EPIGRAPHIE
Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en
ai point privés ; je n'ai refusé à mon coeur aucune
joie ; car mon coeur prenait plaisir à tout mon travail, et c'est
la part qui m'en est revenue
Ecclésiaste 2 :10
DEDICACE
A notre inestimable mère, LULUA KAPINGA Madeleine, pour
sa profonde marque d'amour et de tendresse irremplaçable, ressentis
dès le premier jour de notre venue.
A toute la famille KADIMA
NGALULA KADIMA Aurélie
AVANT -PROPOS
La réussite d'un homme dans ma vie est, avant tout,
fonction de sa détermination et de ses efforts. Mais, si vrai soit-il ce
postulat, l'homme ne peut réaliser une grande chose sans le secours des
autres. Ainsi pour paraphraser Hamilton quia dit : « si j'ai vu
loin c'est parce que je suis monté sur les épaules des
géants ». Partant de cette idée, nous disons que ce
travail qui est à sa fin le fruit de plusieurs années de durs
labeurs ; c'est ainsi que nous remercions notre Dieu tout puissant pour
son amour, son assistance, sa grâce, sa protection et sa
miséricorde concrétises dans ses pas affranchis nos
études.
A cet effet, avant délivrer au lecteur les
résultats de notre étude, il nous est agréable d'exprimer
nos vifs remerciements envers tous les Professeurs, chef de travaux et
assistants de l'Université de Kinshasa en général et ceux
de la faculté des Sciences Economiques et de Gestion pour nous avoir
communique leurs expériences, leurs réflexions, leurs
connaissances sans lesquelles nous n'aurions jamais écrit ce travail.
Aussi, notre profonde reconnaissance va-t-elle
particulièrement vers le Professeur ILASHI USHENGWO Adolphe qui, a bien
voulu diriger ce travail en dépit de ses multiples occupations en
donnant ses directives et orientations précises qui ont donné
forme à notre étude.
Nous adressons aussi nos vifs et sincères remerciements
à l'Assistant NGUBU KIBULA Jacques, en sa qualité de rapporteur
dont ses remarques judicieux et dévoué nous ont permis de
surmonter les multiples difficultés rencontrées.
Nous tenons à remercier également le Pasteur
Emmanuel KAYUMBA, Maitre Godefroid MUBIAYI, J.B. NDAYI, Raphael KWAMBISIONI,
Kenedy KAYEMBE et la famille NGOYI pour ses conseils, ses encouragements ont
été constructifs d'élaboration de ce travail.
A mes frères et soeurs de la famille KADIMA :
Emmanuel ILUNGA, Sousy KONGOLO, Adéle MUNDI, Gustave MUKENDI, Raman
KADIMA, Dominique LUBILU, Christelle LULUA, Sahara KADIMA et Magloire
KADIMA.
Il nous serait ingrat d'oublier de remercier tous nos oncles,
tantes, cousins et cousines : Bruno KANU MBEDI, Dominique MUBIAYI,
Jeannette KANKU, Olivier KANU MBEDI, Marcelle KANU MBEDI, ZACHARIE KAMBA,
Natalie KINATA et Bibi KAMBA.
Pour leurs faits et gestes à notre égard, nous
ne pouvons taire les noms de nos compagnons de lutte : Anthony LAVU,
Agnès ANDILE, Junior KOKE, Josué KALONJI, Alain KIBOKO, Maryse
UKOKO, Nada TRIPHENE, Irène NKUMUE, Sandra NGOYI, Guy NDJATE, Serge
MUTEBA, Natasha MAYO, Huguette KANKOLONGO, Bvn's KINYANGA Crispin ISABO, DAV LA
Merveille, Céda la loi, JuLio TOULOUSE T. et J.r ZAZHO
Que toute la promotion trouve ici l'expression de nos profonds
remerciements en souvenir des moments les plus pénibles passés
ensemble.
Que tous ceux qui n'ont pas été cités ne
nous tiennent rigueur. Ils sont présents dans notre esprit, ils n'ont
pas été oubliés.
INTRODUCTION
Toute étude scientifique
commence par une entrée à la matière. Ainsi, nous
introduisons ce travail par les points suivants : la problématique,
l'Hypothèse, l'objet de travail, choix et l'intérêt du
sujet et le plan sommaire.
0.1. PROBLEMATIQUE
L'objet ultime de toute entité économique est la
réalisation du profit. Pour atteindre cet objectif, l'entreprise ne doit
pas seulement disposer des ressources humaines qualifiées mais aussi les
moyens financiers suffisant pour assurer sa performance.
Une entreprise publique est créée dans le but de
fournir des biens et/ou services à la population.
En effet, pendant la reforme des entreprises publiques,
celles-ci sont gérées comme des entreprises commerciales
recherchant le lucre.
Certes, les entreprises publiques congolaises sont
confrontées à des problèmes multiples tels que la
megestion, l'ingérence politique, la surfacturation, le mauvais climat
d'affaire... influençant ainsi la performance financière de
celle-ci.
La performance financière d'une entreprise peut
être appréciée en analysant certains indicateurs financiers
liés à son activité et à sa structure
financière telle que la rentabilité, le chiffre d'affaire, fonds
de roulement.
L'environnement dans le quel les entreprises congolaises
évoluent, ne leur permet pas de s'épanouir. Surtout dans les
entreprises publiques, chaque dirigeant qui arrive à un poste, cherche
en s'enrichir comme ses prédécesseurs. Cette mauvaise gestion de
la chose publique est liée à la psychologie des congolais en
général et des Kinois en particulier.
Pour que ces entreprises publiques évoluent en
occurrence la Regideso, il faut une mise en place, les politiques efficaces
pouvant aider celles-ci à s'épanouir.
Dans le cadre de la présente étude, nous avons
ainsi choisi la Regideso qui a pour mission le captage, la stérilisation
et l'adduction d'eau.
Eu égard à ce qui précède, notre
préoccupation est de savoir si la Regideso est performante au regard de
ses paramètres financiers.
0.2. HYPOTHESE
Dans le cadre de notre étude et au regard de notre
préoccupation, nous partons de l'hypothèse selon la quelle la
Regideso ne pas performante par rapport à ses paramètres
financiers.
0.3. OBJECTIFS
Notre étude a un objet général et un
objectif spécifique.
0.3.1. Objectif
général
L'objectif de ce travail est qu'il nous montre en tant que
chercheur si la Regideso est performante.
0.3.2. OBJECTIF SPECIFIQUE
- Observation de la gestion de la Regideso à travers
les indicateurs de la performance
- Faire les entretiens avec les responsables de l'entreprise
sous examens
- Retraiter les états annuels pour avoir un jugement
sur la santé financière de la Regideso
- Tirer les conclusions
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Notre travail s'intitule
Appréciation de la Performance Financière des Entreprises
Publiques à travers leurs structures financières et leurs
activités porte un intérêt particulier dans la mesure
où il nous éclaire sur les causes majeures de manque de
performance des entreprises publiques congolaises.
Son choix s'articule autour des reformes des entreprises
publiques initiées par les institutions de Breton Wood et le
gouvernement congolais. Bref nous avons porté notre choix à ce
sujet pour voir les conditions dans les quelles les entreprises évoluent
depuis quelques décennies.
0.5. DELIMITATION DU SUJET
Pour ne pas s'exposer à la
diversité qui touche notre domaine d'étude nous délimitons
notre sujet dans une dimension spatiale et temporelle bien définie.
Sur le plan spatial, notre étude ne s'intéresse
pas à toutes les entreprises publiques congolaises mais seulement
à la Regideso qui est notre champ d'investigation.
En ce qui concerne la dimension temporelle, notre étude
couvre la période de 2005 à 2010 ; période incluse
dans la reforme des entreprises publiques congolaises.
0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Pour une meilleure
appréhension du sujet qui fait l'objet de notre investigation, il s'est
avéré nécessaire que nous adoptions un ensemble des
règles et procédés pour atteindre l'objectif que nous nous
sommes fixé. Pour y arriver nous avons fait recours aux méthodes
et techniques ci-après :
a) Les Méthodes
Les méthodes qui ont été utilisées
sont les suivantes :
Ø la méthode juridique : qui nous a
aidés à nous imprégner de l'esprit et de la lettre de
textes légaux et règlementaires qui régissent le secteur
économique Congolais ;
Ø la méthode Descriptive : qui nous a
permis à décrire l'entreprise sous étude selon sa
structure financière, organisationnelle...
Ø la méthode comparative : nous a
été d'un apport considérable du fait qu'elle nous a permis
de grouper, interpréter et comparer les données relatives au
travail selon les différentes années de notre
étude;
Ø enfin, la méthode historique : nous a
permis de faire des projections par rapport aux faits tirés du
passé relatifs au sujet sous examen.
b) Les techniques
Ø la technique documentaire : nous a servi de
consulter les ouvrages scientifiques, les archives, les articles, de revues et
les journaux, les mémoires, les notes de cours et autres documents ayant
trait à notre investigation ainsi de consulter d'autres sources au moyen
de l'intérêt.
Ø enfin, la technique d'interview : nous a permis
de recueillir les données de première mais grâce à
son procédé d'investigation scientifique utilisant un
questionnaire pour recueillir des informations en relation avec l'objectif
fixé.
0.7. PLAN SOMMAIRE
Hormis l'introduction et la
conclusion, notre travail est divisé en quatre chapitres, à
savoir :
Le premier chapitre de notre travail traite de
l'aperçu général sur les concepts de base, le second
chapitre est axé sur les indicateurs de la performance
financière ; le troisième chapitre porte sur la
présentation de la REGIDESO, cadre de nos investigations, dans lequel
nous avons eu à faire l'historique de la société sous
étude et ressortir le fonctionnement de la gestion financière de
celle-ci. L'approche pratique de l'appréciation de la performance
financière de la REGIDESO fait l'objet de notre quatrième
chapitre.
CHAPITRE I. APERCU GENERAL SUR LES CONCEPTS DE BASE
Notre premier chapitre a trait
à des concepts de base, socle de notre étude. Ainsi, nous allons
éclairer la notion sur la performance, l'entreprise et la structure
financière.
SECTION 1. Notion sur la performance financière
d'une entreprise
Dans cette section nous allons
éclairer la notion de la performance. Ainsi, nous allons définir
la performance, l'objectif de la performance ; les caractéristiques
d'une entreprise performante et les indicateurs de la performance.
I.1.1. Définition
Du point de vue conceptuel, il
existe une panoplie d'opinion sur ce concept.
Pour LOKOLE S. la performance d'un centre des
responsabilités désigne l'efficacité et la
productivité avec laquelle ce centre de responsabilité atteint
les objectifs qu'il avait acceptés1(*).
MALLOT Jean louis et maitre JEAN Charles définis la
performance comme étant l'association de l'efficacité et de
l'efficience ou l'efficacité consiste pour une entreprise à
obtenir des résultats dans le cadre des objectifs définies et
l'efficience correspond à la meilleur gestion des moyens, des
capacités en relation avec les résultats2(*).
Selon BAIRD, la performance est une action (un verbe), et un
événement (un nom). La performance est l'action faite de nombreux
composants, non un résultat qui apparait à un moment dans le
temps. Sa vision à été concrétisée à
travers le graphique ci-après3(*).
Schéma N°1
Buts attente de performance
Résultat
Rétroaction
Activités
Communication des attentes de performance
1
4
3
2
Source : Venant Patrice KINKZONZI, cours de
contrôle de gestion et développement, UNIKIN, 2004, p127
Toutefois deux approches se dégagent lorsqu'il est
question d'aborder la notion de performance : l'approche d'Annick
BOURGUIGNON et celle de Michel LEBAS.
Selon Annick BOURGUIGNON, la performance procède par
deux idées : l'idée de la réalisation qu'il ya
d'accomplir, de réalisation d'un processus d'action et son
aboutissement par apport aux attentes et l'idée d'exploit
(réussite exceptionnelle en termes d'action ou en termes de
succès).
Pour Michel LEBAS l'accent est mis sur les enrichissements que
la performance apporte c'est-à dire l'idée de la
créativité qui se traduit à une série de
concepts : production au prix juste, compétitivité,
réduction des coûts, création d'emplois ou des valeurs.
Dans le cadre de notre étude, nous retenons la
performance qui ne peut résulter que de la symbiose des
éléments communs à toutes les définitions
évoquées plus haut. Ces éléments sont donnés
par BOURGUIGNON. La performance c'est le (la)4(*) :
1. Accomplir, réaliser, donc faire quelque chose dans
un but donné (créer de la valeur) ;
2. Réalisation, résultats que l'on peut
définir de manière variée ;
3. Aptitude à accomplir ou potentiel de
réalisation (capacité créative, Fidélité des
clients) comme élément anticipatif de la probabilité de
ré-achat;
4. Comparaison d'un résultat par rapport à une
référence (interne ou externe, choisie ou imposée);
5. Compétition ou application des concepts de
progrès continu, ou faire mieux que la dernière fois;
6. Jugement, comparaison (il faut ici savoir qui juge) et par
rapport a quels critères, l'actionnaire, le syndicaliste ou
l'écologiste militant qui n'ont aucune raison de définir le mot
performance de la même manière, ceci pose la question de qui
définit ce concept de valeur et indique qu'il y' aura
intrinsèquement besoin d'une approche multicritère
performance;
7. Mesure par un chiffre ou une expression communicable
(information financière peu ambiguë ou donnée
prévisionnelle relativement subjective). La mesure peut être soit
cardinale (par ex. 80 millions de profit), soit ordinale (par ex: premier
producteur asiatique et seconde dans le monde), soit littérale (par ex:
le résultat est bon).
I.1.2. Objectif de la performance
Pour remplir sa mission
l'entreprise fixe des objectifs intermédiaires, opérationnels ou
d'exploitation qui permettent de s'acquitter de sa mission ultime. Ces
objectifs peuvent être le profit maximum, la survie, la puissance et le
pouvoir, la part de marché, l'augmentation du chiffre d'affaire.
Bien que poursuivant plusieurs objectifs simultanément,
les entreprises n'ont qu'un seul objectif fondamental et la performance
dépend d'une bonne définition de celui-ci et de sous objectifs de
centre de responsabilité.
Soulignons que les systèmes de mesure de performance
ont pour but de mobiliser les membres d'une organisation afin d'atteindre les
objectifs fixé par les dirigeants soit directement soit indirectement
après actions correctives.
La performance est multidimensionnelle des que les buts sont
multiples, la performance est un sous ensemble de l'action, elle est subjective
puisqu'elle est le produit de l'opération par nature subjective qui
consiste à rapprocher une réalité à un souhait,
à constater le degré de réussite d'une intention5(*)
I.1.3 Caractéristiques d'une entreprise
performante.
Les entreprises les plus
performantes développent en elles, les éléments d'un
dynamisme cumulatif. Ces éléments sont liés entre eux et
déterminent la qualité générale de l'entreprise.
Ils peuvent être regroupés dans les grands thèmes
suivants6(*):
Ø Adaptation rapide à
l'évolution : il s'agit de l'orientation dynamique des
ressources en fonctions des possibilités et des changements du
marché. Celle-ci se caractérise par ses transformations
ponctuelles. Et l'entreprise qui veut progresser doit s'y adapter sans cesse
et se définis constamment en fonction de celle-ci.
Ø Ouverture au progrès :
c'est l'ensemble des politiques qui permettent à l'entreprise de
préparer à temps les transformations nécessaires. C'est le
développement d'un esprit de recherche ainsi que des forces de
création et de renouvellements nécessaires à la
stratégie du progrès ;
Ø Développement de la
gestion : il s'agit d'un système de gestion qui favorise
la mise en oeuvre d'un progrès continu, qui assure une meilleure
préparation et un meilleur contrôle de l'action. Il permet aux
dirigeants de consacrer moins de temps aux opérations courantes et
plus de temps à la croissance et à la créativité,
qui facilité l'accomplissement des structures qui exige une structure
d'innovation;
Ø Flexibilité des
structures : c'est le choix des structures qui favorisent le
progrès et diminuent la résistance au changement, il s'agit
d'établir les structures selon les buts à atteindre et de
définir les liaisons selon les impératifs de mouvements afin
d'augmenter les initiatives et faciliter combinaison des ressources les plus
dynamiques ;
Ø Direction participative et
développement des hommes : il s'agit de développer
et diffuser un mode de direction qui consiste à mieux préciser
les buts, à déléguer les pouvoir et à
contrôler les résultats plutôt que les moyens. C'est
l'ensemble des options qui condensent à une participation
véritable. Cela devient possible grâce aux outils modernes de
gestion et nécessaires pour répondre aux conditions de la
création et au changement ;
Ø Développement et justification du pouvoir de
l'action : c'est l'ensemble des politiques permettant l'entreprise de
disposer d'un pouvoir suffisant, pour mettre en oeuvre une stratégie de
progrès. Ce sont les choix qui feront des pouvoirs le support autant que
les résultats de cette stratégie. Il sera ainsi au centre d'un
processus cumulatif de croissance lorsqu'une partie des surplus crées
par la stratégie de progrès sera justifiée et les
politiques de concertation et de relations extérieure trouvent ici leur
place.
Toutes ces caractéristiques sont liées et
contribuent à former un processus unique qui est celui du progrès
et de la croissance.
I.1.4. Indicateurs de la performance.
Les indicateurs de la performance d'une entreprise sont des
grandeurs financières qui permettent de mesurer la performance des
entreprises en valeur monétaire. Ces indicateurs sont multiples et
dépendent d'une organisation à une autre. De manière
générale, ces indicateurs peuvent être regroupés en
indicateurs de structures et ceux d'activités.
I.1.4.1. Indicateur de la structure
financière.
Les indicateurs de structure sont ceux qui sont fournis par
les éléments émanant du bilan tel que le fond de
roulement, la solvabilité, la liquidité, la
trésorière...
I.1.4.2. Indicateur d'activités.
Les indicateurs d'activités
sont des grandeurs financières tirées du tableau de formation des
résultats comme la rentabilité, le cash flow,
l'autofinancement...
Il faut noter que deux ratios interviennent dans l'analyse de
la performance financière à savoir7(*) :
Ø Le return on Equity (ROE),
Ø Le return on Assets (ROA).
a. Return on Equity (ROE)
Dans sa formation comptable le ROE est définie comme
étant le rapport entre le résultat net et les capitaux
propres.
Mathématiquement,
b. Return on Assets (ROA)
Ce ratio est utilisé par tous les
établissements. Il est quant à lui bien adapté à la
mesure de performance de la banque privée ou de l'institution
financière privée. Il est obtenu par le rapport entre le
résultat net et le total du bilan.
Mathématiquement, ROA
I.4.3. Autres indicateurs de la performance
Les institutions
financières utilisent en plus ROE et ROA, deux autres indicateurs
à savoir :
Ø Le taux de rendement interne (TRI) ;
Ø Le taux de rendement des titres (TRT).
I.4.3.1. Le taux de rendement interne (TRI)
Cet indicateur reste
privilégié pour mesurer le rendement d'un investissement dans la
durée, calculé sur base de cash flow engendre. Il consiste
à actualiser tous les flux financiers : investissements de
départ ou apports en cours de vie, flux positif issus des dividendes ou
des cessions de titres, avec une hypothèse de sortie complète
à la date de calcul. La valorisation de sortie est calculée sur
base de la dernière situation nette connue. On intègre les plus
values latentes dans le portefeuille de placement.
I.4.3.2. Le taux de rendement des titres (TRT)
Pour l'actionnaire, c'est le taux
de rendement instantané qui prend en compte les dividendes
rapportées à la valeur d'acquisitions du titre.
SECTION II.
L'ENTREPRISE
Pour satisfaire leurs besoins économiques, les hommes
produisent les biens et services partant des matières premières
grâce à une organisation appelée entreprise. Dans cette section nous
allons développer les paragraphes ci-après :
définition, importance d'entreprise, objectif et caractéristique,
rôle des entreprises, classification des entreprises et une
considération générale sur les entreprises publiques
congolaises.
I.2.1. Définition
Le mot
entreprise est définie de plusieurs manières selon
différents auteurs.
Selon l'étymologie, l'entreprise dérive du mot
entreprendre qui signifie prendre un risque, relever un défit, oser un
objectif8(*).
Selon CORHAY et MAPAPA, l'entreprise est une unité
économique organisée qui, par la combinaison de facteurs de
production, produit des biens et/ou des services pour un marché
déterminé en poursuivant des objectifs multiples9(*).
Selon le dictionnaire économique, l'entreprise est une
unité économique dotée d'une autonomie juridique qui
combine les facteurs de production (capital et travail) pour produire les biens
économiques ou des services destinés à être vendu
sur un marché10(*).
Le professeur MUBAKE M. l'a définie comme un agent
économique dont la fonction est la production des biens et
services.11(*)
L'Entreprise est la cellule de base économique, une
unité économique autonome organisée, où se
combinent les facteurs de production. Afin de créer des biens, de vendre
sur le marché, de faire circuler ou d'assurer des services.12(*)
I.2.2. Importance
L'Entreprise étant un
groupement humain revêt une grande importance dans une nation. La
richesse d'un pays est tributaire de l'importance et capacité de ces
entreprises.
Ainsi, elles créent et valorisent la richesse d'un pays
et interviennent dans la détermination des agrégats macro
économique (PIB, PNB, ...).
Le niveau de vie d'une population est fortement
influencé par le nombre et la prospérité des
entreprises.
L'entreprise aujourd'hui détermine l'Organisation
sociale. Une personne est respectée et nommée selon la place
qu'elle occupe dans une entreprise.
Ainsi, un directeur d'une entreprise est respecté et
nommé dans le milieu où il vie.
I.2.3 Objectif et
Caractéristiques
I.2.3.1. Objectif
Toute association organisée
poursuit un objectif. Celui des entreprises en générale est de
vendre sur un marché des bien et / ou service en vue de réaliser
le profit13(*).
Le profit est considéré comme le revenu qui
récompense les qualités d'initiatives, d'organisation et
d'administration de l'entrepreneur14(*).
I.2.3.2.
Caractéristiques
Toutes
les entreprises présentent les caractéristiques
ci-après15(*) :
Ø besoin de capital initial ;
Ø recherche du profit ;
Ø fonctionne à l'initiative et sous la
responsabilité de l'entrepreneur ;
Ø répartition du profit sous forme des salaires,
loyer...
Ø exerce la fonction de produit ;
Ø les produits (bien ou service) sont destinés
à l'échange.
I.2.4. Rôle des
Entreprises
Le
rôle des entreprises est situé sous les aspects suivants :
Ø Aspect économique ;
Ø Aspect social ;
Ø Aspect politique.
I.2.4.1. Rôle Economique
L'entreprise joue le rôle
suivant dans la vie économique :
Ø D'innover et créer de nouveau
produits ;
Ø De valoriser les matières locales ;
Ø De favoriser l'épargne et devise ;
Ø De participer au développement
économique du pays
En somme, l'entreprise cherche à satisfaire les besoins
des consommations sous deux angles :
v en important des biens qui n'existent pas dans un pays ou
qui existent mais à bon marché et en facilitant les
échanges.
En effet, l'entreprise cherche à réaliser
l'adaptation en quantité et en qualité des marchandises offertes
par les producteurs aux demandes multiples et variées de consommateurs
en jouant le rôle d'intermédiaire entre producteur et
consommateur.
v en produisant les biens et services ou valorisant certains
biens par l'activité de la production.
I.2.4.2. Rôle Sociale
L'entreprise est une organisation
sociale du fait qu'elle est constituée d'hommes. Elle joue un rôle
social, en procurant des ressources à l'ensemble des ménages sous
forme des salaires ou dividende (part de bénéfice...) ce qui
assure la paix sociale.
Elle participe à la formation de ses membres (formation
interne, formation continue...) et supporte les charges sociales de ses agents
(soins médicaux...).
I.2.4.3. Rôle politique
Bien que subordonner au pouvoir
politique, l'entreprise contribue largement au financement du budget de l'Etat
en payant les diffèrent taxes et impôts en vigueur dans un pays,
supportant les charges parafiscales (INSS...) et versant des dividendes au
compte du trésor public (pour les entreprises publiques et mixtes).
I.2.5. Classification des Entreprises
La classification des entreprises
est faite en tenant compte de critères suivant :
Ø l'activité
Ø le secteur ;
Ø la forme ;
Ø la taille ;
Ø Régime juridique.
I.2.5.1. Selon
l'activité
Tenant
compte de l'activité de l'entreprise nous distinguons :
Ø Les Entreprises de production des biens ;
Ø Les entreprises de distribution ;
Ø Les entreprises prestataires de services.
I.2.5.1.1. Entreprise de
production des biens
L'activité d'une telle entreprise est la production des
biens. Elle achète les matières premières, les transforme
en produits finis destinés à un marché à une valeur
supérieure. (On appelle matière première tout objet
destiné à être transformé).
Son activité se schématise par :
1 Achat---2. Stockage ----3. Produit---4. Stockage---5. Vente.
Avec :
1. A chat des matières premières;
2. Stock age des matières premières;
3. Production de sous produits et produits finis ;
4. Stockage : en cours de production et en fin de
production ;
5. Vente des produits finis.
I.2.5.1.2. Entreprise de distribution
Une entreprise de distribution a pour activité la
commercialisation des marchandises (une marchandise est un bien destiné
à être revendue en l'état).
Contrairement à l'entreprise de production des biens,
l'entreprise commerciale n'apporte aucune modification substantielle aux biens
achetés.
L'activité d'une entreprise de distribution se
schématise par :
1 Achat------2. Stockage-----3. Vente
Avec :
1. Achat marchandise ;
2. Stockage marchandises ;
3. Vente marchandises.
I.2.5.1.3. Entreprise
prestataire de Service
Les Entreprises prestataire de service ont pour
activité principale de fournir les services. Ici, les services sont
assimilés aux biens immatériels.
Nous pouvons citer :
Ø le cabinet d'expertise comptable vend le service en
ce qui concerne la tenue de la comptabilité, le conseil...
Ø la banque rend service de tenue de comptes,
prêts, Achat des titres...
Son activité se schématise par :
1. Production de services-----2. Ventes.
Il faut remarquer que très souvent les entreprises de
distribution aient en plus d'une activité de service. La plupart de
revendeurs de matériels (conditionnement d'air,
électroménagers, informatique...) doivent assurer un service
après vente. A l'activité purement commerciale de la vente de
matériel est associée une prestation de service, entretien et la
réparation.
I.2.5.2. Selon le secteur
Eu regard au secteur où oeuvre l'entreprise, nous
distinguons 3 secteurs :
Ø secteur primaire
Ø secteur secondaire
Ø secteur tertiaire
I.2.5.2.1. Secteur
primaire
Il regroupe les entreprises agricoles et les entreprises
extractives. Les entreprises agricoles réalisent des opérations
dans lesquelles interviennent nécessairement le facteur naturel. Les
variations climatiques influencent les quantités produites, le
coût de production, le prix de vente et en définitif le revenu
agricole. Les industries extractives comprennent essentiellement les
carrières et les mines.
I.2.5.2.2. Secteur
secondaire
Le secteur secondaire comprend essentiellement les entreprises
industrielles.
Une entreprise industrielle est celle qui achète des
matières premières, les transforme en produits finis.
I.2.5.2.3. Secteur
tertiaire
Le secteur tertiaire est
celui qui regroupe les entreprises de service. Ainsi, nous pouvons inclure
l'administration publique.
I.2.5.3. Selon la forme
Quand à la forme,
nous retrouvons la classification suivante :
Ø entreprise individuelle ;
Ø entreprise sociétaire ;
Ø entreprise coopérative.
I.2.5.3.1. Entreprise individuelle
Une entreprise individuelle est celle dont le pouvoir de
décision et de direction appartient à une seule personne
(propriétaire). C'est le cas de l'artisan...
Selon Van Lierde, l'entreprise individuelle est celle dans la
quelle l'entrepreneur joue en même temps le rôle d'entrepreneur, de
capitaliste et souvent de travailleur16(*).
Les entreprises individuelles conviennent aux petites et
moyennes entreprises et ont l'avantage d'utiliser à fond l'initiative
personnelle mais les moyens d'actions sont limités et la
responsabilité de l'entrepreneur est illimitée.
I.2.5.3.2. Entreprise
sociétaire
L'une des inconvénients évoqués ci-haut
de l'entreprise individuelle est que les moyens d'action sont limités.
Pour disposer de moyens plus importants, il faut envisager une
association avec d'autres personnes pour créer une société
qui peut être soit une société des personnes, soit une
société des capitaux.
Une entreprise sociétaire est celle qui appartient
à plusieurs personnes appelées associés ou actionnaires
selon qu'on est dans une société des personnes ou dans une
société des capitaux.
Il faut entendre par société des personnes,
celle dont les associés sont solidairement et indéfiniment
responsables. Ainsi, nous pouvons citer : la société
à non collectif (SNC) ; la société à
commandite simple (SCS) ; la société des personnes à
responsabilité limitée (SPRL).
La société des capitaux est celle dont la
responsabilité des actionnaires est limitée à leurs
apports. Dans cette catégorie se trouve La SARL (SCARL).
I.2.5.3.3. L'Entreprise Coopérative
L'Entreprise Coopérative est une entreprise qui a pour
but essentiel de faire bénéficier dans un esprit communautaire,
les coopérateurs-associés :
Ø Soit du gain réalisé normalement par
l'entrepreneur de l'entreprise capitaliste (coopérative de
production)
Ø Soit des conditions de prix ou de crédit plus
avantageuses en supprimant les intermédiaires commerciaux cas d'une
coopérative de consommation17(*)
Dans la coopérative le profit n'est pas le mobile mais
le service rendu à ses adhérents.
I.2.5.4. Selon la taille
La taille d'une entreprise est déterminée par
rapport aux critères ci-après :
Ø Critère économique et financière
(chiffre d'affaire et /ou totale du bilan, capital investi).
Ø Critère physique et social (nombre de
salarié, nombre d'hectares cultivés...).
Ainsi, nous distinguons les entreprises de grande taille, les
petites et moyennes entreprises (P.M.E), les micros et petites entreprises
(M.P.E), les toutes petites entreprises.
Il est à noter qu'il n'existe pas une définition
uniforme de la taille des entreprises. Chaque environnement utilise des
critères qui lui sont propres.
C'est ainsi qu'une petite et moyenne entreprise (PME) dans un
pays donné peut être considérée comme une grande
entreprise dans un autre.18(*)
En considérant le critère de nombre
d'employés les catégories suivantes peuvent être
définies19(*) :
Tableau n°1
Nombres d'emploies
|
Types d'entreprises
|
De 0 à 9
|
Toute petite entreprise (TPE)
|
De 10 à 49
|
Petite entreprise (PE)
|
De 50 à 199
|
Moyenne entreprise (ME)
|
De 200 et plus
|
Grande entreprise (Ge)
|
Source : notes de cours d'entrepreneuriat et
PME
I.2.5.5. Selon le
régime juridique
Par rapport au régime juridique, nous distinguons:
Ø Les entreprises privées ;
Ø Les entreprises publiques ;
Ø Les entreprises mixtes.
I.2.5.5.1. Les entreprises
privées
Une entreprise est dite privée lorsque les capitaux
sont apportés par les particuliers. Elle est soumise au droit
privé.
I.2.5.5.2. Les entreprises
publiques
Lorsque les capitaux d'une entreprise sont fournis
intégralement par l'Etat, celle-ci est dite publique.
I.2.5.5.3. Les entreprises
mixtes
Sont celles qui appartiennent à l'Etat et aux
particuliers c'est-à-dire les capitaux sont fournis à la fois par
l'Etat et les particuliers.
I.2.6. Considérations Générales sur
les entreprises publiques en
République Démocratique du Congo
La gestion des entreprises
publiques congolaises diffère des entreprises privées. La loi
organise sa gestion. Ainsi, nous allons borner notre étude sur le champ
d'application de la loi sur les entreprises publiques notamment : la
définition, la structure des entreprises publiques, la tutelle des
entreprises publiques et l'organisation financière et comptable.
I.2.6.1.Définition :
Selon la loi N°136/2002 du 30 octobre 2002 et 04/047 du
20 mai 2004, il faut entendre par entreprise publique tout établissement
qui, quelque soit sa nature20(*) :
Ø Est crée et contrôlé par les
pouvoirs publics pour remplir une tache d'intérêt public,
Ø Est crée sur l'initiative des pouvoirs publics
entre eux pour l'exploitation en commun d'un service ou d'une activité
donnée,
Ø Est crée sur l'initiative des personnes
morales de droit public entre elle pour l'exploitation en commun d'un service
ou d'une activité donnée,
Ø Est crée sur l'initiative des pouvoirs publics
en association avec les personnes morales de droits publics pour l'exploitation
en commun d'un service ou d'une activité donnée.
Cette loi n'opère pas une distinction nette entre
entreprise publique et établissement public. Elle stipule que selon
objet l'entreprise publique peut être à caractère soit
administratif, soit financiers, soit social ou culturel, soit scientifique,
soit industriel ou commercial21(*).
De manière précise, l'entreprise publique est un
organisme de production des biens matériels crée par l'Etat,
destine à être vendus à un prix rémunérateur
permettant la réalisation des bénéficies à verser
à titre de dividendes à l'Etat. Il en va de soi que
l'établissement public est un organisme public produisant le service.
En principe le concept de l'entreprise publique désigne
une entité économique, crée à l'initiative du
pouvoir publics et/ou placée sous contrôle direct.
Cette définition combine deux critères
importants :
Ø Appartenance publique (résultant soit de
l'initiative publique dans sa création ou acquisition du capital par le
pouvoir public ou encore étatisation de l'entreprise) ou contrôle
de l'entreprise.
Ø Exercice d'une activité à
caractère économique lui permettant de générer des
ressources nécessaires pour assurer son fonctionnement et sa survie.
Le deuxième critère permet de ne réunir
dans les groupes des entreprises publiques que les entités
évoluant dans le secteur marchand c'est-à dire celle à
caractère agro-industriel et commercial, excluant ainsi les branches de
services publics d'utilité publique.
I.2.6.2. Structure des entreprises publiques
La structure des entreprises
publiques se présente de la manière suivante :
Ø le conseil d'administration ;
Ø le comité de gestion ;
Ø le commissaire aux comptes.
I.2.6.2.1. Le conseil d'administration
C'est l'organe suprême disposant les pouvoirs le plus
larges en matière d'administration.
Sous réserves des autorisations ou approbations
requises, prend toutes les décisions stratégiques de
l'entreprise, notamment :
Ø les transactions, les cessions et en
général tous les actes nécessaires pour la
réalisation de l'objet social de l'entreprise;
Ø les opérations d'acquisition, de vente, de
prise de participations;
Ø l'élaboration et la présentation du
bilan.
I.2.6.2.2. Le comité de gestion de l'entreprise
C'est l'organe qui assure la gestion quotidienne de
l'entreprise publique. Il est composé de cinq membres à
savoir :
Ø Un Administrateur Délégué
Général (ADG);
Ø Un Administrateur Délégué
Général Adjoint (ADGA);
Ø Un Administrateur Directeur Technique (ADT) ;
Ø Un Administrateur Directeur Financier (ADF);
Ø Un représentant du personnel.
I.2.6.2.3. Collège des commissaires aux
comptes
Ils assurent le contrôle des opérations
financières des entreprises publiques. Ainsi, le commissaire aux comptes
contrôle la régularité et la sincérité des
inventaires et des bilans ainsi que l'exactitude des informations
données sur les comptes de l'entreprise dans les rapports du conseil
d'administrations et font rapport aux président de la
république.
Les membres de ces trois organes, ci-dessus, sont des
mandataires publics, ils sont responsables conformément au droit commun,
pénal, ou civil de l'exécution du mandant reçu et des
fautes commises dans l'exercice de celui-ci.
I.2.6.3. La tutelle des entreprises publiques
Toute entreprise publique est rattachée à la
tutelle de gouvernement par le biais des ministères. On entend par la
tutelle l'ensemble de moyen de contrôle dont disposent les organes
tutélaires sur les entreprises publiques. Ces contrôles peuvent
être d'ordre administratif, judiciaire, technique, économique ou
financier.
Ils exercent sur les personnes comme sur les actes et à
tout le niveau (conseil d'administration, comité de gestion, direction,
organes d'exécution) et à tous les stades
(délibération, décisions, contrats). Ils peuvent porter
sur la légalité et sur l'opportunité des actes des
entreprises.
On distingue pour chaque entreprise publique la tutelle
administrative et financière à la tutelle technique. La
première est assuré par le ministre de porte feuille et la
seconde varie suivant l'objet de l'entreprise tel que déterminé
dans le statut de chacune d'elles. L'organe de tutelle exerce son pouvoir soit
par voie d'autorisation préalable, soit par voie d'approbation, soit par
voie d'opposition.
Les actes de gestion énumérés ci-dessous
nécessitent notamment l'autorisation préalable de la
tutelle :
Ø Les acquisitions et aliénation
immobilières et mobilières ;
Ø Les emprunts à plus d'un an ;
Ø L'établissement d'agences et bureaux.
L'approbation, quant à elle, porte notamment
sur :
Ø L'organisation des services, du cadre organique, du
statut du personnel, des barèmes des
rémunérations ;
Ø Le plan comptable particulier, les budgets ou
états de prévision des recettes et des dépenses, les
tarifs.
On parle d'opposition, lorsque la tutelle juge que la
décision du conseil d'administration ou le comité de gestion est
contraire soit à la loi, soit à l'intérêt
particulier de l'entreprise, elle se décide d'empêcher
l'exécution de cette dernière. Toutefois, si cette opposition ne
pas confirmée par le Président de la République dans un
délai de 15 jours après réception par l'autorité de
tutelle. Délai endéans duquel cette dernière peut faire
valoir son opposition.
I.2.6.4. Organisation financière et comptable
des entreprises
Les règles de
l'organisation financière des entreprises publiques sont
déterminées par leurs statuts respectifs. Il s'agit notamment des
règles relatives au budget, à la comptabilité et aux
comptes annuels et ce, conformément aux lois et ordonnances :
relatives à la normalisation de la comptabilité et du plan
comptable générale congolais.
Toutefois, l'allocation des subventions budgétaires aux
entreprises publiques et les déficits qu'elles accusent enfin d'exercice
font l'objet des rapports circonstanciés du ministre des finances, qui
peut procéder à des investigations complémentaires avant
la décision du gouvernement.
I.2.6.5. Organes de contrôle des entreprises
La loi prévoit plusieurs
organes habilités à contrôler les entreprises publiques.
Outre le contrôle exercé par le collègue des commissaires
aux comptes et la tutelle, il existe d'autres organes
spécialisés. Il s'agit notamment du conseil supérieur de
portefeuille, de la cours des comptes et du conseil permanent de la
comptabilité au Congo.
I.2.6.5.1. Conseil permanent de la comptabilité
au Congo (CPCC)
Créé par l'ordonnance n° 75-024 du 03
février 1975, le conseil permanent de la comptabilité au Congo
est un organe technique spécialisé dans le domaine de la
comptabilité. Il a la mission de concevoir et de gérer le
système comptable congolais. Il vérifie l'application stricte des
ordonnances- lois N° 76-020 du 16 juillet 1976 et N° 76-150 du 16
juillet 1976 apportant respectivement normalisation de la comptabilité
au Congo et fixation du plan comptable général congolais.
Suivant l'article 29 de la loi N° 78-002 du 06 janvier
1978 sus indiqué, les entreprises publiques sont tenues de faire
certifier leurs comptes par le CPCC.
I.2.6.5.2. Cour de comptes
Créée par l'ordonnance loi N° 87-005 du 06
février 1987, la cour des comptes dispose d'un pour
général et permanent de contrôle de la gestion des finances
et des biens publics ainsi, que de ceux de tous les établissements
publics. A ce titre, elle est chargée d'examiner les comptes des
établissements publics, de contrôles et vérifier leurs
gestions et leurs comptes.
I.2.6.5.3. Le conseil supérieur de portefeuille
(CSP)
Crée par l'ordonnance N° 89-033 du 30 janvier
1989, le CSP est chargé d'assister le Gouvernement dans le suivi et le
contrôle des entreprises publiques et la gestion des participations de
l'état dans les sociétés d'économie mixte. Il a
notamment les missions d'aider le département technique (tutelle
technique) dans la réalisation des missions de suivi, de contrôle
et évaluation de la gestion des établissements publics dont ils
assument la tutelle et de proposer, le cas échéant, les mesures
appropriées, d'assister le gouvernement dans la fixation des
critères de performances et dans l'évaluation des contrats de
performance.
SECTION III. NOTION SUR L'ANALYSE DE LA STRUCTURE
FINANCIERE
Dans la présente section,
nous éclairons les concepts de la structure financière. Nous
aborderons :
Ø Notions sur l'analyse financière
Ø Travaux préliminaires à l'analyse de la
structure financière
Ø La présentation financière du bilan
Ø Etude de l'équilibre financier
I.3.1. Notion sur l'analyse financière
Dans ce paragraphe nous allons aborder les points
suivants : la définition de l'analyse
financière, l'importance de l'analyse financière, la
démarche de l'analyse financière, les travaux
préliminaires à l'analyse financière, la
présentation financière du bilan et l'étude de
l'équilibre financier.
I.3.1.1. Définition
L'analyse financière est
l'ensemble des concepts, des méthodes et instruments permettant de
formuler une appréciation relative à la situation d'une
entreprise, aux risques qui l'affectent au niveau et à la qualité
de ses performances.22(*)
1.3.1.2. Importance de l'analyse financière
L'analyse financière permet
à son auteur de porter un jugement sur le niveau de la performance et
sur la situation financière actuelle et futur.
Autrement dit, l'analyse financière permet
d'évaluer la bonne adéquation entre les moyens économiques
et les ressources financières dont disposent l'entreprise et les risques
de faillite encourus en matière de liquidité, de
solvabilité et d'autonomie financière.
I.3.1.3. Démarche de l'analyse
financière
La démarche de l'analyse
financière consiste à des travaux ci-après :
Ø L'affectation du résultat
Ø Le retraitement du bilan comptable
Ø Le reclassement du bilan comptable
I.3.1.3.1. Affection du résultat
Une analyse financière avant affectation du
résultat n'est qu'énorme dans la mesure où l'entreprise
doit distribuer une part des bénéfices aux associés et
conserver l'autre partie (réserve). Ainsi, si l'exercice se termine par
un bénéfice23(*) :
Ø Les dividendes distribuées et les
tantièmes vont augmenter des dettes à court terme, en ce qu'ils
devront être respectivement payés aux associés et aux
administrateurs ;
Ø La part des bénéfices
réservés ou reportés va augmenter les fonds propres. Par
contre si le résultat de l'exercice se solde par une perte, il diminue
à due concurrence les fonds propres.
Ø Si malgré cette perte les actionnaires
s'octroient les privilèges d'une distribution, l'analyste financier doit
diminuer à due concurrence les fonds propres pour les redimensionner.
I.3.1.3.2. Retraitement du bilan
Retraiter un bilan comptable c'est identifier et valoriser
avec précision les emplois et les ressources significatives
utilisées par l'entreprise à la date de l'établissement du
bilan.
Il consiste à éliminer les non-valeurs de
l'actif, intégrer les effets escomptés mais non encore
échus, intégrer les opérations de crédit bail et
intégrer certains encours du bilan comptable (par exemple pour les
immobilisations corporelles ; ajuster leur valeur s'il s'avère que
l'amortissement ne suffit pas pour le corriger).
I.3.1.3.3. Reclassement du bilan
Reclasser un bilan comptable c'est replacé les comptes
d'actifs et de passif dans des masses qui correspondent à leur
liquidité (actif) ou à leur exigibilité (passif)
réelle24(*).
I.3.2. Travaux préliminaires à l'analyse de
la structure financière
Avant d'arriver à l'analyse
de la structure financière proprement dit, l'analyste doit en premier
lieu rassemblé les informations qu'on retrouve dans les états
financiers.
Les états financiers sont des documents légaux
contractuels ou libres initiés par l'Etat et/ou pour l'organisation dont
on analyse la situation économique et financière25(*).
Les états financiers ou tableaux de synthèse
retenus selon le plan comptable congolais sont :
Ø Le bilan ;
Ø Le tableau de formation des résultats
(TFR) ;
Ø Le tableau de financement ;
Ø Le tableau économique, fiscal et financier.
I.3.2.1. Bilan et Tableau de formation des
résultats
A. Bilan
Le bilan est un document comptable de synthèse qui
donne à un moment précis une photographie du patrimoine de
l'entreprise26(*).
Le bilan ou le patrimoine est la traduction comptable de
l'ensemble des ressources d'une entreprise et de leur emploi établi
à un instant donné27(*).
C'est un tableau représentatif de la situation d'une
entreprise à une date donnée.
Il se présente sous deux colonnes à
savoir : l'actif et le passif, l'actif exprime l'emploi des ressources et
le passif montre l'origine des ressources qui ont servi à l'acquisition
des biens dont dispose l'entreprise.
B. Tableau de formation du résultat
Le tableau de formation du résultat récapitule,
schématiquement les comptes dont les soldes représentent des
grandeurs caractéristiques essentielles à la gestion de l'agent
économique. Il constitue une représentation par paliers
successifs à la formation du résultat net au cours d'une
période et permet également la détermination du cash-flow.
Il reprend les soldes des comptes des classes `6' charges et pertes par nature,
et des classes `7' produits et profits par nature et classes `8' soldes de
gestion.
Ø Marge brute ;
Ø Valeur ajoutée ;
Ø Résultat brut d'exploitation ;
Ø Résultat brut hors exploitation ;
Ø Résultat net d'exploitation ;
Ø Résultat sur cession d'immobilisations et
titre à court terme ;
Ø Résultat net avant contribution
(impôt) ;
Ø Résultat net de la période à
affectée28(*).
C. Tableau de financement
Le tableau de financement est celui qui décrit au
cours, d'un exercice, les ressources dont à disposer l'agent
économique ont permis de faire face à ses besoins.
Il permet de recorder de manière
détaillée les bilans successifs est constitue une source
d'information synthétique à la disposition des analystes
financiers.
D. Tableau économique, fiscal et
financier
Le tableau économique, fiscal et financier (TEFF), est
le document destiné à compléter les informations
données par les agents économiques et contenus dans les autres
tableaux de synthèse qui sont : le tableau de formation de
résultat, le tableau de financement et le bilan. L'ensemble constitue la
base des données pour le système de traitement de l'information
provenant des agents économiques du secteur moderne.
Le tableau économique, fiscal et financier dont en
particulier fourni par secteur d'activité des données qui
permettront l'étude de la production, de consommation
intermédiaire, des investissements et des moyens de financement des
agents économiques29(*).
I.3.2.2. Qualités de tableaux de
synthèse
Les tableaux synthèses
doivent refléter les qualités suivantes, à savoir :
la clarté, l'exactitude, l'actualité, la sincérité,
la continuité et l'unité.
A. Clarté
Il faut que les tableaux de synthèses soient
établis de telle sorte que le propriétaire (utilisateur) puisse
faire une opinion la plus exacte possible sur la situation de l'entreprise.
B. Exactitude et sincérité
Cette exactitude et la sincérité impliquent les
tableaux de synthèse soient conforment aux opérations et aux
écritures tenant compte de réévaluation qui s'impose si
des erreurs sont commises c'est à l'occasion des travaux de fin de
l'exercice et de révision des comptes qu'on doit normalement le
découvrir.
C. Actualité
L'actualité exprime la situation du patrimoine ou de
l'entreprise en général au moment de son établissement.
D. Continuité
Cette qualité exige que l'entreprise applique les
mêmes méthodes d'évaluation des différents
éléments des tableaux de synthèse dans chaque exercice.
E. Unité
La qualité de l'unité prévaut dans les
entreprises ayant plusieurs filiales au siège de dresser ses tableaux de
synthèse particulière mais ces tableaux sont établis par
l'administration centrale, ceci suppose évidemment qu'à
l'origine, on ait prévu les mêmes unités ou
intitulés des comptes et les mêmes principes
d'évaluation30(*).
I.3.3. Présentation financière du bilan
Le bilan comptable tel que fourni par la comptabilité
générale ne facilite pas une analyse financière rapide.
Ainsi donc il faut présenter le bilan financièrement. Dans ce
paragraphe, nous allons présenter : le bilan condensé, le
bilan synthétique, le tableau de cristallisation et la graphique de
visualisation.
I.3.3.1. Bilan
condensé
Le bilan condensé
comprend :
v A l'actif :
· les valeurs immobilisées (V.I);
· les valeurs d'exploitations (V.E) ;
· les valeurs réalisables (V.R) ;
· les valeurs disponibles (V.D).
v Au passif :
· les fonds propres (F.P) ;
· les dettes en long et moyen terme (DLMT) ;
· les dettes courtes terme.
I.3.3.2. Bilan synthétique
Le bilan synthétique
comprend :
v A l'actif :
· Les immobilisations fixes ;
· Les valeurs circulantes.
v Au passif :
· Les capitaux permanents ;
· Dettes à court terme.
I.3.3.3. Tableau de cristallisation
Cristalliser un bilan c'est le représenter en valeur
relative. Ce tableau permet à l'analyse de savoir la part en pourcentage
de chaque rubrique qui constitue l'actif et le passif afin de porter son
jugement sur la manière dont les ressources financent les emplois31(*).
I.3.3.4. Graphique de visualisation
C'est sur base de tableau de
cristallisation que l'on dresse ce graphique de visualisation. Ce dernier
permet de déterminer le niveau de certains indicateurs sans faire
souvent recours au calcul32(*).
I.3.4. Etude de l'équilibre financier
I.3.4.1. Définition
de l'équilibre financier
L'équilibre financier est
la position de la stabilité du rapport entre les ressources
financières et les emplois. L'équilibre financier est
perçu dans une entreprise suivant la règle de l'équilibre
financier minimum.
I.3.4.2. Règle de l'équilibre financier
minimum
Les capitaux qui se trouvent au
passif du bilan doivent être employé par l'entreprise pour
l'acquisition des postes d'actifs. Il ne suffit pas pour un gestionnaire
rationnel de chercher les meilleures sources de financements mais aussi d'en
faire une affectation judicieuse.
L'affectation que l'on considère comme étant
l'orientation des financements pour l'acquisition des éléments
d'actifs peut être malavisée. Ainsi, le gestionnaire doit orienter
les financements selon une règle de l'équilibre financier minimum
qui énonce : « les capitaux utilisés par une
entreprise pour financer une valeur d'actif doivent rester à la
disposition de l'entreprise pendant un temps qui correspond à la valeur
de cet actif »33(*).
Il s'agit bien d'ajustement de rapport ressource/emplois et
selon laquelle les valeurs immobilisée doivent être
financés par les capitaux permanents et les emprunts et dettes à
court terme finance les valeurs circulants.
Il est rationnelle que les immobilisations dont la
transformation en liquidité est élastique soit financé par
les capitaux permanents car la longue ou moyenne échéance
permettre à l'immobilisation de générer les fonds
nécessaires à la couverture de la dette. Il en va de soi que les
valeurs circulantes dont la rotation est rapide puissent être
fiancées par les dettes à court terme dans la mesure ou dans un
temps relativement court, les valeurs circulantes génèrent les
fonds nécessaire pour faire face aux exigibles le plus proche.
Il est inconvenable de recourir aux emprunts à court
terme de lors l'investissement requiert le long terme. Ainsi, donc,
l'échéance de remboursement apparaît comme un
élément qui détermine le choix de poste d'actif à
financer.
Schématiquement la règle de l'équilibre
financier se présente de la manière suivante :
Schéma n° 2
ACTIF
|
PASSIF
|
Capitaux fixes
|
Capitaux permanents
|
Capitaux circulants
|
Emprunt à C.T
|
Source : Elaboré par nous-mêmes.
Cette représentation scinde le bilan synthétique
en deux parties : les hauts et les bas. Le haut du bilan qui se compose
côté gauche de valeurs immobilisées et le côté
droit des capitaux permanents. Il est donc normal que les ressources
permanentes finances les emplois permanents.
Le bas du bilan comporte les emprunts à court terme
côté droit et les valeurs circulantes côté gauche. Il
est convenable que les emprunts à court terme finance les valeurs
circulantes.
I.3.4.3. La loi de la sécurité
financière
La règle de
l'équilibre financier minimum n'offre pas toute la garantie
sécuritaire à l'entreprise. Si la durée de la
réalisation en liquide des valeurs circulantes est incertaine mais celui
de l'échéance des dettes à court terme est certain.
Ce qui est évident les débiteurs de l'entreprise
peuvent se retrouver en difficulté d'honorer leur engagement aux
échéances prévues ; le stock peut se
détériorer dans le magasin ou en basse conjoncture
économique le degré de rotation des marchandises (produits finis)
deviennent moins rapide.
Ces situations malheureuses peuvent amener l'entreprise
à une trésorerie serrée ce qui, par ricochet
altérera la solvabilité de celle-ci vis-à-vis de ses
créanciers. Pour prévenir aux conséquences
fâcheuses, il faut que l'actif circulant soit supérieur aux
emprunts à court terme pour qu'il se dégage une marge de
sécurité.
Cette marge de l'excédent des fonds propres ou
supplément des capitaux stables qui résultent des dettes à
long et moyen terme lorsque les réalisables et les disponibles sont
financés par l'exigibles à court terme34(*).
La totalité des capitaux stables ne doit pas être
englouti par les immobilisations, l'excédent de ceux-ci doit financer
une partie de l'actif circulant.
On ne peut assurer la sécurité financière
dans une entreprise que si après financement de la totalité des
valeurs immobilisées par les capitaux permanents, l'excédent de
ceux-ci finance une partie de l'actif circulant notamment la valeur
d'exploitation.
Schématiquement, la règle de
sécurité financière se présente de la
manière suivante :
Schéma n°3
|
ACTIF
|
PASSIF
|
Val. Immobilisées
|
Capitaux permanents
|
Fonds de roulement
|
|
Val. D'exploitation
|
Val. Réalisables
Val. disponibles
|
Dettes à court terme
|
Source : Elaboré par nous-mêmes.
Cette représentation nous fait remarquer que les
capitaux permanents ne doivent pas seulement financer les valeurs
immobilisées mais aussi une fraction de l'actif circulant.
L'équilibre financier est apprécié
à partir des indicateurs qui feront les points le du chapitre
suivant.
Notre premier chapitre est axé sur la définition
des concepts de base de notre étude. Il est important d'éclairer
la notion sur les indicateurs de la performance financière.
CHAPITRE II. INDICATEURS DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE
Nous retenons trois indicateurs
à savoir :
Ø Indicateur de la structure
financière ;
Ø Indicateur de l'activité ;
Ø Les indicateurs de résultat
Ø Et les indicateurs hors tableau de
résultat.
II.1. les indicateurs de la structure
financière
Les indicateurs de la structure
financière sont :
Ø Les fonds de roulement ;
Ø Les besoins en fond de roulement ;
Ø La trésorerie ;
Ø La liquidité.
II.1.1. les fonds de roulement
Le premier indicateur de la structure financière est le
fonds de roulement. Dans ce paragraphe, nous allons définir le fonds de
roulement, déterminer le mode de calcul, déterminer les
différentes sorte de fonds de roulement et les facteurs de variation du
fonds de roulement.
II.1.1.1.
Définition
C'est la part des capitaux
permanents qui n'est pas absorbée par le financement des valeurs
immobilisées et qui par suite est disponible pour financer les besoins
liés au cycle d'exploitation35(*).
Le fonds de roulement est l'excédent des capitaux sur
les valeurs immobilisées36(*).
Le fonds de roulement est l'excédent des capitaux
permanents qui reste à la disposition de l'entreprise après avoir
financé les actifs acyclique37(*).
Il exprime la part des capitaux dont le degré
d'exigibilité est stable et sert à financer les
éléments d'actifs dont le degré de liquidité est
assez élevé38(*).
II.1.1.2. Mode de calcul du fonds de roulement
Le fonds de roulement se calcul de
deux façons, entre autres :
Ø Par le haut du bilan ;
Ø Par le bas du bilan.
Les deux approches de calcul montrent qu'il existe un seul
problème financier dans l'entreprise, mais qui peut être
abordé sous deux options différentes. Celle de financement
à long terme et celle de financement à court terme.
II.1.1.3. Différents sortes de fonds de
roulement
Les fonds de roulements se calcul
sous quatre formes suivantes :
Ø Les Fonds de Roulement Net (FRN) ;
Ø Les Fonds de Roulement Propre (FRP) ;
Ø Les Fonds de Roulement Etranger (FRE) ;
Ø Les Fonds de Roulement Brut (FRB).
II.1.1.3.1. Fonds de Roulement Net (FRN)
C'est la différence entre les capitaux permanents et
les immobilisations nettes39(*).
FRN = CP - VIN
II.1.1.3.2. Fonds de Roulement Propre
(FRP)
C'est l'excédent des ressources dégagées
par le fonds propre après financement des immobilisations nettes. Une
entreprise ne peut disposer de ce fonds que si ces capitaux propres sont
supérieurs aux immobilisations nettes.
FRP = Fonds Propres-Immobilisation Nettes
II.1.1. 3.3. Fonds de Roulement
Etranger
C'est la partie des immobilisations financés par les
capitaux étrangers, c'es à dire les emprunts à moyen et
long terme.
FRE = Capitaux Etrangers-Immobilisations Nettes
II.1.1.3.4. Fonds de Roulement Brut ou Economique ou
Total
C'est l'ensemble des actifs circulants.
FRB = VE + VR + VD
II.1.1.3.5. Facteurs de variation du fonds de
roulement
Toutes choses restant égales par ailleurs, le fonds de
roulement augmente chaque fois qu'i ya une augmentation des capitaux permanents
ou des valeurs circulantes ou une diminution des immobilisations nettes ou des
dettes à court terme. Il diminue chaque fois qu'il ya une diminution des
capitaux permanents ou des valeurs circulantes ou une augmentation des
immobilisations nettes actionner dans un sens ou dans un autre pour
améliorer le niveau de cet indicateur.
II.1.2. Besoin en fond de roulement
Le fonds de roulement ne suffit pas pour juger
l'équilibre financier d'une entreprise car un fonds de roulement positif
traduit une bonne situation pour une entreprise industrielle, ce qui ne pas le
cas pour une entreprise commerciale. Raison pour la quelle les analystes
financiers ont mis au point la notion du besoin en
fonds de roulement.
II.1.2.1. Définition des besoins en fonds de
roulement
Les besoins en fonds de roulement
répondent à plusieurs définitions. Nous en tirons deux
seulement :
Ø Le besoin en fonds de roulement est la partie des
actifs circulants d'exploitations non couvertes par les ressources
d'exploitation ;
Ø Le besoin en fonds de roulement est la part des
besoins cycliques dont le financement n'est pas assuré par les
ressources cycliques et qui se trouve par la suite à la charge de
l'entreprise40(*).
II.1.2.2. Facteurs qui influencent le besoin en fonds
de roulement
Toutes chose restante
égales par ailleurs, le besoin en fonds de roulement augmente chaque
fois qu'il ya augmentation des valeurs d'exploitations et des valeurs
réalisables ou une diminution des valeurs réalisables et des
valeurs d'exploitation ou une augmentation des emprunts à court
terme.
II.1.2.3. Calcul des besoins en fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement se
calcul par la confrontation de besoin cyclique tirés du bilan dans les
postes des valeurs circulantes aux ressources cycliques tirées
également du bilan dans les postes des dettes à court terme.
BRF=Besoins Cycliques-Ressources Cycliques
Avec :
Ø Besoins Cycliques = valeurs d'exploitations et
valeurs réalisables ;
Ø Ressources Cycliques = dettes à court
terme.
Autrement : BRF= VE + VR-ECT
II.1.2.4. Sortes des besoins en fonds de roulement
Il existe 3 sortes de besoin en
fonds de roulement :
Ø Besoin en fonds de roulement d'exploitation
(BFRE) ;
Ø Besoin en fonds de roulement hors exploitation
(BFRHE) ;
Ø Besoin en fonds de roulement total (BFRT).
II.1.2.4.1. Besoin en fonds de roulement
d'exploitation (BFRE)
Le besoin en fonds de roulement d'exploitation est le solde
entre les besoins cycliques liés à l'exploitation et les
ressources cycliques liées à l'exploitation41(*).
Il provient du décalage entre, d'une part,
l'incertitude de la liquidité des stocks et des créances
commerciales et d'autres parts, de la certitude de l'exigibilité des
dettes commerciales, fiscales et sociales.
BFRE=EC-RC
Avec BFRE = Besoin en Fonds de Roulement d'Exploitation
EC = Emplois Cyclique
RC = ressources Cycliques
II.1.2.4.2. besoin en fonds de roulement hors
exploitation (BFRHE)
C'est le solde des besoins cycliques et des ressources
cycliques non liés à l'exploitation. Les besoins cycliques non
liés à l'exploitation concernent les emplois non permanents, sans
signification économique particulière. Par exemple : le
compte autres débiteurs à l'actifs, créance sur cession
d'immobilisation42(*).
Les ressources cycliques non liés à
l'exploitation ce sont des ressources non permanentes, sans signification
économiques particulièrement tel que le compte « autres
créditeurs » au passif. (Dettes sur immobilisation...)
BFRHE= ECHE-RCHE
Avec BFRHE= Besoin en fonds de roulement hors
exploitation ;
ECHE= Emplois Cycliques Hors Exploitations ;
RCHE= Ressources Cycliques Hors Exploitation.
II.1.2.4.3.Besoin en fonds de roulement total
(BFRT)
C'est la somme de besoin en fonds de roulement d'exploitation
et le besoin en fonds de roulement hors exploitation.
BFRT=BFRE+BFRHE (où BFRT= Besoin en Fond de Roulement
Total, BFRE= Besoin en Fond de
Roulement d'Exploitation, BFRHE=
Besoin en
Fond de Roulement Hors
Exploitation)
II.1.3. Etude de la liquidité et la
trésorerie
Les analystes financiers complètes les informations en
étudiant le risque que court l'entreprise en matière de
liquidité.
II.1.3.1. Concept de
liquidité
Nous allons aborder la définition, le types et calcul
de liquidité.
II.1.3.1.1.
Définition
C'est l'aptitude d'un actif à devenir liquide
c'est-à-dire s'échanger commodément et rapidement contre
numéraire43(*).
La liquidité est la caractéristique d'un actif
qui peut être transformé rapidement et sans coût de
transaction en monnaie44(*)
II.1.3.1.2. Types et calculs de
liquidité
On distingue trois types de liquidité, à
savoir :
Ø Liquidité Générale (LG)
Ø Liquidité Réduite (LR)
Ø Liquidité Immédiate (LI)
a. liquidité générale
C'est la différence entre les valeurs circulantes et
les dettes à court terme. Elle indique la capacité de l'actif
circulante à faire face à l'exigibilité le plus
rapprocher.
LG=VC-DCT
Avec LG=Liquidité Générale
VC= Valeurs Circulantes ;
DCT= Dettes à Courte Terme
Sous forme de ratio, elle se calcul de la manière
suivante :
Avec RLT= ratio de Liquidité
Générale ;
VC= Valeurs Circulantes ;
DCT= Dettes à Court Terme
Il faut noter que la situation de liquidité d'une
entreprise est dite saine si le ratio de liquidité
générale est supérieur à 1.
Signification
Si LG>0 ou RLG>1, cela signifie que les
valeurs circulantes peuvent couvrir intégralement les dettes à
court terme et dégager un sur plus.
Si LG=0 ou RLG=1, cette situation signifie
que les valeurs circulantes peuvent couvrir seulement les dettes à court
terme sans dégager un sur plus. C'est une mauvaise situation compte tenu
de l'incertitude de la liquidité des valeurs circulantes face à
la certitude de l'exigibilité des dettes à court terme.
b. liquidité réduite (LR)
C'est la différence entre les valeurs circulantes hors
stocks et les dettes à court terme.
Elle indique la capacité de l'entreprise à
couvrir ses dettes à court terme avec les valeurs circulantes hors
stocks.
LR= (VR+VD)-DCT
Avec LR= Liquidité Réduite ;
VR= valeurs Réalisables ;
VD= valeurs Disponibles ;
DCT= Dettes à court terme.
Sous forme de ratio, elle s'obtient de la manière
suivante :
RLR=
Avec RLR= Ratio de Liquidité Réduite
VC= valeurs circulantes ;
S= Stocks ;
DCT= Dettes à court terme
c. Liquidité Immédiate (LI)
C'est la différence entre les valeurs disponibles et
les dettes à court terme. Elle mesure la capacité de l'entreprise
à payer ses dettes à court terme avec ses disponibles.
LI= VD-DCT
Avec LI= Liquidité Immédiate ;
VD= valeurs Disponible ;
DCT= dettes à court terme.
Sous la forme Ratio :
RLR
Avec RLI= Ratio de Liquidité Immédiate ;
VD= Valeurs Disponibles
La situation de l'entreprise est jugée très
bonne si la LI>0 ou RLI>1.
II.1.3.2 Trésorerie
II.1.3.2.1
Définition de la trésorerie nette
La trésorerie nette est le financement à court
terme obtenu par l'entreprise pour combler l'écart négatif
provenant de la différence entre le fonds de roulement et le besoin en
fonds de roulement ou le placement à court terme que l'entreprise
effectuera provenant de la différence entre le fonds de roulement net
et le besoin en fonds de roulement.
II.1.3.2.2 Mode de calcul de la trésorerie
nette
Il existe trois modes de calcul de la trésorerie
nette :
TN=FRN-BFR
Avec TN= Trésorerie nette
FRN=Fonds de roulement net
BFR= Besoin en fonds de roulement
II.1.3.2.3. Différente parties de la
trésorerie
Du point de vue du caractère actif ou passif, la
trésorerie nette comporte deux parties à savoir :
Ø La Trésorerie Active (TA)
Ø La Trésorerie Passive (TP)
a. la Trésorerie Active (TA)
C'est l'ensemble des valeurs disponibles. Mais dans un sens
large, on y inclut les placements à court terme et les concours
éventuellement accordés par l'entreprise à tirés en
dehors de l'activité d'exploitation.
TA = VD + VMP
Avec TA = Trésorerie Active ;
VD = Valeurs Disponibles ;
VMP = Valeurs Mobilière de Placement
b. Trésorerie Passive (TP)
Elle comprend essentiellement les interventions bancaires et
en cours obtenus à l'occasion d'opérations extérieures
à l'activité courante auprès des tiers.
TP= SCB+CBC+EENE
Avec SCB = Solde Créditeur du Compte Banque ;
CBC = Concours Bancaires Courants ;
EENE = Effets Escomptés Non encore Echu
D'où la TN = TA-TP
Du point de vue liquidité nette la trésorerie
nette comporte les parties suivantes :
Ø Trésorerie nette totale ;
Ø Trésorerie nette immédiate.
c. Trésorerie nette totale
C'est la différence entre d'une part, les valeurs
réalisables et les valeurs disponibles, et d'autres parts les dettes
à court terme hors trésorerie.
TNT= [(VR-FC) + VD]-[DCT-FD]
Avec TNT= Trésorerie Nette Totale ;
VR = Valeurs Réalisables ;
FC = Fausses Créances (avances et acomptes
versés aux fournisseurs) ;
DCT = Dette à Court Terme ;
FD= Fausses Dettes (avance et acompte verser aux clients
La trésorerie est le lieu commun par lequel transit
tous les règlements, quelle que soit leur origine ; par exemple,
les encaissements liées à une augmentation du capital ou à
un emprunt : les décaissements liés à un
investissement ou au paiement d'une dette.
II.1.4. La solvabilité
Dans ce paragraphie nous allons parler : de la
définition, mode de calcul et du ratio de la solvabilité.
II.1.4.1.
Définition
La solvabilité est la
capacité d'une entreprise à régler la totalité de
son passif exigible par son actif.
II.1.4.2. Mode de calcul
La solvabilité est la
différence entre les valeurs actives et les dettes totales.
Sol = VA-D
Avec Sol=solvabilité ;
VA=valeurs actives ;
D= dettes totales.
Sous forme de ratio, la solvabilité est obtenue par la
formule suivante :
Avec R.sol= Ratio de solvabilité
La solvabilité est assurée si sol > 0 ou R
sol > 1, tous les autre signes de la solvabilité ou du ratio de
solvabilité décrivent une situation financière
mauvaise.
a. Indépendance financière
Ce ratio permet de savoir si l'entreprise dispose ou non d'une
autonomie financière vis-à- vis des bailleurs des fonds.
RAF= Ratio d'autonomie financière
FP= Fonds propres
EDLMT= Emprunts et dettes à long
& moyen terme.
Avec
Plus ce ratio s'éloigne de 1, d'avantage l'entreprise
dispose d'une plus grande indépendance financière et donc d'une
plus grande autonomie financière vis-à-vis des bailleurs des
fonds.
Normes :
0,66 = RAF = 1= Zone favorable. L'entreprise peut contracter
de nouveaux emprunts sans la situation financière;
0,55 = RAF = 0,55 : Zone normale;
0,33 = RAF = 0,55 : Zone médiocre, appelant la
vigilance des gestionnaires.
b. Dépendance financière.
Une entreprise est dans une situation de dépendance
financière lorsque le ratio de l'indépendance financière
est compris entre 0,33 et 0,55.
II.2. Indicateur d'activités et des
résultats
A l'exception des indicateurs de la structure, il existe aussi
les indicateurs d'activités et de résultats.
II.2.1. Indicateur
d'activités
Nous retenons trois indicateurs
d'activités à savoir :
Ø Le chiffre d'affaires;
Ø La marge brute;
Ø La valeur ajoutée.
a. Le chiffre d'affaires
Le chiffre d'affaire est pour une entreprise commerciale le
solde créditeur de compte « 70 ventes » au cours
d'un exercice comptable.
Pour une entreprise industrielle, le chiffre d'affaire est
représenté par la production de l'exercice. Celle-ci comprend le
compte « 71 production vendue », « 72 production
stockée » et « 73 travaux faits par
l'entreprise pour elle-même.» ou production
immobilisée.
b. La marge brute
Elle enregistre la marge que l'entreprise tire de la vente des
marchandises achetées.
MB= ventes - stocks vendus
Sous forme de ratio
b. La valeur ajoutée
La valeur ajoutée est la différence entre la
production de l'exercice, y compris la marge brute et les consommations
intermédiaires.
V.A= (production totale + MB) - consommations
intermédiaires
II.2.2. Indicateurs des résultats
Il s'agit :
Ø Du résultat net d'exploitation avant
impôt ;
Ø Du résultat de la période à
affecter.
a. Résultat net avant impôt
(RNAI)
Le compte enregistre le solde de trois comptes de
gestion :
Ø Résultat sur cession des immobilisations et
titres à court terme (84) ;
Ø Résultat net d'exploitation (83) ;
Ø Résultat net hors exploitation (83*).
L'intérêt de l'étude du RNAI réside
dans l'analyse de l'évolution de l'une ou l'autre de ses composantes
dans le temps, car celle-ci permettent de comprendre certains accidents de
parcours en cas de mouvement erratique. Un bénéfice peut ne pas
nécessairement traduire une bonne gestion car un résultat
exceptionnel excédentaire (hors exploitation) peut compenser un
résultat d'exploitation négatif.
b. Résultat de la période a
affecté (87 RPA)
Il enregistre le résultat final de l'exercice comptable
à affecter. C'est la différence entre le résultat net
avant impôt (85IRPL) et l'impôt sur les revenus professionnel et
locatifs (86 IRPL).
Il est donc influencé par le taux de cet impôt.
Les indicateurs de résultat ci-dessus soulèvent une certaine
contestation dans la mesure où ils introduisent des biais et des
contradictions en tant que solde de gestion.
En effet, les résultats comptables fournissent des
indicateurs de gestion réels de l'activité de l'entreprise. En
même temps ces mêmes résultats servent de base pour le
calcul de l'impôt. Pour suivre conjointement ; ces deux
finalités aboutissent souvent à des incohérences car
là ou l'une cherche à étaler ces performances, l'autre
cherche à les minorer. C'est pourquoi les analystes ont mis sur pieds
des indicateurs hors TFR.
II.2.3. Les indicateurs hors TFR
On peut retenir trois indicateurs
hors TFR :
Ø L'excédent brut d'exploitation;
Ø La capacité d'auto financement;
Ø Le cash flow.
II.2.3.1. l'excédent brut d'exploitation
(EBE)
L'EBE est la différence
entre les produits d'exploitation susceptibles de générer une
encaisse immédiate ou potentielle et les charges d'exploitation
susceptibles d'entrainer un décaissement immédiat ou
décalé.
C'est l'indicateur pivot de la performance de l'entreprise, il
est à la fois résultante de toutes la gestion courante et
préalable à l'application des politiques d'amortissement, ou
d'endettement ou de distributions des dividendes qui varient d'une entreprise
à l'autre45(*).
EBE= valeur ajoutée + subvention d'équipement -
(impôt + charges du personnelle).
II.2.3.2. Auto financement
C'est la capacité d'une entreprise à se pourvoir
elle-même des capitaux.
On distingue par rapport à l'objectif poursuivi
l'autofinancement de maintien qui comprend les amortissements et les provisions
et l'autofinancement d'expansion qui est constitue de réserve et des
bénéfices reporté.
Selon les modes de calcul on distingue l'autofinance brut
et l'autofinance net.
v Autofinancement brut : AB= RNAI+DAP;
v Autofinancement net : AN= AB-IRPL
Où, AB= autofinancement brut ; DAP= dotation aux
amortissements et provisions non exigible, AN= autofinancement net.
II.2.3.3. Cash Flow
Après avoir
déterminé les ressources, l'entreprise fixe les emplois,
l'utilisation des actifs circulants doit secréter un surplus qu'on
appelle cash flow.
II.2.3.3.1.Définition et Importance
a.
Définition :
Littéralement le Cash Flow signifie « Flux
d'argent ». C'est la différence entre toutes les
entrées en trésorerie et toutes les sorties de trésorerie
pendant une période donnée46(*). Le Cash flow est le surplus monétaire
sécrété par l'activité déterminé par
la sommation du résultat brut d'exploitation et du résultat hors
exploitation diminué de l'impôt sur les revenus professionnel et
locatifs47(*)
b. Importance
L'Etude ou la détermination du cash Flow
permet :
Ø D'identifier les ressources internes
générées par toutes les activités de
l'entreprise.
Ø Le Cash Flow représente le potentiel
d'autofinancement de l'entreprise avant toute décision d'affectation de
résultat net.
II.2.3.3.2. Approches de détermination
Le Cash Flow est détermine
soit par le haut du compte de résultats soit par le bas du compte de
résultats.
a. Par le haut du compte de
résultats
Résultat brut d'exploitation
+ Produit financement encaissables
- Charges financières décaissables
+Produits exceptionnelles encaissables (sauf produits de
cessions).
Ø Charges exceptionnelles décaissables (Sauf
charges de cessions)
Ø Participation des Salariés
Ø Impôts sur les bénéfices
= Cash Flow
b. Par le bas du Compte de
Résultats
Résultat net de l'exercice
- Produits des cessions d'une immobilisation
+ Moins-values de cession d'immobilisation
- Reprises de dotations aux amortissements au sens large
- Dotation aux amortissements au sens large
= Cash Flow
II.2.3.3.3. CALCUL DE CASH FLOW
La capacité
d'autofinancement est définie comme étant la ressource
dégagée au cours d'un exercice par l'ensemble des
opérations de gestion48(*).
CFB
C'est la sommation du résultat brut d'exploitation et
du résultat brut hors exploitation.
Avec CFB = Cash-Flow brut
RBE = Résultat brut d'exploitation
RBHE = Résultat brut hors exploitation
Notre deuxième chapitre a porté sur les
indicateurs de la performance financière. Il s'avère
intéressant de présenter l'entreprise de notre investigation.
CHAPITRE III. PRESENTATION DE LA REGIIDESO
Notre deuxième chapitre est
axé sur la présentation de la REGIDESO.
Il compte 4 sections à savoir : L'aperçu
historique et la localisation de la REGIDESO, objet social et Statue juridique,
importance socio-économique, organigramme.
SECTION I. HISTORIQUE ET
LOCALISATION DE LA REGIDESO
III.1.1. Historique de la
REGIDESO
L'histoire de la REGIDESO comprend
trois grandes périodes à savoir :
Ø période précoloniale ;
Ø période coloniale ;
Ø période post coloniale
A. Période précoloniale.
L'histoire de l'eau en République Démocratique
du Congo remonte de temps ancien. Elle a évolué au fil du temps
en s'adaptant aux exigences modernes issues de l'évolution de la
technologie.
Avant la colonisation, l'approvisionnement en eau
revêtait un caractère rudimentaire, c'est-à-dire l'eau
puisée à la source était directement utilisée en
fonction des besoins domestique. Autrement dit sous cette période, il
n'existait aucune organisation s'occupant de l'adduction et de la
stérilisation de l'eau.
B. Période coloniale
Les besoins en eau potable des colonisateurs et le souci
d'adapter la colonie aux exigences modernes d'une part, et la croissance
démographique et le progrès techniques d'autre part, conduit
l'autorité coloniale à organiser l'approvisionnement en eau
potable en créant le 18 novembre 1929 la société de
distribution de Léopoldville dont le siège se situait à
BRUXELLES.
Le 28 mars 1933 par arrêté royale, le ministre
Belge des colonies institua une régie de distribution d'eau de la
colonie dont l'exploitation, le développement et la modernisation de la
distribution d'eau était confiée aux autorités urbaines
des villes de BOMA, MATADI, KINSHASA (LEOPOLDVILLE), MBANDAKA (COQUILATEVILLE)
et KISANGANI (STANLEYVILLE).
Le décret royal de 30 décembre 1939 crée
une véritable société publique coloniale de distribution
d'eau et d'électricité pour l'ensemble des territoires du
Congo-Belge et du Rwanda-Burundi Abrogeant ainsi l'arrêté royal du
28 mars 1933.
La nouvelle société était
dénommée Régie de Distribution d'eau et
d'électricité du Congo-Belge et Rwanda-Burundi. Cette entreprise
avait double particularité :
Ø Elle avait la personnalité juridique. Ce qui
lui conférait une autonomie de gestion ;
Ø Son champ d'action et son objet était
élargis
C. Période post colonial
Après l'indépendance, la REGIDESO a connu de
profondes transformations.
L'ordonnance loi n°66-460 du 25 août 1966 annula le
décret du 30 décembre 1939, et créa une nouvelle
institution publique dénommée « REGIDESO »
dont le siège sociale est fixé à Kinshasa.
Il sied de signaler que le changement intervenue par cette
ordonnance ne concerne que le champ d'action et le siège social, mais
non l'objet social car la nouvelle entreprise devrait exploiter comme la
précédente, pour le compte seulement de la République
Démocratique du Congo, le service de distribution d'eau ainsi que les
installations annexes d'adduction d'eau, de pompage, de stérilisation
d'eau, l'exploitation des centrales électriques et de réseaux de
distribution de l'électricité.
Deux ans après la création de la REGIDESO,
l'Etat décide de privatiser la gestion de REGIDESO par l'ordonnance -
loi n° 68 - 116 du 29 mars 1968. Il confia la gestion à la
société anonyme de droit Belge « La
COMMIERE » pour une durée de cinq ans, mais le contrat n'a
duré que deux ans pour cause d'un procès contre la
commière à Lorhon.
En 1978, le Gouvernement notifie la décision de
transférer à la société nationale
d'électricité « SNEL » l'ensemble des
exploitations de production et de distribution de l'énergie
électrique avec prise d'effet le 01 janvier 1979. C'est dans
l'année 1979 que les douze centrales d'exploitations de
l'électricité sont progressivement cédées à
la société nationale d'électricité. Dès
lors, la REGIDESO consacre ses efforts à l'exploitation et au
développement du secteur de l'eau potable.
III.1.2. Situation Géographique de la REGIDESO
La REGIDESO est implantée
sur toute l'étendue de la République Démocratique du
Congo. Son siège social est situé à Kinshasa dans la
commune de la Gombe au croisement du boulevard du 30 juin et de l'avenue de la
démocratie (ex huilerie).
SECTION II. OBJET SOCIAL ET STATUT JURIDIQUE DE LA
REGIDESO
Dans cette section il s'agit
de parler sur l'objet social et le statut juridique de l'entreprise de notre
étude.
III.2.1. Objet social de la REGIDESO
Au
regard des textes légaux qui régissent le domaine d'exploitation
de la REGIDESO, il y a lieu de relever les objets ci-après :
Ø l'exploitation des distributions d'eau et
d'installations annexes du captage, d'adduction et de traitement des eaux
à distribuer ;
Ø l'étude et la réalisation des travaux
d'établissement de distributions nouvelles ou extension des
distributions existantes.
Notons aussi que la REGIDESO peut également effectuer
toute opération se rattachant directement ou indirectement à son
objet.
III.2.2. Statut juridique de
REGIDESO
La
REGIDESO est une entreprise publique à caractère industriel et
commercial dotée de personnalité juridique et jouissant du
monopole.
Elle est placée sous tutelle du ministère de
l'énergie et du ministère du portefeuille.
Le ministère de l'énergie assure la tutelle
technique et porte notamment sur :
Ø la conclusion des marchés des travaux ou des
fournitures ;
Ø l'organisation des services, le cadre organique, le
statut du personnel, le barème de rémunération, le rapport
annuel ;
Ø l'établissement d'agences et bureau à
l'intérieur de la RDC ;
Ø les acquisitions et aliénations autres
qu'immobilières.
Le ministère du portefeuille assure la tutelle
financière et recouvre :
Ø les acquisitions et aliénations
immobilières ;
Ø les emprunts et prêts ;
Ø la prise et cessions des participations
financières ;
Ø le plan comptable ainsi que les Etats financiers.
SECTION. III. STRUCTURES
ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE
Chaque organisation à
une hiérarchie et détermine les compétences de chaque
membre. Dans cette section nous abordons la structure organisationnelle et
fonctionnelle de la Regideso.
III.3.1. STRUCTURE ORGANISATIONELLE
La
Structure de la REGIDESO comprend les fonctions de directions qui sont
regroupées en trois (3) ensembles spécialisées, à
savoir :
A. Les Fonctions Technico-commerciales :
placées sous la coordination d'un Administrateur Directeur Technique et
constituées des directions suivantes :
Ø La Direction d'Exploitation ;
Ø La Direction de Développement et
Réhabilitation ;
Ø La Direction de la Logistique ;
B. Les Fonctions Administratives et
Financières : Placées sous la coordination d'un
Administrateur Directeur Financier et composées des directions
ci-dessous :
Ø La Direction de Trésorerie ;
Ø La Direction de Comptabilité ;
Ø La Direction des Ressources Humaines ;
Ø Le Centre de Formation (avec Rang de
direction) ;
Ø Le Centre Médical (avec Rang de direction).
C. Les Organes d'Etat-major :
Ø Le Collège des Conseillers ;
Ø Le Secrétariat général ;
Ø La Direction de l'Audit interne ;
Ø La Direction du Contrôle de gestion,
organisation et stratégie ;
Ø Le Centre d'Exploitation et Maintenance informatique
(avec rang de Division).
Toutes ces directions technique, commerciale, administrative
et financière ainsi que les organes d'état-major relèvent
de la supervision directe de l'Administrateur Directeur Général
et de l'Administrateur Directeur Général Adjoint.
Cette structure comprend :
Ø Un conseil d'Administration ;
Ø Un comité de gestion ;
Ø Commissaires aux comptes
Actuellement, la REGIDESO possède :
Ø Une Direction Générale ;
Ø Des Directions Provinciales regroupées en
trois catégories, à savoir :
a. Les directions provinciale de la catégorie
(A) : Kinshasa, Katanga, Bas - Congo et Province Orientale ;
b. Les directions provinciales de la catégorie
(B) : Kasaï oriental, Kasaï occidental, Equateur, Sud -
Kivu ;
c. Les directions provinciales de la catégorie
(C) : Bandundu, Nord - Kivu et Maniema ;
Ø Des centres d'exploitations ;
Ø Des secteurs
L'Exploitation dans la ville de Kinshasa compte dix (10)
directions :
Ø deux directions de traitement des eaux de Kinshasa
(DTE - KIN)
Ø deux directions de distribution de Kinshasa (DDK)
Ø six directions commerciales de Kinshasa (DCK) Nord,
Sud, Est-1, Est-2, Ouest et centre
III.3.2. FONCTIONNEMENT
1. Le Conseil d'Administration
Le conseil d'administration est aux termes de la loi
n°78 - 002 du 6 janvier 1978, l'organe de conception et d'orientation de
la politique de l'entreprise. Dirigé par le président du conseil
d'administration (PCA).
2. Le Comité de Gestion
C'est l'organe qui assure la gestion courante de l'entreprise
actuellement, il est composé de cinq membres, notamment, un
administrateur délégué général, un
administrateur délègue général adjoint, un
administrateur directeur technique, un administrateur directeur financier et
d'un représentant du personnel.
3. Le Collège des Commissaires aux
Comptes
Cet organe assure le contrôle de la situation
financière et les comptes annuels de la société les
membres de ce collège ; sont nommés par le Président
de la République.
4. L'Administrateur Délègue
Général (ADG)
La régie de distribution d'eau du Congo est une
entreprise qui, suivant la législation doit être
gérée par un mandataire public nommé par décret-loi
présidentielle. L'ADG a pour rôle d'assurer la gestion de
l'entreprise durant son mandat. Il est le superviseur de toutes les directions
de l'entreprise.
5. L'Administrateur Délègue
Général Adjoint (ADGA)
Il est aussi un mandataire public nommé par
décret - loi présidentiel. Son rôle est d'assurer la
gestion courante de l'entreprise en l'absence de l'ADG.
6. L'Administrateur Directeur Technique
ADT
L'administrateur directeur technique a pour rôle la
gestion des fonctions technico - commerciale qui sont placées sous sa
coordination. Ses directions principales sont les suivantes :
Ø la direction de l'exploitation ;
Ø la direction de développement et de
réhabilitation ;
Ø la direction commerciale.
6.1. La Direction d'Exploitation
La direction d'exploitation assure la transformation de l'eau
impure pour la rendre pure moyennant une procédure mise en place par la
direction technique.
6.2. La Direction de Développement et de
Réhabilitation
La direction de développement et de
réhabilitation est une direction qui a pour rôle d'étudier
comment étendre le réseau de distribution de l'eau et la
réhabilitation des matériels vétustes. Elle a pour
divisions :
Ø projet ;
Ø planification ;
Ø travaux et forages ;
Ø études.
6.3. Le Directeur de la Logistique
La direction de la logistique a pour rôle la gestion des
équipements de l'entreprise.
6.4. La Direction Commerciale
La direction commerciale est celle qui s'occupe de la
commercialisation de l'eau, c'est - à - dire elle met en place
l'ensemble des stratégies nécessaires pour pouvoir vendre de
l'eau potable. Cette direction a comme division :
Ø vente,
Ø recouvrements prives,
Ø recouvrements des institutions officielles.
7. L'Administrateur Directeur Financier
(A.D.F)
L'administrateur directeur financier a pour rôle
d'assurer la gestion des fonctions administratives et financières
placées sous sa coordination.
Ces directions sont les suivantes :
Ø la direction de la trésorerie ;
Ø la direction de comptabilité ;
Ø la direction des budgets ;
Ø la direction des ressources humaines,
Ø le centre de formation ;
Ø le centre médical.
7.1. La Direction de
Trésorerie
La Direction de Trésorerie s'occupe de la gestion des
liquidités, du financement, des besoins en fond de roulement, des
relations bancaires, de la stratégie financière de la gestion des
risques des taux d'intérêt, cours de change et de contrepartie.
7.2. La Direction de
Comptabilité
Elle a pour rôle l'élaboration des tableaux de
synthèse, l'établissement des procédures comptables et le
traitement comptable des différentes opérations de la
Régie.
Elle est subdivisée en deux sous directions :
a. La sous direction de la Comptabilité
Générale qui confectionne les états de synthèse et
les résultats comptables de la Régie à la fin de
l'exercice ;
b. La sous direction de la comptabilité analytique qui
a pour rôle l'analyse de la destination de certains charges
d'exploitation, engagées par la Régie, l'évaluation de
certains actifs notamment les stocks et la détermination des
éléments des coûts et prix de revient ;
7.3. La Direction des Budgets
La Direction des Budgets a pour fonction principale la mise en
place d'une gestion prévisionnelle de la Régie. Cette gestion est
basée sur l'établissement des prévisions des ventes, des
achats, de trésor, etc. et l'exploitation des écarts.
7.4. La Direction des Ressources
Humaines
Elle regroupe l'ensemble des activités liées
à la gestion de la main oeuvre (paie, sélection, engagement,
établissement des contrats de travail, charges sociales, formation, plan
de carrière, licenciement,...).
7.5. Le Centre de Formation
Le Centre de Formation a pour mission :
Ø d'assurer la formation des nouveaux engagés de
la régie ;
Ø d'organiser le séminaire atelier pour
personnel ;
Ø d'organiser la formation des stagiaires qui viennent
des différents milieux universitaires et instituts supérieurs
ainsi que leur affectation dans les différentes directions.
7.6. Le Centre Médical
Le Centre médical joue un rôle primordial dans la
vie du personnel et surtout pour sa santé et celle de sa famille
restreinte en cas de maladie professionnelle ou autre.
8. Le Secrétariat Général
Le Secrétariat Général a pour mission de
prendre note de toutes les assemblées générales
extraordinaire et ordinaires tenues pendant les périodes de la vie de
l'entreprise et d'en publier s'il s'agit de la faire et de garder le secret de
l'entreprise s'il le faut. C'est ainsi qu'au sein du Secrétariat
Général, nous trouverons les divisions ci-après :
Ø Communication et Presse ;
Ø Documentation et Archives ;
Ø Division Juridique.
8.1. La Division de Communication et
Presse
Cette division a pour rôle essentiel la publication de
toute communication qui mérite d'être promulguée. Cette
promulgation se fait souvent dans le journal de l'entreprise entre moyennant
reportage.
8.2. La Division de Documentation et
Archives.
Elle joue le rôle d'une bibliothèque de
l'entreprise mais dont l'accès est limité pour préserver
certains secrets de l'entreprise. On peut suivre l'évolution de
l'entreprise à travers cette division.
8.3. La Division Juridique
Cette division joue le rôle de la gestion de tous les
engagements traités par l'entreprise entre ses différents
partenaires. C'est le cas des contrats signés et des statuts de
l'entreprise.
9. Direction de l'Audit interne.
La Direction de l'Audit interne sert à la
révision périodique des instruments dont dispose une direction
pour contrôler et gérer l'entreprise. Elle vérifie si les
procédures mise en place comportent les sécurités
suffisantes, si les informations fournies sont sincères, si les
opérations sont régulières, si les organisations sont
efficaces, si les structures sont claires et actuelles.
10. Collège des
Conseillers.
C'est un collège qui sert à prodiguer aux
différents dirigeants de l'entreprise la bonne ligne de conduite de
gestion à suivre pour la bonne marche de l'entreprise et des
précautions à prendre en matière de gestion
financière, gestion technique, gestion des ressources humaines, etc.
11. Direction de Contrôle de gestion,
organisation et Stratégique.
Cette direction sert à mettre en place les
différentes procédures de contrôle de gestion, à
calculer les différentes grandeurs. La division des études et
stratégies sert à élaborer les stratégies et
à mener les études pour que la rentabilité de l'entreprise
demeure positive. Cette direction est subdivisée en trois
divisions :
Ø division des Etudes ;
Ø division des stratégies ;
Ø division des méthodes et procédures.
12. Direction de Traitement d'Eau de Kinshasa (DTE
KIN)
Elle s'occupe du traitement de l'eau, c'est-à-dire elle
met à la disposition de l'entreprise les différents produits
chimiques capables de rendre l'eau potable.
13. Direction de Distribution de Kinshasa
(DDK)
C'est la direction qui sert à surveiller les
différents réseaux de distribution de l'eau dans la ville de
Kinshasa.
14. Centre d'exploitation.
Ce centre est conçu uniquement pour l'exploitation de
l'eau.
La REGIDESO possède jusqu'à ce jour
quatre-vingt-quatorze (94) centres en exploitation sur toute l'étendue
du pays.
15. Direction Inspection et
Surveillance.
Cette direction est en relation avec l'audit interne. Elle
sert à surveiller et contrôler le personnel de l'entreprise pour
éviter le détournement des biens mis à la disposition de
cette dernière.
16. Direction Informatique.
L'informatique est un outil indispensable qui permet
d'automatiser le traitement des tâches répétitives, d'une
manière rapide et précise. Elle permet le stockage de longue
durée des informations ainsi traitées. L'outil informatique rend
plus aisée la tâche de l'utilisateur.
III.3. ORGANIGRAMME DE LA REGIDESO.
Directions Provinciales
Conseil d'Administration
Comité de Gestion
Administrateur Délég. Général
Adminst. Dél. Génér. Adjoint
Secrétaire Général
Directeur Audit interne
Collège des Conseillers
DCGOS
Direct Inspect. & Surveil.
Direction Informatique
Adm. Directeur Technique
Adm. Directeur Financier
Direction
de la
Logistique
Diret Dévpt
&
Recherche
Direction
Approvisionnement
Direction
Commerciale
Direction
Exploitation
Direction
Médical
Direction
du Budget
Direction
des Ress.
Humaines
Direction
de la
Formation
Direction
Comptabilité
Direction
du Trésor
Centres d'Exploitation
Direction de
Traitement de Eaux
Direction de
Distribution Kinshasa
Catégorie (A)
DC Kinshasa
DP Katanga
DP Orientale
DP Bas-Congo
Catégorie (B)
DC Sud Kivu
DP Kasaï orientale
DP Kasaï occidental
DP Equateur
Catégorie (C)
DC Nord Kivu
DP Bandundu
DP Maniema
Source : Service du Personnel REGIDESO
Graphique n°1
III.2.4.Tutelle et mode de gestion
Aux termes de la loi en vigueur, celle n° 78-002 du 06
janvier 1978, la REGIDESO est soumise à une double tutelle. Elle est
placée sous la tutelle technique du Ministère de l'Energie d'une
part et financière du Ministère du Portefeuille.
Le mode de gestion de la REGIDESO est
décentralisé.
III.2.5. Activités et perspectives d'avenir.
Dans ce point nous parlons de
l'objectif et problématique et de l'activité.
III.2.5.1. Objectifs et problématique
III.2.5.1.1.
Objectifs :
Les objectifs poursuivis sont
clairement définis dans le plan directeur du secteur de l'Eau pour
l'assainissement 1996-2015 en cours d'actualisation pour la période
2006-2015 : « Plan de développement de la desserte
en eau potable en RDC ». Il s'agit de fournir :
Ø Un outil de planification sectorielle
cohérente et adaptée aux objectifs de stratégie et
politique ;
Ø Un outil de programmation technique et
financière par la gestion d'un parc des projets identifiés et
pré évalués :
Ø Une possibilité de dialogue permanente et
constructif avec les bailleurs de fonds sur la possibilité d'une mise
à jour périodique du plan ;
Ø Une évaluation des performances du secteur en
égard aux objectifs identifies ;
Ø Une réflexion sur l'optimisation du secteur au
regard des ressources humaines et sur les besoins et politiques de
développement ;
Le tout dans l'optique de la stratégie nationale pour
la réduction de la pauvreté.
III.2.5.1.2.
Problématique :
Concilier la vision mondiale (...réduire
à l'horizon 2015 de moitié la population n'ayant pas l'adduction
d'eau potable), la vision Africaine 2015 : 75% et 2025 : 95%.
Concrètement, pour atteindre les objectifs du millénaire ;
25.041.000 personnes devront être desservies en 2015, soit un
investissement de 1.677.747.000 USD pendant la dizaine d'année en milieu
urbains, la REGIDESO devra environ 11,641 millions de personnes additionnelle
ce qui va amener à un taux de desserte de 68% d'ici 2015.
III.2.5.2. Activités
Les activités de la
REGIDESO sont celles reprisses comme faisant son objet social auxquelles il
faut ajouter la maintenance et réhabilitation des réseaux et
installations existant, les recouvrements des créances nées de la
consommation de l'eau fournie aux usagers ainsi qu'à la formation
continue de son personnel.
a) Les principaux clients de l'entreprise REGIDESO
sont :
Ø Les entreprises brassicoles ;
Ø Les hôtels ;
Ø Les entreprises publiques, notamment : la
Régie des Voies Aériennes, l'office national de transport,...
Ø L'état congolais.
b) Les principaux partenaires financiers sont :
Partenaires multilatéraux : Banque Mondiale ;
Banque Africain de Développement et Fonds Africain de
développement ; Union Européenne ; Agences des Nations
Unies (PNUD, OIT, OMS)
Partenaires bilatéraux : Gouvernement
français (AFD) : Gouvernement Belge (AGCD, MEMISSA) :
Gouvernement Italien ; Gouvernement Allemand ; Gouvernement du
Royaume-Uni.
CHAP.IV. APPROCHE PRATIQUE DE L'APPRECIATION DE LA
PERFORMANCE DE LA REGIDES
Dans ce chapitre, il est question
d'appliquer les théories invoquées dans le chapitre
précédent afin d'apprécier la performance
financière de la Regideso. Ainsi, il comporte deux sections à
savoir :
Ø Travaux préparatoires à
l'appréciation de la performance financière ;
Ø Analyse proprement dit de l'appréciation de la
performance financière de la Regideso.
Section I. Travaux préparatoire à
l'appréciation de la performance financière de la Regideso
Dans cette section, il est
question de préparer les outils qui vont nous permettre de bien analyser
la structure financière de la Regideso.
IV.1.1. Notion sur la déflation
Un déflateur est un
instrument permettant de corriger une grandeur des effets de l'inflation.
Nous utilisons la méthode bancaire pour calculer le
déflateur. Cette méthode veut qu'on dénominateur, nous
ayons le taux d'échange au 31 décembre 2005 et au
numérateur, le taux d'échange du chaque année
d'étude.
IV.1.2. Evolution du taux de change du franc congolais
Tableau n°2
Rubriques
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Taux de change
|
487
|
503,4297
|
502,986
|
639,3201
|
750
|
870
|
Coefficient de déflation
|
1
|
0,96736446
|
0,968217803
|
0,761746737
|
0,6493333
|
0,5597011
|
Source : condensé statistique de la banque
centrale du Congo.
Les coefficients trouvés vont nous aidé à
présenter les bilans financiers en franc constant de l'effet de
l'inflation.
IV.1.2. Tableau d'affectation de résultat
Tableau
n°3
Exercice
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubrique
|
- Résultat de l'exercice
- Report à nouveau
|
-4474689088
-116583209433
|
-12741408720
-117107109658
|
-47607266667
-264192219317
|
-32254222714
-279090924834
|
-61956669542
-114753601208
|
-29775737171
-
|
Total à affecter
|
-121057898521
|
-129848518378
|
-311799485988
|
-311345147548
|
-176710270750
|
-29775737171
|
- Réserves légales
- Autres réserves
|
-
1809382
|
-
1750332
|
-
1751877
|
-
1378291
|
-
1174892
|
-
-
|
Source : d'après nos calculs
Commentaire : il ressort de l'analyse de
ce tableau que la Regideso a réalisé un résultat
négatif durant toutes les années sous examens. En 2010 la
Regideso n'a constitué aucune réserve.
IV.1.3. Présentation financière des
bilans
Les bilans tels que la Regideso a
mis à notre disposition sont des bilans comptables comportant plusieurs
postes. Il s'avère donc important pour une meilleure analyse de les
présenter financièrement. Notamment en présentant le bilan
condensé, bilan synthétique, tableau de cristallisation et
graphique de visualisation.
IV.1.3.1. Bilan condensé de la REGIDESO
2008-2009
Tableau
n°4
Exercice
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubrique
|
Val. Immobilisées
Val. E
Val. R
Val. D
|
83231026899
5599138762
56496892610
2499815961
|
97506363098
8557271968
68183207332
588429412
|
115274443624
10225172722
91784858186
414621993
|
119540971019
8024730339
93076576954
407932151
|
160436046573
9532630245
95191558803
5579912866
|
427712748605
11710158714
177641554468
3941636550
|
Total actif
|
147826874232
|
174835271810
|
217699096525
|
221050210463
|
270740148487
|
621006098337
|
C.P.
EDL&MT
D.CT
|
-35210112616
109812246308
73224740540
|
-36473338856
117709826460
93598784206
|
-52133456180
103706338542
166126214163
|
-40827927900
101887030143
159991108220
|
-39490919202
112710469846
197520597843
|
324751389791
96925540771
199329167775
|
Total passif
|
147826874232
|
174835271810
|
217699096525
|
221050210463
|
270740148487
|
621006098337
|
Source : D'après nos calculs sur
base du bilan de la REGIDESO.
Commentaire : Ce tableau nous montre que
l'actif de la REGIDESO est dominé par les valeurs immobilisées
suivi des valeurs réalisables. Cela s'explique par la nature et
l'importance de l'entreprise (la nature de l'entreprise exige une forte
immobilisation d'un côté, d'autre part la consommation d'eau par
la population est a crédit). Ces deux raisons expliquent le
constant.
Coté passif, ce tableau fait remarquer que le passif de
la REGIDESO est dominé par les dettes à court terme suivie de
dettes à long terme pour les cinq premières années. Pour
l'année 2010, ce passif est dominé par les capitaux propres
suivis des dettes à court terme.
IV.1.3.2. Bilan synthétique de la REGIDESO
Tableau n°5 :
Actif (en CDF)
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
- Actifs fixes (1)
- Actifs circulants (2)
|
83231026899
64595847333
|
97506363098
77328908712
|
115274443624
102424652901
|
119540971019
101509239444
|
160436046573
110304101914
|
427712748605
193293349732
|
Total actif (1) + (2)
|
147826874232
|
174835271810
|
217699096525
|
221050210463
|
270740148487
|
621006098337
|
- Capitaux permanent (1)
- Emprunt à court terme (2)
|
74602133692
73224740540
|
81236487604
93598784206
|
51572882362
166126214163
|
61059102243
159991108220
|
73219550644
197520597843
|
421676930562
199329167775
|
Total passif (1) + (2)
|
147826874232
|
174835271810
|
217699096525
|
221050210463
|
270740148487
|
621006098337
|
Source : Elaboré par nous
même sur base du bila condensé
Commentaire : Il se dégage de ce
tableau que le patrimoine de la Regideso est dominé essentiellement par
les actifs fixes. Le passif est dominé par les emprunts et dettes
à court terme sauf pour les années 2005 et 2010 où les
capitaux permanents sont dominants.
IV.1.3.3. Tableau de cristallisation et graphique de
visualisation
IV.1.3.3.1. Tableau de cristallisation
Tableau n°6 (CDF)
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
- Val. Imm. (1)
- Val. D'expl. (2)
- Val. Réal. (3)
- Val. Disp. (4)
|
83231026899
5599138762
56496892610
2499815961
|
56,3
3,7
38,2
1,8
|
97506363098
8557271968
68183207332
588429412
|
55,7
4,8
38,9
0,6
|
115274443624
10225172722
91784858186
414621993
|
52,9
4,7
42,2
0,2
|
119540971019
8024730339
93076576954
407932151
|
54
3,6
42,1
0,3
|
160436046573
9532630245
95191558803
5579912866
|
59,2
3,5
35,1
2,2
|
427712748605
11710158714
177641554468
3941636550
|
68,8
1,8
28,6
0,8
|
T. actif (1)+(2)+(3)+(4)
|
147826874232
|
100
|
174835271810
|
100
|
217699096525
|
100
|
221050210463
|
100
|
270740148487
|
100
|
621006098337
|
100
|
- Cap. propres(1)
- DL&M (2)
- DCT (3)
|
-35210112616
109812246308
73224740540
|
-23,8
74,2
49,6
|
-36473338856
117709826460
93598784206
|
-20,8
67,3
53,5
|
-52133456180
103706338542
166126214163
|
-23,9
47,6
76,3
|
-40827927900
101887030143
159991108220
|
-18,4
46,1
72,3
|
-39490919202
112710469846
197520597843
|
-14,5
41,6
72,9
|
324751389791
96925540771
199329167775
|
52,4
15,6
32,0
|
T. passif (1)+(2)+(3)
|
147826874232
|
100
|
174835271810
|
100
|
217699096525
|
100
|
221050210463
|
100
|
270740148487
|
100
|
621006098337
|
100
|
Source : Elaboré par nous
même sur base du bilan condensé.
Commentaire : Il découle de ce
tableau que l'actif de la Regideso est dominé par les valeurs
immobilisées qui évolue en moyenne de 57,8% suivie des valeurs
réalisables qui évoluent en dent de Cie en moyenne de 37,5%. Le
passif est dominé par le DL&M qui dégraisse durant toutes les
années d'études en moyenne de 48,7%, les dettes à courte
terme ont dominé de 2007 à 2010.
IV.1.2.3.2. Graphique de visualisation
Tableau n°7 (CDF)
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
A
|
P
|
A
|
P
|
A
|
P
|
A
|
P
|
A
|
P
|
A
|
P
|
V.I
56,3%
|
F.P. -23,8%
|
V.I
55,7%
|
F.P.-20,8%
|
Val. Im.
52,9%
|
F.P. -23,9%
|
V.I 54%
|
F.P -18,4%
|
V.I 59,2%
|
F.P -14,5%
|
V.I 68,8%
|
F.P 52,4%
|
DLMT
74,2%
|
EDL&MT
67,3%
|
EDL&MT
47,6%
|
EDL&MT
41,6%
|
DLMT 46,1%
|
|
EDCT
53,5%
|
D.C.T.
49,6%
|
V.D. 4,7%
|
V.E. 3,6%
|
V.E. 4,8%
|
V.E. 3,7%
|
V.R.
42,2%
|
V.R 42,1%
|
EDCT 72,3%
|
V.E 3,5%
|
EDCT 72,9%
|
EDL&MT 15,6%
|
V.E 1,8%
|
V.R. 38,2%
|
V.R.
38,9%
|
DCT
76,3%
|
V.R 35,2%
|
V.R 28,6%
|
EDCT 32%
|
V.D 1,8%
|
V.D.0,6%
|
V.D.0,2%
|
V.D
2,2%
|
V.D.0,3%
|
V.D 0,8%
|
Source : Elaboré par nous sur base
du tableau de cristallisation.
IV.2. Analyse proprement dit de l'appréciation
de la performance financière de la Regideso
IV.2.1. Analyse de la
structure financière
IV.2.1.1.
Détermination du fonds déroulement net
Ø Par le haut du
bilan
Tableau n° 8
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
- Cap. permanents (1)
- Imm. nettes (2)
|
74602133692
83231026899
|
81236487604
97506363098
|
51572882362
115274443624
|
61059102243
119540971019
|
73219550644
160436046573
|
421676930562
427712748605
|
FRN (1) - (2)
|
-8628893207
|
-16269875494
|
-63701561262
|
-58481868776
|
-87216495929
|
-6035818043
|
Source : Elaboré par nous à
partir du bilan synthétique.
Commentaire : Il se dégage de ce
tableau que le fond de roulement de la Regideso est négatif durant
toutes les années sous examens c'est-à-dire les capitaux
permanents n'ont pas pu couvrir la totalité des immobilisations nettes
et dégager un surplus. Donc l'entreprise à recourue aux dettes
à court terme pour financer son actif.
Ø Par le bas du bilan
Tableau n°9 (CDF)
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
- V. circulantes (1)
- DCT (2)
|
64595847333
73224740540
|
77328908712
93598784206
|
102424652901
166126214163
|
101509239444
159991108220
|
110304101914
197520597843
|
427712748605
199329167775
|
FRN (1) - (2)
|
-8628893207
|
-16269875494
|
-63701561262
|
-58481868776
|
-87216495929
|
-6035818043
|
Source : Elaboré par nous
à partir du bilan synthétique
Commentaire : A travers ce tableau, nous
constatons que le fonds de roulement calculé par le haut et le bas du
bilan est identique et est négatif pour toutes les années de
notre étude. Cela veut dire que l'actif circulant de la Regideso est
insuffisant pour couvrir toutes les dettes à court terme.
IV.2.1.2. Détermination du fond de roulement
propre de la Regideso
Tableau
n°10
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
rubriques
|
- Fonds propres
- Imm. nettes
|
-35210112616
83231026899
|
-36473338856
97506363098
|
-52133456180
115274443624
|
-40827927900
119540971019
|
-39490919202
160436046573
|
324751389791
427712748605
|
FRP (1) - (2)
|
-118441139515
|
-133979701954
|
-167407899804
|
-160368898919
|
-199926965775
|
-102961358814
|
Source : Elaboré par nous
à partir du bilan condensé.
Commentaire : Il se révèle
de ce tableau que le fond de roulement propre de la Regideso est resté
négatif durant toutes les années de notre étude, ceci
signifie que l'entreprise est incapable de financer toutes ces immobilisations
partant de ses capitaux propres ; il l'a fallu un endettement à
long et moyen terme.
IV.2.1.3. Fond de roulement étranger (FRE)
Tableau
n°11
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
rubriques
|
- FRN (1)
- FRP (2)
|
-8628893207
-118441139515
|
-16269875494
-133979701954
|
-63701561262
-167407899804
|
-58481868776
-160368898919
|
-87216495929
-199926965775
|
-6035818043
-102961358814
|
FRE(1) - (2)
|
109812246308
|
117709826460
|
103706338542
|
101887030143
|
112710469846
|
96925540771
|
Source : Elaboré par nous
à partir du tableau n°8 et tableau n°9.
Commentaire : Nous remarquons, par
rapport à ce tableau que le fonds de roulement étranger
correspond exactement aux dettes à long et moyen terme.
IV.2.1.4. Fond de roulement brut, économique ou
total
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
rubriques
|
- Val. d'exploitation (1)
- Val. réalisable (2)
- Val. disponible (3)
|
5599138762
56496892610
2499815961
|
8557271968
68183207332
588429412
|
10225172722
91784858186
414621993
|
8024730339
93076576954
407932151
|
9532630245
95191558803
5579912866
|
11710158714
177641554468
3941636550
|
FRB (1) + (2) + (3)
|
64595847333
|
77328908712
|
102424652901
|
101509239444
|
110304101914
|
193293349732
|
Source : Elaboré par nous sur
base du bilan condensé.
Commentaire : Il se dégage de ce
tableau que le fonds de roulement brut de la Regideso évolue chaque
année d'étude. Cela démontre les capitaux circulants que
la Regideso a disposé pour faire face aux exigibles à court
terme.
IV.2.1.5. Appréciation des différents
fonds de roulement de la Regideso
A ce sujet, il est à noter
que la Regideso est dominée par un fonds de roulement étranger
qui traduit la dépendance de l'entreprise aux capitaux étrangers,
suivi de fond de roulement brut, économique qui est supérieur au
fond de roulement étranger que pour l'année 2010.
Le fond de roulement propre a une présentation malsaine
dans la mesure où les immobilisations nettes sont supérieures aux
capitaux propres.
IV.2.1.2. Détermination du besoin en fond de
roulement
Tableau
n°12
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
rubriques
|
- Val. d'exploitation (1)
- Val. réalisable (2)
|
5599138762
56496892610
|
8557271968
68183207332
|
10225172722
91784858186
|
8024730339
93076576954
|
9532630245
95191558803
|
11710158714
177641554468
|
Besoin cyclique (A)=(1 )+ (2)
|
62096031372
|
76740479300
|
102010030908
|
101101307293
|
104724189048
|
189351713182
|
Ressources cycliques (B)
|
73224740540
|
93598784206
|
166126214163
|
159991108220
|
197520597843
|
199329167775
|
BFR= (A) - (B)
|
-11128709168
|
-16858304906
|
-64116183255
|
-58889800927
|
-92796408795
|
-9977454593
|
Source : Elaboré par nous
à partir du bilan condensé.
Commentaire : Il ressort de ce tableau
que la Regideso à une capacité de financement pour son cycle
d'exploitation qui évolue positivement.
IV.2.1.3. Détermination de la
trésorerie
IV.2.1.3.1.
Trésorerie nette
Tableau n°13
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
- FRN (1)
- BFR (2)
|
-8628893207
-11128709168
|
-16269875494
-16858304906
|
-63701561262
-64116183255
|
-58481868776
-58889800927
|
-87216495929
-92796408795
|
-6035818043
-9977454593
|
Trésorerie nette (1) - (2)
|
2499815961
|
588429412
|
414621993
|
407932151
|
5579912866
|
3941636550
|
Source : Elaboré par nous
à partir du tableau n°8 et n°11
Commentaire : Il découle de ce
tableau que la Regideso a disposé d'une trésorerie nette positive
cela signifie qu'elle peut effectuer le placement à court terme car elle
dispose d'une capacité de financement.
IV.2.1.3.2. Trésorerie totale ou écart
du court terme
Tableau n°14
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
- Val. réalisable (1)
- Fausses créances (2)
- Val. disponible(3)
|
56496892610
723591039
2499815961
|
68183207332
947790534
588429412
|
91784858186
1714866689
414621993
|
93076576954
1469237627
407932151
|
95191558803
2218896337
5579912866
|
177641554468
1649738968
3941636550
|
Total (A)=(1) - (2) + (3)
|
58273117532
|
67823846210
|
90484613490
|
92015271478
|
98552575332
|
179933452050
|
- Dettes à court terme (1)
- Fausses dettes (2)
|
73224740540
208609294
|
93598784206
14819176
|
166126214163
75403999
|
159991108220
636424788
|
197520597843
623683115
|
199329167775
2409181693
|
Différence (B)= (1) - (2)
|
73016131246
|
93583965030
|
166050810164
|
159354683432
|
196896914728
|
196919986082
|
Trésorerie total= A - B
|
-14743013714
|
-25760118820
|
-75566196674
|
-67339411954
|
-98344339396
|
-16986534032
|
Source : Elaboré par nous sur
base du bilan condensé et le bilan comptable déflaté de la
Regideso.
Commentaire : Nous constatons en rapport
avec ce tableau que la trésorerie totale de la Regideso est
serrée durant toutes les années d'études
c'est-à-dire que la Regideso est incapable d'honorer toutes ses
échéances à court terme et doit recourir aux
découverts bancaires pour alimenter sa trésorerie totale.
IV.2.1.3.3. Trésorerie
immédiate
Tableau n°15
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
- Val. disponible (1)
- Dettes à court terme (2)
|
2499815961
73224740540
|
588429412
93598784206
|
414621993
166126214163
|
407932151
159991108220
|
5579912866
197520597843
|
3941636550
199329167775
|
Trésorerie immédiate (1)-(2)
|
-70724924579
|
-93010354794
|
-165711592170
|
-159583176069
|
-191940684977
|
-195387531225
|
Source : Elaboré par nous
à partir du bilan condensé.
Commentaire : Il se dégage de ce
tableau que la trésorerie immédiate de la Regideso est
serrée. Cela veut dire que l'entreprise ne saurait couvrir la
totalité de ses dettes à court terme avec ses disponibles.
IV.2.1.4. Appréciation de la liquidité
de la Regideso
IV.2.1.4.1. Ratio de
liquidité générale (curent ratio)
Tableau n°16
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
rubriques
|
- Actif circulant (1)
- Dettes à CT (2)
|
64595847333
73224740540
|
77328908712
93598784206
|
102424652901
166126214163
|
101509239444
159991108220
|
110304101914
197520597843
|
193293349732
199329167775
|
LG
|
0,9
|
0,8
|
0,6
|
0,6
|
0,6
|
0,9
|
Source : Elaboré par nous
à partir du bilan synthétique.
Commentaire : Il se dégage de ce
tableau que le ratio de la liquidité générale est
inférieur à 1 durant les années sous examens
c'est-à-dire les valeurs circulantes de la Regideso ne sauraient couvrir
toutes ses dettes à court terme en cas de paiement immédiat. La
Regideso court un risque d'illiquidité.
4.2.1.5.2. Ratio de liquidité réduite
(Acid test)
Tableau n°17
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
rubriques
|
- Val. réalisables (1)
- Val. disponibles (2)
|
56496892610
2499815961
|
68183207332
588429412
|
91784858186
414621993
|
93076576954
407932151
|
95191558803
5579912866
|
177641554468
3941636550
|
Actif circulant hors stock (A)=(1)+ (2)
|
58996708571
|
68771636744
|
92199480179
|
93484509105
|
100771471669
|
181583191018
|
Dette à CT (B)
|
73224740540
|
93598784206
|
166126214163
|
159991108220
|
197520597843
|
199329167775
|
|
0,8
|
0,7
|
0,5
|
0,5
|
0,5
|
0,9
|
Source : Elaboré par nous
à partir du bilan condensé.
Commentaire : il ressort de ce tableau
que la REGIDESO ne saurait honorer tous ses engagements à court terme
avec les encaissements provenant des paiements de débiteurs et de ses
disponibles dans la mesure où le ratio de la liquidité
réduite est inférieur à 1. Toutes les années
d'études.
4.2.1.5.3. Ratio de liquidité immédiate
(quick ratio)
Tableau n°18
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
Val. Disponible(1)
Dettes à C.T (2)
|
2499815961
73224740540
|
588429412
93598784206
|
414621993
166126214163
|
407932151
159991108220
|
5579912866
197520597843
|
3941636550
199329167775
|
|
0,03
|
0,006
|
0,002
|
0,002
|
0,02
|
0,01
|
Source : Elaborer par nous à
partir du bilan condensé.
Commentaire : il se dégage de ce
tableau que le ratio de liquidité immédiate est de loin
inférieur à 1.Cela signifie que les disponibles de la Regideso ne
sauraient pas couvrir les dettes à court terme.
IV.2.1.5. Ratio de solvabilité
Tableau n°19
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
- Val. Active (1)
- Fonds propre (2)
- EDLMT (3)
- Dettes totale (4)
|
147826874232
-35210112616
109812246308
112616761616
|
174835271810
-36473338856
117709826460
138361932954
|
217699096525
-52133456180
103706338542
165565640345
|
221050210463
-40827927900
101887030143
180222282563
|
270740148487
-39490919202
112710469846
231249229285
|
621006098337
324751389791
96925540771
296254708546
|
R. Sol
|
1,3
|
1,2
|
1,3
|
1,2
|
1,1
|
2
|
RAF
|
-0,3
|
-0,3
|
-0,5
|
-0,4
|
-0,3
|
3,3
|
Source : Etabli par nous même à
partir du bilan condensé.
Commentaire : Il ressort de ce tableau que la Regideso
est solvable ce qui traduit une bonne situation financière. A ce qui
concerne l'indépendance financière, l'entreprise n'a pas une
autonomie financière vis-à-vis des bailleurs de fonds.
IV.2.2. Appréciation de la performance de la
REGIDESO par son activité
4.2.2.1. Evolution de la
marge commerciale
Tableau n°20
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
Ventes (1)
Stocks vendus (2)
|
36138994
30581182
|
14174100
6668529
|
17340507
7382066
|
15346556
3861910
|
169576613
35023047
|
17132556
2127853
|
Marge commerciale (1) - (2)
|
557812
|
7505571
|
9958441
|
11484646
|
134553566
|
15004703
|
Variation en % par rapport à l'année 2005
|
|
1346%
|
1785%
|
2059%
|
24122%
|
2690%
|
Source : Elaborer par nous à
partir du T.F.R déflaté
Commentaire : ce tableau nous indique
les ventes de la Regideso évoluent positivement. Cette évolution
des ventes est due à l'inflation.
4.2.2.2. Production de l'exercice.
Tableau n°21
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
- Production vendue(1)
- Production stockée (2)
- Trav. faits par ns même (3)
|
42431374748
---
808555377
|
44712200534
---
2656173080
|
53771200565
---
1872994478
|
44662855853
---
1338834704
|
50402312367
---
993081091
|
56348102691
---
1920398045
|
Production de l'exercice (1) +(2) +(3)
|
43239930125
|
47368373614
|
55644195043
|
46001690557
|
51395393458
|
58268500736
|
Variation en % par rapport à l'année de base
2005
|
|
110%
|
129%
|
106%
|
199%
|
135%
|
Source : Elaborer par nous à partir
du TFR.
Commentaire : ce tableau indique que la
production de la REGIDESO évolue en dent de Cie.
4.2.2.3. Chiffre d'affaires
Tableau
n°22.
Exercice
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubrique
|
- Ventes mses(1)
- Production vendues (2)
|
36138994
42431374748
|
14174100
44712200534
|
17340507
53771200565
|
15346556
44662855853
|
169576613
50402312367
|
17132556
56348102691
|
Chiffre d'affaire (1)+(2)
|
42467513742
|
44726374634
|
53788541072
|
44678202409
|
50571888980
|
56365235247
|
Variation en % par rapport en 2005
|
|
105%
|
127%
|
105%
|
119%
|
133%
|
Source : Elaboré par nous
partir du TFR.
Commentaire : il ressort de ce tableau
que le chiffre d'affaire de la Regideso évolue en dent Cie. Il passe de
105% à 127% et diminue à 105% pour augmenté à 119%
jusqu'à atteindre 133% en 2010 par rapport à l'année de
base 2005.
4.2.2.4. La valeur ajoutée
Tableau n°23
Exercice
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubrique
|
- Marge commerciale (1)
- Production de l'exercice (2)
- Consommation intermédiaires (3)
|
557812
43239930125
30508932928
|
7505571
47368373614
124591270198
|
9958441
55644195043
35602075292
|
11484646
46001690557
16562122301
|
134553566
51395393458
20893293347
|
15004703
58268500736
25145512243
|
Valeur ajoutée (1) +(2) - (3)
|
27991021473
|
31184608987
|
37853115846
|
29451052902
|
30636653677
|
33137993196
|
Source : Elaboré par nous
à partir du TFR
Commentaire : Il se dégage de ce
tableau que la Regideso créée réelle la richesse du fait
que sa valeur ajoutée est positive.
4.2.3. Appréciation de la performance
financière par le résultat
Par rapport au TFR les
résultats net avant impôt est négatif pour les
quatre premiers années de l'ordre de : -4474689088 pour 2005,
-22481371562 en 2006, -57487063329 en 2007, -13940883898 en 2008. Est positif
pour les deux dernières années qui s'élève à
61956669542 en 2009 et 29775737171 en 2010. Ce le résultat
reporté dans le résultat de la période à affecter.
4.2.4. Appréciation de la performance
financière à travers les indicateurs hors TFR
4.2.4.1. L'excédent
brut d'exploitation
Tableau n°24
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
- Val. Ajoutée (1)
- Sub. D'équipement (2)
|
27991021473
10102594638
|
31184608987
19112287801
|
37853115846
30385710051
|
29451052902
39731966722
|
30636653677
38206655636
|
33137993196
27546116320
|
A=(1) +(2)
|
38093616111
|
50296896788
|
68238825897
|
69183019624
|
68843309313
|
60684109516
|
- Impôt et taxe (1)
- Charge du personnel (2)
|
21438043869
12631193663
|
28813243117
15556499812
|
61798155277
17321854458
|
57631253197
16188091028
|
56541200705
22269696017
|
59867303237
26274706886
|
B= (1) + (2)
|
34069237532
|
44369742929
|
79120009735
|
73819344225
|
78810896722
|
86142010123
|
EBE= A - B
|
4024378579
|
5927153859
|
-10881183838
|
-4636324601
|
-9967587409
|
-25457900607
|
|
Source : Elaboré par nous à partir
du bilan et tableau de formation du résultat
Commentaire : L'EBE est positif pour les
deux premières années. La Regideso n'est performante pour les
restes d'années car l'EBE est négatif.
4.2.4.2. Détermination du cash-flow et
autofinancement
Tableau n°25
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
- Résultat de l'exercice après impôt
(1)
- Dotation à l'amortissement (2)
- Dotation aux provisions (3)
- Reprise sur amortissement et provision (4)
|
-4474689088
1908560171
91629049340
1238402060
|
-22481871562
4179335849
31914734741
4467868799
|
-57487063
3909689642
13220325394
4356616315
|
-13940883898
3858386341
38528698884
4808155931
|
61956669542
4018767209
65290466383
6188314387
|
29775737171
19330789401
17112916767
19535603647
|
Capacité d'autofinancement
(A)= (1) + (2) + (3) - (4)
|
87824518363
|
9144330229
|
12715911658
|
23638045396
|
125077588747
|
46683839692
|
- Dividende (5)
- Tantième (6)
- Autres allocations (7)
|
---
---
---
|
---
---
---
|
---
---
---
|
---
---
---
|
---
---
---
|
---
---
---
|
Autofinancement
(B)= (A-5-6-7)
|
87824518363
|
9144330229
|
12715911658
|
23638045396
|
125077588747
|
46683839692
|
Bénéfice distribués (8)
|
---
|
---
|
---
|
---
|
61956669542
|
29775737171
|
Cash flow (C)= (B+8)
|
87824518363
|
9144330229
|
12715911658
|
23638045396
|
125077588747
|
46683839692
|
Impôt sur les bénéfices (9)
|
|
|
|
|
|
|
Cash-flow brute D= (C+9)
|
87824518363
|
9144330229
|
12715911658
|
23638045396
|
125077588747
|
46683839692
|
|
Source: Etabli par nous même à
partir du TFR
Commentaire : le cash-flow de la
Regideso évolue positivement.
4.2.5. Appréciation de la rentabilité
4.2.5.1.
Appréciation de la rentabilité commerciale
Tableau
n°26
Exercices
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
- Résultat net d'expl. (1)
- Charge du personnel (2)
- Chiffre d'affaire (3)
- Val. Ajoutée (4)
- Actif total (5)
- Cap. Propres (6)
|
-8412943149
12631193663
42467513742
27991021473
147826874232
-35210112616
|
-20346301868
15556499812
44726374634
31184608987
174835271810
-36473338856
|
-53555896985
17321854458
53788541072
37853115846
217699096525
-52133456180
|
-21546996035
16188091028
44678202409
29451052902
221050210463
-40827927900
|
47126514500
22269696017
50571888980
30636653677
270740148487
-39490919202
|
30477867288
26274706886
56365235247
33137993196
621006098337
324751389791
|
Rent. Com. net
|
-19,8%
|
-45,4%
|
-99,5%
|
-48,2%
|
93,1%
|
54%
|
Rent. sociale
|
45,1%
|
49,8%
|
45,7%
|
54,9%
|
72,6%
|
79,2%
|
ROI
|
-5,6%
|
-11,6
|
-24,6%
|
-9,7%
|
17,4%
|
4,9%
|
ROE
|
23,8%
|
55,7%
|
102,7%
|
52,7%
|
-119,3%
|
9,3%
|
|
Source : Elaboré par nous à
partir du TFR et tableau n°22.
Commentaire : Ce tableau nous renseigne
que la rentabilité commerciale nette est négative pour les quatre
premières années. Elle est positive pour les deux
dernières années avec une appréciation de 6,6%.
La rentabilité sociale de la Regideso est
élevée. Cela signifie que la plus grande partie de la richesse
créée par l'entreprise est absorbée par les charges du
personnel presqu'à 79,2% en 2010. Autrement dit la Regideso a un recours
plus important à la main d'oeuvre qu'au capital technique ou aussi que
l'entreprise accorde beaucoup d'avantages à son personnel tel que des
primes exagérées...
A ce qui concerne la rentabilité économique,
elle est positive pour les deux dernières années ce qui traduit
une meilleure politique d'investissement.
La Regideso est rentable financièrement sauf pour
l'année 2009.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre
recherche axé sur l'appréciation de la performance
financière d'une entreprise publique à travers sa structure
financière et son activité. Il était question dans cette
étude de savoir le niveau de performance financière de la
Regideso.
Ce travail a cherché à répondre aux
préoccupations ci-après:
Ø La Regideso est-elle financièrement
performante ?
Ø Comment se comporte les paramètres financiers
de la Regideso ?
Les préoccupations ci-dessus nous ont poussés
à émettre les hypothèses selon lesquelles la Regideso
n'est pas une entreprise performante, ses paramètres financiers sont
malsains.
Pour parvenir à démonter ces hypothèses
nous avons scindé ce travail à 4 chapitres notamment, le premier
chapitre aborde l'aperçu général des concepts de base, le
deuxième chapitre porte sur les indicateurs de la performance
financière, le troisième chapitre traite de l'entreprise
où se borne notre étude et l'approche pratique de
l'appréciation de la performance financière constitue le
quatrième chapitre.
Partant de nos résultats, notre première
hypothèse est confirmée, par rapport à notre
première préoccupation, la Regideso n'est pas une entreprise
performante à ce qui concerne sa structure financière dans la
mesure où :
Ø Elle a disposé d'un fonds de roulement
négatif durant toutes les années sous examens.
C'est-à-dire le principe de l'équilibre financier et de la
sécurité financière n'ont pas été
respecté par la Regideso. Autrement dit la structure financière
de la Regideso est déséquilibrée.
Ø La Regideso à disposer d'une capacité
d'autofinancement car son besoin en fonds de roulement est négatif.
Ø Sa trésorerie totale et immédiate
étant serrée, la Regideso doit recourir aux dettes à court
terme pour financer son cycle d'exploitation ;
Ø Les ratios des liquidités de la Regideso sont
inférieres à 1 durant les années sous examens. Ce qui
signifie que l'entreprise court le risque d'illiquidité.
Quand aux indicateurs d'activités de la Regideso,
ceux-ci ont démontré que la Regideso à une performance
quand à ces activités dans la mesure où :
Ø la marge brut évolue positivement compte tenu
de l'augmentation de vente ;
Ø la production de l'exercice évolue en dent de
Cie. Elle passe de 43239930125 en 2005 à 58268500736 en 2010 ;
Ø le chiffre d'affaire évolue
positivement en dent de Cie allant de 42467513742 en 2005 à
56365235247 en 2010;
Ø la valeur ajoutée évolue en dent de Cie
passant 27991021473.
En ce qui concerne le résultat de la Regideso, nous
avons remarqué que l'entreprise a été non performante pour
les quatre premières années car le résultat net avant
impôt et le résultat de la période à affecter ont
été négatifs. Seulement de 2009 à 2010 où
les résultats sont positifs ce qui traduit une bonne performance.
Les indicateurs hors TFR montrent que la Regideso n'est pas
performante car à l'exception de deux premières années,
l'EBE est resté négatif.
L'appréciation de la performance par rapport à
la rentabilité ont démontrés que la Regideso avait une
mauvaise rentabilité financière qu'en 2009 qui
s'élevée à -119%.
En dépit de tous ce qui précède, la
Regideso n'était pas performante pour les quatre premières
années mais elle est performante par rapport au résultat et aux
indicateurs hors résultat pour les deux dernières
années.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. ALAIN B., Antoine CAZORLA et autres, Dictionnaire
économique, ed. Armand. Colin, Paris, 2001.
2. BARREAU J. et DELAHAYE, Gestion financière,
manuel et application, éd. DUNOD, Paris, 2001.
3. BLINDS, Démystification des bilans des
sociétés, éd. Organisation, Paris, 1971.
4. BRENVEMANN B. et SEPARIS, Economie d'entreprise,
éd. DUNOD, Paris, 2000.
5. COHEN, Analyse financière, 5e
éd. Economia, Paris, 2001
6. CONSO P., Dictionnaire de la gestion
financière éd. DUNOD, Paris, 1952.
7. CORHAY et MBANGALA M., Fondement de Gestion
financière 2ème éd. Revue et
corrigé, Université de Liège, Liège, 2007
8. C.P.P., Plan comptable congolais, éd.
Comptable et finance, Kinshasa 1988
9. DEPPALENS G., Gestion financière de
l'entreprise, 8ème éd. DUNOD, Paris 1983
10. D'ABOVILLE J.C., Fonds de roulement,
4ème éd. DUNOD, Paris, 1997
11. KABEYA, Comptabilité générale des
contenues des comptes et vocabulaire comptables, éd. CERPA-IPN,
Kinshasa, 2004
12. KINZONZI, Comptabilité
générale éd. Comptabilité africaine, Mou,
1994
13. KOLA M., Cahier de comptabilité
générale, éd. CRIGED, Kinshasa, 2004
14. LAVAUD R., Comment mener une analyse
financière, éd. DUNOD, Paris, 1974
15. MALLOT J.L et JEAN C., l'essentiel du contrôle de
gestion, éd. d'organisation, Paris, 1998
16. PHILIPPE de Woot, la dynamique de l'entreprise
performante, éd. Marabout, Paris, 1974
17. RIGAUD R., Cité par Verhulst, dans
l'organisation de l'entreprise, CRP, Kinshasa, 1982
18. VERLHULST, Organisation d'entreprise, CRP,
Kinshasa, 1982
II. NOTES DE COURS
Ø ILASHI U., Analyse financière, G3, FASEG,
UNIKIN, 2008-2009
Ø KAMBAMA, Grand service public, Notes de cours, G3,
ENAP, 2005-2006
Ø KINZONZI MVUTUKIDI, Contrôle de gestion et
développement, notes de cours, L1, FASEG UNKIN, 2000-2001
Ø LOKOLE S., Contrôle de gestion, Notes de
cours, L1, FASEG UNIKIN, 2009- 2010
Ø LUMONANSONI, Gestion des institutions
financières internationales, L1, FASEG UNIKIN, 2003-2004
Ø MUBAKE M., Economie politique, notes de cours, G1,
FASEG UNIKIN, 2005-2006
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
4
OBJECTIFS
2
CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
DELIMITATION DU SUJET
3
METHODOLOGIE DU TRAVAIL
3
0.7. PLAN SOMMAIRE
4
PLAN SOMMAIRE
4
CHAPITRE I. APERCU GENERAL SUR LES CONCEPTS DE
BASE
6
CHAPITRE .I. APERCU GENERAL SUR LES CONCEPTS DE
BASE
6
SECTION 1. Notion sur la performance
financière d'une entreprise
6
I.1.1 Définition
6
Objectif de la performance
8
I.1.3 Caractéristiques d'une
entreprise performance.
9
I.1.4. Indicateurs de la
performance.
11
I.1.4.1. Indicateur de la
structure.
11
I.1.4.2. Indicateur
d'activités.
11
I.4.3. Autres indicateurs de la
performance
12
I.4.3.1. Le taux de rendement interne
(TRI)
12
I.4.3.2. Le taux de rendement des titres
(TRT)
12
SECTION II. L'ENTREPRISE
13
SECTION II. L'ENTREPRISE
13
I.2.1. Définition
13
I.2.1. Définition
13
I.2.2. Importance
14
I.2.2. Importance
14
I.2.3 Objectif et Caractéristiques
14
I.2.3 Objectif et Caractéristique
14
I.2.3.1. Objectif
14
I.2.3.1. Objectif
14
I.2.3.2. Caractéristiques
15
I.2.3.2. Caractéristique
15
I.2.4. Rôle des Entreprises
15
I.2.5. Rôle des Entreprises
15
I.2.5.1. Rôle Economique
15
I.2.4.2. Rôle Sociale
16
I.2.5.2. Rôle Sociale
16
I.2.4.3. Rôle politique
16
I.2.5.3. Rôle politique
16
I.2.6. Classification des
Entreprises
16
I.2.5.1. Selon l'activité
17
I.2.6.1. Selon l'activité
17
I.2.5.1.1. Entreprise de production des biens
17
I.2.5.1.3. Entreprise prestataire de Service
18
I.2.5.2.1. Secteur primaire
19
I.2.5.2.2. Secteur secondaire
19
I.2.5.2.3. Secteur tertiaire
19
Le secteur tertiaire est celui qui regroupe les
entreprises de service. Ainsi, nous pouvons inclure l'administration
publique.
19
I.2.5.3. Selon la forme
20
Quand à la forme, nous retrouvons la
classification suivante :
20
I.2.5.3.2. Entreprise sociétaire
20
I.2.5.4. Selon la taille
21
I.2.5.5. Selon le régime juridique
22
I.2.5.5.1. Les entreprises privées
22
I.2.5.5.2. Les entreprises publiques
23
I.2.5.5.3. Les entreprises mixtes
23
I.2.7. Considérations
Générales sur les entreprises publiques en
23
I.2.7.1.Définition :
23
I.2.7.2. Structure des entreprises
publiques
25
I.2.7.4.
Organisation financière et comptable des
entreprises
27
I.2.7.5. Organes de
contrôle des entreprises
27
SECTION III. NOTION SUR L'ANALYSE DE LA
STRUCTURE
29
I.3.1. Notion sur l'analyse financière
29
I.3.1.1. Définition
29
1.3.1.2. Importance de l'analyse
financière
29
I.3.1.3. Démarche de l'analyse
financière
30
I.3.2. Travaux préliminaires
à l'analyse de la structure financière
31
I.3.2.1. Bilan et Tableau de formation des
résultats
31
I.3.2.2. Qualités de tableaux de
synthèse
33
I.3.3. Présentation financière du
bilan
34
I.3.3.1. Bilan condensé
35
I.3.3.2. Bilan
synthétique
35
I.3.3.4. Graphique de
visualisation
36
I.3.4. Etude de l'équilibre
financier
36
I.3.4.1. Définition de
l'équilibre financier
36
.3.4.2. Règle de l'équilibre
financier minimum
36
I.3.4.3. La loi de la
sécurité financière
38
Chapitre II. Indicateurs de la performance
financière
40
II.1. les indicateurs de la structure
financière
40
II.1.1. les fonds de roulement
40
II.1.1.1. Définition
40
II.1.1.2. Mode de calcul du fonds de
roulement
41
II.1.1.3. Différents sortes de fonds
de roulement
41
II.1.2. Besoin en fond de roulement
42
II.1.2.1. Définition des besoins en
fonds de roulement
42
II.1.2.2. Facteurs qui influencent le
besoin en fonds de roulement
43
II.1.2.3. Calcul des besoins en fonds de
roulement
43
II.1.2.4. Sortes des besoins en fonds de
roulement
43
II.1.3. Etude de la liquidité et la
trésorerie
45
II.1.3.1. Concept de
liquidité
45
II.1.3.2 Trésorerie
48
II.1.4. La solvabilité
50
II.1.4.1. Définition
50
II.1.4.2. Mode de calcul
50
II.2. Indicateur d'activités et des
résultats
51
II.2.1. Indicateur
d'activités
51
II.2.3. Les indicateurs hors
TFR
53
II.2.3.1. l'excédent brut
d'exploitation (EBE)
53
II.3.2. Auto financement
54
C'est la capacité d'une entreprise à
se pourvoir elle-même des capitaux.
54
II.2.3.3. Cash Flow
54
Après avoir déterminé les
ressources, l'entreprise fixe les emplois, l'utilisation des actifs circulants
doit secréter un surplus qu'on appelle cash flow.
54
II.3. Cash Flow
54
II.2.3.3.1.Définition et Importance
54
II.3.1.Définition et Importance
54
II.2.3.3.2. Approches de détermination
55
II.3.2. Approches de détermination
55
a. Par le haut du compte de
résultats
55
II.3.2.1. Par le haut du compte de
résultats
55
b. Par le bas du Compte de
Résultats
55
II.3.2.2. Par le bas du Compte de
Résultats
55
II.3.3.1 CALCUL DE CASH FLOW
56
CHAPITRE III. PRESENTATION DE LA
REGIIDESO
57
SECTION I. HISTORIQUE ET LOCALISATION DE LA
REGIDESO
57
SECTION I. HISTORIQUE ET LOCALISATION DE LA
REGIDESO
57
III.1.1. Historique de la REGIDESO
57
III.1.1. Historique de la REGIDESO
57
A. Période précoloniale.
57
B. Période coloniale
57
C. Période post colonial
58
III.1.2. Situation Géographique de
la REGIDESO
59
SECTION II. OBJET SOCIAL ET STATUT JURIDIQUE DE LA
REGIDESO
59
Dans cette section il s'agit de parler sur l'objet
social et le statut juridique de l'entreprise de notre étude.
59
SECTION II. OBJET SOCIAL ET STATUT JURIDIQUE DE LA
REGIDESO
59
III.2.1. Objet social de la REGIDESO
59
III.2.1. Objet social de la REGIDESO
59
III.2.2. Statut juridique de REGIDESO
60
III.2.2. Statut juridique de REGIDESO
60
SECTION. III. STRUCTURES ORGANISATIONNELLE ET
FONCTIONNELLE
61
Chaque organisation à une hiérarchie
et détermine les compétences de chaque membre. Dans cette section
nous abordons la structure organisationnelle et fonctionnelle de la
Regideso.
61
SECTION III. STRUCTURES ORGANISATIONNELLE ET
FONCTIONNELLE
61
III.3.1. STRUCTURE ORGANISATIONELLE
61
III.3.1. STRUCTURE ORGANISATIONELLE
61
La Structure de la REGIDESO comprend les fonctions
de directions qui sont regroupées en trois (3) ensembles
spécialisées, à savoir :
61
III.3.2. FONCTIONNEMENT
63
III.3.2. FONCTIONNEMENT
63
III.3. ORGANIGRAMME DE LA REGIDESO.
70
III.3. ORGANIGRAMME DE LA REGIDESO.
70
II.4.Tutelle et mode de
gestion
71
III.2.5. Activités et perspectives
d'avenir.
71
Dans ce point nous parlons de l'objectif et
problématique et de l'activité.
71
II.5. Activités et perspectives
d'avenir.
71
III.2.5.1. Objectifs et
problématique
71
II.5.1. Objectifs et
problématique
71
III.2.5.1.1. Objectifs :
71
II.5.1.1. Objectifs :
71
III.2.5.1.2.
Problématique :
72
II.5.1.2.
Problématique :
72
III.2.5.2. Activités
72
II.5.2. Activités
72
CHAP.IV. APPROCHE
PRATIQUE DE L'APPRECIATION DE LA PERFORMANCE DE LA REGIDES
74
Section I. Travaux
préparatoire à l'appréciation de la performance
financière de la Regideso
74
4.1.1. Notion sur la
déflation
74
4.1.2. Evolution du taux de change du franc
congolais
74
4.1.2. Tableau d'affectation de
résultat
75
4.1.3. Présentation
financière des bilans
75
4.1.3.1. Bilan condensé de la
REGIDESO 2008-2009
76
4.1.3.2. Bilan synthétique de la
REGIDESO
77
4.1.3.3. Tableau de cristallisation et
graphique de visualisation
78
4.2. Analyse
proprement dit de l'appréciation de la performance financière de
la Regideso
80
4.2.1. Analyse de la structure
financière
80
4.2.1.1. Détermination du fonds
déroulement net
80
4.2.1.2. Détermination du fond de
roulement propre de la Regideso
81
4.2.1.3. Fond de roulement étranger
(FRE)
82
4.2.1.4. Fond de roulement brut,
économique ou total
82
4.2.1.5.
Appréciation des différents fonds de roulement de la
Regideso
83
4.2.1.2. Détermination du besoin en
fond de roulement
83
4.2.1.3. Détermination de la
trésorerie
84
4.2.1.4. Appréciation de la
liquidité de la Regideso
86
4.2.1.5. Ratio de
solvabilité
88
4.2.2. Appréciation de la
performance de la REGIDESO par son activité
89
4.2.2.1. Evolution de la marge
commerciale
89
4.2.2.2. Production de
l'exercice.
90
4.2.2.3. Chiffre d'affaire
91
4.2.2.4. La valeur
ajoutée
91
4.2.3. Appréciation de la
performance financière par le résultat
92
4.2.4. Appréciation de la
performance financière à travers les indicateurs hors
TFR
92
4.2.4.1. L'excédent brut
d'exploitation
92
4.2.4.2. Détermination du cash-flow
et autofinancement
93
4.2.5. Appréciation de la
rentabilité
94
4.2.5.1. Appréciation de la
rentabilité commerciale
94
CONCLUSION
96
BIBLIOGRAPHIE
99
TABLE DES MATIERES
101
* 1 LOKOLE KS.,
Contrôle de gestion, Note de cours, L2 Gestion FASEG, UNIKIN, 2009-2010
P.79
* 2 MALLOT J.L et JEAN C.,
L'essentiel du contrôle de gestion, édition d'organisation,
Paris, 1998, P.182
* 3 BAIRD, Cité par
KINZONZI MVUTUKIDI, Dans les cours de contrôle de gestion et
développement, inédit FASEG,UNIKIN, 2004-2005, P.67
* 4 KINZONZI V.,
Contrôle de gestion, note de cours, L2 Gestion FASEG UNIKIN,
2003-2004, P.127
* 5 KISEMPA M.,
Appréciation de la performance d'une entreprise privée à
travers sa structure financière cas de CILU, mémoire, L2 Gestion
Financière, FASEG,UNIKIN, 2008-2009, P.8
* 6 PHILIPPE de Woot, La
dynamique de l'entreprise performante, Ed Marabout, Paris, 1974, P.364.
* 7 LUMONANSONI M.F, Gestion
des institutions financières internationales, notes de cours L1, Gestion
financière, FASEG, UNIKN, 2009-2010, P.36
* 8 BRENVEMANN B. et SEPARI
S., Economie d'Entreprise, éd DUNOD, Paris, 2001, P.95
* 9 CORHAY et MBANGALA M.,
Diagnostic financier des entreprises, éd. Université de
Liège, Liège 2008, P.8
* 10 Alain B. et AL., Dictionnaire
économique, 2e éd Armand Colin, Paris, 2007,
P.181
* 11 MUBAKE m. Cours
d'Economie politique I, UNIKIN, FASEG, 2006, P32
* 12 KOLA M. Cahier de
Comptabilité général, éd CRIGED, Kinshasa 2004,
p5
* 13 B LINDS,
Démystificaton des bilans des sociétés, éd.
Organisation, Paris, 1971, P.172
* 14VAN L., Economie
politique, CRP, Kinshasa, 1982, P.63
* 15 VERHULST,
Organisation d'entreprise, CRP, Kinshasa 1982, P.13
* 16 VAN L., op. cit.
P.14
* 17 VAN L., Op.cit, P.23
* 18 CORHAY et MAPAPA M. Op
Cit P.10
* 19 LOKOLE KS., Entrepreneuriat et
PME, Notes de cours, FASEG, UNIKIN, 2010-2011, P.56
* 20 Loi n°136/2002 du
30 octobre 2002 et 04.047 du 20 mai 2004
* 21 KABAMBA, Grand services
publics, Notes de cours, ENAP, 2005-2006, P.26
* 22 COHEN, Analyse
financière, 5ème éd. Economica, Paris,
2001, P.3
* 23 ILASHI U., Analyse
financière, Notes de cours, G3, FASEG, UNIKIN, 2008-2009, P.8
* 24 ILASHI U.,
op.cit., P.18
* 25 CPCC, Plan Comptable
Général Congolais, 1er éd.
Comptabilité et finance, Kinshasa, 1978, P.145
* 26 LAVAUD R.,
Comment mener une analyse financière, éd. DUNOD,
Paris, 1974, PP.34-40
* 27CORHAY A. et MAPAPA M.,
Fondements de Gestion Financière, 2e
éd. Revue et corrigée, Université de Liège, 2007,
P .13
* 28 CPCC, Op.cit,
P.145.
* 29 Idem, p.147
* 30 KINZONZI,
Comptabilité Générale, éd.
Comptabilité africaine, Mou, 1994, P.11.
* 31 MANGUNGU, La gestion
des besoins en fonds de roulement des entreprises publiques, TFC
ENAP 2005-2006, P.32
* 32 MANGUNGU,
Op.cit, P.38
* 33 RIGAUD cité par
VERHULST A., dans les notes de cours de l'organisation de l'entreprise, CRP
Kinshasa 1982, P.7.
* 34 ABOVILLE JC., Fonds
de roulement, 4ème éd. Dunod, Paris, 1997,
P.124.
* 35 CPCC, Op.cit.,
P.223
* 36LUCIEN G., Economie
de l'entreprise, 1ère éd. Dunod, Paris, 1983,
PP.63-64
* 37 CORHAY A. et MAPAPA M.,
Op.cit., P.53
* 38 CONSO P.,
Dictionnaire de la gestion financière, éd. Dunod, Paris,
1952, P.191
* 39 ILASHI U.,
Op.cit., P.25
* 40 DE PALLENS G.,
Gestion Financière de l'Entreprise, 8e éd.
Dunod, Paris, 1983, P.64
* 41 ILASHI U. Op.Cit.
P.25.
* 42Idem, p.29
* 43 KABEYA P.,
Comptabilité générale des contenues des compte et
vocabulaires comptables, éd. CRPA-IPN, Kinshasa, 2004, P.72
* 44 BEITONE A. et al,
Op.Cit., P.268
* 45 ILASHI, Op Cit,
P.47
* 46 DUM et BRADSTREET,
Cité par ILASHI dans les notes de cours de l'analyse
financière, G3, FASEG, UNIKIN, 2008-2009, P.52
* 47 CPCC, Op.Cit., PP.
224-225
* 48 BARREAU J. et DELAHAYE
J., Gestion Financière, manuel et application,
10ème édition Dunod, Paris, 2001, P.355
|