaux de 2OO KHz de largeur chacun, les deux plages de
fréquences : de 890-915 MHz pour la direction des terminaux vers la
station de base, et de 935-960 MHz pour la direction de la station de base vers
les terminaux, pour offrir 124 voies de communication duplex en
parallèle, chaque sens de communication possédant une voie qui
lui est réservée.
Le multiplexage temporel partage l'usage d'une voie de
transmission entre 8 communications différentes. Un canal de
transmission radio offre un débit D par unité de temps, ce
débit est divisé en huit pour transmettre successivement les huit
communications avec pour chacune un débit d = D/8. Chaque communication
occupe un intervalle temporel IT d'une durée de 577us. La somme des 8 IT
constitue une trame qui est l'unité temporelle de base. Une trame dure
4,615 ms dans le GSM. Le multiplexage temporel optimise l'utilisation de la
capacité de transmission d'une voie.
En téléphonie, le débit moyen est
faible, car d'une part les silences sont nombreux dans une conversation, et
d'autre part un seul locuteur est actif à un instant donné. Pour
une conversation, deux messages successifs de données voyagent dans deux
trames successives. Ces messages sont séparés par une
durée de 4,615 ms, mais la synthèse vocale restitue la
continuité de la parole.
La norme GSM fixe une organisation précise pour les
multiples trames qui sont la multitrame, la supertrame et l'hypertrame. Une
trame se divisant en 8 intervalles de temps de 0,577 us.
III.7. ETABLISSEMENT
D'APPELS
Du point de vue mobile, la procédure
d'établissement d'un appel (entrant ou sortant) est strictement
identique à celle spécifiée par la norme GSM. Du point de
vue de la BTS distribuée, la procédure d'appel comporte la phase
de sélection de meilleurs relais serveurs et celle de la
sélection de la meilleure ressource disponible sur ces derniers.
Pour un appel sortant, le mobile envoie un burst
d'accès (RACCH) sur l'intervalle de temps 0 de la fréquence
balise de la cellule à laquelle il est attaché. Ce burst est
reçu par l'ensemble des relais de la cellule avec de niveaux de
puissance et de qualités différentes ; il se peut que
certains relais ne captent pas ce message, mais cela n'a aucune incidence sur
la procédure.
Un canal SDCCH est alors alloué (par
l'intermédiaire d'un message sur le canal AGCH envoyé par tous
les relais de la cellule). Ce canal SDCCH est un circuit de la fréquence
balise et est donc actif sur l'ensemble des relais de la cellule. La figure
III.2 ci-dessous nous illustre les différentes phases
d'établissement d'appels.
BTSC
BTSC
Relais actif pour la phase RACH et SDCCH
Relais actif pour la phase TCH et inactif pour la phase TCH
Figure III.2 : Différentes phases
d'établissement d'appels
Pendant la phase d'établissement de la communication
sur le SDCCH, la BTSC peut déterminer quels sont les meilleurs relais
serveurs pour cette communication. La procédure de sélection des
relais serveurs permet de classer les relais par qualité de
réception décroissante. Dans le cas présent, on conserve
les deux meilleurs plutôt qu'un seul. Cela a plusieurs avantages ;
d'une part on obtient une meilleure qualité de lien radio grâce
à un gain de diversité d'émission sur la voie descendante.
D'autre part, on sécurise le suivi du mobile car il est la plupart du
temps en vue directe avec moins des relais.
Sur ces meilleurs relais serveurs, une ressource radio est
allouée. L'allocation de cette ressource revient en fait à
choisir un intervalle de temps parmi tous les intervalles de temps disponibles
simultanément sur tous les relais serveurs. En effet, la séquence
de saut est propre à la cellule et il suffit de choisir un index de
séquence de saut différent de ceux déjà
alloué sur le même intervalle de temps pour pouvoir le
réutiliser dans cette cellule tout en y assurant l'orthogonalité
des appels. Pour un appel entrant, la même procédure est suivie
après réception par le mobile, cible du message de recherche
d'abonné ou paging (PCH) qui est diffusé par l'ensemble des
relais de la cellule ou du groupe des cellules appartenant à la
même zone de localisation.
L'allocation de la ressource radio sur les meilleurs relais
serveurs est un point clé pour maximiser le trafic à une
qualité de service donné. Différentes stratégies
d'allocation des ressources sont envisageables avec de degrés de
complexité variables. Dans la suite, un intervalle de temps est
« libre sur un relais » s'il n'est pas déjà
occupé par un autre appel sur ce relais et si le niveau
d'interférence mesuré pour ce canal est suffisamment bas.
III.8. FONCTIONNEMENT DE LA
LIAISON
Dans le fonctionnement de ce système de liaison
(interconnexion) entre les abonnés de deux réseaux cellulaires de
norme GSM différents, la communication se fait de telle sorte que entre
ces deux réseaux, il faudra placer des équipements
d'interconnexion (utilisant les principes de faisceaux hertziens) qui serviront
à transposer les fréquences de deux réseaux de part et
d'autre (c'est-à-dire de transposer la fréquence du premier
réseau GSM à la fréquence du deuxième réseau
GSM demandé et vice-versa).
Le premier abonné mobile compose le numéro de
son correspondant à partir de son terminal, le signal quitte son
terminal et parcourt tout le sous-système radio (entité qui
gère les ressources radio dans un réseau cellulaire GSM) et sera
ensuite transmis au sous-système réseau pour la
vérification de ses droits d'usages.
Ce signal après qu'il soit vérifié, il
sera à nouveau commuté vers le MSC (qui se comportera
cette-là en GMSC) parce que c'est un commutateur par où sortent
et entrent les appels d'interconnexion, et qui fait aussi office de commutateur
qui sert de liaison entre le sous-système radio et le
sous-système réseau d'un réseau GSM.
Le signal sort par le commutateur pour aller vers le
réseau demandé (dans le cadre de notre travail, c'est un autre
réseau GSM) en passant par l'équipement d'interconnexion (ceci se
fait pour un appel sortant).
A la réception, le signal sera reçu d'abord par
l'équipement d'interconnexion, pour la transposition en fréquence
et sera routé vers le commutateur MSC qui jouera le rôle de GMSC
pour entre dans le sous-système réseau pour les
vérifications des droits d'usages avant de passer au sous-système
radio pour atteindre le correspondant demandé.
Cela se fait dans les deux sens en suivant la même
procédure pour permettre qu'il y ait la communication entre les deux
abonnés de deux réseaux GSM différents. Mais toutefois,
cette interconnexion se fait par faisceau hertzien. La figure III.5 ci-dessous
nous présente la synoptique d'une liaison d'interconnexion par faisceau
hertzien.
1er réseau GSM
Equipement d'interconnexion
1er réseau GSM
Equipement d'interconnexion
MS 1
MS 2
Figure III.5 : Synoptique d'une liaison
d'interconnexion de deux réseaux GSM par faisceaux hertziens
III.8.1. Cas particulier en
international
Considérons le cas d'un abonné mobile d'un PLMN
1 qui est en déplacement sous le PLMN 2 d'un autre pays. Dans le
paragraphe précédent, la procédure d'inscription a
été décrite. Les échanges de messages sont
maintenant analysés dans le cas où l'abonné mobile est en
communication avec un abonné fixe du pays P3.
III.8.1.1. Appel sortant
international
L'abonné mobile désire appeler l'abonné
du pays P3. Il entame une procédure d'appel, similaire au cas d'un appel
national. Le VMSC/VLR lit le profil de l'abonné (restriction d'appel en
particulier) et vérifie que l'appel est autorisé. Le VMSC
établit l'appel par l'intermédiaire d'un centre de transit
international à partir duquel il est routé vers le pays
destinataire toujours sur la base du numéro composé. Dans ce cas,
le PLMN1, qui est le PLMN nominal de l'abonné, n'intervient pas dans
l'établissement d'appel.
BSS
MS
a
b
PLMN 2
(VPLMN)
VMSC/VLR
PLMN 1
(HPLMN)
HLR
PS
PS
PTS
réseau SS7 international
Pays P3
réseau téléphonique international
CTI
CAA
c
c
c
CTI
CTI
CTI
c
A la fin de la communication ou ultérieurement, le
VMSC/VLR va transmettre les données de facturation au PLMN1 pour que
l'opérateur puisse facturer directement la communication à
l'abonné comme le montre la figure III.4 ci-dessous.
: Liaison sémaphore
: Liaison usager
Figure III.4 : Entités mises en jeu dans un
appel sortant international
III.8.1.2. Appel entrant
international
Un abonné du réseau fixe situé dans le
pays P3 appelle l'abonné mobile. La succession des étapes est
représenté sur la figure III.6. L'appel est
systématiquement routé vers le pays P1 en utilisant le
réseau téléphonique international. Il arrive donc à
un centre de transit international du pays P1 puis il est routé vers le
MSC le plus proche qui agit en GMSC.
La procédure d'interrogation s'effectue alors
normalement comme dans le cas d'un appel national mais l'échange des
données entre le HLR et le VMSC/VLR met en oeuvre le réseau
sémaphore international (utilisant donc un ou des PTS
internationaux).
Le numéro MSRN transmis au GMSC correspond à un
numéro hors de son domaine national. Le GMSC établit le circuit
téléphonique vers le VMSC en passant par le réseau fixe.
La suite de l'appel est identique au cas de l'appel national. Le HLR et le VLR
ne se trouvent pas à l'intérieur de même réseau
SS7.
La couche SCCP est donc absolument nécessaire pour
assurer les dialogues entre le HLR et le VLR. Lors d'une inscription, le HLR
mémorise l'adresse du VLR courant du mobile et la place dans le message
émis. Celle-ci est utilisée par le SCCP comme appellation
globale. La figure III.5 ci-dessous montre l'entité mis en jeu dans un
appel entrant international.
PLMN 2 (VPLMN)
h
MS
BSS
f
c
d
VMSC/VLR
g
PLMN 1
(HPLMN)
PS
PTS
Réseau SS7
international
PS
Réseau
Téléphonique
international
CTI
CTI
CTI
CAA
CTI
a
a
GMSC
c
HLR
b
c
d
c
c
d
d
a
f
a
f
Pays P3
: Liaison sémaphore
: Liaison usager
Figure III.5 : Entités mises en jeu dans un
appel entrant international
III.9. GESTION DES
RESSOURCES RADIO
Dans un réseau cellulaire, la liaison radio entre un
portable et une base n'est pas allouée définitivement pour toute
la conversation. Le « hand over » ou
« l'itinérance », représentent la commutation
d'un appel en cours vers un autre canal ou une autre cellule.
Il y a quatre types de hand over, qui se distinguent suivant
les composants qu'ils mettent en jeu. Ainsi les changements peuvent se faire
entre :
Ø canaux d'une même cellule ;
Ø cellules (= BTS) qui sont sous le contrôle d'un
même BSC ;
Ø cellules sous le contrôle de différents
BSC, mais qui appartiennent au même MSC ;
Ø cellules sous contrôle de différents
MSC.
Les deux derniers types de hand over, appelés hand over
externes, sont dirigés par le MSC. Dans le cas de changement de cellule
sous le contrôle de différents BSC qui appartiennent au même
MSC, on parle de MSC d'origine (« anchor MSC »). Dans le
cas où le changement entraine un changement de MSC, on parle de MSC
relais (« relay MSC »). Ce dernier reste responsable des
fonctions principales, à l'exception des hands over.
Les hands over peuvent donc être mis en place soit par
le portable, soit par le MSC. Ainsi, pendant ces « times
slots » inutilisés, le portable scanne « les canaux
de contrôle des diffusions » (BSC) des cellules avoisinantes.
Il constitue ensuite une liste de six meilleures cellules, basée sur
l'intensité du signal. Ces informations sont envoyées au BSC et
au MSC, au moins une fois par seconde et vont être utilisée dans
l'algorithme du hand over.
Le BSC ne sait pas en général si le faible
signal dû à des fortes perturbations (« multipath
fading ») ou au fait que le portable est passé dans une autre
cellule. C'est pourquoi, le BSC va utiliser un algorithme. Il en existe deux
principaux basés sur le contrôle de l'énergie, mais un seul
est utilisé, il est choisi par les opérateurs.
Ces deux algorithmes sont :
Ø l'algorithme du « minimum des performances
acceptable » donne la priorité à la maitrise de
l'énergie par rapport au hand over. Ainsi, lorsque le niveau du signal
est en dessous d'un certain point, la puissance du portable est
augmentée. Si cela n'augmente pas la qualité du signal, alors un
hand over est mis en place. C'est la plus simple et la plus commune des
méthodes utilisées mais son désavantage est de
déformer les limites des cellules lorsqu'un portable communique à
son pic de puissance et se déplace en dehors des limites de sa
cellule.
Ø L'algorithme du « minimum de
puissance » utilise les hands over pour essayer de conserver ou
d'améliorer la qualité du signal avec autant ou moins de
puissance. Ce système évite les déformations des limites
des cellules et réduit les interférences entre canaux, mais il
est très compliqué.
III.10. GESTION DES
COMMUNICATIONS
Comme un utilisateur de téléphone portable peut
se déplacer sur toute la couverture du pays, et même dans les
autres pays couverts par le GSM, il faudra un système de
numérotation adapté. Le numéro que l'on compose depuis un
poste fixe est le numéro MSISDN. Ce numéro est composé des
chiffres du pays de l'abonné, d'un code qui identifie
l'opérateur, puis des chiffres qui correspondent au HLR de
l'utilisateur.
Durant tout le processus de recherche, l'abonné est
identifié par l'IMSI (se trouvant dans sa carte SIM). Un appel depuis un
poste fixe passe par le GMSC, qui route l'appel vers le HLR correspondants. De
façon générale, le GMSC demande au HLR de lui fournir un
MSRN. Le HLR le demande alors au VLR actuellement en cours. Le VLR donne un
MSRN parmi ceux qui sont encore disponibles. Ce numéro va maintenant
servir d'intermédiaire, il est important et sert à router l'appel
du GMSC vers le MSC/VLR correspondant à la zone où se situe le
portable.
III.11. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous venons de faire une étude sur
l'interconnexion entre deux réseaux cellulaires de norme GSM.
Nous avons défini les paramètres
nécessaires pour cette liaison et nous avons aussi donné le
principe de fonctionnement de la liaison et nous avons en plus défini le
cas particuliers en international.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce travail de fin de cycle de graduat
intitulé « Interconnexion de deux réseaux cellulaire
GSM par faisceaux hertziens », notre préoccupation est de
montrer à nos lecteurs les principes d'interconnexion entre deux
réseaux cellulaires de norme GSM.
Pour y parvenir, nous avons au premier chapitre
expliqué les réseaux cellulaires d'une manière
générale tout en expliquant ses différents principes et
caractéristiques.
Ensuite, au deuxième chapitre nous avons
étudié le système GSM qui est une norme de
téléphonie mobile de deuxième génération et
qui est une technologie entièrement numérique, travaillant sur
des bandes moyennes à duplexage fréquentiel où huit
communications simultanées peuvent être multiplexées sur un
même couple de fréquence utilisé, avec une technique
d'accès temporel (TDMA).
Enfin, au troisième chapitre, nous avons
expliqué l'interconnexion de deux réseaux cellulaires de norme
GSM par faisceaux hertziens d'où nous avons en premier lieu
expliqué le principe des faisceaux hertziens et nous avons aussi
expliqué le fonctionnement de cette liaison (interconnexion).
Toutefois, nous restons ouverts à toutes les
éventuelles remarques pouvant encore éclairer ce travail, car
dit-on qu'une oeuvre humaine présente quelques fois des insuffisances.
Quant à nous, nous croyons avoir fait une oeuvre utile et susceptible
d'être un modèle pour tous ceux qui auront besoin de traiter un
cas dans ce domaine.
REFERENCE
BIBLIOGRAPHIQUES
[1] Ange LANGA : « Etude sur les
équipements de transmission du sous système radio dans un
réseau cellulaire » TFE, ISTA-Kinshasa 2004.
[2] Patrick DAWE : « Etude sur les
techniques de la gestion de la sécurité et des appels dans un
réseau cellulaire de norme GSM, TFE, ISTA-Kinshasa, 2008.
[3] Eddy NTEKEBA : « Cours de
téléphonie mobile », Syllabus, ISTA-Kinshasa
2003.
[4] Xavier LAGRANGE : « Les réseaux
GSM » et « Les réseaux
radiomobiles » Edition Hermes-science, Paris.
[5] Cédric DEMOULIN et Marc DROOGENBROECK :
« Principes de base du fonctionnement du réseau cellulaire
GSM » Document au format PDF, Institut Montefiore, Liège,
Belgique ;
[6]
http://www.multimania.com/voutay/gsm/sommaire.html
[7]
http://membres.lycos.fr/voutay/gsm/infra.html
[8]
http://membres.lycos.fr/voutay/gsm/trans.html
[9]
http://www.wikipédia.fr
[10]
http://www.lirmm.fr/~ajm/cours/01-02/DESS_TNI/TER.../fonction.html
TABLE DES MATIERES
Epigraphe
............................................................................................................
i
Dédicaces
............................................................................................................
ii
Remerciements
.....................................................................................................
iii
INTRODUCTION GENERALE
..................................................................................
I
1. Bref historique
.............................................................................................
I
2. Problématique
..............................................................................................
I
3. Objectif
.....................................................................................................
I
4. Méthodologie
.............................................................................................
II
5. Subdivision du travail
....................................................................................
II
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES
RESEAUX CELLULAIRE
5
I.1. INTRODUCTION
5
I.2. DEFINITION
5
I.3. RADIOTELEPHONIE CELLULAIRE
5
I.4. CONCEPTS CELLULAIRES
5
I.5. NOTION DE LA CELLULE
5
I.6. DEPLOIEMENT DES RESEAUX CELLULAIRES
7
I.7. CARACTERISTIQUES D'UN RESEAU CELLULAIRE
8
I.7.1. Hand Over
8
I.7.2. Roaming
9
I.7.3. Sectorisation
9
I.7.4. Assignation des fréquences
9
I.7.5. Réutilisation des
fréquences
9
I.7.5.1. Distance de réutilisation
10
I.8. CONSTITUTION D'UN RESEAU CELLULAIRE
10
I.8.1. Cellule
10
I.8.2. Central téléphonique
11
I.8.3. Supports de transmission
11
I.8.3.1. Transmission par fibre optique
12
I.8.3.2. Transmission par faisceau hertzien
13
I.8.4. Poste d'abonné ou terminal
14
I.8.4.1. Poste portable ou portatif
15
I.8.4.2. Poste transportable
15
I.8.4.3. Poste fixe
15
I.9. FONCTIONNEMENT DU RESEAU CELLULAIRE
15
I.10. MOYENS TECHNIQUES D'ECHANGES D'INFORMATIONS
DANS UN RESEAU TELEPHONIQUE CELLULAIRE
16
I.10.1. Signalisation par canal
sémaphore
16
I.10.2. Signalisation voie par voie
16
I.11. AVANTAGES ET INCONVENIENTS D'UN RESEAU
CELLULAIRE
16
I.11.1. Avantages
16
I.11.2. Inconvénients
17
I.12. EVOLUTION DES NORMES CELLULAIRES
17
I.13. CONCLUSION
18
CHAPITRE II : TECHNOLOGIE GSM
19
II.1. INTRODUCTION
19
II.2. BUT DU SYSTEME
19
II.3. GENERALITES SUR LE RESEAU GSM
19
II.4. INFRASTRUCTURE DU RESEAU GSM
20
II.5. ARCHITECTURE DU RESEAU GSM
21
II.5.1. Station de base (BTS)
23
II.5.1.1. Stations de base rayonnantes
23
II.5.1.2. Station de base ciblée
23
II.5.1.3. Micros BTS
24
II.5.1.4. Amplificateurs des signaux
24
II.5.2. Contrôleur de station de base
(BSC)
25
II.5.2.1. BSC de faible capacité
25
II.5.2.2. BSC de forte capacité
25
II.5.6. Centre d'authentification (AUC)
28
II.5.7. Enregistreur des identités des
équipements (EIR)
28
II.6. CENTRE D'EXPLOITATION ET MAINTENANCE
(OMC)
28
II.7. INTERFACES DU RESEAU GSM
29
II.8. ALLOCATION DYNAMIQUE DES FREQUENCES
30
II.8.1. Partage en fréquence (FDMA)
30
II.8.2. Partage en temps (TDMA)
31
II.9. DUPLEXAGE
31
II.9.1. Séparation des bandes
31
II.9.2. Canal duplex
32
II.10. CANAUX DE CONTROLE LOGIQUE
33
II.11. MODULATION
34
II.12. IMPLANTATION DE SAUT DE FREQUENCE
36
II.13. NUMEROTATION LIEE A LA MOBILITE
37
II.14. CLASSE DES PUISSANCES DES TERMINAUX
37
II.15. NORMES GSM
38
II.16. CONCLUSION
39
CHAPITRE III : INTERCONNEXION ENTRE
ENTRE DEUX RESEAUX GSM
41
III.1. INTRODUCTION
41
III.2. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
41
III.3. PRINCIPE DE FAISCEAUX HERTZIENS
41
III.3.1. Définition
41
III.3.2. Transmission du signal
41
III.3.3. Caractéristiques des faisceaux
hertziens
42
III.4. PRINCIPALES ENTITES INTERVENANT DANS LE
CONTROLE
D'APPEL
43
III.4.1. Centre de service mobile passerelle
(GMSC)
43
III.5. PRESENTATION DE LA GESTION DU RESEAU
43
III.6. ORGANISATION
45
III.7. ETABLISSEMENT D'APPELS
46
III.8. FONCTIONNEMENT DE LA LIAISON
48
III.8.1. Cas particulier en international
49
III.8.1.1. Appel sortant international
49
III.8.1.2. Appel entrant international
51
III.9. GESTION DES RESSOURCES RADIO
53
III.10. GESTION DES COMMUNICATIONS
54
III.11. CONCLUSION
55
CONCLUSION GENERALE
56
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES
57
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES APPLIQUEES
« I.S.T.A. »
B.P. 6593 KIN 31
Section : Electronique
KINSHASA
INTERCONNEXION ENTRE DEUX RESEAUX
CELLULAIRE DES NORMES PAR FAISCEAUX HERTZIENS CAS DE VODACOM et CCT CONGO
KINSHASA
LEON BEYA KALAMBA
Travail de fin cycle présenté pour
L'obtention du grade académique
De gradué en Techniques Appliquées
Option : Radio Transmission
E-mail :beyaleon@yahoo.fr
TELECOM
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CHINE TELECOM CONGO CHINE TELECOM
CHINE TELECOM
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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
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