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Les politiques d'aménagement urbain à  Tchibanga. Quelle place pour les outils d'aménagement dans le contenu d'une leçon de géographie en classe de 1ère.


par Roland Régis Armel MOUSSAVOU
Ecole Normale Supérieure de Libreville Gabon - Master II 2019
  

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CONCLUSION GÉNÉRALE

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Il était question dans cette étude de faire un inventaire des politiques urbaine menée dans la ville de Tchibanga et voir dans quelle mesure il était possible d'intégrer les outils d'aménagement urbain dans une leçon de géographie en classe de première.

Notre étude est divisée en deux parties. La première partie est structurée en trois chapitres. Dans le premier chapitre il était question pour nous de présenter l'approche des notions de politique d'aménagement et aménagement urbain. Deux notions bien distinctes qui ne se perçoivent pas facilement. Dans le deuxième chapitre par contre nous avons présentés le cadre institutionnel et juridique qui encadre les opérations d'aménagement urbain. C'est ainsi que dans le même ordre d'idée pour avons de manière exhaustive les différents outils qui encadre les opérations d'aménagement urbain au Gabon. Par ailleurs nous avons aussi présenté la démarche méthodologique qui intervient dans le processus de réalisation des deux principaux d'aménagement que sont le SDAU et le POS. Les enseignants de rang magistral ont fustigé cette méthodologie des experts qui élaborent des plans sans associer les principaux bénéficiaires que sont les populations. C'est la raison pour laquelle, nous pensons que l'aménagement participatif, l'urbanisme participatif, sont la clé de développement des villes africaines.

Notre deuxième partie qui a pour titre cadre d'étude, états des lieux des politiques urbaines et proposition d'introduction des outils d'aménagement urbain au lycée, scinder en trois chapitres est le point vers lequel se focalise notre étude. Le chapitre IV de notre document est dédié au cadre d'étude de la ville de Tchibanga. Dans ce dernier, nous avons fait la présentation du cadre physique et humain de la ville. Il s'en est suivi dans le chapitre V de faire un diagnostic de l'urbanisation à Tchibanga. A cet effet, nous ne nous sommes pas seulement focalisé sur les propos des responsables de l'administration provinciale et de la collectivité pour ne pas dire la mairie mais nous, nous sommes également tournés vers les populations en leur administrant un questionnaire relatif à leur vécu de l'espace.

Il en ressort que cette ville ne s'est doté qu'un seul plan préliminaire d'urbanisme qui date des années 80. Malgré cet état de fait, la ville de Tchibanga s'est développée au fil des années sans planification urbaine. Malgré l'existence d'une pluralité de textes dans l'arsenal juridique en matière d'urbanisation au Gabon, Tchibanga qui est une portion du territoire gabonais n'a bénéficié d'aucune politique urbaine après les années 80. Le paysage urbain de ladite présente un habitat très pittoresque qui allie trois types d'habitats que sont colonial, traditionnel et moderne et le réseau routier est constitué des voies bitumées et des voies no bitumées qui ne possède pas pour la majorité des caniveaux et qui sont envahies des hautes herbes.

Par ailleurs, bien qu'il soit presque banal, de constater aujourd'hui que Tchibanga ne se porte pas très bien et que cela résulte de l'absence de planification. Il faut aller plus loin dans la réflexion et

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identifier les principales embûches. Il est aussi vrai que l'espace urbain ne laisse pas entrevoir quelques signes de saturation. Cela ne peut rendre hypothétiques ou aléatoires d'éventuels projets de réhabilitation, qu'ils ne sont pas des sources d'une raison suffisante pour entretenir le laisser-faire. Certes, il n'est pas évident de remédier à tous les problèmes de la ville, mais il revient aux pouvoirs publics de réaliser les projets urbains et à réaliser des plans d'urbanismes pour que l'on parle de développement durable dans la ville de Tchibanga. Au Gabon comme le soulignait ROGOMBE, l'absence d'études sur les villes secondaires démontre le peu d'intérêt porté à cette catégorie de villes. La Banque Mondiale par le biais de CN TIPPEE est présente à Tchibanga dans le cadre du PDIL pour doter la ville de deux outils d'aménagement qui sont : le SDAU et le PACQ.

Par ailleurs, le chapitre VI aborde l'analyse du curriculum de la géographie. En effet, s'agissant du programme de géographie en classe de première nous pensons que celui-ci doit être un document officiel qui ne traduit pas le caractère sociologique et économique. C'est à ce juste titre que nous pensons que le programme de géographie en classe de première d'enseignement général peut être modifié au gré de l'évolution de la société car il n'a pas de durée bien déterminée. Aussi, nous avons tout au long de notre étude déploré que le programme utilisé actuellement dans les lycées et collèges en histoire-géographie n'est que le reflet de celui de 1993. C'est un programme qui est devenu inadapté donc ne répond pas aux problématiques actuelles. Nous pensons qu'en introduisant les outils d'aménagement (tels que le SDAU, le POS, le PDAU, PAZ etc.) dans le contenu d'une leçon de géographie en classe de 1ere, serait un gage de modernisation du curriculum car l'aménagement du territoire participe au développent durable. C'est ainsi que nous avons apporté cette modeste contribution afin d'améliorer ledit programme et d'être en phase avec les résolutions prises lors des assises des États Généraux tenues à Libreville les 17 et 18 mai 2010.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon