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Le développement des activités pré commerciales et marketing des produits innovants de Cavalex vers les pays de Maghreb

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par Hassen Karim HAMDI
Université du Littoral Côte d'opale - DESS 2002
  

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2- Les difficultés de communication par e-mail :

a-Absence de contact humain

Selon une étude, 46% des internautes hésitent à acheter sur Internet faute d'une relation commerciale suffisante.

Pour une proportion importante d'Internautes qui se sont exprimés, les cybermarchands n'ont pas encore su nouer avec les acheteurs en ligne la relation de confiance nécessaire à toute transaction. Contrairement à ce qui est souvent avancé  pour expliquer les retards du commerce électronique au pays du Maghreb Arabe, le défaut de sécurité des paiements ou le surcoût et les retards liés à la livraison ne sont pas considérés comme des obstacles majeurs. En fait, les adeptes du web sont freinés dans leurs achats par la mauvaise qualité du service commercial. Les internautes déplorent qu'il soit aussi difficile de se plaindre ou d'échanger son achat en cas de contestation : c'est le premier de leur grief en dehors du problème de paiement. Il faut dire que les « retours clients » ne sont pas rares sur Internet. Il peut y avoir une erreur sur la marchandise car la description des produits n'est pas toujours suffisamment détaillée.

Il est certain que la relation directe avec le client a un prix, celui des opérateurs, par exemple chargés de répondre aux e-mails. Mais choisir de réduire les coûts de communication en ne répondant qu'aux foires aux questions représente un risque pour les entreprises de e-commerce.

Le bon développement d'un site d'e-commerce dépendra donc en partie du soin apporté à la relation commerciale avec le client, une contrainte classique que les acteurs de la vente par correspondance (VPC) ont intégré depuis longtemps.

Il est vrai que lors d'un achat sur Internet, le client ne s'attend pas à une relation clientèle directe comme lors d'une vente en magasin. Mais même si la relation clientèle est maîtrisée, il faut pouvoir assurer la bonne livraison en un temps satisfaisant, au bon endroit et sans erreur sur la marchandise.

Impératifs logistiques

La maîtrise des flux de marchandises est l'un des principaux freins au développement des cyberentreprises. La vente par Internet rend capital l'organisation logistique. Elle est la seule partie visible de l'achat et le principal service du web marchand. Elle doit donc éviter tout défaut.

Les cybermarchands assurent qu'ils n'ont jamais rencontré de problèmes de livraison depuis l'ouverture de leur site. En revanche, les internautes regorgent d'anecdotes sur leurs aventures d'achats en ligne. Quand ce n'est pas un problème de délais, c'est une erreur de produit ou de livraison.

Les difficultés sont telles que 46% des sites américains interrogés par Forresters en avril 1999 renonçaient à honorer leurs commandes à l'étranger. En 1998, c'est le problème de paiement qu'on évoquait, en 1999, c'est la logistique. On commence à prendre conscience qu'après l'organisation du paiement, il y a une autre étape, l'organisation de la livraison. Sans compter en amont, l'approvisionnement, la gestion des stocks, le traitement des commandes et l'emballage.

Rodés aux contraintes logistiques de la vente à distance, les vépécistes ont tout naturellement investi Internet comme nouveau canal de distribution. Mais ils se heurtent encore, comme la plupart des cybermarchands à la mondialisation (ou tout au moins à l'européanisation) liée à Internet. Ce phénomène bouleverse les lois de la logistique traditionnelle, établies sur la concentration et la centralisation des moyens. « La vente en ligne remet en cause les schémas de distribution fondés sur l'exclusivité géographique (franchise et concession traditionnelle), elle abolit les distances, mais elle ne s'affranchit pas, ni des frontières, ni de leur cortège de normes et de règlements hétérogènes », explique t-on chez Wcube, cabinet de conseil en communication et ingénierie interactive. Quant aux traitements des commandes et des livraisons, l'outil réclame une flexibilité que même les vépécistes n'ont pas encore totalement réussi à intégrer. Les cybermarchands, sont eux forcément plus démunis. Chez Marcopoly, site de vente de produits Hi-Fi et électroménagers, ils sont obligés de faire du flux tendu en 8 jours. Les logisticiens estiment en effet, qu'Internet impose une réduction globale des délais de traitement de la chaîne logistique de 70% par rapport au commerce traditionnel et une réduction des stocks de 90% ! Rien de très évident pour la star-up du web, souvent étroitement liées aux fournisseurs.

Enfin, transporteurs et logisticiens ne sont pas vraiment préparés à cette métamorphose de la vente à distance. Habitués à gérer d'importants volumes pour des clients rompus aux transactions commerciales, les voilà face à des clients d'un genre nouveau, qui sollicitent un très petit nombre de produits, destiné aux particuliers et bien sûr à des prix compétitifs. Autant de freins au décollage de l'achat sur Internet.

Cependant la logistique commence à s'adapter au commerce électronique. Les postes européennes investissent massivement sur ce marché en espérant en tirer le plus grand profit, mais reste encore la fiabilité du paiement.

c- Méfiance naturelle des internautes :

Il faut reconnaître qu'en majorité, les internautes ne sont encore que des débutants sur le réseau. Certains savent à peine se servir de leur navigateur. Conscient de cette situation, ils adoptent donc naturellement un comportement prudent vis à vis de l'achat sur Internet. Le web représente un nouveau média très utile mais il est mieux de se méfier de certains aspects qui semblent trop faciliter l'achat. Les achats sont donc encore exceptionnels,  « seulement 26 % des internautes déclarent faire confiance aux sites vendant des produits et services on- line » selon projetweb.com. Il sera donc difficile de transformer le visiteur en acheteur.

La principale méfiance de l'internaute envers le net, est bien sûr le problème de paiement qui s'effectue dans la majorité des cas grâce à la carte bancaire. En effet, de nombreux utilisateurs sont réticents quant à communiquer le numéro de leur carte bancaire bien qu'ils le fassent par téléphone à travers leurs achats auprès des vépécistes.

Les systèmes de sécurité existent pour protéger les consommateurs contre les fraudeurs. Les sites utilisent en grande partie le protocole commun appelé SSL (Security Socket Layer), inventé par Netscape qui est devenu un standard sur Internet. Mais bien sûr le risque zéro n'existe pas malgré un cybermarchand honnête et un SSL sûr. En effet, si le poste de l'utilisateur et son navigateur peut être comprimés, toute la sécurité d'une transaction SSL peut être inefficace. Un pirate souvent bien adroit sur le net, a potentiellement à sa disposition plusieurs façons de récupérer le numéro de carte bancaire d'un cyberacheteur. Les bugs et vulnérabilités des systèmes d'exploitation ainsi que des logiciels qu'ils exécutent peuvent en effet être exploités par des utilisateurs malveillants. Un grand nombre des principaux navigateurs web utilisés dans le monde ( principalement IE et Netscape ) ont révélé avec le temps d'importantes failles affectant le système de chiffrage SSL en lui-même, ou permettant par exemple de récupérer à distance des fichiers stockés sur le disque dur de l'utilisateur. Les fraudeurs ont aussi d'autres manières de récupérer le fameux numéro en recourant aux « services » d'un virus qui, ayant infecté le système, intercepte tous les numéros de cartes saisies grâce au clavier, avant même leur transmission au SSL du site auquel on est connecté.

Si  les risques existent, les moyens de sécurité se développent et le paiement est de plus en plus fiable. Les risques existent toujours dans le monde réel, alors comment disparaîtraient-ils dans le monde virtuel ? Il convient donc de rester prudent, sans se priver des possibilités et des avantages qu'offre le commerce électronique.

Après avoir pris connaissance des avantages et inconvénients de posséder un site de commerce électronique, il convient d'en définir clairement la stratégie avant sa mise en place. En effet, il y a une concurrence accrue, des marchés qui évoluent sans cesse et des technologies en développement : une multitude de variables que les managers doivent analyser et évaluer. Qui plus est, des décisions prises ou négligées aux tous premiers stades de la mise en place peuvent produire des résultats spectaculaires et désastreux. Les dirigeants doivent donc planifier et agir prudemment afin de conserver toute leur vigilance et suivre le rythme des changements.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo