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Evaluation de la filière des techniciens supérieurs en instrumentation chirurgicale de l'Ecole des Assistants Médicaux de Lomé: de sa création à nos jours

( Télécharger le fichier original )
par Pierre et Paul KOUNOUDJI
Université de Lomé au TOGO - Diplome Universitaire d' Assistant Médical 2008
  

Disponible en mode multipage

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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE TOGOLAISE

DE LA RECHERCHE Travail - Liberté - Patrie

UNIVERSITE DE LOME

ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX

ANNEE ACADEMIQUE 2007- 2008 Mémoire N°________

THEME

MEMOIRE

présenté et soutenu publiquement à Lomé le 23 Octobre 2008

pour l'obtention du Diplôme Universitaire d'Assistant Médical

Option : TECHNICIEN SUPERIEUR EN INSTRUMENTATION CHIRURGICALE

Par

KOUNOUDJI Pierre et Paul

Né le 29 JUIN 1964 à ABOMEY-CALAVI

Département de l'Atlantique - République du Bénin

EXAMINATEURS DU MEMOIRE

Président du Jury : Professeur H. TEKOU

Juge : Docteur J-P. K.. GNASSINGBE

Juge : Docteur B. AMANA

Directeur de Mémoire : Docteur R. ADAMA

EVALUATION DE LA FILIERE DES TECHNICIENS SUPERIEURS EN INSTRUMENTATION CHIRURGICALE

DE L'ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX DE LOME : de sa création à nos jours

UNIVERSITE DE LOME

ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX

(E.A.M)

Nous dédions ce travail :

· A DIEU

Tu es notre Seigneur, notre Sauveur qui a fait le Ciel et la Terre et tout ce qu'il contient et Tu es également l'Auteur de ce mémoire.

Oui, Tu as oint d'huile notre tête et notre coupe déborde.

« Bénis soit l'homme qui met sa confiance en l'Eternel.

Jérémie 17 : 7 - 8

Il est comme un arbre planté près des eaux et son feuillage reste vert ; même en année de sécheresse, il ne cesse de porter des fruits.»

· A mon épouse Lydie

Tant de projets ont été annulés, tant de sacrifices ont été consentis, parce que tu veux que nous allions toujours de l'avant.

Que Dieu te bénisse.

· A mes enfants Bernice, Orphée, Odonie et Aimé

Vous êtes mon espoir et mon réconfort. Que ce travail vous serve d'exemple et sachez que seuls le courage et la persévérance dans le travail vous conduiront au succès.

Puisse le Seigneur guider vos pas.

· A mon feu père Firmin

De ton vivant, tu t'es dévoué corps et âme pour le bien-être de tes enfants avec dynamisme, amour et tendresse.

Nous aurions été heureux tous deux de nous retrouver l'un dans les bras de l'autre en ce jour mémorable de récolte et de semence.

Repose en paix Cher Papa et que le Seigneur te garde dans son royaume de gloire.

· A ma mère Brigitte

Je ne saurais te remercier pour toutes les charges morales que tu as assumées pour m'élever et faire de moi ce que je suis.

Que Dieu te bénisse.

· Au Professeur de SOUZA José

Médecin chef de la clinique universitaire de Gynéco obstétrique du CNHU-HKM de Cotonou

· Au Professeur ALIHONOU Eusèbe

Ancien Médecin chef de la clinique universitaire de Gynéco obstétrique du CNHU-HKM de Cotonou

« Celui qui vous donne du poisson, vous nourrit pour un seul jour, mais celui qui vous apprend à pêcher vous nourrit pour toute la Vie » a dit un adage chinois. Et c'est ce que vous avez fait.

Ce travail est le vôtre.

Nous remercions :

§ Le Projet Renforcement Humain pour le Secteur Santé (P R H S S)

Pour nous avoir accordé la bourse pour cette formation.

§ Monsieur HOFE K. Simon, son épouse et sa fille

Pour tout le service rendu.

Que Dieu vous bénisse et protège votre foyer.

§ Madame N'TCHA Marie et Messieurs TOHOUNGBA Jean-Jacques et ALLADAYE Franck de la Direction Générale des Impôts et des Domaines du Bénin

Pour tout le service rendu.

Dieu vous le rendra au centuple.

§ Madame KPAKPO A. M. Patience et son fils Josué

Pour leur assistance,

§ Madame LEVASSEUR Chantal

Directeur de l'EIBO de Marseille en France

Pour sa disponibilité et son assistance

§ Monsieur KOTCHONI Moïse, son épouse et leur fille Louise

Pour leur soutien.

§ Tous nos collègues de la Promotion : 2005 - 2008

Merci pour tous les moments de souffrance et de joie partagés ensemble. Très bonne carrière sous la protection de Dieu.

§ Tous ceux qui ont de près ou de loin contribué à la réussite de ce travail

A tous ceux-là, nous disons : un bienfait n'est jamais perdu.

A notre Maître et Président du Jury,

Docteur TEKOU A. Hubert

- Professeur Titulaire de Chirurgie Pédiatrique

- Chef du Département de Chirurgie et Spécialistes Chirurgicales

- Coordonnateur de la filière des Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale de l'Ecole des Assistants Médicaux à l'Université de LOME

Nous sommes très sensibles à l'honneur que vous nous faites en acceptant tout volontiers de présider le jury de notre mémoire.

Vos qualités humaines, votre disponibilité permanente malgré vos nombreuses occupations, votre spontanéité à notre écoute et votre sens de l'humour nous ont beaucoup marqués.

Non seulement vous avez été un Coordonnateur, mais un Père.

C'est l'occasion de vous témoigner ici notre gratitude pour vos sages conseils.

A notre Maître et Juge,

Docteur GNASSINGBE K. Jean-Pierre

- Chirurgien Pédiatre au CHU Tokoin de Lomé

- Ancien Interne des hôpitaux de Lomé

- Maître-Assistant des services Universitaires des Hôpitaux

Nous vous exprimons nos sentiments de gratitude pour l'honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail.

Votre calme, votre modestie et votre disponibilité nous ont toujours impressionnés.

Que Dieu Tout-Puissant vous comble de ses bénédictions.

A notre Maître et Juge,

Docteur AMANA Bathokédéou

- Chirurgien Spécialiste de la Chirurgie Cervico-Maxillo-Faciale

- Chef de Clinique Assistant des Services Universitaires des Hôpitaux

- Chirurgien des Hôpitaux

En acceptant d'être membre de ce jury, vous ne savez quel honneur vous nous faites en ce grand jour

Votre simplicité, votre rigueur au travail bien fait, et votre disponibilité permanente nous ont beaucoup marqués.

Recevez ici l'expression de notre profonde reconnaissance et que Dieu vous garde.

A notre Maître et Directeur de Mémoire,

Docteur ADAMA Amah Rock

- Gynécologue obstétricien au CHU - TOKOIN de Lomé

- Assistant Chef de Clinique à la Faculté Mixte de Médecine et de Pharmacie de l'Université de Lomé

- Ancien Interne des Hôpitaux

Nous vous exprimons nos sentiments de gratitude pour l'honneur que vous nous faites en acceptant de diriger ce mémoire.

Votre savoir faire dans le calme, votre rigueur au travail, votre sens du travail bien fait, votre dévouement et vos conseils pour l'aboutissement de ce travail nous ont beaucoup marqués.

Soyez assuré de notre reconnaissance et que Dieu vous bénisse.

``Par délibération, l'Ecole a arrêté que les opinions émises dans les mémoires qui sont présentés doivent être considérées comme propres à leurs auteurs et qu'elle n'entend leur donner ni approbation, ni improbation.''

LISTE DES SIGLES UTILISES

C H U-T : Centre Hospitalier et Universitaire de Tokoin

D A A S : Direction des Affaires Académiques et de la Scolarité

D E I B O : Diplôme d'Etat d'Infirmer de Bloc Opératoire

D E S : Diplôme d'Etudes Spécialisées

E A M : Ecole des Assistants Médicaux

E I B O : Ecole des Infirmiers de Bloc Opératoire

E R I B O : Ecole Régionale des Infirmiers de Bloc Opératoire

F : Féminin

FMMP  : Faculté Mixte de Médecine et de Pharmacie

I B O D E : Infirmier de Bloc Opératoire Diplômé d'Etat

I D E : Infirmier Diplômé d'Etat

M : Masculin

O P H : Ophtalmologie

O R L : Oto - Rhino - Laryngologie

S F E : Sage Femme d'Etat

T D : Travaux Dirigés

T P : Travaux Pratiques

T S A R : Technicien (ne) Supérieur (e) d'Anesthésie Réanimation

T S I C : Technicien (ne) Supérieur (e) en Instrumentation Chirurgicale

T S O : Technicien (ne) en Salle d'Opération

U L : Université de Lomé

LISTE DES TABLEAUX

Pages

Tableau I : Répartition des TSIC suivant la catégorie socio-professionnelle...................43

Tableau II : Répartition des TSIC formés selon l'occupation professionnelle actuelle.......43

Tableau III : Répartition des TSIC formés selon les lieux d'exercice professionnel..........44

Tableau IV : Répertoire des disciplines théoriques pour les trois (3) ans de formation .....45

Tableau V : Répertoire des positions des étudiants

par rapport aux disciplines théoriques enseignées en 1ère Année.................46

Tableau VI : Répertoire des positions des étudiants

par rapport aux disciplines théoriques enseignées en 2ème Année................47

Tableau VII : Répertoire des positions des étudiants

par rapport aux disciplines théoriques enseignées en 3ème Année...............48

Tableau VIII : Disciplines théoriques réellement enseignées à la 1ère Promotion............49

Tableau IX : Disciplines théoriques réellement enseignées à 2ème Promotion..................50

Tableau X : Disciplines théoriques réellement enseignées à la 3ème Promotion................51

Tableau XI : Disciplines théoriques réellement enseignées à la 4ème Promotion..............52

Tableau XII : Disciplines théoriques réellement enseignées à la 5ème Promotion.............53

Tableau XIII : Disciplines théoriques réellement enseignées à la 6ème Promotion............54

Tableau XIV : Disciplines théoriques réellement enseignées

à la 1ère année de la 7ème Promotion.................................................55

Tableau XV : Disciplines théoriques réellement enseignées

à la 2ème année de la 7ème Promotion .................................................56

Tableau XVI : Disciplines théoriques réellement enseignées

à la 3ème année de la 7ème Promotion..................................................56

Tableau XVII : Position des TSIC face aux supports didactiques..................................57

Tableau XVIII : Position des enseignants face à l'utilisation des supports didactiques.....58

Tableau XIX : Volume horaire alloué à l'enseignement pratique en 1ère année................60

Tableau XX : Volume horaire alloué à l'enseignement pratique en 2e année...................60

Tableau XXI : Volume horaire alloué à l'enseignement pratique en 3e année..................61

Tableau XXII : Position des étudiants par rapport

au mode d'évaluation de l'enseignement théorique...............................63

Tableau XXIII : Modes d'évaluation utilisés par les enseignants..................................64

Tableau XXIV : Répartition des modes d'évaluation utilisés par les enseignants.............65

Tableau XXV: Répertoire des positions des enseignants

sur les proportions dans lesquelles devraient compter

les notes des évaluations des enseignements

théoriques et pratiques pour le passage en année supérieure..................66

LISTE DES FIGURES

Figure N°1 : Répartition des TSIC suivant les promotions...........................................42

SOMMAIRE

Pages

INTRODUCTION ........................................................................22

PREMIERE PARTIE : GENERALITES ............................................. 25

CHAPITRE I : Définitions ........................................................................26

CHAPITRE II : Les pré requis et les qualités du postulant...................................... 28

CHAPITRE III : La durée et le contenu de la formation .........................................29

CHAPITRE IV : Mode d'évaluation ...................................................................33

CHAPITRE V : Historique de la création de la filière

des TSIC de Lomé au Togo...... .......................................................35

DEUXIEME PARTIE : CADRE D'ETUDE ET METHODOLOGIE...........36

CHAPITRE I : CADRE D'ETUDE...................................................................................37

CHAPITRE II : METHODOLOGIE.................................................................................38

TROISIEME PARTIE : RESULTATS ................................................41

CHAPITRE I : Des caractéristiques générales des TSIC.......................................42

CHAPITRE II : De la formation théorique.......................................................45

CHAPITRE III : De la formation pratique........................................................................60

CHAPITRE IV : Des modes des évaluations théoriques et pratiques...............................63

CHAPITRE V : Du mémoire de fin de formation.............................................................67

QUATRIEME PARTIE : DISCUSSION .............................................68

CHAPITRE I : Sur la méthodologie du travail .................................................69

CHAPITRE II : Sur le répertoire des TSIC formé

et leur devenir depuis la création de la filière jusqu'à nos jours..........70

CHAPITRE III : Sur le programme de l'enseignement théorique ...........................74

CHAPITRE IV : Sur la formation pratique ......................................................78

CHAPITRE V : Sur les modes des évaluations des enseignements théoriques et pratiques..........................................................................80

CHAPITRE VI : Sur la rédaction et la soutenance du mémoire de fin de formation......82

CINQUIEME PARTIE : CONCLUSION ET SUGGESTIONS..................83

CONCLUSION : .....................................................................................84

SUGGESTIONS : ....................................................................................85

REFERENCES: .....................................................................................87

ANNEXES : ..........................................................................................90


L'essor de la Chirurgie dès la fin du XIXe siècle appelle l'Infirmier à occuper une place en salle d'opération. Aujourd'hui, l'Infirmier de Bloc Opératoire fait partie intégrante de l'Equipe Opératoire et son rôle est indispensable à la sécurité et au confort du patient et de l'Equipe chirurgicale [1].

Le métier d'Infirmier de Bloc Opératoire requiert des capacités de travail en équipe. C'est à l'issue d'une formation spécifique que l'Infirmier de Bloc Opératoire dispose de savoirs suffisants.

En 1972, il a été créé au sein de l'Université de Lomé une Ecole des Assistants Médicaux par décret présidentiel N°72/181 du 05 septembre [2].

Cette Ecole comporte plusieurs filières dont celle des Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale, créée par arrêté ministériel N°13/MENR/99 du 28 janvier 1999 à la demande du Ministère de la Santé [3].

Depuis sa création, plusieurs Instrumentistes de bloc opératoire ont été formés et sont répartis sur l'ensemble du Territoire National.

Au cours de nos trois années de formation en instrumentation chirurgicale dans cette école, notre attention a été attirée par divers problèmes rencontrés dans la dispensation des enseignements théoriques et pratiques au sein de cette filière.

Les programmes de formations théoriques et pratiques répondent-ils aux normes internationales requises ? Les objectifs fixés ont-ils été réellement atteints ? Que pensent les professionnels de santé issus de cette école et les enseignants du curriculum de formation ?

A cet effet nous avons initié ce travail dont l'objectif général est d'évaluer les enseignements théoriques et pratiques dispensés depuis la création de la filière jusqu'à nos jours.

De cet objectif général, découlent les objectifs spécifiques suivants :

1- répertorier le nombre de Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale réglementairement formés, disponibles sur le territoire togolais ;

2- décrire les programmes des formations théoriques et pratiques prévues pour les trois années ;

3- évaluer depuis la création de l'Ecole, les enseignements théoriques et pratiques réellement dispensés (volume horaire, matières) par année d'étude ;

4- décrire le point de vue des étudiants formés pour cette filière et des enseignants sur le programme de formation ;

5- proposer des solutions visant à améliorer les formations dispensées dans cette filière.

Pour mener à bien cette étude, nous avons adopté le plan suivant :

Ø 1ère Partie : GENERALITES

Ø 2ème Partie : CADRE D'ETUDE ET METHODOLOGIE

Ø 3ème Partie : RESULTATS

Ø 4ème Partie : DISCUSSION

Ø 5ème Partie : CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Première Partie :

CHAPITRE I. DES DEFINITIONS

1.1. L'infirmier de Bloc Opératoire

L'Infirmier de bloc opératoire est une spécialisation du métier d'infirmier qui exerce dans des secteurs spécifiques.

La dénomination exacte varie selon les pays :

1- en France : IBODE (Infirmiers de Bloc Opératoire Diplômé d'Etat) ou encore panseur (se) instrumentiste ;

2- en Suisse : TSO (Technicien en Salle d'Opération) ou instrumentiste (ce dernier a une formation moins poussée que le TSO [4] ;

3- au Togo : TSIC (Technicien Supérieur en Instrumentation Chirurgicale [3].

C'est donc un infirmier diplômé d'Etat ou une sage-femme ayant déjà accompli deux années de soins auprès des malades et qui a bénéficié d'une formation lui permettant d'exercer au sein du bloc opératoire en tant que panseur « circulant », instrumentiste ou aide opératoire. [1]

1.2. Panseur ou « circulant »

Non habillé stérilement, il :

- prépare la salle d'opération en respectant les règles d'hygiène et de sécurité ;

- vérifie le fonctionnement des appareils électro-chirurgicaux ;

- prépare le matériel spécifique à l'intervention ;

- anticipe les besoins de l'équipe opératoire [5].

1.3. Instrumentiste

Habillé stérilement, il anticipe les demandes des chirurgiens (instruments, matériels...). C'est un véritable trait d'union entre le panseur et l'opérateur [5].

1. 4. Aide opératoire

Habillé stérilement, il assiste le chirurgien dans le champ opératoire (exposition et gestes techniques) [5].

1. 5. Instrumentation chirurgicale 

C'est une assistance technique permettant de préparer, donner et reprendre les instruments au cours d'une intervention chirurgicale. [8].

1.6. Le bloc opératoire

Lieu d'exercice de l'IBODE [4], le bloc opératoire est un site protégé, un espace clos mis à l'abri de l'ambiance de l'hôpital afin d'assurer la pratique des interventions chirurgicales dans les conditions d'asepsie et de sécurité appropriées [6].

1.7. Evaluation

Opération ayant pour objet la production d'un jugement de valeur, au cours ou à l'issue de la formation, à partir de résultats mesurables en fonction de critères pré-établis.

Elle consiste à faire la mesure entre les objectifs et les effets attendus d'un dispositif ou d'une séquence pédagogique [7].

CHAPITRE II. LES PREREQUIS ET LES QUALITES DU POSTULANT

2.1. Les pré requis

- En France, à l'Ecole des infirmiers de bloc opératoire de CAEN, les pré requis sont le programme de formation d'infirmier diplômé d'Etat, essentiellement : [9].

- l'anatomie ;

- la physiologie ;

- la surveillance clinique pré et post opératoire ;

- l'hygiène ; et

- la législation.

En Suisse, sont admis à la formation de TSO, les étudiants ayant terminé une formation de niveau Secondaire II validée par le titre [10].

Au Togo, ce sont des professionnels infirmiers, infirmières, sages-femmes d'Etat du cadre B âgés de moins de 40 ans et ayant accompli 5 ans de fonction dans le cadre susmentionné.

Bonne santé et robustesse sont nécessaires pour faire face à une station debout souvent pénible ainsi qu'une attention soutenue pour prévoir les demandes du chirurgien.

2.2. Les qualités

- calme, maîtrise de soi ;

- persévérance, ténacité ;

- esprit critique ;

- autonomie professionnelle et responsabilités dans ses actes ;

- résistance au stress ;

- sens des relations humaines et communication ;

- être capable, à tout moment de gérer calme et silence dans la salle d'opération et le bloc opératoire [9].

CHAPITRE III. LA DUREE ET LE CONTENU DE LA FORMATION

3.1. En France :

La formation qui conduit au diplôme d'Etat d'infirmier de bloc opératoire, dure 18 mois et comporte des enseignements théoriques et cliniques. [8].

* L'enseignement théorique

L'enseignement théorique sous la forme de cours, travaux dirigés ou pratiques comportent 870 heures de formation. Il est organisé en 4 modules effectués sur 29 semaines de 30 heures :

· Module I : Hygiène hospitalière et prévention des infections nosocomiales» (120 heures) ;

· Module II : L'infirmier de bloc opératoire et l'environnement technologique du bloc opératoire (120 heures) ;

· Module III : L'infirmier de bloc opératoire et La prise en charge de l'opéré au cours des différents actes chirurgicaux (330 heures) ;

· Module IV : L'infirmier de bloc opératoire dans la maîtrise de sa fonction (300 heures).

* L'enseignement clinique

Il s'effectue hors du bloc opératoire d'origine du stagiaire, sous la forme de stages obligatoires et optionnels dont la durée totale est de 1.365 heures réparties sur 39 semaines de 35 heures.

Les stages obligatoires se réalisent dans les disciplines suivantes :

· en chirurgie ostéo-articulaire pendant 8 semaines ;

· en chirurgie viscérale pendant 8 semaines ;

· en stérilisation centralisée pendant 1 semaine ;

· en unité d'hygiène hospitalière pendant 1 semaine ;

· en unité d'endoscopie pendant 1 semaine.

Les stages optionnels se déroulent dans d'autres disciplines choisies en fonction de l'expérience et du projet professionnel de l'élève lors de son entrée en formation. Ils donnent lieux à 20 semaines de stages sur au moins trois secteurs opératoires différents. [1]

3.2. En Suisse

La formation se déroule sur 2 ans et comporte :

· 6 semaines de cours théoriques réparties en 4 fois (220 heures)

· 85 semaines de pratique.

* L'enseignement théorique

· Organisation et administration : 10 heures

· Soins infirmiers : 14 heures

· Droits et éthiques : 7 heures

· Hygiène hospitalière : 10 heures

· Enseignement chirurgical : 126 heures (dont 27 heures en chirurgie orthopédique, 25 heures en chirurgie digestive, le reste étant moins de 1 heure par spécialité)

· Travaux pratiques : 25 heures

· Enseignement médical : 10 heures

· Enseignement technique : 9 heures

· Divers : 10 heures.

* L'enseignement pratique

Les stages de base :

· chirurgie digestive + thoracique + urologique : 3 mois

· orthopédie : 2 mois

· urgence : 1 mois

· chirurgie vasculaire : 2 semaines

· stérilisation : 1mois

· pédiatrie : 1 mois

· neurochirurgie : 1 mois

· ORL et chirurgie maxillo-faciale : 1 mois

· gynécologie : 1 mois

· poly chirurgie : 2 semaines

· urologie endoscopique : 1 semaine

· stage d'approfondissement toutes spécialités : 40 semaines [13]

3.3. Au Togo :

La formation des TSIC est étalée sur trois ans. Le programme annuel est dispensé en 29 semaines de cours théoriques complétés de stages pratiques de 36 semaines.

* L'enseignement théorique

Il se fait sous forme de cours théoriques et représente 630 heures pour la formation.

· En 1ère Année, les cours théoriques couvrent 230 heures : l'anatomie, la physiologie, la sémiologie obstétricale, la stérilisation en chirurgie, la pharmacologie et les statistiques ont chacune un volume horaire de 20 heures ; la sémiologie chirurgicale et l'instrumentation en chirurgie occupent chacune 40 heures tandis que la déontologie et l'éthique médicale se font sur 30 heures.

· En 2ème Année, les cours théoriques représentent 230 heures également : la pathologie chirurgicale occupe 60 heures, l'anatomie, la psychologie médicale, la gestion hospitalière, l'économie de santé et la santé publique occupent 20 heures chacune ; la pathologie gynéco obstétricale et l'instrumentation en gynéco obstétrique occupent respectivement 30 heures et 40 heures.

· En 3ème Année, les cours théoriques couvrent 170 heures : la thérapeutique chirurgicale et l'instrumentation en spécialités chirurgicales occupent chacune 40 heures, les spécialités chirurgicales (Ophtalmologie - ORL - Stomatologie) 60 heures, la méthodologie de la recherche 20 heures et la rédaction médicale 10 heures.

* L'enseignement pratique

Il s'effectue pendant 27 mois durant toute la formation.

· En 1ère Année, les stages pratiques se font au bloc de Chirurgie Générale pendant 9 mois dont 3 mois de stage d'instrumentation, 4 mois de stage d'aide opératoire et 2 mois de réanimation.

· En 2ème Année, les stages pratiques se font au bloc de Gynécologie obstétrique pendant 9 mois et sont repartis comme suit : 3 mois d'instrumentation, 4 mois d'aide opératoire et 2 mois de réanimation.

· En 3ème Année, les stages se font dans les blocs de Spécialités Chirurgicales pendant 9 mois dont 3 mois au bloc de l'ORL, 3 mois au bloc de l'Ophtalmologie et 3 mois au bloc de Stomatologie.

CHAPITRE IV. MODE D'EVALUATION

4.1. L'évaluation théorique

A l'EIBO de Marseille, en France l'évaluation théorique porte sur les 4 modules du programme, et donne lieu à 4 évaluations notées sur 20.

Chaque module est validé si la note obtenue à cette épreuve est au moins égale à 10 sur 20. [8]

A l'Ecole de Genève, en Suisse ; l'évaluation théorique est sanctionnée par 2 examens théoriques intermédiaires. Toutes les notes sont prises en compte. Certaines sont éliminatoires.

A l'EAM de Lomé, au Togo en ce qui concerne l'évaluation théorique, l'étudiant sera évalué sur les cours reçus.

4.2. L'évaluation pratique

En France, chacune des mises en situation professionnelle est notée sur 20. La moyenne de 10 sur 20 est exigée pour l'ensemble. Une note en dessous de 7 donne lieu à une exclusion.

La validation des stages : chaque stage est noté sur 20. Il est validé si la note est au moins égale à 10 sur 20 [9]. Il en est de même à l'école de Genève en Suisse [13].

Au Togo, l'évaluation de la formation pratique prend en compte le savoir-faire de l'Etudiant en salle d'opération.

4.3. Le mémoire de fin de formation

La rédaction du mémoire qui est l'occasion d'apprécier la capacité de recherche de l'étudiant n'est pas l'apanage des EIBO de la France et de la Suisse.

Au Togo, l'évaluation du mémoire est faite selon une grille établie par la direction portant sur les éléments d'appréciation suivants :

- la pertinence du sujet ;

- la forme, le fond, le style ;

- la présentation publique ;

- la manipulation du matériel audio-visuel ;

- la précision des réponses aux questions des membres du jury.

CHAPITRE V. HISTORIQUE DE LA CREATION DE LA FILIERE DES TSIC DE LOME

Le Gouvernement Togolais a créé en 1972, l'Ecole des Assistants Médicaux (EAM) qui est une Institution Médico-Sanitaire assurant la formation des cadres opérationnels capables de répondre aux besoins cruciaux en Techniciens Supérieurs dans les formations sanitaires intermédiaires et périphériques du Togo et les autres pays de la sous-région.

Ainsi la filière des TSIC, a été créée par arrêté N° 013 / MENR du 28 Janvier 1999. [2-3]

De sa création à nos jours, cette filière qui est à sa septième promotion a formé 72 TSIC. Voir les détails en Annexes.

Deuxième Partie :

CHAPITRE I. CADRE D'ETUDE

La Direction de l'EAM a servi de cadre à notre travail.

L'EAM est une Ecole de l'Université de Lomé. Sa direction est située dans l'enceinte du CHU-TOKOIN à environ 400 mètres de l'entrée principale. Elle est localisée entre le Pavillon Militaire, la Clinique Médicale et le service de Pneumologie.

C'est un bâtiment exigu qui comporte plusieurs locaux abritant les Services Administratifs de l'Ecole.

La Direction Générale est conduite par un Directeur et son Adjoint tous enseignants élus par leurs pairs et nommés par arrêté ministériel pour un mandat de 3 ans renouvelables. Ils sont assistés par une Secrétaire de Direction et les Responsables Pédagogiques de chaque filière.

L'EAM utilise pour la filière des TSIC, 23 enseignants et 3 moniteurs d'encadrement clinique.

CHAPITRE II. METHODOLOGIE

2.1. Type d'étude

C'est une étude rétrospective transversale.

2.2. Période et durée de l'enquête

La période de notre enquête a concerné les 10 années d'existence de la filière et l'enquête a duré 6mois (du 13 novembre 2007 au 30 mai 2008 : date d'arrêt des cours théoriques et stages pratiques de l'année en cours.).

2.3. Réalisation de l'enquête

L'enquête avait été réalisée en deux (2) temps :

- 1er temps : Interview des TSIC déjà formés en cours d'exercice ou non et des étudiants en formation.

Interview des enseignants intervenant dans la dispensation des enseignements théoriques et pratiques au sein de la filière.

 Interview du Coordonnateur de la filière.

Pour chaque type d'interview, nous avions établi une fiche d'enquête ; les exemplaires des trois (3) fiches d'enquête ainsi utilisées se trouvent en annexe du document.

Les questionnaires ont été distribués par nous-mêmes après une brève explication.

Pour les TSIC qui n'étaient pas à Lomé, les fiches d'enquête ont été envoyées par courrier postal. Ces fiches ont été remplies par ces derniers et renvoyées par le même moyen.

- 2ème temps: La revue documentaire et les supports des données relatives aux enseignements théoriques et pratiques dispensés depuis la création de la filière : (fouille des archives : consultation des relevés des notes des étudiants, cahiers de texte ; effectuée à la direction de l'EAM).

Pour les enseignements théoriques dont nous n'avions pas retrouvé la traçabilité de texte de l'Ecole, nous nous étions appuyés sur des relevés des notes de passage en année supérieure des anciens étudiants.

2.4. Traitement des données

Les données recueillies avaient été dépouillées et traitées par les logiciels Word et Excel.

Pour le recueil des données sur les programmes d'enseignement des écoles soeurs, nous avions écrit à :

1. INFAS : Institut de Formation de s Agents de Santé d'Abidjan en Cote d'Ivoire,

2. EORNA : European Operating Room Nurses Association basée en Belgique,

3. EIBO de Marseille en France et

4. EIBO de Genève en Suisse.

Seules les 2 dernières écoles nous avaient répondues

2.5. Populations étudiées

Premièrement, c'étaient les enseignements théoriques et pratiques dispensés ;

deuxièmement, les TSIC déjà formés ou en formation ;

troisièmement, les enseignants.

2.5.1. Critères d'inclusion

- Tous les enseignements théoriques et pratiques ayant été prévus ou dispensés ;

- Tout TSIC ayant été formé au sein de la filière ;

- Tout enseignant intervenant dans la filière.

2.5.2. Critères de non inclusion

Ont été exclus de notre étude, toutes les personnes travaillant sous le titre « d'instrumentiste » et qui n'étaient pas réglementairement formées à l'Ecole de Lomé (`'formation sur le tas'') ; ceux qui n'avaient pas retourné les fiches d'enquête et le TSIC décédé.

2.6. Variables étudiées :

Nous nous étions intéressés :

2.6.1. Aux profils des TSIC déjà formés ou en formation

2.6.2. Au contenu et à la dispensation de la formation théorique

2.6.3. Au contenu et à la dispensation de la formation pratique

2.6.4. Aux modes des évaluations théoriques et pratiques

2.6.5. Au mémoire de fin de formation

2.7. Les difficultés rencontrées

Au cours de cette enquête, nous avons rencontré plusieurs difficultés :

- le retard au remplissage des fiches d'enquête par les TSIC et les enseignants ;

- les supports des données relatives aux enseignements théoriques et pratiques déjà dispensés n'étaient pas retrouvés ;

- certains supports des données relatives aux enseignements théoriques et pratiques déjà dispensés ne comportaient pas toutes les données escomptées.

Troisième Partie :

CHAPITRE I. DES CARACTERISTIQUES GENERALES DES TSIC

1.1. Du répertoire des Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale

formés depuis la création de la filière jusqu'à nos jours

Dans la figure n°1, se trouvent par promotion les pourcentages des TSIC formés depuis la création de la filière jusqu'à nos jours.

1ère Promotion (1999 - 2002)

2ème Promotion (2000 - 2003)

3ème Promotion (2001- 2004)

4ème Promotion (2002 - 2005)

5ème Promotion (2003 - 2006)

6ème Promotion (2004 - 2007)

7ème Promotion (2005 - 2008)

Figure 1 : répartition des TSIC suivant les promotions

1.2. Catégorie socio-professionnelle des TSIC formés suivant les promotions

Dans le tableau n°I figurent, par catégorie socio-professionnelle, les TSIC formés depuis la création de la filière à nos jours :

Tableau I : Répartition des TSIC suivant la catégorie socio-professionnelle

 

P1

P2

P3

P4

P5

P6

P7

Total

%

Infirmiers

19

01

00

03

05

03

05

36

50

Sages-femmes

01

00

00

01

01

00

01

04

5,56

Bacheliers

06

08

09

02

04

03

00

32

44,44

TOTAL

26

09

09

06

10

06

06

72

100

1.3. Répartition des TSIC formés selon la nationalité depuis la création de la filière jusqu'à nos jours

Il y avait 67 TSIC Togolais formés soient 93% contre 5 Béninois soient 7%

1.4. Répartition des TSIC formés selon l'occupation professionnelle actuelle Dans le tableau n°II, figurent les TSIC formés selon l'occupation professionnelle actuelle :

Tableau II : Répartition des TSIC formés selon l'occupation actuelle

 

Nombre de TSIC

Pourcentage (%)

En fonction

47

70,15

Ne pratiquent plus

03

4,48

Non engagés

05

7,46

Retraités

11

16,41

Décédés

01

1,50

TOTAL

67

100

1.5. Répartition des TSIC formés selon leurs lieux d'exercice professionnel

Dans le tableau n°III, figurent selon leurs lieux d'exercice professionnel les TSIC formés depuis la création de la filière jusqu'à nos jours :

Tableau III : Répartition des TSIC formés selon les lieux d'exercice professionnel

 

Nombre de TSIC

Pourcentage (%)

- A Lomé :

· CHU-TOKOIN

· District sanitaire de Bê

· Cliniques privés

Total :

26

03

02

31

55,30

6,40

4,30

66

- A l'intérieur du TOGO :

· CHR ATAKPAME

· CHP BASSAR

· CHR DAPAONG

· CHU KARA

· CHR KARA

· CHR SOKODE

· CHP TCHAMBA

· CHP TSEVIE

03

01

02

03

03

02

01

01

6,38

2,12

4,25

6,38

6,38

4,25

2,12

2,12

Total :

16

34

CHAPITRE II. DE LA FORMATION THEORIQUE

2.1. Le Programme de la formation théorique prévu pour les 3 ans

Dans le tableau n°IV, figurent les disciplines théoriques prévues pour la formation théorique des TSIC :

Tableau IV : Répertoire des disciplines théoriques prévues pour les 3 ans de formation

1ère année

2ème année

3ème année

Disciplines

Heures

Disciplines

Heures

Disciplines

Heures

Anatomie

Physiologie

Sémiologie chirurgicale

Sémiologie obstétricale

Instrumentation en chirurgie

Déontologie et éthique médicale

Pharmacologie

Statistiques

Stérilisation en chirurgie

Total

20

20

40

20

40

40

30

20

20

20

230

Anatomie

Pathologie chirurgicale

Pathologie Gynéco-obst

Psychologie médicale

Gestion hospitalière

Instrumentation Gynéco obstétricale

Santé publique

Gestion hospitalière

20

60

30

20

20

40

20

20

230

Thérapeutique chirurgicale

Spécialités chirurgicales (OPH-ORL-STOMATO)

Méthodologie de la recherche

Rédaction médicale

Instrumentation en spécialité chirurgicale

40

60

20

10

40

170

2.2. Position des TSIC par rapport aux disciplines théoriques enseignées

Dans le tableau n°V, figurent les positions des TSIC par rapport aux disciplines théoriques enseignées en 1ère année :

Tableau V : Répertoire des positions des TSIC (22 étudiants en formation et 43 instrumentistes formés) par rapport aux disciplines théoriques enseignées en 1ère Année

Disciplines

d'accord

pas d'accord

Anatomie

Déontologie

Economie de santé

Gestion hospitalière

Hygiène hospitalière

Physiologie

Prévention des infections

Santé publique

Sémiologie chirurgicale

Sémiologie gynéco obstétricale

Soins infirmiers

Recherche

65

54

43

45

64

57

65

49

65

65

44

53

00

11

22

20

01

08

00

16

00

00

21

12

 Dans le tableau n°VI, figurent les positions des TSIC par rapport aux disciplines théoriques enseignées en 2ème année :

Tableau VI : Répertoire des positions des TSIC par rapport aux disciplines théoriques enseignées en 2ème Année

Disciplines

d'accord

pas d'accord

Anatomie chirurgicale et Voies d'abord

Anesthésie - réanimation

Instrumentation en Gynécologie

Pathologie chirurgicale

Pathologie gynéco obstétricale

Sémiologie pédiatrique

Stérilisation

Législation hospitalière

65

51

65

65

65

61

65

48

00

14

00

00

00

04

00

17

Dans le tableau n°VII, figurent les positions des TSIC par rapport aux disciplines théoriques enseignées en 3ème année :

Tableau VII : Répertoire des positions des TSIC par rapport aux disciplines théoriques enseignées en 3ème Année

Disciplines

d'accord

pas d'accord

Anatomie chirurgicale

Méthodologie de la recherche

Instrumentation en ORL

Instrumentation en OPH

Instrumentation en Stomatologie

Instrumentation en Chirurgie vasculaire

Instrumentation en Orthopédie Traumatologie

Instrumentation en Chirurgie pédiatrique

Instrumentation en Urologie

Instrumentation en Chirurgie thoracique

62

64

65

59

61

65

65

64

65

65

03

01

00

06

04

00

00

01

00

00

2.3. Disciplines théoriques réellement dispensées depuis la création de la filière jusqu'à nos jours

2.3.1. 1ère promotion

Dans le tableau n°VIII, figurent les disciplines théoriques réellement enseignées à la 1ère promotion.

Tableau VIII : Répertoire des disciplines théoriques réellement enseignées à la 1ère Promotion

1ère année

2ème année

3ème année

Disciplines dispensées

Heures

Disciplines dispensées

Heures

Disciplines dispensées

Heures

Anatomie

Déontologie

Hygiène hospitalière

Physiologie

Sémiologie chirurgicale

Sémiologie médicale

Soins infirmiers

Statistiques

Non

Retrouvées

`'

`'

`'

`'

`'

`'

`'

Anatomie

Anesthésie - Réanimation

Economie de Santé

Gestion hospitalière

Instrumentation en Gynéco

Pathologie chirurgicale

Pathologie Gynéco-obst

Santé publique

Soins infirmiers

NR

`'

`'

`'

`'

`'

`'

`'

`'

Prévention des Infections

ORL

Stomatologie

Ophtalmo

Thérapeutique chirurgicale

NR

`'

`'

`'

`'

2.3.2. 2ème promotion

Dans le tableau n°IX, figurent les disciplines théoriques réellement enseignées à la 2ème promotion :

Tableau IX : Répertoire des disciplines théoriques réellement enseignées à la 2ème Promotion

1ère année

2ème année

3ème année

Disciplines dispensées

Heures

Disciplines dispensées

Heures

Disciplines dispensées

Heures

Anatomie

Déontologie

Hygiène hospitalière

Physiologie

Sémiologie chirurgicale

Sémiologie médicale

Sémiologie obstétricale

NR

`'

`'

`'

`'

`'

`'

Anatomie

Economie de Santé

Pathologie chirurgicale

Pathologie Gynéco-obstétricale

Prévention d'infection

Santé publique

Soins infirmiers

NR

`'

`'

`'

`'

`'

`'

ORL Stomatologie

Traumatologie

NR

`'

`'

2.3.3. 3ème promotion

Dans le tableau n°X, figurent les disciplines théoriques réellement enseignées à la 3ème promotion :

Tableau X : Répertoire des disciplines théoriques réellement enseignées à la 3ème Promotion

1ère année

2ème année

3ème année

Disciplines dispensées

Heures

Disciplines dispensées

Heures

Disciplines dispensées

Heures

Anatomie

Déontologie

Hygiène hospitalière

Physiologie

Sémiologie chirurgicale

Sémiologie Gynéco-Obst

Sémiologie médicale

Soins infirmiers

NR

`'

`'

`'

`'

`'

`'

`'

Anesthésie-réanimation

Economie de Santé

Gestion hospitalière

Pathologie chirurgicale

Pathologie gynéco

Pathologie médicale

Prévention des infections

Santé publique

NR

`'

`'

`'

`'

`'

`'

`'

ORL Stomatologie

Instrumentation

en thérapeutique chirurgicale

NR

`'

`'

`'

2.3.4. La 4ème promotion

Dans le tableau n°XI, figurent les disciplines théoriques réellement enseignées à la 4ème promotion :

Tableau XI : Répertoire des disciplines théoriques réellement enseignées à la 4ème Promotion

1ère année

2ème année

3ème année

Disciplines dispensées

Heures

Disciplines dispensées

Heures

Disciplines dispensées

Heures

Anatomie

Hygiène hospitalière

Physiologie

Prévention des infections

Sémiologie chirurgicale

Sémiologie médicale

Soins infirmiers

NR

`'

`'

`'

`'

`'

`'

Déontologie

Economie de Santé

Gestion hospitalière

Pathologie chirurgicale

Pathologie médicale

Pathologie Gynéco-obst

Santé publique

NR

`'

`'

`'

`'

`'

`'

ORL Stomatologie

Anatomie chirurgicale et Voies d'abord

NR

`'

`'

`'

2.3.5. 5ème promotion

Dans le tableau n°XII, figurent les disciplines théoriques réellement enseignées à la 5ème promotion :

Tableau XII : Répertoire des disciplines théoriques réellement enseignées à la 5ème Promotion

1ère année

2ème année

3ème année

Disciplines dispensées

Heures

Disciplines dispensées

Heures

Disciplines dispensées

Heures

Anatomie

Déontologie

Hygiène hospitalière

Physiologie

Prévention des infections

Sémiologie chirurgicale

Sémiologie médicale

Sémiologie obstétricale

Soins infirmiers

NR

`'

`'

`'

`'

`'

`'

`'

`'

Economie de Santé

Gestion hospitalière

Pathologie chirurgicale

Pathologie médicale

Pathologie Gynécologique

Santé publique

NR

`'

`'

`'

`'

`'

Anatomie chirurgicale

Chirurgie pédiatrique

Chirurgie vasculaire

ORL

Traumato

NR

`'

`'

`'

`'

`'

`'

2.3.6. 6ème promotion

Dans le tableau n°XIII, figurent les disciplines théoriques réellement enseignées à la 6ème promotion :

Tableau XIII : Répertoire des disciplines théoriques réellement enseignées à la 6ème Promotion

1ère année

2ème année

3ème année

Disciplines dispensées

Heures

Disciplines dispensées

Heures

Disciplines dispensées

Heures

Hygiène hospitalière

Prévention des infections

Sémiologie chirurgicale

Sémiologie obstétricale

Soins infirmiers

NR

`'

`'

`'

`'

Anatomie chirurgicale

Anesthésie réanimation

Pathologie chirurgicale

Pathologie Gynéco-obst

Pédiatrie

NR

`'

`'

`'

`'

Chirurgie pédiatrique

ORL

Stomatologie

Traumato

NR

`'

`'

`'

`'

2.3.7. 7ème promotion (1ère année)

Dans le tableau n°XIV, figurent les disciplines théoriques réellement enseignées à la 7ème promotion :

Tableau XIV : Répertoire des disciplines théoriques réellement enseignées à la 1ère année de la 7ème Promotion

Disciplines enseignées

Heures

prévues

Heures

réellement faites

%

Anatomie

Economie de santé

Gestion hospitalière

Hygiène hospitalière

Physiologie

Prévention des infections

Santé publique

Sémiologie chirurgicale

Soins infirmiers

20

20

20

20

20

20

20

40

40

16

06

12

12

16

10

10

24

26

80

30

60

80

80

80

50

60

65

2.3.8. 7ème Promotion (2ème Année)

Dans le tableau n°XV, figurent les disciplines théoriques réellement enseignées à la 2ème année de la 7ème promotion :

Tableau XV : Répertoire des disciplines théoriques réellement enseignées à la 2ème année de la 7ème Promotion

Disciplines enseignées

Heures

prévues

Heures réellement faites

%

Anatomie et Voie d'abord

Anesthésie réanimation

Pathologie chirurgicale

Pathologie gynécologique

Sémiologie pédiatrique

Instrumentation en chirurgie viscérale

40

40

60

40

20

40

32

20

30

28

06

24

80

50

50

70

30

60

2.3.9. 7ème Promotion (3ème Année)

Dans le tableau n°XVI, figurent les disciplines théoriques réellement enseignées à la 3ème année de la 7ème promotion :

Tableau XVI: Répertoire des disciplines théoriques réellement enseignées à la 3ème année de la 7ème Promotion

Disciplines enseignées

Heures prévues

Heures réellement faites

%

Anatomie chirurgicale et Voie d'abord

ORL

Stomatologie

Traumato orthopédie

Instrumentation en chirurgie pédiatrique

Rédaction médicale

40

20

20

40

120

10

16

20

20

12

12

6

40

100

100

30

100

60

2.4. Position des étudiants face aux supports didactiques obligatoires pour la dispensation de l'enseignement théorique

Dans le tableau n°XVII figurent les choix des étudiants face aux supports didactiques obligatoires pour l'enseignement théorique :

Tableau XVII : Position des TSIC dans le choix des supports didactiques

 

Nombre de TSIC

Pourcentage (%)

(1)

(2)

(5)

(6)

(1.2)

(2.4)

(2.6)

(1.5.6)

(4.5.6)

(1.2.4.5)

(1.4.5.6)

(1.2.3.4)

(1.2.5.6)

(1.2.4.6)

(1.2.4.5.6)

(1.3.4.5.6)

(1.2.3.4.5)

(1.2.3.5.6)

(2.3.4.5.6)

(1.2.3.4.5.6)

Total

3

1

1

1

5

1

1

2

2

1

1

1

8

2

1

3

2

1

1

27

65

4,61

1,53

1,53

1,53

7,69

1,53

1,53

3,07

3,07

1,53

1,53

1,53

12,30

3,07

1,53

4,61

3,07

1,53

1,53

41,53

100

Légende : Tableau = 1 ; Polycopies = 2 ; Flip chart = 3 ; Rétroprojecteur = 4 ;

Vidéo projecteur = 5 ; Film vidéo = 6  

2.5. Position des enseignants par rapport aux salles de cours

Tous les enseignants avaient affirmé que les salles de cours n'étaient pas adaptées pour la dispensation des cours théoriques aux étudiants.

Les raisons des enseignants pour lesquelles les salles n'étaient pas adaptées étaient :

· pas d'espace pour les projections audio-visuelles : 15%

· étroitesse des salles : 50%

· salles non climatisées, non ventilées, non éclairées : 15%

· absence de matériel didactique (tableau trop petit) : 20%

2.6. Position des enseignants face aux supports didactiques

Dans le tableau n°XVIII, figurent les supports didactiques utilisés par les enseignants :

Tableau XVIII: Position des enseignants face à l'utilisation des supports didactiques

Supports didactiques

d'accord

pas d'accord

Le tableau

Les polycopies

Le tableau et les polycopies

02

00

18

18

00

02

2.7. A propos de l'achèvement du programme des cours théoriques prévus par l'école

Trois enseignants sur vingt soient 15% avaient fini le programme des cours théoriques prévu pour la filière par l'école.

2.8. Les raisons pour lesquelles l'enseignant n'arrivait pas à la fin du programme des cours théoriques prévus étaient

· trop de sollicitation académique et hospitalière : 50%

· programme de la filière était mal défini : 30%

· mauvaise organisation personnelle : 5%

2.9. Position des enseignants par rapport à l'organisation des séances de TD à l'attention des d'étudiants

Cinq enseignants sur vingt avaient organisé des séances de TD.

Les raisons pour lesquelles les autres enseignants n'organisaient pas les séances de TD étaient les suivantes :

· manque de temps : 20%

· manque d'organisation personnelle : 25%

· insuffisance des horaires des cours : 10%

· rien n'était défini par la direction de l'école : 20%

CHAPITRE III. DE LA FORMATION PRATIQUE 

3.1. Programme de la formation pratique prévu pour les trois (03) ans

Dans le tableau n°XIX, figure la durée des stages pratiques prévus pour la 1ère année au bloc de chirurgie générale :

Tableau XIX : Volume horaire alloué à l'enseignement pratique en 1ère année au bloc de chirurgie générale

Stages pratiques

Temps prévu (jours)

Temps fait (jours)

Pourcentage (%)

- stages d'instrumentation

- stages d'aide opératoire

- stages de réanimation

90

120

60

48

64

00

53,33

53,33

00

Dans le tableau n°XX, figure la durée des stages pratiques prévus pour la 2ème année au bloc de gynécologie :

Tableau XX : Volume horaire alloué à l'enseignement pratique en 2ème année au bloc de gynécologie

Stages pratiques

Temps prévu (jours)

Temps fait (jours)

Pourcentage (%)

- stages d'instrumentation

- stages d'aide opératoire

- stages de réanimation

90

120

60

48

64

00

53,33

53,33

00

Dans le tableau n°XXI, figure la durée des stages pratiques prévus pour la 3ème en spécialités chirurgicales :

Tableau XXI : Volume horaire alloué à l'enseignement pratique en 3ème année en spécialités chirurgicales

Stages pratiques

Temps prévu (jours)

Temps fait (jours)

Pourcentage (%)

- ORL

- Stomatologie

- Ophtalmologie

90

90

90

24

24

60 j

26,66

26,66

66,66

3.2. Position des étudiants par rapport à l'enseignement pratique

3.2.1. Adéquation de la formation pratique tout au long du cursus

Dix TSIC sur les soixante-cinq avaient répondu oui

3.2.2. Les insuffisances dans la formation pratique selon les étudiants

Plusieurs insuffisances dans les stages pratiques avaient été relevées à savoir :

· manque d'encadreurs cliniques sur les lieux de stage : 23,08%

· pas de séances de travaux pratiques : 13,85%

· pas de matériel pour les séances de démonstration : 21,54%

· absence d'évaluation pratique objective : 10,77%

· insuffisance d'heure de stage pratique : 15,38%

3.2.3. Les suggestions des TSIC pour l'amélioration de la formation pratique

· Recruter les moniteurs par voie de concours et les former : 36,90% ;

· faire des évaluations pratiques aux étudiants : 10,75% ;

· instaurer des stages pratiques de longue durée (3 à 6 mois) aux étudiants TSIC de 3ème année à faire en dehors du CHU TOKOIN : 9,25% ;

· revoir le programme de formation théorique et pratique afin de le rendre universel : 43,10%.

3.3. Position des enseignants par rapport à l'enseignement pratique

3.3.1. Méthodes pédagogiques

Dans 100% des cas, les enseignements pratiques dispensés depuis la création de la filière, n'avaient pas fait appel aux méthodes pédagogiques suivantes :

· reconnaissance du matériel chirurgical sur le réel ;

· pratique sur mannequin ;

· jeux de rôles ;

· pratiques en situation réelle sous supervision ;

· utilisation des fiches d'apprentissage et des fiches de vérification.

3.3.2. Position de l'enseignant face au rôle d'encadreur clinique

Seuls 3 enseignants sur 20 avaient accepté d'être encadreurs cliniques.

Les raisons pour lesquelles les enseignants avait refusé d'être des encadreurs clinique étaient les suivantes :

· ils n'étaient pas concernés : 10%

· ils étaient trop occupés : 70%

· les clauses n'étaient pas définies dans ce domaine : 5%

3.3.3. Les suggestions des enseignants pour l'amélioration de l'enseignement pratique

· avoir le maximum de matériel didactique : 45%,

· doter la filière d'une salle de démonstration et de simulation : 30%,

· nommer les moniteurs par voie de concours pour que les plus méritants encadrent les étudiants. Ce qui permettra une meilleure formation pratique : 25%.

CHAPITRE IV. DES MODES DES EVALUATIONS DES ENSEIGNEMENTS THEORIQUES ET PRATIQUES

4.1. Position des étudiants par rapport au mode des évaluations de l'enseignement théorique

Dans le tableau n°XXII, figurent les jugements des étudiants par rapport aux modes des évaluations de l'enseignement théorique :

Tableau XXII: Position des étudiants par rapport aux modes des évaluations de l'enseignement théorique

 

Nombre d'étudiants

Pourcentage (%)

- Satisfaisant

- acceptable sous certaines réserves

- à bannir

Total

38

24

03

65

58,46

36,32

4,62

100

4.2. Pour ceux qui avaient accepté cette forme d'évaluation sous certaines réserves, les raisons étaient :

· toutes les matières n'étaient pas évaluées : 9,03%

· certaines épreuves ne correspondaient pas aux cours dispensés : 9,14%

· cette forme d'évaluation ne reflétait pas la valeur de l'étudiant et n'était pas formatrice : 18,17%

4.3. Pour ceux qui avaient demandé que cette forme des évaluations de l'enseignement théorique soit bannie, les raisons étaient :

· évaluation trop théorique : 1,55% 

· elle ne permettait pas à l'étudiant de garder l'essentiel car il apprenait uniquement pour obtenir les notes : 3,07%

4.4. Proposition d'autres modes d'évaluation de l'enseignement théorique par les étudiants

Vingt et un étudiants sur les 65 soient 32,30%, avaient proposé d'autres modes d'évaluation de l'enseignement théorique à savoir :

· examens oraux : 1,54%

· validation de chaque matière à sa fin : 13,85%

· étude de cas : 3,07%

· questions à choix multiple (QCM) : 7,69%

· notation des exposés ou recherches faites par l'étudiant : 6,15%

4.5. A propos des évaluations formatives avant les examens

Trois enseignants sur les vingt, soient 15% avaient fait des évaluations formatives aux étudiants avant les examens.

4.6. Les modes d'évaluation de l'enseignement théorique utilisés par les enseignants

Dans le tableau n°XXIII figurent les modes d'évaluation de l'enseignement théorique utilisés par les enseignants :

Tableau XXIII : Modes d'évaluation utilisés par les enseignants

 

Nombre d'enseignants

Pourcentage (%)

- QCM + cas cliniques

- QCM + Question unique

- Question unique + cas cliniques

- QCM + question unique + cas cliniques

- QCM + question orale

- QCM

Total

9

5

2

2

1

1

20

45

25

10

10

5

5

100

4.7. A propos du feed-back après correction des épreuves de l'évaluation de l'enseignement théorique

Aucun enseignant n'avait fourni de feed-back après la correction des épreuves de l'évaluation de l'enseignement théorique.

Les raisons évoquées étaient :

· il n'y avait plus d'opportunité de revoir les étudiants après la correction des évaluations : 15%

· le feed-back n'était pas programmé dans le projet pédagogique : 40%

· il y avait un manque d'organisation personnelle de l'enseignant : 25%

· il revenait à l'école de réclamer le corrigé des épreuves et de les afficher : 20%.

4.8. Position des enseignants par rapport au niveau acceptable de performance (NAP) qui devrait déclarer l'étudiant reçu pour la pratique

Dans le tableau n°XXIV, figurent les propositions des enseignants par rapport au NAP :

Tableau XXIV : Proposition des enseignants par rapport au NAP

NAP

Nombre d'enseignants

Pourcentage (%)

NAP à 50%

NAP à 75%

NAP à 85%

Total

1

2

17

20

5

10

85

100

4.9. Positions des enseignants sur les proportions dans lesquelles devraient compter les notes des évaluations des enseignements théoriques et pratiques pour le passage en année supérieure

Dans le tableau n°XXV, figurent les positions des enseignants sur les proportions dans lesquelles devraient compter les notes des évaluations des enseignements théoriques et pratiques pour le passage en année supérieure.

Tableau XXV : Répertoire des positions des enseignants sur les proportions dans lesquelles devraient compter les notes des évaluations des enseignements théoriques et pratiques pour le passage en année supérieure

Théorie et Pratique

Nombre d'enseignants

Pourcentage (%)

25% et 75%

30% et 70%

40% et 60%

45% et 55%

50% et 50%

60% et 40%

Total

1

5

8

3

2

1

20

05

25

40

15

10

05

100

CHAPITRE V. DU MEMOIRE DE FIN DE FORMATION

5.1. Position des étudiants

Quarante-huit étudiants sur les soixante-cinq, soient 73,85% étaient d'accord pour la rédaction de mémoire de fin de formation.

Pour ceux qui n'étaient pas d'accord, les raisons évoquées étaient :

· la rédaction de mémoire occasionnait des dépenses énormes pour les étudiants : 13,85%

· la rédaction constituait un stress pour les étudiants : 4,61%

· la rédaction prenait beaucoup de temps aux étudiants : 7,69%

5.2. Point de vue des enseignants par rapport à la rédaction de mémoire de fin de formation

Treize des vingt enseignants soient 65% avaient pensé que la rédaction de mémoire de fin de formation et la soutenance étaient obligatoires.

Pour ceux qui n'étaient pas d'accord et voulaient la suppression de la rédaction de mémoire et de soutenance de mémoire de fin de formation, les raisons évoquées étaient :

· domaine de recherche limité créant un climat de frustration pour les étudiants qui ne pouvaient pas : 20%

· la rédaction et la soutenance du mémoire faisaient perdre beaucoup de temps et occasionnaient beaucoup de dépenses à l'étudiant : 5%

· les mémoires n'étaient pas pris en compte ou on s'en servait peu ou pas : 10%.

5.3. Pour ceux qui étaient pour la pérennisation de la rédaction de mémoire de fin de formation et de soutenance, les raisons évoquées étaient :

· la rédaction de mémoire de fin de formation développait et renforçait les capacités de recherche de l'étudiant : 30%

· la soutenance de mémoire donnait la crédibilité et honorait le diplôme : 20%

· la soutenance de mémoire appréciait la logique d'argumentation de l'étudiant : 10%

· la soutenance de mémoire rendait chaleureuse la relation étudiant enseignant : 5%.

Quatrième Partie :

CHAPITRE I. SUR LA METHODOLOGIE DU TRAVAIL

Notre étude s'était intéressée aux enseignements théoriques et pratiques, aux instrumentistes formés depuis la création de la filière, les étudiants en cours de formation, les enseignants et le Coordonnateur de cette filière.

En dehors de ceux-ci, il existait d'autres instrumentistes étrangers formés à l'EAM de Lomé, que nous n'avions pu contacter dans le cadre de notre enquête.

Néanmoins, le résultat de ce travail est l'expression d'un échantillon représentatif des problèmes qui se posent aux instrumentistes et aux enseignants dans le cadre de la formation au sein de cette filière de l'EAM de Lomé au Togo.

CHAPITRE II. SUR LE REPERTOIRE DES TSIC FORMES DEPUIS LA CREATION DE LA FILIERE JUSQU'A NOS JOURS

2.1. Répertoire des Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale formés depuis la création de la filière jusqu'à nos jours

Notre étude nous a permis de constater qu'à part la première promotion qui comptait vingt-six (26) agents, la filière des instrumentistes recrute un nombre de plus en plus réduit d'étudiants (Figure 1).

Dans cette première promotion, les IDE étaient majoritaires 19 sur 26. En un des critères d'admission à l'école des TSIC exigeait que le postulant soit fonctionnaire IDE ou SFE et ayant une expérience professionnelle d'au moins 5 ans [3].

Les promoteurs de la filière avaient décidé :

· de la mise à niveau de ces agents qui, depuis un certain nombre d'années jouaient le rôle d'instrumentiste sans qualification requise ;

· et exceptionnellement, le recrutement de la première promotion se fera parmi les étudiants de la première année de l'option technicien supérieur de santé qui étaient reçus au concours d'admission pour l'année académique 1998-1999.

Hormis la cinquième promotion qui avait fait sortir dix (10) instrumentistes suivant la planification de la formation, l'effectif de toutes les autres promotions était resté constamment réduit.

Le coordonnateur de la filière avait décidé de réduire le nombre des étudiants pour un meilleur encadrement. Plusieurs raisons pourraient être évoquées : notamment le manque de salles de cours adaptées, l'insuffisance des enseignants et les lieux de stages pratiques qui sont essentiellement les blocs opératoires du CHU-TOKOIN étaient en nombre réduit. NAMA A. [12].au Togo en 2006 avait aussi fait le même constat.

La réorganisation des formations théoriques et pratiques au sein de la filière s'impose.

2.2. Profil socio professionnel des Agents

Les infirmiers d'Etat venaient en tête des différentes catégories socio professionnelles qui postulaient pour la filière des instrumentistes. Ils semblaient être attirés par la jeune filière leur permettant de poursuivre un cursus universitaire dont le diplôme les plaçait directement au côté du Chirurgien.

Par contre l'effectif élevé des bacheliers qui s'inscrivaient directement dans la filière expliquait l'intérêt qu'ils attachaient à cette filière prometteuse d'emploi. Et pourtant, ceci n'était pas en concordance avec les textes régissant les conditions d'admission dans cette filière.

Les sages-femmes quant à elles, étaient les moins intéressées par la filière, en raison du fait que cette filière les écartait quelque peu de leur carrière traditionnelle et les contraignait à s'adapter à une fonction plus harassante et plus exigeante (Tableau I).

2.3. Suivant la nationalité

Nous avons remarqué que depuis la création de la filière, 2 nationalités étaient retrouvées : le Togo et le Bénin. Les TSIC togolais formés étaient en nombre supérieur pour plusieurs raisons :

La situation sanitaire du Togo avait obligé les autorités à baser leur politique sanitaire sur l'amélioration des soins de qualité en créant des districts sanitaires dotés d'antennes chirurgicales ; d'où l'impériosité de la formation des TSIC. NAMA A. [12] dans ses études au Togo en 2006 avait fait le même constat.

Le faible pourcentage des TSIC béninois s'expliquait par le fait que le Bénin ne dispose pas encore cette école, ainsi il a opté pour la formation de ses étudiants au Togo qui est juste à coté.

2.4. Selon l'occupation professionnelle actuelle

Le fort pourcentage (Tableau II) d'agents qui exerçaient le métier répondait au souci des autorités togolaises en créant cette filière.

Par contre les 11 agents, soient 16,41% qui neuf (9) ans après la création de la filière étaient déjà allés à la retraite, suscite quelques réflexions par rapport aux conditions d'admission dans la filière. En effet tout agent ayant bénéficié de cette formation devrait l'exercer pendant au moins 17 ans si les critères de recrutement étaient respectés. Ceci n'était pas conforme à ce qui se passe ailleurs par exemple à Marseille en France.

Cinq agents soient 7,46% n'étaient pas encore engagés.

Plusieurs raisons pouvaient l'expliquer : l'instabilité de la situation économique et financière du pays ne permettait pas actuellement les engagements directs des cadres sortis nouvellement des écoles universitaires et le non respect du numerus clos us.

2.5. Selon les lieux d'exercice professionnel

Nous constatons que depuis la création de la filière jusqu'à nos jours, Il y a une inégalité dans la répartition des agents su l'étendue du territoire 26 à Lomé contre 16 à l'intérieur. En effet plus de la moitié des TSIC formés (26 soient 55,30%) travaillaient au CHU-T. Ceci s'expliquait par le fait que le besoin en personnel qualifié était loin d'être satisfait au niveau des blocs chirurgicaux de Lomé et du centre de référence nationale qu'est le CHU-Tokoin.

De plus, plusieurs prestataires de santé n'aiment pas aller à l'intérieur du pays car les conditions de travail étaient dures et les primes et rémunérations inhérentes à la profession étaient très faibles ; et l'intérieur du pays ne leur offre pas des chances d'exercer dans des structures privées. (Tableau III).

CHAPITRE III. SUR LE PROGRAMME DE L'ENSEIGNEMENT THEORIQUE

3.1. Le programme de la formation théorique prévu pour les trois (03) ans

Les cours théoriques occupaient une place fondamentale dans la formation des TSIC. Ils constituaient la base de formation sur laquelle s'appuyait l'exercice pratique au bloc opératoire. Ils servaient de références à toutes les activités pratiques.

Pour le TSIC, ils constituaient les repères d'acquisition des compétences.

Malheureusement, le programme de la formation théorique prévu pour les 3 ans de formation à l'EAM de Lomé, non seulement avait des insuffisances par rapport à d'autres programmes, tels que les programmes de l'EIBO de Marseille en France [8], et celle de Genève en Suisse [10], mais il n'avait jamais été respecté et épuisé (Tableau IV). Certaines disciplines au programme (la Pharmacologie, la Statistique et la Psychologie médicale), n'étaient jamais enseignées parce qu'il n'y avait pas d'enseignants disponibles tandis que la Stérilisation en chirurgie et l'infirmier de bloc et l'environnement technologique, très indispensables pour la formation des TSIC, n'étaient même pas programmées.

NAMA A. [12] au Togo en 2006, avait fait le même constat dans son étude.

La disponibilité et l'engagement des enseignants nous paraissaient nécessaires dans l'atteinte des objectifs que l'école s'était fixés.

3.2. Position des TSIC par rapport aux disciplines théoriques enseignées

Nous constatons que les TSIC étaient d'accord pour que les disciplines théoriques prévues par le programme de formation soient dispensées (Tableaux V, VI et VII).Cependant ces cours sont souvent perturbés par la participation des enseignants aux séminaires et aux congrès ajouté à leur importante charge de travail. Il serait souhaitable que toutes les disciplines prévues par année d'étude soient réellement dispensées et évaluées.

3.3. Disciplines théoriques réellement enseignées depuis la création de la filière jusqu'à nos jours

Nous remarquons qu'aucune promotion depuis la création de la filière jusqu'à nos jours, non seulement n'avait bénéficié de la formation théorique telle que prévue par le programme de formation mais aussi la plupart des disciplines théoriques enseignées n'étaient pas achevées (Tableaux VIII à XVI).

Ainsi au cours des 7 années d'existence de l'école, sur les 630 heures prévues pour la dispensation de l'enseignement théorique par promotion, 56,82% étaient réellement enseignées à la 7ème promotion (Tableau XIV, XVI et XVI).

Sur les 7 promotions, la majorité des programmes avait été achevée avec la dernière. (ORL, Stomatologie et instrumentation en Chirurgie pédiatrique).

C'était la promotion de 2005 à 2008, et si l'on considérait les «niveaux d'enseignements », les heures étaient beaucoup plus enseignées en 3ème année.

Cet état de chose pourrait être dû à plusieurs facteurs :

- La non disponibilité des enseignants pour certaines matières indispensables telles que :

§ la Pharmacologie, alors que le TSIC de par ses attributions dans certaines circonstances notamment en petite chirurgie est appelé à prescrire les médicaments ;

§ la Statistique qui est une discipline importante car dans ses obligations administratives, le TSIC est tenu de produire les statistiques mensuelles du bloc opératoire.

Par conséquent, les cours de statistiques pourraient l'aider à parfaire la confection des fiches mensuelles de statistiques dans les blocs opératoires.

- compte tenu de l'emploi de temps trop chargé des enseignants, ceux-ci n'arrivaient pas à achever le volume horaire alloué à leurs disciplines.

- les honoraires des disciplines dispensées par les enseignants aux étudiants ne leur étaient pas payés en temps opportun ce qui les avait démotivés et qui de ce fait les poussait à ne pas achever leur programme.

LEVASSEUR [8] n'avait pas eu des résultats similaires. Dans les pays du nord, il y avait suffisamment d'enseignants qui étaient rémunérés à la hauteur des efforts fournis et en plus les écoles disposaient de toute une gamme de moyens didactiques mis à la disposition des enseignants.

Tous les TSIC de l'EAM, avaient évoqué le non respect du programme de l'enseignement théorique prévu par l'école ; l'insuffisance voire l'inexistence de supports didactiques et le non achèvement des programmes des cours théoriques. La raison fondamentale pouvait être attribuée à l'inexistence de certains postes de responsabilités très indispensables dans une école de Formation professionnelle.

Il s'agissait des postes suivants :

- Coordonnateur de soins,

- Conseiller scientifique,

- Directeur pédagogique [8].

3.4. Position des étudiants face aux supports didactiques obligatoires pour la dispensation de l'enseignement théorique

Au cours de notre étude près de la moitié des TSIC avaient souhaité qu'en dehors du tableau et des polycopies fréquemment utilisés par les enseignants pour la dispensation des cours théoriques, le flip-chart, le rétroprojecteur, le vidéo projecteur et le film vidéo soient mis à la disposition des enseignants dans le cadre de la formation (Tableau XVII).

Ces supports audio-visuels non seulement permettaient une meilleure assimilation des cours théoriques dispensés, mais aussi de visualiser les techniques et temps opératoires au cours des interventions chirurgicales.

L'école ne disposait pas de supports pédagogiques permettant aux enseignants de dispenser les cours théoriques aux étudiants dans de bonnes conditions. C'est ainsi que 60% des enseignants réclamaient en plus du tableau et des polycopies, le vidéo projecteur et le rétroprojecteur (Tableau XVIII).

C'est le cas de l'EIBO de Marseille [8] où l'enseignement théorique utilisait des méthodes pédagogiques variées dans tous les domaines.

3.5. Position des enseignants par rapport aux salles de cours

Au cours de notre étude, tous les enseignants avaient affirmé que les salles de cours n'étaient pas adaptées pour la dispensation des cours théoriques. Hormis le seul amphithéâtre de l'EAM situé à l'UL, et servant de tronc commun pour certaines filières de cette école (EAM), les salles de staff des Médecins dans les différents services du CHU-T ont été utilisées par les enseignants pour la dispensation des cours théoriques aux étudiants TSIC.

Ces salles, en nombre réduit étaient souvent sollicitées par les étudiants de diverses filières de l'EAM, c'est la raison pour laquelle certains cours théoriques étaient différés.

NAMA A. [12] au Togo en 2006 dans son étude avait fait aussi le même constat.

CHAPITRE IV. SUR LA FORMATION PRATIQUE

4.1. Programme de formation pratique prévu pour les trois (3) ans

Dans notre étude en 1ère et 2ème année, le temps réel des stages pratiques effectués représentait 53,33% du temps prévu (Tableau XIX) tandis qu'en 3ème le temps de stages pratiques effectués occupait 40% du temps prévu. (Tableau XXI)

Nous remarquons alors que depuis la création de la filière des TSIC, aucune promotion n'avait fait de stages pratiques dans le service de réanimation, ni respecté la programmation prévue par l'école.

Ainsi, le temps des stages réellement fait avoisinait la moitié de ce qui était prévu. Ce manquement était non seulement lié à l'insuffisance numérique et à l'absence de formation préalable des moniteurs cliniques, mais aussi à la non disponibilité au sein de l'école de certains postes de responsabilités tels que celui de coordonnateur des soins et du directeur pédagogique.

4.2. Position des étudiants et enseignants par rapport à l'enseignement pratique

Au cours de notre étude 84,62% des étudiants avaient répondu oui pour l'inadéquation de la formation pratique tout au long de la formation.

Plusieurs raisons pourraient expliquer cette situation :

· absence de moniteur clinique devant contrôler et apprécier les prestations de l'étudiant et surtout contrôler sa présence sur les lieux de stage ;

· manque de matériel de démonstration associé à la quasi absence des séances de travaux pratiques, empêchant l'étudiant d'avoir un bon Niveau d'Acquisition des Performances (NAP) d'où l'insuffisance de la formation pratique.

Nous constatons que 15% des enseignants avaient accepté d'être encadreurs cliniques. Le formateur est « celui qui conçoit, fait naître, donne, forme, organise, permet de contracter des habiletés, des habitudes, des manières, des moeurs qui inscrivent le formé dans un processus de professionnalisme et d'émancipation » [1]

Pour ce faire, l'enseignant devait disposer d'assez de temps pour faire face aux exigences que demande l'enseignement clinique. Or les nôtres avaient trop de sollicitations académiques et hospitalières. En plus, au niveau de l'école, les closes n'étaient pas définies à propos de la rémunération ayant trait à l'enseignement pratique, d'où le désintéressement des chirurgiens intervenant dans les blocs opératoires à l'encadrement des étudiants TSIC.

Soixante quinze pour cent des enseignants n'organisaient pas des séances de TD à l'endroit des étudiants. Ceci est dû au programme de Formation des TSIC qui au cours de son élaboration, n'avait pas prévu des heures de séances de TD. Alors que le projet pédagogique de Marseille l'avait prévu [8].

CHAPITRE V. SUR LES MODES DES EVALUATIONS DES ENSEIGNEMENTS THEORIQUES ET PRATIQUES

5.1. Sur le mode de l'évaluation de l'enseignement théorique

Les épreuves de l'évaluation de l'enseignement théorique évaluaient les connaissances acquises par l'étudiant ainsi que ses capacités d'analyse et de synthèse d'où ce fort pourcentage (58,46%) des TSIC qui avaient affirmé que ce mode était satisfaisant (Tableau XXII).

Par contre, pour ceux qui étaient contre ce mode d'évaluation, les raisons étaient le non respect du programme de formation et la non-évaluation de certaines disciplines enseignées.

UCANS dans son étude sur la formation professionnelle : évaluation des actions formatives, expliquait « l'évaluation a pour objet de vérifier si le stagiaire progresse vers les objectifs pédagogiques définis et si non, de découvrir où et en quoi il éprouve des difficultés afin d'ajuster les modalités de l'action dans une logique de réussite du stagiaire. » [7]

Ainsi d'autres modes d'évaluations étaient proposés comme les examens oraux, études de cas, les questions à choix multiples, notation des exposés ou recherches faites par l'étudiant.

5.2. Sur le mode de l'évaluation de l'enseignement pratique

Nous remarquons qu'aucun des enseignants ne connaissait les méthodes d'évaluation pratique prévues par l'école.

La finalité de la formation était de permettre au futur professionnel d'assurer une prise en charge globale de la personne soignée, dans le respect des aspects éthiques et juridiques au sein d'une équipe pluridisciplinaire [8].

Ainsi, la capacité de l'étudiant TSIC à prendre en charge un patient dans un contexte opératoire devrait être bien évaluée au cours de sa formation.

Au cours de notre étude, 17 enseignants sur 20 avaient proposé 85% pour le NAP qui devrait déclarer l'étudiant reçu pour la pratique. (Tableau XXIV)

Les examens pratiques organisés par la coordination de la filière se pratiquaient au bloc opératoire de chirurgie générale sur le patient et permettaient d'apprécier l'aptitude de l'étudiant en période pré, per et post opératoire. Dans ces conditions les évaluations pratiques devraient contribuer à la validation des acquis dans les attributions de l'instrumentiste ; les moniteurs d'encadrement devraient s'impliquer résolument dans cette logique.

Nos résultats ne sont pas semblables à ceux de MICHEZ E. et BANNEEL C. qui ont proposé 50% pour le NAP qui devrait déclarer l'étudiant admis dans leur programme de formation à Marseille en France [8].

Dans cette formation professionnelle articulant théorie et pratique, le pire serait qu'une partie des formateurs soient entièrement du côté de la théorie, les autres entièrement du côté de la pratique.

Il importe au contraire que par delà les spécialisations et les statuts des uns et des autres, chacun se sente responsable de l'articulation entre théorie et pratique, et non d'un composant seulement (Tableau XXV).

CHAPITRE VI. SUR LA REDACTION ET LA SOUTENANCE DU MEMOIRE DE FIN DE FORMATION

6.1. Position des étudiants

Le mémoire permet d'exposer son opinion concernant un sujet donné en s'appuyant logiquement sur une série de faits pour arriver à une recommandation ou une conclusion. Il développe et renforce ses capacités de recherche tout en appréciant sa logique d'argumentation.

Par contre, il devient stressant pour l'étudiant si le domaine de recherche était limité et surtout s'il n'était pas pris en compte ou si l'on s'en servait peu ou pas.

PITCHE Palokinam dans son étude au Togo en 2007 [14] avait fait le même constat.

Ainsi sur les 72 TSIC formés depuis la création de la filière jusqu'en 2008, il y avait eu 68 qui avaient soutenu parmi lesquels 46 avaient pu corriger leurs mémoires et déposés à la direction de l'EAM à la date du 30 Mai 2008 (Voir Annexe).

Cinquième Partie :

Notre travail intitulé ·Evaluation de la filière des TSIC de Lomé : de sa création à nos jours · est une étude rétrospective transversale menée, à la Direction de l'EAM et au CHU Tokoin de Lomé ; lieu de formation des TSIC, sur une période de six(6) mois et demi (13 Novembre 2007 au 30Mai 2008).

Au terme de ce travail nous concluons que :

· Depuis la création de la filière, il y a eu 72 TSIC régulièrement formés ;

· Les programmes définis des formations théoriques et pratiques de la filière n'étaient pas conformes à ce qui se faisait sur le plan international (formation IBODE) ;

· Le volume horaire des enseignements théoriques réellement dispensés n'avait représenté que 56,82% de ce qui était prévu.

· Dans 51,12%, la durée des stages pratiques était insuffisante. 84,62% des TSIC avaient trouvé qu'il y avait inadéquation entre les enseignements théoriques et pratiques tout au long du cursus ;

· Pour plus de 60% des enseignants, les salles de cours n'étaient pas adaptées et il y avait insuffisance de matériel didactique ;

· Pour 58,46% des TSIC, le mode actuel des évaluations des enseignements théoriques et pratiques était insuffisant ;

La filière d'instrumentation chirurgicale, créée pour former un personnel qualifié, souffre de beaucoup d'insuffisances.

Il s'impose une standardisation des curricula de formation avec des écoles de la sous région et des pays du nord.

Il faudra davantage pourvoir en enseignants, en encadreurs cliniques et en matériel didactique au sein de cette filière.

Au terme de notre étude, nous formulons les suggestions suivantes :

A l'endroit des Autorités Administratives :

1. Procéder à une standardisation des curricula de formation avec des écoles de la sous région et des pays du nord ;

2. Doter l'école des salles de cours adaptées, des salles de démonstration et de simulation équipées, des moyens audio- visuels et de matériel didactique adéquat ;

3. Prévoir pour la filière un Conseiller Scientifique et Pédagogique ;

4. Créer un bureau de la documentation, des statistiques et des archives de la filière, et informatiser l'outil de gestion des cours réellement dispensés ;

5. Réclamer aux enseignants les corrigés des épreuves des évaluations théoriques pour affichage public ;

6. Recruter davantage de moniteurs et encadreurs cliniques par voie de concours afin de destiner à ce poste les plus méritants ;

7. Organiser à l'endroit des étudiants, des stages dans des écoles soeurs de la sous région ou des pays du nord.

A l'endroit du Coordonnateur de la filière des TSIC :

1. S'assurer toujours de l'épuisement du programme des enseignements théoriques et pratiques par une vérification mensuelle des supports ;

2. Faire dépendre le payement des honoraires de cours des enseignants de l'achèvement du programme prévu ;

3. Disposer d'une banque électronique de tous les enseignements dispensés et des méthodes d'évaluation ;

4. Organiser à chaque fin d'année académique auprès des étudiants des 3 niveaux, une évaluation anonyme de l'ensemble des formations théoriques et pratiques dispensées et de celle de chaque enseignant et encadreur clinique.

A l'endroit des Enseignants de la filière des TSIC :

1. Etablir et utiliser toujours des fiches d'apprentissage dans chaque domaine d'acquisition de compétence à l'endroit des étudiants ;

2. Diversifier les méthodes d'évaluation des enseignements théoriques et pratiques afin de couvrir le maximum de la formation pratique.

A l'endroit des moniteurs et encadreurs cliniques :

1. Aider les étudiants à atteindre leurs objectifs de stage ;

2. Intervenir au besoin pour que les étudiants participent en présence d'un m Médecin à l'application des techniques suivantes : activités au sein d'un bloc opératoire en tant que Panseur, Instrumentiste ou Aide opératoire ;

3. Organiser régulièrement, surtout aux heures de staff, des séances de démonstration, de simulation, de reconnaissance des instruments chirurgicaux et de conditionnement des boîtes d'instruments à l'endroit des étudiants.

A l'endroit des Etudiants et des TSIC formés :

Reconnaître les attributions réelles d'un TSIC ;

Références :

1- MICHEZ E., BANNEEL C., 

L'infirmier de bloc opératoire.

1ère éd, pp 8-45. Flammarion Ed, 2005 vol 1, 67 p.

2- République Togolaise

Décret n° 72-181 / PR du 05 Septembre 1972 portant création de l'Ecole des Assistants Médicaux à l'Université du Bénin du Togo.

3- République Togolaise

Arrêté n° 013 / MENR /99 du 28 janvier 1999 portant création de la filière de formation des Techniciens Supérieurs Instrumentistes à l'Ecole des Assistants Médicaux à l'Université du Bénin du Togo.

4- WIKIPEDIA, l'encyclopédie libre

``Infirmier de bloc opératoire''

disponible sur internet : www.wikipedia.com

consulté le 23 janvier 2008.

5- ALLAIN J M.,

Infirmier de bloc opératoire

disponible sur internet :

6- Hôpital Ambroise PARE

Bloc opératoire d'orthopédie et traumatologie.

Rapport d'activité n° 52000 ; pp 1-17.

7- UCANSS

Formation professionnelle

Evaluation des actions de formation Avril 2001, pages 1-91.

disponible sur internet :

8- LEVASSEUR C, CHEVALIER N, STINGRE D.,

Projet pédagogique 2005 / 2007 EIBO,

Marseille, 2005 120 p

9- ACCART J P.,

Les métiers de l'hôpital :

Infirmier (e) de bloc opératoire interblo,

1993, pp 35-37

disponible sur internet : au menu au contenu

10- BIEDERMANN D, JULLIER M.

CROIX-ROUGE SUISSE : prescription TSC du 14 Janvier 2003 ;

disponible sur internet : www.redcross.ch.

11- République Française

Arrêté du 22 octobre 2001 relatif à la formation conduisant au diplôme d'Etat d'infirmier de bloc opératoire.

(Journal officiel du 18 novembre 2001) page 1-12.

12- NAMA A.,

Mémoire : bilan de sept années d'existence de la filière d'Instrumentation Chirurgicale de Lomé au Togo ; Problèmes posés et perspectives.

Soutenu le 20 octobre 2006. à l'ENSF  du Togo ; 45 p

13- FABIENNE., MICHES

Les études IBODE

IBOptic, le site des infirmières de bloc opératoire.

disponible sur internet ; www.iboptic.com

14- PITCHE P, ONIPOH D, TCHANGAI6WALLA K,

Devenir scientifique des thèses pour le diplôme de doctorat en médecine soutenues à l'université de Lomé (Togo)

2007, 8 (1) : 24-29. n°1.pp.24-29.

Pr TEKOU A. Hubert Lomé, le 13 Novembre 2007

Coordonnateur de la Filière des TSIC

EAM - UL. TOGO

N°_______/

NOTE DE SERVICE

Objet : Autorisation de recherches

Monsieur KOUNOUDJI Pierre et Paul, étudiant à l'EAM / TSIC (3e année), est autorisé à effectuer des recherches à la Direction de l'EAM dans le cadre de la rédaction de son mémoire de fin de formation sur le thème : `` Evaluation de la filière des Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale de Lomé : de sa création à nos jours.'' 

La présente note prend effet à compter de sa date de signature.

EVALUATION DE LA FILIERE DES TECHNICIENS SUPERIEURS

EN INSTRUMENTATION CHIRURGICALE

FICHE D'ENQUETE N° 1 : Pour le Coordonnateur ou le Directeur Pédagogique

1- A PROPOS DE L'ENSEIGNEMENT THÉORIQUE

QUESTIONS

CODES

RÉPONSES

1.1

Quelles sont les disciplines prévues pour l'enseignement théoriques des TSIC  et quel est le nombre d'heures allouées à chaque discipline en 1ère Année ?

 

Disciplines Heures

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1.2

Quelles sont les disciplines prévues pour l'enseignement théoriques des TSIC  et quel est le nombre d'heures allouées à chaque discipline en 2ère Année ?

 

Disciplines Heures

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QUESTIONS

CODES

RÉPONSES

1. 3

Quelles sont les disciplines prévues pour l'enseignement théoriques des TSIC  et quel est le nombre d'heures allouées à chaque discipline en 3ère Année ?

 

Disciplines Heures

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1. 4

Les différents chapitres de l'enseignement théorique sont-ils prédéfinis par l'école à chaque enseignant ?

1- oui

2- non

 

1.5

Toutes les disciplines prévues sont-elles enseignées en 1ère Année ?

1- oui

2- non

Sinon lesquelles et pourquoi ?

__________________________________________

1.6

Toutes les disciplines prévues sont-elles enseignées en 2e Année ?

1- oui

2- non

Sinon lesquelles et pourquoi ?

__________________________________________

1. 7

Toutes les disciplines prévues sont-elles enseignées en 3e Année ?

1- oui

2- non

Sinon lesquelles et pourquoi ?

__________________________________________

QUESTIONS

CODES

RÉPONSES

1. 8

En 1ère Année, les disciplines enseignées vont-elles au bout du programme ?

1- oui

2- non

Sinon lesquelles et pourquoi ?

__________________________________________

1. 9

En 2e Année, les disciplines enseignées vont-elles au bout du programme ?

1- oui

2- non

Sinon lesquelles et pourquoi ?

__________________________________________

1.10

En 3e Année, les disciplines enseignées vont-elles au bout du programme ?

1- oui

2- non

Sinon lesquelles et pourquoi ?

__________________________________________

1.11

Comment est prévue l'évaluation de l'enseignement théorique?

 

· En 1ère Année

____________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

· En 2ère Année

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

· En 3ère Année

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

1.12

Quel est le niveau acceptable de connaissance (NAP) qui déclare l'étudiant reçu ?

 
 

2. A PROPOS L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE

QUESTIONS

CODES

RÉPONSES

2.1

Les différents domaines d'acquisition de compétences attendus sont-ils prédéfinis par l'école à chaque enseignant ?

1- oui

2- non

 

2. 2

L'école a-t-elle prévu des stages cliniques pour l'enseignement pratique en 1ère Année ?

1- oui

2- non

 

2. 3

L'école a-t-elle prévu des stages cliniques pour l'enseignement pratique en 2e Année ?

1- oui

2- non

 

2. 4

L'école a-t-elle prévu des stages cliniques pour l'enseignement pratique en 3e Année ?

1- oui

2- non

 

2. 5

En 1ère Année, dans quelles disciplines, les stages sont-ils prévus ?

 

Disciplines Durée du stage

_______________________ ____________

_______________________ ____________

_______________________ ____________

_______________________ ____________

_______________________ ____________

2. 6

En 2e Année, dans quelles disciplines, les stages sont-ils prévus ?

 

Disciplines Durée du stage

_______________________ ____________

_______________________ ____________

_______________________ ____________

_______________________ ____________

_______________________ ____________

2. 7

En 3e Année, dans quelles disciplines, les stages sont-ils prévus ?

 

Disciplines Durée du stage

_______________________ ____________

_______________________ ____________

_______________________ ____________

_______________________ ____________

_______________________ ____________

2. 8

L'école a-t-elle prévu des moniteurs dans chaque discipline pour l'encadrement clinique au cours des stages ?

1- oui

2- non

1ère Année 2ème Année 3ème Année

2. 9

Quel est le niveau acceptable de Performance (NAP) qui déclare l'étudiant

reçu ?

 

______________________

UNIVERSITE DE LOME

ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX

Option : Technicien Supérieur en

Instrumentation Chirurgicale

Prof. : TEKOU A. Hubert

Coordonnateur

REPUBLIQUE TOGOLAISE

Travail - Liberté - Patrie

Lomé, le 13 Novembre 2007

A l'attention des

Enseignants de la Filière

des Techniciens Supérieurs en

Instrumentation Chirurgicale

EAM - UL

Objet : Evaluation des

enseignements théoriques et

pratiques de la filière des TSIC

Messieurs,

Soucieux de l'amélioration de la qualité des enseignements théoriques et pratiques dispensés à l'Ecole des Assistants Médicaux (EAM), filière des Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale (TSIC) depuis sa création et dans le but de former des Instrumentistes de Bloc Opératoire Diplômés d'Etat (IBODE) conformément aux exigences internationales, il s'impose aux Responsables de cette filière dont je suis le coordonnateur de :

1- avoir le feed-back du type de formation actuellement dispensée, de l'organisation et des problèmes rencontrés sur le terrain,

2- faire des propositions pour l'amélioration de la formation dans cette filière.

A cet effet, j'ai fait confectionner la fiche d'enquête ci-jointe et chargé un des étudiants en la personne de MR KOUNOUDJI Pierre et Paul (contact : 925 - 45 - 34) de procéder à la collette des données.

Je vous saurai gré de bien vouloir accorder une attention particulière à cette fiche d'enquête en la remplissant et en la renvoyant dans les meilleurs délais.

Veuillez trouver ici, Messieurs les Enseignants de la filière des Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale, l'expression de mes salutations distinguées.

EVALUATION DE LA FILIERE DES TECHNICIENS SUPERIEURS

EN INSTRUMENTATION CHIRURGICALE

FICHE D'ENQUETE N° 2 : Pour les Enseignants

1- A PROPOS DES MÉTHODES D'ENSEIGNEMENT THÉORIQUE 

QUESTIONS

CODES

RÉPONSES

1.1

Les salles de cours sont-elles adaptées pour l'enseignement théorique ?

1- oui

2- non

Si non, préciser :

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

1.2

Parmi les supports didactiques suivants, lesquels utilisez-vous pour l'enseignement théorique ?

1. Le tableau

2. Les polycopes

3. Le flip-chart

4. Le retroprojetteur

5. Le vidéoprojecteur

6. Le film-vidéo

 

1.3

Quels sont les supports didactiques dont vous avez besoin et que vous n'utilisez pas ?

 

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

1.4

Pourquoi ne les utilisez-vous pas ?

 

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

1.5

Arrivez-vous toujours à la fin du programme du cours théorique prévu ?

1- oui

2- non

Si non, pourquoi ? 

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

QUESTIONS

CODES

RÉPONSES

1. 6

Organisez-vous des séances de travaux dirigés à l'attention des étudiants ?

1- oui

2- non

_______________________________________ Si non, pourquoi ?

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

1. 7

Soumettez-vous les étudiants à des évaluations formatives avant les examens ?

1- oui

2- non

Si non, pourquoi ?

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

1. 8

Quels sont les modes d'évaluation de l'enseignement théorique que vous utilisez ?

1. QCM

2. Question unique

3. Question orale

4. Cas clinique

 

1. 9

Pensez-vous que le mode actuel d'évaluation de l'enseignement théorique de l'étudiant est adapté ?

1- oui

2- non

Si non, préciser :

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

1. 10

Fournissez-vous un feed-back après correction des épreuves aux étudiants après l'évaluation de l'enseignement théorique ?

1- oui

2- non

Si non, préciser :

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

2. A PROPOS DES METHODES D'ENSEIGNEMENT PRATIQUE

Questions

Codes

Réponses

2.1

Accepterez-vous d'être encadreur clinique pour l'enseignement pratique ?

1- oui

2- non

Si non, pourquoi ?

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

2.2

Parmi les méthodes d'enseignement pratique suivantes, lesquelles utilisez-vous auprès des étudiants ?

1. Reconnaissance du matériel

2. Pratique sur mannequin

3. Jeu de rôle

4. Pratique en situation réelle sous supervision

 

2.3

Disposez-vous des fiches d'apprentissage dans chaque domaine d'acquisition de compétence clinique pour les étudiants ?

1- oui

2- non

Si non, pourquoi ?

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

2.4

Disposez-vous de listes de vérification pour l'évaluation pratique des étudiants ?

1- oui

2- non

Si non pourquoi ?

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

2.5

Quelles suggestions feriez-vous dans le souci d'amélioration de l'enseignement pratique ?

 

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

Questions

Codes

Réponses

2.6

Quelles sont les méthodes d'évaluation pratique prévues par l'école ?

 

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

2.7

Selon vous, avec quel niveau acceptable de Performance (NAP) l'étudiant devrait être déclaré reçu pour la pratique ?

1. 50%

2. 75%

3. 85%

 

2. 8

Dans quelles proportions (en %) devraient compter les notes théoriques et pratiques pour le passage en année supérieure ?

 

% %

Evaluation Théorique Evaluation Pratique

2. 9

Pensez-vous que la rédaction de mémoire de fin de formation est obligatoire ?

1- oui

2- non

Si non, pourquoi ?

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

2. 10

Les soutenances de mémoire et leur cortège (présentation orale, réception, cadeaux... etc.) doivent-ils être supprimés ?

1- oui

2- non

Dites pourquoi

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

REPUBLIQUE TOGOLAISE

Travail - Liberté - Patrie

Lomé, le 13 Novembre 2007

UNIVERSITE DE LOME

ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX

Option : Technicien Supérieur en

Instrumentation Chirurgicale

Prof : TEKOU A. Hubert

Coordonnateur

A l'attention des

- Instrumentistes Titulaires et

- Etudiants Instrumentistes

de Bloc Opératoire

Objet : Evaluation des

enseignements théoriques et

pratiques de la filière des TSIC

Mesdames et Messieurs,

Soucieux de l'amélioration de la qualité des enseignements théoriques et pratiques dispensés à l'Ecole des Assistants Médicaux (EAM), filière des Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale (TSIC) depuis sa création et dans le but de former des Instrumentistes de Bloc Opératoire Diplômés d'Etat (IBODE) conformément aux exigences internationales, il s'impose aux Responsables de cette filière dont je suis le coordonnateur de :

1- procéder au recensement des Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale réglementairement formés dans nos structures,

2- avoir le feed-back du vécu et de la qualité de la formation reçue au cours des trois (3) années,

3- faire des propositions pour l'amélioration de la formation dans cette filière.

A cet effet, j'ai fait confectionner la fiche d'enquête ci-jointe et chargé un des étudiants en la personne de MR KOUNOUDJI Pierre et Paul (contact : 925 - 45 - 34) de procéder à la collette des données.

Je vous saurai gré de bien vouloir accorder une attention particulière à cette fiche d'enquête en la remplissant et en la renvoyant dans les meilleurs délais.

Veuillez trouver ici, Mesdames et Messieurs les Instrumentistes Titulaires et Etudiants Instrumentistes de Bloc Opératoire, l'expression de mes salutations distinguées.

EVALUATION DE LA FILIERE DES TECHNICIENS SUPERIEURS

EN INSTRUMENTATION CHIRURGICALE

FICHE D'ENQUETE N° 3 : Pour les Instrumentistes Titulaires et les Etudiants Instrumentistes...

1- A PROPOS DE L'ENSEIGNEMENT THÉORIQUE :

QUESTIONS

CODES

RÉPONSES

1.1

Parmi les disciplines suivantes, lesquelles jugez- vous nécessaires pour la formation des TSIC ?

1ère Année

1. Anatomie

2. Déontologie

3. Economie de santé

4. Gestion hospitalière

5. Hygiène hospitalière

6. Physiologie

7. Prévention des infections

8. Santé Publique

9. Sémiologie chirurgicale

10.Sémiologie Gynéco-Obstétricale

11. Soins Infirmiers

12. Recherche

2e Année

1. Anatomie chirurgicale et voie d'abord

2. Anesthésie - Réanimation

3. Instrumentation en Gynéco-Obstétrique

4. Pathologie chirurgicale

5. Pathologie Gynéco-Obstétricale

6. Sémiologie Pédiatrique

7. Stérilisation

8. Législation hospitalière

3e Année

1. Anatomie chirurgicale

2. Méthodologie de la recherche

3. Instrumentation en ORL

4. Instrumentation en Ophtalmologie

5. Instrumentation en Stomatologie

6. Instrumentation en Chirurgie vasculaire

7. Instrumentation en Orthopédie traumatologie

8. Instrumentation en Chirurgie thoracique

9. Instrumentation en Chirurgie pédiatrique

10. Instrumentation en Urologie.

NB : Mettez une croix dans la case correspondante à chaque matière que vous jugez nécessaire.

QUESTIONS

CODES

RÉPONSES

1.2

Le programme dispensé est-il adapté à votre profil ?

1- oui

2- non

Si non, préciser :

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

1.3

Les supports didactiques suivants sont-ils obligatoires pour la dispensation de l'enseignement théorique ?

1. Le tableau

2. Les polycopes

3. Le flip-chart

4. Le retro-projecteur

5. Le vidéo projecteur

6. Le film-vidéo

 

1.4

Dites pourquoi ?

 

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

1. 5

Que pensez-vous du mode d'évaluation de l'enseignement théorique (examens) tel qu'il est fait dans votre école ?

1- Satisfaisant

2- acceptable sous certaines réserves

3. à bannir

Si 2, préciser :

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

Si 3, dites pourquoi

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

1. 6

Préconisez-vous d'autres modes d'évaluation de l'enseignement théorique ?

1- oui

2- non

Si oui, préciser :

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

QUESTIONS

CODES

RÉPONSES

1. 7

Etes-vous d'accord pour le système de rédaction et de soutenance de mémoire de fin de formation ?

1- oui

2- non

Si non, préciser :

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

2 - . A PROPOS DE L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE

Questions

Codes

Réponses

2.1

Y a-t-il eu une formation pratique adéquate tout au long du cursus ?

1- oui

2- non

Si oui, dans quelles disciplines ?

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

2.2

Qu'es-ce qui manque à la formation pratique ?

1. La reconnaissance des instruments sur le réel

2. La pratique sur mannequin

3. Insuffisance d'heure de stage

4. Absence des encadreurs cliniques

5. Absence d'évaluation pratique

6. Autres raisons.

Si 6, préciser :

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

2.3

Quelles suggestions feriez-vous pour l'amélioration de l'enseignement pratique au cours de votre formation ?

 

___________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

_______________________________________

REPARTITION DES TSIC FORMES A L'EAM DEPUIS LA CREATION DE LA FILIERE JUSQU'EN 2008

1. A L'INERIEUR

1.1. CHR ATAKPAME :

- MR BLEDOU Kodjo

- MR COMLASSAN Ayaovi

- MR SOSSOUVI

1.2. CHR BASSAR :

- MR AGBANDA Eyalakiem

1.3. CHR DAPAONG :

- MR ANATE Essodoum

- MR NUNDJA Albert

1.4. CHR KARA :

- MR ADOKI Ponzouwa

- MR AGNAH Tovenime

- MR BLEZA Tchao

1.5. CHR KARA :

- MR AMUAKOU Aku

- MR LEMOU Atchia

- MR POUCRE Soutim

1.6. CHR SOKODE :

- MR MAMADOU Aminou

- MR SIMDA

1.7. CHR TSEVIE :

- MR DOGBE K. Edem

1.8. CHR TCHAMBA 

- MR SAMARI Houdou

2. A LOME

2.1. District Sanitaire de BE :

- Me SONHAYE Marie

- MR TOSSOU Léon

- MR KOUYATE Nadjombe

2.2. CHU - TOKOIN :

- Me ABALO - YOKOU Akwa

- Me ABILEBOU Kissimatou Dayam

- MR ADEWUI Abalo

- MR AKOUSSAN

- MR AMOUZOU P. Olivier

- MR AMOUZOUN Anani

- MR BAMANA Koumada

- Me BANGANA Talatou

- MR BATAKO

- MR BOLBEHE Kossi

- MR DOBLI Omourou

- Me GAGLO

- MR GOÏTO

- Me GOZO Assupui

- MR HOWANOU Edoh

- MR KELLA Palabamlou

- MR KPEGO Christine

- MR LAWSON Hellu-Boê

- MR MIZOU

- MR POTCHOLI Médédé

- MR SEDO

- MR SIMDAGNA Balowe

- MR SODJI Koffi Camille

- MR TEKO Agbéblé

- MR TENGUE Fafa

- MR TIFAYA Badjilma.

2.3. CLINIQUES PRIVEES :

- MR AGBOVON

- MR AHOLOU Dodji.

RECAPITULATIF DES MEMOIRES DES TSIC PRESENTES, SOUTENUS PUBLIQUEMENT, CORRIGES ET DEPOSES A LA DIRECTION DE L'EAM DEPUIS LA CREATION DE LA FILIERE JUSQU'EN 2008

1. DOH KOFFI 0894/A/TSIC/03

2. POUSSIMA épse TCHEDRE 0899/A/TSIC/03

3. ALASSANI 0905/A/TSIC/03

4. TAKOUGNANDI Koffi 907/A/TSIC/03

5. SAMA MOLA 918/A/TSIC/03

6. ADEWI ABALO 926/A/TSIC/03

7. NADJOMBE 928/A/TSIC/03

8. BOLBEHE KOSSI 936/A/TSIC/03

9. ATTISSO 941/A/TSIC/03

10. DANYO ÊTSE 947/A/TSIC/03

11. AWOUDJA AFANTCHAO 949/A/TSIC/03

12. KPEGO DELALOM 950/A/TSIC/03

13. BLEDOU KODJO 957/A/TSIC/03

14. AKOUSSAN KOMLAN 961/A/TSIC/03

15. AMOUZOUN ANANI 963/A/TSIC/03

16. KOUYATE NADJOMBE 968/A/TSIC/03

17. SEDO KOBLA 995/A/TSIC/04

18. BAMANA KOUMADA 998/A/TSIC/04

19. AMOUZOU PIDDY Olivier 1004/B/TSIC/04

20. AYASSOU KOSSI 1009/A/TSIC/05

21. TIFAYA B. 1030/B/TSIC/04

22. BANGANA TALATOU 1033/B/TSIC/04

23. SAMARI HOUDOU 1035/B/TSIC/05

24. POTCHOLI Médédé 1037/B/TSIC/04

25. AMUAKOU AKU 1054/B/TSIC/04

26. SODJI Koffi 1055/B/TSIC/03

27. KANATE Akotété 1057/B/TSIC/05

28. BLEZA TCHAO 1060/B/TSIC/04

29. KELLA PALABAMLOU 1061/B/TSIC/03

30. ADOKI PONZOUWA. 1065/B/TSIC/05

31. DOGBE K. Edem 1066/B/TSIC/03

32. DOBLI OMOUROU 1080/B/TSIC/04

33. ANATE ESSODOUM 1093/B/TSIC/05

34. LEMOU ATCHIA 1096/B/TSIC/06

35. LARE PINNÂME 1110/B/TSIC/04

36. POUCRE SOUTIM 1112/B/TSIC/06

37. AGNAH TOVENIME 1115/B/TSIC/06

38. AKAKPO BAMIGBO 1131/B/TSIC/06

39. HOWANOU EDOH 1134/B/TSIC/03

40. SOMAKPO Georges 1135/B/TSIC/06

41. KOMLASSAN AYAOVI 1151/B/TSIC/06

42. TENGUE A. FAFA 1164/B/TSIC/06

43. AGBANDA EYALAKIEM 1177/B/TSIC/07

44. MAMOUDOU AMINOU 1185/B/TSIC/07

45. TEKO AGBEBLE 1204/B/TSIC/05

46. AHOLOU KODJOVI DODJI 1212/B/TSIC/07.

UNIVERSITE DE LOME AU TOGO

ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX

OPTION : Technicien Supérieur en Instrumentation Chirurgicale

Répertoire des Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale selon la promotion et l'effectif depuis la création de la filière jusqu'en 2008

Nom et Prénoms

Promotion

Effectif

Observations

ADEWUI A. Nestor

AKOUSSAN Komlan

ALASSANI épse CHITCHIKPINA

AMOUZOUN Anani

ATISSO Koulihoho

AYASSOU Kossi

AWOUDJA Afantchao

BOLBEHE Kossi

DOBLI Omorou

DOGBE Edem Kodjo

DOGBE Kuami

DOH Koffi

ÊTSE Danyo

HOWANOU Edoh

KANATE Akotété

KELA Palabamlou

KPEGO D. Christine

KOUYATE Nadjombé

MIZOU Abi

NADJOMBE Nandja

SAMA Mola

SEDO Kobla

SODJI Camille Koffi

TAKOUGNANDI Koffi

TCHEDRE Née POUSSIMA

TOSSOU Léon

1ère Promotion

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

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`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

26

en fonction (surveillant B.O.)

en fonction

Retraitée

en fonction

Retraité

Retraité

Retraité

en fonction (Moniteur 1ère Année)

en fonction

en fonction

Retraité

Retraité

Retraité

en fonction

Décédé

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

Retraité

Retraité

en fonction

AGBOBLI

AMUAKOU Aku

BANGANA Talatou

BATAKO Kuami

BLEDOU Kodjo

NOUNDJA Albert

POUCRE Soutim épse NABA

SAMARI Houdou

TEKO Agbéblé

2è Promotion

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

9

N'exerce plus

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction (Moniteur 2e Année)

AGBOVON

AMOUZOU Olivier Piddy

BAMANA Koumada

BLEZA Tchao

GAGLO D. Anne

GO ÏTO Mawuko

LARE Pinnâme

POTCHOLI Médédé

TIFAYA Badjilma

3e Promotion

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

9

en fonction (en Privé)

en fonction (Moniteur 3e Année)

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

N'exerce plus

en fonction

en fonction

ABILEBOU Kissimata D.

ADOKI Ponzouma

ANATE Essodoum

SIMDA

SONNAYE Marie

SOSSOUVI Codjovi

4e Promotion

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

6

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

en fonction

ABALO-YOKOU Akwa

AGNAH Tovenime

AKAKPO Bamigbo

KOMLASSAN Ayaovi

LAWSON-HELLU B oé

LEMOU Atchia

NAMA K. Antoine

SIMDAYA Batowé

SOMAKPO Georges

TENGEY Fafa

5e Promotion

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

10

en fonction

en fonction

N'exerce plus

en fonction

en fonction

en fonction

étranger (Béninois)

en fonction

étranger (Béninois)

en fonction

AGBANDA Eyalakiem

AHOLOU Dodji K.

GOZO Assoupui

KOKOROKO Edoh

MAMOUDOU Aminou

OURO-TAGBA Sando

6e Promotion

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

6

en fonction

en fonction

en fonction

Non engagé

en fonction

Non engagé

ADDA Félix

AGASSOUNON Marie-Rose

GNITOU Essodjelanlamg

KOUNOUDJI Pierre et Paul

SEZOUHLOU Amavi

YEKPAÏ Adjoa T.

7e Promotion

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

`' `'

6

étranger (Béninois)

étrangère (Béninoise)

fonctionnaire

étranger (Béninois)

foctionnaire

fonctionnaire

UNIVERSITE DE LOME AU TOGO

ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX

OPTION : Technicien Supérieur en Instrumentation Chirurgicale

Répertoire des mémoires des TSIC depuis la création de la filière jusqu'en 2008 :

- Soutenu publiquement, corrigés et déposés à la Direction de l'ENAM

- Soutenu et non corrigés

- Non soutenus.

Nom et Prénoms

Promo

tion

Soutenu publi

quement corrigés et déposés

Soutenus

et non

corrigés

Non

soutenus

Références

ADEWUI A. Nestor

AKOUSSAN Komlan

ALASSANI épse CHITCHIKPINA

AMOUZOUN Anani

ATISSO Koulihoho

AYASSOU Kossi

AWOUDJA Afantchao

BOLBEHE Kossi

DOBLI Omorou

DOGBE Edem Kodjo

DOGBE Kuami

DOH Koffi

ÊTSE Danyo

HOWANOU Edoh

KANATE Akotété

KELA Palabamlou

KPEGO D. Christine

KOUYATE Nadjombé

MIZOU Abi

NADJOMBE Nandja

SAMA Mola

SEDO Kobla

SODJI Camille Koffi

TAKOUGNANDI Koffi

TCHEDRE Née POUSSIMA

TOSSOU Léon

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926/A/TSIC/03

961/A/TSIC/03

0905/A/TSIC/03

963/A/TSIC/03

941/A/TSIC/03

1009/A/TSIC/05

949/A/TSIC/03

936/A/TSIC/03

1080/B/TSIC/04

1066/B/TSIC/03

0894/A/TSIC/03

947/A/TSIC/03

1134/B/TSIC/03

1057/B/TSIC/05

1061/B/TSIC/03

950/A/TSIC/03

968/A/TSIC/03

928/A/TSIC/03

918/A/TSIC/03

995/A/TSIC/04

1055/B/TSIC/03

907/A/TSIC/03

899/A/TSIC/03

AGBOBLI

AMUAKOU Aku

BANGANA Talatou

BATAKO Kuami

BLEDOU Kodjo

NOUNDJA Albert

POUCRE Soutim épse NABA

SAMARI Houdou

TEKO Agbéblé

2

2

2

2

2

2

2

2

2

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1054/B/TSIC/04

1033/B/TSIC/04

957/A/TSIC/03

112/B/TSIC/06

1035/B/TSIC/04

1204/B/TSIC/05

AGBAVON

AMOUZOU Olivier Piddy

BAMANA Koumada

BLEZA Tchao

GAGLO D. Anne

GO ÏTO Mawuko

LARE Pinnâme

POTCHOLI Médédé

TIFAYA Badjilma

3

3

3

3

3

3

3

3

3

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1004/B/TSIC/04

998/A/TSIC/04

1060/B/TSIC/04

1110/B/TSIC/04

1037/B/TSIC/04

1030/B/TSIC/04

ABILEBOU Kissimata D.

ADOKI Ponzouma

ANATE Essodoum

SIMDA

SONNAYE Marie

SOSSOUVI Codjovi

4

4

4

4

4

4

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1065/B/TSIC/05

1093/B/TSIC/05

ABALO-YOKOU Akwa

AGNAH Tovenime

AKAKPO Bamigbo

KOMLASSAN Ayaovi

LAWSON-HELLU B oé

LEMOU Atchia

NAMA K. Antoine

SIMDAYA Batowé

SOMAKPO Georges

TENGEY Fafa

5

5

5

5

5

5

5

5

5

5

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1115/B/TSIC/06

1131/B/TSIC/06

1151/B/TSIC/06

1096/B/TSIC/06

1135/B/TSIC/06

1164/B/TSIC/06

AGBANDA Eyalakiem

AHOLOU Dodji K.

GOZO Assoupui

KOKOROKO Edoh

MAMOUDOU Aminou

OURO-TAGBA Sando

6

6

6

6

6

6

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1177/B/TSIC/07

1212/B/TSIC/07

1185/B/TSIC/07

ADDA Félix

AGASSOUNON Marie-Rose

GNITOU Essodjelanlamg

KOUNOUDJI Pierre et Paul

SEZOUHLOU Amavi

YEKPAÏ Adjoa T.

7

7

7

7

7

7

 

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REPUBLIQUE TOGOLAISE

Travail -Liberté- Patrie

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

CABINET DU PRESIDENT

DECRET N° 72-181/PR

Portant création à l'Université du Bénin des Ecoles Supérieures d'Agronomie ;

de Mécanique Industrielle ; d'Administration ; des Techniciens Economiques,

de Gestion et de Commerce ; de l'Institut National des Sciences de l'Education.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

- Vu les ordonnances n°s 1 et 2 du 24 janvier 1967 ;

- Vu l'ordonnances n° 16 du 14 avril 1967 ;

- Vu le décret n° 70-156 du 14 septembre 1970 portant création de l'Universités du

Bénin ;

Sur proposition du Ministre de l'Education Nationale ;

Le Conseil des Ministres entendu ;

DECRETE :

ARTICLE 1er : Il est créé à l'Université du Bénin

- une Ecole Supérieure d'Agronomie,

- une Ecole Supérieure de Mécanique Industrielle,

- une Ecole Supérieure d'Administration,

- une Ecole des Techniciens Economiques, de Gestion et de Commerce ;

- un Institut National des Sciences de l'Education,

- une Ecole des Assistants Médicaux.

ARTICLE 2 : Des textes d'application préciseront ultérieurement la structure des

enseignements de chacune des Ecoles précitées.

ARTICLE 3 : Le Ministre de l'Education Nationale est chargé de l'exécution du présent décret qui sera enregistré et publié au Journal Officiel de la République Togolaise

Lomé, le 5 septembre 1972

Le Président de République

LLE GENERAL EYADEMA

REPUBLIQUE TOGOLAISE

Travail -Liberté- Patrie

--------------

MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE

& DE LA RECHERCHE

--------------

SECRETARIAT GENERAL

--------------

DIRECTION GENERALE

DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

--------------

CHANCELERIE DES UNIVERSITES

DU TOGO

UNIVERSITE DU BENIN

--------------

ARRETE N° 013  /MENR/99

Portant création de la filière de formation

des Techniciens Supérieurs Instrumentistes

à l'Ecole des Assistants Médicaux

de l'Université du Bénin

__________________

LE MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE,

- Vu la loi n° 976-74 du 10 septembre 1997, portant statuts des Universités du Togo ;

- Vu le décret n° 70-156/PR du 14 septembre 1970, portant création de l'Universités du Bénin ;

- Vu le décret n° 70-157/PR du 14 septembre 1970 et n° 72-181/PR du 5 septembre 1972, portant création des écoles de l'Universités du Bénin ;

- Vu le décret n° 92-195/PM du 12 août 1992, portant réorganisation du Ministère de l'Education nationale et de la Recherche scientifique ;

- Vu la lettre n° 0883/97/MS/DGS/DAC/DARH du 26juin 1997 du Ministère de la Santé relative à la nouvelle politique sanitaire de son département ;

- Sur proposition du Recteur, Chancelier des Universités du Togo, Président du Conseil de l'Université du Bénin ;

A R R E T E :

Article 1er : Il est créé à l'Ecole des Assistants Médicaux (EAM) de l'Université du

Bénin une filière de formation des techniciens supérieurs instrumentistes.

Article 2 : La formation dure trois (3) années académiques et est sanctionnée par le

Diplôme d'Assistant Médical, Option Instrumentiste.

Article 3 : L'inscription à cette filière est soumise aux conditions régissant l'entrée à

l'Ecole des Assistants Médicaux.

Article 4 : Le Directeur de l'Ecole des Assistants Médicaux est chargé de

l'application du présent arrêté qui sera publié partout où besoin sera.

Lomé, le 28 JAN 1999

AMPLIATIONS

MENR ................... 2 Cab/VR ...................1

DGES. ................... 1 SG/UB ................... 1

METPFA................. 2 AC/UB................... 1

Cab / Recteur............ 1 DRS/UB.................. 3

DGA.. ................... 1 Fac/Eco/Inst............. 2

Sces Centraux........... 9

RESUME

Titre : Evaluation de la filière des Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale de l'Ecole des Assistants Médicaux de Lomé : de sa création à nos jours

§ Objectifs : répertorier le nombre de TSIC réglementairement formés, depuis la création de la filière jusqu'à nos jours ; décrire les programmes des formations théoriques et pratiques et évaluer les enseignements théoriques et pratiques réellement dispensés ; la position des TSIC formés, et des enseignants de cette filière  par rapport à la formation dispensée dans cette filière.

§ Cadre d'étude et méthodologie : Il s'agit d'une étude rétrospective transversale couvrant les sept (07) années d'existence de la filière .Les renseignements ont été recueillis en deux (02) étapes : premièrement, par interview des TSIC formés, des étudiants en cours de formation, des enseignants et du coordonnateur de la filière à l'aide de trois (03) questionnaires différents préétablis et administrés, soit directement, soit par courrier postal pour ceux qui n'étaient pas à Lomé ; deuxièmement, par une revue documentaire : consultation des archives pédagogiques (cahiers de texte, registres de cours et relevés des notes des étudiants). Les données ont été dépouillées et traitées par informatique (logiciels Word et Excel).

§ Résultats : Depuis la création de la filière, il y a eu 72 TSIC régulièrement formés. Les programmes définis des formations théoriques et pratiques de la filière n'étaient pas conformes à ce qui se faisait sur le plan international (Formation IBODE). Le volume horaire des enseignements théoriques réellement dispensés n'a représenté que 56,82% de ce qui était prévu. Dans 51,12% la durée des stages pratiques était insuffisante. Deux pool de stage sur les trois prévus ne disposaient d'aucun encadreur clinique. Quatre vingt quatre virgule soixante deux pour cent (84,62%) des TSIC avaient trouvé qu'il y avait inadéquation entre les enseignements théoriques et pratiques tout au long du cursus. Pour la totalité des enseignants, les salles de cours n'étaient pas adaptées à la dispensation de l'enseignement théorique et 60% des enseignants manquaient de matériel didactique. Pour 58,46% des TSIC, le mode actuel des enseignements théoriques et pratiques était satisfaisant. Pour 85% des enseignants, l'évaluation pratique devrait compter pour 2/3 des notes de passage en année supérieure.

§ Conclusion : La filière d'instrumentation chirurgicale, créée pour répondre à un impératif, celui d'assurer des soins de qualité dans les blocs opératoires, souffre de beaucoup d'insuffisances. Il s'impose une standardisation des curricula de formation avec des écoles de la sous région et des pays du nord. Il faudra davantage pourvoir en enseignants, en encadreurs cliniques et en matériels didactiques au sein de cette filière.

Mots clés : Evaluation - Filière d'instrumentation chirurgicale - Togo.






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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera