Master Recherche
« Sciences et
Technologies d'Information et
de la
Communication »
Processus et essai
d'évaluation en veille et
en intelligence économique
pour les TPE accompagnées par Marseille Innovation
Date de la
soutenance : 30 Octobre 2005
Membres de
jury :
Mme le professeur :
Parina HASSANALY
Mr le professeur : Khadhraoui
MUSTAPHA
Mr le directeur de Marseille
Innovation : Christian REY
Mme l'animatrice de CLUB IE de
Marseille Innovation : Catherine DELASORNE
HAMDI Hassen
Sous la direction de : Mme
Parina HASSANALY
Maître de stage : Mme
Catherine DELASORNE
Laboratoire de valorisation de
l'information
Université Paul CEZANNE
- Aix-Marseille III
Année
Universitaire : 2OO4/2OO5
Remerciements
Je tiens à adresser mes
sincères remerciements
à Madame Parina Hassanaly
Directeur du laboratoire de valorisation de l'information et de communication
(LVIC), pour m'avoir accueilli dans son laboratoire et avoir accepté de
diriger mon mémoire de Master Recherche.
J'exprime ensuite ma profonde gratitude
à Monsieur Christian Rey Directeur de Marseille Innovation, pour son
accueil.
à Madame Catherine Delasorne, pour
son aide et son professionnalisme, son sens de responsabilité et pour
les informations et les documents qui m'ont été remis.
à Mr Lotfi Hamdi pour son aide et
sa disponibilité.
à tous les enseignants du
LVIC.
à toute l'équipe de
Marseille Innovation.
à toute ma famille : Mes
parents, Wassila, Mohamed, Adel, Chaker, Neila, Adriana, Zeineb, Manel,
Montasar, Yasine, Cheima, Firas, Mehdi, Yosri et Amal.
En dépit de toutes ces
contributions, je reste seul, responsable des erreurs et imperfections qui
subsistent.
REMERCIEMENTS
1
INTRODUCTION
5
CHAPITRE I : CONTEXTE DE RECHERCHE
7
I/- Présentation
générale de Marseille Innovation
7
II/ Présentation du Club local
d'IE :
8
III/ TENTATIVE DE DÉFINITIONS DES
TPE :
8
1- Critères des TPE :
10
2- Chiffres clés des TPE en
France :
10
IV/ TPE de Marseille Innovation :
12
1-Les incubateurs d'entreprises :
12
2-Les pépinières
d'entreprises :
13
3- Les liens et différences Incubateur/
Pépinière :
13
4- La place des TPE de Marseille Innovation en
région :
13
5- Des chiffres clés des TPE de Marseille
Innovation :
14
V-/La méthodologie de la
recherche :
16
1- L'approche théorique de la
recherche :
16
2- La méthode de la recherche :
17
3- Intérêt de la recherche :
18
Conclusion :
18
CHAPITRE II : L'APPROCHE
COMMUNICATIONNELLE DE VEILLE
19
I- La communication source
d'information :
19
1- La théorie de l'information :
19
2-Caractéristiques de
l'information :
20
3-La communication est un socle de
l'information :
21
II- La communication traditionnelle des
entreprises :
22
1-La communication interne :
22
2-La communication externe :
23
III- Management d'information
23
1-Les NTIC et performances
économiques :
23
2- Les NTIC et l'organisation :
24
3-Le management d'information est un outil de
compétitivité :
24
4- Le management d'information améliore les
performances :
25
5- Le management d'information vecteur d'innovation
et organisation de la connaissance :
25
IV-La problématique des
systèmes d'information :
25
1-Définition du système
d'information :
26
2-Rôle du système
d'information :
26
3-Le système d'information et aide à
la décision stratégique :
26
VI- La veille : outil de management de
l'information.
27
1-Le système de veille
stratégique :
27
2-Le système de veille : Une aide
à la décision au sein de l'innovation
29
3-De la veille brevet à
l'innovation :
31
4-De la veille à la
compétitivité :
31
Conclusion :
32
CHAPITRE III : DOSSIER DE VEILLE (CAS
VASCULAR OFFICE)
33
I - Contexte de recherche :
34
1 - Présentation de l'entreprise de Vascular
Office
34
2 - Présentation des produits :
34
3 - Programmes en cours de l'entreprise Vascular
Office :
35
II-Identification du sujet :
35
1 -La problématique : la veille
brevet du cathéter :
35
2 - La raison d'innover ce
cathéter :
35
III- Choix des mots clés et
équations de recherche :
36
IV- Les différentes sources
brevets :
38
1-Exemple de base de données de
brevet : Espacenet
38
2-Les limites des bases de données :
Espacenet.
38
V-la stratégie de recherche :
Logiciel Mathéo patent Software.
39
1- Présentation du logiciel :
39
2- Objectifs du logiciel Mathéo Patent
:
39
3- Exploitation du logiciel :
39
4- Fonctionnement du logiciel :
40
VI-Analyse des résultats :
43
1-Les brevets
préférés :
43
2- Résumé des brevets :
44
3-La revendication des 3 brevets (brevets traduits
de l'anglais- français) :
45
4-Les concurrents :
56
Conclusion :
57
CHAPITRE IV : DIAGNOSTIQUE EN VEILLE
ET INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE
58
Introduction :
58
I - la veille et l'intelligence
économique :
58
1 - L'intelligence économique :
58
2-Le processus d'intelligence
économique :
59
3-Enjeux et usages pour la veille et
l'IE :
60
4-Apports et différences : IE, veille
et KM :
63
II - Le diagnostic (questionnaire)
64
1- Identification de la société:
64
2-Surveiller l'environnement :
64
3- Sources d'informations :
65
4 -Traitement et analyse de
l'information :
66
5-Diffusion de l'information :
67
6 -Protection de l'information :
68
7-Les compétences personnelles à
l'innovation :
70
8 - Les finalités de l'intelligence
économique :
72
III. Analyse et évaluation en veille
et en IE au sein des TPE :
75
1-Trace Environnement
75
2. Enovacom
78
3. Applitec Automation
80
CONCLUSION GÉNÉRALE
82
Bibliographie
84
Sitograhie
87
Annexes
88
Introduction
« L'intelligence économique est devenue
une préoccupation nationale. En juin 2003, sortait le rapport CARAYON du
nom du député du Tarn qui a réalisé une
étude pour le premier Ministre sur l'intelligence économique.
L'objectif du rapport n'était pas « d'épuiser les
problématiques des différents thèmes abordés ou de
garnir les étagères des spécialistes », mais
plutôt de « redonner à l'intelligence économique
la dimension stratégique qu'elle perd parfois au profit de discours
verbeux vantant les mérites de tel ou tel outil logiciel ou mode
d'organisation »1(*)
La mondialisation des échanges, la globalisation des
marchés, l'innovation technologique constitue des facteurs de
multiplication des risques qui rendent la position des entreprises de plus en
plus difficile à une échelle économique mondiale. Dont,
l'innovation, la croissance et emploi apparaissent comme
caractéristiques des économies modernes confrontées
à une concurrence internationale dont le déterminant devient la
maîtrise des connaissances et du savoir faire, afin de prendre la
décision stratégique pour réduire l'incertitude et
diminuer les risques.
Cependant, on est dans un univers où la quantité
d'information et son accessibilité augmentent et se complexifient, qui
nécessite d'adopter une
attitude « anticipatrice » par une
exploitation permanente des informations vitales pour l'entreprise : c'est
ce que permettent d'introduire le système de veille et d'intelligence
économique au sein des très petites entreprises de Marseille
Innovation, pour l'aide à la décision dans l'innovation, dont le
but d'être compétitif afin d'atteindre la concurrence.
Ceci nous amène à la problématique
centrale qui sera traitée dans le présent mémoire. Est-ce
que les TPE ont vraiment besoin d'un accompagnement en veille et en
Intelligence économique ? Est-ce que la veille brevet est
indispensable pour une TPE innovante ? Comment peut-on évaluer les
besoins en informations pour les TPE ?
Cette contribution a pour but d'être pratique et
méthodologique à l'action. Pour cela, il a fallu :
Dans un premier temps :
de présenter notre contexte de recherche qui
est le terrain de nos action (Marseille Innovation), ainsi que la
méthodologie de notre recherche (approche systémique).
Dans un second temps : D'élaborer une recherche
d'antériorité sur les brevets dans le domaine biomédicale
pour une TPE à MI, en se basant sur un logiciel de veille brevet
(Mathéo Patent Software).
Enfin, d'essayer d'évaluer la veille et l'IE au sein
des TPE, à partir d'un diagnostic sous forme d'un questionnaire.
L'objectif de ce travail est de montrer l'importance de la
mise en place d'un système de veille et d'intelligence économique
au sein des entreprises et d'avoir une bonne conscience de sa
nécessité.
Chapitre I : contexte de recherche
I/- Présentation
générale de Marseille Innovation
Marseille Innovation, association loi 1901, a
été crée en 1996.
C'est une plateforme qui participe au développement et
à la compétitivité économique. Elle est issue de la
Direction Industrielle de l'Institut Méditerranée de Technologie
et financée par la ville de Marseille, la Communauté urbaine, le
Conseil Général 13, le Conseil Régional PACA à 50%,
le ministère des Affaires étrangères, les entreprises
clientes de ses services et des contrats d'étude à 50%.
Marseille Innovation est située dans le
technopôle Château Gombert de Marseille Provence qui est l'un des
pôles de la nouvelle économie de la connaissance à
Marseille. Celui-ci est un site de 180 hectares qui accueille actuellement 110
entreprises, 6 écoles d'ingénieurs, 2 centres universitaires et
des laboratoires de recherche, 1 centre de colloque et de congrès. Il
constitue une fréquentation quotidienne de 600 personnes. Marseille
Innovation est en liaison plus ou moins étroite avec son environnement
local.
Marseille Innovation accueille les entreprises au sein de ses
deux pépinières :
· Pépinière de Château Gombert-
vocation de sciences de l'ingénieur et sciences de l'information, dans
l'hôtel technologique (3300 m2).
· Pépinière de la Friche Belle de Mai-
vocation Audiovisuel et Multimédia, sur le pôle média de
la Belle de Mai (20 000 m2 en tout dont 1500 m2 de
pépinière).
Son rôle principal est l'ingénierie de
création d'entreprises innovantes. Elle constitue ainsi une plateforme
du développement des entreprises existantes et d'accompagnement à
la création d'entreprises innovantes et ce, dans le but de faire sortir
l'entrepreneur de son isolement et de lui montrer les méthodes
permettant d'impulser dans l'entreprise le souffle entrepreneurial
inhérent au développement.
A l'échelle International, Marseille Innovation
développe ses actions, particulièrement sur la
méditerranée et effectue des actions d'ingénierie de ses
métiers de base : étude de cadrage pays pour des
gouvernements, formation de directeurs d'incubateurs et de
pépinières, organisation de rencontre d'affaires, e-3 M,
édition de la lettre électronique des pôles TIC
Medinov.com, co-animation du réseau des incubateurs du RMEI,
étude des technopôles de la Méditerranée...
II/ Présentation du Club local d'IE :
Crée au début juillet 2004 sous le pilotage de
Marseille Innovation, le club local d'intelligence économique est un
véritable réseau d'expertises dont l'objectif principal est de
faire émerger une culture Intelligence Economique sur le
périmètre de Marseille Innovation et du Technopôle
adaptée à des TPE innovantes et des PME/PMI et de rendre visible
le potentiel important d'experts IE concentrés sur la région
PACA.
Le Club Local IE organise périodiquement des actions de
sensibilisation ouvertes à un large public, accompagne individuellement
des entreprises dans leur appropriation de l'IE et réfléchit sur
des questions de développement stratégique en commissions de
travail.
Les actions IE à Marseille Innovation sont des actions
réalisées dans le cadre d'un club et donc d'un collectif
d'acteurs locaux et d'entreprises IE mobilisés pour un
développement local et régional d'entreprises.
III/ Tentative de définitions des TPE2(*) :
D'après l'étude réalisée sous la
direction d'Emmanuel DUPLAA, chercheur au CESI « le terme de
« Très Petite Entreprise » (TPE) est un terme
français qui n'a pas de correspondance au niveau de l'union
européenne. En effet, cette dernière catégorise les
entreprises comme "micro-entreprises", "petites entreprises" ou "moyennes
entreprises". En France, la Direction des Entreprises Commerciales Artisanales
et de Services (DECAS) retient la notion de "très petites entreprises"
pour les unités de moins de 20 salariés. Mais ce simple
critère de taille ne constitue pas un facteur de différentiation
suffisant dans le sens où les TPE sont très
hétérogènes, et l'opposition de grandes entreprises
rigides aux petites entreprises flexibles est en voie de dépassement,
à fortiori quand les stratégies de groupes et de réseaux
peuvent concilier les avantages des différentes tailles. De plus, cette
définition large ne prend pas en compte une autre variable clé
pour une définition plus précise, la variable du secteur de
développement de l'entreprise. On peut distinguer quatre types de TPE
selon le secteur : les TPE de l'artisanat, celles du commerce, celles des
services et enfin les professions libérales. De plus, dans chaque
secteur, on retrouve un nouveau découpage.
L'artisanat possède lui-même trois types de
définitions : une définition juridique, dans laquelle on
considère comme artisan toute personne physique ou morale inscrite au
registre des métiers (inscription obligatoire) sous huit
catégories (l'alimentation, les travaux des métaux, les textiles,
le bois et ameublement, les autres fabrications, le bâtiment, les
transports, réparations, services, et autres activités), une
définition dimensionnelle, moins de 10 personnes, qui n'est pas toujours
respectée (4000 entreprises classées artisanales ont plus de 10
salariés), et une définition qualitative, considérant le
caractère indépendant du travail, sa nature manuelle, l'aspect
« petite série », etc.
En ce qui concerne le secteur du commerce, la
définition est celle d'entreprises qui exercent une activité de
revente en l'état, sans transformation, de produits achetés
à un tiers. Cette activité peut inclure quelques
opérations annexes telles que le conditionnement. Ce secteur englobe
trois divisions : commerce et réparation automobile, commerce de
gros et intermédiaire du commerce, et commerce de détail et
réparation d'articles domestiques.
Le secteur des services regroupe quant à lui la
promotion et la gestion immobilière, les services aux entreprises
(télécommunications, conseils, assistances, logistiques et
recherche et développement), les services aux particuliers et les
services personnels. Ce secteur est difficilement distinguable de celui des
professions libérales, en particulier dans le domaine du service aux
entreprises.
Enfin, les professions libérales ont tendances, elles,
à avoir une définition par manque, c'est- à- dire que se
sont des entreprises qui n'exercent une activité qui n'est ni
salariée, ni commerciale, ni agricole, ni artisanale, etc. On peut
cependant distinguer ces entreprises par domaine d'activité :
intermédiaires du commerce, service aux entreprises, auxiliaire
d'assurance, enseignement et activité liée à la
santé.
1-
Critères des TPE :
Une TPE doit répondre à ces cinq
critères :
· Critère dimensionnel : un très petit
nombre de personnes travaillent au sein de l'entreprise (le chiffre de 10
personnes semble refléter une certaine réalité
économique plus qu'une convention),
· Critère de gestion : la gestion est
centralisée, voire personnalisée,
· Critère fonctionnel : le fonctionnement est
organique, dans le sens où le dirigeant maîtrise quasi tout
(association de la stratégie et des opérations) et les
salariés sont polyvalents,
· Critère d'information : le système
d'information est riche mais informel, dépendant de l'équipe et
de l'environnement local,
· Critère stratégique : la
stratégie est intuitive et peu formalisée, ce qui permet,
à moyen terme, de suivre un objectif global en réagissant
localement.
2-
Chiffres clés des TPE en France :
Le tableau 1 présente la répartition du nombre
d'entreprises françaises de moins de 10 salariés en fonction de
leurs types d'activité, d'après la typologie de la partie
précédente d'entreprises dites TPE sur le critère de moins
de 10 salariés (2 323 556 TPE). Sur ce chiffre, un peu plus de la
moitié sont des entreprises sans salarié (1 180 740 TPE).
Nombre
Salariés
Secteur
d'activité
|
Nombre d'entreprises
0 salariés
|
Nombre d'entreprises
1 à 9 sal.
|
Nombres d'entreprises
total
|
Alimentation
|
29 155
|
69 368
|
98 523
|
Travaux des métaux
|
12 527
|
24 580
|
37 107
|
Textiles, habillement
|
7 941
|
8 509
|
16 450
|
Bois, ameublement
|
15 038
|
12 730
|
27 768
|
Autres fabrications
|
19 995
|
32 617
|
52 612
|
Bâtiment
|
122 023
|
148 581
|
270 604
|
Transports, services
|
105 749
|
133 131
|
238 880
|
Autres (Non rép.)
|
7 038
|
2 756
|
9 794
|
Total Artisans
|
319 466
|
432 272
|
(1) 751 738
|
Réparation automobile
|
20 455
|
46 697
|
67 152
|
Gros et intermédiaire
|
51 945
|
62 349
|
114 294
|
Détail et réparation
|
147 663
|
147 252
|
294 915
|
Total Commerce
|
220 063
|
256 298
|
(3) 476 361
|
Immobilier
|
45 799
|
19 392
|
65 191
|
Services entreprises
|
157 815
|
116 047
|
273 862
|
Services particuliers
|
137 717
|
153 159
|
290 876
|
Total Services
|
341 331
|
288 598
|
(2) 629 929
|
Interméd. commerce
|
21 779
|
6 902
|
28 681
|
Services entreprises
|
73 170
|
55 890
|
129 060
|
Aux. Assurances
|
7 200
|
7 485
|
14 685
|
Enseignement
|
8 800
|
2 024
|
10 824
|
Santé
|
193 622
|
90 090
|
283 712
|
Total Prof. Libérales
|
299 880
|
165 648
|
(4) 465 528
|
TOTAL TPE
|
1 180 740
|
1 142 816
|
2 323 556
|
TABLEAU 1 : répartition du volume des TPE en
fonction du secteur d'activité.3(*)
IV/ TPE de Marseille Innovation
1-Les incubateurs d'entreprises :
L'incubateur d'entreprise est un lieu d'accueil et
d'accompagnement de porteurs de projets et de création d'entreprises
innovantes. L'incubateur offre aux entreprises un appui en matière de
formation, de conseil et de financement et l'héberge jusqu'à ce
qu'elles trouvent leur place dans une pépinière d'entreprises ou
des locaux industriels.
2-Les pépinières d'entreprises :
La pépinière d'entreprises est un outil de
développement local. Elle offre un soutien au porteur de projet et au
créateur d'entreprise jusqu'au développement de l'entreprise et
son insertion dans le tissu économique. La pépinière offre
une série de service dans le but de sensibiliser, accompagner et suivre
la création d'activités nouvelles.
Marseille Innovation possède deux
pépinières d'entreprises, d'une part, celle de Château
Gombert et que les activités des TPE sont généralement
l'innovation et la recherche dans les technologies sciences de
l'ingénieur et TIC.
Et d'autre part, la pépinière de la Friche Belle
de Mai, dont les activités majeures de leurs TPE est le
multimédia et l'audiovisuel.
3-
Les liens et différences Incubateur/ Pépinière :
|
Liens
|
Différences
|
Incubateur/ Pépinière
|
-lieu d'accueil et de suivi
-offre de conseils, de formations et de financement
-Soutien des partenaires et des clients.
|
-Incubateur : une idée, un projet
à créer, pas de statut légal, temps de création.
-Pépinière : une
entreprise crée (de la création à 4 ans), un statut, temps
de maturité.
|
4-
La place des TPE de Marseille Innovation en région :
En PACA, plus encore que le reste du territoire national, les
PME, voire les TPE constituent l'essentiel du tissu économique.
Plus dynamiques, plus innovantes, elles sont aussi plus
fragiles et nécessitent un accompagnement dans leurs premières
années d'existence. Sur le technopole de Château Gombert,
où ces entreprises sont souvent issues de la valorisation de la
recherche publique, la communauté urbaine Marseille Provence
Métropole et la ville de Marseille s'attachent à créer les
meilleurs conditions pour leur développement, notamment au travers du
soutien qu'elles apportent à la pépinière Marseille
Innovation.
5-
Des chiffres clés des TPE de Marseille Innovation :
Le tableau suivant montre les TPE des deux
pépinières qui sont accompagnées par Marseille Innovation
(juin 2005).
Les TPE des deux
pépinières : (2005)
|
Technopôle Château Gombert
|
Friche Belle De Mai
|
TPE en pépinière
|
23
|
14
|
TPE Domiciliées
|
3
|
2
|
TPE Hors murs
|
1
|
4
|
TPE Sorties
|
42
|
14
|
Total TPE
|
69
|
34
|
Emis : Juin 2005
Informations sur les TPE de Château
Gombert : (2005)
Niveau d'étude
|
Forme juridique
|
Effectif
|
Brevets d'inventions
|
7 docteurs
10 ingénieurs
6 Bac +5
3 Bac +3 et Bac+4
2 Bac et Bac + 2
|
22 SARL : Société A Responsabilité
limité
3 SAS : Société par Actions
Simplifiées
1 SCOP : Société Coopérative de
Production
1 SA : Société Anonyme
1 ASSO : Association
|
- à la création 74.
- Actuellement 114
|
7 brevets en tout
|
Flux de porteurs de projet depuis la
création de Marseille Innovation : (2004)4(*)
Flux de porteurs de projet par
Pépinière :(2004)
Secteur d'activité des porteurs de projet
suivis en 2004 :
V-/La méthodologie de la recherche :
1-
L'approche théorique de la recherche :
Le système de sensibilisation les TPE de Marseille
Innovation à maîtriser et à pratiquer les concepts de
veille et d'intelligence économique est assez complexe. Ce
système est un ensemble d'éléments en relation les uns
avec les autres et formant un tout. MARECWICZ (2003) considère qu'
« un système est un ensemble d'éléments en
interaction dans la poursuite d'un ou de plusieurs
objectifs »5(*).
Ainsi, notre objectif ici, est de faire introduire les actions de veille et
d'IE au sein des TPE de Marseille Innovation.
Cette approche permet de faciliter la représentation de
la réalité en tenant compte de l'instabilité, du
désordre, des interactions des acteurs...c'est une approche qui a une
démarche globale qui répond à une demande de changement.
Il s'agit en faite de l'approche systémique.
Selon MAREWICZ (2003), l'approche systémique
« est plus correcte de parler d'approche communicationnelle et
systémique, dans la mesure où l'analyse des systèmes ne
peut se faire sans utiliser les outils de compréhension de ce qu'est la
communication »6(*).
En faite, le concept de système d'information et de
communication est « un produit de la théorie
générale des systèmes, mise sur pied dans les
années 1940 par Van BERTALANFFY et développé dans les
années 1950, notamment en France par Jean Louis LE
MOIGNE »7(*).
La mise en oeuvre de cette démarche nécessite
des efforts d'apprentissage, parce que toute question de système et de
communication est une question de complexité. La complexité, dans
la mesure où tout discours demande à être relativisé
par le fait même qu'il existe. Ceci pose la question de ce qu'est
effectivement la réalité.
Tout en n'oubliant pas la réalité
systémique. Cependant, le but est d'appréhender la
complexité sans l'affaiblir, ni la transformer et, par là, mieux
interpréter ce qui se passe pour agir plus efficacement. Au niveau des
TPE, pour traduire efficacement les principes et techniques de gestion de
l'entreprise, il faut avoir une vision globale de cette dernière.
L'approche de cette méthode réside donc dans la
compréhension du système de veille et d'intelligence
économique comme système s'insérant dans l'ensemble des
autres systèmes de l'entreprise.
2-
La méthode de la recherche :
Tout en se basant sur les principes de recherche-action, on a
suivi une méthodologie qui nous a permis d'observer les
réalités de terrain et de les interpréter en
établissant un lien avec différentes approches
théoriques.
Ainsi, pour la réalisation du premier objectif :
Le système de veille brevet : La méthode documentaire a
été utilisée. Elle s'est basée sur l'exploitation
de la documentation brevet concernant une recherche d'un produit innovant.
Pour la réalisation du deuxième objectif :
Une enquête par questionnaire a été mise en place en veille
et en IE préalable à l'innovation. La méthode
utilisée est d'observer le système à partir du diagnostic,
ensuite de mettre en oeuvre des actions nécessaires selon son
exploitation.
3-
Intérêt de la recherche :
Généralement, face à un problème,
on a le choix d'agir soit sur le problème lui-même, ou sur les
causes qui peuvent l'engendrer. Dans notre cas, la solution apportée
à la problématique de faire introduire le système de
veille et d'intelligence économique au sein des TPE dans le contexte
actuel de la société d'information va consister à mettre
en place des actions de ces concepts sur le tissu économique innovant de
Marseille Innovation.
C'est-à-dire que cette recherche va être un
système d'évaluation en matière de veille et d'IE pour ces
TPEs, afin de présenter leurs importances dans la connaissance, le
savoir, la prise de décision, l'innovation...enfin l'optimisation.
Conclusion :
Le but de ce chapitre a été de présenter le
terrain de recherche de la problématique :
L'hôtel technologique de Marseille Innovation et son
fonctionnement d'hébergement et d'accompagnement à la
création d'entreprise. Au sein de cette structure on a
présenté le club d'IE qui soutient et aide les entreprises
innovantes en matière d'information nécessaire. Ces entreprises
sont généralement des entreprises de petites tailles qu'on
appelle des TPE, qui sont partagés entre deux pépinières
celles de Château Gombert et d'autres de la Friche Belle de Mai.
Enfin, on a démontré notre approche
théorique de la recherche « l'approche
systémique », ainsi que la méthode de la recherche
élaborée dans ce mémoire.
Chapitre II : L'approche communicationnelle de
veille
I- La communication source d'information :
1-
La théorie de l'information :
« Née des travaux d'Hartley, Szilard, Wiener,
Shannon et plusieurs autres, la théorie de l'information est une
théorie technique de la communication ».8(*)
Voie ou canal
Message
Source
Emetteur
Récepteur
Destinataire
Source de bruit
Message
Fig. : Modèle d'une communication selon
Shannon 9(*)
Cette notion fut introduite par Claude Shannon en 1948. C'est
une approche technique qui étudie la quantité d'information et la
capacité de transmission d'un canal permettant au récepteur de
décoder rapidement le message pour favoriser un rendement optimum.
- Source : tout organe ou dispositif émettant un
message ;
- Emetteur : un organe qui associe au message donne un
signal de forme convenable
- Canal : le milieu utilisé pour transmettre le
signal,
- Récepteur : l'organe de restitution du message
à partir du signal reçu ;
- Destinataire : La personne ou l'appareil qui va
exploiter le message.
2-Caractéristiques de l'information :
Ce qui forme ou transforme une
représentation
Modèle mécanique :
Emetteur-Canal-Recepteur
L'information doit contenir un élément de
sens
Théorie de l'information
Cybernétique
Sciences de l'information et de la
communication
Temps
Fig. : Evolution du concept de
l'information :10(*)
Cette figure montre bien les caractéristiques de
l'information à partir de son évolution dans le temps.
-Tout d'abord, l'information est improbable et discontinue,
elle apporte une différence ou une nouveauté, (théorie de
l'information).
-Ensuite, l'information permet la réduction de
l'incertitude qui exige une correction permanente, (la cybernétique).
La cybernétique est définie par l'ensemble des
éléments en interaction et que ces interactions peuvent
être présentées en échange en matière
d'information ou d'énergie. Ces échanges se traduisent sous forme
de communication, cette dernière étant un ensemble de signal,
information, message et feedback, ces notions est les éléments
cruciaux de la cybernétique et les systèmes vivants ou non
vivants (machines, organismes, réseaux...)
-Enfin, l'information a un sens pour le récepteur qui
implique une réaction, un dialogue, une mémoire... (Sciences de
l'information et de la communication). C'est-à-dire que l'information
doit être communiqué entre l'émetteur et le
récepteur. Ainsi, la vérification de sa source, de son traitement
et de sa diffusion est importante, afin d'aboutir à un sens et de
répondre à un besoin pour l'usager.
3-La communication est un socle de l'information :
Certains théoriciens, sociologues et des
spécialistes du domaine affirment que la communication est la base et
l'origine de l'information.
D. Bougnoux voit « que l'information vaut et se
mesure dans le champ de la connaissance, et de la
communication ».11(*)
D. Bougnoux a voulu montrer que l'ouverture de l'information
ne se fait qu'à la clôture de la communication, c'est- à-
dire que le discours communicationnel nous permet de tirer les informations qui
nous intéressent et dont on a besoin.
B. Miège confirme « Toute communication
comporte la saisie, le transfert et le traitement d'information, c'est
-à -dire du produit original d'esprits humains individuels, quelle que
soit la nature de ce produit (scientifique, technique, artistique,
événementiel, etc.) »12(*)
Cela montre qu'il y a un découpage entre l'information
et la communication ainsi que toute communication donne naissance à
l'information et qui nécessite un travail de traitement et du transfert
pour avoir des informations.
La communication c'est l'origine de l'information et le
facteur qui prolonge l'information (on communique pour avoir des
informations).
Cependant on est face au système de management de
l'information, qui exige une méthodologie et des outils pour la
maîtriser.
II- La communication traditionnelle des entreprises :
La communication d'entreprise « est un ensemble de
techniques et de technologies de gestion du social » (Miège,
1989, p. 45).13(*)
Il existe deux sortes de communications dans l'entreprise, la
communication interne qui est une fonction qui consiste à faire circuler
l'information dans l'entreprise entre la direction et le personnel. Tandis que
la communication externe est une fonction qui permet de diffuser l'image de
marque de l'entreprise auprès des clients, des concurrents, du public et
des partenaires.
1-La communication interne :
« La communication interne est l'ensemble des
actions d'information et de communication réalisées par le
management (la hiérarchie) »14(*)
La communication interne est un travail qui met en commun les
personnels au sein de l'entreprise et qui vise à réaliser les
objectifs de celle-ci. Certes, la décision prise reste toujours pour le
plus haut sommet de hiérarchie qu'elle se soit bonne ou mauvaise, c'est
ce que l'on appelle la centralisation, souvent la décision est prise
sans être communiquée aux collaborateurs.
Lehnish Jean- Pierre (2003) « Les collaborateurs des
entreprises réclament plus de communication réelle, afin de mieux
sortir de pouls de l'entreprise »15(*).Cependant les personnels sont conscients du manque
communicationnel dans l'entreprise parce qu'ils ne sont pas arrivé
à satisfaire leurs besoins informationnels. Ces derniers sont variables
selon les lieux et les contextes, tous les services n'ont pas les mêmes
demandes.
2-La communication externe :
Avant, la communication externe était tout ce qui
était communication de produit, consommateurs, sponsoring...
(Communication marketing).
Autrement dit, la communication publicitaire était la
notion de communication externe de l'entreprise.
Actuellement, et avec l'introduction des NTIC, la
communication dans l'entreprise est devenue sophistiquée, en se basant
sur des outils de communication et d'information très
développés.
III- Management d'information
« A notre époque, une des grandes questions
qui préoccupent tout le monde est de savoir comment ces NTIC changent et
vont changer notre univers et donc nos manières de faire, de penser et
d'être »16(*).
Les NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la
communication) sont aujourd'hui un facteur primordial pour la
compétitivité des entreprises. Parmi ces dernières qui ont
optimisé en raison d'un travail en réseau en utilisent
collectivement les connaissances afin d'avoir des valeurs ajoutés.
Les NTIC sont un atout insubstituable dans la circulation de
l'information, la coordination de l'action, la capitalisation des connaissance
et leurs accès rapides. Ces NTIC ont plusieurs formes : Internet,
Intranet, commerce électronique, gestion documentaire...et qui vont
encore évoluer rapidement.
L'introduction des NTIC dans les entreprises depuis les
années 1980 a des effets sur la performance économique et sur
l'organisation.
1-Les NTIC et performances économiques :
Le recours aux nouvelles technologies de l'information et de
la communication a augmenté considérablement sur le lieu de
travail et les types de technologies utilisés, y compris les
réseaux informatiques, l'échange électronique des
données et Internet ont évolué rapidement. Ces NTIC ont
donné naissance à tout un nouvel ensemble d'activités de
commerce
(e-business) et de pratiques de travail fondées sur
l'utilisation du courrier électronique et Internet.
Mais, il est difficile de dégager des conclusions
simples à propos des effets de ces nouvelles technologies sur la
productivité, le niveau de l'emploi ou la structures des qualifications.
Le « paradoxe de productivité »17(*) souligné par les
économistes, selon lequel il est difficile de mettre en évidence
sur le plan statistique les gains de productivité induits par les
investissements aux NTIC.
2-
Les NTIC et l'organisation :
« Selon Gilbert (2002), l'introduction d'une
technologie dans une organisation peut être envisagée soit comme
facteur soit comme vecteur de changement. Ceci témoigne du fait qu'il
existe des co-occurrences fortes entre apparition d'innovation technique et
transformation organisationnelle en interaction avec les
TIC »18(*).
En effet, ces NTIC touchent l'efficience organisationnelle
puisque ce sont des technologies qui portent sur les procédures de
coordination et de décision plus que sur la réalisation des
tâches individuelles ou celles des unités de travail.
Par ailleurs, l'action d'intégrer ces nouvelles
technologies d'information et de la communication revêt un
caractère innovant dans l'organisation puisqu'ils permettent de
transformer radicalement l'organisation.
Ces nouvelles technologies d'information et de la
communication ont pour objectif la meilleure communication au sein de
l'entreprise ou à l'externe.
3-Le management d'information est un outil de
compétitivité :
L'information devient une discipline fonctionnelle, elle est
maintenant le pivot de la stratégie dont elle déplace le vecteur
des forces économiques, qui définit l'avantage
compétitif.
(Autrement dit : la stratégie c'est l'arc, la
politique de système d'information c'est la flèche, la cible,
c'est la compétitivité).
Les décisions concernant les systèmes
d'information sont parmi les plus importantes qu'ont à prendre les
dirigeants en matière d'investissement. Ces dépenses dans les
systèmes d'informations feront la différence sur le plan
concurrentiel. L'importance de ces nouvelles opportunités mettra
à l'épreuve la plupart des processus de prise de décision
dans l'entreprise.
4- Le management d'information
améliore les performances :
Certains théoriciens et économistes voient qu'il
n'y a pas une corrélation entre les investissements en technologies
d'informations et les résultats financiers des entreprises.
Cela on peut l'expliquer par l'absence de type d'information
recherché par les individus. Certaines entreprises disposent de moyens
pour remédier cet état de choses : localiser l'information,
privilégier les documentalistes, adopter des techniques de communication
et enfin gérer l'information.
Actuellement toutes les entreprises font de l'information
ainsi leurs structures découlent des objectifs de traitement de
l'information (le planning, la coordination et la prise de décision). De
plus en plus les entreprises définissent leur stratégie en termes
d'information ou de connaissance.
5- Le management d'information
vecteur d'innovation et organisation de la connaissance :
Face aux progrès rapides de la technologie et de la
gestion de l'information, beaucoup de dirigeants exploitent l'information pour
devancer leurs concurrents et améliorer les résultats de leur
entreprise.
La gestion de l'information facilite la création de
connaissances, dont son organisation est de mettre en valeur les connaissances
et les savoir- faire, de développer leur partage et leur circulation au
sein de l'entreprise.
Ces connaissances doivent être capitalisées et
codées dans des bases de données (des connaissances tacites,
explicites, secrets professionnels...). Les connaissances sont à la base
des informations scientifiques et techniques qui sont collectées et
analysés par des spécialistes de recherche d'informations (les
veilleurs).
Donc les connaissances acquis sont des éléments
indispensables pour innover ou pour déboucher aux autres voies et axes
de recherche scientifique et technologique.
IV-La problématique
des systèmes d'information :
« Donner du sens à l'information, c'est donc
autant penser que ranger. S'il est noble de penser, il est incontournable de
ranger »19(*)
1-Définition du système d'information :
J. L. Le Moigne donne au système d'information le
rôle de couplage ou d'assemblage entre la partie transformation physique
de l'entreprise et l'endroit de prise de décision, en affirmant :
« Le système d'information est le système de couplage
entre le système opérant et le système de
pilotage »20(*).
Cette notion de couplage consiste au système opérant de recevoir
les directives du système de pilotage ou de commande.
D'après G.Huet et J.Rousset le système
d'information d'une organisation est « L'ensemble des moyens et des
procédures dont l'objectif explicite ou le résultat implicite est
de fournir aux différents membres de l'organisation une perception de
l'état et du fonctionnement de la dite organisation à travers des
mécanismes informationnels »21(*) ; cette définition met l'accent sur la
finalité du système d'information : Il permet
d'acquérir des connaissances et des renseignements sur la
réalité observée et la transmettant sous forme de signaux
aux différents membres de l'organisation.
2-Rôle du système d'information :
Il est définit comme un système de couplage, un
système d'information capable :
- D'assurer un système d'information
opérationnel : généralement collecter,
mémoriser, traiter les données et d'automatiser des processus.
- D'être un système d'information d'aide à
la décision : fournir aux opérationnels, aux managers, aux
dirigeants de l'organisation des indicateurs pertinents pour prendre les
décisions et définir les stratégies.
- D'être un système d'information et de
communication : l'échange de l'information en interne et avec
l'environnement externe de l'entreprise (fournisseurs, clients, banques...).
3-Le système d'information et aide à la
décision stratégique :
Des choix sont opérés à tous les niveaux
de l'entreprise : choix de stratégie, d'organisations, de gestion
courante...prise individuellement ou collectivement, une décision
correspond à un processus de résolution de problème.
Certaines décisions sont simples et relèvent de routines
quotidiennes ; d'autres engagent l'avenir de l'entreprise et reposent sur
des informations imparfaites.
Les systèmes d'information visent souvent à
fournir la bonne information aux décideurs. Or, le processus de
décision se forme à partir d'éléments divers et
complexes, et ne se contente pas d'une accumulation de données autour du
problème.
D'après H.Simon (1957), un processus de
décision, souvent décrit en trois
étapes : « identification du problème
permettant de le structurer, élaboration d'options (l'ensemble de
décisions) et choix d'une décision »22(*).
VI- La veille : outil de management de l'information.
Paul Degoul définit la création de service de
veille dans une entreprise en posant cinq questions suivantes : (Quelle
information à rechercher ? Où la trouver ? Comment la
valoriser ? Sous quelle forme la communiquer ? Qui impliquer dans le
processus de veille ?)23(*).
1-Le système de veille stratégique :
a- Définition et objectif de la veille
stratégique :
La veille stratégique désigne le processus
informationnel par lequel l'entreprise réagit de manière
proactive face à son environnement socio-économique dans le but
créatif d'ouvrir des fenêtres d'opportunités et de
réduire les risques liés à l'incertitude.
Selon D.Bonivard (1998) « La veille consiste
à organiser la collecte, la sélection et la diffusion
d'informations propres à optimiser les décisions
stratégiques de l'entreprise »24(*). C'est-à-dire que le système de veille
stratégique est un système d'information qui se base sur les
fonctions de collecte, sélection et communication d'informations ayant
la particularité d'orienter les décisions stratégiques en
préfigurant l'avenir.
D'autres qui relient la veille stratégique à
l'environnement de l'entreprise, H.Lesca et K.Rouibeh (1997) « est un
système d'information ouvert sur l'extérieur de l'entreprise et
tourné vers l'exploitation d'un type particulier d'informations
appelé signaux faibles »25(*). Un système de veille ne peut pas être
dissocié de l'analyse des composantes de l'environnement.
Donc, la mise en place d'une cellule de veille au sein des
organisations va assurer les principales fonctions :
-Diffuser aux personnes concernées la situation de
crise ou les opportunités actuelles et leurs évolutions
probables ;
-Diminuer le temps de réaction face aux changements de
l'environnement ;
-Un système proactif grâce à
l'anticipation basée sur des signaux.
b-Les composantes de la veille
stratégique :
Pour examiner tout l'environnement de l'entreprise, un
système de veille stratégique se compose d'un système de
veille technologique, un système de veille concurrentielle, un
système de veille commerciale et un système de veille
sociétale.
b.1.La veille
technologique :
La veille est une activité mise en oeuvre par
l'entreprise pour surveiller et suivre les évolutions. Ce système
de veille comme le définit Steven C. Wheelwright :
« constituée par l'ensemble des techniques visant à
organiser de façon systématique, la collecte, l'analyse, la
diffusion de l'exploitation des informations techniques utiles à la
sauvegarde et à la croissance des entreprises ».26(*) Selon l'auteur cette
définition veut montrer que le système de veille technologique a
pour but de mettre les responsables au courrant par les informations qui
circulent et entourent l'entité économique.
Pour R. Beaussier, de la société CEGELEC :
La veille technologique est « L'exploitation systématique
et surtout organisée de l'information industrielle. Cette technique de
veille technologique consiste à savoir écouter et regarder pour
repérer toutes les innovations utiles assurant l'aide aux
développements techniques indispensables à l'entreprise face
à la concurrence mondiale »27(*)
Selon D. Rouach (1996) « La veille technologique
c'est l'art de repérer, collecter, traiter, stocker des informations et
des signaux pertinents (faibles, forts) qui vont irriguer le futur
(technologiques, commerciaux...) et également protéger le
présent et l'avenir face aux attaques de la
concurrence »28(*).
La veille technologique est un système d'information
appliqué dans l'environnement scientifique, technique, technologique et
économique, dont les divers types d'informations sont :
-Des informations scientifiques et techniques : notamment
dans les brevets, elles sont les plus importantes et coûteuses car se
sont les base et outils pour la prise de décision stratégique en
R&D principalement.
-Des informations technologiques : le potentialité
de progrès de l'outil technologique.
-Des informations économiques : il s'agit des
indicateurs sur le marché.
De nos jours il est nécessaire de mettre en place des
méthodes de collecte, d'analyse et de diffusion des informations au sein
de l'entreprise, vue l'importance et l `accroissement de flux des
informations. En plus la mondialisation, les changements économiques et
sociaux et les innovations qui ne cessent pas de sur croître chaque jour.
b.2La veille
concurrentielle :
C'est un système d'information qui permet d'être
le meilleur et le plus compétitif dans son domaine. L'entreprise veille
à collecter toutes les informations sur ses concurrents et en
particulier les plus forts et de déterminer leurs avantages
concurrentiels. La veille concurrentielle on peut l'appeler encore le
« benchmarking », c'est l'étalonnage
concurrentiel.
b.3La veille commerciale :
Outre la technologie et les concurrents dans l'environnement
de l'entreprise il y a les clients, les fournisseurs et le personnel.
Un système de veille commerciale s'occupe de la
collecte, du traitement et de la communication des informations sur :
-L'évolution des besoins des clients et leurs
changements de goûts.
-L'offre et la situation des fournisseurs.
-Les tendances du marché du travail.
b.4.La veille
sociétale :
Il s'agit de détecter les changements survenus dans la
société, les principales distorsions et les failles qui risquent
de perturber l'environnement.
2-Le système de veille : Une aide à la
décision au sein de l'innovation
2.1-La décision :
Selon LEMOIGNE, (1974) « La prise et
l'exécution des décisions sont les buts fondamentaux de toute
organisation, de tout management. Toute organisation dépend,
structurellement, de la nature des décisions qui sont prises en son sein
et non par des décideurs, qu'ils soient individuels ou
collectifs... »29(*)
Selon MINTZBERG, (1982) « Une décision,
qu'elle soit individuelle ou basée sur un travail de groupe, peut
être définie comme l'engagement dans une action,
c'est-à-dire une intention explicite d'agir ».30(*)
Ces différents définitions nous permettent de
distinguer les différents types de décision : la
décision individuelle et la décision collective. Cette
distinction se fera en fonction du contexte de la décision
c'est-à-dire le domaine, l'objet, la nature, la portée, et
l'auteur ou les auteurs de la décision. Ainsi, la décision
qu'elle soit collective ou individuelle peut être structurée ou
non.
« Avec la théorie de la décision, on
supposait qu'il était possible de prévoir l'information utile
(sous-entendu, dans le cadre de décision mûrement
réfléchie par les dirigeants). Le plus gros travail consistait
alors à filtrer et traiter cette information »31(*). C'est-à-dire que la
décision ne donne du sens à l'action qu'au système de
filtrage et de traitement de l'information.
2.2-La veille et la décision au sein de
l'innovation :
ROMA 98 voit que « La veille stratégique
offre une grille de lecture de l'environnement qui éclaire l'action, la
décision, et les prévisions »32(*).
POLA 96 confirme qu'« Il s'agit d'une exploitation
intelligence de l'information scientifique et technique en vue de la prise de
décision »33(*).
La veille stratégique s'inscrit dans un processus
d'innovation par la fourniture d'informations utiles à la prise de
décision, a joué un rôle important, à la fois dans
la génération de l'innovation mais aussi dans son appropriation
au sein de l'organisation. Elle apparaît comme un facteur d'adaptation
aux mutations, un moteur du changement, dans le processus d'innovation
continue.
Or, toutes les organisations utilisent l'information pour
prendre des décisions, résoudre des problèmes ou bien pour
construire des bases de connaissances. Ainsi, les managers élaborent une
stratégie d'un projet d'innovation, suppose, dans un premier temps une
modélisation globale de l'environnement de l'entreprise et de son
évolution.
La démarche de la veille stratégique s'est
attachée à détecter les changements des
modélisations avec la réalité de l'environnement.
La cellule de veille a alimenté les
représentations du nouvel environnement technologique, concurrentiel.
Aussi, elle a nourri les démarches de décisions au niveau
stratégique pour justifier les investissements engagés dans un
projet innovant, durant la phase de faisabilité mais surtout en phase de
développement et de fabrication.
3-De la veille brevet à l'innovation :
« Les idées appartiennent à
ceux qui les exploitent » (proverbe japonais)
« Les brevets constituent, pour la
collectivité scientifique et technique, une source d'information
très riche »34(*)
L'aspect informatif du brevet concerne l'évaluation et
l'évolution des technologies ainsi que le marché.
Le brevet est une source des informations scientifiques et
techniques qui nous fournit une connaissance sur les activités et les
applications industrielles, dans le passé, dans l'actuel et dans le
future.
La veille n'a pas seulement un rôle informatif mais
aussi une fonction de vigilance quant à son environnement et donc aux
innovations à venir.
En plus que la veille est un moyen de détecter les
menaces et les opportunités pour l'entreprise, c'est un moyen de
réaction en attaquant avec les innovations afin de faire face aux
concurrents et aux adversaires économiques. Exemple le cas d'une veille
technologique (veille brevet), en élaborant une recherche
d'antériorité de brevet, on peut avoir plus de 80% des
informations scientifiques et techniques de la haute technologie moderne. Ces
informations peuvent servir à déboucher des axes et des voies de
recherche non prévues, ainsi on améliore nos inventions en
innovant.
4-De la veille à la
compétitivité :
On peut traduire la veille technologique en anglais
(Technology watch and Competitive Intelligence).
La veille regroupe tous les processus de surveillance des
concurrents qui entraîne des meilleurs résultats, en se situant en
permanence vis à vis des concurrents. La veille permet à
l'entreprise d' avoir du gain du temps en trouvant la bonne information et ceci
rapidement. Ainsi la veille permet de détecter les menaces et
opportunités du marché et de s'en protéger.
Enfin, tous ces acteurs permettent aux décideurs
d'avoir l'information pertinente face à la prise de la décision
efficace. Cependant elle peut être compétitive afin d'atteindre la
concurrence.
L'innovation s'inscrit donc dans un processus de surveillance
active :
Veille brevet? Recherche? Innovation?
Compétitivité
Conclusion :
Ce chapitre est sous forme méthodologique et
chronologique de l'approche communicationnelle de la veille, dont on a
présenté au début la notion de l'information et son
évolution.
Ensuite, la théorie de l'information qui est à
l'origine de la communication, qui nécessite un management pour la
maîtriser. Ainsi, on montre que la veille est une discipline qui
maîtrise l'information.
Enfin, il y a eu quelques définitions de système
de veille, ainsi son importance dans la décision, la
compétitivité et l'innovation.
En fait, c'est une introduction au sujet du chapitre suivant,
c'est une étude de cas de veille brevet pour une TPE de Marseille
Innovation.
Chapitre III : Dossier de veille (Cas Vascular
Office)
Méthodologie :
I- Contexte de recherche brevet.
II- Identification du sujet.
III- Choix des mots clés.
IV- Les différentes sources des
brevets.
V- Stratégie de recherche : logiciel
Mathéo Patent software.
VI- Limites du logiciel Mathéo patent
Software.
VII- Analyse des résultats.
Conclusion
I - Contexte de recherche :
1 - Présentation de l'entreprise de Vascular
Office
« La recherche et le développement de
dispositifs médicaux cardio-vasculaire ainsi que des techniques
chirurgicales appropriées pour les utiliser ».
Statut : SARL
Capital social : 18000 Euros au démarrage. Il est
augmenté à 25000 Euros.
Date de création : Février 2004
Le porteur du projet : Docteur Maxime Formichi
(chirurgien vasculaire)
Expérience : 20 ans dans le domaine de la
chirurgie vasculaire.
2 -
Présentation des produits :
Ø Coeliopic (brevet/
Formichi), avant de monter le projet Vascular (5 ans avant), c'est un
dispositif de ponction des vaisseaux sous laparoscopie.
Ø Stripper (brevet/ Vascular) depuis
2004, c'est un dispositif d'arrachage des varices.
Ø Multivalves (brevet en cours de
rédaction), c'est un dispositif qui réalise plusieurs perfusions
simultanément.
Ø Raccord anti-reflux avec valve
anti-retour (pas de brevet).
Ø Coeliopic luer locked (pas de
brevet), c'est un dispositif de ponction, son principe est de laisser le choix
de l'aiguille.
-Cathéter : produit à concevoir
(en phase de recherche d'antériorité / veille
brevet).
3 -
Programmes en cours de l'entreprise Vascular Office :
Actuellement cinq produits de Vascular Office sont en phase
d'homologation (mise aux normes européennes des produits).L'obtention de
marquage CE nécessite la rédaction de dossiers qui sont
rédigés à 90%.
La phase de développement technique des produits est
quasiment achevée.
II-Identification du sujet :
1 -La problématique : la veille brevet du
cathéter :
Descriptif du Cathéter qui nous concerne : Comme
le montre le schéma explicatif, c'est un dispositif médical qui
permet d'introduire l'endoprothèse à l'aide du guide. Il faut que
l'entrée du guide dans le cathéter soit latérale et
prés de la zone de largage.
2 -
La raison d'innover ce cathéter :
L'innovation est nécessaire puisqu'il y a des
problèmes liés aux cathéters classiques :
Les difficultés de manipulation des guides durant une
intervention chirurgicale :
- Il faut 2 mètres de longueur de guide
- Manipulation compliquée (nécessité
d'une personne supplémentaire lors de la manipulation).
? Telles sont les raisons qui nous ont amené à
imaginer un nouveau type de cathéter.
III- Choix des mots clés et équations de
recherche :
Notre requête de recherche sur le logiciel Mathéo
Patent ne se fait qu'en anglais.
§ catheter
|
§ stent
|
§ delivery system
|
§ stent and catheter
|
§ stent delivery system.
|
§ Stent delivery catheter system.
|
On doit taper un mot clé ou une combinaison de mots
clés, en utilisant les opérateurs booléennes (AND, OR,
NOT) ou les troncatures ( ? #,*)
Explication des troncatures :
? : veut dire que cela remplace 0 ou un
caractère.
|
Ex : maison ? Renvoie
maisons ou maison (sans s).
|
# : Veut dire que cela remplace un caractère dont
sa présence est obligatoire.
|
Ex : maison# : renvoie uniquement
maisons.
|
* : veut dire troncature illimité.
|
Ex : maison* : renvoie maison,
maisons, maisonnette.
|
IV- Les différentes sources brevets :
Espacenet - USPTO - STN Internationale - Brevet.lu - INPI -
Veille.com Francepat - Frfull - Gbfull - Patlib -
1-Exemple de base de données de brevet :
Espacenet1(*)
2-Les limites des bases de données :
Espacenet.
-on perd du temps dans la visualisation du brevet
-on ne peut pas récupérer tout le brevet en
format pdf, (seulement page par page).
-La recherche n'est pas automatique...
V-la stratégie de recherche : Logiciel
Mathéo patent Software.
1-
Présentation du logiciel :
- Mathéo Patent fonctionne sous Windows 95, 98,
Millenium et XP avec une connexion Internet.
- Mathéo Patent est commercialisé par
imcs (Information Management Consulting & Solution).
- C'est un logiciel qui extrait, traite et analyse rapidement
un grand nombre de brevet et fournit un rapport avec des analyses
détaillées de certains points illustrés par une
présentation très visuelle des résultats.
- Pour l'extraction des données, Mathéo Patent
accède aux bases de données de l'espacenet (l'office
européen des brevets) et de l'UPSTO (l'office américain des
brevets).
2-
Objectifs du logiciel Mathéo Patent :
ï Veille technologique.
ï Positionnement stratégique.
ï Analyse de portefeuille
« brevet ».
ï Projet innovant.
ï Surveillance concurrentielle.
ï Opportunité technologique.
3- Exploitation du logiciel :
ï Récolte automatiquement les brevets sur
Espacenet et UPSTO : Fiches (résumé, revendications,...) et
texte intégral sous format Pdf.
ï Veille automatique sur les brevets.
ï Sélection des brevets concernés (groupe
de famille).
ï Téléchargement automatique des familles
de brevets.
ï Réalise des analyses multicritères
(histogrammes, réseaux, matrices,...)
ï Édite les rapports et les brevets
automatiquement.
4-
Fonctionnement du logiciel :
4.1- Recherche et collecte de
l'information
Cet outil permet d'effectuer des requêtes en utilisant
un certain nombre de champs :
- Une recherche de type technologique à partir d'une
thématique donnée en utilisant un mot ou une combinaison de mots
clés.
- Une recherche de type concurrentiel se fait à partir
d'un déposant ou d'un inventeur
Ce logiciel fournit la bibliographie, le résumé,
les revendications, les images et les téléchargements de
brevets.
Impression écran du logiciel Mathéo
Patent Software
4.2- Traitement de l'information
Le traitement se fait en deux étapes :
- Recensement de tous les documents brevets correspondant
à la requête date de publication, ainsi que le nombre de brevets
et le temps d'extraction de données.
- Après la sélection de l'année
désirée, le logiciel extrait les résultats
correspondants.
Impression écran du logiciel Mathéo
Patent Software
4.3- Classification des brevets
A partir de la liste des brevets extraits, il y a plusieurs
possibilités de regrouper l'information. Aussi, les brevets peuvent
être triés par CIB ou Ecla, par année de publication ou de
priorité, ou encore par le déposant ou l'inventeur (Visualisation
des brevets).
Impression écran du logiciel Mathéo
Patent Software
4.4-Les limites du logiciel Mathéo Patent
Software :
Le logiciel Mathéo Patent est en cours de
développement, il ne répond qu'à 80% de nos besoins
d'informations brevets.
Lors de mes travaux de veille brevet sur le logiciel
Mathéo, j'ai remarqué qu'il existe des brevets que l'on peut
avoir avec Espacenet ou USPTO et non pas avec Mathéo
VI-Analyse des résultats :
1-Les brevets préférés :
Les 4 brevets les plus intéressants parmi une dizaine
étudiée : (en annexe).
-_Stent delivery catheter system for primary stenting:
US6270521.pdf
_ Stent delivery system: WO 01/17458 A1.pdf.
_ Stent delivery apparatus and method: US 6530947
B1.pdf.
_Stent delivery catheter positioning device: US
2005/0049607 A1.pdf.
2-
Résumé des brevets :
Abstracts : de l'anglais en
français.
1- Stent delivery apparatus and method: US 6530947
B1
Il s'agit d'un système livrant pour l'implantation d'un
stent qui se dilate lui-même dans un vaisseau qui consiste à
allonger un cathéter pour distribuer la dilatation soi-même du
stent à un endroit prédéterminé dans un vaisseau.
Le stent entoure le cathéter flexible prés de ces bouts de
distale, il est tenu en distribuant une configuration où le stent
à un noyau réduit accompagnent ces longueurs axiales
entières par un stent moyen gardant et relâchent. Le stent au
moyen de maintenir et relâcher est l'un où l'autre en glissant les
manches qui contiennent eux même à un forme étanche avec le
stent étant contenu par des bases solubles d'eau à ses bandes
gonflées. Le stent peut aussi être une paire de manche
connectée aux pistons hydraulyques, ou une paire de manche
connectée à pousser / tireur les fils.
2- Stent delivery cathéter positioning
device
De façon générale cette invention parle
d'un dispositif et d'une procédure médicale pour une position
exacte d'un cathéter.
En particulier cette invention fournit une unité
d'assemblée centrale qui permet à un chirurgien de
préciser la position d'un stent dans un vaisseau en utilisant un stent
livrant cathéter. Le centre assemble un élément qui inclut
un minutieux réglage du mécanisme.
Le réglage minutieux du mécanisme agrandit ou
contracte la longueur de l'unité centrale assemblée en
unité supplémentaire planifiée. Ces déplacements
subtilement dirigés sont ensuite directement envoyés aux stents
livrant à la dilatation gonflée du cathéter.
3-La revendication des 3 brevets (brevets traduits de
l'anglais- français) :
Brevet veillé n°1
Titre de brevet: Stent catheter system for primary
stenting
N° US6270521
1. C'est une combinaison de système de stenting
primaire pour placer un stent dans une sténose d'un vaisseau dans le
corps humain.
-Le système comprend un fil de guidage flexible et un
cathéter d'angioplastie de ballon qui a une portion distale.
- Ce cathéter d'angioplastie de ballon a un ballon
gonflable qui se situe dans la portion distale.
- le ballon gonflable a une limite proximale et une limite
distale.
-Le cathéter d'angioplastie de ballon a en plus un
lumen par lequel le fil de guidage peut slideably mouvementé et aussi
une pointe distale qui s 'etend de la limite distale du ballon vers la
limite distale du cathéter d'angioplastie de ballon.
- la pointe distale a une limite proximale et une limite
distale.
-La gaine qui a généralement la forme d'un tube
cylindrique (placée coaxialement) et qui entoure le cathéter
d'angioplastie de ballon avec une montée également coaxiale du
stent.
-La gaine a une section proximale et une section distale ultra
mince.
- La section proximale de la gaine a une limite proximale et
une limite distale.
- La limite proximale de la section distale ultra mince de la
gaine devient fixement attachée à la limite distale de la section
proximale de la gaine, ladite gaine ultra mince de la section distale qui en
bas de la portion distale du cathéter d'angioplastie de ballon en
incluant sa montée coaxiale du stent.
-La gaine devient adaptable qu'elle soit
rétractée dans la direction proche, ainsi la limite distale de la
section ultra mince de la gaine liée proche du ballon, donc le stent
peut être radialement gonflé tandis que le ballon est
gonflé.
-Le système comprend en plus, un tube
d'élastomère qui a une section proximale et une section distale.
Cette dernière devient fixement attachée à la limite de sa
pointe distale et à la section proche du tube
d'élastomère.
- Ce tube d'élastomère est placé par
dessus la limite distale de la section ultra mince de la gaine.
2. Le dispositif de revendication 1 dans lequel
l'épaisseur de la paroi de gaine de la section proche est deux fois plus
épaisse que la paroi de la gaine de la section distale ultra mince.
3. Le dispositif de revendication 1 dans lequel
l'épaisseur de la paroi de la section distale ultra mince de la gaine
est moins de 0,05 mm.
4. Le dispositif de revendication 1 dans lequel
l'épaisseur de la paroi de la section distale ultra mince de la gaine
est moins de 0,025 mm.
5. Le dispositif de revendication 1 dans lequel la section
distale ultra mince de gaine est faite d'un polymère thermoretractable.
6. Le dispositif de revendication 1 dans lequel la section
distale ultra mince est faite de nylon.
7. Le dispositif de revendication 1 dans lequel la section
distale ultra mince de gaine est faite de matériaux qui se gonflent
à l'aide de solvant.
8. Le dispositif de revendication 1 dans lequel la section
distale ultra mince de gaine est revêtue d'un produit.
9. Le dispositif de revendication 1 dans lequel la section
distale qui a une pointe est plus long de 10 mm.
10. Le dispositif de revendication 1 dans lequel la section
distale qui a une pointe est plus longue de 20 mm.
11. Le dispositif de revendication 1 dans lequel la section
distale qui a une pointe effilé dont le diamètre diminue
progressivement de la limite proximale vers la limite distale.
12. Le dispositif de revendication 11 dans lequel la pointe
distale a une bougie moyenne de moins de 4 degrés de son distal de sa
limite proche.
13. Le dispositif de revendication 1 dans lequel le
cathéter d'angioplastie de ballon qui a une bande
d' élastomère en plus elle est coaxialement montée,
placée au dessus du cathéter d'angioplastie qui est juste proche
du stent. L'élastomère devient adaptable pour empêcher le
stent de glisser dans la direction proximale.
14. Le dispositif de revendication 13 dans lequel la bande
élastomère appartient à un matériel de haute
densité pour augmenter la radiopacité.
15. Le dispositif de revendication 13 dans lequel la bande
d'élastomère a une limite proche et une limite distale. Le
dernier de la section proche de la gaine est adapté pour fournir
distalement la force dirigée de pousser contre la limite proche de la
bande d'élastomère.
16. Le dispositif de revendication 13 dans lequel le
cathéter d'angioplastie de ballon a en plus une montée coaxiale
et distale de la bande d'élastomère qui est placée au
dessus le cathéter d'angioplastie. En plus il a une montée
distale de la bande d'élastomère placée coaxiallement par
dessus le cathéter d'angioplastie pour le stent. La bande
élastomère distale devient adaptable pour empêcher le stent
de glisser dans la direction distale.
17. Le dispositif de revendication 16 dans lequel la bande
d'élastomère distale appartient au matériel de haute
densité pour augmenter la radiopacité.
18. Le dispositif de revendication 1 dans lequel le
système primaire de stenting est par dessus le fil de système de
livraison du cathéter.
19. Le dispositif de revendication 1 dans lequel le
système primaire de stenting est un échange rapide de
système de livraison du cathéter de stent.
20. Dans la combinaison, le système primaire de
stenting pour l'emplacement du stent dans un sténose d'un vaisseau dans
le corps humain.
21. Le dispositif de revendication 20 dans lequel
l'épaisseur de la paroi obtenant le tube est moins de 0,05mm.
22. Le dispositif de revendication 20 dans lequel
l'épaisseur de la paroi contenant le tube est moins de 0,025mm.
23. Le dispositif de revendication 20 dans lequel
l'épaisseur de la paroi de la section distale ultra mince de la gaine
est moins de 0,05mm.
24. Le dispositif de revendication 20 dans lequel
l'épaisseur la paroi de la section distal ultra mince de la gaine est
moins de 0,025mm.
25. Le dispositif de revendication 20 dans lequel la section
distale ultra mince de la gaine est construite d'un polymère
thermo-retractable.
26. Le dispositif de revendication 20 dans lequel la section
distale ultra mince est fabriquée en nylon.
27. Le dispositif de revendication 20 dans lequel est contenu
le tube qui est fabriqué en nylon.
28. Le dispositif de revendication 20 dans lequel la section
distale ultra mince de la gaine est fabriquée du matériel
résolu déformable.
29. Le dispositif de revendication 20 dans lequel la section
distale ultra mince de la gaine est la salacité revêtue.
30. Le dispositif de revendication 20 dans lequel la pointe
distale est plus longue de 10 mm.
31. Le dispositif de revendication 20 dans lequel la pointe
distale est plus longue de 20 mm.
32. Le dispositif de revendication 20 dans lequel le
système primaire de stenting est au dessus de l'appareil de fil.
33. Le dispositif de revendication 20 dans lequel le
système primaire de stenting est un échange rapide du
système de cathéter de livraison de stent.
34. Le dispositif de revendication 20 dans lequel la pointe
distale est abrégée au diamètre de largeur dans sa limite
proche au plus petit diamètre à sa fin distale.
35. Le dispositif de revendication 34 dans lequel la pointe
distale a une bougie moyenne de degrés moindres de sa fin distale
à sa limite proche.
36-Le dispositif de revendication 21 dans lequel le
cathéter d'angioplastie de ballon a en plus, coaxialement une bande
d'élastomère montée. Elle est également
placée coaxialement par dessus le cathéter d'angioplastie, juste
proche de stent. La bande élastomère devient adaptable pour
empêcher le stent de glisser dans la direction proximale quand la gaine
se rétractée et glissée dans la direction proximale.
37-Le dispositif de revendication 36 dans lequel la bande
d'élastomère inclut un matériel de haute densité
pour augmenter la radiopacité.
38- Le dispositif de revendication 37 dans lequel le
cathéter d'angioplastie de ballon a en plus une bande
d'élastomère montée coaxialement. Elle est
également placée coaxialement par dessus le cathéter
d'angioplastie et juste distale à l'anneau. La bande distale
d'élastomère devient adaptable pour empêcher le stent de
glisser dans la direction distale quand la gaine se rétracte et glisse
dans la direction proche.
39- Le dispositif de revendication 38 dans lequel la bande
distale d'élastomère inclut un matériel de haute
densité pour augmenter la radio opacité.
Brevet veillé n°2
Titre de brevet: Stent delivery appartus and
methode
N° US 6530947 B1
Les points protégés dans le brevet:
1- Le dispositif pour l'implantation d'un
stent dans un vaisseau qui comprend un flexible cathéter allongé
avec une limite proximale et distale pour une livraison auto expansion du
stent ; dont l'emplacement est déterminé d'avance.
-L'auto expansion du stent a une limite proche et une limite
distale,le stent entoure le flexible cathéter prés de sa limite
distale. Le stent est devenu dans une livraison de configuration dont il a un
rayon réduit dans sa longueur axiale entière;
-Le retient de la bande et les moyens de relâchement du
stent dans une livraison de configuration et pour déploiement du stent,
qui comprend au moins une seule bande qui est fabriquée d'un
matériel d'accroissement d'eau et qu'elle tient l'auto expansion du
stent dans sa livraison de configuration contre la force en dehors de la
section exhortant de l'auto expansion du stent;
-Le manche de la bande protégé s'étend
par dessus dans sa longueur axiale entière du stent pour empêcher
l'accès de fluide et les moyens de rétraction ainsi de ce manche
de la bande protégée par dessus de sa longueur axiale du stent,
permettant l'accès et l'accroissement du fluide de la bande, et c'est en
quoi la réalisation de l'auto expansion du stent.
2- le dispositif de revendication 1 à
l'intérieur de l'auto expansion du stent est un stent en nitinol.
3- Le dispositif de revendication2 dans
lequel le stent en nitinol atteint sa température de transition avant la
limite distale du cathéter atteint le site de livraison et dans lequel
la bande d'accroissement retient le stent dans son rayon de livraison
réduit.
4- le dispositif de revendication 3 dans
lequel la bande d'accroissement est en collagène.
5- le dispositif de revendication 4 dans
lequel la bande d'accroissement en collagène prend la forme d'une manche
extérieure tubulaire de collagène qui entoure axialement le
stent.
6- le dispositif de revendication 4 dans
lequel la bande d'accroissement en collagène prend la forme d'une
pâque tubulaire intérieur de collagène qui revêt
dedans le stent et qui le retient dans son rayon de livraison réduit.
7- le dispositif de la revendication 5 ou 6
dans lequel on a le collagène est traité avec un
médicament.
8- le dispositif d'implantation du stent dans
un vaisseau.
9- le dispositif d'implantation d'une auto
expansion du stent dans un vaisseau
10- le dispositif de revendication 9 dans
lequel la bande dissolvant du stent retient et relâche des moyens, elle
est choisie d'un groupe consistant en des bandes plurielles et une bande
tubulaire.
-Les bandes plurielles contiennent une multitude de bandes
d'eaux solubles espacées le long du stent et chacune entourant le stent.
La multitude de bandes tenant le stent dans la configuration de livraison,
-la bande tubulaire est compris d'une manche tubulaire d'eau
soluble Le matériel qui entoure et tient le stent dans la configuration
de livraison.
11-Le delivery system de revendication 10
dans lequel la bande dissolvant le stent retient les moyens de
relâchement qui sont construits et arrangés pour permettre l'auto
expansion du stent dans une manière déterminée
d'avance.
12- le dispositif de revendication 11 dans
lequel le stent a une région proche, une région moyenne et une
région distale. La pluralité des bandes ou les bandes tubulaires
entourent les régions proches, moyenne et distal qui sont construits
pour dissoudre plus rapidement que la pluralité des bandes ou le
tubulaire bande qui entourent les autres régions.
Brevet veillé n° 3:
Stent delivery system: WO 01/17458 A1
Les points protégés dans le
brevet :
1-système de livraison du stent
comprend:
1- Le tube de cathéter (12) est définit pour
l'auto expansion du stent (10) il a une plaque ayant une direction longue avec
le longueur du cathéter.
- ainsi le stent est reçu en dehors et radialement en
face la surface (13).
- Une limite distale à ou prés de la limite
distale du cathéter et une limite proche avec un espacement proche de la
limite distale ;
2- Un tube de cathéter extérieur (30) qui entour
circonférentielle la plaque.
3- Le tube extérieur devient bien arranger pour retirer
pour la réalisation d'un auto expansion du stent radialement en dehors
de la plaque.
4- Dans le stent reçu la surface de la plaque
immédiatement de la limite proche de plaque, la première zone de
pincement (50).
5- Dans le tube extérieur prés de la limite
distale de celui la, et dans son intérieur radial en face de la surface,
la deuxième zone de pincement (40).
6- La première et la deuxième zone de pincement
en face à face l'un à l'autre dont la limite distale du tube
extérieur est n'est pas tout à fait entièrement
retirée proche, elle est relative du plaque.
7- La façade de la première opposée et la
deuxième zone de pincement qui est réduite (dont les annulus)
pour le pincement de la limite distale du stent pour augmenter la
résistance pour relative le mouvement axial entre le stent et l'arbre du
cathéter juste à priori pour le retirement du tube de
cathéter extérieur.
2- le système de livraison comme
réclamé dans la revendication 1, dans lequel le tube du
cathéter extérieur est une longueur
entière.
3- Le delivery système comme réclamé
dans la revendication 1 ou 2 ; dans lequel le tube du cathéter
extérieur porte un marqueur (34).
4-Le delivery système comme réclamé
dans la revendication 3, dans lequel le marqueur du tube extérieur
déforme radialement le tube de l'extérieur vers
l'intérieur pour créer une deuxième zone de pincement.
5- le delivery système comme revendiqué dans les
revendications précédentes, dont la première zone de
pincement est formé par des (annulus) du polymère
guérie.
6- Le delivery système comme revendiqué dans la
revendication 5, dans lequel le polymère guéri est placé,
entoure le marqueur du cathéter.
7- le delivery système comme revendiqué dans la
revendication 6, dans le quel le marquage du cathéter est servie encore
pour définir la limite proche de la plaque du stent.
4-Les concurrents :
(Dossier de veille concurrentielle : en annexes)
Les concurrents principaux identifiés sont des grandes
firmes. Ils sont les déposants des brevets préférés
dans ce domaine.
ï TERUMO (cathéter, perfusion), les produits de
TERUMO sont commercialisés dans plus de 150 pays.
ï VYGON (cathéter, perfusion)
Société Française, siége social à Paris, sa
date de création est 1962. Le groupe Vygon, grâce à 6
usines et ses 14 sociétés de distributions, conçoit,
fabrique et commercialise plus de 100 millions de produits dans 110 pays. Avec
un chiffre d'affaires de 113 millions d'euros en 2001.
ï MEDTRONIC (cathéter, accessoires
diagnostiques)
ï B. BRAUN (strippers), dispose de filiales dans le monde
entier. Ils sont les mieux implantés dans les marchés nationaux.
ï INTERVASCULAR (endoprothése)
ï JHONSON et JHONSON
Conclusion :
Ø D'après les résultats extraits de
Mathéo Patent on a remarqué qu'il n'existe pas un brevet
publié qui a les critères du cathéter recherché.
Ø On peut constater que le logiciel Mathéo
Patent a une double finalité en plus que la veille technologique, il
permet également une veille concurrentielle par la constitution des
réseaux d'analyse du déposant et de l'inventeur de brevets.
Ø La veille technologique (la veille brevet) est
indispensable pour les TPE innovantes, Cet outil permet de les aider à
faire des recherches d'antériorité sur les brevets. La veille
brevet permet aux chercheurs d'acquérir des connaissances scientifiques
et techniques qui débouchent sur des voies de recherche et d'innovation.
Ø Le logiciel Mathéo Patentent est en cours de
développement.
Ø Enfin, cette étude de cas de veille brevet
pour une TPE de Marseille Innovation, dont on est arrivé à
répondre aux besoins de la société en matières
d'informations brevets, ainsi que des connaissances sur l'innovation et
l'actualité de son domaine de recherche.
Ø En parallèle, une enquête en veille et
IE pour tous les TPE de Marseille Innovation ( contenu du chapitre suivant), va
être mise en place.
Chapitre IV : Diagnostique en veille et intelligence
économique
Introduction :
Au cours de ces dernières années, le recours
à l'intelligence économique a pour finalité
première d'anticiper les événements imprévus,
d'éviter les surprises fatales, les entreprises utilisant des
dispositifs spécifiques de l'intelligence économique.
Ce questionnaire en matière de veille et intelligence
économique va permettre l'action de sensibiliser les TPE à
utiliser ce dispositif pour faire face à un environnement plus instable,
complexe et concurrentielle.
L'entreprise par un grand processus et des activités a
comme but l'amélioration continue de l'organisation et de l'offre
technique, pour satisfaire à la fois les besoins des clients et son
évaluation.
Le diagnostic en veille et intelligence économique est
une démarche symétrique en terme d'utilisation de l'information
visant l'action d'adaptation de l'entreprise aux besoins des clients :
à l'intérieur « Business
Intelligence », à l'extérieur « Competitive
Intelligence », c'est-à-dire les méthodes et les
techniques d'étude de l'environnement de type diagnostic et
évaluation continu en vue de l'action.
L'action est l'accroissement des performances des processus et
de la meilleure satisfaction du client, par la forte circulation de
l'information dans l'entreprise, la capitalisation des connaissances, la
combinaison efficace des savoir- faire et compétences internes et
externes.
I - la veille et l'intelligence économique :
1 -
L'intelligence économique :
« Savoir pour prévoir afin de
pouvoir » (Baumard 91)35(*)
Selon Larry Kahaner l'intelligence économique :
« Programme systématique de collecte et d'analyse
d'informations sur les activités des concurrents en coordination avec
les objectifs généraux de l'entreprise »36(*)
L'intelligence économique est liée à la
stratégie de l'entreprise, elle s'analyse comme un processus qui
s'inscrit dans une démarche finalisée : favoriser la
création de nouveaux savoirs d'entreprise.
L'intelligence économique est une dimension
organisationnelle importante, parce qu'elle constitue une activité
collective qui suppose une définition de la situation partagée
par les vecteurs qui unifient au moins partiellement leurs façons de
percevoir, de concevoir et d'agir.
L'intelligence économique devient une arme
stratégique qui rend l'entreprise apte à anticiper les
changements et améliore sa compétitivité sur ses
marchés. Cela se traduit par l'accroissement de ses parts de
marchés, le maintien de l'emploi et de la pérennité de
l'entreprise.
Elle est un atout de plus pour l'entreprise, pour la prise de
décision stratégique en contribuant à la minimisation des
risques et à la réduction des incertitudes, pour prévenir
les changements futurs et orienter la recherche et le développement.
Vouloir, pouvoir, savoir sont les
maîtres mots de l'IE.
Le vouloir, c'est la volonté de la direction
générale de concentrer les efforts de l'entreprise sur la
maîtrise et l'utilisation de l'information formelle et informelle.
Le pouvoir, c'est donner les moyens humains et techniques
suffisants aux départements intelligence économique, pour
permettre de rassembler les éléments nécessaires à
la prise de décision,
Le savoir est la résultante de l'intelligence
économique : savoir vite, savoir bien, savoir juste, pour
écouter, anticiper et gagner.
2-Le processus d'intelligence économique :
« A ce jour, nous pouvons admettre que quatre
composantes intègrent le processus d'IE :
-Le monde de l'information (il peut être producteur ou
fournisseur d'informations: un organisme, une personne, un support).
-L'intermédiaire (le veilleur chargé de la
chaîne du renseignement : analyse des besoins, identification des
sources, recueil, traitement et diffusion de l'information).
-L'utilisateur final (en d'autre terme, le demandeur que l'on
représentera par le décideur : une personne morale ou
juridique).
-La protection du patrimoine (cette notion fera l'objet d'un
prochain papier). »37(*)
3-Enjeux et usages pour la veille et l'IE :
3.1- Pourquoi la veille ?
La veille c'est l'essor constant des technologies et des
procédés, la recherche continuelle d'activités à la
forte valeur ajoutée. La mondialisation des marchés et de la
prolifération des informations et de ses sources ont rendu la
compétition de plus en plus féroce.
Aujourd'hui, la durée des avantages compétitifs
sur un marché est de plus en plus courte, d'où la
nécessité, pour une entreprise, de surveiller son environnement
sur une base permanente.
3.2- Processus de la veille :
Le processus de veille peut être
découpé de la manière suivante :
- « Le ciblage est la
détermination de l'environnement à scruter. Il vise à
spécifier les acteurs et les thèmes à surveiller, ainsi
que des sources d'informations à mettre en oeuvre ;
- La traque consiste à
désigner les personnes susceptibles de collecter des informations sur
l'environnement ciblé, leur attribuer leurs missions de collecte
d'informations et leur donner les méthodes et outils utiles à
cette activité.
- La circulation des informations et
ici interne à l'entreprise et consiste à mettre en commun les
informations collectées dans l'environnement et les rendre accessibles
aux décideurs.
- Le traitement des informations
vise leur transformation en véritables forces motrices pour l'action et
les prises de décisions. »
3.3-Les actions de l'intelligence
économique :
Les actions de l'IE sont efficaces, on a des actions de
communication (annonce, intention...) et des actions de transaction (achat,
vente...). Toutes les actions peuvent apporter des informations
stratégiques. (Comme le montre la figure ci-dessous)
ACTIONS
Communication
Information
Statement
INFORMATION
Interaction
Possession Transfer
Finance
FACTS
Fig. : Description des actions en Intelligence
Economique38(*)
3.4-Documentation, veille et IE :
Participer au processus décisionnel :
Discussion
Ecoute
Proposition
Informations demandées
Informations non demandées
Informations aidant au processus de décision
Informations n'apportant aucune aide au processus de
décision
IE
Veille
Documentation
Fig. : Trois fonctions : Ecoute, discussion et
proposition pour trois métiers de39(*) l'information
Cette figure nous montre la mise en place de certaines
fonctions d'intelligence économique, dont la direction de la
flèche montre le passage d'une démarche de la documentation
(écoute) à
la démarche intelligence économique
(proposition) en passant par la démarche veille (discussion) qui fait
l'intermédiaire.
Plus on passe d'une démarche à l'autre, plus le
travail devient plus précis et demande plus de compétences. La
documentation est la collecte d'informations ; la veille est la collecte
et l'analyse ; l'intelligence économique est la documentation, la
veille, l'anticipation, la défense et la proposition de la prise de
décision.
4-Apports et différences : IE, veille et
KM :
Fig. IE, Veille et KM40(*)
Le schéma ci-dessus montre les apports et les
différences entre veille, IE et KM.
L'intelligence économique est un concept plus large que
la veille et qui est un système offensif (l'influence sur
l'environnement) en plus, c'est un système défensif (protection
et sécurité des informations et des savoirs faire).
La veille est une partie appartenante à l'intelligence
économique, son principe est de collecter les informations
nécessaires avec des méthodes ainsi que des outils.
Le knowledge management (KM) c'est la gestion des
connaissances, celui qui couvre la totalité de l'information et de la
connaissance de l'entreprise. C'est une base de données à la fois
pour gérer les flux d'informations et capitaliser les connaissances.
II - Le diagnostic (questionnaire)
1-
Identification de la société:
Dans la première partie on identifie l'entreprise
à partir de quatre questions qui nous montrent le nom de la
société, son statut, son domaine de recherche et son secteur
d'activité. Cependant, on a une idée générale et
claire sur l'entreprise enquêtée.
2-Surveiller l'environnement :
2.1-Le besoin de s'informer :
Dans cette partie on essaie de s'informer sur l'environnement
de l'entreprise, dont la surveillance est un besoin fondamental pour assurer sa
survie, vu l'évolution de leur environnement actuel.
L'échange de l'information entre l'entreprise et son
environnement a pour finalité d'évaluer la concurrence de
l'entreprise, ainsi que sa position au niveau des concurrents.
DOU H « Pouvoir de négociation :
être prêt à l'échanger (jusqu'à un certain
point) et faire savoir que l'on sait (même si cela n'est pas tout
à fait vrai) sont deux éléments déterminantes dans
le monde de l'information et de sa collecte ».
Cependant on atteint la communication et la discussion qui
permet la possibilité d'échange d'information.
Ainsi, on peut gagner des parts de marché dans un
environnement très évolutif, l'entreprise doit maîtriser
soigneusement la collecte, le traitement, la circulation de l'information et
l'anticipation des opportunités et des menaces.
2.2- Le processus de confrontation de l'entreprise
avec son environnement :41(*)
L'entreprise et son environnement sont deux sous
systèmes distincts, mais en interaction forte, et que l'un des deux
systèmes ne doit pas dicter sa loi à l'autre.
Donc le processus de confrontation de l'entreprise vis
à vis de son environnement comporte trois phases :
2.1- La projection : C'est la mise en
correspondance de la représentation (explicite ou tacite) des
connaissances de l'entreprise par ses acteurs avec l'environnement perçu
ou perceptible.
2.2- La distorsion : C'est la perception par les
acteurs de l'organisation d'une différence entre l'image de la
projection et l'environnement.
3.1- L'identification : C'est l'explication des
facteurs de distorsion fondamentaux, le repérage des points singuliers.
Cette phase peut très bien être peu ou pas explicitée ou
argumentée ; elle peut mener directement à un autre
processus, celui de décision.
3-
Sources d'informations :
Le choix des sources d'information nécessite un travail
qui doit être défini pour chaque personnel du contour de la
recherche de l'information. Ainsi que l'entreprise doit en effet
réfléchir et définir les domaines de la recherche.
Ensuite, on doit organiser la recherche d'information au sein de l'entreprise
afin d'avoir une information organisée et régulière qui
peut répondre à un besoin occasionnel.
Cependant, on doit faire recourt aux différents types
de sources d'informations pour bien maîtriser la veille.
Ø On distingue différents types d'informations
comme les informations de type texte : (les informations ouvertes).
- La presse : exemple les journaux
spécialisés, les revues professionnelles, magazines
nationaux...
- Les brevets qui permettent l'accès principal pour
l'information scientifique et technique.
- Internet : banque de données qui donnent
l'accès à l'ensemble de l'information publiée sur un sujet
donné.
Ø Les informations documentaires (rapports
d'ambassades, études professionnelles, journaux d'entreprises...) se
sont des informations fermées.
Ø Les informations de type firme : sont les
informations qu'il faut aller chercher à l'extérieur par les
visites des clients, d'entreprises, de concurrents...
Ø Les informations de type expertise : On peut
avoir ce type d'informations à l'intérieur de l'entreprise, au
moyen de l'analyse de rapports de services d'achats ou commerciaux. (ce sont
les savoirs internes des entreprises : la mémoire de l'entreprise).
4
-Traitement et analyse de l'information :
« Trop d'information peut nuire à la prise
de décision »42(*)
L'information recueillie n'a de sens que dans la mesure
où elle est appliquée à la prise de décision. Pour
cela, il faut que les circuits de l'information doivent être bien
définis, ainsi que sa circulation doit être immédiate parce
qu'elle perd son utilité avec le temps, et enfin il faut que
l'information soit traitée systématiquement.
Le but de cette étape est de faire le tri des
informations de façon à ne retenir que celles qui sont
appropriées et pertinentes ; en d'autre terme, celles qui
présentent une plus value dans le processus de décision.
L'information collectée par le veilleur est une
matière brute qui doit être traitée avant d'être
exploitée. Ce traitement d'information comporte plusieurs phases
successives :
4.1-Valeur des sources et des
informations :
Le moyen le plus simple pour juger l'efficacité de
l'information est l'analyse des sources elle même. Ainsi, on retient cinq
critères d'évaluation d'une source d'information selon (R.
Malaval, 1996) : « fiabilité, richesse,
vulnérabilité, discrétion et performance dans le
temps ».
« La valeur de l'information fait elle aussi l'objet
d'une classification à quatre niveaux pour laquelle il est tenu compte
de la valeur de la source d'une part et de l'intérêt que
présente l'information pour l'entreprise d'autre part :
- Information prioritaire et importante.
- Information intéressante.
- Information utile à l'occasion.
- Information inutile. »
4.2-Exploitation de l'information et outil
informatique :
L'ampleur et la diversité des informations à
traiter, nécessitent des logiciels de gestion des données pour
rendre l'accès à l'information simple et rapide par
exemple : par thème, par entreprise, par source d'information, par
date...
Citons l'exemple du logiciel GED (Gestion Electronique de
Documents) qui est un ensemble d'outils et de techniques qui permettent de
dématérialiser, classer, gérer et stocker des
documents.
Ainsi la GED apporte à la fois :
- L'accès sélectif,
- La capacité de décentraliser les
traitements,
- La sécurité (verrouillage d'accès,
limitation de la circulation de l'original...),
- Des économies importantes : temps de
recherche,
- Un nouveau potentiel : l'enrichissement des
compétences de l'organisation,
5-Diffusion de l'information :
Chaque entreprise son objectif est d'être performante et
de répondre aux besoins et aux attentes des clients. Pour être
performante, elle doit favoriser la circulation de l'information ainsi qu'elle
soit bien structurée au sein de l'entreprise.
La diffusion de l'information constitue un
élément fondamental à double titre :
- D'une part, elle est destinée à nourrir le
débat entre tous les acteurs sur la conduite du projet de
territoire ;
- D'autre part, elle permet l'enrichissement en continu de
l'observation (une des exigences fortes de l'observation réside en effet
dans le retour des informations- une fois traitées- vers le fournisseur
initial).
La réussite d'une bonne diffusion de l'observation
tient à deux éléments essentiels :
Ø La définition des « cibles de la
diffusion » est la suivante: qui a besoin des observations,
quels sont leurs différents niveaux de connaissance du sujet, quelles
sont leurs attentes, leurs capacités et leurs limites ? Telles sont
les questions principales à se poser avant d'envisager une diffusion des
observations recueillies.
Ø La définition des
« media » de diffusion est : la prise en compte
de la réalité des moyens disponibles (diffusion papier, Internet,
réunion...) doit être confrontée aux attentes et moyens des
utilisateurs potentiels. Tout autant que des moyens matériels, il s'agit
de mettre en place une pédagogie adaptée permettant aux publics
visés une progression dans la connaissance de leur territoire et de ses
évolutions.
La recherche, le traitement, la distribution et l'exploitation
de l'information utile sont des pratiques existants dans l'entreprise qui
demandent néanmoins d'être fortement améliorée, afin
de maîtriser son patrimoine et son savoir faire technique et
commerciale.
Pour avoir cette amélioration, il faut des moyens de
management mise en place.
_ En externe : L'entreprise doit avoir une assistance
technique et commercial, des audits de processus qui permettent à
contrôler les savoir faire, la possibilité de breveter les
produits et/ou les procédés et enfin l'entreprise doit veiller
à la bonne circulation de l'information pour anticiper la demande du
client et être proactif en même temps.
_ En interne : L'entreprise doit mettre en place un plan
annuel d'amélioration de la qualité, l'évolution des
compétences par la formation des managers, le suivi mensuel des
résultats et leurs communication à l'ensemble du personnel et
enfin l'élaboration d'un plan marketing (l'identification des attentes
des clients, la mesure de satisfaction des clients, la gestion du personnel, le
management des processus stratégiques dont l'information et la recherche
des améliorations...)
6
-Protection de l'information :
L'environnement concurrentiel des entreprises implique une
nécessité à protéger les savoir- faire et à
capitaliser ces valeurs dans l'entreprise afin de la faire progresser, de lui
donner les bases solides indispensables à toutes les évolutions
liées aux marchés et qui entraînent parfois des remises en
question fondamentales.
On distinguera deux types de savoir- faire, ceux qui existent
dans l'entreprise et qui sont attachés à ses compétences
humaines et les nouveaux savoir- faire issus de l'esprit « recherche
et développement ».
6.1 -protéger les savoir- faire des
compétences de l'entreprise :
Les hommes de l'entreprise possèdent souvent des
savoir- faire issus de l'expérience et de la résolution des
problèmes de production au quotidien.
Ce fond de connaissances est difficile à transcrire
mais se transmet naturellement au nouvel arrivant comme une méthode de
travail éprouvée et efficace.
6.1.1. Fidéliser les compétences,
confidentialité :
Il est important de cerner ces savoir- faire spécifique
et d'en rendre les détenteurs gardiens de ces pratiques en formalisant
un peu et en valorisant la confidentialité qui doit les entourer dans un
environnement concurrentiel.
On tentera également de fidéliser ces
collaborateurs en distinguant ces méthodes et en
« primant » leurs acteurs.
6.1.2. Devenir une entreprise apprenante
contractuelle :
Ces savoirs- faire peuvent également être
valorisés et protégés par un échange formation
interne/contrat de fidélité à durée limitée
impliquant plusieurs personnes de l'équipe.
6.2. Protéger les nouveaux savoir-
faire :
Il existe différents modes de protection des savoir-
faire à savoir :
6.2.1- les brevets d'invention :
Un brevet d'invention peut être accordé pour les
inventions dont le premier effet est le caractère technique. Un brevet
porte donc un produit, une méthode ou une utilisation présentant
une composante technique. Pour être brevetable, l'invention doit remplir
certaines conditions : Elle doit être nouvelle, susceptible
d'application industrielle et impliquer un activité inventive.
Le brevet donne à son titulaire le droit d'interdire
aux autres de fabriquer, utiliser, détenir, importer,...le produit ou le
procédé breveté.
6.2.2- La marque :
La marque peut protéger, selon la loi en cours au
Benelux, les dénominations, dessins, empreintes, cachets, lettres,
chiffres, formes de produit ou de conditionnement et tous les autres signes
servant à distinguer les produits d'une entreprise. La fonction d'une
marque est donc de permettre de distinguer les produits ou les services d'une
entreprise.
6.2.3- le dessin et le
modèle :
Le dessin ou le modèle permet de protéger
l'aspect nouveau d'un produit ayant une fonction utilitaire. Ce titre
s'applique souvent pour les créations esthétiques.
6.2.4- Le droit d'auteur :
Le droit d'auteur permet de protéger les oeuvres
littéraires ou artistiques. Il confère à l'auteur le droit
exclusif de reproduire l'oeuvre (ou d'en autoriser la reproduction) et de la
communiquer au public.
7-Les compétences personnelles à
l'innovation :
Dans cette partie on essaie de présenter quelques
réflexions sur la communication, l'information, et l'innovation. Afin de
savoir et montrer aux entrepreneurs innovants l'importance de la communication
de l'information pour l'innovateur.
7.1. Information et innovation :
7.1.1. Définition de
l'innovation :
Selon la formule bien connue de
Schumpeter que l'innovation est un processus de destruction
créatrice.
C'est une définition inspirée du capitalisme et
c'est une façon de reconnaître que l'innovation en est le
fondement. Celle-ci consiste à remplacer une technique et un produit qui
répondent à un besoin et qui fonctionnent par une
nouveauté abaissant les coûts et créant de nouveaux
marchés au bénéfice de ceux qui la mettent en oeuvre.
Pierre. B voit que « L'innovation, c'est l'art de
transformer des connaissances en richesse »43(*)
Il a voulu montrer que la connaissance est au coeur de la
philosophie d'innovation, c'est la connaissance créatrice, de
l'entreprise créatrice d'un savoir qui reste le plus souvent subjectif
et tacite.
« Le savoir évoque, en effet, l'idée
de somme. Il englobe l'aspect quantitatif des connaissances
explicitées ».44(*)
Donnée? Information? Connaissances? Savoir
faire+ compétences.
L'apparition des NTIC a changé le contexte de
l'innovation dont l'innovation et l'information stratégique sont les
nouveaux défis des entreprises qui survivrent aux évolutions
économiques. Leurs enjeux se situent au niveau de la stratégie,
du produit, de la technologie et surtout du client.
7.1.2. Les enjeux de l'information
stratégique pour l'innovateur :
« Un des carburants de l'innovation est
l'information. Elle revêt un caractère stratégique et est
intégrée dans une démarche globale de gestion de
l'information. On parle alors de système d'information, d'intelligence
économique, ou encore business intelligence. Toutes ces expressions
désignent des actions coordonnées visant à fournir, d'une
manière proactive, la bonne information, au bon moment et à la
bonne personne.
Il est, aujourd'hui plus qu'hier, nécessaire de
posséder une vision globale de son environnement, connaître les
nouvelles réglementations en vigueur, détecter les nouveaux
produits de ses concurrents, trouver les meilleurs partenaires, être au
courrant des nouvelles technologiques...pour réagir, voir mieux, agir
alors que ces événements de dessinent ».45(*)
Ainsi, l'information devient un outil de développement
économique et technologique pour l'entreprise. Elle est comme une
ressource stratégique permettant d'être plus compétitif sur
le marché.
7.2. L'innovateur apprend en réalisant
soi-même : (Learning by doing) :
« C'est la méthode
préférée des occidentaux. Elle va s'appuyer sur une
recherche interne à l'entreprise, voire au pays. Elle conduit souvent
à un fort syndrome de NIH (Not Invented Here). Elle aboutira aussi
à une observation moindre des faits
extérieurs »46(*).
L'innovateur doit être conscient de son ignorance et
connaître ses défaillances et qu'il doit apprendre vite, car c'est
lui qui s'empare d'une idée pour faire un projet.
7.3. L'innovateur et l'indispensabilité de la
communication :
La révolution de l'information a pour effet
d'accélérer le progrès technique, si bien que
l'activité proprement de production mettant les hommes en contact
physique avec la matière prend de moins en moins de temps de travail, au
regard de celui consacré à la collecte, la diffusion et la
transmission de messages et d'information.
La communication devient indispensable au sein de l'entreprise
innovante, son absence peut favoriser ou au contraire freiner et même
bloquer l'émergence d'idées nouvelles. Tant qu'elle est face
à un nouvel environnement, client, concurrent.
Cependant, l'innovateur doit inciter sur collaborateur
à présenter des suggestions et communiquer ensemble, partager
l'information pour avoir l'information pertinente et fiable afin de prendre la
bonne décision stratégique efficace et sans risque. Donc
l'insuffisance de la communication et surtout celle interne est perçue
comme un obstacle pour l'innovation.
8 -
Les finalités de l'intelligence économique :
Cette dernière partie du questionnaire définit
les finalités c-a-d les cibles de l'intelligence économique au
sein des entreprises. Elle présente encore le feedback de notre
enquête en veille et IE. Notre objectif est de connaître
l'évaluation des TPE en cette matière, et les actions qui doivent
être mise en place dans le futur.
8.1- L'intelligence économique et l'espionnage
industriel :
L'intelligence économique ne traite normalement que les
informations ouvertes (c'est -à -dire celles accessibles sur Internet,
banques de données, journaux, centres de documentation, organismes).
Alors que l'objectif de l'espionnage est l'accès aux
informations « fermées » (c'est à dire les
autres, celles normalement non accessibles à l'extérieur de
l'entreprise ou l'organisme).
L'espionnage industriel est la destruction de données
et le vol d'informations confidentielles.
L'espionnage industriel est une réalité à
laquelle toutes les entreprises sont confrontées d'une manière ou
d'une autre, et surtout les entreprises qui ont des données
stratégiques et qui les protégent mal.
Cependant, les entreprises doivent prendre la
sécurité suffisamment au sérieux, avoir un contrôle
d'accès minutieux aux informations, accompagnés par des solutions
techniques qui permettent de contrôler efficacement chaque
accès.
Afin d'avoir une sécurité, une protection et
l'organisation de la contre intelligence, il faut se protéger contre
l'intrusion dans les locaux de l'entreprise (le recours à des
sociétés de gardiennage). Ensuite, l'intrusion du courrier car
le fait d'ouvrir une enveloppe sans laisser de traces est une action
illégale et enfin l' intrusion dans les réseaux de
communication :
- Les télécommunications : Le courrier, le
fax et le téléphone constituent les cibles traditionnelles des
intrusions. Ici, il faut savoir qu'il existe une grande de matériel.
- Les réseaux informatiques : la
sécurité informatique constitue un enjeu considérable,
aussi bien pour les nations que pour les entreprises et les particuliers. Ces
intrusions peuvent être le piratage et l'introduction des virus.
Finalement, pour faire face à toutes intrusions il faut
connaître et savoir les dispositifs de l'intelligence économique
qui est un système défensif et offensif pour l'espionnage
industriel.
8. 2- L'intelligence économique est une mode
actuelle :
L'intelligence économique est à la mode depuis
quelques années, seulement aujourd'hui c'est de plus en plus à la
mode. Compte tenu du rôle crucial d'avoir une information fiable et
à temps, pour agir contre les menaces et les opportunités et
pouvoir prendre une décision efficace.
8. 3- L'intelligence économique est une
politique gouvernementale :
Alain Juillet (Intelligence économique) «La
maîtrise et la protection de l'information
stratégique »47(*)
Alain Juillet veut montrer qu'il existe une volonté
politique de l'intelligence économique, mais pour lancer cette nouvelle
notion il faut une politique public, ainsi que les entreprises s'approprient la
démarche. Afin de développer la compétitivité des
entreprises : pour être meilleur que les concurrents,
préserver les intérêts de la nation, apprendre à
protéger le patrimoine et agir efficacement dans un environnement
très mouvant.
« A la suite du rapport du député
Carayon, le premier ministre a décidé d'engager une politique
publique d'intelligence économique pour faire face aux nouveaux
défis de compétitivité auxquelles doit faire face
l'économie française ».48(*)
L'objectif de cette parole c'est que le publique doit
connaître et comprendre les finalités de l'intelligence
économique, dont il est un outil de compétitivité pour
l'économie Française afin d'atteindre la concurrence mondiale.
8.4- L'intelligence économique est une
stratégie d'entreprise :
Carlo Revelli, définit l'intelligence économique
comme un « Processus de collecte, traitement et diffusion de
l'information qui a pour objet la réduction de la part d'incertitude
dans la prise de toute décision stratégique. Si à cette
finalité on ajoute la volonté de mener des actions d'influence,
il convient de parler alors d'intelligence économique ».
L'intelligence économique est justement conçue
pour guider les choix stratégiques et, a pour objectif de permettre aux
décideurs et managers de l'entreprise de disposer d'une information de
valeur, à laquelle ils puissent se fier dans le cadre de leurs prises de
décision.
Généralement, la stratégie de
l'entreprise tend vers les profits, autrement dit l'optimisation (maximisation
des profits et diminution des coûts) qui est son objectif majeur. Pour
l'être il faut d'abord être compétent. Ainsi devient la
relation compétence et intelligence économique, et qui n'est pas
simple, dont on considère que l'intelligence économique est au
service de la construction des compétences de l'entreprise, non
seulement à l'interprétation des informations. Mais, aussi un
cadre de recherche prédéfinit et un guide d'action
stratégique. En conséquent, l'intelligence économique
favorise tous les objectifs à atteindre par la stratégie de
l'entreprise.
8.5 - L'intelligence économique est un outil de
compétitivité et un avantage concurrentiel :
« Elle est pardonnable pour être
défaite, mais pour ne jamais être
étonnée ». Frederick le grand.49(*)
L'information constitue le coeur de tout dispositif
d'intelligence économique, ainsi la maîtrise de cette information
constitue une source d'avantage concurrentiel. Ce dernier ne se situe pas
uniquement dans le fait de disposer l'information, mais dans la capacité
à utiliser cette information concernée.
Comme l'intelligence économique est la méthode
de collecte, traitement et diffusion de l'information, elle maîtrise
encore les menaces et cherche les opportunités.
L'intelligence économique aide le décideur ou le
manager à avoir une information fiable et pertinente pour prendre une
décision stratégique pour être compétitif afin
d'atteindre la concurrence.
8.6 -L'intelligence économique et la gestion de
risque :
L'intelligence économique a d'autres finalités
qui sont présentes dans la maîtrise des risques et le management
des crises :
La maîtrise des risques : il est indispensable pour
l'entreprise d'identifier les menaces et vulnérabilités afin de
pouvoir construire une politique cohérente de prévision et de
management des risques.
Le management des crises : il s'agit d'aider l'entreprise
à faire face à l'impondérable et à continuer son
activité dans la tourmente.
III. Analyse et évaluation en veille et en IE au sein
des TPEs :
« L'implantation de l'intelligence
économique en entreprise ? Une nécessité qui devient
une réalité » JAKOBIAK.
François(2004)50(*)
1-Trace Environnement
Date de création : le O8/10/2003
Statut de la société : SARL
Capital : 10000 Euros
Dirigeants :
Mr. MARCEIX Sylvain : Responsable support
opérationnel
Mr. DEBARD Laurent : Responsable commercial
Mme. DENIS Isabelle : Responsable du laboratoire
Trace environnement est une
société qui propose des prestations analytiques répondant
aux besoins de caractérisation des atmosphères :
_De l'industrie (rejet atmosphérique et
atmosphère de travail)
_De l'environnement (urbain, rural, forestier, marin...)
_De salles blanches
Ces opérations allant de la simple détection au
dosage d'ultra traces de composés volatils. La société
commercialise également du matériel et des accessoires servant au
prélèvement de l'air et de gaz.
ENVIRONNEMENT
Points forts
-Bonne connaissance de son environnement.
-Suivi efficace et régulier de la clientèle
(enquête de satisfaction clients : norme ISO).
-Acquérir des nouveaux marchés à
l'étranger (Côte d' Ivoire).
Points faibles
-Pas de système d'évaluation des fournisseurs et
sous traitants.
SOURCE D'INFORMATION
Points forts
-une multiple source d'information : presse,
média, Internet, bases de données gratuites et payantes...et en
particulier le Club Local d'IE de MI.
-Une satisfaction en besoin d'information.
Points faibles
-Pas de visite des salons et des entreprises.
-Pas de communication d'information au sein de
l'entreprise.
-Pas d'information sur la concurrence.
TRAITEMENT DE l'INFORMATION
Points forts
-Travail collaboratif autour de l'information
collectée, ainsi qu'un système de classement efficace.
-Une bonne organisation d'information sur les concurrents
(Club IE de MI).
Points faibles
-Pas d'outils ni méthode d'évaluation, d'analyse
et d'archivage d'information.
-Pas de travail spécifique sur l'information.
DIFFUSION DE L'INFORMATION
Points forts
-Circulation de l'information ainsi que l'accès est
informatisé.
-Différents moyens pour partager l'information
(oralement, messagerie électronique et réunion).
Points faibles
-Pas de feed-back
-Diffusion de l'information de manière
générale (n'est pas ciblée).
PROTECTION DE L'INFORMATION
Points forts
-Bonne protection de son produit (Logos et nom de domaine
déposés).
-Maintenance informatique efficace.
- Système de verrouillage pour sécuriser son
patrimoine d'information.
Points faibles
-Pas de suivi de la contrefaçon
Les compétences personnelles à
l'innovation
-Information, savoir et connaissance sont les bases de
l'innovation.
Les sensibilisations à l'IE
-L'IE est indispensable au sein de l'entreprise et bonne
compréhension de ce concept.
Les actions demandés
-Une veille commerciale
élaborée par le club IE (Mlle.Ismahane stagiaire).
Les
préconisations :
-Elaboration d' un système de management
d'information.
-Suivi des fournisseurs (veille concurrentielle).
-Suivi de la contrefaçon (veille technologique)
-Le feed-back est important pour la direction.
2.
Enovacom
Date de création : 2002
Effectif : 10 personnes
Forme juridique : SAS
Capital (actions émis : 85000 Euros)
Dirigeants :
Mr. FRIGARA Gérard: Président
Mr. PRADAL Olivier: Responsable commerciale
Mr. FRIGARA Laurent : Responsable marketing
Mr. GARDE Cyril : Responsable informatique
Enovacom est un éditeur de solutions
d'échanges électroniques professionnelles dans le secteur
médicale-échange de données informatiques
sécurisés-dématérialisation dans le secteur de la
santé et hospitalier.
Produits et services
_ Système intégrés informatiques sur
spécification client : système intégré
informatique pour application médicale.
_ Logiciels sur spécification client,
société de service et d'ingénierie informatique
(SSII) : Logiciel pour application dans le domaine de la santé.
ENVIRONNEMENT
Points forts
- Environnement bien étudié.
- Environnement certifié (suivi les normes)
Points faibles
- pas d'exportation à l'étranger
- Marché limité (marché de niche)
SOURCE D INFORMATION
Points forts
- Différents sources d'informations sont
utilisés (Presse, média, Internet...)
- Communication de l'information au sein de l'entreprise.
- Satisfaction des besoins en matière d'information.
Points faibles
TRAITEMENT D INFORMATION
Points forts
- Classement et organisation des informations requis
Points faibles
- Pas de méthodes et d'outils de traitement et
d'évaluation de l'information et l'absence d'un système
d'archivage.
DIFFUSION D INFORMATION
Points forts
- Bonne remontée de l'information
- Des moyens efficaces pour diffuser l'information
Points faibles
PROTECTION D INFORMATION
Points forts
- Meilleur protection de l'information (marque
déposée, système de verrouillage)
- Enovacom est une entreprise de sécurité
informatique
Points faibles
- Pas de surveillance de contrefaçon
Les compétences personnelles à
l'innovation
-L'information est un élément crucial pour
l'innovation
Les sensibilisations à l'IE
-Bonne connaissance aux objectifs de l'IE
Les actions demandés
-L'entreprise recrutera une assistance administrative qui va
s'occuper de la communication ainsi que la veille pour l'entreprise.
Préconisations :
-Veille commerciale : pour chercher les
opportunités à l'étranger.
-veille technologique : faire face à l'imitation
et le contrefaçon
-Une meilleur management d'information : protéger
son patrimoine informationnelle par l'évaluation, le traitement et le
stockage des informations.
3.
Applitec Automation
Date de création :
Forme juridique : SARL
Capital : 7500 Euros
Dirigeants
Mr. Philipe
Effectif : 4 techniciens en automatisme
Applitec Automation est un bureau
d'étude qui joue un rôle d'audit, de conseil et définir les
besoins en terme d'automatisme et de supervision. Elle garantie le service
professionnel en travaillant avec des méthodes de programmation
normalisées :
-La méthode GAMP (Good Automated Manufacturing
Practice)
-La 21 CFR Part 11.
ENVIRONNEMENT
Points forts
- Connaissance parfaite de l'environnement concurrentiel
régionale.
- Une meilleur suivi du clientèle (base de
données, l'entreprise a développé un logiciel de gestion
analytique)
- Ouverture sur des nouveaux marchés
- Bonne suivi des normes réglementaires.
Points faibles
- Pas de suivi permanent des tiers.
SOURCE D INFORMATION
Points forts
- Une multiplicité de source d'information (Presse,
média, salon, Internet...)
- Discussion en information au sein de l'entreprise.
Points faibles
- Insatisfaction d'informations chiffrées sur les
concurrents.
- Pas de suivi informationnel sur les fournisseurs.
TRAITEMENT D INFORMATION
Points forts
- Travail collectif autour de l'information (open space)
- Un système d'archivage et de classement
d'information
Points faibles
- Pas de personne concernée qui s'occupe de
l'information
- Pas d'évaluation de source d'information ainsi que
pas d'outil de traitement d'information.
- Pas d'organisation autour des informations sur les
concurrents.
DIFFUSION D INFORMATION
Points forts
- Remontée efficace de l'information : messagerie,
oralement, réunion...
Points faibles
- Pas de circulation et de diffusion d'information
ciblée.
PROTECTION D INFORMATION
Points forts
- Maintenance et sécurité informatique est
assuré dans l'entreprise.
- Test régulier de système de
sécurité d'information.
Points faibles
- Pas de brevet, ni marque.
- Base de données d'information de l'entreprise non
sécurisé.
Les compétences personnelles à
l'innovation
-Bonne compréhension de la communication de
l'information au sein de l'entreprise est un vecteur d'innovation.
Les sensibilisations à l'IE
-Une bonne connaissance à l'importance aux objectifs de
l'IE.
Les actions demandées
Préconisations :
-Suivi permanent au niveau des informations sur les
concurrents ainsi que la mise en place d'outils et de méthodes qui les
traitent et qui favorise la circulation de l'information (veille
concurrentielle et management d'information)
-Dépôt de brevet pour protéger
l'application industrielle et mieux sécurisé leurs bases de
données.
Conclusion générale
Au cours des différentes recherches que nous avons
effectuées tant au niveau théorique que pratique, nous avons mis
en évidence un certain nombre de points :
Tout d'abord, ces travaux de veille brevet ont permis la
validation et la confirmation concernant l'aspect innovant de ce produit dont
l'entreprise « Vascular Office » est propriétaire.
Ainsi notre mission de « veille brevet » a permis l'approfondissement
et la concrétisation de nouveaux axes de recherche, qui va
générer la mise en place d'une stratégie de
développement de l'entreprise existante par l'innovation et par
conséquent l'émergence d'une synergie au sein de la TPE dans un
contexte hautement compétitif.
De ce fait, les résultats trouvés vont
adhérés, largement, dans la valorisation des résultats de
recherches et des compétences du chercheur/porteur de projet.
Dans la continuité logique de ces travaux, nous avons
élaboré un questionnaire en veille et en intelligence
économique préalable à l'innovation dédié
pour les TPE au sein de Marseille Innovation. Dans ce cas, trois types de TPE
ont fait l'objet de l'enquête et les principales observations de notre
diagnostic sont les suivantes :
1 - nous avons remarqué le fort intéressement
des managers et des porteurs de projet innovants en matière de veille et
d'IE, ainsi que, la bonne compréhension et la prise de conscience ?
des finalités de ces concepts.
2 - nous avons, également, constaté dans ces
trois cas de TPE que le travail autour de l'information est
informel et qu'il n'y a pas de personne/mission spécialisée en la
matière.
Afin de pouvoir remédier à ces
défaillances dans ces TPE et de créer les conditions
nécessaires pour réussir l'instauration des outils de l'IE dans
ce contexte, il serait donc intéressant que le Club local IE renforce
les procédures d'accompagnement par la mise en place d'une
stratégie d'appropriation des concepts de veille et d'IE pour les TPE au
sein de Marseille Innovation en se basant fortement sur l'approche
systémique et communicationnelle dans les organisations.
Cette approche intégrera largement les objectifs
tracés par Marseille Innovation dans le développement des TPE par
l'innovation : Favoriser les synergies entre les TPE et leur environnement
en facilitant la mise en réseau des acteurs économiques,
académiques et financiers pour une meilleure diffusion et circulation de
l'information.
Ainsi, et afin d'optimiser son positionnement
stratégique dans son environnements, Marseille Innovation essaye de
répondre aux besoins des TPE en utilisant la démarche de
l'intelligence économique dans le cadre d'une politique locale et
régionale, suivant les nouvelles orientations nationales.
Enfin, cette expérience dans une structure où
immerge l'innovation et se développent des TPE, nous a permis
d'appliquer et de valider notre formation théorique en Master SIC, et
d'acquérir ainsi une expérience dans le domaine veille
associé à la création et au développement des
entreprises innovantes.
Bibliographie
1-
BAUMARD.P., « Stratégie et surveillance des
environnements concurrentiels, coll. stratégies et système
d'information, édition Masson, 1991
2- BAYLON Christian et Xavier MIGNOT (2000),
«La communication » deuxième édition
Nathan université. (416 pages)
3- BENTABET E., S. Michun, P. Trouvé,
Gestion des hommes et formation dans les très petites entreprises, Etude
n° 72 du Centre d'Etude et de Recherche sur les Qualifications, 1999
4- BLANQUET Marie France, (1997)
« science de l'information et philosophie »une
communauté d'interrogation, édition ADBS, Paris, (149 pages)
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l'infomédiaire et des problématiques de recherche
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13- GORIA Stéphane, Etudiant en
thèse : équipe SITE Loria-Nancy 2 et Audrey KNAUF, Etudiante
en thèse : équipe SITE Loria-Nancy 2. «L e
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point de vue de l'infomédiaire et des problématiques de recherche
d'information. Poitiers.KNAUF, Etudiante en thèse : équipe
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34- TOURIKI Fatima Ezahra.
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l'Université Paul Cézanne, 30 Mai 2005.
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défense nationale, référentiel de formation en
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visité le 08/05/2005.
-Site web :
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visité le 02/05/2005.
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www.ourouk.fr/06_publi/pdf/tablettes_2_définition_information.pdf
visité le 07/05/2005.
Annexes
* 1
www.knowledgeconsult.com
visité le 07/07/05.
* 2 Rapport :
Eléments d'analyse des difficultés pour la mise en place d'un
dispositif FOAD dans les très petites entreprises. Site web
http://www.europace.org/s2net/docs/wp3/etude_TPE.doc.visité
le 02/05/2005.
* 3. BENTABET. E., S. Michun,
P. Trouvé, Gestion des hommes et formation dans les très
petites entreprises, Etude n° 72 du Centre d'Etude et de Recherche
sur les Qualifications, 1999.
* 4 Source :
activité pépinières d'entreprises de Marseille
Innovation.
* 5 MALAREWICZ. Jaques-Antoine
(2003), Réussir un coaching grâce à l'approche
systémique, édition : village mondiale. P129, 144p.
* 6 Ibid
* 7 Les tablettes d'OUROUK,
définition de l'information, numéro 2, septembre 1997. Site Web:
http:
www.ourouk.fr/06_publi/pdf/tablettes_2_définition_information.pdf
.
* 8 BAYLON Christian et MIGNOT
Xavier (2000), « la communication »
deuxième édition Nathan université. (416 pages).
* 9 OSWALD, J. (1986).
« Théorie de l'information ou analyse diacritique des
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* 10 TOURIKI Fatima Ezahra
(2005), Thèse «Les technologies de l'information et de la
communication : outils d'optimisation de la cohésion sociale au
sein d'une communauté de pratique » à
l'Université Paul Cézanne, 30 Mai 2005, p 68.
* 11D. Bougnoux (98)
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* 12ESCARPITT. R in, B.
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* 13 MIEGE. B. In Alex
Mucchielli. (2001) Les sciences de l'information et de communication. P 65.
Edition hachette supérieure.
* 14Ibid
* 15LEHNISH Jean- Pierre
(2003). La communication dans l'entreprise. P 4, que sais je ?
* 16 MUCCHIELLI Alex.
« Les sciences de l'information et de la
communication » p 13, édition n°1 14/5415/6
* 17 Revue science de la
société n°63-octobre 2004, article : «les
technologies de l'information et de communication : Organisation du
travail et évolution des qualifications »
* 18 GILBERT. P In TOURIKI
Fatima Ezahra. Thèse : « les technologies de
l'information et de la communication : Outils d'optimisation de la
cohésion sociale au sein d'une communauté de pratique »
à l'Université Paul Cezanne, 30 Mai 2005 p 96.
* 19 BEATRICE Vacher,.
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l'oublie, l'étourderie, la ruse et le bricolage
organisés » ADBS édition, Paris, 1997, p 27.
* 20LEMOIGNE. J.L, in ZIADI.
Jameleddine (2004) « Système d'information, technologie
de l'information et de la communication, Entreprise Ressource Planning, vers
une approche e-management. P19, 239p.
* 21 Ibid
* 22 H.Simon, in CARLUER
Frédéric et RICHARD Alban (2002), Analyse stratégique de
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* 23 DEGOUL Paul,. In, Daniel
Rouach , (1996), « la veille technologique et l'intelligence
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* 24D. Bonivard (1998),
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de l'entreprise, in entreprise n° 2571, juin 1998, pp 18-24.
* 25 H. Lesca et K.
Rouibeh, « des outils au service de la veille
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* 26 Steven C. Wheelwright. In,
Ibid.
* 27 R. Beaussier. In, Ibid
* 28 Id, p 7
* 29LEMOIGNE. J.L, les
systèmes de décision dans les organisations, PUF, 1974.
* 30 MINTZBERG. H (1982),
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* 31 V. Béatrice (2000),
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* 32 ROMAGNI P., WILD V.
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* 33 POLANCO X. La notion
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* 37 Article :
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* 38 Article : Buschbeck
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* 39 Article :
Stéphane GORIA, Audrey KNAUF, Amos DAVID et Philipe GEFFROY (2005).
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selon le point de vue de l'infomédiaire et des problématiques de
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* 41 GUILHOM Bernard et LEVET
Jean- Louis (2003), «De l'intelligence économique à
l'Economie de la connaissance » p 53, Collection Intelligence
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* 42 Louis LEVET Jean,. (2002),
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* 43 BONNAURE Pierre,. N°
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* 44 BLANQUET Marie France,.
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* 46 DOU Henri, (1995)
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* 47 JUILLET Alain, compte
rendu de la conférence à Nice le 05/04/2004, haut responsable en
charge de l'intelligence économique, auprès du secrétaire
général de la défense nationale.
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visité le 02/05/2005.
* 48 JUILLET Alain,
secrétariat général de défense nationale,
référentiel de formation en intelligence économique. Site
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visité le 08/05/2005.
* 49 Site web :
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concurrentielle, visité le 27/05/2005.
* 50 JAKOBIAK.F (2004),
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l'utiliser », édition d'organisation, introduction p 2,
335p.