MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE
TOGOLAISE
DE LA RECHERCHE
Travail - Liberté - Patrie
UNIVERSITE DE LOME
ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX
ANNEE ACADEMIQUE 2007- 2008
Mémoire N°________
THEME
MEMOIRE
présenté et soutenu publiquement à
Lomé le 23 Octobre 2008
pour l'obtention du Diplôme Universitaire d'Assistant
Médical
Option : TECHNICIEN SUPERIEUR EN
INSTRUMENTATION CHIRURGICALE
Par
KOUNOUDJI Pierre et Paul
Né le 29 JUIN 1964 à ABOMEY-CALAVI
Département de l'Atlantique - République du
Bénin
EXAMINATEURS DU MEMOIRE
Président du Jury : Professeur H. TEKOU
Juge : Docteur J-P. K.. GNASSINGBE
Juge : Docteur B. AMANA
Directeur de Mémoire : Docteur R. ADAMA
EVALUATION DE LA FILIERE DES TECHNICIENS SUPERIEURS EN
INSTRUMENTATION CHIRURGICALE
DE L'ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX DE LOME : de sa
création à nos jours
UNIVERSITE DE LOME
ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX
(E.A.M)
Nous dédions ce travail :
· A DIEU
Tu es notre Seigneur, notre Sauveur qui a fait le Ciel et la
Terre et tout ce qu'il contient et Tu es également l'Auteur de ce
mémoire.
Oui, Tu as oint d'huile notre tête et notre coupe
déborde.
« Bénis soit l'homme qui met sa confiance en
l'Eternel.
Jérémie 17 : 7 - 8
Il est comme un arbre planté près des eaux et
son feuillage reste vert ; même en année de
sécheresse, il ne cesse de porter des fruits.»
· A mon épouse Lydie
Tant de projets ont été annulés, tant de
sacrifices ont été consentis, parce que tu veux que nous allions
toujours de l'avant.
Que Dieu te bénisse.
· A mes enfants Bernice, Orphée, Odonie et
Aimé
Vous êtes mon espoir et mon réconfort. Que ce
travail vous serve d'exemple et sachez que seuls le courage et la
persévérance dans le travail vous conduiront au succès.
Puisse le Seigneur guider vos pas.
· A mon feu père Firmin
De ton vivant, tu t'es dévoué corps et âme
pour le bien-être de tes enfants avec dynamisme, amour et tendresse.
Nous aurions été heureux tous deux de nous
retrouver l'un dans les bras de l'autre en ce jour mémorable de
récolte et de semence.
Repose en paix Cher Papa et que le Seigneur te garde dans son
royaume de gloire.
· A ma mère Brigitte
Je ne saurais te remercier pour toutes les charges morales que tu
as assumées pour m'élever et faire de moi ce que je suis.
Que Dieu te bénisse.
· Au Professeur de SOUZA José
Médecin chef de la clinique universitaire de
Gynéco obstétrique du CNHU-HKM de Cotonou
· Au Professeur ALIHONOU Eusèbe
Ancien Médecin chef de la clinique
universitaire de Gynéco obstétrique du CNHU-HKM de Cotonou
« Celui qui vous donne du poisson, vous nourrit pour un seul
jour, mais celui qui vous apprend à pêcher vous nourrit pour toute
la Vie » a dit un adage chinois. Et c'est ce que vous avez fait.
Ce travail est le vôtre.
Nous remercions :
§ Le Projet Renforcement Humain pour le Secteur
Santé (P R H S S)
Pour nous avoir accordé la bourse pour cette formation.
§ Monsieur HOFE K. Simon, son épouse et sa
fille
Pour tout le service rendu.
Que Dieu vous bénisse et protège votre foyer.
§ Madame N'TCHA Marie et Messieurs TOHOUNGBA
Jean-Jacques et ALLADAYE Franck de la Direction Générale des
Impôts et des Domaines du Bénin
Pour tout le service rendu.
Dieu vous le rendra au centuple.
§ Madame KPAKPO A. M. Patience et son fils
Josué
Pour leur assistance,
§ Madame LEVASSEUR Chantal
Directeur de l'EIBO de Marseille en France
Pour sa disponibilité et son assistance
§ Monsieur KOTCHONI Moïse, son épouse et
leur fille Louise
Pour leur soutien.
§ Tous nos collègues de la Promotion : 2005 -
2008
Merci pour tous les moments de souffrance et de joie
partagés ensemble. Très bonne carrière sous la protection
de Dieu.
§ Tous ceux qui ont de près ou de loin
contribué à la réussite de ce travail
A tous ceux-là, nous disons : un bienfait n'est jamais
perdu.
A notre Maître et Président du
Jury,
Docteur TEKOU A. Hubert
- Professeur Titulaire de Chirurgie
Pédiatrique
- Chef du Département de Chirurgie et
Spécialistes Chirurgicales
- Coordonnateur de la filière des Techniciens
Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale de l'Ecole des Assistants
Médicaux à l'Université de LOME
Nous sommes très sensibles à l'honneur que vous
nous faites en acceptant tout volontiers de présider le jury de notre
mémoire.
Vos qualités humaines, votre disponibilité
permanente malgré vos nombreuses occupations, votre
spontanéité à notre écoute et votre sens de
l'humour nous ont beaucoup marqués.
Non seulement vous avez été un Coordonnateur,
mais un Père.
C'est l'occasion de vous témoigner ici notre gratitude
pour vos sages conseils.
A notre Maître et Juge,
Docteur GNASSINGBE K. Jean-Pierre
- Chirurgien Pédiatre au CHU Tokoin de
Lomé
- Ancien Interne des hôpitaux de Lomé
- Maître-Assistant des services Universitaires des
Hôpitaux
Nous vous exprimons nos sentiments de gratitude pour
l'honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail.
Votre calme, votre modestie et votre disponibilité
nous ont toujours impressionnés.
Que Dieu Tout-Puissant vous comble de ses
bénédictions.
A notre Maître et Juge,
Docteur AMANA Bathokédéou
- Chirurgien Spécialiste de la Chirurgie
Cervico-Maxillo-Faciale
- Chef de Clinique Assistant des Services Universitaires
des Hôpitaux
- Chirurgien des Hôpitaux
En acceptant d'être membre de ce jury, vous ne savez
quel honneur vous nous faites en ce grand jour
Votre simplicité, votre rigueur au travail bien fait,
et votre disponibilité permanente nous ont beaucoup marqués.
Recevez ici l'expression de notre profonde reconnaissance et
que Dieu vous garde.
A notre Maître et Directeur de
Mémoire,
Docteur ADAMA Amah Rock
- Gynécologue obstétricien au CHU - TOKOIN
de Lomé
- Assistant Chef de Clinique à la Faculté
Mixte de Médecine et de Pharmacie de l'Université de
Lomé
- Ancien Interne des Hôpitaux
Nous vous exprimons nos sentiments de gratitude pour l'honneur
que vous nous faites en acceptant de diriger ce mémoire.
Votre savoir faire dans le calme, votre rigueur au travail,
votre sens du travail bien fait, votre dévouement et vos conseils pour
l'aboutissement de ce travail nous ont beaucoup marqués.
Soyez assuré de notre reconnaissance et que Dieu vous
bénisse.
``Par délibération, l'Ecole a
arrêté que les opinions émises dans les mémoires qui
sont présentés doivent être considérées comme
propres à leurs auteurs et qu'elle n'entend leur donner ni approbation,
ni improbation.''
LISTE DES SIGLES UTILISES
C H U-T : Centre Hospitalier
et Universitaire de Tokoin
D A A S : Direction des
Affaires Académiques et de la Scolarité
D E I B O : Diplôme
d'Etat d'Infirmer de Bloc Opératoire
D E S : Diplôme
d'Etudes Spécialisées
E A M : Ecole des Assistants
Médicaux
E I B O : Ecole des Infirmiers
de Bloc Opératoire
E R I B O : Ecole
Régionale des Infirmiers de Bloc Opératoire
F : Féminin
FMMP : Faculté Mixte de
Médecine et de Pharmacie
I B O D E : Infirmier de Bloc
Opératoire Diplômé d'Etat
I D E : Infirmier
Diplômé d'Etat
M : Masculin
O P H :
Ophtalmologie
O R L : Oto - Rhino -
Laryngologie
S F E : Sage Femme d'Etat
T D : Travaux
Dirigés
T P : Travaux Pratiques
T S A R : Technicien (ne)
Supérieur (e) d'Anesthésie Réanimation
T S I C : Technicien (ne)
Supérieur (e) en Instrumentation Chirurgicale
T S O : Technicien (ne) en
Salle d'Opération
U L : Université de
Lomé
LISTE DES TABLEAUX
Pages
Tableau I : Répartition
des TSIC suivant la catégorie
socio-professionnelle...................43
Tableau II : Répartition
des TSIC formés selon l'occupation professionnelle
actuelle.......43
Tableau III : Répartition
des TSIC formés selon les lieux d'exercice
professionnel..........44
Tableau IV : Répertoire
des disciplines théoriques pour les trois (3) ans de formation
.....45
Tableau V : Répertoire
des positions des étudiants
par rapport aux disciplines théoriques
enseignées en 1ère
Année.................46
Tableau VI : Répertoire
des positions des étudiants
par rapport aux disciplines théoriques
enseignées en 2ème
Année................47
Tableau VII : Répertoire
des positions des étudiants
par rapport aux disciplines théoriques
enseignées en 3ème
Année...............48
Tableau VIII : Disciplines
théoriques réellement enseignées à la
1ère Promotion............49
Tableau IX : Disciplines
théoriques réellement enseignées à 2ème
Promotion..................50
Tableau X : Disciplines
théoriques réellement enseignées à la
3ème Promotion................51
Tableau XI : Disciplines
théoriques réellement enseignées à la
4ème Promotion..............52
Tableau XII : Disciplines
théoriques réellement enseignées à la
5ème Promotion.............53
Tableau XIII : Disciplines
théoriques réellement enseignées à la
6ème Promotion............54
Tableau XIV : Disciplines
théoriques réellement enseignées
à la 1ère année de la
7ème
Promotion.................................................55
Tableau XV : Disciplines
théoriques réellement enseignées
à la 2ème année de la
7ème Promotion
.................................................56
Tableau XVI : Disciplines
théoriques réellement enseignées
à la 3ème année de la
7ème
Promotion..................................................56
Tableau XVII : Position des TSIC
face aux supports didactiques..................................57
Tableau XVIII : Position des
enseignants face à l'utilisation des supports didactiques.....58
Tableau XIX : Volume horaire
alloué à l'enseignement pratique en 1ère
année................60
Tableau XX : Volume horaire
alloué à l'enseignement pratique en 2e
année...................60
Tableau XXI : Volume
horaire alloué à l'enseignement pratique en 3e
année..................61
Tableau XXII : Position des
étudiants par rapport
au mode d'évaluation de l'enseignement
théorique...............................63
Tableau XXIII : Modes
d'évaluation utilisés par les
enseignants..................................64
Tableau XXIV : Répartition
des modes d'évaluation utilisés par les
enseignants.............65
Tableau XXV: Répertoire
des positions des enseignants
sur les proportions dans lesquelles devraient
compter
les notes des évaluations des enseignements
théoriques et pratiques pour le passage en
année supérieure..................66
LISTE DES FIGURES
Figure N°1 :
Répartition des TSIC suivant les
promotions...........................................42
SOMMAIRE
Pages
INTRODUCTION
........................................................................22
PREMIERE PARTIE :
GENERALITES
............................................. 25
CHAPITRE I : Définitions
........................................................................26
CHAPITRE II : Les pré requis et les qualités du
postulant...................................... 28
CHAPITRE III : La durée et le contenu de la formation
.........................................29
CHAPITRE IV : Mode d'évaluation
...................................................................33
CHAPITRE V : Historique de la création de la
filière
des TSIC de Lomé au Togo......
.......................................................35
DEUXIEME PARTIE : CADRE D'ETUDE
ET METHODOLOGIE...........36
CHAPITRE I : CADRE
D'ETUDE...................................................................................37
CHAPITRE II :
METHODOLOGIE.................................................................................38
TROISIEME PARTIE : RESULTATS
................................................41
CHAPITRE I : Des caractéristiques générales
des TSIC.......................................42
CHAPITRE II : De la formation
théorique.......................................................45
CHAPITRE III : De la formation
pratique........................................................................60
CHAPITRE IV : Des modes des évaluations théoriques
et pratiques...............................63
CHAPITRE V : Du mémoire de fin de
formation.............................................................67
QUATRIEME PARTIE : DISCUSSION
.............................................68
CHAPITRE I : Sur la méthodologie du travail
.................................................69
CHAPITRE II : Sur le répertoire des TSIC formé
et leur devenir depuis la création de la filière
jusqu'à nos jours..........70
CHAPITRE III : Sur le programme de l'enseignement
théorique ...........................74
CHAPITRE IV : Sur la formation pratique
......................................................78
CHAPITRE V : Sur les modes des évaluations des
enseignements théoriques et
pratiques..........................................................................80
CHAPITRE VI : Sur la rédaction et la soutenance du
mémoire de fin de formation......82
CINQUIEME PARTIE : CONCLUSION ET
SUGGESTIONS..................83
CONCLUSION :
.....................................................................................84
SUGGESTIONS :
....................................................................................85
REFERENCES:
.....................................................................................87
ANNEXES :
..........................................................................................90
L'essor de la Chirurgie dès la fin du XIXe
siècle appelle l'Infirmier à occuper une place en salle
d'opération. Aujourd'hui, l'Infirmier de Bloc Opératoire fait
partie intégrante de l'Equipe Opératoire et son rôle est
indispensable à la sécurité et au confort du patient et de
l'Equipe chirurgicale [1].
Le métier d'Infirmier de Bloc Opératoire
requiert des capacités de travail en équipe. C'est à
l'issue d'une formation spécifique que l'Infirmier de Bloc
Opératoire dispose de savoirs suffisants.
En 1972, il a été créé au sein de
l'Université de Lomé une Ecole des Assistants Médicaux par
décret présidentiel N°72/181 du 05 septembre [2].
Cette Ecole comporte plusieurs filières dont celle des
Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale,
créée par arrêté ministériel
N°13/MENR/99 du 28 janvier 1999 à la demande du Ministère de
la Santé [3].
Depuis sa création, plusieurs Instrumentistes de bloc
opératoire ont été formés et sont répartis
sur l'ensemble du Territoire National.
Au cours de nos trois années de formation en
instrumentation chirurgicale dans cette école, notre attention a
été attirée par divers problèmes rencontrés
dans la dispensation des enseignements théoriques et pratiques au sein
de cette filière.
Les programmes de formations théoriques et pratiques
répondent-ils aux normes internationales requises ? Les objectifs
fixés ont-ils été réellement atteints ? Que
pensent les professionnels de santé issus de cette école et les
enseignants du curriculum de formation ?
A cet effet nous avons initié ce travail dont
l'objectif général est d'évaluer les enseignements
théoriques et pratiques dispensés depuis la création de la
filière jusqu'à nos jours.
De cet objectif général, découlent les
objectifs spécifiques suivants :
1- répertorier le nombre de Techniciens
Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale réglementairement
formés, disponibles sur le territoire togolais ;
2- décrire les programmes des formations
théoriques et pratiques prévues pour les trois
années ;
3- évaluer depuis la création de l'Ecole, les
enseignements théoriques et pratiques réellement dispensés
(volume horaire, matières) par année d'étude ;
4- décrire le point de vue des étudiants
formés pour cette filière et des enseignants sur le programme de
formation ;
5- proposer des solutions visant à améliorer les
formations dispensées dans cette filière.
Pour mener à bien cette étude, nous avons
adopté le plan suivant :
Ø 1ère Partie :
GENERALITES
Ø 2ème Partie :
CADRE D'ETUDE ET METHODOLOGIE
Ø 3ème Partie :
RESULTATS
Ø 4ème Partie :
DISCUSSION
Ø 5ème Partie :
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Première Partie :
CHAPITRE I. DES DEFINITIONS
1.1. L'infirmier de Bloc
Opératoire
L'Infirmier de bloc opératoire est une
spécialisation du métier d'infirmier qui exerce dans des
secteurs spécifiques.
La dénomination exacte varie selon les pays :
1- en France :
IBODE (Infirmiers de Bloc Opératoire Diplômé d'Etat)
ou encore panseur (se) instrumentiste ;
2- en Suisse : TSO (Technicien en
Salle d'Opération) ou instrumentiste (ce dernier a une formation moins
poussée que le TSO [4] ;
3- au Togo : TSIC (Technicien
Supérieur en Instrumentation Chirurgicale [3].
C'est donc un infirmier diplômé d'Etat ou une
sage-femme ayant déjà accompli deux années de soins
auprès des malades et qui a bénéficié d'une
formation lui permettant d'exercer au sein du bloc opératoire en tant
que panseur « circulant », instrumentiste ou aide
opératoire. [1]
1.2. Panseur ou « circulant
»
Non habillé stérilement, il :
- prépare la salle d'opération en respectant les
règles d'hygiène et de sécurité ;
- vérifie le fonctionnement des appareils
électro-chirurgicaux ;
- prépare le matériel spécifique à
l'intervention ;
- anticipe les besoins de l'équipe opératoire
[5].
1.3. Instrumentiste
Habillé stérilement, il anticipe les demandes
des chirurgiens (instruments, matériels...). C'est un véritable
trait d'union entre le panseur et l'opérateur [5].
1. 4. Aide opératoire
Habillé stérilement, il assiste le chirurgien
dans le champ opératoire (exposition et gestes techniques) [5].
1. 5. Instrumentation
chirurgicale
C'est une assistance technique permettant de préparer,
donner et reprendre les instruments au cours d'une intervention chirurgicale.
[8].
1.6. Le bloc opératoire
Lieu d'exercice de l'IBODE [4], le bloc opératoire est
un site protégé, un espace clos mis à l'abri de l'ambiance
de l'hôpital afin d'assurer la pratique des interventions chirurgicales
dans les conditions d'asepsie et de sécurité appropriées
[6].
1.7. Evaluation
Opération ayant pour objet la production d'un jugement
de valeur, au cours ou à l'issue de la formation, à partir de
résultats mesurables en fonction de critères
pré-établis.
Elle consiste à faire la mesure entre les objectifs et
les effets attendus d'un dispositif ou d'une séquence pédagogique
[7].
CHAPITRE II. LES PREREQUIS ET LES QUALITES DU
POSTULANT
2.1. Les pré requis
- En France, à l'Ecole des infirmiers de bloc
opératoire de CAEN, les pré requis sont le programme de formation
d'infirmier diplômé d'Etat, essentiellement : [9].
- l'anatomie ;
- la physiologie ;
- la surveillance clinique pré et post
opératoire ;
- l'hygiène ; et
- la législation.
En Suisse, sont admis à la formation de TSO, les
étudiants ayant terminé une formation de niveau Secondaire II
validée par le titre [10].
Au Togo, ce sont des professionnels infirmiers,
infirmières, sages-femmes d'Etat du cadre B âgés de moins
de 40 ans et ayant accompli 5 ans de fonction dans le cadre
susmentionné.
Bonne santé et robustesse sont nécessaires pour
faire face à une station debout souvent pénible ainsi qu'une
attention soutenue pour prévoir les demandes du chirurgien.
2.2. Les qualités
- calme, maîtrise de soi ;
- persévérance, ténacité ;
- esprit critique ;
- autonomie professionnelle et responsabilités dans ses
actes ;
- résistance au stress ;
- sens des relations humaines et communication ;
- être capable, à tout moment de gérer
calme et silence dans la salle d'opération et le bloc opératoire
[9].
CHAPITRE III. LA DUREE ET LE CONTENU DE LA FORMATION
3.1. En France :
La formation qui conduit au diplôme d'Etat d'infirmier
de bloc opératoire, dure 18 mois et comporte des enseignements
théoriques et cliniques. [8].
* L'enseignement théorique
L'enseignement théorique sous la forme de cours,
travaux dirigés ou pratiques comportent 870 heures de formation. Il est
organisé en 4 modules effectués sur 29 semaines de 30 heures :
· Module I : Hygiène
hospitalière et prévention des infections
nosocomiales» (120 heures) ;
· Module II : L'infirmier de bloc
opératoire et l'environnement technologique du bloc
opératoire (120 heures) ;
· Module III : L'infirmier de bloc
opératoire et La prise en charge de l'opéré au cours des
différents actes chirurgicaux (330 heures) ;
· Module IV : L'infirmier de bloc
opératoire dans la maîtrise de sa fonction (300 heures).
* L'enseignement clinique
Il s'effectue hors du bloc opératoire d'origine du
stagiaire, sous la forme de stages obligatoires et optionnels dont la
durée totale est de 1.365 heures réparties sur 39 semaines de 35
heures.
Les stages obligatoires se réalisent dans les
disciplines suivantes :
· en chirurgie ostéo-articulaire pendant 8
semaines ;
· en chirurgie viscérale pendant 8 semaines ;
· en stérilisation centralisée pendant 1
semaine ;
· en unité d'hygiène hospitalière
pendant 1 semaine ;
· en unité d'endoscopie pendant 1 semaine.
Les stages optionnels se déroulent dans d'autres
disciplines choisies en fonction de l'expérience et du projet
professionnel de l'élève lors de son entrée en formation.
Ils donnent lieux à 20 semaines de stages sur au moins trois secteurs
opératoires différents. [1]
3.2. En Suisse
La formation se déroule sur 2 ans et comporte :
· 6 semaines de cours théoriques réparties
en 4 fois (220 heures)
· 85 semaines de pratique.
* L'enseignement
théorique
· Organisation et administration : 10 heures
· Soins infirmiers : 14 heures
· Droits et éthiques : 7 heures
· Hygiène hospitalière : 10 heures
· Enseignement chirurgical : 126 heures (dont 27 heures
en chirurgie orthopédique, 25 heures en chirurgie digestive, le reste
étant moins de 1 heure par spécialité)
· Travaux pratiques : 25 heures
· Enseignement médical : 10 heures
· Enseignement technique : 9 heures
· Divers : 10 heures.
* L'enseignement pratique
Les stages de base :
· chirurgie digestive + thoracique + urologique : 3
mois
· orthopédie : 2 mois
· urgence : 1 mois
· chirurgie vasculaire : 2 semaines
· stérilisation : 1mois
· pédiatrie : 1 mois
· neurochirurgie : 1 mois
· ORL et chirurgie maxillo-faciale : 1 mois
· gynécologie : 1 mois
· poly chirurgie : 2 semaines
· urologie endoscopique : 1 semaine
· stage d'approfondissement toutes
spécialités : 40 semaines [13]
3.3. Au Togo :
La formation des TSIC est étalée sur trois ans.
Le programme annuel est dispensé en 29 semaines de cours
théoriques complétés de stages pratiques de 36
semaines.
* L'enseignement
théorique
Il se fait sous forme de cours théoriques et
représente 630 heures pour la formation.
· En 1ère
Année, les cours théoriques couvrent 230 heures :
l'anatomie, la physiologie, la sémiologie obstétricale, la
stérilisation en chirurgie, la pharmacologie et les statistiques ont
chacune un volume horaire de 20 heures ; la sémiologie chirurgicale et
l'instrumentation en chirurgie occupent chacune 40 heures tandis que la
déontologie et l'éthique médicale se font sur 30
heures.
· En 2ème
Année, les cours théoriques représentent 230
heures également : la pathologie chirurgicale occupe 60 heures,
l'anatomie, la psychologie médicale, la gestion hospitalière,
l'économie de santé et la santé publique occupent 20
heures chacune ; la pathologie gynéco obstétricale et
l'instrumentation en gynéco obstétrique occupent respectivement
30 heures et 40 heures.
· En 3ème
Année, les cours théoriques couvrent 170 heures : la
thérapeutique chirurgicale et l'instrumentation en
spécialités chirurgicales occupent chacune 40 heures, les
spécialités chirurgicales (Ophtalmologie - ORL - Stomatologie)
60 heures, la méthodologie de la recherche 20 heures et la
rédaction médicale 10 heures.
* L'enseignement pratique
Il s'effectue pendant 27 mois durant toute la formation.
· En 1ère
Année, les stages pratiques se font au bloc de Chirurgie
Générale pendant 9 mois dont 3 mois de stage d'instrumentation, 4
mois de stage d'aide opératoire et 2 mois de réanimation.
· En 2ème
Année, les stages pratiques se font au bloc de
Gynécologie obstétrique pendant 9 mois et sont repartis comme
suit : 3 mois d'instrumentation, 4 mois d'aide opératoire et 2 mois de
réanimation.
· En 3ème
Année, les stages se font dans les blocs de
Spécialités Chirurgicales pendant 9 mois dont 3 mois au bloc de
l'ORL, 3 mois au bloc de l'Ophtalmologie et 3 mois au bloc de Stomatologie.
CHAPITRE IV. MODE D'EVALUATION
4.1. L'évaluation théorique
A l'EIBO de Marseille, en France l'évaluation
théorique porte sur les 4 modules du programme, et donne lieu à 4
évaluations notées sur 20.
Chaque module est validé si la note obtenue à
cette épreuve est au moins égale à 10 sur 20. [8]
A l'Ecole de Genève, en Suisse ; l'évaluation
théorique est sanctionnée par 2 examens théoriques
intermédiaires. Toutes les notes sont prises en compte. Certaines sont
éliminatoires.
A l'EAM de Lomé, au Togo en ce qui concerne
l'évaluation théorique, l'étudiant sera
évalué sur les cours reçus.
4.2. L'évaluation pratique
En France, chacune des mises en situation professionnelle est
notée sur 20. La moyenne de 10 sur 20 est exigée pour l'ensemble.
Une note en dessous de 7 donne lieu à une exclusion.
La validation des stages : chaque stage est noté sur
20. Il est validé si la note est au moins égale à 10 sur
20 [9]. Il en est de même à l'école de Genève en
Suisse [13].
Au Togo, l'évaluation de la formation pratique prend en
compte le savoir-faire de l'Etudiant en salle d'opération.
4.3. Le mémoire de fin de
formation
La rédaction du mémoire qui est l'occasion
d'apprécier la capacité de recherche de l'étudiant n'est
pas l'apanage des EIBO de la France et de la Suisse.
Au Togo, l'évaluation du mémoire est faite selon
une grille établie par la direction portant sur les
éléments d'appréciation suivants :
- la pertinence du sujet ;
- la forme, le fond, le style ;
- la présentation publique ;
- la manipulation du matériel audio-visuel ;
- la précision des réponses aux questions des
membres du jury.
CHAPITRE V. HISTORIQUE DE LA CREATION DE LA FILIERE DES
TSIC DE LOME
Le Gouvernement Togolais a créé en 1972, l'Ecole
des Assistants Médicaux (EAM) qui est une Institution
Médico-Sanitaire assurant la formation des cadres opérationnels
capables de répondre aux besoins cruciaux en Techniciens
Supérieurs dans les formations sanitaires intermédiaires et
périphériques du Togo et les autres pays de la
sous-région.
Ainsi la filière des TSIC, a été
créée par arrêté N° 013 / MENR du 28 Janvier
1999. [2-3]
De sa création à nos jours, cette filière
qui est à sa septième promotion a formé 72 TSIC. Voir les
détails en Annexes.
Deuxième Partie :
CHAPITRE I. CADRE D'ETUDE
La Direction de l'EAM a servi de cadre à notre
travail.
L'EAM est une Ecole de l'Université de Lomé. Sa
direction est située dans l'enceinte du CHU-TOKOIN à environ 400
mètres de l'entrée principale. Elle est localisée entre le
Pavillon Militaire, la Clinique Médicale et le service de
Pneumologie.
C'est un bâtiment exigu qui comporte plusieurs locaux
abritant les Services Administratifs de l'Ecole.
La Direction Générale est conduite par un
Directeur et son Adjoint tous enseignants élus par leurs pairs et
nommés par arrêté ministériel pour un mandat de 3
ans renouvelables. Ils sont assistés par une Secrétaire de
Direction et les Responsables Pédagogiques de chaque filière.
L'EAM utilise pour la filière des TSIC, 23 enseignants
et 3 moniteurs d'encadrement clinique.
CHAPITRE II. METHODOLOGIE
2.1. Type d'étude
C'est une étude rétrospective transversale.
2.2. Période et durée de
l'enquête
La période de notre enquête a concerné les 10
années d'existence de la filière et l'enquête a duré
6mois (du 13 novembre 2007 au 30 mai 2008 : date d'arrêt des cours
théoriques et stages pratiques de l'année en cours.).
2.3. Réalisation de l'enquête
L'enquête avait été réalisée
en deux (2) temps :
- 1er temps : Interview des TSIC
déjà formés en cours d'exercice ou non et des
étudiants en formation.
Interview des enseignants intervenant dans la dispensation
des enseignements théoriques et pratiques au sein de la
filière.
Interview du Coordonnateur de la filière.
Pour chaque type d'interview, nous avions établi une
fiche d'enquête ; les exemplaires des trois (3) fiches
d'enquête ainsi utilisées se trouvent en annexe du document.
Les questionnaires ont été distribués par
nous-mêmes après une brève explication.
Pour les TSIC qui n'étaient pas à Lomé,
les fiches d'enquête ont été envoyées par courrier
postal. Ces fiches ont été remplies par ces derniers et
renvoyées par le même moyen.
- 2ème temps: La revue documentaire et les
supports des données relatives aux enseignements théoriques et
pratiques dispensés depuis la création de la
filière : (fouille des archives : consultation des
relevés des notes des étudiants, cahiers de texte ;
effectuée à la direction de l'EAM).
Pour les enseignements théoriques dont nous n'avions
pas retrouvé la traçabilité de texte de l'Ecole, nous nous
étions appuyés sur des relevés des notes de passage en
année supérieure des anciens étudiants.
2.4. Traitement des données
Les données recueillies avaient été
dépouillées et traitées par les logiciels Word et
Excel.
Pour le recueil des données sur les programmes
d'enseignement des écoles soeurs, nous avions écrit
à :
1. INFAS : Institut de Formation de s Agents de
Santé d'Abidjan en Cote d'Ivoire,
2. EORNA : European Operating Room Nurses Association
basée en Belgique,
3. EIBO de Marseille en France et
4. EIBO de Genève en Suisse.
Seules les 2 dernières écoles nous avaient
répondues
2.5. Populations étudiées
Premièrement, c'étaient les enseignements
théoriques et pratiques dispensés ;
deuxièmement, les TSIC déjà formés
ou en formation ;
troisièmement, les enseignants.
2.5.1. Critères d'inclusion
- Tous les enseignements théoriques et pratiques ayant
été prévus ou dispensés ;
- Tout TSIC ayant été formé au sein de la
filière ;
- Tout enseignant intervenant dans la filière.
2.5.2. Critères de non inclusion
Ont été exclus de notre étude, toutes les
personnes travaillant sous le titre « d'instrumentiste » et
qui n'étaient pas réglementairement formées à
l'Ecole de Lomé (`'formation sur le tas'') ; ceux qui n'avaient pas
retourné les fiches d'enquête et le TSIC
décédé.
2.6. Variables étudiées :
Nous nous étions intéressés :
2.6.1. Aux profils des TSIC déjà
formés ou en formation
2.6.2. Au contenu et à la dispensation de la
formation théorique
2.6.3. Au contenu et à la dispensation de la
formation pratique
2.6.4. Aux modes des évaluations
théoriques et pratiques
2.6.5. Au mémoire de fin de
formation
2.7. Les difficultés
rencontrées
Au cours de cette enquête, nous avons rencontré
plusieurs difficultés :
- le retard au remplissage des fiches d'enquête par les
TSIC et les enseignants ;
- les supports des données relatives aux enseignements
théoriques et pratiques déjà dispensés
n'étaient pas retrouvés ;
- certains supports des données relatives aux
enseignements théoriques et pratiques déjà
dispensés ne comportaient pas toutes les données
escomptées.
Troisième Partie :
CHAPITRE I. DES CARACTERISTIQUES GENERALES DES TSIC
1.1. Du répertoire des
Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale
formés depuis la création de la
filière jusqu'à nos jours
Dans la figure n°1, se trouvent par promotion les
pourcentages des TSIC formés depuis la création de la
filière jusqu'à nos jours.
1ère Promotion (1999 - 2002)
2ème Promotion (2000 - 2003)
3ème Promotion (2001- 2004)
4ème Promotion (2002 - 2005)
5ème Promotion (2003 - 2006)
6ème Promotion (2004 - 2007)
7ème Promotion (2005 - 2008)
Figure 1 :
répartition des TSIC suivant les promotions
1.2. Catégorie socio-professionnelle des TSIC
formés suivant les promotions
Dans le tableau n°I figurent, par catégorie
socio-professionnelle, les TSIC formés depuis la création de la
filière à nos jours :
Tableau I : Répartition des TSIC suivant la
catégorie socio-professionnelle
|
P1
|
P2
|
P3
|
P4
|
P5
|
P6
|
P7
|
Total
|
%
|
Infirmiers
|
19
|
01
|
00
|
03
|
05
|
03
|
05
|
36
|
50
|
Sages-femmes
|
01
|
00
|
00
|
01
|
01
|
00
|
01
|
04
|
5,56
|
Bacheliers
|
06
|
08
|
09
|
02
|
04
|
03
|
00
|
32
|
44,44
|
TOTAL
|
26
|
09
|
09
|
06
|
10
|
06
|
06
|
72
|
100
|
1.3. Répartition des TSIC formés selon la
nationalité depuis la création de la filière
jusqu'à nos jours
Il y avait 67 TSIC Togolais formés soient 93% contre 5
Béninois soient 7%
1.4. Répartition des TSIC formés selon
l'occupation professionnelle actuelle Dans le tableau n°II,
figurent les TSIC formés selon l'occupation professionnelle
actuelle :
Tableau II : Répartition des TSIC
formés selon l'occupation actuelle
|
Nombre de TSIC
|
Pourcentage (%)
|
En fonction
|
47
|
70,15
|
Ne pratiquent plus
|
03
|
4,48
|
Non engagés
|
05
|
7,46
|
Retraités
|
11
|
16,41
|
Décédés
|
01
|
1,50
|
TOTAL
|
67
|
100
|
1.5. Répartition des TSIC formés selon
leurs lieux d'exercice professionnel
Dans le tableau n°III, figurent selon leurs lieux
d'exercice professionnel les TSIC formés depuis la création de la
filière jusqu'à nos jours :
Tableau III : Répartition des TSIC
formés selon les lieux d'exercice professionnel
|
Nombre de TSIC
|
Pourcentage (%)
|
- A Lomé :
· CHU-TOKOIN
· District sanitaire de Bê
· Cliniques privés
Total :
|
26
03
02
31
|
55,30
6,40
4,30
66
|
- A l'intérieur du TOGO :
· CHR ATAKPAME
· CHP BASSAR
· CHR DAPAONG
· CHU KARA
· CHR KARA
· CHR SOKODE
· CHP TCHAMBA
· CHP TSEVIE
|
03
01
02
03
03
02
01
01
|
6,38
2,12
4,25
6,38
6,38
4,25
2,12
2,12
|
Total :
|
16
|
34
|
CHAPITRE II. DE LA FORMATION THEORIQUE
2.1. Le Programme de la formation théorique
prévu pour les 3 ans
Dans le tableau n°IV, figurent les disciplines
théoriques prévues pour la formation théorique des
TSIC :
Tableau IV : Répertoire des
disciplines théoriques prévues pour les 3 ans de formation
1ère année
|
2ème année
|
3ème année
|
Disciplines
|
Heures
|
Disciplines
|
Heures
|
Disciplines
|
Heures
|
Anatomie
Physiologie
Sémiologie chirurgicale
Sémiologie obstétricale
Instrumentation en chirurgie
Déontologie et éthique médicale
Pharmacologie
Statistiques
Stérilisation en chirurgie
Total
|
20
20
40
20
40
40
30
20
20
20
230
|
Anatomie
Pathologie chirurgicale
Pathologie Gynéco-obst
Psychologie médicale
Gestion hospitalière
Instrumentation Gynéco obstétricale
Santé publique
Gestion hospitalière
|
20
60
30
20
20
40
20
20
230
|
Thérapeutique chirurgicale
Spécialités chirurgicales
(OPH-ORL-STOMATO)
Méthodologie de la recherche
Rédaction médicale
Instrumentation en spécialité chirurgicale
|
40
60
20
10
40
170
|
2.2. Position des TSIC par rapport aux disciplines
théoriques enseignées
Dans le tableau n°V, figurent les positions des TSIC par
rapport aux disciplines théoriques enseignées en
1ère année :
Tableau V : Répertoire des positions
des TSIC (22 étudiants en formation et 43 instrumentistes formés)
par rapport aux disciplines théoriques enseignées en
1ère Année
Disciplines
|
d'accord
|
pas d'accord
|
Anatomie
Déontologie
Economie de santé
Gestion hospitalière
Hygiène hospitalière
Physiologie
Prévention des infections
Santé publique
Sémiologie chirurgicale
Sémiologie gynéco obstétricale
Soins infirmiers
Recherche
|
65
54
43
45
64
57
65
49
65
65
44
53
|
00
11
22
20
01
08
00
16
00
00
21
12
|
Dans le tableau n°VI, figurent les positions des
TSIC par rapport aux disciplines théoriques enseignées en
2ème année :
Tableau VI : Répertoire des positions
des TSIC par rapport aux disciplines théoriques enseignées en
2ème Année
Disciplines
|
d'accord
|
pas d'accord
|
Anatomie chirurgicale et Voies d'abord
Anesthésie - réanimation
Instrumentation en Gynécologie
Pathologie chirurgicale
Pathologie gynéco obstétricale
Sémiologie pédiatrique
Stérilisation
Législation hospitalière
|
65
51
65
65
65
61
65
48
|
00
14
00
00
00
04
00
17
|
Dans le tableau n°VII, figurent les positions des TSIC
par rapport aux disciplines théoriques enseignées en
3ème année :
Tableau VII : Répertoire des positions
des TSIC par rapport aux disciplines théoriques enseignées en
3ème Année
Disciplines
|
d'accord
|
pas d'accord
|
Anatomie chirurgicale
Méthodologie de la recherche
Instrumentation en ORL
Instrumentation en OPH
Instrumentation en Stomatologie
Instrumentation en Chirurgie vasculaire
Instrumentation en Orthopédie Traumatologie
Instrumentation en Chirurgie pédiatrique
Instrumentation en Urologie
Instrumentation en Chirurgie thoracique
|
62
64
65
59
61
65
65
64
65
65
|
03
01
00
06
04
00
00
01
00
00
|
2.3. Disciplines théoriques réellement
dispensées depuis la création de la filière jusqu'à
nos jours
2.3.1. 1ère promotion
Dans le tableau n°VIII, figurent les disciplines
théoriques réellement enseignées à la
1ère promotion.
Tableau VIII : Répertoire des
disciplines théoriques réellement enseignées à la
1ère Promotion
1ère année
|
2ème année
|
3ème année
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Anatomie
Déontologie
Hygiène hospitalière
Physiologie
Sémiologie chirurgicale
Sémiologie médicale
Soins infirmiers
Statistiques
|
Non
Retrouvées
`'
`'
`'
`'
`'
`'
`'
|
Anatomie
Anesthésie - Réanimation
Economie de Santé
Gestion hospitalière
Instrumentation en Gynéco
Pathologie chirurgicale
Pathologie Gynéco-obst
Santé publique
Soins infirmiers
|
NR
`'
`'
`'
`'
`'
`'
`'
`'
|
Prévention des Infections
ORL
Stomatologie
Ophtalmo
Thérapeutique chirurgicale
|
NR
`'
`'
`'
`'
|
2.3.2. 2ème promotion
Dans le tableau n°IX, figurent les disciplines
théoriques réellement enseignées à la
2ème promotion :
Tableau IX : Répertoire des
disciplines théoriques réellement enseignées à la
2ème Promotion
1ère année
|
2ème année
|
3ème année
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Anatomie
Déontologie
Hygiène hospitalière
Physiologie
Sémiologie chirurgicale
Sémiologie médicale
Sémiologie obstétricale
|
NR
`'
`'
`'
`'
`'
`'
|
Anatomie
Economie de Santé
Pathologie chirurgicale
Pathologie Gynéco-obstétricale
Prévention d'infection
Santé publique
Soins infirmiers
|
NR
`'
`'
`'
`'
`'
`'
|
ORL Stomatologie
Traumatologie
|
NR
`'
`'
|
2.3.3. 3ème promotion
Dans le tableau n°X, figurent les disciplines
théoriques réellement enseignées à la 3ème
promotion :
Tableau X : Répertoire des disciplines
théoriques réellement enseignées à la
3ème Promotion
1ère année
|
2ème année
|
3ème année
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Anatomie
Déontologie
Hygiène hospitalière
Physiologie
Sémiologie chirurgicale
Sémiologie Gynéco-Obst
Sémiologie médicale
Soins infirmiers
|
NR
`'
`'
`'
`'
`'
`'
`'
|
Anesthésie-réanimation
Economie de Santé
Gestion hospitalière
Pathologie chirurgicale
Pathologie gynéco
Pathologie médicale
Prévention des infections
Santé publique
|
NR
`'
`'
`'
`'
`'
`'
`'
|
ORL Stomatologie
Instrumentation
en thérapeutique chirurgicale
|
NR
`'
`'
`'
|
2.3.4. La 4ème promotion
Dans le tableau n°XI, figurent les disciplines
théoriques réellement enseignées à la
4ème promotion :
Tableau XI : Répertoire des
disciplines théoriques réellement enseignées à la
4ème Promotion
1ère année
|
2ème année
|
3ème année
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Anatomie
Hygiène hospitalière
Physiologie
Prévention des infections
Sémiologie chirurgicale
Sémiologie médicale
Soins infirmiers
|
NR
`'
`'
`'
`'
`'
`'
|
Déontologie
Economie de Santé
Gestion hospitalière
Pathologie chirurgicale
Pathologie médicale
Pathologie Gynéco-obst
Santé publique
|
NR
`'
`'
`'
`'
`'
`'
|
ORL Stomatologie
Anatomie chirurgicale et Voies
d'abord
|
NR
`'
`'
`'
|
2.3.5. 5ème promotion
Dans le tableau n°XII, figurent les disciplines
théoriques réellement enseignées à la
5ème promotion :
Tableau XII : Répertoire des
disciplines théoriques réellement enseignées à la
5ème Promotion
1ère année
|
2ème année
|
3ème année
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Anatomie
Déontologie
Hygiène hospitalière
Physiologie
Prévention des infections
Sémiologie chirurgicale
Sémiologie médicale
Sémiologie obstétricale
Soins infirmiers
|
NR
`'
`'
`'
`'
`'
`'
`'
`'
|
Economie de Santé
Gestion hospitalière
Pathologie chirurgicale
Pathologie médicale
Pathologie Gynécologique
Santé publique
|
NR
`'
`'
`'
`'
`'
|
Anatomie chirurgicale
Chirurgie
pédiatrique
Chirurgie vasculaire
ORL
Traumato
|
NR
`'
`'
`'
`'
`'
`'
|
2.3.6. 6ème promotion
Dans le tableau n°XIII, figurent les disciplines
théoriques réellement enseignées à la
6ème promotion :
Tableau XIII : Répertoire des
disciplines théoriques réellement enseignées à la
6ème Promotion
1ère année
|
2ème année
|
3ème année
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Disciplines dispensées
|
Heures
|
Hygiène hospitalière
Prévention des infections
Sémiologie chirurgicale
Sémiologie obstétricale
Soins infirmiers
|
NR
`'
`'
`'
`'
|
Anatomie chirurgicale
Anesthésie réanimation
Pathologie chirurgicale
Pathologie Gynéco-obst
Pédiatrie
|
NR
`'
`'
`'
`'
|
Chirurgie pédiatrique
ORL
Stomatologie
Traumato
|
NR
`'
`'
`'
`'
|
2.3.7. 7ème promotion
(1ère année)
Dans le tableau n°XIV, figurent les disciplines
théoriques réellement enseignées à la
7ème promotion :
Tableau XIV : Répertoire des
disciplines théoriques réellement enseignées à la
1ère année de la 7ème
Promotion
Disciplines enseignées
|
Heures
prévues
|
Heures
réellement faites
|
%
|
Anatomie
Economie de santé
Gestion hospitalière
Hygiène hospitalière
Physiologie
Prévention des infections
Santé publique
Sémiologie chirurgicale
Soins infirmiers
|
20
20
20
20
20
20
20
40
40
|
16
06
12
12
16
10
10
24
26
|
80
30
60
80
80
80
50
60
65
|
2.3.8. 7ème Promotion
(2ème Année)
Dans le tableau n°XV, figurent les disciplines
théoriques réellement enseignées à la
2ème année de la 7ème
promotion :
Tableau XV : Répertoire des
disciplines théoriques réellement enseignées à la
2ème année de la 7ème
Promotion
Disciplines enseignées
|
Heures
prévues
|
Heures réellement faites
|
%
|
Anatomie et Voie d'abord
Anesthésie réanimation
Pathologie chirurgicale
Pathologie gynécologique
Sémiologie pédiatrique
Instrumentation en chirurgie viscérale
|
40
40
60
40
20
40
|
32
20
30
28
06
24
|
80
50
50
70
30
60
|
2.3.9. 7ème Promotion
(3ème Année)
Dans le tableau n°XVI, figurent les disciplines
théoriques réellement enseignées à la
3ème année de la 7ème
promotion :
Tableau XVI: Répertoire des disciplines
théoriques réellement enseignées à la
3ème année de la 7ème
Promotion
Disciplines enseignées
|
Heures prévues
|
Heures réellement faites
|
%
|
Anatomie chirurgicale et Voie d'abord
ORL
Stomatologie
Traumato orthopédie
Instrumentation en chirurgie
pédiatrique
Rédaction médicale
|
40
20
20
40
120
10
|
16
20
20
12
12
6
|
40
100
100
30
100
60
|
2.4. Position des étudiants face aux supports
didactiques obligatoires pour la dispensation de l'enseignement
théorique
Dans le tableau n°XVII figurent les choix des
étudiants face aux supports didactiques obligatoires pour l'enseignement
théorique :
Tableau XVII : Position des TSIC dans le
choix des supports didactiques
|
Nombre de TSIC
|
Pourcentage (%)
|
(1)
(2)
(5)
(6)
(1.2)
(2.4)
(2.6)
(1.5.6)
(4.5.6)
(1.2.4.5)
(1.4.5.6)
(1.2.3.4)
(1.2.5.6)
(1.2.4.6)
(1.2.4.5.6)
(1.3.4.5.6)
(1.2.3.4.5)
(1.2.3.5.6)
(2.3.4.5.6)
(1.2.3.4.5.6)
Total
|
3
1
1
1
5
1
1
2
2
1
1
1
8
2
1
3
2
1
1
27
65
|
4,61
1,53
1,53
1,53
7,69
1,53
1,53
3,07
3,07
1,53
1,53
1,53
12,30
3,07
1,53
4,61
3,07
1,53
1,53
41,53
100
|
Légende : Tableau = 1 ;
Polycopies = 2 ; Flip chart = 3 ; Rétroprojecteur =
4 ;
Vidéo projecteur = 5 ; Film
vidéo = 6
2.5. Position des enseignants par rapport aux salles de
cours
Tous les enseignants avaient affirmé que les salles de
cours n'étaient pas adaptées pour la dispensation des cours
théoriques aux étudiants.
Les raisons des enseignants pour lesquelles les salles
n'étaient pas adaptées étaient :
· pas d'espace pour les projections audio-visuelles :
15%
· étroitesse des salles : 50%
· salles non climatisées, non ventilées, non
éclairées : 15%
· absence de matériel didactique (tableau trop
petit) : 20%
2.6. Position des enseignants face aux supports
didactiques
Dans le tableau n°XVIII, figurent les supports
didactiques utilisés par les enseignants :
Tableau XVIII: Position des enseignants face
à l'utilisation des supports didactiques
Supports didactiques
|
d'accord
|
pas d'accord
|
Le tableau
Les polycopies
Le tableau et les polycopies
|
02
00
18
|
18
00
02
|
2.7. A propos de l'achèvement du programme des
cours théoriques prévus par l'école
Trois enseignants sur vingt soient 15% avaient fini le
programme des cours théoriques prévu pour la filière par
l'école.
2.8. Les raisons pour lesquelles l'enseignant n'arrivait
pas à la fin du programme des cours théoriques prévus
étaient
· trop de sollicitation académique et
hospitalière : 50%
· programme de la filière était mal
défini : 30%
· mauvaise organisation personnelle : 5%
2.9. Position des enseignants par rapport à
l'organisation des séances de TD à l'attention des
d'étudiants
Cinq enseignants sur vingt avaient organisé des
séances de TD.
Les raisons pour lesquelles les autres enseignants
n'organisaient pas les séances de TD étaient les
suivantes :
· manque de temps : 20%
· manque d'organisation personnelle : 25%
· insuffisance des horaires des cours : 10%
· rien n'était défini par la direction de
l'école : 20%
CHAPITRE III. DE LA FORMATION PRATIQUE
3.1. Programme de la formation pratique prévu pour
les trois (03) ans
Dans le tableau n°XIX, figure la durée des stages
pratiques prévus pour la 1ère année au bloc de chirurgie
générale :
Tableau XIX : Volume horaire alloué
à l'enseignement pratique en 1ère année au
bloc de chirurgie générale
Stages pratiques
|
Temps prévu (jours)
|
Temps fait (jours)
|
Pourcentage (%)
|
- stages d'instrumentation
- stages d'aide opératoire
- stages de réanimation
|
90
120
60
|
48
64
00
|
53,33
53,33
00
|
Dans le tableau n°XX, figure la durée des stages
pratiques prévus pour la 2ème année au bloc de
gynécologie :
Tableau XX : Volume horaire alloué
à l'enseignement pratique en 2ème année au bloc
de gynécologie
Stages pratiques
|
Temps prévu (jours)
|
Temps fait (jours)
|
Pourcentage (%)
|
- stages d'instrumentation
- stages d'aide opératoire
- stages de réanimation
|
90
120
60
|
48
64
00
|
53,33
53,33
00
|
Dans le tableau n°XXI, figure la durée des stages
pratiques prévus pour la 3ème en
spécialités chirurgicales :
Tableau XXI : Volume horaire alloué
à l'enseignement pratique en 3ème année en
spécialités chirurgicales
Stages pratiques
|
Temps prévu (jours)
|
Temps fait (jours)
|
Pourcentage (%)
|
- ORL
- Stomatologie
- Ophtalmologie
|
90
90
90
|
24
24
60 j
|
26,66
26,66
66,66
|
3.2. Position des étudiants par rapport à
l'enseignement pratique
3.2.1. Adéquation de la formation pratique tout
au long du cursus
Dix TSIC sur les soixante-cinq avaient répondu oui
3.2.2. Les insuffisances dans la formation pratique
selon les étudiants
Plusieurs insuffisances dans les stages pratiques avaient
été relevées à savoir :
· manque d'encadreurs cliniques sur les lieux de
stage : 23,08%
· pas de séances de travaux pratiques : 13,85%
· pas de matériel pour les séances de
démonstration : 21,54%
· absence d'évaluation pratique objective :
10,77%
· insuffisance d'heure de stage pratique : 15,38%
3.2.3. Les suggestions des TSIC pour
l'amélioration de la formation pratique
· Recruter les moniteurs par voie de concours et les
former : 36,90% ;
· faire des évaluations pratiques aux
étudiants : 10,75% ;
· instaurer des stages pratiques de longue durée (3
à 6 mois) aux étudiants TSIC de 3ème
année à faire en dehors du CHU TOKOIN : 9,25% ;
· revoir le programme de formation théorique et
pratique afin de le rendre universel : 43,10%.
3.3. Position des enseignants par rapport à
l'enseignement pratique
3.3.1. Méthodes pédagogiques
Dans 100% des cas, les enseignements pratiques
dispensés depuis la création de la filière, n'avaient pas
fait appel aux méthodes pédagogiques suivantes :
· reconnaissance du matériel chirurgical sur le
réel ;
· pratique sur mannequin ;
· jeux de rôles ;
· pratiques en situation réelle sous
supervision ;
· utilisation des fiches d'apprentissage et des fiches de
vérification.
3.3.2. Position de l'enseignant face au rôle
d'encadreur clinique
Seuls 3 enseignants sur 20 avaient accepté d'être
encadreurs cliniques.
Les raisons pour lesquelles les enseignants avait
refusé d'être des encadreurs clinique étaient les
suivantes :
· ils n'étaient pas concernés : 10%
· ils étaient trop occupés : 70%
· les clauses n'étaient pas définies dans ce
domaine : 5%
3.3.3. Les suggestions des enseignants pour
l'amélioration de l'enseignement pratique
· avoir le maximum de matériel didactique : 45%,
· doter la filière d'une salle de
démonstration et de simulation : 30%,
· nommer les moniteurs par voie de concours pour que les
plus méritants encadrent les étudiants. Ce qui permettra une
meilleure formation pratique : 25%.
CHAPITRE IV. DES MODES DES EVALUATIONS DES
ENSEIGNEMENTS THEORIQUES ET PRATIQUES
4.1. Position des étudiants par rapport au mode
des évaluations de l'enseignement théorique
Dans le tableau n°XXII, figurent les jugements des
étudiants par rapport aux modes des évaluations de l'enseignement
théorique :
Tableau XXII: Position des étudiants par
rapport aux modes des évaluations de l'enseignement théorique
|
Nombre d'étudiants
|
Pourcentage (%)
|
- Satisfaisant
- acceptable sous certaines réserves
- à bannir
Total
|
38
24
03
65
|
58,46
36,32
4,62
100
|
4.2. Pour ceux qui avaient accepté cette forme
d'évaluation sous certaines réserves, les raisons
étaient :
· toutes les matières n'étaient pas
évaluées : 9,03%
· certaines épreuves ne correspondaient pas aux cours
dispensés : 9,14%
· cette forme d'évaluation ne reflétait pas la
valeur de l'étudiant et n'était pas formatrice : 18,17%
4.3. Pour ceux qui avaient demandé que cette forme
des évaluations de l'enseignement théorique soit bannie, les
raisons étaient :
· évaluation trop théorique :
1,55%
· elle ne permettait pas à l'étudiant de
garder l'essentiel car il apprenait uniquement pour obtenir les notes :
3,07%
4.4. Proposition d'autres modes d'évaluation de
l'enseignement théorique par les étudiants
Vingt et un étudiants sur les 65 soient 32,30%, avaient
proposé d'autres modes d'évaluation de l'enseignement
théorique à savoir :
· examens oraux : 1,54%
· validation de chaque matière à sa fin :
13,85%
· étude de cas : 3,07%
· questions à choix multiple (QCM) : 7,69%
· notation des exposés ou recherches faites par
l'étudiant : 6,15%
4.5. A propos des évaluations formatives avant les
examens
Trois enseignants sur les vingt, soient 15% avaient fait des
évaluations formatives aux étudiants avant les examens.
4.6. Les modes d'évaluation de l'enseignement
théorique utilisés par les enseignants
Dans le tableau n°XXIII figurent les modes
d'évaluation de l'enseignement théorique utilisés par les
enseignants :
Tableau XXIII : Modes d'évaluation
utilisés par les enseignants
|
Nombre d'enseignants
|
Pourcentage (%)
|
- QCM + cas cliniques
- QCM + Question unique
- Question unique + cas cliniques
- QCM + question unique + cas cliniques
- QCM + question orale
- QCM
Total
|
9
5
2
2
1
1
20
|
45
25
10
10
5
5
100
|
4.7. A propos du feed-back après correction des
épreuves de l'évaluation de l'enseignement
théorique
Aucun enseignant n'avait fourni de feed-back après la
correction des épreuves de l'évaluation de l'enseignement
théorique.
Les raisons évoquées
étaient :
· il n'y avait plus d'opportunité de revoir les
étudiants après la correction des évaluations :
15%
· le feed-back n'était pas programmé dans le
projet pédagogique : 40%
· il y avait un manque d'organisation personnelle de
l'enseignant : 25%
· il revenait à l'école de réclamer le
corrigé des épreuves et de les afficher : 20%.
4.8. Position des enseignants par rapport au niveau
acceptable de performance (NAP) qui devrait déclarer l'étudiant
reçu pour la pratique
Dans le tableau n°XXIV, figurent les propositions des
enseignants par rapport au NAP :
Tableau XXIV : Proposition des enseignants
par rapport au NAP
NAP
|
Nombre d'enseignants
|
Pourcentage (%)
|
NAP à 50%
NAP à 75%
NAP à 85%
Total
|
1
2
17
20
|
5
10
85
100
|
4.9. Positions des enseignants sur les proportions dans
lesquelles devraient compter les notes des évaluations des enseignements
théoriques et pratiques pour le passage en année
supérieure
Dans le tableau n°XXV, figurent les positions des
enseignants sur les proportions dans lesquelles devraient compter les notes des
évaluations des enseignements théoriques et pratiques pour le
passage en année supérieure.
Tableau XXV : Répertoire des
positions des enseignants sur les proportions dans lesquelles devraient compter
les notes des évaluations des enseignements théoriques et
pratiques pour le passage en année supérieure
Théorie et Pratique
|
Nombre d'enseignants
|
Pourcentage (%)
|
25% et 75%
30% et 70%
40% et 60%
45% et 55%
50% et 50%
60% et 40%
Total
|
1
5
8
3
2
1
20
|
05
25
40
15
10
05
100
|
CHAPITRE V. DU MEMOIRE DE FIN DE FORMATION
5.1. Position des étudiants
Quarante-huit étudiants sur les soixante-cinq, soient
73,85% étaient d'accord pour la rédaction de mémoire de
fin de formation.
Pour ceux qui n'étaient pas d'accord, les raisons
évoquées étaient :
· la rédaction de mémoire occasionnait des
dépenses énormes pour les étudiants : 13,85%
· la rédaction constituait un stress pour les
étudiants : 4,61%
· la rédaction prenait beaucoup de temps aux
étudiants : 7,69%
5.2. Point de vue des enseignants par rapport à la
rédaction de mémoire de fin de formation
Treize des vingt enseignants soient 65% avaient pensé
que la rédaction de mémoire de fin de formation et la soutenance
étaient obligatoires.
Pour ceux qui n'étaient pas d'accord et voulaient
la suppression de la rédaction de mémoire et de soutenance de
mémoire de fin de formation, les raisons évoquées
étaient :
· domaine de recherche limité créant un climat
de frustration pour les étudiants qui ne pouvaient pas : 20%
· la rédaction et la soutenance du mémoire
faisaient perdre beaucoup de temps et occasionnaient beaucoup de
dépenses à l'étudiant : 5%
· les mémoires n'étaient pas pris en compte ou
on s'en servait peu ou pas : 10%.
5.3. Pour ceux qui étaient pour la
pérennisation de la rédaction de mémoire de fin de
formation et de soutenance, les raisons évoquées
étaient :
· la rédaction de mémoire de fin de formation
développait et renforçait les capacités de recherche de
l'étudiant : 30%
· la soutenance de mémoire donnait la
crédibilité et honorait le diplôme : 20%
· la soutenance de mémoire appréciait la
logique d'argumentation de l'étudiant : 10%
· la soutenance de mémoire rendait chaleureuse la
relation étudiant enseignant : 5%.
Quatrième Partie :
CHAPITRE I. SUR LA METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Notre étude s'était intéressée aux
enseignements théoriques et pratiques, aux instrumentistes formés
depuis la création de la filière, les étudiants en cours
de formation, les enseignants et le Coordonnateur de cette filière.
En dehors de ceux-ci, il existait d'autres instrumentistes
étrangers formés à l'EAM de Lomé, que nous n'avions
pu contacter dans le cadre de notre enquête.
Néanmoins, le résultat de ce travail est
l'expression d'un échantillon représentatif des problèmes
qui se posent aux instrumentistes et aux enseignants dans le cadre de la
formation au sein de cette filière de l'EAM de Lomé au Togo.
CHAPITRE II. SUR LE REPERTOIRE DES TSIC FORMES DEPUIS
LA CREATION DE LA FILIERE JUSQU'A NOS JOURS
2.1. Répertoire des Techniciens Supérieurs
en Instrumentation Chirurgicale formés depuis la création de la
filière jusqu'à nos jours
Notre étude nous a permis de constater qu'à part
la première promotion qui comptait vingt-six (26) agents, la
filière des instrumentistes recrute un nombre de plus en plus
réduit d'étudiants (Figure 1).
Dans cette première promotion, les IDE étaient
majoritaires 19 sur 26. En un
des critères d'admission à l'école des
TSIC exigeait que le postulant soit fonctionnaire IDE ou SFE et ayant une
expérience professionnelle d'au moins 5 ans [3].
Les promoteurs de la filière avaient
décidé :
· de la mise à niveau de ces agents qui, depuis un
certain nombre d'années jouaient le rôle d'instrumentiste sans
qualification requise ;
· et exceptionnellement, le recrutement de la
première promotion se fera parmi les étudiants de la
première année de l'option technicien supérieur de
santé qui étaient reçus au concours d'admission pour
l'année académique 1998-1999.
Hormis la cinquième promotion qui avait fait sortir dix
(10) instrumentistes suivant la planification de la formation, l'effectif de
toutes les autres promotions était resté constamment
réduit.
Le coordonnateur de la filière avait
décidé de réduire le nombre des étudiants pour un
meilleur encadrement. Plusieurs raisons pourraient être
évoquées : notamment le manque de salles de cours
adaptées, l'insuffisance des enseignants et les lieux de stages
pratiques qui sont essentiellement les blocs opératoires du CHU-TOKOIN
étaient en nombre réduit. NAMA A. [12].au Togo en 2006 avait
aussi fait le même constat.
La réorganisation des formations théoriques et
pratiques au sein de la filière s'impose.
2.2. Profil socio professionnel des Agents
Les infirmiers d'Etat venaient en tête des
différentes catégories socio professionnelles qui postulaient
pour la filière des instrumentistes. Ils semblaient être
attirés par la jeune filière leur permettant de poursuivre un
cursus universitaire dont le diplôme les plaçait directement au
côté du Chirurgien.
Par contre l'effectif élevé des bacheliers qui
s'inscrivaient directement dans la filière expliquait
l'intérêt qu'ils attachaient à cette filière
prometteuse d'emploi. Et pourtant, ceci n'était pas en concordance avec
les textes régissant les conditions d'admission dans cette
filière.
Les sages-femmes quant à elles, étaient les
moins intéressées par la filière, en raison du fait que
cette filière les écartait quelque peu de leur carrière
traditionnelle et les contraignait à s'adapter à une fonction
plus harassante et plus exigeante (Tableau I).
2.3. Suivant la nationalité
Nous avons remarqué que depuis la création de la
filière, 2 nationalités étaient retrouvées :
le Togo et le Bénin. Les TSIC togolais formés étaient en
nombre supérieur pour plusieurs raisons :
La situation sanitaire du Togo avait obligé les
autorités à baser leur politique sanitaire sur
l'amélioration des soins de qualité en créant des
districts sanitaires dotés d'antennes chirurgicales ; d'où
l'impériosité de la formation des TSIC. NAMA A. [12] dans ses
études au Togo en 2006 avait fait le même constat.
Le faible pourcentage des TSIC béninois s'expliquait
par le fait que le Bénin ne dispose pas encore cette école,
ainsi il a opté pour la formation de ses étudiants au Togo qui
est juste à coté.
2.4. Selon l'occupation professionnelle
actuelle
Le fort pourcentage (Tableau II) d'agents qui
exerçaient le métier répondait au souci des
autorités togolaises en créant cette filière.
Par contre les 11 agents, soient 16,41% qui neuf (9) ans
après la création de la filière étaient
déjà allés à la retraite, suscite quelques
réflexions par rapport aux conditions d'admission dans la
filière. En effet tout agent ayant bénéficié de
cette formation devrait l'exercer pendant au moins 17 ans si les
critères de recrutement étaient respectés. Ceci
n'était pas conforme à ce qui se passe ailleurs par exemple
à Marseille en France.
Cinq agents soient 7,46% n'étaient pas encore
engagés.
Plusieurs raisons pouvaient l'expliquer :
l'instabilité de la situation économique et financière du
pays ne permettait pas actuellement les engagements directs des cadres sortis
nouvellement des écoles universitaires et le non respect du numerus clos
us.
2.5. Selon les lieux d'exercice professionnel
Nous constatons que depuis la création de la
filière jusqu'à nos jours, Il y a une inégalité
dans la répartition des agents su l'étendue du territoire 26
à Lomé contre 16 à l'intérieur. En effet plus de
la moitié des TSIC formés (26 soient 55,30%) travaillaient au
CHU-T. Ceci s'expliquait par le fait que le besoin en personnel qualifié
était loin d'être satisfait au niveau des blocs chirurgicaux de
Lomé et du centre de référence nationale qu'est le
CHU-Tokoin.
De plus, plusieurs prestataires de santé n'aiment pas
aller à l'intérieur du pays car les conditions de travail
étaient dures et les primes et rémunérations
inhérentes à la profession étaient très
faibles ; et l'intérieur du pays ne leur offre pas des chances
d'exercer dans des structures privées. (Tableau III).
CHAPITRE III. SUR LE PROGRAMME DE L'ENSEIGNEMENT
THEORIQUE
3.1. Le programme de la formation théorique
prévu pour les trois (03) ans
Les cours théoriques occupaient une place fondamentale
dans la formation des TSIC. Ils constituaient la base de formation sur laquelle
s'appuyait l'exercice pratique au bloc opératoire. Ils servaient de
références à toutes les activités pratiques.
Pour le TSIC, ils constituaient les repères
d'acquisition des compétences.
Malheureusement, le programme de la formation théorique
prévu pour les 3 ans de formation à l'EAM de Lomé, non
seulement avait des insuffisances par rapport à d'autres programmes,
tels que les programmes de l'EIBO de Marseille en France [8], et celle de
Genève en Suisse [10], mais il n'avait jamais été
respecté et épuisé (Tableau IV). Certaines disciplines au
programme (la Pharmacologie, la Statistique et la Psychologie médicale),
n'étaient jamais enseignées parce qu'il n'y avait pas
d'enseignants disponibles tandis que la Stérilisation en chirurgie et
l'infirmier de bloc et l'environnement technologique, très
indispensables pour la formation des TSIC, n'étaient même pas
programmées.
NAMA A. [12] au Togo en 2006, avait fait le même constat
dans son étude.
La disponibilité et l'engagement des enseignants nous
paraissaient nécessaires dans l'atteinte des objectifs que
l'école s'était fixés.
3.2. Position des TSIC par rapport aux disciplines
théoriques enseignées
Nous constatons que les TSIC étaient d'accord pour que
les disciplines théoriques prévues par le programme de formation
soient dispensées (Tableaux V, VI et VII).Cependant ces cours sont
souvent perturbés par la participation des enseignants aux
séminaires et aux congrès ajouté à leur importante
charge de travail. Il serait souhaitable que toutes les disciplines
prévues par année d'étude soient réellement
dispensées et évaluées.
3.3. Disciplines théoriques réellement
enseignées depuis la création de la filière jusqu'à
nos jours
Nous remarquons qu'aucune promotion depuis la création
de la filière jusqu'à nos jours, non seulement n'avait
bénéficié de la formation théorique telle que
prévue par le programme de formation mais aussi la plupart des
disciplines théoriques enseignées n'étaient pas
achevées (Tableaux VIII à XVI).
Ainsi au cours des 7 années d'existence de
l'école, sur les 630 heures prévues pour la dispensation de
l'enseignement théorique par promotion, 56,82% étaient
réellement enseignées à la 7ème
promotion (Tableau XIV, XVI et XVI).
Sur les 7 promotions, la majorité des programmes avait
été achevée avec la dernière. (ORL, Stomatologie et
instrumentation en Chirurgie pédiatrique).
C'était la promotion de 2005 à 2008, et si l'on
considérait les «niveaux d'enseignements », les heures
étaient beaucoup plus enseignées en 3ème
année.
Cet état de chose pourrait être dû à
plusieurs facteurs :
- La non disponibilité des enseignants pour certaines
matières indispensables telles que :
§ la Pharmacologie, alors que le TSIC de par ses
attributions dans certaines circonstances notamment en petite chirurgie est
appelé à prescrire les médicaments ;
§ la Statistique qui est une discipline importante car
dans ses obligations administratives, le TSIC est tenu de produire les
statistiques mensuelles du bloc opératoire.
Par conséquent, les cours de statistiques pourraient
l'aider à parfaire la confection des fiches mensuelles de statistiques
dans les blocs opératoires.
- compte tenu de l'emploi de temps trop chargé des
enseignants, ceux-ci n'arrivaient pas à achever le volume horaire
alloué à leurs disciplines.
- les honoraires des disciplines dispensées par les
enseignants aux étudiants ne leur étaient pas payés en
temps opportun ce qui les avait démotivés et qui de ce fait les
poussait à ne pas achever leur programme.
LEVASSEUR [8] n'avait pas eu des résultats similaires.
Dans les pays du nord, il y avait suffisamment d'enseignants qui étaient
rémunérés à la hauteur des efforts fournis et en
plus les écoles disposaient de toute une gamme de moyens didactiques mis
à la disposition des enseignants.
Tous les TSIC de l'EAM, avaient évoqué le non
respect du programme de l'enseignement théorique prévu par
l'école ; l'insuffisance voire l'inexistence de supports
didactiques et le non achèvement des programmes des cours
théoriques. La raison fondamentale pouvait être attribuée
à l'inexistence de certains postes de responsabilités très
indispensables dans une école de Formation professionnelle.
Il s'agissait des postes suivants :
- Coordonnateur de soins,
- Conseiller scientifique,
- Directeur pédagogique [8].
3.4. Position des étudiants face aux supports
didactiques obligatoires pour la dispensation de l'enseignement
théorique
Au cours de notre étude près de la moitié
des TSIC avaient souhaité qu'en dehors du tableau et des polycopies
fréquemment utilisés par les enseignants pour la dispensation des
cours théoriques, le flip-chart, le rétroprojecteur, le
vidéo projecteur et le film vidéo soient mis à la
disposition des enseignants dans le cadre de la formation (Tableau XVII).
Ces supports audio-visuels non seulement permettaient une
meilleure assimilation des cours théoriques dispensés, mais aussi
de visualiser les techniques et temps opératoires au cours des
interventions chirurgicales.
L'école ne disposait pas de supports
pédagogiques permettant aux enseignants de dispenser les cours
théoriques aux étudiants dans de bonnes conditions. C'est ainsi
que 60% des enseignants réclamaient en plus du tableau et des
polycopies, le vidéo projecteur et le rétroprojecteur (Tableau
XVIII).
C'est le cas de l'EIBO de Marseille [8] où
l'enseignement théorique utilisait des méthodes
pédagogiques variées dans tous les domaines.
3.5. Position des enseignants par rapport aux salles de
cours
Au cours de notre étude, tous les enseignants avaient
affirmé que les salles de cours n'étaient pas adaptées
pour la dispensation des cours théoriques. Hormis le seul
amphithéâtre de l'EAM situé à l'UL, et servant de
tronc commun pour certaines filières de cette école (EAM), les
salles de staff des Médecins dans les différents services du
CHU-T ont été utilisées par les enseignants pour la
dispensation des cours théoriques aux étudiants TSIC.
Ces salles, en nombre réduit étaient souvent
sollicitées par les étudiants de diverses filières de
l'EAM, c'est la raison pour laquelle certains cours théoriques
étaient différés.
NAMA A. [12] au Togo en 2006 dans son étude avait fait
aussi le même constat.
CHAPITRE IV. SUR LA FORMATION PRATIQUE
4.1. Programme de formation pratique prévu pour
les trois (3) ans
Dans notre étude en 1ère et
2ème année, le temps réel des stages pratiques
effectués représentait 53,33% du temps prévu (Tableau XIX)
tandis qu'en 3ème le temps de stages pratiques
effectués occupait 40% du temps prévu. (Tableau XXI)
Nous remarquons alors que depuis la création de la
filière des TSIC, aucune promotion n'avait fait de stages pratiques dans
le service de réanimation, ni respecté la programmation
prévue par l'école.
Ainsi, le temps des stages réellement fait avoisinait
la moitié de ce qui était prévu. Ce manquement
était non seulement lié à l'insuffisance numérique
et à l'absence de formation préalable des moniteurs cliniques,
mais aussi à la non disponibilité au sein de l'école de
certains postes de responsabilités tels que celui de coordonnateur des
soins et du directeur pédagogique.
4.2. Position des étudiants et enseignants par
rapport à l'enseignement pratique
Au cours de notre étude 84,62% des étudiants
avaient répondu oui pour l'inadéquation de la formation pratique
tout au long de la formation.
Plusieurs raisons pourraient expliquer cette
situation :
· absence de moniteur clinique devant contrôler et
apprécier les prestations de l'étudiant et surtout
contrôler sa présence sur les lieux de stage ;
· manque de matériel de démonstration
associé à la quasi absence des séances de travaux
pratiques, empêchant l'étudiant d'avoir un bon Niveau
d'Acquisition des Performances (NAP) d'où l'insuffisance de la formation
pratique.
Nous constatons que 15% des enseignants avaient accepté
d'être encadreurs cliniques. Le formateur est « celui qui
conçoit, fait naître, donne, forme, organise, permet de contracter
des habiletés, des habitudes, des manières, des moeurs qui
inscrivent le formé dans un processus de professionnalisme et
d'émancipation » [1]
Pour ce faire, l'enseignant devait disposer d'assez de temps
pour faire face aux exigences que demande l'enseignement clinique. Or les
nôtres avaient trop de sollicitations académiques et
hospitalières. En plus, au niveau de l'école, les closes
n'étaient pas définies à propos de la
rémunération ayant trait à l'enseignement pratique,
d'où le désintéressement des chirurgiens intervenant dans
les blocs opératoires à l'encadrement des étudiants
TSIC.
Soixante quinze pour cent des enseignants n'organisaient pas
des séances de TD à l'endroit des étudiants. Ceci est
dû au programme de Formation des TSIC qui au cours de son
élaboration, n'avait pas prévu des heures de séances de
TD. Alors que le projet pédagogique de Marseille l'avait prévu
[8].
CHAPITRE V. SUR LES MODES DES EVALUATIONS DES
ENSEIGNEMENTS THEORIQUES ET PRATIQUES
5.1. Sur le mode de l'évaluation de l'enseignement
théorique
Les épreuves de l'évaluation de l'enseignement
théorique évaluaient les connaissances acquises par
l'étudiant ainsi que ses capacités d'analyse et de
synthèse d'où ce fort pourcentage (58,46%) des TSIC qui avaient
affirmé que ce mode était satisfaisant (Tableau XXII).
Par contre, pour ceux qui étaient contre ce mode
d'évaluation, les raisons étaient le non respect du programme de
formation et la non-évaluation de certaines disciplines
enseignées.
UCANS dans son étude sur la formation
professionnelle : évaluation des actions formatives, expliquait
« l'évaluation a pour objet de vérifier si le stagiaire
progresse vers les objectifs pédagogiques définis et si non, de
découvrir où et en quoi il éprouve des difficultés
afin d'ajuster les modalités de l'action dans une logique de
réussite du stagiaire. » [7]
Ainsi d'autres modes d'évaluations étaient
proposés comme les examens oraux, études de cas, les questions
à choix multiples, notation des exposés ou recherches faites par
l'étudiant.
5.2. Sur le mode de l'évaluation de l'enseignement
pratique
Nous remarquons qu'aucun des enseignants ne connaissait les
méthodes d'évaluation pratique prévues par
l'école.
La finalité de la formation était de permettre
au futur professionnel d'assurer une prise en charge globale de la personne
soignée, dans le respect des aspects éthiques et juridiques au
sein d'une équipe pluridisciplinaire [8].
Ainsi, la capacité de l'étudiant TSIC à
prendre en charge un patient dans un contexte opératoire devrait
être bien évaluée au cours de sa formation.
Au cours de notre étude, 17 enseignants sur 20 avaient
proposé 85% pour le NAP qui devrait déclarer l'étudiant
reçu pour la pratique. (Tableau XXIV)
Les examens pratiques organisés par la coordination de
la filière se pratiquaient au bloc opératoire de chirurgie
générale sur le patient et permettaient d'apprécier
l'aptitude de l'étudiant en période pré, per et post
opératoire. Dans ces conditions les évaluations pratiques
devraient contribuer à la validation des acquis dans les attributions de
l'instrumentiste ; les moniteurs d'encadrement devraient s'impliquer
résolument dans cette logique.
Nos résultats ne sont pas semblables à ceux de
MICHEZ E. et BANNEEL C. qui ont proposé 50% pour le NAP qui devrait
déclarer l'étudiant admis dans leur programme de formation
à Marseille en France [8].
Dans cette formation professionnelle articulant théorie
et pratique, le pire serait qu'une partie des formateurs soient
entièrement du côté de la théorie, les autres
entièrement du côté de la pratique.
Il importe au contraire que par delà les
spécialisations et les statuts des uns et des autres, chacun se sente
responsable de l'articulation entre théorie et pratique, et non d'un
composant seulement (Tableau XXV).
CHAPITRE VI. SUR LA REDACTION ET LA SOUTENANCE DU
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION
6.1. Position des étudiants
Le mémoire permet d'exposer son opinion concernant un
sujet donné en s'appuyant logiquement sur une série de faits pour
arriver à une recommandation ou une conclusion. Il développe et
renforce ses capacités de recherche tout en appréciant sa logique
d'argumentation.
Par contre, il devient stressant pour l'étudiant si le
domaine de recherche était limité et surtout s'il n'était
pas pris en compte ou si l'on s'en servait peu ou pas.
PITCHE Palokinam dans son étude au Togo en 2007 [14]
avait fait le même constat.
Ainsi sur les 72 TSIC formés depuis la création
de la filière jusqu'en 2008, il y avait eu 68 qui avaient soutenu parmi
lesquels 46 avaient pu corriger leurs mémoires et déposés
à la direction de l'EAM à la date du 30 Mai 2008 (Voir
Annexe).
Cinquième Partie :
Notre travail intitulé ·Evaluation de la
filière des TSIC de Lomé : de sa création à
nos jours · est une étude rétrospective transversale
menée, à la Direction de l'EAM et au CHU Tokoin de
Lomé ; lieu de formation des TSIC, sur une période de six(6)
mois et demi (13 Novembre 2007 au 30Mai 2008).
Au terme de ce travail nous concluons que :
· Depuis la création de la filière, il y a
eu 72 TSIC régulièrement formés ;
· Les programmes définis des formations
théoriques et pratiques de la filière n'étaient pas
conformes à ce qui se faisait sur le plan international (formation
IBODE) ;
· Le volume horaire des enseignements théoriques
réellement dispensés n'avait représenté que 56,82%
de ce qui était prévu.
· Dans 51,12%, la durée des stages pratiques
était insuffisante. 84,62% des TSIC avaient trouvé qu'il y avait
inadéquation entre les enseignements théoriques et pratiques tout
au long du cursus ;
· Pour plus de 60% des enseignants, les salles de cours
n'étaient pas adaptées et il y avait insuffisance de
matériel didactique ;
· Pour 58,46% des TSIC, le mode actuel des
évaluations des enseignements théoriques et pratiques
était insuffisant ;
La filière d'instrumentation chirurgicale,
créée pour former un personnel qualifié, souffre de
beaucoup d'insuffisances.
Il s'impose une standardisation des curricula de formation
avec des écoles de la sous région et des pays du nord.
Il faudra davantage pourvoir en enseignants, en encadreurs
cliniques et en matériel didactique au sein de cette filière.
Au terme de notre étude, nous formulons les suggestions
suivantes :
A l'endroit des Autorités
Administratives :
1. Procéder à une standardisation des curricula
de formation avec des écoles de la sous région et des pays du
nord ;
2. Doter l'école des salles de cours adaptées,
des salles de démonstration et de simulation équipées, des
moyens audio- visuels et de matériel didactique adéquat ;
3. Prévoir pour la filière un Conseiller
Scientifique et Pédagogique ;
4. Créer un bureau de la documentation, des
statistiques et des archives de la filière, et informatiser l'outil de
gestion des cours réellement dispensés ;
5. Réclamer aux enseignants les corrigés des
épreuves des évaluations théoriques pour affichage
public ;
6. Recruter davantage de moniteurs et encadreurs cliniques par
voie de concours afin de destiner à ce poste les plus
méritants ;
7. Organiser à l'endroit des étudiants, des
stages dans des écoles soeurs de la sous région ou des pays du
nord.
A l'endroit du Coordonnateur de la filière des
TSIC :
1. S'assurer toujours de l'épuisement du programme des
enseignements théoriques et pratiques par une vérification
mensuelle des supports ;
2. Faire dépendre le payement des honoraires de cours
des enseignants de l'achèvement du programme prévu ;
3. Disposer d'une banque électronique de tous les
enseignements dispensés et des méthodes
d'évaluation ;
4. Organiser à chaque fin d'année
académique auprès des étudiants des 3 niveaux, une
évaluation anonyme de l'ensemble des formations théoriques et
pratiques dispensées et de celle de chaque enseignant et encadreur
clinique.
A l'endroit des Enseignants de la filière des
TSIC :
1. Etablir et utiliser toujours des fiches d'apprentissage
dans chaque domaine d'acquisition de compétence à l'endroit des
étudiants ;
2. Diversifier les méthodes d'évaluation des
enseignements théoriques et pratiques afin de couvrir le maximum de la
formation pratique.
A l'endroit des moniteurs et encadreurs
cliniques :
1. Aider les étudiants à atteindre leurs
objectifs de stage ;
2. Intervenir au besoin pour que les étudiants
participent en présence d'un m Médecin à l'application des
techniques suivantes : activités au sein d'un bloc
opératoire en tant que Panseur, Instrumentiste ou Aide
opératoire ;
3. Organiser régulièrement, surtout aux heures
de staff, des séances de démonstration, de simulation, de
reconnaissance des instruments chirurgicaux et de conditionnement des
boîtes d'instruments à l'endroit des étudiants.
A l'endroit des Etudiants et des TSIC
formés :
Reconnaître les attributions réelles d'un
TSIC ;
Références :
1- MICHEZ E., BANNEEL C.,
L'infirmier de bloc opératoire.
1ère éd, pp 8-45. Flammarion Ed, 2005
vol 1, 67 p.
2- République Togolaise
Décret n° 72-181 / PR du 05 Septembre 1972 portant
création de l'Ecole des Assistants Médicaux à
l'Université du Bénin du Togo.
3- République Togolaise
Arrêté n° 013 / MENR /99 du 28 janvier
1999 portant création de la filière de formation des
Techniciens Supérieurs Instrumentistes à l'Ecole des Assistants
Médicaux à l'Université du Bénin du Togo.
4- WIKIPEDIA, l'encyclopédie libre
``Infirmier de bloc opératoire''
disponible sur internet : www.wikipedia.com
consulté le 23 janvier 2008.
5- ALLAIN J M.,
Infirmier de bloc opératoire
disponible sur internet :
6- Hôpital Ambroise PARE
Bloc opératoire d'orthopédie et traumatologie.
Rapport d'activité n° 52000 ; pp 1-17.
7- UCANSS
Formation professionnelle
Evaluation des actions de formation Avril 2001, pages 1-91.
disponible sur internet :
8- LEVASSEUR C, CHEVALIER N, STINGRE D.,
Projet pédagogique 2005 / 2007 EIBO,
Marseille, 2005 120 p
9- ACCART J P.,
Les métiers de l'hôpital :
Infirmier (e) de bloc opératoire interblo,
1993, pp 35-37
disponible sur internet : au menu au contenu
10- BIEDERMANN D, JULLIER M.
CROIX-ROUGE SUISSE : prescription TSC du 14 Janvier
2003 ;
disponible sur internet :
www.redcross.ch.
11- République Française
Arrêté du 22 octobre 2001 relatif à la
formation conduisant au diplôme d'Etat d'infirmier de bloc
opératoire.
(Journal officiel du 18 novembre 2001) page 1-12.
12- NAMA A.,
Mémoire : bilan de sept années d'existence de
la filière d'Instrumentation Chirurgicale de Lomé au
Togo ; Problèmes posés et perspectives.
Soutenu le 20 octobre 2006. à l'ENSF du Togo ;
45 p
13- FABIENNE., MICHES
Les études IBODE
IBOptic, le site des infirmières de bloc
opératoire.
disponible sur internet ; www.iboptic.com
14- PITCHE P, ONIPOH D, TCHANGAI6WALLA K,
Devenir scientifique des thèses pour le diplôme de
doctorat en médecine soutenues à l'université de
Lomé (Togo)
2007, 8 (1) : 24-29. n°1.pp.24-29.
Pr TEKOU A. Hubert Lomé, le 13
Novembre 2007
Coordonnateur de la Filière des TSIC
EAM - UL. TOGO
N°_______/
NOTE DE SERVICE
Objet : Autorisation de
recherches
Monsieur KOUNOUDJI Pierre et Paul,
étudiant à l'EAM / TSIC (3e année), est
autorisé à effectuer des recherches à la Direction de
l'EAM dans le cadre de la rédaction de son mémoire de fin de
formation sur le thème : `` Evaluation de la filière
des Techniciens Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale de
Lomé : de sa création à nos
jours.''
La présente note prend effet à compter de sa date
de signature.
EVALUATION DE LA FILIERE DES TECHNICIENS SUPERIEURS
EN INSTRUMENTATION CHIRURGICALE
FICHE D'ENQUETE N° 1 : Pour le
Coordonnateur ou le Directeur Pédagogique
1- A PROPOS DE L'ENSEIGNEMENT THÉORIQUE
N°
|
QUESTIONS
|
CODES
|
RÉPONSES
|
1.1
|
Quelles sont les disciplines prévues pour l'enseignement
théoriques des TSIC et quel est le nombre d'heures allouées
à chaque discipline en 1ère
Année ?
|
|
Disciplines Heures
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
|
1.2
|
Quelles sont les disciplines prévues pour l'enseignement
théoriques des TSIC et quel est le nombre d'heures allouées
à chaque discipline en 2ère
Année ?
|
|
Disciplines Heures
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
|
N°
|
QUESTIONS
|
CODES
|
RÉPONSES
|
1. 3
|
Quelles sont les disciplines prévues pour l'enseignement
théoriques des TSIC et quel est le nombre d'heures allouées
à chaque discipline en 3ère
Année ?
|
|
Disciplines Heures
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
______________________ _________
|
1. 4
|
Les différents chapitres de l'enseignement
théorique sont-ils prédéfinis par l'école à
chaque enseignant ?
|
1- oui
2- non
|
|
1.5
|
Toutes les disciplines prévues sont-elles
enseignées en 1ère Année ?
|
1- oui
2- non
|
Sinon lesquelles et pourquoi ?
__________________________________________
|
1.6
|
Toutes les disciplines prévues sont-elles
enseignées en 2e Année ?
|
1- oui
2- non
|
Sinon lesquelles et pourquoi ?
__________________________________________
|
1. 7
|
Toutes les disciplines prévues sont-elles
enseignées en 3e Année ?
|
1- oui
2- non
|
Sinon lesquelles et pourquoi ?
__________________________________________
|
N°
|
QUESTIONS
|
CODES
|
RÉPONSES
|
1. 8
|
En 1ère Année, les disciplines
enseignées vont-elles au bout du programme ?
|
1- oui
2- non
|
Sinon lesquelles et pourquoi ?
__________________________________________
|
1. 9
|
En 2e Année, les disciplines enseignées
vont-elles au bout du programme ?
|
1- oui
2- non
|
Sinon lesquelles et pourquoi ?
__________________________________________
|
1.10
|
En 3e Année, les disciplines enseignées
vont-elles au bout du programme ?
|
1- oui
2- non
|
Sinon lesquelles et pourquoi ?
__________________________________________
|
1.11
|
Comment est prévue l'évaluation de l'enseignement
théorique?
|
|
· En 1ère Année
____________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
· En 2ère Année
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
· En 3ère Année
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
1.12
|
Quel est le niveau acceptable de connaissance (NAP) qui
déclare l'étudiant reçu ?
|
|
|
2. A PROPOS L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE
N°
|
QUESTIONS
|
CODES
|
RÉPONSES
|
2.1
|
Les différents domaines d'acquisition de
compétences attendus sont-ils prédéfinis par
l'école à chaque enseignant ?
|
1- oui
2- non
|
|
2. 2
|
L'école a-t-elle prévu des stages cliniques pour
l'enseignement pratique en 1ère Année ?
|
1- oui
2- non
|
|
2. 3
|
L'école a-t-elle prévu des stages cliniques pour
l'enseignement pratique en 2e Année ?
|
1- oui
2- non
|
|
2. 4
|
L'école a-t-elle prévu des stages cliniques pour
l'enseignement pratique en 3e Année ?
|
1- oui
2- non
|
|
2. 5
|
En 1ère Année, dans quelles disciplines,
les stages sont-ils prévus ?
|
|
Disciplines Durée du
stage
_______________________ ____________
_______________________ ____________
_______________________ ____________
_______________________ ____________
_______________________ ____________
|
2. 6
|
En 2e Année, dans quelles disciplines, les
stages sont-ils prévus ?
|
|
Disciplines Durée du
stage
_______________________ ____________
_______________________ ____________
_______________________ ____________
_______________________ ____________
_______________________ ____________
|
2. 7
|
En 3e Année, dans quelles disciplines, les
stages sont-ils prévus ?
|
|
Disciplines Durée du
stage
_______________________ ____________
_______________________ ____________
_______________________ ____________
_______________________ ____________
_______________________ ____________
|
2. 8
|
L'école a-t-elle prévu des moniteurs dans chaque
discipline pour l'encadrement clinique au cours des stages ?
|
1- oui
2- non
|
1ère Année
2ème Année 3ème
Année
|
2. 9
|
Quel est le niveau acceptable de Performance (NAP) qui
déclare l'étudiant
reçu ?
|
|
______________________
|
UNIVERSITE DE LOME
ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX
Option : Technicien Supérieur en
Instrumentation Chirurgicale
Prof. : TEKOU A. Hubert
Coordonnateur
REPUBLIQUE TOGOLAISE
Travail - Liberté - Patrie
Lomé, le 13 Novembre 2007
A l'attention des
Enseignants de la Filière
des Techniciens Supérieurs en
Instrumentation Chirurgicale
EAM - UL
Objet : Evaluation des
enseignements théoriques et
pratiques de la filière des TSIC
Messieurs,
Soucieux de l'amélioration de la qualité des
enseignements théoriques et pratiques dispensés à l'Ecole
des Assistants Médicaux (EAM), filière des Techniciens
Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale (TSIC) depuis sa
création et dans le but de former des Instrumentistes de Bloc
Opératoire Diplômés d'Etat (IBODE) conformément aux
exigences internationales, il s'impose aux Responsables de cette filière
dont je suis le coordonnateur de :
1- avoir le feed-back du type de formation actuellement
dispensée, de l'organisation et des problèmes rencontrés
sur le terrain,
2- faire des propositions pour l'amélioration de la
formation dans cette filière.
A cet effet, j'ai fait confectionner la fiche d'enquête
ci-jointe et chargé un des étudiants en la personne de
MR KOUNOUDJI Pierre et Paul (contact : 925 - 45 - 34) de
procéder à la collette des données.
Je vous saurai gré de bien vouloir accorder une
attention particulière à cette fiche d'enquête en la
remplissant et en la renvoyant dans les meilleurs délais.
Veuillez trouver ici, Messieurs les Enseignants de la
filière des Techniciens Supérieurs en Instrumentation
Chirurgicale, l'expression de mes salutations distinguées.
EVALUATION DE LA FILIERE DES TECHNICIENS SUPERIEURS
EN INSTRUMENTATION CHIRURGICALE
FICHE D'ENQUETE N° 2 : Pour les Enseignants
1- A PROPOS DES MÉTHODES
D'ENSEIGNEMENT THÉORIQUE
N°
|
QUESTIONS
|
CODES
|
RÉPONSES
|
1.1
|
Les salles de cours sont-elles adaptées pour
l'enseignement théorique ?
|
1- oui
2- non
|
Si non, préciser :
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
1.2
|
Parmi les supports didactiques suivants, lesquels utilisez-vous
pour l'enseignement théorique ?
|
1. Le tableau
2. Les polycopes
3. Le flip-chart
4. Le retroprojetteur
5. Le vidéoprojecteur
6. Le film-vidéo
|
|
1.3
|
Quels sont les supports didactiques dont vous avez besoin et que
vous n'utilisez pas ?
|
|
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
1.4
|
Pourquoi ne les utilisez-vous pas ?
|
|
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
1.5
|
Arrivez-vous toujours à la fin du programme du cours
théorique prévu ?
|
1- oui
2- non
|
Si non, pourquoi ?
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
N°
|
QUESTIONS
|
CODES
|
RÉPONSES
|
1. 6
|
Organisez-vous des séances de travaux dirigés
à l'attention des étudiants ?
|
1- oui
2- non
|
_______________________________________ Si non,
pourquoi ?
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
1. 7
|
Soumettez-vous les étudiants à des
évaluations formatives avant les examens ?
|
1- oui
2- non
|
Si non, pourquoi ?
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
1. 8
|
Quels sont les modes d'évaluation de l'enseignement
théorique que vous utilisez ?
|
1. QCM
2. Question unique
3. Question orale
4. Cas clinique
|
|
1. 9
|
Pensez-vous que le mode actuel d'évaluation de
l'enseignement théorique de l'étudiant est adapté ?
|
1- oui
2- non
|
Si non, préciser :
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
1. 10
|
Fournissez-vous un feed-back après correction des
épreuves aux étudiants après l'évaluation de
l'enseignement théorique ?
|
1- oui
2- non
|
Si non, préciser :
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
2. A PROPOS DES METHODES D'ENSEIGNEMENT PRATIQUE
N°
|
Questions
|
Codes
|
Réponses
|
2.1
|
Accepterez-vous d'être encadreur clinique pour
l'enseignement pratique ?
|
1- oui
2- non
|
Si non, pourquoi ?
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
2.2
|
Parmi les méthodes d'enseignement pratique suivantes,
lesquelles utilisez-vous auprès des étudiants ?
|
1. Reconnaissance du matériel
2. Pratique sur mannequin
3. Jeu de rôle
4. Pratique en situation réelle sous supervision
|
|
2.3
|
Disposez-vous des fiches d'apprentissage dans chaque domaine
d'acquisition de compétence clinique pour les étudiants ?
|
1- oui
2- non
|
Si non, pourquoi ?
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
2.4
|
Disposez-vous de listes de vérification pour
l'évaluation pratique des étudiants ?
|
1- oui
2- non
|
Si non pourquoi ?
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
2.5
|
Quelles suggestions feriez-vous dans le souci
d'amélioration de l'enseignement pratique ?
|
|
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
N°
|
Questions
|
Codes
|
Réponses
|
2.6
|
Quelles sont les méthodes d'évaluation pratique
prévues par l'école ?
|
|
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
2.7
|
Selon vous, avec quel niveau acceptable de Performance (NAP)
l'étudiant devrait être déclaré reçu pour la
pratique ?
|
1. 50%
2. 75%
3. 85%
|
|
2. 8
|
Dans quelles proportions (en %) devraient compter les notes
théoriques et pratiques pour le passage en année
supérieure ?
|
|
% %
Evaluation Théorique Evaluation Pratique
|
2. 9
|
Pensez-vous que la rédaction de mémoire de fin de
formation est obligatoire ?
|
1- oui
2- non
|
Si non, pourquoi ?
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
2. 10
|
Les soutenances de mémoire et leur cortège
(présentation orale, réception, cadeaux... etc.) doivent-ils
être supprimés ?
|
1- oui
2- non
|
Dites pourquoi
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
REPUBLIQUE TOGOLAISE
Travail - Liberté - Patrie
Lomé, le 13 Novembre 2007
UNIVERSITE DE LOME
ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX
Option : Technicien Supérieur en
Instrumentation
Chirurgicale
Prof : TEKOU A. Hubert
Coordonnateur
A l'attention des
- Instrumentistes Titulaires et
- Etudiants Instrumentistes
de Bloc Opératoire
Objet : Evaluation des
enseignements théoriques et
pratiques de la filière des TSIC
Mesdames et Messieurs,
Soucieux de l'amélioration de la qualité des
enseignements théoriques et pratiques dispensés à l'Ecole
des Assistants Médicaux (EAM), filière des Techniciens
Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale (TSIC) depuis sa
création et dans le but de former des Instrumentistes de Bloc
Opératoire Diplômés d'Etat (IBODE) conformément aux
exigences internationales, il s'impose aux Responsables de cette filière
dont je suis le coordonnateur de :
1- procéder au recensement des Techniciens
Supérieurs en Instrumentation Chirurgicale réglementairement
formés dans nos structures,
2- avoir le feed-back du vécu et de la qualité
de la formation reçue au cours des trois (3) années,
3- faire des propositions pour l'amélioration de la
formation dans cette filière.
A cet effet, j'ai fait confectionner la fiche d'enquête
ci-jointe et chargé un des étudiants en la personne de
MR KOUNOUDJI Pierre et Paul (contact : 925 - 45 - 34) de
procéder à la collette des données.
Je vous saurai gré de bien vouloir accorder une
attention particulière à cette fiche d'enquête en la
remplissant et en la renvoyant dans les meilleurs délais.
Veuillez trouver ici, Mesdames et Messieurs les
Instrumentistes Titulaires et Etudiants Instrumentistes de Bloc
Opératoire, l'expression de mes salutations
distinguées.
EVALUATION DE LA FILIERE DES TECHNICIENS SUPERIEURS
EN INSTRUMENTATION CHIRURGICALE
FICHE D'ENQUETE N° 3 : Pour les
Instrumentistes Titulaires et les Etudiants Instrumentistes...
1- A PROPOS DE L'ENSEIGNEMENT
THÉORIQUE :
N°
|
QUESTIONS
|
CODES
|
RÉPONSES
|
1.1
|
Parmi les disciplines suivantes, lesquelles jugez- vous
nécessaires pour la formation des TSIC ?
|
1ère Année
1. Anatomie
2. Déontologie
3. Economie de santé
4. Gestion hospitalière
5. Hygiène hospitalière
6. Physiologie
7. Prévention des infections
8. Santé Publique
9. Sémiologie chirurgicale
10.Sémiologie Gynéco-Obstétricale
11. Soins Infirmiers
12. Recherche
2e Année
1. Anatomie chirurgicale et voie d'abord
2. Anesthésie - Réanimation
3. Instrumentation en Gynéco-Obstétrique
4. Pathologie chirurgicale
5. Pathologie Gynéco-Obstétricale
6. Sémiologie Pédiatrique
7. Stérilisation
8. Législation hospitalière
3e Année
1. Anatomie chirurgicale
2. Méthodologie de la recherche
3. Instrumentation en ORL
4. Instrumentation en Ophtalmologie
5. Instrumentation en Stomatologie
6. Instrumentation en Chirurgie vasculaire
7. Instrumentation en Orthopédie traumatologie
8. Instrumentation en Chirurgie thoracique
9. Instrumentation en Chirurgie pédiatrique
10. Instrumentation en Urologie.
|
NB : Mettez une croix dans la case correspondante à
chaque matière que vous jugez nécessaire.
|
N°
|
QUESTIONS
|
CODES
|
RÉPONSES
|
1.2
|
Le programme dispensé est-il adapté à
votre profil ?
|
1- oui
2- non
|
Si non, préciser :
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
1.3
|
Les supports didactiques suivants sont-ils obligatoires pour la
dispensation de l'enseignement théorique ?
|
1. Le tableau
2. Les polycopes
3. Le flip-chart
4. Le retro-projecteur
5. Le vidéo projecteur
6. Le film-vidéo
|
|
1.4
|
Dites pourquoi ?
|
|
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
1. 5
|
Que pensez-vous du mode d'évaluation de l'enseignement
théorique (examens) tel qu'il est fait dans votre école ?
|
1- Satisfaisant
2- acceptable sous certaines réserves
3. à bannir
|
Si 2, préciser :
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
Si 3, dites pourquoi
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
1. 6
|
Préconisez-vous d'autres modes d'évaluation de
l'enseignement théorique ?
|
1- oui
2- non
|
Si oui, préciser :
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
N°
|
QUESTIONS
|
CODES
|
RÉPONSES
|
1. 7
|
Etes-vous d'accord pour le système de rédaction et
de soutenance de mémoire de fin de formation ?
|
1- oui
2- non
|
Si non, préciser :
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
2 - . A PROPOS DE L'ENSEIGNEMENT PRATIQUE
N°
|
Questions
|
Codes
|
Réponses
|
2.1
|
Y a-t-il eu une formation pratique adéquate tout au long
du cursus ?
|
1- oui
2- non
|
Si oui, dans quelles disciplines ?
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
2.2
|
Qu'es-ce qui manque à la formation pratique ?
|
1. La reconnaissance des instruments sur le réel
2. La pratique sur mannequin
3. Insuffisance d'heure de stage
4. Absence des encadreurs cliniques
5. Absence d'évaluation pratique
6. Autres raisons.
|
Si 6, préciser :
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
2.3
|
Quelles suggestions feriez-vous pour l'amélioration de
l'enseignement pratique au cours de votre formation ?
|
|
___________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
_______________________________________
|
REPARTITION DES TSIC FORMES A L'EAM DEPUIS LA CREATION
DE LA FILIERE JUSQU'EN 2008
1. A L'INERIEUR
1.1. CHR ATAKPAME :
- MR BLEDOU Kodjo
- MR COMLASSAN Ayaovi
- MR SOSSOUVI
1.2. CHR BASSAR :
- MR AGBANDA Eyalakiem
1.3. CHR DAPAONG :
- MR ANATE Essodoum
- MR NUNDJA Albert
1.4. CHR KARA :
- MR ADOKI Ponzouwa
- MR AGNAH Tovenime
- MR BLEZA Tchao
1.5. CHR KARA :
- MR AMUAKOU Aku
- MR LEMOU Atchia
- MR POUCRE Soutim
1.6. CHR SOKODE :
- MR MAMADOU Aminou
- MR SIMDA
1.7. CHR TSEVIE :
- MR DOGBE K. Edem
1.8. CHR TCHAMBA
- MR SAMARI Houdou
2. A LOME
2.1. District Sanitaire de BE :
- Me SONHAYE Marie
- MR TOSSOU Léon
- MR KOUYATE Nadjombe
2.2. CHU - TOKOIN :
- Me ABALO - YOKOU Akwa
- Me ABILEBOU Kissimatou Dayam
- MR ADEWUI Abalo
- MR AKOUSSAN
- MR AMOUZOU P. Olivier
- MR AMOUZOUN Anani
- MR BAMANA Koumada
- Me BANGANA Talatou
- MR BATAKO
- MR BOLBEHE Kossi
- MR DOBLI Omourou
- Me GAGLO
- MR GOÏTO
- Me GOZO Assupui
- MR HOWANOU Edoh
- MR KELLA Palabamlou
- MR KPEGO Christine
- MR LAWSON Hellu-Boê
- MR MIZOU
- MR POTCHOLI Médédé
- MR SEDO
- MR SIMDAGNA Balowe
- MR SODJI Koffi Camille
- MR TEKO Agbéblé
- MR TENGUE Fafa
- MR TIFAYA Badjilma.
2.3. CLINIQUES PRIVEES :
- MR AGBOVON
- MR AHOLOU Dodji.
RECAPITULATIF DES MEMOIRES DES TSIC PRESENTES, SOUTENUS
PUBLIQUEMENT, CORRIGES ET DEPOSES A LA DIRECTION DE L'EAM DEPUIS LA CREATION DE
LA FILIERE JUSQU'EN 2008
1. DOH KOFFI 0894/A/TSIC/03
2. POUSSIMA épse TCHEDRE 0899/A/TSIC/03
3. ALASSANI 0905/A/TSIC/03
4. TAKOUGNANDI Koffi 907/A/TSIC/03
5. SAMA MOLA 918/A/TSIC/03
6. ADEWI ABALO 926/A/TSIC/03
7. NADJOMBE 928/A/TSIC/03
8. BOLBEHE KOSSI 936/A/TSIC/03
9. ATTISSO 941/A/TSIC/03
10. DANYO ÊTSE 947/A/TSIC/03
11. AWOUDJA AFANTCHAO 949/A/TSIC/03
12. KPEGO DELALOM 950/A/TSIC/03
13. BLEDOU KODJO 957/A/TSIC/03
14. AKOUSSAN KOMLAN 961/A/TSIC/03
15. AMOUZOUN ANANI 963/A/TSIC/03
16. KOUYATE NADJOMBE 968/A/TSIC/03
17. SEDO KOBLA 995/A/TSIC/04
18. BAMANA KOUMADA 998/A/TSIC/04
19. AMOUZOU PIDDY Olivier 1004/B/TSIC/04
20. AYASSOU KOSSI 1009/A/TSIC/05
21. TIFAYA B. 1030/B/TSIC/04
22. BANGANA TALATOU 1033/B/TSIC/04
23. SAMARI HOUDOU 1035/B/TSIC/05
24. POTCHOLI Médédé 1037/B/TSIC/04
25. AMUAKOU AKU 1054/B/TSIC/04
26. SODJI Koffi 1055/B/TSIC/03
27. KANATE Akotété 1057/B/TSIC/05
28. BLEZA TCHAO 1060/B/TSIC/04
29. KELLA PALABAMLOU 1061/B/TSIC/03
30. ADOKI PONZOUWA. 1065/B/TSIC/05
31. DOGBE K. Edem 1066/B/TSIC/03
32. DOBLI OMOUROU 1080/B/TSIC/04
33. ANATE ESSODOUM 1093/B/TSIC/05
34. LEMOU ATCHIA 1096/B/TSIC/06
35. LARE PINNÂME 1110/B/TSIC/04
36. POUCRE SOUTIM 1112/B/TSIC/06
37. AGNAH TOVENIME 1115/B/TSIC/06
38. AKAKPO BAMIGBO 1131/B/TSIC/06
39. HOWANOU EDOH 1134/B/TSIC/03
40. SOMAKPO Georges 1135/B/TSIC/06
41. KOMLASSAN AYAOVI 1151/B/TSIC/06
42. TENGUE A. FAFA 1164/B/TSIC/06
43. AGBANDA EYALAKIEM 1177/B/TSIC/07
44. MAMOUDOU AMINOU 1185/B/TSIC/07
45. TEKO AGBEBLE 1204/B/TSIC/05
46. AHOLOU KODJOVI DODJI 1212/B/TSIC/07.
UNIVERSITE DE LOME AU TOGO
ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX
OPTION : Technicien Supérieur
en Instrumentation Chirurgicale
Répertoire des Techniciens Supérieurs en
Instrumentation Chirurgicale selon la promotion et l'effectif depuis la
création de la filière jusqu'en 2008
Nom et Prénoms
|
Promotion
|
Effectif
|
Observations
|
ADEWUI A. Nestor
AKOUSSAN Komlan
ALASSANI épse CHITCHIKPINA
AMOUZOUN Anani
ATISSO Koulihoho
AYASSOU Kossi
AWOUDJA Afantchao
BOLBEHE Kossi
DOBLI Omorou
DOGBE Edem Kodjo
DOGBE Kuami
DOH Koffi
ÊTSE Danyo
HOWANOU Edoh
KANATE Akotété
KELA Palabamlou
KPEGO D. Christine
KOUYATE Nadjombé
MIZOU Abi
NADJOMBE Nandja
SAMA Mola
SEDO Kobla
SODJI Camille Koffi
TAKOUGNANDI Koffi
TCHEDRE Née POUSSIMA
TOSSOU Léon
|
1ère Promotion
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|
26
|
en fonction (surveillant B.O.)
en fonction
Retraitée
en fonction
Retraité
Retraité
Retraité
en fonction (Moniteur 1ère Année)
en fonction
en fonction
Retraité
Retraité
Retraité
en fonction
Décédé
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
Retraité
Retraité
en fonction
|
AGBOBLI
AMUAKOU Aku
BANGANA Talatou
BATAKO Kuami
BLEDOU Kodjo
NOUNDJA Albert
POUCRE Soutim épse NABA
SAMARI Houdou
TEKO Agbéblé
|
2è Promotion
`' `'
`' `'
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|
9
|
N'exerce plus
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction (Moniteur 2e Année)
|
AGBOVON
AMOUZOU Olivier Piddy
BAMANA Koumada
BLEZA Tchao
GAGLO D. Anne
GO ÏTO Mawuko
LARE Pinnâme
POTCHOLI Médédé
TIFAYA Badjilma
|
3e Promotion
`' `'
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|
9
|
en fonction (en Privé)
en fonction (Moniteur 3e Année)
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
N'exerce plus
en fonction
en fonction
|
ABILEBOU Kissimata D.
ADOKI Ponzouma
ANATE Essodoum
SIMDA
SONNAYE Marie
SOSSOUVI Codjovi
|
4e Promotion
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|
6
|
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
en fonction
|
ABALO-YOKOU Akwa
AGNAH Tovenime
AKAKPO Bamigbo
KOMLASSAN Ayaovi
LAWSON-HELLU B oé
LEMOU Atchia
NAMA K. Antoine
SIMDAYA Batowé
SOMAKPO Georges
TENGEY Fafa
|
5e Promotion
`' `'
`' `'
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|
10
|
en fonction
en fonction
N'exerce plus
en fonction
en fonction
en fonction
étranger (Béninois)
en fonction
étranger (Béninois)
en fonction
|
AGBANDA Eyalakiem
AHOLOU Dodji K.
GOZO Assoupui
KOKOROKO Edoh
MAMOUDOU Aminou
OURO-TAGBA Sando
|
6e Promotion
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|
6
|
en fonction
en fonction
en fonction
Non engagé
en fonction
Non engagé
|
ADDA Félix
AGASSOUNON Marie-Rose
GNITOU Essodjelanlamg
KOUNOUDJI Pierre et Paul
SEZOUHLOU Amavi
YEKPAÏ Adjoa T.
|
7e Promotion
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|
6
|
étranger (Béninois)
étrangère (Béninoise)
fonctionnaire
étranger (Béninois)
foctionnaire
fonctionnaire
|
UNIVERSITE DE LOME AU TOGO
ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX
OPTION : Technicien Supérieur
en Instrumentation Chirurgicale
Répertoire des mémoires des TSIC depuis la
création de la filière jusqu'en 2008 :
- Soutenu publiquement, corrigés et déposés
à la Direction de l'ENAM
- Soutenu et non corrigés
- Non soutenus.
Nom et Prénoms
|
Promo
tion
|
Soutenu publi
quement corrigés et
déposés
|
Soutenus
et non
corrigés
|
Non
soutenus
|
Références
|
ADEWUI A. Nestor
AKOUSSAN Komlan
ALASSANI épse CHITCHIKPINA
AMOUZOUN Anani
ATISSO Koulihoho
AYASSOU Kossi
AWOUDJA Afantchao
BOLBEHE Kossi
DOBLI Omorou
DOGBE Edem Kodjo
DOGBE Kuami
DOH Koffi
ÊTSE Danyo
HOWANOU Edoh
KANATE Akotété
KELA Palabamlou
KPEGO D. Christine
KOUYATE Nadjombé
MIZOU Abi
NADJOMBE Nandja
SAMA Mola
SEDO Kobla
SODJI Camille Koffi
TAKOUGNANDI Koffi
TCHEDRE Née POUSSIMA
TOSSOU Léon
|
I
I
I
I
I
I
I
I
I
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|
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x
|
926/A/TSIC/03
961/A/TSIC/03
0905/A/TSIC/03
963/A/TSIC/03
941/A/TSIC/03
1009/A/TSIC/05
949/A/TSIC/03
936/A/TSIC/03
1080/B/TSIC/04
1066/B/TSIC/03
0894/A/TSIC/03
947/A/TSIC/03
1134/B/TSIC/03
1057/B/TSIC/05
1061/B/TSIC/03
950/A/TSIC/03
968/A/TSIC/03
928/A/TSIC/03
918/A/TSIC/03
995/A/TSIC/04
1055/B/TSIC/03
907/A/TSIC/03
899/A/TSIC/03
|
AGBOBLI
AMUAKOU Aku
BANGANA Talatou
BATAKO Kuami
BLEDOU Kodjo
NOUNDJA Albert
POUCRE Soutim épse NABA
SAMARI Houdou
TEKO Agbéblé
|
2
2
2
2
2
2
2
2
2
|
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x
x
x
x
x
|
x
|
x
x
|
1054/B/TSIC/04
1033/B/TSIC/04
957/A/TSIC/03
112/B/TSIC/06
1035/B/TSIC/04
1204/B/TSIC/05
|
AGBAVON
AMOUZOU Olivier Piddy
BAMANA Koumada
BLEZA Tchao
GAGLO D. Anne
GO ÏTO Mawuko
LARE Pinnâme
POTCHOLI Médédé
TIFAYA Badjilma
|
3
3
3
3
3
3
3
3
3
|
x
x
x
x
x
x
|
x
x
x
|
|
1004/B/TSIC/04
998/A/TSIC/04
1060/B/TSIC/04
1110/B/TSIC/04
1037/B/TSIC/04
1030/B/TSIC/04
|
ABILEBOU Kissimata D.
ADOKI Ponzouma
ANATE Essodoum
SIMDA
SONNAYE Marie
SOSSOUVI Codjovi
|
4
4
4
4
4
4
|
x
x
|
x
x
x
|
x
|
1065/B/TSIC/05
1093/B/TSIC/05
|
ABALO-YOKOU Akwa
AGNAH Tovenime
AKAKPO Bamigbo
KOMLASSAN Ayaovi
LAWSON-HELLU B oé
LEMOU Atchia
NAMA K. Antoine
SIMDAYA Batowé
SOMAKPO Georges
TENGEY Fafa
|
5
5
5
5
5
5
5
5
5
5
|
x
x
x
x
x
|
x
x
x
x
|
|
1115/B/TSIC/06
1131/B/TSIC/06
1151/B/TSIC/06
1096/B/TSIC/06
1135/B/TSIC/06
1164/B/TSIC/06
|
AGBANDA Eyalakiem
AHOLOU Dodji K.
GOZO Assoupui
KOKOROKO Edoh
MAMOUDOU Aminou
OURO-TAGBA Sando
|
6
6
6
6
6
6
|
x
x
x
|
x
x
x
|
|
1177/B/TSIC/07
1212/B/TSIC/07
1185/B/TSIC/07
|
ADDA Félix
AGASSOUNON Marie-Rose
GNITOU Essodjelanlamg
KOUNOUDJI Pierre et Paul
SEZOUHLOU Amavi
YEKPAÏ Adjoa T.
|
7
7
7
7
7
7
|
|
x
x
x
x
x
x
|
|
|
REPUBLIQUE TOGOLAISE
Travail -Liberté- Patrie
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
CABINET DU PRESIDENT
DECRET N° 72-181/PR
Portant création à l'Université du
Bénin des Ecoles Supérieures d'Agronomie ;
de Mécanique Industrielle ; d'Administration ;
des Techniciens Economiques,
de Gestion et de Commerce ; de l'Institut National des
Sciences de l'Education.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
- Vu les ordonnances n°s 1 et 2 du 24 janvier
1967 ;
- Vu l'ordonnances n° 16 du 14 avril
1967 ;
- Vu le décret n° 70-156 du 14 septembre 1970
portant création de l'Universités du
Bénin ;
Sur proposition du Ministre de l'Education
Nationale ;
Le Conseil des Ministres entendu ;
DECRETE :
ARTICLE 1er : Il est créé
à l'Université du Bénin
- une Ecole Supérieure d'Agronomie,
- une Ecole Supérieure de Mécanique
Industrielle,
- une Ecole Supérieure d'Administration,
- une Ecole des Techniciens Economiques, de Gestion et de
Commerce ;
- un Institut National des Sciences de l'Education,
- une Ecole des Assistants Médicaux.
ARTICLE 2 : Des textes d'application
préciseront ultérieurement la structure des
enseignements de chacune des Ecoles
précitées.
ARTICLE 3 : Le Ministre de l'Education Nationale
est chargé de l'exécution du présent décret qui
sera enregistré et publié au Journal Officiel de la
République Togolaise
Lomé, le 5 septembre 1972
Le Président de République
LLE GENERAL EYADEMA
REPUBLIQUE TOGOLAISE
Travail -Liberté- Patrie
--------------
MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE
& DE LA RECHERCHE
--------------
SECRETARIAT GENERAL
--------------
DIRECTION GENERALE
DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
--------------
CHANCELERIE DES UNIVERSITES
DU TOGO
UNIVERSITE DU BENIN
--------------
ARRETE N° 013 /MENR/99
Portant création de la filière de formation
des Techniciens Supérieurs Instrumentistes
à l'Ecole des Assistants Médicaux
de l'Université du Bénin
__________________
LE MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DE LA
RECHERCHE,
- Vu la loi n° 976-74 du 10 septembre 1997, portant
statuts des Universités du Togo ;
- Vu le décret n° 70-156/PR du 14 septembre 1970,
portant création de l'Universités du Bénin ;
- Vu le décret n° 70-157/PR du 14 septembre 1970
et n° 72-181/PR du 5 septembre 1972, portant création des
écoles de l'Universités du Bénin ;
- Vu le décret n° 92-195/PM du 12 août 1992,
portant réorganisation du Ministère de l'Education nationale et
de la Recherche scientifique ;
- Vu la lettre n° 0883/97/MS/DGS/DAC/DARH du 26juin 1997
du Ministère de la Santé relative à la nouvelle politique
sanitaire de son département ;
- Sur proposition du Recteur, Chancelier des
Universités du Togo, Président du Conseil de l'Université
du Bénin ;
A R R E T E :
Article 1er : Il est créé
à l'Ecole des Assistants Médicaux (EAM) de l'Université du
Bénin une filière de formation
des techniciens supérieurs instrumentistes.
Article 2 : La formation dure trois (3) années
académiques et est sanctionnée par le
Diplôme d'Assistant
Médical, Option Instrumentiste.
Article 3 : L'inscription à cette
filière est soumise aux conditions régissant l'entrée
à
l'Ecole des Assistants Médicaux.
Article 4 : Le Directeur de l'Ecole des Assistants
Médicaux est chargé de
l'application du présent
arrêté qui sera publié partout où besoin sera.
Lomé, le 28 JAN 1999
AMPLIATIONS
MENR ................... 2 Cab/VR ...................1
DGES. ................... 1 SG/UB ................... 1
METPFA................. 2 AC/UB................... 1
Cab / Recteur............ 1 DRS/UB.................. 3
DGA.. ................... 1 Fac/Eco/Inst............. 2
Sces Centraux........... 9
RESUME
Titre : Evaluation de la
filière des Techniciens Supérieurs en Instrumentation
Chirurgicale de l'Ecole des Assistants Médicaux de Lomé : de
sa création à nos jours
§ Objectifs :
répertorier le nombre de TSIC
réglementairement formés, depuis la création de la
filière jusqu'à nos jours ;
décrire les programmes des formations
théoriques et pratiques et évaluer les enseignements
théoriques et pratiques réellement
dispensés ; la position des
TSIC formés, et des enseignants de cette filière par
rapport à la formation dispensée dans cette filière.
§ Cadre d'étude et
méthodologie : Il s'agit d'une étude
rétrospective transversale couvrant les sept (07) années
d'existence de la filière .Les renseignements ont été
recueillis en deux (02) étapes :
premièrement, par interview des TSIC formés,
des étudiants en cours de formation, des enseignants et du coordonnateur
de la filière à l'aide de trois (03) questionnaires
différents préétablis et administrés, soit
directement, soit par courrier postal pour ceux qui n'étaient pas
à Lomé ; deuxièmement, par une revue
documentaire : consultation des archives pédagogiques (cahiers de
texte, registres de cours et relevés des notes des étudiants).
Les données ont été dépouillées et
traitées par informatique (logiciels Word et Excel).
§ Résultats :
Depuis la création de la filière, il y a eu 72
TSIC régulièrement formés.
Les programmes définis des formations
théoriques et pratiques de la filière n'étaient pas
conformes à ce qui se faisait sur le plan international (Formation
IBODE). Le volume horaire des enseignements théoriques réellement
dispensés n'a représenté que 56,82% de ce qui était
prévu. Dans 51,12% la durée des stages pratiques était
insuffisante. Deux pool de stage sur les trois prévus ne disposaient
d'aucun encadreur clinique. Quatre vingt quatre virgule soixante deux pour cent
(84,62%) des TSIC avaient trouvé qu'il y avait inadéquation entre
les enseignements théoriques et pratiques tout au long du cursus. Pour
la totalité des enseignants, les salles de cours n'étaient pas
adaptées à la dispensation de l'enseignement théorique et
60% des enseignants manquaient de matériel didactique. Pour 58,46% des
TSIC, le mode actuel des enseignements théoriques et pratiques
était satisfaisant. Pour 85% des enseignants, l'évaluation
pratique devrait compter pour 2/3 des notes de passage en année
supérieure.
§ Conclusion :
La filière d'instrumentation chirurgicale,
créée pour répondre à un impératif, celui
d'assurer des soins de qualité dans les blocs opératoires,
souffre de beaucoup d'insuffisances. Il
s'impose une standardisation des curricula de formation avec des écoles
de la sous région et des pays du nord.
Il faudra davantage pourvoir en enseignants, en encadreurs
cliniques et en matériels didactiques au sein de cette
filière.
Mots clés :
Evaluation - Filière d'instrumentation chirurgicale - Togo.
|