CONCLUSION GÉNÉRALE
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Il était question dans cette étude de faire un
inventaire des politiques urbaine menée dans la ville de Tchibanga et
voir dans quelle mesure il était possible d'intégrer les outils
d'aménagement urbain dans une leçon de géographie en
classe de première.
Notre étude est divisée en deux parties. La
première partie est structurée en trois chapitres. Dans le
premier chapitre il était question pour nous de présenter
l'approche des notions de politique d'aménagement et aménagement
urbain. Deux notions bien distinctes qui ne se perçoivent pas
facilement. Dans le deuxième chapitre par contre nous avons
présentés le cadre institutionnel et juridique qui encadre les
opérations d'aménagement urbain. C'est ainsi que dans le
même ordre d'idée pour avons de manière exhaustive les
différents outils qui encadre les opérations d'aménagement
urbain au Gabon. Par ailleurs nous avons aussi présenté la
démarche méthodologique qui intervient dans le processus de
réalisation des deux principaux d'aménagement que sont le SDAU et
le POS. Les enseignants de rang magistral ont fustigé cette
méthodologie des experts qui élaborent des plans sans associer
les principaux bénéficiaires que sont les populations. C'est la
raison pour laquelle, nous pensons que l'aménagement participatif,
l'urbanisme participatif, sont la clé de développement des villes
africaines.
Notre deuxième partie qui a pour titre cadre
d'étude, états des lieux des politiques urbaines et proposition
d'introduction des outils d'aménagement urbain au lycée, scinder
en trois chapitres est le point vers lequel se focalise notre étude. Le
chapitre IV de notre document est dédié au cadre d'étude
de la ville de Tchibanga. Dans ce dernier, nous avons fait la
présentation du cadre physique et humain de la ville. Il s'en est suivi
dans le chapitre V de faire un diagnostic de l'urbanisation à Tchibanga.
A cet effet, nous ne nous sommes pas seulement focalisé sur les propos
des responsables de l'administration provinciale et de la collectivité
pour ne pas dire la mairie mais nous, nous sommes également
tournés vers les populations en leur administrant un questionnaire
relatif à leur vécu de l'espace.
Il en ressort que cette ville ne s'est doté qu'un seul
plan préliminaire d'urbanisme qui date des années 80.
Malgré cet état de fait, la ville de Tchibanga s'est
développée au fil des années sans planification urbaine.
Malgré l'existence d'une pluralité de textes dans l'arsenal
juridique en matière d'urbanisation au Gabon, Tchibanga qui est une
portion du territoire gabonais n'a bénéficié d'aucune
politique urbaine après les années 80. Le paysage urbain de
ladite présente un habitat très pittoresque qui allie trois types
d'habitats que sont colonial, traditionnel et moderne et le réseau
routier est constitué des voies bitumées et des voies no
bitumées qui ne possède pas pour la majorité des caniveaux
et qui sont envahies des hautes herbes.
Par ailleurs, bien qu'il soit presque banal, de constater
aujourd'hui que Tchibanga ne se porte pas très bien et que cela
résulte de l'absence de planification. Il faut aller plus loin dans la
réflexion et
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identifier les principales embûches. Il est aussi vrai
que l'espace urbain ne laisse pas entrevoir quelques signes de saturation. Cela
ne peut rendre hypothétiques ou aléatoires d'éventuels
projets de réhabilitation, qu'ils ne sont pas des sources d'une raison
suffisante pour entretenir le laisser-faire. Certes, il n'est pas
évident de remédier à tous les problèmes de la
ville, mais il revient aux pouvoirs publics de réaliser les projets
urbains et à réaliser des plans d'urbanismes pour que l'on parle
de développement durable dans la ville de Tchibanga. Au Gabon comme le
soulignait ROGOMBE, l'absence d'études sur les villes secondaires
démontre le peu d'intérêt porté à cette
catégorie de villes. La Banque Mondiale par le biais de CN TIPPEE est
présente à Tchibanga dans le cadre du PDIL pour doter la ville de
deux outils d'aménagement qui sont : le SDAU et le PACQ.
Par ailleurs, le chapitre VI aborde l'analyse du curriculum de
la géographie. En effet, s'agissant du programme de géographie en
classe de première nous pensons que celui-ci doit être un document
officiel qui ne traduit pas le caractère sociologique et
économique. C'est à ce juste titre que nous pensons que le
programme de géographie en classe de première d'enseignement
général peut être modifié au gré de
l'évolution de la société car il n'a pas de durée
bien déterminée. Aussi, nous avons tout au long de notre
étude déploré que le programme utilisé actuellement
dans les lycées et collèges en histoire-géographie n'est
que le reflet de celui de 1993. C'est un programme qui est devenu
inadapté donc ne répond pas aux problématiques actuelles.
Nous pensons qu'en introduisant les outils d'aménagement (tels que le
SDAU, le POS, le PDAU, PAZ etc.) dans le contenu d'une leçon de
géographie en classe de 1ere, serait un gage de modernisation
du curriculum car l'aménagement du territoire participe au
développent durable. C'est ainsi que nous avons apporté cette
modeste contribution afin d'améliorer ledit programme et d'être en
phase avec les résolutions prises lors des assises des États
Généraux tenues à Libreville les 17 et 18 mai 2010.
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