PUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEREMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
ISC/GOMA
BP 67 GOMA
SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES
GESTION BUDGETAIRE DANS UNE ORGANISATION
ECCLESIASTIQUE
Cas du Poste Ecclésiastique de Goma de la
3ème CBCA
« De 2006 à
2010 »
Par : KAMBALE VUYONIHI David
Travail de Fin de Cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du diplôme de graduat en
Sciences commerciales et financières
Option : Comptabilité
Directeur : KALONDERO VAHOTANI
Michel Assistant
Année
Académique 2010 - 20110. INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
Le sujet qui fait objet de notre recherche a
déjà intéressé plus d'un chercheur dans multiple
domaines.
Selon Monsieur KAKULE KATATO, dans sa recherche
orientée vers le rôle de la comptabilité budgétaire
au sein de la RVA.1(*)
Il a été préoccupé par la question
de savoir si la comptabilité tenu par la RVA respecte les étapes
telles que la prévision l'exécution et la détermination
des écarts.
Il a aboutit à un résultat selon lequel, la
détermination et les causes des écarts.
Par ailleurs MASIKA MUYISA a tenté de faire une analyse
de la gestion budgétaire d'un service public, en prenant les
statistiques de la division du cadastre allant de 2006 à 20082(*) ; elle voulait se rendre
compte de la qualité de la gestion budgétaire au sein de cette
entité en dégageant le taux d'exécution du budget
d'exploitation.
Elle a fini par conclure que le taux d'exécution des
budgets ont été respectivement de 100,45% et de 95,45% pour les
recettes d'exploitation. Elle a aussi remarqué que l'évolution
des recettes et des charges ont évolué à la hausse au
cours de la période de son étude.
Considérons enfin les propos de Françoise MAWAZO
KAVUKE dans sa recherche qui a porté sur la gestion budgétaire
dans une organisation non gouvernementale de développement ; cas de
la CARITAS développement de 1995 à 19983(*).
Son souci été de trouver une solution à
proposer aux organisations et autres techniciens afin d'éliminer ou du
moins de réduire l'écart qui a toujours exister entre les
prévisions et les réalisations.
A la fin de sa recherche, elle a aperçu que
l'efficacité de la gestion budgétaire telle qu'appliquée
par la CARITAS Développement a pu regrouper les dépenses des
mêmes natures constitua ainsi une seule ligne budgétaire.
Elle a aussi constaté que la CARITAS
Développement utilise la technique budgétaire basé sur les
écarts, grâce au contrôle permanant des prévisions et
des réalisations.
La particularité que nous avons apportée
à ce sujet est l'usage d'une organisation ecclésiastique comme
milieu d'étude ; chose qui n'a toujours pas attirer l'attention de
la plupart d'étudiants finalistes en sciences commerciales et
financières et en sciences économiques et de gestion.
O. 2. PROBLEMATIQUE
La performance dans une
organisation dépend de la planification effectuée au
préalable par les responsables et par la direction
générale.
La planification vise l'ensemble
de l'organisation et permet à la direction générale de
faire le suivi des toutes les activités programmées pour une
période bien déterminée sur base des données
préétablies.
En plus d'une planification
globale, chaque fonction de l'entreprise peut toute fois détenir sa
planification plus détaillée et plus objective pour se rendre
compte de l'ensemble d'activités qui sont sous sa contrôle.
Pour mettre en oeuvre les
différentes ressources de financement qui permettent d'atteindre les
objectifs préalablement fixés par les responsables ; les
gestionnaires doivent établir un système de gestion
budgétaire sur base des prévisions des recettes qui devraient
être régénérées par l'entreprise
(l'organisation), pour couvrir différentes charges
éventuelles.
La gestion budgétaire
nécessite la maitrise de tous les budgets dépendants les uns des
autres selon qu'il s'agit de telle ou telle autre fonction de
l'organisation.
Il sied de signaler que la
gestion budgétaire est une partie de la planification, et qu'elle est
faite souvent à court terme. Elle fourni à la comptabilité
des informations nécessaires, et est considérée comme mode
de gestion qui consiste à traduire un programme d'action chiffrés
(budgets), les décisions de la direction et des cadres de
l'organisation.
Comparativement à
l'organisation comptable, la méthode budgétaire a le souci de
cohérence et une contrainte logique qui est l'égalité
constante entre les ressources et les emplois durant une période
donnée et bien déterminée. Néanmoins, la
comptabilité fournie à son tour à la gestion
budgétaire deux choses importantes à savoir :
· L'aspect de prévision, de budgétisation
et de contrôle qui est un droit de chacun à des niveaux
hiérarchiques divers. Il implique le fait que la technique
budgétaire soit applicable à toute l'organisation et connaisse la
participation de tous.
· Une méthode et technique des statistiques
(données chiffrées).
Partant de ce qui
précède, et en nous référent à notre milieu
d'étude qui est le Poste ecclésiastique de Goma de la
3ème CBCA, nous tenterons de répondre à deux
préoccupations qui feront l'objet de notre recherche.
1. Quels sont les éléments composant le budget
du Poste ecclésiastique de Goma de la 3ème
CBCA ?
2. Est - ce que le budget du Poste ecclésiastique de
Goma de la 3ème CBCA dégage des écarts
significatifs et Quel est leur impact sur l'ensemble des programmes
d'action du Poste ecclésiastique de Goma ?
O. 3. HYPOTHESE
L'hypothèse est
perçue comme une réponse provisoire qui nécessite une
thèse au fil du temps4(*). De ce fait, nous nous proposons de répondre
provisoirement et successivement à nos préoccupations ci - haut
citées de la manière suivante :
1. Le budget du Poste ecclésiastique de Goma de la
3ème CBCA serait composé de l'ensemble d'offrandes
reçues des fidèles et des diverses donations provenant des
partenaires, ainsi que certaines ressources que le Poste tire de certaines
activités économiques.
2. Le budget dégagerait des écarts significatifs
et que ces derniers auraient de l'impact sur la gestion du Poste
ecclésiastique de Goma de la 3ème CBCA.
O. 4. OBJECTIF DU TRAVAIL
La connaissance du potentiel
d'une organisation, sur l'environnement actuel et futur probable permettent de
réfléchir sur les perspectives essentielles de base d'une
organisation et sert comme moyen de prendre toute décision.
Pour notre travail, la recherche y
afférée poursuit comme objectifs
~ La détermination de l'ensemble des recettes globales
réalisées par le poste ecclésiastique de Goma de 2006
à 2010.
~ La présentation d'une analyse budgétaire aux
organisations ecclésiastiques en général et au Poste
ecclésiastique de Goma de la 3ème CBCA en
particulier.
O. 5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix porté à ce
sujet se manifeste par l'importance particulière que revêt
l'administration des budgets dans toute organisation.
Actuellement on trouve dans
presque tous les pays du monde des organisations ecclésiastiques qui
réussissent leur mission d'évangéliser le monde suite
à la gestion adéquate de leur ressources humaines et
financières d'autres organisations ecclésiastiques qui
faillissent suite à la mauvaise gestion.
Toutes ces organisations
devraient toujours analyser, examiner et contrôler leurs ressources
à la mesure de leur aptitude d'utilisation et d'affectation de ces
dernières. Ce qui implique la nécessité d'une gestion
budgétaire. D'où l'intérêt de ce sujet.
O. 6. METHODE ET TECHNIQUE DE RECHERCHE
La recherche scientifique ne se
fie pas à des inspirations mystiques. Contrairement à un
Poète ou à un journaliste qui présente un rapport riche
en opinions, le chercheur scientifique doit aboutir à des
résultats issus d'un raisonnement rationnel et respectant rigoureusement
l'ensemble des méthodes et techniques précédentes mises au
point par les anciens chercheurs.
O. 6. 1. La méthode
D'après Madeleine GRAWITZ,
la méthode est constituée de l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie5(*). Pour notre recherche nous avons recouru à la
méthode d'analyse descriptive.
Cette méthode nous a permis
de décrire la situation en détail et a facilité la
rédaction finale de notre travail. Elle nous a permis aussi de
décrire notre milieu d'étude. Elle
nous a permit aussi d'analyser nos données afin d'y tirer les
résultats significatifs.
0. 6. 2. La technique de récolte des
données
Pour aboutir au résultat
de la recherche scientifique les méthodes de recherche ne suffisent pas
en elles seules. La technique permet aussi la recherche des données
pertinentes se rapportant au sujet de la recherche scientifique.
La technique permet encore au
chercheur d'accéder aux éléments nécessaires et
précis pouvant intervenir dans l'exploitation du sujet de recherche.
a) La technique documentaire
Par cette technique, le chercheur
se sert des ouvrages, des documents officiels (rapports, compte rendu, ...)
et des archives pour y tirer les éléments essentiels
susceptibles d'intervenir dans l'exploitation de son sujet de recherche. Les
anciens documents jouent alors un rôle important dans la recherche car
ils permettent au nouveau chercheur de ne plus se concentrer sur un
problème déjà résolu et orientent le chercheur en
lui facilitant de comprendre, de commenter et d'améliorer les
aboutissants (résultats) des anciens chercheurs.
b) La technique d'interview
Cette technique nous a permis
d'obtenir des données utiles en interrogeant oralement le dirigeant du
Poste ecclésiastique de Goma en ce qui concerne le système
budgétaire y appliqué. Elle nous a permis de plus de
détecter la vraisemblance entre les données tirées des
rapports et réalité du fonctionnement de cette organisation.
O. 7. DIFFICULTES RENCONTREES
Avant d'évoquer
différentes difficultés aux quelles nous nous sommes
heurtés pendant notre recherche nous reconnaissons sincèrement
avoir jouit de quelque faveur notamment :
Ø L'accès gratuit et sans condition ennuyante
à la bibliothèque de la Banque Centrale du Congo, Direction
provinciale du Nord - Kivu.
Ø L'acceptation inconditionnelle de l'usage du Poste
ecclésiastique de Goma milieu d'étude.
Malgré ces faveurs nous
nous sommes heurtés à des difficultés de tout genre parmi
lesquelles nous citerons quelques unes :
1. Le stress lié à la perturbation du
déroulement normal des activités académiques durant
l'année en cours.
2. La multiplicité des charges académiques. En
effet ces charges nous ont contraint de satisfaire à certains des
besoins individuels.
O. 8. DELIMITATION DU TRAVAIL
Pour mettre plus d'harmonie dans
notre travail et permettre à nos lecteurs une lecture synthétique
et précise, nous délimitons notre recherche :
1. Du point de vue milieu d'étude ; notre choix
s'est fixé au Poste ecclésiastique de Goma, une structure
décentralisée et ayant une autonomie administrative mais
dépendant juridiquement de la 3ème Communauté
Baptiste au Centre de l'Afrique (CBCA)
2. Du point de vue période d'étude ; notre
recherche s »intéresse aux statistiques relatives aux budgets
du Poste ecclésiastique de Goma de 2006 à 2010.
O. 9. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Mis à part l'introduction
et la conclusion, notre travail portera sur trois chapitres ci -
dessous :
~ Chapitre premier: Généralités
théoriques sur la gestion budgétaire
~ Chapitre deuxième: Présentation du Poste
ecclésiastique de Goma
~ Chapitre troisième: Gestion budgétaire dus
Poste Ecclésiastique de Goma de la 3ème CBCA
CHAPITRE PREMIER :
GENERALITES THEORIQUES SUR LA GESTION BUDGETAIRE
1.1. LA GESTION
La gestion est définit
comme l'action d'administrer une affaire quelconque tant pour soit même
que pour une autre personne ou une organisation. Ce terme a un aspect
très complexe, de fait qu'il a un sens très large.
La gestion s'applique
différemment, selon qu'il s'agit d'une matière ou d'une autre. On
peut par exemple parler de la gestion du matériel dans une organisation
(logistique), de la gestion des ressources humaines, de la gestion des
investissements immobilisés, de la gestion du budget, de la gestion des
stocks, etc.
La gestion implique une
coordination harmonieuse d'une affaire, d'une organisation ou d'une
activité suivant des normes scientifiques.
1.2. LE BUDGET
Le terme budget est couramment
utilisé et désigne tout simplement l'action par laquelle un
individu ou une organisation prévoit des recettes et autorise des
dépenses pendant une période bien déterminée.
« J. LOCHARD
considère le budget comme une prévision chiffrée en volume
et en unité monétaire de tous les éléments
correspondant à un programme d'activités, établies en
fonction d'objectifs négociés et
acceptés »6(*).
Quant à C. HORNGREN, A.
BRIMANI 8 S. DATAR, « le budget est l'expression quantitative du
programme d'actions proposées par la Direction ». Il en
couvre les aspects tant financiers que non financiers et tient lieu de feuille
de route pour une entreprise.7(*)
Partant des définitions ci
- haut citées, trois points essentiels sont à
considérer.
A. La prévision
La prévision se
présente comme une ligne d'actions permettant à identifier les
facteurs qui pourront influencer de façon concrète
l'activité de l'entreprise à moyen et long terme.
Pour Bergeron P - G, «
la prévision est une activité qui permet à un gestionnaire
d'utiliser les renseignements présents pour préciser le milieu
dans lequel l'entreprise fonctionne »8(*)
Le processus de prévision
doit envisager les pistes d'actions en vue de maitriser et de tirer profit des
modifications qui peuvent subvenir à l'environnement qu'il
contrôle.
1. Cycle prévisionnel
Etant donné que le budget
est l'expression quantitative du programme d'action proposé par la
Direction, nombreuses organisations adoptent le cycle prévisionnel
suivant :
1) Définitions des objectifs d'organisation, dans son
ensemble comme un niveau de cette subdivision, l'équipe de direction
donne son accord au projet.
2) Etablissement d'un cadre de référence, un
ensemble des prévisions détaillées auxquelles les
résultats réels sont comparés.
3) Recherche des écarts par rapport aux
prévisions des actions correctives entreprises.
4) Redéfinition d'un programme, compte tenu du tour
d'expérience et de l'évolution.
Dans la plupart de cas, les
entreprises bien que cherchent la performance et l'amélioration,
n'arrivent pas à atteindre d'une manière optimale les objectifs
qu'elles poursuivent. Un objectif n'est rien autre chose que celle qu'on
prétend d'atteindre ou obtenir en un moment fixé dans le temps et
dans l'espace. Il n'est autre qu'une idée théorique que le
gestionnaire se fixe à atteindre, la prévision quant à
elle est conçue comme un cadre de référence auquel les
résultats sont comparés. Il se définit comme une attitude
volontaire, scientifique et collective face à l'action future.
2. Attitudes du budget
a. Attitude volontaire
Il est préférable
que le budget soit dynamique. Pour le dynamise, la direction ainsi que les
cadres doivent avoir un choix, un intérêt et un engagement qui
traduisent une politique d'actions pour présenter l'avenir de leur
organisation.
b. Attitude scientifique
La prévision
s'établit nécessairement sur base des données
économiques suivant une méthode scientifique et se
réfère aux calculs statistiques et économiques.
L'information économique doit alors être abondante (en
quantité) et précise pour que l'exécution se rapproche des
prévisions.
c. Attitude collective
Pour rendre la prévision
plus réaliste, il est indispensable que les cadres de différents
centres de responsabilité participent aux travaux de prévision ou
encore que chacun à son niveau adhère au programme auquel il a
participé.
B. Le programme
Un programme est une suite
d'action ordonnée qu'une personne ou une organisation désire
accomplir pour atteindre un résultat proposé à
l'avance.
Le programme doit être
établi sur base d'une durée bien déterminée et
chaque action doit être chronométrée selon son importance.
Dans une entreprise industrielle par exemple, le gestionnaire accordera
beaucoup du temps et d'importance aux actions productives des revenus,
contrairement aux organisations de développement où la direction
considère plus les actions communautaires.
Néanmoins, dans une
organisation ecclésiastique, les leaders religieux alloueront beaucoup
du temps et d'importance aux actions d'évangélisation et dans le
social.
Pour un budget, la durée
préférable pour ce programme est l'année. Cette
durée peut toute fois subir des modifications selon qu'il s'agit d'une
organisation ou d'une autre, compte tenu des urgences qui se présentent
tout au long de la période programmée.
Pour qu'un programme soit
réaliste, il doit présenter des actions objectives qu'il s'est
proposé. Le programme doit indiquer au préalable par qui,
où et quand sera exécutée telle ou telle action.
C. L'objectif
L'objectif est définit
comme un point contre lequel est dirigé une opération
stratégique ou tactique ; un but précis que se propose
l'action9(*).
L'objectif présente des
aspects mesurables et non mesurables qui dépendent du courage et de la
détermination qu'une personne ou une organisation possède pour
son atteinte. « L'objectif est un résultat précis
à atteindre dans un délai bien déterminé,
défini quantitativement et qualitativement avec les moyens
attribués pour l'atteindre »10(*). Les objectifs sont mesurables selon les
organisations ; ils doivent être clairs et précis.
Plusieurs caractéristiques
sont allouées aux objectifs d'une entreprise ou d'une organisation,
notamment la spécification, la mesurabilité,
l'acceptabilité, le réalisme et la situation dans le temps :
Objectifs SMART.
La formulation d'un objectif
implique donc :
§ Un attribut, la dimension
§ Une échelle de mesure
§ Une norme
§ Un horizon temporel
Les objectifs sont
classifiés par rapport à la forme de l'organisation selon le
domaine d'application. On peut parler alors :
§ D'objectif économiques (qui visent la
rentabilité, la productivité, etc, de l'entreprise à
court, à moyen et long terme)
§ D'objectifs non économiques (qui sont fonctions
des aspirations qu'une personne souhaite atteindre tel que : avoir un
monopole, créer de l'emploi, l'autonomie, ...)
3. Sortes de budgets
Toute entreprise possède
une forme d'organisation qu'elle adopte pour son fonctionnement. Le budget
étant conçu comme un tableau de bord n'est toujours pas unique.
Dans une entreprise multifonctionnelle par exemple chaque cadre doit savoir au
préalable les besoins en ressources et les différentes charges
que pourront subvenir dans son fonctionnement. On peut toute fois citer
quelques types des budgets tels que :
1) Le budget des
approvisionnements
Ce budget est
l'échelonnement des prévisions concernant les commandes des
matières, des matériels, mobiliers des fournitures et des
marchandises traduit en quantité et en valeur dans le temps.
2) Le budget des ventes
C'est un tableau
récapitulatif des ventes, en quantité et en valeur, en les
ventilant : Par période (trimestre, mois, semaine) ; par
rapport aux familles de produit, par région géographique,
etc.11(*)
3) Le budget de trésorerie
C'est un tableau
récapitulatif des recettes et des dépenses provenant des autres
budgets en opérant une ventilation dans le temps (tous les mois par
exemple), de manière à vérifier l'équilibre
(mensuel ou autre des recettes et des dépenses).12(*)
Le budget de trésorerie est
généralement présenté en trois parties à
savoir :
a) Le budget des encaissements
Peut être
régénéré par deux sources qui sont :
Ø L'exploitation, essentiellement des ventes. Il peut
provenir aussi de l'exploitation des produits de gestion courante ou des
produits financiers.
Ø Les opérations en capital, ces encaissement
sont formés des apports en numéraire de l'exploitation ou de
l'associé ; des nouveaux emprunts, des cessions d'immobilisations,
des ressources d'exploitation.
b) Le budget des
décaissements
Il se présente aussi de
deux formes :
Ø Les décaissements dus à l'exploitation.
On peut évoquer ici les écarts des matières, des
marchandises, des règlements, des salaires, des impôts et taxes,
les paiements des emprunts des diverses charges financières telles que
les intérêts d'emprunt, etc.
Ø Les décaissements sur opération en
capital tes que les prêts accordés, les remboursements d'emprunt
ou les dividendes, les acquisitions d'immobilisations suivant les
échelons du plan de financement de l'entreprise.
c) La situation prévisionnelle de
trésorerie
Elle est une récapitulation
des encaissements et des décaissements dans laquelle est
dégagée la différence entre les encaissements et les
décaissements (solde final) de chaque période en tenant compte du
solde initial de trésorerie.
Le budget de trésorerie
permet donc de prévoir en cas de déséquilibre les besoins
en trésorerie (c'est-à-dire les crédits à court
terme nécessaire pour assurer la solvabilité de
l'entreprise) ; les placements de trésorerie et les placements
qui doivent être fait, pour ne pas laisser improductive l'encaisse
disponible.
4) Le budget de production
Le budget de production est un
tableau donnant la répartition définitive de la production
prévue ; détaillée par produit, par stade de
production, par atelier et par période présentée en
quantité et en valeur.
Les produits semi - finis et les
produits finis sont valorisés en utilisant les couts standards de
production ; tandis que les charges indirectes sont valorisées
selon la notion du budget flexible :
5) Le budget d'investissement
C'est un tableau
récapitulatif en quantité et en valeur des besoins en
investissement. Signalons qu'un investissement est un bien que se procure une
organisation destiné à rester longtemps au sein de
l'organisation.
1.3. LA GESTION
BUDGETAIRE
1. 3. 1. Définition
La gestion budgétaire est
définit comme un mode de gestion consistant à traduire en
programme d'actions chiffrées appelés budgets, les
décisions prises par la direction avec la participation des
responsables.
Elle est un système de
gestion prévisionnelle à court terme des dépenses et de
recettes déterminées pour chaque mois de la période
comptable (exercice comptable).
La gestion budgétaire est
une forme partielle du contrôle de gestion. Elle s'occupe
nécessairement de :
- L'élaboration des budgets, les budgets étant
considérés comme un programme chiffré, sont
élaborés suivant des normes scientifiques que le gestionnaire
devra connaitre au préalable.
Ce programme doit permettre
à la direction d'atteindre les objectifs assignés et poursuivis
par l'organisation. Il est aussi préférable que la gestion
budgétaire traduise les décisions de l'organisation à des
objectifs réalistes en tenant compte de la capacité
financière de l'entreprise.
- Communication économique et des tableaux de bord. La
gestion budgétaire permet) la direction de l'entreprise de se rendre
compte des informations économiques de l'environnement où est
situé l'organisation.
Elle permet aussi une
communication quotidienne entre la direction et les responsables suite à
la matière commune qui attire l'attention de chacun, servant de base
pour l'exécution harmonieuse des activités au sein de
l'organisation.
1. 3. 2. Gestion
budgétaire et contrôle de gestion
Dans le cadre de la gestion
budgétaire, le contrôle de gestion respecte les modèles qui
suivent :
- le contrôle de gestion doit déterminer les
conditions d'établissement des budgets suivant un processus
(logiciels, imprimés, circulation des documents, masses salariales,
inflation, etc.)
- il doit aider les responsables à établir les
budgets en tenant pour base les prévisions d'activités de leur
centre.
- Il vérifie la cohérence des différents
budgets (Eviter les doubles emplois, les investissements dispersés,
des outils, etc.)
- Il met en forme le budget global de l'organisation, analyse
les écarts (Cptes rendus budgétaires) des
différents centres pour aider les responsables de l'organisation
à entreprendre les actions correctives.
- Il participe à l'élaboration du système
d'information qui sont les tableaux de bord et reste en liaison permanant avec
la direction fonctionnelle de la Direction générale.
Tableau synthétique
Contrôle de gestion
Pilotage
- Elaboration des budgets
· Négociation, itération, objectifs
· Calculs, cohérence, globalisation
· Adhésion
- Conseil, assistantes, décisions globales
- Communications économiques, tableau de bord.
- Méthodes, procédures, traitement des
informations
- Conseil, assistance, décisions globales
- Communication économique, Tableau de bord.
Gestion budgétaire
Optiques globales à M à LT
Optiques décentralisées
à CT 12 à 18 mois
13(*)Figure N°1, Illustré du livre Gestion
budgétaire, Outil de pilotage des managers
1. 3. 3. Condition de fonctionnement
Le budget étant
définit comme un programme d'actions présenté sous forme
des prévisions ayant comme souci de rendre réalistes les
objectifs de l'entreprise, demande la mise au point au préalable des
moyens considérables pour son exécution.
« Un budget n'a pas de
valeur et d'utilité que si les moyens nécessaires sont
alloués, réellement, ou si la réduction des moyens est
connue et expliquée »14(*)
L'élaboration d'un budget
doit toujours tenir compte des ressources que possède l'entreprise,
chose qui justifiera la couverture des différentes charges de
l'entreprise.
Le budget revient réaliste
lorsque les ressources de l'entreprise constituent sa capacité de
financement des dépenses éventuelles.
Les ressources peuvent être
d'ordre interne (Profit réalisé, Intérêt obtenu
et dividendes divers,...) ou d'ordre externe
(Généralement des emprunts, dons obtenus,...). La
gestion budgétaire représente ainsi un système
d'information et d'action au sein de l'organisation dont les règles
soient souples. Elle est sans doute collée à l'organisation et
adaptée à chaque entreprise.
1. 3. 4. La construction des budgets
(budgétisation)
- Détermination de la durée
Généralement, le
budget est établi au cours de la période qui procède
l'exercice budgété et mis au point avant la date du premier jour
de l'exercice concerné par ce budget. La période la plus courante
est l'année. Le budget annuel est souvent subdivisé en mois pour
le premier trimestre et en trimestre pour le reste de l'année. La
révision des chiffres du budget au cours de l'année
s'avère indispensable, par exemple le résultat récent du
premier trimestre permet la modification des trois trimestres suivants.
Pour rendre le budget plus
performant, certaines organisations ont adopté l'usage des budgets
glissants. Par définition un budget glissant (ou budget
continu) est un plan ou un budget qui s'applique en permanence sur
l'avenir, défini en ajoutant un mois, un trimestre ou une année
à mesure que le mois, le trimestre ou l'année échue est
éliminer15(*).
Ce genre de construction du budget
permet non seulement à la direction de provenir l'avenir mais aussi et
surtout d'assurer la contrôle permanant du budget pour les
périodes écoulées. Avant l'établissement de la
prévision de Mars 2006 qui glisse au budget, le gestionnaire cherchera
au préalable à déterminer la réalisation du mois de
Février 2005 écoulé. Les budgets glissants obligent aux
responsables de penser constamment aux douze mois suivant l'exercice
budgété quelque soit la période présente.
- Maîtrise des coûts
La gestion budgétaire,
étant conçu comme la coordination d'un programme d'actions
chiffrées demande la connaissance par la direction et par les
responsables des différents coûts d'activités pour chaque
centre (Département ou Fonction).
Les coûts sont
constatés sous deux manières :
a) Les coûts maitrisables
Ces coûts sont
essentiellement dépendants de l'action d'un centre de
responsabilité.
b) Les coûts non maitrisables
Ces coûts sont ceux qui
dépendent des situations dont l'entrepreneur ne maitrise pas au
préalable. Ils sont souvent constatés lors de la
détermination du résultat pour une période
donnée.
L'existence respective des
coûts non maitrisables sur plusieurs exercices dans les mêmes
centres de responsabilité, permet au gestionnaire de les maitriser peu
à peu.
Du point de vue de la
prévision est de maitriser des coûts. La classification en trois
catégories nous permettra de distinguer l'un des autres.
- Les coûts opérationnels
Ces coûts présentent
des relations de causalités évidentes avec le volume de la
production.
- Les coûts discrétionnaires
Ils se diffèrent des
coûts opérationnels et résultent souvent des
décisions périodiques. Parmi ces coûts on peut citer ceux
alloués à la formation des cadres, à la publicité,
aux relations publiques, etc.
- Les coûts structurels
Ces coûts sont
spécialement les coûts de matériels et installation, les
coûts de détention des immeubles et ceux du fonctionnement de
l'organisation.
Citons par exemple les coûts
des amortissements, les coûts d'acquisition des compétences
techniques, etc.
1. 3. 5. Le contrôle budgétaire
Le contrôle
budgétaire compare périodiquement les données
constatées avec les prévisions budgétaires pour calculer
les écarts, afin de mettre en évidence les responsabilités
et déclencher des actions correctives.
Réalisations
Prévisions #177; Ecarts
Le contrôle vise
généralement la comparaison des prévisions à des
réalisations. Il tient aussi compte du délai et de l'utilisation
du résultat.
1. Etapes de contrôle
budgétaire
- Etablissement des écarts
Il s'agit des différences
dégagées entre les réalisations et les prévisions
des budgets pour une période déjà cumulée.
Les écarts peuvent
être positifs (écarts favorables) ou négatifs
(écarts défavorables).
- Ventilation des écarts
Après leur
exécution, toutes les données de la prévision ne
dégagent pas les écarts identiques. Par des calculs, le
gestionnaire doit donner plus d'intérêt aux importants. Les
écarts sont exprimés soit par des valeurs absolues, soit par des
pourcentages.
- Exploitation des Ecarts
Le gestionnaire est prié de
comprendre les écarts puis à les utiliser. L'exploitation des
écarts devient un contrôle répressif lorsque leur
compréhension conduit à sanctionner. Il est incitatif dans le cas
où la compréhension se traduit à une récompense.
L'usage d'écarts
amène les responsables à adopter une attitude dite «
politique de parapluie ».
2. Analyse des Ecarts
L'étape du contrôle
dans une entreprise est plus décisive car à partir d'elle,
l'entreprise prend des nouvelles décisions pouvant l'aider à
progresser. Le contrôle financier est souvent centré sur les
écarts dégagé entre les réalisations et les
prévisions.
L'analyse des écarts parait
comme base de contrôle budgétaire. L'écart peut être
représenté soit par une valeur absolue soit en valeur relative.
La représentation d'un
écart en valeur relative (en pourcentage) permet d'éviter les
difficultés d'attribution des responsabilités de l'écart
global en cas du dépassement au même moment du prix ou du cout
unitaire et de la qualité de bien ou de service consommé. Ce qui
rend très préférable par bon nombre des gestionnaires
tandis que l'écart présenté en valeur absolue est
considéré sous forme de rendement.
3. Raisons et causes
d'écarts
Les écarts
budgétaires qui découlent de l'exploitation au courant de
l'exercice peuvent avoir diverses raisons d'existences ; ces raisons
peuvent être internes ou externes de l'entreprise. Les principales causes
sont les suivantes :
- Disfonctionnement
internes : climat social, ambiance, contrôle de gestion
défaillant.
- Evénement internes :
Départ, décès, licenciement, embauches ratées,
changement des structures.
- Loi des finances dont les effets
sont lions d'être négligeables sur le plan de la gestion
budgétaire quelque soit le pays.
- Evolution technologique :
Produit et service nouveau.
- Evolution technique :
Immobilisations obsolètes, méthodes et processus
périmés ou couteux.
- Santé d'humeur du
marché : modes, crises écologiques soudaines.
- Evénement
politique : révolution culturelle de Mai 1968, la chute du
mûr de Berlin, les changements des majorités ne sont pas neutres
sur l'économie des entreprises nationales qu'internationales.
4. Quelques exemples de
correction
Le dépassement des
délais entraine les pertes.
Les ventes évoluent en
fonction de la quantité.
Les rebuts évoluent en
fonction des méthodes de prélèvement ou de sondage.
Les coûts unitaires
évoluent en fonction de la qualité des locaux.
Les rebuts des matières et
les déchets sont en corrélation directe avec l'âge des
machines.
La procédure de production
et la production elle - même évolue en fonction du volume des
commandes.
Les heures imputées sont
en relation directe avec les variations de charges de travail.
Les coûts de revient
évoluent avec le licenciement.
5. Les actions correctives
Le contrôle
budgétaire est un système destiné à
améliorer la performance de l'entreprise et de dégager les
profits. Voici quelques actions correctives :
- Détecter le goulot
d'étranglement
- Utilisation plus rationnelle des
moyens par la réduction des coûts
- Aménager le temps de
travail, de repos, d'entretient,...
- Détecter les blocages
psychologiques
- Effectuer les études
ergonomiques
- Sélectionner les
fournisseurs et modifier les méthodes de travail avec certains d'entre -
eux.
- Investir, désinvestir,
embaucher, sans traiter, muter ou licencier
- Modifier, supprimer,
créer, développer, les produits et services, les
paperasses ; Promouvoir les hommes et les former.
- Proposer des indications de
traitement, des structures des réseaux.
6. Les ratios
Un ratio est un
élément de synthèse qui consiste à établir
un rapport entre deux données économiques de l'entreprise. Il
s'agit d'un chiffre abstrait indiquant une relativité. Le ratio est un
rapport résultant d'une division tandis qu'un écart est une
différence en valeur absolue résultant d'une soustraction.
Exemple du ratio de
base :
7. Effets seconds de la gestion
budgétaire
La pratique de la gestion
budgétaire a des conséquences souvent lentes et parfois
invisibles.
- Oblige le respect des contraintes : Application de la
rigueur, comportement d'organisation.
- Responsabilise la hiérarchie
- Met en cause : Mieux définir les rôles,
les fonctions des produits ou des services, si non même à mieux
cerner le marché.
- Conduit les responsables à négocier :
§ Avec les supérieurs
§ Avec le personnel (ce qui est parfois difficile)
- Permet une réflexion sur le futur à plus d'un
an.
- Est un facteur de progrès et de profit.
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU POSTE ECCLESIASTIQUE
DE GOMA
II. 1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
II. 1. a. Localisation du Siège
Le Poste Goma de la
3ème Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique a son
bureau administratif dans la ville de Goma, Chef lieu de la Province du Nord -
Kivu en République Démocratique du Congo. Ce siège est
principalement situé dans la commune de KARISIMBI, Quartier VIRUNGA.
II. 1.b. Rayon d'action
Le Poste Goma exerce ses
activités non seulement dans la ville de Goma mais aussi sur l'île
d'IDJWI, une partie de la province du Sud - Kivu, plus
précisément en IDWJI NORD.
Il exerce également dans la
partie Est du territoire de MASISI notamment à KITSANGA, LUHANGA, ...
Enfin, le Poste Goma exerce ses
activités dans le territoire de NYIRAGONGO et dans la partie Sud du
territoire de RUTSHURU principalement à KIBUMBA. Signalons aussi que
depuis la années 2000, le Poste Goma s'étend jusqu'au RWANDA et
actuellement il exerce ses activités dans la Préfecture de
GISENYI.
II. 2. JUSTIFICATION JURIDIQUE
Le Poste Goma est une
organisation ecclésiastique sans but lucratif appartenant à la
3èma communauté baptiste au centre de l'Afrique,
3ème CBCA, qui a été reconnu en
République Démocratique du Congo comme une Communauté
religieuse par l'Ordonnance présidentielle n°170 du 12 Juin
1964.
II. 3. OBJECTIFS DU POSTE
Le Poste Goma poursuit les
objectifs spécifiques qui suivent :
Ø Evangéliser la population se trouvant dans son
rayon d'action. Création des églises locales dans son rayon
d'action.
Ø Initier les projets sociaux et les projets de
développement en faveur de cette population.
Ø S'impliquer dans la lutte contre la pauvreté
et des antivaleurs.
Ø Assurer l'éducation chrétienne.
Tous ces objectifs
découlent de l'objectif général de la
3ème CBCA, celui d'évangéliser l'ensemble des
populations habitant le centre de l'Afrique.
II. 4. ACTIVITES DU POSTE GOMA
Les différentes
activités que le Poste Goma organise sont exécutées
à travers différents services du Poste.
a. L'Administration
Ella est assurée par le
Pasteur Surveillant, le Secrétariat et la Comptabilité.
b. Activités
Evangéliques
Ces activités sont sous la
responsabilité du Service de l'Evangélisation et de l'Education
chrétienne.
c. Activités sociales
Ces activités sont
segmentées à travers les services suivants :
- Le service des femmes et famille (SFF) : s'occupe
spécialement des questions des femmes ainsi que de la famille. Ces
services se charge aussi des veuves.
- Le service du ministère des jeunes pour Christ (MJC).
Ce service organise différentes activités liées à
la jeunesse au sein de l'Eglise.
- Le service de l'école de dimanche : ce service
se concentre aux activités d'encadrement des gamins et des adolescents.
d. Activités de
développement
Les différentes
activités économiques et de développement sont sous la
direction du service de la diaconie et de développement.
Signalons que le Poste Goma
entretient des relations de « jumelages » avec d'autres
Postes de la 3ème CBCA et des relations d'amitié avec
les églises locales d'autres communautés religieuses.
Il est important de signaler que tous les services
organisés par le Poste Goma sont automatiquement organisés dans
différentes paroisses qui se trouvent dans son rayon d'action.
II. 5. MISSION DU POSTE GOMA
Le Poste Goma poursuit l'unique
mission de la 3ème CBCA qui n'est rien autre que d'amener les
gens au Christ, leur enseigner et leur envoyer auprès des nations. Cela
veut dire :
1. Prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu
conformément aux saintes écritures (Matthieu 1, 8 ; 28, 18 -
20)
2. Témoigner la foi chrétienne à travers
le baptême et la pratique de la sainte scène.
3. Rendre service à tout le monde selon son besoin.
4. Se donner pour l'unité du corps du Christ et l'amour
du prochain par l'aide du saint - esprit. Et aussi préparer
l'église au retour du Christ.
II. 6. APERÇU HISTORIQUE
Le Poste Goma est une structure administrativement autonome
oeuvrant sous la personnalité juridique de la 3ème
CBCA qui était créée en 1927 par le missionnaire
américain Paul HULBURT qui plaça ses premières
installations à KITSOMBIRO. La mission portait le nom de
« Unevangelized Africa Mission » (UAM).
En 1945, l'UAM fut cédé à la
« Conservative Baptist Foreign Mission Society »
(CBFMS) et elle prit le nom de la « Mission Baptiste au
Kivu » (MBK).
En 1959, il eut plusieurs disconvergeances entre les
missionnaires blancs et les autochtones, ces derniers décidèrent
de créer une mission propre à eux sous le nom de l'Eglise
Protestante Baptiste au Kivu qui a reçu sa personnalité juridique
par l'ordonnance présidentielle n°170 du 12 Juin 1964, et devient
membre de l'Eglise du Christ au Congo, ECC (ex ECZ).
Suite aux instructions lui donnée par l'ECC, l'EPBK
devint la CPBK (Communauté Protestante Baptiste au Kivu) puis
en 1973, elle prit le nom de la Communauté Baptiste au Kivu
(CBK).
En 1997, vu son expérience sur une grande partie du
territoire national et à cause de sa vision d'évangéliser
l'Afrique, la CBK devint la « Communauté Baptiste au
Centre de l'Afrique » (CBCA) et le changement du réseau
social fut officiellement reconnu par le gouvernement congolais en 2000.
Actuellement la CBCA a le partenariat avec la MEU
(Mission Evangélique Unie), la CBM (Canadian Baptist
Mission), et est membre de l'Alliance Baptiste Mondiale (ABM ou
BWA en anglais) et de la Conférence des Eglises de
toute l'Afrique (CETA). La CBCA a aussi des partenariats avec ZWD,
ICCO, PLM, EED et EZE dans le cadre de développement socio -
économique.
Pour mettre l'harmonie dans l'exécution de sa mission,
un Règlement d'Ordre a été rédigé en 2010
pour révision et augmentation de sa première édition qui
était en vigueur depuis des années.16(*)
II. 7. PERSPECTIVE D'AVENIR
Le Poste Goma veut atteindre
d'ici 2012, l'objectif des opérations évangélisation CBCA
en double-double, tel que fixé par le Département
d'Evangélisation, Mission et Vie de l'Eglise de la dite
communauté. Ces opérations consistent dons que chaque
chrétien membre de la CBCA amène une nouvelle âme à
Christ pour chaque année.
L'initiation des nouveaux projets
économiques et de développement reste le souci majeur du Poste
Goma dans la poursuite de son objectif de lutte contre la pauvreté des
chrétiens fidèles à la CBCA et de toute population
concernée.
II. 8. DIFFICULTES DU POSTE GOMA
Il sied de signaler que le Poste
ecclésiastique Goma se heurte à des difficultés de tout
genre notamment :
1. Problème de communication suite au manque de moyen
de transport.
2. L'insuffisance des matériels ou le sous
équipement.
3. La rétrogradation (recule) des certains projets
économiques consistant une source d'autofinancement.
4. L'insuffisance des salaires du personnel.
5. La fuite de cerveau après avoir
bénéficié d'une bourse d'études supérieures
ou universitaires.
II. 9. FONCTIONNEMENT
L'administration du Poste Goma
n'est pas une question exclusive du Bureau. Il est hiérarchisé
dans les organes qui suivent :
1) L'Assemblée du Poste
Cette assemblée est
composée des pasteurs, des anciens de l'église, des conseillers
du Poste et les chefs des différents services du Poste et des paroisses
de ce Poste.
Elle a comme
attributions :
ü Chapeauter les activités des différentes
paroisses de son rayon d'action et porter leur doléance dans
l'assemblée générale de la Communauté.
ü Faire suivi de l'exécution de décisions
de l'assemblée générale au sein du Poste.
ü Adopter le budget du Poste pour un exercice, ainsi que
le rapport et le compte rendu du conseil de Poste.
ü Désigner les candidats membres effectifs, et
membre exécutifs de la communauté pour leur Poste.
ü Déterminer les limites d'actions pour chaque
Paroisse du Poste et élire les membres du conseil du Poste ainsi que
différentes commissions.
ü Proposer la création des nouvelles sections,
selon l'accroissement des paroisses dans une entité du Poste et proposer
le Pasteur évangéliste du Poste.
2) Le conseil du Poste
Les membres de cet organe sont
désignés par l'assemblée du Poste, et ont comme
attributions :
ü Exécuter les décisions prises par
l'Assemblée du Poste.
ü Monter des stratégies de mise en place.
ü Contrôler les différents rapports de l'AP,
et du Pasteur Surveillant du Poste.
ü Prendre les décisions d'urgence du Poste.
3) Comité de gestion (Bureau
Poste)
Le comité de gestion est
constitué des agents du Bureau du Poste qui oeuvrent dans
différents services et est charpenté par le Pasteur Surveillant.
Ce comité de gestion est l'organe exécutif du Poste qui a comme
attribution :
ü Acquise réception et fait analyse des
différents rapports qui proviennent de l'extérieur du Poste.
ü Exécuter les décisions de
l'Assemblée générale, du Comité exécutif, de
l'Assemblée du Poste et du Conseil de Poste.17(*)
II. 10. ORGANIGRAMME SYNTHETIQUE
Assemblée Poste
Conseil de Poste
Service de l'école de
dimanche
Service d'Evangélisation du
Poste
Service Femme et Famille
Service de MJC
Comité de gestion
Service de l'éducation
chrétienne
Service de finance et
Secrétariat Informatique
Service de Diaconie et
développement
Source : Bureau du Poste Goma de la
3ème CBCA
CHAPITRE TROISIEME : GESTION BUDGETAIRE DU POSTE GOMA
Dans cette partie, nous allons présenter les
données telles que récoltées au Bureau du Poste Goma qui
nous permettrons de faire des analyses et de dégager une conclusion y
afférente.
III. 1. PRESENTATION ET ANALYSES DES DONNEES
Les données ci - dessous présentées,
sont des statistiques issues des prévisions budgétaires du Poste
ecclésiastique Goma de 2006 à 2010. Les statistiques des recettes
sont catégorisées de trois sortes qui suivent :
- 1ère catégorie comprend l'ensemble
des recettes issues de la contribution des paroisses et des chapelles autonomes
se trouvant dans son rayon d'action.
- 2ème catégorie concerne les
contributions provenant des projets d'autofinancement tels que les
hôpitaux, les dépôts.
- 3ème catégorie concerne les
recettes spécifiques ainsi que les fonds désignés.
Les charges du Poste sont généralement ceux de
la classe 6. Néanmoins les dépenses des classes 2 et 4 sont aussi
courantes. L'unité monétaire utilisée est le dollar
américain.
TABLEAU N°1 : REALISATIONS8PREVISIONS
DES RECETTES (en USD)
ANNEE
|
REALISATIONS
|
TOTAL REALISAT°
|
TOTAL PREVISION
|
ECART
|
% D'ECART
|
Contribution paroisses et chapelles autonomes
|
Contribution projets d'autofinancement
|
Recettes spécifiques et fonds désignés
|
2006
|
11062,66
|
6225,06
|
23597
|
40884,72
|
44241
|
3356,28
|
7,58
|
2007
|
13707,16
|
13922,35
|
21789,99
|
49419,5
|
57098
|
7678,5
|
13,44
|
2008
|
15409,79
|
17011,24
|
55821
|
88242,03
|
69052
|
-19190,03
|
-27,79
|
2009
|
18067,79
|
3299,55
|
67764,14
|
89131,48
|
88766
|
-365,48
|
-0,41
|
2010
|
18720,37
|
3195,7
|
34651,38
|
56567,45
|
58895
|
2327,55
|
3,95
|
Source : Rapports financiers du poste
COMMENTAIRE
· Prévision des
recettes
Au cours de cinq dernières années les recettes
prévues ont évolué suivant l'ordre croissant de 2006
à 2009 et suivant l'ordre décroissant de 2009 à 2010 en
respectant les modalités ci - après :
1) Croissant de 29,06% du montant des recettes prévues
soit 57098 - 44241=12857 qui correspondent à 29,06% de 44241. De 2007
à 2008, croissant de 20,93% des prévisions des recettes en 2008
par rapport à 2007.
2) De 2008 à 2009 croissant de 28,55% du montant des
prévisions.
3) De 2009 à 2010, il y a eu décroissance de
58895 - 88766 qui est égale à - 29871 soit - 33,65%.
Cette décroissance des prévisions est due par
l'inexistence de certaines recettes spécifiques composé des dons
des partenaires et la liquidation du projet de transport des biens qui
constituait jadis la principale ressource dans l'économie du Poste
Goma.
· Réalisation des
recettes
1) Il y a eu évolution positive durant les quatre
premières années. Soit de 40884,72 à 89131,48 soit
1185.
2) A la 3ème année s'est
dégagé un écart considérable de 27,79% par rapport
à 7,58% ; 13,44% ; 0,41% et 3,95% respectivement les
années 2006, 2007, 2009 et 2010.
Ce tableau donne la situation d'ensemble des prévisions
et réalisations des recettes du Poste Goma. Nous allons procéder
notre traitement année par année pour approfondir notre
analyse.
TABLEAU N°2 : RECETTES 2006 (en
USD)
N°
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISATION
|
ECART
|
FAVORABLE
|
DEFAVORABLE
|
VALEUR
|
%
|
VALEUR
|
%
|
1
|
Contribution des paroisses et chapelles autonomes
|
14035
|
11062,66
|
|
|
- - 2972,34
|
21,17
|
2
|
Contribution des projets d'autofinancements
|
13206
|
6225,06
|
|
|
- - 6980,94
|
52,86
|
3
|
Recettes spécifiques et fonds désignés
|
17000
|
23597
|
6597
|
38,85%
|
|
|
- - TOTAL
|
44241
|
40884,72
|
|
|
- - 3356,28
|
7,58
|
Source : conçu à partir du rapport
financier 2006
COMMENTAIRE
Par l'analyse de ce tableau on peut noter ce qui
suit :
Ø Pour la contribution des paroisses et chapelles
autonomes, la réalisation dégage un écart
défavorable de 21,17% c'est à dire que 21,17% n'a pas
été recouvré ou encore 2972,34$ n'a pas été
remis au Poste par les paroisses et chapelles pour couvrir ses
prévisions.
Ø Pour la contribution des projets d'autofinancements
un écart défavorable de 52,86% a été
réalisé, ce qui est énorme.
Ø Pour les recettes spécifiques et fonds
désignés l'écart est favorable de 38,80% soit 6597$ des
recettes supplémentaires par rapport aux prévisions.
Ø Dans l'ensemble, l'écart est
défavorable de 7,57% en 2006.
TABLEAU N°3 : RECETTES
2007
N°
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISATION
|
ECART
|
FAVORABLE
|
DEFAVORABLE
|
VALEUR
|
%
|
VALEUR
|
%
|
1
|
Contribution des paroisses et chapelles autonomes
|
21946
|
13701,16
|
|
|
- - 8244,84
|
37,57
|
2
|
Contribution des projets d'autofinancements
|
13352
|
13922,35
|
570,35
|
4,27
|
|
|
- - 3
|
Recettes spécifiques et fonds désignés
|
21800
|
21789,99
|
|
|
- - 10,1
|
0,046
|
TOTAL
|
57098
|
49419,5
|
|
|
- - 7678,5
|
13,44
|
Source : conçu à partir du rapport
financier 2007
COMMENTAIRE
Pour cette année on peut noter que :
Ø La contribution des paroisses et chapelles a
réalisé un écart défavorable de 37,57% soit un
montant de 8238,84$ non encaissé par rapport aux prévisions.
Ø La contribution des projets d'autofinancements a
dégagé pour cette année un écart favorable de 4,27%
soit un supplément montant encaissé de 570,35$
Ø Pour les recettes spécifiques, l'écart
est défavorable de 0,046%.
Retenons que pour l'ensemble de cette année
l'écart est défavorable de 13,44% soit un montant total de
7678,5$ que le Poste Goma n'a pas encaissé.
TABLEAU N°4 : RECETTES DE
2008
N°
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISAT°
|
ECART
|
FAVORABLE
|
DEFAVORABLE
|
VALEUR
|
%
|
VALEUR
|
%
|
1
|
Contribution des paroisses et chapelles autonomes
|
16682
|
15409,79
|
|
|
- - 1272,2
|
7,62%
|
2
|
Contribution des projets d'autofinancements
|
28758
|
17011,24
|
|
|
- - 11746,76
|
40,84
|
3
|
Recettes spécifiques et fonds désignés
|
23612
|
55821
|
32209
|
136,4
|
|
|
- - TOTAL
|
69052
|
88242,03
|
19190,03
|
27,79
|
|
|
- - Source : conçu à partir du rapport
financier 2008
COMMENTAIRE
L'analyse de ce tableau prouve que :
Ø La contribution des paroisses et chapelles
dégage un montant non encaissé par le Poste de 1272,2$ soit
7,62%, défavorable par rapport aux prévisions.
Ø La contribution des projets d'autofinancements
réalise 40,84% des prévisions soit un montant de 11746,76$ comme
manquant.
Ø Les recettes spécifiques réalisent un
écart favorable de 136,4% qui équivaut à un
excédent des recettes de 32209$.
En général, le Poste Goma a connu un
encaissement supplémentaire de 19103,03$ soit un écart favorable
de 27,79%.
TABLEAU N°5 : RECETTES DE
2009
N°
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISATION
|
ECART
|
FAVORABLE
|
DEFAVORABLE
|
VALEUR
|
%
|
VALEUR
|
%
|
1
|
Contribution des paroisses et chapelles autonomes
|
18700
|
18067,79
|
|
|
- - 632,21
|
3,38
|
2
|
Contribution des projets d'autofinancements
|
4590
|
3299,55
|
|
|
- - 1290,45
|
28,11
|
3
|
Recettes spécifiques et fonds désignés
|
65476
|
67764,14
|
2288,14
|
3,49
|
|
|
- - TOTAL
|
88766
|
89131,48
|
365,48
|
0,41
|
|
|
- - Source : conçu à partir du rapport
financier 2009
COMMENTAIRE
Dans le tableau ci - dessous, l'analyse nous montre ce qui
suit :
Ø L'écart dégagé par la
contribution des paroisses et chapelles est défavorable de 3,38% soit un
montant de 632,21$ n'a pas été encaissé par le Poste pour
atteindre la plupart des prévisions.
Ø L'écart défavorable de 28,11% a
été constaté pour la rubrique contributions de projets
d'autofinancements soit par un montant de 1290,45$
Ø Les recettes spécifiques réalisent un
écart favorable de 3,49% équivalant à un excédent
de 2288,14$.
ü Nous noterons que pour l'ensemble de l'année
2009, le Poste a réalisé un excédent des recettes de
365,48$ soit 0,41%.
TABLEAU N°6 : RECETTES DE
2010
N°
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISATION
|
ECART
|
FAVORABLE
|
DEFAVORABLE
|
VALEUR
|
%
|
VALEUR
|
%
|
1
|
Contribution des paroisses et chapelles autonomes
|
19555
|
18720,37
|
|
|
- - 834,63
|
4,26
|
2
|
Contribution des projets d'autofinancements
|
4524
|
3195,7
|
|
|
- - 1328,3
|
29,37
|
3
|
Recettes spécifiques et fonds désignés
|
34816
|
34651,38
|
|
|
- - 164,62
|
0,47
|
TOTAL
|
58895
|
56567,45
|
|
|
- - 2327,55
|
3,95
|
Source : conçu à partir du rapport
financier 2010
COMMENTAIRE
Dans le tableau ci - haut, après analyse on peut noter
ce qui suit :
Ø Pour la contribution des paroisses et chapelles, la
contribution des projets d'autofinancements et les recettes spécifiques
et fonds désignés, les écarts ont été
défavorables respectivement de 4,26%, 29,37% et 0,47%,
c'est-à-dire les sommes équivalentes à 834,64$,
1328,3$ et 164,62$ n'ont pas été encaissé par le Poste.
Notons que pour l'ensemble de cette année, un
écart défavorable de 3,95% a été
réalisé soit un montant de 2327,55$ est apparu comme manquant
pour atteindre le niveau des prévisions.TABLEAU
N°7 : DEPENSE DE 2006
IMPUTATION
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISAT°
|
ECART
|
FAVORABLE
|
DEFAVORABLE
|
VALEUR
|
%
|
VALEUR
|
%
|
22
|
Immobilisation corporelle
|
3800
|
7590
|
|
|
- - 3790
|
99,73
|
46.0
|
Créditeurs divers
|
7000
|
4337,04
|
2662,96
|
38,04
|
|
|
- - 61
|
Matières et fournitures consommées
|
2685
|
2465,15
|
219,85
|
8,18
|
|
|
- - 62
|
Transport consommé
|
1537
|
794,5
|
742,5
|
48,3
|
|
|
- - 63
|
Autres services consommés
|
7240
|
5806,33
|
1433,07
|
19,79
|
|
|
- - 64
|
Charges et pertes divers
|
2715
|
2365
|
350
|
12,89
|
|
|
- - 65
|
Charges du personnel
|
19910
|
101105,5
|
9799,5
|
49,22
|
|
|
- - 66
|
Contribution & taxes
|
6354
|
6736,7
|
|
|
- - 382,7
|
6,02
|
TOTAUX
|
44241
|
40205,82
|
4035,18
|
9,12
|
|
|
- - Source : conçu à partir du rapport
financier 2006
COMMENTAIRE
Pour l'analyse de cette année, on peut noter ce qui
suit :
Ø Les valeurs immobilisées et les contributions
et taxes ont réalisé des écarts défavorables
respectivement de 99,73% et 6,02%, en d'autres termes il y a eu
dépassement sur les prévisions.
ü Pour les autres charges les écarts sont
favorables en d'autres termes. Le Poste Goma a pu respecter sa ligne
budgétaire pour cette année en minimisant les dépenses.
Les écarts réalisés pour les autres charges se
présentent de la manière suivante : 38,04% pour les
créditeurs divers ; 8,18% pour les matières et fournitures
consommées ; 48,3% pour le transport consommé ; 19,79%
pour les autres services consommés ; 12,89% pour les charges et
pertes diverses et 49,22% pour la charge du personnel.
TABLEAU N°8 : DEPENSES DE
2007
IMPUTATION
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISAT°
|
ECART
|
FAVORABLE
|
DEFAVORABLE
|
VALEUR
|
%
|
VALEUR
|
%
|
22
|
Immobilisation corporelle
|
13200
|
18993
|
|
|
- - 5793
|
43,8
|
46.0
|
Créditeurs divers
|
9950
|
5350
|
4615
|
46,38
|
|
|
- - 61
|
Matières et fournitures consommées
|
1811
|
2256,48
|
|
|
- - 445
|
24,59
|
62
|
Transport consommé
|
500
|
626,43
|
|
|
- - 126,43
|
25,28
|
63
|
Autres services consommés
|
2200
|
2987,99
|
|
|
- - 787,99
|
35,81
|
64
|
Charges et pertes divers
|
9867
|
6781,08
|
3085,92
|
31,27
|
|
|
- - 65
|
Charges du personnel
|
15080
|
7265,93
|
7814,07
|
51,81
|
|
|
- - 66
|
Contribution & taxes
|
4490
|
4555
|
|
|
- - 65
|
1,4
|
TOTAUX
|
57098
|
48815,91
|
8282,09
|
14,5
|
|
|
- - Source : Rapport financier du Poste Goma
COMMENTAIRE
Pour l'analyse du tableau ci - haut on peut retenir ce qui
suit :
Ø Les créditeurs divers, les charges et pertes
diverses ainsi que les charges du personnel ont réalisé
respectivement les écarts favorables de 46,38% ; 31,27% et 51,81%.
C'est-à-dire que le Poste est parvenu a minimiser ces
dépenses.
Ø Pour les autres charges notamment les
immobilisations, les matières et fournitures, transport consommé,
et les autres services consommés, la contribution et taxes ont
dégagé des écarts défavorables de 43,8% ;
24,59% ; 25,28%, 35,81% et 1,4%.
Notons que pour l'ensemble des dépenses, il est
dégagé un écart favorable de 14,5% ; ce qui justifie
la minimisation des dépenses par le Poste.
TABLEAU N°9 : DEPENSES DE
2008
IMPUTATION
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISAT°
|
ECART
|
FAVORABLE
|
DEFAVORABLE
|
VALEUR
|
%
|
VALEUR
|
%
|
22
|
Immobilisation corporelle
|
6900
|
8021,1
|
|
|
- - 1121,1
|
16,24
|
46.0
|
Créditeur divers
|
2522
|
2098,72
|
423,28
|
16,28
|
|
|
- - 61
|
Matières et fournitures consommées
|
2522
|
1690,23
|
831,77
|
32,98
|
|
|
- - 62
|
Transport consommé
|
2835
|
2345,4
|
489,6
|
17,26
|
|
|
- - 63
|
Autres services consommés
|
2511
|
2345,4
|
165,6
|
6,59
|
|
|
- - 64
|
Charges et pertes divers
|
31106
|
47636,07
|
|
|
- - 7842,07
|
25,21
|
65
|
Charges du personnel
|
14837
|
15436,84
|
400,16
|
2,53
|
|
|
- - 66
|
Contribution & taxes
|
4819
|
4679
|
140
|
2,9
|
|
|
- - TOTAUX
|
69052
|
84252,76
|
|
|
- - 15200,76
|
22,01
|
Source : Rapport financier du Poste Goma
COMMENTAIRE
Du tableau ci - dessus on peut noter ce qui suit :
Ø Les valeurs immobilisées et les charges et
pertes divers dégagent des écarts défavorables de 16,24%
et 25,21% c.à.d. il y a eu un décaissement supplémentaire
de 1121,1$ et 7842,07$ par rapport aux prévisions de dépenses.
Ø Les créditeurs divers ont dégagé
un écart favorable de 16,78%, ainsi que les autres charges notamment la
matière et fournitures, le transport consommé, les autres
services consommés, les charges du personnel et la contribution et taxes
ont réalisé respectivement des écarts favorables de
32,98% ; 17,26% ; 6,59% ; 2,53% et 2,90% ou encore ces charges
ont été minimisé par rapport à leur
prévision.
D'une manière générale, l'écart de
réalisation des charges est défavorable pour cette année
c.à.d. il y a eu incorporation des charges supplémentaires au
cours de l'année.
TABLEAU N°10 : DEPENSES DE
2009
IMPUTATION
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISAT°
|
ECART
|
FAVORABLE
|
DEFAVORABLE
|
VALEUR
|
%
|
VALEUR
|
%
|
22
|
Immobilisation corporelle
|
19060
|
17427
|
1633
|
8,56
|
|
|
- - 46.0
|
Créditeur divers
|
1000
|
1575
|
|
|
- - 575
|
67,5
|
61
|
Matières et fournitures consommées
|
2634
|
2051
|
583
|
22,13
|
|
|
- - 62
|
Transport consommé
|
1650
|
957,48
|
692,52
|
41,97
|
|
|
- - 63
|
Autres services consommés
|
2850
|
1679,74
|
1170,26
|
41,06
|
|
|
- - 64
|
Charges et pertes divers
|
37332
|
50080
|
|
|
- - 12748,84
|
34,14
|
65
|
Charges du personnel
|
20240
|
15092,21
|
5147,09
|
25,43
|
|
|
- - 66
|
Contribution & taxes
|
4000
|
167,51
|
|
|
- - 3170,1
|
79,25
|
TOTAUX
|
88766
|
89031,1
|
|
|
- - 265,1
|
0,29
|
Source : Rapport financier du Poste Goma de 2009
COMMENTAIRE
Pour l'analyse de ce tableau on peut noter ce qui
suit :
Ø Les immobilisations corporelles ont été
minimisées d'un montant de 1633$ par rapport aux
prévisions ; d'où l'écart favorable de 8,56% ;
ainsi que les matières et fournitures, les transports consommés,
les contributions et taxes, les autres services consommés, les charges
du personnel n'ont pas été décaissées comme
prévu et ont dégagé des écarts favorables de
22,13% ; 41,97% ; 41,06%, 25,43% et 95,21%.
Ø Les créditeurs divers et les charges et pertes
divers et les contributions et taxes ont connu des excédents de
décaissement respectivement de 675$ et 12748,84$.
Notons aussi que pour l'ensemble l'écart des
réalisations des dépenses est défavorable c.à.d.
qu'il y a et maximisation des dépenses par rapport à la
prévision de 0,29%.
TABLEAU N°11 : DEPENSES DE
2010
IMPUTATION
|
LIBELLE
|
PREVISION
|
REALISAT°
|
ECART
|
FAVORABLE
|
DEFAVORABLE
|
VALEUR
|
%
|
VALEUR
|
%
|
22
|
Immobilisation corporelle
|
980
|
972,37
|
7,63
|
0,77
|
|
|
- - 46.0
|
Créditeur divers
|
29225
|
23794,34
|
5430,66
|
18,58
|
|
|
- - 61
|
Matières et fournitures consommées
|
1670
|
1640,7
|
29,3
|
1,5
|
|
|
- - 62
|
Transport consommé
|
820
|
804,6
|
15,4
|
1,87
|
|
|
- - 63
|
Autres services consommés
|
3140
|
2452,21
|
687,79
|
21,9
|
|
|
- - 64
|
Charges et pertes divers
|
10260
|
12122,79
|
|
|
- - 1862,79
|
18,5
|
65
|
Charges du personnel
|
10800
|
10500
|
300
|
2,77
|
|
|
- - 66
|
Contribution & taxes
|
2000
|
3233,88
|
|
|
- - 1233,88
|
61,69
|
TOTAUX
|
58895
|
55520,89
|
3374,11
|
5,72
|
|
|
- - Source : Rapport financier du Poste Goma de 2010
COMMENTAIRE
Pour l'analyse de ce tableau on peut retenir que :
Ø Les charges et pertes diverses et les contributions
et taxes ont dégagé des écarts défavorables de
18,5% et 61,69% c.à.d. que ces dépenses ont connu un surplus de
décaissement au cours de l'année par rapport à la leur
prévision.
Ø Les autres charges telles que les immobilisations,
les créditeurs divers, la matière et fourniture consommé,
le transport consommé, les autres services consommés et les
charges et pertes divers ont dégagé des écarts favorables
respectivement de 0,77% ; 18,58% ; 1,5% ; 1,87% ;
21,9% et 2,77% ; c.à.d. quelles ont été
minimisées par rapport à leur prévision.
Notons qu'en général, l'écart de
réalisation des dépenses est favorable de 5,72% ou encore le
Poste a minimisé ses dépenses d'un montant de 3374,11$.
III. 2. ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION
TABLEAU N°12 : ESTIMATION DES PREVISIONS
ET CALCUL DE LA MOYENNE
ANNEE X
|
PREVISION Y
|
x = x - x
|
y = y - y
|
(x - x)(y - y)
|
(x - x)-2
|
1
2
3
4
5
|
44241
57098
69052
88766
58895
|
2
1
0
1
2
|
1616
11241
23195
42909
13038
|
3232
11241
0
42909
28076
|
4
1
0
1
4
|
15
|
229286
|
|
88767
|
62976
|
10
|
Source : conçu à partir des rapports
financiers du Poste.
PRESENTATION GRAPHIQUE DES RECETTES ET DEPENSES POUR
LES CINQ ANS
TABLEAU SYNTHETIQUE N°13 : PREVISIONS ET
REALISATIONS DES DEPENSES
ANNEE
RUBRIQUE
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Prévision
|
44241
|
57098
|
57098
|
88766
|
58895
|
Réalisation
|
40884,72
|
49419,5
|
88242,03
|
86131,48
|
56567,45
|
GRAPHIQUE
PREVISION EN MILLIER DES USD
INTERPRETATION
Ø Dans ce graphique nous remarquerons que les recettes
prévues ont connu une croissance au cours des premières
années, soit de 44241 à 88766 ; et une décroissance
à la dernière année de 88766 à 58895 c.à.d.
que le Poste augmentait chaque année sa prévision en fonction de
leur réalisation, et suite à la disparition de certaines
ressources à la fin de quatrième année le Poste a adapter
sa prévision à ses capacités au cours de la
cinquième année.
Ø Les recettes réalisées à la
1ère, 2ème, 4ème et
5ème année sont proportionnellement inférieur
à leur prévisions ; les recettes réalisées
à la 3ème année sont supérieurs à
leur prévision (c.à.d. la croissance des réalisations
) ; cette année a dégagé un écart trop
important par rapport aux années précédentes et avenir
dans la période d'étude.
Par l'usage de l'équation de moindre carrée,
y= ax+b, le montant de prévision pour l'année 2011 est
estimé à 64750. Il s'observe alors une nouvelle croissance des
prévisions des recettes.
TABLEAU N°14 : ESTIMATION DES RATIOS DE
RECETTES
ANNEE
|
PREVISION
|
REALISATION
|
ECART
|
RATIO
|
REALISATION PAR RAPPORT A LA PREVISION
|
ECART PAR RAPPORT A LA PREVISION
|
2006
|
44241
|
40884,72
|
3356,28
|
92,41
|
7,58
|
2007
|
57098
|
49419,5
|
7678,5
|
86,55
|
13,45
|
2008
|
69052
|
88242,03
|
19103,03
|
127,79
|
27,79
|
2009
|
88766
|
86131,48
|
365,48
|
100,4117
|
0,41
|
2010
|
58895
|
56567,45
|
2327,55
|
96,05
|
3,95
|
TOTAL
|
318052
|
324245,18
|
6193,18
|
1,94
|
1,91
|
Source : conçu à partir des rapports du
Poste
COMMENTAIRE & ANALYSE
A partir de ce tableau, on peut noter ce qui suit :
Ø Les ratios des réalisations sur les
prévisions. Ces grandeurs donnent des renseignements sur l'encaissement
des recettes par le Poste de Goma. Sur ces, pour l'année 2006 : sur
44241$ prévus, 40884,72$ ont été recouvrés soit
92,41% d'où un taux de non réalisation de 7,58% pour
l'année 2007 : sur 57098$ prévus, 490419$ ont
été encaissés soit 86,55% et un taux de non
réalisation de 13,45%
Ø Pour l'année 2008 : sur 69052$, 82242,03$
ont été encaissés soit 127,79% ce qui montre que pour
cette année le poste a encaissé un supplément de 27,79% de
ses prévisions en recettes.
Ø Pour l'année 2009 : un supplément
de 0,41% est constaté dans les recettes réalisées par
rapport aux prévisions.
Ø Pour l'année 2010 : un taux de non
réalisation de 3,95% est constaté.
Pour l'ensemble des années qui font l'objet de notre
étude les recettes ont été maximisées et un
dépassement de 1,94% est constaté.
TABLEAU N°15 : ESTIMATION DES RATIOS DE
DEPENSES
ANNEE
|
PREVISION
|
REALISATION
|
ECART
|
RATIO
|
REALISATION PAR RAPPORT A LA PREVISION
|
ECART PAR RAPPORT A LA PREVISION
|
2006
|
44241
|
40205,82
|
4035,18
|
90,88
|
9,12
|
2007
|
57098
|
48815,91
|
8282,09
|
85,49
|
14,51
|
2008
|
57098
|
84252,76
|
-15200,76
|
122,01
|
22,01
|
2009
|
88766
|
89031,1
|
-265,1
|
100,29
|
0,29
|
2010
|
58895
|
55520,89
|
3374,11
|
94,27
|
5,73
|
TOTAL
|
318052
|
317826,18
|
225,52
|
99,93
|
0,07
|
Source : conçu à partir des rapports
financiers du Poste Goma
COMMENTAIRE
Pour l'analyse de ce tableau, on peut noter ce qui
suit :
Ø Pour l'année 2006 : sur 44241$
prévues en dépenses le Poste a dépensé que
40205,82$ qui représente 90,87% et un taux de 9,12$ qui
représente la minimisation des dépenses, ce qui et une bonne
manière de gérer les dépenses au sein d'une
organisation.
Ø Pour l'année 2007 : sur 57098$ des
dépenses prévues le Poste a dépensé 48815,91$ qui
représentent 85,49% des prévisions d'où une minimisation
de 14,51% qui montre une bonne gestion des dépenses.
Ø Pour l'année 2008 sur 69052$ prévues le
Poste a dépensé 84252,76$ qui représentent 122,01% soit un
dépassement de 22,01%. Ce dépassement montre une mauvaise gestion
des dépenses car ces dernières sont des plafonds.
Ø Pour l'année 2009 un dépassement de
0,29% est constaté. Même analyse pour l'année 2008.
Ø Pour l'année 2010 : une bonne gestion des
dépenses s'est fait remarquer, car un taux de minimisation est
constaté soit 5,73%.
Pour l'ensemble des années étudiées les
réalisations des dépenses ont presque été atteint
soit 99,93% ce qui montre une bonne gestion des dépenses au cours des
années en étude.
CONCLUSION
La performance dans une organisation est conditionnée
non seulement par la gestion des ressources humaines mais aussi par la
façon dont les ressources financières sont reparties aux
différentes charges de l'organisation. C'est sous cet angle que nous
avons mené notre recherche sur la gestion budgétaire dans une
organisation ecclésiastique et nous avons considéré le cas
du Poste ecclésiastique de Goma de la 3ème CBCA.
Ainsi deux préoccupations ont attiré notre
attention à savoir :
1. Quels sont les éléments composants les
budgets du Poste ecclésiastique de Goma de la 3ème
CBCA ?
2. Est - ce que le budget du poste ecclésiastique de
Goma dégage des écarts significatifs et quel est leur impact sur
le programme d'actions du Poste Goma ?
Toutefois pour répondre provisoirement à ces
préoccupations, nous nous sommes proposé les hypothèses
suivantes :
1. Le budget du Poste ecclésiastique Goma serait
composé de l'ensemble d'offrandes reçues des fidèles, de
diverses donations provenant des partenaires ainsi que des ressources que le
Poste tire des activités économiques.
2. Les budgets dégageraient les écarts
significatifs et que ces derniers auraient de l'impact sur la gestion du Poste
Goma.
Notre démarche est passée par la
méthode d'analyse descriptive ; l'usage des techniques documentaire
et d'interview nous a facilité la récolte des données
Ainsi nous sommes parvenu aux résultats
suivants :
1) Les recettes du Poste Goma proviennent
généralement de la contribution des paroisses et chapelles
autonomes, des contributions des projets d'autofinancements de cette
organisation ainsi que des recettes spécifiques (donations)
destinées à des dépenses spécifiées de
l'avance. A cet effet, nous affirmons notre première
hypothèse.
2) Généralement l'écart de
réalisation des recettes est défavorable de 7,58% à la
1ère année ; 13,4% à la deuxième
année et de 3,95% à la cinquième année ;
c.à.d. que le Poste a réalisé un manquant de 3356,28$
à la 1ère année, 7678,5$ à la
deuxième année et 23227,55$ à la 5ème
année par rapport aux prévisions ; Cet écart a
été favorable de 27,79% à la 3ème
année et de 0,41% à la 4ème année, ce
qui équivaut aux excédents de réalisation de 19103,03
à la 3ème année et 365,48$ à la
4ème année ;
Par ailleurs, les dépenses ont dégagé des
écarts favorables de 9,12% à la 1ère
année ; 14,4% à la 2ème année et
5,72% à la 5ème année, c.à.d. que le
Poste a minimisé ses dépenses de 4035,18$ à la
1ère année, 8282,09$ à la
2ème année et 3374,11$ à la
5ème année. Et les écarts défavorables
ont été réalisé de 22,01% à la
3ème année et de 0,29% à la
4ème année, c.à.d. le Poste a
réalisé un surplus dans la couverture des dépenses de
15200,72$ à la 3ème année et 265,1$ à la
4ème année.
Pour l'ensemble des années en étude, les
recettes ont dégagé un taux de maximisation de 1,94% ce qui est
significatif tandis que les dépenses ont dégagé un taux de
minimisation de 0,07% ce qui est aussi significatif par rapport à la
gestion budgétaire. Sur ce nous constatons que ces écarts n'ont
pas d'impact sur le programme d'actions du Poste ecclésiastique de Goma.
Au vu de ces résultats la première hypothèse est
confirmée et la deuxième est infirmée.
Pour clore, nous recommandons les actions concourant à
la détermination des rapports financiers mensuels au Poste
ecclésiastique de Goma pour lui permettre d'exécuter un
contrôle budgétaire permanant. Notre travail n'est qu'un essai
scientifique car consiste à un éclaircissement dans le domaine de
la gestion budgétaire adapté par les organisations
ecclésiastiques en général et par le Poste de Goma de la
3ème CBCA en particulier. Sur ce, nous demandons aux lecteurs
de nous compléter avec des remarques constructives.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. C. HORNGREN, A. BRIMANI, S. DATAR, contrôle de
gestion et gestion budgétaire, 3ème Edition,
Nouveau Horizons, Paris 2006
2. Dictionnaire le ROBERT Pratique de la langue
française, Edition France loisir, Paris 2004.
3. Georges SAUVAGEOT, La comptabilité,
repère pratique, Edition Magali Hubert- Lawrence Accords,
France 2009
4. J. LOCHARD, La gestion budgétaire outil de
pilotage des managers, Edition de l'organisation, Paris 1998
5. Madeleine GRAWITZ, Méthodes des sciences
sociales, 10ème Edition, 1996
6. P - G BERGERON, La gestion moderne, théorie
et cas, Gaeston Maurice Misholin
II. COURS
1. KABONGO KANDA, Gestion budgétaire, G2
Cpté, ISC/GOMA, 2010 - 2011
2. KISANGANI ENDANDA ~ A. KABAYA, Initiation à la
recherche scientifique, G2 Cpté, ISC/GOMA, Edition
2007
III. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE ET
AUTRES
1. Françoise MAWAZO KAVUKE, Gestion
budgétaire dans une organisation non gouvernementale de
développement, cas de la Caritas développement (1995 -
1998).
2. KAKULE KATATO, Rôle de la comptabilité
budgétaire au sein de la RVA.
3. KWA UZURI NA KWA UTARATIBU, Règlement d'ordre
intérieur de la 3ème CBCA, 2ème
Edition, Aout 2010
4. MASIKA MUYISA, Analyse de la gestion
budgétaire d'un service public, cas de la division cadastre pour la
période de 2006 à 2008.
5. Rapports financiers et plans d'actions du Poste Goma, de
2006 à 2010.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE..............................................................................................................................................
i
REMERCIEMENT........................................................................................................................................ii
SIGLES ET
ABREVIATIONS.......................................................................................................................iii
0.
INTRODUCTION...................................................................................................................................
1
1. ETAT DE LA QUESTION
.......................................................................................................................
1
0. 2.
PROBLEMATIQUE.............................................................................................................................2
0. 3.
HYPOTHESE.....................................................................................................................................
3
0. 4. OBJETIF DU
TRAVAIL........................................................................................................................3
0. 5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET..........................................................................................................3
0. 6. METHODE ET TECHNIQUE DE
RECHERCHE.................................................................................4
0. 6. 1.
Méthode........................................................................................................................................4
0. 6. 2. La technique de récolte des
données..........................................................................................4
a) La technique
documentaire...................................................................................................................4
b) La technique
d'interview.......................................................................................................................5
0. 7. DIFFICULTES
RENCOTREES..............................................................................................................5
0. 8. DELIMITATION DU
TRAVAIL.............................................................................................................5
0. 9. SUBDIVISION DU
TRAVAIL..............................................................................................................6
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES THEORIQUES SUR
LA GESTION BUDGETAIRE............................7
1. 1. LA
GESTION.......................................................................................................................................7
1. 2. LE
BUDGET.........................................................................................................................................7
A. La
prévision...........................................................................................................................................7
1. Cycle
prévisionnel..................................................................................................................................8
2. Attitude du
budget.................................................................................................................................8
B. Le
programme.......................................................................................................................................9
C.
L'objectif................................................................................................................................................9
3. Sortes de
budget..................................................................................................................................10
1) Le budget des
approvisionnements.....................................................................................................10
2) Le budget des
ventes...........................................................................................................................10
3) Le budget de
tresorerie........................................................................................................................11
4) Le budget de
production.....................................................................................................................12
5) Le budget d'
investissements...............................................................................................................12
1. 3. LA GESTION
BUDGETAIRE..............................................................................................................12
1. 3. 1.
Définition.......................................................................................................................................12
1. 3. 2. Gestion budgétaite et
contrôle du
budget.................................................................................13
Tableau
synthétique.................................................................................................................................14
1. 3. 3. Condition de
fonctionnement......................................................................................................14
1. 3. 4. La construction des
budgets........................................................................................................15
Détermination de la
durée.......................................................................................................................15
Maitrise des
couts.....................................................................................................................................15
a) les couts
maitrisables...........................................................................................................................15
b) les couts non
maitrisables....................................................................................................................15
1. 3. 5. Le contrôle
budgétaire................................................................................................................16
1. Etapes de contrôle
budgétaire............................................................................................................16
Etablissement des
écarts..........................................................................................................................16
Ventilation des
écarts...............................................................................................................................17
Exploitation des
écarts......................................................................................................................
17
2. Analyse des
écarts..............................................................................................................................17
3. Raisons et causes
d'écarts...................................................................................................................17
4. Quelques exemples de
correction......................................................................................................18
5. Les actions
correctives.........................................................................................................................18
6. Les
ratios..............................................................................................................................................19
Exemple du ratio de
base........................................................................................................................19
7. Effets seconds de la gestion
budgétaire.............................................................................................19
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU POSTE
ECCLESIASTIQUE DE GOMA............................20
II. 1. SITUATION
GEOGRAPHIQUE........................................................................................................20
II. 1. a. Localisation du
siège...................................................................................................................20
II. 1. b. Rayon
d'action............................................................................................................................20
II. 2. JUSTIFICATION
JURIDIQUE............................................................................................................20
II. 3. OBJECTIFS DU
POSTE.....................................................................................................................20
II. 4. ACTIVITES DU
POSTE......................................................................................................................21
a.
L'Administration..................................................................................................................................21
b. Activités
evangéliques........................................................................................................................21
c. Activités
sociales.................................................................................................................................21
d. Actiivités de
développement..............................................................................................................21
II. 5. MISSION DU
POSTE.......................................................................................................................22
II. 6. APERÇU
HISTORIQUE...................................................................................................................22
II. 7. PERSPECTIVE
D'AVENIR................................................................................................................23
II. 8. DIFFICULTES DU
POSTE.................................................................................................................23
II. 9.
FONCTIONNEMENT....................................................................................................................23
1) l'Assemblée du
Poste...........................................................................................................................23
2) Le conseil du
Poste..............................................................................................................................24
3) Comité de gestion (Bureau
Poste)......................................................................................................24
II. 10. ORGANIGRAMME
SYNTHETIQUE.............................................................................................25
CHAPITRE TROISIEME : GESTION BUDGETAIRE DU
POSTE GOMA...................................................
32
III. 1. PRESENTATION ET ANALYSE DES
DONNEES............................................................................26
TABLEAU N°1 : REALISATIONS8PREVISIONS
DES
RECETTES...............................................................26
Prévision des
recettes..............................................................................................................................26
Réalisation des
recettes...........................................................................................................................27
TABLEAU N°2 : RECETTES 2006 (EN
USD)...........................................................................................27
TABLEAU N°3 : RECETTES 2007
...........................................................................................................28
TABLEAU N°4 : RECETTES 2008
...........................................................................................................29
TABLEAU N°5 : RECETTES 2009
...........................................................................................................30
TABLEAU N°6 : RECETTES 2010
.............................................................................................................31
TABLEAU N°7 : DEPENSES 2006
..........................................................................................................32
TABLEAU N°8 : DEPENSES 2007
..........................................................................................................33
TABLEAU N°9 : DEPENSES 2008
..........................................................................................................34
TABLEAU N°10 : DEPENSES 2009
........................................................................................................35
TABLEAU N°11 : DEPENSES 2010
..........................................................................................................36
III. 1. ANALYSES DES DONNEES ET INTERPRETATION
DES RESULTATS.............................................37
TABLEAU N°12 : ESTIMATION DES PREVISIONS
ET CALCUL DE LA MOYENNE...............................37
PRESENTATION GRAPHIQUE DES RECETTES ET DEPENSES
POUR LES CINQ ANS..........................38
TABLEAU SYNTHETIQUE N°13 : PREVISIONS ET
REALISATIONS DES DEPENSES..............................38
GRAPHIQUE............................................................................................................................................39
INTERPRETATION....................................................................................................................................39
TABLEAU N°14 : ESTIMATION DES RATIOS DES
RECETTES.................................................................40
COMMENTAIRE ET
ANALYSE................................................................................................................40
TABLEAU N°15 : ESTIMATION DES RATIOS DES
DEPENSES................................................................41
CONCLUSION........................................................................................................................................43
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................................................45
TABLE DES
MATIERES..............................................................................................................................46
* 1 KAKULE KATATO, Role
de la comptabilité budgétaire au sein de la RVA, TFC
inédit.
* 2 MASIKA MUYISA,
Analyse de la gestion budgétaire d'un service publique,
cas de la division du cadastre de 2006 à 2008
* 3 Françoise MAWAZO
KAVUKE, Gestion budgétaire dans une organisation non
gouvernementale de développement, cas de la CARITA
DEVELOPPEMENT de 1995 à 1998
* 4 KISANGANI ENDANDA ~ A.
KABAYA, Initiation à la recherche scientifique, Cours
inédit G2 Cpté, ISC/GOMA, Ed. 2007
* 5 M. GRAWITZ,
Méthode des sciences sociales, 10e éd, 1996,
P317
* 6 J. LOCHARD, le
contrôle de gestion, Outil de pilotage des managers. Ed. de
l'organisation, Paris 1998, P12
* 7 C. HORNGREN, A. BRIMANI et
S. DATAR, contrôle de gestion et Gestion
budgétaire, 3ème Edition, Nouveau Horizon,
Paris 2006, P172.
* 8 P. G. BERGERON, la
gestion moderne, Théorie et cas, Gaestar Maurice
* 9 Dictionnaire le ROBERT
pratique de la langue française, Edition France loisir, Paris 2004
* 10 J. LOCHARD, Op Cit P.
* 11 Georges SAUVAGEOT,
La comptabilité, repère pratique, Edition Magali
Hubert - Laurence Accordo, France 2003, P. 148
* 12 Georges SAUVAGEOT, Idem,
P154
* 13 J. LOCHARD, op. Cit, P
26
* 14 J. LOCHARD, Page 31
* 15 J. LOCHARD, Op Cit, P.
177
* 16 Règlement d'Ordre
Intérieure de la 3ème CBCA.
* 17Bureau Poste Goma,
Règlement d'Ordre Intérieur, 2è Edition
revue et augmentée, Aout 2010 de la 3ème CBCA dans
l'ouvrage intitulé en Swahili KWA UZURI NA KWA UTARATIBU.
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