DEDICACE
Nous dédions ce présent travail
à :
v A notre Seigneur Jésus Christ qui
nous a accordé la vie, la santé, l'assistance matérielle
et spirituelle nécessaire pour mener cette étude à son
terme.
v A tous les membres défunts de ma famille, plus
particulièrement à mon oncle feu YAPO
ACHI. Que Dieu leur accorde sa paix éternelle !
v A ma mère YAPO SOPIE MARIE pour qui la
témérité et l'amour de ses enfants sont sans
fin. Que Dieu t'accorde une longue vie et une santé de fer
afin que tu sois récompensée pour tous les sacrifices que tu as
toujours consentis pour nous !
v A tous les membres de ma famille
v A mon épouse JACKIE qui compte
beaucoup pour moi
v A mes deux enfants MORIELLE ELIORA SOPIE et YANN
HADRIEL, qui chaque jour me permettent de triompher de toutes les
difficultés liées à la vie par leur innocence et leur joie
de vivre qu'ils me transmettent.
v A Monsieur J-B Aman, pour son soutien que j'apprécie
à sa juste valeur.
v A tous ceux-ci, que DIEU vous donne une longue vie.
REMERCIEMENTS
Nous voudrions remercier tous ceux qui de près ou de
loin ont contribué de quelque manière que ce soit à la
réalisation de ce document.
Nos remerciements vont d'abord à l'endroit de Mme
BOUEDY JEANNE CHANTAL, Directeur Général de la
SOGEPE et Monsieur KOUANDE PAUL, mon Directeur Financier qui
m'a assisté durant tout ce travail.
Ensuite à mon Professeur Encadreur Monsieur
KOUAME YAO IVES dont la sympathie, la simplicité et la
rigueur au travail font fuir toutes les appréhensions qui pourraient
habiter le novice que je suis dans l'environnement qui est celui de la
recherche.
Enfin, nous voudrions remercier Monsieur BARRO
Bafétégué de la SOGEBOURSE pour sa
disponibilité.
Puisse Dieu le Tout-puissant accorder, à tous ceux que
nous avons cité plus haut et aussi à ceux que nous n'avons pas
cité, mais qui nous ont soutenu, toute sa grâce et tout son
soutien dans leurs diverses entreprises.
AVANT-PROPOS
L'université d'Abidjan-Cocody, issue de trois centres
universitaires affiliés à l'université nationale de
côte d'ivoire (1971) dont l'origine remonte à la création
du centre d'enseignement supérieur d'Abidjan (1958), est
organisée, aujourd'hui, en Unité de Formation et de Recherches
(UFR) dont celle des Sciences Economiques et de Gestion.
L'UFR de Sciences Economiques et de Gestion est dirigée
par le Professeur AKE N'GBO assisté par le Dr OUATTARA Abdoulaye et le
Dr N'GUESSAN Bi Tah. Deux types de formation y sont dispensés, à
savoir la formation classique qui débouche sur les Maîtrises
classiques de Sciences Economiques et de Gestion et la formation
professionnalisée. Cette dernière concerne les trois cycles de
formation que sont le premier cycle avec les DUPCF, le second cycle avec les
Maîtrises professionnalisées (MSTCF, MMO, MMV) et enfin le
troisième cycle avec les DESS.
Il existe huit (8) différents types de DESS :
- DESS d'Ingénierie Financière
- DESS d'Audit et Contrôle de Gestion
- DESS Ressources Humaines
- DESS Marketing
- DESS CAAE
- DESS de Gestion des Activités Immobilières
- DESCOGEF
- DESS de Régulation Economique et Gestion de Projets
d'Infrastructures
Le DESS d'Ingénierie Financière dont nous sommes
issus est un programme aussi bien théorique (cours magistraux) que
pratique (présentation d'un mémoire).
Le présent travail s'inscrit dans ce contexte. En
effet, au cours des six mois que nous passé à la direction
financière de la SOGEPE, il nous a été demandé
d'apporter notre contribution en vue d'une amélioration de la
capacité d'endettement du secteur d'où le thème soumis
à notre analyse : «L'amélioration de
la Capacité d'endettement du secteur de
l'électricité ».
La présentation de ce travail devant un jury
composé d'enseignants-chercheurs et de professionnel parachèvera
la fin de notre formation et nous rendra ainsi titulaire du Diplôme
d'Etudes Supérieures Spécialisées en ingénierie
financière.
SOMMAIRE
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PAGES
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INTRODUCTION....................................................................................
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6
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1ère Partie : PRESENTATION
GENERALE DU SECTEUR DE L'ELECTRICITE ET DE LA
SOGEPE................................................
|
9
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CH I/ PRESENTATION GENERALE DU
SECTEUR............................
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10
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CH II/ PRESENTATION DE LA
SOGEPE..............................................
|
14
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CH III/ INSTITUTIONS FINANCIERE ET BANCAIRES NATIONALES ET
INTERNATIONALES................................................
|
19
|
2ème Partie : CAPACITE
D'ENDETTEMENT DE LA SOGEPE..........
|
|
CH I/ REVUE DE LA LITTERATURE FINANCIERE
........................
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32
|
CH II/ SITUATION FINANCIERE DE LA SOGEPE ET ANALYSE DES
DETERMINANTS DE LA CAPACITE
D'ENDETTEMENT.....................................................................................
|
35
|
CONCLUSION
GENERALE..................................................................
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39
|
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................
|
42
|
TABLE DES
MATIERES........................................................................
|
43
|
ANNEXES
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INTRODUCTION GENERALE
La détérioration des termes de l'échange,
la baisse du cours des matières premières de base tels que le
café et le cacao subséquents aux crises bancaires et /ou
monétaires internationales des années 80, a eu des
conséquences très néfastes sur l'économie de la
Côte d'Ivoire en général et de son secteur
électrique en particulier. Cette situation a conduit l'Etat de
Côte d'Ivoire, sous la houlette des bailleurs de fonds, à
privatiser une partie du secteur électrique en occurrence la production,
le transport et la distribution de l'énergie électrique. Mais si
ce nouveau mode de gestion résoud certains problèmes internes
tels que la trésorerie et la compétitivité de la partie
privatisée, il n'en demeure pas moins la persistance d'autres tels que
l'accumulation d'impayés concernant les investissements liés
à l'extension du réseau, l'électrification rurale et
autres projets sociaux demeurant une prérogative de l'Etat.
Dans ce contexte de rareté, où l'on note
l'absence d'un Etat providentiel et la baisse drastique des aides
multilatérales et bilatérales, il apparaît donc
impérieux pour l'atteinte des objectifs nationaux, tout en conservant
l'équilibre financier du secteur, à combiner trois types de
décision (financement, exploitation et investissement). Cet
équilibre dynamique consiste pour la fonction financière d'une
entreprise publique à fournir à l'entreprise les capitaux dont
elle a besoin, au moment opportun, avec un maximum de sécurité,
et de coût minimum et cela surtout à cause du décalage
entre les encaissements et les décaissements qui engendre des besoins de
financement énormes.
Notre but en menant cette étude, dont le thème
est :
« L'AMELIORATION DE LA CAPACITE D'ENDETTEMENT DU
SECTEUR DE L'ELECTRICITE», est de faire connaître les
différents sources et modes de financement en vue de faire
acquérir au secteur des ressources moins onéreuses, mais surtout
améliorer sa capacité de remboursement comme c'est le cas pour la
SOGEPE qui a à sa charge la gestion de la dette du secteur dont les
annuités impayés s'élèvent au 31décembre
2005 à 112 540 254 795 f CFA. Cela nous conduit à
une démarche constituée de deux parties. Dans la première
partie, nous présenterons :
- Le secteur de l'électricité, la SOGEPE et les
conditions de financement d'origine externe édictées par les
institutions financières et bancaires nationales.
- Les motifs qui militent en défaveur du secteur
électrique pour l'obtention d'un financement à long et moyen
terme des institutions financières et bancaires internationales.
Dans la deuxième partie, nous essaierons d'analyser la
situation financière de la SOGEPE en vue d'accroître sa
capacité de remboursement nécessaire à
l'amélioration de la capacité d'endettement du secteur qui
constitue l'objectif principal de notre étude. Deux raisons
essentielles soutiennent notre démarche à savoir :
- le manque de données sur le secteur de
l'électricité.
- le fait que la SOGEPE soit la structure dont l'une des
missions est la gestion de la dette dudit secteur.
Comme objectifs spécifiques, cette étude
permettra de faire connaître aux dirigeants de l'entreprise et donc du
secteur, comment bénéficier des fonds des institutions bancaires
et financières nationales.
Ce sujet d'étude revêt plusieurs
intérêts :
Aussi bien pour le secteur de l'électricité que
pour la SOGEPE, cette réflexion pourra rendre les politiques
d'électrification rurale, d'extension de réseaux plus proche des
prévisions et voire au-delà.
Au plan académique, compte tenu de l'acuité du
problème dû à la situation de crise que traverse la
Côte d'Ivoire, cette étude pourra enrichir le débat
concernant la recherche de financement du secteur électrique.
Le recueil d'information s'est fait à partir de
plusieurs outils que sont :
- les revues documentaires
- Internet
PREMIERE PARTIE
Présentation générale du secteur
de l'électricité, de la SOGEPE, des différentes
sources et conditions de financements des institutions bancaires et
financières nationales
Cette partie sera subdivisée en trois chapitres.
Nous présenterons d'abord la composition actuelle du
secteur de l'électricité en Côte d'Ivoire en vue de mieux
la faire connaître (chapitre I) ensuite nous ferons une
présenterons générale la SOGEPE (chapitre II).
Dans le chapitre III, il sera question les différents
modes et conditions de financements qui lui sont offerts par les institutions
bancaires et financières nationales, compte tenu de son statut de
société d'Etat de type particulier, pour accroître la
capacité d'endettement du secteur par son biais.
Chapitre I : Présentation
générale du secteur de l'électricité
Depuis l'accession à l'indépendance de la
Côte d'Ivoire, le secteur de l'électricité a
été géré par l'Energie Electrique de Côte
d'Ivoire (EECI), structure placée sous l'autorité du
Ministère des Mines et de l'Energie de 1952 à 1990, année
de sa privatisation.
Après une période de prospérité
et de croissance due en partie à la bonne conjoncture
économique dans laquelle se trouvait la Côte d'Ivoire, l'EECI a
connu, à partir des années 80 des difficultés
financières qui se traduisaient par le poids des charges d'exploitation,
le niveau élevé des pertes et de l'endettement entraînant
ainsi la raréfaction des financements extérieurs.
En effet, la dette de l'EECI s'élevait à environ
120 milliards de francs CFA entraînant la Banque Mondiale et autres
bailleurs de fonds au refus de tout débours supplémentaires dans
le cadre des prêts existants.
A partir de 1984, malgré les mesures d'ajustement
proposées par les institutions de Brettons Wood, les difficultés
de gestion en général et financières en particulier ont
perduré cumulant les arriérés de consommation
d'électricité à 37 milliards de FCFA l'équivalent
de trois ans de consommations d'électricité par l'état de
Côte d'ivoire.
Pour résoudre la crise que traversait le secteur de
l'électricité, le gouvernement encouragé par le FMI (Fonds
Monétaire International) et les bailleurs de fonds, s'inscrit dans un
projet de libéralisation de son économie en général
et de son secteur électrique en particulier. Ce qui va aboutir à
une profonde transformation dans l'organisation dudit secteur.
Ainsi la CIE (Compagnie Ivoirienne
d'Electricité ) est depuis le 25 octobre 1990
l'opérateur concessionnaire du service public pour une période de
15 ans, suivi 4 ans plus tard de la création du FNEE (fond national
d'énergie électrique) par le décret n°94-244 du 28
avril 1994.
Désormais le secteur est organisé comme
suit :
I-1- ACTEURS PUBLICS
Depuis le 16 décembre 1998, la dissolution de l'EECI a
donné naissance à des structures de gestion, de contrôle et
de régulation qui sont :
I-1-1- L'ANARE (Autorité Nationale de
Régulation du secteur de l'électricité)
chargé :
- d'arbitrer les désaccords d'une part entre l'Etat et
les opérateurs du secteur et d'autre part
entre les différents opérateurs entre
eux.
- d'être le garant du respect des conventions, des
règlements.
I-1-2- LA SOPIE (Société
d'Opération Ivoirienne d'Electricité) qui s'occupe :
- de la gestion des mouvements électriques.
- de la planification des projets en matière de
production, de transport et de distribution d'énergie.
- de la maîtrise d'ouvrage des travaux revenant à
l'Etat ivoirien en tant qu'autorité concédante.
I-1-3 - LA SOGEPE (Société de
Gestion du Patrimoine du Secteur de l'Electricité) qui a pour mission la
gestion du patrimoine de l'Etat et du suivi des flux financiers du secteur.
I-2- ACTEURS PRIVES
I-2-1 Fournisseurs de gaz
· OCEAN ENERGY devenu DEVON COTE D'IVOIRE LIMITED
· FOXTROT
· CNR INTERNATIONAL (Côte d'Ivoire) SARL
I-2-2 Fournisseurs d'énergie
électrique
Les acteurs privés interviennent dans la gestion du
réseau, la production d'électricité, la fourniture de gaz
naturel (combustible des centrales thermiques). Comme acteurs nous
avons :
· La CIE dont la mission consiste
à :
- exploiter les infrastructures mises à sa disposition
par le concédant (Etat ivoirien) (ensemble des ouvrages
hydroélectrique et la centrale de vridi I).
- assurer la gestion technique et commerciale du
système électrique ivoirien.
- réaliser les travaux contenus dans la convention
définie par l'autorité concédante.
· LA CIPREL (Compagnie Ivoirienne de
Production Electrique).Grâce à un contrat de type BOOT
signé le 20 juillet 1994, s'appliquant pour une durée de 19 ans
(jusqu'en 2013, CIPREL a développé sous le contrôle de
l'Etat, le projet de conception, de construction et d'exploitation de la
centrale thermique de VRIDI II (212 MW).
· AZITO
ENERGIE : Dans le cadre du programme de développement durable de la
Côte d'Ivoire, le gouvernement ivoirien par le biais d'un consortium et
d'emprunt, a décidé de faire réaliser de juillet 1998
à février 2000, dans la commune de Yopougon plus
précisément à AZITO, la centrale thermique d'AZITO pour
les raisons suivantes :
- Répondre à la forte croissance de la demande
d'énergie électrique en Côte d'Ivoire.
- Utiliser le gaz naturel national dont les récentes
découvertes assurent l'indépendance de la Côte d'Ivoire en
la matière.
- Faire de la Côte d'Ivoire la principale nation
exportatrice d'électricité en Afrique de l'Ouest.
D'une puissance actuelle de 300 MW et à terme de 450 MW
la centrale d'AZITO sera la plus puissante d'Afrique de l'Ouest. Elle sera la
plus moderne et la plus performante. Par sa technologie, elle fournit plus du
tiers de l'électricité produite en Côte d'Ivoire et permet
non seulement d'assurer son indépendance énergétique mais
aussi d'exporter de l'électricité.
Chapitre II : Présentation
générale de la SOGEPE
II-1- HISTORIQUE
Par le décret n°98 725 du 16 décembre 1998
et ses textes subséquents, l'Etat a restructuré le cadre
institutionnel du secteur de l'électricité par :
- la liquidation de l'EECI
- la dissolution du FNEE
- la création des trois acteurs cités plus haut
que sont la SOPIE, l'ANARE et la SOGEPE.
Dans ce nouveau cadre institutionnel la SOGEPE
Créée par décret n° 98 727 du 16 décembre 1998
avec un capital de 2 milliards est chargée :
- d'assurer la gestion de l'intégralité du
patrimoine public et privé de l'état
- de veiller à l'équilibre global du secteur.
II-2- FONCTIONNEMENT
Pour mener à bien ses activités, la SOGEPE
dispose d'un conseil d'administration, de plusieurs directions travaillant en
étroite collaboration.
A- LE CONSEIL D'ADMINISTRATION
La SOGEPE est dirigée par un conseil d'administration
composé d'un président et de deux administrateurs. Il a sous son
autorité la Direction Générale et a pour
fonction :
- d'établir la politique générale de la
société et ses règles de fonctionnement.
- de déterminer le budget annuel et de vérifier
périodiquement sa bonne exécution.
- d'approuver les comptes.
- de fixer le cadre organique de la société et
de la détermination de la grille des salaires.
B- LA DIRECTION GENERALE DE LA
SOGEPE
La SOGEPE est dirigée par un Directeur
Général nommé par le conseil d'administration sur avis du
Ministère des Mines et de l'Energie.
Le Directeur Général définit la politique
générale applicable dans l'entreprise. Il est assisté dans
sa tâche par un conseiller qui l'aide dans ses prises de décision
et de deux directeurs à savoir le directeur du patrimoine et le
directeur financier.
En outre, le Directeur Général est chargé
de la gestion courante de la société dans ses rapports avec les
tiers et assure la cohésion de l'ensemble des activités des
différents services de la société.
C- LE CONSEILLER DU DIRECTEUR
GENERAL
Le conseiller du directeur général occupe une
entité détachée des autres directions. Outre ses
activités d'assistance et de conseil auprès du directeur
général, il est chargé de la gestion des ressources
humaines et coordonne les relations avec les organisations internationales.
D- LE CONSEILLER JURIDIQUE
Le conseiller juridique est chargé de veiller à
la bonne application des contrats qui lient la SOGEPE aux opérateurs
externes.
E- LA DIRECTION DU PATRIMOINE
La Direction du Patrimoine gère l'ensemble des biens du
patrimoine de l'ex EECI à savoir les loyers, les terrains, les
immeubles, les barrages ...
Cette direction est gérée par un Directeur du
Patrimoine qui est aidé par des agents techniques qualifiés
à savoir :
Un cadre économiste chargé des
études et de la gestion des contrats avec les différents
partenaires.
Un ingénieur immobilisation
chargé d'assister le Directeur du Patrimoine.
Un technicien supérieur patrimoine
chargé d'apporter une expertise technique pour la gestion du patrimoine
concédé.
Un technicien supérieur chargé
d'apporter l'expertise dans les travaux d'entretien, de rénovation du
patrimoine immobilier et administratif.
Un agent chargé de la gestion des
télécommunications.
Un agent administratif chargé de la
facturation des loyers et des dossiers du Groupe Projet Energie (GPE avec la
Banque Mondiale).
Un électricien chargé du
contrôle et de la maintenance des installations électriques de la
tour EECI.
F- LA DIRECTION FINANCIERE
Elle est dirigée par un directeur financier
assisté d'un analyste financier, un comptable et d'une
secrétaire. Son rôle consiste à l'élaboration du
budget, à la gestion des ressources que sont entre autres :
- Les loyers des bâtiments mis en location
- Les produits des encaissements perçus par le
concessionnaire au titre de la production, du transport, de la distribution et
de l'exportation de l'énergie électrique
- Les taxes reversées au secteur (TVA, taxes pour
l'électrification rurale)
- Les dotations et subventions de l'Etat au secteur
- Le produit des emprunts contractés par l'état
et ses mandataires pour le compte du secteur
- Le fond de réserve du secteur
La Direction Financière recherche les financements,
auprès des bailleurs de fonds aussi bien publics que privés,
nécessaires à la réalisation des projets d'investissement
puis établit toutes les prévisions nécessaires à la
réalisation de l'équilibre financier.
II-3- MISSIONS
La SOGEPE a pour mission :
- La sauvegarde des actifs et des immobilisations de
l'Etat.
- La gestion comptable et financière des
investissements ainsi que le suivi de la dette.
- La gestion des loyers résultant de la location ou de
la mise à disposition du patrimoine public ou privé.
- La tenue des comptes consolidés.
II-4- ACTIVITES
II- 4-1 Au niveau financier
ü Gestion des flux financiers du secteur
ü Recherche de l'équilibre financier
ü Recherche de financement pour les travaux
d'investissement
ü Gestion de la dette du secteur
II- 4-2 Au niveau du patrimoine
- Visite et contrôle technique du patrimoine
concédé
**.état des ouvrages de production, de transport et de
distribution
- Expertise des biens immobiliers
** élaboration et construction des dossiers
techniques
** assurance
- Gestion des actifs
** mises en place d'une base de données des
immobilisations
** système intégré de gestion des
actifs
- Visite et reconnaissance du patrimoine non
concédé
** contrôle et réception des travaux
ordonnés par la SOGEPE
- Gestion des contrats de gaz naturel et de la production
d'énergie électrique
II-5- PERSPECTIVES
II-5-1 Au niveau financier
- mettre en place un système d'apurement des dettes
- mettre en place une politique d'investissement pour les
couches sociales défavorisées
- rendre le secteur plus performant
- atteindre l'équilibre financier
II-5-2 Au niveau du patrimoine
- gestion des actifs et des immobilisations : mise en
place d'un système intégré de mise à jour et de
suivi des immobilisations.
- patrimoine commercial non concédé :
constitution de dossiers techniques fiables de tous les biens.
- gestion des contrats de gaz et IPP (producteurs
indépendants d'énergie) : audit des contrats pour
vérifier leur conformité avec les standards internationaux et
apporter éventuellement les améliorations nécessaires.
Chapitre III : Institutions financières et
bancaires nationales et internationales
III-1- INSTITUTIONS BANCAIRES ET FINANCIERES NATIONALES
La situation financière actuelle du secteur
électrique l'oblige, pour le financement des projets sociaux tels que
l'électrification rurale, les extensions de réseaux, à
avoir recours aux financements externes. Ces financements ne sont
octroyés par les institutions bancaires et financières à
des conditions dont l'essentiel est de s'assurer de la solvabilité de
l'entreprise débitrice pendant la durée du remboursement.
Les conditions à elles posées par les banques se
retrouvent dans ce que l'on désigne sous le vocable de
« accords de classement ».
III-1-1- Principes directeurs
Les accords de classement constituent un outil de
contrôle qualitatif et à posteriori des crédits
distribués par les banques et établissements financiers. Le
dispositif laisse en effet aux banques et établissements financiers
l'entière responsabilité des crédits qu'ils accordent.
L'objectif ultime est de mettre à la disposition du système
bancaire, un outil de suivi qualitatif du portefeuille de crédit.
Par ailleurs, le mécanisme repose désormais sur
une démarche qui privilégie l'information disponible, en se
limitant aux données indispensables à l'examen des dossiers. De
même, suivant les catégories d'entreprises, la Banque Centrale
joue dorénavant un rôle actif en se donnant les moyens de disposer
de toute l'information nécessaire au suivi effectif du ratio de
structure du portefeuille.
III-1-2 Contenu des dossiers de demande d'accord de
classement
Par souci de souplesse et d'efficacité, la composition
du dossier à fournir à l'appui d'une demande d'accord de
classement est modulée en fonction de la taille de l'entreprise
concernée, conformément aux dispositions de l'Acte Uniforme sur
le droit comptable de l'OHADA qui définissent un système normal
pour les entreprises moyennes et grandes, un système
allégé pour les petites entreprises et un système
minimal de trésorerie pour les très petites entreprises.
Pour les entreprises de petite taille, notamment les
Sociétés à Responsabilité Limitée (SARL)
dont le capital social est inférieur à 10 millions et qui ne sont
pas assujetties au Commissariat aux comptes, la possibilité leur est
donnée de faire établir ou auditer leurs états financiers
par un Expert Comptable ou un Comptable agréé.
Toujours dans le même souci de simplification et
d'allégement des dossiers, les états financiers des très
petites entreprises pourront être établis par un comptable
agréé ou par un centre de gestion agréé, tel que
prévu par le SYSCOA.
En ce qui concerne les états financiers
prévisionnels à transmettre à l'appui des demandes
d'accord de classement, ils ne seront exigés que dans le cas des
demandes d'accord de classement concernant des crédits à moyen et
long termes. En effet, dans ce cas, l'analyse financière
nécessite une appréciation correcte de la capacité de
remboursement desdits prêts.
Pour les demandes en faveur des entreprises nouvellement
créées, l'étude de faisabilité est requise. Cette
étude permet d'apprécier notamment le marché visé,
l'environnement et les projections financières.
En définitive, la composition des dossiers de demande
d'accord de classement se présente comme suit :
III-1-3 Dossier de demande d'accord de classement
des grandes et moyennes entreprises
Il comprend les éléments ci-après :
- les états financiers des trois derniers exercices
certifiés par un Commissaire aux comptes ou à défaut
établis ou audités par un Expert Comptable pour
les entreprises qui ne sont pas assujetties au commissariat aux comptes
(bilan, compte de résultat, tableau financier des ressources et des
emplois (TAFIRE), état annexé), lorsqu'il s'agit de la
première demande et des états financiers du dernier exercice en
cas de renouvellement ;
- les résolutions de l'Assemblée
Générale ayant approuvé les comptes, rapport du
Commissaire aux comptes et rapport d'activité du Conseil
d'Administration afférents au dernier exercice ;
- les états financiers prévisionnels sur
trois années (bilan, compte de résultat, tableau financier des
ressources et des emplois ?TAFIRE?) lorsque l'accord de classement
sollicité couvre une partie ou la totalité des crédits
à moyen et long terme ;
- la fiche d'analyse financière
complétée par les observations du banquier présentateur.
Cette analyse devra tenir compte des critères financiers retenus par le
dispositif des accords de classement ;
- le plan de trésorerie sur les douze prochains
mois pour les cas de crédits à court terme et tableau
d'amortissement pour les cas de crédits à moyen et long terme
;
- la fiche de présentation des dirigeants (suivant
le modèle joint en annexe 11).
III-1-4- Critères d'examen des
dossiers
Deux groupes de ratios financiers fondent l'examen des
dossiers de demande d'accord de classement : les ratios de
décision qui conditionnent l'accord ou le rejet de la demande
et les ratios d'observation utilisés le cas
échéant pour appuyer éventuellement des recommandations.
Les détails et modalités de leur élaboration figurent en
annexe.
III-1-5- Les ratios de décision
La suite réservée aux demandes d'accord de
classement dépend de la situation des ratios dits de décision.
Les ratios de décision sont au nombre de quatre (4) :
§ autonomie financière ;
§ capacité de remboursement ;
§ rentabilité ;
§ liquidité générale.
a) Ratio d'autonomie
financière
Ce ratio mesure l'effort de capitalisation des actionnaires,
à savoir l'importance des capitaux propres par rapport à
l'ensemble des ressources financières de l'entreprise. Il est
défini comme le rapport entre les capitaux propres corrigés et le
total du passif du bilan. Les capitaux propres corrigés sont obtenus
après déduction des non-valeurs et des distributions de
dividendes décidées par l'Assemblée Générale
Ordinaire des Actionnaires.
Cependant, il est possible d'intégrer les comptes
courants d'associés dans le calcul du ratio d'autonomie
financière en les assimilant à des quasis fonds propres aux
conditions suivantes :
§ certification de l'existence de ces comptes
courants d'associés par un Commissaire aux comptes ;
§ production d'un acte notarié de blocage sur
une durée minimale de 5 ans avec cession d'antériorité des
créances.
En tout état de cause, les comptes courants
d'associés ne peuvent être inclus dans les fonds propres que dans
la limite de 100 % du montant des capitaux propres.
La norme minimale du ratio d'autonomie
financière est fixée à 20 % pour toutes les
entreprises.
b) Ratio de capacité de
remboursement
Ce ratio permet de mesurer la capacité de l'entreprise
à faire face à ses échéances. Il se calcule par le
rapport entre les dettes financières et la capacité
d'autofinancement globale (CAFG).
Le ratio de capacité de remboursement doit être
inférieur ou égal à 4. La norme maximale de 4
années a été retenue pour tenir compte notamment du fait
que la CAFG doit couvrir certains éléments : règlement des
dividendes, paiement des dettes et renouvellement des immobilisations.
c) Ratio de rentabilité
Il mesure les performances de l'entreprise et se
détermine en rapportant le résultat net de l'exercice au chiffre
d'affaires hors taxes. Le ratio de rentabilité doit être
positif.
d) Ratio de liquidité
générale
Il permet d'apprécier les risques de faillite de
l'entreprise à partir d'éléments de son exploitation. Il
est défini par le rapport entre l'actif circulant incluant la
trésorerie (Actif) et le passif circulant y compris la trésorerie
(Passif).
La norme minimale est fixée à 1 pour le
ratio de liquidité générale.
III-1-6 Les ratios d'observation
Les ratios dits d'observation permettent d'approfondir
l'analyse de la situation financière des entreprises,
indépendamment de toute décision d'accord de classement. Ils sont
d'une grande utilité dans la perspective d'une évolution des
accords de classement vers un système de rating. Les ratios
d'observation sont établis à titre indicatif.
Les quatre (4) ratios d'observation retenus sont les suivants
:
- Rotation des stocks : stock moyen x 360/chiffre
d'affaires hors taxes
- Délai clients : clients x 360/chiffre
d'affaires toutes taxes comprises
- Délai fournisseurs : fournisseurs x
360/achats toutes taxes comprises
- Equilibre financier : fonds de roulement/besoin de
financement global.
III-1-7 Procédures de décision
Les normes fondant la décision d'accord de classement
dépendent de la taille de l'entreprise, conformément aux
critères retenus par l'OHADA qui permettent d'établir les
classifications ci-après :
- moyennes et grandes entreprises ;
- petites entreprises ;
- et enfin, très petites entreprises.
De même, il n'y a plus de rejet automatique d'une
demande d'accord de classement pour non-respect de la norme d'un ratio ; les
nouvelles procédures prévoient un examen complémentaire du
dossier.
En tout état de cause, un accord de classement ne
pourra être délivré si l'entreprise, au moment de la prise
de décision, est déclarée interdit bancaire ou judiciaire.
L'accord octroyé est également suspendu si l'interdiction
intervient au cours de sa période de validité.
Après cette exposition de critères, une seule
question nous vient à l'esprit .C'est celle de savoir si la SOGEPE est
éligible aux accords de classement c'est-à-dire peut
bénéficier d'un prêt bancaire.
Pour répondre à cette préoccupation nous
allons présenter les ratios de la SOGEPE calculés à partir
de ses bilans sur quatre années 2004-2001 au lieu des trois
années requis par lesdits accords (voir tableau ci-dessous).
TABLEAU I
TABLEAU DES RATIO DE
DECISION :CAS DE LA SOGEPE
RATIO
|
2 004
|
2 003
|
2 002
|
2 001
|
DECISION
|
|
|
|
|
Autonomie financière
(minimum 20%)
|
0,40
|
0,40
|
0,16
|
0,44
|
Capacité de remboursement
(maximum 4)
|
5,41
|
1,04
|
0,62
|
0,05
|
Rentabilité (positif)
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
Liquidité générale
(minimum 1)
|
1,21
|
1,14
|
1,05
|
1,43
|
équilibre financier
|
-0,70
|
0,13
|
-0,33
|
-12,79
|
Trésorerie (en milliers de Fcfa)
|
2 924 645
|
2 928 521
|
4 035 343
|
1 046 792
|
NB : Pour les éléments ayant
servir de base pour le calcul des ratios contenus dans cet tableau voir annexes
(pages IX-X)
Tout d'abord, il est bon de signifier que la SOGEPE, en tant
qu'entreprise publique de type particulier qui n'a pas pour vocation de faire
du bénéfice, maintien le résultat net toujours nul et par
voie de conséquence le ratio de rentabilité. En prenant en compte
la flexibilité des accords de classement nous pouvons, à
l'analyse des ratios contenus dans le tableau ci-dessus, dire que la SOGEPE est
une entreprise éligible auxdits accords même si sa
capacité de remboursement en 2004 en constitue une distorsion. Cette
distorsion est due à une augmentation plus que proportionnelle des
charges financières par rapport à la CAF.
III-2- Le marché financier
L'une des conséquences directes de la crise
économique que traverse la Côte d'Ivoire est la
vulnérabilité croissante des entreprises d'Etat. Cette
vulnérabilité a pour conséquence de faire naître un
impérieux besoin de capitaux pour la réalisation des projets
sociaux tels que l'électrification rurale et les extensions de
réseaux.
Vu les difficultés rencontrées pour
accéder aux ressources concernant l'offre directe le marché
financier intervient comme une solution alternative dans le processus de
recherche de financement pour de tels projets. Le marché financier, qui
est en fait un réseau de financement à long terme, a pour
fonction essentielle de drainer des capitaux à long terme pour des
organisations (entreprises, Etat, Collectivités locales). Ces capitaux
à long terme peuvent être collectés sous plusieurs formes
dont l'émission d'un emprunt obligataire qui procurent aux entreprises
des capitaux permanents sans modifier la structure de leur capital.
Le succès avec lequel se sont dénouées
toutes les levées de fonds autorisées par le Conseil
Régional de l'Epargne Public et des Marchés Financiers (CREPMF),
nous inspire une question. C'est celle de savoir pourquoi l'Etat n'en ferait
pas de même pour le secteur de l'électricité qui demeure un
secteur vital pour son économie par le biais d'une des formes de
l'emprunt obligataire que sont : les emprunts obligataires ordinaires, les
obligations convertibles, les titres participatifs, etc.
Cette recherche de ressources peut se faire par :
III-2-1- les emprunts par appel public à
l'épargne: Le caractère public d'un emprunt est
précisé par l'instruction 1/97 et stipule que :
« sont réputés faire appel public à
l'épargne, les Etats, les sociétés ou toute autre
entité dont les titres sont disséminés au travers d'un
cercle de cent personnes au moins, n'ayant aucun lien juridique entre
elles ».
III-2-2- les emprunts par
placement privé : Nous inscrivons ce type d'emprunt par
soucis d'information car conformément à l'article 780 de
l'acte uniforme de l'OHADA sur le droit des sociétés commerciales
et du groupement d'intérêt économique, l'émission
d'obligations par placement privé n'est permise qu'aux
sociétés anonymes et aux groupements d'intérêt
économique constitués de société anonymes ayant
deux années d'existence et qui ont établi deux bilans
régulièrement approuvés par les actionnaires
à ce titre il est impossible d'obtenir un emprunt par placement
privé tant que la SOGEPE garde son statut actuel. Il faut toutefois
rappeler que ce soit les emprunts par appel public à l'épargne ou
par placements privés, la sollicitation d'une institution
financière qui pourrait garantir cet emprunt est nécessaire.
III-3- Les fonds de garantie
L'un des effets néfastes de la crise que traverse la
Côte d'Ivoire sur le secteur financier et bancaire est l'accroissement de
son aversion du risque. Cette précaution a pour conséquence
d'exiger des garanties suffisantes lorsqu'il est sollicité pour un
emprunt, un prêt.
Dans ce contexte de morosité économique
où l'adage selon lequel l'on ne prête qu'aux riches prend tout son
sens, il serait judicieux pour obtenir un prêt ou un emprunt de
solliciter :
Premièrement, certains fonds dont l'objet est la
participation aux financements des projets de développement de leurs
membres et facilite la réalisation par des mesures d'accompagnement tels
que la bonification d'intérêt, l'allongement de la
durée des crédits et la garantie des emprunts.
Ces fonds sont entre autres :
Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération
économique (FAGACE)
Le fonds de Garantie des Investissements privés en
Afrique de l'ouest (GARI)
Le Fonds de Solidarité Africain (F S
A)
Deuxièmement, des sociétés de capital
investissement telle que CAURIS INVESTISSEMENT SA dont les
formes d'intervention sont :
- actions simples ou privilégiées
- obligations convertibles à bon de souscription
d'action
- prêts participatifs, compte courants d'associés
III-4 Institutions bancaires et financières
internationales
Nous n'avons pas pris en compte dans ce travail le volet des
institutions financières pour des raisons que voici :
- le non respect des échéanciers d'un prêt
BOAD et de la dette consolidée dont le cumul des impayés
s'élèvent au 31 décembre 2005 respectivement à
3 245 791 117 et 109 294 463 678 f CFA soit un
total de 112 540 254 795 f CFA.
- la réduction voire la suspension des aides
multilatérales due à la situation de guerre
déclenchée depuis le 19 septembre 2002.
- le financement octroyé par les institutions
financières internationales ne représente que 30 à 40 % du
coût du projet en question.
Tout ceci constitue un argument qui nous permet d'opter pour
la recherche des méthodes qui pourront nous permettre d'honorer nos
engagements vis-à-vis de nos créanciers que sont la BOAD et des
banques commerciales regroupées au sein d'un pool bancaire dont le chef
de fil est la BICICI.
En guise de conclusion à cette première partie,
nous pouvons dire que rechercher des financements autres que ceux provenant de
l'Etat pour satisfaire aux prérogatives qui est le sien conduit
nécessairement à explorer d'autres sources. Celle-ci sont le
secteur bancaire et financier national dont l'aversion du risque a
été renforcer du fait de l'environnement
caractérisé par l'incertitude due à la situation de crise
que traverse la Côte d'Ivoire.
Cette situation rend de ce fait, les conditions habituelles
(ratio de décision et d'observation, documents comptable et financiers
pour le secteur bancaire et une garantie concernant le marché
financier) nécessaires mais pas suffisante car il faut ajouter en plus
une garantie jugée suffisante d'où l'importance des fonds de
garantie et autres fonds comme ceux prévu par le projet de
décret du conseil des ministres du jeudi 27 octobre 2005 portant sur la
création de 3 fonds que sont :
- Le fonds de renouvellement et d'extension des
investissements
- Le fonds d'électrification rurale
- Le fonds de développement du secteur de
l'électricité
Toutefois solliciter autres financements autres que ces fonds
d'origine publique, nécessite une analyse de sa capacité
d'endettement mais surtout sa capacité de remboursement.
DEUXIEME PARTIE
La capacité d'endettement de la SOGEPE
Cette deuxième partie sera constituée de deux
chapitres. Le premier chapitre sera consacré à une revue de la
littérature. Dans le second nous présenterons la situation
financière de la SOGEPE, par le biais de certains ratios, au regard de
ses bilans de 2000 à 2004 pour analyser sa capacité d'endettement
et de remboursement.
Chapitre I : Revue de la littérature
financière
Pour financer leurs activités, les entreprises doivent
prendre des décisions au sujet de leur structure financière
devraient-elles augmenter leur niveau d'endettement, émettre des
actions, miser sur l'autofinancement ? Autrement dit, quelle combinaison
faudrait-il faire des ces différentes sources de financement que
sont :
Tableau II
Les différents sources de financements
Fonds propres
|
Quasi fonds propres
|
Endettement
|
CAF
|
Titres participatifs
|
Emprunts auprès des établissements de
crédits
|
Cession d'élément d'actif
|
Prêts participatifs
|
Augmentation de capital
|
Primes et subventions
|
Emprunt obligataire
|
Obligations remboursables
|
Il n'est pas facile de répondre à de telles
questions car les entreprises doivent tenir compte de nombreux facteurs qui
sont, entre autres, l'inflation, le taux d'intérêt, certains
aspects fiscaux comme l'impôt sur les sociétés et la
prévision de leur évolution future.
Historiquement, la réflexion académique relative
au choix d'une structure financière a connu trois approches
majeures :
L'approche classique de nature juridico-comptable ne rendait
pas compte de la complexité de l'entreprise qui était
réduite à sa dimension comptable.
Très vite dépassé par le
développement du droit cambiaire qui est à l'origine des
premières techniques financières, cette théorie a fait
place à celle dite néoclassique dominée par
MODIGGLIANI-MILLER( 1958) se résumant à ces deux
théorèmes.
Théorème 1
Sous conditions que les marchés fonctionnent
parfaitement (marchés complets, efficients, absence ou neutralité
des impôts, absence de coûts de transactions en cas de faillite,
etc....), la valeur d'une entreprise est indépendante de la façon
dont elle est financée.
Théorème 2
Dans un marché parfait, la politique de dividende d'une
entreprise est sans influence sur sa valeur.
La portée de cette théorie est que si les
conditions d'applications sont réunies, ceci signifie que les
managements peuvent et doivent dissocier les décisions d'investissement
et de financement :
- la valeur de l'actif économique que représente
une entreprise ne dépend que de la pertinence des choix d'investissement
qu'elle effectue et non de la façon dont elle est financée.
- Le choix de financement ( et notamment la proportion de
dette dans le bilan) n'influe pas sur la valeur de l'entreprise.
Cette conséquence met en évidence le lien entre
la théorie et l'effet de levier qui est la différence
engendrée par l'endettement financier entre la rentabilité des
capitaux propres (rentabilité financière) et la
rentabilité économique. L'effet de levier peut être
positif, nul ou même négatif.
résultat ordinaire =
résultat d'exploitation -charges financières
capitaux propres capitaux propres
= résultat
d'expl - taux intérêt*d f
capitaux propres
capitaux propres
taux r f = taux re +(taux r e -taux
intérêt) df
cp
df : dettes financières
rf : rentabilité financière
re : rentabilité économique
cp : capitaux propres
Cette théorie nous permet d'affirmer, qu'en ce qui
concerne le secteur de l'électricité , emprunter pour rembourser
une dette ou pour effectuer des travaux à caractères sociaux
(rentabilité nulle) nous mettrait en présence d'un effet de
levier négatif (effet de massue).
La théorie moderne née de l'étude de
l'investissement, est une théorie de la structure du passif. Par
assimilation « maximiser le profit » est devenu
« maximiser le capital financier » c'est-à-dire la
valeur des actions et par voie de conséquence la richesse des
actionnaires.
Sur ce postulat, la théorie invite à rechercher
la structure du capital qui donne un taux d'actualisation, le coût de
capital, le plus faible pour obtenir la valeur du capital la plus
élevée possible.
Ce coût se calcul de la sorte : K=
Kd * D + KCP* CP
D+CP D+CP
Kd =coût de la dette après
impôt : produit net perçu =somme
a(1+kd)-p
KCP= coût de des capitaux propres =
D1 / P0 + g
g = taux de croissance
D1 =dividende par action
P0 =cours de l'action
Le coût du capital, quand bien qu'elle soit
l'épine dorsale de la théorie moderne, demeure d'une
utilité réduite pour notre sujet en ce sens que le secteur de
l'électricité ici reste du domaine public. Ce qui a pour
conséquence de réduire le coût du capital au coût de
l'endettement qui demeure une solution non envisageable (effet de massue de
l'effet de levier).
Eu égard à ce qui précède, ne
serait-il pas judicieux d'accroître la capacité de remboursement
des dettes du secteur pour améliorer sa capacité
d'endettement ?
Pour ce faire nous allons d'abord exposer la situation
financière de la SOGEPE de 2001à 2004. Ensuite analyser les
déterminants de sa capacité d'endettement mais aussi de sa
capacité de remboursement ( CAF/Dettes financières).
Chapitre II : Situation financière de la
SOGEPE et analyse des déterminants de la capacité
d'endettement
I- SITUATION FINANCIERE DE LA SOGEPE
« La réussite d'une décision
financière repose essentiellement sur l'aptitude qu'ont les responsables
à prévoir les événements ». Si cette assertion
de P VIZZAVONA est vraie pour la finance d'entreprise en
général, elle le demeure davantage pour les ratios que nous
utiliserons pour l'analyse de la situation financière de la SOGEPE car
ils donnent qu'un fragment d'information nécessaire à une prise
de décision. Malgré leur caractère statique, ces ratios
constituent une référence indicative pour la prise de
décision des différents acteurs qui pour le cas de la SOGEPE dans
notre étude se limite aux banquiers.
Pour ce faire, nous allons calculer certains de ratios qui
demeure essentiel pour une analyse quel qu'en soit le bailleur de fonds (cf
tableau I page 25).
Commentaire : Au regard de ces ratios , nous
pouvons affirmer que la SOGEPE est une entreprise non endettée
ayant une bonne solvabilité, une trésorerie largement positive et
structure financière équilibrée mais avec une
rentabilité nulle. Nous remarquons aussi que tous les ratios de
décision essentielle pour un accord sont en général
respectés.
Mais il faut toutefois signaler que derrière cette
situation financière enviable se trouve en réalité une
dette qui vient ternir la capacité d'endettement du secteur par le
biais de la SOGEPE.
Cette dette du secteur se décompose comme suit :
voir Tableau de la dette (annexe page XI )
II- ANALYSE DES DETERMINANTS DE LA CAPACITE
D'ENDETTEMENT
Pour juger de l'endettement d'une société, les
banques se basent sur le ratio qui indique la capacité d'endettement de
l'entreprise à savoir : dettes/capitaux propres
(D/CP). Le niveau acceptable de ce ratio varie en fonction de la
rentabilité de son activité. Pour illustrer un ratio de 1 sera
jugé important dans un secteur d'activité peu rentable mais
faible dans un secteur d'activité très rentable. En effet, la
rentabilité du secteur d'activité agit directement sur la
capacité de l'entreprise à rembourser sa dette. Nous allons pour
illustrer le cas de la SOGEPE commenter le tableau ci-après
TABLEAU III
EVOLUTION DE LA CAPACITE D'ENDETTEMENT ET DE LA
RENTABILITE DE L'ACTIVITE :CAS DE LA SOGEPE DE 2001 A 2004
Année
Ratio
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Capacité d'endettement
|
0.91
|
0.19
|
0.67
|
0.75
|
Rentabilité de l'activité (Minimum 5%)
|
0.27
|
0.02
|
0.01
|
0.02
|
Commentaire : Les chiffres
contenus dans le tableau nous indique que la SOGEPE a une activité
très peu rentable. Ce constat est d'autant plus logique que la SOGEPE
est une entreprise publique dont la mission n'est pas de faire des
bénéfices.
Au vu de ce qui précède, on peut dire qu'avoir
une capacité d'endettement aussi faible n'apparaît donc pas tout
aussi alarmant et corrobore ce qui a été dit plus haut à
savoir moins une entreprise est rentable moins est élevée sa
capacité d'endettement. Il faut toutefois noter que l'un des ratios
auxquels les bailleurs de fonds accordent aussi une grande importance : Le
ratio de remboursement : Dettes Financières / CAF
Ce ratio indique la capacité de l'entreprise à
rembourser ses dettes.
Un ratio égal à trois, par exemple, indique que
l'entreprise met trois (3) ans pour se libérer de ses dettes. Ramener
au cas de la SOGEPE, nous avons le tableau suivant :
TABLEAU IV
EVOLUTION DE LA CAPACITE D'ENDETTEMENT DE LA SOGEPE
DE 2001 à 2004
|
2004
|
2003
|
2002
|
2001
|
Dettes / CAF
|
5.41
|
1.04
|
0.62
|
0.05
|
Commentaire : Ce ratio, dont la
norme acceptée par les banquiers est au plus 4, s'est
dégradé au fil du temps passant de 0.05 à 5.41
c'est-à-dire qu'elle est passée en terme délai de
remboursement des dettes d'environ une année à plus de cinq ans
de 2003 à 2004. Cette dégradation rapide de ce ratio s'explique
par une augmentation plus proportionnelle des dettes financières par
rapport à la CAF. Cependant, il faut noter que cette distorsion ne
pourrait à elle seule être à la base d'un refus de
prêt toutefois que la cause serait purement conjoncturelle.
CONCLUSION PARTIELLE DE LA
DEUXIEME PARTIE
Chercher à améliorer la capacité
d'endettement du secteur de l'électricité par les sources de
financements internes, nous a conduit à un diagnostic de la situation
financière de la SOGEPE sur la base de ses bilans de 2001 à
2004. Ce diagnostic nous a révélé que la SOGEPE a une
structure financière équilibrée, une bonne
solvabilité, une trésorerie largement positive mais avec une
rentabilité nulle. Il faut toutefois noter que cette embellie ne tient
pas compte de la dette du secteur qui au 31 décembre 2005 est de
112 540 254 795 Fcfa. En outre cette analyse a fait ressortir
une dégradation continue de sa capacité de remboursement passant
de moins d'une année à cinq années au cours de la
même période. Cette situation nous a conduit à opter pour
son amélioration et cela pour deux raisons. D'abord la SOGEPE aura un
bon indicateur de choix ensuite la SOGEPE en tant que structure dont la gestion
de la dette du secteur échoie pourra respecter les différentes
échéances afin d'apurer ladite dette.
CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS
La gestion financière a toujours occupé une
place privilégiée dans la gestion de l'entreprise car elle
concerne la politique générale de la firme : sa naissance,
sa croissance, son autonomie et sa survie.
Dans une économie de marché fondée sur
les échanges, c'est sous forme monétaires qu'apparaissent les
liaisons entres les agents économiques. Le phénomène
monétaire est plus apparent, il masque le plus souvent des
phénomènes réels. Le problème financier est ainsi
lié à la vie de l'entreprise en tous ces moments et en tous ses
aspects
Pour détenir un capital, produire et participer aux
échanges, l'entreprise a besoin de moyens monétaires. C'est le
problème de financement qui a été pendant longtemps
l'objet principal de la gestion financière. Il demeure fondamental, car
les ressources sont rares et la permanence des échanges sur la base de
monnaie est une condition impérative de la vie de l'entreprise. Cette
exigence conduit permanemment à définir, à
sécuriser, à viabiliser et à rentabiliser le
périmètre et la structure des ressources financières d'une
organisation car son fonctionnement et son développement
dépendent directement de la satisfaction de sa demande de monnaie. La
situation économique précaire dans laquelle se trouve la
Côte d'Ivoire conduit nécessairement les entreprises qui
reçoivent la majeure partie de leurs ressources de l'état
à en pâtir.
Cette situation de rareté, nous mène
nécessairement dans un but d'amoindrissement de coûts, à
une diversification des sources de financement qu'est le marché
financier et bancaire, par la connaissance des différents
critères de choix.
Rechercher des fonds pour la réalisation des travaux
à caractère social tels que l'électrification rurale et
l'extension de réseaux revient, pour le secteur de
l'électricité, à explorer les voies de financement que
sont l'endettement, les quasi fonds propres et les fonds propres.
La situation économique difficile dans laquelle se
trouve la Côte d'Ivoire, les dettes contactées, par l'EECI dont
les impayés s'élèvent respectivement pour la BOAD et la
dette consolidée au 31 décembre 2005 à
3 245 791 117 et
109 294 463 117 soit un total de
112 540 254 795, ont quasiment
écarté les possibilités d'un endettement aussi bien
auprès des banques locales que sous régionales à cause de
la crise de la dette du secteur induite par ce surendettement. Cette situation
défavorable au secteur se trouve être renforcée par la
quasi interdiction que nous impose la gestion d'utiliser d'un emprunt pour le
remboursement d'une dette. Les problèmes de trésorerie nés
du décalage entre les encaissements et les décaissements
créent un énorme besoin de financement qui rend ainsi quasiment
impossible toute utilisation éventuelle des fonds propres comme source
de financement.
Améliorer la capacité d'endettement du secteur
revient en définitive à accroître sa capacité de
remboursement de sa dette. Etant donné que la structure étatique
responsable de la gestion de cette dette est la SOGEPE et qui a pour
perspective la mise en place d'un système d'apurement de la dette du
secteur, il faut donc améliorer sa capacité de remboursement.
Cette assertion corrobore sa situation financière à l'analyse de
son bilan 2005. En effet après diagnostic, il ressort que la SOGEPE
est Une entreprise non endettée qui:
ü à une bonne capacité d'endettement.
ü présente une autonomie financière et une
structure équilibrée selon la vision fonctionnelle de
l'équilibre financier avec une trésorerie largement positive.
Cependant, elle a une rentabilité nulle et une
capacité de remboursement qui s'est davantage dégradée
passant d'environ cinq années à sept années de 2004
à 2005.
Comme un boulet, cette dette ne lui permet pas de
bénéficier des différentes possibilités de
financement que lui offrent certains établissements financiers et
bancaires nationales et sous régionales mais aussi des fonds de
garanties tels que la FAGACE, GARI et d'autres sociétés de
capital investissement au travers d'actions simples ou
privilégiées, obligations convertibles à bon de
souscription d'action, prêts participatifs, compte courants
d'associés etc.
A cet effet, nous recommandons :
I- De faire un diagnostic financier qui va porter sur la
structure financière et la rentabilité de l'activité de
la SOGEPE.
II- L'intervention de l'Etat par un appel public à
l'épargne pour les travaux d'extension de réseaux et
d'électrification rurale par la mise en place de fonds comme ceux
préconisés par le conseil des ministres du jeudi 27 octobre 2005
à savoir :
- Le fonds de renouvellement et d'extension des
investissements
- Fonds d'électrification rurale
- Fonds de développement du secteur de
l'électricité. Ceci aura pour effet d'accroître sa
capacité d'endettement par l'apurement de ses dettes et ensuite
améliorer sa capacité de remboursement. Ceci se fera d'une part
par :
L'augmentation de la valeur des éléments
suivants :
- Dotations aux amortissements et aux provisions
- La valeur comptable nette des éléments
d'actifs
Et d'autre part :
Une diminution de la valeur de ceux-ci
- reprises sur amortissements et provisions,
- produit de cession d'éléments d'actifs
v la mise en place d'un bilan consolidé pour le secteur
d'électricité.
BIBLIOGRAPHIE
PIERRE CONSO (mars 1985) « LA GESTION FINANCIERE
DE L'ENTREPRISE les techniques et l'analyses financières
» Bordeaux édition DUNOD
PIERRE CONSO (mars 1985) « LA GESTION FINANCIERE
DE L'ENTREPRISE la politique financière » Bordeaux
édition DUNOD
PHILLIPE GURLET (1994) « Guides des organismes
internationaux » Paris édition les éditions du
CFCE
Instruction N°1/97 relative à l'appel public
à l'épargne au sein de l'UEMOA
Instruction N°30/01 relative aux conditions
d'enregistrement des emprunts obligataires par placement privé sur le
marché régional de l'UEMOA.
Tardy KOUASSI V (2005) « De l'importance d'une
agence de notation pour le marché obligataire de l'UEMOA »
promotion 2002-2003.
PATRICE VIZZAVONA (1996) « GESTION FINANCIERE
analyse financière analyse prévisionnelle MARCHES FINANCIERS
obligations options actions » p51 Paris éditions
ATOL
Autres sources
www.bceao.int/internet/b
cweb.nsf/pages/reg5
wwwbceao.izf.net/izf/ficheIdentité/BOAD.htm
www.sogepe.ci
www.izf.net/izf/financement
/fagace.htm
www.fonds-solaf.org/nature.htm
|
PAGES
|
Dédicace.......................................................................................................
|
|
Remerciement.........................................................................
|
2
|
Avant-propos
..........................................................................
|
3
|
Sommaire
...............................................................................
|
5
|
Introduction............................................................................
|
7
|
PREMIERE PARTIE : Présentation
générale du secteur de l'électricité et de la
SOGEPE......................................................................
|
9
|
Chapitre I : Présentation
générale du secteur de
l'électricité................
|
11
|
I.1- Les acteurs
publics...............................................................
|
12
|
I-1-1
L'ANARE............................................................................
I-1-2 La
SOPIE............................................................................
I-1-3 La
SOGEPE..........................................................................
|
12
12
12
|
I.2 - Les acteurs
privés...............................................................
|
12
|
I-2-1 Fournisseurs de gaz
.................................................................
|
12
|
· DEVON LIMITED
............................................................
· FOXTROT
......................................................................
· CNR INTERNATIONAL (Côte d'Ivoire)
SARL..........................
|
12
12
12
|
I-2-2 Fournisseurs d'énergie
électrique.............................................
·
CIE...............................................................................
·
CIPREL.........................................................................
· AZITO
ENERGIE.............................................................
|
12
13
13
13
|
Chapitre II : Présentation
générale de la SOGEPE............................
|
14
|
II-1
HISTORIQUE........................................................................
|
14
|
II-2
FONCTIONNEMENT...................................................
|
14
|
II-3
MISSION....................................................................
|
17
|
II-4
ACTIVITES................................................................
|
17
|
II-4-1 Au niveau
financier.................................................
|
17
|
II-4-2 Au niveau du
patrimoine...........................................
|
17
|
II-5
PERSPECTIVES..................................................................
|
18
|
II-5-1 Au niveau
financier........................................................
|
18
|
II-5-2 Au niveau du
patrimoine..................................................
|
18
|
Chapitre III : Institutions financières et
bancaires nationales et
internationales...............................................................................
|
19
|
III-1 Institutions bancaires et financières
nationales..............................
|
19
|
III-1-1 Principes
directeurs..................................................................
|
19
|
III-1-2 Contenu des dossiers de demande d'accord de
classement....................
|
20
|
III-1-3 Modalités d'introduction des demandes d'accord de
classement............
|
21
|
III-1-4 Critères d'examen des
dossiers....................................................
|
21
|
III-1-5 Procédure de
décision...............................................................
|
24
|
III-2 Marché financier
...................................................................
|
26
|
III-2-1 Les fonds de
garantie...............................................................
|
27
|
III-2-2 Institutions bancaires et financières
internationales...........................
|
28
|
III-2-3 Conclusion de la première
partie.................................................
|
29
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DEUXIEME PARTIE : La capacité
d'endettement de la SOGEPE
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Chapitre I : Revue de la littérature
financière.....................................
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32
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Chapitre II : Situation financière de la
SOGEPE et analyse de sa capacité
d'endettement.......................................................................................................
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35
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Conclusion de la deuxième
partie.....................................................
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38
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CONCLUSION GENERALE ET
RECOMMANDATIONS....................
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39
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BIBLIOGRAPHIE
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42
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TABLE DES
MATIERES..............................................................
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43
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ANNEXES
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