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La faiblesse de l'autorité face à l'émergence de marché de pirates dans la ville de Lubumbashi

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par Serge Kuhani MATENDE KASONGO
Université de Lubumbashi - Licence en sciences politiques 2008
  

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Photo de Serge Kuhani matende Kasongo

INTRODUCTION

1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de ce sujet est dicté par un intérêt à la fois scientifique et humanitaire. La problématique de la prise de décision intéresse de nos jours la plupart des systèmes politico-administratif, socio-économique, financier etc.,...En somme, tous les systèmes organisationnels ne peuvent coordonner, hominiser leurs rapports ou leurs fonctionnements sans recourir à la prise de décision de leur survie.

Comme le souligne KABEYA LUBILANJI, le but de l'administration est la garantie de l'intérêt public, c'est-à-dire la satisfaction des besoins de la collectivité Etatique toute entière, bref l'intérêt général1(*). Il en va de soi qu'elle puisse lutter contre tous les maux qui peuvent avilir l'homme, dégrader les structures socio-économiques et politiques, voire les structures de l'environnement global.

Cependant des discours se succèdent aux discours, de promesses en promesses sans passer par la matérialisation des actions ou des faits préoccupants en vue de la satisfaction des besoins de la population.

C'est dans cet ordre d'idées qu'en R.D.C plus particulièrement à Lubumbashi, plusieurs plans et stratégies de redressement socio-économique sont prônés. Certains sont exécutés, d'autres non, d'autres encore sont en cours mais les effets générateurs sont loin d'être sensibles en termes de satisfaction par rapport aux besoins fondamentaux de la majorité de la population. Les couches sociales composant la majorité numérique et se trouvant en face d'une situation socio-économique difficile se demenent à chaque instant pour garantir leur survie d'autant plus qu'elles se sentent marginalisées par l'ordre politico-économique en présence.

Un phénomène caractéristique de la crise socio-économique se présente devant l'administration publique, lequel phénomène est assez courant dans beaucoup des villes congolaises en général et dans celle de Lubumbashi en particulier.

La ville de Lubumbashi, capitale cuprifère de La  R.D.C comme toute autre ville de ce pays est rongée par un vice que les autorités cherchent coûte que coûte à éradiquer. Il s'agit bien des marchés flottants ou marchés pirates. Cependant la manière dont ils opèrent n'est pas toujours la même dans toutes les villes.

La prolifération et la persistance de ces marchés sont des faits qui frappent l'attention de tout chercheur, curieux de répondre et expliquer ce phénomène social. Pour éradiquer un mal, il faut le circonscrire et ainsi montrer ses interconnexions avec d'autres faits d'ordre économique, politique ; etc.

Apres plusieurs tentatives d'éradication de ces marchés par l'autorité politico-administrative à travers les décisions ou arrêtés urbains accompagnés des dispositifs de leur application, ces derniers ont connu un échec cuisant.

A cet effet, différentes catégories de la population Lushoise, s'engagent à cette activité à titre palliatif en vue de garantir les moyens de substances en réaction contre le chômage, le manque des possibilités financières et la généralisation officielle de l'activité commerciale sous l'appellation du commerce général en opposition au petit commerce qui aboutit à la prolifération des kiosques et des marchés ambulants à travers les artères principales et les endroits les plus fréquentés de la ville de Lubumbashi. Il va de notre intérêt de mener pareille recherche en vue de proposer des possibilités efficaces et des mécanismes rationnels à mettre sur pied pour éradiquer ce phénomène à Lubumbashi.

2. ETAT DE LA QUESTION

A ce niveau, notre préoccupation est de faire ressortir l'originalité de notre analyse et ceci ne sera possible qu'après examen des conclusions des études faites par nos prédécesseurs dans leurs travaux. Sur ce point, G. BOULANGER B. a écrit : « la lecture in extenso » des ouvrages des chercheurs précédents permet de pénétrer leurs pensées, d'apprécier les difficultés qu'ils ont rencontrés et les lacunes qu'une recherche devra combler. Elle permet en outre d'utiliser les résultats déjà acquis afin que la recherche à entreprendre soir mieux fait et plus utile ».2(*)

Dans le souci d'efficacité » qui nous anime en matière de gestion, nous avons recouru à un certain nombre de travaux dont ; celui de HERBERT SIMON, PASCAL MPANGE et ASIPATE SIKITIKO, et enfin le travail de IBULA MWANA KATAKANGA.

Dans le livre intitulé : Public Administrative Behavior, HERBERT SIMON3(*). S'en prend avec vivacité aux tenants de la science administrative classique. Il critique notamment les principes d'organisation formulés par des hommes comme GULICK et URWICK en vue d'améliorer l'efficacité administrative. Ces principes auxquels il a été fait allusion, sont, rappelons-le, la spécialisation des tâches, l'unité de commandent, la limitation du nombre des subordonnés, le groupement des agents par but, clientèle, espace ou procédé.

1. Le prétendu principe de la spécialisation des tâches n'est en aucune manière un guide pour l'administration soucieuse d'organiser rationnellement un service : il existe en effet plusieurs types de spécialisation dont la théorie administrative classique ne précise pas quel est le plus efficace.

2. le principe de l'unité de commandement n'est guère plus satisfaisant car il va à l'encontre des nécessités de la spécialisation, appliquer strictement ce principe aboutirait, comme on l'a dit plus haut, à priver les organisations administratives de tous les avantages que leur apporte la spécialisation des individus.

3. Le principe de la limitation du nombre des subordonnés n'a lui, aussi qu'une valeur très relative : il contredît en effet la norme d'après laquelle le nombre des échelons de la hiérarchie administrative doit être réduit au strict minimum. Comment doser ces deux impératifs contradictoires ? ici encore la théorie administrative ne le dit pas.

4. quant à la distinction établie par L. GULICK entre différents modes de spécialisation (par but, clientèle, zone ou technique) ; elle se heurte, en pratique, à des difficultés d'application considérables : la même unité administrative peut relèver de 4 critères à la fois. Il est clair par exemple, que pour définir de manière complète et précise le but d'un service, il faut désigner les groupes de personnes qu'affectera sa réalisation.

HERBERT SIMON estime que les principes d'organisation du fait de leur caractère vague et contradictoire, ne constituent en aucune manière des guides sérieux pour l'homme d'action qui doit choisir entre les types de structure possibles.

Ayant ainsi critiqué les thèses de l'école classique de science administrative, HERBERT SIMON estime indispensable de fonder la théorie administrative sur des bases plus solides et notamment sur l'observation du comportement des agents des organisations administratives. Pour déterminer de manière scientifique la manière dont doit être organisée une administration particulière en vue d'atteindre ses objectifs, au moindre coût, il faut se livrer à une déscription précise de celle-ci. En d'autres termes, pour étudier la manière la plus efficace de répartir le pouvoir des décisions au sein d'une organisation, il convient d'abord de se demander comment ce pouvoir est réparti en fait, qu'elles sont les décisions prises par chaque agent ou chaque catégorie d'agents, quelles sont les influences qui s'exercent sur eux au moment où ils prennent ces décisions.

HERBERT SIMON s'est posé comme question : A quoi doit tendre une théorie administrative digne de ce nom ? Il estime, comme ses prédécesseurs de l'école classique qu'elle a pour but de dégager des principes d'organisation. Mais l'essentiel à ses yeux, est de centrer la réflexion sur la notion de décision. Les principes qu'il convient de dégager doivent avoir pour objet d'améliorer la qualité des décisions ou de l'organisation. Or, à regarder les choses de près, l'on peut dire que tous les agents d'une administration, à quelque niveau qu'ils se situent, ont pour fonction de prendre des décisions Bien que la marge de liberté qui leur est laissée ne soit pas toujours très grande, les exécutants eux mêmes prennent des décisions.

Pour terminer, SIMON comme pour de nombreux auteurs, les notions de comportement, de décision ou de choix sont pratiquement synonymes. Il y a décision lorsqu' un individu sectionne parmi toutes les actions possibles, une ligne de conduite déterminée. Toute décision implique un choix donné par rapport à certains moyens.

Les décisions, et notamment les décisions prises par les individus dans les administrations, sont en général orientées vers des buts, objectifs ou valeurs plus ou moins hiérarchisées Toutes décisions reflètent un compromis entre les buts poursuivis.

Cependant notre travail se démarque de celui de Herbert Simon à plusieurs égards :

Simon focalise son attention sur les principes d'organisation qui visent l'amélioration de l'éfficacité adminstrative.

A ce titre, notre attention s'oriente vers l'approche managériale dans la prise de décision administrative.

- dans son livre, SIMON, parle de la décision qui est perise à tout le niveau de l'administration publique.

Pour notre part, nous voulons saisir la responsabilité de l'Etat à travers la mairie de L'Etat à travers de Lubumbashi par rapport à l'éradication des marchés flottants :

Dans un article avec ASIPATE SIKITIKO4(*) intitulé : « Motivation des marchés pirates dans la ville de Lubumbashi : analyse et critique » : avons démontré après étude la contradiction se trouvant dans ce phénomène D'une part, le marché pirate apparaît comme un moyen ou un mécanisme de survie d'une certaine catégorie sociale des Lushois. Il s'est accentué surtout avec la crise économique qui a frappée la RDC en général et la ville de Lubumbashi en particulier à partir des années 1990.

D'autre part, ce phénomène a des effets néfastes à la santé et à l'environnement.

En effet, les 2 auteurs ont stigmatisé l'insalubrité, la dégradation des structures environnementales, les vols et les tracasseries policières comme conséquences négatives de cette pratique.

Après plusieurs tentatives d'éradication de ces marchés par l'autorité politico-adminstrative à travers les décisions ou arrêtés urbains, ces derniers ont connu un échec cuisant.

Voilà ce qui a poussé ces deux analystes à se poser la question de savoir qu'est ce qui motive les marchés pirates  dans la ville de Lubumbashi?

Les conditions existentielles font que l'homme (ou un groupe social) rencontre des difficultés dans la recherche de son équilibre. Il ne peut pas croiser les bras. Il oppose une résistance, il cherche par tous les moyens comment il peut contourner ces difficultés afin de retrouver l'équilibre rompu.

Confronté aux multiples problèmes comme les impaiements, leurs modicités et l'irrégularité des salaires, la guerre, cet homme développe des stratégies de survie dont le marché pirate.

Pour conclure Pascal MPANGE et ASIPATE ont pensé à travers leur analyse que l'éradication des marchés pirates impliquent un processus qui ne tiendra pas compte seulement d'une décision politico-administrative mais d'un certain nombre d'éléments devant être réunis pour la cause. C'est notamment la conscientisation et la responsabilisation des uns et des autres par rapport aux effets entraînés par ce phénomène.

Notre spécificité par rapport au travail de Mpange et Asipate se situe à deux niveaux :

- prémierement, l'article de ces deux chercheurs identifient les differentes causes des marchés pirates à Lubumbashi, ce qui motive ces dits marchés.

Alors que dans ce travail, nous cherchons à établir un rapport entre les décisions prises par le maire au pourquoi :de la non éxecution de ces décisions.

- deuxiement enfin, Mpange et Asipate ont proposé comme procédure menant à l'éradication des marchés pirates, la conscientisation et la responsabilisation des uns et des autres. Notre préoccupation est d'expliquer le phénomène en tenant compte du contexte dans lequel il se vit.

Dans son ouvrage intitulé « La consolidation du management public au Zaïre » IBULA MWANA KATAKANGA5(*) tente d'une part d'analyser, dans une approche systémique, les maux qui empêchent l'administration zaïroise de devenir productive et d'autre part de dégager dans cette même optique, des solutions adéquates pour ériger au zaïre une administration de développement.

L'auteur a constaté que depuis 1983, la République du zaïre a déployé d'énormes efforts pour assainir son environnement économique et améliorer le bien-être social de ses populations. Et pour que les résultats atteints puissent être consolidés, un système de gestion administrative, rationnel et rigoureux s'avère un corollaire indispensable. Le renforcement du management dans l'appareil de l'Etat apparaît donc une nécessité impérieuse.

IBULA affirme que la République du Zaïre a opté pour le libéralisme économique concerté, dans lequel tous les acteurs de la vie économique doivent jouer chacun son rôle au mieux de ses intérêts, sans nuire à ceux des autres et surtout pas à ceux de l'Etat. Ce jeu ne peut être donc sauvage. Il a besoin, d'une arbitre qui en établisse en fasse respecter les règles par tous.

Cet arbitre, c'est l'Etat qui, à travers son administration, doit garantir le fonctionnement harmonieux du système économique et social. Il doit garantir que ce qui est produit profite au producteur comme à l'acheteur, à l'ouvrier comme au propriétaire du capital. Il doit veiller à ce que le produit soit accessible à l'acheteur au juste prix et rémunère correctement et le producteur, et le travailleur et l'Etat.

Ce rôle nécessite donc la présence d'une administration efficace qui veille au maintien d'un climat serein entre toutes les composantes de la société, aux plans économique et social.

L'administration ne peut jouer ce rôle efficacement que si elle assise sur des règles saines et rationnelles de gestion. Elle doit mobiliser et susciter l'esprit d'entreprise et de dialogue auprès des acteurs économiques et sociaux.

L'auteur conclut en disant que pour jouer ce rôle, elle doit être une administration de développement, soucieuse de sa fonction de manager public, animé par la volonté d'utiliser rationnellement les ressources humaines et matérielles disponibles et de les rentabiliser au profit de tous les zaïrois.

Enfin IBULA a montré la nécessité d'une adminisatration efficace qui doit maintenir un climat serein en passant par la mobilisation des ressources, la bonne gestion et la justice administrative.

Pour ce qui nous concerne, notre démarche s'oriente vers l'approche managériale qui fait appel au processus décisionnel. Il est question dans cette analyse d'expliquer la non éffictivité de l'exécution des décisions prises par l'autorité politico-administrative en vue de l'éradication des marchés flottants.

Il est vrai que la prise de décision et sa communication aux interessés sont l'essence de l'administratioon en action, il reste que dans le concret que cette action utilise des tecfhniques dont certaines sont communes à toutes les formes de l'activités bureaucrattiques que

3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE DU TRAVAIL

3.1 Problématique

Le phénomène des marchés flottants est une réalité qui présente des indices d'une société sous développée ou en dysfonctionnement, lequel est à la base de la dégradation de nos milieux urbains au vu et au su des autorités politico-administratives et de la population.

Depuis plus d'une dizaine d'années, nous observons une activité des ventes le long des avenues, devant les magasins, au niveau des arrêts des bus etc. ; les vendeurs exposent à même le sol les denrées alimentaires tout en ne tenant pas compte d'aucune condition d'hygiène. Sur les avenues, restent entassée des immondices, des cartons, des légumes non vendus etc., certains habitants de la ville ne sachant où jeter leurs ordures ménagères, profitent de cette situation pour ajouter les tas d'immondices sur celles laissées par des marchands.

Devant la difficulté due aux conséquences de ce phénomène, l'autorité administrative a l'obligation de prendre les décisions efficaces en vue du rétablissement de l'ordre public troublé.

A ce jour, nous comptons plusieurs décisions administratives par la mairie portant éradication des marchés flottants.

A ces jour, nous comptons plusieurs décisions administratives par la mairie de Lubumbashi, portant éradication des marchés flottants. Ces dernières n'ont aucun impact si bien que nous assitons à une montée vertigineuse de ce phénomène.

Nous devons reconnaître que la vie d'une organisation quelconque est fonction des décisions prises. Sa survie est déterminée par ce qui se dit, ce qui se fait et ce qui est décidé chaque jour, chaque semaine, chaque semestre, etc. 

Envisager le succès d'une telle organisation appelle à une gestion efficace. C'est ainsi qu'HERBE RT SIMON. Pense que le problème de gestion d'une entreprise, revient aux problèmes de décisions. Ces dernières sont donc le centre de tout management, il poursuit en affirmant que décider égale gérer. D'où ceux qui président aux destinées des entités administratives peuvent recourir à un grand nombre d'information avant de décider.

En effet, nous avons constaté que plus les décisions sont prises pour éradiquer ces marchés, nous assistons à une recrudescence.

C'est ce qui nous a amener à pose la question fondamentale suivante : « pourquoi malgré l'existence de plusieurs décisions administratives dont l'objet est la lutte contre les marchés flottants ces derniers accroissent et persistent ? En d'autres termes qu'est ce qui expliquerait l'effectivité de la non exécution des décisions prises par l'autorité politico administrative en vue de l'éradication des marchés flottants.

C'est autours de cette question que gravitera notre réflexion dans cette étude.

3.2 Hypothèse

Selon REZSOHAZY6(*) l'utilité principale des hypothèses est de diriger la recherche. Elle désigne l'information à tirer du document. Tout phénomène social crée toujours une source d'explication dans la société elle-même. Voilà pourquoi, nous donnons des réponses provisoires qui nous servirons de fil conducteur tout au long de cette étude.

HYPOTHESE

La persistance des marchés flottants est un facteur qui caractère le dysfonctionemment de l'entité urbaine, chargée de restaurer où il est troublé. L'échec des décisions administratives rend compte de l'inefficacité de l'Etat qui a un rôle très indispensable à jouer dans la vie de la population. L'administration publique, bras et instrument d'éxécution des décisions des instances politiques devrait jouer pleinement son rôle en remplissant les diverses missions (missions de souveraineté,économiques, sociales,éducatives et culturelles) liées à l'intérêt général. Elles ont pour objet de pourvoir à des besoins collectifs de la population, que ces besoins soient éprouvés par la collectivité toute entière ou par une partie seulement des habitants ou par quelques individus.

La prise en compte de la conjoncture socio-économique de la vie de la population dasn le processus décisionnel serait un atout nécessaire pour une prise de décision judicieuse.

En effet, l'administration publique est un grand employeur dans la mésure où il gère un grand nombre considérable d'employés ; nous pouvons citer en occurrence les agents et fonctionnaires de l'Etat (la police, l'armée, l'enseignement ; etc) cette catégorie perçoit une réùunération dérisoire qui ne leur permet pas de nouer les deux bouts du mois sur tous les plans (alimentaires, sanitaire, éducationnel etc) Autrement dit, il faut trouver des mécanismes de survie leur permettant de faire face aux besoins fondamentaux de la vie. Parmi ces mécanismes, il y a les marchés flottants.

Le nombre des chomeurs et des sans emplois ne fait que se multiplier par manque de recrutement dans les entreprises publiques et privées

Les enfants de la rue et les déplacés de guerre constituent une catégorie non négligeable des marchands pirates. Leur encadrement par l'adminisatration publique éviterait à des acteurs d'être aux abods de grandes artères entrain de vendre.

La prolifération des taxes administratives instituées par l'autorité est un élément qui occassionne la vente en déhors des marchés officiels. Nous ne pouvons pas ignoré, la corruption qui s'effectue entre les marchands pirates et les éléments de la police censés remettre l'ordre.

L'incapacité de l'Etat à satisfaire les besoins de la population est à la base d'un laisser aller dans la manière de mettre fin à ce phénomère. L'Etat, lui-même reconnaît sa défaillance et son incapacité de trouver des solutions aux problèmes de la population. C'est ainsi qu'il ouvre qu'une brèche en fermant parfois les yeux de peur qu'un jour ces marchands pirates se révoltent contre lui.

Tous ces élements doivent être pris en considération dans le processus décisionnel de manière à permettre à l'autorité de disposer d'une vision contingente et qui lui permettra d'orienter son objectif en fonction de la situation réelle.

Dès lors ce n'est pas le processus décisionnel seul qui importe mais beaucoup plus notre attention a été cristallisée sur les effets de cette décision au cours de l'exécution. Ces effets peuvent être efficaces et efficients ainsi conférant une capacité bien plus un pouvoir aux décideurs.

4. METHODE ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

4.1 Méthode

En fonction de la nature de notre recherche nous avons choisi d'utiliser la méthode fonctionnelle qui renvoie au terme fonction, revetant en sociologie au moins trois significations discernables 1 :

- la signification commune : il peut d'abord désigner une profession, un emploi, un poste. Dans un sens voisin, c'est l'ensemble des tâches, qui incombent à celui qui occupe un poste.

- La signification d'ordre mathématique ; ce terme désigne la relation existant enre deux ou plusieurs élements, tels que tout changement introduit en l'un provoque une modificatio dans l'autre ou les autres et entraîne de leur part une adaptation2 Ainsi on peut dire que x est fonction de y, quand la valeur de x dépend de la valeur de y. De la sorte, ce qu'on souligne, c'est le lien entre les élements, l'interdépandence qui les affecye

- La signification d'ordre biologique : le terme fonction est alors la contribution qu'apporte un élément à l'organiation ou l'action de l'ensemble dont il fait partie.

Ainsi définie, la notion provient de la biologie, de l'étude, de l'étude de l'organisme vivant. De même qu'il y a des fonctions indipensables, vitales pour le corps humain de mêm il existe des fonctions qui contribuent à l'organisation, au maintien et à l'activité de la société comme nous étudions la relation entre la prise de décision par l'autorité politico administrative et l'éradication des marchés flottants, la méthode fontionnelle apparaît comme la mieux indiquée. Il s'agit donc de mésurer les liens existants entre la variable dépendante qui est l'éradication des marchés flottants et la variable indépendante qui est la décision administrative.

Notons que tout en faisant référence au fonctionnalisme, nous ne nous plaçons pas dans l'optique du fonctionnalisme absolu de BRONISLOW MALINNOWSKI, qui lu considère

5. DELIMITATION DU SUJET

Pour mener à bon port notre étude, nous avons trouvé qu'il était utile de circonscrire notre sujet dans le temps et dans l'espace.

Ayant une vision diachronique de la chose notre examen du phénomène partira de l'an 1986 avec la 1e décision de suppression de marchés pirates jusqu'à de l'an 2006. Le choix de cette période a été motivé guidé par l'ampleur qu'a connu ce phénomène et les différentes tentatives de son éradication par l'autorité politico-administrative.

Par contre le choix de la ville de Lubumbashi se justifie par la position économique qu'elle occupe dans le pays, laquelle lui permet d'être classée parmi les grands centres urbains Africains, à la fois industriel, commercial, militaire, minier,...etc.

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Pour des raisons de clarté, de concision et de compréhension outre l'introduction, nous avons structuré notre travail en quatre chapitres :

Le premier chapitre portera sur les considérations générales et sera subdivisé en deux sections à savoir la première section traitera du cadre conceptuel tandis que la deuxième section analysera le cadre théorique.

Au deuxième chapitre, nous présenterons le cadre d'étude, le troisième chapitre quant à lui analysera la lutte contre les marchés flottants.

Enfin le quatrième chapitre traitera de l'approche managériale de la décision administrative et l'éradication des marchés flottants.

CHAPITRE Ier : CONSIDERATIONS GENERALES

De part le but visé à travers cette étude, bien qu'il soit essentiellement pratique, il nous semble important de commencer par un chapitre théorique, permettant d'une part de créer un cadre de référence et d'autre part de permettre la compréhension du contenu de notre étude.

C'est ainsi que dans la première section, nous définissons les concepts clés : décisions administration, marché flottant, ville et management. La seconde section sera consacrée au cadre théorique.

1.1 CADRE CONCEPTUEL

1.1.1. décision :

L'étude de l'administration privilégie actuellement la décision parce qu'elle initie le processus de tout acte administratif. Ce qui permet de saisir le fonctionnement de l'organisation par le biais des agents de décision.

La décision nous est définie par Bernard GOURNAY comme étant un choix délibéré entre plusieurs lignes de conduite possible, tendant à atteindre un ou plusieurs buts suivis d'effets7(*).

La décision est un jugement qui apporte une solution, ou qualité qui consiste à ne pas atermoyer ou changer sans motif ce qu'on a décidé8(*).

La décision peut être entendue, selon la conception managériale, comme étant un acte par lequel l'individu, pour son compte ou celui d'un groupe ou d'une organisation à laquelle il appartient, met fin à un problème préoccupant en prenant le risque de faire un choix entre les diverses possibilités d'agir qui se désirent comme solution.

L'analyse de ces différentes décisions fait ressortir la dimension « choix parmi plusieurs possibilités la décision revêt des formes multiples selon  le secteur de la vie sociale à laquelle elle s'applique : selon par exemple, les secteurs religieux, économiques, politiques, administratifs, etc. ;... du fait qu'elle s'applique à tel ou tel autre secteur de la vie, la décision sera qualifié de refugieuse, d'économique, de politique, de décision administrative etc.

Jean Paul BUFFELAN définit la décision politique comme un choix dans l'avenir de la cité, opéré au plus au haut niveau par les responsables de la communauté9(*).

MULUMBATI 10(*) la définit comme un acte posé au plus haut niveau par les responsables de la communauté politique en vue de modifier dans l'avenir des situations présentes de la communauté tout entière.

Il va même loin en disant qu'elle est un choix en tant que telle, elle est l'aboutissement d'un long processus qui débute par l'étude des fins à atteindre et des moyens à employer pour les atteindre.

De toutes ces définitions, celle du professeur MULUMBATI à le plus attiré notre attention car grâce aux moyens mis à la disposition d'une décision et aux méthodes qu'elle utilise, nous pouvons dire que la décision détermine l'avenir d'une société humaine. Elle est une consultation permanente et multiforme qui intervient à différents stades et qui permet de confronter les points de vue en vue de retrouver un compromis entre les différents acteurs.

Sur le plan administratif, l'administration possède le privilège de prendre des décisions immédiatement applicables aux administrés qui doivent les exécuter.

Elle peut donc lorsque la loi la lui permet imposer unilatéralement des obligations et aux particuliers et mobiliser la force publique pour la faire exécuter. Cette exécution se fait à des risques et périls et engage sa responsabilité si la décision est reconnue illégales.

HARARAY IGER ANSOFF pense à cet effet qu'une décision administrative est celle qui structure les ressources pour obtenir une performance maximum.11(*)

La décision entendue comme une procédure  de choix à prendre pour la solution des problèmes administratifs, suscite de la rationalité pour marquer son objectivité réfléchie. Elle suppose en principe l'évaluation de la situation décisionnelle, la connaissance des faits, l'analyse des alternatives en rapport avec l'objectif en les ordonnant en fonction des priorités12(*).

Tout en admettant que la décision peut parfois être considérée comme un acte de choix libre selon un procédé rationnel, nous la considérons comme la résultante d'un jeu conflictuel entre plusieurs influences dont chacune se perçoit rationnelle dans un contexte déterminé.

Pour HERBERT SIMON13(*) comme pour des nombreux auteurs, les notions de comportement, des décisions ou de choix sont pratiquement synonymes il y a des décisions lorsqu'un individu sélectionne, parmi toutes les actions possibles, une ligne de conduite déterminée. Toute décision implique une référence donnée à certains moyens.

Faudrait il dire que la décision administrative ne serait pas confondu à l'activité administrative. Celle-ci renvoi à la division du travail ou des taches qui s'opèrent dans l'administration.

La décision est à comprendre au sens que donne GOURNAY comme un choix délibéré entre plusieurs lignes de conduite possible, choix qui tend à atteindre une ou plusieurs données et qui est suivie d'effet.14(*)

Il devient ainsi important de souligner la distinction qu'il y a entre décision du monde politique et celle qui émane de l'administration.

H SIMON montre que tous les agents d'une administration, à quelque niveau qu'ils se situent ont pour fonction de prendre des décisions. Bien que la marge de liberté qui leur est laissée ne soit pas toujours très grande, les exécutant eux-mêmes prennent des décisions. Quant aux cadres supérieurs et moyens, leur tâches est de toute évidence d'effectuer des choix qui exerceront une influence sur le comportement des différents de l'organisation et en particulier des subordonnés. Cette influence peut être selon H SIMON exercée par plusieurs voies, l'exercice de l'autorité n'étant qu'un procédé parmi d'autres.

Avec SIMON, tout problème de gestion est un problème de décision. Et en management, on dit : gérer c'est décider15(*) ainsi nous pouvons dire que l'administration constitue un monde des décisions. Ces décisions doivent alors être rationnellement opérées pour rendre flexible et efficace l'appareil de l'Etat. Celui-ci doit conduire ses actions en les légitiment par à travers la réalisation de sa mission. Celle de satisfaire l'intérêt général.

Nous affirmons avec le professeur KABEYA que dans toute organisation politique, l'administration est considérée comme instrument de préparation et d'exécution des décisions politiques qui se présentent sous forme des lois, ordonnances lois, décrets-lois etc.,

1.1.1.1. décision administrative

Par delà multiples définitions, nous définissons la décision administrative comme étant l'acte par lequel l'administration agit essentiellement. On la considère comme étant l'action qui est prise par la puissance publique, selon sa volonté et sous sa seule responsabilité.

De manière précise et concise, la décision administrative est la manifestation de la volonté de l'administration publique dans le cadre de l'autonomie qui lui est reconnue.

De cette définition, il, découle que l'objet de la décision administrative peut être exprimée par la réaction de la volonté politique du corps social selon qu'elle est déterminée par les organes du pouvoir politique. Donc la décision administrative est subordonnée à l'intérêt général et à la légalité. C'est cette subordination qui la spécifie et lui assure la distinction avec les autres types de décisions. Il est à noter ici que l'efficacité de celle-ci est conditionnée par le contexte dans lequel elle est prise. Donc cela fait référence à une contingence (tout dépend de tout).

1.1.1.2 distinction avec la décision politique : Elles sont au nombre de six il s'agit de :

1.1.1.3 les caractéristiques

- La collégialité et anonymat

- La cohérence

- L'autorité

- La forme

- Le droit

- Le temps

1.1.1.1.1. collégialité et anonymat

La décision administrative résulte d'un processus où sont impliqués plusieurs agents, elle résulte d'un travail en équipe, elle n'est pas l'oeuvre de son signataire, mais le fruit d'une interaction au niveau de plusieurs agents et services en vue de l'intérêt général. La collégialité s'accompagne de l'anonymat, le caractère impersonnel des actes de l'administration qui traduisent son souci de pérennité et garantissent la neutralité de son fonctionnement. Il devient alors difficile d'individualiser les responsabilités, c'est le service qui se trouve sur façade.

1.1.1.1.2 La cohérence

La cohérence de la décision répond au poids des exigences de la continuité des politiques et des actes de l'administration publique. Elle postule que toute décision se rattache à des décisions passées et conduise à des décisions antérieures une sorte d'action continue. La cohérence permet d'éviter des distorsions insupportables qui peuvent engendrer la mise en oeuvre de tout l'équilibre intérieur de l'administration publique.

1.1.1.1.3 L'autorité

La décision administrative est inséparable de la relation d'autorité. Celle-ci met en place l'autorité c'est-à-dire l'organe ou la personne qui reçoit des prérogatives formelles pour émettre des décisions qui vont induire les décisions d'autrui, ce dernier ayant accepté la décision quoique n'étant pas d'accord avec le contenu de celle-ci.

1.1.1.1.4 la forme

C'est le moule dans lequel doit être coulé la décision. C'est le standard, la normalisation c'est l'habit que doit revêtir, la décision pour sa présentation, pour son édiction. La forme est l'une des règles fondamentales de la machine administrative. Par la répétition qu'elle consacre, elle permet d'assurer l'efficacité aux actions. La formalisation permet d'éviter des divagations des interprétations erronées mais le formalisme à outrance doit être évité.

1.1.1.1.5. Le droit

Il gouverne à des degrés divers, la machine administrative, il est la condition de la validité des actes administratifs. En effet, il délimite les compétences des autorités administratives et précises que les procédures qui sont juridiquement adaptées à un cas donné déterminent l'autorité compétente et fait un, entre les moyens utilisables et ceux à rejeter. Le facteur juridique s'étend jusqu' à la codification juridique dont la nécessité est évidente.

1.1.1.1.6. Le temps

La décision administrative a besoin de son temps, temps indispensable pour apprécier, à leur juste valeur les options possibles, les conséquences de l'action, pour agir sur des bases saines. C'est pour cela que l'administration publique s'octroie de délais qui sont des garanties essentielles de la procédure administrative et traite des urgences selon son temps. Cela est considéré comme lourdeur et critique même. Mais en réalité, la lourdeur se situe au niveau des agents.

1.1.2 Administration publique

Littéralement, l'administration signifie l'action d'administrer, de gérer les affaires publiques ou privées.16(*) Cette définition permet de distinguer l'administration publique de l'administration privée.

L'administration privée vise un intérêt privé ou particulier, poursuit un but lucratif. Le travailleur est lié à cette à administration par un contrat et il est régi par un droit privé.

L'administration publique connaît sur le plan théorique plusieurs définitions. L'administration publique est une fonction consistant à assurer l'application des lois et la marche des services publics conformément aux directives gouvernementales, donc c'est un ensemble des services et agents chargés de cette fonction.

Puisque nous ne voudrons pas consacré une longue analyse sur les définitions de l'administration publique, étant donné la complexité du problème et l'opportunité de la question dans ce travail plus particulièrement ; des divers sens que la littérature puisse attribuer au concept administration publique nous en avons obtenu 3 qui nous semblent résumer les options.

Au sens matériel l'administration publique est définie comme une activité par laquelle des autorités publiques pourvoient la satisfaction des besoins d'intérêt public.

Dans ce sens l'administration signifie un service public destiné à satisfaire le besoin de la collectivité.

Au sens organique, l'administration publique est entendue comme un ensemble d'organes et du personnel qui a pour fonction la conduite et l'exécution des tâches publiques. Comprises sous cette optique, l'administration publique est une institution basée sur l'organisation et la disposition de service public. Ces organes sont de deux catégories : d'une parc des organes sont de direction ou décision et d'autres part des organes d'exécution ou organe transducteur.

Vu sous l'angle sociologique, l'administration publique est un système d'organisation vaste et complexe qui constitue en soi un univers visible ayant ses lois et ses procédures, ses moyens de contrainte ou de persuasion, ses habitudes et ses vices, ses symboles et ses uniformes, son langage et ses moyens de communication, ses abréviations et ses sigles17(*).

Pour notre part, nous souscrivons à une définition qui parait avantageuse d'autant plus qu'elle englobe les 3 aspects (matériel, organique et sociologique) singulièrement valorisés par les définitions précédentes.

Cette définition a été avancée par CHARLES DEBBASH qui considère que l'administration publique. Est un appareil de gestion des affaires publiques. Elle est constituée par l'ensemble de services publics dont la bonne gouvernance permet la réalisation des objectifs définis par le pouvoir politique. Elle constitue l'organisation que se donne tout groupe social évolué, l'instrument de cohésion et de coordination indispensable sans lequel la société s'effrite. L'administration est par contre subordonnée à des fins qui lui sont extérieures. Le rôle de l'administration ses structures et ses méthodes dépendant de la société à laquelle elle se trouve inserée.18(*)

Pour résumer le point de vue de cet auteur nous affirmons à la suite de beaucoup d'autres personnes que l'administration publique désigne un ensemble de moyens humains et matériels par lesquels l'Etat exerce son action en vue de réaliser des tâches d'intérêt commun et d'étendre le bien être général

1121 importances de l'administration publique

L'administration publique imprègne notre vie elle est l'instrument par lequel l'Etat régularise la vie dans la vie société et rend un certain nombre de services aux citoyens dont ils ne joueraient pas s'ils dépendaient pour cela des particuliers à cause de l'égoïsme et des capacités limitées de ces derniers.

L'administration publique est cet instrument de l'Etat qui l'assiste dans la prise des décisions qui sont des réponses aux sollicitations des citoyens. On peut penser, ici à la liberté d'expression et de mouvement, à l'ordre, la paix, la sécurité et la défense publique, la répartition des richesses, etc...

L'administration publique devient ainsi une puissance qui s'occupe de l'intérêt général ou l'intérêt collectif qui n'est autre que le destin de la collectivité c'est par elle que s'exprime la puissance de l'Etat.

1.1.2. MARCHE FLOTTANT

Le dictionnaire le ROBERT MICRO19(*) définit le marché comme un lieu ou se tient une réunion périodique des marchands des denrées alimentaires et marchandises d'usage courant.

Encyclopédia universalis, relève quant à lui qu'à l'origine le marché (du latin inercator : marchand) désigne le lieu même où s'effectuent les échanges, c'est au moyen âge que les marchés apparaissent avec la croissance des produits spécialisés et étendus prenant jour d'abord la forme des foires tenues à l'intervalle régulier, ils deviennent dès le XIIe siècle, des établissements permanent dont l'implantation reste réglementée et limitée dans l'espace quant au types des biens restant de la liaison obligatoire ou de l'autosubsistance.20(*)

Il y a lieu d'observer que la signification du mot marché ne se limite pas seulement aux définitions données ci-dessus mais peut prendre d'autres connotations de convention d'achat et vente. Tout dépend du contexte dans lequel le terme est utilisé mais ce qui nous intéresse dans le cadre de notre étude c'est le terme « marché » dans le sens du lieu de vente des marchandises.

Le terme Flottant signifie ce qui flotte, instable et ondoyant. Une monnaie flottante est une monnaie dont la parité vis-à-vis des autres monnaies n'est pas déterminés par un taux de change fixe. Cela veut inconstant et variable.

Monsieur YANGOY, A, définit le marché flottant comme une opération d'achat et vente qui s'effectue en dehors des marchés officiels, à un endroit non autorisé par l'Etat et entretenu par les personnes qui ne payent pas les taxes.

Pour MPANGE et ASIPATE le marché pirate est considéré comme des marchés clandestins, marchés dont les vendeurs ne remplissent pas toutes les conditions de vendeur ou de commerçants. C'est une porte des marchés non reconnus par l'autorité compétente.

C'est ainsi que pour notre part, sans sous estimer les idées de ces prédécesseurs, nous définissons le marché flottant comme étant espace réunissant des marchands qui vendent des denrées alimentaires et de marchandises d'usage courant sans autorisation légale de l'autorité publique. C'est dans le même contexte que ce marché peut être qualifié de marché à la sauvette.

Cette expression peut porter plusieurs acceptions dont :

- marché pirate

- marché noir

- marché parallèle

- marché informel

- etc.

1.1.4 VILLE

Selon OBOTELA LINGULE21(*) le concept de ville est mouvant et complexe dans son abstraction. Cette mouvance et complexité s'expliquent par le fait qu'il est difficile de voir plusieurs penseurs qui soient unanimement d'accord sur les éléments qui interviennent dans le temps et dans l'espace sur l'appréhension conceptuelle de la ville. Il existe des penseurs qui estiment qu'une ville peut être considérée en fonction de sa poussée démographique. D'autres mettent en exergues la réalité historique d'un milieu social qui peut devenir une ville compte tenu de son importance historique. D'autres encore l'appréhendent en rapport avec l'importance stratégique d'un espace habité par divers groupes sociaux en présence22(*).

Au vue de ces considérations OBOTELA LINGULE définira une ville comme étant une agglomération infrastructurelle et super structurelle qui s'identifier par les diverses activités accomplies par les groupes sociaux en présence.

La ville est ici entendu comme étant une réalité observée dans la manière d'agir, de penser de comporter et de réunir les conditions existentielles des citadins, appelées urbanité, réalité qui détermine des comportements spécifique d'un citadin.

En plus de cette vision conceptuelle, la ville remplit une fonction qui lui est reconnue principalement et fondamentalement sans négliger d'autres fonctions qui lui sont tributaires et nécessaires.

C'est dans optique que nous donnerons avec OBOTELA l. les fonctions existentielles qui permettent d'établir une différence des entités urbaines dans le temps et dans l'espace23(*) :

1. la ville industrielle : elle renferme beaucoup d'activités d'ordre industriel. On y observe des industries primaires orientées à l'extraction des matières premières et des industries de transformation réputées d'être dotées d'activités relative à la transformation des matières premières, manufacturières en produits finis.

2. la ville idéologique : dont les activités principales sont axées sur la diffusion des différentes visions du monde qui caractérise individuellement et collectivement les membres d'une société en rapport avec son environnement.

La ville idéologique peut être culturelle ou religieuse. C'est pourquoi on parlera de la ville culturelle qui abrite les institutions universitaires et scientifiques qui font sa réputation à travers le monde et de la ville religieuse qui acquiert sa célébrité par les activités religieuses qu'elle renferme.

3. la ville commerciale : est réputée par la préoccupation des habitants dans les activités commerciales pour beaucoup des symboles morphologiques qui caractérisent ses activités.

4. la ville militaire et stratégique : est premièrement constatée par la présence infrastructurelle liée aux activités des forces armées en suite on y observe la prépondérance de la population militaire cette ville est essentiellement stratégique pour la sécurisation de l'étendue territoriale, elle cache beaucoup de secrets concernant des actions militaires.

5. la ville politique et stratégique : la création et sa reconnaissance entant qu'agglomération urbaine sont issues des raisons essentiellement politiques avancées par le groupe, dirigeant d'une totalité sociale historiquement donnée. Elle fait sa célébrité par son passé et son présent dans la prospective historique de la société globale.

6. la ville touristique : la diversité distractive ne passe pas inaperçues aux yeux des hommes des différents coins de la planète la fonction administrative s'observe au sein de certaines agglomérations urbaines dont les activités s'expliquent par l'existence de beaucoup d'éléments matériels créés par les hommes qui attirent beaucoup des gens en province des diverses contrées planétaires.

7. la ville administrative : bien que toutes les entités urbaines font l'objet d'une administration sans laquelle elles perdent leur vitalité, il y a des agglomérations ayant accédé au statut de la ville pour des raisons essentiellement administratives.

1.1.3.1. Administration des villes

Si l'administration d'une formation sociale donnée doit constituer le soubassement par lequel les actes pris par les dirigeants passent pour l'applicabilité politique, il est vrai qu'elle constitue un véritable pivot de la mise en application des décisions d'Etat.

Ces décisions prises et rendues publiques par les organes politiques de telle manière que l'applicabilité de ces décisions puisse relever des organes administratifs d'exécution conformément au souhait et désir de l'instance politique.

C'est dans cette vision du monde que DEBBASH Charles distingue quelques fonctions connues à l'administration, fonctions qui s'observent dans le temps et dans l'espace.24(*)

1. fonction d'exécution dans laquelle l'administration joue pleinement le rôle d'exécution des décisions prises par les instances, organes politiques au sein d'une communauté nationale.

2. fonction relative à l'information : l'administration ne se limite pas seulement à exécuter les décisions prises par les organes politiques de la vitalité des problèmes faisant `objet de diverses décisions.

3. fonctions de préparation de décision, l'administration enregistre et écoute les décisions et revendications des différentes catégories de la collectivité qu'elle transmet à l'instance politique.

4. fonction des prévisions : l'administration a tout intérêt de prévenir, de poser des jalons de l'avenir dans toutes les dimensions de la vie sociale pour bien gérer la communauté humaine.

Eu égard à ce qui précède et selon KABEYA LUBILANJI25(*) l'administration peut être appréhendée comme une totalité d'institutions, d'organes et des ressources humaines remplissant des tâches dans la conduite des affaires de la collectivité.

En saisissant la réalité de l'administration de cette manière, il y a lieu de dire qu'administrer une ville, c'est contrôler en vue de déboucher sur la gestion développante de ces ressources.

1.1.3.2 les villes congolaises

Notre préoccupation majeure dans ce sous point est de donner ne image plus ou moins claire et nette sur l'institution des villes congolaises en tenant compte de la dimension chronologique de leur transformation, en agglomération urbaine.

Pour OBOTELA26(*) la plupart des villes congolaises ont été créées et instituées pendant la colonisation. Cette manière de donner un bref historique des villes congolaises rejoint notre préoccupation majeure de conférer à notre travail un contenu essentiellement sociologique, politique, administratif et managérial qui recourt aux données de l'histoire.

Historiquement parlant, les différentes entités urbaines du Congo n'avaient pas vu le jour à la suite des contacts avec le monde occidental par le biais de la colonisation. Ces entités avaient existé dans leur dimensions morphologique de la localité ayant leur existence et leur histoire que l'action colonisatrice avait transformé pour la poursuite de ses objectifs pendant plus de la moitié d'un siècle, soit une quatre vingtaine d'années.

LEON DE SAINT MOULIN27(*) énumérera les villes congolaises dans leur institution officielle. Pour lui l'institution des premières villes congolaises eurent lieu au cours de l'année 1941 pendant la 2e guerre mondiale. C'était les villes de KINSHASA et de LUBUMBASHI. La ville de Likasi fut installée en 1943 toutefois soulignons que les centres extra coutumiers ne faisaient pas partie de ces nouvelles agglomérations urbaines car ils gardèrent leur autonomie administrative. Les autres villes ci-après seront progressivement instituées selon l'ordre chronologique suivant : KISANGANI, BUKAVU et KANANGA, ont été instituées le 29/05/1958 ; MATADI le 23/10/1959, MBUJI MAYI le 03/05/1958 ; BANDUNDU le 21/07/1969, KIKWIT le 15/03/190, BOMA, GOMA et KOLWEZI  LE 23/07/1971.

En dehors des entités urbaines énumérées dans les lignes précédentes, les villes de Bagdolite et de ZONGO dans la région de l'équateur, deux agglomérations urbaines dont on ne peut se passer dans l'histoire des villes congolaises. Les entités urbaines précitées renferment en leur sein des ressources urbaines tant naturelles, financières qu'humaines dont il faut tenir compte dans leur administration développante.

a. Ressources naturelles :

Les ressources naturelles constituent le soubassement qui engendre des implications à saisir et à maîtriser dans l'administration des agglomérations urbaines du congo. La majorité de ces ressources naturelles se trouve dans les entités rurales et sont en interrelation avec les entités urbaines. C'est dans cette perspective que nous citerons le cobalt, le cuivre et autres métaux exploités à Kolwezi (KATANGA) ; le bois, le café à BOMA (bas-congo) ; à Mbandaka (équateur) ; à Kisangani (province orientale), du diamant à MBUJI MATI (Kasai oriental) et à Banalia (province orientale). Outre ces ressources précitées, on peut citer d'une manière non exhaustive l'ivoire, l'huile de palme, le maïs, le paddy, le cacao, le manioc, la canne à sucre, le poisson etc.

b. Ressources financières

Ces sont les ressources auxquelles les gouvernants d'une entité urbaine recourent afin de réaliser des recettes auprès des personnes physiques et des personnes morales qui produisent des biens et matériels et des services au sein des agglomérations urbaines.

Parmi ces ressources financières qui peuvent permettre la gestion des entités urbaines ont peut citer: les impôts relatifs à l'autorisation de commerce, la taxe de transports, taxi, taxi bus, la taxe de séjour dans les hôtels, cafétéria, et restaurant, la taxe de permis d'armes, les recettes relatives aux pièces d'identité, la taxe d'hygiène, etc.

c. Ressources humaines

En plus de ressources naturelles, et financières les ressources humaines demeurent fondamentales pour le développement d'une agglomération urbaine. L'homme reste le facteur le plus déterminant du développement de la société. Il favorise la production, la reproduction dans la société, pour son développement et par ricochet le développement national de la vie sociétale.

Le professeur KABEYA L. a soutenu dans le même ordre d'idées, que les ressources humaines constituent les ressources d'une agglomération c'est-à-dire l'homme conditionne tout épanouissement réalisé grâce aux ressources disponible sans l'homme rien ne se peut » Mais le professeur n' a pas sous estimé les autres ressources citées ci-haut qui gardent leur importance indispensable pour le développement pour la ville sous l'angle sociologique le prof OBOTELA définit les ressources humaines comme humaines comme étant des hommes ayant la capacité de transformer les objectifs de travail en bien matériel et de produire dans tous les domaines de la vie grâce à leur cerveau et l'esprit qui les éclaire qui font l'importance prépondérante des ressources humaines d'une ville appelée à se développer.28(*)

Les milieux urbains congolais sont hétérogènes par la complexité des catégories sociales qui les composent. Les catégories diverses et complexes sont issues des vastes groupes d'hommes identifiés par les différentes positions qu'ils occupent dans le processus de la production sociale. C'est ainsi qu'on trouvera dans la société congolaise comme dans toutes les sociétés mondiales de bourgeois et des prolétaires, des riches et des pauvres. Situation due non seulement aux différentes positions sociales qui occupe chacun d'eux mais aussi à leur mode de production.

La bourgeoisie étrangère installée au pays soit pendant la colonisation, soit après la décolonisation constitue une classe à laquelle revient le monopole de moyen de production. Elle est propriétaire effective et sociale des entreprises dont le contrôle, la gestion et les dividendes relèvent de leur monopole. Ces derniers utilisent une main d'oeuvre locale pour la réalisation de la plus value grâce aux relations entretenues par certaines forces politico administratives autochtones pour la sauvegarde de leurs intérêts politico-économiques. La bourgeoisie nationale installée au pays pour la plus part après la colonisation utilise les mêmes mécanismes que la bourgeoisie étrangère pour la stabilité.

La bourgeoisie étrangère influe puissamment sur l'exercice du pouvoir politique pour le développement de la bourgeoisie compradore et sous l'ombre de décision et principe préconisés par la bourgeoisie nationale dans l'exercice du pouvoir politique, les deux usent des formules raffinées et fignolées dans leurs rapports avec les autres groupes sociaux qui leur vendent leur force de travail pour l'épanouissement de leur condition de vie29(*).

Face aux difficultés que peut traverser une entité urbaine, l'apport des ressources humaines est d'une grande importance car elles nécessitent des hommes capables de travailler pour mener à bien nos entités vers leur développement. Dans la réssurgence de la crise politico-économique de notre pays, la population est à la quête de sa survie, ne sachant chez qui poser le problème (l'Etat), c'est alors qu'elle crée des mécanismes de survie dont le marché pirate.

1.1.5 MANAGEMENT

La multitude définitionnelle de ce concept, nous oblige à faire un tour succinct des différents auteurs et de différentes définitions.

D'après MARY P. FOOLET2 le management est définit comme l'art d'obtenir des résultats par le travail d'autrui ici, le rôle du manager qui exerce cet art revient à disposer l'organisation, le travail de l'homme et les autres ressources de manière à atteindre les buts organisationnels. L'accent est placé sur la responsabilité du manager vis-à-vis du travail de ses subordonnés, de l'utilisation des autres ressources.

DOUGLAS MC GREGOR quant à lui, le management consiste à fournir un effort rationnel et efficace pour définir le gouvernement des entreprises basé sur le principe de préparation méthodique de l'action ainsi que le principe de souplesse et d'adaptation permanente. C'est une fonction, la fonction de management qui comporte des tâches bien définies et spécifiques :

- planifier

- organiser

- diriger

- contrôler

Le manager apparaît comme un planificateur, un organisateur, un leader et un contrôleur en vue de conduire l'organisation vers la réalisation de ses buts.

Enfin LUTHER GULICK définit le management comme un champ de connaissances qui permettent de savoir systématiquement pourquoi et comment les hommes travaillent ensemble pour accomplir les objectifs et pour rendre plus complète leur coopération.

Selon ce sens, le management est une discipline spécifique qui a sa problématique propre, des concepts, des théories ainsi que des approches spécifiques.

Pour notre part, nous définissons avec le professeur KABEYA L. le management comme une science dont les connaissances sont pratiquement utilisées dans la gestion.

C'est un processus scientifique qui consiste en activités de planification, coordination, impulsion, contrôle en fonction des objectifs définis grâce à l'emploi d'être humains et à la mise en oeuvre d'autres ressources.

De manière simple le management est la science de l'efficacité et de l'efficience.

12. CADRE THEORIQUE

La décision est un élément indispensable de la cohésion et de la durée de toute activité humaine. C'est cet entendement qui permet un choix parmi les attitudes possibles. Opérer un tel choix et s'y tenir dans l'action. C'est prendre une décision.

1.2.1 Théorie sur la décision administrative

1.2.1. la nature de la décision administrative :

La décision administrative est une espèce du genre de décision prise par l'administration publique on peut synthétiquement définir l'administration comme l'exercice du pouvoir exécutif sous un régime de puissance publique1.

L'administration apparaît donc comme l'activité par laquelle les autorités publiques pourvoient en utilisant le cas échéant les prérogatives de la puissance publique à la satisfaction des besoins de l'intérêt public.

Ainsi, ne nous attachant qu'à l'examen de la décision administrative, nous pourrons dire que la décision administrative est celle qui est prise par la puissance publique selon sa volonté, suivant ses propres procédés et sous sa seule responsabilité. La puissance publique, voilà l'épine dorsale de la décision administrative.

Dans son ensemble, l'objet de l'action administrative peut être exprimé par la dualité suivante : réaliser la volonté politique du corps social donné, telle qu'elle est déterminée par les organes du pouvoir publique.

La volonté politique du corps social est l'ensemble du mouvement politique de la société. Il ne s'agit pas d'addition ou de décomposition des courants politiques qui se manifestent en son sein, mais bien leur appréhension générale dans un tableau d'ensemble. Comment parvenir à cette appréhension ? En tant qu'il s'agit de la décision administrative, il faut s'en référer à l'expression donnée à cette volonté par les organes du pouvoir politique, par les institutions politiques. C'est le rôle de ces dernières de traduire dans un langage normatif, dans des dispositions légales, la volonté politique du corps social. Cette formulation est fonction de deux conceptions fondamentales de nos Etats modernes. La première est celle de l'intérêt général, la seconde celle de l'Etat de droit. L'intérêt général ou l'intérêt public, est l'ensemble des intérêts dont la défense et la promotion sont jugées comme devant constituer l'affaire du corps social tout entier. Il est superflu de dire que ce jugement est porté par ceux qui réalisent, cet arbitrage entre les divers intérêts particulier30(*).

De cette conception découleront les buts qui sont posé à l'Etat. Or, ces besoins constituent le domaine propre de l'administration. Et comme l'action administrative tend à la satisfaction de l'intérêt général, la décision administrative est en dernier ressort fonction de la conception de cet intérêt.

La deuxième notion fondamentale, est celle de l'Etat de droit. Cette conception, née du long processus de la naissance de nos Etats modernes, veut que la vie de l'Etat soit ordonnée suivant les normes générales préétablies, valables pour tous les intéressés et ne soit pas dominée par la volonté discrétionnaire ou arbitraire des maîtres du pouvoir. Dès lors, la décision administrative devra se tenir dans le cadre juridique ainsi tracé. Et comme dans notre système de droit public, la primauté revient à la loi, la notion de l'Etat de droit se traduit pour l'administration par le principe de légalité. Ainsi se révèle.

Pour que la double se réalise, il faut le concours de l'administration. C'est cette conjonction de la volonté politique et du concours de l'administration que naît la décision administrative. Conjonction qu'il n'est guère facile de réaliser. La décision politique doit rester distincte de la décision administrative, sous peine de perdre son rôle de guide de cette dernière. Et d'autre part, il ne peut se produire entre la conception de l'intérêt général et sa réalisation.

La double subordination d l'action, et donc de la décision administrative, à la fois à l'intérêt général et sa réalisation, une rupture qui de toute manière mettra en cause les buts que la société charge l'Etat de poursuivre.

En effet, il faut reconnaître franchement que l'administration moderne ne peut accomplir sa tâche si elle n'est pas capable d'appréhender la réalité sociale, de saisir les courants profonds qui animent les masses de la société, suscitent leurs besoins déterminent leurs intérêts et motivent leurs actions.

Bien au delà de l'interpellation, c'est la poursuite permanente de l'arbitrage des intérêts particuliers qui constitue le critère fondamental de l'intérêt général.Sans doute pourrait-on soutenir que tout compte fait, l'administration serait mieux placée, en raison même de sa position « neutre » pour juger de ces questions avec la plus grande objectivité.

Toute intervention anticipée de l'administration ne peut que l'intégrer dans la lutte des intérêts, en conséquence paralyser le moteur de son action. A notre sens parce qu'elle doit être la réalisatrice de l'intérêt général, l'administration de nos Etats ne peut intervenir dans la détermination de ce dernier (intérêt général)

Ainsi, l'action de l'administration est fonction de deux facteurs :

- la détermination par la volonté des organes politiques de ceux des buts qui seront hissés au niveau d l'intérêt général :

- la compréhension par l'administration son entendement de l'action des forces sociales, de leurs mobiles, de leurs tendances et de leurs aspirations ainsi les deux éléments de la décision. Entendement et volonté sont présents et doivent permettre de rendre la décision administrative.

1.2.1.2 le mouvement de la décision

Ce mouvement comporte 2 phases. La première est celle du mouvement de la décision qu'elle ne soit prise, c'et d'elle qu'il s'agira d'abord de la seconde, celle qui anime la décision après qu'elle a été prise, il sera question ensuite des effets de la décision.

La 1e phase de la décision peut à son tour être décomposé en un mouvement interne et un mouvement externe. Le mouvement interne se rapporte à l'action des forces et des personnes qui participent à la prise de la décision. Le mouvement externe est celui de la décision dans la confrontation avec des forces extérieures au processus même de la prise de décision.

Le mouvement interne débute avec la détermination du but et la fixation des objectifs. La conception des objectifs et des moyens envisagés doit être reçue par un ensemble qui groupe généralement le membre du pouvoir intéressé et les dirigeants du niveau supérieur de l'administration que cela concerne. L'accord du principe de ce groupe peut dépendre de l'Etat d'avancement des études relatives au problème et des résultats d'une discussion interne. Inversement, si le problème est posé à l'initiative de l'organe du pouvoir politique, il aura pour effet de déclencher le mécanisme d'investigation au sein de l'administration.

La sélection des objectifs et des moyens ainsi que le choix de priorités s'opérera d'autant plus rapidement et plus aisément que les problèmes auront été perçus à temps.

La classification des décisions démontre que l'on ne s'étonnera pas de voir ce facteur jouer un rôle considérable dans le domaine du mouvement. Le manque de temps pour prendre une décision réfléchie peut faire qu'elle soit inadéquate, tout comme avoir pour effet d'en réduire et parfois même d'en annuler la valeur. Dans ce dernier cas, le long effort produit un effet débilitant, une véritable usure de la volonté qui peut se répercuter sur le dynamisme dans l'exécution.

Les décisions peuvent être à courte, moyenne et longue échéance. Elles peuvent sortir leurs effets immédiatement ou n'opérer qu'après un certain délai, ce qui est le cas pour ces décisions qui mettent à la disposition des moyens dont elle ne fera usage que dans un avenir plus ou moins éloigné.

La dynamique de la décision est aussi différente suivant que la décision est conçue dans l'immédiat ou se situe dans le futur.

1.2.1.3 Niveau de la décision

Il faut distinguer à ce stade deux aspects de la décision la responsabilité de la décision et sa formulation.

La responsabilité reste le fait du pouvoir politique, mais à quel niveau la décision est elle conçue, préparée et mise en forme de manière telle que la volonté indispensable du chef politique n'est bien souvent que la ratification du projet de l'administration et son entérinement ?

La masse des décisions se situe à un niveau moyen qui n'est ni celui du dirigeant ni celui de l'exécution. Le niveau moyen de la décision administrative s'explique aussi.

En premier lieu, tenue par le but politique et bien souvent par les objectifs qui en découlent, la décision administrative, a pour premier objet les moyens, proposer des mesures c'est-à-dire indiquer les moyens nécessaires et suffisants pour atteindre les objectifs fixé, voilà la tache essentielle de l'administration dans le processus de la décision. Ceux qui se trouvent en haut de l'échelle n'ont pas la tête à ces questions, ce qui les préoccupe ce sont les buts, les objectifs et les résultats souvent, ils ne disposent même pas des connaissances voulues pour jauger les instruments et juger les moyens. Et ceux qui se trouvent au bas de l'échelle n'ont ni les données ni les capacités requises pour appréhender les moyens qu'il faut mettre en oeuvre pour atteindre un objectif dont, au surplus, ils ignorent souvent même l'existence.

En second lieu, le niveau moyen correspond à un cadre de « moyennes » ce cadre donne une information assez large pour pouvoir être généralisés.

1.2.1.4 participants à la décision

A la prise de la décision administrative participent à des titres divers et avec des moyens variés, des groupes d'hommes placés à des niveaux différents. Ces sont essentiellement :

- des hommes politiques

- des dirigeants d'établissement publics et de sociétés d'économie mixtes ;

- le corps de fonctionnaires et les cabinets ministériels

- des citoyens auxquels, pour les raisons que nous verrons, il est fait appel à l'occasion de l'élaboration de ces décisions qui s'imenscent dans l'élaboration de ces décisions le rôle de ces hommes dans la prise de la décision administrative doit se situer bien entendu au sein d'un cadre légal que pour notre examen, nous supposons donné.

- les hommes politiques

La décision administrative trouve, comme nous l'avons vu, sa source dans la disposition d'un but d'intérêt général. Des nombreux buts que s'assigne la société moderne, tous ne sont pas considérés comme étant d'utilité publique c'est-à-dire comme devant être assurés par l'Etat. Et parmi ceux qui pourraient l'être il convient encore souvent d'opérer un choix en raison de la limitation des moyens, on pourra établir un ordre de priorité. Ces sélections sont d'ordre politique de la nation, à savoir, dans le schéma d'une démocratie parlementaire moderne, en premier lieu au pouvoir législatif. Le parlement se borne à fixer des buts d'intérêt général et se désintéressent de la manière dont le gouvernement d'abord et l'administration ensuite les réalisent.

Si l'on examine cette intervention parlementaire de plus près on verra qu'elle est principalement le fait :

- des groupes parlementaires, qui renferment des partis politiques

- des commissions parlementaires qui regroupent les spécialités des différentes matières dont le parlement doit s'occuper

Le deuxième organe politique appelé à jouer un rôle dans la décision administrative, c'est le gouvernement.

- le corps des fonctionnaires

L'accomplissement des services publics par des hommes qui en font une carrière, n'est pas un phénomène tellement ancien. Toujours est il qu'à notre époque la fonction publique se présente sous l'aspect d'un corps permanent et stagne dans sa composition, discipliné et hiérarchisé dans sa structure.

Le corps des fonctionnaires pèse de tout son poids dans les choix que vont opérer les hommes politiques. Les administrateurs de notre époque ne sont pas des services exécutants d'ordres venus d'en haut. Bon nombre d'entre eux se font de la société en générale et de la fonction publique qui la sert, une opinion à la quelle ils tiennent.

Les citoyens

Les citoyens pris dans leur ensemble ou répartis en classes et groupes, participent à l'élaboration administrative. Mais la question ainsi considérée relève. Plus de la philosophie politique que d'une analyse de l'administration. Aussi bien cette participation se présente t'elle sous une forme diffuse et indirecte, à chaque étape du chemin parcouru elle subit de telles distorsions, qu'elle se présente à l'arrivée bien différente de ce qu'elle a pu être au départ.

L'on peut classer ces intervenants d'après les modes de décision. Comme il  s'agit de leur intervention ou le genre de leur intervention dans le processus du fonctionnement de l'administration, il nous a paru préférable d'adopter la première classe.

Nous observons, d'une part les groupes des citoyens auxquels le pouvoir exécutif fait appel et d'autre part ceux dont l'action constitue une immixtion c'est-à-dire une intervention irrégulière. La première catégorie comprend des personnes qualifiées dans les deux champs qui formulent la décision à l'entendement et la volonté. Ces sont les experts et les représentants sociaux.

Par experts, nous comprenons des citoyens qui n'étant pas, bien entendu des fonctionnaires possèdent des connaissances scientifiques ou techniques dans la matière considérée.

Par représentants sociaux, nous désignons des citoyens qui, en raison de leurs activités dans la vie publique sont présumés logiquement, et parfois même juridiquement, être particulièrement au fait des mouvements d'opinion qui animent des groupes, et des nécessités qu'ils éprouvent ; on songera immédiatement aux organisations syndicales ouvrières mais l'éventail est largement ouvert.

L'action d'intervention des experts et des représentants sociaux est dans une certaine mesure conditionnée par le mode suivant lequel le pouvoir exécutif fait appel à eux.

Dans la deuxième classe de citoyens considérés, se rangent par contre des groupes qui procèdent bien différemment. Ces sont essentiellement ce qu'il est convenu d'appeler « les groupes de pression ». Terme usuellement employé dans un sens péjoratif d' ailleurs. Ce que l'on peut dire de toute manière, c'est que l'action de ces groupes se situe en marge de la structure établie de l'exécutif.

1.2.1.2 la structure de la décision administrative

« La procédure d'élaboration de la décision administrative tant réglementaire qu'individuelle » dit J RIVERO31(*) peut s'inspirer de deux schémas opposés : la décision juridictionnelle ou la décision militaire. On peut la concevoir comme le terme d'un processus d'élaboration contradictoire, au cours duquel le ou les intéressés ont été appelés à faire entendre leurs voix, à présenter leurs voeux et doléances, à défendre leur dossiers. On peut aussi la concevoir comme le résultat d'une conférence d'Etat major ou les divers bureaux ont soumis au grand chef, dans le secret, leur besoins et leurs possibilités, les assujettis n'ayant d'autres rôles que l'obéissance, l'ordre, avec le recours, si cette obéissance les laisse encore de ce monde, de la réclamation après coup :

Ceci dit : comment la décision administrative est-elle structurée ?

Dans sa carrière complète, cette décision parcourt trois étapes à savoir :

- la conception de la décision,

- la décision proprement dite

- l'execution de la decision

ce qui importe pour notre examen, c'est la conception de la décision, sa genèse. Celle-ci comporte à son tour trois elements :

- la reconnaissance du but posé

- l'analyse du problème

- la proposition de mesures qui se recommandent pour atteindre le but

ELABORATION DE LA DECISION

L'initiative de la décision administrative revient souvent au pouvoir politique à la suite de la pression de groupe sur le gouvernement. Mais elle peut revenir à l'administration qui en contact avec les réalités du terrain dans la plupart des décisions administratives ces deux processus sont mêlées.

1. la préparation de la décision

la décision administrative peut être élaborée de deux manières :

- La préparation de la décision peut être un acte unilatéral de l'administration publique. L'administration ne requiert pas l'avis préalable des destinataires de la décision. C'est une technique autoritaire et de gestion directe.

- La participation, tout en se réservant ses prérogatives de décision, l'administration peut associer les forces intéressées au processus de préparation de la décision. Cela s'effectue par le mécanisme de la consultation

Le mouvement externe de la décision administrative consiste dans sa confrontation avec des forces qui sont extérieures à la prise de cette décision.

La phase de son élaboration doit affronter une force extérieure qui s'appelle l'opinion publique, et son porte parole par excellence : la presse écrite et parlée. Son concours, son silence ou son hostilité pèseront sur l'élaboration de la décision. Elle constitue une information importante pour l'administration quant aux réactions des classes et des groupes à l'égard de cette question majeure : la répartition des charges de la vie sociale et ce n'est pas diminuer l'intérêt de son rôle que de rappeler que trop souvent l'opinion publique est sensible aux préjugés, aux tabous, à l'opportunisme, à la passion, en présence d'événements subits notamment.

1.2.1.6 des effets de la décision administrative

il est question ici des conséquences qu'entraînent la décision administrative par le seul fait qu'elle est prise sans nous préoccuper de avoir comment elle se réalisera.

- les effets directs de la décision

Avant tout, la décision est une libératrice d'énergie une clarificatrice de la situation. En mettant fin à la discussion, elle résout des problèmes de comportement. Pour les uns, elle constitue la consécration de leurs vues. Pour d'autres, elle lève les derniers doutes, elle met fin à l'incertitude. Pour d'autres encore, c'est la fin de la résistance. La décision, c'est la disposition de l'action.

C'est qui nuit aussi à la force d'une décision c'est son caractère trop subtil tout le monde n'a pas l'acuité de vue voulue pour apprécier correctement les termes d'une décision, adroite à l'excès. Et même, pour ceux qui ont cette capacité, il ne faut pas oublier que la décision est le passage à l'action. Or il y a aussi des décisions qui ne portent pas les effets escomptés parce qu'elles sont démoralisantes. Telles sont des décisions impopulaires dont le pouvoir ne se décide pas à ordonner l'exécution.

D'autres décisions dont les effets sont minces ou contre-indiqués, sont celles qui sont mal concevables dans leur application, qui ne paraissent pas praticable. Il ne vaut mieux atteindre un objectif plus modeste qu'échouer à un niveau supérieur.

Enfin bien des décisions, prises de bonne foi, restent lettre morte parce qu'elles sont en fait superflues. Il ne faut jamais oublier que la vie arrange bien des choses.

- les effets indirects de la décision

En plus de ses effets directs, la décision comporte des effets indirects sur les décideurs, sur les organes du pouvoir sur les institutions administratives, et bien entendu, sur les administrés.

Les effets de la décision sur les décideurs est de souligner la responsabilité dont ils se sont chargés. Pour l'avoir prise, ils seront portés non seulement à défendre la décision, mais encore à faire réussir l'opération, à faire sortir tous ses effets.

Sur les organes du pouvoir de l'Etat, la décision produit plusieurs effets. Elle clarifie les buts politiques et, à un niveau supérieur, les conceptions de l'intérêt général chose importante puisque aussi bien ce dernier est le domaine, où l'action administrative doit opérer.

Le second effet est la limitation des possibilités de prendre d'une manière répétée de décisions du même genre, l'usage des instruments les usent.

Enfin, les décisions administratives peuvent faire apparaître la nécessité de consolider, de modifier ou à la limite de supprimer les institutions administratives, c'est sur l'administration et les institutions qui en relèvent, les établissement publics y compris que la prise des décisions ou de la décision produit ses effets les plus marquant, et les plus larges.

La décision n'a pas seulement pour effet de clarifier pour l'administration aussi la conception qui a prévalue en matière d'intérêt général. Elle situe les tâches et les rôles de l'administration qui généralement a conçu la décision et lui a donné forme et qui, en tout cas est tenue de l'exécuter.

Enfin, l'effet que produira sur les administrés la prise de la décision dépendra pour l'essentiel de la manière dont ils ont été préparés. C'est le problème dont l'on sait qu'il est vaste : celui de la participation de l'administré au fonctionnement de l'administration publique

- certaines conséquences de la décision administrative

La décision administrative permet d'utiliser ces 2 armes redoutables dont l'administration a le monopole et qui s'appellent le privilège de préalable et le privilège de l'exécution d'office, instrument indispensable de l'action administrative, leur maniement n'en est pas pour autant dépourvu de tous périls.

La décision peut ainsi avoir pour effet de déclencher des procédures, de contrôles administratifs et juridictionnels. De là peuvent résulter les corrections, les modifications et même les abrogations de la décision.

Du seul fait qu'elle est prise, la décision peut entraîner des sanctions pour ceux qui faisant partie de l'administration estiment la décision erronée. En cette matière aussi la notion d'obéissance à la loi est d'application.

Enfin, une dernière question se pose : peut on calculer les effets de la décision ? Sans doute tout le processus d'élaboration de la décision n'a-t-il d'autres sens que de prévoir et donc de calculer ses effets espérés, admis ou redoutés. Mais, c'est seulement dans son application, dans son exécution que les effets réels de la décision apparaîtront.

1.2.7 L'exécution des décisions administratives

S'il est vrai que la décision est en soi un acte, encore n'accède - t- elle à la réalité que lorsqu' est exécutée.

L'exécution n'est sans doute pas inhérente à la décision, il n' y a que trop de résolutions qui n'ont jamais été exécutées. Ne dit-on pas précisément qu'elles sont restées lettre morte. Tant il est vrai qu'une décision non exécutée nous parait stérile. Car l'acte de décision n'a de raison d'être que s'il ouvre, par sa réalisation la voie à une nouvelle réalité.

L'écrasante majorité des activités de presque tous les agents de l'administration n'apparaît que sous la forme d'activités matérielles pour lesquelles l'apport intellectuel, même réduit à la simple interprétation de la règle, est de plus réduit.

Il n'en reste pas moins que tout acte d'un fonctionnaire est toujours en dernier ressort une exécution d'une décision administrative.

C'est à ce moment que se situe un phénomène important. Loin de souligner le caractère subordonné de l'administration, la transmission pour exécution fait au contraire ressortir sa véritable autonomie car l'exécution est le domaine propre de l'administration

Autant le promouvoir politique est dans son rôle quand il domine la décision administrative, autant il fausserait le cours des choses s'il se mêlait mesquinement de l'exécution. D'abord il briserait le sens de responsabilité et d'initiative des administrateurs.

Ensuite, pris lui-même dans les engrenages de la machine administrative, le pouvoir politique perdrait toute liberté d'appréciation à l'égard de l'exécution de sa conception, de sa mise en oeuvre, de son fonctionnement et de ses résultats.

Or, l'exécution est une pierre de touche de toute décision. Elle permet de trancher les discussions quant à l'opportunité, l'efficacité et l'utilité de la décision.

Enfin, intervenir intempestivement dans l'action de l'administration, c'est faire renaître le débat politique sur l'intérêt général. Débat qui doit être clos avec la prise de la décision, si l'on veut que l'action de l'administration, respecte la norme et se maintienne dans le cadre de la légalité.

Nous sommes entrés dans l'ère de la programmation au bout de laquelle se profile la planification. Déjà au stade actuel, la nécessité d'une organisation méthodique des activités administratives se fait sentir un programme, se fait d'une multitude d'éléments. La défaillance de l'un d'eux peut avoir sur lui des répercussions sérieuses, en gêner au même en dérégler le cours. Une exécution correcte dépend aussi de l'expérience et de la connaissance que l'administration possède de la matière.

L'exécution est aussi fonction du facteur temps, le délai qui s'écoule entre la décision et sa réaction peut être désastreuse, la précipitation néfaste.

Les défenseurs de la théorie décisionnelle montrent que cette approche administrative digne. De son nom a pour but de dégager des principes d'organisation. Mais l'essentiel pour H. SIMON est les principes qu'il convient de dégager doivent avoir pour objet d'améliorer la qualité des décisions prises au sein de l'organisation32(*).

SIMON estime que toute décision est la combinaison de deux types des données (prémices) : les données de fait et les données des valeurs. Lorsqu'une municipalité entreprend la construction d'une nouvelle route, elle prend en considération de ces deux types de revêtements les caractéristiques de chaque type de route du point de vue des effectifs de circulation, le coût prévisible des travaux etc. les données de valeurs sont a sécurité des automobilistes et des piéton, les impôts supplémentaires à prélever, les considérations esthétiques du point relatif accordé à des différentes valeurs sont la sécurité des automobilistes des piétons, les impôts supplémentaires à prélever, les considérations esthétique etc,... la décision finale de la multiplicité dépendra du point relatif accordé à des différentes « valeurs ».

Outre, dans l'administration, la qualité des décisions prise dépend pour une grande partie du bon fonctionnement du système de communication. Il est nécessaire que les informations utiles soient acheminées vers ceux qui prennent les décisions, il est non moins indispensable que les décisions prises soient portées à la connaissance des membres de l'organisation dont elles doivent modifier le comportement. Le pouvoir de décision doit également être attribué aux membres de l'organisation qui possèdent l'information adéquate. En effet, il est rare que le même individu possède toutes les informations nécessaires pour prendre une décision en plusieurs éléments et d'attribuer la responsabilité de chacun de ces éléments aux agents les mieux placés pour se prononcer à leur sujet. C'est pour quoi distingue t - on les trois types de décision, décision d'impulsion, décision d'aménagement et décision d'exécution33(*)

Les décisions d'impulsion sont celles qui sont prises au plus haut niveau de la hiérarchie en se fondant sur des données des valeurs relatives aux idéaux, aux objectifs globaux, choiw fondamentaux grandes orientations et principes de politiques générale les décisions d'aménagement du territoire sont celles qui sont prises par les cadres moyens qui constituent une corroie de transmission entre le sommet et la base.

Les décisions d'exécution sont quant à elle, celles qui sont prises pour les agents d'exécution. Qu'il s'agisse de linéarité ou de la pluri linéarité la phase de la recherche et de la récolte des informations s'avère l'une de très importantes phases ou processus décisionnel. C'est donc à ce niveau qui `il faudra que la décision administrative comprenne que la vie ou la participation de la population dans l'élaboration de ma décision est d'une importante capitale. Car qu'il s'agisse du top down (décision venant du haut en bas), botton up (décision portant du abs en haut) ou du both way processus (interaction entre la base et le sommet) la consommation de la décision incombe à la population. Ce qui veut à dire qu'écarter le citoyen du processus décisionnel serait, scier la planche même sur laquelle ont est assis, couper l'arbre des ses racines. C'est aussi dire que peu importe ce que veut le peuple, il suffit qu'il veuille

Certes, cette affirmation selon laquelle la décision n'est légitime que par sons origine n'est pas nouvelle. Les théoriciens de la démocratie l'ont souvent énoncée. Mais « dresser » la vérité contre le nombre, c'est en appeler à la dictature34(*). La volonté des gouvernants n'est légitimé que si elle s'exerce conformément à cers règnes qui sont les données immédiates de la conscience : le droit, la justice, la raison ou si l'on veut, conformément à la solidarité sociale source de toute révolution nationale.

Cette théorie explique l'importance pour chaque société moderne de construire un système administratif qui accepte en majeure partie l'influence de la population. Elle ouvre des nouvelles perspectives que doit entreprendre la bourgeoisie congolaise pour arriver à l'évolution de la destinée collective.

La reforme de l'Etat doit s'accrocher à un défi : mettre en place des structures institutionnelles capable d'entreprendre et de promouvoir efficacement les actions d'intérêts collectifs, favoriser le sens des responsabilités et le respect de la légalité, essaimer dans la fonction publique des hommes intègres .1

La crise étant en nous, notre combat est intérieur comment s' y prendre ?

Notre combat suppose l' abandon des complexes d' infériorité , des idées reçues , des suggestions , des tabou , de haine , de la médisance et les ragots qui infectent les esprits du culte de l' intrigue du soupçon , de la délation , du colportage , du coût bas et du charlatanisme. C'est de cette façon qu'on pourra s'intégrer et contribuer au procès sus décisionnel et à la transformation de toute société.

1.2.2. THEORIE SUR LE MANAGEMENT CONTINGENTE

Ce ménagement est fondé sur la théorie des contingences. Celle - ci découle d'une approche pragmatique.

PARAGMATISMES

- Tous les modèles d'organisation peuvent donner selon le cas des résultats soit satisfaisant soient décevants, il faut les appliquer à bon escient de manière pertinente. Ainsi, le style de management, les structures, n'offrent qu'une solution valable dans des circonstances données. Si la configuration de ces circonstances se modifie, alors d'autres structures deviendront nécessaires pour conserver l'efficacité antérieure. Ce qui réussit dans telle organisation peut conduire à l'échec dans une autre entreprise. Aucun système à priori n'a plus d'efficacité que d'autres .Il n' y à pas de modèle idéal, prétendu universellement valable .La découverte et le choix de liaisons (contingences) pertinentes s'imposent. Le processus s'articule sur les variables économiques, techniques, sociologiques, humaines, écologiques etc. La situation doit être diagnostiquée, ses contraintes et ses exigences doivent être identifiées.

- Ce management stipule que la méthode qui s'applique dans une situation peut ne pas l'être dans l'autre, car les situations différent. »Tout dépend de tout » .It dépends, It all depends. L'expérience de la contingence ramène à la mémoire devant un adage célèbre attribué à Saint EXUPERY , droit devant soi , on ne peut aller bien loin « 1

- Comme Martin Landan l'a remarqué : «  Même les systèmes de contrôle les plus puissants n'ont cependant qu'une vie limitée. Toutes les élaborations structurelles atteignent à un certain temps une limite à partir de la quelle, on ne peut plus leur faire confiance .Les situations changent et l' environnement de tache qui à un moment donné était ordonné devient turbulent. Le doute et l' incertitude s' accroissent , ce qui signifie que les règles et les solutions antérieures ne sont plus adéquates ,c' est cela l' idée qui domine l' analyse de la contingence . 2

Ainsi, lorsqu' une situation X se présente, il convient de faire appel à la stratégie X1 tandis que la situation Y obligera à recourir à la stratégie Y1. Lorsque Y n'est pas adapté, il faudrait une stratégie Y2. Les auteurs de cette catégorie recherchent davantage les voies et moyens pour répercuter l'incertitude et l'imprévu et assurer ainsi la continuité de l'action administrative.

Les théories de contingences sont les plus en vue sont :

- la loi de Murphy

MURPHY est l'un des hommes qui sans le savoir, a contribué beaucoup à saper le credo du management scientifique et à l'introduction du pessimisme comme méthode de gestion. Selon la loi de Murphy : « si quelque chose dans une organisation peut fonctionner mal, il le sera éventuellement ». On peut même ajouter que le mauvais fonctionnement des éléments organisationnels nous surprendra toujours au moment où on s'y attend le moins, lorsqu'on a le plus besoin d'eux et lorsque cela peut causer le plus grand dommage à l'organisation.

Certains corollaires associés à la loi de Murphy en traduisent le pessimisme :

· tous les éléments supposés constats dans une opération sont en réalité variables ;

· tout fil taillé sur mesure finit par être court

· si,un projet requiert un nombre déterminé d'éléments lors de son exécution, on trouvera toujours dans le stock prévu le nombre des éléments dont on à besoin moins quelques uns qui manquent.

La loi de Murphy a introduit une approche nouvelle en management. L'objectif principal de cette approche consiste en l'analyse des problèmes potentiels dans cette approche, avant q'une action quelconque ne soit exprimée, les problèmes suivants devaient être d'abord examinés suffisamment.

Selon la loi de Murphy donc, peu importe la manière dont un stratège programme le cours de ses actions. La surprise s'élève toujours au coin de rue. Les pions marchent rarement comme prévu à la roulette, parce que le management propose et la nature dispose.

.

C'est pour cela que l'on parle, maintenant de la planification contingentée.

-Les enseignements de landan

Si, on voudrait synthétiser ces enseignements on pouvait simplement dire :

Il ne faut pas mettre ses oeufs dans un même panier de peur que lorsque le panier se renverse tous les oeufs se cassent. L'une des meilleures façons pour une organisation de se préparer ou de s'adapter aux changements, a l'incertitude et a l'imprévu,

C'est de se constituer en système redondant qui accepte le chevauchement, l'interconnexion et la duplication des structures et des personnes a certaines fonctions stratégiques de l'organisation

L'observation de la nature démontre qu'elle est un système, de duplication ; de chevauchement et de redondance. Le corps humain, par exemple est un système redondant. Le langage même est un système redondant lorsqu'on s'intéresse aux sciences mécaniques, on remarque que pour plus de sécurité, la redondance est a la mode pour prévenir l'imprévisible .Quel est l'avion qui vole sans un système de commande de secours, sans carburant de réserve et une marge suffisante d'essence ?

La théorie ne recommande pas la création d'un système parfait .elle affirme qu'il vaut mieux un système imparfait qui introduit des résultats plutôt qu'un système beau ,parfait mais vulnérable au premier vent

Le marché flottant est un phénomène social complexe. Son éradication est fonction de l'association de plusieurs éléments. Les circonstances ou les contingences dans les quelles il évolue nécessite leur prise en compte .toute décision administrative qui ne tient pas compte des éléments cites ci haut a moins des chances pour son exécution. Ainsi donc l'importance du ménagement dans la prise de décision n'est pas quelque chose a démontrer .la plus part de décisions prises ne sont toujours pas exécutées faute de maîtrise de certains principes qui guident la gestion des organisations administratives et surtout la non observance des contingences liées au phénomène.

CHAPITRE II : ANALYSE DU CADRE D'ETUDE :

PRESENTATION DE LA VILLE DE LUBUMBASHI

Dans ce chapitre, notre attention se cristallise autour de quelques préoccupations qui font de la ville de Lubumbashi, une entité urbaine effective de la R.D.C

La ville de Lubumbashi renferme sept communes urbaines dont les communes de Lubumbashi, de Kampemba, de Kenya, de Katuba, de Kamalondo, de Ruashi et de la commune annexe.

II.1. Historique de la ville de Lubumbashi

Situé au sud de la république démocratique du Congo, 35(*) la ville de Lubumbashi doit son nom à la rivière qui prend sa source dans la partie Nord-ouest et qui traverse la cité, avant de se jeter dans la rivière kafubu.

La naissance de la ville de Lubumbashi est intimement liée à l'exploitation des gisements de cuivre de la province du Katanga.

Dès 1900, Léopold II Roi des Belges et chef de l'Etat Indépendant du Congo avait crée à Bruxelles le comité spécial du Katanga ( C.S.K) société à portefeuille destinée à gérer les richesses minières de cette province et particulièrement les gisements cuprifère découverts par le géologue JULES CORNET.

Son siège administratif était situé à Kambove.

Six ans plutard Léopold II créa, le 28 octobre 1906, (U.M.H.K) compagnie à monopole avec les statuts de société à responsabilité limitée. Celle-ci obtiendra venant de la part de comité spécial du Katanga une convention pour une durée de 99 ans.

Lorsqu'en 1907, l'union minière commença ses activités, le premier matériel minier fut installé à Kalukuluku, appelé mine de l'étoile, ce fut donc là, le premier centre urbain.

La première banque du Congo belge s'y installa, ainsi que le consul général de Grande Bretagne ;

Bien avant, le 11 novembre 1902, était créée la compagnie du chemin de fer du Katanga (CFK) qui devient le 31 octobre 1906, la compagnie du chemin de fer du Bas Congo au Katanga (BCK).

L'événement qui explique la création de la ville de Lubumbashi fut la construction d'une usine de traitement sur les rives de la rivière Lubumbashi, en 1909. Lorsque l'usine fut achevée en 1910, l'union minière déplaça son siège de la mine de l'étoile vers ce qui est aujourd'hui, Lubumbashi.

Le colonel WANGERMEE, représentant du comité spécial du Katanga (CSK) qui, à l' épuisement du gisement de Kambove en 1910, avait transféré le siège du comité spécial du Katanga à la kafubu, quitta cette dernière pour s'installer dans une nouvelle résidence à ELISABETHVILLE. Pendant ce temps là, le 27 septembre 1910, le rail Rhodésien atteignait la ville venant de SAKANIA ouvrant ainsi la liaison avec la partie sud de l'Afrique.

Le 1e juillet 1911 le conseil colonial, sur proposition du colonel WANGERMEE, décida que le chef-lieu de la province du Katanga soit érigé sur le plateau de la ville de Lubumbashi. Ainsi naquit ELISABETH. Fille de l'industrie fondée par le rail conçue par le colonel WANGERMEE qui dessina les plans d'après le modèle sud-américain. Elisabethville devenait la capitale du Katanga en remplacement de Kambove. La ville, fut marquée par la première coulée des cuivres.

EN 1911, Le plan de la première cite indigène est conçu et le 10 juillet 1912, une ordonnance, recommande aux africains d'habiter les cites indigènes .Exceptionnellement, cette première cité est destinée à être occupée par des campements de certaines entre prises européennes. Ce qui donne a kamalondo son aspect actuel d'un ensemble de campement.

En 1929 l'emplacement de l'actuelle commune de la K ENYA est confirme.

Avant la commune de KATUBA, elle a été fondée par une ordonnance du 2 août 1932, sera transformée en commune en 1957 après avoir été centre extra coutumier [CEC]

LES TRAVAUX DES COMMUNES LUBUMBASHI ET KAMPEMBA furent assumés par la compagnie foncière du KATANGA [COFOKA].elle fut chargée de la construction des missions pour les travailleurs blancs de la compagnie de chemin de fer bas-katanga [BCK],de l'union minière du haut KATANGA [UMHK] récemment la foncière du ZAIRE[COFOZA] a assuré les travaux de la collectivité MOBUTU a la RWASHI et de quelques maisons.

L'office des cités africaines [OCA] réalisera quelques maisons a KAMALONDO mais le grand travail se fera a la RUASHI [coté ONL] office national de logement .il y a enfin, des agents aide ou non qui ont construit et qui construisent encore sans aide extérieure. Cette dernière formule est celle qui a permis depuis la période d'insécurité [1060--1965] a constructions des collectivités non planifiées.

Jusqu'à une date récente, la ville était dirigée par un conseil composé d'échevins, à sa tête, se trouvait le première bourgmestre de nos jours, le chef de l'administration urbaine était à la fois président du populaire révolution [MPR]et commissaire urbain seconde de son adjoint. Avant l'accession du pays a l'indépendance, un décret de 1957 donnait à Elisabeth ville le pouvoir de constituer de façon autonome ses organes de gestion. Dès 1960, le gouvernement central enleva le pouvoir à toutes les villes au ZAIRE. Mais depuis le 25 février 1982, l'ordonnance loi numéro 82-006 consacrée a la décentralisation administrative, a restitué une large autonomie aux centres -urbains. L'article 53 de ce texte de la loi, stipule que la ville est une entité administrative décentralisée, dotée de la personnalité juridique [1]

II. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La ville de Lubumbashi est située au sud de la République démocratique du congo. Elle est comprise dans le degré carré sud 12127 c'est-à-dire dans le degré carré de deuxième parallèle du sud de l'équateur et au vingt - septième méridien. Situé à 11° 39 57 de latitude sud et à 27° 28' 25'' de l'extrémité sud de la sous région du haut Katanga quoique se trouvant au coeur de l'Afrique, Lubumbashi n'en est pas moins d'un accès aisé tant par route ou chemin de fer que par avion. Elle est située à 1570 Kilomètres de Kinshasa et 1720 Kilomètres de Matadi une ville de Lubumbashi est située à 1250m d'altitude, elle s'étend sur une superficie de 747 Km2 au plateau légèrement jalonné. Elle est enclavée dans le district du haut Katanga, la température est 13° à l'ombre pendant la saison sèche parfois les températures subissent jusqu'à 30° C certaines années.

Les limites sont :

- au nord : la limite nord du domaine de l'aéroport et les cités de la commune annexe qui forme la ceinture de la ville.

- Au sud : à partir du confluent masimba, kafubu vers l'amont, jusqu' à la limite de l'ancienne route Munama en passant par le confluent de la rivière Kafubu avec la rivière Lubumbashi canalisée.

- A l'est : à partit de la limite nord-Est du domaine de l'aéroport, une ligne droite jusqu'au confluent de la rivière kafubu en passant par la vallée de celle-ci

- A l'ouest : les cités et fermes qui forment la ceinture de la ville vers Kipushi. Son étendue carrée à peu près 747 Km2

II.2.1 CLIMAT :

La province du Katanga en général et la ville de Lubumbashi en particulier, connaît un climat tropical sec comprenant à cet effet deux types de saisons alternant :

- la saison des pluies qui débutent vers la fin du mois d'octobre à mi avril

- la saison sèche qui ; elle commence vers la fin du mois d'avril à mis septembre. Cette saison est caractérisée par une forte chaleur durant le mois d'avril septembre et octobre.36(*)

II.2.2 RELIEF ET NATURE DU SOL

Le relief de la ville de Lubumbashi est caractérisé par :

- le plateau incliné du nord vers le sud-Est

- plusieurs vallées où sont implantées fermes agropastorales et agricoles

- le sol sablo-argileux et limon argileux

II.2.3 HYDROGRAPHIE

Sur le plan hydrographique, la ville de Lubumbashi est traversée du nord au sud ouste vers le sud-Est par deux premières rivières (Kafubu et Lubumbashi) sont bassin hydrographique est composé des ruisseaux à faibles débits en saison sèche ; il s'agit de :

- KATUBA

- KIMILOLO

- KISWISHI

- NAVIUINDU

La végétation de la ville Lubumbashi est caractérisé par la savane boisée parsemée des quelques galeries forestières en voie de disparition crée par la colonie belge dans le nord.

III.3 Situation démographique : A l'origine, localité agricole, la ville de Lubumbashi est une conséquence du développement industriel. Ce développement est à la base de la concentration qui mène dans l'agglomération. C'est le besoin de al main d'oeuvre de l'union minière du Haut Katanga qui favorise une majorité d'immigrants qui peuplèrent la ville.

L'étude de l'évolution de la population est délicate à certain manque des données statistiques, ainsi que par leur fiabilité lorsqu'elle existe. Une nouvelle difficulté consiste dans le fait jusqu' en 1954 on a distingué la population blanche distincte de la population indigène à Elisabeth ville.

En 1912 la population blanche comptait environ 1 million de personnes, mais le texte reste muet sur l'effectif de la population indigène.

En 1923 ,date à partir de la quelle, on a obtenu le premier chiffre complet de la population la ville comptait 16.180 habitants repartis en 13.990 indigènes et 2.190. Blancs.

De l'année 1995, on démontre déjà 280 .342 habitants dont 3339 étrangers repartis dans les diverses administrations de la place. La ville est alors scindée en deux parties : un centre extra coutumier au sud de la ville ou nous trouvons des autochtones et des quartiers européens regroupant tous les blancs installés dans la ville .

En 1944, on comptait 60.915 habitants à Lubumbashi. Dix ans après ,c'est dire en 1954 , un dédoublement remarquable de population : 112.011 cotre 11.006 environ 9 % d' expatriés .Le recensement de 1960 (1) annonce 195.571 habitant soit une augmentation de 50 % en 5 ans .De 1960 à 1965 , ce fut la période des troubles de la sécession Katangaise , de nombreux citadins quittèrent la ville à cause de l' insécurité pour se réfugier à l' intérieur de la région sont contradictoire , mais ne semble avoir guère évolué par rapport à ceux de 1960 1 la sécurité étant revenue dans le pays avec l' avènement du nouveau régime , le 24 Novembre 1965 une grande partie de la population ayant quitté la ville y revient . Ce retour s'effectue très souvent accompagné de toute la famille en passant en 1970 à 318.000 habitants dont 30.184 étrangers.

En 1971 : 361. 198 habitants

En 1972 : 389.012 habitants

En 1973 : 412. 291 habitants

En 1974 : 529. 529 habitants37(*)

Ce dernier chiffre de 529.529 habitants pourrait avoir été surestimé , malgré une démographie particulièrement dynamique, cela montrera qu' en 1973 et 1974 il y a eu accroissement de 28 , 3% ce qui est absolument Phénoménal. Il faut plutôt compter sur un taux d'accroissement annuel de 6,8 à 7% rendant ainsi homogène les séries depuis 1948, ce qui donnerait une population en 1974 de 441.151 habitants.

En 1984, le total de la population atteint 550.540 habitants repartis sur 59.03 km2 de superficie. En 1996, la population autochtone atteint 905.360 habitants sur une superficie de 747.km2, soit une densité de 1212,4 habitants par population comprend 98.1 % des nationaux et 1,9 % d'étrangers. Ainsi au dernier recensement général effectué en 2001 dans la ville de lubumbashi. Effectif global de la population : 1.180.337 habitants.

- population congolaise 1.169.829 habitants soit 99.11%

- population étrangère 10.558 habitants soit 0.89 %

III. Situation économique

Ayant été à l'origine, ville minière, Lubumbashi changea de rôle pour devenir une ville industrielle. L'essor d'autres fonctions s'explique par le sort économique et le rôle que devrait jouer la ville entant que métropole de la province du Katanga et la capitale économique du pays.

Bien que la fonction industrielle de Lubumbashi est beaucoup plus marquée par la présence de la Gécamines, industrie la plus importante du pays et de la ville. Son économie extractive. Economie orienté vers l'étranger par un manque accentué d'infrastructure appropriées par la mise en valeur de cette production industrielle venant de la Gécamines. Mise à part la Gécamine s'ajoute une pléthore des sociétés à savoir : la société de chemin de fer du Congo et bien d'autres encore telle que la brasserie, sintexkin, exaco, fondaf. La majorité des industries se trouvent consacrées dans le quartier industriel nord et sud. Il sied de préciser que l'activité commerciale est de 90% entre les mains des expatriés Grecs Libanais et indiens etc.

La population est composée des salariés et des sans emplois en portion considérable. Aussi, la grande partie des activités économiques. Est souvent contrôlée contrôle par des personnes non en règle avec le pouvoir public.

Quelques particularités socio économique de la ville de Lubumbashi

SITUATION SOCIALE

Le développement social est appréhendé comme étant l'amélioration des conditions de la population : aliment, hygiène, éducation soins médicaux, eau potable, travail, logement etc., la ville comporte des équipements que voici :

1.1. LES EQUIPEMENTS SANITAIRES

A. HOPITAL SENDWE ( EX PRINCE LEOPOLD)

Confié par l'Etat à la Gécamines, il rayonne sur l'ensemble de la ville et au-delà/ il assure la majorité des hospitalisations. La présence de ce complexe renforce largement le rôle métropolitain de la ville, dont la centralité est Lubumbashi. Ce la se justifie par le fait que Sendwe est un hôpital de référence provincial, il est donc le sommet de l'action médico - sanitaire de la province du Katanga en ce qui concerne le rayonnement de l'hôpital Sendwe, il nous est difficile de préciser car les malades qu viennent des différents territoires de la province et du pays ne donnent pas toutes leur adresse d'origine mais par contre celle des frères ou parents qui les accueillent à Lubumbashi, il importe de souligner que l'hôpital Sendwe est depuis 2005 sous l'égide de l'université de Lubumbashi.

B. LES CLINIQUES UNIVERSITAIRES

Les cliniques sont installées au centre et à la commune de la Ruashi. On y met l'accent sur les pratiques des soins ambulatoires et des la médecine sociale. Elles accueillent les étudiants et autres ayant droit «  de l'université ainsi qu'un bon nombre des malades extérieurs. Ces cliniques sont au nombre de trois : deux cliniques de médecine humaine et une clinique vétérinaire au quartier GOLF.

C. L'ensemble hospitalier de la GECAMINES

Il comprend géographiquement deux formations distinctes.

· l'hôpital sud, qui est mieux entretenu sur le plan des équipements et l'arsenal thérapeutique, ses soins extérieurs y sont administrés gratuitement aux travailleurs de la société. Précisons de surcroît qu'il accueille aussi une clientèle monnayant venue toute la ville.

· Une clinique pour cadre, situé au quartier Makomeno qui reçoit aussi notable des malades privés.

D. HOPITAL DE LA SNCC

Il est situé dans la commune de Kampemba (chaussée de Kasenga) il ressemble à l'ensemble hospitalier de la Gécamines de part son organisation, sa qualité et sa couverture à une clientèle extérieure, il convient de noter que chaque hôpital à ses maternité mais l'existence de trois autres n'est pas moindre à la Katuba II, à la Ruashi et au camps vangu des forces armées congolaises. La pléthore des dispensaires, centres médicaus et polyclinique y pourvoient aux soins externes. Dans chaque commune administrative, les sociétés importantes, les grandes confessions religieuses disposent des infrastructures sanitaires où les soins y sont assurés.

A proximité du carrefour sur la route Kassapa, il y a une grande polyclinique AFIA (EX don bosco) ce complexe important au point de vue organisationnel et qualité du personnel

2. alimentation en eau

Assurer à l'origine d'abord par l'union minière du haut katanga, cette distribution d'eau est depuis 1945, l'affaire de la REGIDESO. En 1960, les quartiers Européens et les cités étaient desservis par simple bonne fontaine. En 1984, 4 stations de captage sont mises en service et trois quarts de ménage est servis à l'eau potable. Toujours est-il que la situation n'est pas pourtant pas uniformément résolue. Le niveau de l'équipement étant inégal selon les quartiers au centre la ville, toutes les maisons sont raccordées et la consommation domestique est assurée.

Dans les cités et les camps chaque parcelle est desservies, mais sous forme d'un simple robinet extérieur le plus souvent.

Soulignons, plus on s'éloigne du centre, l'inégalité de répartition se fait sentir avec acuité. C'est précisément le cas des cités de plus en plus périphériques et les cités d'autoconstruction, évoluant sous l'emprise de manque total de ce genre d'équipements. D'où le recours de la population soir à des nombreux puits creusés à cet effet nonobostant les risques dûs à la pollution des eaux, soit le cas échéant, la population est censée effectuer d'incessantes navettes en vue de s'approvisionner en eau dans les quartiers avoisinants.

3. l'électricité

L'observance d'une inégalité de répartition dans l'espace urbain mérite d'être relevé à ce propos. Progressivement ce réseau atteint les coins reculés et défavorisés de la ville. La société qui s'occupe de la maintenance, la distribution, le contrôle, l'assurance, le raccordement en cette matière, c'est la société nationale d'électricité S.N.EL en sigle.

4. equipements résidentiels

Au début de création, la ville abritait des tentes, des huttes, et quelques habitations en matériaux variés. Dans cette ville qui a été des basses constructions au milieu des vastes parcelles tendues jusqu'à la périphérie de la ville ou banlieue, c'est-à-dire des grandes parties des piscines, parois d'arbres de toutes sortes. C'est singulièrement le cas de la partie Nord de Lubumbashi et du quartier Golf. Des parcelles de modeste taille et des maisons que celles de la commune de Lubumbashi s'observent dans les quartiers populaires.

Au sujet de la qualité de résidences les maisons de très bonne qualité se trouvent dans la commune de Lubumbashi et au quartier bel-air, kamalondo ; Kenya, katuba, ruashi. Dans les quartiers d'auto construction ou planifiés s'observent des maisons de qualité moyenne voire précaire. Dans sa globalité, l'habitat est du type pavillonnaire c constitué des maisons individuelles. La ville regorge de plusieurs débouchés servant à ravitailler la population.

Encore mis à côté les débouchés, force est de préciser que la ville réunit un important nombre d'établissements scolaires. Ceux-ci, ont la noble tache à savoir : la formation de l'élite intellectuelle capable de provoquer un développement dans les jours avenuir. Une insuffisance criante se fait sentir avec perspicacité en cette ville d'équipement à la suite d'une explosion démographique qu'elle continu e à connaître.

IV. Organisation politique et administrative

La visée assignée est de dégager dans cette section l'organisation politico-administrative de la ville et de spécifier parmi tant d'entités administratives que constituent la province.

1. les organes de la ville

D'après les nouvelles lois sur l'organisation territoriale et administrative de la République démocratique du Congo, les organes de la ville sont :

· le maire

· le conseil consultatif

L'unanimisme dans le cas d'espèce nous fait pencher à parler des attributions du maire et de son adjoint parceque la ville en ce temps est dirigé par une autorité locale nommée, le maire qui est assisté de son Adjoint.

Le deuxième organe consultatif n'est pas opérationnel. En cas d'absence ou d'empêchement du maire Adjoint ces derniers sont remplacés par le chef de division qui est le coordonnateur des activités administratives.

a. Les attributions du maire : Nommé par décret du président de la République sur proposition d'un Ministre en charge des affaires intérieur , le maire est placé sous l' autorité hiérarchique du gouverneur de Province .Il statut par voie d' arrêté. Le maire est à la fois représentant du gouverneur et autorité locale. A ce titre, il assume la responsabilité du bon fonctionnement des services publics de l'Etat en la ville et de la bonne marche de sa juridiction .Sans préjudice des attributions spécifiques qui lui sont conférées par des prétextes particuliers, le maire :

1. Vieille à l'exécution des lois, des règlements et des décisions de l'autorité supérieur.

2. Veille au maintien de l'ordre public dans la ville. A cet effet, il dispose des unités de la police nationale affectées à la ville et exerce sur celle - ci le pouvoir disciplinaire .Il peut, les cas échéants requérir les forces armées congolaises après avis de l'autorité supérieure.

3. Assure l'accomplissement de tâches d'intérêt général.

En dehors de ces attributions précitées, le maire est généralement charger de :

1. Préparer et proposer à  l'autorité provinciale le budget de la ville, le projet de crédit supplémentaire et de virement de crédit.

2. Soumettre au gouverneur de province les comptes de crédit et des dépenses de la ville.

3. Publier et identifier les décisions du gouverneur et de la ville.

4. Diriger le service de la ville.

5. Exécuter le plan d'urbanisme de la ville

6. Diriger les travaux à exécuter au frais de la ville.

NB : - Les attributions conférées au maire s'appliquent également au maire Adjoint et au chef des divisions urbaines par délégation du pouvoir.

- En cas, d'urgence le maire peut prendre des règlements de police et les sanctionner des peines de servitudes pénales ne dépasse pas sept jours. Ces règlements doivent être immédiatement communiqués au gouverneur.

b. Modalité de répartition des compétences :

Le partage des compétences entre le pouvoir central et le pouvoir local est déterminé par la loi. Il ne peut y être dérogé qu' en vertu d' une loi .Toutes les questions ayant trait à la politique générale du pays et à la souveraineté nationale , relève de la compétence du pouvoir central .Il s' agit notamment des matières telles que :

- la justice

- la défense nationale.

- la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat

- la politique de la construction nationale

- la politique commerciale

Le pouvoir central a le privilège de repartir les compétences en différentes matières dans les entités administratives décentralisées .D'ou l'octroi au maire qui est une autorité locale, la compétence en certaines matières notamment économiques, politico - administrative, travaux publics et aménagement du territoire transport et communication.

1. Répartition des compétences en matière politico - administratives

- Le maire veille au maintien de l'ordre public en son entité .Il coordonne les activités des différents services de l'Etat installés dans son entité et veille à leur fonctionnement optimal.

- L'autorité locale exerce sur le personnel de carrière de service public de l'Etat le pouvoir disciplinaire .Conformément aux dispositions légales et réglementaires :

- Elle a un droit de regard sur les cadres et agents des organismes Etatiques et paraétatiques.

- Elle peut, pour l'exécution à bon escient des travaux d'intérêt local, réquisitionner conformément à la loi, les services des organismes de l' Etat installés dans sont ressort

L'autorité dispose conformément à l'article 13 du décret constitutionnel n° 003 du 27 Mai 1997 relatif à l'organisation et à l'exercice du pouvoir en R.D.C des services spécialisés affectés en sa juridiction tels que : la police nationale, la direction générale la direction générale de migrations (D.G.M), la DGRAD, ainsi que les agents de l'agence nationale de renseignement (A.N.R). Elle a sur ces derniers le droit de regard et d'injonction. En cas de manquement dans le chef de responsables de ces services spécialisés, l'autorité locale arrête des mesures conservatrices à leurs égards et en informe les autorités hiérarchiques

- le maire a droit à l'information sur le fonctionnement des organes de la justice et de services judiciaires oeuvrant dans sa circonscription, il peut demander par écrit ou verbalement de parquet de sa juridiction

- l'autorité locale veille au bon comportement des éléments des forces armées congolaises installées dans sa juridiction, circonscription et adresse un rapport contingentialisé à la hiérarchie. Le gouvernement en est tenu informé.

2. répartition de compétence en matière économique

a) la fixation de prix

sont de la compétence du ressort du maire :

- l'établissement des tarifs des transports en commun, notamment : taxi, taxi bus ; fulafula, etc...

- la fixation de tarif de vente d'eau potable en des localités non alimentées par la REGIDESO

- fixation de tarifs d'électricité d'origine thermique pour les consommations au-delà des heures déterminées par le gouvernement

- la fixation des prix aux pompes funèbres et des corbillards.

b. contrôle de prix

- le contrôle du respect de la législation et de la réglementation économique

- dans le domaine du commerce de gros et de détail, les enquêtes économiques et

les contrôle à posteriori des prix

- la vérification des poids et mesure

3. Répartition de compétence en matière de travaux publics l'aménagement du territoire

Le maire a pour mission :

- d'exécuter des plans d'aménagement

- de délivrer des autorisations de bâtir après avis de la commission chargée de statuer sur les sollicitations y afférentes à cet effet.

4. répartition de la compétence en matière de transport et communication

L'autorité locale est tenue de :

- la délivrance des autorisations de transport des personnes ainsi que le contrôle

- la fixation des itinéraires et horaire de transport

- l'organisation de parkings

- la numérotation de taxis

- l'homologation des garages et des auto-écoles

2. Organisation administrative de l'hôtel de ville de Lubumbashi

Nous nous attendons aux seules attributions des agents à la mairie selon la structure organisationnelle et spécifiquement au maire, maire adjoint, chef des divisions urbaines, chef du premier bureau et du deuxième bureau.

1. le maire

Il exerce dans les conditions fixées par la loi et règlement, le contrôle sur toutes les communes urbaines et les localités y afférentes. Il les visite au moins une fois l'an. Au bureau du maire est associé un bureau d'études en tant qu'un instrument de conception et du traitement des dossiers tant sur le plan administratif, politique, socioculturel, religieux et juridique. Ce bureau est dirigé par un chef de bureau d'études ayant le rang de conseiller administratif. Il est secondé par un interprète. Entant que coordonnateur de toutes les activités de la ville, il reçoit les différents rapports en provenance des communes, l'expédition d'administration et de police.

2. Maire adjoint

Il est le contrôleur, le coordonnateur des toutes les activités financières, budgétaires et économiques de l'entité. Il vient après le maire la hiérarchisation et la signature peut lui être léguées en cas d'empêchement du maire. Il travail en collaboration avec son chef enfin de maintenir l'harmonie de l'administration. Il collabore avec le chargé des affaires sociales qui constitue toutes les ramifications de la population de la ville, il organise donc tous les mouvements de la ville. Il veille à l'approvisionnement et prépare le tableau de bord de dépenses. Il s'occupe de l'inventaire des besoins et des ressources par secteur d'activités.

3. le chef de divisions urbaines

Il est un haut fonctionnaire de l'Etat. Il est l'administrateur n°1 et le plus sédentaire de la ville, le plus ancien. Il s'occupe du secrétariat urbain et coordonne les services de l'Etat. Il est donc le centraliste de toute l'administration :

- il contrôle les caisses administratives des communes

- examine le rapport trimestriel, semestriel et annuel d'évaluation des communes

- supervise les services urbains du protocole d'Etat

- maintient et entretient les bâtiments civils de la ville ;

- veille à la réception, distribution, dactylographie et expédition du courrier et au classement des correspondances,

- contrôle le personnel subalterne

- prépare le bulletin des signalements des agents

- prépare les dossiers disciplinaires à soumettre au maire 

- veille aux enseignements de service et à l'orientation du public

N.B Les trois rubriques susmentionnés à savoir : le maire, maire- adjoint et le chef de division urbaines constituent les grandes branches de notre appareil administratif.

4. le chef du premier bureau

Il est le receveur urbain. C'est le premier bureau qui est le poumon financier de l'appareil administratif de l'hôtel de ville. Il existe en ce bureau des agents sous contrat en dehors des agents reconnus sous statut. Il a en son sein les services ci-après :

- les services du personnel sous contrat et sous statut

- le secrétariat et presse

- les services du protocole, intendance et maintenance, s'occupent de la régulation des audiences auprès de l'autorité urbaine et du maintien de patrimoine de la ville.

5. chef du deuxième bureau

Ce bureau est chargé de l'analyse et commentaire de tous les documents émanant des communes. C'est donc lui qui gère les communes. Il a sous son contrôle les sections suivantes :

- Tutelle : c'est la tutelle des actes et des personnes. Elle étudie et analyse des différentes décisions prises par les communs et les services techniques. Elle gère les dossiers des membres délibérants, conseil des communes. Elle traite les problèmes ayant trait aux autorités politico administratives (bourgmestre chef de quartiers).

- Inhumation : est chargée de la délivrance des certificats de décès, entretien des cimetières, de la morgue. Il s'agit de la morgue de l'hôpital Sendwe qui est gérée de partenariat entre la ville et la Gécamines.

- dactylographie

- armes : s'occupe de la délivrance de permis de port d'armes du recensement et enregistrement des armes à feu de chasse ou de guerre

- démographie : s'occupe de la statistique de la population tant autochtone qu'étrangère, s'occupe de la nationalité et de la mortalité.

Il importe de noter que toutes les divisions provinciales de l'administration publique sont représentées au niveau de la ville par un service urbain. C'est ainsi qu'autant de divisions, autant de services au niveau de la ville. Ce sont des services techniques (voir organigrammes) représentant des spécialistes dans les différents domaines. Ces derniers sont donc consultés par le maire en cas des besoins.

Structure de la ville de Lubumbashi

La ville de Lubumbashi comporte 6 communes urbaines et une commune annexe ou commune rurale. Les communes sont divisées en différents quartiers.

Tableau N°1 les communes et les quartiers

QUARTIERS

COMMUNES

ANNEXE

KAMALONDO

KAMPEMBA

KATUBA

KENYA

LUBUMBASHI

RUASHI

1

KISANGA

KITUMAINI

BEL-AIR 1

N'SELE

LUALABA

LIDO GOLF

BENDERA

2

KASUNGAMI

NJANJA

BEL-AIR 2

BUKAMA

LUAPULA

MAMPALA

CONGO

3

MUNUA

 

BONGONGA

KIMILOLO

LUVUA

LUMUMBA

KALUKULUKU

4

NAVIUNDU

 

KAMPEMBA

MWANA SHABA

 

GAMBELA

MATOLEO

5

LUWOWOSHI

 

KAFUBU

UPEMBA

 

MAKUTANO

LUANO

6

KASSAPA

 

INDUSTRIEL

KINYAMA

 

KALUBWE

SHINDAIKA

7

KIMBEMBE

 

KIGOMA

MUSUMBA

 

KIWELE

KAWAMA

8

KALEBUKA

 

HEWA BORA

LUFIRA

 
 
 
 
 
 
 

KISALE

 
 
 
 
 
 
 

KAPONDA N.

 
 
 
 

8

2

8

10

3

7

7

V.LES SERVICES CHARGES DU MAINTIEN DE L'ORDRE PUBLIC

La ville de Lubumbashi est une personne morale qui relève de la collectivité publique est destinée à donner satisfaction aux besoins d'intérêt général. Elle est soumise au droit administratif.

En outre la ville de Lubumbashi est une entité décentralisée dotée de la personnalité juridique. Signalons en passant qu'actuellement elle dispose d'un seul organe en l'occurrence de l'organe exécutif qui est le maire adjoint qui le remplace en cas d'empêchement.

Le maire statue par voie d'arrêté. La réalité d'organisation administrative en tant qu'une entité décentralisée s'observe et se réalise au prix des objectifs, des conditions axées sur le patrimoine propre, l'autonomie financière et la personnalité juridique.

Les ressources de la ville de Lubumbashi

En dehors des subventions accordées par l'Etat, la ville a comme ressources financières la perception d'impôts, les taxes et des droits dans les limites et les conditions fixées par les lois et règlements. Ce qui est le cas ici, les taxes ou perception de redevance relative à l'exploitation d'un service d'autobus lorsque ce service ne dépasse pas l'étendue de la ville, d'une taxe fixation ou autorisation de stationnement, des taxes d'intérêts communs, Ex : taxe bière, des taxes, des entités décentralisées.

Après avoir présenter notre cadre d'étude, les lignes qui suivent, aborderont les problèmes relatifs à la problématique des marchés flottants.

CHAPITRE III

CHAPITRE IIII ANALYSE DE LA LUTTE

CONTRE LES MARCHES FLOTANTES A LUBUMBASHI

III,1 PRESENTATION DES MARCHES FLOTANTS

D'une manière générale, ce phénomène est très ancien. Il date de l'&poque où des nombreux chômeurs cherchent dans me commerce substitut de travail de salaire et où le contrôle administratif sur toute activité sont devenus inefficaces.

Une chose est certaine que les marchés flottants sont aujourd'hui implantés un peu partout dans la ville de Lubumbashi le long des principales artères, ils se font observer à des degrés différentes dans les sept communes urbaines constituants la ville de Lubumbashi.

III.1.1 NAISSANCE ET EVOLUTION DES MARCHES FLOTTANTS

Parler de la naissance et de l'évolution des marchées pirates dans la ville de Lubumbashi est une façon de parler de l'origine de ces marchés et de sa situation actuelles.

Le phénomène des marchés pirates est une situation connue depuis une certaines époque ce phénomène est le résultante de la croissance effrénée de la misère du manque d'emploi, du bas pouvoir' d'achat du manque d'encadrement des déplacé de guerre et des enfants dits abandonnés, bref de la dégradation de la situation économique dans notre pays vers les années a 1975, année à partir de laquelle vers la crise économique qui sévit jusqu'à ce jour.

A l'époque, c'était le colportage qui s'installait aux alentours des avenues dans les écoles aujourd'hui il est appelé marchés flottant marché dont l'installation part de la maison, en suite sur la rue, sur les voies ou les gens se rassemblent les un les autres et vendent plusieurs sortes. De marchandise qui forme ce que nous appelons communément marché pirates

III.1.2 CAUSES DES

Plusieurs raisons ou causes peuvent être à la base de la présence des dits marchés. Une couche sociale se trouvant en face d'une situation socio économique difficile a surmonté, se démène à chaque instant pour garantir sa survie d'autant plus qu'elle se sent menacée et marginalisé par l'ordre politique et économique en présence, c'est ainsi nous demandons les causes directes et indirectes.

III.1.2.2 CAUSES INDIRECTES

- pour la part de la nationalisation (zairnisation) qui a fait que le coût de vie soit toujours croissant élevé par rapport au salaire qui ne répond plus au pouvoir d'achat.

- La croissance démographique galopante force pouvoir d'achat- inexistant pour certaines couches sociales ont conduit sans moindre calcul à une opération de lutte pour la survie qu'on peut dénommer pirates, d'où il faut faire un petit commerce sans être en règle avec l'Etat. Puisque le vendeur a besoins de vendre par ci par là. De ce fait le manque de rentabilité se fait sentir au niveau du marché public.

- L'exode rural est une des raisons ou la présence d'un membre de famille sans emploi à la maison, sans occupations constitue une charge sociale et de prédispose à une activité inactive pareille aux marché flottants

- la surubanisation : les distances qui séparent certains individus du grand marché de la ville font qu'il faudrait installer certaines marchés à quelques distances près d'une route préféré pour récupérer les premiers clients qui vont au marché public en vue de supplier à certains besoins domestiques immédiats.

- La guerre d'agression dont a été victime notre pays à favoriser les déplacements de la population. C'est ainsi que la ville de Lubumbashi a accueille un bon nombre des déplacé de guerre venant de KALEMIE, MO BA, MITWABA, etc.

- Le manque d'encadrement de ces déplacé, les amène à créer des mécanismes survie dont les marchés flottants.

C'est dans ce même ordre d'idée que les enfants dits abandonnés, par manque d'encadrement, ses livrent aux pratiques du marchés pirates.

III.1.2.2 CAUSES DIRECTES

- le chômage et le sous emploi

Nous estimons avec HOUYOUX que trouvez un emploi en milieu urbain n'est pas chose facile, en général plus de 40% de jeunes de 20 à 30 ans sont sans emploi dans la plus part des pays du tiers monde.

- Faible revenus des travailleurs

Le salaire net rien d'autres que le masse monétaire de leur employeur en vertu de leur force de travail calculée zen durée d'un mois civil.

Le salaire minimum interprofessionnel garantie est fixée par l'Etat congolais, or ce d'obéir est très faible et ne correspond pas au pouvoir d'achat des travailleurs, c'est dans cet ordre d'idée que les policiers, les militaire, les agents et fonctionnaires de l'Etat n'échappent pas à Aux arrêts bus et taxi bus, les ambulants passe de bureau en bureau, de porte ne porte et ) des prix variés.

Outre ce genre des marchés pirates, i y en a qui s'érigent à des endroits bien déterminé pour la vente des légumes, des poissons, des tomates, des braises, et certaines articles qui se vendent le matins et le soir.

C'est ainsi qu'on trouvera des marchés flottants à trois cents mètres de l'aéroport international de la Luano (vente des produits viviriers), le long des avenues M'siri Laurent Désiré KABILA, Sendwe, chaussé de Kasenga, Kabulo Roger à la Katuba, les arrêts bus de Likasi, kIpushi, kasapa, bel air etc.

III.15 LES DIFFERENTS ACTEURS FORMEL ET INFORMEL

L'exhibition des marchés pirates est faites par plusieurs catégories d'individus insatisfaits de leurs conditions de vie. C'est ainsi qu'on trouvera parmi ceux qui en pratiquent, des intellectuels, de non intellectuel, du pic pocket, k des voleurs etc.

Certaines les qualifient de peut commerce d'autres de moyens de survivre et d'autres des métiers.

Les tenant de petit commerce Lushois sont pour la plus part les épouses des fonctionnaires des policiers et des militaires, les envoyé des gérants des magasins, des jeunes independant des déplacé de guerre.

Du fait de leur nom reconnaissance par l'autorité urbaine, ils constituent pour nous des acteurs des marchés flottants, c'est pourquoi on remarquera dans la ville de Lubumbashi beaucoup de kiosque, des dare dares, des vendeurs des carburants appelés kadhafi qui pratiquent des activités lucratives sans être en conformité avec les décisions de l'autorité.

LES KIOQUES (pharmacie, petite alimentation)

Après avoir mené des enquêtes sur toute étendu de la ville de Lubumbashi, nous avons remarqué que la commune de Lubumbashi regorge une forte concentrations de kiosque. Eleest privilègiée parce qu'elle est la commune la plus urbanisée et dispose de tous les services de l'Eatata et la plus par des représentations des organisations privées.

LES DARES DARES (colporteurs)

Ce sont des vendeurs mobiles en raisons même de la grande mobilité qui les caractérise par rapport aux vendeurs à l'intérieur du marché ou des allures, ils présentent à peu de chose sont des individus qui montent leur magasin a bord des rues et passent devant les portes du consommateurs pour écouler facilement leurs marchandises.

On les trouves généralement à l'entrée et dans les environs du marché Lusonga de la commune de Lubumbashi, dans les environs du grand marché de kenya, devant la grande palce de kla poste et les différents artères de la vile de Lubumabshi, nous aexerons dans cette catégorie, les vendeurs denrées alimentaires qui étalent sur des sacs leurs marchandises

LES KADHAFIS

Les caractéristiques données et les considérations dévelopées aux dares - dares peuvent être appliquées à cette catégorie des vendeurs à la différence que les kadhafis vendent leur carburant exclusivement en dehors des stations donc en dehors du circuit légal, de la vente des carburants a Lubumbashi, les kadhafis se regroupent à des différents endroits : avenue Lumumba, avenue Kapenda, avenue Tabora, M'sri, boulevard kamanyola, marché Kenya, toute Munama, toute Katuba, chaussé de Kasenga etc.

LE KAMBUSTES

Nos banques ont du mal à satisfaire d'une manière continue aux demandes des opérateurs économiques et ont provoqué, pour ce faire, l'activité des échangeurs de monnaie (kambistes) leurs missions consiste a amasser de l'argent (monnaie étrangère ou locale) en faisant la spéculation par le jeu des taux différé de celui de l'Etat.

Comme ils disposent individuellement des liquidités, ils arrivent à se substituer au rôle des institutions financières, celles - ci deviennent de moins opérationnelle et cela s'explique par le taux élevé que les échangeurs proposent par rapport à celui de l'Etat et poussent tous les demandeurs des devises vers le marché noir, ces échangeurs de monnaie, nous pouvons,s les trouver le long des grandes artères de la ville ainsi que dans différents communes.

LE PETIT COMMERCE

Actuellement le commerce intéresse généralement une partie des congolais qui cherchent à combattre la crise sociale et à ses maintenir stable c'est ainsi qu'il est pratique sans distinction de sexe, de classe, ni d'age. Nous pouvons classifier ces deux opérations en deux catégories

1. les personnes qui produisaient des biens destinés à la consommation sans êtres reconnue par la loi c'est le cas des fabricants des briques de construction, des boissons alcooliques des petits boulangers

2. les coiffeurs couturiers, les réparateurs des vélos, cireur de souliers etc...... qui exercent des activités inactives sans rien verser dans le compte du trésor public.

III.2 LUTTE CONTRE LES MARCHES FLOTTANTS

L'autorité politico administrative considère le marché flottant comme un moyen de trouble de l'ordre public, donc comme une perversion.

C'est ainsi que nous assistons à une panoplie des décisions prise par l'autorité afin d'éradiquer ce phénomène, toutes ces décisions ne sont jamais accompagnée des mesures adéquates d'encadrement pour leur exécution effective.

A titre illustratif, nous avons les arrêtés urbains suivants :

- l'arrêté urbain n°073 / bureau maire / ville de Lubumbashi 2000 du 04 / 05/ 200 portant interdiction d'exposer les marchandises et autres produits devant les magasins commerciales et édifices publics de la ville de Lubumbashi.

- L'arrêté urbain n° 38 / bureau maire / ville / Lubumbashi 2001 du 09 / 02 / 2001 portant interdiction des marché pirates à travers la ville de Lubumbashi

Tout pouvoir public responsable doit remplir multiples devoirs au bénéfice de la population. C'est notamment, la satisfaction des besoins fondamentaux : l'alimentation, la santé et la logement. L'Etat peut faillir certes à certaines de ses missions qui lui sont dévolus mais par les besoins primaires de sa population car les conséquences sont lourdes.

L'insalubrité de la ville de dégradation esthétiques, les vols, les embouteillages, les accidents de circulation sont là, les raisons motivant l'autorité à lutter contre ces marchés.

Puisque ces marchands échappent au contrôle fiscal, ils constituent un manque à gagner pour les entités urbaines d'autant plus que dans les marchés en règle avec les normes établis par le pouvoir public. Les marchés publics sont une des sources de recettes pour le fonctionnement des entités administratives décentralisées.

III.3 RECRUDESCENCE ET METHODES DE LUTTE

A l'existence des marchés pirates date de très long temps, malgré les efforts fournis par les autorités du pays de réhabiliter les marchés de Lusonga central de la Kenya et des autres communes de la ville le marché pirate demeure toujours.

L'utilisation des méthodes, d'intimidation d'arrestation, d'emprisonnement n'ont pas réunis à éradiquer de phénomène.

La reprise force de la présence des marchés pirates çà Lubumbashi constitue encore une préoccupations pour l'autorité urbaine qui ne cesse de remarquer la persistance de ces marchés malgré les efforts qu'elle consent pour les faire disparaître étant donné les conséquence qui en découlent.

Les marchés flottant sont la cause de la dégradation de la situation économique nationale face à l'inéquation qui existe entre la pouvoir d'achat et le coût de la vie auquel la population ne parvient pas à faire face.

Puisque ces marchés se pratiquement à l'issus de l'autorité publique c'est-à-dire échappant à son contrôle et allant à l'encontre des prescrits de la, loi du pays, celle-ci use des mesures contraignantes efficace pour leur disparition en mettant derrière les acteurs de ces marchés, les agents de l'ordre public

Ces marchés renaissent suite au relâchent des agents de l'ordre public qui ne parviennent plus à remplir les missions qui leur ont été confié étant qu'ils sont fragiles à la corruption il sont caractérisé par la mendicité la concussion etc.

Il n'est pas facile de rompre si rapidement avec les marches flottant qui font déjà l'objet d'activité lucratives et de survie pour plusieurs catégories sociale en milieu urbain.

S'ils disparaissent et reviennent en force est parce que les dispositions mise sur pied pour contraindre l'existence ces marchés sont prise d'une manière hâtive sans mettre beaucoup plus de rationalité dans la prise de décision, sans tenir compte du cause profonde de cette réalité. Ne dit on pas que « les mêmes causes produisent les même effets »

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* 1 KABEYA L., Cours des systèmes administratifs comparés, L2 SPA, UNILU, 2005-2006.

* 2 BOULANGER, G. cite par prof MULUMBATI N. Manuel de sociologie générale, éd. Africa, Lubumbashi, 1977.

* 3 SIMON, H; Public administrative behavior: a study of decision making process in administrative

organization, New York, Mac Millan, 1965.

* 4 MPANGE, P. SIKITIKO, A. ; Motivation des marchés pirates dans la ville de Lubumbashi, in cresa, N°29.

* 5 IBULA KATAKANGA ; la consolidation du management public au zaïre, P.U.Z, Kin, 1987.

* 6 REZSOHAZY, R ; théorie et critique des faits sociaux, éd. La naissance, Bruxelles, 1971, p.125.

* 7 GOURNAY, B. ; Introduction à la science administrative, Paris, éd Armand Colin, 1966, p.255.

* 8 Robert Microphone, dictionnaire de la langue française, Paris, nouvelle éd.1988, p.322.

p.255.

* 9 BUFFELON, J.P, Introduction à la sociologie politique, paris, éd. Moussag, 1968, p.148.

* 10 MULUMBATI NG., sociologie politique, éd. Africa, 1989, p.148.

* 11 ANSOFF H.I., Définition de décision administrative,

* 12 MUSHI & GAULD ; la multinationnalité et le sous développement : Ecologie dans le processus

décisionnel au sein de l'administration locale.

* 13 SIMON, H, cité par GOURNAY. Introduction à la Sciences Administrative, journal canadien des

Sciences Politiques, 2 juin 1977.

* 14 SIMON, H cité par GOURNAY, op.cit, p.25.

* 15 KABEYA LUBILNAJI, syllabus de Management, Unilu 2000, 2000,p.58.

* 16 Dictionnaire Petite Robert éd. Dictionnaire Robert 1985,p.

* 17 KABEYA L ; syllabus des cours de l'introduction à la Science Administrative, UNILU, 2002.

* 18 DEBBASH, C, Sciences Administratives, Dalloz, Paris, 1971,p1.

* 19 Le ROBERT, Dictionnaire d'apprentissage de la langue française, éd. Le Robert micro-Paris, 1995,

p.775-776

* 20 Encyclopedia, universalis, corpus11, paris, 1988,p.703.

* 21 OBOTELA L., cours d'administration des villes, L2 SPA, UNILU, 95-96.

* 22 OBOTELA L., idéem.

* 23 ideem

* 24 DEBBASH, C., op. cit, p.85.

* 25 KABEYA LUBULANJI, cours de systèmes administratives comparés, L1 SPA, unilu, 2001-2002.

* 26 OBOTELA, L. ibidem

* 27 LEON DE SAINT MOULIN, cité par OBOTELA, L.cours d'administration des villes , UNILU,, 1999-

2000.

* 28 OBOTELA L., cours d'administration des villes, L2 UNILU, 1998-1999.

* 29 OBOTELA L. op.cit

* 30 VEDEL, G., op.cit, p.173

* 31 J. RIVERO, le système français de protection des citoyens contre l'arbitraire administratif à l'épruve des

faits. Melanges en l'honneur de Jean Darbin, Paris, sirey, 1963, vol 11, p.819-820.

* 32 SIMON H, cité par B. GOURNAY, administration publique, 1968, p.23.

* 33 KABEYA LUBILANJI, cours des théories des organisations III graduat SPA, UNILU 2005 - 20006 inédit

* 34 G BURDEAU ; traité de science politique ; TVII LGJI, PARIS

* 35 Archives Région du Shaba

* 36 Rapport annuel, administration du territoire. Bureau urbain du MPR, et commissaire urbain de

Lubumbashi., 1988,p.2

* 37 Source ; rapport de l'hotel de ville de Lubumbashi par Muteba Bic 1997






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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand