I.14.
Aération
L'aération dans un logement a pour but principal
d'éviter que des substances dangereuses soient dans l'air et puissent
nuire à la santé, soit immédiatement, soit en
s'accumulant. Elle réduit aussi, au minimum la teneur de l'air en
substance qui pourra provoquer des réactions physiologiques
désagréables [15].
Dans les régions tempérées, une bonne
aération doit renouveler l'air à raison de 0.030 mètres
cube par minute et par occupant.
Il faut faire entrer de l'air frais de
préférence en ouvrant une porte ou une fenêtre. Ouvrir
plusieurs fenêtres est encore plus efficace car on peut ainsi
établir le courant d'air.
I .15. Décharge libre des
déchets
Il s'agit d'un dépôt sauvage des ordures dans un
trou ou sur le sol [16].
I .16. Décharge contrôlée des
déchets
C'est une technique qui repose sur l'enfouissement des
déchets [16].
Ceux-ci sont répandus en couches successives sur la
terre puis recouverts d'une couche de terre qui limite le dégagement des
gaz de fermentation ainsi que les pullulations animales [2].
I .17. Combustible : textiles, plastique,
composite
La combustion dans les foyers fixes à partir des
combustibles fossiles (gaz, pétrole, charbon) produit d'importantes
émissions polluantes.
Cette pollution est essentiellement carbonée (monoxyde
et dioxyde de carbone), soufrée (le soufre étant une
impureté majeure des combustibles) et particulaires (cendre et
résidus non brûlés) [2].
I .18. Prison
Selon Valéry Giscard d'Estaing, il s'agit d'une
privation d'aller et venir.
I.19.
Condamné
Personne contre qui a
été prononcée une condamnation.
I .20. Prévenu
Personne poursuivie pour une infraction et qui n'a pas encore
été jugée.
I . 21. Cellule
Pièce généralement individuelle,
où l'on vit isolé, particulièrement dans un
monastère, une prison.
I .22. Mauvais état de
salubrité
Est considérée comme impropre à
l'habitation, un logement qui constitue une menace pour la santé ou la
sécurité de ses occupants. Il y a des mauvaises odeurs et des
vapeurs toxiques, le logement est infesté de vermine ou est
particulièrement en ruine [16].
I.2.
Hygiène des bâtiments
I .2.1. Rapport construction et
hygiène
Par habitation, on entend tout local servant de jour et
de nuit au logement, ainsi qu'au travail, au repos, au sommeil, à
l'agrément ou aux loisirs lorsque les activités
spécifiques s'exercent au moins partiellement dans le même
ensemble de pièce que la vie familiale [2 ; 16].
La notion essentielle du local salubre correspond à un
local :
· exempt d'humidité ;
· alimenté en eau potable ;
· avec une aération convenable ;
· avec orientation de la maison par rapport aux quatre
points cardinaux :
· avec orientation de la façade principale vers le
nord cardinal ;
· avec orientation des façades du vent en se
référant à la direction du vent, les orienter
perpendiculairement à cette direction [17].
· avec résistance du terrain : le sol doit
être suffisamment solide pour supporter la
construction.
I .2.2. Toiture et couverture
La charpente qui peut être en bois ou en métal
soutient la couverture du toit suivant une pente qui permet l'écoulement
des eaux de pluie et du poids de la couverture.
Le toit : la couverture du toit est la partie qui est en
contact avec l'extérieur. Elle doit donc avant tout être
imperméable [17].
Les autres caractéristiques :
· résistances aux intempéries ;
· isolation thermique
· poids
· coût.
I .2.3. Les murs
Les murs peuvent être faits en briques cuites ou en
blocs de béton [17].
A la campagne, ils peuvent être faits en briques
à daubes ou en bois.
Les caractéristiques des murs : lisses, isolation
thermique, verticaux, solides, résistants.
I .2.4. Pavement
Les pavements sont faits de dalle, de carreaux.
Les caractéristiques des pavements : lisses,
solides [18].
I .2.5. Trottoir
Aucun égout, aucune gouttière ne peut avoir sa
décharge par le trottoir, aucune rigole ne peut être
creusée à la surface du trottoir. Les eaux fluviales, si elles
ne sont pas conduites dans les citernes ou à l'égout public,
prendront, mais seulement dans le cas où les immeubles ne sont pas
raccordés à l'égout public, leur écoulement sous le
dallage du trottoir, au moyen des gargouilles en fer ou en fonte,
représentant des ouvertures permettant d'en assurer un nettoyage
aisé.
Ces gargouilles devront être adoptées par
l'administration. On ajustera aux gargouilles les tuyaux de descente
appliqués au long des murs de face et servant à
l'évacuation des eaux pluviales. Ces tuyaux devront être en fer ou
en fonte de leur orifice inférieur jusqu'à la hauteur d'un
mètre mais au dessus du niveau du trottoir.
L'établissement et l'entretien des gargouilles seront
à la charge des propriétaires [18].
De droite vers la gauche :
Photo de type K illustrant la construction insalubre
d'une douche sur l'avenue Itaga, dont les eaux usées sont guidées
par une rigole le long de la voirie en RDC ; photo de type K illustre
l'image d'une douche sur la rivière Btshaku-tshaku dont les eaux
usées y sont raccordées directement [19]. I.2.6. Hygiène
à l'intérieur des bâtiments
|