I.3.3.2. Conservation ex situ
Elle est réalisée au Congo, à
travers un ensemble de sites créées par l'homme à cette
fin .Il s'agit essentiellement de :
a. Jardins botaniques : Notre pays
compte actuellement trois jardins botaniques gérés par l'Institut
des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo : Eala,Kisantu et
Kinshasa.
Ces jardins, après avoir largement contribue au
développement de l'agriculture congolaise, conservent une importance
scientifique considérable. Dans leur ensemble, ils couvrent une
superficie de 576 hectares. Leur création remonte à 1900 pour
celui de Kisantu et celui d' Eala , et à 1936 pour celui de Kinshasa. Le
jardin de kisantu compte 3000 espèces végétales, le jardin
de Kinshasa : 125 espèces tandis que celui d'eala avec ses 371
hectares, compte plus ou moins 6000 espèces et 11000 spécimens
d'herbiers.
b. Herbaria : Pour l'ensemble du
pays, on compte 12 herbaria dont deux paraissent mieux fournies en
spécimens : l'herbaria de Yangambi et celui de Kinshasa, le plus
fréquenté et comptant quelques 21322 exsiccata appartenant
à 188 familles et 4585 espèces. Les autres herbaria sont
situés à Bambesa, Gandajika, M'vuazi, Luki, Lwiro, Kisantu,
Mabali, Kipopo, Mulungu et Nioka. L'état de conservation des
spécimens n'est pas connu avec exactitude.
c. Arboreta : Ils sont actuellement au
nombre de 9 pour l'ensemble du pays, mais les plus importants sont ceux de
Yangambi(102 espèces) ,établis en 1935 pour étudier
l'évolution et l'adaptation des espèces et de Kinzono(115
espèces) ,établi en 1981 ;il est utilisé pour
l'étude de la croissance et de la production des arbres.
I.3.3.3. Espèces végétales
protégées en vertu de la législation nationale.
Jusqu'à ces jours, seulement trois espèces
végétales sont protégées par la législation
congolaise, à savoir :
· Encerphalartos laurentianus : De Wild dans
le kasai ;
· Encephalartos septentrionalis : Dchweinf,
dans la vallée de l'Uere.
· Strophantus kombe, de la forêt de
l'Ituri.
I.3.3.4. Objectifs de la conservation.
Les objectifs de la conservation ne sont pas autres
que :
· Maintenir et valoriser les aires
protégées existantes,
· Compléter le réseau national des aires
protégées,
· Mobiliser les moyens institutionnels, structurels
financiers, législatifs et réglementaires nécessaires
à une bonne gestion des aires protégées,
· Favoriser la participation des populations dans la
gestion des aires protégées par une organisation du
contrôle local de l'accès aux ressources,
· Interdire toute exploitation des espèces
menacées
(http : ll bch-cbd.naturel
sciences.be/mauritania/mr-fra/stratégie/thl.htm).
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