ANNEXES
République du Bénin
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Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
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Université d'Abomey-Calavi (UAC)
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Institut National de la Jeunesse, de l'Education Physique et du
Sport (INJEPS) Secteur : Jeunesse et Animation Socio- Educative
(JASE) Option : Développement Communautaire
Ce guide est élaboré dans le cadre de la
réalisation d'un mémoire de fin de formation en Jeunesse et
Animation Socio-Educative (option Développement Communautaire). Il vise
à étudier le problème de transfert de compétences
aux communes dont notamment l'analyse des actions et des stratégies des
différents acteurs impliqués.
Il s'adresse à tous les acteurs collectifs et individuels
concernés par le transfert de compétences.
Guide d'entretien à l'endroit de quelques responsables
au Ministère de la Décentralisation, de la Gouvernance locale,
de l'Administration et de l'Aménagement du Territoire
1- Rôles du Ministère en matière de transfert
de compétences et de ressources
· Comment le Ministère assure-t-il ses fonctions en
matière de transfert de compétences aux collectivités
locales ?
2- Stratégies développées par le
Ministère
· Les stratégies tiennent-elles comptes des
préalables à faire par l'Etat ?
· Les stratégies ont- elles permis le transfert de
compétences ?
3- Obstacles majeurs liés au transfert de
compétences
· Juridiques
· Politiques
· Economiques et Financiers etc.
4- Solutions préconisées au niveau du
Ministère.
Guide d'entretien à l'endroit des Maires des communes du
Département du Zou
1- Compétences communales
· Quelles sont les compétences reçues par la
commune à l'heure actuelle ?
· Quelles sont les compétences qui ne sont pas
encore reçues ?
2- Ressources communales
· Quelles sont les ressources reçues par la commune
?
· Quels sont les réels besoins de votre commune en
matière de ressources ? 3 Stratégies développées
par la commune
· Gestion effective desdites compétences en
attendant leur transfert de manière formelle : le pouvoir s'arrache
selon le dicton populaire.
· Comment le faites-vous ? Où trouvez- vous les
ressources ?
· Ajournement de la gestion des compétences
jusqu'à leur transfert formel suivi des ressources correspondantes.
· Organisation de conférences de presse pour
réclamer les compétences et ressources à transférer
par l'Etat.
· Marche de protestation.
· Militez dans une association de communes afin de mieux
peser dans les négociations avec l'Etat (l'union fait la force).
· Stratégies développées pour
bénéficier des ressources nécessaires (Humaines,
Matérielles et financières), etc.
· Les stratégies développées
tiennent-elles compte des préalables à faire par l'Etat ?
· Les stratégies ont --elles permis le transfert de
compétences
5- Obstacles majeurs liés au non transfert de
compétences et des ressources.
· Juridiques
· Politiques
· Economiques et financiers etc.
5- Solutions préconisées au niveau de la
commune.
Guide d'entretien à l'endroit de l'Association Nationale
des Communes du Bénin (ANCB)
1- Statut et Mission.
· Type de structure.
· Mission Précise.
2- Stratégies développées par l'ANCB pour
amorcer le transfert de compétences.
· Les stratégies tiennent- elles compte des
préalables à faire par l'Etat ?
· Ces stratégies ont-elles permis le transfert de
compétences. 3 -- Obstacles majeurs liés au transfert de
compétences
· Juridiques
· Politiques
· Economiques et Financiers etc.
3- Solutions préconisées au niveau de l'ANCB.
Guide d'entretien à l'endroit du Préfet du
Département du Zou
1- Rôles du Préfet en matière de transfert
de compétences
· Comment le préfet assure- t-il ses fonctions en
matière de transfert de compétences aux collectivités
locales.
2- Stratégies développées par le
Préfet en matière de transfert de compétences
· Au niveau de la Conférence Administrative
Départementale (CAD).
· Au niveau du Conseil Départemental de Concertation
et de Coordination.
· Les conditions d'exercice de la tutelle favorise-t-elle
le transfert de compétences ?
· Les stratégies ainsi développées
ont-elles permis le transfert effectif des compétences.
3- Obstacles majeurs liés au transfert de
compétences
· Juridiques
· Politiques
· Economiques et financiers etc.
4- Solutions préconisées par le Préfet.
Guide d'entretien à l'endroit de la Direction
Générale de l'Administration Territoriale (DGAT)
1- Statut et missions.
· Type de structure.
· Mission Précise.
· Comment la DGAT assure --t- elle ses fonctions
statutaires
2- Stratégies développées par la DGAT.
3- Obstacles majeurs liés au transfert de
compétences.
· Juridiques
· Politiques
· Economiques et financiers etc.
4- Solutions préconisées par la DGAT.
Guide d'entretien à l'endroit de la Maison des
Collectivités Locales (MCL)
1- Statut et missions de la MCL.
· Type de structure.
· Mission précise.
· Comment la MCL assure --t-elle ses fonctions
statutaires.
2- Stratégies développées par la MCL
· Appui-conseil aux communes en matière de transfert
de compétences.
· Les stratégies ont-elles permis le transfert de
compétences ?
3- Obstacles majeurs liés au transfert de
compétences
· Juridiques
· Politiques
· Economiques et financiers etc.
4- Solutions préconisées au niveau du MCL.
Guide d'entretien à l'endroit de la Mission de
Décentralisation (MD)
1- Statut et missions en matière de
décentralisation
· Type de structure
· Mission précise
2- Stratégies développées par la Mission de
Décentralisation pour remplir ses fonctions.
· Procédure d'élaboration des projets de
textes réglementaires sur la décentralisation
· Stratégies développées au niveau des
textes pour amorcer le transfert de compétences
· Autres stratégies développées si
possible.
· Les stratégies développées
permettent-elles le transfert de compétences ?
3- Obstacles majeurs liés au transfert de
compétences
· Juridiques
· Politiques
· Economiques et financiers etc.
4- Solutions préconisées
Quelles sont les solutions préconisées au niveau
de la Mission de Décentralisation ?
MEMORANDUM SUR LE TRANSFERT DES COMPETENCES DE L'ETAT
AUX COMMUNES
*
Suite aux élections communales et municipales
organisées mi-décembre 2002 et début janvier 2003, la mise
en place des collectivités décentralisées est devenue une
réalité.
Le nouvel espoir suscité par la mise en place des
organes délibérants ainsi que de leurs exécutifs au niveau
desdites collectivités a été cependant de courte
durée en raison des difficultés que rencontrent ces derniers
à exercer effectivement les compétences qui leur sont
dévolues par la loi.
Le principal goulot d'étranglement et le principal sujet
de désaccord se focalisent autour du transfert des compétences et
se présentent sous le triple aspect
· de la nature des compétences et ressources
à transférer ;
· des modalités pratiques, des dates d'effet de ces
transferts et des blocages relevés ;
· des actions urgentes à engager et des mesures
d'accompagnement devant leur servir de support.
I -- En ce qui concerne l'étendue des compétences
et des ressources correspondantes à transférer aux communes
1.1 -- Sur l'étendue des compétences à
transférer
Il faut se référer dans ce domaine :
· aux articles 82 à 107 de la loi 97-029 du 15
janvier 1999 portant organisation des communes en République du
Bénin
· à l'article 19 de la loi 98-005 du 15 janvier 1999
portant organisation des communes à statut particulier.
Plus spécifiquement, les compétences
concernées se répartissent en sept (07) catégories
fondamentales qui sont relatives aux domaines suivants :
- Pour toutes les communes
· le développement local, l'aménagement,
l'habitat et l'urbanisme ;
· les infrastructures, l'équipement et les
transports ;
· l'environnement, l'hygiène et la salubrité
;
· l'enseignement primaire et maternel ;
· l'alphabétisation et l'éducation des
adultes ;
· la santé, l'action sociale et culturelle ;
· les services marchands et les investissements
économiques.
- Pour les communes à statut particulier en
complément des compétences générales
· en matière d'enseignement et de formation
professionnelle :
· la charge de la construction, des réparations
et des équipements des établissements publics d'enseignement
secondaire et des centres publics de formation professionnelle de niveau
communal ;
· l'entretien de ces établissements ;
· en matière de transport et de circulation :
· l'élaboration du plan de circulation urbaine
;
· l'organisation des transports urbains collectifs ;
· l'installation et l'entretien des feux de
signalisation ;
· en matière de sécurité :
· l'adoption du plan annuel de sécurité
publique et de lutte contre la délinquance et la criminalité.
· En matière de communication :
· la charge de l'information de la population par la
diffusion des organes d'information écrite.
· la création et/ou l'appui à l'installation
de stations de radiodiffusion sonore et de télévision locale.
Certes, l'article 82 de la loi 97-029 a bien distingué les
compétences propres aux communes, les compétences
déléguées et les compétences partagées avec
l'Etat.
Cette distinction paraît floue en ce qui concerne :
- les compétences présumées propres et
pourtant difficilement identifiables en raison de la concentration de leur
exercice au niveau des ministères sectoriels ;
- les compétences prévues pour être
partagées, le degré de ce partage, son étendue et ses
modalités n'ayant pas été clairement définis.
Au-delà même de cette distinction, il convient de
reconnaître et d'accepter de combler prioritairement aujourd'hui, les
besoins des populations.
De ce fait, le développement local demeure l'enjeu
fondamental qui devra déterminer le niveau des compétences et
surtout des ressources correspondantes à transférer.
1.2 - Sur les ressources correspondantes à
transférer
Deux problèmes particuliers se posent ici.
Le premier est relatif à la compétence que
suggèrent les alinéas 2 des articles 97 et 100 de la loi 97-029
du 15 janvier 1999 et l'alinéa 2 de l'article 19 de la loi 98-005.
Le deuxième est relatif à la compréhension
de se reporter à d'autres dispositions pour comprendre la notion de
ressources à transférer.
1.2.1 - Sur la compréhension de la disposition «A cet
effet, l'Etat lui transfère les ressources nécessaires »
A défaut, pour les lois 97-029 et 98-007 d'avoir
précisé la nature et l'importance des ressources
nécessaires en question ainsi que le montant et les modalités de
leur évaluation, il y a sûrement lieu d'accepter qu'il s'agit de
permettre aux communes d'exercer leurs compétences en les dotant de
ressources suffisantes.
Cette assertion impose de dépasser le cadre des
dispositions ci-dessus et de se reporter aussi à celles de la loi 98-007
du 15 janvier 1999 portant régime financier des communes.
1.2.2 - La nécessité du recours à la loi
98-007 du 15 janvier 1999
L'examen minutieux des articles 9 à 15 de la loi 98-007
met en relief une exigence fondamentale de transfert effectif de certaines
recettes jusqu'à présent recouvrées par l'Etat et
aujourd'hui du ressort des communes.
A titre d'exemple, nous pouvons citer :
- la taxe touristique prélevée par l'Etat ;
- la taxe sur la valeur ajoutée perçue au cordon
douanier ;
- la taxe sur l'exploitation des carrières et mines ;
- la part (à déterminer) du produit des amendes
prononcées par les tribunaux correctionnels ou de simple police, pour
les contraventions et délits commis sur le territoire de la commune ;
- les droits sur les services marchands ;
- les taxes ou redevances pour prestations
d'électricité et d'eau ;
- les taxes ou redevances en matière d'urbanisme et
d'environnement ; - les taxes d'inspection sanitaire des produits
alimentaires.
Il convient d'ajouter à ce lot :
- le produit des subventions ou dotations de fonctionnement
accordées par l'Etat ou toute autre personne physique ou morale ;
- les produits des subventions ou dotations d'investissement
et d'équipement allouées par l'Etat ;
C'est pour concrétiser la jouissance, par les communes,
desdites ressources que l'article 28 de la même loi a prévu que
« les informations relevant des services de l'Etat indispensables à
l'établissement du budget et dont la liste est fixée par
décret doivent parvenir au maire au plus tard deux mois avant le vote du
budget ».
Enfin, l'article 110 de la loi 97-029 impose à l'Etat
de mettre à la disposition de la commune les moyens nécessaires
au fonctionnement des services communaux ainsi que la possibilité, pour
l'Etat, de céder tout ou partie des biens lui appartenant et
situés sur le territoire de la commune lorsque cette dernière, au
moment de sa création, ne dispose pas de biens propres.
Au total, si les textes, malgré leur caractère
incomplet, sont allés à l'essentiel sur les transferts des
compétences et des ressources, le doute paraît évident
aujourd'hui sur la volonté réelle de certains
démembrements de l'Etat à assurer un transfert effectif desdites
compétences et ressources.
La laborieuse et pénible détermination des
modalités pratiques et des dates d'effet des transferts, ainsi que les
blocages simultanés observés à certains niveaux demeurent
incontestablement les signes manifestement troublants du difficile ancrage de
la décentralisation.
II - Des modalités pratiques, des dates d'effet des
transferts et des blocages relevés
Pour apprécier ces aspects, il est nécessaire de se
référer aux documents élaborés par le Gouvernement
dans ce cadre ainsi que de recenser les facteurs de blocages actuels.
2.1 - Les documents du Gouvernement sur les modalités
pratiques des transferts de compétences et leur date d'effet
Deux séries de documents essentiels sont à prendre
en compte dans ce cadre à savoir :
- la communication N°1236/2003 introduite par le
Ministère de l'Intérieur et relative au plan d'action sur les
modalités de transfert des compétences et des ressources aux
communes et la communication 144/04 qui la complète :
- la communication N° 839/04 introduite par le Ministre
du Plan et relative au compte rendu des travaux du comité technique de
suivi du transfert des compétences aux communes à laquelle il
convient d'ajouter le compte rendu du séminaire gouvernemental sur la
décentralisation en date du 21 septembre 2004 relatif au rapport du
comité technique de suivi du transfert des compétences aux
communes.
2.1.1 - Les deux communications du Ministre de
l'Intérieur relatives au plan d'action sur les modalités
pratiques des transferts de compétences et de ressources aux communes
Ce qu'il est intéressant de noter ici, c'est que :
a) La communication N° 144/04 résulte de la
communication N° 1236/2003 qu'elle complète et affine sur la base
des instructions données au Ministre de l'Intérieur par le
Conseil des Ministres et relatives à la nécessité de
proposer « une meilleure stratégie de mise en oeuvre des transferts
de compétences notamment par la mise sur pied d'un comité
interministériel qui peut répondre de façon consensuelle
à la question :
Que peut-on transférer sans rompre notre
équilibre budgétaire et quel chronogramme adopter
conformément aux moyens dont dispose l'Etat ? Dans ce cadre, chaque
ministère concerné par le transfert de compétences devra
disposer d'un mémorandum qui décrive sans équivoque
comment il entend procéder au respect dudit chronogramme ».
cf. : extrait du relevé N°40/SGG/Rel du 02 octobre
2003.
b) Sur la base de ces instructions, une étude a
été commandée par la Mission de Décentralisation
dont les résultats ont fait l'objet de la communication N° 144/04.
Cette communication a :
- défini les objectifs stratégiques et
opérationnels ;
- envisagé trois options stratégiques à
savoir :
· le transfert en bloc ;
· le transfert progressif ;
· le transfert en bloc aménagé ;
- analysé les avantages et les inconvénients de
chacune de ces options ;
- retenu l'option du transfert en bloc aménagé par
domaine de compétences ;
- évalué le financement des coûts de
transferts de compétences sur la période allant de 2003 à
2007 pour un montant total d'environ quatre-vingt-deux milliards, huit cent
soixante-huit millions quatre cent quatre-vingt quatorze mille sept cents
(82.868.494.700) Francs CFA ;
- réparti ce montant entre l'Etat et les communes pour
les montants respectifs
de :
· six milliards deux cent quatre-vingt millions deux cent
vingt-six mille deux cents (6.280.226.200) Francs CFA ;
· Dix-neuf milliards six cent quarante-cinq millions six
cent seize mille sept cent (19.645.616.700) Francs CFA.
- identifié les activités à exécuter
dont notamment :
· l'adoption de la variante relative au transfert en bloc
aménagé pour fin octobre 2003 ;
· la détermination de la période transitoire
pendant laquelle pourront s'opérer les négociations entre les
acteurs pour les compétences à transfert différé
;
· l'élaboration des stratégies sectorielles
des transferts de compétences et l'évaluation de leurs
coûts par différents ministères concernés ;
· l'adoption par le conseil des ministres desdites
stratégies sectorielles ;
· l'adoption d'un décret portant institution d'un
Crédit d'Appui au Développement des Communes (CRADEC) :
· la mise en place d'un forum de concertation permanent
entre l'Etat et les partenaires pour le gap éventuel entre les
coûts de transfert. Ex : les ressources disponibles ;
· l'étalement du plan de transfert de
compétences sur une période de 2004-2008.
A l'issue de l'examen de cette communication, il a
été demandé « au Ministre d'Etat Chargé du
Plan, de la Prospective et du Développement de mettre en place un
comité interministériel pour compter du 09 février 2004
chargé de définir par secteur d'activité les
compétences à transférer.
Chaque Ministre doit proposer audit comité les
compétences qu'il est censé transférer conformément
à la loi ».
Cf. extrait du relevé N°05 du 05 février
2004.
2.1. -- La communication N° 839/04 du Ministre du Plan et
le rapport au séminaire gouvernemental
a) La communication N° 839/04
Sur la base des instructions du conseil des Ministres contenues
dans le relevé N° 05 du 05 février 2004, le comité
inter ministériel mis sur pied par le Ministre du Plan a :
· dressé un répertoire des compétences
à transférer ;
· analysé les mémorandums des
départements ministériels ;
· apprécié de façon critique le
mémorandum en date du 06 février 2004 remis au Chef de l'Etat par
l'Association Nationale des Communes du Bénin ;
· constaté l'unanimité autour de la
nécessité de mettre en place un mécanisme de transferts
des compétences ;
· relevé cependant le désaccord existant au
sujet du transfert des marchés de Dantokpa, Ganhi et Gbogbanou
gérés par la SOGEMA ;
· suggéré entre autre :
- l'adoption par le conseil des Ministres d'un mécanisme
dit « transfert en bloc aménagé de compétences »
comportant deux volets à savoir :
> les compétences à transfert immédiat
;
> les compétences à transfert
différé ;
- l'adoption par le conseil des Ministres d'une décision
relative aux marchés gérés par la SOGEMA ;
- la fixation au 31 octobre 2004 de la date de l'exercice
réel de l'ensemble des compétences par les communes avec le
transfert subséquent des ressources financières
nécessaires ;
- l'inventaire, par commune et par ministère, du
patrimoine à transférer (écoles, ouvrages hydraulique
etc...)
- l'inventaire par ministère des projets en cours
d'exécution et rentrant dans les compétences à
transférer pour l'implication des communes ;
- etc.
Ces propositions ont été reprises
intégralement dans la communication N° 839/04 qui a fixé au
02 janvier 2005 la date du transfert effectif de l'ensemble des
compétences aux communes avec transfert subséquent des ressources
financières nécessaires.
b) Le rapport au séminaire gouvernemental du 21 septembre
2004
Il a classé les compétences à
transférer en sept grands blocs qui ne diffèrent pas tellement de
ceux établis par la loi N° 97-029 du 15 janvier 0999.
Il a recensé en outre les compétences plus
difficiles à exercer et dont le transfert peut être
différé surtout dans les domaines suivants :
- l'installation des lignes téléphoniques ;
- la réalisation et la gestion du réseau
d'éclairage public ;
- la fourniture et la distribution d'eau potable ;
- la mise en place des réseaux d'adduction d'eau en zone
urbaine ;
- la mise en place des points et réseaux d'adduction
d'eau
Il a enfin proposé une série d'actions à
entreprendre qui viennent compléter celles retenues par la communication
N° 839/04.
Malgré la bonne volonté apparente du
gouvernement, des inquiétudes existent sur le transfert réel
selon les modalités et termes fixés en raison des facteurs de
blocages que recèlent les documents cités et des pratiques ayant
eu cours jusqu'à présent.
2.2 -- Les facteurs et pratiques de blocages actuels
2.2.1 -- les facteurs de blocages relevés dans les
documents
Un certain nombre d'éléments relevés dans
les documents dénotent et encouragent les risques de blocage.
En voici quelques-uns :
a) malgré "la réponse consensuelle"
exigée pour répondre aux questions posées par le
relevé N° 40 SCC/RU du 02 octobre 2003, on constatera
aisément que l'ANCB n'a pas été associée aux
travaux ayant abouti aux conclusions contenues dans les divers rapports et
communications.
Il est difficile d'admettre que des travaux d'une telle ampleur
soient menés sans associer les communes concernées par la mise en
oeuvre des conclusions retenues ;
b) un retour à la case départ est à
craindre de ce fait. Cette crainte se trouve déjà fondée
en raison des différents moules où sont passés le plan de
transfert des compétences et les
rapports et communications subséquents dont les
décisions finales retenues n'apparaissent pas avec la plus grande
clarté.
A titre d'exemples, quelles décisions ont
été prises par le conseil des Ministres suite à la
communication N° 839/04 pour justifier le réexamen de la question
au niveau d'un séminaire gouvernemental dont on ignore au surplus les
résultats ?
c) En situation normale, les ministères
concernés par les transferts de compétences auraient dû
mener des études et réflexions approfondies débouchant sur
une prise en compte réelle de tous les aspects des compétences
à transférer, sur les allègements structurels à
opérer et sur les procédures incontestables de transfert prenant
en compte les spécificités sectorielles. Les seuls
mémorandums n'y suffisent pas.
Du reste, seuls quelques ministères ont mené
jusqu'à présent ces études et réflexions.
Le rapport introductif de la communication N0 839/04 l'a si
bien mis en relief lorsqu'il a noté que les "départements
ministériels appréhendent plus ou moins la nouvelle donnée
institutionnelle induite par la décentralisation, qu'ils comprennent la
nécessité de transférer et que très peu s'y sont
réellement préparés".
d) Cela est d'autant évident que déjà,
la réforme administrative, trame essentielle des autres réformes
sectorielles - dont la réforme de l'administration territoriale -
piétine et s'essouffle en raison des difficultés de
prégnance au niveau des différents départements
ministériels.
e) Cela est tout aussi évident que des chevauchements
notoires sont souvent notés entre les compétences des
ministères au point qu'un ministère viendrait probablement
à transférer une compétence dont certains volets
continueraient d'être exercés par un autre.
f) A cet égard, l'une des priorités de la
réforme administrative consiste en la clarification des missions de
l'Etat.
g) Le transfert effectif des compétences aux dates
indiquées suppose l'accomplissement de nombreux autres préalables
dont la programmation n'apparaît nulle part.
Il est illusoire d'espérer, de ce fait, que toutes ces
tâches soient accomplies avant la date butoir du 31 décembre 2004
en raison de la résistance au changement et des lenteurs qui ont
caractérisé, jusqu'à présent, les différents
départements ministériels.
A titre d'exemples, il convient de signaler :
- la propriété des infrastructures mises à
la charge des communes ;
- la participation de la commune au processus de décision
;
- les relations de la commune avec les entreprises jouissant du
monopole ; - les réglementations spécifiques telles que :
·:* le régime des permis d'habiter ;
· :* la fixation des conditions de délimitation des
zones agglomérées ;
· :* les règles et procédures
d'élaboration d'un schéma directeur d'aménagement du
territoire ;
· :* le rôle de la commune dans le
développement agricole ;
· :* la détermination des voies devant relever
d'institutions ou d'organes autres que la commune ;
· :* la définition des critères de
classification des gares routières, des embarcadères, parking,
infrastructures hydrauliques et lignes téléphoniques en
équipements à caractère local, régional ou national
;
Pour ne citer que ceux-là et il y en a d'autres ;
h) Il y a lieu en outre de comprendre comment va
s'établir la cohérence entre transfert de compétences et
transfert de ressources en raison de l'étalement de leur date d'effet
respective.
i) De même se trouve peu justifiée la hâte
avec laquelle a été réglée la question du transfert
des marchés de Dantokpa, Ganhi et Gbogbanou, les
références faites à certains textes de la constitution
n'expliquant pas avec pertinence la teneur et la complexité des
décisions prises dans ce cadre.
L'A.N.C.B. est d'autant fondée dans ses craintes que les
pratiques actuelles de la décentralisation n'en favorisent pas la
consolidation.
2.2.2 -- Les pratiques actuelles de la décentralisation
L'ANCB rappelle et confirme les pratiques qu'elle avait
dénoncées dans son mémorandum au chef de l'Etat, pratiques
concernant particulièrement :
- la gestion conflictuelle des affaires domaniales ;
- l'existence de circuits parallèles de gestion du
patrimoine de l'Etat et des communes par le biais de prétendus
comités de sinistrés dont les responsables gèrent et
aliènent les patrimoines en question.
Il faut ajouter à cela :
- L'aberration juridique que constituent des appellations
telles que préfet des départements par exemple du Borgou et de
l'Alibori ou du Zou et des Collines alors que la loi n'en dispose pas ainsi
;
- L'empirisme et le caractère conflictuel de la tutelle en
raison de l'inexistence d'un cadre formalisé de contrôle de
légalité ;
- La non fonctionnalité des organes infra communaux du
fait de la non organisation des élections à ce niveau.
Le chapelet des pratiques critiquables serait long et
fastidieux, ce qu'il convient surtout de retenir, c'est d'y remédier
dans le cadre d'un transfert de compétences harmonieux, rationnel et
participatif.
III -- De la nécessité d'un transfert de
compétences harmonieux, rationnel et participatif
L'ANCB reconnaît à leur juste valeur les efforts
inlassables du gouvernement pour procéder au transfert réel des
compétences afin d'asseoir les bases de la décentralisation et du
développement local.
Elle propose toutefois les orientations complémentaires
ainsi qu'il suit.
3.1 -- Au plan des transferts de compétences
- associer étroitement l'ANCB aux prochaines phases de
discussions afin qu'elle puisse faire valoir ses préoccupations
notamment en ce qui concerne la nécessaire cohérence à
établir entre les dates butoir retenues, l'importance des tâches
préalables à exécuter, la nature réelle des
compétences à transférer et des ressources correspondantes
à mettre en place.
- Plus spécifiquement, l'ANCB souhaite que :
· la maîtrise d'ouvrage soit effectivement
transférée aux communes et que l'Etat, par le biais des services
déconcentrés leur apporte son soutien à la maîtrise
d'ouvrage ;
· la gestion des équipements soit
transférée aux communes et que les ressources subséquentes
leur soient transférées également ;
· les fonds destinés aux investissements publics
financés par le budget national soient logés dans les recettes
perception ;
· la gestion des projets financés par les
bailleurs de fonds et en cours d'exécution soit conjointement
menée entre l'Etat et les communes sur la base d'un partenariat ;
· s'agissant des nouveaux projets relevant de la
compétence des communes, leur maîtrise d'ouvrage soit
effectivement assurée par les communes;
- faire engager les pourparlers équitables avec les
organismes jouissant de monopoles en vue de la prise en compte des charges
à assumer et des droits à exiger de part et d'autre ;
- Induire les réaménagements structurels
à engager au niveau des départements ministériels en vue
des compétences à déléguer aux structures
déconcentrées et des mesures à prendre pour renforcer
leurs capacités d'assistance-conseil ;
- Revoir dans le sens de la décrispation et du respect du
droit la gestion du transfert des marchés de Dantokpa, Ganhi et
Gbogbanou.
3.2 -- Au plan général de la
décentralisation
- mettre un terme aux empiètements des préfets sur
la gestion par les communes des affaires domaniales ;
- mettre un terme aux comités de sinistrés
domaniaux qui gèrent en parallèle et
irrégulièrement le domaine de l'Etat et des communes ;
- nommer urgemment un dispositif humain du commandement
territorial conforme aux dispositions légales ;
- formaliser le contrôle de légalité ;
- organiser les élections infra communales dans les
meilleurs délais notamment avant les élections
présidentielles pour asseoir et consolider la démocratie à
la base.
3.3- Au plan du soutien de l'Etat à l'ANCB et aux
Communes
- octroyer une subvention annuelle à l'ANCB sur la base
d'un budget établi par celle-ci et discuter avec le pouvoir central ;
- intégrer des représentants des élus locaux
dans la délégation du chef de l'Etat à l'occasion de tous
les voyages officiels ;
- doter les 77 Maires de passeport diplomatiques afin de leur
faciliter les formalités de voyage ;
- acquérir au profit des Maires, des véhicules de
fonction en hors taxe et négocier avec chaque Commune, un
échéancier de remboursement.
Cotonou, décembre 2004.
L'ANCB
GRILLE D'ANALYSE UTILISEE POUR LA PRESENTATION DES RESULTATS
Thèmes
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Sous- thèmes
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Unités de signification (données issues des
entretiens)
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Coordonner, de suivre et d'encadrer les activités
des circonscriptions administratives, de suivre la tutelle
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Missions des
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administrative des collectivités locales,
d'élaborer les
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structures
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Direction
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textes relatifs au fonctionnement des circonscriptions
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étatiques
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Générale de
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administratives et des collectivités locales, de
coordonner
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impliquer dans la
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l'Administration territoriale
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les activités de préparation des consultations
électorales, d'assurer en liaison avec la Direction de
l'Administration
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réforme
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(DGAT)
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la formation technique initiale et continue des personnels des
circonscriptions administratives.
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Elaborer le cadre législatif et réglementaire de
la
décentralisation permettant d'aboutir à un
code administratif des collectivités locales, élaborer des
outils de
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Mission de
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gestion communale, proposer au gouvernement les
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Décentralisation
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mesures d'accompagnement de la décentralisation
administrative, réaliser toutes études
sectorielles nécessaires à la gestion efficiente des affaires
locales, promouvoir la coopération décentralisée,
assister et
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conseiller les collectivités décentralisées
en ingénierie et en développement local.
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Maison des collectivités locales
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Accompagner les communes dans tous les domaines de
compétences en matière de maîtrise d'ouvrage public. Elle
développe des outils d'aide à la décision, renforcement
des communes dans toutes leurs compétences, assurer la formation
continue des élus locaux, promouvoir l'intercommunalité et la
coopération décentralisée en leur proposant des
modèles de partenariat etc.
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Préfecture (cas du Zou)
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Le préfet est le représentant de l'Etat central
qui à côté des collectivités
décentralisées assure la régularité de l'exercice
du pouvoir. Il contrôle dans certains cas à priori et pour une
grande partie à posteriori ce qui est anciennement exercé par
l'Etat central et qui est laissé c'est le Préfet qui veille
à ce que ce soit utilisé dans le sens des textes de la
République
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Compétences et ressources communales reçues
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Communes (cas du Zou)
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En matière de compétences nous pouvons dire que
la commune représente l'Etat en miniature. La loi donne beaucoup de
compétences à la commune. Nous dirons précisément
que lorsqu'il s'agit de l'éducation les communes ordinaires ont leurs
compétences qui s'étant sur l'enseignement maternel et primaire.
A ce titre les infrastructures de l'enseignement maternel et primaire incombent
à la mairie, les unités sanitaires de la commune relèvent
de la compétence du Maire, l'Etat civil... Mais il y en a qu'il ne peut
exercer qu'avec la contribution de l'Etat central. Aucune mairie ne dispose de
ressources financières capables de lui permettre de construire des
écoles. Donc la loi a définit les compétences. Mais, les
compétences ne sont pas accompagnées jusqu'à ce jour de
ressources. Les compétences existent. Mais, elles ne sont
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pas accompagnées pour celles qui pourraient
l'être de ressources financières qui pourraient permettre un
exercice réel de tout le pouvoir qui est concédé à
nous. C'est pour cela que depuis plus de quatre ans nous nous battons pour le
transfert des ressources et ce transfert n'arrive jamais
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Missions association de
communes
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Association Nationale des Communes du Bénin
(ANCB)
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Contribuer au renforcement de la décentralisation
accompagner les communes dans l'animation de la vie locale,
favoriser la participation de tous les acteurs locaux au développement
des communes, développer, capitaliser et fructifier les
expériences de gestion communale pour renforcer les capacités des
communes, de servir d'interface entre les communes et l'Etat et entre les
communes et les partenaires au développement, ensuite de promouvoir la
solidarité, le partenariat, la coopération entre les communes du
Bénin et entre les communes du Bénin et les communes
étrangères et de participer aux mouvements municipaux africains
ainsi que mondiaux.
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Stratégies Développées (évaluation
des
stratégies)
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Etat
|
L'option de transfert par bloc aménagé de
compétences. Les stratégies concernent les transferts
immédiats et les transferts différés. Le transfert ne peut
être effectif que si les problèmes des ressources
financières sont réglés et la richesse au niveau local.
|
Communes
|
On est entrain de faire de l'ANCB une forme de lobbying pour
amener l'Etat à faire face à ces responsabilités et
à apporter aux communes les ressources nécessaires. Cette
association ne peut quand même pas entrer en guerre contre le pouvoir
central. Il faut qu'il ait des négociations au niveau de l'Etat et notre
association. Les stratégies n'ont pas permis. On a rien reçu.
C'est le pouvoir central qui détient tout. Ces cadres qui sont là
n'ont pas la bonne volonté de nous aider parce que les ressources c'est
à leur niveau.
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L'association a opté pour un partenariat fait de
discussions
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avec l'Etat. Depuis 2004 elle a rédigé un
mémorandum qu'elle a soumis au gouvernement. Ce qui a abouti à
la
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Association
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mise en place du comité paritaire Etat-communes. Je
ne
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Nationale des
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sais pas si ces stratégies ont permis de
transférer parce que
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|
communes du
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jusque là rien n'a encore abouti concrètement en
dehors de
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|
Bénin (ANCB)
|
quelques domaines. Le gros lot des domaines à
transférer demeure exercé par les ministères sectoriels
à travers leur direction.
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Structures
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L'environnement communal n'est pas bien préparé
pour
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Obstacles
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Etatiques
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gérer certaines compétences quand on prend par
exemple
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majeurs aux
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le problème de l'énergie, l'eau, les forêts
communales, les
|
transferts de
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|
ressources humaines matérielles et financières ne
suffisent
|
compétences
|
|
pas. Les projets et programmes qui font l'objet de
convention avec les partenaires au développement ne
sont pas transférés parce qu'ils sont en cours
d'exécution. La déconcentration est en retard sur la
décentralisation, les ministères sectoriels ne sont pas
préparés à la
décentralisation. Obstacles juridiques : les textes
sont clairs. Au niveau du transfert des compétences il n'y a pas de
problèmes. C'est au niveau des ressources qu'il a problème. Il y
a la taxe de développement local dont l'assiette n'est pas
déterminée. Il y a les pesanteurs politiques. On ne veut pas
transférer ceci parce que le domaine est cher pour l'Etat. Sur le plan
administratif il y a la lenteur des cadres de l'administration centrale...
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Nous n'avons pas été préparé
suffisamment à la
décentralisation, la sensibilisation aussi a
manqué, il y a les questions d'intérêt. Les textes
d'application ne sont pas
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Communes
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votés à l'Assemblée Nationale. Sur le plan
politique,
certaines communes sont marginalisées à cause de
leur appartenance politique. Les ministères ont du mal à se
délester des pouvoirs qu'ils exercent parce qu'ils savent que en
transférant les compétences comme c'est demandé
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ils n'auront plus les pouvoirs. C'est cela qui retarde. Le
gouvernement nous parle de transferts, c'est à la lèvre.
|
Association Nationale des Communes du Bénin
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Il me semble que les obstacles ce n'est pas au niveau du cadre
juridique. Peut être financier un peu si on estime que l'Etat n'a pas
suffisamment de moyen à la hauteur des compétences à
transférer. Mais le grand problème à mon sens c'est le
manque de volonté politique.
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Solutions Préconisées pour le transfert de
compétences
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Structures Etatiques
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Il faut compléter le corpus juridique de la
décentralisation, prendre les décrets d'application, la loi sur
l'intercommunalité, dynamiser le Comité National des Finances
Locales (CONAFIL), former les cadres des ministères sectoriels à
la décentralisation, accélérer les ressources
financières vers les communes, combattre la corruption, renforcer la
déconcentration.
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Communes
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Dialogue avec l'Etat, revoir la part du budget national
réservée aux communes, volonté politique, Il faut que
l'ANCB négocie bien avec le pouvoir central.
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Association Nationale des Communes du Bénin
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C'est entre autre de continuer par discuter avec l'Etat dans
le cadre de ces transferts, rester en collaboration avec le ministère de
la décentralisation pour des négociations annuelles sur
l'élaboration du budget de l'Etat avec son collègue des finances
pour que déjà il y ait l'inscription au budget de l'Etat les
différents transferts à opérer, aussi qu'on puisse nous
écouter au niveau de l'Assemblée Nationale et prendre en compte
nos observations sur le budget général de l'Etat. Et aussi nous
formulons le voeu que la constitution soit révisée. Au niveau de
la constitution du Ghana par exemple le pourcentage du budget qui va vers les
communes est déterminé. C'est entre 10 et 15%.
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TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION 8
CADRE GENERAL DE L'ETUDE 11
1-1 BREF APERÇU GEOGRAPHIQUE DU CADRE DE L'ETUDE 12
1-3 LE CADRE JURIDIQUE DE LA DECENTRALISATION AU BENIN 17
1-4 REFLEXION SUR LES MODALITES DE MISE EN OEUVRE DES TRANSFERTS
AU BENIN 18
CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE 25
2-1 REVUE DE LITTERATURE 26
2-1-1 Les conceptions de la décentralisation 26
2-1-2 Typologie de la décentralisation 31
2-1-3 L'état des travaux sur le transfert des
compétences 32
2-2 MODELE D'ANALYSE DE LA RECHERCHE 35
2-3 PROBLEMATIQUE 37
2-4 HYPOTHESE 39
DEMARCHE METHODOLOGIQUE 40
3-1 LE CHAMP D'ANALYSE ET LA SELECTION DES UNITES D'OBSERVATION
41
3-1-1 Le champ d'analyse 41
3-1-2 La sélection des unités d'observation 41
3-2 INSTRUMENTS D'OBSERVATION ET DE COLLECTE DES DONNEES 42
3-3-METHODE DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT DES DONNEES 43
3-4 DIFFICULTES RENCONTREES 44
PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS 45
4 -1 PRESENTATION DES RESULTATS 46
4-2 ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 49
CONCLUSION ET PERSPECTIVES 56
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 60
ANNEXES 63
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TABLE DES MATIERES 89
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