CHAPITRE III
CHAPITRE IIII ANALYSE DE LA LUTTE
CONTRE LES MARCHES FLOTANTES A LUBUMBASHI
III,1 PRESENTATION DES MARCHES FLOTANTS
D'une manière générale, ce
phénomène est très ancien. Il date de l'&poque
où des nombreux chômeurs cherchent dans me commerce substitut de
travail de salaire et où le contrôle administratif sur toute
activité sont devenus inefficaces.
Une chose est certaine que les marchés flottants sont
aujourd'hui implantés un peu partout dans la ville de Lubumbashi le long
des principales artères, ils se font observer à des degrés
différentes dans les sept communes urbaines constituants la ville de
Lubumbashi.
III.1.1 NAISSANCE ET EVOLUTION DES MARCHES FLOTTANTS
Parler de la naissance et de l'évolution des
marchées pirates dans la ville de Lubumbashi est une façon de
parler de l'origine de ces marchés et de sa situation actuelles.
Le phénomène des marchés pirates est une
situation connue depuis une certaines époque ce phénomène
est le résultante de la croissance effrénée de la
misère du manque d'emploi, du bas pouvoir' d'achat du manque
d'encadrement des déplacé de guerre et des enfants dits
abandonnés, bref de la dégradation de la situation
économique dans notre pays vers les années a 1975, année
à partir de laquelle vers la crise économique qui sévit
jusqu'à ce jour.
A l'époque, c'était le colportage qui
s'installait aux alentours des avenues dans les écoles aujourd'hui il
est appelé marchés flottant marché dont l'installation
part de la maison, en suite sur la rue, sur les voies ou les gens se
rassemblent les un les autres et vendent plusieurs sortes. De marchandise qui
forme ce que nous appelons communément marché pirates
III.1.2 CAUSES DES
Plusieurs raisons ou causes peuvent être à la
base de la présence des dits marchés. Une couche sociale se
trouvant en face d'une situation socio économique difficile a
surmonté, se démène à chaque instant pour garantir
sa survie d'autant plus qu'elle se sent menacée et marginalisé
par l'ordre politique et économique en présence, c'est ainsi nous
demandons les causes directes et indirectes.
III.1.2.2 CAUSES INDIRECTES
- pour la part de la nationalisation (zairnisation) qui a
fait que le coût de vie soit toujours croissant élevé par
rapport au salaire qui ne répond plus au pouvoir d'achat.
- La croissance démographique galopante force pouvoir
d'achat- inexistant pour certaines couches sociales ont conduit sans moindre
calcul à une opération de lutte pour la survie qu'on peut
dénommer pirates, d'où il faut faire un petit commerce sans
être en règle avec l'Etat. Puisque le vendeur a besoins de vendre
par ci par là. De ce fait le manque de rentabilité se fait
sentir au niveau du marché public.
- L'exode rural est une des raisons ou la présence
d'un membre de famille sans emploi à la maison, sans occupations
constitue une charge sociale et de prédispose à une
activité inactive pareille aux marché flottants
- la surubanisation : les distances qui séparent
certains individus du grand marché de la ville font qu'il faudrait
installer certaines marchés à quelques distances près
d'une route préféré pour récupérer les
premiers clients qui vont au marché public en vue de supplier à
certains besoins domestiques immédiats.
- La guerre d'agression dont a été victime notre
pays à favoriser les déplacements de la population. C'est ainsi
que la ville de Lubumbashi a accueille un bon nombre des déplacé
de guerre venant de KALEMIE, MO BA, MITWABA, etc.
- Le manque d'encadrement de ces déplacé, les
amène à créer des mécanismes survie dont les
marchés flottants.
C'est dans ce même ordre d'idée que les enfants
dits abandonnés, par manque d'encadrement, ses livrent aux pratiques du
marchés pirates.
III.1.2.2 CAUSES DIRECTES
- le chômage et le sous emploi
Nous estimons avec HOUYOUX que trouvez un emploi en milieu
urbain n'est pas chose facile, en général plus de 40% de jeunes
de 20 à 30 ans sont sans emploi dans la plus part des pays du tiers
monde.
- Faible revenus des travailleurs
Le salaire net rien d'autres que le masse monétaire de
leur employeur en vertu de leur force de travail calculée zen
durée d'un mois civil.
Le salaire minimum interprofessionnel garantie est
fixée par l'Etat congolais, or ce d'obéir est très faible
et ne correspond pas au pouvoir d'achat des travailleurs, c'est dans cet ordre
d'idée que les policiers, les militaire, les agents et fonctionnaires de
l'Etat n'échappent pas à Aux arrêts bus et taxi bus,
les ambulants passe de bureau en bureau, de porte ne porte et ) des prix
variés.
Outre ce genre des marchés pirates, i y en a qui
s'érigent à des endroits bien déterminé pour la
vente des légumes, des poissons, des tomates, des braises, et certaines
articles qui se vendent le matins et le soir.
C'est ainsi qu'on trouvera des marchés flottants
à trois cents mètres de l'aéroport international de la
Luano (vente des produits viviriers), le long des avenues M'siri Laurent
Désiré KABILA, Sendwe, chaussé de Kasenga, Kabulo Roger
à la Katuba, les arrêts bus de Likasi, kIpushi, kasapa, bel air
etc.
III.15 LES DIFFERENTS ACTEURS FORMEL ET INFORMEL
L'exhibition des marchés pirates est faites par
plusieurs catégories d'individus insatisfaits de leurs conditions de
vie. C'est ainsi qu'on trouvera parmi ceux qui en pratiquent, des
intellectuels, de non intellectuel, du pic pocket, k des voleurs etc.
Certaines les qualifient de peut commerce d'autres de moyens
de survivre et d'autres des métiers.
Les tenant de petit commerce Lushois sont pour la plus part
les épouses des fonctionnaires des policiers et des militaires, les
envoyé des gérants des magasins, des jeunes independant des
déplacé de guerre.
Du fait de leur nom reconnaissance par l'autorité
urbaine, ils constituent pour nous des acteurs des marchés flottants,
c'est pourquoi on remarquera dans la ville de Lubumbashi beaucoup de kiosque,
des dare dares, des vendeurs des carburants appelés kadhafi qui
pratiquent des activités lucratives sans être en conformité
avec les décisions de l'autorité.
LES KIOQUES (pharmacie, petite alimentation)
Après avoir mené des enquêtes sur toute
étendu de la ville de Lubumbashi, nous avons remarqué que la
commune de Lubumbashi regorge une forte concentrations de kiosque. Eleest
privilègiée parce qu'elle est la commune la plus urbanisée
et dispose de tous les services de l'Eatata et la plus par des
représentations des organisations privées.
LES DARES DARES (colporteurs)
Ce sont des vendeurs mobiles en raisons même de la
grande mobilité qui les caractérise par rapport aux vendeurs
à l'intérieur du marché ou des allures, ils
présentent à peu de chose sont des individus qui montent leur
magasin a bord des rues et passent devant les portes du consommateurs pour
écouler facilement leurs marchandises.
On les trouves généralement à
l'entrée et dans les environs du marché Lusonga de la commune de
Lubumbashi, dans les environs du grand marché de kenya, devant la grande
palce de kla poste et les différents artères de la vile de
Lubumabshi, nous aexerons dans cette catégorie, les vendeurs
denrées alimentaires qui étalent sur des sacs leurs
marchandises
LES KADHAFIS
Les caractéristiques données et les
considérations dévelopées aux dares - dares peuvent
être appliquées à cette catégorie des vendeurs
à la différence que les kadhafis vendent leur carburant
exclusivement en dehors des stations donc en dehors du circuit légal, de
la vente des carburants a Lubumbashi, les kadhafis se regroupent à des
différents endroits : avenue Lumumba, avenue Kapenda, avenue
Tabora, M'sri, boulevard kamanyola, marché Kenya, toute Munama, toute
Katuba, chaussé de Kasenga etc.
LE KAMBUSTES
Nos banques ont du mal à satisfaire d'une
manière continue aux demandes des opérateurs économiques
et ont provoqué, pour ce faire, l'activité des échangeurs
de monnaie (kambistes) leurs missions consiste a amasser de l'argent (monnaie
étrangère ou locale) en faisant la spéculation par le jeu
des taux différé de celui de l'Etat.
Comme ils disposent individuellement des liquidités,
ils arrivent à se substituer au rôle des institutions
financières, celles - ci deviennent de moins opérationnelle et
cela s'explique par le taux élevé que les échangeurs
proposent par rapport à celui de l'Etat et poussent tous les demandeurs
des devises vers le marché noir, ces échangeurs de monnaie, nous
pouvons,s les trouver le long des grandes artères de la ville ainsi que
dans différents communes.
LE PETIT COMMERCE
Actuellement le commerce intéresse
généralement une partie des congolais qui cherchent à
combattre la crise sociale et à ses maintenir stable c'est ainsi qu'il
est pratique sans distinction de sexe, de classe, ni d'age. Nous pouvons
classifier ces deux opérations en deux catégories
1. les personnes qui produisaient des biens destinés
à la consommation sans êtres reconnue par la loi c'est le cas des
fabricants des briques de construction, des boissons alcooliques des petits
boulangers
2. les coiffeurs couturiers, les réparateurs des
vélos, cireur de souliers etc...... qui exercent des activités
inactives sans rien verser dans le compte du trésor public.
|