MINISTERE DES
ENSEIGENEMENTS
REPUBIQUE DU MALI
SECONDAIRE, SUPERIEUR ET
DE
Un Peuple - Un But - Une Foi
LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
* * * * * * * *
UNIVERSITE DE BAMAKO
* * * * * * * *
FACULTE DE MEDECINE, DE PHARMACIE
ET D'ODONTO STOMATOLOGIE (FMPOS)
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2008-2009
TITRE
DYNAMIQUE DES PARAMETRES FONCTIONNELS CHEZ LES
FOOTBALLEURS DE DEUX CLUBS DE PREMIERE DIVISION AU COURS DE LA SAISON
SPORTIVE 2007-2008 DANS LE DISTRICT DE BAMAKO
|
THESE
Présentée et soutenue publiquement le
17 /01/ 2009
Devant la faculté de médecine, de
pharmacie et d'odonto stomatologie
PAR
Monsieur Lassine CAMARA
POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR EN
MEDECINE
(DIPLOME D'ETAT)
JURY :
Président :
Pr. Tiéman COULIBALY
Membres du
jury :
Dr. Saïbou MAIGA
Dr.
Kassoum SANOGO
Directeur de
thèse :
Pr. Mamadou KONE
HOMMAGES AUX HONORABLES MEMBRES DU JURY
A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DU JURY :
Professeur Tiéman COULIBALY
- Traumatologue, chirurgien orthopédiste au
C.H.U Gabriel TOURE
- Maitre de conférence à la
Faculté de Médecine de Pharmacie et
d'Odonto-Stomatologie.
Cher maître la spontanéité par laquelle
vous acceptez de présider ce jury malgré
vos multiples occupations prouve votre
générosité et votre modestie.
Votre simplicité et votre rigueur scientifique ont
toujours été a la disposition de
la jeune génération pour le grand bien de
la santé.
Nous n'oublierons jamais l'atmosphère chaleureuse
et conviviale de vos séances de travail.
Cher maître soyez en remercié.
A NOTRE MAITRE ET JUGE
Docteur Saïbou MAIGA
-Assistant en législation a la Faculté
de Médecine de Pharmacie et d'Odonto-Stomatologie.
-Pharmacien de l'Officine du point G.
Vous nous faites honneur en acceptant d'être parmi nos
juges.
Votre générosité votre
disponibilité à nos multiples sollicitations,
votre rigueur dans la démarche scientifique et votre
sens de la perfection associé
à vos qualités humaines font de vous un
maître remarquable.
Nous sommes fiers d'être un de vos
élèves.
Veuillez accepter l'expression de notre profonde gratitude.
A NOTRE MAITRE ET JUGE,
Docteur Kassoum SANOGO.
-Cardiologue
-Maître-assistant
-Chef de service de la cardiologie de
l'Hôpital Gabriel Touré.
Votre dévouement pour le service de cardiologie,
votre sagesse votre générosité et votre
humilité,
font de vous, un maître exemplaire.
Veuillez recevoir ici le témoignage de notre respect et
de notre profonde
reconnaissance.
A NOTRE MAITRE ET
DIRECTEUR DE THESE :
Professeur Mamadou KONE
- Professeur de Médecine, médecin du
Sport, Physiologiste à la FMPOS.
- Directeur adjoint du Centre National des oeuvres
Universitaires du Mali.
-Membre du Comité Scientifique
International de la Revue Française de
Médecine du sport
(MEDISPORT).
- Membre du Groupement Latin et
Méditerranéen de Médecine du Sport.
- Secrétaire Général de la
Fédération Malienne de
TAEKWONDO
(ceinture noire 3éme dan en TAEKWONDO).
-Président du Collège Malien de
Réflexion en Médecine du Sport.
Nous vous remercions pour l'accueil spontané et
affectueux que vous nous avez accordé. Vos qualités humaines,
scientifique et votre simplicité à transmettre aux autres vos
connaissances font de vous un maître apprécié.
Nous sommes fiers d'être comptés parmi vos
élèves et espérons être dignes de la confiance que
vous avez placée en nous.
Sachez que les mots sont faibles pour qualifier votre
personnalité.
Soyez assuré cher Maître de notre profonde
gratitude et de notre attachement fidèle.
DEDICACES REMERCIEMENTS
Je dédie ce travail ;
AU TOUT PUISSANT
Au nom d'ALLAH, le Clément, le Miséricordieux et
Qui manifeste sa clémence.
Gloire au Maître du monde, Le très haut, Lui Qui
crée avec harmonie. C'est Lui qui donne et c'est Lui qui prend. Je
remercie ALLAH de m'avoir permis de voir le jour et de grandir. J'implore Le
tout puissant à m'aider pour la réalisation de mes voeux, car nul
ne peut se passer de son aide.
A tous mes parents,
Particulièrement a :
Mon père : Mamady CAMARA
et ma mère : Awa FANE
Les mots me manquent pour vous exprimer le bonheur, la
joie, la fierté et surtout la chance que j'ai de vous avoir comme
parents.
Je profite de cette occasion pour vous dire merci d'avoir fait
de moi ce que je suis et pardon pour toutes les souffrances que j'ai pu vous
faire endurer.
Plus que des parents, vous avez su être pour mes
frères et moi même, des guides, des conseillers et des confidents.
Votre comportement social que louent ceux qui vous connaissent me comble de
fierté.
Les mots ne suffiront jamais pour exprimer ce que vous
représenter et continuer à représenter pour moi.
Vos bénédictions incessantes ont
été un atout majeur au long de mes études, qu'ALLAH Le
tout puissant vous garde longtemps et en bonne santé pour que vous
savourer les fruits de ce travail qui est le votre.
A mes frères et soeurs :
Yacouba, Assetou, Makan, Salimata, Mariam, Mohamed et
korotoumou FANE ma tante.
Mes remerciements :
A tous mes amis:
De près ou de loin c'est l'occasion pour moi de vous
réaffirmer toute mon affection en témoignage du temps
passé dans la cordialité.
A toute la famille Fofana de point G
Pour son humanisme, sa générosité je ne
me suis jamais senti comme un étranger dans cette famille merci
infiniment.
A mes aînés académiques
: Dr TOURE Mahamoudou dit Pelé, feu Dr Modibo
Diané, Dr Cheick O Keita, Dr Amadou Sanogo, Dr Kalifa Keita et Dr
Mohamed Keita, Adama Sacko dit Dami, Aissata karambé... ; pour
votre générosité à guider mes pas dans ma formation
médicale et dans la réussite de cette thèse.
A mes promotionnaires : Dr
Ibrim T Sangaré, Yaya Diarra, Dr Mahamadou Gassama, Dr Mariam
Konaté, Dr Soungalo Diop, Dr Lassana Diarra, Dr Ali Babra Boumbia,
Dr Bourama Diarra, Dr Djibril Magassouba, Dr Daouda Traoré, Dr Zacharia
Traoré, Dr Adama Diallo, Dr Saran Koité....
A mes cadets
académiques : Aliou Traoré, Namory Camara,
Issa Goïta, Fémori Togola, Abrahamane Diarra, Youssouf
Keita, Ousmane Coulibaly ; pour les moments de travails et de
distractions passés ensemble à la faculté et
différents lieux de travails. Les études en médecine
demandent courage et intelligence, bonne chance à tous.
A la FMAFOOT,
particulièrement au Dr BOUARE pour l'accueil chaleureux et la bonne
collaboration.
Aux entraîneurs et aux joueurs de la ligue 1
malienne particulièrement
- du stade malien de Bamako
-du club olympique de Bamako
Pour leur bonne compréhension et leur collaboration
Aux joueurs de la FMPOS
Pour des moments intenses de difficultés et de bonheurs
passés ensembles
A tout le corps enseignant de la FMPOS
Ce travail est le fruit des différents enseignements
que nous avons reçus de vous
Profonde connaissance.
A tous ceux qui de près ou de
loin ont contribué a la réalisation de ce travail.
Sincère remerciement
.
LISTE DES ABREVIATIONS
Pr. : Professeur
Dr : Docteur
Cm : Centimètre
Kg : Kilogramme
Fig. : Figure
COB : club olympique de Bamako
SMD : Stade Malien de Bamako
FMAFOOT : Fédération
Malienne de Football
CP : créatine phosphate
SOMMAIRE
I.
INTRODUCTION...................................................................................
|
1
|
OBJECTIFS
....................................................................................................
|
5
|
A-OBJECTIF GENERAL
|
|
B-OBJECTIFS SPECIFIQUES
|
|
II GENERALITES
..........................................................
.........................
|
6
|
1-DEFINITION DU
FOOTBALL....................................................................
|
7
|
2-HISTORIQUE
|
|
3-REGLE DU
JEU......................................................................................
|
13
|
4-BASE
PHYSIOLOGIQUE..........................................................................
|
14
|
A-SOURCE D'ENERGIE
|
|
B-PROCESSUS ANAEROBIE
|
|
1.) PROCESSUS ANAEROBIE ALACTIQUE
|
|
a- filière de
réserve......................................................................................
|
15
|
b- filière créatine-phosphate
|
|
2.) PROCESSUS ANAEROBIE
LACTIQUE.................................................
|
16
|
a- glycogène
|
|
b- acide
lactique.........................................................................................
|
18
|
C-PROCESSUS
AEROBIE...........................................................................
|
19
|
SCHEMA................................................................................................
|
23
|
D-LA CONSOMMATION MAXIMALE D'OXYGENE
(VO2MAX)........................
|
24
|
E-EVOLUTION PHYSIOLOGIQUE DE LA VO
2MAX........................................
|
25
|
F-PLACE DES VITAMINES ET MINERAUX DANS LA PRATIQUE SPORTIVE
.......
|
27
|
G-ADAPTATION A L'EFFORT PHYSIQUE
DYNAMIQUE.............................................
|
30
|
1.) adaptation cardiaque
|
|
a.)débit cardiaque
|
|
b.)fréquence
cardiaque.................................................................................
|
31
|
c.)volume cardiaque.
|
|
2.) adaptation circulatoire
|
|
a.)la circulation
périphérique..........................................................................
|
32
|
b.)la circulation pulmonaire
|
|
3.) adaptation
ventilatoire..............................................................................
|
33
|
- second souffle
|
|
4.) adaptation orthosympathique
|
|
5.) adaptation
endocrinienne...........................................................................
|
34
|
III
.METHODOLOGIE..............................................................................
|
36
|
1.) Cadre de d'étude
|
|
2.) Période d'étude
|
|
3.) Type d'étude
|
|
4.) Population d'étude
|
|
5.) Echantillonnage
|
|
6.)
Entraînements.......................................................................................
|
37
|
7.) Epreuve appliquée
|
|
8.) Support des données
|
|
9.) Déroulement de
l'enquête..........................................................................
|
38
|
10.) Définition
opérationnelle.........................................................................
|
40
|
11.) Traitement et analyse des
données...............................................................
|
40
|
12.) Aspect éthique et déontologique
|
41
|
IV.
RESULTATS......................................................................................
|
43
|
1.) Population étudiée
|
|
2.) Paramètres
fonctionnels...........................................................................
|
46
|
V .COMMENTAIRES ET
DISCUSSIONS...............................................................
|
51
|
1. Sur la méthodologie
|
|
2. Description
générale.................................................................................
|
52
|
3. Paramètres
fonctionnels......................................................................................
|
54
|
VI .CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
............................................................
|
61
|
1. Conclusion
|
|
2. Recommandation
|
|
VII. REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES.....................................................
|
63
|
VIII.
ANNEXES........................................................................................
|
67
|
INTRODUCTION
I- INTRODUCTION
Nombreux sont ceux qui pratiquent une grande diversité
d'activités physiques et sportives à tous niveaux. Nombreux sont
ceux qui s'entraînent régulièrement en vue de
compétitions dans les écoles les clubs et a tous les
échelons. Quel que soit leur âge leur activité sportive ou
le sérieux qu'ils mettent à s'entraîner a un moment ou un
autre, tous subissent blessures ou maladies et reçoivent les conseils
d'un médecin afin d'améliorer leur capacité
d'entraînement ou de compétiteur.
« Selon Guillet R (1984), la possession pour un
athlète d'un niveau de VO2max suffisant est la condition
nécessaire, permissive à l'expression sur le terrain des
qualités techniques et tactiques. La VO2max est en somme
l'expression de la puissance globale du moteur humain ».
La capacité de travail (PWC 170) est la
traduction mécanique ou expression de la puissance musculaire.
L'étude des paramètres fonctionnels
à savoir la capacité de travail (PWC170) et la consommation
maximum d'oxygène (VO2max) permettent d'évaluer
ou de mesurer l'aptitude physique d'un sportif a partir de l'étude
des performances physiques ou des fonctions cardio-respiratoires et
musculaires.
Ainsi, au Mali le parcours du Stade Malien de Bamako
(SMB) et du Club Olympique de Bamako (C.O.B) en est une belle illustration
durant ces 8(huit) dernières années.
Le Stade a été champion et finaliste malheureux
en 1999 - 2000 contre le COB score 0 -1.
En 2000-2001, il réalisa le doublé (coupe et
championnat).
En 2001 - 2002, le champion et finaliste malheureux
contre le COB score 1 - 2.
En 2002 - 2003, le Stade était champion.
En 2003 - 2004, il était deuxième du
championnat.
En 2004 - 2005, le stade était champion.
En 2005 - 2006, il réalisa le doublé.
En 2006 - 2007, il était champion.
En 2007 - 2008, il est deuxième du championnat.
Sur le plan africain, le stade n'a jamais atteint les phases
finales de la champion's league ni remporté la coupe de la C.A .F.
Par ailleurs, en 1999 - 2000, le COB a été
vainqueur de la coupe du Mali et dixième du championnat.
En 2000 - 2001, il était septième du
championnat.
En 2001 - 2002, vainqueur de la coupe et sixième du
championnat.
En 2002 - 2003, huitième du championnat.
En 2003 - 2004, quatrième du championnat.
En 2004 - 2005, troisième du championnat.
En 2005 - 2006, quatrième du championnat.
En 2006 - 2007, troisième du championnat.
En 2007 - 2008, finaliste malheureux.
Sur l'échiquier international le COB n'a aucun
palmarès.
Vu l'inconstance de ces résultats sur le plan national
et le manque de réalisation sur l'échiquier international,
nous avions trouvé nécessaire à étudier quelques
paramètres pouvant être des facteurs déterminants de ces
insuccès .Il s'agit de la capacité de travail et la
consommation maximale d'oxygène chez les pensionnaires de ces 2 clubs au
cours de la saison sportive 2007-2008.
La V02max est l'un des critères les plus
expressifs de l'endurance d'un sportif laquelle endurance est un
déterminant essentiel de nombreuses performances sportives (13).
II- OBJECTIFS
a- Objectif général
Suivre l'évolution de quelques paramètres
fonctionnels chez les footballeurs de première division pendant une
saison sportive.
b- Objectifs
spécifiques :
1- Déterminer la
capacité de travail (PWC170) chez les footballeurs de 1ere division
2- Déterminer la consommation
maximale d'oxygène (VO2max).
GENERALITES
III- GENERALITES
1. DEFINITION :
Le « football » est un mot d'origine
anglaise. Il signifie étymologiquement en français.
Foot = Pieds
Ball = Ballon
En un mot le ballon qu'on joue avec les pieds.
2. HISTORIQUE
Le mot « football » un ancêtre du
jeu moderne est apparu en Angleterre au XIIème siècle
suscitant rapidement un engouement remarquable a tel point qu'il a
été interdit de nombreuses reprises par des décret royaux.
C'était un jeu violent dans lequel le meurtre était
à priori le seul moyen d'empêcher que le ballon soit
transporté à l'autre bout du village. L'histoire dit que le Roi
Henry VIII y jouait fort adroitement
Déjà, il y a 4 000 ans, au Japon et
en Chine, des groupes d'hommes jouaient autour d'une boule en cuir.
Les grecs et les romains, eux aussi pratiquaient des
jeux de ballon où les pieds et les mains étaient
autorisés. Puis au moyen âge se pratiquait la soule : 1/3 de
foot, 1/3 de rugby et 1/3 de catch.
Mais, c'est réellement à la fin du
XIXème siècle, en Angleterre qu'un nouveau
sport est crée : le FOOT BALL.
Contrairement à certaines croyances, c'est la classe
haute anglaise qui pratiquait le foot des origines. Les règles du jeu
ont d'ailleurs été arrêtées par les étudiants
d'écoles et d'universités prestigieuses. Ce n'est qu'à la
fin XIXème siècle que les classes
ouvrières s'y sont misent.
En 1848 au Trinity collège de Cambridge, un accord
entre les représentants des écoles fondatrices pour
définir les règles du football, avec en particulier, le
dribbling.
Un an plus tard (1849), l'usage des mains est
interdit : ce nouveau football s'appelle
le « dribbling Game ».
En fait le jeu se réduisait à une
succession peu variée de progression individuelle d'où le nom
qu'on lui attribuait : « dribbling Game ».
La première réunion de la
fédération anglaise de football a en lieu le 26 octobre 1863
à Londres dans la Freemason 's Tavern, les 12 représentants de
clubs et de collèges anglais se réunissèrent pour chercher
à harmoniser les nombreux jeux de football pratiqués en
Angleterre et édifier les règles du « jeu le plus
simple ».
Ils créèrent la football association (F.A) qui
va aboutir à la promulgation de quatorze (14) règles
(inspirées de celles de Cambridge en 1848) différents du football
actuel : il n'est rien dit du nombre de joueurs, ni de la
durée de la partie, ni d'un quelconque arbitre et fautes, les barres
transversales n'étaient pas mentionnées pour marquer, il
suffisait de faire passer la balle entre les deux (2) poteaux distants de
8yards
(7,32m).
Le 08 décembre 1863 le football et le rugby se séparèrent
La dite réunion ne s'est pas vraiment achevé sur
un consensus entre les 12 participants. L'un des clubs a quitté la table
des négociations, mécontent de l'exclusion du
« hacking » (coup de pieds sous le genou) des règles
originales.
Cependant c'est en 1874 que le protège tibias fut
autorisé par les règles,
A l'origine il s'agissait de versions raccourcies de
protections utilisées en cricket.
En 1871 soit 8ans âpres la fondation de la
fédération anglaise celle-ci comprenait déjà 50
clubs dont le plus ancien au monde le Sheffield football club fondée en
1855.
Le premier match international de l'histoire du football
opposait l'Ecosse et l'Angleterre en 1872.En effets lors des premières
rencontres internationales, on a utilisé un ruban pour délimiter
la hauteur des cages avant d'instituer la transversale en 1875.
A l'époque les ballons n'étaient pas vraiment
sphériques. La coutume voulait que l'on gonfle une vessie de porc qu'on
l'attache aux deux extrémités et qu'on l'enveloppe de cuir, ce
qui lui donnait une forme ovoïdale. C'est la découverte du
caoutchouc dans les années 1860 qui a permis «d'arrondir un
peu les angles», certes les ballons du football d'antan prenaient du poids
dans des conditions humide mais ils étaient plus légers que ceux
d'aujourd'hui.
En 1889, la balle devait peser entre 340 et 425 grammes , mais
cette fourchette est passée en 1937 à 396-453g
A propos des gardiens de buts et les arbitres avant 1912, les
gardiens de but pouvaient se servir de leur main dans toute leur moitié
de terrain à l'intérieur comme à l'extérieur de la
surface de réparation
Les fautes et les arbitres n'avaient aucune place dans les
règles originales.
Il faut dire, par défaut les joueurs ne commettaient
aucune faute intentionnelle,
En fait, en cette époque, l'art du débat
était presque aussi important que la technique de balle au pied puisque
les joueurs pouvaient contester les décisions auprès des
capitaines puis des juges.
En 1891, les arbitres débarquent enfin sur le terrain.
Ce sont les feux tricolores de la rue londonienne de
Kensington High Street qui ont inspiré l'utilisation des cartons jaunes
et rouges.
Ken Aston, arbitre anglais devenu chef des arbitres à
la FIFA , se promenait dans les centres villes et réfléchissait
à un moyen d'illustrer les avertissements et les exclusions. Le feux est
alors passé du vert au jaune puis du jaune au rouge, lui donnant
l'idée des cartons.
Cependant avec l'essor que connut le football, attirant
déjà un nombre étonnamment élevé de
spectateurs, se présenta le problème que d'autres pays ne
devaient rencontrer que bien plus tard : le professionnalisme.
Les premières mentions à cet égard datent
déjà de 1879.
En 1885, déjà la Football Association
(F.A) se vit contrainte de légaliser officiellement le
professionnalisme suite à la rémunération de deux (2)
joueurs écossais : John Love et Fergus Suter. Cela se produisit
exactement quatre (4) ans avant la fondation des premières associations
nationales de football en dehors de la Grande Bretagne : celle des
Pays-Bas et de Danemark.
Après les Pays-Bas et le Danemark (1889), on vit la
fondation des premières associations nationales de football
suivantes : Nouvelle-Zélande (1891), Argentine (1893), le Chili,
Suisse et la Belgique (1895), Italie (1898), Allemagne et Uruguay (1900),
Hongrie (1901), Norvège (1902), Suède (1904), Espagne (1905),
Paraguay (1906) et Finlande (1907).
Au moment où la Fédération Internationale
de Football (FIFA) fut fondée à Paris en 1904, sept (7) pays y
déléguèrent leurs représentants en tant que
fondateurs : France, Belgique, Danemark, Pays-Bas, Espagne
(représentée par le Madrid FC), Suède et Suisse.
Par la suite la communauté internationale de football
se mit à croître constamment, tout en connaissant nombres
obstacles et de revirement momentanés.
En 1912, déjà 21 associations nationales
étaient affiliées a la FIFA en 1925 il y en avait 36 en 1930
année de la première coupe du monde 41.
Aujourd'hui, le football est le sport numéro 1 au
monde : La FIFA compte plus de pays membre que l'ONU (204 pays membres et
200 millions de pratiquants dans le monde), et la coupe du monde est
l'événement qui attire le plus grands nombres de
télé spectateurs avec les Jeux Olympique (J.O).
Ces quelques datent montrent comment les
règles des jeux qui forment le paysage juridique du football actuel ont
été instaurées sur un laps de temps assez long :
- 1873 :
entrée en vigueur du corner
- 1875 :
le but doit mesurer 8 yards (7,32m) de large et 8 pieds (2.44m) de haut
- 1886 :
présence d'un arbitre prévue
- 1891 :
des filets aux buts et penalty
- 1896 :
le match dure 90 minutes
- 1899 :
spécification du nombre de joueurs (onze dont un gardien)
- 1899 :
entrée en vigueur du penalty
- 1902 :
apparut ion de surface de réparation
- 1913 :
le gardien ne peut toucher le ballon que dans sa surface de réparation
- 1925 :
modification fondamentale de la règle du hors-jeu : un joueur est
hors-jeu si il n'y a pas deux joueurs plus rapprochés que lui de la
ligne de but.
- 1927 :
autorisation de marquer directement sur corner.
- 1937 :
dernières modifications des lignes du terrain, avec l'apparution de
l'arc de cercle à 10 yards du point de penalty.
- 1967 :
le gardien n a plus le droit de faire rebondir le ballon et de le reprendre
plusieurs fois à la main avant de dégager.
- 1992 :
le gardien ne peut plus reprendre le ballon à la main sur une passe au
pied d'un partenaire.
- 1997 :
le gardien ne peut plus reprendre le ballon à la main sur une
remise en touche d'un partenaire
- 2000 :
le gardien de but a 6 secondes pour remettre en jeu le ballon.
3. LES REGLES : Les règles
du jeu de football sont au nombre de 17 à savoir :
Loi 1 : Terrain de jeu
Loi 2 : Ballon
Loi 3 : Nombre de joueurs
Loi 4 : Equipement des joueurs
Loi 5 : Arbitre
Loi 6 : Arbitres assistants
Loi 7 : Durée du match
Loi 8 : Coup d'envoi et reprise du jeu
Loi 9 : Ballon en jeu et hors du jeu
Loi 10 : But marqué
Loi 11 : Hors-jeu
Loi 12 : Fautes et comportement antisportif
Loi 13 : Coups francs
Loi 14 : Coup de pied de réparation (penalty)
Loi 15 : Rentrée de touche
Loi 16 : Coup de pied de but
Loi 17 : Coup de pied de coin (corner)
4. BASE PHYSIOLOGIQUE
A- Source d'énergie
L'entraînement favorise les apports en énergie et
son utilisation avec un rendement optimal pour amener l'exercice physique
à un niveau supérieur.
De ce fait la contraction du muscle exige de l'A.T.P
(Adénosine Triphosphate) source universelle de l'énergie.
Du fait que cet A.T.P ne peut être ni fourni par voie
sanguine ni par les tissus, il doit être
résynthétisé.
L'A.T.P est généré par l'oxydation des
combustibles métaboliques selon trois filières dans deux (2)
cadres ou processus différents à savoir : le processus
anaérobie, le processus aérobie.
B- Processus anaérobie
C'est une réaction qui se déroule sans
utilisation d'oxygène dans le cytoplasme des cellules.
Un entraînement dit « anaérobie
», représente des exercices répétés,
relativement intenses (type sprint plus ou moins long !),
réalisés dans le but de préparer l'organisme a mieux
toléré un effort proche du maximum.
1.) Le processus anaérobie
alactique
Cette voie métabolique intervient surtout dans la
période initiale de l'activité musculaire, car elle permet de
fournir l'énergie beaucoup plus rapidement que le fait la glycolyse mais
elle est très limitée.
a.) La filière de
réserve
L'organisme trouve sa première source
énergétique dans l'A.T.P présent dans le muscle qui lui
donne deux (2) à trois (3) secondes d'énergie.
A aucun moment, l'organisme n'emmagasine plus de 85g d'A.T.P.
Cette énergie ne fait pas appel à
l'oxygène, elle est anaérobie et ne laisse aucun déchet,
en plus elle possède le plus fort pouvoir explosif mais,
éphémère.
b.)La filière créatine phosphate (C.P)
L'organisme puise après l'épuisement de la
réserve, dans la créatine phosphate (C.P) disponible dans les
cellules musculaires pour obtenir une énergie durable jusqu'à
approximativement la 10ème ou 15ème seconde
(en fonction notamment du degré d'entraînement du sujet).
La concentration de C.P est environ de 3 à 5 fois celle
de l'A.T.P. C'est pourquoi la C.P est considéré comme le recevoir
de phosphate à haute énergie.
La réphosphorylation de l'A.D.P par la C.P selon la
réaction suivante catalysée par la créatine phosphokinase
(C.P.K) va générer l'A.T.P
C.P
+ A.D.P
C.P.K
A.TP + C
Ces réserves d'énergie sont faibles mais
immédiatement disponible permettant de réaliser un exercice
intense bref (100m) et/ou d'assurer la transition avec les autres voies
métaboliques (16)
La résynthèse des phosphagènes,
l'exercice finit atteint 70% en 30 secondes, elle est terminée dans un
délai de 3 à 5 minutes (9).
2.) Processus anaérobie lactique
ou La glycolyse anaérobie lactique: glycogène et
l'acide lactique
La dégradation du glucose pour fournir de l'A.T.P
s'appelle « glycolyse » (schéma 1) le délai
de sa mise en route est bref mais non instantané : le taux de
phospho-créatine doit diminuer suffisamment pour que la glycolyse
anaérobie soit opérationnelle (16)
L'ensemble des réactions de glycolyse anaérobie
est pleinement efficace entre la 30ème et la
120ème seconde, est optimal pendant 60 secondes pour
disparaître vers la 180ème seconde.
Le mécanisme de la glycolyse n'est possible qu'en
présence du Coenzyme NAD (cofacteur majeur des réactions
d'oxydation et de réduction).
Les glucides sont les seuls aliments capables de fournir
l'énergie nécessaire à la formation de l'A.T.P en
anaérobie, elle représente 5 % de la quantité totale
d'énergie produite par les dégradations aérobiques totales
de la molécule de glucose.
a.) Le glycogène : est le polysaccharide
synthétisé à partir du glucose lors de la
glycogenèse et emmagasiné dans les tissus animaux. Il est le seul
nutriment qui peut être catabolisé en anaérobiose pour
synthétiser l'A.T.P ; ce substrat est de toute évidence
hautement prioritaire dans le « moulin
métabolique »au cours d'un exercice rigoureux.
Le glycogène augmente la teneur en potassium et donc la
conduction nerveuse et la contractilité musculaire. La filière du
glycogène est disponible après quelques secondes (5s), le plus
souvent vers la 20ème seconde, avant que le système
d'économie du glycogène n'intervienne pour progressivement
l'épargner au profit des acides gras libres.
D'autre part le catabolisme du glycogène fournit des
substrats indispensables à l'utilisation aérobie des glucoses et
des lipides.
Ce fait est à l'origine de la formule « les
lipides brûlent au feu des glucides » qui valide la proposition
suivant laquelle le glycogène doit être épargné pour
permettre un effort de longue durée. Une intensité de
départ trop importante d'un exercice, nuit donc à sa
longévité.
Au-delà d'un effort de 50 % du VO2max
pour un sujet non entraîné et 60 à 70 % pour un sujet
entraîné la participation de la filière anaérobique
lactique devient plus importante et croit avec l'intensité de l'effort
au-delà du VO2max. Le seuil anaérobique peut
être au-delà de 90 % du VO2max pour de très
grands sportifs en endurance.
Pendant l'exercice physique, les hydrates de carbone mis en
réserve sous forme de glycogène musculaire servent de source
d'énergie au muscle même qui les renferme. Le glycogène
stocké dans un muscle n'est utilisable que par ce muscle, il ne peut
être transféré d'un muscle à l'autre.
Dans le foie, le glycogène est reconverti en glucose,
puis transporté dans le sang pour satisfaire les éventuels
besoins des muscles sollicités. Le mot
« glycogénolyse » réfère à ce
processus de conversion méthode de fourniture rapide de glucose aux
muscles impliqués dans toute forme de travail. C'est l'augmentation du
calcium cytoplasmique pendant la contraction musculaire qui est l'origine de la
glycogénolyse
Lorsque les réserves de glycogène sont
épuisées à la suite d'une restriction alimentaire ou d'un
exercice physique, la synthèse du glucose à partir des
composantes structurales des autres nutriments, et particulièrement les
protéines, tend à augmenter. Ce processus constitue la
« néoglucogenèse ».
L'insuffisance musculaire en glycogène n'a pas
d'influence sur l'intensité de l'exercice mais sur la durée. Il y
a cependant nécessairement une réduction de la puissance maximale
en cas d'insuffisance extrême de glycogène musculaire. C'est aux
intensités de travail les plus élevées qu'on a
observé le plus haut taux d'épuisements de
glycogène ; cependant à 30 % du VO2max il reste
une bonne quantité de glycogène, même après trois
heures d'exercices.
Les hormones, spécialement l'insuline jouent un
rôle important dans la régulation des réserves
hépatiques et musculaires de glycogènes en contrôlant le
niveau de sucre sanguin en circulation
L'insuffisance de glycogène hépatique peut
entraîner des signes d'hypoglycémie alors même que le
stock de glycogène musculaire n'est pas épuisé (en
général dans des exercices de longue durée
d'intensité modérée). 60% du glucose hépatique est
destiné aux besoins du SNC dont le métabolisme ne consomme que du
glucose pur.
Ainsi une personne faisant une grève de la faim, doit
ingérer un minimum de glucose journalier sous peine de sombrer
rapidement dans le coma. La participation du glycogène musculaire au
maintient de la glycémie se fait d'une manière indirecte par le
cycle de Cori : glycogène
musculaire
acide lactique qui passe du muscle dans le sang et parvient au foie ou il peut
donner du glucose.
b.) L'acide lactique : a une concentration
plasmatique de10mg / 100ml de sang au repos la plus forte et la plus
rapide concentration d'acide lactique est enregistrée après un
exercice soutenu de 60 à 180 secondes.
Le taux de lactates sanguins augmente avec l'intensité
du travail musculaire. Ainsi pour des sportifs qualifiés, le gain de
lactate maximal se produit pour un effort supérieur à 80%
du VO2max.
Au cours d'un exercice intense, la glycolyse cesse de
fonctionner lorsque 60 à 70g d'acides lactique sont accumulés
dans l'organisme le lactate produit par le muscle n'est que partiellement
libéré dans le sang, ce qui réduit l'acidose. Les
réactions aérobies fournissent l'énergie nécessaire
à l'effort et l'acide lactique produit est soit oxydé, soit
reconverti en glucose, probablement au niveau du foie et peut être des
reins.
En apparence, la majeure partie de l'acide lactique est
oxydée pour en libérer l'énergie.
En fait, on sait très bien que le coeur, le foie, les
reins, et les muscles squelettiques utilisent l'acide lactique plasmatique
comme substrat énergétique aussi bien pendant l'exercice que
pendant la récupération. L'acide lactique se dégrade en
acide pyruvique, produit final de la glycolyse qui entre ensuite dans le cycle
de Krebs, en présence d'oxygène O2 (glycolyse
aérobie). Sans oxygène O2 (glycolyse
anaérobie), l'acide pyruvique est reconvertir en l'acide lactique sans
autre synthèse d'ATP (néoglucogenèse). Le cycle de CORI
(l'acide lactique redevient l'acide pyruvique) n'est pas seulement un refuse
pour l'acide lactique mais aussi un moyen d'augmenter le glucose sanguin et le
glycogène musculaire.
C -Processus aérobie ou glycolyse aérobie
C'est une réaction qui se déroule avec
utilisation d'oxygène dans la mitochondrie des cellules.
La glycolyse anaérobie a transformé le glucose
en acide pyruvique, et l'organisme vas tirer de cet acide pyruvique 95%
d'énergie restant disponible par mécanisme très important
appelé le « cycle de Krebs » (schema1) le cycle de
Krebs assure la transformation aérobique de l'acide pyruvique des
lipides et des acides amines en ATP. Cette transformation est assurée
à l'intérieur des mitochondries qui tiennent le rôle de
centrale énergétique
L'utilisation aérobie du glycogène produit 13
fois plus que son utilisation anaérobique soit 38 molécules d'ATP
contre 3 molécules d'ATP le tout pour une molécule de glucose. La
disponibilité sans limite des acides gras libre dans les
réserves adipeuses, fait que la limitation de cette filière sera
la consommation maximale d'O2 (VO2max). La bonne
oxygénation du muscle est d'autant plus indispensable pour pouvoir
utiliser les substrats lipidique les muscles vont utiliser en présence
O2 les cellules lipidique qu'ils contiennent et les acides gras
présent dans le sang. Ces réserves sont rapidement
épuisés et le muscle va faire appelle au réserve
lipidique du tissu adipeux.
Les adipocytes vont donc libérer les acides gras et les
glycérols par la lipolyse et le plasma va véhiculer les AGNE
(acide gras non éthérifié) au muscle. Les AGNE
pénètrent ensuite dans le cytoplasme de la cellule et enfin dans
les mitochondries sous l'action de la carnitine, les AGNE seront ensuite
dégrader en acétyl-coenzyme A et pris en charge par le cycle de
Krebs pour produire de l'A.T.P.
Ces substrats ne produisent pas d'énergie mais
nécessitent la présence de glycogène pour être
utilisés. En effet la dégradation des acides gras semble
dépendre du fonctionnement continuel du catabolisme du glucose
(« les lipides brûlent au feu des glucides »). Il
faut se rappeler que l'acétyl-COA, entre dans le cycle de Krebs en se
combinant à l'acide oxaloacétique (obtenu surtout par le
catabolisme des sucres) pour former l'acide critique. La dégradation des
acides gras dans la mitochondrie, au cours du cycle de Krebs, se poursuit tant
qu'une quantité suffisante d'acide oxaloacétique peut se combiner
à l'acétyl-COA, sous produit de la bêta oxydation
La bêta oxydation ne peut se poursuivre sans
oxygène pour accepter l'hydrogène (H+). Le glycérol est
ré capté par le foie pour assurer la néoglucogenèse
hépatique. Si les AGNE ne sont pas utilisés par le muscle, ils
sont résynthtisés en triglycérides dans les adipocytes.
L'acide pyruvique former au cours de métabolisme du
glucose pourrait être une source importante d'acide oxaloacétique.
Comme la conversion de l'acide pyruvique en acétyl-COA est
irréversible, les acides ne peuvent être utilisés pour
refaire le glucose.
L'insuffisance de glucose dans des situations d'endurance
extrêmes produit une accumulation de fragments d'acétate,
formés durant la bêta oxydation des acides gras. Si ces fragments
d'acétate ne peuvent rentrer dans le cycle de Krebs, ils sont
transformés en corps cétonique qui se retrouve dans l'urée
et dans le sang.
Le temps nécessaire pour atteindre le maximum des
réactions aérobies varie de 1mn chez le sportif
entraîné à 4mn chez le sédentaire.
Le substrat lipidique est sollicité progressivement
dès la 10ème seconde d'effort, la puissance maximale
de la glycolyse aérobie est atteinte vers la 45ème
seconde, mais utilisation ne devient intéressante qu'entre la
5ème et 10èmemn d'effort.
L'acétyl-COA provenant des AGL entre en compétition avec celui
provenant du pyruvate et réduit ainsi la consommation de
glycogène. Plus l'effort va se prolonger, plus le substrat lipidique va
être sollicité pour économiser le glycogène,
notamment à l'épuisement du glycogène hépatique,
sollicité depuis la 10ème ou
15èmemn ; au bout de 2h30 à 3h d'exercices
à 70% du VO2 max, les voies lipolytiques sont
utilisées a leurs maximum. Arrivé à un certain stade de
puissance (50% du VO2 max pour un sujet non entraîné et
60à 70 % pour un sujet entraîné) la puissance
supplémentaire sollicitée par l'exercice sera assurée par
la filière anaérobique lactique.
L'entraînement permet d'améliorer le temps de
sollicitation des lipides et leur part énergétique de l'effort.
L'organisme apprend à économiser plus rapidement le
précieux glycogène en transférant la demande
énergétique vers les acides gras.
La vitesse de renouvellement des AGL va de 3mn au repos 25s
à l'exercice. Le métabolisme des graisses est plus important dans
un muscle entraine.
La consommation d'oxygène nécessaire à la
production aérobique de l'énergie va augmenter
proportionnellement à l'effort et a la production d'énergie
jusqu'au stade ou l'organisme ne peut plus apporter suffisamment
d'O2 et va devoir faire appel au mécanisme anaérobique
de production d'énergie, ce qui assura près de 60s d'effort
maximal disponible.
En fait lorsqu'on atteint 50 à 55 % du
VO2max, les mécanismes anaérobiques commencent
à dépasser les mécanismes aérobiques et à
stocker de l'acide lactique, puis qu'il n'y a plus assez d'O2 pour
l'utiliser. L'acide lactique va être apporté aux muscles par la
voie circulatoire et va installer la sensation de fatigue obligeant l'organisme
à arrêter l'exercice.
En fait les ions (H+) d'hydrogènes de l'acide lactique
ne trouvent plus assez d'ions O oxygènes pour se combiner en eau
H2O. Les cellules vont donc arrêter de fonctionner pour
stopper le mécanisme d'accumulation des ions (H+) (acidose) mortel a
terme.
La perte des minéraux (magnésium, potassium,
sodium, fer, calcium, zinc) et de l'eau par la sueur est également une
cause d'arrêter de l'exercice par fatigue ou crampes musculaires. L'acide
lactique est ensuite excrété ou resynthetisé en acide
pyruvique et en énergie disponible s'il y a suffisamment
d'oxygène pendant la phase de récupération.
Le débit cardiaque est le principal indicateur des
possibilités aérobiques du sujet. Le débit cardiaque est
le produit de la fréquence cardiaque par le volume systolique
exprimé en litres par minute. Plus le débit sanguin augmente,
plus la concentration d'AGL disponible et son utilisation augmente. Le
métabolisme lipidique est freiné par l'acide lactique ;
cependant dès que le taux de lactates à diminuer la mobilisation
des AGL peut
intervenir.
Schéma (1)
D- La consommation maximale d'oxygène (VO2max) ou la
capacité
Maximale aérobie.
Supposons qu'un sportif soit soumis à des efforts
d'intensité croissante. La progression de l'effort se fait par paliers,
pour chaque palier le sportif atteint son niveau de stabilité de la
consommation d'oxygène, alors il lui est imposé un palier
supérieur d'effort.
Arrivé à une certaine puissance de l'exercice,
la consommation de l'oxygène n'augmente plus (ou peu), ce palier
d'effort ne pourra être soutenu qu'une dizaine de minute (10 mn), puis le
sportif coupera son effort par épuisement.
Ce dernier palier correspond aux possibilités maximales
du sportif à transporter et à utiliser de l'oxygène :
c'est sa VO2max
La dernière puissance d'effort atteinte correspond
à la : Puissance maximale aérobie du sportif.
(PMA).
Cette puissance maximale aérobie (PMA) ne peut
être maintenue que quelque minute, en effet dès lors de son
atteinte le muscle travaille en anaérobie, produit du lactate qui ne
sera pas recyclé et l'acidité qui en résulte bloquera les
mécanismes de la concentration musculaire. Cette VO2max est
un véritable reflet des capacités du sportif à faire
fonctionner son système pulmonaire et cardio-vasculaire.
Pour chiffrer la VO2max plusieurs méthodes
existent.
La méthode directe réalisée dans un
laboratoire.
Les méthodes indirectes = test de Cooper, test de
léger et Bouchet, l'abaque Astrand.
La méthode indirecte qui nous intéresse ici est
celle de Karpman et al qui détermine la capacité de travail PWC
170 à partir de laquelle nous déduirons le VO2max.
E- Evolution physiologique de la VO2max
1.) La VO2max et Fréquence
cardiaque (Fc)
Il existe une relation linéaire entre la
VO2max et la Fc. Grâce a cette relation et en s'aidant de
l'abaque d'Astrand, il est possible de chiffrer cette VO2max
à partir du chiffre des pulsations lorsque celle-ci atteint son plateau.
2.) La VO2max et
l'âge :
La VO2max augmente avec l'âge entre 18
à 20ans, en rapport avec des modifications anatomiques (exemple :
les bronches deviennent plus large mobilisant aussi plus d'air ...).
Après 20ans la VO2max diminue avec l'âge
confirmé ici par Astrand : Fc = 220 - âge
(années)
La Fc démunie avec l'âge et par conséquent
dans les conditions normales la VO2max diminue également avec
l'âge.
3.) La VO2max et le
poids :
La VO2max diminue automatiquement en cas de
surcharge graisseuse d'où « l'art de trouver son poids
de forme ».
4.) La VO2max et les
gènes :
« Si l'on est tous égaux en droit, on ne nait
pas tous égaux en fait ». Certains posséderont plus
d'alvéoles pulmonaires aptes à capter l'O2. Ce qui
signifie une grosse capacité à diffuser cet O2
à travers la paroi capillaire. D'autres présenteront une
importante capacité à éliminer l'excès de chaleur
produite par la contraction musculaire ou thermolyse. Par ailleurs on peut
avoir des individus qui ont un faible débit cardiaque. Ces
éléments font que pour une même quantité
d'entrainement un footballeur possédera un métabolisme plus
efficace qu'un autre et aura donc un potentiel de VO2max accru.
5.) La VO2max et l'entrainement dans le
temps :
Le footing est essentiel à la préparation des
footballeurs. Pour améliorer sa VO2max le sportif devra
travailler le plus proche possible de son niveau de VO2max, ce qui
correspond à l'apparition de l'essoufflement. De là
l'intérêt d'évaluer cette VO2max du moins chez
le sportifs de haut niveau, afin de les faire encore progresser. «
La VO2max semble être un paramètre stable, mais elle
peut être amélioré par l'entrainement dans des proportions
notables même chez les sportifs de haut niveaux. »(3)
6.) La VO2max et Hygiène de
Vie :
« Stop la clope » les fumeurs voient outre
leur espérance de vie, leur VO2max diminuée, par une
destruction notable des alvéoles pulmonaires.
7.) La VO2max selon la
spécificité du sport pratiqué :
Par exemple :
- La
VO2max d'un sujet de 18ans sédentaire est de 3l/mn (2,4l/mn
chez la femme).
- La
VO2max d'un footballeur est de 4,5l/mn en moyenne.
- La
VO2max d'un marathonien peut atteindre 6l/mn en moyenne.
8.) La VO2max et
Dopage :
Le dopage paye sans effort puis on le paiera bien fort par
exemple : Erythropoïétine (EPO) ;
l'électrostimulation ; bêtabloquants.
F- Place des vitamines et
minéraux dans la pratique sportive
Les vitamines et les minéraux sont dispensables
à l'équilibre nutritionnel de notre organisme. Les principales
substances minérales sont :
1.) Le Calcium (Ca) :
L'expérience de ces dernières années
montre que les relations entre le calcium et le sport sont complexes.
« La bonne santé » du tissu osseux
dépend des facteurs externes maîtrisables (apport en calcium, en
vitamine D, exercice) et des facteurs internes (hormonaux...) moins
contrôlables. Dans un bon nombre de cas, il est rapporté que
l'exercice physique de type aérobie provoque une augmentation de la
densité minérale de l'os. A l'inverse, le surentrainement en
endurance peut être à l'origine d'une diminution de la
densité osseuse pouvant induire dans certains cas des factures de
« fatigué » (16). Le calcium intervient dans les
activités musculaire et nerveuse, formation des os et des dents. Son
déficit provoque tétanie, problèmes d'excitabilité
neuromusculaire qui pourrait nuire à la performance. Les principales
sources sont les produits laitiers, fromages pain.
2.) Magnésium (Mg) :
En aérobiose le Mg permet l'utilisation du
glycogène au niveau cellulaire et est nécessaire à la
synthèse ainsi qu'à l'utilisation des composés à
« liaisons riches en énergie. Les travaux d'OLha et
Coll. (18), montre chez l'homme qu'un exercice physique de longue durée
produisait une chute de Mg plasmatique. Une étude réalisée
par Keen et Coll. (22), a mis en évidence une diminution de la
capacité d'endurance consécutive à une carence
sévère en Mg (pertes accrue par la sueur). En anaérobie,
l'exercice intense et de courte durée entraine une
hypermagnésemie par acidose et libération musculaire.
3.) Fer (Fe) :
Le fer est un composé essentiel notamment de
l'hémoglobine (Hb) qui est responsable du transport de l'oxygène
aux tissus.
· Pour
Magnusson et Coll. (5). Il y aurait chez l'athlète entrainé
en endurance un accroissement de la délivrance de l'oxygène aux
tissus. Cette de saturation est d'autant plus grande que la consommation
maximale d'oxygène est élevée.
·
L'accumulation d'efforts intensifs rapprochés (en anaérobie
lactique) est responsable d'intenses décharges d'adrénaline et de
sa présence prolongée dans l'organisme, constitue une situation
qui favorise la chute du taux d'hématies et induit des anémies
ferriprives d'après Schoene et Coll. (19).
4.) La vitamine B1 (ou
thiamine).
Elle intervient, dans le métabolisme glucidique, comme
coenzyme dans la décarboxylation oxydative du pyruvate en acétyle
COA, qui rentre dans le cycle de Krebs pour participer à la
synthèse de l'ATP. La vitamine B1 a donc un rôle
important dans le métabolisme aérobie. En effet, un
déficit en vitamine B1 pourrait entrainer une diminution de
production d'acétyle COA et donc d'ATP. Elle intervient également
dans la fabrication du succinyl COA, un composant de
l'hémoglobine : un déficit en vitamine B1 est
susceptible de diminuer le transport de l'oxygène et limiterait ainsi la
performance dans les activités d'endurance.
5.) La Vitamine B6 (ou
pyridoxine).
Elle intervient dans le métabolisme des glucides en
favorisant la néoglucogenèse, dans le métabolisme des
lipides en permettant la transformation et l'utilisation des acides gras
essentiels, et c'est principalement dans le métabolisme des protides que
son rôle est primordial.
6.) La Vitamine C
Elle est un antioxydant pouvant intervenir sur la
réduction des radicaux libres (responsables de la destruction et du
vieillissement des cellules) produis par les composés d'oxyde
surperoxydes intracellulaires résultant de l'exercice physique. Elle
augmente également l'absorption du fer au niveau intestinal.
7.) La Vitamine B 8 (ou biotine)
Elle ne voit pas ses besoins d'accroitre en réponse
à l'exercice physique. Elle intervient comme coenzyme dans de nombreuses
réactions, dont une, très importante, qui permet la
néoglucogenèse.
G-Adaptation à l'effort physique dynamique
Aux cours d'un effort physique dynamique à pratique
régulier les variations des paramètres cardio-vasculaires,
osteo-articulaires respiratoires et endocriniens contrôlés par le
système nerveux, permettent entre autre de satisfaire l'augmentation de
la consommation en dioxygène (O2) des muscles.
1.) Adaptation cardiaque :
Le coeur pour mieux perfuser les muscles sollicités,
acquiert des caractéristiques nouvelles qui correspond au coeur
« sportif » : augmentation du volume; accroissement de
la force de contraction, ralentissement du rythme.
Ce coeur « sportif » se forme en 6
à 8 mois d'entrainement. Mais il n'ya rien là de
définitif, autrement dit l'arrêt de l'entrainement se traduit
immédiatement par une régression de ces caractéristiques.
a.) Débit cardiaque (Dc) :
Le débit cardiaque est le volume de sang
éjecté par chaque ventricule pendant une minute.
Dc = Fc x VES
Le fait essentiel est l'augmentation linéaire du Dc
avec l'effort grâce à l'augmentation de Fc et VES. Ce
phénomène est enregistré presqu'à 50% des
capacités physiques.
De 4 à 6 litres par minutes au repos chez un sujet non
entrainé ce Dc peut être multiplié par 8 (huit) chez un
sportif très entrainé.
C'est en augmentant le rythme cardiaque que le
sédentaire augmente son DC. Mais le sportif augmente son Dc par les 2
(deux) procédés : l'augmentation du rythme et l'augmentation
de l'ondée systolique. Le Dc indique les possibilités
aérobiques du sportif et est étroitement lié à la
notion de VO2max.
b.) La Fréquence cardiaque (Fc) :
La FC est le nombre de battement par minute du coeur. Le
développement d'une accélération cardiaque, d'une
tachycardie à l'effort, est certes au porté de tous les coeurs.
Au delà de 50% du VO2max seule
l'augmentation de la FC assure l'accroissement du Dc jusqu'à 20% du
VO2max ou elle se ralentie de même elle augmente moins vite
que l'intensité de l'effort, au seuil anaérobique.
Au cours des efforts d'endurance (aérobie), la
tachycardie possible ne peut pas dépasser certaines limites,
grossièrement définies ainsi par Astrand = 220bts - âge du
sujets.
c.) Volume
cardiaque :
L'augmentation du volume cardiaque tient à deux faits.
Le premier est l'augmentation des cavités cardiaques qui serait du aux
efforts d'endurances. Le second est l'augmentation de la musculature cardiaque
qui serait du aux efforts de résistances. Le coeur
« sportif » est gros, lent et aux contractions
vigoureuses »Les coeurs sportif est un coeur qui a augmenté de
volume dans toutes ses proportions et non pas de façon compensatoire, en
raison d'une quelconque pathologie. Le coeur sportif est performant surtouts
ses aspects, et peut lorsque l'entrainement diminue revenir a ses dimensions
originales sans qu'il y'ait de conséquences néfastes pour son
fonctionnement (3) »
2.) Adaptation
circulatoire :
Les activités physiques retentissent étroitement
sur la circulation sanguine. A l'étape circulatoire la VO2
est définie par l'équation de FICK.
VO2 = Dc (CaO2 -
CvO2)
Dc = débit cardiaque
CaO2 = contenu artériel en oxygène
CvO2 = contenu veineux en oxygène
a.) La circulation
périphérique :
Le 1er phénomène enregistré
est la vasodilatation des vaisseaux des muscles qui travaillent. Traduit par
l'ouverture des sphincters pré-capillaires dont seulement 1 sur 30
à 40 est ouvert au repos. Les capillaires multiplient par cent (100) la
surface de diffusion en se dilatant à l'effort. Au cours d'un effort
rigoureux, il peut y avoir plus de 4000 capillaires ouverts par
millimètre carré (mm2) de tissus musculaires.
Cette vasodilatation est induite, localement, par les produits
de dégradation issus de la contraction musculaire, et en particulier par
l'acide carbonique. Mais, passant dans la circulation générale,
ces mêmes produits vont exciter le centre vasoconstricteur situé
au niveau du bulbe rachidien et entrainer des phénomènes de
vasoconstriction dans la plus part des autres territoires. Ainsi sont
réalisés des balancements circulatoires :
la circulation se trouve réduite dans tous le territoire splanchnique
(tube digestif ; reins ; foie ....) et l'augmentation du Dc est ainsi
dérivée vers les territoires qui travaillent.
Cette perfusion exceptionnelle imposée par l'effort
permettra aux muscles sollicités d'être alimentés
suffisamment en dioxygène (O2) et drainer les déchets
de leurs travaux. Cette redistribution sanguine se fait après 3 à
4 mn (minutes) d'effort expliquant la nécessité d'un
échauffement bien mené au préalable. De cette adaptation,
l'organisme du sportif prend l'habitude.
b.) La circulation
pulmonaire :
Elle se développe au cours de l'effort. Il faut que les
20-30 litres du Dc traversent en une minute (1mn) les poumons pour y subir
l'hématose. Ceci est rendu possible par l'ouverture de capillaires
pulmonaire habituellement fermés, dans les zones alvéolaires qui
ne se déplissent pas lors d'une ventilation de repos.
3.) Adaptation
ventilatoire :
A l'effort, l'augmentation de la ventilation ouvre largement
les alvéoles pulmonaires, l'ensemble des capillaires pulmonaires
devenant fonctionnels, le sportif prend ainsi l'habitude d'un mode respiratoire
plus ample, faisant appel a une plus grande partie de la surface pulmonaire.
Chez les sportifs très entrainés, la surface d'hématose
peut aller jusqu'à environ 100m2 (mètre carrée).
« L'appareil respiratoire met à la disposition du
système cardio-vasculaire l'oxygène indispensable aux muscles,
grâce à l'augmentation de son débit au cours de l'effort.
Le débit respiratoire est le volume d'air expiré en 1 minute
(l.min-1) il varie de 5 - 7 l.min-1 au repos
à 200 l .min-1 à l'effort »
a.) Second souffle :
Le second souffle (disparition de la difficulté
à l'effort) est le stade d'adaptation ventilatoire à l'exercice
et celui de l'adaptation cardio-vasculaire des résistances
périphériques, il dimunie les besoins en O2 du
myocarde par diminution de la charge de travail.
4.) Adaptation
orthosympathique :
L'activité sympathique augmente lors de l'effort. Un
effort 30% du VO2max suffit pour que l'organisme passe sous la
commande majeure du système sympathique et de ses médiateurs
chimiques. D'abord la noradrénaline puis l'adrénaline entrainant
ainsi une vasodilatation locale, une accélération du rythme
et de la puissance cardiaque, une augmentation du retour veineux, par
vasoconstriction des veines assurant le retour veineux, une baisse des
résistances vasculaires systémiques. Ces médiateurs sont
secrétés par des fibres sympathiques et par la
médullo-surrénale.
L'effort intense, par le système sympathique, augmente
la production de granulocyte (système de décence non
spécifique).
Le système pneumogastrique, antagoniste du sympathique
ne se met pas au repos. Il joue continuellement un rôle de frein afin
d'éviter, notamment les emballements cardiaque. Lorsque survient le
repos le pneumogastrique prédomine avec une force qu'il n'a pas chez les
sujets sédentaires. Ainsi s'explique la bradycardie du sportif et aussi
certains troubles de l'excitabilité et de conduction cardiaque.
5.) Adaptation endocrinienne :
Les activités physiques mettent en jeu l'ensemble des
glandes endocrines. Comme un stress, les efforts physiques excitent l'hypophyse
qui va exciter à son tour les autres glandes endocrines. Au
1er rang figure la surrénale. Par sa partie
médullaire, elle secret l'adrénaline. Par sa partie corticale,
elle secrète 3 (trois) types d'hormones :
· les
minéralo-corticoïdes qui règlent, les métabolismes de
l'eau et les mouvements de va et vient du Na+ ;
· les
glyco-corticoïdes, dont le chef de file est le cortisol qui, entre autres
actions, permet la néo-glycogénèse ;
· les
stéroïdes surrénaliens qui sont des hormones anabolisantes
permettant la reconstruction et le maintien du capital protidique.
Au 2eme rang se présente la testostérone et
di-hydro-testostérone produite par les testicules jouent leur rôle
dans l'effort sportif prolongé comme dans l'entraînement. Mais
contrairement à la surrénale, le testicule n'est pas capable de
poursuivre son effort de jour en jour. Au même titre que les
stéroïdes surrénaliens, la testostérone et la
dihydro-testostérone protègent la fibre musculaire contre
l'action du cortisol. De plus, ces hormones androgéniques jouent un
rôle dans l'esprit de combativité voire
d'agressivité.
METHODOLOGIE
III- METHODOLOGIE
1. CADRE
D'ETUDE
Notre étude s'est déroulée
entièrement à Bamako les sportifs étaient suivis sur leurs
lieux d'entraînement, à Sotuba pour le S.M.B et à Hamdalaye
pour le C.O.B.
2. PERIODE
D'ETUDE
Notre étude avait couvert une saison sportive,
sur une période de dix mois, de Décembre 2007 à Octobre
2008.
3. TYPE
D'ETUDE
Il s'agissait d'une étude
prospective concernant le football.
4. POPULATION
D'ETUDE
Les joueurs de football des deux clubs
sélectionnés avaient constitué la population
étudiée.
5.
ECHANTILLONAGE
Nous avions procédé par choix
orienté vers deux (2) clubs à savoir le
Stade Malien de Bamako, le Club Olympique de Bamako
évoluant tous en 1ére division Malienne.
a.) CRITERES D'INCLUSION
Etaient inclus dans notre étude les joueurs :
-volontaires réguliers aux entraînements,
-titulaires d'une licence en cours de validité,
-ayant joués au moins 15 matchs sur 26, de la saison
sportive et
-qui ne présentaient aucune affection au terme d'un
examen clinique classique (interrogatoire, inspection, palpation, auscultation)
b.)CRITERES DE NON INCLUSION
N'étaient pas inclus dans notre étude les
joueurs :
-non licenciés,
-non volontaires,
-irréguliers aux entraînements,
-n'ayant pas joués plus de 12 matchs sur 26, de
la saison sportive et
-qui présentaient une affection au terme d'un examen
clinique classique
6.
ENTRAINEMENTS
Les joueurs s'entrainaient du lundi au vendredi de 16heures
à 18heures 30minutes soit 2heures 30minutes par jour.
7. EPREUVE APPLIQUES
(TEST)
Le PWC 170 (capacité de travail) était le
test appliqué en début (Décembre 2007), au milieu (Mai
2008) et en fin (Octobre 2008) de la saison sportive.
8. SUPPORTS DES
DONNEES
Nos données étaient récoltées sur
des fiches d'enquêtes individuelles à partir des
éléments suivants :
-
Interrogatoire des sportifs ;
- Un
pèse-homme pour mesurer le poids ;
- Un
mètre ruban pour mesurer la taille ;
- Un
rythmostat pour mesurer la fréquence cardiaque ;
- Un
chronomètre électronique pour mesurer les temps de parcours.
9. DEROULEMENT DE L'ENQUETE.
9.1. Elaboration de la fiche
Les fiches d'enquête ont été
élaborées par l'étudiant et corrigées par le
directeur de thèse.
9.2. Demandes d'autorisation.
Les demandes d'autorisation écrites ont
été adressées aux dirigeants des clubs concernés,
via la commission médicale de la fédération malienne
de football (FMATOOT) par l'étudiant sous le couvert du
directeur de thèse avant le début de l'étude.
9.3. Collecte des
données :
Les tests de détermination de la capacité de
travail par la méthode du PWC 170, se sont déroulés aux
mois de Décembre 2007, Mai 2008, et Octobre 2008. Ils ont
été réalisés sur la piste d'athlétisme du
Stade omnisport Modibo Keita de Bamako.
Les sportifs retenus par l'étude ont été
soumis à une épreuve en deux temps. Elle consistait à
faire courir aux joueurs deux distances différentes avec un temps de
repos intermédiaire. Le premier parcours concernait une distance de 800m
(2 tours de la piste d'athlétisme) ; et le second parcours
concernait une distance de 1200m (3 tours de la piste d'athlétisme).
Les joueurs avaient un temps de repos de 5 minutes entre les
deux parcours. La fréquence cardiaque (en battements par minute)
était mesurée au repos et dans les 10 premières secondes
suivant l'arrivée au terme des parcours.
Ainsi on obtenait :
- F0
= fréquence cardiaque au repos ;
-
F1 = fréquence cardiaque après le premier
parcours ;
-
F2 = fréquence cardiaque près le second parcours.
Les vitesses V1 et V2 des deux parcours
étaient calculées selon la formule V=S/T ou :
· V = Vitesse
de parcours (m/s)
· S = la
distance parcourue (m)
· T = le temps
mis sur le parcours donné (s)
Les données ainsi obtenues (V1,
V2, F1, F2) nous ont permis de calculer le PWC
170 en mètre par secondes (m/s) selon la formule de Karpman et al
(11) :
PWC 170 (V) = V1 + (V2 -
V1) 170 - F1 / F2 dans
laquelle :
· V = Vitesse
en m/s
· V1
= Vitesse sur 800m
· V2
= Vitesse sur 1200m
· F1
= Fréquence cardiaque après le premier parcours
· F2
= Fréquence cardiaque après le deuxièmes parcours.
De cette formule de Karpman (11) nous avons pu
déduire :
- Le PWC 170
en kgm/mn par calcul mathématique (nous avons adopté un
coefficient de valeur k = 325) ;
- La
VO2max est également déduite de la formule de Karpman
selon la méthode : VO2max. = 1,7 X PWC 170 +
140(I/mn)
- Ce
paramètre de VO2max (I/mn) rapporté au poids
corporel était converti en millilitre (ml) ce qui nous donnait :
la VO2max (ml/kg/mn).
- Les autres
paramètres fonctionnels cardiaques (QS, HV,) ont été
également déduits de la formule de Karpman par calcul
mathématique.
QS (ml) =49.1+ (0.076 *PWC170)
HV (ml)
=17.5+ (0.035 * PWC170)
Pour apprécier la masse corporelle de nos sportifs nous
avons utilisé l'indice de Quételet qui est calculé selon
la formule suivante :
IQ= Poids (Kg)/Taille 2 (m)
10. DEFINITIONS OPERATIONNELLES :
§
VO2max = consommation
maximale d'oxygène
§ PWC
170 = capacité de travail
§
QS= volume d'éjection systolique
§ HV =
volume cardiaque
§ IQ ou
BMI = indice de Quételet ou body masse index ; c'est
l'Index de masse corporelle
§
Fc= fréquence cardiaque
§
Btts/mn= battements cardiaque par minute
? Les sans
emploi : il s'agit des joueurs qui ne font aucun travail, mais qui se
considèrent comme professionnel de leur discipline bien que n'ayant pas
ce statut.
11. TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNES.
Nos résultats ont été saisis et
analysés sur SPSS 11.0.
Les textes et les tableaux ont été
traités sur Microsoft Word 2007.
Le test statistique utilisé a été
le T-TEST.
La valeur de P< 0,05 a été
considérée comme significative.
12. ASPECTS ETHIQUES ET
DEONTOLOGIQUES.
Les dirigeants et sportifs des clubs ont
été informés de l'intérêt et de l'objectif de
l'étude.
Le consentement éclairé de chaque joueur a
été obligatoire avant le début de l'enquête.
La confidentialité des résultats a
été garantie.
Chaque fois qu'une pathologie était
décelée chez un sportif, celui-ci était orienté
vers un spécialiste ou était pris en charge par nos
soins.
RESULTATS
IV. RESULTATS
1.) Population
étudiée
1.1
L'âge :
1.2
Tableau 1 : Répartition de l'échantillon
selon l'âge.
Age (année)
|
Echantillon
|
Minimum
|
16
|
Moyenne
|
24.06
|
Maximum
|
32
|
L'âge moyen de notre échantillon était
24.06 ans avec des extrêmes de 16 et 32 ans.
Tableau 2 : Répartition de
l'échantillon selon les tranches d'âge.
Tranches d'âge
|
Effectifs
|
%
|
[16-20[
|
4
|
8%
|
] 20-24[
|
19
|
38%
|
] 24-28[
|
21
|
42%
|
] 28-32]
|
6
|
12%
|
Total
|
50
|
100%
|
Les footballeurs de la tranche d'âge de 24 à 28
ans étaient les plus représentés soit 42% de
la population totale.
1.2 Paramètres
Anthropométriques
Tableau 3 : Paramètres
anthropométriques moyens de l'échantillon.
Paramètres
|
Echantillon
|
Poids (kg)
|
68,46
|
Taille (m)
|
1,72
|
IQ (kg/m2)
|
23,14
|
L'échantillon général présentait
un poids moyen de 68,46 kg , une taille moyenne de 1,72m avec une masse
corporelle de 23,14 kg/m2.
1.3 Niveau d'instruction
Tableau 4 : Répartition de
l'échantillon selon le niveau d'instruction.
Niveau
|
Effectifs
|
%
|
Primaire
|
14
|
28%
|
Secondaire
|
24
|
48%
|
Supérieur
|
12
|
24%
|
Total
|
50
|
100%
|
Les footballeurs ayant un niveau d'instruction secondaire
étaient les plus représentés soit 48% (N=50).
1.4 Statut matrimonial :
Tableau 5 : Répartition de
l'échantillon selon le statut matrimonial.
Statut
|
Effectifs
|
%
|
Célibataires sans enfants
|
28
|
56%
|
Célibataires avec enfants
|
14
|
28%
|
Mariés sans enfants
|
4
|
8%
|
Mariés avec enfants
|
4
|
8%
|
Total
|
50
|
100%
|
Les célibataires sans enfants étaient les plus
représentés dans notre échantillon soit 56% (N=50).
1.5 Principale activité :
Tableau 6 : Répartition de
l'échantillon selon leur principale activité.
Principales activités
|
Effectifs
|
%
|
Fonctionnaires
|
6
|
12%
|
ouvriers
|
15
|
30%
|
? Sans emploi
|
29
|
58%
|
Total
|
50
|
100%
|
Les sans emploi étaient les plus
représentés dans notre échantillon soit 58% de la
population totale.
Graphe1 : Répartition de
l'échantillon selon la consommation de tabac
Notre échantillon présentait 52% de non fumeurs.
(N=50)
2.) Paramètres
fonctionnels
2.1 Fréquence cardiaque
Tableau 7 : Fréquences
cardiaques moyennes de l'échantillon en début de saison.
Fc
|
Moyenne
|
Ecart type
|
Fo
|
70,12
|
5,616
|
F1
|
177,78
|
10,110
|
F2
|
194,52
|
7,944
|
La fréquence cardiaque moyenne de l'échantillon
en début de saison au parcours 800m était 177,78btts/min et
194,52btts/min au parcours de 1200m.
Tableau 8 : Fréquences
cardiaques moyennes de l'échantillon en milieu de saison.
Fc
|
Moyenne
|
Ecart type
|
F0
|
72,12
|
4,818
|
F1
|
177,36
|
4.557
|
F2
|
196,06
|
5.129
|
La fréquence cardiaque moyenne de l'échantillon
en milieu de saison au parcours de 800m était 177,36btts/min, au
parcours de 1200m 196,06bttsmin.
Tableau 9 : Fréquences
cardiaques moyennes de l'échantillon en fin de saison.
Fc
|
Moyenne
|
Ecart type
|
F0
|
67,74
|
4,767
|
F1
|
182,24
|
6,323
|
F2
|
197,86
|
4,513
|
La fréquence cardiaque moyenne de l'échantillon
en fin de saison au parcours de 800m était 182,24btts/min, au parcours
1200m de 197,86btts/min.
2.2 PWC 170
Tableau 10 : Capacité
moyenne de travail de l'échantillon en début de saison.
PWC 170
|
Moyenne
|
Ecart type
|
m/s
|
2,88
|
0,682
|
Kgm/min
|
936,03250
|
221,729969
|
La capacité moyenne de travail de l'échantillon
en début de saison était 936,03250kgm/min.
Tableau 11 : Capacité
moyenne de travail de l'échantillon en milieu de saison.
PWC 170
|
Moyenne
|
Ecart type
|
m/s
|
2,70
|
0,331
|
Kgm/min
|
876.59
|
107.654
|
La capacité moyenne de travail de l'échantillon
en milieu de saison était 876,59kgm/min.
Tableau 12 : Capacité
moyenne de travail de l'échantillon en fin de saison.
PWC 170
|
Moyenne
|
Ecart type
|
m/s
|
2,62
|
0,619
|
Kgm/min
|
852,2800
|
201,14405
|
La capacité moyenne de travail de l'échantillon
en fin de saison était 852,2800kgm/min.
2.3 VO2max
Tableau 13 : Consommation
maximale d'oxygène moyenne de l'échantillon en début de
saison.
VO2max
|
Moyenne
|
Ecart type
|
l/min
|
2,919
|
0,649
|
ml/kg/min
|
43,083
|
10,732
|
La consommation maximale d'oxygène moyenne de
l'échantillon en début de saison était 43,083ml/kg/min.
.
Tableau 14 : Consommation
maximale d'oxygène moyenne de l'échantillon en milieu de saison.
VO2max
|
Moyenne
|
Ecart type
|
l/min
|
2,55
|
0,368
|
ml/kg/min
|
37,6
|
7,258
|
La consommation maximale d'oxygène moyenne de
l'échantillon en milieu de saison était 37,6ml/kg/min.
Tableau 15 : Consommation
maximale d'oxygène moyenne de l'échantillon en fin de saison.
VO2max
|
Moyenne
|
Ecart type
|
l/min
|
2,86
|
0,646
|
ml/kg/min
|
42,234
|
11,17
|
La consommation maximale d'oxygène moyenne de
l'échantillon en fin de saison était 42,234ml/kg/min.
2.4 Paramètres fonctionnels cardiaques
(Qs, HV, HV/P)
Tableau 16 : Paramètres
fonctionnels cardiaques moyens de l'échantillon en début de
saison.
Paramètres
|
Moyenne
|
Ecart type
|
Qs (ml)
|
121,855
|
5,32708
|
HV (ml)
|
662,381
|
10,5900
|
Le volume d'éjection systolique moyen de
l'échantillon en début de saison était de 121,855ml avec
un volume cardiaque moyen de 662,381ml.
Tableau 17 : Paramètres
fonctionnels cardiaques moyens de l'échantillon en milieu de saison.
Paramètres
|
Moyenne
|
Ecart type
|
Qs (ml)
|
118.900
|
4.7643
|
HV (ml)
|
616,972
|
6,4346
|
Le volume d'éjection systolique moyen en milieu de
saison de l'échantillon était de 118,9ml avec un volume cardiaque
moyen de 616,972ml.
Tableau 18 : Paramètres
fonctionnels cardiaques moyens de l'échantillon en fin de saison.
Paramètres
|
Moyenne
|
Ecart type
|
Qs (ml)
|
117,55
|
4,767
|
HV (ml)
|
597.49
|
13.398
|
Le volume d'éjection systolique moyen de
l'échantillon en fin de saison était 117,55ml avec un volume
cardiaque moyen de 597,49ml.
COMMENTAIRES ET
DISCUSSION
V. Commentaires et discussions
1. Sur la méthodologie
Dans notre étude, nous avons choisi de mesurer la
VO2max et les différents paramètres physiologiques qui
le sous-tendent à partir du test PWC170, ce test bien que
classique conserve toute sa valeur dans notre contexte de pays `' Pauvre
`' ; car :
- Selon Giudicelli (8) la
détermination directe de la VO2max ne peut constituer une
technique applicable à la masse. Test exhaustif qui amène le
sujet au maximum de ses possibilités et donc dangereux pour des sujets
peu entraînés ; également la nécessité
d'un matériel élaboré interdit son emploi courant. Aussi
faut-il rechercher des tests simples, fiable, sans danger, applicables à
la masse pour la sélection, la catégorisation, l'orientation
ainsi que le suivi de l'aptitude medico-physiologique des sportifs. C'est
l'intérêt de la mesure indirecte de la VO2max comme
c'est le cas dans notre étude qui repose sur la relation existant entre
la Fc et la puissance de l'effort.
Dans la réalisation de cette étude nous avons
été confrontés aux problèmes suivants :
- Manque de moyens financiers (aucune
subvention)
- La non disponibilité de documentations suffisantes en
rapport avec notre thème
d'étude ;
- La difficulté dans le suivi à la fois
de toutes les équipes en raison de la dispersion des terrains
d'entraînement ;
- La difficulté de faire voir
l'intérêt médical de notre étude auprès de
certains dirigeants des clubs.
Pour la réalisation des tests nous avons choisi une
saison sportive à savoir : en début de saison
(Décembre), à la mi-saison (Mai) et en fin de saison (Octobre).
Nous avons estimé que cela nous permettra de mieux apprécier les
variations du potentiel physiologique de nos sportifs au cours d'une saison
sportive.
2. Description
Générale:
Notre échantillon était constitué de
sujets jeunes d'une moyenne d'âge de 24,06ans. Ils
bénéficiaient d'une expérience de pratique sportive de
7,32 #177;3,133 ans. Donc n'ayant débuté les compétitions
qu'à 18ans, ils ont l'expérience requise pour prétendre
à de bons résultats au niveau africain. Cela nous semble
être un âge tardif pour acquérir un niveau physique,
technique et même tactique élever pour les compétitions
internationales.
La période entre 18 et 25 ans est la plus
décisive pour les performances en Afrique ; les compétitions
sont les plus couramment organisées pour cette tranche d'âge
(21).
Nous notons que les âges de nos sportifs
étaient réels. Ils étaient différents des
âges inscrits sur les licences avec lesquelles les joueurs
évoluent dans leurs clubs ; les âges sont réduits sur
les licences. C'est donc là une fraude hautement préjudiciable
à notre sport de haute performance.
Ceci n'est également pas un bon espoir ; car
ces joueurs sont vieillissants du point de vue sportif quant ils ont atteint la
maturité sportive qui serait en moyenne de sept (7) années de
pratique sportive et compétitive. Selon Nabatinkova (1982) les sportifs
atteignent leurs meilleurs résultats entre :
-17 et 20 ans chez les garçons et
-16 et 18 ans chez les filles.
(15)
Notre population était constituée pour la plus
part de sans emploi (58%), d'ouvriers (30%) et de fonctionnaires (12%).
Ces sportifs sans emploi qui se considèrent comme professionnels de leur
discipline ne sont ni rémunérés comme tels ne
s'entraînent également pas comme tels puis qu'ils n'ont pas plus
de 2heures 30 minutes par jour. Un sportif professionnel s'entraînerait
en moyenne 4 à 6 heures par jour. `' Monica Seles (joueuse de tennis de
renommée mondial) déclarait le jeudi 10/06/2000 sur les ondes de
RFI qu'elle s'entraîne 8heures par jour `'.
(3)
Le niveau d'instruction de notre échantillon
était moyen avec 48,0% de joueurs ayant le niveau secondaire
(supérieur au DEF) qui nous semble un niveau assez bon car nous estimons
que le sport nécessite un certain niveau intellectuel pour une grande et
rapide compréhension et assimilation des systèmes techniques,
tactiques et de la stratégie en matière de compétition
sportive.
Paramètres anthropométriques : pour une
taille de 1.72m, notre échantillon général pesait 68,46Kg.
L'analyse de l'indice de Quételet montre que
notre échantillon présente une corpulence normale. (23,14)
IQ : valeur normale = 20 à
25 ; les valeurs entre 23 et 25 sont les
meilleures.
o L'analyse de nos
résultats montre une insuffisance de politique d'encadrement de notre
échantillon .Au lieu d'être encadre depuis l'âge minime
(avant 12 ans) l'est a l'âge junior et senior (après 16ans).Notre
échantillon n'a donc pas bénéficié de la formation
initiale du football par conséquent des résultats non
satisfaisant.
Actuellement nous assistons à l'explosion de la
création de multitudes de centres de formation de jeunes dans la
capitale et les régions. Parmi lesquels on peut citer celui de Jean Mark
GUIROUX (Manager) au sein du Real de Bamako et l'initiative du Président
de la république sur l'insertion des anciens footballeurs à
savoir : un stade-un centre formation de jeunes encadrés par nos
anciens ténors.
Ceci est un bon espoir dans les 10-20 ans à venir pour
notre football.
Des handicaps majeurs dans notre football sont aussi entre
autre :
-Absence d'accompagnement psychologique
-Absence de professionnalisme et même
semi-professionnalisme.
Pouvons-nous prétendre objectivement à de bons
résultats avec 2h 30mn d'entrainement par jour quand nous devons
competir avec des joueurs qui ont en moyenne 6h -8h d'entrainement par
jour ?(3).Mieux encore ces joueurs ont commencé à jouer
dès leur tendre enfance : 5-7ans.
3. Paramètres fonctionnels
3.1. Capacité de travail (PWC 170)
Avec une capacité de travail moyenne de
l'échantillon en début de saison (décembre) de 2,88 #177;
0,682 m/s soit 936,032 #177; 221,729 Kgm/mn, en milieu de saison de 2,70 #177;
0,331 m/s soit 876,59 #177; 107,654 Kgm/mn et en fin de saison de 2,62 #177;
0,619 m/s soit 852,280 #177; 210,144 Kgm/mn.
Notre échantillon avait une tendance à la
régression au cours de la saison.
Ces valeurs sont inférieures à celles obtenues
par le Docteur KONE sur les élèves de l'INS dans les
études faites en 1988 (13) qui a donné 3,99 #177; 0,19 m/s (F =
2,45 P = 0,12314) et en 1989(14) dont le résultat était de 4,109
#177; 0,65 m/s (F=0,18 P=0,6679).
Nos résultats sont également inférieurs
à celui obtenus par le Docteur DIAKITE A. (3) sur les footballeurs
de première division fait en 2000 qui était de 1521,240 kgm/mn.
Pareils pour les valeurs obtenues par le Docteur DIALLO I. (4)
sur deux (2) Taekwondoins présélectionnés pour les JO
d'Athènes de 2004.
Ceci nous permet de constater qu'à la fin de la saison,
notre échantillon a subi une diminution ce qui nous montre que les dix
(10) mois d'entraînements et de compétitions n'ont pas permis
à notre échantillon d'améliorer sa capacité de
travail.
3.2. Consommation maximale
d'oxygène
- Il existe
des classifications de niveau de VO2 max comme celle de Flandrois et
coll. (6) et le tableau de classification du test Astrand - Armée (1)
Classification de Flandrois et Coll. (6).
classification
|
VO2 max ml./kg/min
|
Déficient
|
< 30
|
Faible
|
30 à 35
|
Médiocre
|
36 à 40
|
Moyen
|
41 à 46
|
Assez bon
|
47 à 50
|
Bon
|
51 à 55
|
Très bon
|
56 à 60
|
Excellent
|
> 60
|
Cette échelle de valeur a été
proposée à partir d'une population témoin
constituée de sportifs et de sédentaires
Sexe
Classification
|
HOMMES
|
FEMMES
|
Excellent
|
53 et plus
|
42 et plus
|
Très bon
|
52,4 - 48
|
41,5 - 38
|
Satisfaisant
|
47,5 - 43
|
37,5 - 33
|
Médiocre
|
42,5 - 38
|
32,5 - 29
|
Insuffisant
|
37,5 - 33
|
28,5 - 25
|
Mauvais
|
Moins de 33
|
Moins de 25
|
Age des sujets : Moins de 30 ans - VO2
max (ml/kg/mn)
|
Cette classification d'Astrand est utilisée pour
la catégorisation des nouvelles recrues de l'armée
française.
Avec une moyenne de VO2 max de 2,919 #177;0,649 l/m
soit 43,083 #177;10,732 m/l/kg/mn notre échantillon en début de
saison avait un niveau satisfaisant selon la classification du test Astrand -
Armée (1) et moyen selon la classification de Flandrois et Coll. (6).
Ce résultat était de loin inférieur
à celui obtenu par DIALLO I. (4) sur les deux (2) taekwondoins (53,807
ml/kg/mn), également celui obtenu par DIAKITE A (3), sur les basketteurs
de 1ère division malienne (44,903 ml/kg/mn).
En milieu de saison, elle est insuffisante selon la
classification du test Astrand - Armée et médiocre selon le
tableau de Flandrois et Coll., les chiffres étaient de 2,55 #177; 0,368
l/mn soit 37,6 #177;7,258 ml/kg/mn.
Notre résultat était de très loin
inférieur à ceux obtenus par DIALLO I. et DIAKITE A.
Avec une valeur moyenne de 2,86 #177; 0,646 l/mn soit 42,234
#177; 11,17 ml/kg/mn, la VO2max de l'échantillon en fin de
saison était médiocre selon la classification du test Astrand -
Armées et moyen selon la classification de Flandrois et Coll. Elles
étaient très inférieures à celles obtenues par
DIALLO I. et DIAKITE A.
La différence entre la
VO2max de début de saison et celle
de la fin de saison était statistiquement significative (P<0.001) car
la VO2max de début était supérieure
a celle de la fin dans la population d'étude. Pareille pour celle de
début et du milieu de saison. Elle n'était pas significative
entre le milieu et la fin de saison (P=0.35).
Il est établi que les sportifs de haut niveau des pays
développés présentent généralement des
valeurs de VO2max d'environ les 60ml/kg/mn par exemple Astrand P.O
montre que le VO2max peut atteindre 63ml/kg/mn chez les pratiquants
des disciplines d'endurance comme la course de 10.000m ; le cyclisme sur
chaussée.
Selon les mêmes auteurs les sportifs non
entraînés présentent une VO2max d'environ 45
ml/kg/nm. Ce qui est supérieur a nos résultats.
Par ailleurs la VO2max est un paramètre
assez stable pour des sportifs d'un niveau élevé son
amélioration est très minime au cours d'une saison sportive ou
même pendant plusieurs saisons consécutives.
3.3 Paramètres fonctionnels cardiaques (QS,
HV, Fc)
3.3.1. Volume d'éjection systolique
(QS)
Dans notre étude le volume d'éjection systolique
moyen des joueurs était 121,855#177;5,327 en début de saison
118,9#177;4,764ml en milieu de saison et 117,55#177;4,767ml en fin de saison
Ceci représente un niveau de préparation
très faible pour nos athlètes car le QS d'un homme non
entrainé en l'effet est de 120ml (3)
3.3.2. Volume cardiaque (HV)
Avec un volume cardiaque moyen de l'échantillon qui
était 662,381#177;10,59ml en début de saison ;
616,972#177;6,434ml en milieu de saison et 597,49#177;13,398ml en fin de
saison ; on est doit de constater qu'il est nettement inférieur a
celui des non sportifs selon tchoqovadze AV et Boutchenko LDM (11).Ces auteurs
ont enregistre un volume cardiaque absolu de 760#177;11ml.
3.3.3. Fréquences cardiaque
(Fc)
a. Fréquence cardiaque au repas Fo
La fréquence cardiaque au repas Fo en début de
saison (décembre 2007) était 70,12btts/mn contre 67,74 btts/ mn
en fin de saison (Octobre 2008).Ce qui indique une bonne
fonctionnalité du système cardio-vasculaire de
l'échantillon a l'effort.
b.
Fréquence cardiaque après 1et2 effort
La fréquence cardiaque augmente de façon
linéaire avec l'effort, plus l'effort était important plus la Fc
augmentait. La Fc après le second effort était plus
élevée que dans le premier effort ou cours des dix mois,
F2>F1>FO (voir tableau).
La Fc enregistrée après le 1er effort
en (Décembre 2007) début de saison était plus basse qu'en
fin de saison (Octobre 2008) soit 182,24 btts/mn à 177,78 btts/mn. Les
mêmes événements s'observaient après le
2eme effort soit 197,86 btts/mn a 194,52 btts/mn. Ce qui confirme
une inadaptabilité du système cardiovasculaire a l'effort.
Avec le T-TEST la comparaison des Fc moyennes
au cours de la saison avait donné les résultats suivants :
Il y avait une différence statistiquement significative
entre Fo du début comparativement aux Fo du milieu et à la fin de
saison (P=0.005 et P=0.001 respectivement).
Cette différence n'était pas significative entre
F1 du début et F1 du milieu de saison (P=0.518), mais l'était
entre F1 du début et F1 à la fin de saison (P=0.005).
Entre F2 du milieu et F2 a la fin de saison par rapport a F2
du début la différence était significative (P=0.004 et
P=0.001 respectivement).
·
Surveillance médicale
Nous avons trouvé dans notre étude que notre
échantillon n'a jamais subie de contrôle médical. Aucun
club au Mali n'a un médecin sportif dans son encadrement. Seul le stade
malien de Bamako à un médecin (spécialiste en chirurgie
digestive) les autres ont des infirmiers dans leur rang.
L idéal serait que chaque joueur subisse un examen
médical complet d'aptitude avant de pratiquer le football, et ce bilan
devrait être respecté chaque année. Il permettrait de
déceler non seulement des troubles qui pouvaient constituer une contre-
indication a la pratique sportive (cas de l'international Français
Lillian thuram au PSG en 2008) mais, aussi des problèmes tels
l'anémie, qui peuvent influer la performance potentielle du joueur. Pour
qu'un programme de contrôle soit fructueux, il doit être suivi,
spécifique à chaque sport et individualisé.
CONCLUSION
ET
RECOMMANDATIONS
VI. CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS :
1. Conclusion
Au terme de notre étude nous avons constaté que
les paramètres physiologiques de notre échantillon au cours d une
saison sportive à savoir : le PWC 170, V02 max et les
paramètres qui sous tendent sont très faibles. Ce qui
confirmerait ce que disaient Bricki (2) et Pirnay (20).
Il faudrait mettre l'accent particulier sur la
préparation physique des nos joueurs cela suppose une bonne
méthodologie des entrainements et donc, un encadrement adéquat.
2- Recommandations
- Aux autorités
. Promouvoir une
politique sportive d'encadrement des jeunes depuis le niveau minime par la
création des centres de formation de football,
. Promouvoir le sport
scolaire et universitaire,
. Promouvoir le semi
professionnalisme et le professionnalisme,
. Créer un service
de médecine du sport ; que les clubs recrutent et
rémunèrent des docteurs en médecine pour un suivi correct
et une analyse efficiente des rendements de nos joueurs,
. Appuyer le
collège malien de réflexion en médecine du sport dans des
oeuvres pour l'amélioration de la performance.
- Aux dirigeants des
Clubs
. Etre beaucoup plus
ambitieux,
. Se soucier beaucoup
plus de la santé des joueurs,
. Choisir des
entraîneurs et médecins sportifs qualifiés,
. Ne pas tricher avec
l'âge des joueurs.
- Aux sportifs
. Mener une vie sportive,
. Etre beaucoup plus
ambitieux,
. Respecter les consignes
de l'agent médical.
- Aux agents médicaux, médecins
sportifs
. Utiliser la PWC 170 et
la VO2max pour déterminer les capacités physiques et
d'endurance des sportifs maliens afin d'améliorer les résultats
en apportant des corrections nécessaires,
. Toujours
référer les cas graves aux spécialistes,
. S'initier et pratiquer
les tests médico-sportifs.
-A la faculté de médecine
. Insérer des
modules de formation en médecine de sport dans le programme de la
faculté,
. Proposer une formation
de base de médecine de sport aux internes et aux médecins
diplôme qui souhaitent ou qui doivent dispenser des soins médicaux
aux sportifs,
. Créer un
laboratoire de recherche de physiologie et de médecine de sport.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BIBLIOGRAPHIE
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de l'exercice musculaire.
Masson, 1973
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athlètes de haut niveau.
(Descriptions et outils d'évaluation). Medispor
Tom 65 juillet 1991
3. Diakité Adama Profil physiologique dans
le sport d'élite du Mali.
Thèse de
médecine, N-114, Bamako, 2000.FMPOS
4. Diallo Issa Accompagnement
médico-sportifs de deux taekwondoins
présélectionnés pour les jeux olympiques d'Athènes
2004. Thèse de médecine Bamako 2004. FMPOS.
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l'entrainement physique et sport; chaire d'hygiène,
écologie et ergonomie dans
l'armée française: 1987, 2-11
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,56-66.
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médecine du sport. Edition Masson 1984,1-118
11. Kwaou Léandre Suivi medico-physiologique d'une
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12. Karpman VL: Sportivnaya Medit sina. Physikul y sport,
1980; 129.
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des élèves de l'INS de Bamako.
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sport (Medispor).1988
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femoris muscle in man.
Magnésium 1983; 2:
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Sciences et sport : vol 7
N°2.
21. SANGARE Adama : Suivi du sportif d'élite
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Thèse de medecine Bamako ,1996.FMPOS.
22. Tourne et al. La fracture de fatigue du scaphoïde
tarsien. Sciences et sport
1987 ; 2 : 9 -
15.
ANNEXES
FICHE D'ENQUETTE
MEDICO-SPORT
1-) RENSEIGNEMENTS GENERAUX
(Q 01) Fiche numéro:/___ /
(Q 02) Club :..............................
(Q 03) sexe : masculin /____ /
(Q 04) Age:/____ / ans
(Q 05) Nationalité : Malienne /___/
Autre :......................
(Q 06) Poids:/_____/ kg
(Q 07) Taille : /_______ / mètres
(Q 08) Profession :...........................ou
néant /_____ /
(Q 09) Situation matrimoniale :
célibataire /_____ / marié(e)/____/
(Q 10) Niveau d'instruction :-Néant
/___/
-primaire /____ /
-Secondaire /____/ -Supérieur /_____/
(Q 11) Autres sports pratiqués : oui
/___ / non /___ /
(Q 12) Nombres d'année de pratique sportive :
/____/ ans
(Q 13) Année de début de sport de
compétitions : /_____ /
(Q 14) Nombre d'année de compétition :
/_____/ ans
2-)Poste occupé sur le terrain
(Q15) : 1 : Gardien de
but 5 : Latéral
droit 9 : Premier avant centre
2 :
Libero
6 : Récupérateur 10 :
Meneur
3 : latéral gauche 7 : Couloir
droit 11 : Couloir gauche
4 :
Stopper
8 :Deuxième avant centre
3-) Habitudes de consommation
d'excitants :
(Q 16) Alcool : oui /__/ non
/__/
(Q 17)Café : oui
/__/ non /__/
(Q 18) Cola :
oui /__/ non /__/
(Q 19) Tabac : oui /__/ non
/__/
(Q 20) Thé : oui
/__/ non /__/
4- ) Antécédents médicales
personnels :
(Q 21) Diabétique : oui /__/ non
/__/ ne sait pas /__/
(Q 22) Hypertendue : oui/__/ non
/__/ ne sait pas /__/
(Q 23) Cardiopathie : oui/__/ non
/__/ ne sait pas /__/
(Q 24)
Asthme :
oui/__/ non /__/ ne sait pas /__/
(Q25)
Autres :.....................................................................
5-) Antécédents
chirurgicales :
(Q 26) oui /___/non /___/ type si
oui :.......................................
6-)Motivations
(Q27) plaisir : oui /___/ non /___/
(Q 28) professionnalisme : oui /___/ non /___/
(Q 29) célébrité : oui /___/ non
/___/
(Q 30) revenus monétaires : oui
/__/non/___/
7-)Fréquence cardiaque, PWC170,
VO2 max
(Q31) Fo : Fréquence cardiaque au
repos
(Q32)F1 : Fréquence cardiaque
après le premier parcours
(Q33)F2 : = Fréquence cardiaque
après le deuxièmes parcours
(Q34) PWC170 : capacité de travail
(Q35) V02max : consommation maximale
d'oxygène
(Q36) QS : volume d'éjection systolique
(Q37) HV : = volume cardiaque
.
Fiche signalétique
Nom : CAMARA
Prénom :
Lassine
Titre de la thèse :
Dynamique des paramètres fonctionnels chez les footballeurs
de deux clubs de 1ère division au cours de la saison sportive 2007-2008
dans le district de Bamako.
Année universitaire :
2008-2009
Ville de soutenance :
Bamako
Pays d'origine :
Mali
Lieu de
dépôt : Bibliothèque de la F
.M.P.O.S
Secteur
d'intérêt : Poumons ,coeur,Muscle,
Physiologie et sport.
Résumé :
Nous avons rapporté les résultats d'une étude
portant sur un échantillon de 50 joueurs de football de1ère
division dans le district de Bamako pour une période de 10mois.
Nos joueurs étaient en
moyenne des jeunes sans emploi avec 24,06 ans d'age .Ils avaient une bonne
expérience de pratique sportive avec 7,32#177;3,33 ans. Ainsi nos
athlètes avaient atteint la maturité sportive.
Au cours de la saison, nos joueurs
présentaient une inadaptabilité du système
cardio-vasculaire à l'effort vu leurs Fc, Qs et Hv.
Nos joueurs avaient tout au long
de la saison sportive un V02
max inférieur à celui des sportifs non entrainés des
pays développés.
La PWC170 de nos sportifs
était régressif durant toute la saison sportive ce qui prouve que
les dix mois d'entraînements et de compétitions n'ont pas permis
à nos athlètes d'améliorer leur capacité de travail
physique.
Mots clés :
Physiologie, Football, Paramètre, PWC170, V02 max.
SERMENT D'HIPPOCRATE
En présence des maîtres de cette
faculté, de mes chers condisciples, devant l'effigie d'Hippocrate, je
promets et je jure, au nom de l'Etre suprême, d'être fidèle
aux lois de l'honneur et de la probité dans l'exercice de la
médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et
n'exigerai jamais un salaire au dessus de mon travail, je ne participerai
à aucun partage clandestin d'honoraires.
Admis dans l'intérieur des maisons, mes yeux ne
verront pas ce qui se passe, ma langue taira les secrets qui me seront
confiés et mon état ne servira pas à corrompre les moeurs,
ni a favoriser le crime.
Je ne permettrai pas que des considérations de
religions, de nation, de race, de parti ou de classes sociales viennent
s'interposer entre mon devoir et mon patient.
Je garderai le respect absolu de la vie humaine dès
la conception. Même sous la menace, je n'admettrai de faire usage de mes
connaissances médicales contre les lois de l'humanité.
Respectueux et reconnaissant envers mes maîtres, je
rendrai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leur
père.
Que les hommes m'accordent leur estime si je suis
fidèle à mes promesses.
Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de
mes confrères si j'y manque.
Je le jure.
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