III. 1. 4. Conditions de vie
Comme la plupart des capitales africaines, la pauvreté
est importante à Kinshasa (41,6% en 2005). Sa population est jeune
puisque la moitié a moins de 20 ans et le chômage y est
élevé (15,0% en 2005). Le secteur informel non agricole est
très développé (près de 1 millions d'emplois)
à Kinshasa. On compte près de 875.500 unités de
productions informelles kinoises concentrées essentiellement dans le
commerce et les services.
La santé, l'éducation et l'assainissement posent
d'énormes problèmes à Kinshasa. Cette province
présente un taux net de scolarisation du primaire de 74,8% (année
2005) et un taux de mortalité infantile assez élevé de
73%o (année 2007). Par ailleurs, près de 50% des ménages
kinois ne sont raccordés ni à l'électricité ni
à l'eau potable. Les services de santé ne sont pas suffisants
à Kinshasa : 94 hôpitaux pour toute la province, 10,4 lits pour
100.000 habitants et on compte 1médecin pour 4865 habitants. Quant
à l'assainissement, seuls 14,9% des ménages kinois
bénéficient des services publics pour l'évacuation des
ordures.
Ces chiffres traduisent la précarité de la vie
à Kinshasa.
Malgré tout, la situation semble meilleure à
Kinshasa que dans les autres provinces de la RDC comme l'attestent les
différents indicateurs socioéconomiques (pauvreté,
éducation, santé, eau, électricité, etc.),
même le Sida où la prévalence ne dépasse pas la
moyenne nationale (3,2% contre 4,0%)
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