ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
UNIVERSITAIRE ET RECHERCHES SCIENTIFIQUES
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE DE GOMA
I.S.C-GOMA
B.P 67 GOMA
ANALYSE DES ECARTS BUDGETAIRES DE TRESORERIE D'UNE
ENTREPRISE PUBLIQUE, Cas de la REGIDESO, Direction Provinciale
du Nord-Kivu, de 2006 à 2008
Mémoire présenté et défendu en
vue de l'obtention de grade de licence en Sciences Commerciales et
Financières.
Option : Comptabilité
Par : MUSA KALIKULE Moïse
Directeur : Prof. MPEREBOYE
MPERE
Encadreur : CT Norbert PALUKU
Année académique 2008 -
2009
DEDICACE
A
- mes parents, KALIKULE MUTOKAMBALI et
SALIMA MUHIMA, pour les sacrifices consentis en vue d'assurer
mon éducation ainsi que les sages conseils.
- MATESO OMOMBO, pour les encouragements et
le soutien.
MUSA KALIKULE Moïse
REMERCIEMENTS
Je rends grâce à mon Dieu qui continue à
me donner le souffle de vie ;
Je tiens à remercier ensuite le Professeur
Seblon MPEREBOYE MPERE, pour la direction de ce
mémoire et sa qualité d'enseignement ;
Je suis reconnaissant envers le CT Norbert
PALUKE pour l'encadrement de ce mémoire ;
Mes remerciements s'adressent aux autorités
académiques de l'ISC-Goma ;
J'exprime ma gratitude à l'endroit du Chef de service
de contrôle de gestion, Alain SENENGE OPAMBA de m'avoir
fournir les données nécessaires pour l'élaboration de ce
travail ;
Enfin, je remercie tous mes camarades en général
et en particulier MATESO OMOMBO, BULAYA KAWAYA, NDJATE
OKITANYENDA, KASIENENE SILUSAWA, FARUGU MATOFALI, BYANIKIRO
MUKANDIRWA.
MUSA KALIKULE Moïse
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage ;
CT : Chef de travaux ;
D : défavorable ;
DCK : Direction Centrale de Kinshasa ;
DP : Direction Provinciale ;
F : Favorable ;
FC : Franc congolais ;
I.S.C : Institut Supérieur de Commerce ;
Kgs : Kilogrammes ;
Kwh : Kilowattheure ;
m3 : mètre cube ;
PDG : Président Délégué
Général ;
Prof. : Professeur ;
R.D.C : République Démocratique du
Congo ;
REGIDESO : Régie de Distribution d'eau ;
SNEL : Société Nationale
d'électricité ;
TE : taux d'écart ;
TR : Taux de réalisation.
0. INTRODUCTION
0.1 Etat de la question
Notre sujet est intitulé : « Analyse des
écarts budgétaires de trésorerie d'une entreprise
publique, cas de la REGIDESO, Direction Provinciale du Nord-Kivu, de 2006
à 2008 »
Nous ne sommes pas le premier à présenter ce
thème en travail de fin de cycle. Plusieurs chercheurs l'ont
déjà abordé sur un autre angle. Parmi eux, nous
citons :
En effet, monsieur SENENGE OPAMBA OLEKO, a
présenté un travail de fin d'étude, portant sur :
« l'Evolution de la trésorerie de la Régie de
Distribution d'Eau, REGIDESO, siège de Goma, durant la période de
guerre ». Partant de ce sujet, ce chercheur a voulu
savoir, l'évolution globale de la trésorerie de la REGIDESO,
dans la période allant de janvier 2002 à juin 2005. Il est
arrivé aux résultats suivants : l'évolution de la
trésorerie pendant la période considérée
était positive et la droite de la tendance générale
était : Y = 144,33 x + 708.1(*)
Quant à nous, l'objectif que nous poursuivrons,
est de connaître les causes des écarts budgétaires de
trésorerie dans la période de 2006 à 2008.
0.2 Problématique
Les entreprises doivent faire en permanence des choix pour
survivre. De multiples décisions qui sont prises à tous les
niveaux de l'organisation au sein de toutes les fonctions constituent la
gestion de l'entreprise. La gestion est une constituante intrinsèque
vitale de toute organisation, quels que soient son activité, sa taille
et son objectif.
Le gestionnaire ne doit pas seulement se contenter du
passé ni du présent de son entreprise, il doit aussi en chercher
à connaître la vie future. Pour ce faire, l'entreprise met en
pratique plusieures techniques ; nous citons par exemple la gestion
budgétaire, cette dernière constitue l'objet de ce travail.
De toutes ses techniques de gestion, la gestion
budgétaire se présente comme étant la technique la plus
efficace, surtout qu'elle est liée à l'ensemble des
activités de l'entreprise et permet à cette dernière
d'avoir une idée globale à priori sur les réalisations
futures et proches.
La gestion budgétaire occupe une place
prédominante parmi les techniques de contrôle de gestion qui sont
susceptibles d'être utilisées pour faciliter et améliorer
la prise de décision à l'intérieur de l'entreprise.
La technique budgétaire est définie comme
étant un mode de gestion consistant à traduire en programmes
d'actions chiffrées (budgets) les décisions prises par la
direction avec la participation des responsables.
Elle suppose la définition d'objectifs ex
ante, une structure englobant l'ensemble des activités de
l'entreprise, la participation et l'engagement des responsables des centres de
responsabilités et la mise en place d'un contrôle
budgétaire.2(*)
L'activité de l'entreprise est une activité
organisée, caractérisée par des règles
fondamentales qui aboutissent à une nécessaire coordination des
décisions.3(*)
Vu l'importance et la place de la gestion budgétaire
dans l'entreprise, il nous a été demandé d'analyser les
écarts budgétaires de trésorerie d'une entreprise
publique ; notre choix a été porté sur la REGIDESO,
Direction Provinciale du Nord-Kivu.
Le budget de trésorerie est défini
étant un outil de prévision de l'évolution des
liquidités de l'entreprise dans le temps. Il permet d'anticiper l'impact
sur les liquidités des décisions prises dans chaque centre de
responsabilité.4(*)
Le budget de trésorerie est destinée
à : traduire les hypothèses du budget et du bilan
prévisionnel, en termes des recettes et des dépenses
futures ; présenter ses flux financiers en fonction des
échéances qui leurs sont propres et dégager les soldes
journaliers de trésorerie qui en découleront ;
préparer les actions nécessaires sur les plans : du
financement et de la gestion du risque de change.
Pour récolter les données nécessaires
à l'élaboration de ses prévisions, le trésorier
doit retenir toutes opérations qui vont mouvementer les comptes
financiers c`est-à-dire les recettes, les dépenses et la
trésorerie. Les recettes et les dépenses font varier les
positions de trésorerie tandis que, les opérations de
trésorerie ne sont que les conversions d'actifs ou de passifs
financiers. 5(*)
L'ensemble est scindé en deux groupes de
mouvements : les encaissements et les décaissements qui sont
eux-mêmes reparties en trois catégories : les
opérations d'exploitation, les opérations hors exploition et les
opérations financières.6(*)
La budgétisation est un travail qui demande des
responsabilités. La capacité de l'organisation à
réaliser les activités planifiées et à survivre
financièrement dépend de budgétisation. La personne qui
s'en charge doit comprendre les valeurs, la stratégie et les plans de
l'organisation ; comprendre ce que signifie la rentabilité et le
bon rapport coût/performance ; comprendre ce qu'implique la
création et la collecte de fonds.7(*)
En définitive, pour une meilleure projection des
recettes et des dépenses, l'entreprise doit se référer aux
réalisations de l'année passée car ces dernières
donnent une image réelle de ce que l'on peut réaliser dans le
futur.
Partant de ce qui précède, la question suivante
constitue l'axe de notre problématique : quelles sont les causes
des écarts budgétaires de trésorerie de la REGIDESO dans
la période allant de 2006 à 2008 ?
0.3 Hypothèse
Pour répondre à la question soulevée
dans la problématique, nous partons de l'hypothèse
suivante : « les causes des écarts budgétaires de
trésorerie seraient liées à l'absence des actions de
recouvrement, au manque d'eau dans certains quartiers, aux
éléments non prévus, à la sous-estimation des
prévisions, ...».
0.4 Intérêt et
choix du sujet
Les phénomènes sociaux, économiques,
financiers, commerciaux,... nécessitent toujours une explication dans la
situation où ils se trouvent.
L'analyse des écarts budgétaires de
trésorerie de la REGIDESO, dans la période allant de 2006
à 2008 nécessite une explication.
L'importance de ce travail se justifie par le fait qu'il
intéresse tout chercheur du domaine de Sciences Commerciales et
financières, option Comptabilité.
En fait, nous sommes étudiant finaliste dans cette
section à l'Institut Supérieur de Commerce de Goma. Ce sujet nous
a intéressé car il cadre avec notre formation
théorique.
Nous voulons donc porter une modeste contribution à
l'amélioration de la gestion de la REGIDESO, Direction Provinciale du
Nord-Kivu. Ce travail servira en théorie et en pratique tout chercheur
intéressé de notre sujet.
0.5 Méthodologie du
travail
Toute recherche se voulant scientifique ne peut être
menée sans recours à une approche méthodologique.
A ce fait, nous estimons que l'analyse des écarts
budgétaires de trésorerie s'appuie sur les méthodes
empiriques. S'agissant de notre étude, nous avons recouru à la
méthode analytique. Celle-ci nous a permis d'examiner nos
données ; et la méthode descriptive nous a aidée
à présenter la REGIDESO.
Pour avoir les données, nous avons recouru aux
techniques suivantes : technique documentaire et technique d'interview. La
technique documentaire nous a permis de consulter différents
documents tels que les ouvrages scientifiques, les rapports annuels (2006,
2007 et 2008) et les sites internes ; alors que la technique d'interview
nous a mis en contact avec le Chef de contrôle de gestion de la
REGIDESO.
0.6 Délimitation
spatio-temporel
Notre travail porte sur l'analyse des écarts
budgétaires d'une entreprise publique, cas de la REGIDESO, Direction
Provinciale du Nord-Kivu, de 2006 à 2008. Le choix porté sur cet
espace et cette période a été motivé par le fait
qu'il nous a aidé à mieux faire nos analyses et approfondir notre
connaissance et de dégager les causes des écarts
budgétaires de la trésorerie de la REGIDESO pendant notre
période d'étude.
0.7 Difficultés
rencontrées
Pour l'élaboration de ce travail, nous nous sommes
heurté aux difficultés d'ordre financier et celles d'ordre
matériels. De ce fait, il nous a été difficile de nous
déplacer rapidement à travers la ville, faute de transport, pour
accéder aux différents documents et ouvrages utiles aux
présentes recherches.
Ainsi, l'accessibilité difficile à d'autres
données. Ceci ne nous a pas permis de récolter certaines
données. Ce sont là nos difficultés qui ont failli nous
décourager à la poursuite du présent travail.
0.8 Subdivision du
travail
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail
comprend trois chapitres. Le premier chapitre porte sur les
généralités théoriques du budget, le
deuxième présente la REGIDESO et sa procédure du
contrôle de gestion ; le troisième qui est la partie
expérimentale, analyse les écarts budgétaires de
trésorerie de la REGIDESO.
Chapitre I. GENERALITES
THEORIQUES SUR LE BUDGET
I.1 DEFINITIONS DE CONCEPTS
DE BASE
I.1.1 Budget
Le mot budget provient ; selon HUTINJ ; du vieux
français : Bouget qui signifie petite bourse suspendu à
ceinture. Ce mot a traversé les frontières de la France et est
devenu Anglo-Saxon en revêtant sa forme actuelle : Budget. Il
désigne la pochette dans laquelle le chancelier de l'échiquier,
le ministre Britannique des finances, conservait le document financier. Le
budget qu'il soit public, privé ou familial, son sens large est entendu
comme un programme d'action chiffré. Dans son sens strict, le budget est
une prévision annuelle détaillée, en général
moi par moi des dépenses.
Selon LEO SHADONNET, faire budget c'est établir une
prévision de fait probable qui va intervenir au cours d'une
période déterminée. C'est aussi un état
prévisionnel destiné à constater d'une part, une origine
des ressources d'autre part un emploi de ces ressources.8(*)
Pour Yves BERNARD et Jean-Claude COLLI, le budget est un
état prévisionnel et limitatif, sanctionné par une
décision le rendant exécutoire et l'assortissant de force
contraignante, des dépenses et des recettes à réaliser au
cours d'une période donnée par un individu ou une
collectivité.9(*)
D'après G. PILLON, le budget est
l'expression économique et comptable des objectifs de gestion.10(*)
Un budget est un élément
comptable dressant
l'ensemble des recettes et des dépenses
prévisionnelles
d'un
agent
économique (un ménage, l'État, etc.) au cours d'un
exercice
comptable à venir. Il est un outil de prévision, d'aide au
pilotage d'une entreprise.11(*)
I.1.2 Rôle du budget
Le budget est un instrument de gestion essentiel. Sans budget,
l'on est comme un pilote qui essayerait de se diriger dans le noir sans le
moindre instrument.12(*)
- le budget indique combien d'argent vous avez besoin pour
pouvoir mener à bien vos activités ;
- le budget oblige à être rigoureux en
réfléchissant aux implications de ce que vous avez
planifié pour votre activité. Il arrive parfois que les
réalités du processus de budgétisation vous forcent
à repenser vos programmes d'action ;
- utilisé correctement, le budget vous indique à
quel moment vous aurez besoin de certaines sommes d'argent
pour mener à bien vos activités ;
- le budget permet de contrôler vos revenus et vos
dépenses et d'identifier tout problème ;
- le budget constitue une base à la
responsabilité et à la transparence financière ;
- les donateurs d'argent utilisent le budget comme une base
pour leur permettre de décider si ce que l'on demande est raisonnable et
correctement planifié.
I.1.3 Aspects du budget13(*)
Nous retiendrons 6 aspects budgétaires :
§ aspect administratif ;
§ aspect financier ;
§ aspect juridique ;
§ aspect politique ;
§ aspect social et ;
§ aspect économique.
I.1.3.1 Aspect administrative
Le budget constitue un état des prévisions
détaillées de toutes les dépenses autorisées et des
toutes les recettes attendues au cours d'une année. Il constitue
à la fois un programme de l'action administrative et un moyen qui permet
aux autorités hiérarchiques d'assurer la meilleure coordination
de cette action.
I.1.3.2 Aspect financier
Sur le plan financier, le budget est un moyen qui permet
d'assurer une relation adéquate entre les dépenses et les
recettes publiques dégageant un surplus ou un déficit
éventuel.
I.1.3.3 Aspect Juridique
C'est la loi budgétaire qui fixe toutes les
modalités de perception de recettes et d'exécution de
dépenses. De même, certaines dépenses importantes
nécessitent une autorisation de l'organe législatif pour
être exécutées.
I.1.3.4 Aspect politique
L'analyse du budget d'une entreprise ou d'un Etat fait
ressortir ses visions futures ou ses orientations, c'est-à-dire le
budget permet d'apprécier la politique d'une entreprise ou de l'Etat en
matière de gestion.
I.1.3.5 Aspect social
Le budget permet de traduire l'intention de l'entreprise ou de
l'Etat dans le secteur social, c'est-à-dire il permet de voir comment
l'entreprise s'intéresse aux cas sociaux de son personnel.
I.1.3.6 Aspect économique
Le budget de l'Etat est un instrument de gestion
économique qui exprime les objectifs et le choix du gouvernement qui
résulte conjointement d'une analyse économique et d'une
décision politique. Le budget rempli à cet égard le
rôle de régulateur de l'économie et celui de promoteur de
développement.
I.1.4 Fonctionnement
Un budget peut être indicatif (on fait une estimation,
mais les choses peuvent se révéler différentes), ou, pour
les dépenses seulement, impératif (on s'interdit de
dépenser plus, à moins que le budget soit modifié à
la hausse). Un budget est si les prévisions affichées sont
conformes aux prévisions qu'il fait vraiment (aucune dépense n'a
été "oubliée", aucun revenu n'a été
surestimé, etc.), ce qui n'exclut pas l'erreur ni l'incertitude
inhérente à un exercice de prévision.14(*)
Lorsqu'on constate qu'un budget prévisionnel n'est pas
conforme aux réalisations, il est d'usage de réviser ses
prévisions au cours de l'exercice comptable (à la fin de chaque
trimestre par exemple). Il s'agit dès lors d'un budget
révisé.
Le budget est inutile sans un suivi permettant de s'assurer
qu'il est respecté, et sans mesures correctrices si l'exécution
budgétaire s'en écarte. Ces mesures peuvent porter sur le budget
lui-même (on accorde le budget à l'exécution
constatée), sur le fonctionnement de l'agent économique (on
accorde l'exécution au budget), ou éventuellement, même si
cela relève de la malversation, sur l'enregistrement comptable (on
affiche une dépense ou une recette sur un article budgétaire
différent de ce qui devrait, ce qui change la répartition sans
modifier le total).
Ce suivi budgétaire (ou contrôle
budgétaire), purement comptable, n'a rien à voir avec le
contrôle
de gestion, qui s'attache lui à identifier les désordres dans
l'organisation, qu'ils aient ou non une traduction comptable ;
néanmoins, l'incapacité d'un opérateur à
établir un budget ou à le respecter peuvent être des
indices d'un problème plus profond à résoudre.
Les services budgétaires ont une importance très
variable selon les organisations et les circonstances (notamment si la
structure gagne ou perd de l'argent). Leur rôle peut aussi bien
être celui d'un scribe docile, d'une
Cassandre, ou d'un censeur
tatillon avec droit de
veto sur la moindre
dépense.
I.1.5 Les phases actives
du système budgétaire15(*)
Dans la mesure où le système budgétaire
intègre dans le système de planification, on peut
décomposer le processus budgétaire en deux phases :
La budgétisation, qui consiste à une
définition de ce que sera l'action de l'entreprise à court terme,
sur le double plan des objectifs et des moyens. Cette phase est discontinue et
se situe en amont de la période budgétaire ;
Le contrôle budgétaire, qui consiste en une
comparaison permanente entre le résultat réel et les
prévisions chiffrées figurant au budget pour :
- dégager les écarts budgétaires, se
calculant par la différence entre les prévisions et les
réalisations.
Prevision - Réalisation = #177; Ecarts
- rechercher les causes des Ecarts, les écarts peuvent
avoir des causes internes ou externes, les causes internes ont comme source la
non motivation du personnel de l'entreprise, avec comme conséquence la
malversation financière, la mauvaise prévision et le gaspillage.
Les causes externes proviennent dans la plus part des cas de la
dégradation de la conjoncture macro économique, des perturbations
socio-politique et des survenances des facteurs imprévisibles ;
informer les différents niveaux hiérarchiques.
- prendre des mesures correctives éventuelles
nécessaires, lorsque les causes sont internes, la motivation du
personnel et sa participation à l'élaboration des
prévisions permettront l'accroissement de la performance. Quant aux
causes externes, la recherche des mécanismes d'adaptation aux
contraintes permettra de réduire les écarts excessifs ;
apprécier l'activité des responsables budgétaires.
I.1.6 La gestion
La gestion est la mise en oeuvre des ressources de
l'entreprise en vue d'atteindre les objectifs préalablement fixés
dans le cadre d'une politique déterminée.16(*)
Le mot « gestion » vient du verbe
« gérer » qui signifie administrer non seulement une
affaire ou une entreprise, mais aussi des intérêts pour le compte
d'un autre. Dès lors, le participe présent
« gérant » désigne une personne qui
gère une activité socio-économique en tant que
mandatrice.
D'après GILBERT, L., la gestion
est l'ensemble des opérations d'administration des biens que
possède un individu, une entreprise ou une nation.
D'autre part, la gestion peut
être définie comme une démarche qui consiste à
établir et atteindre des objectifs en jouant sur le comportement humain
dans un environnement approprié.
Les deux définitions ci-haut
convergent essentiellement vers la même acception qui laisse entendre que
la gestion est un processus opérationnel de l'administration d'une
affaire, une entreprise ou un espace. Nous pouvons par ailleurs comprendre que
la gestion prévisionnelle table sur des actions planifiées,
organisées et évaluées à court, moyen et long terme
en vue d'atteindre les objectifs soit de mise en valeur, soit dans une
entreprise ou une affaire.
I.1.7 Gestion prévisionnelle17(*)
La gestion
prévisionnelle est un processus continue et intégré de
préparation des décisions comportant trois phases.
- le plan
stratégique : à long terme, dans le cadre duquel
sont étudiées les grandes options de l'entreprise, à
savoir la définition de la vocation, le choix des ses stratégies
de développement (objectifs, méthodes).
- le plan opérationnel : à
moyen terme, étape correspondant à la programmation des moyens
nécessaires à la réalisation des objectifs.
- le budget : à court terme, mise
au point détaillée de l'année du plan d'opération,
et instrument de contrôle de son exécution.
La gestion prévisionnelle inclut le plus souvent la
planification et la gestion budgétaire.
I.1.8
Planification
C'est la procédure systématique et continue de
préparation de l'avenir de l'entreprise. Elle est différente de
la prévision en ce sens qu'elle consiste en une configuration voulue du
futur, ainsi que les principes qui aideront à mettre en oeuvre la
volonté d'agir.
La planification apparaît donc comme une
prévision plus la volonté d'agir pour tirer une meilleure partie
des possibilités qu'offre l'avenir.18(*)
Elle représente une prévision de
l'évolution de l'entreprise à moyen et à long terme
réalisée par les responsables en fonction des variations
probables de l'environnement et des objectifs qu'ils auront pu
définir.
La planification est la mise en oeuvre d'objectifs dans le
temps.
- dans un domaine ;
- avec des objectifs ;
- avec des moyens et ;
- sur une durée et des étapes précises.
La caractéristique du planning est la dimension temps.
On peut également optimiser des éléments et des ressources
sans utiliser la notion de "temps" ou de "durée".
Le plan peut faire partie d'une
stratégie,
celle-ci étant plus générale et permanente et moins
détaillée. On parle toutefois de
planification
stratégique lorsqu'une stratégie est particulièrement
concrète et précise.
De manière générale, une planification
est faite pour anticiper les différentes actions liées à
un
projet. On peut donc
retrouver :
- stratégie
militaire, ex :
plan
de bataille,
plan
de débarquement ;
- management d'
entreprise ou d'autre
organisation, ex :
plan
marketing ;
-
plan informatique,
plan de
financement, et plus généralement
plan d'affaire,
plan
d'entreprise ;
-
planification économique, ex :
plan
de développement,
plan
de redressement,
plan
d'austérité ;
- urbanisme, ex :
plan
d'urbanisation,
schéma
d'urbanisme et dans bien d'autres domaines d'activité (spectacle,
sport, voyages).
La
planification est la première étape de la
roue
managériale. Elle permet de gérer des ressources
limitées.
Tout le jeu d'une
planification est d'optimiser ces quatre paramètres, sachant
que :
- les ressources sont limitées ;
- la durée doit être la plus courte
possible ;
- le bénéficiaire du projet exigera toujours une
qualité sans reproche ;
- le périmètre est parfois immuable.
Les
différentes techniques de planification reposent toutes peu ou prou sur
un découpage du projet en tâches élémentaires. Ces
tâches sont ensuite
ordonnancées,
c'est-à-dire positionnées dans l'ordre logique de
réalisation ou de fabrication (on doit plâtrer les murs d'une
maison avant d'appliquer les peintures).
Ce sont ensuite ces différentes tâches qui font
l'objet d'une planification. Il est donc essentiel que le découpage soit
le plus pertinent possible : on pourra se tromper sur l'estimation de la
charge d'une tâche et sur sa planification avec une marge d'erreur plus
ou moins grande, mais si une tâche a été
« oubliée » lors du découpage, la marge
d'erreur sera, là, de 100%.
Une fois le
découpage en tâches obtenu, il peut être
réalisé de manière itérative, on
procède :
- à l'estimation de la tâche : quelle en
sera la charge, le délai, le coût ;
- à la planification de la tâche : quand
débute-t-elle, quand se termine-t-elle ;
- à l'allocation des ressources : par qui est-elle
réalisée, avec quels moyens.
I.1.9 Le système
budgétaire
Généralement « Faire de la gestion
budgétaire, c'est se faire du souci avant d'avoir dépensé
l'argent».
« Le système budgétaire est un
système de gestion prévisionnelle à court terme,
comprenant budget, et contrôle ». C'est une méthode de
gestation des entreprises basée sur :
- les principes rationnels d'organisation ;
préparation, exécution, et contrôle ;
- l'utilisation d'un langage commun, permettant la comparaison
de tous les éléments introduits, ce langage commun est
l'unité monétaire ;
- le partage des responsabilités de chaque action
menée.19(*)
I.1.10 Budgétisation
La budgétisation est la phase de la gestion
budgétaire qui consiste en une définition de ce que sera l'action
de l'entreprise à court terme sur le double plans des objectifs et des
moyens.
La budgétisation part de
l'élaboration d'un pré-budget confectionné à partir
des plans d'actions et des données de centres de responsabilités
résultant en termes de chiffres d'affaires, d'effectifs, etc. De ce
fait, la construction du pré budget dispense la direction de se perdre
dans le détail des chiffres, surtout quand la cohérence des
données globales qui lui sont transmises est assurée.20(*)
Elle est donc un processus par lequel :
- est détaillé le programme d'action
correspondant à la première année du plan
opérationnel ;
- sont affectées, aux unités des services
concernés, les ressources nécessaires pour réaliser le
programme ou la partie du programme qu'ils sont chargés de mettre en
oeuvre. La budgétisation est donc l'élaboration du budget d'une
manière progressive.
I.1.11 budget de
trésorerie
I.1.11.1 Définition :
Le budget de trésorerie peut être défini
comme une méthode analytique de prévision consistant en un
découpage dans le temps (mois, trimestre, semestre ou années) des
encaissements et des décaissements, c'est-à-dire des
entrées et des sorties d'argent sur les charges et les produits
générés par les différents budgets
étudiés précédemment. Le budget de
trésorerie est le budget de synthèse des autres budgets.
I.1.11.2 Utilités :
Dans le contexte de la gestion budgétaire, le budget de
trésorerie doit répondre impérativement à certaines
obligations :
- déterminer mois par mois les encaissements et les
décaissements en vue de mettre en évidence les mois ou il y a
risque d'insuffisance de liquidité afin de prévoir les moyens de
financement nécessaires ;
- déterminer la situation financière
prévisionnelle de l'entreprise grâce au solde au solde de fin de
période budgétaire.
I.1.11.3 Elaboration du budget de trésorerie
Pour élaborer un budget de trésorerie, certaines
informations sont strictement nécessaires, il s'agit :
- du bilan de l'exercice précédent ;
- des différents budgets approuvés de l'exercice
en cours ;
- des encaissements et les décaissements non courants,
qui ne sont pas prévu dans un budget précis.
Le budget de trésorerie est élaboré
à partir de l'ensemble de budgets : budget d'exploitation, budget
d'investissement et de financement. Il traduit en terme d'encaissement et de
décaissement l'ensemble de données prévisionnelles et
détermine un solde de trésorerie mensuel. Ce budget met en
évidence la cohérence de l'ensemble des prévisions et fait
apparaître un excédent ou déficit de trésorerie
mensuel. La gestion prévisionnelle de la trésorerie consiste
à placer les excédents à court terme, ou à chercher
les moyens de financement à court terme en cas d'insuffisance de
trésorerie.21(*)
II.2 NOTIONS SUR LE CONTROLE DU BUDGET
Dans cette section, il est question de développer les
notions sur le contrôle du budget. Avant de parler du contrôle sur
le budget, parlons d'abord de l'impact du budget dans la gestion de
l'entreprise.
II.2.1 Impact du budget dans la
gestion de l'entreprise
II.2.1.1 Le budget est la base d'appui de la
gestion
Au-delà de son aspect « obligatoire le budget
doit avant tout constituer la base d'appui annuel du fonctionnement de chaque
entreprise car il représente l'élément essentielle du
déroulement de la vie de l'entreprise. Etablir un budget est ne plus le
consulter de l'année ne sert à rien. Cet outil de gestion doit
faire l'objet d'un suivi budgétaire rapproché (chaque mois si
possible).
Chaque poste de dépenses et de recettes doit être
comparé avec la réalité comptable du compte
résultat, et chaque différence constatée avec la
prévision doit être analysée. Les incidences de toute
variation constatée peuvent être multiples selon qu'il s'agit d'un
poste de charges ou de produits.
Il faut retenir qu'un manque de recette ou un excédant
de charge entraînera systématiquement un déficit
d'exploitation par rapport au budget, avec une incidence négatif sur la
situation de trésorerie et, parfois, sur la situation de fonds
propres.
Etablir son budget requiert donc une attention extrême
car son bon de roulement condition deux éléments clés de
la santé financière de l'entreprise : sa structure
financière et ses fonds propres, et sa situation de
trésorerie.
En effet, l'incidence du résulta, qu'il s'agisse d'un
excédent ou d'un déficit, revêt une importance
particulière pour l'autonomie financière de l'entreprise.
II.2.1.2 Le budget est un outil indispensable à
la décision
Chaque concrétisation d'un projet influence directement
l'équilibre budgétaire de l'entreprise et devra faire l'objet
d'une analyse systématique lors de l'établissement du budget. Il
apparaît également salutaire pour l'entreprise d'élaborer
un plan de trésorerie en partenariat avec son établissement
financier. Par ailleurs, plus l'anticipation des évènements aura
été sérieusement réfléchie et
analysée, plus la réalité budgétaire annuelle se
rapprochera des chiffres prévisionnels.
Cet outil s'avère en effet essentiel pour la prose des
décisions les charges doivent être soigneusement
quantifiées, poste par poste, en anticipant le mieux possible sur la
réalité de formation de coûts, qui ne seront engagés
qu'ultérieurement. Le déroulement de l'exercice à venir
doit avoir été entièrement décrypté. Les
produits doivent également bénéficiés de la plus
grande attention car l'optimisme dans ce domaine se traduit souvent par des
déconvenues.
Comme il est plus aisé de se tromper dans le mauvais
sens (sous estimation de charge ou sur estimation de produits), il est
conseillé d'établir un budget en excédant raisonnable, ne
serait qu'à incluant une prévision pour risque.
II.2.1.3 Le budget est un outil de suivi et de
contrôle
A un rythme régulier, mensuel si possible, le
contrôle budgétaire doit s'exercer entre les prévisions et
les réalisations. Toute différence sensible doit être
étudiée et avoir son explication :
- décalage dans le temps ;
- dépenses (ou recettes) imprévues ;
- mésestimations des coûts...
Les clauses doivent en être recherchées et le
budget doit être modifié en conséquence :
- si le même résultat est visé, le
décalage doit être compensé ;
- à défaut, le résultat
prévisionnel doit être modifié.
Le budget est un outil vivant qu'il convient d'adapter en
permanence à la réalité. Chaque modification constitue un
nouvel acte de gestion et de décision. Le suivi est donc tout au temps
primordial que l'établissement du budget et contribue pleinement
à la qualité de la gestion de l'entreprise.
II.2.1.4 Le contrôle budgétaire
Pour bâtir un système de contrôle de
gestion, il est possible d'utiliser différents outils d'informations
susceptibles d'orienter l'action et la prise des décisions, à
savoir les plans à long et moyen terme, la comptabilité
analytique ou de gestion, des tableaux de bord et le système
budgétaire.22(*)
Bien qu'étant l'une des phases de la gestion
budgétaire, en pratique, il ne peut y avoir de gestion budgétaire
sans contrôle budgétaire. Au sens comptable, le contrôle
budgétaire signifie une comparaison entre les prévisions
budgétaires et les réalisations. Cette comparaison dégage
trois types d'écarts :
- écart positif
- écart nul
- écart négatif
Le contrôle budgétaire est défini comme
une comparaison permanente des résultats réels aux
prévisions chiffrées figurant aux budgets afin de :
- dégager les écarts et rechercher leurs
causes ;
- informer les différents niveaux
hiérarchiques ;
- apprécier l'activité des responsables
budgétaires.
Au sens comptables, le contrôle
budgétaire signifie une comparaison entre les prévisions
budgétaires et les réalisations. Il s'agit d'examiner les
écarts importants (> à 5%) par rapport au budget et de tenter
d'expliquer la raison de leur existence et ce que l'on peut faire pour
remédier à la situation. Les écarts sont souvent
qualifiés de « favorables » (ce qui est
généralement une bonne nouvelle) ou de
« défavorables » (ce qui est
généralement une mauvaise nouvelle).
Un écart favorable est
constaté :
- lorsque les produits réels sont supérieurs aux
produits budgétisés ou
- lorsque les dépenses réelles sont
inférieures à dépenses budgétisées
Un écart défavorable est
constaté :
- lorsque les produits réels sont inférieurs aux
produits budgétisés ;
- lorsque les dépenses réelles dépassent
les dépenses budgétisées.
Il est cependant utile d'analyser la cause des écarts
et de déterminer s'il s'agit d'une situation temporaire ou permanente.
Les écarts peuvent être la conséquence de l'un ou de
plusieurs des facteurs, notamment : une évolution des prix, une
évolution des volumes, une évolution des plans, etc.
II.2.1.5 Différentes étapes du
contrôle budgétaire
D'une manière générale, on distingue
trois étapes de contrôle :
§ contrôle avant l'action ou contrôle a
priori ;
§ contrôle pendant l'action ou contrôle
concomitant ;
§ contrôle après l'action ou contrôle
à posteriori.
a. Le contrôle avant l'action
ou contrôle à priori
Ce contrôle est assuré principalement dans la
phase d'élaboration des budgets. Ce contrôle permet :
- aux cadres opérationnel, de stimuler les
conséquences de leurs décisions avant même de s'engager
dans l'action.
- aux supérieur hiérarchiques, de limiter les
frontières de leurs délégations de pouvoir en simulant le
fonctionnement de leur propre domaine de responsabilité constitué
de plusieurs unités auxquelles ils ont délégués une
partie de leur propre pouvoir de décision.
Donc cette fonction de contrôle à priori est
très étroitement liée à la fonction de simulation,
qui constitue aujourd'hui l'une des fonctions essentielle de la budgétisation.
b. Le contrôle pendant l'action ou
contrôle concomitant
Il s'agit d'un contrôle opérationnel qui consiste
à fournir les informations nécessaires de manière quasi
permanente pour conduire les actions jusqu'à leur terme. S'appuyant sur
les réalisations concrètes, ce type de contrôle doit
être placé au niveau même des opérations
c'est-à-dire :
- proche du terrain ;
- limité à l'action en court ;
- continu.
c. Contrôle après action ou
contrôle à posteriori
Ce contrôle intervient à la fin de
l'exécution budgétaire, il consiste essentiellement en une mesure
des résultats et donc en une évaluation des performances en
s'appuyant sur deux types d'informations :
- des informations systématiques : qui permettent
de comparer la situation finale (réalisation) à celle qui
était attendue (prévisions) ;
- des informations potentielles ou conjoncturelles : qui
font ressortir des évènements imprévus, leurs causes et
leurs conséquences dans les écarts constatés.
Ce contrôle est tout aussi essentiel que les
précédents dans la mesure où il constitue une phase
d'analyse et de réflexion qui permet notamment de :
- fournir, aux responsables des unités de gestions, les
éléments du compte rendu de gestion qu'ils doivent établir
à l'intention de l'autorité dont ils ont reçu
délégation ;
- mettre à jour les normes techniques et
économiques ;
- d'améliorer la fiabilité supérieure de
corriger les grandes orientations de gestion.
II.2.1.6 Conditions d'efficacité du
contrôle budgétaire
Trois conditions s'imposent :
a) La continuité du contrôle
Alors que la fonction de programmation et planification est
discontinue, la fonction de contrôle s'exerce de manière continue,
il est donc important que le système de contrôle soit constamment
en alerte.
b. La rapidité d'obtention des
résultats
Le contrôle permet :
- la recherche de la cause de l'écart ;
- l'action corrective
c. La saisie des informations au niveau des centres de
responsabilités
Cette condition implique que les consommations soit
localisées et valorisées aux niveaux des différents
centres de responsabilités.
Ceci implique le rapprochement entre les valeurs
budgétaires et les réalisations. De façon pratique il faut
que le nombre des rubriques budgétaires soit plus réduit et
limité aux facteurs de gestion essentiels, pour mesurer leurs
performances et conduire l'action, que celui des rubriques comptables de la
comptabilité analytique d'exploitation.
II.2.1.7 Techniques du contrôle
budgétaire
a) La technique du budget initial
Le budget initial est un budget statique en ce sens qu'il a
été construit sur base d'une seule hypothèse des ventes et
de production. La confrontation des réalisations avec le budget initial
permet de vérifier si les objectifs d'activités ont
été atteints. Ce type de contrôle est un contrôle
d'efficacité. Cette comparaison n'apporte aucune information pertinente
sur le rendement des facteurs de gestion mesuré sous forme de rapport
entre le coût des facteurs et le volume d'activités de production
ou des ventes. Donc elle ne permet pas le contrôle d'efficience.
b) La technique du budget flexible (budget
adapté)
Il s'agit en réalité de simuler, à
posteriori, le fonctionnement normal de l'entreprise ou d'une partie de
l'entreprise Direction, département, service ou atelier, une base de son
activité réelle.
En d'autres termes, le budget révisé ou
adapté est celui reconstruit après :
- sur base de l'activité réelle
- en conservant comme moyen de chiffrage, les normes
techniques ainsi que les standards sur lesquels était fondé le
budget initial.
L'utilisation de la technique du budget flexible implique une
parfaite connaissance de la variation des coûts en fonction du volume
d'activité tant au niveau global de l'entreprise qu'au niveau des
centres donc d'effectuer le contrôle d'efficience. Elle repose en effet,
sur la distinction des coûts fixes et des coûts variables, on sait
que :
- les coûts variables encore appelés coûts
opérationnels ou coûts d'activités, évoluent en
fonction du niveau d'activités.
- les coûts fixes ou coûts de structures demeurent
constants et ne suivent pas l'évolution du niveau d'activités de
l'entreprise.
II.2.1.8 Modalités du contrôle
budgétaire : Analyses des écarts
En réalité les prévisions de ventes de
biens ou des services constituent, la plupart du temps, le point de
départ et la pierre angulaire de la construction budgétaire et
l'écart global entre le résultat réel et le
résultat prévu est égal à la somme
algébrique de deux écarts :
- écart entre marge réelle et marge
prévue, dit écart marge ;
- les écarts sur coûts.
Ces écarts se décomposent, à leur tour,
en une série de sous-écarts. D'une manière
générale, l'analyse des écarts s'articule autour des trois
étapes importantes ci-après :
§ constatation des écarts ;
§ ventilation des écarts ;
§ exploitation des écarts.
a) Constatation des écarts : qui
permet de contrôler la gestion en ce qu'elle :
- joue un rôle d'alerte ;
- déclanche l'analyse corrective de manière
à replacer l'entreprise sur le trajectoire conduisant aux objectifs.
L'écart peut mettre en évidence :
- l'amélioration des performances : écart
inférieur à zéro à écart favorable ;
- la détérioration des performances :
écart supérieur à zéro = écart
défavorable.
b) Ventilation des écarts : les
écarts ont pour objectifs de fournir aux responsables, une information
exploitable, donc sélective et significative.
c) exploitation des écarts :
détermination des causes des écarts.
D'où la nécessité de calculer les
écarts de deux manières :
- En valeur absolue : écart = Prévisions -
Réalisations
- En valeur relative ou en pourcentage :
Chapitre II. PRESENTATION
DE LA REGIDESON ET PROCESSUS DU CONTROLE DE GESTION
II.1 PRESENTATION DE LA
REGIDESO23(*)
II.1.1 Dénomination de l'institution
L'entreprise est dénommée Régie de
Distribution d'Eau « REGIDESO » en sigle.
II.1.2
Adresse de l'entreprise
La Régie de Distribution est située à
Goma, avenue des Orchidées n° 7, Quartier les volcans, Commune de
Goma, à proximité du bureau de la représentation
provinciale de la commission électorale indépendante au
Nord-Kivu.
II.1.3
Statut juridique
La Régie de Distribution d'eau est régie par
l'ordonnance loi n° 68116 du 23 mars 1968 à la commissiera :
une société belge privée.
La REGIDESO est une entreprise paraétatique de la RDC.
Au Nord-Kivu, elle s'étend sur une exploitation répartie en 4
centres qui sont : Walikale, Goma, Beni et Butembo. La REGIDESO fonctionne
suivant ses statuts et ses cahiers de charge.
II.1.4
Objectifs de l'institution
En dehors de l'objectif global, qui est la production et la
commercialisation de l'eau potable sur l'ensemble du territoire national, la
REGIDESO a d'autres objectifs :
- objectif social ;
- objectif commercial.
II.1.4.1 Objectif
social
L'institution vise à fournir l'eau potable dans les
milieux ruraux et urbains en vue d'améliorer les conditions de vie,
voilà pourquoi elle est obligée de construire des centres
d'approvisionnement d'eau potable.
II.1.4.2 Objectif
commercial
L'eau produite est loin d'être un bien libre, c'est
ainsi que sa distribution exige de gros moyens, pour ce faire, elle vend alors
ses produits aux abonnés du fait que ses gestionnaires se voient dans
l'obligation de rassembler les recettes de la production afin
d'améliorer la qualité et la compression des coûts.
II.1.5
Historique
Sous le décret loi du 28 mai 1933, naquit la REGIDESO
à l'époque coloniale ayant comme but ultime d'améliorer
les conditions de vie de la population et de son approvisionnement en eau
potable ; ceci dans le souci de faire accroître l'économie du
pays dont le siège social est à Bruxelles avec 39 stations dans
l'ensemble du pays.
Voulant reprendre l'entreprise sous l'ordonnance loi n°
66/460 du 25 août 1966, l'Etat congolais reprendra sa mission, il fera
alors appel en 1968 par l'ordonnance loi n° 68/6 du 29 mars 1968 à
la commissiera, une société belge privée en vue de venir
en rencaisse de la REGIDESO, victime du chaos socio-économique dû
à la mauvaise politique de la gestion des ressources publiques.
Le contrat de la COMMINIERE fut résilié par
l'Etat zaïrois le 20/01/1971 sous la houlette des gestionnaires nationaux.
Ses dispositions générales de la loi cadre n° 78-002 Portant
disposition applicable aux entreprises publiques et par les ordonnances
particulières n° 77-019 et 78-197 portant respectivement sur le
cahier de charge et ses statuts.
C'est ainsi que cette entreprise a acquis une
personnalité juridique à caractère technique, industriel
et commercial soumis au contrôle de l'institution de gestion de
contrôle du portefeuille (IGP) et sous la tutelle du ministère de
l'énergie.
En 1979, la REGIDESO cédera le secteur
d'électricité à la Société Nationale
d'Electricité « SNEL » pour ne conserver que celui
de la distribution d'eau par la lettre du Président
délégué général PDG/ATTT/N.N du 24 juin 1979
jusqu'à nos jours. Dix ans plus tard, la REGIDESO totalisera 72 centres
d'exploitation bases en 11 directions provinciales dont chacune avait pour
siège social le chef-lieu d'une province. En ce qui concerne la province
du Nord-Kivu, elle fut créée par l'accord du PDG avec le
découpage de l'ancien Kivu en trois provinces dont le Maniema, le Sud et
le Nord-Kivu.
Ainsi, le Nord-Kivu avait les sorts de 1978 à
1989 :
- la rétrocession de la situation de Beni en
1974 ;
- l'inauguration de la station de Beni ;
- la préparation des études de formation pour
les travaux d'extension à Goma et à Butembo en 1987 ;
- le lancement des travaux à Walikale en 1985.
II.1.6
Organisation et fonctionnement
II.1.6.1 Organigramme
C'est une présentation schématique de la
structure d'une entreprise, montrant la succession hiérarchique, des
chefs aux subordonnés, tout en dégageant les tâches de
chacun. Ainsi comme suit nous avons l'organigramme de la REGIDESO :
ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION PROVINCIALE DU
NORD-KIVU (SIEGE DE GOMA)
DIRECTION PROVINCIALE
SERVICE CONTROLE DE GESTION
SECRETARIAT DE DIRECTION
AUDIT COMMERCIAL
DIVISION UNIQUE
SERVICE PRODUCTION
SERVICE RESEAU
SERVICE COMMERCIAL
SERVICE COMPTABLE ET FINANCIER
CENTRE DE BENI
CENTRE DE WALIKALE
CENTRE DE BUTEMBO
* Budget
Contrôle de gestation
SERVICE DES RESSOURCES HUMAINES
* Production Maintenance Facturation
Comptabilité siège Administration du
* Analyse et qualité de l'eau Magasin
Réclamation Comptabilité générale
personnel
* Maintenance Logistique Chiffre d'affaires CAE
Paie
* Services généraux Comptabilité
Sociale/ Protocole
abonnés Médicale
Instances officielles
Recouvrement
PVR
Agences
Source : Service des ressources
humaine/REGIDESO-Goma
II.1.6.2 Fonctionnement
L'organisation est l'action d'organiser. Organiser c'est
mettre, établir la structure d'organisation, de limiter les relations,
créer les descriptions des postes et établir les qualifications
entre ces derniers.
En d'autres termes, organiser c'est créer des relations
efficace entre personnes de telle sorte qu'elles puissent travailler ensemble
avec efficience et tirer satisfaction personnelle des diverses tâches
qu'elles accomplissent dans un environnement donné et dans le but
d'atteindre une certaine fin (objectif). Ainsi, organiser c'est essentiellement
spécialiser, coordonner et motiver.
Ainsi, la Régie de Distribution d'eau potable
s'organise de la manière suivante :
- le Directeur Provincial : Il est le
responsable des stations placées sous son autorité et de la
gestion des services communs. Il doit donc organiser, conduire, gérer,
contrôler, surveiller et coordonner les tâches et la bonne marche
de la direction, des services, des sections, des agences et cellules ou bureaux
auxiliaires ainsi que tous les centres d'exploitation de sa province. Ainsi, le
Directeur Provincial c'est l'organe de supervision et de contrôle au
niveau provincial. En cas d'indisponibilité, son intérim est
assumé par le chef de division.
- le Secrétariat de direction :
s'occupe de la correspondance, de saisie, de l'expédition de courriers.
Il veille aussi à l'entretien et à l'utilisation des machines de
bureau.
- le service de contrôle de
gestion : Il a pour mission de s'assurer des systèmes et
des procédures de contrôle de gestion dans le centre et le
siège de Goma. Il mène des actions afin de prévenir des
fraudes, il veille ensuite à l'exploitation du budget de
trésorerie et au contrôle de leur exécution par des
services intéressés. Il doit participer aux opérations de
clôture de chaque exercice et doit suggérer au directeur
provincial des solutions pour une bonne marche des services.
- le service comptable et financier : Il
veille à la bonne tenue des documents comptables et financiers et
à leurs réceptions dans le délai réglementaire.
Il doit aussi tenir, préciser et suivre par la
direction provinciale les précisions de trésorerie, les
prévisions budgétaires d'exploitation, d'investissement et de
trésorerie.
- le service de ressources humaines : Il
a pour mission de gérer et de planifier les relations humaines,
administrer le personnel, développer les relations humaines,
intégrer le personnel dans les structures et d'élaborer des
outils de gestion et d'administration du personnel.
- le service réseau : Il s'occupe
de la gestion et de la maintenance, c'est-à-dire de la distribution
d'eau potable aux abonnés de la REGIDESO. IL contrôle le
matériel de distribution d'eau.
- le service commercial : Il s'occupe de
la facturation des abonnés, des réclamations des abonnés,
du chiffre d'affaires et des réclamations des quantités d'eau
à donner aux abonnés.
- le service de production : Il s'occupe
des usines et leurs maintenances de la quantité d'eau à fournir
et de la surveillance de l'usine.
II.1.7
Ressource de l'institution
II.1.7.1 Ressources humaines
- la REGIDESO compte au niveau de la ville de Goma 25 agents
d'exécution, 9 à Beni, 7 à Butembo et 2 à
Walikale ;
- 21 agents de maîtrise à Goma, 2 à
Butembo, 1 à Beni et 1 à Walikale ;
- 37 cadres à Goma, 6 à Beni, 8 à Butembo
et 1 à Walikale ;
- 3 pour le cadre de direction à Goma, 1 à Beni,
1 à Butembo et 0 à Walikale ;
II.1.7.2 Resources
matérielles
- la REGIDESO Goma compte :
- l'habitation du directeur provincial ;
- deux maisons d'habitation au quartier office ;
- un grand bureau provincial ;
- deux véhicules en bon état et 1 en panne.
II.1.7.3 Ressources
financières
La REGIDESO tire ses ressources à partir de ses
abonnés. Cette entreprise a aussi quelques bailleurs de fonds. Compte
tenu de son organisation, c'est une entreprise à caractère
industriel, commercial et technique.
Source : service de contrôle de
gestion
II.1.8
Réalisation
La REGIDESO a son actif :
- station SOTRAKI qu'elle a construite à
Kyeshero ;
- deux réservoirs à Nyabushongo ;
- la conduite qui alimente la station de captage et la station
relais, etc.
II.1.9
Projets d'avenir
La REGIDESO compte :
- réhabiliter le réseau ;
- servir toute la population de la ville de Goma en eau
potable ;
- améliorer les conditions de vie des travailleurs de
la REGIDESO.
II.1.10 Difficultés de l'entreprise
Comme dans toute organisation, jamais on ne manque des
difficultés qui peuvent empêcher l'institution d'atteindre ses
objectifs :
- la consommation d'eau sans payement de factures par les
abonnés;
- la deterioration de machines ;
- le non payement des salaires des agents ;
- le manque de matériel adéquat de
travail ;
- l'incapacité de la SNEL de fournir
l'électricité, la conséquence est la coupure
d'eau ;
- manque de transport du personnel de la REGIDESO, etc.
II.2 PROCEDURE DE CONTROLE
DE GESTION24(*)
II.2.1 Rôle du
contrôle de gestion
Le rôle de contrôleurs de gestion consiste
à :
- participer à la fixation des objectifs de la
Direction ;
- vérifier à tout moment, que les efforts de
chaque entité concourt vers la réalisation de ces
objectifs ;
- mésurer les résultats réels et les
comparer aux objectif ;
- identifier et analyser les causes des
écarts ;
- proposer les actions correctives.
II.2.2 Au niveau des
entités opérationnelles
II.2.2.1 Contrôle des indicateurs de gestion
A. Domaine administratif et financier
a. Réception des documents
Les documents ci-après sont attendus des services
comptable et financier, ressources humaines, dans cinq jours qui suivent la
clôture du mois. IL s'agit de :
- état de réalisation de trésorerie du
mois ;
- rapport de gestion des ressources humaines.
b. Travail à faire
- l'état de réalisation de
trésorerie
· veiller à la conformité de
présentation des documents de gestion ;
· procéder à la vérification
arithmétique des recettes, dépenses et du solde ;
· rapprocher les différents soldes des comptes des
dépenses avec ventilation des décaissements ;
· examiner les dépenses au niveau de chaque compte
et valider les soldes avec les pièces justificatives ;
· retracer les recettes selon leurs différences
sources et rapprocher aux pièces justificatives ;
· relever les écarts, erreurs ou omissions et les
corriger.
- Pour le rapport de gestion des ressources
humaines
· relever les informations sur les effectifs, les
arriérés des salaires, les congés, la formation. (nombre
de session organisée, nombre agents formés;
· rapprocher les informations du mois avec m-1 et
dégager les écarts ;
· analyser les écarts, obtenir les justifications
et éventuellement les corriger.
B. Domaine commercial
a. réception des documents
Obtenir de la Direction commerciale, le rapport mensuel de
facturation qui comprend :
· le tableau de l'évaluation de la facturation des
ventes consolidées par DCK et DP et détaillées par Secteur
et Agence ;
· le tableau d'analyse de facturation ;
· les relevés de non-valeurs et factures
mensuelles traitées ;
· procès verbal de l'évaluation des
résultats de recouvrement et le tableau synthèses des
recettes.
b. Travail à faire
- Facturation par lot :
· veiller à la conformité de
présentation des documents ;
· procéder au rapprochement des informations
contenues dans le tableau de réparation des ventes par secteur et agence
avec celles du tableau de répartition des ventes consolidées de
la Direction ;
· rapprocher les informations contenues dans le tableau
de répartition des ventes consolidées de la Direction avec le
tableau de l'évolution de la facturation ;
· dégager les écarts mensuels et les
corriger ;
· analyser l'évolution des différents
paramètres de gestion commerciales ; points des ventes à
récupérer, point de vente en service, point de vente totale,
vente en quantité, vente en valeur sur au moins quatre mois ;
· obtenir des justifications en cas d'évolution
anormale de ces paramètres ;
· vérifier que tous les nouveaux raccordements ont
des dossiers en bonne et due forme ;
· s'assurer que tous ces raccordements ont
été facturés dans le mois.
- non valeurs et factures mensuelles
· obtenir et examiner les motifs ayant abouti aux non
valeurs et des factures mensuelles ;
· relever les anomalies éventuelles ;
· proposer des mesures correctives ;
· procéder à la consolidation de la
facturation par lot de non valeurs et des factures mensuelles en vue de
dégager les ventes du mois ;
· vérifier si les non valeurs ont obtenu l'aval de
la hiérarchie locale.
c. Recouvrement
· procéder au rapprochement des documents du
Procès verbal de l'évaluation résultats de recouvrement et
le tableau synthèse des recettes ;
· retracer les recettes aux bordereaux des encaissements
et aux notes de crédit ;
· dégager les écarts éventuels et
obtenir leurs justifications ;
· comparer les réalisations aux prévisions
et analyser les écarts constatés.
C. Domaine technique et logistique
a. Réception des documents
Obtenir de la Direction Technique, des services
d'exploitation et technique, le rapport mensuel d'exploitation technique.
b. Travail à faire
· confronter les données du rapport mensuel
synthèse d'exploitation, de maintenance et laboratoire avec celles
contenues dans les supports tenus par les différents services
techniques ;
· en cas d'écarts, les faire corriger ;
· extraire du rapport mensuel éventuellement
corrigé, les indicateurs de gestion technique sur :
§ desserte :
o livraison au réseau ;
o ventes ;
o rendement réseau ;
o équipements électroniques par
entité ;
o pression moyenne ;
o heures machines ;
o taux de conformité ;
o taux de disponibilité et taux réserve des
GMP.
§ maintenance de GMP (usines et stations) :
o entretiens préventifs ;
o entretiens curatifs des équipements.
§ Maintenance du réseau :
o fuites d'eau ;
o manque d'eau ;
o pose des raccordements ;
o fraudes d'eau ;
o entretiens des chambres de vannes,
o mouvements compteurs ;
o entretiens décanteurs.
§ consommation produits chimiques :
o sulfates d'alumine ;
o chaux hydratée ;
o hypochlorite de calcium ;
o chlorure de sodium ;
o praëstol
§ appui Logistique
o activités de services
généraux ;
o achat locaux ;
o magasin ;
o sécurité ;
· s'assurer de l'exécution effective des travaux
effectués sur terrain ;
· obtenir des justifications pour les résultats
inférieurs aux normes ;
· proposer éventuellement des mesures
correctives.
II.2.2.2 Elaboration des tableaux de bord de
l'Administrateur délégué Général et du
Comite de Gestion
Les étapes de travail ci-haut décrites,
constituent les étapes préparatoires qui permettent aux
contrôleurs de gestion d'élaborer le tableau de bord de
l'Administrateur Délégué Général et du
comité de gestion.
Les surveillances et le contrôle doivent donc porter
sur la réalisation des objectifs ainsi que sur les situations de la
trésorerie.
II.2.2.3 Contrôle des budgets
a. Contrôle à priori du plan de
trésorerie
- tenir une fiche par article budgétaire tant en
produits qu'en charge et pertes diverses ;
- compléter les fiches aux jours les jours avec les
renseignements de la période. Sur chaque fiche, les montants seront
cumulés fin du mois et reporté au mois suivant ;
- la tenue des fiches sera assurée par l'agent ayant en
charge le contrôle budgétaire ou tout autre agent chargé du
contrôle de gestion ;
- à chaque décision d'achat ou des
dépenses, un total intérimaire sera arrêté et
comparé au crédit encore disponible afin de savoir si, en
exécutant la dépense, il y aura un dépassement ou
pas ;
- au regard de ces recommandations, le service du
contrôle de gestion devra émettre des avis budgétaires
(favorables ou défavorables) pour toutes dépenses à
engager ;
- l'avis budgétaire sera issu du contrôle de
conformité de la proposition de l'engagement financier au plan de
trésorerie de manière à s'assurer que :
§ l'engagement financier est chiffré ;
§ l'engagement financier est prévu au budget ou au
plan de trésorerie mensuel ;
§ le montant de l'engagement financier est compatible
avec le montant de trésorerie mensuel ;
§ l'engagement cadre avec l'exercice
budgétaire ;
§ le solde de l'engagement budgété couvre
le montant de l'engagement proposé ;
§ s'assurer que toutes les dépenses
engagées sont couvertes par les avis budgétaires et les cas
échéant relever les irrégularités dans un rapport
circonstancié.
b. Evaluation des budgets
A la fin de chaque mois, les réalisations par article
budgétaire seront totalisées et évaluées de
manière à permettre une comparaison avec les prévisions.
Les écarts qui s'en dégageront, seront interprétés
et justifiés.
- Pour les produits et profits :
§ Tout écart négatif est
considéré comme une contre performance à justifier
(réalisations - prévisions) ;
§ Tout écart positif est jugé comme une
performance (réalisations - prévisions).
- Pour les charges et pertes
diverses :
§ tout écart négatif constitue un
dépassement à justifier (prévisions -
réalisations) ;
§ tout écart positif constitue une performance
dans la mesure où cela représente une économie
justifiée et non une dépense prévue non
exécutée, à commenter (prévisions -
réalisations).
Le contrôleur de gestion, après analyse critique
des écarts et des justifications avancées par les gestionnaires,
apprécie les mesures de redressement qui s'imposent après
discussions avec les responsables concernés.
Il adresse à la Direction de Contrôle de Gestion
(au niveau national) un rapport contenant les états financiers
d'exécution des budgets des mois concernés ainsi qu'une
synthèse sur les écarts constatés et les actions
correctives à entreprendre en tenant compte du reste à faire et
du temps et moyens encore disponibles.
II.2.2.4 Autres aspects de contrôle
En plus des activités de contrôle
décrites ci-haut, le contrôleur de gestion est autorisé
à prendre d'autres initiatives de contrôle dans les domaines
financier, comptable, commercial, de gestion du personnel et gestion des
réseaux suivant les procédures de contrôle en vigueur. Une
note d'observation sera adressée au Directeur commercial de
contrôle de Gestion de Kinshasa et Directeur Provincial ou au service
concerné avec copie réservée à la direction de
Contrôle de Gestion, Organisation et Stratégies.
II.2.2.5 Transmission des documents à la
Direction Générale
Les documents ci-après devront être
élaborés et transmis à la DCGOS :
- le tableau de bord de l'Administrateur
Délégué Général : début de la
semaine ;
- le tableau de bord du Comité de Gestion et plan
d'entreprise : 25 du mois m+1 ;
- l'état d'exécution budgétaire : 25
du mois m+1 ;
- les autres documents de gestion.
II.2.3 Au niveau de la
Direction Générale
II.2.3.1 Evaluation des objectifs des entités
opérationnelles
a. Réception des documents
La Direction de Contrôle de Gestion, Organisation et
Stratégie reçoit les documents suivants des entités
décentralisées :
- le tableau de bord du Comité de Gestion et le plan
d'entreprise : 25 du mois m+1 ;
- le copie tableau de bord de l'Administrateur
Délégué Général :
hebdomadaire ;
- l'état d'exécution budgétaire : 25
du mois m+1 ;
- les autres documents de gestion, notamment :
· le rapport d'activités entités
opérationnelles ;
· le rapport mensuels du directeur Provincial et
DCK ;
· les procès-verbaux des comités de
Direction des entités opérationnelles ;
· les procès-verbaux d'évaluation de
recouvrement mensuel ;
· les rapports des faits saillants ;
· le rapport de récupération PVR ;
· le diverses correspondances avec les entités
fonctionnelles, opérationnelles et autres, ministère et
extérieur,...) ;
· les procès-verbaux autres réunions DP et
DCK ;
· les divers documents, rapports commerciaux,
financiers,...
b. travail à faire
- pour le tableau de bord et plan
d'entreprise
· vérifier que leurs présentations sont
conformes aux modèles en annexe ;
· tenir un tableau de réception des
documents ;
· s'assurer que les informations transcrites dans la
colonne prévision ou objectifs correspondent pour chaque indicateur
à l'objectifs fixé dans le budget et dans le rapport
AGCDR ;
· comparer les réalisations aux prévisions
et analyser les écarts qui en découlent ;
· exploiter les justifications données par les
Directions concernées et faire rapport au Comité de gestion.
- pour les autres documents
· tenir un tableau de réception des
documents ;
· faire une analyse concise de ceux-ci et transmettre les
appréhensions y découlant à la hiérarchie.
II.2.3.2 Evaluation des objectifs d'appui des
entités fonctionnelles
a. réception des documents
Recevoir des directions fonctionnelles au plus tard le 5 du
mois m+1 :
· l'évaluation des tableaux de bord. Cette
évaluation doit être accompagnée des commentaires
consis ;
· les rapports d'activités entités
fonctionnelles.
b. Travail à faire
- s'assurer de la véracité des informations
contenues dans le tableau de bord et planes d'entreprise en les rapprochant
avec celles des supports tenus par les Directions concernées ;
- en cas d'écarts, les faire corriger ;
- donner le niveau atteint par les entités dans la
réalisation des objectifs ;
- transmettre le rapport synthèse sur le niveau
atteint aux membres du comité de Gestion ;
- attirer l'attention de la Direction concernée en cas
de :
· la non réalisation à
l'échéance des objectifs ;
· transmission tardive ou pas de tableau de bord ou plan
d'entreprise ;
· présentation non conforme de
l'évaluation.
II.2.3.3 Contrôle à posteriori des budgets
(exploitation, investissement et trésorerie)
a. Réception des documents
Obtenir de la Direction Générale et des
entités décentralisées, les états
d'exécution budgétaire ;
b. travail à faire
- tenir un tableau de réception des états
d'exécution des budgets (par centre de responsabilité, date de
réception, observation) ;
- s'assurer de la présentation conforme des
documents ;
- s'assurer que les situations d'exécution
budgétaire sont établies dans le respect des
périodicités arrêtées : mensuelle,
trimestrielle, semestrielle et annuelle ;
- procéder à la vérification
arithmétique des budgets (vérifier l'exactitude des budgets
affichés par les centres aux prévisions reparties par
DG) ;
- comparer les réalisations aux budgets retenus afin de
dégager les écarts entre les prévisions et les
réalisations ;
- sélectionner les écarts significatifs et
obtenir les justifications ;
- proposer des actions correctives ;
- prendre des mesures correctives pour assurer les
redressements des dérapages éventuels ;
- faire appliquer les instructions en matière de rappel
sur les procédures d'engagements financiers et gestion
budgétaire ;
- consolider les états d'exécution
budgétaire des entités et faire rapport au Comité de
Gestion.
II.2.3.4 Banque de données statistiques
Les documents à exploiter sont : le tableau de
bord et le plan d'entreprise.
a. Travail à faire
Mettre à jour des données des principaux
indicateurs de performance et de gestion, notamment :
- le domaine commercial
· ventes en quantités (m3) ;
· ventes en valeur (FC) ;
· recettes abonnées privées (FC) ;
· taux de recouvrement ;
- le domaine d'exploitation
· livraison au réseau (m3) ;
· rendement réseau (%) ;
· consommations intérimaires (kgs, litres,
Kwh) ;
· nombre de raccordements
réalisés ;
· nombre de centres en activité ;
· capacité de production.
- le domaine de ressources humaines
· nombre d'agents effectifs ;
· nombre d'agents formés ;
· productivité ((m3/agent) ;
· productivité abonné/agent.
Diffuser périodiquement les statistiques sur les
indicateurs de gestion après l'approche du Comité de Gestion.
Chapitre III. ANALYSE DES
ECATRTS BUDGETAIRES DE TRESORERIE DE LA REGIDESO
Dans ce chapitre, il est question d'analyser
les écarts budgétaires de trésorerie de la REGIDESO,
Direction Provinciale du Nord-Kivu durant la période de 2006 à
2008.
Avant cette analyse, nous avons d'abord
présenté la contribution de chaque rubrique dans les recettes et
les dépenses pendant, notre période d'étude.
III.1 ENCASSEMENTS
III.1.1 Prévisions
Tableau n°1 : Prévisions des
encaissements de la REGIDESO exprimées en USD de 2006 à
2008
LIBELLES
|
ANNEES
|
TOTAL
|
%
|
2006
|
2007
|
2008
|
Disponible début période
|
133
|
1 564,00
|
1 500,00
|
3 197,00
|
0,04%
|
Recettes abonnées
|
2 378 077,00
|
2 732 709,00
|
1 768 692,00
|
6 879 478,00
|
96,26%
|
Recettes diverses
|
76 830,00
|
96 264,00
|
89 983,00
|
263 077,00
|
3,68%
|
Autres recettes
|
0
|
1 000,00
|
165
|
1 165,00
|
0,02%
|
TOTAL
|
2 455 040,00
|
2 831 537,00
|
1 860 340,00
|
7 146 917,00
|
100,00%
|
Source : Rapports annuels REGIDESO (2006,2007 et
2008)
Graphiquement, cette situation est représentée
comme suit :
Graphique n°1 :
Verticalement, la lecture de ce tableau n°1 dégage
la variation annuelle des prévisions des encaissements. Cette variation
est décroissante au cours de notre période d'étude. Une
baisse des prévisions est constatée en 2008. Cette
dernière peut être expliquée par une sous-estimation des
prévisions. En 2007, il y a une hausse des encaissements, elle peut
être due en fonction des recettes réalisées en 2006.
Horizontalement, la lecture du même tableau nous donne,
la contribution de chaque rubrique dans le montant total de prévision.
Comme on peut aisément le constater, dans le montant total de
prévision des encaissements, soit 7 146 917,00 ou 100%, les recettes des
abonnés ont été prévues à 96,26%, les
recettes diverses à 3,68%, le disponible début période
à 0,04% et les autres recettes à 0,02%.
Tableau n°2 : Prévisions des
encaissements de la REGIDESO en pourcentage
LIBELLE
|
ANNEES
|
2006
|
2007
|
2008
|
Disponible début période
|
0,01%
|
0,06%
|
0,08%
|
Recettes abonnées
|
96,87%
|
96,51%
|
95,07%
|
Recettes diverses
|
3,13%
|
3,40%
|
4,84%
|
Autres recettes
|
0,00%
|
0,04%
|
0,01%
|
Source : confectionné par nous-même
à partir du tableau n°1
Il ressort des données contenues dans
ce tableau n°2, une variation en pourcentage de prévision des
encaissements de chaque rubrique.
III.1.2 Réalisations
Tableau n°3 : Réalisations des
encaissements de la REGIDESO exprimées en USD de 2006 à
2008
LIBELLES
|
ANNEES
|
TOTAL
|
%
|
2006
|
2007
|
2008
|
Disponible début période
|
6347,66
|
1 480,93
|
5 641,43
|
13 470,02
|
0,35%
|
Recettes abonnées
|
784043,64
|
1 158 989,29
|
42 429,90
|
1 985 462,83
|
52,03%
|
Recettes diverses
|
74668,77
|
89 064,11
|
106 930,29
|
270 663,17
|
7,09%
|
Autres recettes
|
13733,27
|
13 499,78
|
13 076,77
|
40 309,82
|
1,06%
|
Ecart de conversion
|
|
422,07
|
3 149,00
|
3 571,07
|
0,09%
|
TOTAL
|
878 793,34
|
1 263 456,18
|
1 673 928,96
|
3 816 178,48
|
100,00%
|
Source : Rapports annuels REGIDESO (2006,2007 et
2008)
Graphiquement, cette situation est présentée
comme suit :
Graphique n°2 :
Il sied de remarquer de ce tableau n°3, une variation
des réalisations des encaissements d'une part et d'autre part la
contribution de chaque rubrique dans le montant des encaissements
réalisés.
Au cours de notre étude, les encaissements
réalisés par la REGIDESO varient entre 878 793,34 et 1 673
928,96. Cette variation est croissante. Il est à signaler que,
malgré la variation positive, la REGIDESO n'a été pas
performante c'est-à-dire, elle n'atteignait ni ne dépassait le
montant qu'elle se fixé. La contre-performance est expliquée par
l'absence d'une politique de recouvrement, manque d'eau dans plusieurs
quartiers, un portefeuille important d'impayés détenus par les
abonnés difficilement recouvrables jadis protégés par le
RCD.
En lisant horizontalement les données de ce tableau,
les réalisations par rubrique des encaissements ont été
successivement de 0,35% réalisées pour les recettes début
de période, les recettes abonnées ont été
réalisées à 52,05%, les recettes diverses ont
été réalisé à 7,09%, les autres recettes
à 1,06% et une réalisation d'écart de conversion de
0,09%.
Tableau n°4 : Réalisations
des encaissements de la REGIDESO en pourcentage
LIBELLE
|
ANNEES
|
2006
|
2007
|
2008
|
Disponible début période
|
0,72%
|
0,12%
|
0,34%
|
Recettes abonnées
|
89,22%
|
91,73%
|
2,53%
|
Recettes diverses
|
8,50%
|
7,05%
|
6,39%
|
Autres recettes
|
1,56%
|
1,07%
|
0,78%
|
Ecart de conversion
|
0,00%
|
0,03%
|
0,19%
|
Source : confectionné par nous-même à
partir du tableau n°3
Il ressort des données contenues dans ce tableau
n°4, une variation en pourcentage de réalisation des encaissements
de chaque rubrique.
III.1.3 Ecarts
Tableau n°5 : Ecarts budgétaires des
recettes abonnés privés de la REGIDESO
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
TR
|
F
|
D
|
TE
|
2006
|
2 378 077,00
|
784043,64
|
-
|
1594033,36
|
67,00%
|
32,97%
|
2007
|
2 732 709,00
|
1 158 989,29
|
-
|
1573719,71
|
57,00%
|
42,41%
|
2008
|
1 768 692,00
|
42 429,90
|
-
|
1726262,1
|
97,00%
|
2,40%
|
Total
|
6 879 478,00
|
1985462,83
|
-
|
4894015,17
|
|
|
Solde
|
-
|
4 894 015,17
|
4894015,17
|
-
|
|
|
Balance
|
6 879 478,00
|
6 879 478,00
|
4894015,17
|
4894015,17
|
|
|
Source : confectionné à partir de
tableau n°1 et 3
A partir de ce tableau n°5, on observe
une contre-performance des recettes des abonnés pendant notre
période d'étude. Successivement, les taux des écarts ont
été de 67,00% en 2006 avec un taux de réalisation de
32,97%, de 57,00% en 2007 avec un taux de réalisation de 42,41% et de
97,00 en 2008 avec comme taux de réalisation de 2,40%.
Tableau n°6 : Ecarts budgétaires des
recettes diverses de la REGIDESO
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
TR
|
F
|
D
|
TE
|
2006
|
76 830,00
|
74668,77
|
|
2161,23
|
2,81%
|
97,19%
|
2007
|
96 264,00
|
89 064,11
|
|
7199,89
|
7,48%
|
92,52%
|
2008
|
89 983,00
|
106 930,29
|
16947,29
|
|
18,83%
|
118,83%
|
Total
|
263 077,00
|
270663,17
|
16947,29
|
9361,12
|
|
|
Solde
|
7 586,17
|
|
|
7586,17
|
|
|
Balance
|
270663,17
|
270663,17
|
16947,29
|
16947,29
|
|
|
Source : confectionné à partir de tableau
n°1 et 3
Les données de ce tableau n°6 nous renseigne que,
la REGIDESO a connu une forte réalisation des recettes diverses en 2008
d'où une performance. En 2006 et 2007, on constate une
contre-performance. Successivement, les taux des écarts ont
été de 2,81%, 7,48% et 18,83% avec comme taux de
réalisation de 97,19%, 92,52% et 118,83% en 2006, 2007 et 2008.
Tableau n°7 : Ecarts budgétaires des
recettes disponibles début périodes de la REGIDESO
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
TR
|
F
|
D
|
TE
|
2006
|
133,00
|
6347,66
|
6214,66
|
-
|
4672,68%
|
4772,68%
|
2007
|
1564,00
|
1480,93
|
-
|
83,07
|
5,31%
|
94,69%
|
2008
|
1500,00
|
5641,43
|
4141,43
|
-
|
276,10%
|
376,10%
|
Total
|
3197,00
|
13470,02
|
10356,09
|
83,07
|
|
|
Solde
|
10273,02
|
-
|
-
|
10273,02
|
|
|
Balance
|
13470,02
|
13470,02
|
10356,09
|
10356,09
|
|
|
Source : confectionné à partir de tableau
n°1 et 3
Au regard de ce tableau n°7, il sied de remarquer des
écarts favorables en 2006 et 2008 avec comme taux de réalisation
de 4772,68% et 376,10% pour les recettes disponibles en début de
période.
En 2007, il y a eu un écart défavorable avec un
taux d'écart de 5,31% et un taux d'écart de 94,69%.
Tableau n°8 : Ecarts budgétaires des
autres recettes de la REGIDESO
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
TR
|
F
|
D
|
TE
|
2006
|
0,00
|
13733,27
|
13733,27
|
-
|
-
|
-
|
2007
|
1000,00
|
13499,78
|
12499,78
|
-
|
1249,98%
|
1349,98%
|
2008
|
165,00
|
13076,77
|
12911,77
|
-
|
7825,32%
|
7925,32%
|
Total
|
1165,00
|
40309,82
|
39144,82
|
-
|
|
|
Solde
|
39144,82
|
-
|
-
|
39144,82
|
|
|
Balance
|
40309,82
|
40309,82
|
39144,82
|
39144,82
|
|
|
Source : confectionné à partir de tableau
n°1 et 3
Nous constatons à travers ce tableau ci-haut, des
écarts favorables pendant toute la période de notre
étude.
Tableau n°9 : Ecarts budgétaires des
écarts de conversions de la REGIDESO
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
TR
|
F
|
D
|
TE
|
2006
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2007
|
-
|
422,07
|
422,07
|
-
|
-
|
-
|
2008
|
-
|
3 149,00
|
3149
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
-
|
3 571,07
|
3 571,07
|
-
|
-
|
-
|
Solde
|
3 571,07
|
-
|
-
|
3 571,07
|
|
|
Balance
|
3 571,07
|
3 571,07
|
3 571,07
|
3 571,07
|
|
|
Source : confectionné à partir de tableau
n°1 et 3
A la lecture des données contenues
dans le tableau ci-haut, on constate une performance des écarts de
conversions en 2007 et 2008. En 2006, il n'y a aucune prévision ni
réalisation des écarts de conversion.
III.2 DECAISSEMENTS
III.2.1 Prévisions
Tableau n°10 : Prévisions des
décaissements de la REGIDESO exprimées en USD de 2006 à
2008
LIBELLES
|
ANNEES
|
TOTAL
|
%
|
2006
|
2007
|
2008
|
Dépenses d'exploitation
|
1 752 467,00
|
1 334 775,00
|
1 032 266,00
|
4 119 508,00
|
73,97%
|
Autres dépenses
|
-
|
-
|
430000
|
430 000,00
|
7,72%
|
Contribution au budget de l'Etat
|
109 743,00
|
362 167,00
|
279 369,00
|
751 279,00
|
13,49%
|
Créditeurs sociaux
|
-
|
-
|
36 049,00
|
36 049,00
|
0,65%
|
Dépenses d'investissement
|
30 400,00
|
5 000,00
|
34 000,00
|
69 400,00
|
1,25%
|
Fournisseurs d'exploitation
|
114 720,00
|
-
|
48000
|
162 720,00
|
2,92%
|
TOTAL DEPENSES
|
2 007 330,00
|
1 701 942,00
|
1 859 684,00
|
5 568 956,00
|
100,00%
|
Source : Rapports annuels REGIDESO (2006,2007 et
2008)
Graphiquement, cette situation est présentée comme
suit :
Graphique n°3 :
La lecture verticale du tableau n°10,
traduit une variation des prévisions des décaissements au cours
de notre période d'étude. A cette période, la variation
des dépenses est décroissante.
On observe horizontalement pour ces mêmes
données, la part contributrice de chaque rubrique dans le montant total
des prévisions des décaissements. Les dépenses
d'exploitations accusent une part considérable de 73,97% suivi des
dépenses à la contribution au budget de l'Etat avec 13,49%, les
autres dépenses contribuent de 7,72% et de 2,92%, 1,25%, 0,65% pour les
fournisseurs d'exploitation, dépenses d'investissement et les
créditeurs sociaux.
Tableau n°11 :
Prévisions des décaissements de la REGIDESO en
pourcentage
LIBELLES
|
ANNEES
|
2006
|
2007
|
2008
|
Dépenses d'exploitation
|
87,30%
|
78,43%
|
55,51%
|
Autres dépenses
|
-
|
-
|
23,12%
|
Contribution au budget de l'Etat
|
5,47%
|
21,28%
|
15,02%
|
Créditeurs sociaux
|
-
|
-
|
1,94%
|
Dépenses d'investissement
|
1,51%
|
0,29%
|
1,83%
|
Fournisseurs d'exploitation
|
5,72%
|
-
|
2,58%
|
Ecart de conversion
|
87,30%
|
78,43%
|
55,51%
|
Source : confectionné à partir du tableau
n°10
Il ressort des données contenues dans du tableau
n°6, une variation en pourcentage de chaque rubrique.
III.2.2 Réalisations
Tableau n°12 :
Réalisations des décaissements de la REGIDESO
exprimées en USD de 2006 à 2008
LIBELLES
|
ANNEES
|
TOTAL
|
%
|
2006
|
2007
|
2008
|
Dépenses d'exploitation
|
724 076,55
|
873 636,88
|
1 145 429,71
|
2 743 143,14
|
78,16%
|
Autres dépenses
|
65 340,81
|
67 405,94
|
194886,65
|
327 633,40
|
9,33%
|
Contribution au budget de l'Etat
|
14407,93
|
48 017,02
|
23 988,22
|
86 413,17
|
2,46%
|
Créditeurs sociaux
|
|
|
10 204,97
|
10 204,97
|
0,29%
|
Dépenses d'investissement
|
1745,77
|
8 989,20
|
43 892,07
|
54 627,04
|
1,56%
|
Fournisseurs d'exploitation
|
55051,24
|
|
229617,58
|
284 668,82
|
8,11%
|
Ecart de conversion
|
3 118,56
|
|
|
3 118,56
|
0,09%
|
TOTAL DEPENSES
|
863 740,86
|
998 049,04
|
1 648 019,20
|
3 509 809,10
|
100,00%
|
Source : Rapports annuels REGIDESO (2006,2007 et
2008)
Graphiquement, ces données sont présentées
comme suit :
Graphique n°4 :
D'une manière verticale, ce tableau
indique l'accroissement de la variation des réalisations des
décaissements, cette situation se justifie par les missions non
prévues effectuées pendant notre période d'étude et
l'apurement des anciennes factures des fournisseurs non prévu, .
D'une manière horizontale, les
données dans ce tableau nous permettre de comprendre la part
contributive de chaque rubrique dans le montant total de réalisation des
décaissements. Successivement, les dépenses ont contribué
de 78,16% pour les dépenses d'exploitation et de 9,33% ;
2,46% ; 0,29% ; 1,56% ; 8,11% ; 0,09% pour les autres
dépenses, contribution au budget de l'Etat, créditeurs sociaux,
dépenses d'investissement, fournisseurs d'exploitation et écart
de conversion.
Tableau n°13 :
Réalisation des décaissements de la REGIDESO en
pourcentage
LIBELLES
|
ANNEES
|
2006
|
2007
|
2008
|
Dépenses d'exploitation
|
83,83%
|
87,53%
|
69,50%
|
Autres dépenses
|
7,56%
|
6,75%
|
11,83%
|
Contribution au budget de l'Etat
|
1,67%
|
4,81%
|
1,46%
|
Créditeurs sociaux
|
0,00%
|
0,00%
|
0,62%
|
Dépenses d'investissement
|
0,20%
|
0,90%
|
2,66%
|
Fournisseurs d'exploitation
|
6,37%
|
0,00%
|
13,93%
|
Ecart de conversion
|
0,36%
|
0,00%
|
0,00%
|
Source : confectionné à partir du tableau
n°12
Il ressort des données contenues dans de tableau
n°13, une variation en pourcentage de chaque rubrique.
III.2.3 Ecarts
Tableau n°14 : Ecarts budgétaires des
autres dépenses de la REGIDESO
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
TR
|
F
|
D
|
TE
|
2006
|
-
|
65 340,81
|
-
|
65 340,81
|
-
|
-
|
2007
|
-
|
67 405,94
|
-
|
67 405,94
|
-
|
-
|
2008
|
430 000,00
|
194 886,65
|
235 113,35
|
-
|
54,68%
|
54,68%
|
Total
|
430 000,00
|
327 633,40
|
235 113,35
|
132 746,75
|
|
|
Solde
|
-
|
102 366,60
|
-
|
102 366,6
|
|
|
Balance
|
430 000,00
|
430 000,00
|
235 113,35
|
235 113,35
|
|
|
Source : confectionné par nous-même,
à partir de tableau n°10 et 12
La lecture du tableau ci-haut nous indique que, la REGIDESO a
connu une performance pour les autres dépenses en 2008 et une
contre-performance en 2006 et 2007.
Tableau n°15 : Ecarts budgétaires des
dépenses d'exploitation de la REGIDESO
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
TR
|
F
|
D
|
TE
|
2006
|
1 752 467,00
|
724 076,55
|
1 028 390,45
|
|
58,68%
|
41,32%
|
2007
|
1 334 775,00
|
873 636,88
|
461 138,12
|
|
34,55%
|
65,45%
|
2008
|
1 032 266,00
|
1 145 429,71
|
|
-113 163,71
|
10,96%
|
110,96%
|
Total
|
4 119 508,00
|
2 743 143,14
|
1 489 528,57
|
-113 163,71
|
|
|
Solde
|
|
1 376 364,86
|
|
1 602 692,28
|
|
|
Balance
|
4 119 508,00
|
4 119 508,00
|
1 489 528,57
|
1 489 528,57
|
|
|
Source : confectionné par nous-même,
à partir de tableau n°10 et 12
L'observation qui découle des
données du tableau n°15 nous informe que, en 2006 et en 2007 la
REGIDESO a dégagé des écarts favorables pour les
dépenses d'exploitation, avec comme taux de réalisation de 41,32%
et 65,45%. En 2008, elle a connu un écart défavorable, avec un
taux de réalisation de 110,96%.
Tableau n°16 : Ecarts budgétaires de
contribution au budget de l'Etat de la REGIDESO
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
TR
|
F
|
D
|
TE
|
2006
|
109 743,00
|
14407,93
|
95335,07
|
-
|
86,87%
|
13,13%
|
2007
|
362 167,00
|
48 017,02
|
314150
|
-
|
86,74%
|
13,26%
|
2008
|
279 369,00
|
23 988,22
|
255380,8
|
-
|
91,41%
|
13,26%
|
Total
|
751 279,00
|
86 413,17
|
664 865,83
|
-
|
|
|
Solde
|
-
|
664 865,83
|
-
|
664 865,83
|
|
|
Balance
|
751 279,00
|
751 279,00
|
664 865,83
|
664 865,83
|
|
|
Source : confectionné par nous-même,
à partir de tableau n°10 et 12
Il ressort de la lecture du tableau
n°16, les écarts favorables pendant notre période
d'étude. Successivement, les taux de réalisation sont de
13,13% ; 13,26% et de 13,26% en 2006, 2007 et 2008.
Tableau n°17 : Ecarts budgétaires des
dépenses d'investissement de la REGIDESO
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
TR
|
F
|
D
|
TE
|
2006
|
-
|
3 118,56
|
-
|
3 118,56
|
-
|
-
|
2007
|
5 000,00
|
8 989,20
|
-
|
3 989,20
|
79,78%
|
179,78%
|
2008
|
34 000,00
|
43 892,07
|
-
|
9 892,07
|
29,09%
|
129,09%
|
Total
|
39 000,00
|
55 999,83
|
-
|
16 999,83
|
|
|
Solde
|
16 999,83
|
-
|
16 999,83
|
16 999,83
|
|
|
Balance
|
55 999,83
|
55 999,83
|
16 999,83
|
16 999,83
|
|
|
Source : confectionné par nous-même,
à partir de tableau n°10 et 12
Nous remarquons du tableau ci-haut, une contre-performance
dans les dépenses d'investissement pendant notre période
d'étude. Nous constatons que la politique d'investissement à la
REGIDESO est médiocre. Les taux de réalisation en 2007 et en 2008
ont été de 179,78% et de 129,09%. Cette situation a une
conséquence négative sur la production de l'entreprise car les
entreprises industrielles renforcent leurs capacités en matière
d'investissement dans le but de vouloir augmenter la productivité.
Tableau n°18 : Ecarts budgétaires des
créditeurs sociaux de la REGIDESO
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
TR
|
F
|
D
|
TE
|
2006
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2007
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2008
|
36 049,00
|
10 204,97
|
25 844,03
|
-
|
71,69%
|
28,31%
|
Total
|
36 049,00
|
10 204,97
|
25 844,03
|
-
|
|
|
Solde
|
-
|
25 844,03
|
-
|
25 844,03
|
|
|
Balance
|
36 049,00
|
36 049,00
|
25 844,03
|
25 844,03
|
|
|
Source : confectionné par nous-même,
à partir de tableau n°10 et 12
De ce tableau n°18, nous observons un
écart favorable en 2008 pour les créditeurs sociaux avec un taux
d'écart de 71,69% et 28,31%.
Tableau n°19 : Ecarts budgétaires des
fournisseurs de la REGIDESO
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
TR
|
F
|
D
|
TE
|
2006
|
114 720,00
|
55051,24
|
59 668,76
|
-
|
52,01%
|
47,99%
|
2007
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2008
|
48000
|
229617,58
|
-
|
181617,6
|
378,37%
|
478,37%
|
Total
|
162 720,00
|
284 668,82
|
59 668,76
|
181 617,58
|
|
|
Solde
|
121 948,82
|
-
|
121948,82
|
-
|
|
|
Balance
|
121 948,8
|
121 948,8
|
59 668,76
|
59 668,76
|
|
|
Source : confectionné par nous-même,
à partir de tableau n°10 et 12
Eu égard aux données
observées dans le tableau ci-haut, on constate qu'en 2008 la REGIDESO a
connu un écart défavorable pour les fournisseurs d'exploitation,
ceci s'explique par le fait qu'elle a apuré les dettes non
prévues.
Tableau n°20 : Ecarts budgétaires des
écarts de conversion de la REGIDESO
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
TR
|
F
|
D
|
TE
|
2006
|
-
|
3 118,56
|
3 118,56
|
-
|
-
|
-
|
2007
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2008
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
-
|
3 118,56
|
3 118,56
|
-
|
-
|
|
Solde
|
3 118,56
|
-
|
-
|
3 118,56
|
|
|
Balance
|
3 118,56
|
3 118,56
|
3 118,56
|
3 118,56
|
|
|
Source : confectionné par nous-même,
à partir de tableau n°10 et 12
Le tableau ci-haut nous renseigne que, la
REGIDESO a réalisé un écart favorable en 2006.
III.3 QUELQUES OBSERVATIONS
POUR L'ELABORATION DU BUDGET DE TRESORERIE
Les problèmes de trésorerie prennent les
propriétaires des entreprises par surprise. Une prévision de flux
de trésorerie exacte peut prémunir les entrepreneurs contre cette
situation. Une prévision de flux de trésorerie met en carte les
sommes d'argent que l'entreprise prévoit de recevoir et de payer tous
les mois, pendant une période de roulement de 6 ou 12 mois. Cette
prévision prend en compte le décalage entre la facturation et le
paiement ; faire une dépense et la payer ; et collecter les impôts
qui ne sont payables à l'Etat que plus tard.
Une prévision de trésorerie bien
préparée permet de planifier le flux de trésorerie sur un
certain temps. Il aide à anticiper les déficits à temps
pour y remédier, protège d'une crise de trésorerie. Une
prévision de trésorerie peut également aide à noter
les tendances des ventes, vous dire si vos clients mettent trop de temps
à payer, et aide à planifier des achats d'actifs importants.
De plus, si on cherche à obtenir un prêt, les
banques voudront voir une prévision de trésorerie mensuelle sur
un an et une prévision par trimestre sur trois à cinq ans.
Nous avons constaté des écarts très
significatifs du budget de trésorerie de la REGIDESO pendant la
période de 2006 à 2008. Pour remédier cette
difficulté, l'entreprise peut suivre la démarche ci-dessous.
La procédure suivante guidera, étape par
étape, à travers la préparation d'une prévision de
trésorerie25(*) :
Etape 1 : Espèces en caisse
On compte les espèces au début de chaque mois de
la prévision. Cette somme correspond à l'argent disponible. Les
mois suivants, le solde d'espèces à la fin du mois sera
reporté comme solde d'espèces en début du mois suivant.
Etape 2 : Avoir en numéraire
Ventes au comptant, comptes clients et toute rentrée
d'intérêts. La clé de la réussite ici est de
consigner la recette dans le mois où on compte réellement
recevoir l'argent, non pas le mois où la vente a été
faite.
Etape 3 : Compte client
Si on n'a pas tenu des livres qui montrent combien de temps il
faut compter pour qu'un client paie sa facture, on doit calculer la
période moyenne d'encaissement en divisant les ventes totales de
l'année précédente par 365. Ce qui donne le volume moyen
des ventes journalières. Puis, on divise la valeur en $ de des comptes
débiteurs par ce volume moyen des ventes journalières.
Ce chiffre est le nombre moyen de jours qu'il faut pour
encaisser une facture. En utilisant ce chiffre comme un guide, on doit
enregistrer les règlements au fur et à mesure de leur
arrivée sur l'année suivante.
Etape 4 : Espèces diverses
Prendre en compte les rentrées d'espèces
diverses, y compris de nouveaux prêts bancaires ou familiaux, ou les
participations.
Etape 5 : Liquidités totales
disponibles
Pour chaque mois de prévision, on doit additionner les
montants des étapes une à quatre. Cette somme donne la
totalité des liquidités disponibles chaque mois.
Etape 6 : Dépenses en espèce
On doit calculer, combien d'argent qu'il faut prévoir
pour les dépenses de chaque mois. Il faut d'abord évaluer les
dépenses d'exploitation.
A nouveau, le secret est de noter toute dépense dans le
mois où elle sera payée, pas le mois où elle a
été faite.
On doit s'assurer que les postes ci-dessous sont inclus dans
la liste des dépenses d'exploitation :
§ Les salaires bruts, y compris les heures
supplémentaires prévues ;
§ Les appointments des propriétaires ;
§ Les cotisations sociales sur salaires, les avantages, y
compris les congés payés, congé maladie, assurance
santé et assurance chômage ;
§ Sous-traitance et services externes, y compris le
coût de la main d'oeuvre et des matériaux ;
§ Achat des matériaux utilisés dans la
fabrication de votre produit ou service, ou pour la revente ;
§ Fournitures pour utilisation dans l'entreprise ;
§ Réparations et entretien (n'oubliez pas
d'inclure des grosses dépenses ponctuelles pour la réfection ou
la rénovation etc.);
§ Frais d'emballage, de transport et de livraison ;
§ Voyages, frais de voiture et de parking ;
§ Publicité et promotion, y compris les
dépliants, le publipostage, les publicités papier ou TV, site
web ;
§ Les frais de services professionnels, conseil
juridique, comptables, expert comptable, consultants, etc ;
§ Loyer ;
§ Télécommunications, telles que
téléphone, fax, Fournisseur d'accès à
Internet ;
§ Services publics ;
§ Assurances, y compris incendie, responsabilité
civile, accidents du travail etc ;
§ Impôts et taxes ;
§ Intérêts des prêts ;
§ Autres dépenses spécifiquement
liées à activité ;
§ Divers (ajouter une petite marge pour des
dépenses diverses).
Etape 7 : Autres frais
Les postes suivants sont à inclure dans les autres
frais :
§ paiement du principal des prêts,
véhicules, achats d'équipements etc ;
§ dépenses amortissables telles que :
équipement, véhicules, construction de nouveaux bâtiments
ou améliorations aux bâtiments existants, et améliorations
aux locaux et bureaux en location ;
§ coûts de démarrage : dépenses
engagées avant le premier mois d'opération ;
§ réserve ou fonds mis en
dépôt : de l'argent mis de côté tous les mois
pour payer les impôts à la fin de l'année, plus de l'argent
déposé sur un compte bloqué pour aider à payer les
factures de machines ou de grosses primes d'assurance par exemple ;
§ prélèvement propriétaire :
règlement des impôts sur le revenu, de l'assurance santé et
assurance vie des cadres, du propriétaire.
Etape 8 : Evaluez votre flux de trésorerie
mensuel
Il faut mettre à jour les prévisions de
trésorerie tous les mois, en faisant des ajustements à chaque
fois qu'on se trouve devant une dépense ou rentrée
imprévue. On doit vérifier en suite l'exactitude des
prévisions et faire des ajustements aux mois à venir quand
nécessaire. A la fin d'un mois, ajouter un nouveau mois à la fin
de la période prévisionnelle.
CONCLUSION GENERALE
Nous sommes à la fin de notre travail scientifique,
ayant porté sur : l'analyse des écarts budgétaires de
trésorerie d'une entreprise publique, cas de la REGIDESO, Direction
Provinciale du Nord-Kivu, de 2006 à 2007.
Nous sommes parti de la question de savoir : les causes
des écarts budgétaires de trésorerie de la REGIDESO dans
la période allant de 2006 à 2008.
Pour répondre à cette question, nous avons
émis l'hypothèse selon laquelle : « les causes des
écarts budgétaires de trésorerie seraient liées
à l'absence des actions de recouvrement, du manque d'eau dans certains
quartiers, des éléments non prévus,... »
En menant nos recherches, nous avons recouru à la
méthode analytique et descriptive, elles ont été
appuyées sur des techniques d'observation, d'interview et
documentaire.
Hormis l'introduction et la conclusion, l'analyse des
données recueillies sur terrain, nous a poussé à les
grouper sur trois chapitres à savoir :
- généralités théoriques sur le
budget ;
- présentation et processus de contrôle de
gestion de la REGIDESO ;
- analyse des écarts budgétaires de la
trésorerie de la REGIDESO.
De l'analyse de ces données, les causes des
écarts budgétaires ont été expliquées
par :
- pour les encaissements, l'absence des actions de
recouvrement, manque d'eau dans plusieurs quartiers, un portefeuille important
d'impayés détenus par les abonnés difficilement
recouvrables jadis protégés par le RCD ;
- pour les décaissements, par une sous-estimation des
prévisions allouées à ces postes, apurement des factures
des fournisseurs, mais aussi par une fréquence de missions pendant cette
période d'étude, qui a occasionné aussi les fais des
missions et de transport. Ainsi, notre hypothèse a
été confirmée à 100%.
Cependant, nous constatons malheureusement un niveau
très élevé des écarts. Les plans
stratégiques et opérationnels, s'ils sont bien exploités
avant l'élaboration du budget peuvent aider à inclure toutes les
activités annuelles et les moyens financiers y afférents.
Ainsi, pour une meilleure élaboration du budget de
trésorerie, il serait souhaitable que, la REGIDESO commence à
déterminer le solde initial de trésorerie, le solde des
créances et les dettes de l'entreprise qu'il faudra encaisser ou
régler durant la période. Connaître en suite les conditions
de règlement accordées aux clients et autres débiteurs et
celles obtenues par les fournisseurs, se rassurer en fin de toutes autres
encaissements et décaissements possibles de la période en se
référant sur les données de la période
précédente.
Enfin, nous ne prétendons pas avoir fait des analyses
exhaustives du budget de trésorerie de la REGIDESO, Direction
Provinciale du Nord-Kivu. Nous encourageons des futurs chercheurs dans ce
domaine à compléter dans leurs études ultérieures
les insuffisances de la présente étude.
BLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BERNARD Y. et COLLI J.C, Vocabulaire économique et
financier ; Paris, du Seuil 1996 ;
2. DAYAN A., Manuel de gestion, Vol.1, 2e
édition, éd. Ellipses, Paris, 2004.
3. GERVAIS M., Contrôle de gestion, 5e
édition, éd. Economica, Paris, 1994 ;
4. KNEIPE P., Tréserorie et finance d'entreprise,
3e édition, éd. De Boeck, Paris, 1997 ;
5. LE CLERC, D., Gestion budgétaire, éd.
Eyrolles, Paris, 1984 ;
6. Lexique Economique ;
7. MAESON R., PHILIPPS A., RAULET C., Comptabilité
générale, 6e édition, éd. Dunod,
Paris, 1999 ;
8. PILLON G., Maîtrise du contrôle de
gestion, 3e édition ;
9. TAYAYE, Finance publique, modele de
formation, avril 2006.
II. WEBOGRAPHIE
1. fr.wikipedia.org/wiki/Budget ;
2.
www.bcv.ch/fr/entreprises/outils_et_conseils/budget_de_tresorerie ;
3.
www.civicus.org/new/media/Budgetisation%20Part1.pdf ;
4.
www.editionsvm.com/Chapitres/9782708132511/chap1_Forget.pdf?xd ;
5.
www.gestiondelentreprise.com/fluxtresorerie.htm ;
6.
www.oboulo.com/conception-mise-place-systeme-budgetaire-29553.html.
III. TFC et COURS
1. KABONGO KANDA, Cours de gestion budgétaire
inédit ISC, 2006 - 2007 ;
2. MPEREBOYE S., Cours de Seminaire de Gestion
Financière et Comptable, ISC-Goma, 2008-2009 ;
3. MBIMBI, cours de Finances Publiques et Fiscalité,
ISC-Goma, 2008-2009 ;
4. NAMEGABE T., cours de management, ISC-Goma,
2004-2005 ;
5. NAMEGABE T., cours du marketing, ISC-Goma,
2004-2005 ;
6. OPAMBA S., Evolution de la trésorerie de la REGIDESO
durant la période deguerre, I.S.C-Goma, TFC inédit, 2004-2005.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : prévisions des
encaissements de la REGIDESO exprimées en USD de 2006 à
2008 ;
Tableau n°2 : prévisions des
encaissements de la REGIDESO en pourcentage ;
Tableau n°3 : réalisations
des encaissements de la REGIDESO exprimées en USD de 2006 à
2008
Tableau n°4 : Réalisations
des encaissements de la REGIDESO en pourcentage
Tableau n°5 : écarts
budgétaires des recettes abonés privés de la REGIDESO
Tableau n°6 : écarts
budgétaires des recettes diverses de la REGIDESO
Tableau n°7 : écarts
budgétaires des recettes disponibles début périodes de la
REGIDESO
Tableau n°8 : écarts
budgétaires des autres recettes de la REGIDESO
Tableau n°9 : écarts
budgétaires des écarts de conversions de la REGIDESO
Tableau n°10 : prévisions
des décaissements de la REGIDESO exprimées en USD de 2006
à 2008
Tableau n°11 : prévisions
des décaissements de la REGIDESO en pourcentage
Tableau n°12 : réalisations
des décaissements de la REGIDESO exprimées en USD de 2006
à 2008
Tableau n°13 : réalisation
des décaissements de la REGIDESO en pourcentage
Tableau n°14 : écarts
budgétaires des autres dépenses de la REGIDESO
Tableau n°15 : écarts
budgétaires des dépenses d'exploitation de la REGIDESO
Tableau n°16 : écarts
budgétaires de contribution au budget de l'Etat de la REGIDESO
Tableau n°17 : écarts
budgétaires des dépenses d'investissement de la REGIDESO
Tableau n°18 : écarts
budgétaires des créditeurs sociaux de la REGIDESO
Tableau n°19 : écarts
budgétaires des fournisseurs d'exploitation de la REGIDESO ;
Tableau n°20 : écarts
budgétaires des écarts de conversion de la REGIDESO.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE.....................................................................................I
REMERCIEMENTS..........................................................................II
SIGLES ET
ABREVIATIONS............................................................III
0. INTRODUCTION
1
0.1 Etat de la question
1
0.2 Problématique
2
0.3 Hypothèse
4
0.4 Intérêt et choix du sujet
4
0.5 Méthodologie du travail
5
0.6 Délimitation spatio-temporel
6
0.7 Difficultés rencontrées
6
0.8 Subdivision du travail
6
Chapitre I. GENERALITES THEORIQUES SUR LE
BUDGET
7
I.1 DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE
7
I.1.1 Budget
7
I.1.2 Rôle du budget
8
I.1.3 Aspects du budget
9
I.1.4 Fonctionnement
10
I.1.5 Les phases actives du système
budgétaire
12
I.1.6 La gestion
13
I.1.7 Gestion prévisionnelle
14
I.1.8 Planification
15
I.1.9 Le système budgétaire
17
I.1.10 Budgétisation
18
I.1.11 budget de trésorerie
19
II.2 NOTIONS SUR LE CONTROLE DU BUDGET
20
II.2.1 Impact du budget dans la gestion de
l'entreprise
20
Chapitre II. PRESENTATION DE LA REGIDESON ET
PROCESSUS DU CONTROLE DE GESTION
30
II.1 PRESENTATION DE LA REGIDESO
30
II.1.1 Dénomination de l'institution
30
II.1.2 Adresse de l'entreprise
30
II.1.3 Statut juridique
30
II.1.4 Objectifs de l'institution
31
II.1.5 Historique
31
II.1.6 Organisation et fonctionnement
33
II.1.7 Ressource de l'institution
37
II.1.8 Réalisation
38
II.1.9 Projets d'avenir
38
II.1.10 Difficultés de l'entreprise
38
II.2 PROCEDURE DE CONTROLE DE GESTION
39
II.2.1 Rôle du contrôle de gestion
39
II.2.2 Au niveau des entités
opérationnelles
39
b. Evaluation des budgets
46
II.2.3 Au niveau de la Direction
Générale
48
Chapitre III. ANALYSE DES ECATRTS BUDGETAIRES DE
TRESORERIE DE LA REGIDESO
54
III.1 ENCASSEMENTS
55
III.1.1 Prévisions
55
III.1.2 Réalisations
58
III.1.3 Ecarts
61
III.2 DECAISSEMENTS
64
III.2.1 Prévisions
64
III.2.2 Réalisations
67
III.2.3 Ecarts
70
III.3 QUELQUES OBSERVATIONS POUR L'ELABORATION DU
BUDGET DE TRESORERIE
73
CONCLUSION GENERALE
78
BLIOGRAPHIE
80
LISTE DES TABLEAUX
82
TABLE DES MATIERES
84
* 1 S. OPAMBA, Evolution de la
trésorerie de la REGIDESO durant la période deguerre,
I.S.C-Goma,TFC inédit, 2004-2005
* 2
www.editions-vm.com/Chapitres/9782708132511/chap1_Forget.pdf?xd
* 3 R. MAESON, A. PHILIPPS, C.
RAULET, Comptabilité générale, 6e
édition, éd. Dunod, Paris, 1999, p. 4
* 4
www.bcv.ch/fr/entreprises/outils_et_conseils/budget_de_tresorerie
* 5 P. KNEIPE,
Tréserorie et finance d'entreprise, 3e
édition, éd. De Boeck, Paris, 1997, P. 142
* 6 P. KNEIPE,Op. cit,
p. 144
* 7
www.civicus.org/new/media/Budgetisation%20Part1.pdf
* 8 KABONGO KANDA, Cours de
gestion budgétaire inédit ISC, 2006 - 2007
* 9 BERNARD Y et COLLI J.C,
Vocabulaire économique et financier ; Paris, du Seuil
1996, p.246.
* 10 PILLON G.,
Maîtrise du contrôle de gestion, 3e
édition, p. 241
* 11
fr.wikipedia.org/wiki/Budget
* 12
www.civicus.org/new/media/Budgetisation%20Part1.pdf
* 13 TAYAYE, Finance
publique, modèle de formation, avril 2006, p.40
* 14 MBIMBI, cours de Finances
Publiques et Fiscalité, ISC-Goma, 2008-2009.
* 15 S. MPEREBOYE, Cours de
Séminaire de Gestion Financière et Comptable, ISC-Goma,
2008-2009.
* 16 Lexique économique,
p.201
* 17 NAMEGABE T., cours de
marketing, ISC-Goma, 2004-2005
* 18 NAMEGABE T., cours de
management, ISC-Goma, 2004-2005.
* 19
www.oboulo.com/conception-mise-place-systeme-budgetaire-29553.html
* 20 LE CLERC, D., Gestion
budgétaire, éd. Eyrolles, Paris, 1984
* 21 A. DAYAN, Manuel de
gestion, Vol.1, 2e édition, éd. Ellipses, Paris,
2004. P. 851
* 22 M. GERVAIS,
Contrôle de gestion, 5e édition, éd.
Economica, Paris, 1994, p. 21
* 23 Structure de la REGIDESO
* 24 Procédure de
contrôle de gestion de la REGIDESO
* 25
www.gestiondelentreprise.com/fluxtresorerie.htm
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