CHAPITRE 2.- REVUE DE
LITTERATURE
2.1.- BASSIN VERSANT
2.1.1.-Concept et
définition
C'est une zone topographiquement délimitée,
drainée par un réseau fluvial. Il correspond à la
superficie totale des terres drainées en un point donné d'un
fleuve ou d'une rivière. Il s'agit enfin d'une entité
hydrologique qui a été décrite et utilisée comme
entité socioéconomique, politique en vue de la planification et
de la gestion des ressources naturelles (SHENG, 1993) ,
cité ULYSSE ( 2001).
Autrement dit, c'est un espace composé par toutes les
ressources naturelles (eau, sol, forêt, cultures, faune, minéraux,
etc) où généralement se produisent des interactions avec
l'intervention de l'homme. Il constitue une unité de planification dans
laquelle on peut agir sur toutes les ressources naturelles depuis les lignes de
crêtes (ou limite naturelle de partage des eaux ) jusqu'aux points les
plus bas tout en conservant l'équilibre écologique (
SEMINARIO ,2007).
2.2.-Caractéristiques
physiographiques d'un bassin versant
Les caractéristiques physiographiques d'un bassin
versant influencent fortement sa réponse hydrologique, et notamment le
régime des écoulements en période de crue ou
d'étiage.
Tout bassin versant comporte quatre formes fondamentales de
terrain. Ce sont les sommets, les flancs, les ravines et les zones de
déposition (GIL,1996), cité par JOSEPH,
(2003).
2.2.1.-Les sommets
Occupant les portions supérieures du bassin versant,
ils consistent en des surfaces planes ou légèrement convexes, le
plus souvent allongées, parfois étroites, situées de part
et d'autres de la ligne de partage des eaux. De faible pente, 0-1%, elles ne
sont pas sujettes à l'érosion (GIL, 1996),
cité par JOSEPH (2003).
2.2.2.- Les flancs
Les flancs font suite aux sommets. Ils sont
caractérisés par des pentes moyennes à fortes et par des
ruissellements intenses pouvant provoquer l'érosion de la surface du
sol si celle-ci n'est pas bien aménagée. Le flanc de morne
proprement dit est caractérisé par une pente le plus souvent
rectiligne. A ce niveau, le ruissellement est très intense et
l'érosion se fait très souvent par éboulement. Ces
portions de terrain réclament grandement l'implantation des structures
de mise en défens ( GIL,1996), cité par
JOSEPH (2003).
2.2.3.- Les ravines
On considère comme ravines, toute rigole ayant une
profondeur minimale de 20 cm et servant fréquemment d'exutoire naturel
aux eaux de ruissellement évacuées par les versants (
SOGETHA, 1974), cité par ALCE (
1999).
Les grosses ravines sont celles qui sont, longues de quelques
km , profondes de plusieurs mètres (>4.50) d'après
l'échelle américaine) généralement
encombrées d'alluvions grossières, peu colonisées par la
végétation et dont la correction nécessite des structures
mécaniques.
Les petites et moyennes ravines sont, au contraire, celles qui
sont longues de quelques centaines de mètres, profondes de moins de
4.50m généralement encombrées d'alluvions fines,
colonisées par la végétation ligneuse sur certains
tronçons et dont la correction peut être effectuée avec du
matériel biologique ( L.Lin Ch et Koohafkan A.P, 1987),
cité par ALCE (1999).
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