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Vivre la ville à  la campagne : crise urbaine et exurbanisation à  Kinshasa. Cas de la cité de Kasangulu.


par Camille MUNDELE VALIDA
Université Pédagogique Nationale UPN  - Graduat  2019
  

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CONCLUSION GENERALE

Nous nous étions proposé dans ce travail de pouvoir démontrer le phénomène de la projection sur le monde rural des populations qui quittent la ville à cause des conditions stressantes et fatigantes de la vie urbaine qui ont poussés les populations au retour de la ville de Kinshasa vers le milieu rural notamment la cité de kasangulu.

En effet, il était question de déterminer les facteurs de l'exurbanisation, de découvrir la provenance des populations qui habitent la cité de kasangulu et de trouver les mécanismes d'adaptation à la conjoncture. Toutes ses questions ont été abordé par plusieurs chercheurs certains comme Dominique MIGNOT, Anne AGUILERA et Danièle BLOY (2004). Ceux-ci et bien d'autres ont abordé spécialement la question de l'étalement urbain et ils sont arrivés à la conclusion selon laquelle les doubles processus de suburbanisation des actifs et des emplois, couplet au développement des pôles en périphérie s'accompagne des mutations significatives dans l'organisation de l'espace.

Le premier résultat de cette étude est tout d'abord la confirmation sur le double phénomène de concentration et de l'étalement urbain. Ce point de vue rejoint notre étude dans la mesure où elle confirme que la croissance urbaine de la ville de Kinshasa a conduit à plusieurs problèmes liés à l'organisation de l'espace.

En effet, la vie coute chère en ville ou à Kinshasa et les mouvements d'exode rurale massif à pris de l'ampleur. Les populations en quête de logement s'est orientée vers les cités périphériques. D'autres ont choisis carrément de retourner de la ville de Kinshasa vers le milieu rural.

En effet, la raison qui explique ce retour réside non seulement dans une dégradation vertigineuse de la qualité de vie urbaine mais aussi pourla pauvreté de la population en générale.

Une étude pareille confirme notre hypothèse. Il s'agit du travail du professeur Jean-Claude BRUNEAU qui a étudié (la crise des sociétés et l'exurbanisation en Afrique tropicale) il a observé le retour des villes vers les milieux ruraux. Cela dans le Katanga d'abord dès les années 1970 ou les processus semblent avoir pris naissance puis dans le reste du vaste Congo ou il a connu une étonnante expansion. En suite au Niger ou des évolutions similaires sont devenues évidente dans les années 1980. Enfin, dans le Cameroun dans les années 1990 ou les mêmes causes ce sont mises à produire plus brusquement encore les mêmes effets plutôt qu'un vrai déclin du fait urbain, cette inversion de flux migratoire semble traduire une forme spécifique d'exurbanisation, dont plusieurs indices suggèrent qu'elle n'est plus en Afrique l'exception mais bien la règle. Voilà qui justifie notre hypothèse.

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