Institut
Supérieur de Technologie (I.S.T.)
Complexe universitaire et technologique,
BP : 3878 Tel : 76 41 47 Fax :76 41 50
Libreville
RAPPORT DE FIN DE CYCLE
En vue de l'obtention de
LA LICENCE PROFESSIONNELLE
OPTION GESTION LOGISTIQUE ET TRANSPORT
OPTIMISATION DE LA GESTION DES FLUX D'INFORMATIONS
ET DOCUMENTAIRES PAR LE DEPARTEMENT SHIPPING : CAS DU DEPARTEMENT SHIPPING
DE SAGA GABON
Rédigé et présenté
par :
Jean -Philippe NSOME NLEME
Professeur conseil :
Tuteurs en entreprise :
M. Hugues MAGANGA
Mr Jean -Pierre DAVID Enseignant de transport et
logistique Directeur Maritime (SAGA GABON)
Assistant
M. Edgar OUSSOU
Directeur Adjoint (SAGA GABON)
INTRODUCTION
L'engagement ferme pour les entreprises à satisfaire
les besoins présents et futurs des clients, dans un monde en
perpétuelle évolution, induit ces dernières à
améliorer continuellement la performance et la qualité de leurs
différents services. Cette prise de conscience, justifie en partie
l'adoption par ces organisations, des principes fondamentaux du management par
la qualité. Lesquels placent la satisfaction complète des clients
au coeur des objectifs de l'entreprise.
L'entreprise par son approche système, est vue sous
l'angle d'un ensemble d'éléments en interaction dynamique
fonctionnant pour un but. Autrement dit, elle est considérée
comme un système, dans laquelle transitent les flux d'informations,
documentaires, financiers et physiques. De ce point de vue, la survie, la
performance et le niveau de compétitivité d'une telle
organisation sont assujettis à la bonne maîtrise de cet ensemble
de flux qui la traversent.
Plusieurs entreprises sont en permanence confrontées
aux enjeux qui ont trait à la maîtrise des délais de
traitement d'information. Au Gabon, les entreprises spécialisées
dans la prestation de services maritime rencontrent cette difficulté. Et
c'est notamment le cas de SAGA GABON. En effet, l'entreprise qui est
spécialisée dans la consignation maritime constate, suite
à une tendance croissante du trafic maritime au port d'Owendo, un
prolongement des délais de traitement des flux d'informations dans
l'exécution de ses prestations portuaires. C'est ainsi qu'elle se
propose d'analyser au sein de son département shipping, la gestion des
flux d'informations et documentaires qui l'alimentent. Il est donc question de
ressortir les faiblesses de son système d'information et d'en apporter
les éventuelles propositions capables de renforcer le mode de gestion de
ces flux.
Il convient de mentionner qu'une gestion optimale des flux,
présente un intérêt double. D'une part, elle permet
à l'entreprise d'en tirer un avantage concurrentiel et d'atteindre un
niveau compétitif et d'agilité, par la réduction des
délais. D'autre part, elle permet de garantir son image de marque au
près des clients, par la qualité et la fiabilité des
prestations.
Toute fois, la question qui nous vient à l'esprit, au
regard de ce qui précède est de savoir, comment gérer les
flux d'informations et documentaires de manière à satisfaire les
besoins sans cesse renouvelés des clients, dans un marché de plus
en plus concurrentiel ? Autrement dit, comment rendre flexible le
système d'information du département shipping en tenant compte de
l'exigence des clients, de l'importance de la concurrence et de
l'évolution technologique croissante.
Ainsi, l'intérêt de notre étude est de
mettre en exergue, la nécessité pour le département, de
passer d'un système d'information manuel à un système
automatisé, puis celle de l'application du principe de
décentralisation des moyens de traitement d'informations.
Fort de ce qui précède, il parait judicieux de
présenter successivement le contexte d'étude (première
partie), la chaîne logistique des flux (deuxième partie) ainsi
qu'une approche de la gestion optimale de ces flux (troisième
partie).
Chapitre 1 : Présentation de
l'entreprise
En matière de logistique internationale,
c'est-à-dire de l'acheminement d'un flux physique par voie maritime ou
aérien d'un continent à un autre, interviennent les auxiliaires
de transports encore appelés Transitaires. Ces derniers sont des
intermédiaires entres acheteurs et vendeurs auprès desquels ils
assurent en général un rôle de conseil. Les transitaires se
distinguent ainsi entre eux en fonction de leur spécialité et de
leur type d'activités (mandataire, commissionnaire) ou autres
activités. Parmi ces autres activités, on a la consignation du
navire ou agent général, la branche dans laquelle l'entreprise
SAGA-AFRITRAMP-GABON est spécialisée. SAGA signifie,
Société Anonyme de Gérance et d'Affrètement et
AFRITRAMP désigne la nature des navires qui font l'objet de la
consignation. Ces derniers sont précisément des vraquiers
(spécialisés dans le transport des marchandises ne
nécessitant pas un conditionnement approprié pour leur
déplacement).
Section 1 : Secteur d'activité de SAGA
GABON
Le secteur des transports au GABON est subdivisé en
quatre branches représentant les différentes modalités de
transports qui existent. Ce sont :
- le transport aérien ;
- le transport ferroviaire ;
- le transport maritime et fluvial ;
- le transport terrestre.
En plus des opérateurs oeuvrant dans les
branches présentées ci-dessus, on retrouve les auxiliaires de
transport.
La branche des auxiliaires de transport est
très composite. Elle regroupe l'ensemble des entreprises dont
l'activité est liée aux différentes prestations de
transport. On y trouve :
- les entités ayant en charge la gestion et l'entretien
des domaines publics (OPRAG, GPM, ADL, ASECNA) ;
- les agences de voyages (Mistral Voyages, Eurafrique Voyages,
Gabon Contacts) ;
- les sociétés réalisant les
opérations de déménagements nationaux et internationaux
(AGS, CIG) ;
- les sociétés de transit, d'acconage, de
consignation, de manutention et de logistique maritime (SAGA GABON, SNAT, SDV,
DELMAS, GETMA, TTG, TAG).
Le tableau suivant représente l'évolution de
l'activité des auxiliaires de transport au Gabon de 2005 à 2007.
Evolution de l'activité des
auxiliaires de transport
En millions de Franc CFA
|
2005
|
2006
|
2007
|
07/06
|
Chiffre d'affaires
Valeur ajoutée
Masse salariale
Investissement
Effectifs (nombre d'agents)
|
30 319
13 709
6 145
1 804
813
|
38 190
15 934
10 373
3 694
1 520
|
39 682
16 061
10 767
3 591
1 620
|
3.9%
0.8%
3.8%
-2.8%
6.6%
|
Source : Tableau de borde de l'Economie Gabonaise.
En claire, les transitaires ont permis une
amélioration du chiffre d'affaires de 3,9%, évalué
à 39,682 milliards de Franc CFA. Corrélativement, la valeur
ajoutée s'établit à 16,061 milliards de Franc CFA, soit
une hausse de 0,8%
De plus, les effectifs augments de 6,6%, en rapport avec le
regain d'activité dans les principaux ports du pays (Owendo et
Port-Gentil) qui enregistre un afflux de marchandises destinées à
l'activité pétrolière. Dans le même temps, la masse
salariale connaît une augmentation de 3,8%
Secteur 2 : Historique de SAGA GABON
SAGA (Société Anonyme de Gérance et
d'Affrètement) est à l'origine la compagnie Belge de Transport
Maritime (CBMT) où elle représente les armements de CECAM.
Dès 1997 SAGA devient une filiale du groupe BOLLORE.
Elle se trouve sur deux points de rupture de charge, notamment à
l'aéroport Léon MBA de Libreville et au port commercial d'owendo.
Ainsi, on a SAGA EXPRESS le transitaire aéroportuaire et SAGA GABON le
transitaire portuaire.
SAGA GABON est un transitaire mandataire, qui se situe entre
les PME et les grandes entreprises à qui il propose ses services. Il
coordonne et organise le transport de ses clients, sans toutefois avoir le
choix des sous-traitants. Il n'a donc qu'une obligation de moyens. Ainsi,
localisée dans la zone portuaire du port commerciale d'owendo,
l'entreprise partage les mêmes locaux avec la SNAT Gabon.
Notons que Vincent BOOLORE, président du groupe
BOLLORE, est un acteur important dans le secteur du transite à
l'échelle internationale. Ainsi, en Afrique, le groupe BOLLORE
détient dans 7 pays plusieurs filiales spécialisées dans
les activités du transit. On a : l e Gabon, le Bénin, la
côte d'ivoire, le Ghana, le Kenya, la RDC et la Zambie.
L'entreprise SAGA GABON est citée parmi les cinq
premiers auxiliaires de transport les plus sollicités, dans un secteur
d'activité en perpétuel changement et de plus en plus
concurrentielle. En effet, l'entreprise évolue dans un environnement
où la concurrence est réelle, elle a comme grandes rivales :
GETMA, MAERSK, DELMAS GABON, PANALPINA et TAG. Toutefois SAGA GABON est le
seul auxiliaire de transport, situé au port d'Owendo qui en plus de la
consignation des navires de lignes régulières, fait la
consignation des minéraliers.
Avec un effectif de 21 employés, SAGA GABON,
réalise un chiffre d'affaire d'environ 60 millions de francs CFA par
mois, soit 732 millions de franc CFA par an, soit 1,8% du chiffre d'affaire
globale des auxiliaires de transports en 2007. L'entreprise a plusieurs types
de prestations, regroupées dans 7 services différents,
notamment : Le service shipping, le service assistance le service
commercial NDS (ligne régulière), le service commercial BOCS
(grume), le service manifeste, le service import, le service export et le
compte d'escale.
Ces services sont sous la gestion, d'un directeur maritime,
d'un directeur adjoint, d'un responsable des opérations shipping et d'un
responsable du compte d'escale.
Section 3 : Les activités du service
shipping
Notons que dans le domaine du transport maritime, les
prestations du service shipping sont indispensables pour la réalisation
de l'ensemble du processus de production du transitaire aéroportuaire,
mandataire ou commissionnaire. En effet, le service shipping intervient en
amont de toutes les prestations de services du transitaire. Ses principaux
interlocuteurs sont les armateurs ou encore les affréteurs auprès
de qui, il propose une diversité de services. Lesquels sont des services
administratifs et des services purement commerciaux. Nous pouvons illustrer
l'ensemble de ces services par le schéma suivant.
Figure 1 : Présentation des
activités du shipping SAGA.
Service shipping de SAGA
Services commerciaux
Services administratifs
Clients: Armateurs ou Affréteurs
Notons que l'entreprise travaille en partenariat avec
l'entreprise COMILOG. En vertu de ce lien, les clients de COMILOG sont de
facto les clients de SAGA.
Chapitre 2 : Déroulement du stage
Du 01 juillet au 30 septembre 2008
représente la période de notre passage au sein de l'entreprise
SAGA, plus précisément au sein du service shipping. Cette courte
expérience dans le milieu professionnel nous a permis de prendre
connaissance des réalités et des enjeux du métier du
shipping. Elle nous a aussi permis de participer à l'ensemble du
processus de la prestation du département shipping, notamment, dans
l'exécution de certaines tâches.
Section 1 : Nos missions au sein service shipping
SAGA
Les missions assignées à
l'agent shipping, commencent bien avant que le navire n'arrive au port d'owendo
et s'étendent jusqu'après son départ. Cependant la
complexité des tâches shipping et l'usage de la langue anglaise
sur l'ensemble du processus, limitaient notre champ d'action, à
l'exécution des tâches n'exigeant pas la maîtrise de
l'anglais. Notre mission était d'assister, chaque jour, à la
conférence maritime du port d'owendo, à partir de 11h du matin
Il s'agissait d'annoncer les dates d'arrivées
prévisionnelles des navires traités par SAGA à la
capitainerie du port commercial, dans le but d'attribuer à ces derniers
un pilote et un poste d'accostage, du moins pour les navires conventionnels,
les minéraliers ayant un poste d'accostage bien spécifique. Cette
tâche constitue la première phase de la prestation.
Notre mission était également de saisir par
écrit les autorités portuaires, comme la Douane et le Conseil
Gabonais des Chargeurs, pour le compte de nos clients. Cette tâche a
consisté à remplir les fiches de renseignements des navires
permettant l'identification des cargaisons, et à les remettre
physiquement à un agent du Conseil Gabonais des Chargeurs.
Elle a aussi consisté à renseigner nos navires
et les marchandises transportées auprès de la Douane Gabonaise.
En effet, il s'agissait de faire signer les clearances1(*) d'entrées, les clearances
de sorties des navires et les manifestes, afin que les escales et les sorties
de nos navires ne souffrent d'aucune anomalie, du point de vue de la loi en
vigueur.
En outre, les tâches dont l'exécution nous
incombaient et compte tenu du statut d'agent shipping assistant, il nous
arrivait d'accompagner les agents shipping dans leurs prestations à bord
des navires. Ainsi, une fois le navire à quai ou encore en rade attente
au
large, l'agent devait arraisonner le navire. C'est -à -
dire établir un premier contact physique avec le capitaine du navire,
dans le but de le mettre en confiance et de lui remettre les outils de
communication dont il a besoin durant son escale au port d'owendo. Il s'agit
aussi de récolter toutes les informations nécessaires pour la
suite des opérations de chargement ; notamment le plan de
chargement du navire, la liste de l'équipage, la liste des aliments
à bord du navire, la clearance de sortie du port
précédent.
Section 2 : tâches shipping et analyse critique
du problème
Rappelons que l'ensemble des services qu'offre le
département shipping, auprès des armateurs ou affréteurs,
est de deux ordres. En effet, chaque affrètement déclenche une
démarche purement administrative et une démarche commerciale. La
première correspond à une procédure, et la deuxième
se résume à un processus de mise en oeuvre des documents
spécifiques à l'affrètement.
2-1/ Procédure administrative:
Elle correspond à l'ensemble des actions ou des
formalités requises, susceptibles non seulement de faciliter l'escale du
navire au port d'Owendo, mais aussi de rendre cette dernière officielle.
Ainsi interviennent successivement et de façon indépendante, la
Capitainerie du port d'Owendo, la Douane Gabonaise et le Conseil Gabonais des
Chargeurs. Le département shipping fournit, pour chacun de ces maillons
externes à son organisation, des informations bien
déterminées. Nous pouvons représenter cette
procédure par le schéma suivant
Figure 2 : Présentation des
tâches constituant la procédure shipping
Département shipping
Caractéristiques des navires
E.T.A et Tirant d'eau des navires
Manifeste et les clearances navires
C G C
Capitainerie du port
Douane Gabonaise
Source :
réalisé par nous-même (l'auteur)
- Fournir l'E.T.A (date d'arrivée prévisionnelle
du navire) et les différents tirants d'eau du navire à la
capitainerie du port lors des conférences maritimes est une tâche
qui permet d'actualiser la situation portuaire, et surtout d'affecter des
navires attendus à un pilote pour les manoeuvres d'accostage. Rappelons
que le nombre réduit des postes d'accostage, justifie la
complexité de la tâche. En effet, la conférence maritime
est tenue en présence de tous les consignataires exerçant sur le
port et la stratégie de chaque agent est faire accoster son navire le
plus rapidement possible.
- Les manifestes et les clearances d'entrées et
sorties sont des documents qui doivent être signés par les agents
de douane en service. Ils permettent ainsi, de légaliser l'escale du
navire et la cargaison transportée par celui-ci.
- Pour suivre l'évolution du trafic, le Conseil
Gabonais des Chargeurs a besoin des caractéristiques de tous les navires
traités avant leurs sorties du port et exige des tableaux statistiques
de l'évolution du trafic pour chaque fin de trimestre
2-2/ Processus de mise en oeuvre
documentaire
Il s'agit de l'ensemble des informations que les armateurs
font parvenir aux agents shipping. Ces informations concourent à la
réalisation de tous les documents relatifs à la transaction
commerciale. Il est constitué de trois étapes
présentées par le schéma suivant.
Figure 3 :
Présentation des tâches composant le processus
- Réception
- Analyse et trie des informations
Réalisation des documents
Vérification, signature et diffusion des documents
Source :
réalisé par l'auteur
Nous étions également impliqués dans la
réalisation de la première étape du processus, laquelle
consiste à analyser toutes les informations relatives au navire,
et à collecter celles relatives à la partie pratique de
l'affrètement, nécessaires à la mise en oeuvre des
supports écrits spécifiques à la transaction commerciale.
La réalisation aisée de ces tâches dans
les délais, est la seule contrainte qu'il convient de minimiser. C'est
un challenge difficile au regard du niveau du trafic. En effet, les navires
arrivent au port d'Owendo de façon indépendante et mettent en
général 72 heures au quai minéralier. Le graphique
ci-dessous présente l'évolution des entrées des
minéraliers au mois de juillet 2008.
Figure 4 : Evolution des entrées
des navires dans le port d'Owando, au mois de juillet 2008
Source : Cahier de consignation de SAGA GABON
Le graphique ci -dessus montre les arrivées successives
des navires tout au long du mois de juillet 2008. Ainsi, pour chaque navire,
correspond un affrètement et donc une procédure administrative et
un processus de mise en oeuvre documentaire. Le problème ici concerne
deux aspects important du shipping, notamment la gestion des flux
d'informations et celle des flux documentaires. Il s'agit
précisément de la question des délais de transmissions des
différents flux à travers la chaîne logistique globale.
Une approche système du département shipping,
nous permet d'expliquer ce problème de façon explicite. En effet,
le département shipping de SAGA est composé de trois sous
systèmes en interactions, dont un système de pilotage ou de
management, qui finalise toute l'organisation en lui assignant des objectifs et
des orientations ; un système d'information qui est traversé
par l'ensemble des informations qui alimentent l'organisation et un
système
opérant2(*) qui exécute les tâches shipping. Le
système opérant est impliqué, aussi bien dans la
procédure administrative que dans le processus de mise en oeuvre
documentaire. Il joue le rôle de régulateur des flux, et c'est
dans cette partie de l'organisation que se localise le problème.
En effet, son système d'information est doté
d'un parc informatique vieillissant et non proportionnel au nombre d'agents
shipping. Autrement dit, tous les agents shipping ne disposent pas d'un
personnal computer (PC), leur permettant de prendre en compte, dans les
meilleurs délais, les attentes des clients. De plus, les
capacités des machines disponibles, ne sont pas adaptées aux
variations du trafic maritime. Comme nous le montre la figure 4 (page 13), les
contrats de vente de manganèse sont signés de façon
indépendante. De ce fait, un agent shipping gère
simultanément 2 à 3 navires.
Ce système d'informations du département
shipping de SAGA GABON traite un nombre important d'informations avant, pendant
et après l'escale du navire. La très faible flexibilité du
système opérant occasionne un engorgement au niveau des
procédures et des processus enclenchés par chaque
affrètement et par conséquent augmente les délais
d'attente des clients. Schématiquement, l'organisation de ce
système d'information se présente comme suit.
Figure 5 : Présentation du
système d'information SAGA
ENVIRONNEMENT
Clients
Clients
ORGANISATION DU SYSTEME D'INFORMATION
-Traitement
-Classement
-Disposition
Sortie
Entrée
Actionnaires Organismes de
réglementation Concurrents
Ce système est composé de trois fonctions :
ENTREE- TRAITEMENT-SORTIE.
* ENTRÉE : c'est le processus pendant lequel les
données sont saisies de façon brute en provenance de
l'extérieur du système.
* TRAITEMENT : c'est le processus pendant lequel, ces
données sont transformées de manière à leur donner
une signification.
* SORTIE : elle concerne la diffusion des informations
traitées vers d'autres maillons de la chaîne logistique des flux.
Un autre aspect explicatif du manque de flexibilité du
système d'information est, comme nous l'avons signalé plus haut,
celui du mode de gestion des flux documentaires. En effet, le
département shipping de SAGA traite et manipule un grand nombre de
dossiers navires. Le graphique ci-contre donne un aperçu du nombre de
navires traités par ce département de 2004 à 2007.
Figure
6 : Nombre de navires traités de 2004 à 2007
Source : Cahier de consignation de
SAGA
Le graphique ci-dessus montre que le département
shipping de SAGA traite environ 150 à 198 navires par an, soit environ 6
à 10 navires par mois. Nous comprenons qu'il enregistre et stocke le
même nombre de dossiers navires. En effet, les méthodes de
stockage et d'enregistrement des dossiers pratiquées au sein du
département, bien qu'efficaces, semblent peu souples et
inadaptées au niveau du trafic.
Rappelons qu'un dossier navire est composé de trois
sous chemises, dans lesquelles il y a respectivement, l'ensemble des
documents3(*)
d'entrée et de sortie navire, et tous les messages entrant et sortant
spécifiques à l'affrètement.
Ainsi le volume d'un dossier navire avoisine une cinquantaine
de page. Stocker et enregistrer les dossiers navires, de manière
à retrouver une information et la mettre à disposition des
clients ou des autres services, devient une tâche lourde. Une analyse par
approche système du département shipping, montre que cette
fonction (enregistrement et stockage) est manuelle. Ainsi, ce degré
d'automatisation explique entre autre, le manque de flexibilité du
système.
En somme, il existe au sein de l'organisation interne du
département shipping, un problème, celui des délais de
traitement et de transmission d'informations. Lequel peut s'expliquer de deux
façons ; le premier fait référence à
l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour le traitement d'informations ; le
deuxième concerne les méthodes de stockage et d'enregistrement
pratiquées. Ces faiblesse peuvent avoir, sur le long terme, une
incidence négative sur l'image de marque de l'organisation et donc sur
la clientèle. Il parait donc nécessaire d'harmoniser les moyens
de traitement d'information du département shipping avec son niveau
d'activité et avec les exigences technologiques actuelles.
Chapitre 3 : Présentation de la
chaîne logistique des flux
L'acheminement des flux physiques, en particulier du
manganèse, d'un endroit à un autre du point de vue du commerce
international, est précédé par une abondance
d'informations et de documents qui circulent entre les intervenants. Ce qui
confère à ces différents flux une place capitale dans
toutes les transactions commerciales. Le traitement de ces flux s'effectue
progressivement, avant, pendant et après la transaction au sein de
chaque maillon constituant la chaîne logistique.
Dans le présent chapitre, il faudra dissocier les flux
d'informations des flux documentaires du fait de la différence
liée aux de gestions de ces dernières au sein du de l'entreprise
SAGA GABON.
Section 1 : Approche théorique des flux
d'informations
Pour certains auteurs comme VALLIN Philippe la recherche des
solutions pertinentes aux problèmes logistiques globaux d'une entreprise
débouche entre autres, sur la définition des flux d'informations
qui alimentent ses activités. Du point de vue logistique, les flux
d'informations sont appréhendés au même titre que les flux
physiques. Ainsi les clients accordent de plus en plus une attention
particulière à la fiabilité de l'information et à
la capacité pour les entreprises de rendre ces informations disponibles
et utilisables. De ce fait, les entreprises qui exercent en tant qu'auxiliaires
dans les transactions internationales, manipulent une diversité
d'informations. Notons que la nature des informations est fonction du mode de
transport et du type de marchandise transportée.
En effet, dans le cadre de l'exportation du manganèse,
le département shipping de SAGA utilise les informations brutes
provenant du chargeur (COMILOG France) et des armateurs/ affréteurs pour
remplir ses fonctions d'auxiliaire de transport maritime.
Le département shipping reçoit pour chaque
contrat de vente du manganèse, les informations portant sur les
dispositions prévues par le contrat encore appelé les
instructions documentaires. Elles seront utiles dans le processus de mise en
oeuvre documentaires, notamment pour l'élaboration des titres de
transport des clients finaux.
Le département reçoit également toutes
les informations concernant les caractéristiques du navire et leurs
dates d'arrivées provisoires. Ces informations sont utilisées
pour les démarches administratives qui rendent possible et officielles
les escales des navires au port d'Owendo. Outre cette catégorie de
messages, le département shipping traite aussi les informations portant
sur les dossiers déjà classés ou encours de finition. Cet
ensemble d'information traverse le système d'information SAGA au
même moment que les contrats de ventes du manganèse sont
signés entre le chargeur et les armateurs/affréteurs. En effet,
toute l'organisation reçoit plus de deux cents messages par jours, en
provenance des clients et des actionnaires.
L'entreprise SAGA fonctionne selon la norme ISO de la famille
9000 (2000), elle a une culture écrite. Ainsi dans toutes les
transactions commerciales, il existe les supports écrits qui font
l'objet de l'ensemble des archives de l'organisation. On parle alors de flux
documentaires.
Section 2 : Approche théorique des flux
documentaires
La notion de flux documentaires a également une place
prépondérante dans toutes les transactions commerciales à
caractère international ou non. En effet, la documentation
représente les preuves écrites de l'existence d'un contrat et
celle de son exécution. De plus, la nature et la signification des
documents varient selon la dimension de la transaction (internationale ou non),
le mode de transport utilisé et la nature de la marchandise
transportée.
Ainsi, en matière de transport maritime, on retrouve
différents types de documents, ayant chacun un rôle bien
déterminé. De ce fait, le département shipping de SAGA en
tant qu'auxiliaire de transport mandataire, reçoit de la part de ses
mandants (COMILOG France et Armateurs/Affréteurs) tous les
documents4(*)
nécessaires lui permettant de remplir ses missions. Nous avons par
exemple, l'affrètement5(*) qui marque le début du contrat et fournit les
instructions relatives aux types de marchandises en fonction des
quantités voulues par le destinataire et leurs adresses respectives.
Notons qu'à chaque étape de l'escale du navire, le
département shipping utilise des documents bien spécifiques.
Avant l'escale du navire, le capitaine du navire fait parvenir
à son agent shipping le ship's particular (ce document décrit
toutes les caractéristiques détaillée du navire), la crew
list (liste de son équipage), last port clearance (la clearance de
sortie du port précédent celui d'Owendo), Nil list (liste des
objets dangereux à bord), ports of call. Ces documents serviront de
support aux agents shipping pour l'établissement de la clearance
d'entrée et de sortie destinée à la douane et pour
l'actualisation de la fiche statistique du Conseil Gabonais des chargeurs.
Rappelons que l'absence de ces documents rend impossible toute opération
portuaire et fait l'objet d'amandes non négligeables.
Des l'arrivée du navire au port d'Owendo, le capitaine
du navire tend au département shipping, la notice of readiness (celle-ci
confirme l'aptitude du navire à commencer les opérations de
chargement) qu'il fait suivre au chargeur (COMILOG Owendo). Durant les
opérations de chargement (trois jours en général), le
département shipping prépare les documents relatifs à la
sortie du navire. À l'instar de l'operation report (qui décrit
tous les évènements comme l'heure du pilote à bord du
navire, les horaires d'accostage du navire), le statement of facts (rapport
journalier des opérations de chargement de la marchandise) et le mate's
receipt (ce document précise les quantités de marchandises par
client final transportés par le navire).
Le capitaine du navire prépare les derniers documents
dont le département shipping a besoin pour la suite du processus.
Notamment l'authority to sign bills of lading vessel `s (l'autorisation de
signature des titres de transport), stowage cargo plan (le plan de chargement
du navire), cargo per ships scale (le plan de chargement détaillé
en terme de poids par calle).
Le département shipping de SAGA utilise
également d'autres documents qui lui sont propres, comme la prise en
compte escale navire, la fiche de clôture escale navire et le manifeste
définitif. Ces derniers documents sont respectivement impliqués
dans la facturation des dépenses relatives à l'escale du navire
au port d'Owendo et pour la déclaration de la cargaison à la
douane via le système informatique douanier (SINDARA).
La fin de la transaction est marquée par la
finalisation des bills of lading ou encore connaissements qui sont les titres
de propriété des marchandises.
Retenons que les documents cités plus haut
interviennent dans toutes les opérations se rapportant à
l'exportation du manganèse et empruntant le même circuit que les
flux d'informations. Schématiquement, ce circuit se présente
comme suit.
Photo 1 : Shipping
Source : Photographie n°1 de l'agent
shipping de SAGA, l'agent de COMOLOG et le capitaine du navire, prise le 02
juillet 2008 par l'auteur.
Figure 7 : le schéma des flux
Contrat de vente
Amateurs/Affréteurs
Chargeur: COMILOG France
Contrat de mandat
Partenariat
Département shipping de SAGA
Source : réalisé par l'auteur
Chapitre 4 : Les maillons de la chaîne
logistique des flux
Les contrats de vente du manganèse
font intervenir plusieurs acteurs, ayant chacun un rôle bien
déterminé selon leur niveau d'implication dans le contrat. Ainsi,
comme le montre la figure 7, on a pour chaque contrat ou encore
affrètement l'implication du chargeur (COMILOG France), Clients (les
Armateurs/ Affréteurs) et l'auxiliaires de transport (SAGA)
Section 1 : Clients (Armateurs/Affréteurs) et
Chargeur (COMILOG)
1-1Clients (armateurs/affréteurs)
Par définition, un armateur ou le fréteur est
la personne physique ou morale propriétaire d'un navire à
caractère commercial ou non. Ainsi dans un contrat de vente du
manganèse, il apparaît comme le principal client des auxiliaires
de transports. Ils sont de ce fait liés par un contrat de mandat, comme
l'illustre la figure 7. Notons qu'un armateur peut en même temps
être le client du chargeur, si celui-ci est l'acheteur du
manganèse. Toute fois pour les auxiliaires de transports, un armateur
n'est pas forcément le propriétaire d'un navire. En effet, la
personne physique ou morale utilisant un navire en affrètement, pour une
transaction donnée appelée affréteur est le
propriétaire de ce navire durant toute la transaction commerciale, ce
qui lui confère le nom d'armateur.
1-2 Chargeur (COMILOG)
Un chargeur est la personne physique ou morale exportateur ou
importateur de marchandises. Dans le cas de l'exportation du manganèse,
COMILOG joue le rôle du chargeur. Sa clientèle est
constituée des armateurs et des affréteurs des minéraliers
ils sont tous liés par un contrat de vente. COMILOG travail en
partenariat avec l'entreprise SAGA et désigne un de ses Agents
appelé le Chipper6(*)
qui assure, durant les opérations de chargement du manganèse,
l'interface entre le département shipping de SAGA et le chargeur, tout
en maintenant la liaison entre le navire et le port minéralier d'Owendo.
Section 2 : SAGA-AFRITRAMP-GABON
Pour chaque affrètement portant
particulièrement sur la vente du manganèse, l'entreprise
SAGA-AFRITRAMP7(*)-GABON,
est agent du navire encore appelé agent shipping ou consignataire du
navire. Par agent shipping, on entend le représentant de l'exploitant du
navire (armateurs/affréteurs) dans un port d'escale, durant les
opérations portuaires à l'import et à l'export des
marchandises. En générale il rassemble le fret, délivre la
marchandise, assiste le capitaine du navire durant les opérations de
manutention. Par ailleurs, le rôle de l'agent shipping au travers de la
chaîne logistique est de plus en plus assimilé à un
régulateur de flux. En ce sens que, pour chaque affrètement il
manipule et transforme les flux d'informations brutes en flux utilisables par
les autres maillons de la chaîne logistique (confère figure 3,
page 12). En effet, les missions de l'agent shipping, dans le cadre de ses
prestations s'étendent sur trois aspects relatifs à l'escale du
navire, notamment : Avant l'arrivée, pendant l'escale et
après l'escale du navire au port d'Owendo.
2-1 Avant l'arrivée du
navire
Rappelons qu'il existe une diversité de tâche
propre à ce premier aspect relatif à l'escale du navire au port
d'Owendo. Ainsi la nature des tâches est fonction du type de marchandise,
qu'il s'agisse de l'import ou de l'export. En effet, le processus sera plus
long, s'il s'agit de l'exportation du bois et moins long dans le cas de
l'exportation du manganèse. De ce fait, dès lors que l'agent
shipping reçoit l'affrètement, il déclenche de facto le
processus correspondant à cette étape. En effet, il s'agit de
préparer l'entrée du navire au port d'Owendo, comme le montre la
figure 3, page 12. La réalisation de ce processus est assujettie
à plusieurs types d'informations fournies par les armateurs/
affréteurs, notamment : l'E.T.A du navire (date d'arrivée
provisoire) et tous les autres documents propres au navire, cités plus
haut, permettant à l'agent shipping de mettre en place les documents
nécessaires pour l'accostage officiel du navire.
2-2 Pendant l'escale du navire
Dans cette partie de l'exécution des missions du
département shipping, le rôle de l'agent va au de-là de
l'assistance du bord durant les opérations portuaires. Laquelle consiste
essentiellement, à satisfaire les besoins de l'équipage du
navire, et qui ne rentre pas forcément dans le cadre de la transaction
proprement dite, mais qui sont utiles pour la bonne continuité de cette
dernière. Ces besoins portent en général sur la
santé, l'approvisionnement du navire en aliments, le divertissement si
possible et sur la fourniture à l'équipage de toutes les
informations concernant toutes les autorités portuaires susceptibles de
précéder son passage à bord, à l'instar des agents
de la marine marchande, du service d'immigration du port d'Owendo et de la
douane.
D'autre part, l'agent shipping en tant que mandataire veille,
durant les opérations de chargements, au strict respect des dispositions
prévues par le contrat de vente qui lie l'armateur et le chargeur. Il
agit comme un accélérateur de flux et suit au jour le jour le
déroulement du chargement du minerai, tout en actualisant les documents
(operation reporte et le statement of facts) qui servent de rapport journaliers
des opérations de chargement. Ces documents sont par la suite
dirigés vers tous les acteurs impliqués, pour un meilleur suivi
à distance des opérations de chargement.
De plus, au fur et à mesure que les opérations
s'achèvent, l'agent shipping met en oeuvre, comme nous l'avons
mentionné plus haut, l'ensemble des documents ayant pour rôle non
seulement de couvrir le déroulement des opérations et la
marchandise embarquée, mais aussi de faciliter les échanges et
les modalités de paiement de la marchandise en aval du transport
principal de la marchandise. C'est le cas de documents comme, les titres de
propriété de la marchandise (connaissement ou encore bills of
lading), les mate's receipt et les manifestes exports. L'agent prépare
entre autre la sortie du navire et la rend officielle par
l'établissement d'une clearance de sortie.
2-3 Après l'escale du navire
En règle générale, en dehors du pilote,
l'agent shipping est la dernière personne à prendre congé
du bord. En effet, après la transaction commerciale, la
responsabilité du consignataire du navire est toujours engagée.
Il est de ce fait chargé de regrouper toute la documentation relative
aux formalités requises par les différentes phases de l'escale du
navire. Laquelle est dirigée vers ses clients
(armateurs/affréteurs), qui sont les principaux interlocuteurs de
l'agent shipping.
Notons que l'orientation de ces flux documentaires à
l'endroit des clients s'effectue de deux manières précises.
D'abord par messagerie, ensuite par courrier express. Le tout dans un
délai relativement court, afin d'accélérer et de faciliter
les différentes procédures administrative et financières
spécifiques au contrat en cours de finition.
Le niveau de risque en matière de transactions
commerciales internationales, plus précisément en transport
maritime, justifie la délicatesse de cette dernière étape
et dans le même temps, la place particulière qu'occupe
l'entreprise SAGA-AFRITRAMP au travers de la chaîne logistique des flux.
Ainsi, la bonne maîtrise de ces flux permet au consignataire du navire
d'atteindre les objectifs qui lui sont assignés. À savoir
réguler les différents flux vers les clients et ceci en temps
réel. Elle permettra également, une meilleure réduction
des délais d'attente des clients (armateurs/affréteurs).
L'objectif principal de l'agent shipping étant de
fournir à ses clients la bonne information, au moment où la
demande est formulée. L'évolution du trafic maritime actuel au
port d'Owendo et les enjeux de réduction des délais conduisent
à des réflexions fondées sur la recherche de
l'agilité et donc de la flexibilité, l'élasticité
du système d'information et la réactivité de ce
dernier.
Cette partie de l'analyse présente d'abord une approche
méthodologique fondée sur l'objet principale et la
démarche scientifique de notre étude, avant de finir avec la
présentation des différentes suggestions relatives à la
gestion des flux d'informations et documentaires.
Chapitre 5 : Approche méthodologique
Toute étude à caractère scientifique
repose sur une démarche. Alors que toute démarche scientifique
renvoie à un ensemble de procédés et des moyens
déployés pour la réalisation d'une étude. De ce
fait, la méthodologie représente l'ensemble des méthodes
appliquées dans un domaine particulier d'une recherche ou d'une
étude.
Toutefois la réalisation d'une étude
nécessite au préalable la définition de ce à quoi
elle est consacrée.
Section 1 : L'objet d'étude
Si du point de vue des militaires : « La
logistique consiste à apporter ce qu'il faut, là où il
faut et au moment où il faut ». L'ASLOG (Association des
logisticiens d'entreprise) considère que la logistique est l'ensemble
des activités ayant pour but la mise en place, au moindre coût
d'une quantité de produit, à l'endroit et au moment où la
demande est lancée (existe). Nous l'appréhendons comme
étant « la gestion efficace des flux physiques et
d'informations d'une entreprise de façon à satisfaire le client
à temps et au moindre coût ».
Nous retenons de ces définitions que la logistique,
est également fondée sur les moyens et les méthodes de
traitement des flux d'informations. En effet, l'information est un facteur
incontournable dans toutes formes de processus de production des
entreprises.
C'est le cas pour de nombreuses entreprises, y compris SAGA
GABON ou SAGA -AFRITRAMP-GABON. La maîtrise des flux d'informations
constitue l'une des variables clés qui influence fortement la
réussite ou l'échec des stratégies de l'entreprise. En
effet, les flux d'informations précèdent les flux physiques.
La prise en compte de l'information, conduit ces entreprises
à la recherche d'un équilibre entre les différentes
méthodes de traitement, de classement et de diffusion de celle-ci et le
niveau de la demande.
L'omniprésence de l'information dans tous les processus
de l'entreprise explique la priorité que nous accordons à
l'étude des méthodes et des modèles de gestions des flux.
Section 2 : Présentation de la démarche
Le caractère qualitatif de la notion de délai de
traitement d'informations a une incidence sur la perception réelle de
son effet sur l'ensemble des processus de l'entreprise. En ce sens que le
délai de transmission d'une information d'un agent économique
à un autre, soufre d'une légère négligence
comparé au délai de transmission d'un flux physique. Ce point de
vue traduit la complexité et la difficulté, aussi bien pour le
prestataire que pour le client, de chiffrer la qualité d'un service
fondé sur la gestion des flux d'informations. Il en est de même
des méthodes d'analyse requises, orientées vers l'indentification
des facteurs limitant de la gestion optimale de ces flux. Compte tenue des
possibilités offertes par le cadre d'étude et le temps impartis
pour cette étude, nous avons recouru à :
· Des enquêtes au près des agents
shipping et dans les services rattachés au service shipping de
SAGA ;
· La consultation d'ouvrages et de documents dans les
bibliothèques ;
· Des recherches sur les sites Internet ;
· L'Usage des outils statistique du management de la
qualité (diagramme de Pareto)
Ces recherches nous ont permis de mieux cerner les contours de
notre étude et d'adapter une démarche objective dans la recherche
des outils efficaces de gestion des flux.
Notons que les enquêtes et les entretiens, ne
fournissent pas une vision précise des facteurs explicatifs du
problème de gestion des délais de traitement d'informations.
Mais il nous était impossible de recourir à la voix du client,
la seule capable de donner une idée objective de la qualité des
services du département shipping, à cause de la dimension
internationale des échanges commerciaux. Aussi, nous avons opté
pour une démarche par approche du principe de Pareto qui offrait plus de
chance de localiser avec exactitude la proportion des facteurs sur lesquels
notre analyse critique porte. Elle nous a donc permis d'identifier sur
l'ensemble du processus de l'entreprise, la faible proportion des facteurs
responsables du manque de flexibilité du système d'information du
département shipping.
Le principe de Pareto est une méthode statistique selon
lequel, la plus grande partie des effets de la non- qualité d'un
service s'explique généralement par un petit nombre de causes
particulières.
Nous avons donc réalisé le digramme de Pareto,
qui est une représentation graphique des données ayant pour but
de nous aider à fixer les facteurs prioritaires dans la
problématique des délais de traitement d'informations au sein du
service shipping de SAGA. En abscisse on a les classes d'objets
étudiés rangées par ordre d'importance, en ordonnée
les effectifs ou les fréquences et nous avons aussi la courbe des
fréquences cumulé croissante. Ce diagramme est
représenté par la figure suivante.
Figure 8 : Principe de Pareto
Source : Document réalisé par l'auteur
Ce graphique montre que le département shipping de
SAGA GABON, doit orienter les actions sur les machines, les méthodes
d'enregistrement et les moyens roulant afin de maîtriser la circulation
de l'information sur l'ensemble de son processus de production de service.
Chapitre 6 : Proposition pour une gestion
optimale des flux d'informations et documentaires
En matière logistique, la notion de délai
apparaît désormais comme un élément essentiel de la
compétitivité de l'entreprise. En effet le délai, qui se
traduit par le temps s'écoulant entre le moment où la demande est
formulée et le moment de satisfaction de cette demande, peut
représenter une part importante du délai global de la transaction
commerciale. Une bonne maîtrise des flux d'informations et documentaires
permettra au département d'obtenir un avantage concurrentiel certain et
durable, sous les contraintes telles que : la complexité des flux,
l'incertitude dans les prévisions du marché et la
réduction des délais des clients.
L'objectif de la gestion optimale de l'ensemble des flux qui
alimentent le département serait donc, la recherche de
l'agilité / la souplesse de son système d'information.
Autrement dit, la recherche des caractéristiques telles que : la
flexibilité, l'élasticité et la
réactivité.
Section 1 : Gestion optimale des flux
d'informations
Au moment où la satisfaction des besoins
présents et futurs des clients est à l'ordre du jour, les
entreprises qui se veulent compétitives dans un marché en
perpétuelle évolution, accordent davantage une attention
particulière aux moyens de traitements de l'information dont elles
disposent.
En effet, la complexité et le degré des risques
au niveau des transactions commerciales internationales confèrent
à la communication un rôle déterminant et indispensable.
Toutefois, la prise en compte de l'importance de la communication, au travers
de la chaîne logistique des flux, conduit entre autres, à un
aménagement efficace du système d'information des entreprises.
Rappelons que le système d'information d'une entreprise recouvre
l'ensemble des informations qui alimentent l'organisation et les moyens mis en
oeuvre pour les gérer. Ainsi le principe de Pareto illustré par
la figure 8 de la page 31 montre que l'aménagement portera
essentiellement sur les moyens de traitement d'informations, lesquels
intègrent à la fois les moyens matériels, les moyens
humains et les méthodes d'organisation interne de ce système.
1-1 Moyens matériels
L'aménagement des moyens matériels comme source
d'optimisation de la gestion des flux d'informations au sein du
département shipping de SAGA-AFRITRAMP-GABON, comprend
essentiellement : les moyens de transport des agents shipping et les
moyens de traitement d'informations.
- les moyens de transport.
Les moyens roulants représentent parmi tant d'autres,
un facteur significatif sur les délais d'exécution des
tâches spécifiques au shipping. En effet, le département
est situé à prés d'un kilomètre du port d'Owendo.
Il apparaît de ce fait nécessaire, pour les agents shipping de
disposer en permanence d'un véhicule. Lequel permettra à ces
derniers d'effectuer de façon efficace et dans les temps les missions
telles que :
- Assister à toute les conférences maritimes,
afin d'insérer son ou ses navires dans la situation portuaire de la
capitainerie ;
- Faire viser les clearances d'entrées ou de sorties
auprès des autorités ;
- Arraisonner de manière efficace et rapide les
minéraliers aussi bien à l'entrée qu'à la sortie
au port d'Owendo ;
- Assurer une assistance régulière à
bord, de manière à mettre en confiance le capitaine et son
équipage durant les opérations.
1-2 Les moyens de traitement des flux
d'informations.
Le consignataire du navire ou agent shipping est en contact
permanent avec l'extérieur, soit pour rendre compte à ses
donneurs d'ordre du déroulement des opérations passées ou
en cours, soit pour établir les contacts avec les nouveaux clients
concernant des affrètements nouveaux.
Cependant, les obligations qui incombent au consignataire pour
un affrètement déterminé, vont au delà de
l'accomplissement des simples opérations que le capitaine du navire ne
peut lui- même effectuer. En effet comme nous l'avons souligné
plus haut, il élabore pour le compte de son mandant, les rapports
journaliers du chargement des marchandises (operations report et le statement
of fact) et les lui fait parvenir dans un délai très
limité.
De plus, il établit et signe au nom du capitaine, les
titres de transport ou encore les connaissements (bills of lading) puis les
mate's receipt.
En ce qui concerne sa responsabilité, il répond
envers les armateurs de ses propres fautes. Compte tenu du niveau des
activités du consignataire pour chaque escale, équiper le service
shipping d'un parc informatique de dernière génération
avec des systèmes d'exploitation performants, apparaît
également comme une source indéniable d'optimisation de la
gestion des flux d'informations. En effet, les machines recommandées
peuvent être de plusieurs modèles et les caractéristiques
adaptées au niveau de l'activité du département shipping
sont les suivantes : la vitesse de processeur 1,8 milliards /seconde,
cette donnée traduit la capacité pour une machine de traiter 1, 8
milliards d'opération en une seconde ; une mémoire de 1
à 4Go ; un système d'exploitation Windows xp office
2007. Un parc informatique équipé des machines ayant les
caractéristiques ci-dessus, offrira une meilleure souplesse du
système d'information. Le tableau ci-dessous récapitule les
caractéristiques des machines actuelles et celles des machines
recommandées.
Tableau comparatif des caractéristiques
des ordinateurs
Parc informatique actuel du service shipping de SAGA
|
Caractéristiques des machines requises
|
- Vitesse de processeur = 600 million/S
- Mémoire =128 Mo
- Système d'exploitation = Windows xp office 2000
|
- Vitesse processeur =1, 8 milliards/S
- Mémoire = 1 à 4 Go
- Système d'exploitation = Windows xp office 2007
|
Source : Le magazine « Micro
portable »
1-3 Les moyens humains.
L'amélioration du système d'information du
département, passe inévitablement par la bonne maîtrise des
outils de travail utilisés. Ainsi, il est recommandé à
tous les agents consignataires de navires d'avoir à leur actif : un
permis de conduire, un minimum de connaissance en informatique et une bonne
maîtrise de la langue anglaise.
1-4 Les méthodes de gestions des flux
d'informations.
Les méthodes de gestion des flux peuvent porter sur
plusieurs aspects. Deux seulement retiennent notre attention :
l'architecture des moyens de traitement et la construction d'un tableau de
bord.
- L'architecture des moyens de traitement de
l'information.
Cet aspect de la méthode de gestion des flux
étend le principe de décentralisation des ressources
informatiques, à l'ensemble des moyens de traitement et de stockage de
l'information. Ici tous les agents disposent d'organes de traitement et de
stockage des données. Le cas le plus usuel est constitué par des
micro-ordinateurs, ils peuvent être reliés entre eux par un
réseau. Cette méthode permettra d'obtenir une cadence optimale
des différentes fonctions du système d'information
(l'entrée, le traitement, la sortie et la
rétroaction). Et donc un niveau élevé
d'élasticité du système d'information.
- La construction d'un tableau de bord.
La construction d'un tableau de bord constitue
également un aspect important de la gestion des flux d'informations. En
effet, dans le cadre du management de l'organisation et de sa performance,
l'outil comptable et budgétaire laissent apparaître des
insuffisances, en ce sens qu'il ne fournit à l'organisation que les
informations financière. Ces dernières ne peuvent pas donner aux
responsables, une bonne vision des facteurs clés pour le pilotage des
activités.
Afin d'y remédier, on a observé la mise en place
du tableau de bord dans certaines entreprises en particulier, avant même
la deuxième guerre mondiale.
Le tableau de bord permet aux responsables d'avoir, en temps
réel, une vision synthétique des principaux indicateurs sur
l'entreprise et sur son environnement afin de prendre les bonnes
décisions dans le cadre de la gestion des activités.
Il est de ce fait, un outil essentiel pour le pilotage. En
effet, Il regroupe, un ensemble d'indicateurs, peu nombreux devant fournir aux
responsables de l'entreprise une donnée significative destinée au
pilotage de leurs activités. Ses principales caractéristiques
sont les suivantes :
- Destiné à chaque responsable ;
- Réactif et adaptable ;
- Focalisé sur l'essentiel et devant suivre la
stratégie choisie par l'entreprise ;
- Exprimé dans un langage opérationnel ;
- Permettant d'identifier les actions correctives
nécessaires.
Toutefois, l'élaboration d'un tableau de bord au sein
du département shipping de SAGA, passe nécessairement par sa
conception. Ainsi celle que nous pouvons retenir, repose sur l'articulation
« Objectifs/ Variable/Plan
d'action ». Cette méthode est
caractérisée par trois étapes successives.
- Il s'agit d'abord d'identifier l'objectif majeur à
atteindre ;
- Puis, la recherche des points clés de succès
qui permettront d'atteindre cet objectif ;
- Enfin, on détermine les plans d'action correspondant
à chacun des points clés afin d'atteindre l'objectif initialement
fixé.
Ces trois étapes peuvent être illustrées
selon le schéma suivant :
Figure 9 : Concept Objectifs/
Variable/ Plan d'action
Variable clé B
Variable clé A
Plan d'action A plan d'action
B
Plan d'action C
Variable clé C
Objectif 1
- Les objectifs représentent le
résultat que l'on se propose d'atteindre, ils doivent être
Exprimés clairement. Ces objectifs permettent de
structurer et d'organiser des actions ;
- Les variables clés
représentent les éléments sur lesquels le responsable peut
agir. Il s'agit entre autres, des éléments essentiels de la
gestion dont l'évolution conditionne le succès ou l'échec
de la stratégie de l'entreprise ;
- Les plans d'action, répondent aux
questions : Qui ? Quand ? Quoi ? Comment ?
Les indicateurs, lesquels ne figurent pas sur le
schéma, permettent d'apprécier la pertinence des
éléments sur lesquels s'articulent la conception du tableau de
bord, notamment objectifs, variables clés et plans d'action.
La construction d'un tableau de bord au sein du service shipping
nécessitait l'immobilisation d'une équipe afin de discuter sur la
mise en oeuvre de la stratégie. De ce fait, nous nous sommes
contentés de présenter les avantages de cet outil de pilotage, et
de choisir un exemple parmi tant d'autres impliquant la construction d'un
tableau de bord. Ainsi on peut avoir :
- Objectif 1 : Augmenter le rendement
du service de 5% sur le chiffre d'affaire globale de SAGA GABON, pour
l'année 2009 ;
- Variable clé A : La performance
des outils de traitement et de diffusion d'informations ;
- Variable clé B : La performance
des méthodes d'enregistrement et de classement d'informations ;
- Variable clé C :
disponibilité des véhicules ;
- Plan d'action A : Mise en place, dans
le service, d'un personnel computer (PC) ;
- Plan d'action B : construction d'une
base de donnée d'enregistrement ;
- Plan d'action C : Affectation d'un
véhicule spécifique au service shipping.
Le tableau de bord au sein du service shipping vient
créer un langage commun et pertinent à tous les niveaux de
l'entreprise et permet d'avoir une vue d'ensemble sur les objectifs à
atteindre, c'est en ce sens qu'il optimise la circulation de l'information au
sein d'une organisation.
Il convient également de noter que la mise en oeuvre
d'un tableau de bord pertinent, nécessite la présentation de la
cartographie des responsabilités. Elle se présente comme
suit
Figure 10 : La cartographie des
responsabilités
Analyse de l'environnement
Force et faiblesses de l'entité
Stratégie/mission
Objectifs
Variables clés
Plans d'action
Responsabilité
Source : cours de contrôle de gestion et tableau
de bord
Section 2 : Gestion optimale des flux
documentaires.
Le souci pour les entreprises de maîtriser et
d'accélérer la régulation des flux, quel que soit le
niveau complexe du marché, conduit ces dernières à
améliorer constamment leurs systèmes d'informations. Elles
passent donc progressivement des systèmes manuels aux systèmes
mécanisés, puis aux systèmes partiellement ou quasi
totalement automatisés.
L'automatisation d'un système d'information fait
référence à un système dans lequel, toutes les
opérations portant sur les informations sont assurées par les
machines électroniques (ordinateurs) effectuant des traitements
automatiques. Ce système limite éventuellement l'intervention
humaine à une phase de préparation du travail des machines.
Ainsi, optimiser la gestion des flux documentaires au sein du
département shipping de SAGA, revient à automatiser les
opérations telles que : enregistrement, classement et archivage des
dossiers navires. En effet, la pratique de ces opérations de
façon manuelle ralentie la manipulation des données. Ce
ralentissement s'explique par le nombre élevé des dossiers
navires traités par le département, soit environ 150 dossiers
d'une cinquantaine de pages par an.
Le délai de prescription en matière de transport
maritime qui est de 2 ans, fait que tous les dossiers traités dans cette
période doivent être correctement suivis et
archivés afin de satisfaire les demandes sans cesse
renouvelées des armateurs. La mise en place au sein du
département shipping d'un outil informatisé, permettant de
classer, d'archiver les dossiers et leurs documents, mais aussi de les
retrouver facilement et rapidement le cas échéant, apparaît
ici comme une des sources d'optimisation de la gestion des flux
documentaires.
Ce système informatisé de gestion des flux,
repose sur la mise en place d'une base de données. Laquelle vient
remplacer l'enregistrement manuel des dossiers navires dans le cahier de
consignation maritime. Elle permettra, une large diffusion des informations
navires vers les autres services (Commercial, manifeste, import export et le
compte d'escale) rattachés aux activités du département
par sa mise en réseau. Autrement dit, sa mise en réseau permettra
une meilleure circulation de l'information au sein de l'entreprise SAGA GABON.
Pour ce faire, nous avons monté une base de
données de gestion des navires nommée BDGestnavire. Elle consiste
en une série de tables bidimensionnelles entre lesquelles il existe
des relations. Ses caractéristiques sont les
suivantes : une table, un formulaire, une requête et un état.
Chacun de ces objets a un rôle bien déterminé. En effet, la
table contient les noms de tous les champs de la base de données
(numéro voyage du navire, nom de l'armateur /Affréteur,
etc.). Le formulaire permet le renseignement des différents champs de la
table, la requête est la zone de recherche des informations et
l'état présente une vue d'ensemble des activités de
l'organisation. Les requêtes s'effectuent sur une page qui se
présente de la manière suivante.
Figure 11 : présentation de la
requête de la base de données.
Source : réalisé par l'auteur
Cette base de données répond à la
question d'archivage des dossiers navires au sein du service shipping de SAGA
GABON. En effet, les dossiers navires sont directement enregistrés dans
le formulaire et la recherche des informations se fait de façon rapide
sur la requête. De plus, plusieurs recherches peuvent être
effectuées au même moment dans des services différents.
Conclusion.
Une des sources de la satisfaction du client est celle de
mettre à sa disposition au bon moment, les informations dont il a besoin
pour prendre une décision. En effet, le transport de l'information
est devenu de nos jours aux yeux du client, un élément essentiel
et compétitif de la prestation, au même titre que le transport
physique des marchandises. Dès lors, nous retenons que la qualité
et la performance des auxiliaires de transports ne dépend plus
uniquement de facteurs opérationnels, mais aussi de sa capacité
à fournir une réponse en temps réel, ainsi qu'une
information fiable et toujours disponible.
Il apparaît donc nécessaire pour le
département shipping de SAGA GABON d'automatiser, toutes les fonctions
de son système d'information. Cette automatisation, doit permettre une
meilleure maîtrise des différents flux d'informations et
documentaires pour chaque escale du navire. De plus, elle va occasionner une
bonne circulation de l'information au sein du département ;
Laquelle se veut verticale et horizontale. L'information restera de ce fait,
unique et disponible pour tous au même moment.
Notre passage au sein de l'entreprise SAGA GABON a
été pour nous un processus d'acquisition des connaissances
professionnelles et nous avons pu mettre en pratique nos connaissances
théoriques dans l'amélioration de la qualité des
prestations de l'entreprise, par la maîtrise de l'information.
On aurait pu également étendre notre analyse
sur la nature que peut prendre un service après vente dans ce même
processus de production des biens immatériels, pour la garantie du
portefeuille clientèle de l'entreprise. Mais le critère temporel
ne nous étant plus favorable, l'examen de cette approche n'a donc pu
être envisagé.
Sources documentaires
1- Webographie
.Www.memoireonline.com
.Www.qualitéoneline.com
.Www.iftim.com
2- Bibliographie
Ouvrages
-VALLIN, P. (2006). La logistique :
modèle et méthode du pilotage des flux, Paris,
économica 284
-CORBEL, J-C. (2006).Management de
projet : Fondamentaux-méthode-outils, Paris, Eyrolles, 238
p ;
- DEMEESTRE, R. (2006).Contrôle de
gestion et de pilotage de l'entreprise, Paris, Dunod, 334 p ;
- Norme ISO-9001 : 2000
Système de management de la qualité : Exigence,
Norme française homologuée, Paris,
AFNOR, 200, 24 p
- Services de la Direction Générale de
l'Economie du Ministère de l'Economie, des finances, du Budget et de la
Privatisation de la République Gabonaise (2008)
Tableau de bord de l'économie : situation 2007,
perspectives 2008-2009, Ministère de l'Economie et de Finance 155
p ;
Autres publication
- Baobab (2008) : le journal interne
de la DTI. N° 11, 20 p ;
- BOLLORE Africa logistique (2008), le livre de la marque,
180 p
ANNEXES
Sommaire des annexes
ANNEXE n° 1:
L'affrètement..........................................................48
ANNEXE n° 2: Bill of
lading.........................................................49
ANNEXE n° 3: Mate's
receipt........................................................52
ANNEXE n° 4 : Export
manifest.....................................................53
ANNEXE n° 5: Ship's
particulars............................................... ....54
ANNEXE n° 6: Statement of
facts.................................................55
ANNEXE n° 7: Operation
report ....................................................56
ANNEXE n° 8: Notice of
readiness..................................................57
ANNEXE n° 9: Authority to sign
Bills of lading ..................................58
ANNEXE n° 10: Stowage
plan .......................................................59
ANNEXE n° 11: Photo
shipping......................................................60
Annexe 1: Nouvel affrètement
Annexe 2: Bill of lading
Annexe 3: Mate's receipt
Annexe 4: Export Manifest
Annexe 5: Ship's particulars
Annexe 6: statement of facts
Annexe 7: operation report
Annexe 8: Notice of readiness
Annexe 9: Authority to Sign Bills of lading vessel's
Annexe 10: Stowage plan
Annexe 11: Activity Shipping
* 1 Documents visé par
les agents des douanes et rendant légale l'entrée et la sortie du
navire au port. C'est un document propre au transport maritime.
* 2 La partie d'un
système ayant pour mission l'exécution des tâches.
* 3 L'ensemble de ces documents
contient toutes les informations relatives aussi bien au navire qu'aux
opérations de chargements du manganèse. On a par exemple le plan
de chargement pour l'entrée, et les rapports des opérations pour
la sortie, puis toute la messagerie avec les interlocuteurs.
* 4 Tous les documents
cités interviennent dans toutes les opérations portuaires portant
sur l'exportation du manganèse, voir annexe 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
et10
* 5 Il désigne le contrat
de vente ou d'achat du manganèse, voire annexe 1
* 6 Il désigne l'agent
shipping du chargeur
* 7 Désigne les navires
qui font du tramping. C'est-à-dire qui n'ont un programme fixe.
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