Conclusion :
En conclusion de cette partie empirique, nous avons pu
constater que la zone la plus touché par la crise financière 2008
est celle d'où elle a débuté, c'est-à-dire
l'Amérique. Cette zone a connu d'énormes pertes aux niveaux de
ses secteurs bancaire et boursier qui ont affecté négativement
son secteur économique. Moins touché que celle-ci, l'Europe et
les pays Asiatique ont subi aussi les conséquences de cette crise. Ceci
a cause de l'ouverture de leurs économies sur l'étranges et en
particulier sur l'Amérique. En ce qui concerne la Tunisie, on peut dire
que les causes qui ont été à l'origine de la crise et de
sa propagation n'y existent pas. Ceci étant, les dispositions
nécessaires qui ont été prises pour prévenir sa
propagation dans ce pays, et ce grâce à la maîtrise des
différents canaux par lesquels elle est susceptible de se transmettre.
En conséquence, il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour la place
financière tunisienne.
Conclusion générale
Dans ce mémoire nous avons traité de la crise
financière 2008, ce qui nous a amené à exposer les
différents risques bancaires (risque de crédit, risque de
marché, risque liquidité, risque structurel, risque
opérationnel), principalement celui de crédit ou de
contrepartie.
Dans la partie théorique de ce mémoire, nous
avons définit le risque de crédit comme étant la
principale cause de la crise des subprimes débouchant sur la crise
financière, ainsi que ses différents méthodes de mesure
énoncées principalement par le Comité de Bâle. Cela
nous a permis de conclure que les réformes de Bâle I contenaient
plusieurs faiblesses (garantie très limité, non prise en compte
de nouvelle technique de diminution des risques de crédit, ...) qui ont
été au coeur de la crise. D'où les réformes de
Bâle II ont été bâties en vue de combler ces lacunes.
Malgré ceci, ces dernières n'ont pas pu empêcher
l'apparition de la crise vue qu'ils n'ont pas été
appliquées ni aux même rythme, ni aux même degrés au
niveau international.
Dans la partie empirique présentée sous forme
d'une étude comparative de l'impact de la crise financière 2008
sur les différents secteurs bancaire, boursier et économique de
l'Amérique, l'Europe, les pays asiatiques et la Tunisie. Nous avons
conclu que, l'impact de la crise financière n'a pas été le
même pour les différents zones étudiées. Plus
touchée que l'Europe et les pays asiatiques, l'Amérique a connu
d'énormes pertes aux niveaux de ses secteurs bancaire et boursier
affectant négativement son secteur économique. En contre partie,
la Tunisie est considéré comme l'un des pays qui ont
été épargnée par la crise financière. Ceci
grâce au contrôle de l'état, au niveau du secteur bancaire
Tunisien et à la limitation des investissements étrangers au
niveau de son secteur boursier. Concernant le secteur économique, ce
dernier n'a également pas été touché par cette
crise malgré quelque diminution d'investissement en provenance de
l'Europe.
A la fin de notre partie empirique, nous avons essayé
de développer quelques solutions et préventions adoptées
par les différentes zones étudiées. Nous avons
distingué qu'il y avait des solutions qui ont été prise
sur le champ (à court terme) en vue de sauver les banques et redonner
confiance aux marchés et aux agents économiques. Ainsi, sur le
long terme les solutions ont été d'encadrer les marchés et
redéfinir le rôle de l'Etat. Les préventions consistent
à sécuriser les différents canaux possibles de
transmission de la crise.
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