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Quantification des particules solides de l'air, de la température et de l'humidité dans la commune annexe de la ville de Lubumbashi (haut-Katanga, R.D.Congo).


par Michel KABILA MWAMBA
Université de Lubumbashi - Master en conservation de la biodiversité 2020
  

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4.2. Concentrations spatiales des particules et température et humidité dans les sites suivant leurs caractéristiques

Les résultats de cette étude ont montré que les environs des routes asphaltées avec intense circulation ont présenté des fortes concentrations en particules de 2.5 et 10 um dans la commune étudiée (Annexe). Ces résultats seraient justifiés par le trafic routier. En effet, le trafic routier est à l'origine de l'émission de nombreux polluants dans l'air (Anses, 2012). Il constitue l'un des principaux émetteurs de particules et des oxydes d'azote (NOx) en particulier dans les zones urbaines (Anses, 2012). Habiter à proximité du trafic routier augmente sensiblement la morbidité attribuable à la pollution atmosphérique (Anses 2012). En plus, cette situation pourrait s'expliqué par un système de transport mal organisé avec certains des véhicules d'âge avancé (Liousse, et al,. 2014).

Apres l'étude les valeurs moyennes observées autour des routes asphaltées avec intense circulation sont de (107,97 ug/m3 pour les particules de 2.5 um et 202,43 ug/m3 pour les particules de 10 um). Ces valeurs dépassent largement le seuil fixé par l'OMS qui est de 49,26 ug/m3 valeurs annuelles pour les particules de 2.5 um et 90.18 ug/m3 pour les particules de 10 um (OMS, 2005) et même la norme annuelle recommandée par la banque mondiale aux pays en voie de développement, à savoir 80 jig/m3 (World Bank Group, 1998). Ces valeurs très élevées dans la grande partie de la zone étudiée, pourrait être aussi justifiée par le manque de

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pluie, car l'étude a été conduite quasiment pendant la saison sèche. En effet, la pluie peut contribuer à réduire les concentrations de particules en suspension dans l'air, d'une part par lavage de l'atmosphère, mais également par le lavage des sols, diminuant ainsi la remise en suspension de particules déposées (Seraghni, 2007).

Les faibles concentrations en particules observées autour des espaces verts pourraient être justifiées par la présence de la végétation dans ces sites. Janhäll, (2015) a rapporté que la végétation joue le rôle d'épurateur vis-à-vis de l'air car elles sont capables de capter un certain nombre de polluants gazeux, par absorption dans les stomates et adsorption par la cuticule des feuilles. Malgré cela, elles sont parmi les premières victimes de la pollution atmosphérique (Misztal et al., 2015). Dans le cas de la ville de Lubumbashi le manque des espaces verts important dans la grande partie de la ville serait source de mauvaise qualité d'air comme les montres les résultats de cette étude.

Les concentrations moyennes en particules observées autour des bâtis intenses (45,84ug/m3) pour les particules de 2.5 um et (77,08) pour les particules de 10 um. Cela s'explique par la structure de la ville qui est un facteur essentiel de la particularité climatique du milieu urbain. Certaines études ont prouvé que ces canyons urbains retenaient les polluants atmosphériques au sein de la ville et de ce fait augmentaient la concentration de ces derniers dans l'agglomération urbaine (Britter and Hanna, 2003 in Zhou et Levy, 2007). Les matériaux de construction sont soumis à un rayonnement important qui contribue à augmenter l'énergie stockée dans le bâti. Ainsi le cadre bâti stocke durant la journée une importante quantité de chaleur qui sera restituée à la basse atmosphère durant la nuit. Ce phénomène freine le refroidissement nocturne comparativement à la campagne environnante où il y a peu de stock de chaleur (Britter and Hanna, 2003 in Zhou et Levy, 2007).

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