CONCLUSION GENERALE
Nous nous étions proposé dans ce travail de
pouvoir démontrer le phénomène de la projection sur le
monde rural des populations qui quittent la ville à cause des conditions
stressantes et fatigantes de la vie urbaine qui ont poussés les
populations au retour de la ville de Kinshasa vers le milieu rural notamment la
cité de kasangulu.
En effet, il était question de déterminer les
facteurs de l'exurbanisation, de découvrir la provenance des populations
qui habitent la cité de kasangulu et de trouver les mécanismes
d'adaptation à la conjoncture. Toutes ses questions ont
été abordé par plusieurs chercheurs certains comme
Dominique MIGNOT, Anne AGUILERA et Danièle BLOY (2004). Ceux-ci et bien
d'autres ont abordé spécialement la question de
l'étalement urbain et ils sont arrivés à la conclusion
selon laquelle les doubles processus de suburbanisation des actifs et des
emplois, couplet au développement des pôles en
périphérie s'accompagne des mutations significatives dans
l'organisation de l'espace.
Le premier résultat de cette étude est tout
d'abord la confirmation sur le double phénomène de concentration
et de l'étalement urbain. Ce point de vue rejoint notre étude
dans la mesure où elle confirme que la croissance urbaine de la ville de
Kinshasa a conduit à plusieurs problèmes liés à
l'organisation de l'espace.
En effet, la vie coute chère en ville ou à
Kinshasa et les mouvements d'exode rurale massif à pris de l'ampleur.
Les populations en quête de logement s'est orientée vers les
cités périphériques. D'autres ont choisis carrément
de retourner de la ville de Kinshasa vers le milieu rural.
En effet, la raison qui explique ce retour réside non
seulement dans une dégradation vertigineuse de la qualité de
vie urbaine mais aussi pourla pauvreté de la population en
générale.
Une étude pareille confirme notre hypothèse. Il
s'agit du travail du professeur Jean-Claude BRUNEAU qui a étudié
(la crise des sociétés et l'exurbanisation en Afrique tropicale)
il a observé le retour des villes vers les milieux ruraux. Cela dans le
Katanga d'abord dès les années 1970 ou les processus semblent
avoir pris naissance puis dans le reste du vaste Congo ou il a connu une
étonnante expansion. En suite au Niger ou des évolutions
similaires sont devenues évidente dans les années 1980. Enfin,
dans le Cameroun dans les années 1990 ou les mêmes causes ce sont
mises à produire plus brusquement encore les mêmes effets
plutôt qu'un vrai déclin du fait urbain, cette inversion de flux
migratoire semble traduire une forme spécifique d'exurbanisation, dont
plusieurs indices suggèrent qu'elle n'est plus en Afrique l'exception
mais bien la règle. Voilà qui justifie notre hypothèse.
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