Mémoire de Fin d'études
supérieurs
République Tunisienne
Mémoire de fin d~études
supérieures
En Sciences et Techniques des Activités
Physiques et Sportives
Intitulé
Effet de la Pratique de Hand Ball chez les
Jeunes Handballeuses du niveau regional
Elabore par :
Zbidi Sana
Encadre par :
Mr.Mohamesd Chedli lid
Codirection :
Mme. Rahali Hejer
Ministere de la jeunesse,du Sport et de l'Education
physique Institut Superieur du Sport et de l'education Physique kssar
said
Mémoire de Fin d'études
supérieurs
Année Universitaire 2 008-2 009
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Sommaire
Intoduction
Chapitre I :Bases neurophysiologiques de
l'équilibre postural
I.A.Les afférences périphériques
I .A.1.Les afférences musculaires I.A.2.Les
afférences cutanées I.A.3.Les afférences articulaires
I.A.4.Les afférences vestibulaires I.A.5.Les afférences
visuelles
I.B.Les centres de régulations
I.C.Les effecteurs musculaire
I.D.Rôle fonctionnel des afférences
périphériques dans le contôle de la posture
Chapitre II :Bases biomécaniques de
l'équilibre postural
II.A.La posture
II.B.l'équilibre
II.B.1.Equilibre stable
II.B.2.Equilibre instable II.B.3.Equilibre dynamique
II.C.Equilibre statique de l'être humain(posture
debout) II.D.Facteurs biomécanique de l'équilibre
II.D.1.Base de sustentation(polygone de sustentation)
II.D.2.Hauteur de centre de masse(centre de gravité)
II.D.3.Masse du corps
II.D.4.Adhérence au sol
II.D.5.Ligne d'action de la gravité
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II.E.Appui bipodal,appui monopodal
Chapitre III : La pratique sportive et notion
d'équilibre
III.A.Equilibration et posture dans le milieu spotif
III.B.Impact de la pratique sportive sur l'équilibre
postural
Chapitre IV : Méthodologie de recherche
IV.A.Problématique
IV.B.Hypothéses
IV.C.Méthodologie
IV.C.1.Objectifs
IV.C.2.Population
IV.C.2.a.Les non sportives
IV.C.2.b.Les handballeuses
IV.C.3.Matériels utilisés
IV.C.3.a.Plate forme de force
IV.C.3.b.Micro ordinateur
IV.C.4.Protocole
IV.C.4.a.CTSIB modifier (the clinical test of sensory interaction
on balance) IV.C.4.b.L'appui bipodal
IV.C.4.c.L'appui monopodal
IV.C.5.Paramétres mesurés
IV.D.Approche statistique
Chapitre V : Présentation des
Résultats
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V.A.Impact de la pratique de hand ball sur
l'équilibre postural V.A.1.Appui bipodal,yeux ouverts
V.A.2.Appui bipodal,yeux fermés
V.B.Impact de la pratique de hand ball sur
l'asymétrie de la stabilité (yeux ouverts) V.B.1.Les
handballeuses
V.B.2.Les sédentaires
Chapitre VI :Discussion
Conclusion général
Lexique/Abréviation
Références bibliographiques
Annexes
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INTRODUCTION
La recherche et les méthodes d'analyse de la posture et du
mouvement se sont développées durant ces 15 dernières
années.
Elle permet de mieux caractériser ces fonctions
essentielles à la réalisation de tout mouvement volontaire, elle
revêt un intérêt tout particulier dans le domaine des
sciences du sport et ont permis de mieux comprendre la physiologie de la
posture et du mouvement chez le sujet sportif. Plus récemment ces
méthodes ont été utilisées dans le domaine de la
traumatologie du sport, elles ont permis dans certains cas de mettre en
évidence des anomalies qui ne sont pas discernables lors d'un examen
clinique statique. .(J.M.Viton,S,Mesure,& al 2004)
A l'avenir ces données devraient aider à mettre
en évidence des informations utiles pour la prévention et pour la
mise en place et l'évaluation des programmes d'entraînement du
sport. La mise en place des mécanismes qui sous tendent le
contrôle du mouvement et de la posture sont extrêmement complexes
et leur démembrement met en évidence la contribution des
structures très variées du système
nerveux.(J.M.Viton,S,Mesure,& al 2004)
Le contrôle de la posture est déterminé
selon des bases physiologiques (des récepteurs proprioceptifs, des
récepteurs exterioceptifs...) des bases biomécaniques (le centre
de gravité, centre de pression, base de sustentation,...) et des bases
physiologiques.
En effet, les APS entraînent la réalisation des
tâches motrices demandant aux pratiquants de maintenir son
équilibre pour pouvoir réaliser des mouvements dans les
meilleures conditions d'efficacité. La réalisation de cette
action a fait l'objet d'une abondante littérature dans le domaine des
APS.
Donc nous allons présenter quelques notions de base sur
le contrôle de l'équilibre postural chez l'homme. Il ne s'agit pas
de décrire de manière extensive les structures physiologiques, ni
de faire une revue exhaustive des connaissances sur les principes de
contrôle utilisés dont certains sont encore sujets à
controverse mai on s'attachera plutôt à donner quelques points
clés permettant d'appréhender simplement le sujet pour mieux
comprendre les influences de hand-ball auxquels nous allons nous
.
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intéresser, et aussi nous donner des indications sur
certains aspects importants du contrôle postural qu'il faudra prendre en
compte lorsqu'on envisagera des systèmes de restauration de la
posture.
Le phénomène de posture peut-être
étudiée selon un point de vue biomécanique, ergonomique,
neurologique, fonctionnel ou esthétique. Il faut tenir compte de tous
ces aspects lorsqu'on cherche à comprendre les raisons expliquant les
problèmes de posture chez un sujet et à envisager des solutions
(Zollars, 1993).
Dans ce présent mémoire, on se propose de
traiter l'équilibre postural chez les sportifs, son importance pour la
pratique du hand-ball, aussi bien l'impact de ce dernier sur l'organisation de
la posture et l'équilibre postural. Pour ce fait nous confronterons tout
d'abord les diverses théories abordant ce problème. Nous
détaillerons ensuite un certain nombre d'expérimentation.
Chapitre. 1
Bases Neurophysiologiques de
l'Equilibre postural
I. BASE NEUROPHYSIOLOGIQUE DE L'EQUILIBRE
POSTURAL :
La stabilité est la faculté du corps à
revenir au voisinage de sa position d'équilibre et que le maintien de
l'équilibre orthostatique s'effectue sous l'influence de diverses
contraintes interne (propre à l'état de corps) ou externe
(liées a l'environnement dans lequel on interagit), la neurophysiologie,
s'intéresse a ce modèle de maintient de la position debout chez
l'être humain, c'est a travers plusieurs travaux qui intéresse aux
domaine de la physiologie a base de contrôle de la posture
L'équilibre du corps est géré par un
système plurimodal composé de trois parties :
- une première destinée à la
stabilisation statique et dynamique ; elle comporte des capteurs
périphériques chargés de percevoir les informations
sensorielles liées à la position du corps et des membres dans
l'environnement, mais aussi à la position de la tête par rapport
au corps, et à celle de l'oeil par rapport à la Tête,
- une deuxième liée au système nerveux
central, analysant, comparant et intégrant les informations transmises
par les capteurs.
- une troisième, effectrice d'actions d'ajustements et
dédiée à la motricité posturale et oculaire.
I.A. Les afférences périphériques
:
Les récepteurs sensoriels sont indispensable à
un bon contrôle de mouvement (Cole : &sedgwick, (1992).de nombreux
types de capteurs viennent renseigner le système nerveux sur
l'état interne du corps, sur un environnement ainsi que sur leur
interaction.
· Capteurs proprioceptifs :
-Récepteurs musculaires, renseignant sur
l'élongation des fibres musculaires. -Récepteurs articulaires,
mesurant des positions articulaires.
- Organe de Golgi, donnant la force exercée par le muscle
sur l'articulation.
· Capteurs extéroceptifs :
- Récepteurs cutanés, positionnés sur la
peau, et mesurant la pression appliquée localement, les
Frottements,....
- Récepteurs visuels, mesurant le glissement de la
scène observé sur la rétine, la position des
objets dans l'espace, leur mouvement éventuel,...
Autres capteurs : les Récepteurs vestibulaires sont
placés dans l'oreille interne, et donnent des informations
d'accélération, linéaire et angulaire.Associés
à la vision (Fitzpatrick&al, (1996), ils permettent au corps humain
de se construire une représentation fiable de son orientation dans
l'espace. Les afférences périphériques regroupent les
afférences proprioceptives neuromusculaires, extéroceptives :
cutanées, labyrinthiques et visuelles
(MONTOYA,R(2006)
Les fonctions de la sensibilité proprioceptive,
extéroceptive et kinesthésique contribuent à la
régulation du tonus musculaire et à l'équilibration du
sujet (Roll ,Roll 1996). L'équilibration résulte des
potentialités sensori-motrices du sujet mais dépend
également, comme toute fonction humaine, de l'inné et de l'acquis
par les sollicitations vécues (Debu & Woollacott, 1988 ; Golomer et
Monod, 1995 ; Mesure, Bonnet et Crémieux, 1994 ; Mesure et
Crémieux, 1994).
I.A .1 Les afférences musculaires
L'action renseigne le Système Nerveux Central. Cette
sensibilité dynamique se manifeste à l'allongement du tissu
musculaire surtout pour des étirements de faible amplitude, le muscle
etiré raconte l'action quand les agonistes la font. Selon le mouvement,
les muscles sont moteurs ou organes des sens : « conscience du corps en
mouvement » (JP ROLL).
I.A.2 Les afférences cutanées
Le groupe des afférences cutanées est
hétérogène par la nature des récepteurs
cutanés et par celle des fibres nerveuses afférentes. On
différencie les mécanorécepteurs sensibles
à la pression et aux vibrations, caractérisés par un seuil
bas d'activation et les nocicepteurs sensibles à la douleur
seuil à stimulation élevée. La posture
érigée renvoie des informations tactiles par écrasement de
la peau, de la tête des métatarsiens etc., qui orientent un
accompagnement moteur régulateur pour le maintien de l'équilibre.
La perception consciente de la posture corporelle est une régulation
motrice de la posture.
I.A.3 Les afférences articulaires
Les récepteurs articulaires ( corpuscules de Ruffini,
corpuscules paciniformes) sont localisés dans la capsule de
l'articulation et sont sensibles à la pression et à la tension
capsulaire. Leur activation se retrouve préférentiellement dans
les positions articulaires extrêmes .
I.A.4 Les afférences vestibulaires
Le système vestibulaire est situé dans l'oreille
interne. Il comporte deux types de récepteurs :
les otolithes sensibles à la position de la tête et
à son accélération linéaire et les canaux semi
circulaires mis en jeu lors de la rotation de la tête. Les
afférences vestibulaires se distribuent
aux noyaux vestibulaires. Les noyaux vestibulaires se
projettent au niveau du tronc cérébral et donnent naissance lors
de la rotation de la tête aux réflexes vestibulo-oculaires qui
stabilisent l'environnement visuel. Ils s'articulent au niveau de la
moelle (faisceaux vestibulo-spinaux) et contribuent à réguler
le tonus musculaire.
I.A.5 Les afférences visuelles
La vision améliore le contrôle postural qui est
assuré en premier lieu par les afférences proprioceptives et
vestibulaires. Son rôle devient essentiel lorsqu'il existe une diminution
des afférences d'autres origines (signe de Romberg) et aussi dans le
programme moteur au cours de la marche pour l'adapter aux conditions
extérieures.
Le cadre de référence visuel se
réfère à l'ensemble des lignes horizontales et verticales
disponible dans l'environnement.En condition normales,ces indices sont
fournis,par tous les objets typiquement alignés sur la gravité ou
parallèle à l'horizontal,tels que les murs,les plafonds,les
arbres,etc. ...Ces objets qui forment le cadre de référence
visuel,possèdent la plupart du temps une polarité
visuelles,c'est-à-dire un « haut »et un « bas »
identifiable.
I.B.les centres de régulation :
De multiples structures du Système Nerveux Central sont
mises en jeu dans le contrôle postural, mais les centres
privilégiés sont le tronc cérébral, le cervelet,
les ganglions de la base et les hémisphères
cérébraux (aire motrice supplémentaire et lobe
pariétal droit). On considère que les ganglions de la base et le
tronc cérébral sont les régulateurs d'ajustements
posturaux, les hémisphères cérébraux joue un
rôle privilégié dans la représentation corporelle
(référentiel égocentré), le cervelet joue un
rôle important dans la régulation du mouvement, et aussi un
rôle clé dans l'acquisition des mouvements.
Le système nerveux est système en réseau
forme des organes des sens,des nerfs,de l'encéphale,et de la moelle
épinière .il coordonne les mouvements musculaire,contrôle
le fonctionnement des organes,véhicule les informations sensorielles et
motrices vers les effecteurs,et régule les émotions et
l'intellect.Chez les vertébrés on distingue traditionnellement le
système nerveux discernables ,comprenant nerfs et ganglions,ainsi que
les organes des sens .
L'intégration et l'interprétation des
informations sensorielles est une composante cruciale du contrôle du
mouvement,puisqu'il s'agit de fusionner de nombreuses données
sensorielles ;ce processus est largement dépendant de l'action que la
personne est entrain de realiser.Les récepteurs peuvent
modifier leurs propriétés(sensibilité,par
exemple )selon la tache a realiser.De même, a chaque contexte seront
associées des afférences sensoriel
privilégiés(Diezt,1992)
Les endocapteurs vont permettrent de mettre en relation les
informations des exocapteurs ainsi que de donner des informations sur la
position d'une partie du corps par rapporte aux autres parties(système
oculomoteurs et nucaux).ces informations parviennent alors au cerveau et sont
traitées,comparées et synthétisées essentiellement
par le cervelets pour réguler,moduler et coordonner les informations
recueillies en entrée et celles transmise en discernables sortie la
réponse est la contraction des muscles antigravitaires concernés
et la mobilité de l'oeil par rapport à la téte.Christophe
F.
I.C.les effecteurs musculaires
Ils sont répartis sur toute la musculature axiale et
périphérique pour s'opposer à l'action de pesanteur sur
les segments de membres superposés. Ils exercent ainsi des forces soit
de façon passive par leur composante viscoélastique soit par de
façon active par leur recrutement.
Ce sont : les muscles extenseurs du rachis au niveau cervical
et dorsal ; au niveau lombaire et de la hanche : le psoas iliaque ; au niveau
des membres inférieurs : le quadriceps verrouille le genou ; au niveau
de la cheville : le triceps sural contrôle le verrouillage du pied au
sol.
Pour maintenir l'équilibre de corps,les
différents muscles squelettiques impliqués dans le maintien de la
verticalité des différents segments du corps et dans le
contrôle des appuis au sol doivent être parfaitement
coordonné et équilibrées.Le jeu d'activation de ses
muscles permettrait de contrebalancer à tout moment la force
gravitationnelle,les forces interne et leurs moment de force.Alors dans ces
conditions seulement,le système serait en équilibre statique
équilibre,l'action des muscles est contrôlées par des
influx nerveux(commandes)circulant a travers des milliers de réseaux de
neurones connectés entres eux par des synapses qui transmettent l'influx
d'une branche a une autre par un échange d'ions
disponibles(Rigal(1995).L'action motrice est déclenchée de
façon automatique ou consciente a travers des circuit complexe
composés de réseaux de neurones.Il est reconnu que les commandes
envoyées aux muscles squelettiques lors d'une action motrice sont
reproductibles mais intrinsèquement variables.Cette variabilité
est proportionnelle a l'intensité désiré de
l'effort(Schmidt ;&al,(1979),et elle est également dépendante
de l'état périphérique est central du système
nerveux.Il est donc permis de dire que le corps de l'homme n'est jamais en
parfait équilibre.
Le maintien de équilibre orthostatique nécessite
le contrôle de plusieurs muscles.D'abord, les muscles de loge
postérieur de la jambe innervées par le nerf tibial , agissent de
concert dans la flexion plantaire de la cheville.Le triceps sural,incluant les
jumeaux de la jambes et le soléaire ,et le principal agoniste du
maintien de équilibre en station debout dans la plan sagittal(de
même que de le locomotion).le tibial postérieur et le principal
agoniste de l'inversion du pied.puis,tous les muscles de la loge
antérieur de la jambe,innervés par le nerf péronier
profond,effectuent la flexion dorsale de la cheville.Le tibial antérieur
est le principal agoniste de la flexion dorsale de la chevile.le
péronier antérieur participe à l'inversion de même
que les courts et long péroniers latéraux situés dans la
loge latérale de la jambe et innervés par le nerf péronier
superficiel.Les muscles ayant une action aux genoux sont situés au
niveau de la cuisse et de la jambe. Essentiellement,les principaux muscles
agonistes de la flexion du genou sont le biceps fémoral,le
semi-tendineux et le semi-menbraneux. Leurs principaux muscles antagonistes
sont le droit de la cuisse et les vastes médian et latéral du
quadriceps. Les actions des muscles de la hanche permettent l'exécution
de plusieurs mouvements :flexion et extension,abduction et adduction,et
rotation interne et externe.Essentiellement le principal muscle responsable de
la flexion de la hanche sont le grand fessier et le biceps fémoral.
Finalement,les agonistes de l'extension de dos sont les muscles
érecteurs du rachis et les muscles de la paroi antérieure et
l'latéral de l'abdomen(droit de l'abdomen,obliques interne et externe de
l'abdomen et transverse de l'abdomen).Ils jouent un rôle essentiel dans
la flexion et l'inclinaison latérale de la colonne vertébrale.
Plusieurs autres muscles sont impliqués en synergie avec ceux
énumérés précédemment. De plus,d'autres
muscles,n'ayant pas été mentionnés,participent au
contrôle postural de la tête sur le cou et des membres
supérieurs. Henneman &al .(1975)
I.D.Rôle fonctionnel des afférences
périphériques dans le contrôle de la Posture :
Le rôle des afférences
périphériques dans la régulation de l'équilibre est
reconnu de longue date et les résultats expérimentaux font
toucher du doigt la variété des afférences
périphériques mis en jeu et les multiples expressions motrices de
ce contrôle. La régulation posturale concerne deux
catégories de valeur de référence : l'orientation du corps
et la stabilisation de l'équilibre. Ces valeurs reposent sur l'existence
d'un schéma corporel ou représentation interne du corps construit
à partir d'entrées multi sensorielles. Les
référentiels spatiaux sont au coeur de la cognition spatiale et
du contrôle postural .
L'équilibre est le résultat de l'interaction
entre l'homme et son environnement.Nous possédons un appareil
ostéo-musculaire qui réalise le mouvement et des informations,des
capteurs,qui renseigne en permanence notre cerveau sur la positon et le
mouvement de notre corps ainsi que sur la nature de son environnement. Les
capteurs internes sont situés dans les muscles,les articulations et le
vestibule de l'oreille interne.
Les capteurs externes sont situés d'une part dans la
peau pour nous renseigner sur notre contact avec l'environnement (debout c'est
la voûte plantaire qui donne les caractéristiques du sol,assis
c'est la partie postérieure du corps)et,d'autre part,dans la
rétine pour nous renseigner sur l'environnement visuel proche et
lointain.
Le système visuel joue un rôle primordial
d'informateur permettant la stabilité posturale grâce à la
vision périphérique ou centrale suivant l'orientation des
mouvements (avant - arrière ou gauche - droite).
Le système vestibulaire est en relation directe avec
l'équilibration et les problèmes de vertiges lorsqu'il est
défaillant ; il donne des renseignements sur les déplacements et
la vitesse de déplacement de la tête dans l'espace ainsi que sur
la position de la tête par rapport à l'axe de gravité. Le
système vestibulaire est situé dans l'oreille interne
ainsi que dans le temporal et est composé de l'utricule et
du saccule sensibles à la pesanteur et à
l'accélération linéaire, et des canaux semi-circulaires
sensibles aux accélérations angulaires.
Le système podal proprioceptif est la troisième
source d'information pour l'individu de sa position dans son environnement ; il
recueille ses informations par des mesures de pression au niveau de la
voûte plantaire et du degré d'étirement des muscles de la
jambe et du pied.
Les endocapteurs vont permettrent de mettre en relation les
informations des exocapteurs ainsi que de donner des informations sur la
position d'une partie du corps par rapports aux autres parties (systèmes
oculomoteurs et nucaux).
Ces informations parviennent alors au cerveau et sont
traitées, comparées et synthétisées essentiellement
par le cervelet pour réguler, moduler et coordonner les informations
recueillies en entrée et celles transmises en sortie. En sortie la
réponse est la contraction des muscles antigravitaires concernés
et la mobilité de l'oeil par rapport à la tête.
La stabilisation posturale est donc fortement liée aux
informations provenant des capteurs périphériques et au temps
nécessaire de « calage » de ceux-ci pour prélever
l'information. Les possibilités d'éducation de la stabilisation
posturale à l'effort devront donc s'orienter vers ces voies.
Pour se stabiliser,l'homme va utiliser en boucle et en permanence
son système complexe,tant en situation passive qu'en situation de
mouvement.
Le contrôle postural est un processus complexe qui
nécessite l'intégration de nombreux indices sensoriels provenant
à la fois du corps et de l'environnement. Plusieurs études ont
mis en évidences l'importance des systèmes
proprioceptifs,vestibulaire et visuels dans ces
mécanismes(Paulus&al,(1984) ;Horak& al,(1990) ;Allum&
al,(1998) mais très peu se sont intéressées à
l'impact des entrées auditives sur la posture. Pourtant,ces informations
sensorielles pourraient être impliquées dans des processus de
régulation posturale et fournir les bases pour l'orientation du corps
dans l'espace puisque l'environnement est rarement dépourvu d'indices
auditifs.
Le système postural au repos est lié au tonus
musculaire et à sa régulation qui fonctionne essentiellement en
rétroaction et sans mouvement du corps ou de membres. La
régulation de tonus se fait par la contraction des muscles
antigravitaires qui réalisent des réajustements
réactionnels permettant au squelette de former un bloc stable et
équilibrer. Le réflexe myotatique trouvant sa source dans la
sensibilité des muscles à l'étirement réalise une
contraction tonique de celui-ci permettant le maintien de la posture. Evidement
chaque action d'ajustement influe sur l'ensemble et c'est pourquoi toute ces
informations sont traitées de façon centralisé par le
système nerveux qui va à nouveau réajuster l'ensemble en
envoyant des ordres de contractions
vers de nouveaux muscles. Christophe F. L'équilibre
nécessite la coordination d'un ensemble de système complexe
nerveux et sensoriels. Brunet F.(2003)
Chapitre .2
Bases biomécaniques de
l'équilibre postural
II. Bases Biomécaniques de l'équilibre
postural :
Parallèlement aux études
segmentaires,liées à la neurophysiologie,certaines études
dans le domaine de la biomécanique ont tenté de mettre en
évidence une régulation plus générale du maintien
de l'équilibre. En tenant compte des principes biomécaniques a
partir de notions aussi spécifiques que la gravité,l'inertie,la
résultante des forces et le centre de gravité,ces principes devra
mettre en évidence les interrelations entre ces notions de physique
mécanique et les segments articulaires,les stratégies
mulitsegmentaires,les effecteurs musculaires qui constituent l'organisation de
l'être humain. Le but sera aussi de mettre en évidence les outils
d'analyse et leurs adaptations aux caractéristiques de équilibre
statique et dynamique.
Le corps de l'homme, pendant le maintien postural, est soumis
à plusieurs forces extérieures, en particulier celle due à
la gravité. Pour rester en équilibre c'est à dire
éviter la chute, il faut que la projection au sol du centre de masse
(CM) soit dans la base de sustentation. A chaque perturbation posturale, les
réactions d'équilibration mettent alors en jeu des
réflexes qui organisent des réajustements posturaux rapides afin
d'éviter la chute. Le maintien de la posture suppose une
régulation incessante du tonus musculaire. C'est par la tonicité
des muscles et en particulier celle des extenseurs que s'organise la posture
érigée fondamentale de l'espèce (Massion, 1997).
D'un point de vue biomécanique,la projection au sol du
centre de gravité(CG),représente une force verticale
dirigée vers le bas dont l'amplitude exprime le poids du corps, est
opposée une force verticale de réaction,équivalente et
dirigée vers le haut,dont le point d'application au sol est
appelé centre des pressions (CP).Massion J.(1997)
II.A.La posture
La posture a pour objectif de maintenir l'axe vertébral
vertical. La tête fait partie de cet ensemble et elle contient la plupart
des systèmes informationnels (équilibration, audition, vision).
La posturographie,dans des conditions statiques,vise à apprécier
la qualité du système de régulation d'un sujet en position
orthostatique.
La posture bipède tient une place particulière
parmi les caractéristiques de l'espèce humaine,progressivement
acquise au cours des étapes de la phylogenèse et de
l'ontogenèse,soumis au vecteur gravitaire qui représente le
référentiel géocentrique (Paillard
J.Motor(1991),être humain doit
maintenir au cours de la posture debout stabilisée,les
différents segments corporels(tête,tronc et membres
supérieur) qui représentent environ les deux tiers de sa
masse,dans une position géométrique antigravitaire les uns par
rapport aux autres,en équilibre instable sur les membres
inférieurs qui assurent l'appui au sol Massion J.(1997)
La posture correspond au maintien de tout ou partie du corps dans
une position de référence. Amblard & coll ont proposé
de caractériser la posture en fonction de 2 propriétés que
sont l'orientation et la stabilisation. Ce dernier aspect renvoie à la
notion d'équilibre.
La « stabilisation postural à l'action »est une
qualité devant êtres éduquée pour que le sportif
puisse réaliser correctement et avec réussite des
activités physique et sportives.
II.B.L'équilibre
Equilibre : état qui caractérise un corps
lorsque la somme des forces exercées et la somme de leur moment est
nulle. Le contrôle de l'équilibre est un des aspects du
contrôle postural, particulièrement développé chez
l'homme en raison de l'instabilité de la position bipodale qui est le
point de départ de la locomotion et se trouve déstabilisée
par la réalisation de tâches manuelles. Le choix conscient ou non
de la tâche à accomplir conduit suivant les situations à
privilégier le maintien de la posture et de l'équilibre en
fonction d'un référentiel variable :
__ Le référentiel égocentré :
est propre à l'individu : ce sont des informations somesthésiques
requises par rapport à un axe céphallo-caudal (appelé axe
Z), il correspond au schéma corporel de chacun : notre propre
référence. La posture est une activité
référence mais aussi, elle devient référenciatrice
par la perception du changement de position, on peut parler de schéma
corporel statique et dynamique.
__ Le référentiel allocentré : ce
sont les informations renseignées par la vision au sens large, ayant
à la fois des propriétés sensorielles statiques (comme
l'acuité, la distance oeil-cible, lumière-obscurité, le
champ de vision, l'instabilité visuelle croît lorsque
l'acuité visuelle diminue ainsi qu'en présence
d'obscurité); et des propriétés sensorielles dynamiques
(les mouvements extra-rétiniens en réponse à des
évènements comme par exemple : bouger la tête, apportent
des informations visuelles de mouvement). Le maintien de l'équilibre se
détermine par rapport à un objet grâce aux signaux
sensoriels et aux signaux moteurs qui assurent un système de
stabilisation et d'orientation.
__ Le référentiel géocentré
: ce sont les informations renseignées par le vestibule, le maintien de
la position du corps se fait par rapport à la verticale gravitaire,
c'est un système performant et sophistiqué avec des canaux
semi-circulaires codant les accélérations angulaires, des
otolithes codant les accélérations linéaires. C'est aussi
un centre de convergence de cognition spatiale qui envoie des messages
pré-moteurs vers l'oculomotricité et des messages
pré-perceptifs à l'origine de la représentation spatiale.
Il faut noter une ambiguïté, le même déplacement des
cils d'un côté peut être
dû à une inclinaison de la tête
homolatérale ou à un déplacement linéaire. La
vision est donc complémentaire car elle aide le système
vestibulaire à guider, la vue voit le déplacement.
L'ambiguïté naît du fait qu'on ne sait pas
différencier le mouvement du corps ou de la scène visuelle.
La fusion des référentiels est nécessaire
pour améliorer l'estimation de l'orientation et la stabilisation des
corps dans le but d'un référentiel unifié. La
corrélation amène une estimation de la verticalité
grâce à la verticale posturale l'axe Z, la verticale visuelle, la
verticale vestibulaire. Leur décorrélation aboutit à des
illusions perceptives et posturales, des cinétoses. C'est à
partir de la position debout érigée que les réactions au
déséquilibre sont les plus complexes afin de s'opposer à
la tendance naturelle à la chute que l'on peut interpréter comme
un échec des réactions d'équilibration. Posture,
référentiel et réactions d'équilibration sont donc
les paramètres clés du contrôle postural.
II.B.1.Equilibre stable :
La stabilité, d'un point de vue dynamique,renvoie
à la capacité du système à revenir rapidement sur
son attracteur après une perturbation. C'est l'état
équilibre dans lequel se trouve un objet qui,légèrement
écarté de sa position d'équilibre, y revient. De la sorte
,un pattern habile est très stable, mais demeure flexible et adaptable.
Holt &al.(1995).
L'état équilibre est dit stable si le corps peut
récupérer sa position ou sa trajectoire d'origine.
Si le (CG) est au dessus de la base de sustentation(BS)
,l'équilibre est stable,le corps revient à sa position
initiale.OwingsTM,Pavol MJ,Foley KT,Grabiner M.(2000).
II.B.2.Equilibre instable :
Est l'état d'équilibre dans l'objet se trouve
légèrement écarté de sa position
d'équilibre,s'en écarte davantage. Instable si l'état
initial n'est pas récupéré après la
perturbation.
La stabilité dépend de la surface de (BS) et de la
hauteur du (CG).Owings TM,Pavol MJ,Foley KT,Grabiner M.(2000).
« Du point de vue mécanique :il y a
stabilité de l'état d'équilibre quand la configuration est
telle qu'on se trouve dans un puit d'énergie potentielle
;c'est-à-dire que lorsqu'on s'écarte de cette position stable le
système à tendance à retrouver sa position d'origine. Une
position d'équilibre instable est telle q'un petit déplacement
autour d'une position d'équilibre instable conduit à une nouvelle
position d'équilibre ».P.Leborgne(2006)
II.B.3.Equilibre dynamique :
Les lois de la mécanique stipulent que la somme des
efforts extérieurs appliqués à un système de corps
rigides s'équilibre avec les efforts inertiels associés au
mouvement. C'est le principe d'équilibre dynamique. Sebastien
B,Philippe B
On peut donc définir l'état d'équilibre
dynamique comme un état qui respecte les lois de la dynamique et les
contraintes sur les contacts, les articulations et les actionneurs. En d'autres
termes, il s'agit de respecter les lois de la nature, ou plutôt leur
approximation,
Par exemple (corps rigides, loi de Coulomb...) ne sont que des
approximations de la réalité.
II.C.Equilibre statique de être humain (posture
debout)
Frank(1996). Une des principales particularités du
maintien de la station debout est que le signal recueilli par une plate-forme
de force, le centre des pressions (CP), se déplace sans cesse. Une
analyse fine de la tâche permet de montrer que selon les instants,
l'objectif de cette trajectoire est soit de minimiser les déplacements
du centre de gravité (CG), soit au contraire de les faciliter. Une
solution consiste par conséquent à substituer à ce signal
complexe qu'est le CP deux composantes élémentaires
indépendantes ayant chacune des fonctions bien particulières : la
projection verticale du CG (CGv),
considérée comme la variable prioritairement
contrôlée en matière de contrôle de la posture, et
la différence CP-CGv dont on peut montrer qu'elle
détermine l'accélération horizontale initiale
communiquée au CG. En outre, il est possible à
partir de cette dernière grandeur d'apprécier quantitativement la
raideur résultante intervenant au niveau des chevilles. ( P.
Rougier et L. Berger)
Par un double principe (dissociation d'un signal complexe en
deux mouvements élémentaires et modélisation en mBf) il
est désormais possible d'apprécier précisément la
performance posturale au niveau des mouvements du CG mais aussi
d'accéder à l'activité musculaire sous-jacente et à
la raideur résultante intervenant au niveau des chevilles par
l'étude des mouvements de CP-CGv. En supplément,
le degré de contrôle de ces différents
mouvements ainsi que leur articulation spatio-temporelle peut être
précisée (Rougier et Caron, 2000).
Une manière simple de justifier cette nouvelle
méthode d'analyse peut être d'étudier les effets de
paramètres tels que l'écartement des appuis ou l'inclinaison du
corps vers l'avant par rapport à une condition de
référence consistant à se tenir debout.
Dans une condition d'équilibre statique,la projection
au sol du centre de gravité se situe et doit être maintenue
à l'intérieur de la base de support(appelée
également polygone de sustentation). Selon les théories issues
des sciences cognitive,cette projection au sol du centre de gravité
serait contrôlée par le système nerveux central grâce
aux informations afférentes d'origine labyrinthique,visuelle et
proprioceptive,qui agissent comme des signaux de détection d'erreur et
permettent la correction appropriée (Horak&Nasher,1991).
Dans une situation virtuelle de stabilité absolue,les
positions du CP et de la projection verticale du CG au sol coïncident au
point ou s'applique la composante verticale unique des forces de
réaction au sol correspondant à 100%du poids du corps.
Massion,(1984).
Dans la réalité instable de la posture
bipède,des changements,même minimes,de la géométrie
corporelle,ne serait-ce que ceux induits par les mouvements respiratoires ou
par de discrètes modifications des activité tonique des muscles
antigravitaires,produisent des déplacements de la projection verticale
du (CG) au sol dans les directions antéro-postérieure et
médio latérale,générant ainsi de façon
passive des composantes horizontales des forces de réaction au sol dont
l'orientation bidimensionnelle est dans la même direction que le
déplacement du (CG).Massion(1992).
Pour compenser l'instabilité ainsi crée,un
processus d'ajustement des activités des muscles antigravitaires,mais
aussi,selon la stratégie adoptée,d'autres muscles non
impliqués directement dans le contrôle du tonus postural
antigravitaire,peut produire des forces internes agissant sur les segments
corporels qui déplacent la position du (CP) au delà de la
position de la trajectoire verticale du (CG) au sol,générant
ainsi de façon active des composantes horizontales des forces de
réaction au sol orientées dans la direction opposée
à la perturbation initiale et annulant ainsi son effet
déstabilisateur
Le contrôle de la posture bipède repose donc sur des
interactions réciproque,selon un allerretour continuellement
régulé,entre l'action produite par les déplacements de la
projection verticale du
(CG) et les effets « correcteurs » résultant des
changements de position du (CP).Winter,D.A,Prince,F,& al.
Contrôle de l'équilibre par les interactions
dynamique du centre de gravité (vecteur CG=w)et du centre de pression
(vecteur CP=R).description des oscillations antéropostérieures
d'un sujet debout sur une plateforme de force à 5 temps
différents. D'après Wnter&coll.
w=centre de gravité,R=centre de pression
;a=accélération angulaire,&=vitesse angulaire de centre de
masse,P=moment de vecteur de force de réaction au sol,g=moment du
vecteur gravitaire.
II.D. facteurs biomécanique de
l'équilibre
l'état d'équilibre mécanique du corps humain
est défini par, les forces extérieurs qui lui sont
appliquées , la configuration du corps, Caractéristiques des
surfaces d'appui . Si les conditions ne sont pas combler, d'autres forces
(interne) doivent intervenir.
II.D.1.Base de sustentation,(polygone de sustentation)
Il est important de souligner que c'est la relation
étroite entre le (CM)et la (BS) qui définit la stabilité
du (CM)(Mackinnon&al,(1993) ;Redfern &al,(1994).En fait,en
réponse à une perturbation posturale et pour certaines
tâches,la réduction de la (BS)semble contribuer de façon
plus importante à la stabilité du (CM)que le contrôle du
(CM)lui-même (Maki& al(1998),donc la stabilité s'accroît
si l'on élargie la base de support.
Bardy(1999) affirme »pour que le corps soit en
équilibre,une ligne verticale(le vertical gravitaire) doit passer par le
centre de masse et le polygone de sustentation ,alors lorsque la verticale
gravitaire passant par le centre de masse dépasse le polygone de
sustentation,le corps est en déséquilibre et une nouvelle base de
support doit être établie (par exemple,grâce a un pas)pour
éviter la chute »,cette affirmation nous explique l'importance de
ce base de sustentation dans le maintien de l'équilibre la taille et la
formes de cette zone d'équilibre varient en fonction de
caractéristique telles que la taille des pieds du sujet et la distance
entre les deux pieds. Winter(1990)
II.D.2.Hauteur de centre de masse(centre de
gravité)
La hauteur de centre de masse (CM) est un paramètre
essentiel dans le contrôle postural(plus la hauteur de centre de masse
par rapport à la surface du plan de support est petit plus que la
stabilité accroît).Maki&al ,(1998)
En réalité,la construction du corps humain, avec
un centre de gravité plutôt haut placé,favorise bien plus
le mouvement que la stabilité (la capacité à se maintenir
en équilibre stable se développe plus tardivement que celle
à se mobiliser...)Courraud Bourchis,(2002).
La stabilité est reliée à la hauteur du
centre de gravit é par rapport à la base de sustentation :le
centre de gravité est proche de la base de support,plus la
stabilité est grande.
II.D.3.Masse du corps
Le poids du corps assure un double rôle dans le maintien de
l'équilibre postural,tant qu'on augmente la masse, la stabilité
corporelle accroît
II.D.4.Adhérence au sol
Un bon contact des appuis podales avec le sol assure un bon
équilibre,tel que une bonne adhérence entre les surfaces de
contact telles que les pieds et le sol accorde un grand équilibre.
L'augmentation anticipée des forces de réaction au sol et le type
de notre support du coté de la jambe de support permet de
déplacer le (CM)directement au dessus de la (BS).de plus,cet ajustement
anticipé mesuré d'après le déplacement du centre de
masse est nécessaire au maintien de la stabilité
posturale(Mille& al,(1998).par exemple,un sujet maintien sa position debout
en un bon équilibre lorsqu'il est en bon contact avec le sol,ce qui nous
indique à la quantité de frottement des appuis avec le
sol.(Mouchnino& al,(1996).
II.D.5. Ligne d'action de la gravité :
Dans une perspective différente, d'autres études
portant sur le contrôle postural lors de mouvements comme la marche sur
place ont montré qu'il existe une relation entre le centre de masse
et
le centre des pressions déterminant la stabilité
posturale (Brénière & al, (1998). Plus
généralement dans des conditions dynamiques, la stabilité
n'est pas seulement dépendante de la position relative du centre de
masse par rapport à la base de support (BS), mais également de la
vitesse horizontale du (CM) (Pai & al, (1997).
Ainsi, en posture debout stabilisée, la projection
verticale du CG au sol se situe entre 5 et 6 cm en avant de l'axe de rotation
des chevilles dans le plan sagittal et au centre géométrique de
l'appui bipodal dans le plan frontal. Winter, D.A : prince, F & Frank
(1996).
Afin de maintenir l'équilibre statique dans le cas de
la posture érigée, les lois de la physique indiquent que le
centre de masse (CM) d'un corps, doit sous des conditions gravitationnelles
normales, être positionné au-dessus de la base de support (BS)
définie par les appuis au sol. Lors de l'exécution de mouvements,
les limites de la stabilité dynamique dépendent de la vitesse
horizontale du (CM), ainsi que du déplacement relatif du (CM) et de la
BS (Pai & al, 1997). Cette relation fonctionnelle importante semble
indiquer un rôle majeur du système nerveux central (SNC) dans le
contrôle de la stabilité du (CM). Si les études de ces
dernières années ont porté principalement sur le
contrôle du (CM) lui-même au-dessus d'une (BS) fixe, il est
important de souligner que c'est la relation étroite entre le (CM) et la
(BS) qui définit la stabilité du (CM) (MacKinnon & al 1993) ;
Redferm & al (19934). En fait, en réponse à une perturbation
posturale et pour certaines tâches, la réduction de la (BS) semble
contribuer de façon plus importante à la stabilité du (CM)
que le contrôle du (CM) lui-même (Maki & al, 1998).
Les deux premières figures rassemblent les conditions dans
lesquelles l'équilibre est conservé. Dans la troisième la
somme des forces n'étant pas nulles, le sujet tombe, (Pai & al,
(1997).
|
Figure II-7 :Ligne d'action de la
gravité
|
II.F. Appui bipodal, appui monopodal
Le comportement postural de sujets sains évalués
debout est relativement symétrique : le poids corporel est
réparti sur les 2 appuis, les actions mises en place sous chacun des
appuis sont symétriques et simultanées. L'influence de chacun des
appuis dans le contrôle de l'équilibre s'exprime sous la forme de
deux stratégies distinctes dépendantes de l'axe d'oscillation.
Selon l'axe médico-latéral, l'équilibre debout est
contrôlé par une stratégie de charge/décharge, alors
que selon l'axe antéropostérieur l'équilibre debout est
géré par a localisation des pressions sous les deux pieds. A la
suite d'un appui monopodal affectant unilatéralement les structures
sensorio-motrices impliquées dans la régulation de la station
debout, cette symétrie risque d'être fortement perturbée.
La première des caractéristiques classiquement observée
est une augmentation des oscillations posturales. La seconde, est une
asymétrie de la répartition de poids corporel sur les appuis.
Cette asymétrie se caractérise par une mise en charge accrue de
l'appui podal associée à une décharge de l'appui monopodal
Dietz & al (1992).
L'assimilation habituelle du corps à une pendule
inversée dans ce type de tâche est ici remise en cause. Le fait
que la phase relative entre l'appui bipodal et l'appui monopodal existe au
cours de la réalisation de la tâche est bien la conséquence
des mouvements coordonnés des articulations. Les auteurs ont pu montrer
également une transition brutale entre les deux modes, en fonction de
l'augmentation de l'amplitude de l'oscillation de la cible (Bardy & al.
(1999). Des résultats identiques ont été trouvés
pour un même type de tâche (Marin & al. (1999), en manipulant
cette fois la base de support (en changeant la nature du sol : rigide/rugueux,
rigide/roulant, souple/rugueux). La encore, l'adoption des deux modes de
coordination a été mise en évidence. Cependant, la
transition entre ces deux modes lors du changement d'amplitude n'est apparue
que sur un sol normal. Ainsi, les contraintes liées au maintien de
l'équilibre sur un sol roulant ou souple, plutôt que la
réussite de la tâche, semblent jouer un rôle emportant dans
d'adoption d'un mode ou d'un autre, c'est le phénomène
d'adhérence au sol.
Figure II-8.Appui bipodal,Appui monopodal
Chapitre.3
La pratique
sportive et notion d'équilibre
III.A.équilibration et posture dans le milieu
sportif
En pratique,il semble judicieux, au regard des quelques
exemples concrets obtenus à partir d'une population de sportifs de haut
niveau,d'envisager très régulièrement le suivi
médical des sportifs. Mais aussi et surtout , il faudrait pratiquer un
ensemble de tests pratiques et rapides afin de vérifier de façon
régulière l'état postural des sujets.
Ces tests doivent tenir compte des explorations de
l'équilibre statique en même temps que des données des
examens ophtalmologiques et de l'appareil locomoteur et ceci pour toutes les
populations de sportifs. Ces tests peuvent représenter le suivi objectif
de la performance des sportifs.
En effet,de part l'importance capital du contrôle
gestuel de la pratique sportive,la moindre défaillance posturale
entraînera irrémédiablement et obligatoirement un
changement ou une modification dans l'attitude de sportif.
Ce changement aura par conséquence dans un premier
temps une altération de sa performance sportive,de son état
général et dans un deuxième temps_ce qui plus
néfaste encore _des conséquences traumatique,rhumatismales ou des
déformations squelettiques.
Toutes les réactions du sujet en activité ont
d'abord pour l'objet de maintenir le système sensori_moteur,par
l'utilisation de hand ball.
La forme de équilibre, si l'on veut une forme
très importante de l'adresse,c'est un élément de la valeur
physique générale impossible à évaluer
numériquement,mais qui procure de grand avantages à ceux qui ont
pu développer suffisamment.(G.Helbert).Cette maîtrise de
l'équilibre qui passe nécessairement par la prise de
déséquilibre engendre la contrainte de la chute toujours possible
plus au moins dangereuse et donc douloureuse. Cette ambiance de risque relatif
instaure et issue un type privilégié de relations faites
d'entraide,de coopération et d'encouragement au sein du groupe
D'un point de vue psychosomatique « la perception est
à l'origine de toutes les régulations liée à
l'équilibration et non chacune d'elle en particulier,chacune a son champ
:certaines sont lentes comme la
vision,l'autre rapides comme les perceptions labyrinthique qui
renseignent les sportifs sur les accélérations angulaires et
linéaire la direction de la posture et interviennent de manière
privilégiée dans les régulations des mouvements a grande
vitesse » Albert,B(1991)
L'étude de la stabilité idéale fournit
parfois plusieurs solutions biomécaniques pour résoudre les
problèmes posés et aboutit à des variantes techniques qui
pourront être adaptées aux morphologies des handballeuses.
III.B.Impact de la pratique sportive sur l'équilibre
postural
D'une part,il a été démontré que la
pratique d'une APS permettait de développer les capacités
discriminatives d'une modalité sensorielle particulière (Euzet
&Gahéry,1995).
D'autre part, Proteau et ses collaborateurs (1987,1990,1992)
ont mis en évidence une dépendance accrue aux informations
sensorielles disponibles lorsque la quantité de pratique augmentait
et,cette dépendance sensorielle varie en fonction de l'APS
pratiquée par les sujets (ROBIN,TOUSSAINT,BLANDH).
L'entraînement peut avoir un effet sur les
capacités sensorielles du sportif,au même titre que
l'amélioration de ses fonctions basales. La pratique sportive est un
facteur susceptible de modifier le comportement moteur humain. Elle permet
l'acquisition de nouvelles habiletés motrices propres au sport soit
renforcer la préférence à traiter un type d'information,
soit développe l'aptitude à changer de système sensoriel
.De plus,des différence dans le choix du canal sensoriel utilisé
apparaissent suivant la pratique considérée(Golomer
&al,1998).
La pratique sportive développe la faculté du sujet
à sélectionner plus efficacement la source d'information
sensorielle la plus appropriée à la situation(Mesure&
al,1998).
Cependant,une fois la source d'information
sélectionnée le sujet doit privilégier le contrôle
des mouvements du segment responsable de cette prise d'information (Mesure
& al 1995)
Donc, la pertinence du traitement sensoriel de chaque individu
doit correspondre à une stabilisation particulière de certains
segments,soit à une suite de posture particulières .
Chapitre.4
IV.Méthodologie de
Recherche
IV.Méthodologie de recherche :
IV.A.Problématique :
La sportive constitue un domaine d'étude particulier dans
le champ du contrôle postural,en effet, la majorité des travaux
illustrent l'importance de la stabilité corporelle pour l'être
humain.
De même Mesure,S& Cremieux (1994) ont mis en
évidence l'importance de la vision chez les experts en sport. A ce
niveau les recherches de Magnisson Metal(1990) ont montré aussi le
rôle prépondérant des capteurs plantaire dans le
contrôle des mouvements de centre de masse dans la station debout.
En fait ;pour tout individu qui désire de s'exprimer
pleinement pour son corps,à l'instar d'un handballeur,à ce
regard,il est indispensable de ne pas laisser la place à l'improvisation
et au hasard. En outre,il est nécessaire donc de s'intéresser
à l'étude et à la compréhension des
mécanismes posturaux,afin de déboucher sur des applications
pratique de terrain.
Ainsi,la pratique de hand ball à- t-elle un impact sur
l'équilibre postural statique ?
IV.B.Hypothèses :
La stabilité posturale est un élément
essentiel dans des nombreuses situations quotidienne,mais aussi dans la plupart
des activités physiques .
Hypothèse1 :la pratique de hand ball
améliore l'équilibre postural
Nashner,LM&al (1978) ont montré le rôle
prépondérant de la vision dans les mécanismes rapide de
rééquilibration après un déséquilibre
provoqué
Donc :
Hypothèse 2 :la vision est un afférant
important pour le maintien de l'équilibre postural. Hypothèse
3 :la pratique de hand ball bénéfice la notion de
bilatéralité.
IV.C.Méthodologie
: IV.C.1.Objectifs :
Nos objectifs sont :
1_Etudier l'impact de la pratique de hand ball sur
l'équilibre postural. 2_Evoquer l'influence de la vision sur
l'équilibre postural.
3_Montrer l'impact de la pratique de hand ball sur
l'asymétrie de l'équilibre.
IV.C.2.Population :
Cette étude porte sur 24 sujets tous de sexe
féminin et de même catégorie d'âge (seniors) :
12 étudiantes non sportives (toutes droitières),des
différentes facultés qui ne pratiquent pas le sport et qui n'ont
pas d'autre activités sportives.
12 Handballeuses (toutes droitières ) appartenant à
l'équipe Manouba,qui s'entraînent régulièrement
à la moyenne de 10 heures par semaine( 5 séances de deux
heures)
Leurs principales caractéristiques morphologiques sont
présentées dans les tableaux ci _dessous :
VI.C.2.a.Les non sportifs :
Tableau IV.1. Age et Paramètres morphologique des non
sportives
Paramètres
|
Moyenne
|
Ecart type
|
Age
|
21,83
|
1,53
|
Masse
|
75,08
|
3,4
|
Taille
|
173,92
|
3,26
|
VI.C.2.b.Les handballeuses
Tableau.VI.2.Age,Année de pratique et Paramètres
morphologiques des handballeuses
Paramètres
|
Moyenne
|
Ecart type
|
Age
|
20,92
|
1
|
Masse
|
70,92
|
4,72
|
Taille
|
168,5
|
4,03
|
Année de pratique
|
7,5
|
1,38
|
. 38
Mémoire de Fin d'études
supérieurs
VI .C.3.Matériel utilisé :
L'outil d'analyse est une plate forme de force
électronique stabilométrique dédiée à
l'étude de l'équilibre :Win posture .
Win posture est une plate forme à trois points à
haute résolution caractéristique par :
-une parfaite et immédiate stabilité et un
contrôle du niveau horizontal au moyen de vis de réglage de
réglage et un indicateur à « bulle »du niveau .
-un repère positionnel podalique amovible .
- une connexion d'un câble série standard.
VI.C.3.a.plate de forme de force :
Figure1 : plate forme de force ,Win posture
De forme rectangulaire, étudie l'équilibre d'une
personne en position debout. On enregistre alors les variations de la
projection du barycentre du sujet par rapport au polygone de sustentation, qui
s'obtient en reliant les points d'appui d'un corps posé sur une surface.
Dans le cas de la biomécanique appliqué à l'Homme on peut
affirmer qu'un sujet se maintient en équilibre si son Centre de
Gravité (CG) est à l'intérieur de son polygone. Donc,
l'équilibre est défini comme l'état de maintien de la
projection du centre de gravité à l'intérieur du polygone.
(Quand cette projection sort du polygone, on a une situation de
déséquilibre.)
Année universitaire 2008-2009
VI.C.3.b.Micro ordinateur :
Il recueille et analyse les informations grâce à un
logiciel pré installé et permet de les stocker sur un support
électronique(CD,disquette,clé USB...)
Figure 2 : analyse de l'équilibre
statique d'un sujet sain. Examen effectué les yeux
ouverts.
VI.C.4.Protocole :
L'évaluation est réalisée sur un appareil
Win posture composé d'une plate forme de force reliée à un
ordinateur .
VI .C.4.a.CTSIB modifier (the clinical test of sensory
interaction on balance)
Le test clinique de l'interaction sensorielle sur balance
évalue l'équilibre pibodal en mesurant la longueur (xy) parcouru
par le centre de pression (CP)les yeux ouverts puis fermés,sur sol
ferme. La durée du test de 30» avec une seule tentative pour
chacune.
Les étapes de ce test on été
réalisées suivant l'ordre suivant : -Appui bipodal sur sol ferme
les yeux ouverts
-Appui bipodal sur sol ferme les yeux fermés
VI.C.4.b.L'appui bipodal :
L'équilibre en position debout se recherche pieds joints,
bras ballants successivement les yeux ouverts et les yeux fermés
(manoeuvre de Romberg). On peut regarder dans cette position les manifestations
autour de la cheville (danse des tendons évoque un syndrome
cérébelleux) ou une majoration des oscillations les yeux
fermés (traduisant une ataxie proprioceptive).
VI.C.4.c.L'appui monopodal :
L'appui monopodal 30» à gauche puis à droite
yeux ouverts avec mesure de longueur (xy) parcouru par le (CP).
Les essais ont été réalisés suivant
l'ordre suivant :
-appui monopodal sur la jambe droite yeux ouverts
-appui monopodal sur la jambe gauche yeux fermés
V.C.5.Paramétres mesurés :
-Longueur (xy) qui représente le chemin parcouru par le
centre de pression pendant toute la duré de l'examen :longueur (xy) du
(CP) relative à la taille.
Le logiciel statistique utilisé est SPSS
version 17.C'est une application d'élaboration de statistique. Il est
fait pour le monde professionel. Il permet de concevoir ses propres
graphiques,digrammes,tableaux,il intègre une interface simple et
intuitive.Les opérations sont effectuées De facon rapide.
IV.D.Procédure statistique :
Pour l'analyse statistique des résultats, nous avons
calculé tout d'abord les moyennes et les écarts types des
paramètres mesurés chez les sujets du groupe,ensuite, nous avons
utilisé l'épreuve de student pour échantillons
indépendants,pour comparer un groupe de handballeuses avec celles des
non sportives,et pour échantillons appareillés afin
d'établir une comparaison intra groupe dans la condition de
bilatéralité entre jambe droite et gauche.
Chapitre 5
V.Présentations
des Résultats
V :Présentation et interprétation des
résultats :
V-A-Impact de la pratique de handball sur l'équiibre
postural :
V-A-1-Appui bipodal ,yeux ouverts :
Tableau V-1 :Comparaison de l'appui bipodal sur sol ferme yeux
ouverts entre les handballeuses et les
non sportives
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
T de student
|
Probabilité
|
Handballeuses
|
319,73
|
43,19
|
1,41
|
0,041
|
Sédentaires
|
376,99
|
99,37
|
handballeuses sedentaires
Iongueur XY en (mm)
290
390
380
370
360
350
340
330
320
310
300
Groupe d'étude
Graphique V-1 :Comparaison de l'appui bipodal sur sol ferme yeux
ouverts entre les handballeuses et
les sédentaires
V-A-2-Appui bipodal ,yeux fermés :
Tableau V-2 :Comparaison de l'appui bipodal sur sol ferme yeux
fermés entre les handballeuses et les Sédentaires
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
T de student
|
Probabilité
|
Handballeuse
|
434,92
|
120,53
|
1,36
|
0,14
|
Sédentaires
|
529,35
|
206,78
|
handballeuses sedentaires
Longueur XY en (mm)
400
600
500
300
200
100
0
Groupes d'étude
Graphique V-2 :Comparaison de l'appui bipodal sur sol ferme yeux
fermés entre les handballeuses et les
non sportives
V-B-Impact de la pratique de hand ball sur
l'asymétrie de la stabilité(yeux ouverts) :
V-B-1-les Handballeuses :
Tableau V-3 :comparaison de l'appui monopodal entre jambe droite
et jambe gauche yeux ouverts chez
les Handballeuses
|
Moyenne
|
Ecart type
|
T de student
|
Probabilité
|
Jambe droite
|
1279,78
|
281,72
|
-0,08
|
0,93
|
Jambe gauche
|
1283,33
|
312,15
|
jambe droite jambe gauche
Iongueur XY de CP en (mm)
1284
1283
1282
1281
1280
1279
1278
condition du test
Graphique V-3 :Comparaison de l'appui monopodal entre jambe
droite et jambe gauche yeux ouverts
chez les handballeuses
V-B-2-Les Sédentaires :
tableauV-4 : Comparaison de l'appui monopodal entre jambe droite
et jambe gauche yeux ouverts chez les Sédentaires
|
Moyenne
|
Ecart type
|
T de student
|
Probabilité
|
Jambe droite
|
1297,58
|
252,76
|
-0,89
|
0,39
|
Jambe gauche
|
1356,36
|
349,02
|
Graphique V-4 : Comparaison de l'appui monopodal entre jambe
gauche et jambe droite yeux ouverts chez les sédentaires
Discussion
Discussion :
Les résultats obtenus nous ont permis de constater que
les handballeuses auraient plus d'équilibre que les
sédentaires,en condition yeux ouverts,à P=0,041.
Nos constatations s'accordent avec les travaux de Horak,F.B
;& Nashner,L.M(1986) qui mettent en évidence les systèmes
ostéo-articulaire et musculaires (bien développer chez les
handballeuses) qui déterminent mécaniquement les mouvements
possibles de l'ensemble du corps en fonction des degrés de
liberté des différentes articulations,et en particulier ceux des
membres inférieurs dans le cas de la posture debout.
La pratique sportive (hand ball)développe la
faculté du sujet à sélectionner plus efficacement la
source d'information sensorielle la plus appropriée à la
situation (Mesure& al,1998).Cependant une fois la source d'information
sélectionné le sujet doit privilégier le contrôle
des mouvements du segment responsable de cette prise d'information (Mesure&
al ,1995).
Paillard,J.(1971) a mis en évidence le contrôle
de l'équilibre qui est lié notamment aux appuis plantaires. Le
réflexe proprioceptifs de soutien est mis en jeu par le poids du corps
sur les membres inférieurs et par le contact des surfaces plantaires
avec le sol horizontal et rigide(sol ferme).Ce réflexe permet le
positionnement vertical du corps et des membres ce qui assure l'attitude
érigée de stabilité automatique. Le système
postural permettant la position érigée,géocentrique et
réglé par les informations prélevées par
l'oeil,l'oreille interne et le pied.
Ainsi,nos résultats montrent que la différence est
non significative en appui bipodal sur sol ferme les yeux fermés entre
les handballeuses et les sédentaires à P=0,14.
La stabilité postural statique entre handballeuses et
sédentaires en appui bipale yeux fermés presque
équivalente .
La valeur du longueur (y) parcourue par le (CP) chez les
handballeuses est inférieurs par rapport aux sédentaires ,mais
cette différence est non significatif statistiquement. Ainsi,nos
résultats ne s'accorde pas avec les travaux de (Mesure,S&
Crémieux ,1994) qui ont mis en évidence des sensibilités
différentes à la perturbation visuelle selon le niveau
d'expertise dans une discipline donnée. Par ailleurs, dans cette
tâche de maintien de l'équilibre,les
sédentaires et les handballeuses subissent presque les mêmes
sensibilités à l'absence de stimulation visuelle.
Donc,ce cas d'évaluation nous permet de déduire que
les handballeuses sont encore dépendantes de la perception visuelle au
lieu de la perception somato_sensorielle.
Donc, les handballeuses sont plus stable en appui bipodale yeux
ouverts qu'aux yeux fermés par rapport aux sédentaires.
De même les résultats de Johansson,G& al
(1980),ont montrés aussi le rôle prépondérant de la
vision dans les mécanismes rapides de rééquilibration
après un déséquilibre provoqué. Ces
mécanismes de rééquilibration peuvent être
influencés par la motricité habituelle d'un individu, dans le cas
ou il s'agit bien d'un expert d'une spécialité sportive,donc il
est possible que ce dernier soit moins perturbé par l'absence de vision
qu'un sujet sédentaires,et que les réponses aux perturbations
soient caractéristique de l'expertise. Donc d'après ces travaux
l'expertise des sportifs favorise la stabilité posturale statique
à l'absence de vision par rapport aux sédentaires .
Par contre dans notre cas y'a pas de différence
significative entres handballeuses et sédentaires dans la conditions
yeux fermés ,ce la peut être expliquer par le niveau pratique
modeste de nos handballeuses.
En outre,Les résultats obtenus montrent l'absence d'une
différence significative entre la stabilité monopodal sur jambe
gauche et droite à P=0.931.
En fait, la stabilité chez les handballeuses parait
presque équivalente sur la jambe droite que sur la jambe gauche. Ceci
peut êtres expliqué par l'impact des impulsions sur la jambe
gauche comme sur la jambe droite pendant la pratique de hand ball . Le pied est
un capteur du système postural.Gurfinkel,V.S& al (1994).En effet
dans ce cas d'évaluation les soles plantaires indiquent en permanence
une pression similaires entres les deux voûtes plantaires chez les
handballeuses.
Donc, on peut déduire relativement à notre
étude que la pratique de hand ball bénéfice la notion de
bilatéralité.
Conclusion générale
Notre objectif est l'étude de l'impact de la pratique de
hand ball sur l'équilibre postural en appui bipodal yeux ouverts yeux
fermés, et de montrer l'impact de cette pratique sur l'asymétrie
de l'équilibre.
Nous considérons que l'équilibre et la posture
sont à la base de l'activité motrice. Ils dépendent
essentiellement du milieu physique dans lequel le sujet evolue. Ils
nécessitent des informations sensorielles qui doivent rendre compte des
données nouvelles et être traitées pour que le sujet soit
adapté à ce milieu et puisse y mouvoir.
Dans le cadre de ce travail, l'étude de la
stabilité des handballeuses et sédentaires nous a permis de
constater que les handballeuses sont plus stable que les sédentaires en
condition bipodal yeux ouverts suite à une différence
significative obtenue.
Ainsi, nos résultats montrent que dans la condition de
l'appui bipodal yeux fermés il n'y a pas de différence
significative entre les deux groupes. Cela montre que les handballeuses ne
présentent pas une meilleur régulation d'équilibre par
rapport aux sédentaires,donc on peut confirmer notre deuxième
Hypothèse (la vision est un récepteur important pour le maintient
de l'équilibre postural).
En outre,les résultats obtenus prouvent que la
stabilité parait équivalente entre les deux jambes en appui
monopodal, donc nous avons pu démontrés que la pratique de hand
ball améliore la symétrie entre jambe droite et gauche, ce qui
nous permet d'affirmer notre troisième hypothèse (la pratique de
hand ball bénéfice la notion de bilatéralité)
En résumé,notre étude a
présenté une seule différence significative dans les
différentes conditions entre handballeuses et sédentaires,cela
peu être exprimé par l'absence d'expertise de population et leur
niveau limité ou bien par l'insuffisance de nombre de
l'échantillonnage, Mais on peut confirmer notre première
Hypothèse ( la pratique de hand ball améliore l'équilibre
postural)
Pour conclure,l'équilibre statique peut être
influencé par la motricité habituelle d'un individu,dans le cas
ou il s'agit d'un expert d'une spécialité sportive.
La régulations posturale concerne deux catégorie
de valeur de référence :l'orientation du corps et la
stabilisation de l'équilibre. Ces valeurs reposent sur l'existence d'un
schéma corporel ou représentation interne du corps construit
à partir d'entrée multi sensorielles .Les
référentiels spatiaux sont au coeur de la cognition spatiale et
du contrôle postural
Lexique /Abréviations
Loare/Zireviations
Centre de Masse = (CM)
Centre de pression = (CP)
Base de sustentation = (BS)
Polygone de Sustentation = (PS) Centre de gravité
= (CG)
La Masse = (M)
Le poids =(P)
Système nerveux Centrale = (SNC) Centre de
gravité = (w)
Centre de pression = (R)
Accélération angulaire = (a)
Vitesses angulaires de centre de masse =
(w) Moment de vecteur de force de réaction au sol =
(P)
Moment du vecteur gravitaire =(g)
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Press.
.
Annexe
Caractéristique de population
1.Handballeuses :
Sujet
|
Age (ans)
|
Masse(kg)
|
Taille (cm)
|
Année de pratique (ans)
|
N°1
|
23
|
64
|
164
|
9
|
N°2
|
21
|
70
|
171
|
6
|
N°3
|
20
|
60
|
160
|
9
|
N°4
|
21
|
76
|
171
|
8
|
N°5
|
20
|
70
|
170
|
5
|
N°6
|
21
|
72
|
173
|
7
|
N°7
|
20
|
70
|
165
|
7
|
N°8
|
20
|
75
|
167
|
6
|
N°9
|
21
|
73
|
171
|
9
|
N°10
|
22
|
72
|
168
|
7
|
N°11
|
22
|
74
|
174
|
8
|
N°12
|
20
|
75
|
168
|
9
|
moyenne
|
20,92
|
70,92
|
168,50
|
7,50
|
écart type
|
1,00
|
4,72
|
4,03
|
1,38
|
2.Sédentaires :
Sujet
|
Age (ans)
|
Masse(kg)
|
Taille (cm)
|
N°1
|
21
|
72
|
172
|
N°2
|
22
|
75
|
174
|
N°3
|
21
|
77
|
170
|
N°4
|
20
|
74
|
173
|
N°5
|
23
|
80
|
178
|
N°6
|
23
|
70
|
171
|
N°7
|
22
|
74
|
174
|
N°8
|
22
|
80
|
181
|
N°9
|
20
|
71
|
173
|
N°10
|
20
|
76
|
170
|
N°11
|
23
|
73
|
175
|
N°12
|
25
|
79
|
176
|
moyenne
|
21,83
|
75,08
|
173,92
|
écart type
|
1,53
|
3,40
|
3,26
|
Moyenne de longueur de (XY) du CP en (mm)
3.Appui monopodal Droit :
|
Handballeuses
|
Sédentaires
|
Sujet 1
|
1155,9
|
1056,5
|
Sujet 2
|
1063
|
1166,1
|
Sujet 3
|
1578,4
|
1495,4
|
Sujet 4
|
1032,9
|
1106,8
|
Sujet 5
|
1311,9
|
1756,6
|
Sujet 6
|
2012,5
|
1085,1
|
Sujet 7
|
1203,9
|
1315,1
|
Sujet 8
|
1446,6
|
1604,8
|
Sujet 9
|
1211,2
|
916,3
|
Sujet 10
|
1122,7
|
1368,8
|
Sujet 11
|
1081,9
|
1199
|
Sujet 12
|
1136,5
|
1500,4
|
Moyenne
|
1279,78
|
1297,58
|
écart-type
|
281,72
|
252,76
|
4.Appui monopodal Gauche :
|
Handballeuses
|
Sédentaires
|
Sujet 1
|
1159
|
1134,1
|
Sujet 2
|
1078,8
|
1203,8
|
Sujet 3
|
1384,8
|
1332,5
|
Sujet 4
|
1119,3
|
1109
|
Sujet 5
|
1154,3
|
1713,6
|
Sujet 6
|
2140,2
|
1497,8
|
Sujet 7
|
1411,1
|
1750,4
|
Sujet 8
|
1478,3
|
1871,1
|
Sujet 9
|
1036,1
|
770,8
|
Sujet 10
|
1336,1
|
1468,4
|
Sujet 11
|
1061,7
|
865,4
|
Sujet 12
|
1040,3
|
1559,4
|
Moyenne
|
1283,33
|
1356,36
|
écart-type
|
312,15
|
349,02
|
5.Appui bipodal yeux ouverts :
|
Handballeuses
|
Sédentaires
|
Sujet 1
|
356,1
|
198,8
|
Sujet 2
|
340,5
|
446,3
|
Sujet 3
|
267,2
|
407,9
|
Sujet 4
|
300,7
|
354,4
|
Sujet 5
|
297,3
|
577,1
|
Sujet 6
|
352,4
|
350,4
|
Sujet 7
|
331,4
|
288,1
|
Sujet 8
|
338,5
|
463,3
|
Sujet 9
|
277,7
|
261,9
|
Sujet 10
|
347,6
|
378,2
|
Sujet 11
|
387,7
|
410,9
|
Sujet 12
|
239,6
|
386,6
|
Moyenne
|
319,73
|
376,99
|
écart-type
|
43,19
|
99,37
|
6.Appui bipodal yeux fermés :
|
Handballeuses
|
Sédentaires
|
Sujet 1
|
508,3
|
282,1
|
Sujet 2
|
434,8
|
586,2
|
Sujet 3
|
262
|
561
|
Sujet 4
|
266,4
|
393,6
|
Sujet 5
|
429,8
|
919,5
|
Sujet 6
|
501,6
|
612,1
|
Sujet 7
|
571,3
|
486,6
|
Sujet 8
|
645,5
|
911,8
|
Sujet 9
|
355,5
|
379,1
|
Sujet 10
|
459
|
344,2
|
Sujet 11
|
487,8
|
383,9
|
Sujet 12
|
297
|
492,1
|
Moyenne
|
434,92
|
529,35
|
écart-type
|
120,53
|
206,78
|
Mémoire de Fin d'études
supérieurs
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Ministére de la jeunesse,du Sport et
de l'Education Physique Institut Supérieur du Sport et de
l'Education physique Kssar saîd
Effet de la Pratique de Hand Ball sur
l~équilibre postural
chez les Jeunes Handballeuses du niveau
regional
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Elabore par :ZBIDI SANA Encadre par
:MOHAMED
CHEDLI JLID
Mots clés :
équilibre/posture/vision
Résumé :
Equilibre : état qui caractérise un corps lorsque
la somme des forces exercées et la somme de leur moment est nulle. Le
contrôle de l'équilibre est un des aspects du contrôle
postural, particulièrement développé chez l'homme en
raison de l'instabilité de la position bipodale qui est le point de
départ de la locomotion et se trouve déstabilisée par la
réalisation de tâches manuelles. Une douzaine de population de
chaque groupe Sédentaires et Handballeuses ont participé a cette
étude en condtion bipodal (yeux ouverts et fermés) et en
condition monopodal. Sur une plate forme de force `'win posture». En effet
notre hypothèse la pratique de Hand ball améliore
l'équilibre postural.
Nos Résultats suggèrent que l'amélioration
de l'équilibre postural est une caractéristique de l'expertise
sportive.
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