République algérienne démocrate et
populaire.
Université Ammar Telidji - Laghouat
Faculté des sciences économiques et de
gestion.
Mémoire de fin d'études pour obtention de
Diplôme - Licence - en Gestion option :
Management
Le commerce et la vague internet
Rédigé par :
Directeur :
Bouaissa Karim Ouled laid
Saad
Promotion 2006/2007
REMERCIEMENT
Je remercie Dieu qui m'a offert la vie, et seul capable
de m'offrir la joie, le bonheur, la prospérité et la
santé.
Que tous ceux qui m'ont soutenue trouvent ici l'expression de
ma profonde reconnaissance.
Mes premiers remerciements iront à Monsieur Saad
Ouled laid, mon directeur de mémoire qui m'a fait
bénéficier de son expérience et de sa connaissance en
matière de statistique.
J'adresse
également un remerciement aux professeurs et étudiants de la
faculté des Sciences Economique et de Gestion pour leur aide tout au
long de ma formation universitaire.
Je tiens à remercier ici les personnes qui, par leurs
conseils et leurs encouragements ont contribué à l'aboutissement
de ce travail.
Dédicace
Table des matières
Remerciements..............................................................................p
02
Dédicace
.............................................................................................p
03
Tables des
matières....................................................................p
04
Introduction.....................................................................................p
09
Première partie
Les affaires (l'e-commerce &
l'e-business)
A. Le commerce
traditionnel...............................................................p
13
1. Histoire et
définitions.......................................................................p
13
2. Origine et rôle du
commerce...........................................................p 16
3. Arrivée
d'Internet...............................................................................p
20
4. La fracture numérique
......................................................................p 23
B. Le business électronique
(e-business)..........................................p 28
1.
Définition.............................................................................................p
28
2. Les différents types du business
électronique.............................p 30
3. Le e-business dans les PME
(e-PME)...........................................p 32
4. e-business et création de
valeur......................................................p 36
Deuxième partie
Le Business-to-Consumer (B2C)
A.
Definition.................................................................................................p
38
1. Définition du
B2C..................................................................................p
38
2. Qu'est ce que le commerce
électronique?.........................................p 39
3. L'histoire révolutionnaire du commerce
électronique....................p 43
4. Le e-Marketing
mix...............................................................................p
44
B. Les acteurs du
B2C...............................................................................p
46
1. Les
entreprises........................................................................................p
46
2. Le cyber-consommateur; qu'est ce
qu'un
Cyber-consommateur?.............................................................................................p
47
3. L'Internet et le
e-commerce................................................................p
50
C. le commerce électronique en
Algérie..............................................p 52
1. Internet en
Algérie......................................................................................p
52
2. L'application de l'e-commerce en
Algérie.................................................p 65
3. Paiement numérique en
Algérie.................................................................p
69
Troisième partie
La e-logistique, e-commerce
A. Critères qualitatifs de base pour un
site........................................p 72
1. Un environnement sécurisé (achat et paiement)
..............................p 72
2. Les critères de la
sécurité qui doivent être
respectés.......................p 80
3. Une assistance après-vente comparable à celle
des vrais
magasinsp.......................................................................................................p
84
B. Les transactions dans le commerce
électronique.......................p 85
1. comment ce déroulent les transactions
«échanges
électroniques ».............................................................................................p
85
2. Les éléments essentiels pour attirer et
satisfaire les clients (Cyber- consommateurs)
.........................................................................................
p 87
3. étude de marché et
analyses..................................................................p
88
Quatrième partie
Etude de cas : eBay
A. Introduction
.......................................................................................p
106
1. Le savoir faire d'eBay
..................................................................p 107
2. Savoir utiliser Internet
..................................................................p 108
B. La concurrence entre : eBay, Christie's et
Sotheby's.............p 110
1. Le modèle historique : Christie's et
Sotheby's.......................p 110
2. Le modèle Internet :
eBay.............................................................p 114
C. Les
statistiques ...................................................................................p
117
1. Chiffre d'affaire et résultat net de
Sotheby's.......................... p 117
2. Chiffre d'affaires et résultat net de
eBay..................................p 118
3. Marge nette de eBay et Sotheby's
.............................................p 121
4. Evolution du cours en Bourse d'eBay et Sotheby's
..............p 121
Conclusion...........................................................................................p
123
Annexes
..................................................................................................p
125
Bibliographie.......................................................................................p
128
La scène se déroule dans un centre d'achat :
« - L'enfant : Maman je veux acheter un coca.
- La Mère : d'accord mets-le dans le panier.
- L'enfant : Maman, je veux acheter des chips !
- La Mère : oui, mon chéri, ajoute-les au
panier.
- L'enfant : Maman, Maman, je veux acheter ce pantalon avec
ces belles chaussures, je peux? De plus, je veux acheter ce jeu magique,
ces nouveaux disques...etc.
- La Mère : Arrête ! Tu m'ennuies. Ah j'ai
une idée...je vais m'abonner à la Société
eBay et comme cela je serai capable de faire tranquillement
mes achats à la maison sans ennuies, et toi mon petit, tu pourras tous
choisir facilement sans bouger ».
Dans son livre «the next information
revolution» le guru Peter Drucker .F disait
« »The next information revolution is forcing
us to redefine what business enterprise actually is-- the creation of value
and wealth» »*1(*).
Les nouvelles innovations technologiques et informatiques sont
considérées comme un grand défi dans le monde qui
transforme le commerce traditionnel en commerce électronique, en offrant
des modes de communications qui permettent un accès plus large et plus
facile au monde des affaires.
Introduction Générale
Le commerce électronique joue un rôle très
important à travers les changements du commerce international ;
à cause de son effet positif sur l'économie, il facilite
l'accès à des nouveaux marchés, et aide par
exemple les Petites et Moyennes Entreprises qui représentent 98 %
des entreprises dans le monde (selon les chiffres publiées dans le guide
des sociétés qui aident les PME*2(*) à être
concurrentielles).
Bien sûr l'entreprise essaie toujours d'exporter ses
produits autour du monde, et d'appliquer le commerce électronique qui va
ouvrir des opportunités d'investissements au niveau personnel et au
niveau national si l'on applique en Algérie. Tout va profiter des
avantages de l'application du commerce électronique.
De plus, cette nouvelle technologie a causé un
changement dans la hiérarchie des sociétés en
améliorant les infrastructures de données, d'équipements,
de personnel en donnant des cours de formation aux employés pour
être capable de suivre et comprendre l'innovation informatique.
En bref, en ce qui concerne la somme des ventes par Internet
en 2007, on peut constater que les États-Unis sont les premiers, par
exemple en premier trimestre 2007, les ventes en ligne atteignent 31,5
milliards de dollars, selon l'US Census Bureau., ensuite vient l'Allemagne, Angleterre, Italie, France,.... *3(*).
J'ai choisi le thème de mémoire qui traite le
sujet de commerce électronique. L'idée essentielle de cette
étude consiste à savoir l'impact de l'Internet sur le commerce et
si le commerce électronique est une innovation lucrative, et à
prévoir son avenir.
Même si que chez nous en Algérie il nous reste
beaucoup à faire pour avancer et faire un pat en avant. Sachant
qu'Internet n'est rentré en Algérie qu'après le programme
de l'UNESCO de 1994, et est encore pas appliqué au domaine commercial
complètement.
Il y a alors que du marketing pour des PME a cause de la
négligence et d'autre cause que nous somme pas en faveur de les
répéter .
Mais j'ai fais des études sur des cas particuliers en
Algérie, pour pouvoir mettre en cause le commerce électronique
algérien, et pour que les entreprises et individus, puissent le
valoriser et bénéficier de ses avantages.
Une nouvelle ère s'annonce c'est l'ère de
la technologie de l'information et de la communication y compris le nouvel
outil appelé « Internet », qui a modifié ou
touché plusieurs domaines, tel que le commerce .
Le mémoire est basé sur mes propre
recherches sur Internet vu que je surf sur le Web (la plus part du temps), pour
pouvoir récolter des articles et des données ainsi que des
statistiques concernant le e-commerce « commerce
électronique ». C'est pour cela que ma bibliographie et
basé essentiellement sur Les Sites « Web »
Internet.
Problématique de l'étude
Quel est l'impact de l'Internet sur le
commerce ?
Les questions principales que l'on est en
droit de se poser, à ce propos, sont les suivantes :
- Comment Internet peut-elle influencé
l'économie mondiale ?
- Internet peut-elle creuser un écart
entre personnes et entre entreprises ?
- La réalité du commerce
électronique en Algérie ?
- La possibilité
d'adapter le mix marketing sur les sites Web ?
- Quel sont les modes de paiement en ligne du
commerce électronique ?
- Quel sont les critères qualitatifs pour
un site ?
- Comment peut-on garantir une transaction
commerciale électronique ?
- S'interroger sur la preuve de la transaction
électronique.
- Se pencher sur la signification et
l'utilité d'une signature dite électronique.
- Définir les attributions vente
comparable à celle des vrais magasins
- S'interroger sur l'influence de
« l'électronique » sur les grandes anciennes
entreprises
- C'est quoi :
« savoir » et « savoir faire » en
e-commerce ?
- Mesuré la valeur que crée la
concurrence au sein d'une économie numérique
De ce fait, et pour atteindre l'objectif qui a
été assigné à la présente réflexion,
je suis basé sur une méthodologie bien précise.
Méthodologie et plan de recherche
L'idée centrale que je propose de
développer, à cet égard, consiste à vérifier
si le commerce électronique influence le processus de vente et la
logistique, ainsi que la concurrence.
La démarche que j'ai adoptée
dans l'étude est l'approche comparative. Autrement dit, comparer la
situation entre les internautes et les entreprises utilisant le e-commerce
comme moyen de vente (on-line) et les autre (individus et entreprises) qui ne
le sont pas encore.
J'ai consulté un questionnaire
publié par le Centre Culturel Français d'Amman*4(*)sur le web, le premier
questionnaire*5(*)
adressé aux individus et ensuit le deuxième*6(*) qui était
distribué aux sociétés pour rassembler leurs perspectives
du commerce électronique.
Le mémoire est découpé
en quatre parties, la première partie comprend les définitions du
commerce traditionnel et le business électroniques.
Ensuite, la deuxième partie donne un
aperçu sur le B2C ; les affaires destinées
directement aux clients, de plus il comprend la définition du commerce
électronique, son histoire et ses acteurs, ainsi que la
réalité du commerce électronique et son implantation en
Algérie
La troisième partie,
l'e-logistique, et comment se passent les échanges
électroniques. À la fin de cette partie, j'analyse des
études de marché (on-line).
Enfin, la quatrième partie c'est une
étude de cas de leader mondial de ventes aux
enchères on-line «
eBay ».Réalisé on-line aussi qui
présente le commerce électronique et concurrence entre les
grandes firmes qui sont : eBay et Christie's et Sotheby's, dans le
domaine de l'enchérissement et ses pratiques. Ce chapitre montre aussi
très bien les perspectives d'eBay et l'application moderne du commerce
électronique.
Première partie
Les affaires (l'e-business &
l'e-commerce)
A. Le commerce traditionnel
« Le commerce traditionnel
est l'ensemble des échanges de biens et de services
entre les particuliers, les entreprises ou les pays contre d'autres biens et
d'autres services ou de l'argent ».
Les affaires ou « commerce » désigne
l'ensemble des opérations lucratives comprenant l'échange et la
circulation de produits et services de l'endroit de leur production vers le
lieu de leur consommation.
1. Histoire et définitions :
Le commerce se définit selon deux points de vue
différents. On le définit selon le point de vue légal
puisque c'est un acte public et selon le point de vue économique.
1. Du point de vue juridique, le commerce est tout acte
qualifié de commercial par la loi. Ainsi, est commerçant toute
personne qui fait profession des actes qualifiés commerciaux par la loi.
Cette définition légale laisse à penser que
la commercialité de la personne est subordonnée à celle de
l'acte. Mais le problème reste à savoir qu'est-ce qu'on appelle
acte commercial.*7(*)
Les actes qualifiés de commerciaux dépendent de
chaque nation.
2. Du point de vue économique, est commerce ce qui est
susmentionné.
Divisions du commerce
Le commerce se subdivise en deux: le commerce mondial qui
s'oppose au commerce national.
Le commerce mondial
Il comprend toutes les opérations sur le marché
mondial. Il est l'organe regroupant les divers pays du monde engagés
dans la production des biens destinés aux marchés
étrangers.
Le commerce mondial comprend:
· Le commerce de concentration: qui consiste à
assembler les petites productions locales ou régionales dans des
comptoirs crées à cette fin, en quantités convenables pour
être manipulés sur le marche mondial.
· Le commerce de distribution: consiste à se procurer
les marchandises en très grandes quantités sur le marché
mondial et à les emmagasiner pour les distribuer aux consommateurs sur
le plan mondial.*8(*)
Le commerce national
C'est celui qui est exercé à l'intérieur des
frontières d'un pays ou avec les autres pays.
Ce commerce présente trois aspects.
Selon l'aspect géographique,
On distingue le commerce extérieur et intérieur.
· Le commerce extérieur: s'effectue entre les
habitants de deux ou plusieurs pays. Il comprend:
. Le commerce d'importation: qui consiste à acheter
à l'étranger les biens produits.
. Le commerce d'exportation: qui consiste à vendre
à l'étranger les biens produits dans l'intérieur d'un
pays.
. Le commerce de transit: qui n'est rien d'autre que la
faculté accordé à un produit originaire du pays X et
destiné à la consommation dans le pays Y, de traverser le pays Z
sans acquitter les droits de douane.
. Le commerce intérieur: est celui qui se pratique au
sein d'un pays.
Selon l'aspect statistique,
On distingue:
· Le commerce général: qui est l'ensemble de
commerce d'importation, d'exportation et de transit.
· Le commerce spécial: qui ne comprend que le
commerce d'importation et le commerce d'exportation.
Selon l'importance des
opérations,
On a le commerce intérieur. Ce dernier regorge le commerce
de gros, de demi-gros et celui de détail.
· Le commerce de gros: s'effectue entre le producteur et les
négociants. Il ne porte que sur de grosses quantités de
marchandises.
· Le commerce de demi-gros: est celui qui consiste à
acheter auprès de grossistes de marchandises destinées à
être vendues aux détaillants.
· Le commerce de détail: se pratique entre les
commerçants détaillants et les consommateurs.
On doit distinguer trois mode d'organisation dans le commerce
de détail en France : le commerçant indépendant, le
commerce associé, et le commerce intégré. Comme par
exemple ; Le groupe Carrefour, (siège social en France) est
implanté dans de nombreux pays, c'est l'une des plus grandes entreprises
de distribution européennes.
Par ailleurs certaines opérations commerciales sont
réalisées sans achat-revente par des intermédiaires
rémunérés par des « commissions ».
C'est le cas pour les représentants (notamment VRP), commissionnaires,
agents commerciaux, courtiers, etc.*9(*)
Il existe trois grandes formes de commerce :
- le commerce indépendant qui est une forme de commerce
traditionnelle où le propriétaire gère seul son affaire.
- le commerce associé où plusieurs
commerçants indépendants s'unissent pour lutter contre la
concurrence des grands groupes commerciaux.
- le commerce intégré qui regroupe des commerces de
gros et de détail, apparus dans les années 80-90 et montant
très fortement en puissance.
2. Origine et rôle du commerce
Alvin Toffler a insisté sur le rôle du commerce
dans son livre « la dernière
vague »*10(*) en 1980 il le met en cause de la révolution
de l'organisation pour lui le commerce fut l'une des plus anciennes et
importantes inventions de l'humanité, et est considéré
comme l'origine de la civilisation.
Il remonte à un passé très lointain
« la vague agraire ». Le commerce
a pour origine le besoin de l'homme. Et depuis toujours, l'homme cherche
à satisfaire ses besoins tant primaires physiologiques (base de la
pyramide de MASLOW) que secondaires. La nécessité de satisfaire
ses besoins l'a rendu industriel. De la simple cueillette et la chasse avant
100000 ans, l'homme a connu l'agriculture, l'élevage et la production
industrielle c'est « la vague
industrielle » avant 200 ans autrement
dit : la révolution industrielle.
Les besoins de l'homme sont multiples et divers. Les
connaissances, l'habilité et la force physique dont il dispose, ne lui
permettent pas de produire seul tout ce dont il a besoin pour survivre. Un
problème fait irruption. Alors il fut appel au savoir d'après les
Tofflers : Alvin et sa femme Heidi, c'est « la vague de
la connaissance » c'est la dernière vague.
C'est ce problème qui fait prendre conscience à
l'homme qu'il faudrait penser à s'organiser et à diviser le
travail. Alors l'homme décide de produire un bien ou service qu'il est
susceptible d'utiliser en fonction de ces capacités physiques et
intellectuelles ainsi que de son environnement. Par conséquent, il
s'ouvre à l'autre qui dispose d'un produit dont il ne dispose pas pour
satisfaire ses besoins. De là est venu l'échange.
En effet, les hommes ne connaissaient pas la monnaie. Ils
échangeaient les choses contre les choses. C'était ce qu'on
appelle le
troc.
Compte tenu des inconvénients du troc, on est passé du troc
à la monnaie marchandise.*11(*)
Chaque société a connu une ou plusieurs
marchandises de ce genre. En République démocratique du Congo par
exemple, on a utilisé "les Croisettes", les "Zimbu" et les "Perles".
Avec le temps et les contacts des peuples de différentes
civilisations, deux métaux (l'or et l'argent) se sont imposés
comme marchandises monnaies à travers l'univers à cause de leurs
qualités : la rareté, l'inaltérabilité, la
malléabilité, la forme, la dureté, la valeur
intrinsèque et l'homogénéité.
La création de la monnaie, l'évolution dans le
domaine de transport et celui de communication ont facilité les
échanges entre personnes, entre localités et entre pays. Mais
cette évolution a connu et continue à connaître quelques
entraves. Il est influencé par les interventions étatiques et par
les conditions monétaires existantes.
Le commerce connaît beaucoup de perturbations à
cause de la recherche du profit de part et d'autres. Les États et les
individus n'ont cessé de chercher à éliminer ces
perturbations et assurer un déroulement normal et adéquat du
commerce pour le bien être général. Ainsi, sur le plan
national, les gouvernements essayent de stabiliser les prix intérieurs
en appliquant différentes techniques, tandis que sur le plan
international existent deux théories: le libre-échange
« Le libre-échange est un système de commerce
international reposant sur l'absence de barrières douanières et
non douanières à la libre circulation des biens et des services.
Il ne concerne pas les mouvements de travailleurs ou de capitaux. et le
protectionnisme. « Le protectionnisme est une pratique politique
selon laquelle l'État ou un groupe d'États interviennent dans
l'économie pour protéger leurs entreprises et aider leurs
produits, par la mise en place de barrières douanières, de
subventions à l'exportation, de normes, etc. On qualifie souvent des
pratiques isolées sur un secteur particulier de
protectionnistes sans que cela engage une politique
générale.
Le commerce reste toujours une activité centrale de
l'économie, et qui est de plus en plus diversifiée et
sophistiquée (on a pu parler au XXe siècle d'une
révolution de la distribution) et un outil de développement
»
Le troc en bref, c'est le système économique dans
lequel les échanges de biens entre deux agents se font sans
intermédiaire monétaire. Il est considéré comme un
moyen d'échange de monnaie dans le commerce.
Historique : du troc à la monnaie
Forme d'échange des premières
sociétés humaines, le troc est adapté à des
communautés réduites où la majeure partie des
biens nécessaires
est produite localement.
Le troc nécessite donc un niveau de confiance entre les
intervenants très élevé, c'est donc un système qui
ne convient pas au commerce pour le grand nombre.
Des échanges plus complexes nécessitent
l'apparition d'un bien ayant une valeur d'usage universelle, facile à
transporter et à conserver. Cet étalon des autres biens varie
selon les cultures (or, coquillage, plume, mesure de céréale,
etc.). Il peut conduire à l'adoption de la
monnaie.
Les formes modernes du troc
Le
Système
d'Échange Local ou
« SEL » :
C'est un système d'échange alternatif, construit
à coté du système d'échange économique
dominant. Les SEL prennent la forme de réseaux à but non
lucratif, implantés localement, et qui permettent à leurs membres
de procéder à des échanges de biens ou de services sans
avoir recours à la monnaie traditionnelle. Comme par exemple Les SEL
sont aujourd'hui plus de 300 en France et vous pouvez les retrouver sur le site
de Sel'idaire*12(*), pour la Suisse voyez la plateforme SelSuisse*13(*),
et pour la Belgique il existe un SEL à Bruxelles,
à Tournai, à Liège (information par
mail) ainsi qu'en Flandres.
Exemple historique
Les premiers Sel sont apparus en Europe dans les années
30. Le premier SEL sur le continent américain (LETS en anglais, pour
Local Exchange Trading System) a été fondé au Canada, dans
les années 80. Michael Linton, écossais, qui vivait sur
l'île de Vancouver, voulait ainsi aider les habitants de cette
région touchée par le chômage. Il a donc proposé de
créer un système basé sur le
troc, dans une grande
communauté, à l'aide d'une monnaie locale, le green dollar.
L'expérience fut plutôt positive, malgré les
réticences de certains éléments clés de la
région. Elle a duré cinq ans, avant de s'arrêter, suite
à des problèmes internes de bureaucratie trop lourde et manquant
de transparence, ce qui a amené une perte de confiance des
adhérents. Une vingtaine de systèmes semblables avaient cependant
été lancés un peu partout en Amérique du Nord entre
temps.
Le premier SEL moderne de France a été
créé en 1994, en Ariège. Dix ans après, il y en a
338 dans 96 départements, de tailles plus ou moins modestes (de 2
à quelques centaines de membres) suivant les régions.
Il y en a plus de 400 en Grande Bretagne, qui permettent à
plus de 20 000 personnes de procéder à des échanges. On en
trouve aussi en Australie, au Japon, en Amérique Latine...
Organisation
Un SEL est un marché libre dans une communauté
librement formée, avec une monnaie autonome (souvent basée sur le
temps passé) au nom varié (grain de SEL, cacahuète, noix
de coco...), et des échanges libres (souvent à caractère
de service plus qu'à caractère matériel). Le SEL utilise
une unité de valeur pour les échanges monnaie, Une des
définitions de la monnaie consiste à dire que c'est un bien
économique qui a trois fonctions :
C'est un instrument d'unité de compte (une
référence pour estimer un prix)
C'est un instrument d'échange (un moyen de
paiement)
C'est un instrument de réserve de valeur (stockée
en espèces, en dépôt ou en épargne).*14(*)
Il est construit pour gérer cette unité et
là n'est pas la principale difficulté, même si les
règles monétaires peuvent être complexes et très
différentes des règles courantes (monnaie non capitalisable,
etc.).
Il est donc possible à tous les membres du système
d'échanger des services au travers de cette nouvelle économie.
Une personne pourra ainsi être créditée de 100 grains de
SEL en gardant des enfants pendant une soirée avant d'aller les
dépenser ailleurs en cours de guitare par exemple. La valeur d'un
service est généralement dictée en fonction du temps qu'il
nécessite. Il n'y aura ainsi pas de différence entre une heure de
cours de maths et une heure de jardinage. Cependant, chaque SEL à sa
propre logique, et il peut y avoir plusieurs mesures dans certains cas
(notamment dans les SEL qui ne se sont pas affranchis de la
référence à l'euro). C'est pourquoi de nouveaux types de
SEL, appelés SELT, ont émergé ces dernières
années. L'unité de mesure étant le temps, on perd la
notion de monnaie et tous les « mauvais réflexes »
qu'elle peut induire, à condition de comptabiliser strictement le temps
passé (i.e. de ne pas comptabiliser plus ou moins de temps comptable que
de temps réel). Ce nouveau type de SEL est cependant plus long à
mettre en place.
2. La « monnaie universelle » Europa basée sur des quantités fixes de
marchandises, créée en 1928 par le député
français Philibert Besson. Ce qui est considéré comme un
protocole d'échanges commerciaux, d'investissement entre les
sociétés, les pays.
3. « Le troc sur Internet ». Il nous permet de vendre et ou acheter des articles sous
forme de vente aux enchères*15(*). Comme par exemple le site
d'enchères sur Internet eBay. Mais, au lieu d'acheter et vendre des
produits et des services, ses utilisateurs les prêtent ou les
empruntent.
3. Arrivée d'Internet
Tom peters a parlé d'une
nouvelle vague « la vague internet » dans
son livre Re-imagine en 2006, il parle de la civilité et la nouvelle
civilsation pour l'entreprise moderne.
Les technologies de l'information et de la communication peuvent
être définies comme « étant l'ensemble des
technologies informatiques et de télécommunication permettant le
traitement et l'échange d'informations et la communication construite
autour de l'ordinateur et du téléphone »*16(*).
La nouvelle ère de l'information va révolutionner
les processus de gestion dans de nombreux domaines surtout le commerce
électronique. Aujourd'hui, l'informatique est devenue le moteur de
l'économie. Cette masse média et ses applications ont
commencé à apparaître dans les années 70, bien que
les applications ne fussent alors que limitées aux secteurs financiers
et quelques petites affaires. Avec la commercialisation de l'Internet dans les
années 90 et sa croissance rapide dans les secteurs des affaires et
surtout parmi les clients, le terme du commerce électronique a
été établi, et les applications de la vente et l'achat en
ligne ont été rapidement diffusées autour du monde.
Internet et la révolution
numérique
Internet devient un sujet banal, et
le numérique s'est introduit dans notre vie de tous les jours :
télévision, téléphonie mobile et fixe,
caméscope, appareils photo ou tout simplement ordres
délivrés par cartes bancaires. Tout ceci est possible aujourd'hui
par la numérisation des données, c'est-à-dire
leur transformation en éléments décryptables, consultables
et modifiables par ordinateur. Plus que l'ouverture des grands réseaux
informatiques et l'engouement du public pour ceux-ci, la véritable
évolution (doit-on vraiment parler de révolution ? est
portée par le numérique. Avec la standardisation du format des
données, leur collecte et leur traitement sont facilités et
accélérés, et le coût de ces opérations est
en constante diminution : les abonnements à la télévision
par câble et par satellites attirent de nombreux
téléspectateurs, les ouvertures de comptes Internet se
multiplient, les ventes de téléphones portables ont
littéralement explosé ces derniers mois. Mais tous ces grands
réseaux électroniques - qui sont l'association de réseaux
informatiques et de télécommunications - empruntent de multiples
supports : RTC, RNIS, réseaux câblés, satellites et demain
peut-être même le réseau électrique. Cette
diversité des supports amène naturellement une diversité
d'acteurs. Traditionnellement, seules les entreprises de services informatiques
étaient concernées. Aujourd'hui, le potentiel du marché
est si important qu'il provoque l'appétit d'acteurs moins
institutionnels : groupes internationaux de communication pour lesquels il
s'agit d'un prolongement naturel d'activités au 21ème
siècle, opérateurs de réseaux (électricité,
eau, routes, voies ferrées ou aériennes) qui peuvent mettre ainsi
en valeur leur couverture géographique, ou toute entreprise qui cherche
une diversification rentable à courte échéance (les
banques et les groupes d'assurance notamment). La conséquence de ce
mouvement est l'émergence de l'entreprise électronique, qui
renouvelle le schéma classique du monde d'entreprenariat.
La conséquence de la diffusion rapide de cette technologie
est l'augmentation de la concurrence entre les hommes d'affaires et la
publicité électronique qui est menée par les
sociétés; ce qui est considéré comme un
élément important du commerce électronique entre les
sociétés, en plus des expériences
réelles.*17(*)
L'entreprise électronique
L'entreprise du 21ème siècle
voit son modèle de réussite bouleversé. Il ne peut plus
s'agir de compter diffuser un produit ou un service sur un territoire
protégé; il ne s'agit plus également de compter sur
l'avantage de la taille. Il s'agit d'aller vite, ou tout au moins de ne pas
aller plus lentement que le concurrent. « Si la
compétitivité du rapport prix/performance demeure une condition
nécessaire, elle suffit de moins en moins à assurer le
développement et l'avenir à long terme : proximité et
fidélisation du client d'une part, innovation dans les produits, les
services ou l'organisation d'autre part, jouent un rôle discriminant
croissant. Dans ce contexte, l'efficacité et l'intelligence
d'utilisation de l'informatique et des réseaux s'inscrivent au coeur de
la stratégie d'entreprise ». L'information (ou donnée)
transmise sous forme numérique ne nécessite pas de transformation
pour être traitée, mais elle doit être
maîtrisée. L'outil informatique sert à l'entreprise pour
contrôler le flux de données numériques. Mais cet outil qui
répond à un besoin tend, sous l'effet de son actualité,
à autonomiser son objet. De moyen, il tend à devenir une fin. En
prenant une place si importante, il fait de l'entreprise de services
informatiques un élément incontestable de la réussite
économique. « La croissance implique un changement radical dans la
manière de développer les activités et créée
des opportunités pour l'entreprise électronique. (...) Les
impératifs économiques pour les entreprises d'aujourd'hui sont
déjà connus mais ici exacerbés : mondialisation, vitesse,
compétitivité ». Ces propos sont ceux de Lou Gerstner,
président d'IBM, qui développe ainsi le concept d'entreprise
électronique par la transformation de l'organisation de l'entreprise.
« En fait, un certain nombre de ces entreprises, appartenant à des
industries très diverses, risquent de voir leurs propres fournisseurs de
technologie, ceux qui les aident à négocier ce virage (virage
technologique procurant toujours des opportunités favorisant
l'arrivée de nouveaux acteurs sur un marché), devenir leurs plus
grands concurrents ». Or, il est intéressant de noter qu'outre le
fait que Lou Gerstner soit le numéro un d'une des entreprises les plus
actives dans le domaine de l' «e-business», son parcours
professionnel l'a amené à être en charge de la
création d'une des plus importantes sociétés de marketing
direct du monde chez American Express. Et il prédit pour la distribution
électronique une évolution similaire à ce qu'il a connu
chez American Express : « Au départ, les clients ne voulaient pas
donner leur numéro de carte bancaire par téléphone.
Aujourd'hui, tout le monde le fait. Je suis convaincu que le même
phénomène se produira pour la distribution électronique
». Sécurité et confidentialité apparaissent en effet
de plus en plus comme les maîtres-mots du commerce électronique
sur Internet.
Pour moi, personnellement le commerce électronique est
un pont vers le développement des technologies prenant en compte que
nous sommes dans l'ère des défis techniques qui offrent des
nouveaux emplois et accélèrent la communication pour créer
des opportunités de travail. De plus le commerce électronique est
un moyen qui permet de réduire les coûts des produits, d'augmenter
les revenus des particuliers et de l'État. En bref, c'est un moyen de
communiquer, d'investir, de servir les particuliers et les
sociétés grâce aux transactions via l'Internet.
4. La fracture numérique
La fracture numérique désigne le plus souvent
l'inégalité d'accès aux technologies numériques,
[dont principalement l'ordinateur,] et parfois le clivage entre
« les info-émetteurs et les
info-récepteurs ». Cette inégalité est
fortement marquée entre les pays développés d'occident et
les pays du Sud, dits en voie de développement.*18(*)
Définition :
La fracture numérique concerne les
inégalités dans l'usage et l'accès aux technologies de
l'information et de la communication (TIC) comme les téléphones
portables, l'ordinateur ou le réseau Internet. La fracture
numérique ne représente donc qu'une toute petite partie de
l'ensemble des inégalités de développement. On parle
parfois aussi de fracture digitale ou de fossé
numérique. L'expression fracture numérique
est calquée sur celle de fracture sociale employée par Jacques
Chirac, lors de la campagne présidentielle de 1995.
« D'une manière générale, le
fossé numérique peut être défini comme une
inégalité face aux possibilités d'accéder et de
contribuer à l'information, à la connaissance et aux
réseaux, ainsi que de bénéficier des capacités
majeures de développement offertes par les TIC. Ces
éléments sont quelques-uns des plus visibles du fossé
numérique, qui se traduit en réalité par une combinaison
de facteurs socio-économiques plus vastes, en particulier l'insuffisance
des infrastructures, le coût élevé de l'accès, le
manque de création locale de contenus et la capacité
inégale de tirer parti, aux niveaux économique et social,
d'activités à forte intensité
d'information ».*19(*)
L'existence et l'évolution d'une fracture numérique
au sein d'une population peuvent être évaluées en tenant
compte d'indicateurs tels que le nombre d'utilisateurs d'Internet, le nombre
d'ordinateurs connectés (rapportés à la population).
Cependant, ces indicateurs ne permettent pas, en eux-mêmes, de
déterminer les usages des TIC par ces populations qui devraient
accéder à la « société de
l'information ».
La Journée mondiale de la Société de
l'information qui prend place tous les ans le 17 mai depuis 2006 a
été créée avec pour but de sensibiliser sur le
sujet mais aussi sur les ouvertures que peut offrir l'internet.
Une fracture numérique existe entre pays du nord et pays
du sud. Elle est également qualifiée de fracture horizontale
lorsqu'elle est constatée au sein d'un pays (y compris
développé) avec des différences en zones urbaines et zones
rurales ou encore entre catégories sociales ou entre genres (sexes).
La fracture numérique est donc un sujet très vaste.
Nous nous intéresserons principalement ici aux inégalités
liées au réseau Internet.
La
fracture numérique et Internet
La fracture numérique est un sujet de bataille
préélectorale. Aux États-Unis d'Amérique,
dès 1994, le vice-président Al Gore rêvait
à voix haute dans ses discours et disait qu'Internet permettrait
l'avènement d'une démocratie en ligne, d'une agora
électronique. C'est d'ailleurs lui le premier qui a parlé du
réseau Internet comme 'autoroutes de l'nformation'. Et le
président Clinton envisageait en 1997 de connecter
chaque salle de classe et bibliothèque à Internet d'ici l'an
2000, chaque maison d'ici 2007. Pour réduire l'écart entre les
Américains.20(*)
La
réalité de la fracture numérique dans l'accès
à Internet
Du fait de l'évolution extrêmement rapide
du réseau Internet, on se limitera à quelques exemples
numériques. Bien qu'un peu datés, ils sont intéressants.
Pour des données plus récentes, on se reportera utilement aux
sources bibliographiques précisées en fin d'article.
Comparaisons population/internautes en septembre 2000
|
|
États-Unis d'Amérique
|
Continent africain
|
Pourcentage de la population mondiale
|
4,9 %
|
12%
|
Pourcentage des internautes mondiaux
|
43 %
|
Moins de 1%
|
Une autre comparaison est simple et intéressante. Bien que
le mandarin (chine) soit, et de loin, la première langue mondiale,
seulement 8.4% des internautes ont le mandarin pour langue maternelle. De
même, anglais et espagnol sont deux langues maternelles aussi courantes
l'une que l'autre dans le monde et pourtant, 45% des internautes parlent
anglais pour seulement 5,4% espagnol ! La « comparaison des
langues » est donc une autre manière de constater la
réalité et l'importance de la fracture numérique.
Les trois aspects de la fracture
numérique
De plus, on a considéré lors de cette
rencontre que la fracture numérique portait essentiellement sur des
questions d'accès mais aussi d'utilisation des TIC. Trois types de
fracture numérique ont alors été envisagés :
l'accès (différence entre les personnes qui peuvent
accéder aux TIC et celles qui ne le peuvent pas), l'utilisation
(personnes sachant les utiliser et celles dont ce n'est pas le cas), et la
qualité de l'utilisation (différences entre les utilisateurs
eux-mêmes) .
Comme on peut le voir, la notion de fracture
numérique s'est modifiée au fil du temps. Au début, elle
visait fondamentalement les problèmes de connectivité. Par la
suite, on a commencé à se préoccuper du
développement des capacités et compétences requises pour
l'utilisation des TIC (qualification et éducation) ; enfin, on a
évoqué aussi l'utilisation des ressources intégrées
dans la technologie. Ainsi, le concept de fracture numérique comporte
essentiellement les approches suivantes*21(*) :
a) L'approche orientée vers
l'infrastructure : possibilité/difficulté de
disposer d'ordinateurs connectés au réseau mondial. Cela comprend
également le problème des serveurs et des routeurs. De fait, les
pays du Sud continuent de dépendre du matériel des pays du
Nord.
b) L'approche orientée vers la
formation : capacité/difficulté d'utiliser ces
technologies. On a commencé à considérer qu'il y avait
aussi une différence en termes de compétences et de
capacités concernant l'utilisation correcte de la technologie ; il
ne s'agissait donc plus seulement de pouvoir disposer d'ordinateurs. Dans ce
sens, on s'est alors mis à développer le concept
d'alphabétisation numérique en rapport avec celui de fracture
numérique.
c) L'approche orientée vers l`utilisation des
ressources : facteurs limitant/permettant l'utilisation par les
personnes des moyens disponibles sur le réseau. Dernièrement, on
a intégré dans ce concept de fracture numérique les
possibilités d'utiliser la technologie pour accéder non seulement
à l'information, à la connaissance, mais aussi à un
nouveau mode d'éducation en vue de mettre à profit les
« nouvelles opportunités » comme le
développement des affaires commerciales, les soins médicaux en
ligne, le télétravail, les nouvelles formes de distraction et de
loisir.
De nombreux organismes internationaux ont pris en compte ces
nouveaux éléments pour définir une politique de
développement destinée à réduire la fracture
numérique. Toutefois, malgré l'évolution du concept,
l'accent a surtout été mis sur le développement de
l'infrastructure technologique. Les investissements et les politiques
nationales visant à réduire la fracture numérique
continuent d'être essentiellement orientés vers le
développement de la connectivité.
L'une des meilleures façons de faire connaître un
concept plus concrètement est de définir la forme sous laquelle
il est évalué. Ainsi, les mesures les plus importantes de la
fracture numérique (e-readiness, UIT) se rapportent au degré de
massification de l'utilisation des TIC selon les pays, régions, groupes
ou personnes, et sont effectuées d'après des variables comme la
possibilité de disposer d'ordinateurs, la densité
téléphonique et la rapidité d'accès par personne
La fracture numérique dans le domaine du commerce
Lorsque l'on regarde les publicités qui nous entourent, on
s'aperçoit qu'un bon nombre de ces publicités sont
centrées autour du thème de la révolution Internet. Voici
quelques exemples :
« ......Bienvenue dans un monde
meilleur........ »
Rhône-Poulenc
« ......Bienvenue dans la
vie.com......... »
France
Télécom
Les publicités liées à ce sujet
présentent Internet comme un univers quasi-magique quitte à nier
toute complexité à l'outil informatique pour mieux promouvoir une
logique purement marchande. Le sociologue Philippe Breton n'hésite
d'ailleurs pas à parler du Culte de l'Internet dans notre
société*22(*).
La fracture numérique comme affaire
commerciale
Le fait de considérer la fracture numérique
comme une fracture technologique uniquement et le développement de
l'infrastructure comme le principal moyen d'y remédier, est
extrêmement satisfaisant pour les grandes entreprises des
télécommunications et de production et commercialisation de
matériel informatique.
L'investissement social qui implique d'avoir une approche
intégrale des fractures numériques en renforçant
l'organisation et développant les capacités, n'est pas une
affaire commerciale aussi importante que la vente massive de
connectivité et d'ordinateurs.
Conclusion :
Pour conclure notre étude de la fracture
numérique au niveau mondial, il est important de souligner le fait
principal, à savoir qu'aujourd'hui les internautes représentent
seulement une minorité de la population mondiale. Selon le PNUD
(Programme des Nations unies pour le développement), l'internaute type
est « un homme de moins de 35 ans, diplômé de
l'enseignement supérieur, disposant de revenus élevés,
habitant en ville et parlant anglais », soit « un membre
d'une élite très minoritaire ». Heureusement, les
choses commencent à changer peu à peu.
B. Les business électronique
(e-business)
1. définition
Le e-business est plus large que le «e-commerce», ce
terme désigne tous les processus économiques transformés
par le Web : l'intégration des systèmes d'information avec les
clients et les fournisseurs (via des sites Web à accès
réservé : les extranets), le travail dans l'entreprise (via un
site Web réservé aux employés : l'intranet), le
recrutement, la finance, le marketing, etc.
Faisant appel aux technologies de l'information et de la
communication la notion du business est élargie et il comprend le
business électronique qui comprend toutes les activités entre les
entreprises, les clients, les administrations...
De la vente en ligne au consommateur final (
B to C, pour
Business to Consumer) au commerce entre entreprises (
B to B, pour
Business to Business), le e-commerce se rapporte surtout au commerce
électronique sur Internet. Le réseau des réseaux a en
effet bouleversé la façon d'acheter et de vendre,
nécessitant l'instauration de nouvelles réglementations et
redéfinissant des pratiques telles que l'
EDI. La multiplicité de l'offre et l'exigence
croissante du client conditionne des choix de stratégie commerciale (par
exemple, le
cross
selling*23(*) ) et des choix techniques
garantissant la haute disponibilité du service. L'ouverture incroyable
dans le domaine de l'informatique montre parfaitement le nouveau moyen de
business électronique. « Les affaires -
électroniques » qui utilisent les réseaux
électroniques et l'Internet. « La notion d'e-business recouvre
les différentes applications possibles de l'informatique faisant appel
aux technologies de l'information et de la communication (TIC) pour traiter de
façon performante les relations de communication d'information d'une
entreprise telle qu'une PME avec des organisations externes ou des
particuliers. Les technologies utilisées sont principalement celles de l'
Internet.
Internet : réseau mondial (basé sur la suite
des protocoles TCP/IP) interconnectant des centaines de réseaux
spécifiques. Il relie des dizaines de millions d'utilisateurs
individuels et professionnels. On y échange des fichiers (FTP), des
courriers (e-mail) où on y consulte des informations (sites Web) du
Web ; WWW (Web,
World Wide Web). Ensemble de systèmes informatiques (serveurs Web)
connectés à l'Internet et utilisant des normes communes (HTML,
...) pour diffuser des pages d'informations multimédias (pages Web). Le
WWW est un des services proposés par le média Internet,
parallèlement au Mail, Newsgroup, etc. »*24(*).
Le e-commerce se différencie du e-business en se
concentrant sur le processus d'achat (Catalogue, commande, Transaction,
livraison, paiement). Le e-business couvre un plus large champ où la
préoccupation principale est l'utilisation de la technologie Internet
pour optimiser ou rationaliser l'échange d'information.
En bref, le business électronique est une traite efficace
pour les relations entre des organisations externes ou des particuliers, de
plus le business électronique développe de nouvelles
opportunités d'affaires. Et les technologies
utilisées sont principalement celles de l'Internet et des serveurs
Web.
2. Les Différents types de business
électronique
Le e-business se divise lui même en différents
types selon que les échanges d'informations se
déroulent :
B2C
C2B B2E
C2C A2A
B2A A2C
C2A A2B B2B
B2I
1. Consumer-to-Consumer (C2C) : Les
affaires qui se déroulent entre les particuliers ou bien les clients.
« Expression désignant les sites constituant des points de
rencontre entre les internautes ("chat club", forums, sites de vente aux
enchères...), ainsi que ceux où l'on peut héberger des
pages web. Ces sites mettent ainsi directement en relation les consommateurs
(ou internautes) entre eux. »*25(*)
2. Consumer-to-Business (C2B) : Les
relations commerciales qui se déroulent entre un client et une
entreprise. « Expression désignant les sites qui font circuler
l'information des consommateurs aux producteurs/distributeurs (business). Ce
sont par exemple les sites d'achat groupé : ce sont les
consommateurs qui proposent des prix aux producteurs. »*26(*)
3. Consumer-to-Administration (C2A) : Les
relations commerciales qui se déroulent entre un client et une
administration.
4. Business-to-Consumer (B2C) : Cela veut
dire les achats et les ventes directes des biens ou des services : tels
que les fleurs, les gâteaux, l'automobile avec les internautes, les
consommateurs, les individus.
5. Business-to-Business (B2B) : les achats
et les ventes des biens ou des services entre les sociétés sur le
Web. « Le B to B (ou encore B2B) est le
modèle d'e-business qui concerne les relations
interentreprises.
Par exemple : si une société X
achète un service à une société Y l'échange
est qualifié de B2B : cet échange est réalisé entre
deux personnes morales. Il concerne la majeure partie des activités de
l'e-business; la plupart des analystes considère que le Business to
Business offre beaucoup plus de perspectives que le Business to
Consumer»
6. Business-to-Administration (B2A) : Ce
sont les relations commerciales entre les entreprises et le gouvernement.
« Le Business to Administration (B to A ou B to Gov) concerne
l'utilisation de supports électroniques pour tout ou partie des
échanges d'information entre des entreprises et des administrations
publiques. Du point de vue des entreprises, le Business to Administration est
un cas particulier du modèle Business to Business ».
7. Business-to-Employee (B2E) : Ce sont les
relations commerciales entre les entreprises et les employés. De plus,
il désigne les applications et les services informatiques mis par les
entreprises à disposition de leur personnel, généralement
sur un Intranet. Y figurent en bonne place les portails d'entreprises
accessibles sur les Intranet.
8. Business-to-Institutions : Commerce en ligne
entre une entreprise et des institutions (écoles, Associations,
individus professionnels d'un secteur...).Le B2I est une sous division du B2B,
permettant d'isoler ces acteurs qui bien souvent possèdent des
méthodes de réglements (et des délais) "anormaux", ainsi
que des méthodes d'achat aux circuits spéciaux
9. Administration-to-Consumer (A2C): Ce sont les
relations commerciales entre les administration et les consommateurs
appelé client particuliers
10. Administration-to-Business (A2B) : Ce sont
les relations commerciales entre les administration et les consommateurs qui
sont les entreprise el les PME.
11. Administration-to-Administration
(A2A) : Business to gouvernement (B2G) ; c'est la relation
entre l'assemblée des hommes d'affaires et le gouvernement en faisant et
investissant des projets en ligne.
Les trois derniers types de business électronique sont
appelés e- Gouvernement, l'ensemble des types nous
donne l'économie numérique.Il s'agit de sites
Web marchands, type
« télé-achat »*27(*) qui
sont les plus diffusés, et surtout le B2C ; Business-to-consumer
où les transactions des ventes et des achats en ligne se
déroulent entre les sociétés et les clients. Les
consommateurs considèrent que le commerce électronique est un
catalogue en ligne qui contient un éventail de produits tels que les
vêtements, les livres et les automobiles, les portables...etc.
3. Le e-business dans les PME (e-PME)
Définition
Les petites et moyennes entreprises (PME) désignent les
entreprises de taille modeste, par rapport notamment à leur nombre de
salariés ou leur chiffre d'affaires. Les PME se nomment également
hypo firmes. Les PME ne fonctionnent pas comme des "Petites grandes
entreprises".
Au Canada, une PME ne doit généralement pas
employer plus de 500 personnes, ne pas avoir un actif supérieur à
25 millions de dollars et ne doit pas être détenue à plus
de 25 % de son capital par une entreprise de plus grande importance. Selon la
Confédération générale des petites et moyennes
entreprises, les PME se répartissent de la façon suivante :
les petites entreprises sont celles qui regroupent de 5 à 50
salariés; les moyennes entreprises se définissent de façon
variable suivant le pays et le secteur d'activité, avec un maximum
généralement fixé à 500 salariés.*28(*)
L'e-business adapté aux PME (le modèle
européen Ebsn)
De plus en plus, l'e-business fait partie
intégrante des pratiques commerciales normales des entreprises. Par
conséquent, le défi n'est plus de connecter les PME à
l'Internet mais d'intégrer de manière efficace et productive les
TIC et l'e-business aux pratiques des entreprises. Les petites entreprises
accusent du retard par rapport aux plus grandes, particulièrement dans
l'utilisation d'applications e-business plus avancées. La
compétitivité des PME risque d'en pâtir et la croissance
générale de la productivité en Europe, de ralentir. Pour y
remédier, les politiques doivent être réceptives aux
mutations du marché et s'adapter en conséquence, afin d'inciter
les progrès vers la réalisation de l'objectif de Lisbonne. Il
s'agit du message clé de la communication de la Commission "Adapter la
promotion de la cyberactivité à un environnement en mutation".
C'est également l'objectif principal du réseau européen de
soutien de l'e-business pour les PME ("Européen e-Business Support
Network for SMEs" - eBSN).
A peine 10 % des PME qui vendent en ligne ont totalement
intégré le processus de commande dans leur organisation
commerciale interne, contre près de 35 % des grandes entreprises, selon
l'enquête e-Business W@tch 2002.
Ces dernières années, les États membres ont
adopté des approches prometteuses et souvent novatrices pour
répondre aux besoins spécifiques des PME, leur permettant une
meilleure transition entre le commerce traditionnel et l'e-business.
En novembre 2002, la DG Entreprises a lancé le
réseau européen de soutien de l'e-business pour les PME (eBSN).
L'objectif est de réunir décideurs politiques et praticiens de
l'e-business en Europe afin de:
· discuter des orientations politiques stratégiques
et partager les informations et expériences pratiques,
· examiner les perspectives politiques futures, adapter les
politiques e-business aux besoins en mutation et partager les
expériences sur les objectifs SMART pour des actions de soutien
spécifiques à l'e-business,
· établir un guichet unique d'informations sur les
initiatives régionales, nationales et européennes, les
études, les statistiques et les possibilités de financement
proposées aux PME, en recourant à un portail eBSN, qui
rassemblera toutes les informations pertinentes à ce sujet, et
· organiser des rencontres spéciales et des ateliers
thématiques entre les experts gouvernementaux de l'e-business afin de
favoriser les synergies entre les différentes initiatives en Europe.
L'eBSN est un exemple de coordination politique franche entre les
États membres et leurs régions. Les leçons tirées
jusqu'ici sont très encourageantes.
L'eBSN a reçu un soutien politique total des ministres
gouvernementaux lors du conseil "compétitivité", en mai dernier.
Ceux-ci ont invité les États membres actuels et futurs à
s'impliquer de manière active et ont donné leur soutien entier
à cette initiative.Jusqu'ici, près de quatre-vingts
activités de promotion de l'e-business soutenues publiquement ont
été enregistrées comme membres eBSN. L'objectif est de
rassembler cent cinquante initiatives de ce genre pour partager les
expériences et développer des synergies. *29(*)
Le succès de l'eBSN dépend largement de la
volonté de ses membres de collaborer et de tirer les leçons des
expériences d'autrui, que ce soit en se fondant sur les bons exemples ou
en évitant de répéter les mêmes erreurs. En outre,
l'eBSN représente une plate-forme idéale pour la promotion
d'initiatives européennes.La plupart des PME fonctionnent localement:
pour les atteindre, l'information doit leur être fournie dans leur propre
langue et leur parvenir par le biais de partenaires réputés.
Ainsi, le portail juridique de l'e-business, service d'information fourni par
les Euro Info Centres en matière juridique, permettra autant de liens
que possible avec des initiatives e-business régionales et
nationales.
Toute initiative politique pertinente en matière
d'e-business en Europe peut rejoindre l'eBSN. Y participer offre la valeur
ajoutée de la mise en réseau et de l'échange
d'informations entre décideurs sur tout le continent.
Fonctionnement e-MPE :
La notion d'e-business recouvre les différentes
applications possibles de l'informatique faisant appel aux technologies de
l'information et de la communication (TIC) pour traiter de façon
performante les relations de communication d'information d'une entreprise telle
qu'une PME avec des organisations externes ou des particuliers. Les
technologies utilisées sont principalement celles de l'Internet et
du Web.*30(*)
Le schéma (Les communications d'information des PME)
illustre ces multiples relations de communication d'information d'une PME avec
l'extérieur:
· échanges de documents,
· accès à des services,
· consultation de sources d'information,
· etc.
Le développement d'une application e-business doit
être une opération profitable pour toutes les parties
concernées.
De façon synthétique, pour une PME, un projet
e-business consiste à décider:
· la mise en place de canaux de communication
électronique à destination de son environnement (clients,
fournisseurs ou partenaires) ;
· d'interfacer ces canaux avec les processus internes
(back-office).
L'e-Business ne se limite pas à des aspects techniques. Il
faudra également tenir compte des changements organisationnels
entraînés par la mise en oeuvre des technologies de
l'information.*31(*)
Les communications d'information des
PME
4. e-business et création de valeur
Tout développement de mise en place de l'e-business doit
élaborer une création de valeur nette, des avantages, des profits
et des bénéfices pour l'entreprise, pour ses clients et pour ses
collaborateurs ou associés, pour les distributeurs. Les flèches
représentent que la valeur se reflète sur les clients, les
distributeurs et les entreprises.
Le Business Électronique est l'équivalent
de la création de valeur
« ................Les
entreprises............. »
« ...................Les
clients................. »
« ....Les Collaborateurs -
Associés..... »
«.................Les
distributeurs............»
Pour ses clients par des perspectives
liées:
1. À la baisse des prix (gains de productivité);
2. À la flexibilité et à la rapidité
des transactions;
3. À la qualité/fiabilité des produits et
services;
4. Au renforcement de l'offre;
5. À l'amélioration du service
après-vente.
Pour ses collaborateurs et associés (fournisseurs,
partenaires financiers, etc.) par:
6. L'organisation des procédures;
7. L'anticipation des besoins;
8. Le partage de ressources matérielles ou
immatérielles;
Pour l'entreprise: augmenter ses revenus et son chiffre
d'affaires et/ou diminuer ses coûts via:
1. L'accès à de nouveaux marchés;
2. L'amélioration de la qualité des produits et
services;
3. L'amélioration de l'image de marque;
4. Le développement de nouvelles activités;
Pour son personnel, ses clients: augmenter sa
satisfaction et sa motivation par:
1. Une perception accrue du travail de groupe;
2. Le développement du sens de l'initiative;
3. Le renforcement des connaissances et des
compétences.
4. La satisfaction des clients.
5. L'encouragement à acheter sans hésitation.
Deuxième partie
Le Business to Consumer (B2C)
A. définitions :
Le commerce électronique représente un cas
particulier de l'e-business. Il concerne l'utilisation de supports
électroniques pour tout ou partie des relations commerciales entre une
entreprise et les particuliers:« ...Il s'agit donc du fameux B2C:
Business-to-Consumer.... ».*32(*)
1. Définition du
B2C :
« B2C : Commerce en ligne entre une
entreprise et des particuliers. Le B2C (prononcez "bitouci") désigne le
commerce en ligne de biens ou de services entre une entreprise et des
particuliers. C'est notamment le cas pour les sites de vente en ligne. Le B2C
s'oppose au B2B (Business to Business) qui est le commerce en ligne entre
entreprises. Cependant, un site peut très bien être à la
fois B2C et B2B ».*33(*)
Le business to consumer (B to C) ou e-commerce représente
un cas particulier de l'e-business et il est considéré comme une
utilisation de supports électroniques pour tout ou partie des relations
commerciales entre une entreprise et les particuliers:
· Publicité,
· Présentation de catalogue,
· Service d'information interactif,
· Commande en ligne,
· Distribution,
· Service après-vente.
Les caractéristiques de l'e -
commerce
Catalogue en ligne
Service d'information
Commande en ligne
Distribution
Service après vente
Livraison électronique
Paiement électronique
e-publicité
2. Qu'est ce que le commerce
électronique ?
L'Association pour le Commerce et les Services En Ligne (ACSEL)
propose une deux définitions du commerce électronique
restrictive, et une autre plus extensive.
·
1edéfinition : « Cette
définition envisage le commerce électronique comme l'ensemble des
échanges commerciaux dans lesquels l'achat s'effectue sur un
réseau de télécommunications. Par commerce
électronique, on entend aussi bien la simple prise de commande que
l'achat avec paiement. Et l'acte d'achat concerne autant les achats de biens
que les achats de services, qu'ils soient eux-mêmes en ligne (services
d'information, jeux...) ou non ».
·
2edéfinition : « Plus
extensive, cette version inclut l'ensemble des usages commerciaux des
réseaux ».*34(*)
C'est l'utilisation combinée et optimale des
technologies de la communication permettant d'assurer et de développer
les transactions d'affaires. Le commerce électronique s'effectue au
moyen du courrier électronique, du Web, des revues d'information, des
transferts électroniques de fond et de l'EDI. Le commerce
électronique peut se définir par la rencontre virtuelle sur un
réseau international d'une offre et d'une acceptation de vente, de
produits ou de services.
Le commerce électronique selon ADEM est « L'e
-commerce est la partie plus spécifique de l'e-business qui
débute avec l'accès à l'information par le consommateur et
qui va jusqu'au paiement après accord des deux parties ».*35(*)
Selon les professeurs du management, « le commerce
électronique est un processus d'échange des biens et des
services, et aussi ce terme comprend l'accord entre les parties par les moyens
électroniques normalement par l'Internet.
De plus, le commerce électronique est l'ensemble des
opérations de la production, de la livraison et la commercialisation des
produits »
Le commerce électronique est la
possibilité de vendre et d'acheter des biens matériels ou
immatériels ou des services par le biais du réseau Internet. Ce
nouveau mode de distribution ne laisse personne indifférent.
Sur un site de commerce électronique, on trouve des
informations sur le produit ou la société, mais également
la possibilité de prise de commande automatique, le paiement en ligne
sécurisé, la présence d'outils marketing d'analyse du
profil consommateur, et même quelques fois la livraison du produit en
ligne comme pour la presse ou les logiciels en téléchargement.
Le commerce électronique est le résultat de la
création et de l'investissement des affaires en utilisant les
technologies de l'Internet. Le commerce électronique est une
activité ou bien une application qui n'est pas un produit d'être
en soi mais un mode d'utilisation mis à disposition des internautes.
De plus le commerce électronique est en train de devenir
un moyen, un outil marketing et une vitrine des affaires pour attirer
l'attention des cyber-consommateurs et trouver de nouveaux clients, investir de
la fortune et même produire son propre chiffre d'affaires.
Le commerce électronique y compris la satisfaction directe
en ligne du client, la négociation commerciale et la réponse aux
besoins des clients, la logistique, la facturation, l'encaissement, la gestion
et le service après la vente et enfin de satisfaire les clients.
Le commerce électronique selon le Tableau de bord du
commerce électronique, Mission pour l'Économie Numérique
reprend la définition " large " du commerce électronique retenue
par l'OCDE*36(*) : la vente ou l'achat de biens ou de services,
effectués par une entreprise, un particulier, une administration ou
toute autre entité publique ou privée, et réalisée
au moyen d'un réseau électronique (computer-mediated
networks).
Les biens et les services sont commandés par
l'intermédiaire de ces réseaux, mais le règlement
financier et la livraison peuvent être réalisées en ligne
ou par d'autres moyens. Cette définition inclut, non seulement les
achats et ventes réalisés au travers d'un site Web, mais
également les achats par Minitel, par un système
téléphonique interactif (type Audiotel) ou encore, entre les
entreprises, à travers de relations directes et automatisées
d'ordinateur à ordinateur type EDI.*37(*) Elle exclut les
transactions passées sur un mode non interactif, par exemple par fax et
téléphone, mais aussi les e-mails quand ils ne sont pas
échangés dans le cadre d'une application interactive (message
simple suivi d'un traitement manuel).*38(*)
Selon Efraim Turban, « le commerce électronique
(CE) est un concept émergé qui
décrit le processus des ventes, des achats, ou bien des échanges
des produits, des services et d'informations par les réseaux
Internet ».*39(*)
Cette nouvelle technique a des avantages et des risques qui
affecte la société, les consommateurs et les entreprises. Elle a
commencé à apparaître partout dans le monde. Certains pays
ont commencé le lancement de cette technique dans différents
domaines d'affaires tels que ; les médicaments, les jeux
vidéo, les livres, les disques, les billets d'avions...D'autres ne
commencent pas encore à implanter cette technologie, et certains sont en
train de mettre ce moyen informatique à disposition.
D'une part, le mécanisme de commerce électronique a
des profits potentiels dans les sociétés tels que ; le
développement du marché au niveau national et international,
comme par exemple la réponse rapide d'un fournisseur et la livraison en
avance d'une matière première pour fabriquer un produit qui se
reflète positivement sur la satisfaction des clients et l'accroissement
de chiffre d'affaires d'une compagnie.
En outre, le commerce électronique réduit les
coûts des télécommunications avec les clients, les
fournisseurs et les grossistes.
En ce qui concerne la relation entre le commerce
électronique et les consommateurs, il facilite le moyen devant les
client pour faire des courses, des achats des produits ou bien vendre aux
enchères, prendre des renseignements d'un article avec une
variété des choix de n'importe où et n'importe quand...
Enfin, la société va profiter grâce à
cet élément principal dans la vie en acquerrant la
possibilité de commercialiser ses produits autour le monde avec des
coûts magiques et de la livraison rapide.
D'autre part, des risques ou bien des limitations du commerce
électronique doivent être prendre en compte. Comme par
exemple ; la restriction du marché du fait de la
nécessité d'un minimum de maîtrise de l'outil informatique
de la part du client mais aussi l'efficacité relative du service
après vente. De plus, les marchands peuvent avoir la
nécessité des serveurs, réseaux spéciaux et
d'autres développements d'infrastructures. Aussi le manque de la
sécurité complète d'un système sur un site Web
reflète négativement sur la confiance d'un client qui va
hésiter à consulter ce site ou bien à acheter quelques
articles.
Enfin, certains pays souffrent des prix augmentés des
connexions sur l'Internet et ils ont besoin d'apprendre à leurs peuples
tout ce qui concerne cette technologie ; en donnant des cours
d'informatiques sur les médias, des définitions du commerce
électronique et ses fonctions, avantages et son futur...
Selon le dico du net, « Le commerce électronique
se définit comme des ventes par Internet, avec ou sans paiement en
ligne. On présente la valeur des commandes reçues par Internet.
Les ventes réalisées par l'entremise de réseaux
d'échange de données informatisées privés et les
transactions réalisées par guichets bancaires automatiques sont
exclues. La valeur des instruments financiers transigés sur Internet
tels les emprunts bancaires et les valeurs mobilières n'est pas
comptabilisée dans le commerce électronique, mais les frais de
service reçus pour compléter ce type de transaction le
sont ».*40(*)
Selon Kalakota et Whinston (1997) « le commerce
électronique a des définitions selon les perspectives
suivantes :
La communication ; EC est la livraison de biens,
des services, information, ou des paiements par les réseaux Internet ou
par d'autres moyens électroniques.
Les services ; EC est un instrument qui s'adresse
aux usines, aux consommateurs et aux managements pour réduire les
coûts, et en même temps, améliorer la qualité des
biens et augmenter la rapidité du service de la livraison ».*41(*)
Selon l'Organisation mondiale du commerce OMC « le
commerce électronique est un nouveau domaine qui recouvre les
échanges transfrontières de marchandises par voie
électronique. Globalement, on entend par commerce
électronique la production, la promotion, la vente et la distribution de
produits par des réseaux de télécommunications. Les
exemples les plus patents de produits distribués électroniquement
sont les livres, les oeuvres musicales et les vidéos transmis par
le biais des lignes téléphoniques ou par Internet. »*42(*)
3. L'histoire révolutionnaire du commerce
électronique
L'histoire révolutionnaire du commerce électronique
a commencé en 1994, quand un jeune homme de 29 ans, Jeff Bezos, qui
travaille alors comme directeur et analyste financier chez Amazon.com, a mis en
place une liste qui incluait 20 produits à promouvoir sur les
réseaux Internet. D'après ses analyses intensives, il
était sûr que les livres étaient dans le premier rang des
ventes. Le Chiffre d'Affaires de la société a augmenté de
2 millions de dollars par an.
Avec la croissance incroyable de la société
Amazon.com, Bezos a décidé de créer des liens avec les
autres sociétés qui vendent des livres, en partageant les parts
avec ces sites.
Ensuite, en 1998 la société a commencé
à vendre des disques, des DVD. De plus il y a une écoute des
clients internautes avec une page d'évaluation grâce a leurs
commentaires et suggestions, critiques et opinions.De nos jours Amazon
étend son portfolio de produits avec des logiciels, de
l'électroménager, et donc cette histoire est devenue l'exemple du
succès dans le domaine du commerce électronique.
4. Le e-marketing mix (marketing mix
electronique)
On connaît bien le classique mix marketing et ses 4 P
(prix, place, produit, promotion). Mais que dire du e-marketing? Est-ce que
cette formule s'applique encore ou elle doit être mise à jour?
Définition :
Selon Philippe KOTLER le e-marketing
est, dans sa forme simplifiée, l'atteinte d'objectifs marketing par des
moyens électroniques tels que les sites web, le email, le SEO, les jeux
vidéo, le SEM, .....Etc. Bref, profiter des médiums
électroniques pour communiquer un message.*43(*)
Une autre définition vient d'un groupe de
spécialistes de Cisco et va comme suit : « Le e-Marketing est
la somme de toutes les activités qu'une entreprise fait par Internet
dans le but de trouver, attirer, gagner et retenir des clients ».
Plutôt que d'être un concept transactionnel comme le
marketing, le e-marketing devient plus un concept relationnel puisqu'il permet
des trucs comme la personnalisation ou encore la création de
communauté.
Stratégies d'e-Marketing Mix :
Dans le livre très intéressant,
« e-Marketing Strategy »: 7 Dimensions to Consider
(the e-Marketing Mix), l'auteur nous propose une nouvelle formulation du mix
marketing à la sauce Internet. Il s'agit de la règle
« 2P + 2C+ 3S formula: Personalization, Privacy, Customer Service,
Community, Site, Security, Sales Promotion. » Ou en français,
« personnalisation, vie privée, service à la
clientèle, communauté, site, sécurité et promotion
des ventes. »*44(*)
1. Personnalisation
La personnalisation permet de créer une relation avec un
client en particulier. Il est plus facile de créer une page d'accueil
personnalisée d'un portail Internet qu'une page couverture d'un
journal.
L'expérience de la visite est améliorée avec
des moyens aussi simples que de retenir le nom du visiteur dans un cookie et
peut aller aussi loin que lui offrir les bons produits ou les bons messages en
fonction de son profil.
2. Vie privée
Évidement, avec la personnalisation, on acquiert des
informations personnelles. Celles-ci doivent être
sécurisées pour qu'elles se retrouvent dans les mauvaises mains.
Si le visiteur ne se sent pas en sécurité, il y a peu de chance
qu'il donne des informations sensibles.
La politique de vie privée et les moyens utilisés
(la collecte de données, l'usage, par qui, etc.) pour garantir cette
sécurité font parti intégrante d'une stratégie
e-marketing.
3. Service à la
clientèle
Comment créer une relation sans service à la
clientèle? Contrairement au concept transactionnel ou le service
survient pendant ou après la transaction, dans le monde relationnel, le
service doit être omniprésent. On peut penser aux formulaires de
contacts, les FAQ, bases de connaissances, chat avec des représentants,
forums, etc.
4. Communauté
Les avantages d'Internet sont bien de pouvoir créer et
faciliter l'interaction entre les individus. Ainsi, comme les clients d'une
entreprise partage un même intérêt pour un produit, Internet
facilite les rapprochements et la création d'une communauté. Ces
communautés peuvent être crées par les entreprises ou
être des entités indépendantes.
Il y a plusieurs avantages à utiliser la force d'une
communauté : Diminuer les coûts du service technique,
améliorer la recherche et développement, améliorer la
recherche marketing, etc.
5. Site
Les interactions se font via Internet. Mais elles peuvent avoir
cours sur plusieurs lieux électroniques. Ça peut être le
site Web, un téléphone portable ou un n'importe quel autre outil
électronique. Autrement dit, ça prend une location
électronique pour effectuer les interactions électroniques.
Le plus commun est le site Web, mais ce pourrait être
d'autres formes mieux adaptées à votre clientèle. Comme un
portable pour ceux voyageant beaucoup dans les métros par exemple.
6. Sécurité
Il ne fait aucun doute que la sécurité des
transactions et des informations personnelles doit garantir que les
données sensibles sont protégées des accès non
autorisés.
Si les clients savaient qu'une entreprise garde les
numéros de cartes de crédit dans une base de données non
protégée et non encryptée, il y aurait de bonnes chances
que ceux-ci soient réticents à effectuer une transaction.
La relation se crée sur la confiance. Et se sentir en
sécurité aide à créer la confiance.
7. La promotion des ventes
Comme dans le mix marketing, la promotion occupe une grande place
dans une stratégie e-marketing. La promotion attire les clients et
crée un volume de ventes nécessaire à la survie de
l'entreprise.
Internet permet plusieurs options intéressantes telles que
la publicité vidéo, les messages viraux, les microsites
interactifs, les jeux en ligne, le marketing via les outils de recherche (SEM),
etc.
Bref, le e-marketing amène de nouvelles dimensions
à considérer. L'important est de penser en terme de relation
plutôt que de transaction. Meilleure est la relation avec le client,
meilleurs seront les résultats. Internet amène des outils pour
améliorer ou faciliter les relations. Il ne suffit que d'être
créatif et d'en tirer
B. les acteurs du B2C
1. Les entreprises
Les entreprises selon le dictionnaire « Le Robert
Micro » édition 1998*45(*), une entreprise est un projet mis a
exécuté ou bien c'est une organisation de production de biens ou
de services à caractère commercial.
De plus l'entreprise signifie un particulier ou groupe
engagé dans la production d'un bien ou d'un service.
Une entreprise est une structure
économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes et
travaillant de manière organisée pour fournir des biens ou des
services à des clients dans un environnement concurrentiel (le
marché) ou non concurrentiel (le monopole).
Une entreprise est initiée et généralement
dirigée par un entrepreneur. Elle se différencie
du simple projet dont l'organisation est destinée à se dissoudre
à son terme. L'entreprise est plutôt conçue dans la
durée et pour la conduite de plusieurs projets similaires, ce qui
implique une pérennité des structures (ex : machines,
ressources humaines, actionnaires, ...).
De façon plus générale, le terme
entreprise s'utilise aussi pour des projets uniques mais
d'apparence risquée ou difficile (par ex: un grand voyage, une recherche
scientifique, ...) car il y a un effort entrepris (cf. étymologie
ci-dessus).
Pour exister dans un environnement concurrentiel, une entreprise
doit satisfaire ses clients et générer un profit (ou
bénéfice), c'est-à-dire réaliser un chiffre
d'affaires supérieur à la somme de ses coûts (salaires et
charges, achats, frais de fonctionnement, amortissements des investissements,
impôts et taxes, etc.)
Étymologiquement, le terme dérive de
"entreprendre", daté d'environ 1430-1440 avec le sens de
« prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480, il prit
l'acception actuelle de « prendre un risque, relever un défi,
oser un objectif ».*46(*)
Trois grands types d'entreprises existent dans tous les
pays :
· les entreprises privées à but lucratif
(ex : TPE, PMI, Grands Groupes),
· les entreprises privées à but non lucratif
(relevant de l'économie sociale),
· les entreprises publiques
2. Le cyber consommateur
(Qu'est ce qu'un
cyber-consommateur ?)
L'image du cyber-consommateur a bien évolué dans
les dernières années. Le profil actuel des acheteurs en ligne se
rapproche de plus en plus du profil moyen des consommateurs hors-ligne.
Mais d'abord qu'est-ce qu'un cyber-consommateur, e-Consommateur ? C'est
un consommateur qui achète un produit ou un service en effectuant
une des étapes suivantes via Internet : recherche, choix, comparaison,
commande et paiement.
Le consommateur électronique est le client connecté
qui dispose de toutes les connaissances et ressources Internet, cette personne
est également un consommateur capable d'utiliser le pouvoir d'Internet
de trouver ce qui le veut à acheter.
De plus en plus les cyber-consommateurs sont nombreux. Ils sont
ceux qui achètent des biens ou des services sur le net en rentrant leur
numéro de carte bleu sur ce qu'on appelle un site marchand.
En 1999, le portrait-type était un homme (60%), avec un
haut taux de scolarisation (70% universitaire) et un revenu
élevé, plus de 75 000$. Aujourd'hui il semble difficile
d'établir un profil type d'acheteur sur Internet : c'est
monsieur-tout-le-monde. Un des facteurs ayant grandement contribué
à cette hétérogénéité est
l'accroissement important de deux catégories d'acheteurs en ligne soit
les femmes (+ 55%) et les plus de 50 ans (+ 45%).
Quelques
chiffres :
- 58 % des Américains âgés de 50 à 64
ans, 75 % des 30-49 ans et 77 % des 18-29 ans naviguent sur Internet aux
États-Unis. La disparité entre les tranches d'âge tend donc
de plus en plus à disparaître *47(*)
- Entre 2000 et 2004, les femmes âgées de 65 ans et
plus ont par ailleurs atteint la parité avec leur pendant masculin au
sein de la population internaute américaine, chacun des deux groupes
représentant maintenant 50 % du secteur. L'arrivée en masse des
femmes sur Internet est un élément déterminant pour le
futur Les deux secteurs d'activité qui génèrent le
plus de revenus sont le e-Tourisme et le courtage en ligne ou la banque en
ligne. Les produits les plus achetés en ligne en 2004 sont : le CD et
DVD, les livres, les billets d'avion et de train, les jeux vidéos,
jouets et consoles et, finalement, les vêtements.
Selon Forrester
research, les segments suivants seront à surveiller dans les prochaines
années :
- les femmes sans enfant
- les jeunes de 20 ans ou moins
- les gens de 50 ans et plus
Protection du cyber-consommateur :
« ......L'Internet améliore
considérablement la pratique de la vente à distance. Mais, dans
le contexte international du réseau, le consommateur ne parvient plus
à identifier les droits qui lui sont conférés. Des
solutions simples pourraient y remédier...... ».*48(*)
Faire ses emplettes sur le Web est devenu un jeu d'enfant. Un
clic de souris, et votre commande est passée à l'autre bout
du monde ! Tout va pour le mieux... jusqu'à ce que l'on
s'aperçoive que le produit commandé ne convient pas ou que la
facturation est plus lourde que prévue.
Certes, la plupart des pays industrialisés ont
adopté des lois destinées à protéger les
consommateurs. L'amateur de l'achat à distance dispose souvent d'un
certain délai pour échanger son produit ou le retourner contre
remboursement. Encore faut-il qu'il ait été informé de ses
droits et qu'il puisse déterminer la loi de quel pays lui viendra en
secours. Bénéficiera-t-il du délai de sept jours francs
prévu par le Code de consommation français ? Où
pourra-t-il invoquer le délai prévu par loi du pays du
commerçant, parfois porté jusqu'à 30 jours ? Dans le pire
des cas, la question pourrait se régler devant le juge, dès lors
que l'on aura déterminé le tribunal compétent. Tout ceci
devient bien complexe. Confronté à l'incertitude et à
l'éloignement du commerçant, le consommateur renoncera à
toute idée de procès. Une injustice aura peut-être
été commise, sans que personne ne s'en soucie. Cette situation
est inacceptable.
A l'heure des autoroutes de l'information, le consommateur
mérite plus que jamais d'être renseigné sur l'existence et
la mise en oeuvre de ses droits. Or, les clauses censées éclairer
l'acheteur sont souvent dissimulées sous une couche de liens
hypertextes. Le Professeur Jérôme Huet, de l'Université de
Paris II, propose qu'un usage s'établisse : "les
principales clauses contractuelles ayant trait à la juridiction
compétente, à la loi applicable, à l'existence d'un droit
de rétractation, ainsi qu'aux conditions de livraison et de garanties,
devraient être présentées de manière visible aux
consommateurs". A juste titre, il ajoute que "cela ne
coûterait pas très cher aux professionnels qui
amélioreraient du même coup leur image de marque".
Quand bien même tout le monde y trouverait son compte, il
reste à déterminer la manière dont pourrait s'imposer cet
usage. La constitution d'une entité internationale figure parmi les
solutions avancées. Sa mission : inciter les professionnels
à adopter un comportement respectueux du cyber-consommateur. Les sites
affiliés à cet organisme pourront arborer un label de
qualité témoignant de leur fiabilité. Pour parfaire le
tout, le professionnel devra également prévoir un système
de résolution des conflits facilement abordable. Le CyberTribunal semble
être tout destiné à cette tache. Il s'agit d'une nouvelle
institution assurant gratuitement des services de médiation et
d'arbitrage par la voie du réseau.
Sans attendre l'élaboration de normes obligatoires, il
devient urgent que les professionnels accordent leur stratégie marketing
avec les intérêts des cyber-consommateurs. Il ne serait pas si
difficile de gagner leur confiance en abolissant les incertitudes
juridiques.*49(*)
3. L'Internet et le
e-commerce :
L'Internet est un média informatique qui nous permet
d'avoir un accès à différent domaine et qui facilite les
capacités des recherches chez les internautes. L'achat d'un bien ou un
service tel qu'un produit pharmaceutique par un grossiste ou bien un
distributeur. La capacité d'accès à l'Internet est le
moyen d'enrichir cet équipement clé.
Une personne peut avoir une information rapide sur l'existence
d'un livre d'une librairie, trouver des détails d'un voyage, des
produits alimentaires, des médicaments, des
électroménagers, des vêtements, de la mode et des
accessoires.
L'achat d'un produit en ligne est une activité qui est
connue comme le commerce électronique. Le commerce électronique
est normalement considéré comme un catalogue d'achat et de vente
sur l'Internet, où les chefs des entreprises montrent les images, les
marques, les qualités et les prix de ses produits, de plus les formes
des commandes.
Il a donné un résultat productif dans le
marché en atteignant ces cibles.
Le marché est toujours dans la recherche de nouveaux
moyens pour améliorer la qualité de la vie quotidienne en
créant des produits :
· Plus rapides à faire et à trouver, tel que
le Site Web de « ewaseet », si vous
consultez ce site et vous avez besoin d'une information, un détail sur
un produit, une annonce....vous allez trouvez immédiatement.
· Plus faciles à faire et à chercher, tel que
le Site Web de « Fastlink »*50(*), si
vous consultez ce site et vous avez besoin d'une recherche de travail, un
servie des cartes payées d'avance, les nouveaux portables....vous allez
trouvez directement.
· Moins chères à faire. C'est un fait
évident que quand vous utilisez le commerce électronique, il y
aura beaucoup de publicités, de soldes, de livraisons gratuites.
· Plus comiques à faire. Vous pouvez voir des sites
avec des images comiques, des blagues à côté de la
publicité d'un produit pour attirer les cyber-consommateurs,
· Plus intéressants à améliorer. Vous
pouvez consulter des sites pour améliorer votre recherche des achats,
également vous pouvez trouver d'autres liens en bas d'une page sur le
Site pour avoir accès à un autre site qui va vous aider.
· Plus intéressants et meilleur qualité
d'écoute et de vision.
· Les avantages de commerce électronique sont
nombreux, comme par exemple, la disponibilité 24 heures sur 24 (le
rythme des commandes se maintient jusqu'à peu près 1h du matin),
7 jours sur 7, des prix moins élevés.
En bref, les petites et moyennes entreprises se tournent vers les
affaires électroniques, c'est pour trouver des moyens pour
réduire les coûts, accroître l'efficacité et la
productivité, diminuer les frais d'exploitation, accélérer
la production et augmenter la rentabilité.
C. Le e-commerce en Algérie
1. Internet en Algérie
« ....Trois millions d'internautes en
Algérie .......».L'Algérie comptait trois millions
d'internautes en juillet 2006 et le nombre d'accès à la large
bande ADSL a atteint 700.000 à cette date, selon un rapport officiel
publié dimanche par l'Agence de presse algérienne APS.*51(*)
Le rapport a
été publié à l'issue d'une séance de travail
consacrée par le président Abdelaziz Algérie au secteur de
la poste et des technologies de l'information, dans le cadre du bilan du
gouvernement. Le document précise que le nombre des abonnés au
téléphone mobile a atteint 18.600.000 pour une population totale
de 33 millions d'habitants. La densité téléphonique mobile
est ainsi passée à 56,4% contre 0,26% en 2000, année
d'ouverture du marché algérien aux opérateurs
étrangers.
La densité téléphonique globale (fixe et
mobile) est ainsi passée de 5,28% en 2000 à près de 65%
à fin juillet 2006, selon le rapport. L'Algérie compte d'autre
part 5.000 cybercafés et son réseau de fibre optique a
pratiquement quadruplé en six ans depuis 2000, passant de 7.000 à
26.000 km. Le volume global des investissements durant cette période a
atteint près de 5 milliards de dollars, dont un peu plus de 4 milliards
d'investissements directs étrangers, selon le rapport. Le nombre
d'emplois dans le secteur est passé de 45.000 à 120.000 en 2006.
Technologies de l'information et de la
communication
Dans le cadre de la poursuite des auditions des
membres du gouvernement, le président de la République, a
consacré une séance au secteur de la Poste et des Technologies de
l'information et de la communication.
Le choix stratégique
adopté pour le développement du secteur vise à hisser
l'Algérie comme acteur actif dans la bataille des enjeux technologiques
qui caractérise l'économie « économie
numérique » mondiale et lui permettre, ainsi, de relever les
défis du 21ème siècle. *52(*) La démarche pragmatique, suivie pour
promouvoir les activités du secteur, ne se limite pas à une
diffusion passive des technologies de l'information et de la communication au
sein de la population, de l'entreprise et de l'administration, qui se
traduirait simplement par une importation massive d'équipements. Il
s'agit, plutôt, d'une stratégie cohérente et globale
favorisant l'intégration et l'appropriation de ces technologies par
toute la société, ainsi que l'émergence d'un pôle de
production, de recherche et d'innovation. Partant de cette nouvelle vision,
une réforme profonde a été initiée dans ce secteur
névralgique conformément aux orientations stratégiques
contenues dans le programme du président de la République.
S'appuyant sur un diagnostic objectif et sans complaisance de la situation
du secteur qui faisait ressortir, notamment l'existence d'importantes listes
d'attente en matière de services téléphoniques (plus de
700.000 demandes pour le téléphone fixe et plus d'un million de
demandes pour les lignes téléphoniques mobiles), un retard dans
l'utilisation de l'Internet et une absence d'un environnement encourageant la
recherche et l'innovation, cette réforme met l'accent sur :
- la
modernisation et l'extension des infrastructures de
télécommunications, y compris dans les zones rurales,
-
l'extension de l'offre des services et l'amélioration de la
qualité des prestations, - la promotion des technologies de
l'information et de la communication comme vecteur structurant pour
l'aménagement numérique du territoire et facteur majeur de
compétitivité de l'économie nationale.
La mise en
oeuvre de cette stratégie s'est traduite par la refonte de
l'environnement juridique et institutionnel qui a connu des mutations
profondes, dont, notamment, la libéralisation des marchés de la
Poste et des technologies de l'information et de la communication, la
régulation des activités du secteur et la préservation et
le développement du service universel sur la base d'un mécanisme
clairement arrêté. *53(*). A fin septembre 2006, on dénombre :
-
03 opérateurs de téléphonie mobile GSM, 03
opérateurs de téléphonie par satellite VSAT, 03
opérateurs GMPCS et 02 opérateurs pour la
téléphonie fixe internationale, interurbaine et de boucle locale.
La contrepartie financière globale des 7 licences
attribuées aux nouveaux opérateurs est de 1.227.460.000 dollars
US.
- 37 fournisseurs de services Internet, - 08 opérateurs
de transfert de voix sur IP, - 10 audiotex et 04 centres d'appel, - 05
opérateurs pour le courrier accéléré international.
Au plan des infrastructures :
Le marché multi
opérateurs, ainsi mis en place à la faveur de cette politique de
libéralisation, explique l'évolution continue en matière
de réalisation d'infrastructures, comme en témoignent les
indicateurs ci-après :
- le parc total d'équipements
d'abonnés fixes a atteint 4.010.000 contre 2.400.000 en 2000,
-
le nombre d'abonnés aux réseaux fixe et mobile a atteint,
respectivement, 2.860.000 et 18.600.000 contre 1.800.000 et 54.000 en 2000,
- la densité téléphonique fixe a atteint 8,35%
contre 5,02 en 2000,
- la densité téléphonique
mobile est passée à 56,4% contre 0,26% en 2000,
- la
densité globale (fixe et mobile) a ainsi fait un bond prodigieux en
passant de 5,28% en 2000 à près de 65% à fin juillet 2006,
- près de sept (07) Algériens sur dix (10) ont
accès au réseau téléphonique,
- le nombre
d'accès à large bande ADSL (ligne asymétrique
numérique d'abonné), inexistant en 2000, a atteint 700.000
à juillet 2006,
- le nombre de cybercafés, de kiosques
multiservices et de taxiphones installés sur la voie publique
s'élève respectivement à 5.900, à 38.000 et
à 5.000,
- le nombre d'internautes est estimé à un
peu plus de 3.000.000,
- le réseau national de fibre optique
s'est étendu et densifié pour atteindre 26.000 km contre 7.000 km
seulement en 2000,
- le réseau national de faisceaux hertziens
numériques est passé de 21.400 km en 2000 à 42.500 km
à juillet 2006, *54(*)
- l'introduction de nombreuses applications
technologiques de dernière génération dans le
réseau national des télécommunications,
- la
réalisation d'un réseau multiservices de 130.000 accès
permettant la fourniture d'une gamme élargie de services (voix,
données et multimédia) avec des possibilités de
flexibilité et d'évolutivité pour répondre aux
besoins des administrations, des entreprises et des citoyens,
- la
densité postale a atteint actuellement un bureau de poste pour 9.870
habitants, Le nombre d'emplois dans le secteur est de l'ordre de 120.000 contre
45.000 en 2000.
Quant au volume global des investissements, il a
atteint près de 5 milliards de dollars US, dont un peu plus de 4
milliards en investissements directs étrangers.
Au plan de
l'innovation technologique et en application des instructions du Chef de l'Etat
qui accorde une importance capitale à la recherche et à
l'innovation pour permettre à la nation de se hisser au rang des pays
émergents et maîtrisant la science et la technologie, la
réalisation d'un cyberparc dédié aux technologies de
l'information et de la communication (TIC) a été lancée
dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah (wilaya d'Alger) sur une superficie de
100 hectares.55(*)
Ce parc technologique, qui a bénéficié d'une
enveloppe de 10 milliards de dinars dans le cadre du Programme de soutien
à la relance économique (PSRE), traduit la volonté
d'évoluer vers une économie de la connaissance et des savoirs par
la formation, la recherche et développement et l'industrie des
technologies de l'information et de la communication (TIC) et des contenus.
Les travaux de réalisation de toutes les infrastructures
intelligentes, constituant cette technopole, ont été
lancés et seront réceptionnés fin 2007.
Au plan de
l'édification de la société de l'information, de
nombreuses initiatives sont prises dans le cadre de la e-Commission
présidée par le chef du gouvernement, se traduisant par des
actions allant vers l'instauration d'un gouvernement et d'une administration
électronique et vers les foyers.
C'est ainsi qu'un Réseau
intranet gouvernemental (RIG), reliant les administrations et les institutions
publiques, est en voie de concrétisation et permettra d'interconnecter
les institutions de l'Etat.
De nombreuses applications
électroniques entrant dans le cadre du e-commerce, e-learning,
e-justice, e-santé, e-services, e-culture, etc, ont été
développées par les secteurs.
Quatre (04) projets pilotes
dans le cadre du programme de coopération de l'Union européenne
MEDA II et qui portent sur la e-école, la e-commune, le centre de
recherche documentaire parlementaire, l'Observatoire de la
société de l'information, ont été menés en
concertation avec les ministères concernés et seront mis en
oeuvre dans le courant du 1er semestre 2007. 56(*)
En partenariat avec les banques, les
assembleurs de PC, les fournisseurs d'accès ADSL, les éditeurs de
logiciels, les fabricants de processeurs et les opérateurs de
télécommunication, l'initiative dénommée "OUSRATIC
- un PC par foyer", dont l'objectif est de doter chaque foyer d'un ordinateur
personnel et d'un accès à l'Internet à haut débit
à l'horizon 2010, a été lancée. A ce jour, on
dénombre 700.000 ordinateurs vendus dans le cadre de cette
opération. L'Algérie s'attelle actuellement au lancement de
satellites de 2ème génération d'observation de la Terre,
à la réalisation et au lancement d'un satellite national de
télécommunications spatiales et à la construction d'un
centre de développement de satellites.
Sur le plan
international, notre pays envisage de jouer un rôle actif dans la mise en
oeuvre de constellations satellitaires dédiées à la
gestion des ressources naturelles, de l'environnement et des catastrophes.
C'est ainsi que deux projets de constellation sont initiés, l'un au
niveau africain et l'autre au niveau arabe. 57(*)
Le projet de constellation africaine ARM
"African Ressource Management", financé dans le cadre du NEPAD, est
conjointement mené entre l'Agence spatiale algérienne (ASAL) et
les agences spatiales sud-africaine, nigériane et kenyane.
Le
second projet porte sur la réalisation et le lancement d'un satellite
arabe d'observation de la Terre. Ce projet a été
décidé lors du 17ème Sommet d'Alger des chefs d'Etat
arabes, sur proposition du président de la République. S'agissant
de la formation, l'un des volets importants de la démarche du
président BOUTEFLIKA pour réussir la transition vers une
économie basée sur l'information, des actions de mise à
niveau des programmes de formation spécifiques en technologies de
l'information et de la communication (TIC) et de partenariat ont
été mises en oeuvre par les structures de formation du secteur.
A toutes ces actions, viennent s'ajouter d'autres opérations,
non moins importantes, et qui portent sur :
- la modernisation du
système de contrôle et de gestion du spectre des
fréquences,
- l'acquisition d'équipements de
télécommunication entrant dans le cadre du plan ORSEC (plan
d'organisation des secours),
- la modernisation et le
développement du réseau national de radionavigation maritime,
pour sa mise à niveau avec le Système mondial de détresse
et de sécurité en mer (SMDSM), *58(*)
- la mise en oeuvre, dans le cadre de
l'initiative du NEPAD, du projet de construction de la liaison fibre optique
Alger-Abuja en passant par le Niger,
- la préparation du dossier
relatif au processus d'attribution de(s) licence(s) de téléphonie
mobile 3ème Génération (cahier des charges,
règlement d'appel d'offres...), dont le lancement est prévu pour
l'année 2007,
Les réseaux 3ème
Génération permettent de fournir des services multimédia
en situation de mobilité et à des hauts débits de
données.
- la réalisation des supports de
télécommunications des réseaux Intranet des banques, des
compagnies d'assurance, des entreprises et des administrations.
Dans ce
cadre, il convient de signaler la réalisation d'un réseau
académique de recherche, reliant l'ensemble des établissements
d'enseignement supérieur et des centres de recherche par câbles
à fibre optique de haut débit.
Ce réseau constitue
un des moyens de diffusion du télé-enseignement par l'utilisation
de la vidéoconférence, notamment,
- le lancement, le 17
septembre 2006, du 2ème emprunt obligataire initié par
Algérie Télécom (le 1er a été
réalisé en novembre 2005 et a produit 6,5 milliards de dinars),
pour une ressource escomptée de 20 milliards de dinars, après
avoir obtenu le visa de la Commission de surveillance des opérations de
bourse (COSOB). Ces ressources sont destinées à financer les
investissements retenus dans le programme de modernisation et d'extension des
réseaux de télécommunications fixe et mobile.
Par
ailleurs, pour permettre à la population d'accéder aux
réseaux téléphonique, à des tarifs raisonnables
avec une qualité de service technique et commerciale
spécifiée, le mécanisme du service universel, tel que
défini par la loi n° 2000-03 du 5 août 2000 et par le
décret exécutif n° 03-232 du 24 juin 2003, est mis en
oeuvre. Il concernera dans une première étape les populations de
1.031 agglomérations comptant entre 800 et 2.000 habitants non encore
raccordées au réseau des télécommunications et 48
localités de plus de 6.000 habitants ne disposant pas actuellement de
bureaux de poste.
Le président BOUTEFLIKA a mis l'accent sur la
nécessité de conforter ces acquis en définissant un plan
ambitieux pour les prochaines années, s'articulant, notamment, autour
des axes ci-après :
- le développement d'une
infrastructure à haut débit, qui s'érige en norme et
s'avère indispensable pour supporter les applications du commerce
électronique et les services du e-Gov, - l'amélioration du
taux d'équipement, en ordinateurs, de la population, - le
développement de l'industrie des technologies de l'information et de la
communication, - le développement de la recherche et de
l'innovation, - la contribution, au plan international, à la prise
de mesures significatives afin d'assurer la généralisation de
l'accès aux technologies de l'information et de la communication et en
permettre une utilisation accrue et appropriée.*59(*)
La signature électronique en vigueur en
Algérie
« .....L'écrit et la signature
électronique devront bientôt avoir force probante en
Algérie.... »*60(*).
Ceci grâce à l'amendement du code civil qui les
consacre, dans ses articles 323 bis, 323 bis 1 et 327 et qui a
été adopté le mois de mai 2005 à l'Assemblée
populaire nationale, en attendant son passage prochain au Conseil de la nation.
Mais ce qui est le plus attendu, ce sont les décrets exécutifs.
Car, dans l'état actuel des choses, aucune précision sur le champ
d'application et de l'écrit électronique et de la signature
électronique n'est contenue dans lesdits articles. Et dans ce genre
« d'affaires », aucune libre interprétation ne peut
être envisagée vu l'importance que peuvent revêtir certains
documents. C'est en substance l'avis de Mme Fouzia Guessoum, directrice
générale de SG Software, société de services
informatiques, spécialisée dans la gestion électronique
des documents (GEIDE).
« Même si le document numérique a valeur
probante aux yeux de la justice, nous attendons tout de même que les
décrets d'application soient promulgués pour savoir exactement
comment se fera l'application de cette loi », a confié
Mme Gessoum dans une déclaration au Jeune Indépendant, en
marge du séminaire tenu lundi à Alger, en collaboration avec le
Centre des techniques de l'information et de la communication (CETIC) sur le
thème « De la capture au stockage de vos documents.
Numérisation-GEIDE-Stockage-Signature
électronique ».
Pour sa part, M. J.-C. Monnier, ingénieur
informaticien et membre consultatif de la commission informatique de l'ordre
des experts comptables sur la signature électronique en France, a mis en
exergue, dans sa communication, le rôle important que peuvent jouer
l'écrit électronique et la signature électronique dans le
développement du commerce extérieur d'un pays.*61(*)
D'où l'intérêt de voir l'Algérie les
mettre en application dans les plus brefs délais. « Les
Américains ont été les premiers à les avoir
introduits et ce n'est pas fortuit », a déclaré
M. Monnier, en expliquant que deux objectifs principaux ont motivé
le reste des pays à suivre, notamment les pays européens.
« L'écrit électronique et la signature
électronique visent principalement deux objectifs. Le premier est de
favoriser les échanges électroniques en donnant force probante
à l'écrit électronique. Le second est de favoriser le
commerce électronique en créant la notion d'acte
électronique signé, non répudiable et opposable aux
tiers.
Cela a été donc fait dans un but purement
mercantile ». Pour le conférencier, l'Algérie, qui
enregistre beaucoup d'échanges commerciaux avec les pays
européens, ne peut pas ne pas suivre. Car bon nombre d'entreprises
européennes ont dématérialisé certains formulaires
et bon nombre de pays ont dématérialisé leurs documents
douaniers, totalement ou partiellement, depuis 2002.
Il a également expliqué que les textes de loi qui
régissent l'écrit électronique et la signature
électronique, sans être tout à fait identiques, sont au
moins similaires. Il en a fait la démonstration avec les articles 323
bis, 323 bis 1 et 327 contenus dans le code civil algérien qui, a-t-il
dit, sont presque la copie conforme des articles français.
La GEIDE, thème du séminaire, a, par ailleurs,
été présentée aux nombreux participants, dont des
cadres dirigeants, des gestionnaires, des financiers, des juristes, ainsi que
des responsables de centres documentaires et des informaticiens.
Ils ont eu droit à des explications sur tout le processus
de la GEIDE, qui constitue aujourd'hui un outil indispensable appelé
à remplacer « l'archivage traditionnel ». On
s'achemine désormais vers le stockage des documents, jusqu'à
obtenir un jour « zéro papier », pour paraphraser
M. Monnier.
Le support papier cédera donc progressivement sa place
à de nouveaux supports technologiques (disque magnétique, CD-Rom,
DVD, disque optique magnétique) qui favorisent la rapidité et
l'efficacité des échanges. T. G.*62(*)
Le projet Ousratic « Les Américains
s'impliquent »
La compagnie américaine Novell, leader des solutions
informatiques pour la gestion sécurisée des identités, le
développement d'applications web et les services réseau
multiforme, actif dans la communauté open source, mise sur
l'Algérie comme tête de pont de la technologie Linux au Maghreb et
veut donner ainsi un coup d'accélérateur au processus de
démocratisation des NTIC dans la région.
*63(*)
C'est ce qui a été confirmé, le 18
janvier 2006 à Alger, lors d'une journée d'étude en
présence de Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des
Technologies de l'information et de la communication. L'entrée dans le
programme Ousratic constitue un pas supplémentaire vers une forte
contribution de Novell. Amnon Harman, vice-président de Novell, en se
déplaçant personnellement en compagnie des seniors managers en
charge des systèmes PC Linux à Alger pour faire cette annonce,
confirme à la fois l'ambition affichée par l'Algérie de
mener des projets de dimension internationale et la volonté de Novell de
faire de ces mêmes projets un enjeu stratégique à son plus
haut niveau.
Il s'agit, pour les Américains, « d'une
volonté réelle de s'impliquer dans le marché »
et non « d'un engagement symbolique ». Boudjemaâ
Haïchour a mis l'accent sur « la diversification des partenaires
et le souhait de l'Algérie de devenir un pays
émergent », et a rappelé que parmi les recommandations
du groupe des 15, qui a tenu un atelier sur la gouvernance et l'industrie des
nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Revenant
sur l'opération Ousratic, le ministre a affirmé :
« Elle souffre de quelques lenteurs, mais cela ne veut pas dire que
nous ne voulons pas aller vers la concrétisation de ce projet. Elle a
commencé. Elle se réalisera ». *64(*)
« ....C'est fait. Ça fonctionne. C'est du
concret. Si, à l'horizon 2010, six millions de foyers algériens
doivent être équipés d'un ordinateur, le jeudi 1er
décembre 2005 a vu la première machine entrer dans l'âtre
d'une famille algérienne..... » *65(*)
EEPAD et le LapTop algérien
Le soutien scolaire par Internet : le projet ECOLE plus
de l'EEPAD
Le gouvernement algérien a lancé plusieurs
opérations visant le développement des TIC pour, d'une part
réduire la fracture numérique avec les pays
développés, et, d'autre part, préparer ses citoyens
à évoluer dans la société de l'information en cours
de construction. Parmi ces opérations figure le projet "OUSRATIC" qui
institue des facilités multiples pour permettre aux familles
algériennes de se doter d'ordinateurs reliés à l'Internet.
L'EEPAD, qui était à l'origine un
établissement spécialisé dans l'enseignement professionnel
à distance, participe à ce projet en tant que principal
fournisseur d'Internet haut débit (ADSL). Il propose aussi dans le cadre
de ce projet, des ordinateurs portables assemblés en
Algérie et dotés de connexion Internet sans fil qui assure
donc plus de mobilité.En plus de sa position de fournisseur de
technologie, l'EEPAD développe une plateforme de
téléenseignement dénommée CLICFORMA qui permet
d'héberger des dispositifs de formation et de dispenser des formations
à distance via Internet. Cette plateforme accessible à l'adresse
www.clicforma.com est multi utilisateurs et multilingue arabe et
français.
Cet outil d'enseignement intéresse au plus haut point les
établissements scolaires du secteur de l'Education nationale ainsi que
les écoles privées qui dispensent des formations en partenariat
avec des écoles et universités étrangères. Ces
dernières pourront ainsi réaliser des économies en
matière de regroupement des stagiaires, de déplacement et
d'hébergement des enseignants etc.Cette année, et à titre
exceptionnel, l'accès au dispositif EcolePlus de l'EEPAD est gratuit.
Près de 500 apprenants sont déjà inscrits à la
plateforme Clicforma et au dispositif de soutien scolaire EcolePlus.
Début juin 2006, l'EEPAD proposera un examen d'évaluation en
ligne pour permettre aux élèves inscrits d'évaluer leurs
connaissances et de se préparer à l'examen officiel du
baccalauréat.*66(*)
En résumé, EEPAD fournit un pack complet comprenant
à la fois la fourniture de la technologie ainsi qu'un bon usage de cette
technologie par les familles. *67(*)
Internet sans fil le WIFI « Athir
2007 »
Partenariat Algérie Télécom et
Galaxia Télécom
Une première en Algérie : la connexion à
Internet sans câble. Ce nouveau-né est le fruit d'un partenariat
de la compagnie canadienne Galaxia Télécom et Algérie
Télécoms. Il a été baptisé Athir
(Algérie télécom hertzien Internet réseau), c'est
une nouvelle génération d'une technologie de
télécommunication sans limite.
L'information a été donnée, le 25 avril 2007
à Alger, au cours d'une conférence de presse animée
conjointement par Slimane Khireddine, président-directeur
général d'Algérie Télécom et Abdallah
Hoummady, président-directeur général et fondateur de
Galaxia Télécom. A pris également part à cette
conférence Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des
Technologies de l'information et de la communication. Le patron
d'Algérie Télécom dira que «l'investissement est de
l'ordre de 40 millions de dollars US sur 3 ans (2007-2009)» et que le
partenaire de AT, Galaxia Télécom, «doit consentir des
investissements pour le déploiement du réseau, ce qui sera un
gage de conviction sur les potentialités et autres opportunités
qu'offre le marché algérien des télécommunications
aux investisseurs étrangers». «Le WiMax est un réseau
support sans fil, équivalent dans ses caractéristiques
fonctionnelles au réseau terrestre ADSL. Cette notion de sans fil
apporte la rapidité et une économie pour le déploiement,
une réelle flexibilité, une qualité de service
libéré des problèmes des réseaux terrestres»,
a-t-il ajouté. Il annoncera, au passage, que «plusieurs offres vont
être progressivement proposées aux clients d'Algérie
Télécom : Les grands comptes et les PME, les administrations et
les institutions ainsi que le grand public. C'est le produit de base pour les
entreprises et pour les particuliers.. Pour ce qui est du projet Ousratic,
l'intervenant dira : «Si nous avons pris la décision de revoir le
dispositif Ousratic, c'est loin d'être une vue de l'esprit. Le cap est
maintenu plus que jamais et équiper 6 millions de ménages
d'un PC d'ici à l'horizon 2010 demeure notre credo.» L'intervention
du ministre sera suivie par celle de Robert Peck, ambassadeur du Canada
à Alger qui affirme d'emblée : «Mon rôle est d'appuyer
les compagnies canadiennes qui font des efforts pour exporter le savoir-faire
canadien en Algérie». Ainsi, après une fascinante
démonstration et un exposé détaillé sur le
fonctionnement du système, les intervenants ont marqué
l'importance de cet acquis pour l'Algérie, qui s'insère dans un
cadre global de la promotion de la technologie et de l'information. Ce
système est basé sur une transmission sans fil appelée
techniquement Boucle locale radio (BLR). A souligner que le WiMax sera
lancé dans un mois à Alger, à Tipasa et à
Boumerdès. Il va s'étendre d'ici la fin de l'année
à sept grandes wilayas, dont Constantine, Oran et Ouargla. A noter que
désormais, dans le milieu rural, on peut se connecter ainsi à
Internet à l'aide de ce nouveau procédé et une application
prochaine en milieu scolaire est prévue. A ce propos, le responsable
d'Algérie Télécom a annoncé qu'«à
partir du mois de juin prochain, les lycéens auront des PC dont le
coût ira de 60 dollars à 80 dollars avec un débit
orienté vers le WiMax ou le haut débit». Répondant
à une question en rapport avec le projet Ousratic M. Khireddine dira :
«Il a été constaté qu'un opérateur pouvait
octroyer un débit de 90 ko à 1 000 DA. Nous, en tant
qu'entreprise citoyenne, nous avons décidé d'aller vers cette
baisse à 60%. Cela donnerait un PC à 30 000 DA.
L'opération devra s'étaler jusqu'à 2011. Cependant, les
fournisseurs de PC devraient jouer le jeu et le commercialiser à cette
hauteur.»*68(*)
2. L'application de l'e-commerce en Algérie
Les entreprises et sociétés qui font du commerce
électronique en Algérie sont presque inconnus, et sont rares,
tout d'abord j'ai trouvé le projet ELABWEB baptisé par le
professeur Dr.M.Djoudi qui vise a améliorer les connaissances des
algériens notamment les étudiants en matière de
l'e-commerce a travers les TIC (technologies d'information et de la
communication) en Algérie.
Et en plus je vais donner un exemple d'un algérien qui
fait du commerce électronique, et vend à travers l'Internet avec
des moyens de paiement bancaire et plastique, et qui est inspiré de
l'expérience d'Amazon.com dont le propriétaire « Jeff
Bezos » a démarré de façon très simple
.
Le e-commerce en Algérie à travers le
projet ELABWEB
Le contexte de mutations que vit l'enseignement
supérieur s'explique en partie par le rôle croissant que jouent
les technologies de l'information et de la communication (TIC). Dans la
société en général et dans les universités
en particulier. En effet, ces technologies permettent de repousser les limites
et les barrières spatio-temporelles jusque là infranchissables,
notamment en ce qui concerne l'accessibilité à l'enseignement
supérieur pour des millions d'étudiants.69(*)
-Enseignement à distance, Travail coopératif
assisté par ordinateur, Nouvelles technologies éducatives, Usage
de l'Internet, Université virtuelle, Assistance à la
navigation,
-plate-forme d'enseignement à distance, enseignement
médiatisé,
-Apprentissage coopératif, EAD, TCAO, CSCW, Intranet de
formation
a) Travaux en cours :
En collaboration avec des enseignants chercheurs des
universités algériennes de Sétif et Batna, ils travaillent
sur le développement d'une plate-forme d'enseignement à distance
utilisant les TIC qui prend en compte les dimensions sociologiques,
linguistiques et autres propres à l'Algérie.
Au sein de l'équipe IRMA (Ingénierie des Ressources
Médiatiques pour l'Apprentissage) de Poitiers, on s'intéresse
à la mise en place d'intranet de formation en recherche d'information et
à l'usage et l'évaluation de systèmes d'apprentissage
médiatisé.
b) Projets :
Système auteur pour la conception de contenu
pédagogique
Assistance à la navigation et à l'apprentissage
à distance
Prise en compte de la coopération en EAD
Intégration des tuteurs intelligents en apprentissage par
le Web
Laboratoire virtuel de tele-expérimentation en
enseignement
Modélisation du contenu par l'approche XML
Intégration des documents multimédias en SMIL
Environnement virtuel en EAD synchrone
Evaluation de plate-forme, des enseignements et des
apprenants.
c) Formation :
Doctorat en Informatique de l'universite de Nancy.
DEA en Informatique de l'universite de Nancy.
Ingénieur d'Etat en Informatique de l'universite de
Constantine.
d) Matières enseignées :
Programmation logique en PrologII+
Pratique de Prolog en ECLIPSE
Systèmes Experts et Intelligence artificielle
Collecticiel et travail coopératif assisté par
ordinateur
Développement de sites web en Html
Base de données avec Access et MySQL
Outils bureautiques : Word, Excel 70(*)
Exemple d'un pionnier du e-commerce
L'un des pionniers du domaine du commerce électronique en
Algérie. Propriétaire d'un site de e-commerce
spécialisé dans le domaine du livre technique, Maktibn.com en
l'occurrence, le jeune. trentenaire s'est également impliqué
dans le domaine des cartes de paiement bancaire et dans les cartes en plastique
de façon générale en travaillant depuis peu avec la
société Gepcom. Il travaille également avec la
société CSC, spécialisée dans les solutions de
paiement en ligne. Occupant le poste de responsable commercial dans ces deux
sociétés, il nourrit depuis longtemps le rêve de voir le
e-commerce devenir une réalité en Algérie. Les efforts
qu'il fournit dans la promotion de son site mais aussi en travaillant avec les
sociétés Gepcom et CSC, dont les activités
représentent le pilier du commerce électronique, contribuent
à la naissance du commerce électronique en Algérie. Pour
lui, « ...toutes les conditions sont aujourd'hui réunies
pour le lancement de ce marché........ ».
Outre la disponibilité des cartes électroniques
et du savoir-faire en matière de commerce électronique, il existe
actuellement plus d'une centaine de sites de commerce électronique en
Algérie. Des sites qui n'attendent, du reste, que le coup d'envoi
officiel de ce genre de commerce. Le jeune, qui bataille sur tous les fronts
pour l'adoption du e-commerce comme mode d'échange commercial, ne
semblait pourtant pas prédestiné à être en
première ligne pour ce genre de revendication. N'ayant pas suivi
d'études en informatique, il n'est rien de plus qu'un passionné
d'Internet. « .......J'ai découvert Internet pour la
première fois en 1998. A partir de là, j'ai commencé
à chercher ma ``place'' sur le Net et j'ai fini par la trouver. Il
s'agit du domaine du livre....... », Explique notre
interlocuteur. L'histoire de ce propriétaire de sites Internet commence
assez tôt, puisque dès le début des années 1990, il
commence à travailler dans la librairie familiale avant de créer
sa propre librairie quelques années plus tard. Une année
après l'ouverture de sa librairie, le propriétaire s'associe
à l'entreprise d'importation de livres techniques et scientifiques
MegaPoint qu'il représente à l'occasion de différents
salons et foires. L'idée de proposer ses livres à la vente sur le
Net ne tardera pas à germer dans l'esprit du jeune chef d'entreprise
qui, dès 2005, entame la réalisation de son site.
« .......En lançant mon site, je me suis inspiré de
l'expérience d'Amazon.com dont le propriétaire a
démarré de façon très simple et qui n'avait pour
espace de stockage qu'un petit garage. En réalité, j'ai
pensé lancer mon site dans le but de permettre à tous de
s'informer au sujet des ouvrages que je propose... », Explique
le propriétaire de Maktibn.com. Le fait que le commerce
électronique tarde à voir le jour en Algérie n'entame en
rien la volonté d'un jeun qui, au même titre que les autres
propriétaires de sites de e-commerce, ne semble pas disposé
à abandonner son rêve. « Nous envisageons d'organiser un
salon pour faire connaître l'importance du commerce
électronique », assure-t-il. Sa volonté émane,
nous dit-il, de sa conviction que l'Algérie ne peut rester à la
traîne par rapport au commerce électronique.
« Dorénavant, personne ne peut avoir un commerce sans avoir un
site d'appui parce que celui qui veut réellement réussir doit
impérativement avoir un site Web », affirme-t-il. *71(*)
3. Paiement numérique en Algérie
L'Algérie est même très loin derrière
ses voisins Marocains et Tunisiens en matière de monétisation.
Selon les statistiques recueillies sur le site Internet d'Algérie-Poste,
l'Algérie doit multiplier son volume de paiement par 15 pour atteindre
le niveau de la Tunisie, et par 750 pour atteindre celui des pays
européens. En France, à titre d'exemple, le degré de
monétisation dépasse les 80% avec 45 millions de cartes bancaires
(une carte est émise chaque 3 secondes). Les Français effectuent
quotidiennement 16,4 millions de paiements et 4,9 millions de retraits par
carte. L'ouverture d'un compte au niveau des banques françaises ouvre
droit automatiquement à une carte bancaire. Outre le projet
interbancaire initié par la SATIM, des banques publiques
algériennes à l'instar de la Banque de l'agriculture et du
développement rural (BADR) et du Crédit populaire
d'Algérie (CPA) avaient eu auparavant quelques tentatives individuelles
de lancement de cartes bancaires. Selon le directeur de la monétique et
de la communication réseau de la BADR, Mansoura Mahmoud,
l'expérience monétique « remonte à 1994,
l'année du lancement par la BADR de la carte de débit
privative ». A ce moment-là, ajoute-t-il, « la
banque ne disposait que de deux Distributeurs automatiques de billets (DAB)
installés au niveau des agences Amirouche et Riadh El Feth à
Alger ».*72(*)
En tout cas le paiement par carte est encore loin d'être
appliqué quasiment, il y a des tentatives comme celle lancé par
Air-Algerie :
Air Algérie a l'ère numérique
Air Algérie mettra en place, avant la fin 2007,
le billet électronique. Elle compte aussi mettre, au profit des
passagers, la réservation par Internet et fidéliser sa
clientèle qui bénéficiera d'avantages.
Le projet de réservation en ligne et du paiement
électronique a été lancé en juillet 2006 d'autant
que le lancement du paiement électronique des ventes est
programmé mars 2007. Finies donc les files d'attente devant les agences
et la bureaucratie des réservations. C'est l'outil informatique qui
permettra de prendre en charge toutes les opérations de
réservations et d'embarquement des passagers. Un autre projet
dénommé « Air Algérie plus » sera
lancé prochainement. C'est un produit destiné à la
fidélisation des clients pour que ces derniers puissent
bénéficier d'avantages sur les tarifs des voyages.
Dans le même sillage, le P-DG de la compagnie a
déclaré que « Air Algérie va se lancer dans les
destinations de long-courrier en se déployant en Chine. » A
rappeler que la ligne Alger-Montréal sera opérationnelle à
partir du 15 juin prochain. « Notre stratégie commerciale est
de garder le marché », note le P-DG qui prévoit de
mieux couvrir le réseau domestique malgré les coûts
excessifs de son exploitation. Et de préciser que « le
kilomètre dans le réseau domestique est de 7,5 DA alors qu'en
France ce coût est de 44 DA. On ne se rend pas compte du manque à
gagner », ajoute-t-il.*73(*)
Conclusion
La généralisation de la technologie
numérique et informatique et son impact sur le commerce
électronique constitue, désormais, le cheval de bataille de
plusieurs ministres, comme le ministre de la Poste et des Technologies de
l'information et de la communication,
En effet, cette volonté
d'aller vers l'édification de la société de l'information
a été confirmée par le ministre, lors de sa visite
à la wilaya de Mila. «La technologie numérique et
informatique sera généralisée, d'ici 2009, sur l'ensemble
du territoire national», a indiqué le ministre.
Pour y
parvenir, il a fait savoir que son département met le paquet à
travers les programmes lancés, notamment les échanges
d'expériences avec les pays développés en matière
des TIC à l'image de la Corée de Sud, qui reste un modèle
de réussite à suivre.
La dématérialisation
des moyens de paiement est en train de devenir une
réalité. «Nous envisageons de doter d'ici 2006, 2,5
millions de nos clients CCP, dont le nombre s'élève actuellement
à 7,5 millions, de cette carte», a déclaré Mlle la
directrice générale d'Algérie Poste.*74(*) Avec ce moyen
électronique moderne, le client CCP pourra accéder à
toutes les prestations et transactions financières, paiement et achat.
La même responsable a souligné aussi que ce secteur verra
l'installation de nouveaux distributeurs automatiques. «En plus des 310
distributeurs existants, le secteur sera doté de 200 autres
distributeurs», soutient la directrice d'Algérie Poste. De son
côté, le P-DG d'Algérie Télécom, a
indiqué que le téléphone fixe, connaîtra de
nouvelles prestations de service dans les prochains jours.
L'Algérie fait toujours des progrès pour atteindre
l'objectif souligné par le président de la république,
dans le domaine de la technologie de l'information et de la
télécommunication, a fin attraper sont retard économique
notamment le commerce électronique en matière de traitement et de
paiement numérique.
Troisième partie
L'e-logistique , e-commerce
« .....Livrer vos clients où ils
veulent quand ils veulent...... »* 75(*)
« "L'e-commerce est un laboratoire pour la
logistique moderne" » «Gestion des stocks en flux tendus,
traçabilité , rapidité de livraison sont autant de
nouveaux défis que le commerce électronique doit relever au
quotidien. Jean-Rémi Gratadour, auteur d'un rapport sur l'e-logistique
commandé par le Club Sénat et l'Irepp (Institut de recherches et
prospective postales), revient sur les transformations en cours et les
améliorations à apporter« ». Jean-Rémi
Gratadour
A. Critères qualitatifs de base pour un site
Un site des ventes et des achats en ligne se doit de respecter
l'ensemble des facteurs-clés de succès ainsi qu'un certain nombre
d'autres règles spécifiques au commerce électronique :
1. Un environnement sécurisé (achat
et paiement)
De toute évidence, le frein
principal à l'achat sur Internet est dû à l'impression de
manque de sécurité dans le paiement en ligne ; les moyens de
paiement permettent d'utiliser la
monnaie qu'on détient
en
compte de
dépôt ou en
espèces
pour régler ses dépenses et dettes. Les systèmes
interbancaires permettent l'échange et, éventuellement, la
compensation des moyens de paiements entre les établissements de
crédit. En Europe, le projet SEPA (Single Euro Payments Area) va
conduire à la mise en place de nouveaux instruments de paiement qui
permettront, à l'horizon 2010, d'effectuer des paiements dans toute la
zone euro aussi facilement qu'au niveau national.
Les moyens de paiement sur
Internet :
Quand on pratique le paiement par l'Internet le terme
de paiement devient à l'e-paiement ; qui veut dire que toute les
transactions à faire sont par le prélèvement de somme
d'argent à travers une banque célèbre et
sécurisée.
Histoire
En 1987, un cryptographe allemand, David Chaum met au point un
protocole de signature permettant de supporter les transactions sur
Internet.
A partir des années 1990, DigiCash développe la
fameuse carte à puce et le Porte-monnaie électronique. L'argent
électronique ne peu pas être retracé. Il transite par 3
principales banques que sont la Mark Twain Bank, EUnet Finland et la Deutsche
Bank. Afin de rendre le microcrédit plus facile d'accès, Ron
Rivest, fondateur de RSA, décide en 1990 de faire le paiement
électronique autrement en se basant une technique de paiement
aléatoire intitulé Peppercoin. Après 8 ans d'existence, il
déclare faillite et son site se fait racheter. *76(*)
En 1995, CyberCash propose son protocole de traitement de carte
de crédit. Le 11 mai 2001, Verisign rachète l'entreprise en
faillite.
Fondé en 1998, Billpoint est un système de paiement
basé sur les cartes de crédits acheté par eBay en mai
1999. En 2000, Wells Fargo en a acheté 35 pourcent grâce à
un partenariat avec eBay. Environ de 300 entreprises, comme Yahoo! et la Bank
of America utilisent CheckFree.
Paypal se targe d'avoir $225 million de Chiffre d'Affaire et 8
million de consommateurs. La société eBay,
spécialisé dans la vente de particulier à particulier, en
a d'ailleur fait l'acquisition en 2002, afin de faciliter les paiements entre
ses clients internautes. Moneybookers est le second plus important service de
paiement en ligne après Paypal.
L'Informatisation du processus n'en est pas
restée à ce niveau. Le client peut maintenant payer ses
biens/services commandés par Internet. C'est ce qu'on appelle le
paiement électronique : effectuer le processus de paiement par le biais
du réseau Internet. De plus, s'il s'agit de contenu électronique,
le client peut recevoir sur le champ les biens/services commandés.
Le paiement électronique ne peut pas se
réaliser avec de l'argent traditionnel en papier. Par conséquent,
il faut trouver de nouveaux mécanismes de paiement adaptés
à ce nouveau contexte. Ces nouveaux modes de paiements, qui ne sont plus
physiques, sont connus sous les termes d'argent électronique, de monnaie
numérique, ou E-cash en anglais.
C'est pourquoi plusieurs entreprises injectent de
grandes sommes dans le développement de méthodes permettant la
gestion du commerce électronique et la gestion du paiement
électronique.
La difficulté majeure consiste à assurer la
sécurité des partis impliqués, ce qui n'est pas encore
totalement résolues. Ces sont les aspects concernant la
sûreté des paiement individu-entreprise qui sont traités
dans cet ouvrage.
Le commerce électronique ne prendra son
véritable envol que si l'on développe des modes de paiement
sûrs, facile d'utilisation et accepté du grand public.*77(*)
La solution qui semble la plus simple est l'utilisation de la
carte de crédit. Cependant, plusieurs problèmes contraingnent
l'utilisation des cartes de crédit sur Internet.
Le lecteur est invité à prendre connaissance de
la section Les cartes de crédit : fonctionnement pour comprendre le
fonctionnement des cartes de crédit, de l'émission jusqu'à
l'utilisation.
L'argument souvent retenu contre l'utilisation des cartes de
crédit sur Internet tiet souvent au simple risque que le destinataire
utilise à mauvais escient les informations recueillies. Pourtant,
beaucoup de gens donne sans hésiter leur carte de crédit au
serveur dans un restaurant ou leur numéro de carte au
téléphone pour commander une pizza.
Le processus de paiement a subi de nombreux changements
très souvent grâce aux progrès technologiques. Notre
manière de payer nos factures subit de grandes transformations avec
l'apparition des virements bancaires, des chèques, des cartes de
crédit, des cartes de débit, des cartes à puce, des
chèques de voyage et grâce à l'évolution de
l'informatique.
Ces nouveaux modes de paiement rendent possible les achats sans
l'argent comptant car ils sont gérés et garantis par les banques.
78(*)
La
e-carte bancaire
Avec le développement du commerce électronique (ou
e-commerce) se mettent en place des moyens de paiement sécurisés
qui évitent au consommateur de communiquer au site marchand, son
numéro de carte bancaire. Un « tiers de confiance »
met à disposition des sites marchands un système de paiement
sécurisé.
On peut citer :
a)· le système e-carte bleue adopté en
France par la Société générale, le Groupe Banqu
Populaire, LCL, etc ... : e-carte bleue, issu d'une technologie irlandaise
(société Orbiscom) en partenariat avec Wanadoo du Groupe France
Télécom, sous l'égide du Groupe Carte Bleue
b) · les systèmes de la Caisse
d'épargne : SPPlus et ID-Tronic
c). le système Secure Click que propose la
société israélienne Cyota aux États-Unis
d). le système Virtualis disponible dans quelques
fédérations du Crédit Mutuel (France)
VISA et
MasterCard
Début :
Le premier février 1996, Visa International et
MasterCard
ont annoncé, avec d'autres partenaires de l'industrie, le
développement d'un ensemble de spécifications techniques
(standard unique) permettant la sécurité du paiement par cartes
des achats effectués sur des réseaux ouverts, en se basant sur le
STT (Secure Transactions Technology) de Visa et sur le SEPP
(Secure Electronic Payment Protocol) de MasterCard. Ce standard est
appelé le SET pour Secure Electronic Transaction.
-En novembre 1995, Visa et MasterCard se sont rencontrés
pour discuter de leur spécification respective pour le paiement
électronique: respectivement le STT (Secure Transactions
Technology) et le SEPP (Secure Electronic Payment Protocol). *79(*) - Ils en sont venus
à la conclusion qu'il était préférable pour
l'industrie du paiement électronique de n'avoir qu'un ensemble de
spécifications. Ils ont alors accepté de travailler ensemble
à définir un nouveau protocole, le SET, en invitant les vendeurs
à se joindre à cet effort commun. - Le groupe de travail du
SET a effectué des comparaisons entre le SEPP et le STT qui ont mis en
évidence de nombreuses caractéristiques différentes. Ils
ont choisi le meilleur des deux pour chacune des caractéristiques du
SET. Ils ont ensuite mis de côté le STT et le SEPP pour
définir de nouvelles spécifications propres au SET.
Principes :
Le principe suppose que le détenteur de la carte aura
besoin d'un logiciel dans son ordinateur personnel, tout comme le marchand,
pour décrypter les informations. *80(*) On peut également anticiper que les grands
vendeurs de logiciels vont éventuellement incorporer les
spécifications du SET dans leur prochaine version de fureteur
(browsers) et sur leurs serveurs, en fait, dès que VISA aura
complété ses tests. Pour obtenir les spécifications
complètes sur le SET: Secure Electronic Transaction.ou chez
MasterCard en plusieurs formats: Secure Electronic Transaction.
Le client est sur le site d'un marchand, complète sa
commande et décide de payer. Il le fait savoir au marchand directement
à partir du site en lui faisant parvenir la commande, les informations
concernant sa carte de crédit et sa signature numérique. Le
marchand lui envoie une réponse pourvue d'un certificat qui permettra au
client de savoir que ce marchand est reconnu. Le marchand vérifie la
commande (qui n'est pas encryptée). Le marchand envoie ensuite
à la banque:
-Les informations concernant la carte de crédit et la
signature numérique du client (sans pouvoir les consulter parce que
encryptés). -La commande du client (incluse dans le message du
client). -La commande du client, reprise par le marchand (minimise la
possibilité de fraude par le marchand). -Les informations le
concernant (compte bancaire, ...) et sa signature numérique.
La banque reçoit le message du marchand,
vérifie que le marchand et le client parlent de la même commande
et elle vérifie la validité de la carte de crédit du
client. Si tout est en ordre, elle envoie au marchand un message portant sa
signature numérique lui indiquant qu'il peut procéder à
l'envoi de la commande au client. Le marchand fait parvenir une copie du
message qu'il a reçu de la banque et procède à l'envoi de
la commande. C'est la banque qui facture le montant de la commande sur la carte
de crédit du client et verser le montant dans le compte du marchand. Le
marchand ne voit jamais les informations concernant la carte de crédit
du client. Tout le processus ne prend que quelques secondes.
Les solutions de paiement sur Internet (e-paiement) :
. Google Checkout :
L'annonce était attendue pour avril 2006, c'est aujourd'hui chose faite
: le système de paiement de Google, connu sous le nom de code "GBuy",
devrait être dévoilé aujourd'hui par le moteur de
recherche. Baptisé "Google Checkout", il est en fait destiné
principalement aux annonceurs AdWords détenteurs d'un compte Google. Il
permet, une fois loggué sur son compte, d'effectuer facilement
des paiements en ligne grâce au numéro de carte stocké dans
son profil. Ce n'est donc pas un système de paiement "universel" et la
concurrence - tout du moins pour le moment - avec Paypal, le système
d'eBay, n'est que très partielle, même s'il semble qu'une boutique
en ligne puisse également proposer ce type de paiement à ses
clients, contre un coût de 20 cents et 2% du montant de chaque
transaction... De fortes interactions seront mises en place entre Checkout et
les clients AdWords qui bénéficieront de nombreux avantages et
remises selon leur budget dépensé en liens sponsorisés.
Leurs liens seront également mis en avant par l'affichage d'un
pictogramme spécifique dans les pages de résultats.*81(*)
· Paypal : la
plate-forme de paiement électronique du site marchand eBay ,
PayPal est une solution de paiement sur Internet permettant à
un internaute d'envoyer et de recevoir ses paiements via Internet avec une
adresse électronique IP, sans avoir à communiquer ses
coordonnées de carte bancaire à chaque transaction. PayPal a
été rachetée en 2002 par la société eBay.
PayPal fait fonctionner les services offerts par le site PayPal en
prélevant une commission sur chaque transaction effectuée. Cette
commission est payée par celui qui reçoit le virement. La
société Paypal émet une facture et prélève
automatiquement sur le compte du receveur le montant de la facture. PayPal peut
être utilisé pour effectuer et recevoir des paiements en ligne.
Après avoir ouvert un compte PayPal, vous pouvez envoyer de l'argent
à toute personne possédant une adresse email. Vous pouvez
utiliser des fonds disponibles sur votre solde PayPal ou d'autres sources
d'approvisionnement disponibles sur votre compte PayPal. Les destinataires sont
avertis par email que vous leur avez envoyé de l'argent.*82(*)
· Allopass : leader
Européen dans son domaine depuis 2001, est le premier système de
micro-paiement par téléphone, SMS et par carte bancaire
utilisable par tous les webmasters, que vous soyez un particulier ou une
entreprise. Allopass est un produit édité par la
société MOBIQUID SARL, filiale d'EUROVOX SAS. EUROVOX SAS est
présent sur le marché de l'Audiotel, du Minitel et du Web depuis
1993. En plus de ses services Internet, audiotel, vocaux, SMS et fax, notre
société propose du conseil et de l'ingénierie. Allopass
rejoint en 2006 le groupe Hi-Media. Fondé en 1996, le groupe Hi-Media
est leader français de la régie publicitaire et du marketing
interactif. Il est actuellement le 3ème acteur européen dans son
domaine.
. CashU :
« la carte arabe » .Le systeme
cashU était lancé par Maktoob en juillet de 2002. La carte de
cashU a été lancée a la suite d'une étude qui a
été conduit par Maktoob, et dont les résultats ont
prouvé que seulement 13% d'utilisateurs d'Internet étaient
disposés à employer leurs cartes de crédit en ligne. Cette
carte est disponible en Algerie .*83(*)
. DigiCash : Fondé en 1990,
DigiCash est un pionnier dans le développement de mécanismes de
paiement électronique pour des systèmes ouverts ou fermés
et pour les réseaux, en procurant la sécurité
nécessaire et la confidentialité. Le premier produit de DigiCash
a été développé pour le gouvernement de la Hollande
et consistait en un système de péage pour les routes. Mais
DigiCash a aussi développé plusieurs autres technologies. En
outre, DigiCash exploite la technologie des cartes à puces et a
développé une interface pour la technologie à micro-ondes
du gouvernement hollandais. DigiCash est particulièrement associé
avec la Mark Twain Bank( St. Louis, Missouri) pour la mise en service de son
argent électronique qu'il appelle le "ecash" et la monnaie qui
en découle est nommée: Cyberbucks. Ce qui est
intéressant, c'est le portefeuille électronique et l'argent
électronique de DigiCash. En effet, les cartes à puces
requièrent des lecteurs et les coûts engendrés restreignent
son utilisation dans le cadre du commerce ouvert sur Internet. DigiCash n'a pas
encore déployé ses cartes à puces dans le cadre
d'Internet. Ces cartes à puces sont plutôt utilisées pour
des machines distributrices ou sur des réseaux fermés.
Éventuellement, avec le nombre croissant d'utilisateurs, le
système pourrait être mis en place à grande échelle
et devenir abordable dans le cadre d'Internet..*84(*)
. Ticket Surf : Qui termine une
seconde levée de fonds pour un déploiement à
l'international - envisage également de développer des
partenariats sur les biens matériels de petits montants d'ici la fin du
mois. D'autre part, si pour l'heure, la plus grande partie des cartes sont
achetées via son portail Internet, et donc par cartes bancaires,
l'objectif de la société consiste à réaliser
80 % de ses ventes à travers son réseau physique,
étendu à toute la France depuis fin avril, et 20 % par
Internet et par téléphone.
. Micropaiement : Chez Hi-Media,
elle a racheté Mediapass et Allopass pour construire un guichet unique
et qui gère également plus de deux millions de transactions par
mois, d'un montant moyen de 1,81 euros TTC. "Plus d'un million d'internautes
consomment à l'heure actuelle des codes, ce qui fait du micropaiement un
mode de paiement alternatif extrêmement important, déclare Eric
Giordano, directeur du pôle micropaiement de Hi-Media. Le micro paiement
peut par exemple être utilisé pour déclencher un
abonnement, notamment pour les médias, et son potentiel est très
important sur le secteur du BtoB". Selon les estimations de la
société, son chiffre d'affaires sur cette activité de
micropaiement devrait être de l'ordre de 30 millions d'euros en
2006.*85(*)
. Cyberplus : Cyberplus Paiement est
une solution de paiement par Internet. Elle permet à une entreprise de
proposer sur un site Internet le paiement par carte bancaire.
Solution éprouvée de paiement qui équipe les plus
grands acteurs Internet en France. Cyberplus Paiement permet l'acceptation
de plusieurs cartes (CB, Visa, Eurocard-Mastercard, American Express, autres
cartes privatives), pour des paiements en plusieurs devises.*86(*)
La plupart des internautes sont réticents à
voir leur numéro de carte de crédit circuler sur le
réseau. Il convient donc de sécuriser la transaction
elle-même (chiffrement des données) mais aussi l'internaute
lui-même par l'établissement d'un système
sécurisé techniquement.
2. Les critères de la sécurité qui
doivent être respectés
La plus simple expression du e-commerce sur Internet implique que
le site marchand demande au client d'entrer en contact avec la compagnie pour
placer une commande par courrier électronique, par
téléphone ou avec l'aide de l'adresse civique du commerce. Ce
genre de site est essentiellement un site informatif.
D'autres commerçants demandent des informations
personnelles et le numéro de carte de crédit du client à
l'aide d'un formulaire à partir du site même. Cette organisation
traite ensuite elle-même la demande comme s'il s'agissait d'une commande
téléphonique où le client fournit le numéro de sa
carte de crédit.
Cette forme de e-commerce n'est nullement
sécurisée. Il est fortement conseillé aux internautes de
vérifier si l'icône d'un cadenas fermé apparaît bien
au bas de la fenêtre de leur navigateur avant de fournir des informations
confidentielles. C'est ce symbole qui certifie que la
transaction que vous vous préparez à exécuter est
sécurisée ou non. Cette directive est importante, à moins
que vous connaissiez très bien le commerce avec lequel vous vous
préparez à faire affaires.*87(*)
1. L'authenticité : exige une
évidence dans les formes sur le Web, telles que ; le mot de passe,
la carte bleue comme le Smartcard, Visa..., ou bien une chose unique comme la
signature.
2. L'autorisation : normalement,
l'autorisation est déterminée par la comparaison d'information en
ce qui concerne la personne ou le programme avec le contrôle
d'accès aux informations associées à la ressource
consultée.
3. L'audition : c'est le processus
qui rassemble des informations concernant l'accès aux sources
particulières en faisant des actions sécurisées.
4. La
confidentialité : il est évident que la
confidentialité suppose l'existence du système sensible et
privé pour la poursuite des logiciels de haut de qualité.
5. L'intégrité : c'est
la capacité à protéger les bases de données pendant
le processus de transmission sans être altérées ou bien
déformées.
6. La disponibilité : un site
est disponible si une personne ou un programme peut avoir accès à
la page, aux services...fournis par le site lui-même.
De plus, les cyber-consommateurs doivent prendre en
considérations les précautions avant d'acheter sur le net. Le
système le plus sûr est l'utilisation, à domicile, d'un
boîtier de paiement par carte bancaire (Visa, Mastercard etc.) comme le
font les commerçants. L'internaute utilise alors son code à 4
chiffres comme " signature numérique ".
Lorsqu'on achète sur l'Internet, il est
préférable de respecter quelques précautions :
- Achetez seulement sur des sites reconnus.
- Ne donnez jamais votre code de carte bancaire.
- Assurez-vous que votre commande a bien été
enregistrée.
- Signalez immédiatement tout problème à
votre banquier.
- Aussi, L'internaute client doit respecter spécifiquement
les règles suivantes :
Premièrement, s'assurer que le site est
sécurisé, c'est à dire que la communication entre votre
ordinateur et celui du commerçant est cryptée. Autrement dit,
assurez-vous que votre paiement va se faire par l'intermédiaire d'une
banque importante afin que votre numéro de carte bancaire reste inconnu
du commerçant (le logo de la banque doit apparaître sur le
site).
À aucun moment et pour aucune raison vous ne devez donner
le code secret de votre carte bancaire : Attention, si ce code vous est
demandé, vous êtes assurément entre les mains d'escrocs.
Les seules informations qui doivent vous être
demandées (sur le site sécurisé) sont la série
à 16 chiffres identifiant de votre carte bancaire, la date d'expiration
de votre carte et éventuellement les trois derniers chiffres inscrits
sur le panneau signature au verso de votre carte. Enfin, en cas de fraude,
prévenez immédiatement votre banque.
Une méthode de paiement électronique sur Internet
doit être sûre. Une telle méthode doit donc tenir compte de
plusieurs paramètres pour assurer cette sûreté *88(*):
-Authentification de l'argent électronique
:
Les vendeurs et les acheteurs doivent être en mesure de
vérifier la validité de la monnaie qu'ils reçoivent. De
plus, il faut s'assurer que le même argent ne soit pas
dépensé deux fois.
-Authentification et intégrité des messages
:
Lorsque des messages sont échangés entre
les intervenants impliqués dans une transaction, soit l'acheteur, le
vendeur et la banque (parfois aussi un intermédiaire), chacun veut
s'assurer que le message reçu provient bien de la bonne personne. Un
message autorisant un prélèvement d'argent (compte bancaire ou
carte de crédit) doit porter la signature du client. Il faut s'assurer
que chaque autorisation de paiement est unique, et qu'aucune partie du message
envoyé n'a été modifiée entre le moment d'envoi par
l'émetteur et le moment de réception par le destinataire.
-Confidentialité :
Les informations concernant les consommateurs, les marchands et
même les transactions doivent demeurer confidentielles, au même
titre que lors de l'utilisation de l'argent de papier. Bien entendu,
l'utilisation de la carte de crédit laisse une trace chez la compagnie
de crédit. Dans le cadre de l'utilisation de la carte de crédit
sur Internet, c'est la seule trace qui doit subsister après la
transaction.
-Divisibilité :
L'argent électronique doit être disponible en sous,
ou même en fraction de sous pour permettre les micro-transactions
associées au contenu électronique. Ainsi, une quantité
donnée d'argent électronique doit pouvoir s'échanger
contre de plus petits montants pouvant ensuite être re-combinés.
-Disponibilité :
Les utilisateurs désirent pouvoir effectuer leurs
opérations à tout moment de la journée, or les heures ne
sont pas les mêmes à la grandeur de la planète. Puisque
Internet est international, il faut qu'un système de paiement
électronique sur Internet soit continuellement en opération. De
plus, un utilisateur donné ne doit pas être dépendant d'une
connexion à un réseau donnée. Le système de
paiement doit être fonctionnel en dépit d'un bris de
réseau.
-Fiabilité :
Le système doit être pourvu de mesures en
cas de panne ou de mauvais fonctionnement du système permettant
d'éliminer toute perte d'argent électronique en découlant.
-Non-répudiation :
Le système doit assurer la non-répudiation des
requêtes et des réponses entre les différents intervenants
lors d'une transaction. Les messages doivent comporter une signature
empêchant l'auteur de nier avoir émis le dit message.
Le suivi des commandes en
cours
En fonction de la disponibilité des articles, la livraison
de la commande peut prendre un certain temps, ce qui peut décontenancer
les internautes associant le Net à rapidité extrême. Des
sites tels que Amazon.fr permettent un suivi permanent des commandes
passées et la possibilité de les annuler gratuitement à
tout moment précédant l'expédition.
Le suivi d'une commande, ce n'est pas seulement la livraison aux
clients avec ce qu'ils ont commandé, mais aussi l'approvisionnement
d'autres services liés. Comme par exemple : le consommateur doit
recevoir des instructions opérationnelles qui peuvent être
indiquées sur le site web. À prendre en compte
également : le suivi de la commande y compris ; la
vérification de la disponibilité des articles commandés,
l'arrangement de la livraison et l'emballage et enfin le contact avec le
consommateur dès le début la notification d'achat jusqu'à
la notification de réception.
Gestions des
commandes :
Suivi des commandes et des livraisons Le
consommateur peut suivre l'état de ses commandes et de la livraison
à partir de site web.
Compte marchant et paiement par carte de
crédit Le système est intégré avec les
plus importants fournisseurs de solutions de paiement par carte de
crédit en ligne.
Calcul automatique des taxes Le
système calcule automatiquement les taxes de vente applicables pour
chacune des transactions. Vous pouvez configurer les règles de calcul
des taxes en fonction du pays et de la région (état/province). Le
système gère aussi les exemptions de taxes.
Calcul automatique des coûts de
livraison Le système effectue le calcul automatique des
coûts de livraison avec UPS, FedEx, USPS et Poste Canada. Vous activez
les options de livraison que vous désirez utiliser. Les consommateurs
choisissent l'option qui leur convient en fonction des délais et des
coûts de livraison.
Options de paiement multiple Vous
sélectionnez les options de paiement que pourront choisir vos clients;
chèques électroniques, bon de commande, COD, carte de
crédit en ligne ou hors ligne, commande par téléphone ou
fax.*89(*)
Produits à
télécharger Le système supporte la vente de
produits numériques téléchargeables tels que les
logiciels, fichiers musicaux, graphiques, etc. Vous spécifiez le moment
et la période pendant laquelle le téléchargement est
possible.
3. Une assistance après-vente comparable
à celle des vrais magasins
Malheureusement, bien des sites de vente laissent le client
livré à lui-même une fois l'envoi achevé. Il ne lui
reste alors aucun recours pour poser une réclamation en cas d'erreur ou
de litige. Ainsi, un site de vente de DVD en ligne expédie les
dernières sorties du marché en un temps record (1 jour ½ de
la commande à la livraison effective en France métropolitaine)
mais en cas d'erreur de livraison, le temps de réponse, de l'ordre de
trois semaines, est désespérant.
Les sites particulièrement efficaces dans ces domaines
sont les supermarchés en ligne, dont la nature périssable des
articles nécessite un suivi après-vente irréprochable.
B. Les transactions dans le commerce
électronique
On peut illustrer de la façon suivante les
opérations d'échange électronique qui interviennent lors
d'un achat / vente en ligne :
(Acheteur) Poursuite de la commande (Vendeur)
L'entrée du site web d'un vendeur sur un marché
La vue du catalogue des produits
Le choix des produits par la carte d'achat
Décision finale d'achat; la commande d'achat
Le choix de moyen de paiement et les choix de la livraison
La commande reçue électroniquement : le
processus
L'emballage et les instructions de la livraison
Le moyen de paiement sécurisé.
Le système vérifie la disponibilité des
produits
Fabrication ou acquisition (si nécessaire)
1. Comment se déroulent les transactions
«échanges électroniques»
Entre le vendeur et le consommateur :
La relation commence dès que le vendeur ou bien le chef
d'entreprise choisit soigneusement la technique du système de son Site
web, en demandant à une société informatique de
développer les techniques et les logiciels utilisés dans le site,
les animations, les images des produits, le profil de la compagnie, l'histoire,
les stratégies, les actualités, la liste des produits avec ses
prix...
Ensuite la transaction du commerce électronique continue
son schéma, l'acheteur va consulter le Site web de la compagnie, et puis
il va voir le catalogue des produits « les descriptions, les images
et les prix, en particulier le prix magique*90(*). Le client va
déterminer son choix en cliquant sur la carte d'achat pour ajouter son
produit dans le chariot qui se trouve à la page électronique.
Pendant le processus de choix d'un article le système va vérifier
la disponibilité de cet article.
En outre, le client va choisir le mode de la livraison, et il va
décider du moyen de paiement, et à la fin la commande va
être poursuivie par le vendeur.
Il est possible de réaliser des transactions de toutes
natures sur Internet. Nous pouvons acquitter des factures personnelles ou
états de comptes divers : des comptes d'électricité, de
téléphone, des comptes entre entreprises, des mises à jour
de comptes bancaires, des achats ou des abonnements. Le calcul du taux de
change des devises étrangères se fait automatiquement selon le
besoin. Toutes les espèces sont transigeables. Il est possible de payer
par chèque, mandat poste, virement bancaire et carte de
crédit.
Avec la crainte qui persiste encore chez les consommateurs, ce
type de commerce n'a pas encore pris tout son essor. La tendance est croissante
et nous pouvons affirmer déjà qu'Internet à modifié
les règles du commerce au détail. Il est à prévoir
qu'en 2005, 4 foyers nord américains sur 5 seront branchés. Et
que les transactions totales sur Internet représenteront environ 25% des
transactions commerciales totales.
Déroulement d'une transaction
- l'internaute constitue un panier d'achats et choisit de payer
par carte bancaire, - il indique, sur un site sécurisé, son
numéro de CB et la date de validité, - le Paiement enregistre
la transaction, effectue une demande d'autorisation CB et envoie un retour
d'information immédiat vers l'internaute et le site marchand, -
l'internaute reçoit un récapitulatif des paiements
effectués sur votre site Internet.*91(*)
2 Les éléments essentiels pour
attirer et satisfaire les clients
La réussite d'un site web vient de plusieurs
raisons qui vont séduire les clients et capter leur confiance:
1. Le bon choix de la société informatique qui va
créer le site web.*92(*)
2. Le choix attentif des logiciels, des images, et des
animations, qui est considéré comme une vitrine qui retient
l'attention des consommateurs, mais l'essentiel se passe à
l'intérieur par une bonne description des produits.
3. Donner un bon plan du site pour qui contribuera à
augmenter les ventes et les revenus de la société.
4. La bonne promotion des produits en définissant et
décrivant soigneusement les articles.
5. Le management renforcé des campagnes menées
grâce aux médias (radio, télévision, l'envoi de SMS
sur les portables, et la poursuite du e-mailing des clients pour augmenter leur
nombre et rester en bonne relation avec les plus importants.
6. L'efficacité et la rapidité des échanges
par e-mail; telle que l'existence de la page électronique qui est un
élément principal et créée particulièrement
pour répondre aux questions, commentaires, suggestions des clients. Il
ne faut pas sous-estimer leur point de vue qui est associé à leur
confiance.
7. L'analyse complète des besoins du client en faisant des
enquêtes, études du marché pour être en contact et
répondre aux demandes des consommateurs.
8. Le prix d'un produit doit être compétitif et en
même temps unique et spécial. Cela incite l'internaute à
poursuivre son processus d'achat jusqu'à l'étape de la commande.
Par exemple, pour l'achat d'un ordinateur portable, proposer des produits
complémentaires comme la souris ou la Webcam, le tout pour un prix
spécial, certes est plus élevé que l'achat du seul
ordinateur mais plus compétitif que l'achat des trois
éléments séparément.
9. La poursuite de la commande après-vente qui est
également considérée comme un élément
clé pour bien garder de fortes relations avec les
cyber-consommateurs ; la vitesse de la livraison et les respects des
délais, de plus, la garantie de la qualité du produit.
10. La facturation, l'encaissement et la gestion doivent
être très simplifiées, pour que le client soit capable de
compléter facilement ces formalités.
Passant maintenant aux analyses de comportements des
consommateurs, vendeurs lors d'un achat / vente en ligne.
3. étude de marché et
analyses :
Le câble ADSL est tout nouveau chez nous en Algérie,
il y a donc un nombre d'abonnés minoritaires par rapport au autres pays
du monde.
Alors l'étude ne sera pas faite ici car nous somme pas
encore habituez à faire des achats en ligne, le problème majeur
c'est que la majorité des gens ne communiquent pas a travers le Web.
Reste une petite minorité qui peut faire des achats en ligne, concernant
des crédits téléphonique (Skype), des livres
électroniques, ou bien encore des logiciels informatique.
Pour être capable de répondre à la
possibilité du succès du commerce électronique et des
perspectives de cette technique, l'étude est basée sur des
études en détail de 10 sociétés qui
considèrent le commerce électronique comme un
élément clé pour leurs ventes. Après avoir fait une
recherche intensive sur le Web, environ 14 sociétés, qui ont
implantées un site web soit en leur propre nom soit en alliance avec
d'autres sociétés. En général, l'étude
fournit aussi bien des indicateurs que des conseils précieux à
tous ceux qui souhaitent ouvrir une boutique en ligne.
A l'aide des logiciels SPSS et Excel qu'on a déjà
vue avec notre professeur de statistique en troisième année (3
éme année management), ont peut avoir des résultats
clarifiés par des diagrammes comme nous allons le voir ci-dessous.
L'étude a été menée
auprès des sites arabes, et est publiée sur le Web. Je l'ai
ajouté a mon mémoire de fin d'études pour donner de la
valeur a cette recherche sur l'avenir du commerce électronique dans les
pays arabes, notons qu'il y a un mois, nous avons accueillie nos amis
(professeurs) arabes, au séminaire qui a eu lieu a l'université
Ammar Telidji Laghouat, dont le sujet et : « Arab Economic Unity
», dirigé par le Docteur directeur de la faculté des
sciences économique et de gestion.
D'autre part , j'ai consulté l'enquête
réalisée en France sur un échantillon de 380 personnes par
Laetitia LESNIER, Bruce OLDAKOWSKI, Sylvain PINGONT et Maxime RIPAUD Master
Professionnel "Information, Communication et Nouvelles Technologies"
École de Journalisme et de Communication de Marseille , d'où j'ai
obtenu des diagrammes pour argumenté mon étude
L'étude comporte deux enquêtes sur la base des
questionnaires grâce à une qui a été menée
auprès de vingt-six individus de catégories variées en
âge, en éducation et en genre afin d'évaluer les principaux
points, concepts sur les achats en ligne dont ils sont clients et de mieux
cerner leur comportement avant l'achat et après l'achat. Enfin,
l'étude fournit un témoignage récent sur le commerce
électronique.
L'autre enquête a été menée
auprès de dix sociétés parmi lesquelles:
1. Ewaseet, qui est un journal qui aide les personnes à
trouver de travail et à vendre aux enchères. Son site web a
été créé en 2003. www.ewaseet.com.
2. Maktoob, une compagnie mère MazadMaktoob a
lancée l'idée des ventes et des achats en ligne en 2000 et elle
possède le site web à partir de 1998. Cette société
s'intéresse en particulier aux arabes, elle est devenue la
première dans les ventes aux enchères. www.maktoo.com
3. Souq, une filiale de maktoob.com, a été
lancée l'idée des ventes et des achats en ligne en 2005 et elle
s'occupe particulièrement de la Jordanie et des Émirats arabes
unis. www.souq.com.
4. Fastlink, une grande société des
télécommunications qui a été établie en
1996, elle vend des portables, des cartes pour les charger, la vente aux
enchères ; et consiste aussi à vendre des ordinateurs, DVD,
voitures, livres et jeux..., www.mazadfastlink.com.jo.
5. Les frères Zalatimo, à Jérusalem. Ahmad
et Talal Wael Zalatimo, ont décidé, après l'innovation du
célèbre dessert « Mutabbaq » par leur
grand-père, de poursuivre la fabrication et la vente de desserts
traditionnels. Cette société a des filiales au pays arabes. La
société a montré dans son site www.zalatimo.com son
éventail de desserts avec ses prix et le service de la livraison par
DHL*93(*), de plus elle rassurent ses client concernant la
poursuite de la commande en déclarent « le cheminement de
votre commande directement sur le site... Par un simple clic »*94(*).
6. Zalatimo Sweets ; La Mirabelle Pâtisserie,
Chocolats de Lausanne et desserts de Zalatimo une société qui a
été établie en 1860. Ces filiales ; Zalatimo Sweets
Abdali 1986, Zalatimo Sweets Amra 1988, Rivoli Plaza
Shemeisani 1999 et en dernier lieu; Zalatimo Sweets Gardens 2001.(cousins
des premiers).
7. La Royal Jordanienne, une compagnie aérienne qui a
été établie en 1963, elle offre le service de
« e-tickiting », de plus les ventes des billets aux
enchères en prenant en considération que la société
facilite tout pour ses clients et protège leurs droits
www.rj.com. et pour avoir des informations ou participer aux
enchères vous pouvez consultez : rja@souq.com. Cette
activité est actionnée par Souq.com.
8. La librairie de LDK , qui vend des livres, des dictionnaires,
des magazines et CD-Roms. Tous les logiciels qui sont utilisés dans le
site sont protégés par les lois internationales sur les droits
d'auteurs. Pour les commandes, consultez: orders@lkd.com.jo, www.LDK.com.jo, il
faut savoir que ce site n'a fonctionné que 2 années, avant de
s'arrêter pour des raisons confidentielles, prenant en compte que le
site, les articles, les images, les prix restent valables.
9. En 1973 la société Al
Ameed-Coffee s'est établie au Koweït, ensuite la diffusion il y a
des filiales dans d'autres pays et elle a commencé presque partout dans
le monde,. Al Ameed-Coffee vend des noisettes, du café. Pour plus
d'informations, consultez
www.alameedcoffee.com.
10. azharna.com, une société qui propose aux
clients les produits suivants :
Des fleurs.
Des bougies.
Du chocolat.
De la nourriture : Café, noisettes.
De la peinture.
Les produits de la Mère Morte ; comme les
cosmétiques.
Cette société offre le service de la livraison par
DHL dans le monde, elle est actionnée par ESKADENIA Software Solutions,
une compagnie de l'informatique. Pour savoir en plus consultez :
contact@azharna.com.
D'autres sociétés ont déclaré vouloir
implanter l'idée du commerce électronique chez elles ou bien dont
le site Web est en construction :
En Algerie Le Réseaux Électronique pour les
Services Pharmaceutiques.le groupe Saidal.Algerie
Le magasin de bijouterie « Abu Sarah » ils
vont créer un site et commencer à vendre par Internet. En
Jordanie.
Orchids, une société qui vend des fleurs
fraîches en Jordanie seulement, www.orchids.com.jo
Au Liban Doukanarabia.com, une société qui vend
tous ce qui est libanais, des livres, de la nourriture, des vêtements,
des magazines et des vidéos....elle se trouve au Liban, et elle vend
autour le monde même en France, Suède, États-Unis...
www.doukanarabia.com.
Analyses et synthèse des comportements et des
différents points de vue des gens en Questionnaires numéro 1
« Les individus » & numéro 2 « Les
Sociétés » :
A. Questionnaire numéro 1 a été
distribué sur un échantillon de 26 personnes.
Nombre des cas : 26 personnes. Nombre des
questions : 15.
B. Questionnaire numéro 2 a été
distribué sur un échantillon de 10
sociétés.
Nombre des cas : 10 sociétés. Nombre
des questions : 24.
Les annexes :
· Annexe numéro ( I ) : page 125
· Annexe numéro ( II ) : page 126
Les analyses en chiffres :
Q1 : Est-ce que vous possédez un ordinateur
à la maison? (Individus). Consultez l'annexe no.1
« Oui » Fréquence : 24
personnes Pourcentage : 92.3 %
« Non » Fréquence: 2 personnes
Pourcentage : 7.7 %
92 % des gens en possèdent un ordinateur, ce qui
reflète une bonne mentalité à vouloir et savoir
communiquer avec la nouvelle génération des technologies
informatiques.
Q2 : Combien de temps utilisez vous
l'Internet ? (Individus). Consultez l'annexe no. 1
« X<3
heures » Fréquence : 20 personnes Pourcentage :
77 %
« X>3 heures » Fréquence: 6
personnes Pourcentage : 23 %
Ce diagramme illustre le fait que 77 % des gens utilisent
l'Internet et font des connexions de moins de 3 heures et que 23 % des gens de
l'échantillon examiné utilisent l'Internet pour plus de 3 heures,
prenant en considération que les 6 personnes interrogées
travaillent dans différents départements ; informatique,
finance, développement des affaires et analystes dans le
département de la recherche et du développement. Ainsi leur type
de travail explique leurs besoins de se connecter pour une longue
durée.
Q12 : D'après vous, quelle est la
catégorie d'âge de gens qui utilisent beaucoup d'Internet ?
(Individus). Consultez l'annexe no. 1
« X < 20 ans » Fréquence : 4
personnes Pourcentage : 15 %
« 20 - 35 ans» Fréquence: 14 personnes
Pourcentage : 54 %
« 40 - 65 ans » Fréquence: 8 personnes
Pourcentage : 31 %
Q3 : Est-ce que la majorité des internautes
clients est Plus de 20 ans? (Sociétés) Consultez l'annexe no.
1
« X < 20
ans » Fréquence : 2 personnes Pourcentage : 20
%
« X > 20 ans » Fréquence: 8
personnes Pourcentage : 80 %
Après avoir interrogé des individus et des
sociétés, on peut constater le fait que la catégorie de la
population qui utilise l'Internet soit en visitant un site Web soit en
achetant est la catégorie des plus de 20 ans.
De plus, selon le sondage réalisé sur un
échantillon de 380 personnes par Laetitia LESNIER, Bruce OLDAKOWSKI,
Sylvain PINGONT et Maxime RIPAUD dans Master Professionnel "Information,
Communication et Nouvelles Technologies" École de Journalisme et de
Communication de Marseille, on peut distinguer que 42 % des internautes ont
entre 25 et 34 ans, donc en bref la catégorie de 20 a 35 ans utilisent
le plus Internet.
A.25 - Âge
Q3 : Quels sont les horaires
pendant lesquels vous utilisez l'Internet ? (Individus). Consultez
l'annexe no. 1
« Matin» Fréquence : 6 personnes
Pourcentage : 23 %
« Après-midi» Fréquence: 6
personnes Pourcentage : 23 %
« Soir» Fréquence: 14 personnes
Pourcentage : 54 %
Q4 : Est-ce que les ventes et les connexions sur
votre site augmentent pendant la nuit? (Sociétés) Consultez
l'annexe no. 1
« Oui » Fréquence : 5
personnes Pourcentage : 50 %
« Non » Fréquence: 3 personnes
Pourcentage : 30 %
« Pas de
Réponse » Fréquence: 2 personnes
Pourcentage : 20 %
Environ 54 % des gens interrogés se connectent pendant le
soir, ils ont expliqué qu'ils font les connexions pendant le soir, car
ils ont du temps libre après leurs activités quotidiennes. Le
deuxième graphique qui a été distribué parmi les
sociétés illustre bien ce point ; on constate que 50 % des
sociétés montrent que les connexions sur leurs sites augmentent
pendant la nuit.
Q7 : Est-ce que les ventes et les
achats de vos produits augmentent pendant les fêtes?
(Sociétés) Consultez l'annexe no. 1.
« Oui » Fréquence : 7
personnes Pourcentage : 70 %
« Non » Fréquence: 3 personnes
Pourcentage : 30 %
70 % des sociétés sondées ont fortement
déclaré que leurs ventes augmentent pendant les fêtes. Par
rapport aux entreprises qui pratiquent du commerce électronique, aux
États-Unis ont atteint 25 % lors de la période des
fêtes, comparativement à la même période
l'année précédente.
En France les français ont dépensé 2.5
milliards d'Euros en ligne la veille de la fête
Noël 2007 pour des cadeaux de Noël.
Q7 : Est-ce que vous avez peur d'acheter par
l'Internet ? (Individus). Consultez l'annexe no.1.
« Oui » Fréquence : 6
personnes Pourcentage : 23 %
« Non » Fréquence: 13 personnes
Pourcentage : 50 %
« Pas de Réponse» Fréquence: 7
personnes Pourcentage : 27 %
Q11 : Est-ce que vous choisissez des logiciels
spécialisés pour bien protéger votre système et le
faire plus sécurisé contre les pirates informatiques?
(Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.
« Oui » Fréquence : 10
personnes Pourcentage : 100 %
« Non » Fréquence: 0 personnes
Pourcentage : 0 %
Q23 : Pensez-vous que les cyber-consommateurs
hésitent à utiliser cette nouvelle technique?
(Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.
« Oui » Fréquence : 7
personnes Pourcentage : 30 %
« Non » Fréquence: 3 personnes
Pourcentage : 70 %
Ce graphique montre que 100 % des sociétés se
focalisent sur le meilleur choix des logiciels spécialisés qui
leur fournissent un environnement sécurisé et
protégé contre les pirates de l'informatique et les
opérations frauduleuses des malfaiteurs. Ce système affecte donc
négativement ou positivement la confiance des internautes. D'ailleurs,
la plupart de sociétés ont montré une tendance à
encourager le commerce électronique avec la protection des
données. Selon le pourcentage donné par les individus
interrogés : nous avons l'illustration du fait que 13 personnes
parmi les 26 personnes sondées ont déclaré de ne pas avoir
peur de faire des courses ligne. Parmi eux, il y a des gens qui approuvent
l'idée d'acheter par l'Internet, et d'autres ont montré le
contraire.
Q16 : Est-ce que vous possédez un
système de sécurité en ce qui concerne les détails
personnels d'un internaute; surtout le numéro de la carte bancaire?
(Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.
« Oui » Fréquence : 10
personnes Pourcentage : 100 %
« Non » Fréquence: personne
Pourcentage : 0 %
Q20 : Est-ce que l'image de la société
et le nom de marque du produit se reflètent positivement sur la
confiance du client? (Sociétés). Consultez l'annexe no.
1.
« Oui » Fréquence : 10
personnes Pourcentage : 100 %
« Non » Fréquence: personne
Pourcentage : 0 %
B.15 - Éléments de
confiance selon l'expérience d'achat en ligne des e-consommateurs
(1) Achète
en ligne depuis moins d'un an
(2) Depuis 1 à 2
ans
(3) Depuis 3 à 5 ans
(4) Depuis plus de 5 ans
Ces diagrammes nous expliquent l'importance du système de
sécurité des paiements, des livraisons, des distributions.
L'image de la société et la marque de ses produits sont aussi des
éléments importants qui affectent la confiance chez les clients.
Comme par exemple ; si j'achète un DVD par Amazon.fr bien sûr
le nom de la société me donne la confiance pour effectuer
l'achat. En France, en février 2006, selon l'enquête
réalisée sur un échantillon de 380 personnes par Laetitia
LESNIER, Bruce OLDAKOWSKI, Sylvain PINGONT et Maxime RIPAUD Master
Professionnel "Information, Communication et Nouvelles Technologies"
École de Journalisme et de Communication de Marseille, on peut constater
que 90 % des sondés qui ont acheté depuis plus de 5 ans, ont
montré que le paiement sécurisé est
l'élément essentiel à renforcer la confiance chez les
cyber-acheteurs.
Q6 : Est-ce que vous utilisez le prix magique ou
bien faites des soldes? (Sociétés). Consultez l'annexe no.
1.
« Oui » Fréquence : 8
personnes Pourcentage : 80 %
« Non » Fréquence: 2 personnes
Pourcentage : 20 %
Q10 : Est-ce que votre société
consacre une part de son budget pour faire la publicité?
(Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.
« Oui » Fréquence : 9
personnes Pourcentage : 90 %
« Pas de
Réponse » Fréquence:1 personnes
Pourcentage : 10 %
Q12 : Est-ce que vous proposez le service de la
livraison à domicile? (Sociétés). Consultez l'annexe no.
1.
« Oui » Fréquence : 7
personnes Pourcentage : 70 %
« Non » Fréquence: 3 personnes
Pourcentage : 30 %
Q17 : Est-ce que proposez le service de
l'évaluation (commentaires et suggestions) aux clients?
(Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.
« Oui » Fréquence : 8
personnes Pourcentage : 80 %
« Non » Fréquence: 2 personnes
Pourcentage : 20 %
Q15 : Est-ce que vous assurez la qualité d'un
objet vendu et vous engagez à remédier à tout
défaut de la qualité des produits après- vente?
(Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.
« Oui » Fréquence : 9
personnes Pourcentage : 90 %
« Non » Fréquence: 1
personne Pourcentage : 10 %
Q14 : Est-ce que vous pensez que la
possibilité de bien visualiser le produit sur le site (photo,
animation..) et la bonne description vont améliorer les ventes en ligne?
(Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.
« Oui » Fréquence : 9
personnes Pourcentage : 90 %
« Non » Fréquence: 1
personne Pourcentage : 10 %
Après avoir sondé un certains nombre de
sociétés en ce qui concerne leur choix de prix, leur plan
budgétaire, leurs conditions de la livraison, la garantie de la
qualité de leur produit et la bonne description et visualisation de leur
éventail de produit sur leurs sites Web ; on peut constater selon
les chiffres que presque la majorité étaient d'accord à
renforcer touts les éléments essentiels qui augmentent les ventes
en ligne grâce au choix du système de haute qualité, fourni
par un logiciel trop spécialisé pour suivre d'une façon
sécurisée toutes les transactions qui se déroulent entre
les vendeurs et leurs clients afin d'accroître la confiance d'un client
sur la société. De plus ce type de système offre aux
sociétés l'occasion de gagner beaucoup d'acheteurs et
d'internautes, donc comme résultat, le chiffre d'affaires ou bien les
ventes des sociétés vont augmenter.
En outre, on peut classer la somme d'argent qui est
consacrée pour promouvoir et commercialiser les produits et en faisant
des publicités, l'assurance de la qualité de produit
après-vente et la bonne visualisation de produit au même niveau,
ceux-ci ont atteint 90 % en statistique. Le résultat est que le meilleur
plan de choix du produit est la clé importante pour réussir et
être un des meilleurs concurrents, de plus le graphique montre que le
prix favorable et le service d'évaluation consacrée à bien
écouter l'audience, le climat du marché et à lire les
commentaires et les suggestions des clients et prendre en compte leur
évaluation sont au même rang en atteignant 80 %.
Étant basé sur les chiffres publiés au site
Web ; www.journaldunet.com. En février dernier, 1.643 lecteurs de
L'Internaute Magazine (Ndlr : un site Benchmark Group, l'éditeur du JDN)
ont répondu à une enquête en ligne concernant leurs
attitudes vis-à-vis du commerce en ligne.
Et selon le graphique ci-dessus, on
constate que 63% de consommateurs en France achètent en ligne à
cause de la disponibilité du service de la livraison à domicile,
ensuite 60 % d'entre eux achètent en raison de prix favorable. Une autre
chose qui incite les clients d'acheter est le prix, 68 % d'internautes
s'intéressent à acheter sur l'Internet grâce au prix
avantageux qui les séduit. C'est difficile de décrire en deux
mots, toutes les sociétés qui ont une bonne réputation et
sont célèbres pour avoir créé un environnement
sécurisé, enrichi et favorable.
Il est certain que le prix est la clé importante et le
moteur des internautes à acheter. Selon le graphique ci-dessous, 30 % des sondés achètent en fonction du prix.
.8 - Quels sont les
éléments qui peuvent vous convaincre d'acheter en ligne ?
Pour augmenter les ventes des
sociétés et attirer les consommateurs : prix favorable et
soldes, livraison à domicile, promotion de produits, garantie de la
qualité, meilleures conditions en ce qui concerne la conservation et la
demi-vie de produit, rupture de stock, produit cassé et d'autres
éléments favoris.
Q10 : Est-ce que vous pensez que le niveau de revenu
d'une personne est lié à l'achat par l'Internet ?
(Individus). Consultez l'annexe no. 1.
« Oui » Fréquence : 20
personnes Pourcentage : 77 %
« Non » Fréquence: 5 personnes
Pourcentage : 19 %
« Pas de
Réponse » Fréquence:1 personnes
Pourcentage : 4 %
Q11 : Est-ce que vous pensez que le niveau
éducatif d'une personne est lié à l'achat par
l'Internet ? (Individus). Consultez l'annexe no. 1.
« Oui » Fréquence : 7
personnes Pourcentage : 92 %
« Non » Fréquence: 2 personnes
Pourcentage : 8 %
Le diagramme nous montre que 54 % des individus étaient
fortement d'accord que le niveau d'éducation des personnes est le plus
élevé par rapport au revenu des personnes, par contre la plupart
des interviewés ; parmi lesquels « des gens qui
travaillent dans le domaine d'informatique, de l'agriculture ou des
techniciens, des financiers et des ingénieurs » ont mis
l'accent sur les deux niveaux et qu'il y a une grande relation entre eux, cela
veut dire comme par exemple ; une mère qui travaille et gagne une
assez bonne somme, elle peut prendre des cours en informatique, mieux
comprendre cette technique ou améliorer son niveau de connaissance si
elle a déjà une pratique de ce type d'affaire ( commerce
électronique ) ou bien un homme d'affaires qui est bien
éduqué peut facilement pratiquer et comprendre les
démarches du commerce électronique.
D'autre part, et selon l'enquête48(
*)
réalisée en France sur un échantillon de 380 personnes par
Laetitia LESNIER, Bruce OLDAKOWSKI, Sylvain PINGONT et Maxime RIPAUD Master
Professionnel "Information, Communication et Nouvelles Technologies"
École de Journalisme et de Communication de Marseille, les analyses ont
montré que 58 % des internautes clients sont des salariés, cela a
bien illustré que le niveau de revenu est également
considéré comme important.
A.26 - Situation professionnelle
Q8 : Est Quels sont les sites
web que vous préférez visiter pour acheter ? (Individus)
Consultez l'annexe no. 1.
«Yahoo» Fréquence : 8 personnes
Pourcentage : 30.8 %
«Amazon » Fréquence: 16 personnes
Pourcentage : 61.5 %
« Autres» Fréquence:2 personnes
Pourcentage : 7.7 %
Q22 : Dans quelles activités pensez-vous que
le commerce électronique va se diffuser? Ex. jeux, CD,
médicaments, portables...? (Sociétés).
Consultez l'annexe no. 1.
«CD&DVD&Livres» Fréquence : 7
personnes Pourcentage : 70 %
« Voyages » Fréquence: 1 personne
Pourcentage : 10 %
«Informatique» Fréquence: 2 personnes
Pourcentage : 20 %
Ces deux diagrammes nous montrent que 61 % des internautes
visitent le site web d'Amazon ensuite c'est Yahoo que 31 % des sondés
visitent. De plus, les interrogés ont déclaré que les DVD,
CD et les livres sont les activités les plus vendus et favorables.
En comparaison avec la France on peut classer les services les
plus vendus par Internet aux particuliers (B2C) sont ;
les biens culturels : livres, CD et DVD, ... ( Amazon, Fnac,
...)
les appareils technologiques : PC, électronique,
hi-fi, ... ( Yougs, Grosbill...)
le tourisme et les voyages : billets de train, d'avion,
locations. (Voyages-SNCF).
les produits de grande consommation avec les supermarchés
en ligne (voir les articles : Carrefour, Auchan .
Q21 : Est-ce que vous pensez que le marché
des ventes en ligne aux particuliers va augmenter ? (Sociétés).
Consultez l'annexe no. 1.
« Oui » Fréquence : 8
personnes Pourcentage : 80 %
« Non » Fréquence: 1 personne
Pourcentage : 10 %
« Pas de Réponse» Fréquence:1
personne Pourcentage : 10 %
Ce graphique nous donne les perspectives des gens
interviewés en ce qui concerne l'avenir du commerce électronique,
environ 80 % des interrogés ont fortement montré que le
marché des ventes et des achats en ligne va augmenter d'une
manière fulgurante, la plupart d'entre eux étant d'accord pour
dire qu'il y aura pendant une courte période une diffusion notable du
commerce électronique dans différents activités
Synthèse :
Le travail comprend de faire des questionnaires, d'abord un
qui est adressé aux sociétés pour être capable de
déterminer les perspectives des chefs de travail et leurs pensées
sur l'avenir du commerce électronique à cause de leurs contacts
avec les entreprises et les clients. Ils peuvent aussi nous donner des attentes
sur notre question et évaluer ces attentes. Ensuite, l'autre
questionnaire est adressé aux individus. La majorité des
sociétés et des individus ont montré de bonnes attentes
vers le commerce électronique, et ce type de commerce va se diffuser
dans les prochaines années d'une manière très rapide.
Pour le travail et en ce qui concerne les enquêtes
distribuées aux individus et aux sociétés, je pense que le
déroulement du commerce électronique peut être en
général considéré comme positif. Rencontre des
sociétés pour mener des entretiens avec les responsables.
J'ai réussi à faire des analyses et établir une vue
d'ensemble en ce qui concerne les attentes de la population dans la pratique du
commerce électronique globalement et à comprendre ce moyen
parfaitement.
On peut alors les comparer et trouver des grands points communs
entre les entreprises et les individus qui font du commerce
électronique. Des avantages comme par exemple ; la réduction
des coûts, une plus grande disponibilité (ouverture 24h/24), une
grande variété de choix et surtout la possibilité d'offrir
à l'internaute des services achevés avec beaucoup plus de
soin et personnalisés. Le commerce électronique
renforce aussi la fidélisation de la clientèle et il augmente
même la possibilité d'accès aux nouveaux marchés et
d'être leader sur le marché. De plus, la publicité est
aussi un facteur essentiel dans les ventes et les achats en ligne. De
même, il y a des précautions face à ce nouveau outil
informatique, qui sont les mêmes chez la plupart des
interrogés : la nécessité d'avoir accès
à Internet et de savoir l'utiliser, la méfiance du client,
notamment en ce qui concerne la
sécurité (sécurité en système et
logiciel, information personnelle et moyens de paiements). Il faut que la
société cherche de bonne source une société
informatique et fasse un contrat avec elle, celle-ci va lui proposer des
services de sécurité compréhensive et de haute
qualité. Enfin, on peut remarquer que le type de produits vendus et
commercialisés suit une certaine constante : comme on l'a
déjà expliqué dans les graphiques ci-dessus, les produits
les plus susceptibles d'être vendus et commercialisés en ligne
sont les DVD, les CD, les livres ensuite l'informatique.
D'autre part, il faut savoir distinguer les critères
essentiels pour améliorer les entreprises et attirer les clients ;
il faut comprendre que le prix est la clé importante pour séduire
les internautes clients et les inciter à acheter, car les clients font
des recherches et surfent sur l'Internet et comparent les mêmes produits,
les articles et les catégories. Ceux qui sont moins chers, sont les plus
vendus et commercialisés.
Selon la plupart des sondés, les résultats ont bien
montré que les chiffres d'affaires des sociétés augmentent
en général avec la pratique de cette nouvelle technique qui a
touché presque toutes les tranches de la société autour du
monde.
Malgré le peu de gens qui ont montré leurs
inquiétudes à utiliser le commerce électronique dans les
ventes et les achats par l'Internet, des personnes interrogées ont
tendance à utiliser beaucoup le commerce électronique dans leurs
affaires, leurs entreprises...etc. car les avantages du commerce
électronique sont nombreux, plus que les inconvénients. Avec le
commerce électronique, on trouve les produits exigés en un
instant en faisant un « clic » sur le moteur de recherche,
et les choix sont ouverts devant les clients pour choisir le prix favorable, la
bonne qualité de produit dans un contexte sécurisé loin
des pirates informatiques.
En deux mots, le commerce électronique est l'embryon
du e-business qui va changer une petite entreprise en une entreprise
célèbre et concurrente qui pourra avoir un accès et
concourir sur les marchés mondiaux.
Quatrième partie
eBay
Etude de cas
«... Comment l'Internet
révolutionne le e-commerce et le monde des enchères...
»
A. introduction
eBay.com est née en 1995 d'une
idée qui prête à sourire : le fondateur voulait permettre
à sa femme de trouver des collectionneurs de boîtes de bonbons Pez
pour compléter par échanges sur Internet sa propre collection.
Mais aujourd'hui, la firme, dont les 200 millions d'utilisateurs se sont
échangés pour près de 23 milliards de dollars de biens en
2007, ne fait pas du tout sourire ses concurrents - très peu ont
survécu d'ailleurs - et suscite l'admiration des
commentateurs
EBay est pourtant présent sur un marché
très ancien, les enchères, longtemps symbolisé par
Christie's et Sotheby's, toutes deux fondées au XVIIIème
siècle. Mais eBay, qui n'avait pas dix ans, a géré en 2003
sept fois plus de ventes que Christie's et Sotheby's combinées, et est
beaucoup plus rentable.*95(*)
- En quoi une pratique aussi
traditionnelle que les enchères a-t-elle été
bouleversée par l'Internet ?
- Comment expliquer un succès aussi fulgurant
?
Si le principe des enchères reste identique, ses
conditions d'applications sont radicalement différentes entre le
modèle traditionnel de Christie's ou Sotheby's et celui, via Internet,
d'eBay, pour le plus grand avantage de ce dernier
1. Savoir faire d'ebay
Enoncé : on fournit le dossier, extraites des rapports
annuels en 2003.*96(*)
E Bay
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
Chiffre d'affaire (Mo$)
|
431
|
748
|
1214
|
2165
|
Nombre de salariés
|
1927
|
2560
|
4000
|
5700
|
|
|
|
|
|
Sotheby's
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
Chiffre d'affaire (Mo$)
|
397,8
|
336
|
345
|
319
|
Nombre de salariés
|
2048
|
1800
|
1736
|
1537
|
Premier thème : comparaison de ratios
de productivité
1. Evaluer la productivité des employés pour
les deux sociétés tés, pour toutes les années
disponibles.Il suffit de diviser, pour chaque année, le chiffre
d'affaire par le nombre d'employés. On obtient donc : *97(*)
CA/employé (en milliers de $)
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
eBay
|
223,7
|
292,2
|
303,5
|
379,8
|
Sotheby's
|
194,2
|
186,7
|
198,7
|
207,5
|
2. Interprétation des résultats :
La productivité, exprimée en chiffre d'affaires
par employé, est significativement supérieure chez eBay.
L'écart se creuse au fur et à mesure : la productivité
d'ebay est supérieure d'environ 10% à celle de Sotheby's en 2000,
de près de 100% en 2003. Ces chiffres dé montrent donc une
productivité de plus en plus supérieure chez eBay, d'autant plus
frappante que le chiffre d'affaires d'eBay est constitué de commission
plus petites (7% environ contre 20-25%) sur des objets de bien moindre valeur
chez eBay que chez Sotheby's
2. Savoir utiliser Internet
1997
|
Création de QXL, site d'enchères en ligne au
Royaume Uni.
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1998
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Création d'IBazar, site d'enchères en ligne
français, et de Ricardo, site allemand
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1999
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Création d'Aucland.fr, site d'enchères en ligne
français
eBay lance un site anglais et s'implante en Allemagne en
rachetant alando.de
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2000
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Après avoir racheté le danois JubiiAuktion et le
suédois Bidlet, l'anglais QXL rachète l'allemand Ricardo par
échanges d'action pour environ 280 millions d'euros. Ils comptent alors
1,3 et 0,8 million d'utilisateurs respectivement en Europe.
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2001
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Après avoir lancé des sites en Italie, Irlande, et
Suisse, eBay rachète iBazar, leader dans 7 des 8 pays où il
opère (France, Brésil, Pays-bas, Belgique, Portugal, Italie,
Espagne et Suède). Ibazar compte alors 2,4 millions d'utilisateurs
s'échangeant près de 100 millions d'euros de marchandises par
trimestre. La transaction, par échange d'actions et cash, est
valorisée entre 66 et 112 millions d'euros. Avec ce rachat, eBay ravit
à QXL-Ricardo la première place en Europe.
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2002
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QXL Ricardo rachète Aucland.fr, qui compte alors 450 000
membres enregistrés en France
Ebay obtient que Yahoo!, dernier rival significatif en Europe
avec QXL Ricardo, cesse d'organiser des enchères en Europe en
échange d'achats d'espaces publicitaires.
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Premier thème : Comment le
marché européen des enchères a-t-il évolué
depuis 2000, en terme de concurrents présents ? Pourquoi ? Ce
marché connaît à partir de 2000 une concentration rapide :
il ne reste en 2002 que deux acteurs importants, tous les autres se sont fait
racheter ou ont cessé leur activité.*98(*)
Cette concentration
rapide illustre la course aux volumes et à la première place,
cruciale sur ce marché. Les concurrents se concentrent rapidement pour
obtenir cette première place et enclencher un cercle vertueux qui leur
permettra d'attirer plus facilement les clients, acheteurs ou vendeurs, et de
profiter des économies d'échelle. Les « seconds rôles
» sont vite condamnés à la figuration et
préfèrent quitter le marché, comme Yahoo!
On pourra
mentionner que cette concentration a pu s'accélérer avec la chute
de la Bourse (les rachats d'entreprises pouvant se faire à meilleur
compte) et de l'arrivée de l'euro (qui favorise les échanges
à l'intérieur de la zone euro)
Deuxième thème :
l'évolution prochaine du rapport de forces entre QXL et eBay par deux
méthodes
1) Evaluez l'attractivité des sites ebay.fr et aucland.fr
(groupe QXL-Ricardo) pour les utilisateurs, qu'ils soient acheteurs ou
vendeurs. Pour ce faire, connectez vous sur ces sites et cherchez un bien soit
courant (par exemple, une console de jeu ou un téléphone
portable) soit au contraire rare ou loufoque (par exemple, un nounours bleu ou
une lampe en coquillage). En observant le nombre de produits disponibles, le
nombre d'enchères portées et les prix atteints, lequel des deux
vous semble le plus attractif, du point de vue de l'acheteur et du vendeur,
éventuellement pour ce dernier en regardant aussi les frais de vente ?
Cette expérience montre très certainement que :
- l'offre de biens est beaucoup plus riche sur ebay.fr que sur
aucland.fr : s'y trouvent de plus nombreux produits standards (par exemple une
console de jeu de marque connue va être), ainsi que plus d'articles rares
;
- les enchères portées sont beaucoup plus
nombreuses sur ebay.fr que sur aucland.fr (cf le nombre d'articles sans
enchères, le nombre d'enchérisseurs par article et les prix
d'adjudication)*99(*)
Du point de vue de l'acheteur, le site ebay.fr est donc plus
intéressant : on peut y trouver toutes sortes d'articles, et de nombreux
vendeurs pour un même produit, ce qui lui laisse espérer
(peut-être illusoirement) d'acheter à bon prix l'article qui
l'intéresse. On peut noter toutefois qu'un acheteur cherchant un produit
très commun aura plus de chances de l'acheter sur aucland.fr, puisqu'il
y a moins d'enchérisseurs. Encore faut-il que ce produit soit
effectivement disponible et que le vendeur n'ait pas mis de prix de
réserve, deux conditions très restrictives.
Du point de
vue du vendeur, le nombre d'enchères et les prix atteints montrent que
ebay.fr est clairement le plus intéressant : c'est sur ce site qu'il a
le plus de chances de vendre son bien, et à un prix élevé
vu le nombre d'enchérisseurs en concurrence. Certes les frais à
la charge du vendeur y sont plus élevés que chez le concurrent,
mais pas suffisamment pour inciter la plupart des vendeurs à
préférer aucland.fr (risque fort de ne pas avoir
d'enchérisseurs du tout ou pas suffisamment pour faire monter les
enchères).
2) Quel site vous semble donc avoir les meilleures chances de
prospérer à l'avenir ? Lequel vous semble en mauvaise posture ?
eBay a bel et bien enclenché un cercle vertueux propre
à attirer toujours plus de vendeurs et d'acheteurs. Cette domination lui
permet déjà de pratiquer sans risque des prix beaucoup plus
élevés que ceux de son concurrent.
Aucland.fr semble au
contraire avoir enclenché un cercle vicieux : il est moins attractif
pour les acheteurs et les vendeurs et risque de s'enfoncer dans cette
situation, quasiment mécaniquement. Même une réduction de
ses tarifs ne paraît quère susceptible de le sortir de cette
mauvaise passe, puisque les vendeurs préféreront payer un
pourcentage de commission un peu plus élevé s'ils sont convaincus
que leurs biens a plus de chance de se vendre plus cher sur ebay.fr.*100(*) En somme, le jeu
concurrentiel sur ce marché risque de se terminer comme un
célèbre film d'aventures : « A la fin, il ne peut en rester
qu'un ». De fait, QXL Ricardo ne cesse depuis 2001 de perdre du chiffre
d'affaire et a constamment affiché d'importantes pertes
financières. (18 millions de livres de pertes nettes en 2003 pour 5
millions de chiffre d'affaires). Dans le même temps, le chiffre
d'affaires de eBay hors USA (constitué aux 3/4 par les filiales
européennes en 2003) a été multiplié par
6.*101(*)
B. La concurrence entre ebay et Sothby's et Christie's
1. Le modèle historique : Christie's et
Sotheby's
Les enchères sont un modèle ancien et
économiquement idéal : il consiste à réunir le
maximum de vendeurs et d'acheteurs pour un bien donné et réguler
ainsi les prix par la confrontation la plus efficace possible de l'offre et de
la demande. Mais la difficulté de réunir physiquement un nombre
maximal de vendeurs et d'acheteurs, les coûts d'information et de
transaction importants, qu'ils soient financiers ou non (perte de temps,
déplacements, etc) rendent nécessaire une organisation
complexe..
Sotheby's est une société
célèbre de vente aux enchères. La toute première
vente s'est tenue le 11 mars 1744. Le fondateur de Sotheby's, Samuel Baker,
présida à la vente de plusieurs centaines de livres rares et de
grande valeur.
Aujourd'hui, l'entreprise a un chiffre d'affaires d'environ 2
milliards de $ US, des bureaux à Londres (New Bond Street et Olympia),
Manhattan (York Avenue), Paris, Amsterdam, Genève, Zurich, Milan, Hong
Kong, Singapour, Melbourne.*102(*)
Christie's a été fondée en 1766 et son
siège social se trouve à Londres, mais depuis 1998, elle est une
filiale de la société française Artémis SA.
Sotheby's a également été fondée au XVIIIe
siècle, mais elle est depuis lors devenue une société
anonyme cotée aux bourses de New York et de Londres. Son siège
social est à New York et son principal actionnaire est l'homme
d'affaires américain Alfred Taubman, qui a également
été son président pendant toute la période
concernée en l'espèce.*103(*)
Sotheby's et Christie's se battent au coude à coude pour
la prééminence mondiale des ventes aux enchères
prestigieuses.*104(*)
Leur rôle consiste donc à réunir un maximum
de biens à vendre, organiser de la publicité autour d'une vente
à une date et un lieu précis, pour y attirer un maximum
d'acheteurs potentiels et obtenir le meilleur prix pour le maximum d'articles.
Elles se rémunèrent en prélevant une commission au
pourcentage des ventes réalisées, à la fois auprès
des vendeurs et des acheteurs.
· La logique de centralisation et de volume
explique une forte prime aux leaders
Les vendeurs souhaitent se séparer rapidement et au
meilleur prix de leurs objets, ce qui suppose de rencontrer un maximum
d'acheteurs potentiels. Les acheteurs, dont le temps est limité,
souhaitent disposer du choix le plus intéressant possible. Une forte
logique de centralisation et de volume s'impose donc et explique une
très forte prime aux leaders.
Christie's et Sotheby's
contrôlent ainsi à elles deux près de la moitié du
marché mondial des enchères d'art, et 90 % des beaux-arts
(toiles, sculptures, meubles de maîtres). Les segments de marché
sont dominés par l'une ou l'autre de ces maisons : Sotheby's domine par
exemple le mobilier ancien américain ou la photographie, Christie's le
mobilier d'époque européen, les livres rares et les
manuscrits. Pour attirer un maximum d'acheteurs, les maisons
d'enchères doivent posséder ou louer des salles de ventes dans
des quartiers centraux et prestigieux des grandes métropoles - Londres
en New York notamment - éditer et diffuser un grand nombres de luxueux
catalogues, tout cela à grands frais. L'importance des coûts fixes
(les locaux, notamment) obligent à un roulement rapide des ventes, ce
qui explique une concurrence féroce entre les deux maisons.
· qui se livrent une concurrence féroce
pour amortir d'importants coûts fixes
La concurrence entre Sotheby's et Christie's s'exerce à la
fois pour trouver des objets à vendre et pour intéresser des
acheteurs.
Les deux maisons luttent âprement pour se voir confier les
ventes les plus prestigieuses, celles qui généreront un maximum
de chiffre d'affaires, mais surtout une inestimable publicité gratuite
dans les médias. *105(*)
Christie's et Sotheby's se voient confier des objets par des
vendeurs pressés par une urgence financière, le plus souvent en
cas de succession, de divorce, ou de surendettement. Pour cette raison, elles
sont amenées à proposer des facilités financières
pour attirer ces vendeurs, comme des avances et un prix minimum garanti,
même si le bien n'est pas vendu, ce qui peut s'avérer très
risqué en cas de mévente.
Pour écouler rapidement les biens mis en vente, les
maisons d'enchères doivent entretenir l'intérêt des
acheteurs, ce qui suppose des dépenses de relations publiques et de
marketing considérables. Elles sont également amenées,
pour les biens les plus prestigieux, à accorder des facilités de
paiement aux acheteurs. La publicité donnée à des ventes
record les incite parfois des pratiques discutables et à des risques
énormes. La vente record des Iris de Van Gogh, en 1987 pour 54
millions de dollars, a ainsi été financée pour
moitié par Sotheby's en personne sous la forme d'un prêt à
l'acheteur, pour s'assurer une forte publicité et rassurer, un mois
après un krach boursier, sur la santé du marché de l'art
dont il dépend si étroitement. Ce prêt n'a jamais
été remboursé.
· d'où la tentation de l'entente pour
fixer les revenus :
Les deux maisons se concurrencent également sur leurs
prix, c'est à dire sur les commissions qu'elles réclament aux
vendeurs et aux acheteurs. Les commissions ont généralement
évolué entre 10 et 25% du produit de la vente*106(*), mais elles sont
négociables. Pour attirer des biens d'exception, les maisons
d'enchères renoncent parfois complètement à
réclamer une commission au vendeur, en espérant se rattraper sur
la commission à l'acheteur et sur la publicité gratuite
générée par une vente historique. Mais la pratique n'est
pas sans risque en cas de raréfaction des acheteurs. Or le marché
de l'art est hautement cyclique.
Dans les années 90, le marché de l'art
connaît ainsi une crise grave qui met en péril les maisons
d'enchères : les acheteurs fortunés se font rares, les prix des
objets baissent et les vendeurs potentiels reportent s'ils le peuvent leurs
ventes en espérant une remontée des prix à terme. Les
maisons d'enchères se retrouvent donc sur un marché en forte
contraction et doivent coûte que coûte attirer vendeurs et
acheteurs pour amortir leurs coûts fixes, en réduisant leurs
commissions. Leur équilibre financier se retrouve bientôt en
péril. Christie's et Sotheby's finissent par s'entendre pour ne plus se
concurrencer sur les commissions - cette fixation des prix sera
d'ailleurs condamnée par les autorités américaines en 2000
et européennes en 2002. L'abandon de ces arrangements explique
en bonne partie des pertes depuis 2000 malgré un chiffre d'affaires
stable, comme en témoignent les comptes de
Sotheby's. *107(*)
En somme, le modèle traditionnel des enchères est
naturellement dominé par quelques acteurs - Christie's et Sotheby's -
qui n'arrivent néanmoins pas à en tirer une rentabilité
forte et pérenne : l'importance de leurs coûts fixes les restreint
en effet à quelques segments haut de gamme du marché,
particulièrement cycliques, de rentabilité aléatoire.
eBay, qui organise des enchères uniquement sur Internet,
utilise pour sa part un modèle économique...modèle
internet.
2. Le modèle Internet : eBay
eBay
dirigée par un français
Pierre Omidyar a su attirerles internautes Une croissance en
volume, puisque dans le même temps, le nombre d'utilisateurs inscrits
augmentait de 29 % pour atteindre 203 millions d'abonnés en 2007
*108(*), le
site d'enchères eBay devient le site commercial le plus visité du
monde en mars 2001. Le libraire en ligne Amazon passe en seconde position avec
un peu moins de 22 millions de visiteurs mensuels.
Elle se rémunère par une commission de 5 % sur les
ventes et par la publicité (ce type de site génère
énormément de trafic: un client y passe 120 minutes par mois
contre 50 chez yahoo!). Elle a réalisé 47 millions de dollars de
CA en 1999 et 2,4 millions de dollars de bénéfice. Sur les 3
premiers trimestre 2002 son CA est passé à 800M$ et un
bénéfice de 260M$
ebay a racheté Paypal (moyen de paiement en ligne) pour
1,5 milliards de $ en 2002. Après un pic de 26 milliards de dollars, est
encore valorisée 19 Milliards après le e-krach (juin
2001), soit plus qu'une banque comme le Crédit Lyonnais
et 10 fois plus que Sotheby's (1,8 milliards). *109(*)
Le Financial Times raconte qu'un antiquaire réalisant le
même chiffre d'affaire sur eBay que dans sa boutique
pour des frais 12 fois inférieurs a fermé son magasin physique.
· L'Internet rend plus efficace le marché
des enchères :
Les enchères sur Internet obéissent à
la même logique de centralisation que dans le modèle historique :
il s'agit de réunir un maximum de vendeurs et d'acheteurs potentiels en
assurant le meilleure liquidité du marché. Les ventes aux
enchères traditionnelles sont limitées dans leur
efficacité par une contrainte physique : la vente a lieu à un
endroit et à un horaire précis. Cette contrainte physique limite
naturellement le nombre de ventes d'acheteurs potentiels, même s'il est
souvent possible d'enchérir par téléphone ou par
écrit en avance. Sur Internet en revanche, l'information est beaucoup
plus facilement disponible, et les enchères peuvent parfaitement courir
sur plusieurs jours et intéresser potentiellement des acheteurs partout
dans le monde.
Cette liquidité attire à leur tour les
vendeurs. Un cercle vertueux est donc enclenché. Les acheteurs sont
attirés par la variété des biens mis en vente, la
perspective d'une bonne affaire, la commodité liée à
l'Internet (faire des achats sans sortir de chez soi), et dans une bonne mesure
par l'amusement de trouver facilement des biens rares, introuvables dans des
canaux traditionnels. Les vendeurs trouvent un accès aisé
à un marché très large, des coûts de distribution et
de marketing très compétitifs, la possibilité de maximiser
les prix et d'augmenter leurs ventes sans coût d'entrée ni de
sortie autre que négligeable. Certaines entreprises traditionnelles
utilisent ainsi eBay comme un canal de distribution complémentaire, de
nombreux petits commerces spécialisés mais aussi des grandes
entreprises comme IBM qui y écoulent leurs fins de série.
· avec des coûts beaucoup plus
faibles :
Fondamentalement, eBay est un site Internet qui met en
relation des vendeurs et des acheteurs potentiels ; les vendeurs remplissent
eux-mêmes de leur ordinateur les fiches descriptives de leurs biens,
fixent les conditions de paiement, de livraison, le prix de départ et
également de réserve (c'est-à-dire le prix en dessous
duquel ils ne vendront pas leur bien). Contrairement à Christie's et
Sotheby's, il n'a donc pas de luxueux catalogues à imprimer, de salles
d'exposition et de ventes à entretenir, d'entrepôts à
financer, de biens à transporter, de garanties financières
à négocier etc.*110(*)
Une telle structure de coûts, avec des coûts
d'exploitation très bas, explique que eBay est une des rarissimes
sociétés Internet à toujours avoir affiché des
profits, très confortables qui plus est. Ses coûts marginaux
quasiment nuls lui permettent également de s'intéresser à
des biens bon marché, contrairement à une maison
d'enchères en dur. eBay vend ainsi des objets de collection comme
Christie's et Sotheby's (beaucoup plus bas de gamme en général),
mais aussi et surtout des pièces et véhicules automobiles, de
l'électronique, des vêtements, des produits culturels, de sport,
de bricolage, de jardinage etc.
eBay résume ainsi sa mission dans son rapport annuel :
« construire la place de marché la plus efficiente et la mieux
fournie du monde, où n'importe qui, n'importe où, peut acheter ou
vendre pratiquement n'importe quoi (...) en rassemblant une communauté
de vendeurs et d'acheteurs dans un environnement plaisant, intuitif, facile
d'utilisation pour chercher, acheter et vendre des biens d'une diversité
gigantesque». De fait, toutes sortes d'articles, notamment ceux avec une
forte base de vendeurs et d'acheteurs potentiels, avec une gamme de produits
large et des coûts d'expédition faibles, sont présents sur
eBay.
· Les économies d'échelle sur un
marché élargi expliquent des marges et une croissance
spectaculaires
Une structure de coûts extrêmement
compétitive et la rapide croissance de son marché expliquent les
très flatteurs résultats de eBay depuis sa
création en 1996. La firme affiche une marge brute stable
autour de 80 % depuis plusieurs années et s'attend en 2004 à 35 %
de marge opérationnelle avec une marge nette supérieure à
20%. La très forte croissance - le chiffre d'affaires double quasiment
chaque année - nécessite en effet relativement peu
d'investissements, les coûts marginaux étant très faibles.
Cette croissance si rapide permet à eBay de conforter sa première
place, qui constitue son atout le plus important.*111(*)
· Une rente quasiment garantie par de formidables
barrières à l'entrée
La «prime au leader», si prégnante sur le
marché des enchères, assure à eBay une position quasi
inexpugnable. eBay s'est assuré un leadership mondial en lançant
très tôt sa croissance interne à l'étranger et en
rachetant ses concurrents dans le monde, s'assurant ainsi la première
place dans les 16 principaux pays du monde. La seule exception d'importance
à cette domination est le Japon où son concurrent Yahoo! a
devancé eBay, qui s'est finalement retiré de ce pays.
Cette inexpugnabilité est également
assurée par la compétitivité des coûts de e-Bay, qui
lui permet d'offrir des tarifs très compétitifs. Les commissions
d'eBay sur les biens vendus s'élèvent en général
autour de 7,5%, contre 15-20 % chez les maisons d'enchères en dur (elles
sont généralement gratuits quand eBay se lance dans un nouveau
pays ou sur un nouveau créneau, afin d'attirer rapidement les vendeurs
et d'amorcer ainsi un cercle vertueux au détriment des concurrents). Un
concurrent pourrait donc difficilement gagner une guerre des prix contre eBay,
avec ses formidables réserves financières et la faiblesse de ses
prix*112(*).
Ainsi, si d'autres géants en ligne comme Amazon ou
Yahoo! proposent également des services d'enchères, ils ne sont
pas véritablement menaçants pour eBay. Dans la mesure où
eBay propose, selon ses propres mots « pratiquement n'importe quoi »,
il considère également comme concurrents « les
commerçants en ligne ou en dur, les distributeurs, les liquidateurs, les
sociétés d'import-export, les firmes de ventes à distance,
les petites annonces, les annuaires, les moteurs de recherche, potentiellement
tous les acteurs du commerce en ligne et hors ligne ». Mais l'insolente
santé financière d'eBay démontre que cette concurrence
n'est pas bien féroce.
4. Les statistiques
1. Chiffre d'affaire et résultat net de
Sotheby's depuis 1996
NB : il importe de ne pas confondre la somme des ventes
réalisées via Sotheby's et son chiffre d'affaires,
constitué essentiellement par les commission prélevées sur
ces ventes. Ainsi en 2003, 1,7 milliard de dollars se sont
échangés via Sotheby's, mais seules les commissions
prélevées sur ce montant constituent le chiffre d'affaires - soit
319 millions.*113(*)
2. Chiffre d'affaires et résultat net de eBay
(juin2006)
Dopé par de très bons résultats sur
le quatrième trimestre, eBay enregistre un chiffre d'affaires annuel de
6 milliards de dollars, en progression de 31 %. Skype rassure, mais pas
à la hauteur de son prix de rachat.
Le second trimestre d'eBay se termine sur les mêmes bases
que son premier trimestre 2006, avec un chiffre d'affaires qui croît, et
des bénéfices qui s'amenuisent. Les résultats du groupe
eBay était cependant en ligne avec les attentes des analystes. Le
marché a également accueilli avec enthousiasme l'annonce du
premier programme de rachat d'actions opéré par le leader des
enchères en ligne pour deux milliards de dollars. La croissance de la
place de marché, le coeur d'eBay, commence à montrer des signes
d'essoufflement tandis que Paypal et Skype continuent de progresser à
bon rythme. La société a confirmé son objectif de chiffre
d'affaires annuel à 5,7 milliards de dollars.
Au deuxième trimestre 2006, le chiffre d'affaire de eBay a
progressé de 30 % à 1,41 milliard de dollars. Une croissance
conforme aux attentes des analystes mais qui accuse néanmoins un
ralentissement lié à des conditions concurrentielles plus
intenses et un marché qui entre désormais dans sa phase de
maturité. eBay enregistre un net recul de 14 % de ses
bénéfices à 250 millions de dollars, soit 17 cents par
action. Cette baisse des bénéfices est en partie liée
à des modifications des standards comptables qui ont conduit eBay
à déduire de ses résultats certaines compensations
financières. A l'exclusion de ces compensations, eBay aurait
enregistré un bénéfice net en hausse de 6 % sur un
an.*114(*)
La place de marché d'eBay a totalisé un chiffre
d'affaires de 1,411 milliard de dollars en hausse de 22 %. Une croissance en
volume, puisque dans le même temps, le nombre d'utilisateurs inscrits
augmentait de 29 % pour atteindre 203 millions d'abonnés, pour 78
millions d'utilisateurs actifs du service. Le ralentissement de la croissance
des revenus de la plate-forme d'enchère est lié à la
montée en puissance du nombre de ventes à prix fixes. Ces
dernières sont 14 fois plus longues à se terminer que les
enchères classiques. Or 83 % des objets en ventes sur eBay sont
désormais disponibles par la procédure de paiement
immédiat. Pour contrecarrer cette tendance, Bill Cobb, directeur d'eBay
pour l'Amérique du Nord, a annoncé que le site relevait sa
commission sur les produits à paiements immédiats de moins de 100
dollars. *115(*)
ebay en chiffres au 30 juin 2006 (en
millions)
|
|
31/03/06
|
Evolution sur un an
|
Nombre d'utilisateurs enregistrés
|
203
|
+ 29 %
|
Nombre d'utilisateurs actifs
|
78
|
+ 20 %
|
Volume total des transactions ($)
|
13.000
|
+ 18 %
|
PayPal en chiffres au 30 juin 2006 (en
millions)
|
|
31/03/06
|
Evolution sur un an
|
Nombre de comptes ouverts
|
114
|
+ 44 %
|
Volume total des transactions ($)
|
9.000
|
+ 37 %
|
Skype en chiffres au 30 juin 2006 (en
millions)
|
|
31/03/06
|
Evolution sur un an
|
Nombre de comptes ouverts
|
113
|
+ 20 %
|
|
eBay a voulu signifier au marché sa confiance en l'avenir
et en sa capacité à dégager des profits substantiels en
dévoilant un programme ambitieux de rachat de ses propres actions
à raison de deux milliards de dollars répartis sur deux ans. En
juin 2006, eBay disposait de 4 milliards de dollars en liquidités et en
actifs de bas de bilan, soit le plus haut niveau jamais cumulé de toute
l'histoire de la société. En pré ouverture de
séance le titre eBay bondissait de 5 %.
Fort de ces résultats, le groupe réaffirme sa
confiance pour l'année 2007. Il prévoit un chiffre d'affaires
compris entre 7,05 et 7,30 milliards de dollars, et un bénéfice
par action entre 1,25 et 1,29 dollar hors éléments exceptionnels.
Pour le premier trimestre 2007, eBay compte atteindre un chiffre d'affaires
entre 1,67 et 1,72 milliard de dollars. Ces estimations sont pleinement en
ligne avec les attentes des analystes. A Wall Street, le titre du site
d'enchères passait la barre des 30 dollars à l'ouverture, et
s'établissait à mi-séance à 32,43 dollars
(+ 8,10 %) après avoir enregistré un bond de 12 %
à l'ouverture de la Bourse.
NB : il importe de ne pas confondre la somme des ventes
réalisées via e-Bay et son chiffre d'affaires, constitué
essentiellement par les commissions prélevées sur ces ventes.
Ainsi en 2003, 23 milliards de dollars se sont échangés via e-
Bay, mais seules les commissions prélevées sur ce montant
constituent le chiffre d'affaires - 2,165 milliard, soit un peu moins de 10%
3. Marge nette de eBay et Sotheby's depuis 1996
4. Evolution du cours en Bourse d'eBay et Sotheby's
depuis 1998
eBay et Sotheby's sont cotées à la Bourse de New
York. Ce graphique compare l'évolution en pourcentage de leur cours
depuis septembre 1998, date de l'entrée en Bourse d'eBay.
Les
dates en ordonnées sont écrites à l'américaine :
Mois/ Jour/Année et non Jour/Mois/Année.
L'action d'e-Bay
a donc augmenté de 2500% entre septembre 1998 et novembre 2004. L'action
de Sotheby's, elle, affichait en novembre 2004 à peu près le
même cours qu'en 1998.
Conclusion : eBay ; un nouveau
modèle économique
Une structure de coûts particulièrement
compétitive, qui lui permet d'élargir considérablement et
profitablement son marché via un media, l'Internet, lui même en
forte croissance et une position de leader quasiment inexpugnable expliquent la
réussite d'eBay et sa confiance en son avenir. Sotheby's et Christie's,
condamnées par leur structure de coûts à un marché
réduit et incertain, affichent une rentabilité plus
aléatoire et généralement nettement plus faible, surtout
depuis que leur concurrence mutuelle s'exerce effectivement.
La
supériorité du modèle économique des
enchères sur Internet se traduit éloquemment en comparant les
marges nettes d'eBay et Sotheby's et l'évolution de leur cours en
Bourse.
Conclusion
Le développement des échanges
électroniques est au coeur de la dynamique économique des
années à venir dans une ère appelé « la
vague Internet »*116(*)
d'après Tom Peters. Il entraîne des changements profonds dans
l'organisation et le fonctionnement des entreprises, dans leurs rapports avec
les clients, dans leur comportement sur le marché mondial.
L'efficacité et la pertinence du recours aux technologies de
l'information et de la communication deviennent des éléments
discriminants dans la concurrence comme nous l'avons déjà vu avec
ebay, de nouvelles entreprises sont créées et autres sont en
déclin a cause de l'arriver d'Internet. Cela implique que les
entreprises et les managers, ensemble, en fassent une priorité
stratégique.
Ainsi, Internet se caractérise par des
innovations technologiques majeures. Il est un média de masse où
règne une culture de comparaison des prix, des soldes, de la
disponibilité des produits. L'Internet et ses nouveaux outils peuvent
être bénéfiques à tous ; les clients, les
entreprises même le gouvernement. Pour le gouvernement algérien,
il fait des efforts pour reconnaître la valeur portant sur la signature
électronique, et atteindre un niveau supérieur a travers les
innovations de la technologie de l'information et de la communication, dans les
domaines du commerce électronique, et du paiement numérique.
De plus, cet outil permet aux entreprises de mieux
connaître leurs clients et donc d'améliorer leur
fidélité à la marque et au produit, avec leurs
système marketing, qui est devenu aussi électronique, et est
adapté au exigences des internautes. Et améliorer la
qualité et le coût des services de
télécommunications
La protection du consommateur ou
« cyber-consommateur » est un capital pour les entreprises,
il faut alors Assurer la sécurité et la confidentialité
des échanges. Le site Internet doit être complètement
sécurisé, pour que les transactions poursuivent leur cour sans
échec et sans risque de piratage ou Hacking*117(*)
Enfin, pour conclure, il faut souligner que les enjeux principaux
de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication ne
sont pas seulement techniques, mais sont aussi stratégiques et
managérial. Aussi, l'engagement personnel des dirigeants et leader des
entreprises, sera-t-il déterminant pour convaincre leurs collaborateurs
de la nécessité de faire l'apprentissage de nouvelles
règles du jeu, de prendre le risque de penser et d'agir
différemment. Le président et fondateur d'ebay.com
« Pierre Omidyar », et l'autre d'Amazon.com
« Jeff Bezos », les deux managers ont
donné au monde une leçon stratégique et managérial
a travers le commerce électronique, ce sont des aventures marquantes et
inoubliables dans le monde des Top-Affaires .C'est à ces
conditions la, le commerce électronique réussira son virage et
tirera parti du potentiel d'innovation technologique et de création de
pouvoir d'achat et d'emploi généré par une mutation
technologique sans précédent.
Annexes
Annexe numéro 1 : Questionnaire sur les ventes et les
achats en ligne adressé aux
individus......................................................................................
( I )
Annexe numéro 2 : Questionnaire sur les ventes et les
achats en ligne adressé aux
sociétés.......................................................................................
( II )
Annexe numéro 4 : Exemples d'un site du commerce
électronique ebay (après la
bibliographie).....................................................(
III )
Annexes
Questionnaire sur les ventes et les achats en ligne ( I
)..
« Adressé aux
individus »
Répondez oui, non, pas de réponse ou autres. Au
questions suivantes :
1. Est-ce que vous possédez un ordinateur à la
maison?
2. Combien de temps utilisez-vous l'Internet ?
3. Quels sont les horaires pendant lesquels vous utilisez
l'Internet ?
4. Est-ce que vous avez l'occasion d'acheter par
l'Internet ?
5. D'après vous, qu'est-ce que le commerce
électronique ?
6. Est-ce que vous utilisez l'Internet à la maison ou au
cybercafé ?
7. Est-ce que vous avez peur d'acheter par l'Internet ?
8. Quels sont les sites web que vous préférez
visiter pour acheter ?
9. Est-ce que vous avez entendu ou bien lu à propos
commerce électronique ?
10. Pensez-vous que l'achat par l'Internet est lié
au revenu des personnes?
11. Est-ce que vous pensez que l'achat par l'Internet est
lié au niveau éducatif des personnes?
12. D'après vous, quelle est la catégorie de la
population (en âge) qui utilise le plus l'Internet ?
13. Est-ce que vous pensez que les ventes et les achats par
l'Internet sont seulement faits par les hommes d'affaires ?
14. Est-ce que vous pensez que les médias (radio,
télévision...) doivent renforcer les ressources pour
éduquer les gens ?
Questionnaire sur les ventes et les achats en
ligne ( II ).
« Adressé aux
sociétés »
Répondez oui, non, pas de réponse ou autres. Au
questions suivantes :
1. Est-ce que votre société possède un site
Web? Depuis quand?
2. Quand vous avez eu l'idée d'utiliser la vente en
ligne?
3. Est-ce que la majorité des internautes a plus de 20
ans?
4. Est-ce que les connexions sur votre site augmentent pendant la
nuit?
5. Est-ce qu'il y a une bonne poursuite de votre système
de mise à jour du nouvel éventail de vos produits?
6. Est-ce que vous pratiquez le prix magique ou bien faites des
soldes?
7. Est-ce que des cyber-consommateurs qui viennent visiter votre
site Web sont à l'étranger?
8. Est-ce que le moyen électronique par l'Internet a
amélioré ou bien augmenté le revenu total des ventes de
l'entreprise?
9. Est-ce que les ventes et les achats de vos produits augmentent
pendant les fêtes?
10. Est-ce que votre société consacre une part de
son budget pour faire la publicité?
11. Est-ce que vous choisissez des logiciels
spécialisés pour bien promouvoir vos produits?
12. Est-ce que vous proposez le service de la livraison à
domicile?
13. Quelle est la nature des produits commercialisés?
14. Est-ce que vous pensez que la possibilité de bien
visualiser le produit sur le site (photo, animation..) et la bonne description
améliorent les ventes en ligne ?
15. Est-ce que vous assurez la qualité d'un objet vendu et
vous engagez à remédier à tout défaut de la
qualité des produits après-vente?
16. Est-ce que vous possédez un système de
sécurité en ce qui concerne les détails personnels d'un
internaute, surtout le numéro de la carte bancaire?
17. Est-ce que proposez le service de l'évaluation
(commentaires et suggestions) aux clients?
18. Est-ce que vous pensez que le commerce électronique
est une clé pour accroître la satisfaction des clients et
simplifier le traitement des commandes?
19. Est-ce que vous pensez que ce petit moyen informatique va
vous donner l'occasion à diffuser vos articles, faciliter les
communications avec les clients et les autres entreprises?
20. Est-ce que l'image de la société et le nom de
marque du produit se reflètent positivement sur la confiance du
client?
21. Est-ce que vous pensez que le marché des ventes en
ligne aux particuliers va augmenter ?
22. Dans quelles activités pensez-vous que le commerce
électronique va se diffuser? Ex : jeux, CD, médicaments,
portables... ?
23. Pensez-vous que les cyber-consommateurs hésitent
à utiliser cette nouvelle technique ?
24. Comment peut-on convaincre positivement les consommateurs de
changer leur point de vue sur le e-commerce?
Bibliographie
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vague ». Les vagues de développement de
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Livre anglais, Editeur : Dorling Kindersley (4 mai 2006) - ebook
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réseau, un site, etc. Ces attaques sont diverses
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