MASTER CONTROLE DE GESTION ET SYSTEMES D'INFORMATION
--MCGSI
RAPPORT DU PROJET PROFESSIONNEL
ESSAI DE MISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE CONTROLE DE
GESTION DANS LES BANQUES:
Cas BMCE BANK
Ø Réalisé par : EL HANBALI
AZIZ.
Ø Encadré par : TAIB BERRADA
.
JURY : M. JEAN MONTIER
ANNEE UNIVERSITAIRE 2007-2008
REMERCIEMENTS
Je tiens à adresser mes remerciements
à :
- Ma petite famille : ma femme ASMA et mes deux
petites filles SALMA et ZINEB pour leur soutien durant cette période
d'étude
- Mes maîtres, M. JEAN MONTIER et M.TAIB
BERRADA qui m'ont apporté un suivi et un encadrement précieux
dans la conduite de ce modeste travail.
- Le corps enseignant de l'IAE de CAEN et l'ESMA
MARRAKECH
Et Je remercie aussi tous mes amis étudiants
pour les bons moments passées ensemble durant cette
période.
Sommaire
Remerciements
Introduction
Première partie : La mise en
évidence des spécificités du cadre de
contrôle de gestion bancaire.
I)-Les spécificités du cadre de
contrôle de gestion bancaire.
A-le cadre du contrôle de gestion bancaire
.
a. Définition et missions du contrôle de
gestion bancaire .
b. Les outils de contrôle de gestion .
c. Caractéristiques et performance du
contrôle de gestion bancaire.
d. Le contrôle de gestion et les centres de
responsabilités .
B- Présentation des supports de l'information
de BMCE BANK .
a. Présentation et analyse du bilan d'une banque
.
b. Les postes du hors bilan
c. Comptes de produits et charges.
Deuxième partie : Analyse du
coût et de la rentabilité d'une
agence bancaire BMCE BANK
I)- Les différents axes d'analyse de la
rentabilité et de la performance.
A-le compte d'exploitation générale d'une
agence .
B- Détermination du résultat par centre de
profit.
a. Calcul des coûts par centre de profit
.
b.
Détermination du résultat analytique par centre de profit .
c. la marge sur intérêts
d. les commissions perçus
e. les produits et charges divers
f. les ratios de suivi de la gestion de centre de profit
.
C-la rentabilité par produit ,client et par
activité .
Conclusion
Annexes
Bibliographie
Introduction :
Le rôle que le système
bancaire joue dans le financement de l'économie locale ne
fait que se renforcer . En outre ce renforcement
s'accompagne d'une intensification des spécificités du secteur
financier. Celles-ci ressortent certes de la nature des métiers du
secteur financier et des mutations et évolutions qu'il a subies ces
dernières années mais aussi de la particularité du
système d'information. Celui-ci est totalement différent des
autres entreprises industrielles traditionnelles.
Le secteur bancaire marocain a connu deux
grandes périodes d'évolutions.
La première période se situe depuis
l'installation des premières banques Françaises au
Maroc dans les années 1800 et la
création de La Banque d'Etat du Maroc en 1912
avec l'avènement du Protectorat .
La deuxième peut être qualifié une
période de la réglementation bancaires de 1993 et
commerciale de 1996 ou l'environnement bancaire et
financier a été modifié d'une
manière significative .
L'activité bancaire était
étroitement réglementée et on commence a mettre en place
les principes de base du système bancaire
marocain suite à la libéralisation et au
programme d'ajustement structurel afin d'assurer le
développement de l'économie en
général et la promotion du système
bancaire et financier en particulier .
Cette situation était le reflet de toute une
évolution qui a donné la naissance des types de
banques au Maroc : les banques commerciales, des
organismes à statut spécial et des
sociétés de financement dans des domaines
différents.
Et c'est la loi bancaire de 6 juillet de 1993 qui va
marquer les grandes mutations du
système bancaire et financier avec ses
orientations et objectifs qui sont :
1) Unification du cadre juridique pour
l'introduction d'une concurrence égale entre les
banques.
2) Elargissement de la concertation avec la
création de trois institutions pour
préserver la liquidité et la
solvabilité et en consolidant le rôle des associations
professionnelles et à instituer la politique monétaire et du
crédit à savoir :
-Conseil National de la
Monnaie et de l'Epargne.
- Comité des
Etablissements de Crédit.
-Commission de Discipline des
Etablissement de Crédit.
3) La protection des déposants en
renforçant les droits des clients, déposants
et emprunteurs avec des moyens de contrôle et de
sanctions.
Le paysage bancaire marocain compte plus de 16 banques
concentré dans le milieu
urbain . Trois banques ( le Crédit Populaire du
Maroc , AttijjariWafaBANK et la BMCE
BANK ) détiennent plus de 74 % de réseau en
forte croissance et réalisent plus de deux
tiers de la collecte des dépôts
.
la réglementation et la banalisation des
activités du secteur bancaire marocain a
conduit à la concurrence ,qui apparaît dans
le secteur d'une façon très notable en
1998 .
Bénéficiant de la restructuration du
secteur , les banques étrangères et surtout
françaises ont fait leurs entrée au Maroc ,
et toutes les grandes banques privées du
royaume présentent dans leur actionnariat des
banques françaises très impliquées dans
dans le développement de leur activités
bancaires et financière .
la présence des banques françaises est
très marquée dans les banques marocaines sous
forme des filiales françaises :
-BNP PARIBAS contrôle de 65.05 % de la Banque
Marocaine Pour le Commerce et
l'Industrie ( BMCI ) .
-La Société Générale
contrôle 51.9 % de la Société Générale
Marocaine de Banque
( SGMB ).
-le groupe Crédit Agricole contrôle 52.7 %
du Crédit du Maroc.
Et des participations étrangères
minoritaires mais significatives :
-le CIC détient depuis 2004 10% du capital de la
Banque Marocaine du Commerce
Extérieur ( BMCE BANK ) cette participation sera
augmenté à 20 % en fin 2008 .
La présence des banques étrangères ,
la multiplication des opérations de privatisation
Et de fusion durcissent la concurrence et
déplacent l'activité des banques traditionnelle
Vers des services financiers plus complexe .
Ainsi la nouvelle réglementation des banques (
accord BALLE II ) n'a fait que
renforcer l'évolution qui a connue le secteur et
obliger les banques à respecter des
normes et des dispositifs de gestion qui sont
entrés en vigueur dés 2007 .
ces normes sont des indicateurs de performances
utilisés sous forme de ratios
destinées à sécuriser l'ensemble du
système bancaire à savoir :
- le ratio de liquidités :
- le ratio de solvabilité :
- le coefficient de division des risques
:
- le coefficient de fonds propres et de ressources
permanentes.
Ces trois éléments caractérisant
le secteur bancaire : la concurrence intensifié , l'avènement des
accords de BALLE II et la présence des banques étrangères
rendent les contraintes pesant sur le contrôle de gestion bancaire
spécifiques et accroissent le souci d'une meilleure appréciation
et évaluation de la performance de l'activité bancaire .
Comme corollaire, la dimension coût a de plus
en plus une place centrale dans l'organisation et les stratégies des
banques et oriente un très grand nombre de décisions.
Etant donnée l'importance de cerner le
contrôle de gestion bancaire et les spécificités du
système d'information bancaire le questionnement qui ce pose est :
-comment concevoir et réussir la mise en
place d'un système de contrôle de gestion dans une entité
bancaire .
Il s'agit donc de montrer l'importance de la fonction
contrôle de gestion bancaire dans le cadre de la maîtrise des
techniques de mesures de rentabilité.
Notre étude s'intéresse au cas d'une
agence BMCE BANK qui est l'une des plus grandes banques commerciales
marocaine.
Il s'agit de souligner ici la nécessité
de mettre en places des systèmes dont l'objectif serait de faciliter
l'émergence d'idées nouvelles dans l'organisation.
Cette étude sera structurée en deux
parties :
La première partie
Met l'accent sur la mise en évidence des
spécificités du cadre de contrôle de gestion.
Elle se compose de deux chapitres, le premier traitera
du cadre de mise en place du contrôle de gestion bancaire et essai de
définir la fonction et ses missions en passant par les
spécificités et caractéristiques du contrôle de
gestion bancaire et financier, qui est le moyen d'atteindre les niveaux de
qualité et de coût attendus à l'élaboration d'une
stratégie de développement. Et elle met l'accent sur le
contrôle de gestion entant que moyen de base, servant à produire
une méthode analytique de mesure de coûts et de rentabilité
par centre de responsabilités .
Le deuxième chapitre met l'accent sur la
situation financière de la banque BMCE BANK et fera l'objet d'un
développement spécifique des systèmes comptables
bancaires. Et essaie de mettre en évidence l'approche comptable,
analyse de bilan, comptes de produits et charges résultats, et les
normes de gestion et la notation des banques. (Rapport retenue
2006).
Tous ses éléments vont servir de base a
l'étude de la mise en place du contrôle de gestion et le cadre
particulier dans lequel se gère un établissement
bancaire.
La deuxième partie
Elle traitera de l'analyse du coût et de la
rentabilité d'un centre de profit et met en lumière les principes
de mesure et analyse de la rentabilité par agence
client/marché,
produit en complétant les informations
présentés dans la première partie par les facteurs
clés de calcul des coûts . c'est la méthode du coût
complet qui est adoptée , il s'agit de déterminer des prix de la
facturation de l'activité bancaire et d'effectuer des mesures de
rentabilité par rapport a des ressources spécifiques .
Première partie :
La mise en évidence des
spécificités du cadre de contrôle de gestion bancaire
I)- les spécificités du cadre de
contrôle de gestion bancaire:
A-le cadre du contrôle de gestion bancaire
.
a. Définition et missions de contrôle de
gestion bancaire .
Le contrôle de gestion n'est pas encore
perçu de façon très précise tant au niveau des
missions que des outils et méthodes qu'il met en
oeuvre au sein des établissements
bancaires et financiers .Le problème auquel est
confronté le contrôle de gestion dans le
milieu bancaire et financier est celui de la
définition du concept et de la fonction .
Le contrôle de gestion (CDG) est une fonction,
un service d'assistance, de conseil,
d'information et de pilotage multidimensionnel de
recherche .
Le contrôle de gestion sur la base de
l'exploitation du système d'information apporte
un soutien technique aux services et des
éléments d'information décisifs au management.
Ses objectifs sont de développer une assistance
au pilotage pour développer une
information simple et fiable adaptée à
chaque niveau et assister les organisations pour
leur permettre :
-L'atteint des objectifs
opérationnels et stratégiques fixés
- d'analyser, mesurer et
optimiser leur gestion
- de mise en place des
actions correctrices
Le modèle financier en contrôle de gestion
pose les même objectifs que les autres
entreprises basés sur la recherche de profit :
« - la firme n'a qu'un seul objectif la
maximisation de son profit. Cet objectif se
décline en sous objectifs, à savoir la
minimisation des coûts et la maximisation des
recettes, avec des responsables en
entreprises pour chaque sous objectif. » 1(*)
Le contrôle de gestion est l'instrument de pilotage
aux décideurs pour faire les
meilleurs choix organisationnels . il se nourrit du
système d'information
dont la qualité d'information conditionne le
succès de la fonction du contrôleur de
gestion dans l'entreprise , réduit l'incertitude
dans le pilotage des activités au niveau
opérationnel / décisionnel et participe
à la réorganisation du fonctionnement de
l'organisation puisque la clé de toute
décision est la maîtrise de l'information .
D'où le contrôle de gestion est " le
processus par lequel les managers influencent
d'autres membres de l'organisation pour appliquer les
stratégies .2(*)
Le contrôle de gestion est d'origine dans des
activités industrielles .Les méthodes de
mise en oeuvre du Contrôle de gestion
étaient rapidement transformées dans des
activités de services du secteur
industriel.
La mission du contrôle de gestion dans le
secteur bancaire est différentes que celle dans
les autres organisations et on observe cependant
aujourd'hui de nombreuses formes et
méthodes de mise en place du contrôle de
gestion dans les activités de service et la
première problématique qui se pose
c'est la définition du contrôle de gestion dans le
secteur bancaire et son contenu vu Les
spécificités des banques à réseau et les
difficultés de mise en place de
différentes méthodes de contrôle. L'objectif est
d'expliquer le rôle joué par le
contrôle de gestion dans la banque entant que secteur
des services.
Dans l'organisation bancaire désigner en terme
de ` bureaucratie à clones` 3(*)ou
l'organisation bancaire se distingue d'entreprises
de services par la coexistence
d'un pole administratif le siège et d'un pole
à vocation commerciale, ce qui rend la
fonction et le rôle du contrôleur de
gestion de la Banque très spécifiques .
Le contrôleur de gestion vue son positionnement
proche au hot management
Il donne une vision transversale de la banque avec la
vérification de cohérence des
informations , la fiabilité des données
pour le suivi de l'activité bancaire en se basant
sur le benchmarking et des plans d'actions de
corrections et redressement via les
reporting et indicateurs de suivi pour les trois
niveaux (stratégique, support et
opérationnel) ce qui lui donne d'être
le garant des fondamentaux des banques ,
responsable de la bonne maîtrise , de la bonne
affectation des charges et le choix des
inducteurs pour la meilleure affectation analytique sans
oublier son rôle primordial
dans les prévisions des budgets et
élaboration des business plan.
Ces différents rôles du contrôleur
de la gestion bancaire entant que animateur
des organisations demande des connaissances multiples,
la maîtrise des technologies
de traitement d'information et la communication des
informations de gestion " c'est
donner a la bonne personne, au bon moment, la bonne
information afin qu'elle prenne
la bonne décision " d'ou la notion de "FEEDBACK
"est essentielle car on améliore la
gestion de l'organisation en se basant sur l'information
analysée et renvoyée aux acteurs
concernés .
CDG = conduite , pilotage =contrôle
organisationnel .
Le schéma du processus de CDG:
La fonction de contrôle de gestion dans
l'environnement des banques est confronté par
plusieurs impacts à savoir :
Impact de l'activité le contrôle de
gestion est apparue dans les grandes entreprises
industrielles pour développer l'efficacité
économique et assurer la cohérence
des structures décentralisées . dans le
secteur bancaire et financier , l'activité est
spécifique avec des produits , des processus de
production et des opérations croissantes
plus complexe .
Impact de l'organisation : les banques ont des
tailles de plus en plus importantes avec
des réseaux spécialisés interne et
à l'étranger . les activités bancaire n'ont pas
d'organigramme type et se caractérisent par une
distinction générale entre les activités
bancaires proprement dites et les activités
financières .
Impact de la réglementation comptable et
prudentielle caractérisée par l'adoption du
nouveau plan comptable (1993) , appliqué dans le
secteur bancaire plus les facteurs
positifs et contraignantes de la réforme
internationale (BALLE II) et la passage aux
normes IAS et IFRS .
b. Les outils de contrôle de gestion
Il n'existe pas de contrôle de gestion dont les
méthodes seraient les mêmes et adaptés à
toutes les organisations, entreprises et
administrations . Le contrôle de gestion doit
s'adapter aux particularité des missions et
recouvre des champs et d'éléments
constitutifs selon lesquelles les méthodes et
outils du contrôle de gestion seront choisis
à savoir :4(*) 1-Le contrôle budgétaire
2-Le calcul des
coûts
3- Les tableaux de bord
4-L'analyse comparative
-Le contrôle budgétaire est une technique
qui consiste a rapprocher les prévisions
budgétaires et leur réalisation selon les
différents niveaux de temporalité (long terme
5 ans- et annuels)
-l'analyse des coûts est le domaine traditionnelle
et important du contrôle de gestion à
partir d'une nomenclature de gestion on peut identifier
un certains nombre des coûts,
ces coûts en général pour une banque
sont les coûts de fonctionnement généré par le
siège et les agences (centre de
responsabilité et Centre de profit) que le réseaux
supportera et les coûts cachés dont on ne
peut pas identifié de manière budgétaire de
manque de performances.
Les dernières approches de l'analyse des
coûts se base sur le couple coût /valeur.
-Le tableaux de bord est un outil de pilotage et de
reporting permettant au
contrôleur de gestion de réagir avec un
ensemble de données organisées composé des
indicateurs pertinent par rapport a un objectif
clairement fixé ,ces données fournies par
l'analyse des coûts et les techniques
budgétaires, c'est un outil de management
participatif.
Il n'y a pas de forme standard de présentation des
tableaux de bord, il doit rassembler le
maximum des données et informations utiles,
d'être simple a lire et à éditer.
-Le benchmarking ou l'analyse comparative reste l'outil
pertinent dans le secteur
bancaire vue la forte et atroce concurrence (variation
des parts de marché, dégradation
de marges, fuite des dépôts a vue et la
baisse tendancielle des taux d'intérêts.) puisqu il
permet au contrôleur des informations et des
repères pour se comparer .
c. Caractéristiques et performance du
contrôle de gestion bancaire
Le système de contrôle de gestion
bancaire est inspiré par le modèle industriel
traditionnel, qui échappe difficilement de ses
origines, même s'ils n'ont pas les mêmes
résultats et performances . le modèle
bancaire et industriel se différencient par les
caractéristiques des processus, produits et
services.
Le système bancaire au Maroc a connu dans une
première étape les mêmes étapes
d'évolution et mutations que celles des autres
systèmes dans la mise en place le contrôle
de gestion.
Caractérisé par la banalisation,
décloisonnement et déréglementation au début les
banques ne sont que des grandes entreprises /
administrations ou les objectifs des
responsables ne sont autres que de gérer le
quotidien comme s'il s'agit d'une
administration public sans penser a faire les meilleurs
choix organisationnels ni a
mesurer les performances ou satisfaire l'Etat dominante
du système ni les actionnaires
pour les banques en début de privatisation
timide.
Le contrôle de gestion était très
limités et ne s'intéresse qu'a l'analyse de la marge
d'intermédiation , le contrôle
budgétaire et de la conformité des comptes .ce qui rend
Le contrôle de gestion fortement basé sur
le modèle comptable et financier. Et il
mesure les résultats et performances d'une
façon plus périodique (annuel) au détriment
des critères de qualité de service et sans
mesure de risque ou d'optimisation des
ressources .
Les spécificités de la banque entant que
activité de services étaient négligées au
surestimés.
La deuxième étape se caractérise
par la libéralisation des banques de l'Etat en tant
que tutelle . les banques entrent dans des phases de
rationalisation de l'exploitation et
la modernisation du secteur , dans des contextes
juridiques et économiques et enjeux de
la nouvelle révolution rapide due aux
avancés technologiques dans le domaine de
l'électroniques , des
télécommunications et informatiques .Ce qui rend la mise en
oeuvre
du contrôle de gestion nécessaire avec
l'objectif d'améliorer de façon significative leur
productivité , leur compétitivité et
pour assimiler les changements majeurs auxquels
elles se verront confrontées , afin de conserver
un avantage concurrentiel .
le contrôle de gestion bancaire voit une nouvelle
évolution avec l'externalisation des
opérations , l'instrumentalisation des
démarches qualité , la structuration du contrôle
interne . la recherche de l'efficacité , de
l'efficience a nécessité un pilotage par processus
et par activités .
Ainsi , l'application de la comptabilité
analytique a nécessité une longue période pour sa
mise en place pour le calcul des coûts des
opérations et services bancaire et entant qu'
outil de pilotage au niveau local afin de suivre les
déférents agences et outil de pilotage
stratégique au niveau du haut management pour
connaître la structure des coûts de
chaque activité et de chaque
produits /segment clients et les comparer aux recettes
pour les optimiser .la tendance des banques marocaine
vers la mise en place des
nouveaux systèmes du contrôle de gestion
est évident , mais il reste que les différents
logiques et tendances de contrôle
(traditionnelles et nouvelles ) coexistent aujourd'hui .
la comptabilité analytique et surtout la solution
ABC/ ABM est peu utilisée pour
l'évaluation des activités bancaires du
fait de l'impossibilité d'imputer certains coûts
même s'elle est réputée
fiable.
d. Le contrôle de gestion et les centres de
responsabilités .
Les principales missions associés à la mise
en oeuvre de contrôle de gestion sont de
permettre une plus grande décentralisation des
responsabilités et d'améliorer la
performance économique . Autres le système
d'information et les moyens techniques le
contrôle de gestion s'appui sur une
décentralisation du pouvoir de décision pour
atteindre les objectifs .
La décentration du pouvoir est basé sur le
découpage de l'organisation en fonction de
la taille et les activités principales en centre
de responsabilité qui disposent d'une
délégation d'autorité et un
système de pilotage de sa gestion accordé sur les flux
financiers .
La délégation des centres de
responsabilités porte sur le niveau des revenus , la marge et
enfin sur le niveau des actifs et leur rentabilité
économique .
Flux financiers déléguées et
types de centre de responsabilité :
Flux financiers
délégués
|
Types de centre
|
Coût
|
Revenu /Niveau d'activité
|
Tarification/Marges
|
|
X
|
|
|
Centre de coût
|
X
|
X
|
|
Centre de revenus
|
x
|
x
|
x
|
Centre de profit
|
-Un centre de coût : la
délégation sur le niveau du centre de coût est sur les
charges
engagés pour la mise en place d'un produit , d'une
prestation .elle porte sur le respect
d'un budget de fonctionnement et c'est l'entité
dotée de la plus petite délégation .
Il y a quatre types de centre de coût qui
correspondent de fait aux quatre catégories
d'activités des établissements de
crédits : l'activité commerciale , de production , de
support et de structure.
-Un centre de revenu : il s'agit d'agences de
vente n'ayant pas de délégation de la
négociation commerciale et la
délégation porte sur les charges et le niveau
d'activité.
-Un centre de profit : pour le responsable , il
s'agit de réaliser un niveau de revenu
permettant de dégager du PNB et la
délégation couvre les conditions de négociation
commerciale ( prix , remises et conditions
spéciales pour les clients .
Les centre de profit dans les banques sont principalement
constitués des entités du
réseau : agence , succursale , direction
régionale ou la direction de l'exploitation .
B- Présentation des supports de l'information
de BMCE BANK .
a. Présentation et analyse du bilan d'une
banque .
Il existe plusieurs façons et méthodes
pour mesurer et calculer la rentabilité bancaire.
L'approche comptable financière est l'une des
méthodes susceptibles d'être employés.
la particularité de l'adaptation des
données comptables 5(*) provient de l'information des
établissements bancaires même si les
grandes lignes de l'analyse restent les mêmes que
pour les autres entreprises (rentabilité,
solvabilité).
La banque marocaine du commerce extérieur
applique le même nouveau plan
comptable général de la France (Plan
1993).
le plan de compte comporte huit classes
:6(*)
1- opérations de trésorerie et
interbancaires
2-opérations avec la clientèle.
3-Opérations sur titres et opérations
divers.
4-Immobilisations.
5-Provisions fond propre et assimilé.
6-Charges.
7-Produits
8-Hors bilan .
Le bilan des banques a
été adapté de la comptabilité classique pour tenir
compte de la
spécificité économique particulier.
Il permet de connaître à la fois les opérations qu'il
enregistre, mais également les agents
économiques avec lesquels ces opérations ont été
faites.
Le bilan de la banque est une photographie de sa
situation économique et c'est le
Lien entre la structure du bilan bancaire et le profil
d'activité. C'est un état patrimonial
des avoirs et créances puis des dettes. Il est
sous la forme suivante :
Actif
|
Passif
|
Classe 1 Comptes de trésorerie et
d'opérations interbancaires
|
· Instituts d'émission, Trésor public
· Banques, organismes et établissements financiers
· Valeurs reçues en pension
· Bons du Trésor
|
· Instituts d'émission, Trésor public
· Banques, organismes et établissements financiers
· Valeurs données en pension
|
Classe 2 Comptes d'opérations avec
la clientèle
|
· Crédits à la clientèle
|
· Comptes créditeurs de la clientèle
|
Classe 3 Autres comptes financiers
|
· Chèques, effets en recouvrement ou à
l'encaissement
· Comptes de régularisation
· Opérations sur titres
|
· Comptes exigibles après encaissement
· Créditeurs divers
· Comptes de régularisation
· Opérations sur titres
|
Classe 4 Valeurs immobilisées
|
Classe 5 Capitaux permanents
|
· Titres de participation
· Immobilisations
· Frais d'établissement
|
· Obligations
· Provisions
· Réserves
· Capital
|
Comptes de Hors bilan
|
Le bilan bancaire a une présentation courte et
descriptive des comptes de bilan et de
hors bilan et recense les emplois et les ressources
l'établissement :
Postes du bilan
1- Valeurs en caisse, banques centrales,
Trésor public, services des chèques
Postaux.
Les valeurs en caisse comprennent exclusivement les
billets et monnaies ayant cours
légal au Maroc ou à l'étranger .les
comptes des banques centrales, du Trésor public et
du service des chèques postaux dont les avoirs
sont disponible à tout moment.
2- Créances sur les établissements de
crédit et assimilés.
Ensemble des créances (a vue ou a terme), y
compris les valeurs reçues en pension
détenus, sur des établissements de
crédit et assimilés, à l'exception celles
matérialisés
par un titre. Les avoirs à vue sont ceux qui
sont disponibles à tout moment, ou dans un
délai maximum de 24 heures ou un jour
ouvrable.
3- Créances sur la
clientèle.
Ce poste comprend l'ensemble des créances
détenues sur des agents économiques autres
que les établissements de crédit, y
compris les valeurs reçues en pension, à l'exception
de celles matérialisées par des titres et
les créances acquises par affacturage qui figurent
dans un poste spécifique ils
sont :
- crédits de trésorerie et a la
consommation.
- Crédits à l'équipement
- Crédits immobiliers
- Autres crédits
4-Créances acquises par
affacturage.
Ce sont les créances affacturées qu'elles
soient ou non approuvées et il n'est servi que
par les établissements qui effectuent à
titre d'activité principale des opérations
d'affacturage .
5-Titres de transactions et de
placement.
Les titres de transactions sont ceux qui ont
été acquis dans l'intention de les revendre
dans un bref délai. Les titres de placement sont
ceux qui sont acquis dans une intention
autre que de transaction ou d'investissement.
- Bons de trésor et valeurs
assimilés.
- Autres titres de créances
- Titres de propriété
6-Titres d'investissement
Ce poste comprend les titres de créances qui ont
été acquis avec l'intention de les
conserver , en principe, jusqu'à
l'échéance .
- Bons de trésor et valeurs
assimilés.
- Autres titres de créances
7-Titres de participation, de filiales et emplois
assimilés.
Les titres de participation et de filiales sont
destinés à contribuer à l'activité de
l'établissement en créant un lien durable
avec les entreprises dont les titres sont détenus.
Les titres sont également recensés dans
ce poste les titres de propriété à une activité de
portefeuille et des emplois assimilés.
8-Autres actifs.
Ce poste comprend tous les actifs qui n'ont pu être
recensés dans les autres postes et,
notamment, les comptes de régularisation et les
débiteurs divers.
9-Créances subordonnées.
Les créances matérialisés ou non par
un titre, dont le remboursement, en cas de
liquidation du débiteur, n'interviendra
qu'après le désintéressement de tous les
autres
créanciers.
10-Immobilisations données en crédit
-bail et en location.
Ce sont les opérations de crédit-bail, de
location avec option d'achat et location simple
effectuée par les établissements de
crédit habilités à effectuer de telles opérations
les
encours sont ceux qui ressortent de la
comptabilité sociale .
11-Immobilisations incorporelles et
corporelles.
Ces postes recensent l'ensemble des immobilisations
détenues par l'établissement pour
les besoins de son exploitation ou dans une perspective
d'investissement.
12-Banques centrales, Trésor public, service
des chèques postaux.
Les comptes des banques centrales, trésor public,
service des chèques postaux sont
ceux ouverts dans un pays ou l'établissement est
implanté et dont les dettes sont
exigibles à tout moment, ou dans un délai
maximum de 24 heures ou un jour ouvrable.
13-Dettes envers les établissements de
crédit et assimilés.
Ensemble des dettes, compris les valeurs données
en pension, envers des établissements
de crédit, à l'exception de celles
matérialisées par un titre ; les dettes à vue sont
celles
qui sont exigibles à tout moment, ou dans un
délai maximum de 24 heures ou un jour
ouvrable.
14-Dépots de la clientèle
C'est l'ensemble des dépôts effectués
par des agents économiques autres que les
établissements de crédit, y compris les
valeurs données en pension, à l'exception de ceux
matérialisés par un titre et qui comportent
:
-Comptes a vue créditeurs
-Comptes d'épargne
-Dépôts à terme
-Autres comptes créditeurs
15-Titres de créances
émis.
Dettes, représentés par des titres
cessibles émis par l'établissement à l'exception des
titres subordonnés.
- Titres de créance négociables
- Emprunts obligataires
- Autres titres de créance émis
16- Autres passifs
Ce sont tous les passifs qui n'ont pas pu être
recensés dans les autres postes, et
notamment, les comptes de régularisation et les
créditeurs divers.
17- Provision pour risques et charges.
Les provisions pour pertes et charges permettent de
constater l'existence de pertes ou
des charges dont la réalisation est probable mais
l'évaluation incertaine où qui ne font
pas face à la dépréciation d'un
actif identifié.
18-Provisions
réglementées.
Les provisions réglementées sont celles qui
sont prévues par un texte législatif ou
réglementaire qui rend leur constitution
obligatoire ou facultative .
19- Subventions, fonds publics affectés et
fonds spéciaux de garantie.
Les subventions d'investissement sont des fonds non
remboursables affectés par un tiers
à des financements particuliers. Les fonds publics
affectés sont des fonds reçus d'un
organisme public, affecté au financement d'actifs
spécifiques et non remboursables
éventuellement sous certaines conditions. les
fonds de garantie sont destinés à garantir
des crédits distribués par
l'établissement ou distribués par d'autres établissements
.
20-Dettes subordonnées.
Sont celles dont le remboursement, en cas de liquidation
de l'établissement, n'est pas
possible qu'après désintéressement
des autres créanciers .
21-Primes liées au capital et
réserves.
Les réserves sont la partie des
bénéfices que les actionnaires décident, en vertu d'une
clause statuaire ou contractuelle , de ne pas distribuer
22-Capital souscrit.
Ce poste comprend le capital et les
éléments assimilés au capital.
23-Report à nouveau.
Ce sont les résultats que les actionnaires ont
décidé de ne pas affecter.
b. Postes du hors bilan
Les postes du hors bilan ou les opérations
extra-bilanciellles qui ont une grande
importance en terme qualitatifs et de volume.Ils
comportent toutes les opérations qui ne
sont pas neutre en terme de risques pour lesquelles
des engagements contractuels ont
été données ou reçus, ils
recensent trois catégories des engagements :
1- Engagements de financement.
Des engagements de financement constituent une promesse
faite par un établissement de
crédit de consentir des concours de
trésorerie, et des avals et garanties donnés et reçus
de l'établissement de crédit et de la
clientèle non
financière.
2- Engagements de garantie.
Un engagement de garantie est un contrat par lequel un
établissement de crédit (le
garant), s'engage en faveur d'un tiers (le
bénéficiaire), pour le compte d'un client (le
donneur d'ordre), à assurer la charge d'une
obligation donc ce sont des engagements sur
instruments financiers à terme
réalisés à des fins de couverture ou d'arbitrage
.
3- Engagements sur titres
Ce poste recense les engagements de recevoir ou de
livrer des titres en manière
irrévocable, ces montants à livrer ou a
recevoir entre la date de négociation de la
transaction et celle de livraison des titres, ils
résultent des interventions à l'émission
pouvant être réalisés en faveur aux
clients .
c. Compte de produits et charges
:
Le compte de produits et charges récapitule les
produits et les charges de l'exercice sans
qu'il soit tenu compte de leur date d'encaissement ou de
paiement. Il est bâti selon la
même logique que le plan des comptes.
L'état des soldes de gestion décrit la
formation du résultat net de l'exercice et
l'autofinancement .
le compte de produits et charges et l'état des
soldes de gestion doivent être établis hors
taxe sur la valeur ajouté déductible pour
les charges , et hors taxe sur la valeur ajoutée
collectée pour les produits .
les objectif du contrôle de gestion dans les
banques autre la mesure de la performance
, l'évaluation des risques d'exploitation et les
risques financiers est très important et
l' analyse de la rentabilité d'une banque conduit
a exposer les soldes intermédiaires de
gestion qui sont la base de la formation du
résultat et les principaux résultats de
l'activité bancaire sont :
- le produit net bancaire : PNB
le produit net bancaire tient compte de l'ensemble des
produits et charges des activités
de la banque telles que définies par la loi
bancaire ( dans ses différents fonctions
,d'intermédiation , et de marché ..) et il
détermine la marge brute et il est le résultat de la
soustraction de la somme des produits d'exploitation
à la somme des charges .
En résumé le PNB = Marge
d'intérêts (intérêts reçus -
intérêts verses) +
Commissions +Gains ou pertes sur opérations
financières.
Et les composants du PNB sont :
- les intérêts perçus sur la
clientèle et ceux versés aux tiers.
- Produits du portefeuille titres et des
participations.
- Les autres produits d'exploitation bancaire
(commissions sur prestations de service ...)
Sur la base du calcul du PNB (cas BMCE) on peut
identifier la nature de L'activité de
l'établissement centré sur
l'intermédiation classique et prestations à la
commission.
La marge d'intérêts dépend
principalement des conditions de refinancement des
établissement surtout que les commissions sur
services sont recherchées pour améliorer
le PNB et parce qu'elles ne sont pas sensibles aux
variations de taux.
la structure du PNB de la banque est répartit
entre 2/3 pour les intérêts et 1/3 pour les
commissions ce qui rend la banque entant
qu'établissement de crédit de plus qu'elle est
Productrice de commissions.
- le résultat brut d'exploitation :
RBE
Les autres charges et produits sont ajoutés au
solde précédent y compris les résultats sur
les immobilisations financiers et non financières
, c'est un indicateur de l'activité
bancaire proprement dite :
RBE =PNB -Frais généraux - Coût de
risque.
- le résultat courant.
Ce solde exprime le résultat de l'ensemble des
activités courantes après déduction du
solde précédent des charges
générales d'exploitation et autres charges non bancaires et
l'addition des produits non bancaire.
Résultat courant avant impôt = RBE -
(dotations aux provisions +pertes sur
créances irrécupérables)
- le résultat net de l'exercice :
Le résultat net tient compte des produits et
charges exceptionnels, des dotations ou des
reprises au fonds pour risques bancaires
généraux et de l'impôt sur les sociétés
.
Tous ses résultats s'obtiennent en soustrayant au
PNB diverses catégories de charges
jusqu'au résultat net qui permet de
rémunérer les actionnaires et de renforcer les fonds
propres.
A) - Analyse du bilan :
La démarche générique d'analyse du
bilan en premier lieu va s'intéresser a l'analyse
des grands équilibre du bilan surtout ces
différents soldes pour comprendre la politique
financière d'un établissement
bancaire :
-Les opérations de trésorerie et
interbancaires
Qui rassemblent toutes opérations avec les
autres institutions financières, dans le cadre
de la gestion de la trésorerie et ce sont les
comptes de la classe 1, quand l'exploitation de
la banque permet un surplus ou excédent de
trésorerie. Elle est prêteur net sur
Le marché de trésorerie interbancaire et
le solde des actifs excède le solde des passif et
si les éléments des passif
dépassent les éléments correspondants de l'actif , la
banque
doit recourir aux marché de trésorerie pour
se refinancer .
Dans le cas de la BMCE c'est une situation
créancière classique pour des établissements
de crédit, importantes ressources
collectées auprès de la clientèle c'est un excèdent
de
ressources et d'actif sur les emplois.
-le solde des opérations avec la
clientèle
Les comptes de la classe 2, comprend les
opérations que la banque réalise avec la
clientèle, l'actif c'est les crédits
octroyés et la passif représente les dépôts
collectés, le
poids de ses comptes traduit la capacité de
financement de la banque. L'excèdent de
dépôts sur les opérations avec la
clientèle provient de la nature de la clientèle, avec une
forte présence des particuliers,professionnelles
et les MRE (marocain résident a
l'étranger ) qui sont des grands
dépôts a vue ou des dépôts a terme et des placements
dans des produits d'épargne qui
représentant a eux seules des ressources stables .
Ainsi, grâce à une politique agressive aussi
bien en termes de collecte des dépôts que
d'ouverture de nouvelles agences , la banque a
réussi à améliorer ses parts de marché
dans les compartiments de ses ressources qui
s'accompagnée d'une amélioration de la
structure des ressources.
-les opérations sur titres
Cette classe de compte représente
l'activité de la banque dans la bourse, elle retrace les
interventions de la banque pour son propre compte sur le
marché des capitaux, l'actif
est le portefeuille de titres de la banque et on passif
c'est Les titres émettent pour se
refinancer. Les titres sont comptabilisées et
évaluées conformément au plan comptable
des banques, ils sont classés en fonction de la
nature du titre (titre de créance ou de
propriété) ou de l'intention de la
fonction (titre de transaction, titre de placement , titre
de participation et d'investissement )
Titre de transaction :
Ces titres sont inscrits à la valeur d'achat et
la différence entre cette valeur et la valeur
du marché est inscrite en compte de
résultat.
Titre de placement :
Sont des titres acquis pour détention
supérieure à 6 mois.
Titre de d'investissement :
Les titres d'investissement sont des titres de
créance avec l'intention de les détenir
jusqu'à l'échéance pour produire des
revenus réguliers , a chaque arrêté comptable ils
sont pris a leur valeur d'acquisition .
Titre de participations : Ces titres sont
ventilés en :
-titre de participation.
-participations dans les entreprises
liées.
-titres de l'activité du portefeuille.
-autres emplois assimilés
A chaque arrêté comptable, leur valeur est
estimée sur la base des valeur d'usage,
quotte part dans les situations nettes, perspectives de
résultats et cours de bourse et
seules les moins values latentes donnent lieu , au cas
par cas à la constitution de
provisions pour dépréciation.
Pour les titres de créances sont
comptabilisées, coupon couru exclu et les titres de
propriété sont enregistrés à
leur valeur d'achat hors frais
d'acquisition.
Les valeurs immobilisées des classes 4 et
5 et figurent au bilan à la valeur d'acquisition
diminués des amortissements cumulés,
calculé avec la méthode linéaire sur la durées de
vie estimée. Et ne présente aucune
originalité face aux autres bilans des entreprises
Industrielle et commerciale.
Deuxième partie :
Analyse du coût et de la rentabilité
d'une
agence bancaire BMCE BANK
I)- Les différents axes d'analyse de la
rentabilité et de la performance .
A-le compte d'exploitation générale
d'une agence .
Au cours de ces dix dernières années , de
nombreuses banques ont essayé de développer
et d'adopter des systèmes leur permettant
d'analyser de manière plus précise
qu'auparavant leurs analyse du coût et de
rentabilité .Ces méthodes ne constituent pas
une sophistication par rapport aux méthodes
traditionnelles (coûts complets classiques ).
l'agence pour la banque est un centre de profit qui
peut être défini comme une entité
de gestion disposant d'un système de pilotage
qui lui permet de rendre compte de
l'utilisation de ces ressources et de l'état de
ses réalisations par rapport à ses objectifs
propres .
Pour l'analyse la rentabilité et performances
d'une agence bancaire .Il y a plusieurs
indicateurs de suivi et de contrôle de la
validité de la bonne réalisations des prévisions
( objectifs ) et de la productivité agence .Le
tableau de bord du compte d'exploitation
générale agence ( CEG) reste
l'élément de base .
Le tableau de bord du compte d'exploitation est un
support permettant d'apprécier la
rentabilité et la productivité d'une
unité décentralisée (agence bancaire).C'est un
instrument analytique de mesure et ne présente pas
de différences avec le bilan de la
banque, la seule différence étant de nature
juridique , car le compte d'exploitation de
l'agence est sans importance à l'égard des
tiers .
La rentabilité de l'agence est conclut à
partir du compte d'exploitation qui peut
se présenter sous la forme de soldes
intermédiaires de gestion :
Le produit net bancaire est la différence
entre les produits et les charges d'exploitation
auxquels se rajoutent les commissions.
Produit d'exploitation bancaire -charges d'exploitation
+commissions = PNB
|
Les produits d'exploitation bancaire
comprennent :
-les intérêts perçus sur les
crédits, (activité d'intermédiation)
-les revenus sur titres de placement qui sont liés
à des activités de marché
les charges d'exploitation bancaire
comprennent :
-les charges sur dépôts
rémunérés versés à la clientèle
(intérêts servis)
-le refinancement de la banque de ses besoins de
trésorerie
le PNB est la marge brute de l'agence sur l'ensemble des
activités bancaire.
le résultat brut d'exploitation s'obtient en
soustrayant du PNB, les frais généraux (les
charges du personnel, les impôts et taxes, les
amortissements et les frais d'exploitation)
PNB - frais généraux (y compris dotations
aux amortissements) =RBE
|
Pour évaluer la capacité globale d'une
agence à générer une marge brute après
imputation des ressources et des coûts de
fonctionnement on a recours
au RBE .
enfin ,le résultat net prend en compte outre le
RBE après coût net des
risques , les pertes ou gains exceptionnels liés
:
- aux plus values sur cessions de titres.
- aux dotations /reprises pour
investissement.
- aux dotations pour risques et charges.
- Aux dotations pour risque opérationnels
Aux moins values sur réévaluation de
portefeuille.
le compte d'exploitation générale d'une
agence BMCE BANK
B- Détermination du résultat par centre
de profit.
a. Calcul des coûts par centre de profit
.
La mesure de la rentabilité est l'un des
rôles majeurs du contrôle de gestion dans les
banques et les établissements financiers mais
l'approche est caractérisé par sa
complexité et son aspect multiforme ( centre de
profit , par produit , service ou par
client ) . la détermination du résultat
par centre de profit est basé sur l'architecture
générale du calcul des charges qui
employée traditionnellement par la plupart des
banques est présenté de façon
schématique dans la figure qui suit7(*) :
Cette architecture a été
décomposé en cinq phases distinctes , depuis l'identification des
charges analytiques dans le calcul des coûts
jusqu'à la facturation des coûts d'opérations
aux centres de profits .
-Phase 1 : détermination des charges à
retenir en comptabilité analytique :
A ce niveau il est à signaler que sur le plan
comptable deux catégories de charge
supplétives et non incorporables ,
génèrent des écarts entre la comptabilité
analytique et
la comptabilité générale .Un
rapprochement entre les deux comptabilité donc doit opéré
régulièrement , conformément
à l'égalité :
charges de comptabilité générale +
charges supplétives - charges incorporables =charges incorporables en
comptabilité analytique
|
-Phase 2 : affectation des charges aux centres de
responsabilité:
Un système de calcul des coûts sera d'autant
plus performant qu'il aura été établi sur la
base du découpage de l'entreprise en centre de
responsabilité te que défini par le
contrôle de gestion.
Pour les banques et les établissements financiers
,le découpage le plus pertinent retient
Quatre types de centres de responsabilité : le
centre de profit , qui est générateur de
recettes et résultats , le centre
opérationnel qui fournisse des prestations à caractère
répétitif , le centre des services
généraux ( ou du support ) qui fournisse des prestations
sélectives à des centres identifiés
et le centre de structure dans l'activité est diffusée à
l'ensemble de l'entreprise .
Les charges affectées à un centre de
responsabilité doivent pouvoir être maîtrisées par le
responsable ou au minimum, être
différenciées par ce dernier suivant le niveau de
maîtrise qu'il a sur ces charges.
Phase 3: ventilation des charges des centres de
structure et de services généraux sur les centres
opérationnels et les centres de profit .
Cette troisième partie consiste essentiellement
à mettre au point des clés de répartition
pour les centres de services généraux, des
unités d'oeuvres peuvent en principe être
déterminées ;ce sont des clés issues
d'un comptage de type économique qui représente
l'activité du centre .Elles sont de ce fait moins
discutables que les clés de répartition
conventionnelles .
Pour les centres de structure de type direction
générale , contrôle de gestion ou
comptabilité centrale , les lés de
répartitions retenus sont des clés conventionnelles ;
c'est la coté pratique qui sert alors de
critères de choix de répartition , en l'absence de
critères économiques .
A ce stade , ne subissent plus que des centres
opérationnels et des centres de profit
possédant a la fois des charges directes et une
quotte part de charges indirectes de
structure et de services généraux
.
-Phase 4 : calcul des coûts d'opération
:
L'objectif de cette phase est de parvenir à
calculer les coûts des opérations effectuées par
les centres opérationnels .Ces coûts peuvent
être la base de facturation aux centres
utilisateurs des opérations
réalisées : les centres de profits .
Plusieurs méthodes de calculer sont disponibles ,
conduisent à des appréciations de coûts
qui peuvent être assez différentes .La
méthode la plus précise consiste à mesurer
physiquement les temps d'opérations c'est la
méthode standard , une autre méthode
consiste calculer le coût moyen d'une
opération et c'est le rapport 'charges affectés à
l'opération /quantité d'opération de
la période 'ainsi un retrait espèce est une opération
bancaire tout comme le traitement d'un ordre d'achat des
actions sur le marché .
Le calcul des coûts d'opérations
nécessite la mise a jours d'un catalogue des opérations
qui recense l'ensemble des opérations
effectuées dans la banque .
Phase 5 : facturation des coûts
d'opérations aux centres de profit initiateurs des opérations
.
Cette opération consiste à mettre au point
des méthodes de facturation des opérations
traitées par les centres opérationnels mais
qui sont générées par des centres de profits .
Par exemple lorsqu'un centre de profit gestion des
valeurs mobiliers passe des ordres de
bourse pour alimenter ses OPCVM, il génère
en interne , des opérations et , et par
conséquent des coûts de traitement .le
centre opérationnel gestion administratif des
ordres de bourses peut donc facturer analytiquement des
charges au centre de profit
gestion de valeur mobilières .
Ces charges seront égales au nombre d'ordres de
bourse généré par le centre de profit ,
multiplié par le coût d'un ordre de
bourse.
Cette facturation des opérations aux centres de
profits peut se faire sur la base du coût
moyen réel des opérations , plus au moins
affiner .
Mais il peut se faire suivant d'autres méthodes
que le contrôle de gestion peut être
amener à développer pour améliorer
la perception de la performance des centres de
profit et des centres opérationnels , aussi pour
stimuler la logique de l'instauration
d'un rapport client fournisseur en en interne
.
b. Détermination du résultat analytique par
centre de profit :
Le principe de calcul du 'Produit net bancaire '
consiste à soustraire du 'chiffre
d'affaires 'composés principalement des
intérêts reçues des clients et des commissions
perçus le montant des intérêts
payés par la banque pour financer les ressources .
Produit net bancaire -charges ( y compris
amortissements )
Résultat brut d'exploitation
+/- Dotations et reprises de provisions ("coût du
risque ")
+/-Divers éléments (charges
exceptionnelles.)
-Impôts
= Résultat net
c. la marge sur intérêts
Elle représente la marge sur l'activité
d'intermédiation bancaire .Elle se calcul de la
façon suivante :
+Intérêts reçues des clients
-Intérêts payés par la banque, sur
dépôts ou refinancement
=Marge sur intérêts.
d. les commissions perçues
Les commissions sont liées à
l'activité de service des établissements de crédit :
Commissions de cartes , de tenue de compte , commission
d'encaissement ; etc.
e. les produits et charges divers
Les produits et charges divers correspondent
principalement aux produits du
portefeuille titre de l'établissement ainsi qu'aux
opérations de trésorerie et
interbancaires .
Globalement , la part de la marge sur
intérêts dans le calcul total du PNB tend à baissé
ces dernières années .
Cette baisse est du au développement des
activités financières et des activités divers
dans la banque .
Sur le plan affectation des commissions aux agences (
centre de profit) est très simple
par contre la détermination du marge sur
intérêts par centre de profit est très complexe
a cause des formes des dépôts , de
crédits et de refinancement et la difficulté à suivre
ces
flux .
g. les ratios de suivi de la gestion de centre de
profit .
Les ratios de suivi de la gestion des centres de
profit peuvent etre regroupés en quatres types :
*le ratio de rendement des fonds propres
.
Pour exprimer l'évolution de la rentabilité
bancaire le Return On Equity ( ROE ) et le
Return On Assets ( ROA ) sont les principaux
critères de performance utilisés pour
rendement des fonds propres et sur investissement
.
RATIO DE RENTABILITE
|
2006
|
Var %
|
2005
|
Var %
|
2004
|
ROE
|
13.43 %
|
+045 p %
|
12.98 %
|
+0.06p %
|
12.92 %
|
ROA
|
1.04 %
|
+0.02p%
|
1.02 %
|
-0.01 %
|
1.03 %
|
- source rapport BMCE 2006
- ROE
le coefficient de rentabilité financière
Return On Equity est défini par le ratio :
ROE = Résultat net / Capitaux propres moyens
Les capitaux propres moyens sont les fonds acquis aux
actionnaire dont la rémunération
sur le résultat net : ( capital social , primes ,
réserves , report à nouveau et c'est le retour
sur fonds propres , ( la rentabilité des fonds
propres de la banque ) pour les capitaux
propres BMCE il y a une assise financière solide
avec une croissance de 8.2 % des
capitaux propres consolidés part du groupe
à 7.01 milliards de DH .
ROA = RN/ TOTAL BILAN ou RN / Actifs
gérés
Le retour sur actifs Return On Assets ( ROA) est
l'expression de la rentabilité
des actifs de la banque , il rapporte le résultat
net au total du bilan .ce ratio a un
inconvénient parce qu'il prend les actifs sur un
même plan et néglige les risques des
activités des hors bilan qui dernièrement
connaissent une grande expansions chez les
établissements bancaires .
ce ratio enregistre pour la BMCE une augmentation par
rapport à 2004 et 2005
puisque le résultat net consolidé
était de en hausse de 23 %.2 atteignant 877 MDH et
une progression de 12.5 % du total bilan , atteignant 85
milliards de DH .
*Les ratios de rentabilité
-La profitabilité =résultat net /PNB c'est
la capacité du centre de générer du profit par
les caractéristiques de son activité
courante .
-Recettes sur charges =PNB /Charges d'exploitation
+amortissement .
-Marge brute globale =PNB /Total bilan
-Marge nette globale =Résultat net /Total
bilan.
*les ratios de productivité
-Charges sur encours moyen de crédit
-PNB/effectif moyen
-Encours moyen de crédit /effectif moyen
*le sratios de suivi de risque crédit
-Encours contentieux sur l'encours global de
crédit.
-Dotations aux provisions sur l'encours moyen global de
crédit.
-Stock de provisions /encours de contentieux.
C-la rentabilité par produit, client et
par activité. 8(*)
*La rentabilité par produit constitue un
élément fondamental du développement
stratégique de l'entreprise. Elle permet à
la banque de se concentrer sur les produits
les plus rentables de son portefeuille d'activité
et constitue un élément important dans la
tarification des produits et prestations.
La rentabilité se décompose en trois
étapes :
1)-Etablissement de la
nomenclature des produits
2)-Détermination des
charges et des recettes par produits ou services et calcul des
marges.
3)-Calcul des marges par produit
et service et analyse des résultats.
*la rentabilité par client ou segment de client
est la préoccupation principale des
banques, une analyse de rentabilité de chaque
client /marché intègre les produits et
charges générés par la relation avec
la banque.
Les produits
Le chiffre d'affaires bancaire, (PNB) est composé
de :
· La marge d'intérêt,
dégagée tant sur crédits accordés que sur les
placements de
trésorerie effectuée par le client. La
banque apprécie particulièrement les comptes de
dépôts a vue non
rémunérés. Le jeu des dates de valeurs et de la commission
de
découvert vient souvent renchérir le taux
d'intérêt « nominal » appliqué.
· Les commissions facturées sur tous les
services rendus : encaissement des chèques,
effets de commerce, cartes bancaires, commissions de
mouvement de compte et frais
trimestriels de tenue de compte, frais de dossier, droits
d'entrée et frais de gestion des
O.P.C.V.M., commissions sur cautions, etc.
Pour les crédits de toutes natures et
durées, y compris les découverts, l'agence est
« Refinancée » par le siége
(Gestion Actif/Passif) à des taux périodiquement
révisés.
Elle peut ainsi calculer sa marge actuelle sur les
crédits en cours et prévisionnelle pour
les nouveaux dossiers. Chaque banque a son mode de
calcul. A vous de négocier avec
chacune d'entre elles afin d'obtenir les meilleures
conditions de prêt et de placement.
Les charges :
· Le coût des opérations : Chaque
opération se voit appliquer un coût de revient
« Standard » imputé à l'agence.
Plus le client confie de nombreuses opérations, plus la
banque l'incite à évoluer et être
équiper par les produits (les moyens de paiement et
surtout les plus automatisés (cartes,
prélèvements, ..).
La banque cherche également à
transférer la charge de travail : post marquage des
chèques, saisie des factures cartes.
· Le coût du risque : la banque
prête l'argent des déposants. Tout crédit non
remboursé
impact directement sa rentabilité. Elle mesure
périodiquement votre capacité à
rembourser et en tient compte dans ses taux. A titre
d'exemple, un contentieux sur 50%
d'un crédit margé à 1% l'an lui fait
perdre 50 ans de marge.
dernièrement, les produits et charges
résultant du relation client / banque sont
influencés par les pressions économiques
internes et externe et surtout la concurrence
acharné des banques entre eux et qui a
donné une baisse de la rentabilité client a cause
De :
- position de force de certaines entreprises (PME et
PMI) et des clients haut gamme qui nécessitent de suivre la
rentabilité et justifier l'opportunité de leurs
conditions.
- diminution des recettes dégagées par
les dates de valeur et par les dépôts gratuits, avec l'apparition
d'une clientèle averties, sensibilisé.
- rôle majeur dans la négociation avec
le client, conditions préférentielles, marge de manoeuvre de la
banque.
Autres la rentabilité client, la
rentabilité par activité constitue un regroupement de
manière générale de la
rentabilité des produits regroupés en activité
homogènes à
savoir 9(*):
- Activité crédit
- Activité dépôts
- Activité comptes
- Activité monétique
- Activité bancassurance
Exemple d'indicateurs physiques a utilisé pour le
pilotage de la fonction commerciale dans une agence bancaire :
Activité
|
Qualité
|
Coût
|
divers
|
-Quantités vendues total par produit, par segment
de client
-Nouveaux comptes
-Carnet de commandes
|
-Délai de retard de dossier crédit
-Nombre de réclamations des clients reçues
et traités
|
-Frais des commerciaux
-promotions
Publicité
-Frais de déplacement
|
-Suivi de la compétitivité
|
Conclusion
Le contrôle de gestion correspond en terme de
responsabilités à une direction chargé
de la cordination des instruments de pilotage et de
système d'information nécessaire à la
médiation entre stratégie et gestion
opérationnelle .
Historiquement, le contrôle de gestion est
apparu dans les grandes entreprises industriels pour maintenir et
développer les préoccupations d'efficacité
économique et assurer la cohérence des structures complexes et
décentralisée .
Les banques jouent un rôle fondamental au sein
de l'économie en tant que source privilégiée de
financement des acteurs économiques .
Le secteur bancaire a beaucoup changé et il
poursuit son évolution à une vitesse difficile à imaginer
ce qui rend la mise en place de contrôle de gestion dans le secteur
bancaire est l'une des nécessités de nos jour pour recherche de
compétitivité .
L'introduction tardive de contrôle de gestion
dans les banques marocaine , les impacts de l'environnement du secteur à
savoir: la concurrence , la réglementation comptable et prudentielle (
le nouveau plan comptable 1993 , la réforme international BALLE II et
le passage aux normes IAS IFRS ) et l'entré des banques
étrangères ont rendu la mise en place des système
d'informations et de gestion pour le besoin de mesure de la rentabilité
instantané et prévisionnel très difficile .
La complexité de la fonction bancaire , le
poids des charges indirectes et l'absence d'un manuel des conventions
analytiques pour répartition des charges indirectes (structure et
service généraux ) rendent la méthode d'allocation des
charges indirectes inadéquate .
Les méthodes de contrôle de gestion
utilisent des données disponibles par le système comptable ou
d'information qui n'entretiennent pas de liens particuliers avec les vrais
vecteurs générateur de coûts .
Cette inadéquation des méthodes
d'allocation devient préoccupante dans l'augmentation de la part des
charges indirectes dans la structure de coût et aura des
conséquences croissante sur la pérennité des banques
.
les approches basé sur l'adaptation des
données comptables et la méthode des coûts complets de la
comptabilité analytique ont montré des difficultés et
limites .
En conclusion , il n ' y a pas de modèle de
contrôle de gestion spécial banques qui résulte de
réglementation ou d'une approche standardisé , c'est seulement
des études empiriques de contrôle d'exploitation et de la
rentabilité propre a chaque banque .
Annexes
Bibliographie
1)- Analyse Financière comparative, rapport
de fin d'étude ENCG AGADIR ,2005
2)-Le contrôle de gestion des
banques DESCF, synthèse économie et
Comptabilité 2édition
PASCAL FABRE, NATHALIE DUBOST et GUY
SOLLE
3)-Contrôle de gestion banque -DESS
-contrôle de gestion des services
universités Paris x Mme VENE RAUTUREAU CAROLINE
.
4)- les techniques de banque de
crédit et de commerce extérieur au Maroc
BERRADA MOHAMED AZZEDINE P 33 4eme
édition 2000.
* 1 -Ekoka B., Structuration
du modèle financier du contrôle de gestion, Centre de Recherche en
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* 2 Anthony RN, Planning and
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* 3 Chakravarthy .B.S(1982)
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* 5 Gestion Bancaire
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* 6 Le contrôle de gestion
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* 7 extrait de
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* 8 Contrôle de
gestion banque -DESS -contrôle de gestion des services
universités Paris x Mme VENE RAUTUREAU
CAROLINE
* 9 voir annexes des
tableaux de bord des activités BMCE BANK