Université du littoral
Côte d'opale
Dunkerque
Laboratoire R.I.I
2002-2003
Mémoire de STAGE DESS ENTREPRENEURIAT
Présenté et soutenu par : HAMDI
Hassen
Le développement des activités
précommerciales et marketing des produits innovants de Cavalex vers les
pays de Maghreb
Directeur de mémoire :Mme. Sophie
BOUTILLIER
JE REMERCIE M. CLAUDE TOUZET, MON ENCADREUR DE
STAGE, ET Mme SOPHIE BOUTILLIER MON CHARGEE DE MEMOIRE, POUR LEURS
ENCADREMENTS, LEURS CONSEILS ET LEURS ENCOURAGEMENTS.
Sommaire :
Introduction :...................................................................5
Partie préliminaire : L'entrepreneur
innovateur :........................7
I- J.B. SAY: LE MÉTIER
D'ENTREPRENEUR......................................8
1-Qui est
l'entrepreneur ?.............................................................................8
*Un
producteur?.................................................................................8
*Un chef
d'entreprise?........................................................................9
*Un individu
exceptionnel?.................................................................10
2- Le rôle macro-économique de
l'entrepreneur : produire et innover....10
* Le travail productif de
l'entrepreneur.......................................10
* Un
innovateur......................................................................11
II- J. SCHUMPETER : L'ENTREPRENEUR ET
L'INNOVATION.............12
1- La définition schumpetérienne de
l'innovation.............................13
2-L `entrepreneur plus qu`un simple chef
d'entreprise......................14
Conclusion :....................................................................................15
Première partie : le marketing
viral........................................16
I - Le développement d'un
logiciel :.......................................................17
1 - Une nouvelle clientèle à
séduire................................................17
2 - Utilisation maximale des différents supports
publicitaires...............18
a- Publicité
off-line..........................................................18
b-Publicité
on-line............................................................19
II- Le marketing
viral est un outil du développement du produit
....................20
innovant :
1. Définition du marketing
viral :................................................20
2. Le marketing viral
linéaire :...................................................21
3. Le marketing viral
exponentiel :.............................................21
III- Les facteurs explicatifs de la puissance du
marketing viral ..................22
1. L'importance et le potentiel des
phénomènes viraux sur Internet.....22
2. Les facteurs explicatifs de la puissance du
phénomène :................23
IV- Les six principes du marketing
viral :.............................................25
1. Définition de la vente virale
...................................................26
2. L'Exemple Classique De
Hotmail.com......................................26
3. Les différents éléments d'une
stratégie virale de vente..................26
V- Les risques et les limites de marketing
viral :.....................................28
1- Le détournement ou l'altération du
message ............................30
2- Les abus lors des campagnes
rémunérées ................................30
3- Les risques de succès
excessif................................................31
4- Le cadre juridique et
déontologique........................................31
Conclusion :..................................................................................32
Deuxième Partie : cas
pratique............................................33
I - Présentation de
l'entreprise :........................................................34
1- L'Intelligence Artificielle sort des laboratoires
de recherche: ......34
2- L'Intelligence Artificielle dans
l'ordinateur :...........................34
3- L'Intelligence Artificielle est au service de
l'entreprise .............35
4 - Présentation de produit de
CAVALEX :.................................35
a-« PageBeamer »
........................................................35
b-
« PageTuning »....................................................36
II- Positionnement du logiciel Cavalex technologies en
France :.............37
1-Concurrence
directe :......................................................37
2-Concurrence
indirecte :...................................................38
III- Ma mission dans le stage :
......................................................39
1- la communication par
e-mail.............................................39
a-
Téléchargement de Page
beamer :.............................40
b- La pré commercialisation de la Page
Tuning :.............40
2- Les difficultés de communication par
e-mail :.......................41
a- Absence de contact
humain.....................................41
b- Impératifs
logistiques...........................................41
c- Méfiance naturelle des
internautes :.........................43
IV- Autres stratégies de
communications :.......................................44
1- Le contact des web
master :.............................................44
2- Les
annonces :..............................................................44
3- Les
forums :.................................................................45
4- L'opération de marketing
direct :......................................45
V- Les sources des adresses
électroniques :.......................................45
VI- Les apports et
limites :...........................................................46
1- Les
apports :...............................................................46
2- Les
limites :................................................................46
Conclusion
générale :....................................................48
Bibliographie :
...........................................................49
Annexe :.....................................................................50
Introduction :
Aux vagues d'innovations des dernières
années, a succédé un flux presque continu, où
chaque vague arrive dans la foulée de la vague précédente.
Face à ces vagues la capacité d'une entreprise à innover
devient la clé de voûte de succès.
L'innovation est un élément de
longévité pour l'entreprise. Elle apparaît comme une
contrainte pour la survie-développement de l'entreprise.
Actuellement, Internet, le réseau des réseaux,
regroupe une multitude de services à savoir la messagerie
électronique ou le E-mail, le transfert des fichiers ou le FTP (File
Tranfer Protocol), le World Wide Web ou la toile d'araignée mondiale,
les Newsgroups permettant à chacun de participer à des
débats et des conférences via Internet.
L'évolution d'Internet en tant que moyen universel de
communication a permis ainsi au commerce électronique de réaliser
en peu de temps des chiffres d'affaires en évolution rapide. Certes, ce
nouveau mode d'échange commercial connaît actuellement un essor
sans précédant. En fait, les grandes puissances mondiales ne
cessent de mettre en exergue l'importance de cette fonction dans le
développement économique.
A l'ère du virtuel, tout internaute pourra visiter sur
ordinateur les sites web des cybercommercants. Des sites de plus en plus
conviviaux et interactifs et des produits de plus en plus personnalisés.
En effet, la personnalisation de l'offre des sites de commerce sur Internet est
devenue un élément clé du succès. Le commerce
électronique et la mise en place d'un marketing adapté permettent
à l'internaute de dialoguer en permanence avec les entreprises
présentes sur le Net. Actuellement, des sites présentent aux
visiteurs des questionnaires a remplir permettant de déterminer leurs
goûts et leurs besoins. Un exemple d'autres sites qu'en se basant
sur les centres d'intérêt des internautes, envoient par e-mail Les
propositions commerciales qui peuvent être trois à quatre fois
moins chères que celles des commerçants traditionnels «. De
plus, des logiciels très sophistiqués sont utilisés
pour» reconnaître «les acheteurs à chaque retour sur le
site et leurs proposent des recommandations fondées sur leur profil et
leur goûts. Derrière ces méthodes de marketing, il est
nécessaire de mettre en place de gigantesques bases de données.
Ainsi, notre mémoire présente le
développement d'un produit technologique innovant sur le net ( logiciel
d'informatique et Internet) dans les pays du Maghreb arabe.
Pour ce faire il nous paraît indispensable de faire une
synthèse de la littérature de l'entrepreneur innovateur selon les
économistes fondateurs. Nous consacrons, ainsi, la première
partie de ce travail à une analyse des différentes conceptions de
l'entrepreneur proposées par la théorie économique, tout
en adoptant une approche de type historique.
Dans la deuxième partie, on expliquera le
développement de notre produit innovant par la méthode du
marketing viral.
Dans la troisième partie, on valide concrètement
dans le stage les concepts théorique de l'outil marketing viral.
dans une première partie préliminaire on va
définir la notion de l'entrepreneur innovant. Dans la deuxième
partie on présente l'outil de marketing viral dans le
développement de ce logiciel. Et, enfin c'est notre étude de cas
de Cavalex Technologies.
Partie préliminaire : L'entrepreneur
innovateur
Selon l'OCDE, l'innovation est «la transformation d'une
idée en un produit nouveau ou améliore lancé sur le
marché, ou en un procédé opérationnel nouveau ou
amélioré utilisé dans l'industrie et le commerce, ou en
une nouvelle approche d'un service social»1(*). Cette description utile exprime bien que l'innovation
est plus que la Recherche Développement puisqu'elle fait entrer en jeu
les forces du marché. En outre, l'innovation peut toucher toute la gamme
des activités humaines, bien que le contexte de la production
industrielle soit la principale source d'innovations.
I- J.B. SAY: LE MÉTIER
D'ENTREPRENEUR
Replaçant l'entrepreneur dans le contexte d'une
économie industrielle de marché libre tel que A. Smith la
décrit, Jean-Baptiste Say (1767-1832) rejoint certains points de
l'analyse de l'entrepreneur par R. Cantillon. Cependant, J.B. Say approfondit
certaines questions
i) l'identité de l'entrepreneur : un agriculteur, mais
aussi un commerçant et un industriel
ii) J.B. Say précise les différentes
tâches réalisées par l'entrepreneur industriel ce
véritable métier ne permet plus de le considérer comme un
parasite. Le profit perçu par l'entrepreneur rémunère ce
dernier pour les tâches ainsi accomplies et les risques encourus. Plus
généralement, l'entrepreneur est à l'origine de la
création d'un surcroît de richesses dans le système
économique;
iii) enfin, comme condition de l'efficacité de l'action
de l'entrepreneur, l'État ne doit pas intervenir, sauf pour permettre
aux travailleurs de s'instruire gratuitement, car ils ne peuvent payer les
frais de leur éducation, alors qu'elle leur est nécessaire pour
lire les instructions qui leur sont données, dans le cadre de la
généralisation des méthodes industrielles de production.
Pour le reste, J.B. Say reprend la définition de
l»État-minimal» donnée par A. Smith.
1- Qui est l'entrepreneur ?
*Un producteur?
L'entrepreneur est un agent économique dont la mission
principale consiste à produire, quel que soit le secteur
d'activité l'agriculture, l'industrie ou le commerce. Or, qu'est ceque
produire pour J.B. Say, sinon créer de la valeur ? L'industrie retient
l'attention de l'auteur, dans la mesure où le processus de
création de la valeur y est le plus évident et y fait
exclusivement appel à l'action de l'homme «C'est en donnant aux
produits d'une autre industrie, une valeur plus grande par les nouvelles
façons qu'on y ajoute, par les transformations qu'on leur fait
subir»2(*) Pour J.B.
Say, nobles sont les «industrieux», c'est-à-dire les personnes
travaillant dans l'industrie de manufacture et faisant appel à leurs
«facultés industrielles». Dans ce groupe, on trouve aussi bien
ceux qui travaillent pour le compte et sous la direction d'autres personnes,
que les entrepreneurs travaillant pour leur propre compte et dirigeant, le cas
échéant, d'autres «industrieux». L'entrepreneur
d'industrie est celui qui se charge de trouver les moyens d'exécution
humains et matériels, en les employant à ses frais. À
l'exemple de R. Cantillon, J.B. Say souligne l'aléa attaché aux
revenus des entrepreneurs, «variables et incertains parce qu'ils
dépendent de la valeur des produits, et qu'on ne peut pas savoir
d'avance avec exactitude, quels seront les besoins des hommes et le prix des
produits qui leur sont destinés». En cas de succès, les
entrepreneurs «peuvent prétendre aux plus hauts profits. Si
plusieurs d'entre eux se ruinent, c'est aussi parmi eux que se font presque
toutes les grandes fortunes»3(*)
*Un chef d'entreprise?
Par ailleurs, qu'importe la taille de l'entreprise
dirigée par l'entrepreneur, car elle peut aller, selon J.B. Say, de la
grande usine de production de masse, au petit atelier de production artisanale.
Est entrepreneur aussi bien l'homme qui réunit un grand nombre
d'ouvriers en ateliers, que tous les types d'artisans (maçon,
charpentier, peintre en bâtiments). L'entrepreneur ne provient pas d'un
groupe social en particulier, autrement dit, on ne naît pas entrepreneur,
on le devient grâce à son activité. L'activité
entrepreneuriale n'a rien à voir, selon J.B. Say, avec le statut social
ou même le capital dont on dispose dès le départ.
J.B. Say propose ainsi la définition d'une
«élite» nouvelle qui transcende les clivages de la
société traditionnelle organisée autour de trois groupes
distincts -l'aristocratie, le clergé et le tiers-état-, car elle
n'est pas fonction de la naissance, mais du rôle tenu par les individus
dans la production.
* Un individu exceptionnel?
Les qualités d'entrepreneur sont rarement
réunies chez un même individu l'entrepreneur est plutôt
l'exception que la règle. Il est d'autant plus nécessaire de
n'exclure aucun candidat en prenant comme prétexte son origine sociale.
Et même, l'individu bien né, détenteur de capitaux
susceptibles d'être investis dans l'industrie, mais dépourvu de
talent industriel, n'aura aucune idée du moyen lui permettant
d'entretenir et d'augmenter son capital de départ.
L'entrepreneur doit consacrer une part importante de son
profit aux investissements, sous l'aiguillon de la concurrence. Le
système des valeurs aristocrates est mis à mal par l'entrepreneur
le travail et le commerce supplante l'élégance indolente. Chez
J.B. Say, la frustration devient un aiguillon, La satiété
entraîne la paresse, incompatible avec les activités de
l'entrepreneur.
La création d'une entreprise nouvelle nécessite
de pouvoir disposer d'une certaine quantité de capital que l'on
possède en propre ou bien que l'on a empruntée. Dans ce dernier
cas, il faut être en mesure d'inspirer une confiance suffisante aux
prêteurs d'argent afin d'emporter leur décision. En outre,
l'entrepreneur doit bénéficier de qualités exceptionnelles
: un jugement sûr, un grand dynamisme, une certaine connaissance des
hommes et des choses.
2- Le rôle macro-économique de
l'entrepreneur : produire et innover
* Le travail productif de l'entrepreneur :
L'entrepreneur contribue à accroître la richesse
de la nation : son travail est productif, conduisant à la reproduction
de la valeur des intrants productifs, plus un surcroît de valeur. Les
deux valeurs additionnées, celle des intrants productifs et celle
ajoutée par l'entrepreneur, sont égales à la valeur du
bien final tel qu'il est mis sur le marché. Pour J.B. Say, les
matières premières et le travail fourni par la main d'oeuvre, en
vue de fabriquer un bien, sont consommées «reproductivement»
par l'entrepreneur : «on consomme reproductivement le service d'un
ouvrier, par exemple, lorsqu'on dirige son travail de manière que la
consommation de la valeur de sa journée, reproduise dans le verre qu'il
a soufflé, une autre valeur qui rembourse, avec profit, à
l'entrepreneur l'avance qu'il a faite du prix de la
journée»4(*)
Alors que A.R.J. Turgot affirme que seul l'agriculteur est
susceptible de créer de la valeur, en reproduisant plus que la seule
valeur des avances reçues, J.B. Say pense que l'industriel (et le
commerçant) sont susceptibles aussi de créer de la valeur, dans
la mesure où leur entreprise se révèle profitable
au-delà des sommes nécessaires pour le paiement des fournitures,
la location des bâtiments et du matériel, l'acquittement des
salaires à la main d'oeuvre, y compris le salaire de l'entrepreneur
lui-même. Même dans le cas où le profit est nul,
l'entrepreneur, s'il ne crée pas de valeur supplémentaire,
contribue à créer de l'activité économique. Ainsi,
dans le cas où les avances sont tout juste remboursées par le
produit de la vente du bien qu'elles ont servi à fabriquer, alors
«la société n'en est pas plus riche si la valeur
consommée a égalé la valeur produite ; mais elle n'en est
pas plus pauvre, quoique les producteurs aient vécu par cette
consommation» Finalement, l'entrepreneur est l'agent économique
grâce auquel la société maintient sa cohérence et se
soutient matériellement : «c'est sur des valeurs incessamment
produites et consommées, que subsiste la
société».5(*)
* Un innovateur
La dynamique de l'économie est aussi impulsée
par l'introduction d'innovations par l'entrepreneur. N'oublions pas que
«l'entrepreneur, écrit J.B. Say, se situe de ce point de vue entre
le travail d'exécution de l'ouvrier et le travail de recherche du
savant», inaugurant de cette façon, la pensée de J.
Schumpeter. L'image de révolutionnaire de l'économie, au coeur de
la réflexion de J. Schumpeter, est déjà présente
chez J.B. Say «pour surmonter les obstacles, l'entrepreneur ne peut s'en
remettre à la routine ; il doit sans cesse innover»6(*)
C'est donc à l'entrepreneur que l'on doit
l'introduction et l'usage de machines toujours plus perfectionnées dans
la mesure où elles permettent d'accroître la production, en
quantité comme en qualité, tout en diminuant le nombre de bras
nécessaires, et tout en diminuant la peine des ouvriers travaillant sur
ces machines. Si bien que, de même que l'entrepreneur mérite la
plus haute considération pour les services qu'il rend à la
société en lui assurant sa subsistance, de même, le
progrès technique et l'introduction de machines nouvelles dans le
processus de production par l'entrepreneur doit être
considéré comme un bienfait. L'emploi de machines
perfectionnées reflète «la perfection de notre
espèce». Surtout, ce progrès dans les techniques
employées pour produire les biens permet d'accroître les richesses
produites : «l'effet le plus important, quoique peut-être le moins
aperçu, qui provient de l'emploi des machines et en
général de tout procédé expéditif, est
l'augmentation de revenu qui en résulte pour les consommateurs de leurs
produits»7(*)
En effet, le progrès des techniques de production
introduites par l'entrepreneur permet d'avilir le prix des biens produits,
diminuant les dépenses de consommation des ménages, et donc
augmentant la quantité d'autres biens qu'ils peuvent acheter. «Les
progrès qui se font dans un genre en particulier, sont favorables
à l'industrie en général. L'augmentation de revenus qui
est résultée par la société d'une épargne
sur ses dépenses, se porte vers d'autres objets» À ceux qui
accusent l'entrepreneur innovateur de causer des pertes d'emplois, puisque les
machines plus perfectionnées se substituent aux travailleurs humains,
J.B. Say répond que le progrès technique supprime les travaux les
plus pénibles, de même qu'il libère de la main d'oeuvre qui
peut se consacrer à d'autres travaux. Si bien que l'auteur
établit un parallèle entre le déplacement des
dépenses de consommation vers d'autres secteurs de production et le
déplacement de la main d'oeuvre qui va se faire employer dans les
secteurs qui bénéficient du déplacement de la demande de
consommation.
L'accroissement de richesse, fruit des opérations
réalisées par l'entrepreneur et de l'introduction de nouvelles
techniques de production, permet à J.B. Say de poser sa «loi des
débouchés». La loi de l'offre décrit «un effet
d'entraînement qui s'exerce entre les acteurs de l'industrie qui, en
devenant de plus en plus nombreux, nourrissent un mouvement autonome de
création de richesses, car ` dans tout État, écrit J.B.
Say plus les producteurs sont nombreux et plus les productions
multipliées, et plus les débouchés sont faciles,
variés et vastes» Le fonctionnement de ce mécanisme provient
du comportement dynamique de l'entrepreneur. Autrement dit, J.B. Say affirme
qu'il revient à l'entrepreneur de déplacer les ressources
économiques d'un niveau d'activité et de rendement à un
niveau supérieur.
II- J. SCHUMPETER : L'ENTREPRENEUR ET
L'INNOVATION
J. Schumpeter (1883-1950) critique le modèle statique
walrasien, dont la principale limite consiste à percevoir tous les prix
et les quantités en un même point du temps. L. Walras se
réfère à un contexte économique statique. Au
contraire, J. Schumpeter, pense que les environnements, tout comme les gens,
ont une descendance, ce qui implique de prendre en compte les valeurs
passées et futures des variables économiques, des délais,
des séquences, des taux de variation, des grandeurs cumulées, des
prévisions, etc. Seule une méthode dynamique est à
même d'expliquer l'évolution économique. Selon la
méthode statique, les changements du système sont le
résultat de chocs externes. Ces changements sont en fait les
réponses du système confronté à des chocs externes,
que J. Schumpeter assimile à un processus d'adaptation passive,
c'est-à-dire d'adaptation à l'intérieur des données
fondamentales du système. J. Schumpeter rejette le modèle de
l'équilibre stationnaire, revenant toujours à son état
initial après avoir absorbé un choc externe.
Pour J. Schumpeter, l'équilibre économique est
essentiellement instable, c'est-à-dire que les perturbations
amènent des changements fondamentaux du système,
l'éloignant de son état initial, définitivement. C'est
précisément ce qui engendre la dynamique. Après un
processus de déséquilibre, on s'achemine vers des transformations
majeures impossibles à comprendre avec la méthode statique. Par
son analyse, J. Schumpeter cherche à sortir du modèle
d'économie pure.
1- La définition schumpetérienne de
l'innovation
Pour J. Schumpeter, l'évolution économique se
compose en «ruptures» successives. Ces dernières sont
endogènes, car elles sont le résultat des innovations
entrepreneuriales. Ces dernières sont indispensables non seulement
à l'évolution économique, mais également au
fonctionnement du capitalisme. Sans entrepreneur, pas d'innovation ; sans
innovation, pas de propulsion capitaliste. J. Schumpeter souligne
l'incompatibilité entre l'état stationnaire et la dynamique du
capitalisme. L'état stationnaire, amenant une destruction avancée
du système capitaliste, provoquerait des «désajustements, le
chômage et la sous-utilisation des ressources», au sein d'un
équilibre «neutre, instable et sous-optimal»8(*)
L'entrepreneur schumpeterien met fin à l'état
d'équilibre, entraînant le reste du système
économique derrière lui, grâce à l'innovation.
L'innovation ne résulte pas du processus d'adaptation de l'offre aux
changements de préférence des consommateurs, comme dans le
modèle walrasien. Au contraire, l'innovation est le résultat de
l'initiative des entrepreneurs, à laquelle les consommateurs n'ont plus
qu'à s'adapter. En conséquence, on ne peut plus parler de
processus de tâtonnement et de recherche de l'équilibre entre une
demande et une offre indépendantes l'une de l'autre, comme
expliqué par L. Walras : pour J. Schumpeter l'offre prime sur la
demande. À l'image des tenants de l'école autrichienne qui
attribuent à l'entrepreneur une subjectivité, J. Schumpeter donne
à l'entrepreneur un rôle actif dans l'évolution
économique, remettant en cause la conception mécaniste de
l'économie néo classique.
Alors que, pour L. Walras, produire revient à combiner
des ressources existantes selon une logique économique
éprouvée, pour J. Schumpeter, produire autrement c'est combiner
autrement les choses et les forces présentes. L'analyse de J. Schumpeter
se rapproche de celle de J.B. Say dans la mesure où il considère
l'entrepreneur comme le moteur de l'économie. Au contraire, pour L.
Walras, l'économie n'a pas besoin de moteur, car elle est mû par
des mécanismes spontanés le commissaire-priseur a dans ce
modèle un rôle beaucoup plus important que l'entrepreneur, dont le
rôle peut se résumer à combiner les facteurs de
production.
Le concept de l'innovation schumpetérienne englobe les
cinq cas suivants
i) Fabrication d'un bien nouveau, c'est à dire encore
non familier au cercle des consommateurs, ou d'une qualité nouvelle d'un
bien.
ii) Introduction d'une méthode de production nouvelle,
c'est à dire pratiquement inconnue de la branche
intéressée de l'industrie ; il n'est nullement nécessaire
qu'elle repose sur une découverte scientifique nouvelle et elle peut
aussi résider dans de nouveaux procédés commerciaux pour
une marchandise.
iii) Ouverture d'un nouveau débouché, c'est
à dire d'un marché où jusqu'à présent la
branche intéressée de l'industrie du pays intéressé
n'a pas encore été introduite, que ce marché ait
existé avant ou non.
iv) Conquête d'une source nouvelle de matières
premières ou de produits semi-ouvrés ; à nouveau, peu
importe qu'il faille créer cette source ou qu'elle ait existé
antérieurement, qu'on ne l'ait pas prise en considération ou
qu'elle ait été tenue pour inaccessible.
v) Réalisation d'une nouvelle organisation, comme la
création d'une situation de monopole.
2- L `entrepreneur plus qu`un simple chef
d'entreprise
J. Schumpeter ne confond pas entrepreneur et simple chef
d'entreprise, tout d'abord parce que peu de chefs d'entreprise rassemblent
effectivement les qualités particulières de l'entrepreneur, et
ensuite parce que l'entrepreneur peut être un salarié
d'entreprise, «dépendant, c'est à dire salarié d'une
société [tels les directeurs, les membres du comité
directeur»9(*) aussi
bien qu'un patron «indépendant'. J. Schumpeter précise
cependant qu'il faut distinguer travail de direction, routinier10(*), d'une part, et acte
entrepreneurial, véritable «force motrice», d'autre part.
De même que l'entrepreneur innovateur ne peut pas
être assimilé à un directeur, il ne peut être
confondu avec l'inventeur : «La fonction d'inventeur ou de technicien en
général, et celle de l'entrepreneur ne coïncident pas.
L'entrepreneur peut être aussi un inventeur et réciproquement,
mais en principe ce n'est qu'accidentellement»11(*) Le rapport que l'entrepreneur
de J. Schumpeter entretient avec l'inventeur peut être rapproché
du rapport entretenu par l'entrepreneur de J.B. Say avec le savant t
l'entrepreneur se sert de l'invention, du savoir scientifique produits par
d'autres pour les transformer en innovations commercialisables.
J. Schumpeter ajoute à la liste des catégories
d'entrepreneurs «ceux qui n'ont aucune relation durable avec une
exploitation individuelle et n'entrent en action que pour donner de nouvelles
formes à des exploitations tels pas mal de `financiers', de
`fondateurs', de spécialistes du droit financier ou de
techniciens»12(*)
L'entrepreneur est davantage une fonction désincarnée qu'un
personnage, il peut arriver que certains individus à des moments
particuliers deviennent entrepreneurs, mais on ne peut être constamment
un entrepreneur.
Conclusion :
Dans cette partie, on a ciblé quelques
économistes fondateurs qui ont expliqué les qualités de
l'entrepreneur. Ils ont mis l'accent sur l'innovation.
Elle est envisagée dans cette analyse comme les
« éclaires de l'intuition géniales » de
l'entrepreneur selon la formule de Schumpeter. Or c'est justement le cas dans
notre mémoire qui parle de l'entrepreneur innovateur qui a recourt
à la NTIC pour développer un produit innovant (logiciel
informatique et Internet) dans les pays du Maghreb.
PREMIERE PARTIE : le marketing viral
I - Le développement d'un logiciel :
Comparé aux autres produits, le logiciel présent
quelques particularités, par exemple le problème de production en
série ne se pose pas. Néanmoins il est produit selon un
procédé de production ou un processus de développement. Ce
processus présente les caractéristiques suivantes :
· Il fait une large place à l'analyse des besoins,
à la conception et à la validation ;
· Il s'opère par raffinements successifs : En
effet, la partie technique du développement d'un logiciel consiste en
l'établissement d'une suite de descriptions de plus en plus proches d'un
programme exécutable et sa documentation ;
· Certaines étapes peuvent déclencher la
révision des étapes précédentes :
-Un manque de précision des spécifications peut
être détecté lors de la conception.
-Une erreur de conception peut ne paraître que lors du
test du logiciel.
· Pour pallier au problème de
l'invisibilité, il donne lieu à la production de documents
intermédiaires permettant de contrôler un logiciel en cours de
développement ;
· La plupart du temps il est poursuivi après la
livraison du logiciel, pour la maintenance qui peut remettre en cause les
fonctions du système et impliquer des modifications et/ou un
développement.
Et, pour développer un logiciel Informatique contenant
un produit technologique innovant, on a besoin d'adapter le marketing Internet
(marketing viral) comme outil de publier ce produit.
1- Une nouvelle clientèle à
séduire
Il faut savoir que l'Internaute susceptible d'opérer
un achat de logiciel sur le net n'est pas un client comme les autres. En effet,
la clientèle du web se situe en général entre 25 et 50
ans, 73% sont des hommes et 93% d'entre eux sont actifs. Le cyberconsommation
est de plus en plus exigeant. Lorsqu'un client potentiel visite le site du
logiciel, il regarde l'accessibilité, l'attractivité du design de
ce logiciel, l'intérêt, l'efficacité... . Le
cyberconsommation prend son temps sur Internet. Il n'est pas pressé par
un vendeur comme dans un magasin. Son choix est donc plus rationnel et plus
réfléchi.
Une entreprise qui fait de la vente sur Internet se doit de
fidéliser ses clients. En effet, au vue du nombre de sites proposant des
services similaires, le client a un pouvoir considérable de changer de
site d'achat lui proposant le même produit. Le point crucial sur Internet
est donc de créer avec le consommateur une relation
personnalisée. On l'appelle aussi le « one to one »
ou le marketing personnalisé. Cette relation particulière doit se
construire peu à peu, pour aboutir à la fidélisation. Il
revient toujours moins cher de conserver un client que d'en trouver un nouveau.
La puissance d'Internet est de pouvoir créer plus facilement cette
relation, car il permet de cibler à l'individu près, grâce
notamment aux e-mails et à certains questionnaires, quand les clients
acceptent de répondre.
Pour arriver à fidéliser une nouvelle
clientèle, il faut avant tout se faire connaître. Pour cela
l'entreprise qui diffuse son logiciel sur le réseau,
bénéficie de multiples moyens avec un coût qui varie en
fonction de la puissance du média sollicité.
2 - Utilisation maximale des différents supports
publicitaires
Il est essentiel de se faire connaître pour une
entreprise qui opère de la vente sur la toile, et les moyens sont
nombreux et plus ou moins efficaces. On peut classer ces moyens en deux
catégories : la publicité off-line et la publicité
on-line.
a- Publicité off-line
La publicité off-line représente l'ensemble des
supports qui ne nécessitent pas d'être connectés pour
être vus. Elle peut être simple, c'est à dire faire
connaître l'existence de son site en faisant apparaître
l'information le plus rapidement possible sur tous les documents commerciaux de
l'entreprise. Parmi la publicité off-line, on regroupe les médias
traditionnels tels que la radio, l'affichage, la télévision la
presse ... .
L'avantage principal de l'utilisation des médias
traditionnels est de rassurer le grand public et d'apporter une
fiabilité à la marque. De plus, la presse, la
télévision et l'affichage sont des médias qui permettent
de toucher rapidement un grand public et ont un impact puissant sur l'avis du
consommateur. A travers ces médias, la création de
notoriété est rapide et représente un facteur de
succès très important dans les secteurs où la prime au
leader/premier entrant est très forte comme par exemple, les
activités de courtage.13(*)
Il existe cependant d'autres moyens moins puissants pour se
faire connaître comme le publipostage classique qui permet de
détailler les nouveaux services qu'apporte le site en insistant sur les
bénéfices du consommateur. Le communiqué de presse peut
avoir également une couverture honorable pour le lancement d'un site
web.
D'autres techniques sont plus originales et peuvent apporter
un aspect ludique. Elles sont liées à l'interactivité
qu'apporte l'utilisation d'un ordinateur. Parmi elles, la distribution de
cédéroms avec un contenu au format HTML. En intégrant une
partie du site sur le cédérom, on permet aux destinataires de
découvrir la nature du site sans se connecter.
La publicité off-line concerne l'ensemble du public et
peut donc toucher des individus non utilisateurs d'Internet et donc
provisoirement non consommateurs absolus du service proposé. Ce qui
n'est pas le cas de la publicité on-line.
b- Publicité on-line
Les différentes formes de publicité on-line
permettent aux chargés de communication marketing de décliner la
publicité dans une technologie selon ses objectifs et de choisir le type
de rémunération le plus approprié pour sa
campagne14(*).
Il existe autant de formats que d'objectifs publicitaires. Ce
qui fait la grande richesse de la publicité sur Internet, c'est sa
diversité : les bannières, le sponsoring, le pop
up... .
La bannière est sans conteste le format le plus
utilisé. C'est un espace publicitaire vendu par les éditeurs. Le
coût de création d'un bandeau s'élève
généralement entre 250 euros et 500 euros, mais certains peuvent
facilement atteindre 5 000 euros notamment pour les bandeaux vidéos et
sonores.
Le sponsoring on-line qualifie au sens large, l'association
d'une marque à un site. Bien sûr, le niveau d'association peut
varier dans son intensité. Les résultats montrent que le
sponsoring on-line influence la notoriété publicitaire de la
marque : plus la présence de la marque au sein du site est
importante, meilleurs sont les résultats.
Le pop up représente une autre technique de
publicité. Il permet d'afficher automatiquement une fenêtre
supplémentaire qui apparaîtra au dessus de celle visitée
par l'internaute. Il verra obligatoirement cette fenêtre car sa fermeture
nécessite une action de sa part. Cependant, le pop up peut avoir la
fâcheuse tendance à énerver l'utilisateur qui voit son
chargement ralenti par cette démarche purement commerciale.
D'autant plus, il y a des autres techniques de
publicités sur Internet tel que le cas du marketing viral.
II- Le marketing viral est un outil du
développement du produit innovant :
1. Définition du marketing viral :
Viral : Vient de nom « virus », est
un morceau de programme informatique malicieux, conçu et écrit
pour qu'il se reproduise. Cette capacité à se répliquer,
peut toucher l'ordinateur, sans permission et sans savoir. En termes plus
techniques, le virus classique s'attachera à un des programmes
exécutables qu'on lance. Il n'y a de génération
spontanée de virus informatique. Ils doivent avoir été
dans un but spécifique.
Le marketing viral repose sur une propagation de l'annonce
publicitaire par les internautes eux-mêmes. Il s'agit de stimuler leur
sympathie, de répondre à leurs attentes, ou encore de mettre une
intensité telle que le message soit relayé en très grand
nombre, indépendamment de tout effort commercial et marketing de
l'annonceur.
Le principe est simple : nous ne sommes dons plus dans le
processus de diffusion du message de l'annonceur au consommateur, mais bien du
consommateur au consommateur. La mise en place du marketing viral commence par
l'identification d'un petit nombre de prescripteurs appelés
« Cool hunters » susceptibles d'avoir un effet de levier
pour relayer efficacement le message publicitaire. Cela passe donc dans un
premier temps par du « one to one » qui doit être
très efficace, ensuite la bonne opinion du site se diffusera
auprès des leaders d'opinion et arrivera aux e-consommateurs.
Le retour est donc incertain, mais il sera rapide. Quoiqu'il
en soit, cette tentative ne peut se faire à plusieurs reprises. Le
marketing viral repose sur des valeurs simples et essentielles : la
sympathie associée avec un peu de nouveauté, de surprise, la
confiance qui est nécessaire à la réception du message, le
phénomène d'appartenance à une communauté,
l'interactivité afin que l'opération soit profitable pour
l'annonceur.
L'application du marketing viral peut reposer sur plusieurs
supports comme l'e-mail, l'intrusion de l'annonceur sur les forums
dédiés à son secteur d'activités, un partenariat
avec des sites influents, ou encore par la création de sites
dédiés et fortement référencés.
Pour conclure, les objectifs de campagne publicitaire sont
déterminés par le département marketing et communication
de l'entreprise. Ils devront définir les médias qui serviront de
support à la diffusion de messages de publicité en fonction de
leur adéquation à satisfaire la stratégie de communication
de l'entreprise.
Après avoir définie le but de la création
du site au sein de la stratégie de l'entreprise, il faut pouvoir tenir
ses engagements qui sont proposé sur la vitrine,
représentée par le site.
Les outils disponibles du marketing viral sont très
larges, efficace et varié largement et c'est pourquoi on est
amené à les classer en deux catégories (marketing viral
linéaire et exponentiel).
2. Le marketing viral linéaire :
Pour cette première catégorie d'outils, les
utilisateurs ou clients participent à la promotion d'un site en en
parlant autour d'eux en avertissant un nombre limité d'autre
internautes, soit parce que leur niveau de motivation est faible, soit parce
que les outils qu'on propose pour avertir leur pairs ne sont pas très
facile à utiliser. Avec le marketing viral linéaire, un site peut
espérer attirer entre quelques personnes et centaines de milliers de
visiteurs15(*).
3. Le marketing viral exponentiel :
Le potentiel du marketing viral exponentiel est largement
supérieur à celui du marketing viral linéaire, puisque
certaines entreprises ont réussi à faire adopter leur produit par
plusieurs centaines de million de personnes à travers le monde
entier16(*).
La différence entre les deux familles
d'outils c'est que les applications de marketing viral exponentiel sont
intrinsèquement viral : souvent on ne peut pas utiliser
l'application sans la faire découvrir à d'autres internautes ou
alors, si on ne le fait pas, elle a beaucoup moins d'intérêt. Le
développement des applications reposent sur du marketing viral
exponentiel est donc beaucoup plus rapide.
Cela a deux conséquences : la promotion du service
par les utilisateurs est tout à fait naturelle et indolore mais surtout
l'utilisation du service est beaucoup plus fidélisant.
Le principe général repose sur l'effet boule de
neige il consiste à inviter l'internaute à devenir un
véhicule de propagation de du message ou à faire connaître
le site. L'exemple le plus simple de marketing viral consiste en l'insertion
d'un lien dynamique à la fin d'un mail ou même en signature.
L'efficacité de cette procédure joue sur le nombre et le volume
des personnes touchés par
" l `épidémie " : Plus il y' aura de
" contaminés " plus le site aura la chance d'être
visité.
Nombre d'experts estiment que le marketing viral tend à
prendre une place de plus en plus importante dans le web marketing. Son faible
coût de revient, son efficacité prouvée et sa
rapidité de mise en oeuvre tendent conforter l'intérêt d'un
nombre croissant d'entreprises.
Abc-webmarketing offre des solutions de marketing viral plus
fines et efficaces qu'une simple insertion de liens de recommandation.
Grâce à des arguments graphiques, des concepts novateurs et
originaux puisant dans l'actualité et l'environnement de cible, ainsi
qu'à travers des concepts humoristiques ou cognitifs, nous nous
engageons à répondre au mieux aux besoins et à
réaliser les objectifs de trafic et de notoriété.
III- Les facteurs explicatifs de la puissance du
marketing viral
Par son interactivité, son caractère
anxiogène, le faible coût des contacts, des délais
raccourcis et ses multiples réseaux ou communautés, l'Internet
est un monde ou le phénomène de bouche à oreille
spontané ou provoqué est particulièrement puissant.
1. L'importance et le potentiel des
phénomènes viraux sur Internet
De nombreux évènements faits ou chiffres
viennent illustrer l'importance que peuvent prendre les
phénomènes viraux sur Internet. Bien sur, ces différents
éléments ne permettent pas d'affirmer qu'une campagne de
marketing viral est forcément couronnée de succès.
Des études menées pour le compte de Price Line
ont trouvé que l'acheteur en ligne faisait part en moyenne à 12
personnes de son entourage de son expérience d'achat alors que le
chiffre n'est que de 8,6 pour un film ou 6 pour un restaurant
apprécié17(*).
Une étude Benchmark Group de 1999 estimait que 24 % des
acheteurs sur un site déclaraient être venus par un
phénomène de bouche à oreille. A la même
période de nombreux responsables de sites marchands pure-players
estimaient que de 25 à 30 % de leurs clients provenaient d'actions de
recommandations. Il est indiscutable que les phénomènes de bouche
à oreille spontanés ou provoqués ont joué et jouent
encore un grand rôle dans le succès d'acteur tels que Cdiscount ou
Price Minister.
Enfin, des exemples célèbres avec où non
une dimension marketing illustre les proportions que peuvent prendre ces
phénomènes viraux. On peut citer les exemples connus du film
Blair Witch Project ou de l'économiseur d'écran Aubade pour les
cas marketing. Différents facteurs contribuent à expliquer la
puissance constatée de ces phénomènes.
2. Les facteurs explicatifs de la puissance du
phénomène :
a- Le coût de transmission de
l'information :
Une fois de plus, le coût marginal très faible
voire nul d'envoi d'un message électronique ou d'une contribution sur un
forum joue un rôle très important dans l'ampleur du
phénomène. Ce caractère négligeable du coût
d'envoi d'un message ou d'une recommandation favorise les actions de
l'individu, mais également la mise en place de modules
spécifiques du coté de l'entreprise.
b- La facilité de transmission et de
création des recommandations :
Les fonctions classiques des logiciels de messagerie ou de
newsgroup (répondre, transmettre, carnet d'adresses,..) évitent
de ressaisir l'information et réduisent d'autant l'effort
nécessaire à la propagation de l'information18(*).
Cette facilité peut de plus être le fait d'outils
ou modules spécifiques de bouche à oreille électronique
mis en place par le responsable marketing qui peuvent comprendre des messages
pré rédigés pour éviter tout effort au prescripteur
potentiel.
c- La "magie" du lien hypertexte :
Le lien hypertexte joue également un rôle de
facilitation mais cette fois, du coté du destinataire d'une
recommandation. Que ce soit dans le corps d'un e-mail ou sur une page web, le
lien hypertexte permet de se rendre sans effort et immédiatement sur la
page ou le contenu faisant l'objet d'une recommandation.
d- Une notion de temps réel gratifiante pour
l'initiateur du message :
Non seulement la transmission du message se fait à
moindre coût et sans effort, mais en plus, elle est instantanée.
Dans le cas de campagnes basées sur l'humour, le fait de voir quasiment
immédiatement son collègue de bureau rire en visualisant une
vidéo que l'on vient d'envoyer, ajoute au "plaisir de la transmission".
La réaction peut également être immédiate, mais
moins visuelle, lorsqu'on est en contact avec un destinataire sur un service de
messagerie instantanée.
e- Des phénomènes
pyramidaux :
La diffusion de l'information prend souvent une forme
pyramidale, chaque personne avertie en informe à son tour plusieurs et
le phénomène s'accélère lorsque les informations
sont diffusées sur des listes de destinataires de la messagerie, sur des
listes de discussion ou des forums à forte audience.
f- La présence de
communautés :
La multiplication des communautés, professionnelles ou
non, joue également un rôle non négligeable pour la
propagation d'informations, surtout lorsqu'elles sont
spécialisées. Dans le monde réel, si un passionné
de culture tibétaine est averti de la sortie d'un livre
particulièrement intéressant sur le sujet, il n'aura peut
être pas l'occasion d'en faire part à des personnes
potentiellement intéressées. Sur Internet par contre, il y de
grande chance qu'il puisse avertir d'autres personnes partageant sa passion.
Le développement des communautés
spécialisées dans les avis de consommateur joue un rôle
accélérateur dans la diffusion des défauts des produits ou
services19(*).
g- Les reprises sur les médias
traditionnels :
Il est très courant, que des journalistes
spécialisés dans un domaine soient membres de listes de diffusion
pour assurer une certaine forme de veille informationnelle. Après
vérification des sources et de l'information, le bouche à oreille
électronique peut étendre ses effets et provoquer une couverture
médiatique par la presse spécialisée, qu'elle soit en
ligne ou traditionnelle
Les reprises peuvent également se faire sur des titres
ou émissions grand public. Il est maintenant presque de tradition que
des vidéos Internet particulièrement réussies et
drôles finissent par être diffusées à la
télévision lors d'émissions de grande audience.
h- Un environnement
anxiogène :
Internet est un environnement anxiogène ou beaucoup
d'individus éprouvent des craintes liées à la
sécurité des paiements, à l'identité du vendeur
(notamment pour des acteurs purement Internet), au respect des délais,
voir même, au fait d'être réellement livré. Dans un
tel contexte la recommandation / caution d'un tiers prend d'autant plus de
valeur et devient encore plus importante que dans le commerce traditionnel.
IV- Les six principes du marketing viral :
Le terme "vente virale" est un terme à connotation
négative, toutefois il a plusieurs avantages. En effet, cette expression
vient du mot « virus » qui a une aptitude à se
cacher jusqu'au moment ou il se développe et ceci en contaminant
d'autres centres serveurs et en employant leurs ressources pour croître.
Dans un environnement adéquat, il se développe exponentiellement.
Des répliques se créent avec la puissance
géométriquement croissante, elles doublent dans chaque
répétition:
1 11 1111 11111111 1111111111111111 11111111111111111111111111111111 1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
Dans quelques générations, une population de
virus peut éclater.
1. Définition de la vente virale
C'est quoi l'intérêt de la vente virale pour le
marketing? La vente virale décrit différentes stratégies
qui encouragent des individus à transmettre un message de vente à
d'autres, elle crée le potentiel pour la croissance exponentielle de
l'exposition et de l'influence du message. C'est en quelques sortes du "bouche
à oreille" mais à travers Internet. Comme des virus, de telles
stratégies tirent profit d'une multiplication rapide du message pour
l'envoyer aux milliers et même aux millions d'internautes.
2. L'Exemple Classique De Hotmail.com
L'exemple classique du marketing viral est Hotmail.com, un des
premiers services qui sont basés sur l'enchaînement de E-mail
libre. La stratégie est simple:
En effet, on envoie des messages libres (qui permettent
d'ouvrir des comptes e-mail) à des personnes qui vont les diffuser
auprès de leur entourage. Afin qu'ils soient communiqué le
maximum possible sur le net.20(*)
3. Les différents éléments d'une
stratégie virale de vente
les stratégies virales de vente ne fonctionnent pas
de la même manière, certaines fonctionnent mieux que d'autres,
comme la stratégie de Hotmail.com21(*). c'est pour cette raison qu'il existe six
éléments de base qui peuvent être utile dans
l'élaboration d'une stratégie. Une stratégie virale de
vente n'a pas besoin de contenir tous ces éléments, toutefois ces
derniers peuvent avoir une très grande influence sur l'efficacité
de cette stratégie et plus précisément sur sa
capacité à vendre et sur ses résultats.
1. fournit des produits finis ou des services
2. Prévoit le transfert à d'autres sans
effort
3. croit facilement
4. Motivations et comportements communs d'exploitation
5. Utilise les réseaux de transmission existants
6. Tire profit des ressources des autres
* fournir des produits finis ou des services :
Le mot « libre » est le plus
puissant dans le vocabulaire d'un acheteur. La plupart des programmes de
commercialisation viraux fournissent des produits valables finis ou des
services pour attirer l'attention. Les services libres de E-mail, l'information
libre, libèrent "refroidissent" des boutons, les programmes libres de
logiciel qui exécutent des fonctions puissantes mais pas autant qu'on
obtient dans la "pro" version. La loi deuxième de Wilson du marketing
d'enchaînement est « la loi de se donner et de se
vendre ». "bon marché" ou "peu coûteux" peut produire
d'une vague d'intérêt, mais le mot "libre" la fera habituellement
beaucoup et plus rapide. Les acheteurs viraux pratiquent la satisfaction
retardée. Ils ne peuvent pas profiter aujourd'hui, ou demain, mais s'ils
peuvent produire d'un groundswell d'intérêt de quelque chose
librement, ils savent qu'ils profiteront "bientôt et pour le reste de
leurs vies"
*Prévoir le transfert sans effort à
d'autres :
Les infirmières de santé publique offrent des
conseils dans la saison de grippe: restez loin des personnes qui toussent, se
lavent les mains souvent, et ne touchez pas vos yeux, nez, ou bouche. Les virus
ont seulement écarté quand il est facile les transmettre. Il doit
être facile transférer et replier le milieu qui diffuse le message
de vente: E-mail, web site, graphique, téléchargement de
logiciel. La vente virale fonctionne souvent sur l'Internet parce que la
communication instantanée est devenue si facile et peu coûteuse.
D'un point de vue de vente, on doit simplifier notre message de vente ainsi il
peut être transmis facilement et sans dégradation. Le court est
meilleur. Le classique est: "obtenez votre email privé et libre à
http://www.hotmail.com." Le message est comprimé et copié au fond
de chaque message libre de E-mail.
* Mesurer facilement de très petit à
grand :
Pour écarter comme le wildfire la méthode de
transmission doit être rapidement s'écarter de très petit
à grand. La faiblesse du modèle de Hotmail est qu'un service
libre de E-mail exige de ses propres serveurs mail de transmettre le message.
Si la stratégie est d'une manière extravagante réussie,
des serveurs mail doivent être ajoutés très rapidement ou
la croissance rapide s'embourbera et mourra. Si le virus se multiplie pour tuer
seulement le centre serveur avant la propagation, rien n'est accompli. À
condition qu'on est projeté en avant du temps comment on peut ajouter
des serveurs mail rapidement.
*Motivations et comportements communs
d'exploitation :
Les plans viraux intelligents de vente tirent profit des
motivations humaines communes. Qu'a proliféré "Netscape
maintenant" se boutonne en jours tôt de l'enchaînement? Le
désir d'être frais et ainsi la faim fait pour être
populaire, à aimer et à comprendre. La recommandation
résultant de communiquer le produit des millions de web sites et de
milliards de messages de E-mail. On conçoit une stratégie de
vente que les constructions sur des motivations et des comportements communs
pour la transmission de e-mail.
*Utiliser les réseaux de transmission
existants :
La plupart des personnes sont sociales ainsi Les sociologues
nous disent que chaque personne a un réseau de 8 à 12 personnes
dans leur réseau étroit des amis, famille, et associés. Un
plus large réseau d'une personne peut se composer des points, des
centaines, ou des milliers de personnes, dépendant de sa position dans
la société. Une serveuse, par exemple, peut communiquer
régulièrement avec des centaines de clients en semaine
donnée. Les acheteurs de réseau ont longtemps compris la
puissance de ces réseaux humains, les deux réseaux forts et
étroits aussi bien que les rapports gérés en réseau
plus faibles. Les gens sur l'Internet développent aussi des
réseaux et des rapports. Ils rassemblent les adresses et le web site
préféré URL de E-mail. Les programmes de filiale
exploitent de tels réseaux, de même que les listes de E-mail de
permission. On apprend à placer le message dans des communications
existantes entre les personnes et on multiplie rapidement sa dispersion.
* Tirer profit des autres ressources :
Les plans viraux les plus créateurs de vente emploient
des autres ressources pour obtenir le mot dehors. Par exemple l'affiliation des
programmes, l'endroit de texte ou les liens de graphique sur d'autres des sites
web.
Les auteurs qui donnent des articles libres en partis, ils
recherchent pour placer leurs articles sur d'autres sites web.
Un dégagement de nouvelles peut être pris par des
centaines de périodiques et forme la base des articles vus par des
centaines de milliers de lecteurs.
V-Les risques et limites de marketing viral :
Le marketing viral est un outil de communication certes
puissant, mais à utiliser avec précaution et après une
phase de réflexion, car il présente de nombreux risques
d'échecs coûteux ou de dérives pouvant nuire à
l'image de l'entreprise souhaitant utiliser cette technique.
Cet article ne parle que des risques liés aux actions
de marketing viral au sens strict entreprises sur Internet, c'est à dire
d'actions de propagation provoquées volontairement par l'entreprise.
Les campagnes ratées ou le risque d'échec du
à la démocratisation de la technique
Il est vrai qu'un e-mail peut faire le tour du monde et qu'une
campagne virale peut être amenée à connaître un
succès inespéré. On connaît d'ailleurs bien le
potentiel du marketing viral au travers de ses succès commerciaux
désormais un peu rabachés (Blairwitch, le "Wazup" de
Budweiser...). Ces campagnes très connues ont suscité des
vocations et le recours au viral est maintenant très fréquent.
La démocratisation du procédé risque
d'entraîner une lassitude chez le consommateur. En effet le fait de
recevoir plusieurs mails "viraux" par jour dans sa boîte peut facilement
entraîner une sorte d'agacement chez l'internaute (impression
d'être "spammé" ou de "faire la publicité" d'une
société à ses frais). On peut donc penser qu'alors que les
tentatives virales se multiplient, les internautes deviennent eux de moins en
moins réceptifs et réactifs. Statistiquement les risques
d'échec d'une campagne virale sont donc en augmentation.
Toute action marketing comporte évidemment des risques
d'échec, mais dans le domaine du viral, c'est souvent tout ou rien, "la
mayonnaise prend ou ne prend pas". Les coûts d'une campagne virale
étant en grande partie des coûts fixes initiaux, la limite entre
le gachis financier et l'opération très rentable tient souvent
à un rien et les résultats peuvent être quasiment nuls quel
que soit l'investissement initial, contrairement par exemple à une
campagne de publicité classique, il y a souvent peu de
proportionnalité dans le viral entre les montants investis et l'audience
de la campagne.
Le projet Blair Witch II, qui devant le succès
rencontré avec le premier opus, a voulu renouveler le même
procédé ("vrais faux" sites pirates sur le Net diffusant des
archives "secrètes" de la police permettant de résoudre
l'énigme du film basée sur de prétendus faits
réels). Or le public qui avait bien "accroché" au concept la
première fois s'est désintéressé du
procédé, et du coup l'opération a connu un "flop"
retentissant. Cet exemple illustre bien la première limite du marketing
viral : un niveau de succès minimum (ou maximum), n'est jamais
assuré.
Il est bon de souligner que ces risques d'échec
pourraient à l'avenir augmenter, par la peur du virus lorsque les
campagnes virales utilisent des fichiers exécutables. Ceux ci peuvent
être éventuellement rejetés par les anti-virus, par les
chartes d'usage (Intranet notamment), ou tout simplement par le destinataire
final.
1- Le détournement ou l'altération du
message
Un des risques majeurs du marketing viral est le
détournement du message d'une campagne ou de l'image d'une
société. Ainsi le message publicitaire peut être
modifié, dénaturé ou détourné par des
internautes qui la plupart du temps font cela soit pour s'amuser soit pour
causer du tort à une entreprise et/ou à un produit. La
déformation peut parfois être involontaire mais avoir des effets
tout autant désastreux.
Les exemples sont malheureusement nombreux : tout le
monde se souvient par exemple du faux e-mail Ericsson qui stipulait que si l'on
transférait le message à dix amis plus le responsable marketing
d'Ericsson un téléphone portable lui serait offert gratuitement.
Ericsson n'est pas parvenu à démentir et à endiguer
l'engouement des internautes qui ont fait circuler le message de manière
incroyable.
Si il est impossible de lutter contre les détournements
de campagne publicitaire (Total, Danone...), il est possible d'essayer de
limiter les risques pour une campagne virale. Un des moyens est de proposer des
messages pré rédigés aux internautes, cela leur facilite
la tâche de relais mais permet également de contrôler le
contenu transmis. Il n'y a cependant pas de solution miracle et un internaute
motivé pourra toujours déformer le message initial.
2- Les abus lors des campagnes
rémunérées
Lorsque la campagne prévoit de récompenser les
internautes se faisant le relais du message ou de l'offre de la marque par des
incitations financières ou en nature, il y a de grands risques que
quelques internautes se livrent à des pratiques abusives.
Des internautes vont par exemple "spammer" un grand nombre de
boites e-mails ou polluer des forums de discussion pour conquérir des
filleuls rémunérateurs. Les personnes gênées par ces
pratiques risquent alors de se retourner vers la marque ou d'être
nettement moins bien disposées à son égard. Dans les cas
extrêmes la presse peut même se faire l'écho des abus.
La parade la plus simple est d'annoncer clairement aux
candidats à la recommandation que le gain potentiel est limité,
la tentation de l'abus est ainsi réduite. Pour les pratiques qui
consistent à proposer aux internautes de recommander par e-mail un
service ou site à leurs connaissances et des les récompenser en
fonction des visites, abonnements au service ou achats
générés, le plus simple est de limiter raisonnablement
à 3 ou 5 le nombre d'adresses e-mails pouvant être laissées
sur l'interface de recommandation. De cette façon, les recommandations
vont être effectivement faites dans l'esprit du marketing viral à
un cercle de connaissances.
3- Les risques de succès excessif
C'est un paradoxe, mais une campagne peut finalement
s'avérer parfois catastrophique pour cause d'un succès prenant
des proportions non prévues.
Le risque est surtout présent lorsque l'offre est
particulièrement séduisante (invitation, coupon,
échantillon...), car c'est dans ce cas que le viral risque de marcher et
que les personnes alertées par des connaissances risquent
d'adhérer à l'offre. Les demandes ne pourront alors être
satisfaites ce qui sera préjudiciable pour le compte de l'entreprise.
Dans ce type de campagne, l'entreprise doit se protéger
en signalant par exemple que l'offre est limitée en fonction des
disponibilités et en mettant dans la mesure du possible des indicateurs
de reporting qui permettent de suivre en temps réel le succès de
la campagne.
Un autre cas de succès pouvant avoir finalement des
retombées en partie néfastes peut être lié au
coût de visualisation d'une application virale en streaming. Imaginons
qu'une société lance une campagne virale avec un e-mail
vidéo humoristique diffusé en streaming auprès d'une cible
très précise. Si la vidéo est effectivement très
drôle, elle peut se diffuser comme une traînée de poudre et
l'annonceur se voir facturé par son diffuseur streaming 200 000
visualisations hors cibles à 40 centimes.
4- Le cadre juridique et
déontologique
Les opérations virales doivent bien sur se conformer au
droit commercial et notamment aux contraintes relatives à la
publicité et au marketing direct. Bien qu'il n'y ait pas à notre
connaissance de jurisprudence relative à des campagnes virales sur
Internet, il est clair que certaines campagnes peuvent poser des
problèmes dans le domaine du traitement des données personnelles,
notamment lorsque la recommandation nécessite la collecte d'adresse
e-mail. Outre bien sur, la nécessité de déclarer le
fichier à la CNIL, se pose le problème de l'usage
ultérieur éventuel des adresses et celui de la loyauté de
la collecte, dans la mesure où elle se fait par un tiers.
L'énoncé des ces risques ne remet
évidemment pas en cause l'intérêt des techniques de
marketing viral sur Internet, mais ces risques doivent être
présent à l'esprit lors de la réflexion sur un projet de
campagne.
Conclusion :
Ayant utilisé le marketing Internet pour
développer le produit (Page beamer, Page tuning), on a remarqué
l'insuffisance de ce concept qui n'est pas adapté à une
entreprise qui exerce dans le domaine de la haute technologie, ce qui nous a
amené à mobiliser le marketing viral qui semble à nos yeux
plus adopté tout en sachant que même pour ce dernier on a
montré ses limites au niveau de détournement du message et
les risques d'échec qui sont coûteux.
DEUXIEME PARTIE : cas pratique
I - Présentation de l'entreprise :
CAVALEX Technologies est une société anonyme,
créée en l'année 2000 à Nîmes par Claude
Touzet qui s'intéresse à la réduction des délais
d'attente sur Internet en utilisant les technologies de l'Intelligence
Artificielle. En mai 2001, CAVALEX distribue Page Beamer, son Plug-in
accélérateur de Web intelligent. En Janvier 2002, face aux
besoins de ses clients, à la croissance de l'e-business et au
développement des besoins de gestion de la relation client (CRM),
CAVALEX enrichit sa gamme avec Page Tuning, outil d'analyse des comportements
des internautes. CAVALEX propose ses solutions aux entreprises présentes
sur le Net, notamment la VPC, le tourisme, l'éducation, la presse, les
administrations... . En 2002, CAVALEX ouvre son capital à des Business
Angels et se développe à l'étranger. CAVALEX est
aujourd'hui présente sur 2 continents (Europe, USA/Canada et
Amérique latine).
CAVALEX a démarré par la distribution du Plug-in
« PageBeamer » Accélérateur de Web
intelligent (accélérateur du téléchargement
Internet). En Janvier 2002 CAVALEX a enrichi sa gamme par la
« PageTuning » outil d'analyse des comportements des
internautes.
1-L'Intelligence Artificielle sort des laboratoires de
recherche:
On assiste maintenant depuis plusieurs
décennies à une formidable augmentation annuelle des puissances
de calculs des ordinateurs. Aujourd'hui, les ordinateurs personnels "grand
public" sont capables d'exécuter des programmes extrêmement
gourmands en ressources, jusqu'alors réservés aux
supercalculateurs. Les programmes d'Intelligence Artificielle en particulier
peuvent maintenant sortir des laboratoires de recherches où ils
étaient confinés pour cause d'un appétit en ressources
informatiques
2- L'Intelligence Artificielle dans l'ordinateur :
Chacun, au bureau ou chez soi (près d'un foyer sur deux
équipés d'un ordinateur en France, 2 sur 3 aux USA), peut - et
doit - désormais espérer bénéficier d'un ordinateur
plus à même de l'aider, de lui rendre service, notamment au
travers de la mise en oeuvre de technologies d'apprentissage automatique tels
que les réseaux de neurones artificiels, les algorithmes
génétiques, ou la logique floue
3-L'Intelligence Artificielle est au service de
l'entreprise
Les applications sont immenses, à la
hauteur des besoins : reconnaissance vocale personnalisée, traduction
automatique personnalisée, enseignement assistée par ordinateur
personnalisé, recherche automatique d'information personnalisée,
accélérateur de Web personnalisé, etc.. Le maître
mot est "personnalisé" ; l'ordinateur cesse d'être un outil, il
devient un compagnon. Avec le Personal Digital Assistant (Palm Pilot et
autres), il en a la taille ; avec l'Intelligence Artificielle, il s'en donne
les moyens
4 - Présentation de produit de CAVALEX :
CAVALEX utilise les technologies de l'intelligence
artificielles pour réduire les délais d'attente,
accélérer les visites Internet et fournir une information en
temps réel, fiable et claire.
a-« PageBeamer »
est un plug-in permet aux internautes de
réduire encore par deux leurs délais d'attente. Fonctionne sur
ordinateur, équipé de Windows et d'Internet Explorer. Si on surfe
avec le modem, on est malheureusement conscient de la lenteur avec laquelle les
pages se chargent. PageBeamer est un service qui permet d'augmenter la vitesse
jusqu'à 100% lorsqu'on visite 300 000 parmi les plus populaires
sites Web, dès la première visite. En utilisant les technologies
les plus récentes de l'Intelligence Artificielle, PageBeamer est capable
d'anticiper avec 50% à 100% de chance le prochain clic. La page
prédite est chargée pendant qu'on prend connaissance de la page
à l'écran, de façon à être
immédiatement affichée lorsqu'on la demandera.
_PageBeamer, l'accélérateur de web
intelligent :
· fonctionne avec n'importe quel ordinateur
équipé de Windows et d'Internet Explorer.
· ne nécessite aucun nouveau matériel.
· est facile à installer - quelques clics et moins
de 30 secondes suffisent !
· est compatible avec n'importe quel autres technologies
d'accélération, telle que l'ADSL. Avec PageBeamer, on peut
réduire encore par deux les délais d'attente.
· Il permet l'accélération sur la
majorité des sites favoris.
b- « PageTuning »
est un outil d'études
comportementales en temps réel qui permet notamment de connaître
les chemins suivis sur le site par les visiteurs, ce qu'ils vivent en terme de
délais d'attente, durée de lecteur, d'où ils viennent, ou
ils vont après, etc.
PageTuning aide à savoir ce que font les internautes
sur le site, comment ils le visitent, quels chemins ils empruntent, ce qu'ils
vivent en terme de délais d'attente, d'où ils viennent, où
ils vont après. PageTuning fournit une information en temps réel,
fiable, claire, sans devoir modifier le site (technologie page Beamer) ou
installer de logiciel dans le système d'information. Grâce
à l'outil PageTuning, on peut répondre immédiatement
à des questions impliquant :
· Les séquences de pages les plus
visualisées par les internautes depuis la page d'accueil.
· Les séquences de pages amenant à la prise
d'une commande.
· L'intérêt ou le manque
d'intérêt que reçoivent les produits cités dans le
site.
· L'ordre dans lequel certaines pages sont
visualisées (conditions de ventes / bon de commande).
· L'impact en temps réel d'une campagne marketing
sur les comportements des visiteurs.
· La performance d'une mise en page, d'une offre
promotionnelle.
· L'ordre de lecture d'une série d'articles, les
liens réalisés par les internautes entre les rubriques.
· Les origines géographiques des internautes, les
durées de lecture de chaque page, les délais de chargement
vécus par les internautes pour chaque page, le nombre moyen de pages
vues par visiteur, la durée moyenne des visites, la répartition
(horaire, journalière, mensuelle) des visites.
· Les taux d'abandon sur chaque page, les pages
d'arrivées et de sorties sur le site.
· Les sites visités avant le nôtre,
après le nôtre, par les internautes.
II- Positionnement du logiciel Cavalex technologies en
France :
1-Concurrence directe :
a- Netsonic
Deux versions :
- gratuite : Netsonic
- payante : Netsonic pro
La version payante coûte $ 29.95 / période.
Auquel peuvent s'ajouter des services supplémentaires
:
- + $2.95 / souscription 1 an
- + $19.95 / Protector suite
- Ad protector
- History protector
- Pop up protector
- X protector
- distribution directe via site
- distribution indirecte via partenaires/affiliés
Distribution internationale
Déclare 8 millions d'utilisateurs
b- Active speed
- offre gratuite de lancement / 30 jours + cadeau logiciel
- puis $39.95 / an (« Economisez $20 sur offre »)
c- Web rocket
- 30 jours essai gratuit
- $29.95 / licence
D - Net accelerator
- $29.95 / licence
e- Naviscope
Gratuit
f- Propel Accelerator
$59,95 / an et $7,95 / mois
g- Marketscore
Gratuit.
2-Concurrence indirecte :
*Le Marché Haut Débit :
Communes couvertes par le haut débit en France
COMMUNES COUVERTES PAR LE HAUT DEBIT EN
FRANCE
|
|
Nb communes
|
Part des communes en France
|
Nb total de communes en France
|
36851
|
|
Nb de communes disposant d'au moins une technologie haut
débit
|
7000
|
19,00%
|
Dont ADSL
|
6500
|
17.6%
|
Dont Câble
|
1400
|
3.8%
|
Dont BLR
|
600
|
1.6%
|
Square Strategy 2002
- de 20% des communes françaises disposent d'une
technologie haut débit, représentée principalement par
l'adsl (17,6%). Cependant ces communes sont parmi les plus urbanisées et
représentent une part importante de la population française.
_ Les abonnés Internet haut
débit
FRANCE : LES ABONNES INTERNET
HAUT-DEBIT
|
|
ADSL
|
Câble
|
Quatrième trimestre 2002
|
1.700.000
|
|
Troisième trimestre 2002
|
1.050.000
|
250.053
|
Deuxième trimestre 2002
|
730.600
|
233.579
|
Premier trimestre 2002
|
430.000
|
190.322
|
Aform / Point Topic
Le haut débit se démocratise en France et on
constate en 2002 une hausse considérable du nombre d'abonnés :
- adsl : + 295%
- câble : + 31%
On peut également constaté la part
prépondérante de l'adsl dans l'industrie du haut débit, en
effet l'adsl représente 87% des abonnés haut débit.
III- Ma mission dans le stage :
1. La communication par e-mail :
La communication par e-mail est l'envoie des messages
électroniques comportant un texte typique, clair, efficace, simple et
compréhensif par tous les internautes d'autant plus, il est
accompagné par la signature de l'expéditeur et contenant les
coordonnés de la société (tél., fax, e-mail...).
a- Téléchargement de Page
beamer :
En premier lieu j'ai rédigé des messages qui
diffèrent dans leurs contenus selon le destinataire (particuliers ou
entreprises), qui ont le même lien hypertexte de la
« PageBeamer » : c'est le plug-in à
télécharger (2 cliques en 30 secondes) gratuitement par les
internautes et que j'ai suggéré de le diffuser auprès des
personnes de leurs choix ; (la transmission de message par e-mail).
Pour vérifier mes résultats, j'utilise un
programme qui s'appelle « stat mail » qui me fournit la
liste des internautes qui l'ont téléchargé et ceux qui ne
l'ont pas. Donc je prépare deux autres messages, un pour ceux qui l'ont
téléchargé (leurs ordinateurs sont équipés
par le plug-in ) et l'autre pour ceux qui ne l'ont pas.
Le message pour ceux qui ont téléchargé
contient le même lien et une identification spécifique de chaque
internaute, on lui demande de diffuser la « PageBeamer »
pour le téléchargement auprès de 15 internautes, ainsi la
société lui offre la « pageBeamer Turbo » qui
est normalement commercialisée à 30 Euros. Le Turbo est un
Accélérateur de Web qui peut réduire les délais
d'attente de 50 à 100%.
La remarque est que cette application est difficile à
atteindre avec15 diffusions, donc j'ai diminué à 10 le nombre de
téléchargements pour faciliter la tâche des internautes.
Quand l'objectif de 10 téléchargements est atteint, j'envoie le
Turbo comme cadeau par un lien hypertexte afin qu'il soit
télécharger par l'internaute pour l'installer sur son
ordinateur.
b-La pré commercialisation de la Page
Tuning :
Suite aux réponses qu'on reçoit par les
internautes qui demandent des explications sur le produit de Page beamer
(l'accélérateur de web), on profite de leur montrer le
deuxième produit qui est la page Tuning (l'outil d'étude de
comportement des internautes). Ainsi, on envoie l'adresse de site de
cavalex.com où il y a toutes les informations sur la page Tuning, ses
caractéristiques et ses apports pour l'entreprenaute (l'entrepreneur sur
le net).
La Page Tuning est commercialisé sous forme
d'abonnement (trimestriel, semestriel et annuelle) elle concerne ceux qui ont
des sites web et surtout les sites web marchands qui vendent des produits ou
services.
2- Les difficultés de communication par
e-mail :
a-Absence de contact humain
Selon une étude, 46% des internautes
hésitent à acheter sur Internet faute d'une relation commerciale
suffisante.
Pour une proportion importante d'Internautes qui se sont
exprimés, les cybermarchands n'ont pas encore su nouer avec les
acheteurs en ligne la relation de confiance nécessaire à toute
transaction. Contrairement à ce qui est souvent avancé pour
expliquer les retards du commerce électronique au pays du Maghreb Arabe,
le défaut de sécurité des paiements ou le surcoût et
les retards liés à la livraison ne sont pas
considérés comme des obstacles majeurs. En fait, les adeptes du
web sont freinés dans leurs achats par la mauvaise qualité du
service commercial. Les internautes déplorent qu'il soit aussi difficile
de se plaindre ou d'échanger son achat en cas de contestation :
c'est le premier de leur grief en dehors du problème de paiement. Il
faut dire que les « retours clients » ne sont pas rares sur
Internet. Il peut y avoir une erreur sur la marchandise car la description des
produits n'est pas toujours suffisamment détaillée.
Il est certain que la relation directe avec le client a un
prix, celui des opérateurs, par exemple chargés de
répondre aux e-mails. Mais choisir de réduire les coûts de
communication en ne répondant qu'aux foires aux questions
représente un risque pour les entreprises de e-commerce.
Le bon développement d'un site d'e-commerce
dépendra donc en partie du soin apporté à la relation
commerciale avec le client, une contrainte classique que les acteurs de la
vente par correspondance (VPC) ont intégré depuis longtemps.
Il est vrai que lors d'un achat sur Internet, le client ne
s'attend pas à une relation clientèle directe comme lors d'une
vente en magasin. Mais même si la relation clientèle est
maîtrisée, il faut pouvoir assurer la bonne livraison en un temps
satisfaisant, au bon endroit et sans erreur sur la marchandise.
Impératifs logistiques
La maîtrise des flux de marchandises est l'un
des principaux freins au développement des cyberentreprises. La vente
par Internet rend capital l'organisation logistique. Elle est la seule partie
visible de l'achat et le principal service du web marchand. Elle doit donc
éviter tout défaut.
Les cybermarchands assurent qu'ils n'ont jamais
rencontré de problèmes de livraison depuis l'ouverture de leur
site. En revanche, les internautes regorgent d'anecdotes sur leurs aventures
d'achats en ligne. Quand ce n'est pas un problème de délais,
c'est une erreur de produit ou de livraison.
Les difficultés sont telles que 46% des sites
américains interrogés par Forresters en avril 1999
renonçaient à honorer leurs commandes à l'étranger.
En 1998, c'est le problème de paiement qu'on évoquait, en 1999,
c'est la logistique. On commence à prendre conscience qu'après
l'organisation du paiement, il y a une autre étape, l'organisation de la
livraison. Sans compter en amont, l'approvisionnement, la gestion des stocks,
le traitement des commandes et l'emballage.
Rodés aux contraintes logistiques de la vente à
distance, les vépécistes ont tout naturellement investi Internet
comme nouveau canal de distribution. Mais ils se heurtent encore, comme la
plupart des cybermarchands à la mondialisation (ou tout au moins
à l'européanisation) liée à Internet. Ce
phénomène bouleverse les lois de la logistique traditionnelle,
établies sur la concentration et la centralisation des
moyens. « La vente en ligne remet en cause les schémas de
distribution fondés sur l'exclusivité géographique
(franchise et concession traditionnelle), elle abolit les distances, mais elle
ne s'affranchit pas, ni des frontières, ni de leur cortège de
normes et de règlements hétérogènes »,
explique t-on chez Wcube, cabinet de conseil en communication et
ingénierie interactive. Quant aux traitements des commandes et des
livraisons, l'outil réclame une flexibilité que même les
vépécistes n'ont pas encore totalement réussi à
intégrer. Les cybermarchands, sont eux forcément plus
démunis. Chez Marcopoly, site de vente de produits Hi-Fi et
électroménagers, ils sont obligés de faire du flux tendu
en 8 jours. Les logisticiens estiment en effet, qu'Internet impose une
réduction globale des délais de traitement de la chaîne
logistique de 70% par rapport au commerce traditionnel et une réduction
des stocks de 90% ! Rien de très évident pour la star-up du
web, souvent étroitement liées aux fournisseurs.
Enfin, transporteurs et logisticiens ne sont pas vraiment
préparés à cette métamorphose de la vente à
distance. Habitués à gérer d'importants volumes pour des
clients rompus aux transactions commerciales, les voilà face à
des clients d'un genre nouveau, qui sollicitent un très petit nombre de
produits, destiné aux particuliers et bien sûr à des prix
compétitifs. Autant de freins au décollage de l'achat sur
Internet.
Cependant la logistique commence à s'adapter au
commerce électronique. Les postes européennes investissent
massivement sur ce marché en espérant en tirer le plus grand
profit, mais reste encore la fiabilité du paiement.
c- Méfiance naturelle des
internautes :
Il faut reconnaître qu'en majorité, les
internautes ne sont encore que des débutants sur le réseau.
Certains savent à peine se servir de leur navigateur. Conscient de cette
situation, ils adoptent donc naturellement un comportement prudent vis à
vis de l'achat sur Internet. Le web représente un nouveau média
très utile mais il est mieux de se méfier de certains aspects qui
semblent trop faciliter l'achat. Les achats sont donc encore
exceptionnels, « seulement 26 % des internautes
déclarent faire confiance aux sites vendant des produits et services on-
line » selon projetweb.com. Il sera donc difficile de transformer le
visiteur en acheteur.
La principale méfiance de l'internaute envers le net,
est bien sûr le problème de paiement qui s'effectue dans la
majorité des cas grâce à la carte bancaire. En effet, de
nombreux utilisateurs sont réticents quant à communiquer le
numéro de leur carte bancaire bien qu'ils le fassent par
téléphone à travers leurs achats auprès des
vépécistes.
Les systèmes de sécurité existent pour
protéger les consommateurs contre les fraudeurs. Les sites utilisent en
grande partie le protocole commun appelé SSL (Security Socket Layer),
inventé par Netscape qui est devenu un standard sur Internet. Mais bien
sûr le risque zéro n'existe pas malgré un cybermarchand
honnête et un SSL sûr. En effet, si le poste de l'utilisateur et
son navigateur peut être comprimés, toute la
sécurité d'une transaction SSL peut être inefficace. Un
pirate souvent bien adroit sur le net, a potentiellement à sa
disposition plusieurs façons de récupérer le numéro
de carte bancaire d'un cyberacheteur. Les bugs et vulnérabilités
des systèmes d'exploitation ainsi que des logiciels qu'ils
exécutent peuvent en effet être exploités par des
utilisateurs malveillants. Un grand nombre des principaux navigateurs web
utilisés dans le monde ( principalement IE et Netscape ) ont
révélé avec le temps d'importantes failles affectant le
système de chiffrage SSL en lui-même, ou permettant par exemple de
récupérer à distance des fichiers stockés sur le
disque dur de l'utilisateur. Les fraudeurs ont aussi d'autres manières
de récupérer le fameux numéro en recourant aux
« services » d'un virus qui, ayant infecté le
système, intercepte tous les numéros de cartes saisies
grâce au clavier, avant même leur transmission au SSL du site
auquel on est connecté.
Si les risques existent, les moyens de
sécurité se développent et le paiement est de plus en plus
fiable. Les risques existent toujours dans le monde réel, alors comment
disparaîtraient-ils dans le monde virtuel ? Il convient donc de
rester prudent, sans se priver des possibilités et des avantages
qu'offre le commerce électronique.
Après avoir pris connaissance des avantages et
inconvénients de posséder un site de commerce
électronique, il convient d'en définir clairement la
stratégie avant sa mise en place. En effet, il y a une concurrence
accrue, des marchés qui évoluent sans cesse et des technologies
en développement : une multitude de variables que les managers
doivent analyser et évaluer. Qui plus est, des décisions prises
ou négligées aux tous premiers stades de la mise en place peuvent
produire des résultats spectaculaires et désastreux. Les
dirigeants doivent donc planifier et agir prudemment afin de conserver toute
leur vigilance et suivre le rythme des changements.
IV- Autres stratégies de
communications :
1- Le contact des web master :
- En premier lieu j'essaie de les contacter par mail dont je
remplie le formulaire des suggestions et des questions par un texte explicatif
de logiciel en ajoutant les coordonnés de Cavalex Technologies.
- En second lieu s'il n'y a pas de réponse, j'envoie
encore un mail sous forme des questions pour savoir les causes de non
téléchargement de plug-in.
- Enfin je les contacte par téléphone s'il est
possible de les rejoindre en expliquant mieux le logiciel « page
Beamer ».
2- Les annonces :
Je prépare des annonces concises, efficaces et
ciblées jointes d'un lien hypertexte de logiciel. Afin de les publier
sur Internet et spécialement sur les moteurs de recherche
Maghrébins. Une opération de renouvellement et de mise à
jour est nécessaire et cela fait une partie intégrante de ma
mission de prospection.
3- Les forums :
Les forums regroupent souvent un cercle d'internautes
passionnés qui peuvent être une cible parfaite de notre
communication. Pour accéder a cette cible nous surfons sur Internet et
nous entrons aux forums en participant aux discussions. Le but est de parvenir
à les convaincre en leurs présentant le nouveau produit. Nous
avons reçu leurs accords de téléchargement et de diffusion
de la « page Beamer » ce qui représente une
réussite de notre stratégie de communication.
4- L'opération de marketing
direct :
Le marketing direct est l'un des moyens de communication hors
média les plus en vogue de nos jours. Parmi ces outils nous
citons : Le mailing (publipostage), le e-mailing, le démarchage
téléphonique (prospection téléphonique) et la
distribution de prospectus. Ces derniers outils ont fait l'objet de ma mission
durant mon séjour en Tunisie dans le but de faire connaître le
produit de Cavalex, vanter ses mérites et le faire valoir auprès
des entreprises et des institutions cibles. Pratiquement j'ai fait le tour de
quelques entreprises qui disposent de site Internet en distribuant les
plaquettes du produit Cavalex Technologies.
V- Les sources des adresses
électroniques :
- Tout d'abord, j'ai commencé ma communication par
l'envoie des e-mails à mes collègues en France et en Tunisie qui
m'ont bien aidé à la diffusion du logiciel par la transmission de
mon message.
- Ensuite, ma deuxième source était le service
des relations internationales de Marseille Innovation qui est l'un des
partenaires des pays méditerranéens ( les écoles
d'ingénieurs, les instituts technologiques de communications, les
fournisseurs d'Internet...).
- Enfin, c'est à l'aide de ma navigation sur Internet
que j'ai pu avoir le maximum d'adresses électroniques possibles qui ont
crée ma base de donnée clientèle dans l'opération
de prospection.
VI- Les apports et limites :
1- Les apports :
On a pu à convaincre la majorité des internautes
qui ont reçu les messages de cavalex technologies à
télécharger le produit.
L'objectif de téléchargement de la Page beamer
dans les pays du Maghreb arabe est atteint (1700 internautes qui sont
équipés de Page beamer dans leurs ordinateurs).
D'autant plus, on a arrivé à publier le plug-in
dans différents sites en Tunisie pour qu'il sera
téléchargé par leurs visiteurs.
- Lien hypertexte de l'accélérateur Page beamer
dans le site de insatech.net est une association des élèves
ingénieurs de l'INSAT (Institut National des Sciences Appliqués
de technologie).
- Lien hypertexte et format de Page beamer dans le site de
Tunisie-la-verte.com est une association des élites tunisiens à
marseille.
- Et, globalnet.tn est un fournisseur d'accès Internet
en Tunisie.
Ensuite, il y a des promis de partenariat avec la
ministère de Télécommunication Tunisienne (15 et 16 Mai
2003 rencontre e-3M en Tunisie).
2- Les limites :
Au début, c'est la difficulté de convaincre les
internautes pour s'équiper de ce produit technologique innovant. Cette
réticence est due à leur ignorance du destinataire et mal
connaissance du produit qui est encore nouveau sur le marché. Pour
réussir cette opération il faut préparer les cibles aux
éventuels changements des caractéristiques de l'offre sur le
marché.
D'autant plus, l'indisponibilité d'Internet et la
discontinuité de la connexion dans les pays Maghrébins par
rapport à la France ou les USA, comme c'est le cas pour la Tunisie
(50 000 postes équipés d'Internet) rend la tache un peu
difficile.
Il existe également un autre problème qui est
l'envoi de virus informatiques de la part de certains Internautes malveillants
ayant reçu un mail de CAVALEX Technologies. Ceci est due à une
inconscience et manque de confiance des internautes face à l'offre.
Encore, les internautes ne croient pas facilement à la
haute technologie de ce logiciel est que son installation se fait avec le
téléchargement d'un lien hypertexte seulement. Vue les autres
produits concurrents (ADSL, Câble...) qui nécessitent une
installation par CD ou par câble.
Conclusion générale :
A la tête d'une entreprise innovatrice qui
exerce dans le domaine de la haute technologie se trouve un entrepreneur
innovateur de niveau d'étude élevé qui imprègne
l'organisation par ses valeurs et aspirations.
Dans le cas de Cavalex Technologies, l'entrepreneur
possède de qualités spécifiques. Ainsi, c'est un
entrepreneur invisible dans la mesure où pendant la vente du produit
(Page Tuning, Page Beamer), l'acheteur ne voit pas le vendeur. Le contact, le
paiement, le téléchargement se fait par le bais d'Internet.
L'émergence de ce genre d'entrepreneur innovateur va en
pair avec le développement de NTIC et plus particulièrement le
commerce électronique.
Pour commercialiser notre produit innovant, on a
utilisé les concepts du marketing internet. Toutefois, bien que ces
concepts connaissent de nos jours un certain sucé, ils ont mal vieilli
et ne sont apparemment guère compatible pour la commercialisation d'un
produit innovant. En montrant ses limites, notre choix méthodologique
était de mobiliser ces concepts du marketing viral qui nous semble plus
adapté à notre objectif principal (commercialisation d'un
logiciel informatique sur le net).
Après l'étude des concepts du marketing viral,
nous nous sommes rendu compte qu'il est plus efficace pour notre produit
innovant.
Bibliographie :
S.BOUTILLIER, cours de DESS
entrepreneuriat 2002/2003
E.Vinay, « créer votre
Net-entreprise » édition d'organisation, 2001, p :
54/55
JB.SAY. Cours d'économie politique et
autres essais, GF-flammarion, 1996. Extrait du « catéchisme
d'économie politique ou instruction familière qui montre de
quelle façon les richesses sont produites. Distribuées et
consommées dans la société » (1821)
J.B.SAY. textes choisis par P.L.Reynaud,
Dalloz, Paris, 1953, p, 118, in S.BOUTILLIER ET
D.UZUNIDIS, l'idiologie de l'entrepreneur, problèmes
économiques, n°2093, 3/10/1988
J.Schumpeter, business cycles, A Theorical
Historical and Statistcal Analysas of the Capitalist process (1939), porcupine
press, Philapelphie; 1989, P.405
J.Schumpeter, théorie de l'evolution
économique, Recherche sur le profit, le crédit, l'interêt
et le cycle de la conjoncture (1912), Dalloz, 1935, p, 106
Conjoncture « Etudes et
informations économiques de la Tunisie », n°212/ 1999
Conjoncture « où et comment
financer l'innovation ? »n°225/ 2003, p : 7
Marketing Direct, n°68/ 2002 p, 80
Sites Web:
www.wilsonweb.com
www.marketing-viral.com
* 1 Conjoncture
« où et comment financer
l'innovation ? »n°225/ 2003 , p :7
* 2 Extrait du
« catéchisme d'économie politique ou instruction
familière qui montre de quelle façon les richesses sont
produites. Distribuées et consommées dans la
société » (1821), in JB.SAY. Cours d'économie
politique et autres essais, GF-flammarion, 1996.
* 3 JB.SAY. op, cit ;
p : 387
* 4 JB.SAY.op,cit ;
p :325
* 5 JB.SAY. op,
cit ;p : 336
* 6 J.B.SAY. textes choisis par
P.L.Reynaud, Dalloz, Paris, 1953 , p, 118, in S.BOUTILLIER ET D.UZUNIDIS,
l'idiologie de l'entrepreneur, problèmes économiques,
n°2093, 3/10/1988
* 7 JB.SAY. op, cit, p :
289
* 8 J.Schumpeter, business
cycles, A Theorical Historical and Statistcal Analysas of the Capitalist
process (1939), porcupine press, Philapelphie ; 1989, P.405
* 9 J.Schumpeter, théorie
de l'evolution économique, Recherche sur le profit, le crédit,
l'intérêt et le cycle de la conjoncture (1912), Dalloz, 1935, p,
106
* 10 J.Schumpeter , po, cit, p,
120
* 11 Idem, p, 126
* 12 Idem, p, 107
* 13 E.Vinay,
« créer votre Net-entreprise » édition
d'organisation, 2001, p : 54/55
* 14 Idem, p, 56
* 15 Marketing Direct,
n°68/ 2002 p, 80
* 16 Idem, p,81
* 17 Conjoncture
« Etudes et informations économiques de la
Tunisie », n°212/ 1999
* 18 Conjoncture
« où et comment financer l'innovation » n°225/
2003
* 19 Conjoncture, op, cit. p,
8
* 20 www.marketing-viral.com
* 21 www.wilsonweb.com
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