Perspectives régionales de création d'un marché financier( Télécharger le fichier original )par Emmanuel KABWE TSHIAMALA Université catholique du Congo - Licencié agrégé en économie et développement 2011 |
2.2.5. Contact de la SADCPour plus d'informations, vous pouvez consulter le site internet officiel de l'organisation: Pour le secrétariat le contact est la suivant: SADC Headquarters Plot No. 54385 Central Business District Private Bag 0095 BOTSWANA-Gaborone Tél. : +267 395 1863 Fax. : (267) 397 28 48 2.2.6. Etats Membres28(*)Les 9 Etats fondateurs de la SADC sont : Le total des membres est passé à 15 avec les adhésions de : Afrique du Sud - 30 août 1994 ; République Démocratique du Congo - 8 septembre 1997 ; Madagascar - 18 août 2005 (suspendu suite aux événements de mars 2009) ; Seychelles - 8 septembre 1997 - 1er juillet 2004, 2008. La candidature du Rwanda a été rejetée en 2005 pour des questions de procédure. Tableau 2.6 : Présentation de la SADC
Source : données synthétiques 2.2.7. LE lancement de la zone de Libre Echange (ZLE) de la SADCLe lancement de la ZLE - lundi, 18 août 2008 - consacré à la « croissance, au développement et à la création de richesses », est un pas significatif vers les objectifs ultimes de la SADC, à savoir : Il constitue un jalon dans le processus d'intégration économique de la région. Avec le lancement de la ZLE, les industries de la SADC bénéficient d'un accès élargi au marché et d'économies d'échelle, car elles produiront pour un marché plus vaste, selon la SADC. De l'autre côté, les consommateurs auront accès à une plus importante variété de produits, et à des prix moins élevés, car les marchandises traverseront désormais les frontières nationales sans droits de douane. C'est dans ce sens que l'ex-président Sud-africain Thabo Mbeki, qui a présidé le sommet, a qualifié le lancement de la ZLE d'événement historique pour la région29(*).Il a souligné que c'était un jalon extraordinaire dans le programme d'intégration de la SADC. « Aucun d'entre nous ne pourra assurer la stabilité politique et sociale, la sécurité ainsi que le développement économique dans nos pays, si la région dans son ensemble continue à prendre à bras-le-corps les problèmes du sous-développement, de l'instabilité, de la pauvreté et de la marginalisation », a déclaré M. Mbeki. « L'intégration économique régionale peut jeter les assises pour que les marchés et les industries de la région franchissent les limites des petits marchés nationaux, afin de réaliser des économies d'échelle, de renforcer la compétitivité et de participer plus effectivement à l'économie mondiale », a-t-il précisé. Douze des 15 Etats de la SADC intègreront la zone de libre échange dès son lancement. Ce qui donnera naissance à un marché régional doté d'un produit intérieur brut de 360 milliards de dollars, d'une population de 170 millions de personnes et d'une croissance économique annuelle de 7%. L'Angola et la RD Congo, à eux deux, représentant un marché de 71 milliards de dollars et une population de 77 millions de personnes, restent pour l'instant en dehors de la zone de libre échange, dont la SADC a débuté en 2000 le processus d'établissement après la signature du Protocole sur le commerce de la SADC en 1996. Les Etats membres de la SADC ont libéralisé leurs tarifs douaniers à différents niveaux. En général, les pays développés les ont réduits plus rapidement. L'Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie ont supprimé la plupart de leurs droits de douanes en 2000. Les pays à revenus moyens, tels que l'Ile Maurice, ont graduellement réduit leurs tarifs douaniers d'année en année entre 2000 et 2008. Pour les pays les moins avancés tels que le Mozambique et la Zambie, la réduction des tarifs douaniers a été introduite en 2007 et 2008. Depuis le début du mois d'août 2008, les producteurs et les consommateurs de la région ne payent plus de droits d'importation pour 85% des marchandises entre les 12 Etats fondateurs. Le programme d'intégration régionale de la SADC comprend : La Zone de libre échange en 2008 ; Selon la SADC, sa zone de libre échange vise à : Harmoniser les procédures douanières et les classifications douanières, promouvoir la coopération douanière ; Réduire les coûts par l'introduction d'un document simple et standardisé pour les douanes de toute la région ; Mettre en place des postes frontières « un stop » afin de réduire de moitié le temps des démarches à la frontière. A présent, il existe trois projets pilotes de ce genre aux frontières entre le Mozambique et le Zimbabwe (Forbes-Machipanda), entre l'Afrique du Sud et le Mozambique (Lebombo Ressano Garcia), et entre le Zimbabwe et la Zambie (chirundu) ; Faciliter le transbordement pour que les marchandises circulent au sein de la communauté. * 28 http//wikipedia.org/wiki/communaut%C3%A9_de_d%C3%A9veloppement_d%E... * 29 Ibidem. |
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