A ma mère
Christine KENMEGNE
REMERCIEMENTS
Aucun travail ne s'accomplit dans la solitude, aussi il serait
moins sérieux de ne pas témoigner ma profonde gratitude à
tous ceux qui m'ont aidé dans l'accomplissement de ce travail
périlleux et exaltant.
Je tiens particulièrement gré :
Ø A mon encadreur académique M. Albert
LIBOHO pour sa disponibilité et ses conseils pour
l'élaboration de ce rapport ;
Ø A mon encadreur professionnel Mme Rosine
MOUDJOU pour tout ce que j'ai appris durant mon stage
académique à la CECAW ;
Ø Au directeur général d'ISPR pour les
connaissances que j'ai reçu durant mon séjour sous ses
responsabilités
Ø A mon feu père M. François
CHIMBA KOM qui est pour moi une source de motivation et un
modèle ;
Ø A ma mère M. Christine
KENMEGNE pour son affection, sa tendresse et son amour inlassablement
renouvelé ;
Ø A tout le personnel de la CECAW pour les bonnes
conditions dont j'ai bénéficiées pour la
réalisation de ce rapport ;
Ø A mon frère Honoré
CHIMBA pour son soutient financier et ses conseils, sans lui, je
n'aurais pas pu atteindre cette étape de mon éducation pour cela
je lui serais éternellement reconnaissant.
Je tiens à remercier sincèrement :
M et Mme TCHOUMGUI, ma soeur Mme Justine TCHOUDJEM
pour leurs soutiens divers et leurs encouragements grâce
à eux je me suis retrouvé toujours dans les bonnes conditions de
travail. Je pense aussi à mon frère Jean Claude CHIMBA
LEAPOE pour son soutient logistique et intellectuel. Et à toute
la grande famille CHIMBA je vous dis merci.
J'adresse mes remerciements :
Ø A mes enseignants et tout le personnel d'ISPR pour
les connaissances que j'ai reçues durant mon séjour sous leur
responsabilité ;
Ø A mon amie Sandrine FEUDJIO pour son
affection et son assistance ;
Ø A tous mes amis proches Landry Ebodé,
André Nkameni, Paulin Demanou, Raymond Tagne, etc. ;
Ø A tous étudiants de la BF2 de ISPR 2010.
A tous ceux qui ont contribué, d'une
façon ou d'une autre, de près ou de loin à la
réalisation de ce rapport dont je ne peux citer car la liste est
très longue, et certainement ils se reconnaitront, à vous tous
mille fois merci.
AVANT PROPOS
Chaque étudiant doit au cours de la
formation pour l'obtention du Brevet de Technicien supérieur (BTS)
rédiger et présenter un rapport de fin de stage. Cette
activité beaucoup plus théorique que pratique vise la position et
la résolution d'un problème concret portant ou non sur notre
spécialité ou notre option.
Elle permet de se faire une idée des acquis
théoriques et pratiques de l'apprenant au cours de son passage à
l'entreprise. De la conception à la réalisation, en passant par
le choix de la méthodologie, du cadre théorique d'analyse, des
modèles et tests à utiliser, un travail de recherche a de tout
temps été un exercice à la fois périlleux et
exaltant. Il marque une étape importante dans l'itinéraire
intellectuel que nous avons suivi pendant notre formation en Banque et Finance
à l'Institut Supérieur Professeur Réunis
(ISPR).
Notre rapport est constitué d'une courte partie
descriptive de l'existant, c'est l'objet du chapitre I, d'une partie
opératoire au chapitre II enfin nous tenterons au chapitre III de
détaillé notre thème et enfin proposer des solutions sur
les remarques faites.
Nous avons voulu, au regard des contraintes de financement du
développement économique, mener notre activité de rapport
de fin de stage dans le domaine de la connaissance des déterminants de
la connaissance de l'octroi des crédits des les EMF.
Comme on va le constater, notre travail a exigé une
concision, une clarté rédactionnelle et une justesse
scientifique. Trois ingrédients sans lesquels notre oeuvre serait
à reprendre.
Puisse donc ce rapport de facture modèle servir de
tremplin aux apprenants de même niveau.
SOMMAIRE
Dédicace........................................................................................I
Remerciements.................................................................................II
Avant
Propos...................................................................................III
Sommaire......................................................................................IV
Résumé..........................................................................................V
Abstract
.........................................................................................VI
Fiche d'indentification
........................................................................
Introduction..................................................................................
.. 1
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE
DE LA CECAW ET COUVERTURE DES RISQUES
SECTION I: LA CECAW DANS SON ENVIRONNEMENT
I- Environnement
interne...........................................................9
II- Environnement externe
...........................................................9
SECTION II : GENERALITES SUR LES COUVERTURES DES
RISQUES
I- Etude d'une demande de
crédit........................................................10
II- Garanties
offertes.........................................................................11
CHAPITRE II : MECANISME DE MISE EN PLACE DU
CREDIT DE CAMPAGNE
SECTION I : ETUDE DU CREDIT DE CAMPAGNE
I- Conditions d'accès au
crédit....................................................13
II- Procédure d'octroi des
crédits...................................................14
III-
Suivie................................................................................17
SECTION II : REMARQUES ET SUGGESTIONS
I-
Remarque............................................................................18
II- Suggestions
........................................................................18
CONCLUSION
GENERALE............................................................20
Glossaire..........................................................................................21
Bibliographie
....................................................................................22
Annexe
..........................................................................................23
Tables des matières
.............................................................
RESUME
Pour beaucoup de personne et pour le grand public en
particulier la micro finance se confond avec le micro crédit. Elle
désigne les dispositions permettant d'offrir de très petits
crédits (« microcrédit ») à des
familles très pauvres pour les aider à conduire des
activités productives ou génératrices de revenus leur
permettant ainsi de développer leurs très petites entreprises.
Avec le temps et le développement de ce secteur particulier de la
finance partout dans le monde, y compris dans les pays
développés, la micro finances `est élargie pour
inclure désormais une gamme de services plus large (crédit,
épargne, assurance, transfert d'argent, etc.) et une clientèle
plus étendue également. Dans ce sens la micro finance ne se
limite pas aujourd'hui à l'octroi de microcrédit aux pauvres
mais bien à la fourniture d'un ensemble de produit financier à
tous ceux qui sont exclus du système financier classique ou formel.
Durant notre stage, nous avons étudié le fonctionnement de l'une
des activités des micros finances principalement l'octroi du
crédit de campagne. Par conséquent les lignes qui suivent mettent
en évidence les points les plus saillants relevés lors de notre
passage. Le résultat de notre analyse est une proposition
d'amélioration susceptible d'apporter un plus au système de
gestion du crédit.
|
ABSTRACT
For much of anybody and the general public in particular it micro
finance merges with the micro credit. It indicates the provisions making it
possible to offer very small appropriations to very poor families to help them
to lead productive or generating activities incomes thus enabling them to
develop their very small companies. With the time and the development of this
particular sector of finance everywhere in the world, including in the
developed countries, it micro finances `is widened to include from now on a
broader range of services (credit, saving, insurance, transfer of money, etc)
and wider customers also. In this direction it micro finance is not limited
today to the granting of micro credit to the poor but well to the supply of a
whole of financial product to all those which are excluded from the traditional
or formal financial system. During our training course, we studied the
operation of the one of the activities of micro finances mainly the granting of
the credit of countryside. Consequently the lines which follow highlight the
points the most projecting statements at the time of our passage. The result of
our analysis is a proposal for an improvement likely to bring one more to the
management system of the credit.
|
|
TABLES DE MATIERES
Dédicace........................................................................................I
Remerciements.................................................................................II
Avant
Propos...................................................................................III
Sommaire.......................................................................................IV
Résumé..........................................................................................V
Abstract........................................................................................VI
Introduction..................................................................................
1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE
DE LA CECAW ET COUVERTURE DES RISQUES
.............................................3
CHAPITRE I : LA CECAW DANS SON ENVIRONNEMENT
I- Environnement
interne........................................................3
1.
Historique......................................................................3
1.1.
Objectif.......................................................................3
1.2. Rôle et
but....................................................................3
1.3. Statut et cadre
juridique....................................................4
2. Marketing
mixte................................................................6
2.1. Communication
..............................................................6
2.2. Distribution
..................................................................7
3. Activités et
ressources.........................................................8
3.1. Activités
......................................................................8
3.2. Ressources
....................................................................8
II- Environnement externe
.......................................................9
1. Marché et
concurrence............................................................9
2. Les
fournisseurs....................................................................9
3. Cadre
institutionnel................................................................9
CHAPITRE II : LA COUVERTURE DES
RISQUES..................................10
I- Etude d'une demande de
crédit......................................................10
1. Etude du
dossier...............................................................10
1.1. Eléments propres à
l'entreprise......................................11
1.2. Eléments
externes.....................................................11
II- Garanties offertes
1. Garanties
offertes...............................................................11
1.1. Garanties
morales...............................................................11
1.2. Garanties
matérielles..........................................................12
CHAPITRE II : MECANISME DE MISE EN PLACE ET DE
SUIVIE DU CREDIT DE CAMPAGNE
SECTION I : CAS DU CREDIT DE CAMPAGNE
I- Conditions d'accès au
crédit....................................................13
1. Conditions préliminaires
.....................................................13
2. Procédure d'octroi des
crédits..............................................14
II- Procédure de mise en
place......................................................15
III-
Suivie...............................................................................17
CHAPITRE IV : REMARQUES ET SUGGESTIONS
I-
Remarques.....................................................................18
II-Suggestions
.................................................................18
CONCLUSION
GENERALE...................................................20
Glossaire..................................................................................21
Bibliographie
...........................................................................22
Annexe
.................................................................................23
Tables des matières
.............................................................
INTRODUCTION
Un homme pauvre est celui qui manque de ressources,
de biens et d'argent. De nos jours, la pauvreté est avant tout un
phénomène monétaire. C'est pourquoi il est difficile pour
un pauvre qui se présente aux guichets des banques commerciales, de
réunir les conditions indispensables à l'octroi d'un prêt.
C'est dans ce contexte d'exclusion des pauvres
du système bancaire que le microcrédit a fait son apparition au
début des années 1980. En offrant aux exclus des prêts
à des taux d'intérêt extrêmement souples, les
institutions de micro finance (IMF) financent leurs activités
génératrices de revenus et ce faisant, les font sortir de la
pauvreté. On évalue à 849 000 le nombre de personnes
actives qui épargnent ou empruntent de l'argent auprès des 451
IMF ouverts au Cameroun. Cependant la micro finance est une de piste de
solution pour le développement dans la mesure où il a pour
mission l'octroi de micro crédit à des familles pauvre pour les
aider à conduire des activités productrices ou
génératrices de revenue leurs permettant ainsi de
développer leurs propre entreprises c'est à dire leurs propre
prise en charge. Dans le cadre de ce travail scientifique, nous cherchons
à comprendre « analyse du mécanisme de mise en place
et suivie du crédit dans les EMF: CAS DE LA CECAW>>
La méthode de recherche regroupe un arsenal
des méthodes et techniques qui permettent au chercheur de suivre une
démarche scientifique dans la recherche des explications aux
problèmes qui se posent dans la discipline scientifique,
économique et financière. Nous avons ainsi
bénéficié lors de notre passage à la CECAW agence
de bon fils de tous les privilèges et documents nécessaires pour
l'accomplissement de notre travail.
Ainsi pour éviter de s'éloigner de l'objectif,
c'est la méthode historico descriptive qui a été choisie.
Nous avons ainsi tenté de mettre à découvert un type de
crédit particulier : le crédit de campagne.La méthode
a été soutenue par la méthode documentaire, grâce
à laquelle il a été possible de consulter des documents
relatifs au sujet traité enfin de prendre connaissance des écrits
d'autres chercheurs et spécialistes dans ce domaine bien précis.
A cet effet, l'intérêt porté à ce
thème de rapport de stage est celui de permettre à ceux qui
s'intéressent au problème de la prospérité de la
nation et éventuellement aux lecteurs de saisir l'apport de la micro
finance à travers ses diverses opérations telles que le
crédit dans le processus du développement du Cameroun. De
même, l'auditoire visé est constitué des étudiants
en BTS, et aux curieux des filières de finance et banque. Ils y
trouveront le bien fondé d'une mise en place des activités des
Institutions de micro finance dans tous les coins de l'étendue du pays
grâce auxquelles un développement économique est
évident.
Le présent travail comprend trois chapitres;
la première présente la structure de la CECAW où le stage
s'est effectué, et du mécanisme de mise en place du
crédit. Le deuxième chapitre, quant à lui, , elle
décrit les mécanismes de mise en place du crédit de
campagne, et de sa suivie, enfin au troisième chapitre nous ressortirons
les difficultés liées à cette activité tel que le
risque de non remboursement et nous tenterons de proposer quelques solutions se
sera l'objet du troisième chapitre.
Notre oeuvre s'achève par une conclusion
générale.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA CECAW DANS SON
ENVIRONNEMENT ETGENERALITES SUR LA COUVERTURES DES RISQUES
SECTION I : LA CECAW DANS SON
ENVIRONNEMENT
I-ENVIRONNEMENT INTERNE
1.1 HISTORIQUE
L'économiste FAYOL définit l'entreprise comme
étant un agent économique dont l'activité principale est
de produire des biens et services destinés à être vendu sur
le marché. C'est un milieu où les hommes quelques soit leur race
leur niveau social se côtoient au quotidien mettant à profit leur
savoir faire.
C'est dans cette optique que sous l'impulsion Germano-suisse,
les artisans du Wouri sous le label Espace et Métiers, ont crée
le 22 mars un EMF dénommé CECAW qui est un instrument de
mobilisation, de l'épargne pour financer le production et soutenir les
initiatives du gouvernement, des organisations nationales et internationales
dans leurs efforts de lutte contre la pauvreté de services
financiers.
1.2- OBJECTIF
La collecte de l'épargne mobile a pour objectif de
financer les secteurs productifs: l'activité de la CECAW se
résume donc à la collecte de l'épargne et à la
redistribution de cette épargne sous forme de crédit.
1.3- ROLES ET BUTS
La CECAW a pour vocation :
Ø Promouvoir l'épargne parmi ses membres et
usagers ;
Ø Assister financièrement et techniquement ses
membres dans leurs activités ;
Ø Créer une sources de capital en vu de l'octroi
des crédit au taux d'intérêt modéré ;
Ø Offrir à ses adhérents des services
financiers complètement aérés de l'épargne et du
crédit ;
Ø Obtenir des prêts nécessaires au
financement des projets dans le respect du règlement intérieur de
la société coopérative.
1.4- STATUT ET CADRE JURIDIQUE
Créé le 22 Mars 1997 sur l'initiative des
artisans pour l'exercice de leurs activités d'épargne et de
crédit, la CECAW est une institution à caractère financier
(coopérative).
A sa création, le siège social de la CECAW
était situé à l'immeuble Espace et Métier, non loin
du commissariat du huitième arrondissement de Douala. Actuellement il
est situé à l'immeuble CECAW (Bepanda Américain)
construit en 2006.
Partie d'une seule agence, la CECAW en possède quatre
de nos jours à savoir : Madagascar, Bon Fils, Congo et Bepanda
Américain.
C'est ainsi que la CECAW passe de deux personnes permanentes
(caissier et chef d'agence) en 1997 à dix neuf en 2004.
La structure de la CECAW est présentée par un
organigramme synoptique (voir annexe 1).
v L'ASSEMBLEE GENERALE
Elle regroupe l'ensemble des membres inscrits sur la liste
actualisée et constitue l'organe suprême de
délibération et de décision de la CECAW sous
réserve des dispositions de la loi et de la règlementation. Ses
décisions sont applicables à tous les membres. Elles sont prises
au scrutin secret uninominal.
v LE CONSEIL D'ADMINISTRATION
C'est l'organe de délibération composé de
huit (08) membres élus pour un mandat de trois (03)
ans renouvelable une seule fois par voie de vote. Il a pour compétence
de :
· Appliquer la loi, les statuts et les règlements
intérieurs ;
· Veiller à la tenue des comptes
· Veiller à la bonne gestion du patrimoine de la
CECAW ;
· Nommer un directeur s'il y a lieu ;
· Favoriser une solution à l'amiable, des
différends que peuvent lui soumettre les membres ;
· Veiller à la présentation à
l'assemblée générale annuelle d'un rapport
d'activité ainsi que des comptes dûment contrôlés
conformément à la loi.
v LE COMITE DE CREDIT
Il est composé de trois (03) membres
élus pour un mandat d'un (01) an renouvelable trois
(03) fois, sous réserve des modifications que pourrait apporter
l'assemblée générale des membres.
Le comité de crédit a pour compétence
d'étudier les dossiers de prêt des clients qui lui sont soumis et
en décider de l'accord ou du rejet.
v LA DIRECTION GENERALE
Placée sous la responsabilité d'une directrice,
elle a pour capacité de :
· Appliquer la politique définie par le conseil
d'administration ;
· Représenter la CECAW vis-à-vis des tiers
dans la limite des pouvoirs qui lui sont délégués par le
conseil d'administration ;
· Etablir et soumettre à l'adoption du conseil
d'administration la planification des activités ;
· Etablir le budget de la CECAW et les propositions
d'investissement ;
· Gérer le personnel conformément à
la législation en vigueur.
v LE SECRETARIAT
Assuré par une secrétaire, il est
l'intermédiaire entre la direction et ses visiteurs (clients,
étrangers, collaborateurs). Ici, la secrétaire assure la
réception et l'émission des appels téléphoniques,
la saisie et la gestion des documents de la CECAW.
v LES CHEFS D'AGENCE
Placés sous l'autorité de la direction
générale, ils ont la responsabilité des agences. Leur
tâche consiste à :
· Effectuer l'encaissement des chèques et leur
compensation ;
· Contrôler et vérifier les écritures
comptables ;
· Gérer les comptes de la clientèle.
v LE COMPTABLE
Il est chargé de :
· Gérer le personnel ;
· Centraliser la comptabilité des agences au
niveau de la direction générale ;
· Faire le rapprochement bancaire.
v LES GESTIONNAIRES DE COLLECTE
Ils sont en même temps gestionnaires de collecte et
agents de crédit. En tant que tels, ils :
· Assurent toutes les opérations concernant la
collecte (enregistrement, contrôle, retrait) ;
· Recherchent la clientèle nouvelle en organisant
des séances de prospection.
v LA CAISSIERE
Elle a pour responsabilités l'encaissement et le
décaissement de l'argent.
v LES AGENTS DE SECURITE ET
D'ENTRETIEN
Tout comme leur nom l'indique, ce sont des personnes
chargées :
· D'identifier toute personne entrant dans la
coopérative ;
· D'assurer le nettoyage interne et externe de
l'entreprise.
v LES COLLECTRICES
Elles sont les mandataires de la CECAW chargées de
collecter quotidiennement l'épargne de proximité auprès
des usagers.
Les collectrices sont placées sous le contrôle du
gestionnaire de collecte. Pour atteindre ses objectifs auprès du
marché cible, cette structure organisationnelle se sert d'un ensemble
d'éléments appelés marketing mix.
2-LE MARKETING MIX
On désigne par marketing mix l'ensemble des outils dont
l'entreprise dispose pour atteindre ses objectifs auprès du
marché cible. Ces outils sont : le produit, le prix, la
communication et la distribution.
La CECAW étant une institution financière, les
produits qu'elle propose sont de nature diverses ; nous pouvons
néanmoins les ranger comme suit :
a) Les comptes de dépôt à vue :
· Le compte chèque ;
· Le compte épargne ;
· Le compte courant.
b) Les comptes de dépôt à terme :
· Le bon de caisse ;
· Le compte épargne-investissement ;
· Le compte capital.
c) Les prêts :
· Le prêt collecte ;
· Le prêt productif ;
· Le découvert ;
· Le crédit de campagne ;
· Le crédit jeune promotrice.
2.1) La Communication
« Communiquer c'est mettre en commun, faire
connaître et partager une idée, une information ou une
attitude ». Une entreprise qui veut aller au-delà d'un courant
de vente doit établir et transmettre des informations concernant ses
produits.
A la CECAW, la communication est faite par :
Ø La forte vente constituée des collectrices qui
utilisent les prospectus et les tracts;
Ø Des membres qui donnent des conseils à leur
entourage.
2.2) La Distribution
Distribuer les produits c'est les amener au on endroit en
quantité suffisante, avec le choix requis au bon moment, et avec les
services nécessaires à leur vente, les consommations et le cas
échéant, à leur entretien.
Les produits de la CECAW sont acheminés au moyen du
canal direct ; son réseau de distribution est constitué de
cinq (05) agences (Madagascar, Bon Fils, Congo, Américain et Akwa).
3°- ACTIVITES ET RESSOURCES
3.1) ACTIVITES
Les activités principales de la CECAW sont
l'épargne et le crédit. Son épargne est constituée
de l'ensemble des dépôts des membres à excédent de
ressources. Cette épargne sera redistribuée plus tard aux agents
économiques à déficit de ressources sous forme de
crédit. Ainsi, elle finance les secteurs productifs que sont
l'agriculture, l'élevage, la promotion et le développement des
PME/PMI de transformation des produits locaux. A cette activité
principale s'ajoute d'autres activités telles que : la vente des
devises, des traveller's chèques. Le bon déroulement des
activités de la CECAW n'est pas le fait du hasard.
3.2) RESSOURCES
3.2.1) Les
Ressources Humaines
Afin d'assurer son bon fonctionnement, la CECAW a
une équipe de 53 personnes dont 21 professionnels permanents travaillant
dans les domaines de la comptabilité, l'audit, l'informatique, le
crédit, ... ; et possédant des aptitudes leur permettant de
s'acquitter de leurs diverses missions.
3.2.2) Les Ressources
Financières
Avec l'évolution de ses activités, son capital
de 6 960 000 F. CFA en 2003 est
passé à plus de 36 000 000 F. CFA en
2008. Ce capital est important dans la mesure où il
permet d'assurer l'activité d'exploitation. Le chiffre d'affaires de
l'entreprise pour les derniers exercices est en constante évolution
grâce au travail qu'abat la CECAW sur le terrain.
3.2.3) Les
Ressources Logistiques
Dans le but de faciliter ses activités, la CECAW
possède un matériel de qualité adapté à ses
besoins. Ici, on a des locaux propres et climatisés, le guichet, la
caisse et une salle de conférence.
On y retrouve également du matériel
informatique, constitué de 04 ordinateurs, d'une imprimante, d'un
scanner, d'un fax, de 03 postes téléphoniques et d'un
téléphone portable.
II-ENVIRONNEMENT EXTERNE
L'entreprise dans son environnement est influencée par
certains facteurs externes qui, d'une manière ou d'une autre,
participent à son évolution ou à sa fermeture. Ce
sont : le marché, la concurrence, les fournisseurs et le cadre
institutionnel.
1° LE MARCHE ET LA CONCURRENCE
Le marché se défini comme « l'ensemble
de personnes susceptible d'acquérir un produit ». il ressort
de cette définition que c'est le consommateur qui détermine la
part de marché d'une entreprise.
Pour ce qui est de la CECAW, son marché est
constitué des nationaux (épargnants et emprunteurs). En ce qui
concerne la concurrence, le dictionnaire micro Robert la définit
comme : « un rapport producteurs-commerçants qui se
disputent une clientèle ». Les concurrents de la CECAW peuvent
être de deus types :
Ø Les concurrents directs constitués des autre
établissements de micro finance qui proposent les mêmes produits
que la CECAW et dans les mêmes conditions. Nous pouvons citer :
COFINEST, SOFINA, ...
Ø Les concurrents indirects : ce sont les autres
structures bancaires réalisant les mêmes opérations que la
CECAW. Elles sont : les banques commerciales (BICEC, SGBC,
Crédit Lyonnais, ...) ; les structures informelles
(tontines).
2°
LES FOURNISSEURS
Le mot « fournisseur » est défini
par le petit LAROUSSE comme étant un ensemble de personnes ou
d'établissement auquel on achète. La CECAW, pour donner
satisfaction à sa clientèle, entretient des relations avec les
banques de la place telles que : ECOBANK, UBC (Union Bank of Cameroon),
AFRILAND FIRST BANK, UBA,...
La CECAW entretient de rapports avec les autre fournisseurs
tels que : MTN (Internet), BAHIM SECURITY, AGES (pour le service de
Gardiennage), LAKINO SERVICES (fournitures de bureau), VISION GRAPHICS, ...
3° CADRE
INSTITUTIONNEL
En Avril 2002 a été publié le
règlement N° 01/02/CEMAC/UMAC/COBAC relatif aux conditions
d'exercice et de contrôle de la micro finance dans la zone CEMAC. Depuis
cette date, toute personne physique ou morale souhaitant exercer dans le
domaine doit obligatoirement se soumettre aux dispositions de ce
règlement.
Le cadre légal règlementaire est du domaine de
la Commission Bancaire d'Afrique (COBAC) qui en assure la supervision au plan
sous régional.
L'autorité monétaire (Ministère des
Finances), dur avis conforme de la COBAC, délivre un agrément
d'exercice et assure par sa direction technique (Direction
générale de la monnaie et du suivi des établissements
agréés ainsi que ceux dont les avis conformes ne sont pas
délivrés).
Les avis conformes de la COBAC sont donnés sur la base
du règlement N° 01/02*CEMAC/COBAC qui est l'unique texte
sous-régional fixant les conditions d'exercice et de contrôle
desdits établissements. Les normes prudentielles sont définies
dans le même texte.
Le règlement CEMAC ne régit pas la forme
juridique de l'IMF, mais seulement l'activité. Il définit la
micro finance comme étant une activité exercée par des
entités agréées n'ayant pas le statut de banque ou
d'établissement financier, et qui pratique à titre habituel des
opérations de crédit ou de collecte de l'épargne et
offrent des services financiers spécifiques au profit des populations
évoluant pour l'essentiel en marge du circuit bancaire traditionnel. La
CECAW est donc un établissement de première catégorie
agréé par la décision COBAC N° D - 2001/05 code
N° 19596 du 11 janvier 2001 et la décision ministérielle
N° 00395/MINEFI du 20 Août 2001 lui confiant 99 ans d'exercice.
SECTION I1: GENERALITES SUR LES
COUVERTURES DES RISQUES
Avant la mise en place du crédit, l'EMF
doit d'abord analyser la demande de crédit et les garanties offertes par
le client. Ceci est une étape très importante car l'issue permet
d'évaluer le risque de non remboursement qui peut exister. Aussi ce
chapitre fera une petite lumière sur une demande de crédit et sur
les garanties.
A -ETUDE D'UNE
DEMANDE DE CREDIT
L'étude de la demande vise deux buts :
- satisfaire le client dans les meilleures
conditions ;
- limiter au maximum les risques.
1) Etude du dossier
Le dossier comprend les éléments propres
à l'entreprise dans l'ensemble et d'autres qui lui sont étrangers
mais également les éléments de la gestion de l'affaire.
1.1- Eléments propres à l'entreprise ou
à l'individu
Ce sont d'abord les derniers bilans, les comptes
d'exploitation et les tableaux de perte et de profit. Les renseignements
complets recueillis lors d'un entretien ou lors d'une visite d'entreprise
permettent de bien connaître le client et son affaire. Il faut cependant
prendre en compte les indications et les résultats de la centralisation
et de la BEAC. Pour un individu, on tiendra compte de son salaire, sa situation
matrimoniale et patrimoniale.
1.2- Eléments externes
L'étude de demande de crédit doit être
complétée dans son contexte économique financier et
social. Il faut tenir compte de la conjoncture économique du pays, du
secteur d'activité pour discerner les possibilités et les
conditions de production et de débouchés tous ses
éléments doivent répondre aux procurations de :
- Qualité de la gestion de l'affaire ;
- Aptitude de remboursement dans les délais
prévus ;
- Les garanties offertes.
A- LES GARANTIES OFFERTES
Afin de mieux finaliser son dossier de crédit, deux
types de garanties sont prise en considération : la garantie morale
et la garantie matérielles
1. La garantie morale
Il s'agit pour le banquier de juger de :
Ø La moralité du débiteur, on
appréciera son honnêteté, son attachement à
l'affaire, sa réputation ;
Ø La qualité de ses dirigeants. On
évaluera leur expérience, leur facilité d'adaptation face
à l'évolution des techniques et des marchés ;
Ø La valeur de la production des marchandises :
elle dépend de la nature des produits de leur qualité des
débouchées existants et futurs.
Le banquier devra également juger l'aptitude de
remboursement dans les délais permis. La première condition de
sécurité est l'existence d'un fond de roulement suffisant. Ces
informations sont données par la fiche de suivi du client
conservée dans les archives de CECAW pour les anciens clients.
2. La garantie matérielle
Elles dépendent de la structure financière de
l'entreprise et en particulier du rapport entre les dettes et les fonds propres
des particuliers, du rapport entre les capitaux propres et les capitaux
permanents d'emprunt, de l'actif net de la part des immobilisations et du fond
de roulement.
Les garanties prises à la CECAW son parfois :
- La caution solitaire ;
- L'aval d'une tierce personne ;
- Le gage ;
- L'hypothèque.
- Le nantissement ;
- Les lettres d'engagement et de caution.
En résume nous avons ainsi développé
d'une part les éléments constituant l'environnement interne de la
CECAW et ceux composant son environnement externe et d'autre part les
éléments nécessaires pour mettre en place un crédit
tels que la bonne volonté du client, les apports et les garanties. En
possession de tous les éléments et garanties nécessaires
le banquier peut procéder à la mise en place du crédit. Il
est annoté que suivant le type de crédit sollicité,
certaines exigences particulières seront appliquées comme le taux
d'intérêt, le délai de remboursement, etc. Nous nous
appliquerons au chapitre suivant sur les mécanismes de mise en place du
crédit de campagne qui est l'activité où nous avons
beaucoup exercé notre stage.
CHAPITRE II : MECANISME DE MISE EN PLACE ET DE
SUIVIE DU CREDIT DE CAMPAGNE
SECTION I : CAS DU CREDIT DE CAMPAGNE
A- CONDITIONS D'ACCES AUX
CREDITS
Les crédits sont alloués aux opérateurs
économiques camerounaise exerçant dans la ville de Douala ;
plus particulièrement ceux qui n'ont pas accès aux crédits
des banques classiques, mais qui méritent d'être soutenus.
Pour accéder aux crédits à la CECAW, les
promoteurs et les membres doivent satisfaire les conditions
préliminaires et certains critères :
1) Conditions préliminaires :
Ø Les promoteurs doivent être de
nationalités camerounaises
Ø L'entreprise doit déjà exister (au
moins un an)
Ø L'entreprise doit se situer à Douala (avec le
dossier fiscal à jour)
Ø L'entreprise ne doit pas être impliquée
dans activités illicites
Ø Les opérateurs ne doivent pas être du
3ème âge ou des élèves
Ø L'entreprise doit créer les emplois
1.1) Critères appliqués aux
promoteurs
Etre :
Ø De bonne moralité
Ø Du métier et justifier d'une expérience
dans le secteur d'activité
Ø Disponible, sérieux, et respectueux des
engagements.
Ces critères sont valables aussi bien
pour le micro projet que pour les PME/PMI mais pour le dernier cas, il fut
ajouter en plus ;
Ø Une existence légale
Ø Justifier au moins d'une comptabilité sommaire
(cahier : recettes dépenses par exemple)
Ø Un apport personnel (30% au moins pour les
crédits d'investissement).
B : PROCEDURE D'OCTROI DES
CREDITS
1. Au niveau du guichet et du service de
crédit
Dans le processus de mise en place des prêts, les
principales opérations s'effectuent au niveau du guichet et du service
des crédits.
1.1. Au niveau du guichet ou du gestionnaire de
credit en agence
Le guichet assure la liaison entre les membres et la
structure. A ce titre, ses principales missions sont :
Ø De fournir les renseignements préliminaires
relatifs aux conditions d'accès aux crédits ;
Ø D'aider les membres à rédiger les
demandes ;
Ø D'examiner les demandes reçues afin
d'identifier les bons projets ;
Ø D'orienter les membres.
Les demandes étant acheminées par ordre
d'arrivée à la direction générale, le membre fera
l'effort de repasser pour avoir une idée de l'évolution de son
dossier de crédit. Entre temps à partir des informations
recueillies et des documents fournis, le réceptionniste établit
une fiche membre. Dès lors, les membres qui remplissent les conditions
préliminaires seront présentés vers le responsable du
credit, chargé des prêts pour la suite des opérations. Ce
dernier s'occupe donc des premières modalités pour l'accès
aux crédits. A ce niveau, la principale difficulté
rencontrée est celle du temps d'étude lorsqu'il y a affluence.
1.2. Au niveau du service des
crédits
En attente de la création d'un service qui assurera
l'étude des dossiers et de la mise en place des prêts, à la
CECAW, quatre (03) organes sont chargés :
F De recevoir et informer les membres sur les conditions
d'octroi des prêts ;
F D'analyser les demandes de prêts ;
F D'effectuer les différentes phases d'études
d'un dossier ;
F De suivre la situation des remboursements de chaque
membre.
Il s'agit :
· Du conseil d'administration, pour les montants
supérieurs à 4 000 000 FCFA
· Comité de crédit, pour les montants
inférieurs ou égal à 4 000 000 FCFA
· Du drirecteur général pour les montant
certains montants importants
C : PROCEDURE DE MISE EN PLACE
Le chef d'agence reçoit le membre, l'interroge
l'écoute et l'oriente vers la formule qui correspond à ses
besoins et l'envoi chez le gestionnaire de crédit .
Le gestionnaire de crédit à son tour lui
donne la liste des éléments à fournir pour le dossier,
remplit la fiche de demande de crédit etfait signer le membre où
c'est necesaire.
Le gestionnnaire organise des descentes de
localisation ou d'enrégistrement des garanties.
Enfin, il fait son rapport d'étude du dossier
des crédits. Un mini comité se tient alors en agence
compsé du chef d'agence, le gestionnaire, le guichetier et de la
caissière. Le dossier peut alors prendre la direction du service de
crédit de la direction générale.
Cependant, après avoir reçu la demande, le
gestionnaire de crédit s'assure des dossiers, en d'autres termes, il
procède à un entretien approfondi de la visite
préliminaire à l'étude des renseignements financiers
(bilan, compte d'exploitation). Ceci afin de déterminer la
rentabilité du projet de l'emprunteur, sa situation nette et sa
capacité de remboursement.
Après cette analyse, le gestionnaire de crédit
émet son avis et transmet le dossier à son supérieur
hiérarchique (chef d'agence) qui après analyse rédige un
rapport et remet le dossier pour approbation.
Après approbation d'un dossier, le membre est
informé. Aussitôt, ce dernier va entrer en contact avec ses
membres afin qu'ils prennent leurs dispositions à vue de la
réalisation des conditions de crédit, de la signature du contrat
et du déblocage des fonds. En attendant, à la CECAW, on
apprête les divers documents (le contrat, l'échéancier de
remboursement ou tableau d'amortissement et matérialisation des
garanties). De même, le service de caisse sera informé pour la
circonstance.
Après une dernière vérification des
dossiers, et après s'être rassuré que la formation est
faite, le directeur ou son représentant prodigue les conseils à
tous les intéressés en insistant sur le bon usage des fonds. Le
respect des engagements pris, la notion de solidarité du groupe, la
responsabilité des avaliseurs. C'est à la suite de cette
étape qu'à lieu signature du contrat entre les emprunteurs et les
avaliseurs d'une part, à la CECAW d'autre part. A cet effet une
autorisation de remboursement est délivrée aux membres. Ces
derniers seront accompagnés à la caisse par le comptable pour les
modalités de déblocage des fonds.
Après avoir mis le crédit en place, il faut
procéder à la prise des garanties c'est-à-dire le
dépôt des signatures et des lettres d'engagements
légalisées pour les avalistes et cautions. Le dépôt
du titre foncier ou d'une attestation de propriété ou encore d'un
contrat de mise en hypothèque s'il s'agit d'une garantie
réelle.
SECTION II : SUIVIE
La mise en place est un fait et la suivie en est un autre. A
cet effet, en matière de crédit, le recouvrement constitue une
préoccupation moyenne et permanente des EMF. Les causes d'impayés
sont parfois du fait que le membre détourne l'objet du prêt, mais
il peut aussi arriver les catastrophe naturelles telles que : l'incendie,
la grève ou le vol.
A la CECAW, après avoir bénéficié
d'un crédit et tout au long du remboursement, le gestionnaire effectue
plusieurs visites sur le terrain pour s'informer au jour le jour de la
situation du membre. Ces visites sont de 02 natures :
- Planifiées ;
- Inopinées
La suivie à la CECAW concerne également la
formation des membres.
- Formation à l'utilisation et au bien fondé des
comptes d'exploitation.
- Formation à la gestion (gestion des stocks).
CHAPITRE III :
REMARQUES ET SUGGESTIONS
SECTION I : REMARQUES
Au niveau de la distribution, elle est limitée
parce que la CECAW n'est que dans la seule ville (douala).
Au niveau des garanties, nous remarquons que la prise en
compte à la CECAW est très classique et rigoureuse (cas des
hypothèques sur les immeubles qui sont en cas de litiges difficilement
réalisables).
Au niveau de l'étude de la rentabilité du
projet, celle-ci est parfois difficile à définir au niveau de la
CECAW car son public est majoritairement constitué des opérateurs
du secteur informel donc ne tenant pas une comptabilité et cette
situation a aussi un impact direct pour calculer la capacité de
remboursement du membre car ne disposant pas toujours d'information saines.
L'espace réservée à l'archivage
s'avère réduit et a pour cause des difficultés lors des
recherches des pièces comptables et des documents divers
SECTION II : SUGGESTIONS
Concernant le mécanisme d'octroi de crédit
à la CECAW, nos suggestions porterons sur 03 points : au niveau de
la distribution, des garanties, et de l'étude du projet.
Ø Au niveau de la distribution
La CECAW devrait étendre ses points de vente dans les
autres villes, ce qui pourrait contribuer à augmenter son chiffre
d'affaire et permettre aussi à ses membres d'effectuer les MAD
Ø Au niveau des garanties
Elle devrait mettre sur pied et développer des
garanties plus pratiques et adaptés à son public tel que la
caution solitaire.
Ø Au niveau de l'étude du projet
La CECAW dont le public constitue pour la plupart des
opérateurs du secteur informel devrait s'atteler non pas seulement au
suivie du crédit mais également à la formation des membres
en comptabilité primaire, pour se donner les possibilités de
calcul des situations nette de renseignement et de sa capacité de
remboursement de crédit.
Innover dans les techniques marketings de la gestion de la
clientèle.
Cultiver chez le client le principe d'investissement et le
conseiller sur la gestion de son patrimoine.
Afin d'éviter que les clients aient le pouvoir de
négociation, la CECAW doit fixer un taux (montant forfaitaire)
applicable aux clients ayant atteint un seuil.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail portant sur la mise en place du
crédit, nous constatons qu'en dépit du volume de liquidité
que possède un EMF ce produit est la source de ses avoirs. Aussi, bien
qu'ayant les ressources favorables à bon rendement la plupart des EMF
font face à des menaces (risque de non remboursement) et ne
développent pas une bonne gestion de la clientèle, ce qui risque
dans l'avenir diminuer leur efficacité.
Cependant, pour une institution bien gérée, le
contrôle de l'indicateur du risque du pouvoir des clients et de
l'intensité de la concurrence doit être un sujet de
préoccupation importante. C'est ainsi que les remarques et suggestions
seront d'un apport capital pour la CECAW lui permettant non seulement d'assurer
la sauvegarde des intérêts des épargnants, mais aussi
d'améliorer le principe du gestion des risques.
Nous ne saurons terminer sans noter que le stage
effectué à la CECAW nous a été d'un grand apport
sur le plan professionnel. Nous avons beaucoup appris sur le fonctionnement
d'une `entreprise. Aussi, il nous a permis de développer un esprit
critique de recherche et de l'initiative, un maitrise de soi, un dynamisme et
de l'assurance dont nous aurons effectivement besoin sur le terrain pour notre
réalisation professionnelle future.
GLOSSAIRE
« A vue » terme indiquant que le paiement
des effets de commerce ou retraits peuvent être effectué sur
simple présentation et exigible dès que le document est
présenté.
« A terme » terme indiquant que le
paiement ou retrait ne peut s'effectuer qu'à l'échéance du
contrat.
BEAC : Banque des Etats de l'Afrique Centrale
BDC : Bon De Caisse
Capacité : aptitude générale
à être titulaire de droits et de les exercer
CEMAC : Communauté Economique de l'Afrique
Centrale (lancée le 16 mars 1994 en remplacement de l'UDEAC)
Compte bancaire : c'est un état bancaire sur
lequel est inscrit l'ensemble des opérations effectuées entre la
banque et son client
COOPEC : Coopérative d'Epargne et de
Crédit
EMF : Etablissement de Micro Finance
PME : Petites et Moyennes Entreprises
PMI : Petites et Moyennes Industries
Provision : créance du tireur sur le
tiré
BIBLIOGRAPHIES
Manuel de procédure de la CECAW
Manuel de gestion CECAW
LUC BERNET-ROLLANDE, principe de la
technique bancaire vingt quatrième éditions, DUNO, 2002 432
pages
JACK BUBLIN, les mutuelles de
crédits, nouveaux horizons, 1974,315 pages
Dictionnaires de finance VUIBERT
novembre 2001, 305 page
YOUMBI VALERY, cours de techniques
bancaires (première année) non publié.
SIMON PIERRE DJEWEL, cours de
système décentralisé de l'épargne, non
publié
Sites internet
www.beac.cnt/cobac/microfipee/htm
www.izt.net
www.imf.org
ANNEXES
Annexes 1 : organigramme de la CECAW
Annexes 2 : fiche de demande de prêt ou
concours
TABLES DES MATIERES
FICHE D'IDENTIFICATION
Dénomination : Coopérative d'Epargne et
de Crédit des Artisans du Wouri
Sigle : CECAW
Date de création : 22 mars 1997
Siège social : Bépanda
Américain
Agrément : Décision Cobac
N°-D-2001/05 code N° 19596 du 11 janvier 2001 et la
Décision
ministérielle N° 00395/MINEFI du 20 août 2001.
Capital social : 36 000 000 XAF
Boite postale : 12873
Tél/Fax : (237) 33 41 10 19 / 75
29 50 73
Email :
cecaw@yahoo.fr
Forme juridique : coopérative
Activités : épargne et octroi
de crédits
Agences : Bépanda américain,
Congo, Akwa, Madagascar, Bon fils.
Directrice : Mme Alvine NGUIMZANG
|