3.2.2 Promouvoir l'offre de musique libre par la
communication
Les créateurs de musiques libres ne disposent pas des
mêmes capacités d'investissement que les majors et labels
indépendants en matière de promotion. Ils ne peuvent donc
espérer accroître leur notoriété par le biais des
mass média traditionnels. Leur canal de promotion passe
essentiellement par des sociétés (Jamendo) ou associations
(Dogmazic) qui les référencent sur Internet. C'est donc sur la
promotion de ces acteurs qu'il faut concentrer les efforts
stratégiques.
Promouvoir les plateformes de musiques libres
Dans le monde du « pronétariat », ces acteurs
du « monde libre » sont très largement visibles. Internet est
leur maison mère, ils connaissent et exploitent tous les rouages
nécessaires à l'accroissement de leur visibilité. La
publicité apporte la source principale de leur financement. Mais ces
acteurs restent encore assez méconnus des internautes occasionnels peu
engagés sur le Web. Sur plus de 25 millions d'internautes
français, bon nombre ignore encore toute la richesse de la toile. Ce
public doit donc être touché en dehors de la sphère
virtuelle. Les alternatives aux médias traditionnels sont riches, c'est
donc par le biais de moyens hors média qu'il faut articuler les efforts
stratégiques.
Le contexte extrêmement favorable du débat sur le
devenir de la consommation culturelle numérique est largement entretenu
à travers la presse. Quotidiens nationaux, régionaux, gratuits,
supports d'information au service du public, beaucoup des journalistes
sensibles à cette notion du partage et de la connaissance se
mobiliseront pour célébrer toute la richesse de l'offre libre et
le lien si particulier du créateur à son public. Il est donc
primordial d'obtenir ce soutien stratégique, puissant de la presse.
Un travail de prospection et d'information doit être
intensifié afin de donner de la visibilité aux noms et logos de
ces sociétés/associations améliorant la
notoriété de cet univers du libre échange culturel.
Partout où la création d'un artiste est exploitée ou
pourrait l'être à des fins commerciales que ce soit lors d'un
événement (tournée événementielle) dans une
production télévisée (reportage),
cinématographique, chez les commerçants (boutiques de
vêtements) professions libérales (médecins), dans les
parkings souterrains (Vinci), et tous les lieux publics qui diffusent ou le
voudraient des oeuvres musicales sans avoir à payer à la SACEM
des droits d'auteurs parfois jugés exorbitants.... Beaucoup y
gagneraient à découvrir cette offre alternative.
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