République Démocratique du
Congo
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
ISC/BUKAVU
SECTION : SCIENCES DE GESTION ET
ADMINISTRATIVES
Implémentation d'un système informatique
de gestion et suivi à distance des patients atteints des maladies
chroniques.
``Cas du Centre de Santé Mgr Charles
MBOGHA/Labotte''
DEPARTEMENT D'INFORMATIQUE DE GESTION
Travail de mémoire présenté et
défendu en vue de l'obtention du diplôme de licencié en
Informatique de Gestion.
Auteur : AMANI KALUNGA Christian
Branche : Conception des Systèmes
d'Information
Directeur : SINDANO WAKITWANGA
Expédit
Professeur
Encadreur : CHILABARHA AUGUSTIN Nelson
Assistant
Année Académique :
2021-2022
IN
MEMORIUM
Au feu grand-père BIZIMANA Ladislas,
Au feu grand frère et cousin IMANI CHIYOKA Christian,
Aux victimes de la pandémie à Corona Virus.
Que vos âmes reposent en paix.
EPIGRAPHES
« Même si vous n'avez aucun symptôme,
vous êtes peut-être contaminé et vous pouvez contaminer les
autres. [Covid-19, Coronavirus] »
Emmanuel Macron
« Autant la médecine est importante pour le
corps humain, l'informatique l'est également pour notre
environnement »
Christian Kalunga
« Une bonne communication est aussi stimulante qu'une
tasse de café et empêche aussi bien de dormir
après. »
Anne Morrow Lindbergh
DEDICACE
A mes chers parents MINANI Athanase et MUHINDO
Marie-Claire,
A mes frères et soeurs,
Aux ami(e)s et connaissances,
Au groupe spirituel Sainte RITA,
A vous tous passionnés de la NTIC et de la
programmation,
A vous qui aimez la sagesse et qui recherche la
vérité.
AMANI KALUNGA Christian
REMERCIEMENTS
Au terme de ce modeste travail consacré à
l'implémentation d'un système de gestion et suivi à
distance des patients atteints des maladies chroniques « Cas du
Centre de Santé Mgr Charles MBOGHA/Labotte », nous
éprouvons la joie d'exprimer notre profonde et sincère gratitude
envers tous ceux qui nous ont aidés à réaliser cette
étude.
En premier lieu, nous rendons grâce au Seigneur qui nous
a accompagnés tout au long de ce deuxième cycle comme il l'a fait
le soir avec les deux disciples d'Emmaüs qui, comme nous, s'interrogeant
sur l'avenir de leur ministère et de leur attachement au Christ. Il est
vrai, le Seigneur a illuminé notre visage qui, au départ,
était quelque peu sombre.
Ensuite, nos remerciements s'adressent :
- A ma mère MUHINDO Marie-Claire qui n'a cessé
de nous encourager et nous réconforter à chaque moment que nous
avons eu besoin de l'affection et du soutien.
- Au Professeur SINDANO WAKITWANGA Expédit et
l'Assistant CHILABARHA AUGUSTIN Nelson qui, en dépit de leurs multiples
et lourdes responsabilités ont accepté de diriger ce travail.
Leur rigueur scientifique a élevé notre esprit de recherche et
nous a permis à aller de l'avant. A travers eux, qu'ils se sentent
concerner tout le corps administratif et académique de l'Institut
Supérieur de Commercepour la formation consistante à notre
faveur.
- A Monsieur l'Abbé CIZA Louis-Pasteur, directeur de la
Caritas développement Bukavu, qui nous a accueillis dans son institution
pour y effectuer notre stage.
- A l'IT CIZA Abel, responsable du CS Mgr MBOGHA pour sa
franche collaboration.
- Aux camarades BACIGALE Didier, WISSOBA Blessing, BIJACI
Ruffin, IRENGE Pascal, KUBOTA Samy, KABEMBA Lolo, ... avec qui nous avons
supporté le poids du jour et sa chaleur, nous disons merci pour la
franche collaboration et l'humour qui les a caractérisés pendant
les cinq années académiques passées ensemble.
- Aux confrères CIRIBAGULA Jean, KAMUNTU Jean-Paul,
MATABARO Josué, MUSAFIRI Armand, MULINDWA Amidel pour la
fraternité et le soutien mutuel.
Enfin, nous tenons à nous adresser à celles ou
ceux, de près ou de loin, d'une manière ou d'une autre, nous ont
encouragés. Il aurait été possible de réaliser ce
souhait mais, ceux qui nous ont fait du bien sont innombrables.
Que tous trouvent ici l'expression de nos sincères
remerciements et de notre entière reconnaissance.
AMANI KALUNGA Christian
SIGLES ET ABREVIATIONS
BD : Base des données ;
CS : Centre de Santé ;
DD : Dictionnaire de
données ;
HTML : HyperText Mark-Up Language ;
IRS : Initiation à la Recherche
Scientifique ;
ISC/BKV : Institut Supérieur de
Commerce de Bukavu ;
MAI : Méthode d'Analyse
Informatique ;
MCC : Modèle Conceptuel de
Communication ;
MCD : Modèle Conceptuel de
Données ;
MCT : Modèle Conceptuel de Traitement
;
MERISE : Méthode d'Etudes et de
Réalisation Informatique des Systèmes d'Entreprise ;
Mgr : Monseigneur ;
MLD : Modèle Logique des
données ;
MLT : Modèle Logique de Traitement ;
MOD : Modèle Organisationnel de
Données;
MOT : Modèle Organisationnel de
Traitement ;
MPD : Modèle Physique de
données ;
MPT : Le modèle physique de
traitement ;
MySQL : My Structured Query Language ;
PERT : Program Evaluation Research Task ;
PHP : Hypertext Preprocessor ;
RAM : Random Access Memory ;
RDC : République Démocratique
du Congo ;
RDV : Rendez-vous ;
SGBD : Système de Gestion de Bases de
Données ;
SI : Système d'Information ;
SII : Système d'Information
Informatisé ;
SIO : Système d'Information
Organisationnel ;
SQL : Structured Query Language;
T.I : Technologie de
l'Information ;
TIC : Technologie de l'Information et de
Communication ;
WWW: Word Wide Web.
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
a. LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Tableau d'ordonnancement des
tâches
2
Tableau 2 : Tableau d'antériorité
10
Tableau 3 : Matrice d'antériorité
11
Tableau 4 : Niveaux de tâches
11
Tableau 5 : Population totale de la zone de
santé urbaine d'ibanda
27
Tableau 6 : Programme et services du C.S. Mgr
Charles MBOGHA/Labotte
27
Tableau 7 : Analyse des postes de travail
29
Tableau 8 : Ressources humaines
31
Tableau 9 : Quelques ressources matérielles
du C.S. Mgr Charles MBOGHA/Labotte
32
Tableau 10 : Description des tâches
36
Tableau 11 : Schéma de circulation des
informations
39
Tableau 12 : Quelques méthodes d'analyse
informatique/conception
44
Tableau 13 : Matrice de flux
48
Tableau 14 : Modèle Organisationnel des
Traitements
53
Tableau 15 : Dictionnaire des données
55
Tableau 16 : Matrice des dépendances
fonctionnelles
57
Tableau 17 : Evaluation du coût du logiciel
par la méthode DELPHI
75
b. LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Arbre à problème
2
Figure 2 : Arbre à objectif
3
Figure 3 : Diagramme PERT
12
Figure 4 : Diagramme sagittal
13
Figure 5 : Chemin critique
13
Figure 6 : Les fonctions primaires d'un
système d'information
18
Figure 7: Schéma systémique de
l'entreprise
19
Figure 8 : Diagramme des flux
46
Figure 9 : Modèle conceptuel des
traitements
51
Figure 10 : Modèle conceptuel de
données
60
Figure 11 : Modèle logique de
données
62
Figure 12 : Modèle physique de
données
63
Figure 13: Page d'accueil
65
Figure 14: Pages d'authentification
66
Figure 15: Session du réceptionniste
(Interface d'Ajout)
66
Figure 16: Session du réceptionniste
(Interface Visualisation)
67
Figure 17: Session du réceptionniste
(Interface Modification)
67
Figure 18: Session du médecin (Interface de
prescription médicale)
68
Figure 19: Répertoire des prescriptions
médicales
69
Figure 20: Notification (nombre des messages)
69
Figure 21: Espace Nouveaux messages
70
Figure 22: Discussion entre médecin-malade
(conversation)
70
Figure 23: Prescription médicale (Etat de
sortie)
71
Figure 24: Menu discussion (Tchate) pour le
malade
72
Figure 25: Médecin à écrire
(médecin
actif)..........................................................
72
Figure 26: Accès aux discussions en
groupe
73
Figure 27: Tchate en groupe
73
Figure 28: Filtre des messages par date
74
INTRODUCTION
Depuis la découverte de l'informatique, de nombreuses
activités de la vie courante ont été simplifiées.
Actuellement, les individus peuvent facilement traiter les informations en se
servant des logiciels informatiques. Compte tenu de son évolution, ce
système caractérise la majorité des grandes entreprises
quel que soit le secteur d'activité.
Selon Jean DION, « le principe de
l'évolution est beaucoup plus rapide en informatique que chez le
bipède » ; c'est ce qui nous amène à dire
que l'informatique est un secteur d'activité qui possède une
évolution constante et nombreuses personnes s'interrogent sur ce que
cette technologie peut représenter dans l'avenir. Actuellement,
l'ordinateur reste l'outil indispensable pour traiter les informations d'une
manière automatique avec une possibilité de les mémoriser
ou de les stocker sur un support (MADJIDI, 2019).
L'utilisation des technologies de l'information et de
communication (TIC) dans la gestion des données envahit la vie
professionnelle et ce phénomène ne fait que s'amplifier du jour
au jour. Dans le monde technologiquement avancé dans lequel nous vivons
aujourd'hui, l'informatisation touche tous les domaines, y compris celui de la
santé voire le suivi de patients chroniques depuis leur domicile
après leur passage à l'hôpital ; définit par le
mot « télémédecine », désignant
les soins de santé par télécommunication entre le
médecin et le patient. Cette informatisation offre la
potentialité de prise en charge du patient et d'une continuité
des soins à distance. Ceci permet également aux responsables de
prendre des décisions et donne la possibilité de maitriser ou
limiter dans la mesure du possible certaines complications ou rechutes qui
peuvent surgirent une fois hors de l'hôpital.
0.1.
PROBLEMATIQUE
L'implémentation d'un système de gestion et
suivi à distance de patients chroniques est un travail qui consiste
à prendre connaissance de l'identité du patient, des diagnostics,
si nécessaire les résultats des examens et de suivre ce dernier
dans le souci de prévenir les complications, de tenir un suivi
médical de proximité, de réduire le nombre de
réadmission à l'hôpital et de visite d'urgence(GROUPE
SANTÉ CBI, 2017). Bref, avoir une idée claire et nette sur
l'évolution du patient après son passage à l'hôpital
pour une consultation physique.
Certains de ces éléments
énumérés ci-haut sont quasi inexistants pour le Centre de
SanteMgr Charles MBOGHA/Labotte (Chez CIZA).
Nonobstant le progrès relativement rapide de
l'informatique, et avec l'apparition de la pandémie de COVID 19 qui a
bouleversée le monde dans toutes ces dimensions en rendant les espaces
sanitaires presque inaccessible, le C.S. Mgr Charles MBOGHA/Labotte n'a pas
encore renoncé au traitement manuel de l'information et exploité
les potentialités de la technologie afin de veiller à ces
nombreux patients atteints de maladies chroniques.
Nous constatons que la prise en charge des diabétiques
voire le suivi, les soins palliatifs, la gestion des rendez-vous et
séance d'enseignements sont émaillés de beaucoup
d'irrégularités. Certainement, ces dernières laissent
croire aux patients qu'ils sont négligés et créent par
moment un débordement à l'hôpital,...du fait que tous sont
contrariés de voir le médecin et discuter avec lui au moment
où certaines des interventions ne nécessitent pas le contact
présentiel avec le médecin ; des indications via la
télécommunication peuvent être suffisantes et plus
économiques en temps comme en liquide.
Il sied de signaler également qu'à ce jour, la
population coure un risque énorme en s'approvisionnant des
médicaments sans ordonnance, auprès des pharmaciens de la place
vu que bon nombre d'entre eux sont des charlatans, il s'y refuse pour fuir le
chômage et subvenir à leurs besoins vitaux,...cette situation
conduit à des sévères complications coûtant cher au
patient(TONGA, 2020) ; cependant nous devrons chercher à y
remédier surtout que cela se produit par manque de communication
rapprochée et fiable avec l'hôpital, par manque d'un
accompagnateur, par la distance qui nous sépare de l'hôpital, et
qui implique de coût énorme de déplacement.
L'absence d'un système d'information
informatisée de suivi à distance de malades chroniques
approprié engendre un problème majeur au fonctionnement de cet
établissement sanitaire pour être plus performant et de gagner
plus de confiance auprès de la population environnante et d'ailleurs.
Ci-après voici une modélisation
synthétique expliquant mieux les problèmes énoncés
:
Causes
Conséquences
Débordement de visite (aux
urgences)
Absence aux RDV et Enseignements
Apparition des complications
Non accessibilité (manque de
mobilité)
Problème d'archivage
Absence d'infrastructure informatique
(TIC)
Manque d'un système de rappel
(notification)
Manque du rapprochement Hop-Malade et
l'automédication
Longue distance à parcourir (coût de
transport)
Manque d'expertise en T.I
et de l'espace.
Gestion manuelle
Figure 1 : Arbre
à problème
A la lumière de ce qui précède, les
questions suivantesméritent une attention particulière:
Ø Par quel moyen le Centre de Santé Mgr Charles
MBOGHA va-t-il arriver à améliorer la gestion et le suivi des
patients atteints des maladies chroniques ?
Ø Quels sont les avantages liés au suivi
à distance des patients atteints des maladies chroniques?
Telles sont les questions qui retiendront toute notre
attention et auxquelles nous tenterons de répondre tout au long de ce
travail.
0.2.
HYPOTHESES
Les préoccupations à la question de la
problématique nous ont amené à proposer ce qui suit comme
réponses provisoires en vue d'une recherche approfondie sur cette
étude :
ü L'implémentation d'un
système informatique de gestion et suivi à distance de patients
atteintsdes maladies chroniques serait par excellence un moyen efficace pouvant
permettre au C.S. Charles MBOGHA d'améliorer le suivi de ces malades.
ü Les soins de proximité, la détection
précoce des problèmes de santé, la prévention des
complications, l'efficacité clinique, l'autonomie et
l'amélioration de confort, ... ainsi que la subvention aux
problèmes de désert médicaux et de mobilité, tels
sont les avantages du suivi à distance des malades chroniques.
En considérant les avantages qu'offre l'informatique,
nous avons une ferme conviction que seule l'automatisation du système de
suivi et gestion de patients à distance répondra aux desideratas
des diabétiques, au confort et besoin du C.S. Charles MBOGHA ainsi
qu'à la prise des décisions d'une manière nette et claire.
Tels sont les résultats attendus au terme de ce travail. Ci-après
voici une modélisation synthétique expliquant mieux les
hypothèses énoncées :
Effets
Moyens
Mettre fin aux débordements
Réduire le taux de fréquences pour
absences
Prévenir les complications
Accessibilité aux soins de
proximité
Archivage de données
Présence d'un système de suivi à
distance
Présence d'un système de notification
(Rappel)
Rapprochement Hop-Malade via la TIC
Pas de limite géographique (accès de
soins à distance)
Expertise en T.I et non encombrement
Gestion automatisée
Figure 2 : Arbre
à objectif
0.3. OBJECTIFS
0.3.1. Objectif
global
Notre préoccupation générale est
de mettre en pratique les théories et connaissances acquises à
l'auditoire et notre expertise par la réalisation d'un système
informatique capable de subvenir dans le suivi et la gestion de patients
chroniques à distance soit depuis leur domicile en facilitant une
détection précoce des problèmes de santé, en
prévenant les complications, en maintenant l'autonomie et en
améliorant le confort, l'efficacité clinique ainsi que la
qualité des soins.
Il sied de signaler que ce présent travail,
préconise l'assurance d'accès aux soins lors d'une
éventuelle crise humanitaire à l'exemple de la COVID 19.
0.3.2. Objectifs spécifiques
Sachant qu'au centre de ce présent travail,
l'implémentation d'un système de gestion et suivi à
distance des patients atteints des maladies chroniques, est l'objectif
poursuivi.
En termes d'objectifs spécifiques, nous formulons en
quelques lignes l'apport du système qui sera
développé :
v L'échange des messages (écrits, photo, audio,
vidéo et fichier pdf) à distance entre un patient et un
médecin, et entre agents du C.S Mgr Charles MBOGHA ;
v L'espace d'échange d'expériences, des
nouvelles et d'enseignements (via un système de tchate en groupe)
;
v La production et l'élaboration d'une ordonnance en
ligne ;
v La sauvegarde des données et opérations
liées au patient ;
v La recherche pertinente et l'accès aux informations
en temps réel via votre smartphone ou ordinateur ;
v La circulation des informations à temps réel
et sans connexion internet dans différents services.
0.4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
0.4.1. Choix du
sujet
Après un long moment d'observation dans nombreux
établissements sanitaires de la place et suite aux gestes
barrières nous infligés par la pandémie de Coronavirus,
nous avons été motivés par le souci de pallier aux
problèmes de non accessibilité aux structures sanitaires, de
l'automédication (la pratique dite Muvuke,...), de débordement
aux urgences, de visite d'urgence,... et des ratés des rendez-vous
médicaux car les malades s'absentent régulièrement par
manque de transport ou d'un accompagnateur, d'incitation ou de rappel. C'est
pourquoi, nous avons jugé bon de contribuer tant soit peu à la
survie de la population en conjuguant nos efforts dans la prévention des
complications ainsi qu'en assurant l'efficacité clinique pour tous.
0.4.2. Intérêt du sujet
a. Intérêt personnel
Ce travail nous permettra
d'obtenir notre diplôme de licence en informatique de gestion, de mettre
en pratique les théories apprises à l'auditoire à travers
le cours de Méthode d'Analyse en Informatique (M.A.I), de Langage de
programmation, de conduite et gestion de projets informatiques..., ainsi que de
mettre en application nos compétences pour s'y hisser dans la
numérisation appuyée par le Plan National de Numérique en
RDC.
b. Intérêt scientifique
Le présent travail
n'a pas fait l'objet d'un jeu de hasard, c'est pourquoi il constitue un cadre
de référence scientifique pour tous les chercheurs qui voudront
bien approfondir des sujets similaires dans le cadre d'élaboration de
leurs différents travaux scientifiques.
c. Intérêt de
l'hôpital
Le C.S. Mgr Charles MBOGHA/Labotte tire un
intérêt capital dans ce présent travail, compte tenu que ce
dernier vise à lui doter d'un système d'information
informatisé qui lui permettra de mémoriser toutes les
informations concernant les patients et qui principalement lui offrira la
potentialité de suivre et gérer les patients chroniques depuis
leur domicile.
Bref, ce présent travail, permettra d'améliorer
les services offerts aux patients chroniques et le mode de travail voire
pallier le manque de personnel médical et renforcer les missions des
établissements isolés ; s'ouvrir au monde ; mettre fin
à certains processus et aux débordements dans les urgences,
à la lourdeur et à la lenteur administrative au sein de ce
centre.
Soulignons que c'est également un enjeu
économique bénéfique pour ce dernier.
d. Intérêt pour la population (les
malades chroniques)
La population de son côté, tire un
intérêt capital dans ce présent travail, compte tenu que
cette dernière est une réponse aux défis du système
de santé. Il ne se substitue pas aux pratiques médicales
traditionnelles mais peut faciliter l'accès à des soins de
proximité dans de nombreuses situations pour des personnes ayant des
problèmes de mobilité liés à l'âge, à
le handicap ou à la maladie, pour celles vivant dans des déserts
médicaux, mais aussi en cas de pandémie comme nous l'avons
vécu avec Covid-19. Cette solution permettra de maintenir dans la mesure
du possible la population en stabilité sanitaire.
0.5. DELIMITATION DU
SUJET
En sachant que tout sujet d'étude scientifique doit
être délimité dans le temps et dans l'espace bien
défini. Ce travail ne peut pas se dérober de ce principe.
0.5.1. Délimitation
temporaire
Dans le temps, cette étude s'intéresse à
la période allant de juin 2022 jusqu'en novembre 2022. Le choix de
cette période a été motivé par la
disponibilité des données et la distance à parcourir pour
les récolter.
0.5.2. Délimitation
spatiale
Dans le but de rendre concret les objectifs, nous nous sommes
focalisés à mener notre étude au C.S Mgr Charles
MBOGHA/Labotte (dit Chez CIZA), situé sur avenue KIBATI à
LABOTTE, commune d'IBANDA, ville de BUKAVU, province du SUD-KIVU en RDC.
0.6.
METHODOLOGIE
Il nous a été difficile d'élaborer ce
travail sans faire recours à certains outils de recherche scientifique
qui sont couramment d'usage obligatoire.
0.6.1.
Méthodes
Au regard de la configuration, de l'orientation, de
l'étendue, et de la complexité de notre objet d'étude,
nous avons recouru aux méthodes suivantes :
Ø Méthode
structuro-fonctionnelle
Cette méthode nous a permis de comprendre et de
découvrir un fait à travers la structure et le fonctionnement un
champ d'étude.
Ø Méthode
historique
Cette méthode nous a permis de bien connaitre la
genèse du C.S. Mgr Charles MBOGHA, de tracer une ligne de temps qui
renseigne sur l'évolution, et toutes les étapes par lesquelles
cet établissement sanitaire est passé.
Elle nous a aussi permis d'analyser et de décrire les
faits et les données ayant trait à l'objet de l'étude afin
de porter un jugement correct sur ces analyses.
Ø Méthode analytique
C'est une méthode qui selon AKTOUF consiste à
décomposer l'objet d'étude en allant du plus complexe au plus
simple(AKTOUF O., 1992).
Cette méthode nous a permis de comprendre, d'analyser
et d'interpréter les données ainsi que les résultats de
nos recherches.
Ø Méthode
MERISE
MERISE est un acronyme signifiant Méthode d'Etude et de
Réalisation Informatique par les Sous - Ensembles ou pour les
Systèmes d'Entreprise ; cette méthode est apparue au cours
de l'année 1979(BRIKA S., 2003). Elle s'est introduite
au sein des entreprises entre les années 1983 et 1985 ; elle a
connu des évolutions en fonction des pointes technologiques avec
maintenant la version MERISE II qui se tourne vers l'orienté objet.
MERISE est une méthode d'analyse destinée
à concevoir et à développer les systèmes
d'informations(HUBERT TARDIEU, 1983). Elle conduit à recenser et
à décrire toutes les informations nécessaires au bon
fonctionnement de l'entreprise ; que ces informations soient utilisées
manuellement ou par des machines. Cette méthode a un seul principe
clé qui est la séparation de données de leurs traitements.
Elle nous a permis de concevoir un système d'information de suivi et
gestion de patients chroniques à distance.
Outre les méthodes ci-haut
énumérées, nous nous sommes servi dela
méthode DELPHI et dudiagramme PERT, vous
trouverez dans les lignes suivantes, les explications y afférentes.
0.6.2.
Techniques
Un usage efficient des méthodes susdites nous oblige
à faire recours à certaines techniques susceptibles de nous
favoriser la récolte des données nécessaire à la
rédaction du présent travail.
Ainsi, nous avons fait recours aux techniques suivantes :
a. Technique
documentaire
En effet, notre travail ne pourrait se prétendre d'une
oeuvre originale. Il est la somme des idées qui ont été
émise dans la plupart des ouvrages, revues, autres documents
écrits, etc.
Nous avons aussi consulté d'autres travaux sur internet
dans l'objectif de mieux comprendre les notions liées à notre
étude.
b. Technique
d'enquête
On distingue deux types d'enquêtes : par entretien
(interview ou entrevue) et par questionnaire écrit. Pour notre
étude, nous avons procédé par ce deux :
Ø L'enquête par entretien
Grâce cette technique nous avons récolté
des données nécessaires par des entretiens que nous avons eus
avec les personnels du C.S. Mgr Charles MBOGHA et certains diabétiques
croisés dans les allés et couloir du centre.
Elle nous a aidés à échanger librement
avec eux et récolter les données de première main.
Ø L'enquête par questionnaire
A l'aide de ce dernier, nous avons récolté des
données auprès des personnels du C.S. Mgr Charles MBOGHA en
rapport avec le but et la thématique de recherche.
c. Technique
d'observation
Elle est une forme d'observation qui porte directement sur les
faits sociaux étudiés, qu'il s'agisse des individus, des groupes
d'individus, des institutions, etc.
Cette technique nous a permis facilement d'opérer sur
terrain et même procéder à des vérifications de
certaines informations afin de déceler les réalités des
faits(NDAYIZEYE L., 2016).
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail s'articule autour de quatre chapitres qui se complètent,
à savoir:
· Le chapitre zéro portera sur le cadrage
du projet, dans ce chapitre, il sera question d'exploiter le diagramme
PERT, qui est l'un des outils de gestion dans la conduite de projet
informatique permettant de construire un réseau de tâche afin
d'améliorer l'ordonnancement et montrer l'incidence d'un retard sur la
réalisation dudit projet.
· Le premier chapitre porte sur la revue de la
littérature,qui comprend à son tour la revue de
la littérature théorique où on va
ressortir toutes les théories qui cadrent avec le sujet et la revue de
la littérature empirique qui nous présentera les points de
démarcation de notre sujet.
· Le deuxième chapitre porte sur la
présentation du milieu d'étude et l'analyse du système
existant, ici nous présenterons l'organisation voire le domaine
d'étude ainsi que l'analyse et la critique de l'activité faisant
objet de la présente étude.
· Le troisième chapitre est intitulé
Conception du nouveau système,dans ce chapitre, il sera
question de présenter certaines méthodes utilisées en
informatique et afin faire le choix de la méthode qui nous permettra de
mettre en place un nouveau système.
· En fin, le quatrième chapitre portera sur
la réalisation du nouveau système, dans
ce dernier, il sera question de présenter les outils qui nous ont permis
de réaliser le système, de présenter le manuel
d'utilisation et les interfaces du système ainsi
développée.
0.8. DIFFICULTES
RENCONTREES
Toute réalisation scientifique demande qu'il y ait
combinaison des facteurs humains, matériels et financiers. Comme l'a dit
Antoine de Saint-Exupéry « l'homme se découvre devant
l'obstacle », c'est ainsi que nous avons été
confronté à des contraintes d'ordre divers dans
l'élaboration de ce travail pour lesquelles nous appelons à
l'indulgence de nos lecteurs, c'est entre autres :
- Carence des documentations dans la bibliothèque de
l'ISC/Bukavu, et pour palier à ce problème nous nous sommes
servis des ouvrages disponibles à ailleurs et sur l'internet ;
- Manque de la connexion internet pour une recherche
approfondie ;
- Manque d'information importante et documents pour raison de
confidentialité ;
- Perte considérable du temps au lieu d'étude en
attente d'une éventuelle réception au moment où nous
sommes appelés d'être présent au cours.
Malgré ces difficultés, nous avons abouti aux
résultats de notre travail.
CHAPITRE 0. CADRAGE DU PROJET
0.1. IDENTIFICATION DU PROJET
0.1.1. Définition d'un projet(CT.
Bazomanza Wilfried, 2022)
Un projet peut se définir de plusieurs façons,
toutefois nous pouvons retenir ce qui suit :
Ø Un projet est un effort temporaire exercé dans
le but de créer un produit, un service ou un résultat unique. En
outre, il est ensemble des actions à entreprendre afin de
répondre à un besoin.
Il sied de signaler, qu'un bon projet doit avoir un
début et une fin.
0.1.2. Intitulé du projet
Le présent projet s'intitule :
« Implémentation d'un système de gestion et
suivi à distance des patients atteints des maladies chroniques :
Cas du Centre de Santé Mgr Charles MBOGHA/Labotte »
0.1.3. Objectifs poursuivis
ü L'échange des messages (écrits, photo,
audio, vidéo et fichier pdf) à distance entre un patient et un
médecin, et entre agents du C.S Mgr Charles MBOGHA ;
ü L'espace d'échange d'expériences, des
nouvelles et d'enseignements (via un système de tchate en groupe)
;
ü La production et l'élaboration d'une ordonnance
en ligne ;
ü La sauvegarde des données et opérations
liées au patient ;
ü La recherche pertinente et l'accès aux
informations en temps réel via votre smartphone ou ordinateur ;
ü La circulation des informations à temps
réel et sans connexion internet dans différents services de
l'hôpital.
En sachant qu'un bon projet doit être
délimité dans le temps bien défini. Ce travail ne peut pas
se dérobé de ce principe. Ci-dessous, voici le délai par
estimation d'exécution de notre projet :
Ø Date de début : 25
Août 2022
Ø Date de fin au plus tard : 23
novembre 2022
|
|
Nombre de jours : 91 jours
|
0.1.4. Management du Projet
Ø Maître d'ouvrage :
Administration du C.S. Mgr Charles MBOGHA/Labotte
Ø Maître d'oeuvre :
Ingénieur AMANI KALUNGA Christian, Développeur &
CSI
Ø Chef de projet : Ingénieur
AMANI KALUNGA Christian, Développeur & CSI
Ø Directeur : Professeur SINDANO
KITWANDA Expédit
Ø Encadreur : Assistant CHILABARHA
AUGUSTIN Nelson
0.2. OUTIL DE CONCEPTION
Un outil de conception permet d'offrir une vision globale du
projet à travers des schémas. Il en existe autant,
néanmoins pour ce présent projet, nous nous sommes servis de
l'outil dit MERISE, une des méthodes de conception de système
d'information.
0.3. OUTIL DE PLANIFICATION(Wilfried, Op.
cit, 2022)
0.3.1. Diagramme PERT (Program Evaluation Research
Task)
Consiste à mettre en ordre sous la forme d'un graphe,
plusieurs tâches qui grâce à leur dépendance et
à leur chronologie concurrent toutes à la réalisation du
projet.
PERT permet de construire un réseau des tâches
permettant :
· Améliorer l'ordonnancement optimum des
tâches les unes par rapport aux autres pour minimiser la durée
totale du projet ;
· Montrer l'incidence d'un retard sur la
réalisation d'une activité (tâche) du projet.
1. Réalisation du diagramme PERT
a. Tableau d'ordonnancement des
tâches
Ce tableau ci-dessous résume l'ensemble des
tâches et leurs antériorités :
Tableau 1 : Tableau
d'ordonnancement des tâches
Lettre
|
Nom des tâches
|
Durée en jours
|
Tâches antérieures
|
A
|
Avant-projet
|
5
|
-
|
B
|
Analyse de l'existant
|
8
|
A
|
C
|
Critique de l'existant
|
6
|
B
|
D
|
Proposition des solutions
|
2
|
B, C
|
E
|
Etude de faisabilité
|
4
|
D
|
F
|
Elaboration du cahier de charge
|
5
|
E
|
G
|
Acquisition des matériels
|
7
|
D, E
|
H
|
Implémentation de la solution
adoptée
|
30
|
G
|
I
|
Mise au point et test
|
7
|
G, H
|
J
|
Correction des erreurs
|
6
|
F, H
|
K
|
Elaboration du guide utilisateur
|
3
|
J
|
L
|
Formation du personnel
|
7
|
K
|
M
|
Mise en service du système
|
1
|
K, L
|
Le délai d'exécution
par estimation, se lève à 91 jours.Certes, dans les lignes qui
suivent, grâce à l'exploitation du diagramme PERT nous saurons le
délai exact d'exécution de notre projet.
Tableau 2 : Tableau
d'antériorité
Nbre des jours
|
5
|
8
|
6
|
2
|
4
|
5
|
7
|
30
|
7
|
6
|
3
|
7
|
1
|
Pour faire
|
A
|
B
|
C
|
D
|
E
|
F
|
G
|
H
|
I
|
J
|
K
|
L
|
M
|
Il faut terminer
|
|
A
|
B
|
B,C
|
D
|
E
|
D,E
|
G
|
G,H
|
F,H
|
J
|
K
|
K,L
|
b. Matrice d'antériorité
C'est un tableau à deux entrées
identiques : liste des tâches, suivie d'un tableau comportant les
colonnes de niveaux. Elle permet de répartir les tâches en
niveaux.
Ci-dessous, voici la matrice d'antériorité.
Tableau 3 : Matrice
d'antériorité
|
|
IL FAUT AVOIR TERMINE
|
NIVEAUX
|
P
O
U
R
F
A
I
R
E
|
|
A
|
B
|
C
|
D
|
E
|
F
|
G
|
H
|
I
|
J
|
K
|
L
|
M
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
A
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
B
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D
|
|
1
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
2
|
1
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
E
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
|
|
|
|
|
|
F
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
|
|
|
|
|
G
|
|
|
|
1
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
0
|
|
|
|
|
|
H
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
|
|
|
|
I
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
|
|
|
|
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
0
|
|
|
|
J
|
|
|
|
|
|
1
|
|
1
|
|
|
|
|
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
0
|
|
|
|
K
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
|
|
L
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
|
M
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
0
|
c. Classement de tâches par niveaux
Tableau 4 : Niveaux de
tâches
Niveaux
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
Tâches
|
A
|
B
|
C
|
D
|
E
|
F, G
|
H
|
I, J
|
K
|
L
|
M
|
d. Introduction des dates dans le diagramme
PERT
Formalisme
|
Légende
|
MT
|
DTA
|
ML
|
MT
(Marge Totale)
|
DTA
(Début au plus tard)
|
ML
(Marge Libre)
|
DTO
|
D
|
FTO
|
DTO
(Début au plus tôt)
|
D
(Durée)
|
FTO
(Fin au plus tôt)
|
NOM
|
FTA
|
S
|
Nom de la tâche
|
FTA
(Fin au plus tard)
|
S
(Ecart type de la durée)
|
Formule :
DTO (ti) = DTO (ti-1) + Di - 1 DTA (ti) = DTA (ti+1)
- D
MT = DTA - DTO MT = FTA - FTO
Signalons que la marge totale (MT) indique le
retard que peut prendre une tâche sans retardé la fin du
projet.
0
13
C
13
6
19
19
0
5
B
5
8
13
13
36
21
F
57
5
62
266
0
62
J
62
6
68
68
0
0
A
0
5
5
5
0
21
E
21
4
251
25
0
68
K
68
3
71
71
0
19
D
19
2
21
21
0
32
H
32
30
628
62
0
71
L
71
7
78
78
0
25
G
25
7
32
32
37
62
I
25
7
32
69
0
78
M
78
1
79
79
Figure 3 : Diagramme
PERT
Eu égard à ce qui précède, nous
constatons que le délai exact d'exécution de notre projet se
lève à 79 jours au plus tard et non 91
jours comme supputé au préalable. Ce délai a
été confirmé grâce à la méthode PERT
ainsi appliquée pour améliorer l'ordonnancement optimum des
tâches les unes par rapport aux autres pour minimiser la durée
totale du projet.
e. Graphe sagittal
Il permet de représenter le diagramme PERT sans
l'intégration des dates (temps).Il représente le "squelette" du
PERT et est bien pratique en phase d'élaboration du PERT.
Fin
Début
A
H
I
F
J
L
M
B
D
C
E
G
K
Figure 4 : Diagramme
sagittal
f. Chemin critique
Le chemin critique est le chemin du réseau dont la
durée est la plus longue entre le début ou la fin du
réseau. Il est composé des tâches du réseau dont la
marge totale est la plus faible soit égale à
zéro.(Wilfried, Op. cit, 2022)
A
B
C
D
E
G
H
J
K
M
L
Figure 5 : Chemin
critique
Il sied de signaler que dans chaque projet, il existe toujours
au moins un chemin critique ; la connaissance de ce dernier est
fondamentale pour la gestion de délai.
Si toutes les marges de tâches du chemin critique ont
une valeur nulle alors tout retard sur l'une de ces tâches implique un
retard sur la fin du projet (si aucune action corrective n'est entreprise).
Signalons également que si l'on veut réduire la
durée totale du projet, c'est sur les tâches du chemin critique
qu'il faut agir en priorité.
CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE
Tout travail scientifique n'aura de sens et de la valeur que
lorsque ses résultats sont mis à la disposition des praticiens ou
des lecteurs et son contenu ne cause pas de problème de
compréhension et d'application.
C'est ainsi qu'avant d'aborder le fond de notre travail, il
nous est utile et impérieux d'en définir les principaux concepts
de base afin de mieux cerner le sujet.
I.1. REVUE DE LA LITTERATURE
THEORIQUE
I.1.0. Introduction
La quintessence des travaux de recherche dans le milieu
hospitalier a pris une nouvelle dimension au cours de ces dernières
années. En effet, confrontées à un contexte
socio-économique difficile, la plupart des institutions sanitaires du
monde entier doivent se conformer à de nouvelles règles de
gestion liées à la nouvelle technologie de l'information et de la
communication afin de minimiser les coûts générés
ainsi que d'optimiser le confort et les soins des patients. C'est dans cette
optique que de nombreux chercheurs se sont penchés sur ce
problème, tentant d'apporter des nouvelles stratégies
d'organisation consacrées au milieu hospitalier.
L'hôpital occupe une place spécifique dans le
système de santé. Il est le lieu où s'exercent les plus
grandes spécialités de la médecine. Les contextes
évoluent et l'hôpital doit s'adapter et se moderniser, par
conséquent il demande une organisation logistique et technique
importante. Comme annoncer au début de ce chapitre, notre objectif est
de donner les vocabulaires sur certains mots faisant l'objet de la
présente étude :
I.1.1. Théorie cadrant avec
le sujet
1. Généralité sur le traitement
médical à distance
a. Introduction
Au cours de dernières années, on a
constaté un développement rapide d'utilisation de technologie de
l'information et de communication (TIC) dans le domaine de la santé.
Parmi ces technologies, le traitement médical à distance,
définit par le mot télémédecine.
La télémédecine désigne les soins
de santé par télécommunication entre le médecin et
le patient. Cette technologie de l'information et de communication permet de
consulter, diagnostiquer, et surveiller l'état du patient.
b. Intérêt de suivi médical
à distance
L'intérêt de suivi médical à
distance représente un moyen efficace de régler les
symptômes de troubles chronique comme le diabète, l'insuffisance
coronaire et l'hypertension. Cette technologie permet
de gérer les soins à domicile surtout pour les personne
âgées, ainsi de réduire le nombre de réadmission
à l'hôpital, de visite d'urgence.
Le suivi médical à distance peut aider à
:
Ø Améliorer le confort;
Ø Maintenir l'autonomie;
Ø Améliorer la qualité des soins;
Ø Permettre une détection précoce des
problèmes de santé;
Ø Prévenir les complications.
c. Les règles générales
d'utilisation TIC
Pour réaliser cette technologie de l'information de
communication dans la télémédecine, il y a des
règles à suivre:
Ø Le médecin doit utiliser son jugement quant au
contenu et à la qualité de l'Information transmise au moyen des
technologies de l'information ;
Ø Le médecin porte la responsabilité de
mesurer les avantages et les risques à échanger de l'information
avec un patient ou un collègue en utilisant des moyens
technologiques ;
Ø Le médecin doit informer son patient des
avantages, mais également des risques reliés à
l'utilisation des technologies de l'information ;
Ø Le médecin doit se convenir avec son patient
des modes de communication et des moyens de protection qu'il utilisera selon
l'information visée. Cette convention doit être
documentée(C.M de QUEBEC, 2015).
2. Soins palliatifs
La définition du terme « palliatif »
donnée par Le Petit Robert précise : « qui atténue
les symptômes d'une maladie sans agir sur sa cause ».
L'objectif des soins palliatifs n'est pas de guérir,
mais de préserver la qualité de vie des patients et de leur
famille face aux symptômes et aux conséquences d'une maladie grave
et potentiellement mortelle.
3. Maladie chronique
D'après l'Organisation Mondiale de la Santé, on
parle de maladie chronique dans le cas d'une affection de longue durée
qui évolue avec le temps. Les maladies chroniques communes sont
l'arthrite, l'asthme, le cancer, le diabète, la broncho-pneumopathie
chronique obstructive, ou encore certaines maladies virales comme
l'hépatite C et le Sida.
4. Diabète(Dictionnaire de notre
temps)
Diabète sucré, (cour.)
diabète :maladie liée à un trouble de l'assimilation
des glucides, avec présence de sucre dans le sang (hyperglycémie)
et dans les urines (glycosurie).
5. Automédication
L'automédication est définie comme la prise de
médicaments sans avis médical.
6. Consultation
Elle est un processus de recherche d'un renseignement dans
quelque chose, remarque d'usage, examen médical. Est aussi un examen
d'un malade par un médecin, et l'avis de celui-ci. Elle peut être
également définie comme étant une réunion de
médecins délibérant sur le moyen de secourir un
malade(Dictionnaire de notre temps).
7. La gestion
Selon Peter Drucker, théoricien américain du
management, la gestion est l'art de prendre une décision rationnelle et
informée. La décision se fait donc à partir d'une analyse
complète et réfléchie.
Elle est également définie comme étant la
direction, le commandement et le contrôle d'un groupe d'individus vers un
but commun et, elle suppose la maîtrise des processus suivants : la
planification, la supervision, l'organisation, le contrôle et la
mobilisation des ressources(MAURICE-LOUIS, 2022).
D'une manière large, la gestion est l'ensemble des
techniques de contrôle des activités dans les organisations
(entreprise, association,...).
8. L'informatique(Ass. MADJIDI A., 2019)
C'est une science de traitement automatique des informations,
au moyen d'une machine électronique appelé ordinateur et de
programmes appelés logiciels, pour obtenir des résultats.
9. Information
C'est le support formel d'un élément de
connaissance humaine susceptible d'être représentée
à l'aide de conventions (codages) afin d'être conservée,
traitée ou communiquée(Jean-Dominique, 2012).
Une donnée est la
représentation d'une information sous une forme conventionnelle
(codée) destinée à faciliter son traitement.
10. Programmes (logiciels)
C'est un ensemble de phrases (textes) écrits dans des
langages de programmation qui permettent à l'ordinateur de traiter,
mémoriser et restituer les résultats.
I.1.2. Présentation de la méthode MERISE
0. Modèle(OMARI, 2020)
Un modèle est une représentation
simplifiée d'une réalité. Il permet de capturer des
aspects pertinents pour répondre à un objectif défini a
priori.
Certainement un modèle doit :
· Correctement représenter la pensée du
modélisateur ;
· Permettre de communiquer sans ambiguïté.
1. La modélisation(Prof. MBIKAYI,
2014)
La modélisation consiste à créer une
représentation réduite d'un problème réel:
le modèle.
Grâce au modèle, il est envisageable de
représenter facilement un problème, un concept et l'imiter.
La modélisation comporte deux composantes :
· L'analyse, c'est-à-dire l'étude du
problème ;
· La conception, soit la mise au point d'une solution au
problème.
Le modèle constitue ainsi une représentation
possible du système pour un point de vue donné.
2. Système
a. Définition d'un
système
Il existe plusieurs définitions du mot «
système », toutes traduisant presque la même idée : il
est défini comme un regroupement d'un certain nombre
d'éléments en fonction d'un objectif à atteindre. Nous
donnons quelques-unes de ces définitions pour mettre en évidence
cet état des choses :
· Selon JOEL DE ROSNAY, un
système est défini comme un ensemble d'éléments en
interaction dynamique organisés en fonction d'un but.
· Un système est encore défini comme un
ensemble d'éléments matériels ou immatériels
(hommes, machines, règles,...) en interaction, se transformant par un
processus des éléments (les entrées) en d'autres
éléments (les sorties)(Suzanne RIVARD et Jean TOBOT, 2010).
Au demeurant, un système est constitué
d'éléments en interaction. Ces éléments ne
sont pas statiques, mais dynamiques poursuivant un but ou des
objectifs communs.
b. Caractéristiques des
systèmes(Ass. MADJIDI ABDOU, 2020)
Un système doit avoir les caractéristiques
suivantes :
· Il doit être synergique ;
· Il doit être
hiérarchisé/structuré.
Le système est dit synergique,
lorsqu'il est constitué des plusieurs organes travaillant tous
à l'accomplissement d'une même fonction ou à l'atteinte
d'un objectif fixé.
Il est dit structuré et/ou
hiérarchisé, car tout système est composé
de sous-systèmes.
Il sied de signaler également qu' :
· Un système vit dans un
environnement, il subit de cet environnement des stimuli qui
viennent le perturber et l'obliger de réagir, c'est-à-dire
à déclencher les activités qui vont le faire
évoluer jusqu'au nouvel état.
· Il possède un Etat (Etat du
système) : ensemble de valeurs, à un moment
donné, des propriétés des éléments et des
relations du système.
3. Le système d'information(Ass. OMARI
David, 2020)
Né dans les domaines de l'informatique et des
télécommunications, le Système d'Information s'applique
maintenant à l'ensemble des organisations et est défini comme un
ensemble de personnes, de procédures et de ressources qui recueille de
l'information, la transforme et la distribue au sein d'une organisation.
Le concept système d'information d'une entreprise
recouvre deux notions :
· L'organisation réelle se transformant, agissant,
communiquant et mémorisant des informations, notion qui apparente le
système d'information à un objet naturel.
· Le système construit par l'homme pour
représenter les actions, la communication et la mémorisation de
l'information, notion qui apparente le système d'information à un
objet artificiel.
a) Les fonctions primaires
d'un système d'information(ESPINASSE, Dominique NANCI -
Bernard, 2001)
Figure 6 : Les fonctions primaires d'un système
d'information
ü La génération des
informations : le système d'information est conçu
à l'initiative du système de pilotage. Ce dernier doit donc faire
preuve d'imagination dans la définition de l'information
nécessaire à l'émergence du système d'information
et de ses fonctions.
ü La mémorisation des
informations : cette fonction joue un rôle déterminant,
car sans mémoire, pas d'apprentissage ni d'intelligence. La nature et la
signification des informations à mémoriser seront des
éléments essentiels de la conception d'un système
d'information.
ü La communication et la diffusion des
informations : le système d'information assure les
échanges, acquisition et restitution d'informations avec le
système opérant et le système de pilotage.
ü Le traitement des informations :
par référence à l'approche système, les traitements
sont soit des activitésde transformation d'information-matière
première (relevant donc dusystème opérant), soit des
activités de décision, élémentaires oucomplexes
(relevant du système de pilotage). Le système
d'informationaccueille, pour le compte du système de pilotage ou du
système opérant,les traitements suffisamment formalisés et
répétitifs.
4. La représentation
schématique des systèmes de l'entreprise(Jean-Luc
BAPTISTE, 1957)
Si nous reprenons l'analogie anatomique, et si nous comparons
l'entreprise à un corps humain, nous pouvons réduire l'entreprise
à un cerveau qui pilote, un muscle qui opère et des nerfs qui
font transiter les informations. Voici un schéma simplifié qui en
découle :
Information mémorisée
SYSTEME DE PILOTAGE
SYSTEME D'INFORMATION
SYSTEME OPERANT
Information mémorisée
Information à mémoriser
Information à mémoriser
Flux de données entrantes
Flux de données sortantes
Environnement
Figure 7: Schéma
systémique de l'entreprise
a. Le système de
pilotage
Le système de pilotage définit les missions et
les objectifs, organise l'emploi des moyens, contrôle l'exécution
des travaux. Il assigne des objectifs à l'organisation, analyse
l'environnement et le fonctionnement interne à l'organisation,
contrôle le système opérant. Il est relié aux autres
systèmes par des flux d'informations internes.
b. Le système
d'information
Le système d'information est l'ensemble des ressources
humaines, techniques et financières qui fournissent, utilisent,
compilent, traitent et distribuent l'information de l'organisation. Il alimente
l'organisation en informations d'origines diverses (internes ou externes). Il
est la passerelle obligatoire pour toutes les informations de l'entreprise.
c. Le système
opérant
Le système opérant est l'ensemble des moyens
humains, matériels, organisationnels qui exécutent les ordres du
système de pilotage. Il assure le fonctionnement du système
global, son activité est contrôlée par le système de
pilotage.
5. La méthode MERISE
a. Cycle d'abstraction en
MERISE(Jean-Luc BAPTISTE, 1957)
Il existe quatre niveaux d'abstraction en MERISE
deuxième génération. Le découpage en niveaux a
été confirmé par la communauté internationale :
Ø Le système d'information
organisationnel (S.I.O) renferme les deux premiers niveaux:
1. Niveau conceptuel (exprimant les choix
fondamentaux de gestion) : on doit rechercher des éléments
stables indépendamment des moyens à mettre en oeuvre, de leurs
contraintes et de leur organisation.
Le niveau conceptuel répond à la question
Quoi ? (le quoi faire, avec quelles données).Le
formalisme MERISE employé sera :
· Le Modèle
Conceptuel des Données (MCD).
· Le Modèle
Conceptuel des Traitements (MCT).
2. Niveau organisationnel exprimant les choix
d'organisation des ressources humaines et matérielles au travers de la
définition des sites, des postes de travail, etc. Il a pour mission
d'intégrer dans l'analyse les critères liés à
l'organisation étudiée.
Les questions posées, au niveau des traitements, sont :
Qui ? ; Où ? et Quand
?
Le formalisme MERISE employé sera :
· Le Modèle
Organisationnel des Données (MOD).
· Le Modèle
Organisationnel des Traitements (MOT).
Ø Le système d'information
informatisé (S.I.I) renferme, quant à lui, les deux
derniers niveaux :
1. Niveau logique : exprimant le choix des
moyens et des ressources informatiques en faisant abstraction de leurs
caractéristiques techniques précises. Le formalisme sera :
· Le Modèle
Logique des Données (MLD).
· Le Modèle
Logique des Traitements (MLT).
2. Niveau physique : traduisant les choix
techniques et la prise en compte de leurs spécificités. Le
formalisme employé sera :
· Le Modèle
Physique des Données (MPD).
· Le Modèle
opérationnel et Physique des
Traitements (MPT).
I.1.3.
Notion sur la base de données
Auparavant, les données des applications étaient
organisées dans les fichiers, en d'autres termes, la gestion de
données et de traitements était dépendante à l'aide
de la méthode classique. Celle-ci a comme conséquences :
· La redondance ;
· La dépendance entre données et programme
;
· Le manque de normalisation au niveau de stockage.
Vu tous les méfaits précisés, il fallait
organiser les données pour permettre leur mise en commun, les partages
entre plusieurs utilisateurs et applications. C'est cette nouvelle approche
dite « Base de données ».
Une base de données « son
abréviation BDD, en anglais DB qui signifie Data Base » est un
ensemble structuré de données enregistrées sur des
supports accessibles par l'ordinateur pour satisfaire simultanément un
ou plusieurs utilisateurs en temps opportun(MADJIDI, 2019).
Elle représente un ensemble des informations
structurées, organisées et susceptibles de subir une
modification(SAHINGUVU, Base de Données et Systèmes de Gestion de
Bases de Données (SGBD) (Database - DB & DataBase Managment Systems
- DBMS), 2009).
Une base de données comporte trois critères
à savoir :
· L'exhaustivité : implique la
présence dans la base des données de tous les renseignements qui
ont traits aux applications en question ;
· La non redondance : décrit une
et une seule fois chaque données sur un support magnétique ;
· La structuration : implique
l'adaptation du mode de stockage des renseignements aux traitements qui les
exploiteront et les mettront à jour, ainsi jusqu'au coût de
stockage dans l'ordinateur.
Les informations d'une base de données sont
stockées sur un support et sont gérées par un SGBD
(Système de Gestion de Base des Données).
Un SGBD est une collection des logiciels qui permet de
manipuler les données d'une base de données efficacement et
indépendamment du domaine d'application. Il est
caractérisé par le modèle de description des
données qu'il supporte (voir modèle relationnel).(SAHINGUVU, Op.
cit, 2009)
Il existe plusieurs types de SGBD, à savoir :
MySQL, SQL server, Access,
Oracle, PostgreSQL,...etc.
Pour notre travail, nous allons nous servir du SGBD :
MySQL
I.1.4. Aperçu sur les langages de programmation et/ou
informatique
a. Langage
SQL(BAPTISTE, Op. cit, 1957)
MERISE nous aide à la conception et à
l'élaboration d'une base de données, le langage SQL quant
à lui nous aide à manipuler les données ou la structure de
la base de données.
Le langage SQL est composé de trois parties majeures et
distinctes :
· Le DML (Data Manipulation Language) ou LMD (langage de
manipulation des données) : le DML permet de consulter ou de modifier le
contenu de la base de données.
· Le DDL (Data Definition Language) ou LDD (langage de
définition des données) : le DDL permet de modifier la structure
de la base de données.
· Le DCL (Data Control Language) ou LCD (langage de
contrôle des données) : le DCL permet de gérer les
privilèges, ou les différents droits des utilisateurs sur la base
de données.
b. Langage PHP
« Hypertext Preprocessor » en sigle PHP,
il est un langage de scripts libre principalement utilisé pour produire
des pages Web dynamiques via un serveur HTTP (c'est-à-dire qui
s'exécuté du côté serveur), mais pouvant
également fonctionner comme n'importe quel langage
interprété de façon locale.(LEMAINQUE, HTML, XTML, CSS,
Scripts : Le guide complet, 2009).
Nous avons utilisé ce langage pour donner l'aspect
dynamique à nos pages HTML.
c. HTML (HyperText MarkupLanguage)
Il est un langage de balisage qui regorge un ensemble des
balises de forme ouvrante et fermante interprétées par le
navigateur pour l'affichage de page web.(LEMAINQUE, Op. cit, 2009)Ce langage
sera d'usage pour nous permettre de concevoir les pages web de notre
application.
d. CSS(Cascading Style sheets)
Signifiant en français « feuilles de
style en cascade ». Il est utilisé pour une bonne
présentation des documents HTML. Il sépare la structure d'une
page web de ses divers styles de présentation.(BASMAISON, 2009)
Nous l'utiliserons pour donner une belle apparence à
nos pages web.
e. Bootstrap
Il est un Framework de développement 100% web design,
il est une collection d'outils utile à la création de sites web
et applications web. C'est un ensemble qui contient des codes HTML et CSS,
ainsi que des extensions JavaScript en option.(Philibert, 2015).
I.1.5. Notion sur le Web
Dans les années 90, un nouveau service de l'internet
est apparu : le World Wide Web, la toile d'araignée mondiale,
encore désigné par l'acronyme WWW ou le diminutif Web. C'est ce
service qui assure un certain succès à l'Internet. L'idée
est de lire des hyper documents à l'aide d'un navigateur. Un hyper
document est un document électronique contenant des images, du son, du
texte, des vidéos, parfois même de petits morceaux d'autres
programmes, mais surtout les liens vers d'autres hyper documents.
Le World Wide Web a été conçu par Tim
BERNERSLEE en mars 1989 en commençant par le langage HTML à
partir d'un autre format utilisé par les documents électroniques
anciennement appelé SGML(LOUKAM, 2019).
Ø Une page web : c'est un
fichier, étant donné qu'elle est constituée des images, du
texte, des vidéos et des liens vers les autres pages d'un site. Une page
web est constituée de trois parties : l'entête de page, le
corps de la page et pied de page. (NEBRA, 2010)
Ø Un site web : est un ensemble
des pages web interconnectées. On distingue deux sortes de sites web
notamment : unsite web statique et celui dynamique.
I.2.REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE
Le chercheur doit opérer des lectures préalables
en vue de déterminer à l'avance ce que les autres chercheurs ont
pu trouver et démontrer sur le même thème. Cette
démarche permet au chercheur de n'est pas marcher sur des boulevards et
imprimer à la présente une orientation différente bien que
dépendante de celles des chercheurs visités(ROUX, 1990).
Dans cette partie, il sera question d'inventorier les
recherches faites antérieurement et de connaissances se rapportant au
phénomène à étudier pour ainsi dégager la
spécificité de notre étude.
Certes, la recherche dans le milieu hospitalier a pris une
nouvelle dimension et a intéressé plusieurs chercheurs au cours
des six dernières années dont voici le raisonnement de chacun
d'eux :
v Mme ZIDANE Dehbia et Mlle LOUNES
Nawel, leur étude portait sur la « la
télé santé et les apports de la télé
consultation dans la prise en charge des problèmes de santé
publique : cas de la Covid 19 au CHU NEDIR MOHAMMED DE
TIZI-OUZOU », dans ce travail, elles s'étaient
penchées à la question suivante : Quels sont les apports de
la téléconsultation utilisées comme alternative pour la
prise en charge des patients en période de COVID 19 au sein du Centre
Hospitalo-Universitaire NEDIR Mohammed de TIZI-OUZOU ?.
Pour satisfaire cette question de départ, elles
s'étaient assignées l'objectif de montrer les apports et
l'importance de l'utilisation des TIC dans le domaine de la santé et
d'entrevoir les alternatives de prise en charge des patients dans des
situations de crises à travers l'application de la télé
santé en générale et de la téléconsultation
en particulier.
Pour atteindre cet objectif, elles se sont servi d'une double
démarche à savoir: la démarche conceptuelle et celle
empirique(Mme ZIDANE Dehbia et Mlle MOUNES Nawel, 2019).
v DIDIER Melody, son étude portait sur
« Téléconsultation : l'opinion des
médecins généralistes d'un territoire
Lorrain », dans sa thèse, il cherchait à
analyser l'opinion sur la téléconsultation des médecins
généralistes d'un territoire Lorrain. L'objectif secondaire
était d'identifier les facteurs pouvant influencer leurs opinions. Le
but était de clarifier leurs attentes afin de proposer une
amélioration des projets en cours.
Afin d'atteindre au mieux les objectifs fixés, il a
été décidé de mener une étude quantitative
transversale descriptive à l'aide d'un auto-questionnaire, qui
aboutirait à l'approbation de ce système tout en heurtant aux
ressources matérielles(Didier, 2015).
v NEEMA MUSHAHARA Pascaline, son travail de
mémoire portait sur« Conception et réalisation
d'une application de suivi des femmes enceintes : Cas du C.S. MALKIA WA
AMANI », dans ce travail, elle s'était penchée
aux problèmes suivants : la lenteur dans certains processus, la
mauvaise conservation des informations relatives aux femmes enceintes, la
recherche fastidieuse des données et documents, la dégradation
des archives à force de leur utilisation trop fréquente et
l'impossibilité de relever les statistiques pour une période
donnée. Son objectif principal était de vouloir connaitre le
centre de santé MALKIA WA AMANI et les mécanismes que ce centre
utilise pour gérer les femmes enceintes.
Partant des méthodes (historique, analytique, MERISE)
et techniques (documentaire, d'observation, d'interview) utilisées, elle
a abouti à la mise en place d'une application permettant de pallier les
difficultés causées par la gestion manuelle dans le suivi des
femmes enceintes au sein du centre de santé Malkia wa Amani(Pascaline,
2019).
En somme, les deux premiers travaux cherchaient
d'analyser l'opinion sur la téléconsultation des médecins
généralistes, de montrer les apports et l'importance de
l'utilisation des TIC dans le domaine de la santé et d'entrevoir les
alternatives de prise en charge des patients dans des situations de crises
à travers l'application de la télé santé en
générale et de la téléconsultation en particulier.
Ce fut, une étude spéculative que nous avions parvenu à
rendre concrète.
Le dernier, tentait de pallier les problèmes
causés par la gestion manuelle dans le suivi des femmes enceintes. Ce
travail s'est contacté que d'organiser et de gérer
administrativement les données au sein de cet hôpital ;
contrairement au nôtre, qui en plus de cela, intègre un suivi
à distance via un système de messagerie en privé et en
groupe sous toutes ses formes.
A la lumière de ce qui précède,notre
sujet porte sur l'« Implémentation d'un système
de gestion et suivi à distance des patients atteints des maladies
chroniques : Cas du Centre de Santé Mgr Charles MBOGHA/Labotte
». Plus contrairement à ces chercheurs
précités, notre souci primordial est de vouloir réaliser
un système d'informatique capable d'améliorer les services
offerts aux patients et le mode de travail en subvenant dans le suivi et la
gestion de patients chroniques à distance soit depuis leur domicile,
tout en facilitant une détection précoce des problèmes de
santé, en prévenant les complications, en maintenant l'autonomie
et en améliorant le confort, l'efficacité clinique ainsi que la
qualité des soins... Ces éléments
énumérés précédemment seront effectifs via
un système à temps réel de sauvegarde ainsi que de
messageries sous plusieurs formats message (texte, photo, vidéo, audio
et fichier PDF,..).
Nous aboutirons à implémenter ce système
grâce aux différentes techniques et méthodes
énumérées dans les lignes précédentes ainsi
qu'aux différents langages informatiques et ceux de programmations.
CHAPITRE II : ETUDE DU MILIEU D'ETUDE ET ANALYSE DE
L'EXISTANT
II.1. PRESENTATION DU C.S. Mgr
Charles MBOGHA /LABOTTE
II.1.1. Dénomination
exacte
L'institution dans laquelle nous effectuons cette étude
est dénommée CENTRE DE SANTE Mgr Charles MBOGHA
/LABOTTE.
Certainement bon nombre de gens, l'identifié sous le
nom de « BDOM chez CIZA », qui est l'infirmier titulaire de
ce dernier.
II.1.2. Historique
Le Centre de Santé Mgr Charles MBOGHA/Labotte a
été créé sur demande de la population de Labotte
qui jusque-là n'avait pas une structure sanitaire dans ces environs.
En effet, pour ce faire soigner, la population parcourait une
distance considérable pour rejoindre soit le C.S. MALKIA WA AMANI ou
encore CELPA même si cela était dangereux pendant la nuit à
cause de l'insécurité.
Conscient de cette situation, le Bureau Diocésain des
OEuvres Médicales (BDOM) en partenariat avec l'Inspection Provinciale de
la Santé (IPS) cogite sur l'implémentation d'un centre de
santé en raison de pallier le désert médical en cette
zone.
Pour cette fin, la chapelle catholique de Labotte va
céder sa parcelle, l'ONG Louvain et Développement se charge de la
construction. Le BDOM à son tour, va équiper le C.S en
médicaments et autres matériels médicaux permettant ainsi
les soins des malades dans le cadre de sante communautaire.
Le lancement officiel a eu lieu en mars 2007 pendant que la
mise sur pied opérationnelle, intervient le 12 avril 2007. C'est ainsi
que naquit le C.S Mgr Charles MBOGHA/Labotte.
Il sied de signaler que le C.S. Mgr Charles MBOGHA s'invertit
également dans la prise en charge de maladies chroniques telles que le
diabète et hypertension, d'ailleurs c'est cette dernière qui l'a
relevé en terme de renommé. Cette prise en charge est
coordonnée par l'IT Abel CIZA au niveau de la province.
II.1.3.Situation
géographique
Le C.S Mgr Charles MBOGHA/Labotte (dit Chez CIZA) est
situé sur avenue KIBATI à LABOTTE, commune d'IBANDA, ville de
BUKAVU, province du SUD-KIVU en RDC.
Il est limité :
· Au Nord : Le lac KIVU
· Au Sud : L'aire de santé MALKIA WA AMANI
· A l'Est : L'aire de santé NGUBA
· A l'Ouest : L'aire de santé
MARIA/KARHALE
L'aire de santé Labotte fait partie de 16 aires de
Santé de la zone d'Ibanda. Elle a une superficie de 1, 34Km².
II.1.4. Population totale de la
zone de santé urbaine d'IBANDA
Les statistiques de l'année 2022, relèvent sa
population à 9996 habitants, répartie comme suit :
Tableau 5 : Population
totale de la zone de santé urbaine d'ibanda
AVENUES
|
HABITANT
|
CIBLE CPS/AN
|
CIBLE CPN/AN
|
CIBLE CPS/MOIS
|
CIBLE CPN/MOIS
|
DE LA POSTE
|
2430
|
97
|
97
|
8
|
8
|
PATRICE E. LUMUMBA
|
711
|
28
|
28
|
2
|
2
|
KASAVUBU
|
601
|
24
|
24
|
3
|
3
|
BOBOZO
|
706
|
28
|
28
|
2
|
2
|
DES SPORTS
|
863
|
35
|
35
|
3
|
3
|
KIBATI
|
704
|
28
|
28
|
2
|
2
|
BOULEVARD DU LAC I
|
2439
|
98
|
98
|
8
|
8
|
BOULEVARD DU LAC II
|
1542
|
62
|
62
|
5
|
5
|
TOTAL
|
9996
|
400
|
400
|
33
|
33
|
II.1.5. Objectif du C.S. Mgr
Charles MBOGHA/Labotte
Le Centre de Santé Mgr Charles MBOGHA a pour objectif
primordial d'améliorer la situation de santé socio-sanitaire de
l'aire de sante de Labotte.
II.1.6. Mission du C.S. Mgr
Charles MBOGHA/Labotte
Le centre de santé a pour mission de
compétition, de la performance et soins des compassions pour les
maladies chroniques (Diabète et Hypertension).
II.1.7. Programme et services
Tableau 6: Programme et
services du C.S. Mgr Charles MBOGHA/Labotte
N°
|
SERVICES
|
PROGRAMME
|
1
|
CONSULTATION CURATIVE
|
CHAQUE JOUR
|
2
|
CONSULTATION PRESCOLAIRE
|
CHAQUE JEUDI & MARDI
|
3
|
CONSULTATION PRENATALE
|
CHAQUE VENDREDI
|
4
|
MALADIE CHRONIQUE
- Diabète
- Hypertension Artérielle
|
CHAQUE MARDI & SAMEDI
|
5
|
GARDE
|
DIMANCHE 9H00-17H00
|
6
|
PERMANENCE
|
CHAQUE JOUR 15H45-8H15
|
7
|
ACCOUCHEMENT SPONTANE
|
|
8
|
VISITE
|
06H00-08H00
12H00-13H00
16H00-20H00
|
II.1.8.Perspectives d'avenir du
C.S. Mgr Charles MBOGHA/LABOTTE
ü Accrocher un financement pour les diabétiques vu
les exigences qu'infligent cette maladie, et surtout pour pallier l'état
de pauvreté de ces derniers.
II.1.9. Organigramme du C.S. Mgr
Charles MBOGHA/LABOTTE
Avant de présenter l'organigramme de cette institution,
nous voulons montrer le bien-fondé d'une structure organique. Cette
dernière renferme tous les éléments nécessaires
à la concrétisation de l'objet, du but et de la politique
émise par le conseil d'administration en fonction de la structure
économique actuelle de l'entreprise.
Cette structure est la plus complexe car pour pouvoir
concrétiser les demandes formulées par le conseil
d'administration, il faut un système décisionnel bien
structuré c'est-à-dire la voie hiérarchique, la
distribution détaillée dans le poste.
Cet hôpital est une entreprise médicale tenue
à respecter les principes, les ordres et les obligations
d'organigramme.
Selon Alphonse VERLHUST, l'organigramme est un tableau
hiérarchisé qui en donnant le service de subdivision montre d'une
part la répartition des responsabilités et d'autres part la
location des responsabilités dans l'ensemble de l'entreprise.
Bref, l'organigramme est un dessin représentant la
structure d'organisation des postes de travail de l'entreprise.
ORGANIGRAMME DU C.S. Mgr CHARLES MBOGHA DE
LABOTTE
CONSULTATION
LABORATOIRE
RECEPTION/CAISSE
PMI
PHARMACIE
SOINS
INFIRMIER TITULAIRE ADJOINT
INFIRMIER TITULAIRE
BUREAU CENTRAL DE LA ZONE DE SANTE
BUREAU DIOCESAIN DES OEUVRES MEDICALES
COMITE DE DEVELOPPEMENT DE SANTE
II.2.10. Etude des postes de
travail
Cette étude portera sur les différents services
ou postes de travail concernés par la gestion des patients.
Tableau 7: Analyse des
postes de travail
POSTE DE TRAVAIL
|
Tâches / Activités
effectuées
|
Lieu
|
Personnes
|
Nbre
|
Réception & Caisse
|
Caissier/Réceptionniste
|
2
|
· Réception des patients ;
· Elaboration du dossier du malade et carnet de
consultation externe (prise d'identité, poids, température et
taille du patient) ;
· Facturation ;
· Encaissement de l'argent et établissement de la
facture et/ou reçu ;
· Livraison des imprimés.
· Orientation des patients et visiteurs.
|
Consultation Générale
|
Infirmier Traitant et ou Infirmier Titulaire
|
4
|
· Consultation des patients ;
· Prescription des médicaments ;
· Prescription des examens.
|
Consultation en diabétologie
|
Infirmier Titulaire
|
1
|
· Suivi des malades chroniques.
|
Laboratoire
|
Laborantin
|
2
|
· Prélèvement et étude de
l'échantillon ;
· Passation des examens prescris ;
· Sortir les résultats possibles et les
transmettre chez l'IT.
|
Soins
|
Infirmier
|
2
|
· Préparer de l'espace d'accueil (chambre/Salle)
pour une éventuelle intervention,...;
· Offrir les soins aux patients ;
· Surveiller ces derniers dans le service installé
voire le service d'hospitalisation.
|
Pharmacie
|
Pharmacien
|
2
|
· Assurer la meilleure gestion des stocks
pharmaceutiques ;
· Servir les médicaments.
|
II.2. PRESENTATION DE
L'EXISTANT
Avant de concevoir un nouveau système d'information, il
est indispensable de bien connaitre le domaine d'étude concerné.
Bien que cette connaissance puisse déjà être
compilée dans des documentations, il est indispensable de recueillir ou
de réactualiser ces informations en interrogeant les gestionnaires et
les utilisateurs, ainsi de procéder à une analyse critique.
La gestion et suivi des malades chroniques à distance
étant l'objet de ce présent travail, dans celle-ci, nous
essaierons de démontrer le processus menant à la phase de suivi
des malades chroniques après une consultation proprement dite en
retenant que tout commence à l'accueil du malade au niveau de la
réception, et nous ferons aussi connaissance des différentes
ressources qu'a le C.S. Mgr Charles MBOGHA/Labotte pour cette
finalité.
Pour l'admission des malades au sein C.S. Mgr Charles
MBOGHA/Labotte, il en existe trois modes à savoir :
Ø Un patient venant en urgence (lui seul a
évalué le degré de sa maladie avant l'appréciation
du corps soignant).
Ø Un patient ayant la force de se déplacer, il
se présente à la réception voire la consultation externe
puis l'orientation vers d'autres services (postes).
Ø Un patient venant par transfert.
II.2.1.Narration de
l'information
Tout commence par l'arrivé du malade au centre, s'il
arrive en comma, il est directement orienté aux urgences (la salle de
soins) afin de recevoir le traitement à l'immédiat. Dans l'autre
cas, il se présente à la réception-caisse, au poste
communément appelé consultation externe où l'on prend
connaissance de lui, tout en prenant ses signes vitaux comme la
température à l'aide d'un thermomètre, le poids,
l'âge, la taille,... Il est important de signaler que le malade venu en
urgence ou par transfert est également concerné par cela,
l'identité et les signes vitaux du malade sont d'une importance capitale
en médecine.
Une fois finir les prélèvements, le
réceptionniste constitue le dossier du malade et dresse le carnet de
consultation où il répertorie tous ces éléments
prisent du patient. Il sied également de souligner qu'à ce stade,
le patient paie le frais de consultation.
Après cette phase, le patient passe par une seconde
consultation exercée par le médecin puis ce dernier après
avoir demandé la chronologie de faits et mentionné les examens
à effectuer dans ce carnet, il oriente le malade à la
réception-caisse pour payer les examens du labo, une fois le paiement
effectué on lui délivre un reçu ; avec son
reçu à la main, le malade se dirige au laboratoire afin de passer
les examens. Le laborantin à son tour, l'accueille et lui soumet aux
examens.
Après ce stade, il libère le malade et
procède à l'analyse de ces différents
échantillons ; les résultats après analyse sont
transmis au médecin, ce dernier ressort son jugement et fait appel au
patient pour information. Si ce grave, le patient est directement
hospitalisé et passe aux traitements, ce qui n'est pas souvent
fréquent pour les malades chroniques. Si ce ne pas très grave, le
médecin élabore et livre la prescription médicale, puis
fixe le rendez-vous au malade pour le suivi hebdomadaire. Avec l'ordonnance, le
patient passe à la réception-caisse pour payer les
médicaments si ces derniers sont disponibles dans la pharmacie,
après payement, il se dirige à la pharmacie avec sa facture, la
pharmacienne livre les médicaments payés au malade. A la fin, le
patient rentre chez lui et se confère à l'agenda des
médecins pour le rendez- vous prochain.
II.2.2. Les ressources
utilisées par le C.S Mgr Charles MBOGHA/Labotte
Elles font références aux moyens
(matériels, humains et logiciels) utilisés pour le traitement
et/ou la transformation des informations.
a) Moyens humains
Sont ces différentes personnes qui manipulent,
émettent, transmettent l'information.
Le tableau ci-après représente les acteurs
directs intervenant dans la gestion des patients :
Tableau 8: Ressources
humaines
Poste
|
Fonction
|
Nombres
|
Qualifications
|
Réception-Caisse
|
Réceptionniste-Caissière
|
2
|
A1 et A2
|
Consultation Générale
|
Infirmier Traitant
|
4
|
(3) A1 et (1) A0
|
Consultation en diabétologie
|
Infirmier Titulaire
|
1
|
A0
|
Laboratoire
|
Laborantin
|
2
|
Tous A2
|
Soins (Infirmerie)
|
Infirmier(e)
|
2
|
A2 et A3
|
Pharmacie
|
Pharmacien(e)
|
2
|
Tous A1
|
Légende :
ü A0 : Licencié ;
ü A1 : Gradué ;
ü A2 : Diplômé ;
ü A3 : 3ème /
4ème secondaire.
b) Moyens matériels
Les moyens matériels peuvent être regroupés
en trois catégories, à savoir :
- Les fournitures et accessoires de bureau ;
- Les équipements médicaux ;
- Les matériels informatiques.
Dans la première catégorie, nous pouvons citer
: les papiers duplicateurs, les stylos, les cahiers ministres, les
agrafeuses,... Pour ce qui est des équipements médicaux, citons
les microscopes, le thermomètre, le glycomètre.... Enfin, pour
ce qui est des matériels informatiques, nous avons recensé ce qui
suit :
Tableau 9 : Quelques ressources matérielles du
C.S. Mgr Charles MBOGHA/Labotte
N°
|
DESIGNATIONS
|
NOMBRE
|
MARQUE
|
ETAT
|
1
|
Ordinateur portable
|
1
|
HP
|
Bon
|
2
|
Imprimante-Photocopieuse
|
1
|
Canon
|
Bon
|
3
|
...............
|
|
|
|
c) Moyens financiers
Le C.S. Mgr Charles MBOGHA/Labotte son fonctionnement est
assuré grâce à l'argent versé par les malades
après traitement (soins) ou service rendu à ces derniers
(coût forfaitaire de soins).
d) Moyens logiciels
Comme marquer dans le tableau récapitulatif des moyens
matériels, le C.S. Mgr Charles MBOGHA/Labotte dispose pour le moment
d'un ordinateur dont le système d'exploitation 10 y assure le bon
fonctionnement, et les programmes d'applications tels que MS-Office 2010,
Microsoft Edge, Foxit Reader, ..., et 360 Total Security.
Il sied de signaler qu'il n'y a aucune application
informatique capable de maintenir la meilleure gestion. Seul le MS-Office voire
Word et Excel sont exploités, le premier est utilisé pour le
traitement des textes et le second pour le calcul (données
chiffrées).
II.2.3.L'étude des
documents
A ce stade, nous allons présenter différents
documents tenus au C.S. Mgr Charles MBOGHA lors de la prise en charge du
patient à l'instar de celui atteint de maladies chroniques.
Voici en modèle, un des documents le plus
fréquent :
a. Dossier du malade-Carnet de consultation
Ce petit cahier est élaboré à la
réception, il contient tous les éléments
prélevés concernant le malade. Il est le seul cahier à la
disponible du malade, ce dernier passe dans tous les services et chacun de ses
services y place les informations le concernant.
Les informations à sa couverture sont
complété par le réceptionniste, en plus de ça, il
mentionne aussi la température et la taille à la première
page. Dans celui-ci, nous pouvons également voir les données
saisies par l'infirmier au niveau de la consultation, le laborantin, la
pharmacienne et celles saisies par le médecin diabétologue lors
de la prise en charge des diabétiques.
Il sied de signaler que dans ce dernier, où sont
agrafés les reçus de chaque consommation de la part du malade.
Voici en illustration :
Outre ce carnet, ce document (Registre de
diabétiques) est également tenu. Il répertorie
tous les malades diabétiques prisent en charge par le CS Mgr Charles.
II.2.4.Schéma de circulation des informations du CS Mgr
Charles MBOGHA
L'analyse du schéma de circulation des informations est
l'une des méthodes utilisée pour représenter ou analyser
les flux d'information entre services et acteurs dans un domaine
d'étude.
Pour cette fin, plusieurs symboles sont utilisés pour
formaliser un schéma de circulation des informations en fonction de
l'élément à représenter. Ci-dessous, voici
quelques-uns et qui vont nous aider à représenter ce
schéma :
|
Ce symbole représente un document à plusieurs
exemplaire ou copies.
|
|
Ce symbole représente un document circulant à un
seul exemplaire.
|
|
Ce symbole représente l'archivage d'un document.
|
|
Ce symbole représente l'action d'un acteur porteur d'un
document.
|
|
Ce symbole représente la transmission verbale.
|
|
Ce symbole représente la liaison.
|
|
Ce symbole représente une tâche avec son
numéro d'indice ainsi que les opérations effectuées
à cette tâche d'un poste donné.
|
a. 100.11
400.5
200.4
100.12
Description des tâches
Tableau 10 :
Description des tâches
N°
|
Acteurs
|
Station
|
Tâches
|
Description
|
1
|
Malade
|
100
|
100.1
100.2
100.3
100.4
100.5
100.6
100.7
100.8
100.9
100.10
100.11
100.12
100.13
100.14
100.15
|
Arrivée du malade au centre de santé, si son cas
est critique, il est directement orienté aux urgences.
Le malade se présente à la réception.
Le malade s'acquitte du frais de consultation.
Le malade s'oriente chez l'infirmier titulaire/traitant,
là il présente son carnet pour certifier son payement.
Le malade reçoit son carnet avec les examens y inscrits
et retourne à la réception pour payer le frais du labo.
Le malade s'oriente au laboratoire pour prise des indices,
tout en donnant son carnet où sont inscrits les examens à passer
ainsi que sa preuve de paiement y agrafé.
Le malade est d'office hospitalisé.
Le malade reçoit son carnet avec les prescriptions
médicales y inscrits et s'oriente à la caisse/réception
comme bon lui semble afin acheter les médicaments.
Le malade s'oriente avec son carnet (où sont inscrits
les médicaments prescrits) à la pharmacie pour
récupérer les médicaments payés.
Le malade reçoit ses médicaments avec posologie
auprès de la pharmacienne.
Le malade reçoit l'ordre de sortir de
l'hôpital.
Le malade s'oriente à la caisse/réception afin
de s'acquitter de sa facture à sa sortie dans le service
d'hospitalisation.
Le malade reçoit le bon de sortie auprès du
réceptionniste.
Sortie du malade.
Passage du malade chez le diabétologue pour les
instructions et/ou soins palliatif.
|
2
|
Réceptionniste / Caissier
|
200
|
200.1
200.2
200.3
200.4
200.5
200.6
|
Réception du malade et prélèvement de ses
signes vitaux.
Le réceptionniste dresse le carnet de malade et en
y écrivant l'identité du malade ainsi que les signes vitaux
prélevés.
Le réceptionniste perçoit l'argent du malade
pour frais de consultation et lui livre son carnet ainsi qu'un reçu y
agrafé.
Le réceptionniste perçoit le frais des examens
du laboratoire et livre le reçu pour preuve de paie. Ce dernier est
agrafé dans son carnet.
Le réceptionniste perçoit l'argent du malade
pour frais de médicaments et lui livre son carnet ainsi qu'un
reçu y agrafé.
Le réceptionniste perçoit l'argent et livre le
bon de sortie au malade.
|
3
|
Médecin (Infirmier Titulaire / Traitant)
|
300
|
300.1
300.2
300.3
300.4
300.5
|
Réception et consultation du malade après avoir
vu son carnet et la preuve de paiement y agrafé.
Prescription des examens de labo, et livraison du carnet au
malade.
Après réception des résultats du labo,
l'infirmier titulaire ou traitant ressort une décision suite à
ces derniers.
L'infirmier titulaire ou traitant établit une
ordonnance, qui est toujours inscrit dans le carnet du malade, et remet le
carnet au patient pour le cas qui ne nécessite pas l'hospitalisation.
L'I.T accorde la sortie au malade.
|
4
|
Laborantin
|
400
|
400.1
400.2
|
Le laborantin reçoit le malade avec son carnet, il
prélève les échantillons et les examine.
Le laborantin inscrit les résultats des examens dans le
carnet du malade, qu'il transmit par la suite à l'infirmier
titulaire/traitant.
|
5
|
Infirmier
|
500
|
500.1
|
Offrir les soins.
|
6
|
Pharmacienne
|
600
|
600.1
600.2
|
La pharmacienne consulte le carnet du malade en
vérifiant le reçu et la prescription médicale.
La pharmacienne remet le carnet et livre les
médicaments avec posologie au malade.
|
7
|
Diabétologue
|
700
|
700.1
700.2
|
Réception et entretien et/ou traitement des
diabétiques.
Séance d'éducation avec les
diabétiques.
|
b. Présentation du schéma de circulation
des informations
Tableau 11 :
Schéma de circulation des informations
Malade
|
Réceptionniste / Caissier
|
Inf. Traitant ou Titulaire
|
Laborantin
|
Infirmier
|
Pharmacien
|
Diabétologue
|
100
|
200
|
300
|
400
|
500
|
600
|
700
|
100.1
200.2
300.2
200.1
100.3
100.4
100.5
200.4
400.2
300.1
400.1
300.3
100.6
200.3
100.2
|
|
|
|
|
|
|
100
|
200
|
300
|
400
|
500
|
600
|
700
|
600.1
100.8
500.1
200.5
100.10
300.3
300.4
100.7
100.9
700.2
700.1
600.2
200.6
300.5
100.11
100.12
100.14
100.13
200.6
II.3.CRITIQUE DU SYSTEME EXISTANT
La critique de l'existant étant un jugement objectif
portant sur l'organisation actuelle du domaine d'étude, elle permet de
déceler les causes qui sont à la base de son disfonctionnement et
de son alourdissement. Nous nous forcerons de bien la menée car c'est
d'elle qu'on arrivera à implanter un système plus performant et
d'une fiabilité élevée.
A ce point, nous porterons un diagnostic et un jugement lucide
sur les axes suivants :
Ø Quels sont les points à préserver ?
Ø Quels sont ces dysfonctionnements ?
Pour un meilleur diagnostic, nous avons relevé un
ensemble de critiques :
· Critique des documents ;
· Critique des moyens logiciels ;
· Critique des processus et du mode de traitement des
informations.
Et pour y remédier, nous avons dressé une
série de suggestions.
II.2.1.Critique des documents
a. Point fort
L'administration est bien assurée, car les documents
supposés essentiels sont élaborés selon le besoin et cela
pour chaque décision prise et dans chaque service. Les supports
utilisés le plus souvent sont des cahiers.
b. Point faible
Sur certaines fiches tenues, il se remarque (le) l' :
ü Existence de rubrique non remplies ;
ü Manque des rubriques importantes dans certains
documents (Age, Température, Poids,...) ;
ü Utilisation de certaines rubriques pour des
informations n'ayant pas de rapport ;
ü Non remplissage de certaines rubriques.
II.2.2. Critique des moyens logiciels
Nous avons constaté qu'au C.S. Mgr Charles
MBOGHA/Labotte, le MS-Office de Microsoft est le seul logiciel
utilisé pour assurer certaines tâches spécifiques,
principalement la saisie de certains documents via Word et le traitement des
données calculés via Excel.
Vu les tâches praticables par le MS-Office, il est
important de recourir à un logiciel informatique afin de pallier aux
problèmes de perte des données liés au mauvais
archivage ; et d'assurer la traçabilité.
II.2.3.Critique du mode de traitement des informations
Nonobstant l'évolution accélérée
de l'informatique et de la nouvelle technologie de l'information et de
communication, le C.S. Mgr Charles MBOGHA/Labotte n'a pas encore renoncé
au traitement manuel et celui mécanique de l'information. C'est pour
cette raison qu'au sein de cette structure, il s'observe beaucoup de
problèmes surtout liés à la sauvegarde des
informations ; à la perte de temps considérable dans la
recherche des données ; au non suivi de malades chroniques depuis
leur domicile (la prise en charge), ce qui occasionne beaucoup de
dérapages, et s'impose également une lourdeur administrative et
un taux élevé des risques d'erreurs dans différents
exercices et tâches effectuées.
II.4. PROPOSITION DES
SOLUTIONS
Au départ des critiques formulés, nous proposons
des solutions probables tout en suggérant d'intégrer ce nouveau
système de suivi à distance de malades chroniques surtout que ces
derniers nécessitent un suivi indéfectible.
A part cette révolution, voici dans les lignes qui
suivent certaines solutions probables et d'appui à ce système
proposé. Ces solutions sont notamment :
II.2.1.Solution manuelle ou humaine
Nous pouvons soutenir que la solution manuelle n'est pas
à rejeter mais à améliorer vu les caprices technologiques
imprévisibles.
De ce fait, nous suggérons au Centre de Santé
Mgr Charles MBOGHA de renforcer son effectif au poste de consultation en
diabétologie, qui est le service moteur de ce centre. Il sied de
qu'actuellement cette structure sanitaire compte qu'un seul
diabétologue.
a. Avantages
ü Les données traitées voire les
écrits demeurent originaux, difficilement sont modifiables.
ü L'implication d'un bon nombre des personnes dans
l'exécution d'une tâche, ce qui réduit le taux de
chômage.
ü Cultiver dans l'intime de tous un esprit
d'équipe et de fraternité.
b. Inconvénients
ü La fatigue ou la dégradation de l'état de
santé d'un des agents peut immobiliser ou ralentir le processus et cela
à la défaveur des clients (malades) qui seront dans l'obligation
de patienter le plus longtemps que possible.
ü Il s'observe un encombrement dans le bureau à
chaque fois que les documents atteignent le seuil de conservation.
ü Les supports papiers sur lesquels sont conservés
les informations sont susceptibles d'être endommagés,
usés,...
Bref, l'informatique à elle seule ne peut jamais donner
de bons résultats sans l'intervention d'une personne ayant des
connaissances sur l'outil informatique. Retenons qu' : « Un
programme informatique fait ce que vous lui dites de faire, pas ce que vous
voulez qu'il fasse », et en plus de ça, saisissons
qu'« un ordinateur à l'intelligence de celui qui s'en
sert ». C'est la raison qui nous a poussés à
penser à cette piste de solution.
II.2.2.Solution informatique
Nous proposons au C.S Mgr Charles MBOGHA de se payer un
système informatique pouvant permettre d'assurer la gestion et le suivi
à distance des malades chroniquesdans le but de lutter contre le
désert médical, de prévenir des complications, de
maintenir l'autonomie,... ainsi que de permettre une détection
précoce des problèmes de santé.
a. Avantages
Cette solution offre la potentialité de sauvegarder des
données, d'assurer la communication à distance, l'accès
facile aux données et la fiabilité des résultats,...ainsi
que d'effectuer une recherche minutieuse et faciliter une circulation des
informations en temps réel.
b. Inconvénients
Cette solution présente certains
désagréments vu qu'elle demande des moyens suffisants : le
coût des matériels et des logiciels informatiques capables
d'assurer une meilleure gestion ainsi que le coût de la maintenance de
ces derniers sont élevés. Aussi il faudra allouer une somme
d'argentpour la formation des utilisateurs.
II.2.3.Solution adoptée
De ces solutions énumérées, nous optons
notre choix à celle informatique vu les avantages qu'elle offre et c'est
avec une totale certitude que seul l'usage d'un logiciel informatique
concrétisera d'une manière efficace l'objet poursuivi par ce
présent travail.
CHAPITRE III. CONCEPTION DU
NOUVEAU SYSTEME (Méthodologie)
III.0. INTRODUCTION
En ingénierie, une méthode d'analyse et de
conception est un procédé qui a pour objectif de permettre la
formalisation des étapes préliminaires du développement
d'un système afin de rendre ce développement plus fidèle
aux besoins du client. Pour ce faire, nous partirons d'un énoncé
informel, ainsi que de l'analyse de l'existant éventuel(ESPINASSE, op.
cit, 2001).
Il sied de signaler que la phase d'analyse nous permettra de
lister les résultatsattendus, en termes de fonctionnalités,
deperformance, de robustesse, de maintenance, desécurité,
d'extensibilité, etc. Quant àla phase de conception faisant
l'objet de ce présent chapitre, elle nous permettra de décrire de
manière non ambiguë le fonctionnement futur du système, le
plus souvent en utilisant un langage de modélisation, afin d'en
faciliter la réalisation.
III.1. QUELQUES METHODES UTILISEES
EN INFORMATIQUE
Ils en existent plusieurs méthodes (Méthode
d'Analyse Informatique / Méthode d'Analyse et de Conception) ;
voici quelques-unes d'entre elles :
Tableau 12 : Quelques
méthodes d'analyse informatique/conception
N°
|
Intitulé de la méthode
|
Description
|
1
|
MERISE
|
Elle présente comme avantage indéniable de
permettre une définition claire et précise de l'ensemble du
Système d'information et d'en définir correctement le
périmètre.
|
2
|
UP(Unified Process)
|
Elle est de la famille des méthodes de
développement des logiciels orientés objets,
caractérisée par une démarche itérative et
incrémentale, pilotée par les cas d'utilisation et centrée
sur l'architecture et les modèles UML.(Frédéric, 2001)
|
Ces méthodes sont classées par
catégories, dont voici certaines catégories et quelques
exemples à l'appui :
Ø Les méthodes systémiques :
MERISE,...
Ø Les méthodes agiles : UP,... ; elles
utilisent le langage de modélisation UML.
III.2. CHOIX DE LA METHODE
De ces méthodes ci-haut énumérées,
nous portons notre choix à la méthode dite MERISE qui est un
acronyme signifiant Méthode d'Étude et de Réalisation
Informatique par les Sous-Ensembles ou pour les Systèmes
d'Entreprise.
A titre de rappel, la MERISE est une méthode d'analyse
et de conception des systèmes d'information basée sur le seul
principe clé qui est la séparation de données
(le côté statique) et des traitements
(le côté dynamique)(WALDNER, 1990).
Il sied également de signaler, qu'elle se
caractérise par une approche systémique en ayant une vue de
l'entreprise en terme de systèmes et une approche par niveaux(BAPTISTE,
Op.cit, 1957).
D'ailleurs, grâce aux modèles repartis en quatre
niveaux qu'elle propose, nous parviendrons à modéliser le
système d'information voire la gestion et suivi à distance des
patients atteints des maladies chroniques au sein du CS Mgr Charges MBOGHA,
faisant l'objet de ce présent travail.
III.3. REALISATION DE LA
METHODE MERISE
Sachant que l'aboutissement à la réalisation
d'une quelconque méthode suit toujours une démarche ou un cycle
de vie. Pour ce qui est de la méthode MERISE, différentes
étapes comme définie précédemment constituent son
cycle de vie ; et à ce stade, nous nous trouvons déjà
à sa 3ième et 4ème étape,
l'étape de l'étude détaillée et celle technique.
Ces deux présentes étapes, nous propose
différents schémas (modèles) de modélisation
à travers ces quatre niveaux : conceptuel, organisationnel, logique
et celui physique.
Voici ces différents modèles de
modélisation qui seront adaptés au futur système
d'information proposé au CS Mgr Charles MBOGHA :
Ø Modèle Conceptuel de Communication ;
Ø Modèle Conceptuel de Données ;
Ø Modèle Conceptuel des Traitements ;
Ø Modèle Organisationnel de
Données ;
Ø Modèle Organisationnel des Traitements ;
Ø Modèle Logique de Données ;
Ø Modèle Logique des Traitements ;
Ø Modèle Physique de Données ;
Ø Modèle Physique des Traitements.
1ère étape :DESCRIPTION DYNAMIQUE DU
SYSTEME
III.3.1. Analyse de flux
d'informations(MADJIDI, Op. cit, 2019)
A chaque domaine correspond un flux d'information. Un flux
d'information représente un échange d'informations entre deux
activités ou entre une activité et un partenaire
extérieure à l'entreprise.
Les objectifs et les résultats attendus de cette
tâche sont de mettre en évidence hâtivement :
· Les principales informations qui circulent dans le
système d'information de l'entreprise ; ces flux d'informations peuvent
correspondre à des rapports très différents
(imprimés, communications verbales, téléphoniques, etc.)
;
· Les principales unités actives qui participent
à ces échanges ; ces acteurs peuvent appartenir au domaine
d'application (poste de travail, service,...) ou à son environnement
(autres unités, les clients voire les patients, ...).
a. Diagramme de flux
(BAPTISTE, Op. cit, 1957)
Autrement appelé « Modèle
Conceptuel de Communication », il donne une vue d'ensemble
(ou cartographie) de la circulation des informations (les flux) entre des
acteurs internes ou externes qui participent à un domaine
d'étude.
Il sied de signaler qu'il est plus détaillé et
donne les détails des échanges entre certains acteurs internes
(le réceptionniste, le corps soignant, ...) et les acteurs externes
(les patients) de l'entriprise (CS Mgr Charles/Labotte) en représentant
les différents flux d'informations.
Figure 8: Diagramme des
flux
Légende du diagramme de flux
(1) Le malade se présente à la réception
de l'hôpital et présente son cas au
réceptionniste ;
(2) Réception du malade et prélèvement de
ses signes vitaux, son poids, sa taille ainsi que son identité (ces
données sont inscrites dans le carnet de malade) ;
(3) Le malade paie le frais de consultation auprès de
la réceptionniste-caissière ;
(4) Après paiement, le réceptionniste livre le
carnet au malade ainsi que le reçu y agrafé ;
(5) Le malade s'oriente chez le médecin pour la
consultation et donne son carnet avec une preuve de paiement y
agrafé ;
(6) Le médecin consulte le malade en demandant la
chronologie de faits après avoir vu la preuve de paiement ;
(7) Remise du carnet au malade avec différents examens
inscrits dedans et orientation du malade à la réception-caisse
pour payer le frais du laboratoire ;
(8) Le malade reçoit son carnet et va avec à la
réception-caisse pour payer le frais de labo ;
(9) Après paiement, la réception-caisse remet le
carnet au malade après avoir élaboré le reçu
(preuve de paiement) et l'agrafé dans le carnet ;
(10) Le malade se présente au labo avec son carnet pour
qu'il soit examiné ;
(11) Réception et prélèvement des
échantillons ;
(12) Transmission des résultats au médecin
après analyse des échantillons ;
(13) Le malade revient à la consultation pour recevoir
l'avis du médecin ;
(14) Le médecin interprète les résultats,
prescrit les médicaments, fournis de conseils si nécessaire,...
et enfin remet le carnet au malade. C'est plus fréquent pour le cas qui
ne nécessite pas l'hospitalisation (non grave);
(15) Le malade se dirige avec son carnet à la caisse
pour payer les médicaments ;
(16) Après paiement, la réception-caisse remet
le carnet au malade après avoir élaboré le reçu et
l'agrafé dans le carnet ;
(17) Le malade se présente à la pharmacie pour
prendre les médicaments payés ;
(18) La pharmacienne livre les médicaments après
avoir vu le reçu ;
(19) En cas de diabète, le malade se présente
chez le médecin (le diabétologue), celui-ci lui fournit des
enseignements et lui communique le programme de séances
d'éducation et suivi.
b. La matrice des
flux(ESPINASSE, Op. cit, 2001)
La matrice des flux est une représentation matricielle
des acteurs et des flux échangés. Les acteurs forment les lignes
et les colonnes du tableau. Situé en ligne, l'acteur a un rôle
d'émetteur de flux ; situé en colonne, il a un rôle de
destinataire de flux.
Les flux sont indiqués dans les « cases » du
tableau, à l'intersection de la ligne acteur-émetteur et de la
colonne acteur-destinataire. La matrice des flux est un outil de
synthèse permettant au concepteur d'avoir une vision synthétique
sur l'ensemble des flux du domaine considéré.
VERS
DE
|
Malade
|
Réceptionniste
|
Médecin
|
Laboratoire
|
Malade
|
|
- Renseignement.
- Payer les frais.
|
- Présentation du carnet.
- Chronologie de faits.
|
- Présentation du carnet
- Remise des échan-tillons.
|
Réceptionniste
|
- Orientations
- Prise de l'identité
- Prélèvement de la taille, poids et de signes
vitaux,...
|
|
/
|
/
|
Médecin
|
- Consultation
- Prescription des médicaments et des examens.
- Prise de décision.
- Suivi et assistance des diabétiques.
|
/
|
|
Soumission d'examens
|
Laboratoire
|
- Prélèvement des échantillons ;
- Orientation.
|
/
|
Transmission de résultats
|
|
Tableau 13: Matrice de
flux
III.3.2. Modèle Conceptuel
des Traitements (MCT)
Le Modèle Conceptuel des Traitements (MCT) conduit
à la détermination des procédures et des limites
homogènes des préoccupations. A ce niveau, il sera question de
répondre à la question « Quoi »,
c'est-à-dire quel traitement sera effectué sur la base de
données, ces traitements sont bien entendus des besoins des
utilisateurs.
a. Définition des
concepts de base(MADJIDI, Op. cit, 2019)
· Processus : est un ensemble
d'opérations définies à partir des orientations de la
gestion au sein du domaine d'étude ;
· Evénement (E) : c'est le
compte rendu du système d'information du fait que quelque chose
s'était produit dans l'univers extérieur ou dans le
système d'information lui-même.
Bref, l'événement représente un
élément qui déclenche une opération. Une nouvelle
arrivée de l'information peut être externe ou interne. Externe
lorsqu'il provient de l'univers extérieur en provoquant une nouvelle
réaction du système d'information ; soit constitué d'un
résultat pour l'univers extérieur ;
· Synchronisation (S) : une
condition de synchronisation est représentée par une condition
booléenne liant les événements déclencheurs
grâce aux opérateurs logiques « Et », « Ou »
et « Non ». C'est le choix judicieux à l'aide des connexions
logiques des événements qui doivent faire partir de processus
réalisé ; la synchronisation est représentée par
une figure en forme d'un entonnoir à l'intérieur duquel il y a
une formule booléenne ou règle booléenne. La
synchronisation intervient au cas où il y a conjonction
d'événements ;
· Opération (O) : une
opération est une production de flux d'information. Elle est
définie « immatériellement », sans contrainte
organisationnelle. Elle décrit aussi bien la gestion manuelle que la
gestion automatisée ;
· Règle d'émission :
une règle d'émission définit la condition dans laquelle
des évènements résultats seront produits par une
opération ;
· Domaine : est un grand ensemble
de processus considéré pour une question donnée.
· Formalisme : la
représentation conceptuelle suit le formalisme. Pour construire le MCT,
dans le cas de notre travail, nous allons exploiter les formalismes connus sous
le nom de EOR qui signifie « Evénement, opération,
résultat ».
Il sied de signaler que le MCT tire les informations dans le
MCC autrement appelé diagramme de flux. De ce qui précède,
ci-dessous voici en illustration le Modèle Conceptuel des
Traitements :
Figure 9 :
Modèle conceptuel des traitements
III.3.3. Modèle
Organisationnel des Traitements(MADJIDI, Op. cit, 2019)
Le modèle organisationnel de traitement sert à
décrire les propriétés de traitements non traitées
par le modèle conceptuel de données.
Il s'agit notamment de :
· Temps ;
· Ressources ;
· Lieu.
La représentation du modèle organisationnel de
traitement utilise un tableau où les colonnes sont les intervenants
acteurs et lieux et où les lignes apportent la notion de temps. Par
ailleurs, on étend la notion d'événement à celle de
flux d'information et on décompose les opérations du
modèle conceptuel de traitement en procédures fonctionnelles.
Cette étape est importante car elle doit permettre de
vérifier et compléter le modèle conceptuel des
données. Il s'agit ici d'établir le lien entre les traitements et
les données étudiées séparément lors de la
formalisation conceptuelle.
a. Définition des concepts de base
- Enchaînement des taches : est une
procédure fonctionnelle ayant un même intérêt pour
l'organisation.
- Procédure fonctionnelle : est
l'unité de traitement représentée sur le modèle
d'organisation.
- Poste de travail : est un lieu où
s'effectue le travail.
b. Possibilité du traitement
Pour chaque traitement, il faut préciser le poste de
travail associé à la nature de la tâche en terme de
degré d'automatisation ainsi que la répartition dans le temps en
ajoutant le délai de réponse qui peut être soit
Immédiat (I), soit en différé (D) ; et le mode de
fonctionnement unitaire (U) ou par lot (L). Nous distinguons 5
possibilités pour effectuer le traitement :
Ø Tâche manuelle effectuée
entièrement par l'homme (TM) ;
Ø Tâche informatique ou automatique :
exécutée entièrement par la machine (TA) ;
Ø Tâche réelle faite en partie par l'homme
et en partie par la machine (TR) ;
Ø Unitaire interactif permet la saisie en temps
réel (UI) ;
Ø Unitaire différé permet la saisie en
temps différé où la saisie se fait après un temps
(UD).
Tableau 14:
Modèle Organisationnel des Traitements
Période
|
Procédure fonctionnelle
|
Nature
|
Poste
|
24/24h
24/24h
24/24h
|
|
TR-UI
TR-UI
TR-UD
|
Réception
Réception
Salle de Consultation
|
SUITE & FIN
|
Période
|
Procédure fonctionnelle
|
Nature
|
Poste
|
24/24h
24/24h
24/24h
|
|
TR-UD
TM-UD
TM-UD
TR-UD
|
Laboratoire
Salle de Consultation
Salle de Consultation
|
2ème étape :DESCRIPTION STATIQUE DU
SYSTEME
III.3.4. Dictionnaire de
données
Avant de présenter, tout du moins pour ceux relevant de
MERISE, les caractéristiques générales des outils, il est
utile de préciser la notion de dictionnaire. En effet, le dictionnaire,
pivot des ateliers de génie logiciel, est déterminant pour
qualifier le champ d'application et l'aptitude à communiquer et à
évoluer de ces outils. Le dictionnaire est destiné à
mémoriser, gérer et contrôler les différents objets
de conception et/ou de réalisation des systèmes d'information
étudiés(ESPINASSE, Op. cit, 2001).
Dans des termes clairs, le dictionnaire de données est
un document qui permet de recenser, de classer et de trier toutes les
informations (données) collectées lors des entretiens ou de
l'étude des documents(BAPTISTE, Op. cit, 1957). Elle se présente
sous forme d'un tableau dans lequel sont reprises toutes les informations du
domaine étudié.Le tableau ci-dessous présente la liste
d'information (le dictionnaire des données) concernée par de la
gestion et suivi à distance de patients atteints des maladies chroniques
au CS Mgr Charles MBOGHA / Labotte.
Tableau 15:
Dictionnaire des données
N°
|
Mnémonique
|
Signification
|
Format
|
Type
|
Taille
|
E
|
C
|
1
|
NumMalade
|
Code ou identifiant du malade
|
N
|
x
|
|
25
|
2
|
NomMalade
|
Nom du malade
|
A
|
x
|
|
20
|
3
|
PostnomMalade
|
Postnom du malade
|
A
|
x
|
|
25
|
4
|
PrenomMalade
|
Prénom du malade
|
A
|
x
|
|
12
|
5
|
AgeMalade
|
Age du malade
|
AN
|
x
|
|
8
|
6
|
SexeMalade
|
Sexe du malade
|
A
|
x
|
|
1
|
7
|
EtatCivil
|
Etat civil du malade
|
A
|
x
|
|
15
|
8
|
AdresseMalade
|
Adresse du malade
|
AN
|
x
|
|
25
|
9
|
TelMalade
|
Numéro de téléphone du malade
|
AN
|
x
|
|
25
|
10
|
ProfessionMalade
|
Profession du malade
|
A
|
x
|
|
25
|
11
|
PersoRef
|
Personne de référence
|
A
|
x
|
|
25
|
12
|
TelPersoRef
|
Numéro de tél du personne de réf.
|
AN
|
x
|
|
25
|
13
|
loginMalade
|
Login du malade
|
AN
|
x
|
|
25
|
14
|
PassWmalade
|
Mot de passe du malade
|
AN
|
x
|
|
25
|
15
|
NumReceptionniste
|
Identifiant du réceptionniste
|
N
|
x
|
|
25
|
16
|
NomReceptionniste
|
Nom du réceptionniste
|
A
|
x
|
|
20
|
17
|
PostnomReceptionniste
|
Post-nom du réceptionniste
|
A
|
x
|
|
25
|
18
|
PrenomReceptionniste
|
Prénom du réceptionniste
|
A
|
x
|
|
12
|
19
|
TelReceptionniste
|
Numéro téléphone réceptionniste
|
AN
|
x
|
|
25
|
20
|
password
|
Mot de passe du réceptionniste
|
AN
|
x
|
|
50
|
21
|
CodeMedecin
|
Identifiant du médecin
|
N
|
x
|
|
25
|
22
|
NomMedecin
|
Nom du médecin
|
A
|
x
|
|
20
|
23
|
PostnomMedecin
|
Post-nom du médecin
|
A
|
x
|
|
25
|
24
|
PrenomMedecin
|
Prénom Médecin
|
A
|
x
|
|
12
|
25
|
Qualification
|
Spécialité du médecin
|
A
|
x
|
|
25
|
26
|
TelMedecin
|
Phone du médecin
|
AN
|
x
|
|
25
|
27
|
UserMed
|
Login médecin
|
AN
|
x
|
|
25
|
28
|
MdpMed
|
Mot de passe du malade
|
AN
|
x
|
|
25
|
29
|
NumLabo
|
Identifiant du laborantin
|
N
|
x
|
|
25
|
30
|
NomLabo
|
Nom du laborantin
|
A
|
x
|
|
20
|
31
|
PostnomLabo
|
Post-nom du laborantin
|
A
|
x
|
|
25
|
32
|
PrenomLabo
|
Prénom du laborantin
|
A
|
x
|
|
12
|
33
|
PhoneLabo
|
Phone du laborantin
|
AN
|
x
|
|
25
|
34
|
NumCarnet
|
Identifiant du carnet de malade
|
N
|
x
|
|
25
|
35
|
Poids
|
Poids du malade
|
AN
|
x
|
|
8
|
36
|
Taille
|
Taille du malade
|
AN
|
x
|
|
8
|
37
|
Temperature
|
Température du malade
|
AN
|
x
|
|
8
|
38
|
Autres
|
Diagnostic après consultation
|
AN
|
x
|
|
100
|
39
|
DatePreleve
|
Date de prélèvement/élaboration
|
D
|
x
|
|
20
|
40
|
CodeFrais
|
Identifiant du frais
|
N
|
x
|
|
25
|
41
|
DateFr
|
Date de percevoir/paiement
|
D
|
x
|
|
25
|
42
|
DesigFrais
|
Intitulé ou désignation du frais
|
A
|
x
|
|
20
|
43
|
CoutFrais
|
Montant loué à un frais donné
|
M
|
|
x
|
20
|
44
|
CodePrescription
|
Id. Prescription médicale
|
N
|
x
|
|
25
|
45
|
DateDePresc
|
Date de prescription
|
D
|
x
|
|
25
|
46
|
Designation
|
Désignation de médicaments
|
AN
|
x
|
|
80
|
47
|
Idmessage
|
Identifiant du message
échangé
|
N
|
x
|
|
25
|
48
|
message
|
Conversation échangée
|
AN
|
x
|
|
10000
|
49
|
msgfichier
|
Message photo, fichier pdf
|
AN
|
x
|
|
25
|
50
|
date
|
Date et heure d'envoi
|
D
|
x
|
|
500
|
51
|
statut
|
Message VU ou NON VU
|
A
|
x
|
|
100
|
52
|
IdConsulter
|
Id. Consultation et résultats labo
|
AN
|
x
|
|
25
|
53
|
DateCons
|
Date de consultation
|
D
|
x
|
|
25
|
54
|
Examens
|
Examens du labo à effectuer
|
AN
|
x
|
|
500
|
55
|
Observation
|
Diagnostic de présomption
|
A
|
x
|
|
500
|
56
|
Decision
|
Avis du médecin
|
AN
|
x
|
|
25
|
57
|
ResultatsLabo
|
Résultats des examens du labo
|
AN
|
x
|
|
50
|
Légende :
N : Numérique D : Date
DH : Date/Heure A : Alphabétique
AN : Alphanumérique
M : Monétaire
E : Elémentaire (donnée non
calculée)
C : Calculé (donnée calculée)
III.3.5. La matrice des dépendances fonctionnelles
a.
Fondement(BAPTISTE, Op. cit, 1957)
La matrice des dépendances fonctionnelles est une
matrice carrée qui permet de montrer les dépendances entre les
informations et les entités. Elle se présente sous forme d'un
tableau ayant pour entrées l'ensemble des données du
dictionnaire.
A retenir :
· Les entêtes de lignes sont les données
sources des dépendances fonctionnelles ;
· Les entêtes de colonnes sont les données
buts des dépendances fonctionnelles.
b. Présentation de la
matrice des dépendances fonctionnelles
Le tableau est parcouru colonne par colonne, et pour chaque
colonne ligne par ligne. Et grâce à cette matrice que nous
mettrons en relation les entités, d'où la présence du
signe star « * » pour les identifiants.
A chaque étape, la question suivante doit être
posée : La source est-elle en dépendance fonctionnelle avec
la donnée but ? En cas de réponse positive, nous inscrivons
un « 1 » dans la case d'intersection.
Tableau 16: Matrice des
dépendances fonctionnelles
But
|
Mnémonique
|
Sources
|
1
|
15
|
20
|
28
|
33
|
39
|
43
|
46
|
51
|
1
|
NumMalade
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
NomMalade
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
PostnomMalade
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
PrenomMalade
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
AgeMalade
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
SexeMalade
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7
|
EtatCivil
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
AdresseMalade
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
TelMalade
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
ProfessionMalade
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
11
|
PersoRef
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12
|
TelPersoRef
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13
|
loginMalade
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14
|
PassWmalade
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
15
|
NumReceptionniste
|
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
16
|
NomReceptionniste
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
17
|
PostnomReceptionniste
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
18
|
PrenomReceptionniste
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
19
|
TelReceptionniste
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
20
|
password
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
21
|
CodeMedecin
|
|
|
*
|
|
|
|
|
|
|
22
|
NomMedecin
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
23
|
PostnomMedecin
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
24
|
PrenomMedecin
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
25
|
Qualification
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
26
|
TelMedecin
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
27
|
UserMed
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
28
|
MdpMed
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
29
|
NumLabo
|
|
|
|
*
|
|
|
|
|
|
30
|
NomLabo
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
31
|
PostnomLabo
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
32
|
PrenomLabo
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
33
|
PhoneLabo
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
34
|
NumCarnet
|
1
|
1
|
|
|
*
|
|
|
|
|
35
|
Poids
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
36
|
Taille
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
37
|
Temperature
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
38
|
Autres
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
39
|
DatePreleve
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
40
|
CodeFrais
|
1
|
1
|
|
|
|
*
|
|
|
|
41
|
DateFr
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
42
|
DesigFrais
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
43
|
CoutFrais
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
44
|
CodePrescription
|
1
|
|
1
|
|
|
|
*
|
|
|
45
|
DateDePresc
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
46
|
Designation
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
47
|
IdMessage
|
1
|
|
1
|
|
|
|
|
*
|
|
48
|
message
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
49
|
msgfichier
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
50
|
date
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
51
|
statut
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
52
|
IdConsulter
|
1
|
|
1
|
1
|
|
|
|
|
*
|
53
|
DateCons
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
54
|
Examens
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
55
|
Observations
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
56
|
Decision
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
57
|
ResultatsLabo
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
III.3.6. Modèle Conceptuel
des Données (MCD)
Le Modèle Conceptuel de Données (MCD) est la
représentation de l'ensemble des données du domaine, sans tenir
compte des aspects techniques et économiques de mémorisation et
d'accès, sans se référer aux conditions d'utilisation par
tel ou tel traitement(ESPINASSE, Op. cit, 2001).
a. Définition des
règles de gestion
Ces règles sont des expressions de contraintes
administratives dans une entreprise.
· Etude de cas : La gestion et suivi des
patients atteints de maladies chroniques.
Règle 1 : Un ou plusieurs carnet
de malade sont complétés par un et un seul
réceptionniste.
Règle 2 : Un
réceptionniste peut percevoir un ou plusieurs frais ;
Règle 3 : Un ou plusieurs frais
peut/peuvent être payé par un malade ;
Règle 4 : Un malade peut avoir un
ou plusieurs carnet de malade ;
Règle 5 : Un et un seul malade
est concerné pour une ou plusieurs prescription médicale ;
Règle 5 : Un ou plusieurs
médecins peut/peuvent suivre un ou plusieurs malades ;
Règle 5 : Un ou plusieurs
maladepeut/peuvent êtreconsulté tour à tour par un ou
plusieurs médecins et un ou plusieurs laborantin ;
A la lumière de ce qui précède, le
Modèle Conceptuel de données se présente comme
suit :
Figure 10:
Modèle conceptuel de données
III.3.7. Modèle
Organisationnel de Données
Le modèle organisationnel des données (MOD)
permet de :
v Définir le système d'autorisation des
données ;
v Mettre en évidence les données d'origine
organisationnelle ;
v Préciser les règles organisationnelles de
celles qui sont informatisées.
1. Passage du MCD au MOD
global(MADJIDI, Op. cit, 2019)
La modélisation organisationnelle de données
permettra également de prendre en compte des éléments
relevant de l'utilisation des ressources de mémorisations. Le
modèle organisationnel de données (MOD) est le
dérivé du modèle conceptuel de données (MCD).
Le passage du MCD au MOD se fait en appliquant les deux
règles suivantes :
· Nous devons supprimer tous les objets et toutes les
relations avec leurs propriétés qui ne peuvent pas être
mémorisés dans le modèle organisationnel de données
(MCD) et définir les multiplicités (cardinalités
multiples) qui se trouvent dans le modèle conceptuel de données
;
· En cas de nécessité, créer des
objets ou les relations qu'on a supprimés.
Pour notre étude conceptuelle, tous les objets et
toutes les relations envisagés seront mémorisés. Ainsi
notre modèle conceptuel de données (MCD) est égal au
modèle organisationnel de données (MOD) c'est-à- dire (MCD
= MOD).
Il sied de signaler que si le MCD = MOD, on trouve ce qu'on
appelle le MODG (MODGlogal) et lorsque le MCD ? MOD, on fait le MOD avec
différentes contraintes (des mises à jour).
III.3.8. Modèle Logique de
Données
Le modèle logique de données (MLD) est construit
à partir du MDC et MOD global en tenant compte de l'orientation des
choix techniques concernant le système de gestion des données.
Il permet de décrire la structure des données
utilisées sans faire référence à un langage de
programmation.
Figure 11:
Modèle logique de données
III.3.9. Modèle Physique de
Données(MADJIDI, Op. cit, 2019)
Le modèle physique de données (MPD) est le
dérivé du modèle logique de données. En d'autres
termes, le modèle physique de données n'est rien d'autre qu'un
résultat du modèle logique de données sauvegardé
sur un support magnétique.
Figure 12 :
Modèle physique de données
CHAPITRE IV. REALISATION DU
NOUVEAU SYSTEME
IV.1.
PRESENTATION DES OUTILS ET DU LANGAGE DE PROGRAMMATION
IV.1.1. Langage de
programmation
La réalisation de la base de données nous
amène à recourir à un SGBD, choisi à l'occurrence
de MySQL(My Structured Query Language), un SGBD open source
très rapide, robuste et multi-utilisateur.Nous nous sommes servis de ce
dernier pour manipuler les informations stockées dans une base de
données.
Pour mettre au point notre application qui vise à
gérer d'une manière automatique la gestion et le suivi à
distance de patients atteints de maladies chroniques au sein du Centre de
Santé Mgr Charles MBOGHA, nous avons utilisé les langages de
programmation et ceux de balisages tels que le SQL, le PHP, HTML, CSS.
Quant à eux, ils permettent de créer des
applications véritablement complexes.
IV.1.2. Présentation des outils
A ce point, il est question de montrer les bases du
fonctionnement de notre application, les mesures préalables pour sa
portabilité, sa compatibilité et un fonctionnement réussi.
Comme tout programme ou logiciel informatique, notre logiciel exige qu'on
observe certaines conditions au préalable pour son intégration
à une nouvelle machine.
Voici les modalités qu'il faudra remplir :
- Sur le plan matériel (HARDWARE) : Un ordinateur
avec un disque dur d'une moindre capacité de stockage soit 120Go, d'une
mémoire RAM de plus ou moins 1Go, d'un processeur de 1,60 GHz. Et en
plus de cela, il faudra disposer d'un mégaphone qui pourra amplifier le
son de l'alarme lors de réglementation des heures de visite.
- Sur le plan immatériel (SOFTWARE) : Un
système d'exploitation Windows, d'un serveur WampServer, d'un navigateur
web (Google chrome, Mozilla firefox, Microsoft Edge,...).
IV.2. GUIDE D'UTILISATEUR
Dans cette partie, sanctionnant la fin du développement
de notre application, nous essaierons de vous présenter et vous fournir
des explications possibles facilitant la meilleure compréhension ainsi
que l'utilisation parfaite de la dite application.
IV.2.1. Présentation de
l'application« Allo ! Santé »
La dite application que nous représentons ci-dessous
est dénommée « Allo !
Santé ». Nous l'avions développée dans
le souci de briser la distance qui sépare les diabétiques de
l'hôpital en facilitant l'accès à des soins de
proximité et surtout pour ceux misérables et ceux ayantdes
problèmes de mobilité liés à la dégradation
totale de la santé, à l'âge, à le handicap, et pour
ceux vivant dans des déserts médicaux,...
Il sied de signaler que cette présente application
respecte une certaine structure par rapport à l'accès aux
différentes pages, sessions et menus qu'elle offre.
Les interfaces sont structurées de manière
à offrir une visibilité plus claire et un accès simple sur
différentes fonctionnalités qu'elle offre.
PREMIERE PARTIE : GESTION SUR PLACE
1. La page d'accueil
Cette page comme son nom l'indique, elle est l'interface qui
apparaitra au démarrage de notre application Allo!
Santé. Ces boutons ci-dessous permettent aux différents
utilisateurs d'accéder à leurs sessions. Un clic sur l'un d'eux,
nous ouvrir une interface d'authentification bien spécifique.
Figure 13: Page
d'accueil
2. La page de connexion
Après un clic sur l'un de boutons présents
(Espace Médecin et Espace Réceptionniste) à la page
d'accueil, l'interface d'authentification pareilleapparaît, sur celle-ci
l'utilisateur doit s'identifier par un login (pseudonyme) et un mot de passe
enfin d'accéder à sa session.
L'interface ci-dessous sert de portail aux malades pour
accéder à l'espace de tchate (échange à distance
par messagerie).
Figure 14: Pages
d'authentification
3. Session du réceptionniste
Cet espace est géré par le
réceptionniste. Et donc ce dernier se charge d'enregistrer toute les
informations possibles et nécessaires du malade en effectuant la
consultation externe (prélèvement des signes vitaux) etla
perception de frais, d'enregistrer les laborantins, les médecins ainsi
que les réceptionnistes.
a. Interface d'ajout
Figure 15: Session du
réceptionniste (Interface d'Ajout)
b. Interface pour modification
On accède à cette interface via un survol de
l'un des onglets (onglet malade) du menu. Cette liste, répertorie tous
les enregistrements de la table malade. La modification s'effectue en cliquant
sur l'icône en forme de crayon.
Figure 16: Session du
réceptionniste (Interface Visualisation)
Cette action nous ouvre une autre interface pour la
modification. Le chargement de cette page se fait automatiquement, afin de
permettre une modification précise et simple. Il suffira juste de
complétez les champs à option (genre, état civil) et
apporter modification sur d'autres données si nécessaire puis
valider en faisant un clic sur le bouton Modifier.
Figure 17: Session du
réceptionniste (Interface Modification)
4. Session du médecin
Cet espace est géré par le médecin.
Certes, il associe le laborantin pour la question d'examens et résultats
de ces derniers. Dans cette partie, nous pouvons trouvez comme son menu
l'indique, l'espace de consultation interne (Consultation proprement dite), de
prescription médicale et l'onglet Messages ouvrant le
médecin à l'espace de suivi à distance.
Ci-dessous, nous vous présentons l'espace
« prescription médicale » tenu par le médecin.
c. La pagePrescription médicale
Sur ce formulaire, nous faisons intervenir le malade pour sa
prescription médicale, on enregistre la date et différents
médicaments. Cette opération est tenue par le médecin
connecté à la session, d'où son nom apparaitra sur
l'ordonnance (prescription) ; nous l'avions fait par prudence vu qu'un
médecin mal intention peut causer du tort à un collègue
surtout que la prescription des médicaments est plus cruciale.
1
Figure 18: Session du
médecin (Interface de prescription médicale)
d. La page de « Répertoire des prescriptions
médicales »
Cette page est accessible via un survol à l'onglet
« Prescription », et puis cliquez sur le sous-onglet
« Visualisation ».
L'interface si après apparaît, sous un tableau
répertoriant toute les prescriptions avec possibilité de les
modifier ou les imprimer une après une.
Figure 19:
Répertoire des prescriptions médicales
DEUXIEME PARTIE : SUIVI A DISTANCE
Pour un médecin, il peut accéder à
l'espace de suivi en étant premièrement dans sa cession, une fois
celui-ci connecté, on lui notifie du nombre des nouveaux messages qui
lui sont envoyés dans sa boite.
1
Figure 20: Notification
(nombre des messages)
Le nombre 1,indique le nombre des nouveaux
messages du médecin connecté. Un clic sur cet onglet
Message, conduit le médecin dans sa boîte.
En observant, la partie de Nouveaux messages,
il n'y a qu'un message du malade ElieCiza.
Figure 21: Espace Nouveaux
messages
Cette page a deux parties, la partie réservée
aux Nouveaux messageset celle permettant d'accéder ou
rejoindre la tchate en groupe. Cette session est pour les
médecins.
a. Nouveaux messages
En cliquant sur l'icône de couleur
Orange, vous accédez dans la discussion. Ci-dessous,
voici l'espace de discussion. A ce stade, le médecin peut
répondre le malade.
Figure 22: Discussion
entre médecin-malade (conversation)
Comme l'illustré laFigure n°19:
Répertoire des prescriptions médicales, icône
Imprimer, c'est elle qui permet d'imprimer la prescription
médicale que le médecin envoi à son malade.
Ci-après, nous vous présentons la fiche de
prescription médicale (Ordonnance). Il sied de signaler que l'impression
de cette fiche prend automatiquement le nom du malade à qui on a
prescrits les médicaments.
Cela permet au médecin de transmettre le fichier
« Prescription médicale » avec toute prescription.
Figure 23: Prescription
médicale (Etat de sortie)
b. Rejoindre le groupe « Tchate en
groupe »
Se référant à laFigure
n°21: Espace Nouveaux messages, le médecin
accède à la tchate en groupe en cliquant sur le lien
« Rejoindre tchate en groupe ».
Cette action, conduit à l'ouverture de l'interface
d'authentification (Figure 14: Page
d'authentification).
1. Session du malade
Tout commence au niveau de la connexion, voir
la(Figure 14: Page d'authentification).Si le login et le mot
de passe sont corrects.
L'interface ci-après apparaît, sur celle-ci, on
nous laisse le choix d'accéder à l'espace discussion
(tchate) en groupeet/ou l'espace de discussion in box
avec un ou plusieurs médecins chacun à son compte respectif. Ici,
c'est le malade Elie Ciza qui vient de se connecter ; on
constante que le malade n'a aucun nouveau message d'où Message
Inbox (0).
Figure 24: Menu
discussion (Tchate) pour le malade
a. Discussion in box
Une fois le malade clique soit sur le menu Message Inbox
( ), l'interface suivante apparaît :
Figure 25: Médecin
à écrire (médecin actif)
Le malade a le choix d'écrire au médecin qu'il
veut, en cliquant sur l'icône Blue(colonne action).
Une fois cliquez sur, l'interface vue à
laFigure 22: Discussion entre médecin-malade
(conversation)s'ouvre pour entamer des conversations.
b. Discussion en groupe
En cliquant sur le menu « Tchate en
Groupe », cette interface apparaît. Et
récupère directement le login du malade. Il suffit juste de
cliquer sur le bouton Enterpour rejoindre la discussion en
groupe.
Figure 26:
Accès aux discussions en groupe
Cette interface (Figure 27) apparaît,
et automatiquement le système signale à tous ceux qui sont
connectés que quelqu'un au nom de .... , vient de rejoindre
le tchate.
Une fois vous vous déconnectez (Quitter),
on signale directement que vous avezquitté le
tchate. Ces notifications sont visibles par toute personne qui
rejoint le groupe et celle en ligne voire connectée.
Figure 27: Tchate
en groupe
Terminons avec l'option de filtrage des messages par date et
entre date. Cette partie comme nous pouvons l'apercevoir est dans la session du
médecin au menu, sous l'onglet « Filtre
Message ».
1
Figure 28: Filtre des
messages par date
IV.3. EVALUATION DU COUT DE LOGICIEL
IV.3.1. Méthode DELPHI(Wilfried, Op. cit, 2022)
L'une des méthodes d'évaluation du coût
d'un logiciel,elle a été élaborée en 1948 par la
Rand Corporation. Cette méthode est basée sur le jugement
d'experts via un consensus sur un sujet particulier.
Signalons que celle-ci est plus pragmatique et avantageuse par
rapport à la méthode COCOMO car elle ne limite pas la
planification avant le projet et n'est pas basée sur des lignes de
code.
a) Procédure d'évaluation du coût
du logiciel par la méthode DELPHI
Étape 1: Le modérateur
prépare une courte présentation du projet ou demande à un
client, un analyste, un chef de produit de présenter sa
problématique ;
Étape 2: Le modérateur demande
les estimations individuelles à 3 experts ;
Étape 3: Chaque expert fait son
estimation dans son coin, comme il le souhaite ;
Étape 4: Le modérateur collecte
les résultats (anonymes) et calcule la moyenne.
b) Les experts contactés
Tableau 17 : Evaluation
du coût du logiciel par la méthode DELPHI
NOM, POSTNOM & PRENOM
|
CONTACTS
|
AVIS ($)
|
AMANI CIRIBAGULA Jean (Economiste)
|
+243 975 717 662
|
1 680,0$
|
CHILABARHA AUGUSTIN Nelson (Informaticien)
|
+243 990 542 043
|
1 900,0$
|
MULINDWA MUSHAGALUSA Amidel
(Informaticien)
|
+257 62 58 28 17
|
1 830,0$
|
|
|
|
Modérateur :
AMANI KALUNGA Christian, Concepteur et dév.
des SI.
|
Totale générale
|
5 410,0$
|
Moyenne (Ct Total)
|
1 803,3$
|
c) Auteur du projet
Nom : AMANIPost-nom :
KALUNGA Prénom : Christian
Pseudos : Le Papivore, Ir.
Russe
Domaine d'étude :
- Conception et développement des
systèmes d'information
- Conduite et gestion de projets informatiques et
autres.
Thématiques :
Santé, Environnement, Education,...etc.
Nationalité : Congolaise
Téléphone :
+243 993 235 741
+243 896 057 342
Mail :
christiankalunga2010@gmail.com
CONCLUSION
Au terme de ce modeste travail consacré à
« l'implémentation d'un système de gestion
et suivi à distance des patients atteints des maladies chroniques. Cas
du Centre de Santé Mgr Charles
MBOGHA/Labotte ».
L'objectif principal poursuivi par cette étude
était de mettre en pratique les théories et connaissances
acquises à l'auditoire et notre expertise par la réalisation d'un
système informatique capable de subvenir dans le suivi et la gestion de
patients chroniques à distance soit depuis leur domicile.
Cependant, pour atteindre cet objectif, de multiples
préoccupations résumées en problème ont
été soulevées et à travers elles, nous avions
formulé les questions proéminentes suivantes :
Ø Par quel moyen le Centre de Santé Mgr Charles
MBOGHA va-t-il arriver à améliorer la gestion et le suivi des
patients atteints des maladies chroniques ?
Ø Quels sont les avantages liés au suivi
à distance des patients atteints des maladies chroniques ?
A ces questions, les hypothèses suivantes ont
été émises :
ü L'implémentation d'un système
informatique de gestion et suivi à distance de patients atteintsdes
maladies chroniques serait par excellence un moyen efficace pouvant permettre
au C.S. Charles MBOGHA d'améliorer le suivi de ces malades.
ü Les soins de proximité, la détection
précoce des problèmes de santé, la prévention des
complications, l'efficacité clinique, l'autonomie et
l'amélioration de confort, ... ainsi que la subvention aux
problèmes de désert médicaux et de mobilité, tels
sont les avantages du suivi à distance des malades chroniques.
Pour vérifier nos hypothèses, nous avons fait
recours aux méthodes telles que : la méthode
structuro-fonctionnelle, la méthode historique, la méthode
analytique, la méthode MERISE, la méthode voire diagramme PERT et
ainsi qu'aux techniques suivantes : documentaire, d'observation et celle
d'enquête voire par entretien et à l'aide d'un guide.
En effet, ce travail a été constitué par
cinq chapitres hormis l'introduction et la conclusion. Et ces chapitres se sont
suivis séquentiellement comme libellés dans le point
consacré à la subdivision du travail.
A titre de rappel :
v Le chapitre zéro portait sur le cadrage du
projet, dans ce chapitre, il était question d'exploiter le
diagramme PERT, qui est l'un des outils de gestion dans la conduite de projet
informatique dans le souci de construire un réseau de tâches pour
améliorer l'ordonnancement des tâches et l'incidence d'un retard
sur la réalisation d'une activité (tâche) du projet.
v Le premier chapitre portait sur la revue de la
littérature,qui comprend à son tour la revue de
la littérature théorique où nous avions
ressorti toutes les théories qui cadrent avec le sujet et la
revue de la littérature empirique qui portait sur la
présentation des points de démarcation de notre sujet.
v Le deuxième chapitre portait sur la
présentation du milieu d'étude et l'analyse du système
existant, ici nous avions présenté l'organisation voire
le domaine d'étude ainsi que l'analyse et la critique de les
activités faisant objet de la présente étude, en
dépit de cela nous avions présenté nos propositions de
solution et adopté celle informatique.
v Le troisième chapitre portait sur la
Conception du nouveau système,dans ce chapitre, il a
été question de présenter certaines méthodes
utilisées en informatique et en suite faire le choix de la
méthode qui nous permettra de mettre en place un nouveau système.
Et à cette fin, nous avions opté à la méthode dite
MERISE.
v En fin, le quatrième chapitre portait sur la
réalisation du nouveau système, dans ce
dernier, il a été question de présenter les outils qui
nous ont permis de réaliser l'application, de présenter le manuel
d'utilisation et les interfaces de l'application ainsi
développée.
L'aboutissement de ce travail, a été
sanctionné par la mise en place de notre application nommée
« Allo!Santé »grâce aux
langages PHP, JavaScript, CSS et HMTL (Booststrap) ; sous le SGBD
MySQL. Il sied de souligner que cette application a entaché la
soif ardente de ses nombreux utilisateurs (les diabétiques et les
personnels du C.S Mgr MBOGHA) en répondant à leurs attentes et
besoins.
Eu égard à ce résultat satisfaisant, nos
hypothèses ont été confirmées.
En définitive,ce travail étant une oeuvre
humaine, il n'est pas épargné de toute faiblesse, d'où
nous restons ouverts à toute critique et flexible à recevoir
toute remarque tentant à améliorer davantage cette
étude ; par-là la voie reste ainsi ouverte aux autres
chercheurs qui voudraient nous emboiter les pas en menant une recherche
analogue à la nôtre.
BIBLIOGRAPHIE
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sociales et approche qualitative des organisations, P.U.O, Québec,
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mise en oeuvre ; collections ressources informatiques »,
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4°édition - 2001, publié jusqu'en 2010 par les
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20. PINTO et M. GRAWITZ (1993), Méthodes des
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21. Suzanne RIVARD et Jean TOBOT (2010), le
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Paris, P.36.
II. Cours
1. Amos CISHUNGULUKA K. (2013), Cours de Relations
industrielles, G3 GRH, ISC/Bukavu, inédit
2. Ass. Abbé Jean-Dominique UYERGIU Kwolonyo 4 (2012),
Cours Informatique Générale, G1 Infor. DSI.FS., UCB,
P.4.
3. Ass. MADJIDI ABDOU (2019), Notes du Cours de
Méthode d'Analyse Informatique I, G2 IG, ISC,
inédit.
4. Ass. MADJIDI ABDOU (2020), Notes du cours de technique
de banque de données, G3 IG, ISC, inédit.
5. Ass. MADJIDI ABDOU (2019), Syllabus du cours de
Système d'Exploitation (S.E), G2 IG, ISC, P. 4, inédit.
6. Ass. OMARI David (2020), Cours de Méthode
d'Analyse Informatique II, G3 IG, ISC, P.15, inédit.
7. Christophe BANYAKWA (2007), Cours de Méthode
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8. Dr. AMOS KANANI (2019), Notes du Cours d'Initiation
à la Recherche Scientifique (IRS), G2 IG, ISC-Bukavu,
inédit.
9. Dr William SAHINGUVU (2009),Base de Données et
Systèmes de Gestion de Bases de Données (SGBD) (Database - DB
& DataBase Managment Systems - DBMS),Université LUMIERE de
BUJUMBURA, Faculté d'Informatique de Gestion, à Butare, P.19.
10. Jean-Dominique, A. A. (2012). Cours d'Informatique
Générale. Bukavu: DSI.FS/UCB.
11. L. NDAYIZEYE (2016), Cours d'initiation à la
recherche scientifique, G2 SCA, ISP/Bukavu, inédit.
12. Prof. Dr. Ir. Agr. MBIKAYI (2014), Cours de
Génie Logiciel, L1 Informatique., UCB, P.14.
13. Wilfried, A. B. (2022). Cours de Conduite et gestion
de projets informatiques. Bukavu: Département d'Informatique,
ISC-Bukavu.
14. YENDE RAPHAEL Grevisse, p. (2019). Cours de methodes
de conduite des projets informatiques. 39. Kinshasa, RDC:
Département d'informatique, ISC-Kinshasa.
III. Dictionnaire
1. DEPELTEAU F., Dictionnaire sociologique, Paris, La
rousse, 2009, P.12.
2. Dictionnaire de notre temps, P.336, 439.
3. Maurice-Louis (2002), Dictionnaire
encyclopédique, éd. Bevel, Bruxelles, P.456.
IV. Travaux de Mémoires et
Thèses.
1. DIDIER Melody (2015),
Téléconsultation : l'opinion des médecins
généralistes d'un territoire
Lorrain, Thèse, Faculté de
Médecine de NANCY/Université de LORRAINE, inédit.
2. Mme ZIDANE Dehbia et Mlle MOUNES Nawel (2019), la
télé sante et les apports de la télé consultation
dans la prise en charge des problèmes de santé publique : cas de
la Covid 19 au CHU NEDIR MOHAMMED DE TIZI-OUZOU, Mémoire de Fin
d'Etudes (Master) en Science économiques, option : Economie de la
santé, Université MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU,
inédit.
3. NEEMA MUSHAHARA Pascaline (2019), Conception et
réalisation d'une application de suivi des femmes enceintes : Cas
du C.S. MALKIA WA AMANI, Deuxième année de licence,
Département d'informatique de gestion, ISC - Bukavu, inédit.
V. Interview
1. TONGA, P. (2020, Novembre 27). Sécretaire du conseil
provincial de l'ordre de pharmaciens. Sud-Kivu : Les pharmaciens
dénnoncent l'envahissement de leur secteur par des personnes non
pharmatiens et sans formation à Bukavu. (J. BAKAKA, Intervieweur).
www.kivuavenir.com.
TABLE DES
MATIERES
IN MEMORIUM
i
EPIGRAPHES
ii
DEDICACE
iii
REMERCIEMENTS
iv
SIGLES ET ABREVIATIONS
v
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
vi
0. INTRODUCTION
1
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES
3
0.3. OBJECTIFS
4
0.3.1. Objectif global
4
0.3.2. Objectifs spécifiques
4
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
4
0.4.1. Choix du sujet
4
0.4.2. Intérêt du sujet
5
0.5. DELIMITATION DU SUJET
5
0.5.1. Délimitation temporaire
6
0.5.2. Délimitation spatiale
6
0.6. METHODOLOGIE
6
0.6.1. Méthodes
6
0.6.2. Techniques
7
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
8
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
8
CHAPITRE 0. CADRAGE DU PROJET
9
0.1. IDENTIFICATION DU PROJET
9
0.1.1. Définition d'un projet (CT.
Bazomanza Wilfried, 2022)
9
0.1.2. Intitulé du projet
9
0.1.3. Objectifs poursuivis
9
0.2. OUTIL DE CONCEPTION
10
0.3. OUTIL DE PLANIFICATION (Wilfried, Op.
cit, 2022)
10
0.3.1. Diagramme PERT (Program Evaluation
Research Task)
10
CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE
14
I.1. REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE
14
I.1.0. Introduction
14
I.1.1. Théorie cadrant avec le sujet
14
I.1.2. Présentation de la méthode
MERISE
17
I.1.3. Notion sur la base de données
21
I.1.4. Aperçu sur les langages de
programmation et/ou informatique
22
I.1.5. Notion sur le Web
23
I.2. REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE
24
CHAPITRE II : ETUDE DU MILIEU D'ETUDE ET ANALYSE
DE L'EXISTANT
25
II.1. PRESENTATION DU C.S. Mgr Charles MBOGHA
/LABOTTE
26
II.1.1. Dénomination exacte
26
II.1.2. Historique
26
II.1.3. Situation géographique
26
II.1.4. Population totale de la zone de
santé urbaine d'IBANDA
27
II.1.5. Objectif du C.S. Mgr Charles
MBOGHA/Labotte
27
II.1.6. Mission du C.S. Mgr Charles
MBOGHA/Labotte
27
II.1.7. Programme et services
27
II.1.8. Perspectives d'avenir du C.S. Mgr Charles
MBOGHA/LABOTTE
28
II.1.9. Organigramme du C.S. Mgr Charles
MBOGHA/LABOTTE
28
II.2.10. Etude des postes de travail
29
II.2. PRESENTATION DE L'EXISTANT
30
II.2.1. Narration de l'information
30
II.2.2. Les ressources utilisées par le C.S
Mgr Charles MBOGHA/Labotte
31
II.2.3. L'étude des documents
33
II.2.4. Schéma de circulation des
informations du CS Mgr Charles MBOGHA
35
II.3. CRITIQUE DU SYSTEME EXISTANT
41
II.2.1. Critique des documents
41
II.2.2. Critique des moyens logiciels
41
II.2.3. Critique du mode de traitement des
informations
42
II.4. PROPOSITION DES SOLUTIONS
42
II.2.1. Solution manuelle ou humaine
42
II.2.2. Solution informatique
43
II.2.3. Solution adoptée
43
CHAPITRE III. CONCEPTION DU NOUVEAU SYSTEME
(Méthodologie)
44
III.0. INTRODUCTION
44
III.1. QUELQUES METHODES UTILISEES EN
INFORMATIQUE
44
III.2. CHOIX DE LA METHODE
44
III.3. REALISATION DE LA METHODE MERISE
45
1ère étape :
DESCRIPTION DYNAMIQUE DU SYSTEME
45
III.3.1. Analyse de flux d'informations (MADJIDI,
Op. cit, 2019)
45
III.3.2. Modèle Conceptuel des Traitements
(MCT)
48
III.3.3. Modèle Organisationnel des
Traitements (MADJIDI, Op. cit, 2019)
52
2ème étape :
DESCRIPTION STATIQUE DU SYSTEME
55
III.3.4. Dictionnaire de données
55
III.3.5. La matrice des dépendances
fonctionnelles
57
III.3.6. Modèle Conceptuel des
Données (MCD)
59
III.3.7. Modèle Organisationnel de
Données
61
III.3.8. Modèle Logique de
Données
61
III.3.9. Modèle Physique de Données
(MADJIDI, Op. cit, 2019)
63
CHAPITRE IV. REALISATION DU NOUVEAU SYSTEME
64
IV.1. PRESENTATION DES OUTILS ET DU LANGAGE DE
PROGRAMMATION
64
IV.1.1. Langage de programmation
64
IV.1.2. Présentation des outils
64
IV.2. GUIDE D'UTILISATEUR
64
IV.2.1. Présentation de l'application
« Allo ! Santé »
64
IV.3. EVALUATION DU COUT DE LOGICIEL
75
IV.3.1. Méthode DELPHI (Wilfried, Op. cit,
2022)
75
CONCLUSION
76
BIBLIOGRAPHIE
78
TABLE DES MATIERES
81