4. Conclusion
Somme toute, le brouilleur GSM à concevoir est
appelé à fonctionner dans un environnement
généralement picocellulaire, où la propagation des ondes
qui en seront émises pourra raisonnablement être comparables
à celle des mobiles. De fait, des inquiétudes sont
soulevées quant à la portée de ces ondes, qui s'ajoutent
à la question du brouillage « intelligent »
(discrimination des services à autoriser de ceux à interdire) et
à la préservation de la nature, évoquée par la
problématique. Ainsi la principale préoccupation reste à
définir un compromis qui ne ferait pas, des opérateurs
téléphoniques, des potentielles victimes de cette technologie.
Chapitre
II :
Etat de l''Art
Ce chapitre rappelle une réalisation
antérieurement mise sur pied qui, dans la logique de son
développement, est en concert avec la conception de brouilleur de
fréquence.
Les méthodes que nous proposons par la suite s'inspire
en partie, d'un brevet d'invention portant sur la détection d'appels
parce qu'il faut noter la précarité d'informations relatives au
développement de brouilleurs, pour des raisons commerciales qui
régissent son marché actuel. En outre, il demeure
également important de décrire succinctement le fonctionnement
courant de l'interface radio GSM, hôte des signaux émis du
brouilleur à concevoir, ce qui fera suite à cet état
actuel de l'art de la détection de mobiles.
1. Etat actuel de la conception des brouilleurs GSM
Plusieurs études ont muri l'innovation dans la
conception des brouilleurs GSM. Les méthodes de détection des
téléphones mobiles y ont été d'une grande
contribution, notamment avec les travaux menés par J. C. Saurat
[4]. Le brevet dont il est l'auteur présente un dispositif
capable d'identifier la présence des téléphones
cellulaires portables/mobiles, dans des zones où leur utilisation est
réglementée. Au moment où le téléphone
cellulaire passe en mode réception, une émission
électromagnétique est générée et engendre
des dysfonctionnements dans les équipements électroniques
environnants. En vue de détecter leur présence, J.C.
Saurat préconise un équipement qui lit les informations
contenues dans les rayonnements ainsi émis par les mobiles en
activité. Dès identification d'une requête de demande de
canal par le système d'acquisition du détecteur, le dispositif
renvoie en sortie une indication lumineuse (LED), signifiant la présence
ou non d'un mobile. Toutefois, cette invention d'une part, ne permet pas de
détecter un mobile en mode « veille » pourtant
susceptible de recevoir des messages, qui loin sans faux pourrait briser le
silence à maintenir. D'autre part, le système ne produit qu'une
indication de présence qui correspondra dans notre cas d'étude,
à un brouillage en bout de chaine.
Globalement, les méthodes préliminaires de ce
précédent développement nous permettront d'envisager un
système de réception plus simple et plus efficace, en même
temps qu'il faudra lui ajouter un système de brouillage des signaux
reçus en fonction du service préalablement identifié.
L'application de notre brouilleur étant inexorablement
corrélée au fonctionnement de l'interface Radio GSM, il importe
d'en faire une brève description avant de définir l'organigramme
de détection, de reconnaissance et de brouillage des signaux radio
indésirables.
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