Ministère de l'Enseignement Supérieur
République du Mali
et de la Recherche Scientifique Un Peuple-un-But-une
Foi
*** ***
Direction Nationale de l'Enseignement Ministère de
l'élevage et de la
Supérieur et de la Recherche Scientifique
Pèche
*** ***
Institut Supérieur de Technologies
Appliquées Institut International de Recherche
(TechnoLAB-ISTA) en Elevage (ILRI)
THEME :
Evaluation des activités de facilitation d'accès
aux crédits des institutions financières du
projet d'élevage (FTF-MLTSP) de l'ILRI en région de Sikasso
dans les communes de Natien et de
Farakala.
Présenté et Soutenu par
: Issa Moussa DIARRA Pour l'obtention du diplôme de Grade
Master de Recherche en Management des Projets et Organisations, Innovations
et Technologies.
Promotion : 2017-2018
Directeur de mémoire : Membres du Jury :
Boubacar Traoré
Amadou Garan KOUYATE Abdourahamane Traoré
1
Date de soutenance : 29/08/2019
Dédicace
2
Je dédie cette recherche à mon très cher
père Moussa DIARRA.
3
Remerciements
Ils sont adressés aux individus suivants :
V' A mon directeur de mémoire Amadou Garan
KOUYATE, pour sa disponibilité à mon encadrement ;
V' A tout le personnel enseignant et administratif de
TechnoLAB-ISTA, pour la qualité de leur service rendu pendant les cinq
(5) ans d'études;
V' A feu M. Dionkounda TRAORE Ph.D, pour la franche
transmission de ses connaissances en gestion de projets de développement
;
V' A ma très chère mère, mon
très cher père, mes chers frères et soeurs, pour leur
soutien moral et financier à la réussite de mes études
;
V' A M. Marc TRAORE, pour son appuis au
décrochage du stage chez Institut
International de Recherche en Elevage (ILRI) dans le cadre de
la rédaction ce mémoire ; V' A Dr Abdou FALL,
Coordinateur du projet Feed The Future-Mali Livestock
Technologies Scaling Program de l'ILRI, pour m'avoir
accordé une période de stage; V' A mon encadreur de
stage M. Cheick Oumar TOURE, Expert en suivi-évaluation chez
ILRI, pour sa franche collaboration à la
rédaction de ce mémoire ;
V' A Dr Ansoumane MAÏGA, Communicateur chez
ILRI, pour ses orientations sur le fonds de ce mémoire ;
V' A Dr. Laya Amadou GUINDO et M. Seydou BAH, pour
leur concours à la correction de ce mémoire ;
V' A tous les personnels des instituts
siégés chez ICRISAT (International Crops Research Institute for
the Semi-Arid and Tropics) particulièrement Andree M NENKAM, Sidi Yehia
TOUNKARA et Jourdain C LOKOSSOU pour leur appuis aux analyses statistiques des
données de ce mémoire.
4
Résumé
Le déroulement d'une étude scientifique se
reposant sur de cas pratiques à travers lesquels découlent les
résultats favorables ou défavorables en comparaison aux objectifs
prédéfinis. Ceci étant, cette étude est
centralisée autour du suivi-évaluation de projets de
développement avec un cas pratique d'évaluation des
activités dont les débouchés permettent de faciliter
l'accès de pratiquants d'embouche aux crédits des institutions
financières.
Pour la réalisation de cette étude, un plan de
rédaction a été adopté dont la mise en exergue a
permis en premier lieu, de faire une fouille des littératures
parallèles à l'étude. Ces littératures
défilent de données précédentes à cette
étude en cohésion avec le suivi-évaluation d'une
manière générale comme en milieu rural et le financement
des activités agricoles et rurales. En deuxième lieu, des
recherches sur de cas pratiques de Natien et Farakala à travers les
enquêtes réalisées auprès de producteurs d'embouches
et qui ont démontré les acquis à la suite de
l'intervention du projet. En dernier lieu, émission des perspectives
permettant de consolider les technologies transférées aux
producteurs tout en spécifiant les rôles qu'incombent à
chaque partie prenante.
5
Sommaire
Dédicace i
Remerciements . ii
Résume iii
Sommaire ..iv
Liste des tableaux et liste des figures .v
Liste des sigles et abréviations vi
Introduction 12
Chapitre I : Méthodologie 14
1. Problématique 14
2. Questions de recherche, objectifs, hypothèses et
résultats attendus .14
3. Le model d'analyse et méthodes de collectes de
données 15
4. Contexte et justification du choix de l'étude
...15
5. Présentation du milieu d'études 16
6. Choix de l'échantillon 18
7. Difficultés 18
Chapitre II : Recherche théorique
...19
1. Suivi-évaluation de projet rural 19
2. Micro-finance en milieu rural 29
Chapitre III : Présentation de l'ILRI
et FTF-MLTSP 40
1. Présentation de l'ILRI 41
2. Présentation de FTF-MLTSP ..42
Chapitre IV : Résultats Et Discussions
47
1. Coordination du projet 47
2. Partenaires et bénéficiaires 48
Chapitre V : Perspectives 61
1. Coordination du projet 61
2. Partenaires et bénéficiaires 62
6
Conclusion .64
Bibliographie .vii
Annexes ..viii
7
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Répartition des responsabilités entre
populations et agents extérieurs 22
Tableau 2: Exemple de tableau de bord 29
Tableau 3 : Liste des cercles et communes clés 45
Tableau 4 : Intervention du projet 51
Tableau 5 : Types d'appuis du projet . 52
Tableau 6 : Appréciation des appuis du projet 53
Tableau 7 : Etat des chiffres d'affaires des producteurs
bénéficiaires de prêts .57
8
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Situation d'accès des producteurs aux
prêts 54
Figure 2: Situation des tranches d'âge des producteurs
bénéficiaires et non bénéficiaires de
prêts 55
Figure 3 : Situation des remboursements de prêts 56
Figure 4 : Améliorations des conditions de vie post
prêts 58
9
Liste des sigles et abréviations
ADN: Direction Nationale de l'Agriculture
CNASA: Centre National d'Appui à la
Santé Animale
CRS: Catholic Relief Services
DNSV: Direction Nationale des Services
Vétérinaires
FRDA : Fonds Régional de
Développement Agricole
IER: Institut d'Economie Rurale
OMA: Observatoire des Marches Agricoles
ACSA : Agents Communautaires de la
Santé Animale
ADN: Anime Digital Network (Réseau
Digital Animé)
AMEDD: Association Malienne d'Eveil et de
Développement Durable
API : Agence pour la Promotion de
l'Investissement
AVSF: Agronomes et Vétérinaires
Sans Frontières
BOAD: Banque Ouest Africaine de
Développement
CAD : Comité d'Aide au
Développement
CCT : Comité Consultatif Technique
CIPEA : Centre International pour l'Elevage
en Afrique
CMDT : Compagnie Malienne de
Développement Textile
CNASA : Centre National d'Appui à la
Santé Animale
CSA : Commissariat à la
Sécurité Alimentaire
DFID : Département For International
Développement
DNPIA: Direction Nationale des Producteurs et
Industries Animales
DNSC : Direction Nationale des Services
Vétérinaires
DRSIAP : Direction Régionale de la
Statistique, de l'Informatique de
l'Aménagement et de la
Population
EF: Exploitations Familiales
EOHS: Environment Occupational Health and
Safety (Environnement Santé et Sécurité au
Travail)
FAIR: Forum pour d'Autres Indicateurs de
Richesse
FANTA: Foods And Technical Assistance
FCFA: Franc Communauté
Financière Africaine
10
FDA: Fonds de Développement
Agricole
FISAN: Fonds d'Investissement pour la
Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
FNDA : Fonds National de Développement
Agricole
FNF: Fonds Nationaux de Financement
FTE: Full-Time Equivalent
FTF: Feed The Future
GAR : Gestion Axée sur le
Résultat
GCRAI: Groupe Consultatif pour la Recherche
Agricole Internationale
GPO : Gestion Par Objectif
ICRISAT: International Crops Research
Institute for the Semi-Arid and Tropics
IF: Institutions Financières
IIED : Institut International pour
l'Environnement et le Développement
IER : Institut de l'Economie Rurale
ILCA: International Livestock Centre for
Africa
ILRAD : Laboratoire International de
Recherche sur les Maladies Animales
ILRI: International Livestock Research
Institute
IMF : Institutions de Micro Finances
IPE : Initiative Pauvreté et
Environnement
ISRA: Institut Sénégalais de
Recherches Agricoles
LCV: Laboratoire Central
Vétérinaire
LMIS: Livestock Market Information System
MARP: Méthode Active de Recherche
Participative
MLTSP: Mali Livestock Technology Scaling
Program
NEPAD : Nouveau Partenariat pour le
Développement de l'Afrique
OCDE : Organisation de Coopération et
de Développement Economique
ODM : Objectif du Développement
Millénaire
OECD: Organisation de Coopération et
de Développement Economiques
OMA : Observatoire des Marches Agricole
ONG : Organisation Non Gouvernementale
OP: Organisation des Producteurs
PAFASP : Projet d'Appui au
Développement du Secteur Privé
PCSA : Plateformes Communautaires de
Santé Animale
PDDAA : Programme Détaillé de
Développement de l'Agriculture Africaine
11
PDSEC : Plan de Développement Social
Economique et Culturel
PGP : Plan de Gestion de Projet
PIB: Produit Intérieur Brut
PME: Petite et Moyenne Entreprise
PMI: Petite et Moyenne Industrie
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
PPR : Peste des Petits Ruminants
PTF: Partenaire Technique et Financier
ROPPA: Réseau des Organisations
Paysannes et Producteurs en Afrique de l'Ouest
SFD : Systèmes Financiers
Décentralisés
SMART: Self-Monitoring, Analysis and
Reporting Technology (Spécifique Mesurable
Atteignable Réalisable et Temporairement
défini)
SNV: Netherlands Development Organization
TIC: Technologie d'Information et de
Communication
UA : Union Africaine
UEMOA : Union Economique et Monétaire
de L'Afrique de l'Ouest
UGP : Unité de Gestion du Projet
UNESCO: United Nations Educational Scientific
and Cultural Organization
USAID: United States Agency International
Development
USG: United States Government
12
Introduction
Le Mali est un pays dont les revenus reposent en grandes
parties sur les activités du secteur primaire. Il occupe un rang
considérable en Afrique à travers ses productions agricoles et
pastorales. Premier producteur de coton en Afrique avec le concours inlassable
de la Compagnie Malienne du Développement Textile dont les trois
millions de producteurs ont fait une réalisation de plus de 700.000
tonnes lors de la campagne 2018 (CMDT, 2018). Le plus grand pays
d'élevage de l'Union Économique et Monétaire Ouest
Africaine (UEMOA) avec 7,8 millions de bovins, 22 millions d'ovins et caprins.
Troisième pays exportateur de cheptel en Afrique vers les pays comme la
Cote d'Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso, le Ghana et le
Niger1. L'élevage occupe une place incontournable dans le
développement économique et social avec environ 12% du PIB et
représente 25 à 30% de la production rurale (API Sikasso, 2018).
Le potentiel d'exportation de cette filière est estimé à
977 003 548,55 € (636 milliards de FCFA). L'installation de fabrique
d'articles en cuir et en peau est d'une production estimée à 3
500 000 peaux d'ovins et de caprins et à plus de 500 000 peaux de bovins
par an (API Sikasso, 2018). Ces peaux sont exportées vers les pays de
l'Europe comme l'Espagne, l'Italie et la France. Dans la sous-région,
les exportations sont dirigées vers la Côte d'Ivoire, le Ghana, la
Sierra Léone et le Nigeria. L'élevage est la principale source de
revenu pour plus de 30% de la population rurale (CSA, 2011).
De ces progrès considérables, on remarque que le
rôle des ruminants dans l'approvisionnement des petits exploitants en
espèce, en nourriture (lait et viande) et en facteurs de production
(puissance de traction, fumure) est limité à cause de la
faiblesse de la productivité du cheptel et les contraintes liées
à la commercialisation2. Aussi, des pertes de
productivités et de commercialisations dues aux maladies demeurent
élevées au Mali. Le Pradère rapporte qu'en 2007, 540 000
têtes de bovins et 3,4 à 5,2 millions de petits ruminants sont
morts, entraînant une perte de 135 millions de dollars (78 975 000 000
FCFA), soit 20% du PIB du secteur. Des études antérieures
approfondies menées par l'Institut International de Recherche en Elevage
(ILRI), le Centre International d'Elevage en Afrique (ILCA) et (Wilson, en
1986) au centre du Mali, ont estimé les taux d'avortements à 3,3%
pour toutes les mises basses et le nombre total de décès à
31,6% chez les bovins âgés de 4 ans. Les taux de croissance sont
lents et les poids à
1 Agence pour la Promotion de l'Investissement
(API) Sikasso, 2018 ;
2 Document projet FTF-MLTSP ILRI, 2015
13
la maturité ne sont pas atteints avant l'âge de 5
ans. Des pertes de poids surviennent chaque année pendant la saison
sèche même chez les sujets jeunes.
En tenant compte de ces aspects, ILRI a initié en
janvier 2016 le projet intitulé « Projet de diffusion à
grande échelles des technologies de l'élevage au Mali Feed The
Future Mali Livestock Technologies Scaling Program (FTF-MLTSP)) dans les
régions de Sikasso, Tombouctou et Mopti » qui prendra fin en
décembre 2019, financé par l'Agence Internationale de
Développement des Etats Unis (USAID/Mali).
Au regard de l'importance de la dimension nationale de ce
projet sur le développement économique du monde rural, il sera
question de mener une étude sur l'une des activités de ce projet
d'où le choix du thème : « Evaluation des activités
de facilitation d'accès aux crédits des institutions
financières du projet d'élevage de l'ILRI en région de
Sikasso dans les communes de Natien et de Farakala».
La démarche adoptée pour mener à bien cette
étude se structure comme suit :
La description de la méthodologie (Chapitre 1), ensuite
s'enchaine une recherche théorique (Chapitre 2), la présentation
de l'ILRI et du projet FTF-MLTSP (Chapitre 3), résultats et discussions
(chapitre 4) et perspectives à la suite des analyses de résultats
(Chapitre 5).
Chapitre I : Méthodologie
1. Problématique
Le financement des activités d'embouche en milieu rural
connait des difficultés liées à l'accès aux
crédits des institutions financières. Le cycle de production des
bétails pour une série d'embouche demande une durée
minimum de trois (3) mois et le risque de perte de bétails est
élevé avec des cas de maladies notoires. Les institutions
financières ayant un statut à caractère commercial,
l'octroi de prêt demeurait un processus contraignant aux agropastoraux.
Pourtant leur accompagnement est un facteur incontournable pour un
développement économique intégré de
l'agropastoralisme du moment où la majeure partie des emboucheurs ne
disposent pas de fonds nécessaires.
Dans le souci de pérenniser les nouvelles technologies
d'élevage acquises par les agropastorales, l'ILRI a adopté dans
son projet MLTSP une activité consistant à faciliter
l'accès de cibles aux crédits des institutions
financières.
Cette activité étant lancée depuis
près de quatre ans, peut-on constater des effets positifs par rapport
aux indices de départ ?
2. Questions de recherche, objectifs, hypothèses
et résultats attendus
Pour traiter cette problématique, sont émis des
questions de recherche, des objectifs, des hypothèses et des
résultats attendus qui sont étalés dans les points
suivants.
Question principale
Quelles sont les réalisations de la mise en oeuvre des
activités de facilitation d'accès des agropastoraux aux
crédits des institutions financières ?
Questions spécifiques
Est-ce que le projet a-t-il pu faciliter l'accès des
agropastoraux aux crédits des institutions financières ?
Quelles stratégies, le projet doit adopter pour
augmenter le nombre de bénéficiaires de crédits des
institutions financières-?
14
Objectif principal
15
L'objectif principal de ce travail consiste à
évaluer les activités de facilitation d'accès des
agropastoraux aux crédits des institutions financières.
Objectifs spécifiques
Plus spécifiquement, il s'agit de :
Démontrer les réalisations issues des
activités d'accès des agropastoraux aux crédits des
institutions financières ;
Adopter des propositions permettant d'augmenter le nombre de
bénéficiaires aux crédits des institutions
financières.
Hypothèse principale
Certains bénéficiaires du projet ont
accédé aux crédits des institutions financières.
Hypothèses spécifiques
Certains bénéficiaires ont fait des investissements
à travers l'appui du projet ;
Il existe des pistes d'identification des contraintes de cette
activité.
Résultats attendus
La facilité de financement du secteur d'embouche est
assurée.
Une nouvelle vision des agropastorales du crédit des
institutions financières est acquise.
3. Le model d'analyse et méthodes de collectes
de données
La méthodologie suivie pour atteindre les objectifs
visés et pour vérifier les hypothèses émises
est analytique. La coordination du projet dispose d'un plan de
suivi-évaluation et de gestion de
rendements exploités par un expert en la matière,
ce qui sera la principale référence au cours de
cette étude.
Ainsi, les méthodes de collectes utilisées sont
:
? Revue documentaire ;
? Entretiens ;
? Etudes de terrains;
? Questionnaires.
L'appréciation des données qui en découlent
de ceux-ci se fera à travers une analyse
quantitative et qualitative en fonction des résultats.
16
4. Contexte et justification du choix de
l'étude
Le choix de cette étude s'explique en premier lieu par
l'assimilation de nos connaissances théoriques aux pratiques du monde
professionnel. En deuxième lieu, l'accessibilité aux
données des situations de crédits dans les zones du cas pratique
y compris celles de toutes les parties prenantes parallèles à
cette étude. En dernier lieu, la problématique du financement du
secteur d'embouche qui s'explique par les contraintes suivantes :
· Le manque de culture des agropastoraux d'approcher les
institutions financières,
· L'accès difficile des agropastoraux aux
crédits des institutions financières,
· La complication des conditions d'octroi de
prêts,
· La perte de bétails qui sont les garanties de
prêts,
· Le délai de remboursement court des
prêts.
5. Présentation du milieu d'étude
Natien et Farakala sont des communes du cercle de Sikasso
dont la région a une représentation géographique
conférant relativement un climat humide par rapport aux régions
septentrionales du Mali en saison sèche. Celle-ci est également
moins longue. La pluviométrie moyenne annuelle varie entre 1.500 mm pour
la zone couvrant le sud des cercles de Yanfolila, Bougouni, Sikasso et Kadiolo
et 700 mm au nord3. Elle est arrosée par quatre grandes
rivières à savoir le Sankarani, le Baoulé, le Bafing et
Bagoé. Cette situation géographique favorable renforcée
par la présence de plusieurs cours d'eau, confère la
région de grandes potentialités hydro agricoles et sylvo
pastorales. Ainsi, les présentations suivantes des deux communes
permettent d'élargir la clarté des paraboles ci-dessus.
5.1 Présentation de Natien
Depuis sa création en tant que commune et chef-lieu,
Natien a connu des progrès considérables à travers les
exploitations locales. Toutefois, les contraintes liées aux
activités génératrices de revenus sont identifiables aux
seuils des indicateurs de développement. Par ailleurs, les mises en
exergue suivantes développent l'historique et la situation
géographique de la ladite commune.
5.1.1 Historique
3 Source : Assemblée Régionale de Sikasso,
Politique de promotion des filières agro sylvo pastorales de la
Région de Sikasso, mai 2004, P 5.
17
Sous la loi générale portant création des
autres communes rurales de la République du Mali, la commune rurale de
Natien a été créée suivant la loi n°
96-059/AN-RM du 4 Novembre 19964. Le chef-lieu de commune est
situé à Natien. Elle est constituée de neuf (9) villages
unis par la volonté de vivre ensemble, l'existence de liens de
solidarité et la viabilité des secteurs économiques.
5.1.2 Situation géographique
La situation géographique est enclavée à
l'ouest de la ville de Sikasso (chef-lieu de cercle) et à dix-huit (18)
km sur la Route Nationale Sept (RN7), c'est-à-dire l'axe Sikasso -
Bamako).
Elle est bordée :
· A l'est par la commune urbaine de Sikasso ;
· Au nord-est par la commune rurale de Pimperna ;
· Au nord par la commune rurale de Gongasso ;
· A l'ouest par la commune rurale de Farakala ;
· Au sud-ouest par la commune rurale de Kolokoba ;
· Au sud par la commune rurale de Missirikoro.
Les neuf [09] villages de la commune sont : Natien (chef-lieu
de commune), Tamba, Sopie, Kassanso, Kéna, Ziérodougou, Farka,
Ganabougouni et Pitagalasso.
5.2 Présentation de Farakala
La commune rurale de Farakala connait des avancées
économiques depuis près de deux décennies à travers
l'intervention des Organisations Non Gouvernementales comme la SNV et les
structures paraétatiques comme la CMDT. Par ailleurs, les mises en
exergue suivantes développent l'historique et la situation
géographique de la ladite commune.
5.2.1 Historique
Dans le cadre de promouvoir la décentralisation, un
projet de loi définissant les localités du Mali retenues en tant
que commune, figure Farakala. Ladite commune a été
créée par la Loi N° 96-059/AN-RM du 04 novembre 1996 avec
douze (12) villages qui sont : Farakala I, Farakala II, Fokognouma Diassa,
Kalifabougou, Gniriwani, Nangola, Kandiadougou, Ousséléké
Diassa, Ifola, Nontanso, M'Pèdougou, et Wayéré. Le village
de Farakala est maintenu en tant que le chef-lieu de la commune.
5.2.2 Situation géographique
4 Source : Mamadou DISSA, Monographie de la commune rurale de
Natien, juin 2016, P 9.
18
La situation géographique de la commune rurale de
Farakala se positionne dans la partie ouest du cercle de Sikasso, région
de Sikasso. Elle est limitée :
? A l'est par la commune de Natien ;
? A l'ouest et au nord par la commune de Kapolondougou ;
? Au sud par la commune de Kolokoba.
La commune est traversée par la route nationale RN7
passant par M'Pèdougou et Farakala. Le village de Farakala, chef-lieu de
commune est situé à 37Km de la ville de Sikasso, chef-lieu de
cercle et de région.
6. Choix de l'échantillon
Les producteurs retenus par le projet dans les communes
rurales de Natien et Farakala sont au nombre de quatre cent cinquante-neuf
(459). Ces producteurs sont repartis entre les neuf (9) villages de Natien et
les douze (12) villages de Farakala. Le choix de l'échantillon est fait
sur la base d'un calcul standard. Le nombre assorti correspond à
soixante-six (66) producteurs à enquêter. Ce nombre est reparti
comme suit :
? Vingt-cinq (25) à Natien dont vingt (20) hommes et cinq
(5) femmes ;
? Quarante-un (41) à Farakala dont trente-un (31) hommes
et dix (10) femmes.
7. Difficultés
Le processus de cette étude a connu des
difficultés presque dans toutes les étapes de la
réalisation du début jusqu'au traitement des données. Il
est à noter que malgré l'agenda hyper chargé du directeur
de mémoire, il s'est évertué à faire ses
contributions tant à la forme que le fond de ce document.
Quant au lieu de stage, bien que l'encadreur avait son
chronogramme débordé, son concours fut notoire à cette
étude.
Parlant de la collecte de données aux communes rurales
de Natien et Farakala, il a eu des désagréments venant du
partenaire technique. En affirmant son concours infaillible au cours des
enquêtes auprès des producteurs chose qui était plus
préoccupante par rapport aux autres collectes de données, le
partenaire technique n'a pu remplir son questionnaire. Les données
collectées lui concernant, ont été reçues à
travers des entretiens.
Pour le cas des institutions financières, la
micro-finance Kafo Djiginew ne dispose pas de gestion particulière des
dossiers de prêts reçus à travers le canal du projet. Les
informations
19
collectées sur ce dernier, ont été
recueillies auprès du président de la plateforme du projet sise
à Farakala qui est aussi membre de la commission d'études des
dossiers de prêts chez Kafo.
Chapitre II: Recherche Théorique
La rédaction scientifique se déroulant sur une
chaine tenant compte de l'analyse de cause à effet des interactions.
Celle-ci se réfère à un point de départ qui est le
principal repère tout au long de la recherche. Cependant, il est
indispensable de mener une exploration préliminaire sur les travaux
antérieurs sur la thématique et parades. Cela permet de mieux
comprendre les enjeux et éclairer les pistes à suivre.
Dans ce chapitre, nous développerons les états
de lieux à travers les études antérieures à la
nôtre relativement au suivi-évaluation de projet rural et
micro-finance en milieu rural.
1. Suivi-évaluation de projet rural
La notion de suivi-évaluation en milieu rural fut
abordée par des spécialistes. Ainsi, une étude (HUE 2018)
nous signale que depuis plusieurs années, les indicateurs sont devenus
des éléments incontournables dans les projets ruraux, notamment
grâce au développement de l'informatique et de l'accès
à des milliers de données. Ils permettent en particulier
d'élaborer des diagnostics et de remettre un territoire dans son
contexte. On connaît tous par exemple que le Produit Intérieur
Brut (PIB) permet de comparer les pays entre eux, ou le taux de chômage
pour alerter sur un phénomène plus accentué sur un
territoire que sur un autre. Aujourd'hui, ces indicateurs sont également
utilisés dans le cadre du suivi et de l'évaluation de projets
ruraux. A l'heure où le budget des collectivités connaissent des
difficultés de mobilisation financière, la mise en oeuvre de
politiques publiques et de programmes ruraux nécessite la participation
d'un ensemble de partenaires financiers pour soulager les collectivités.
Dans ce contexte, les actions publiques sont soumises à un dispositif de
suivi et d'évaluation. Cette évaluation, devenue obligatoire pour
un grand nombre d'actions ou politiques publiques, est très
majoritairement réalisée lorsqu'un budget important est
alloué au projet.
1.1 Participation au projet
Il s'agit d'un concept polysémique. En effet, les
théories développées par les spécialistes de la
gestion de projets et programmes de développement s'avèrent
complémentaires et visent
20
à améliorer surtout leur impact sur la
population. Dans cet exergue, il sera question de décortiquer son
contenu et de situer les responsabilités de chaque acteur dans sa mise
en oeuvre.
1.1.1 Formes de participation
La participation des populations aux projets de
développement s'effectue presqu'à tous les niveaux. Cette
participation prend des formes différentes en fonction des
spécificités et les réalités locales. De cet ordre
d'idée, Albert MEISTER5 (1973) distingue cinq formes de
participation à savoir :
(i) La participation selon laquelle l'individu participe
instinctivement parce qu'il appartient à un système familial,
religieux et traditionnel qui l'incite à accompagner le projet par
l'intermédiaire des relations affectives. Cette forme de participation
est alors involontaire et caractérise des sociétés
fortement traditionnelles.
(ii) La participation volontaire, provenant de l'initiative
des participants sans recours aux interventions extérieures. Elle
émanerait d'un passage hypothétique des sociétés
traditionnelles vers les sociétés modernes.
(iii) La participation spontanée, elle se
présente comme étant un pont entre la participation de fait et la
participation volontaire.
(iv) La participation provoquée, elle est induite et
stimulée de l'extérieur par des institutions ou des organismes
afin de provoquer l'implication de la population dans tout processus de
développement les concernant.
(v) La participation imposée, émanant du groupe
lui-même ou de l'influence extérieure afin de susciter une forme
d'organisation au sein des participants.
En dehors de ces formes de participation de MEISTER, d'autres
ont représenté les formes de participation comme étant les
moyens par lesquels on peut susciter la participation de la population. Ainsi,
ces moyens peuvent passer par la manipulation, l'information, la consultation,
la négociation, le partage de risques, le partenariat et le self
management.
1.1.2 Types de participation
La terminologie type de participation concerne tout ce que la
population peut ou doit mobiliser dans le cadre du projet. De ce fait,
SCHAWRZ6(1993) dénombre cinq types de participation à
savoir :
- La participation par contribution,
- La participation par intégration,
5 Mr. YODA Blaise, Mémoire de
3ème cycle en agronomie pp 27- 28
6 Mr. YODA Blaise, Mémoire de
3ème cycle en agr onomie pp 28- 29
21
- La participation par insertion,
- La participation par engagement,
- La participation par prise en charge.
D'une manière plus large , les théories
développées autour des types de participation font ressortir
l'apport de main- d'oeuvre, la prise de décision, l'offre de
matériaux et les moyens financiers. L'apport de main d'oeuvre consiste
pour la population à fournir des efforts physiques et intellectuels lors
de la réalisation du projet.
Cette pratique recommande la prise de conscience de la part
des responsables du projet comme indiquée par Françoise CONAC
(1985,p 108) : « Une participation des paysans à l'exécution
des grands projets est en règle générale prévue par
les ingénieurs. Elle est considérée par eux comme une
concession qui a pour objectif d'intéresser les paysans au projet et de
les attacher sentimentalement à cette opération. Elle est
présentée souvent comme un facteur de diminution de
l'investissement. Elle est en effet gratuite. Mais imposée, et non
spontanée, elle est mal acceptée, voire rejetée par les
paysans qui ont tendance à considérer les quelques travaux qui
leur sont demandés comme des travaux forcés ».
La disponibilité de la main d'oeuvre et des
matériaux est liée aux travaux d'un projet. Ceux- ci sont
sollicités dans les projets de construction de routes, de ponts, de
points d'eaux (forage, puits, barrage), d'agriculture, etc. Etant donné
que la main d'oeuvre constitue un des facteurs de succès de certains
projets, il serait nécessaire d'identifier des stratégies pour
inciter les populations à s'y investir.
Quant aux moyens financiers locaux, il revient à la
charge de la population de s'organiser pour mobiliser effectivement la somme
nécessaire à verser pour démarrer les premiers travaux du
projet. Cette option reste des fois compliquée du moment que la
population n'adhère pas à la démarche proposée. Il
serait prudent d'entreprendre nombre de mesures pour les inciter à
accepter les résolutions.
1.1.3 Niveaux de participation
Les niveaux de participation sont les différentes
étapes du processus d'exécution du projet au cours desquelles les
populations sont impliquées en partie. Cependant, pour Françoise
CONAC (1985 ; p 101), dans le processus d'élaboration et
d'exécution des projets, il existe des responsabilités qui ne
doivent pas se partager et d'autres qui peuvent l'être et doivent
l'être en fonction des types de projets . Le tableau établi par
André DUMAS (1983 ; p 523) donne des orientations sur les
responsabilités entre les populations et les agents extérieurs
selon les étapes du cycle de vie du projet.
22
Tableau 1 : Répartition des responsabilités
entre populations et agents extérieurs
ETAPES
|
Participation des populations
Concernées
|
Rôle des agents
extérieurs
(pouvoirs publics, experts)
|
CONCEPTION
|
Prise de conscience
|
Information
|
Identification et inventaire des
besoins
|
Concertation
|
Mise en évidence des priorités et adaptation du
projet aux besoins
|
Etudes préliminaires et
études des incidences du projet
|
Mise en place d'un cadre
institutionnel (organes de la participation) et
détermination des responsabilités
|
Participation éventuelle
|
Recherche des moyens (main
d'oeuvre, matériel, financement)
|
Etudes techniques
(montage technique et financier)
|
REALISATION
|
Mise en place du chantier (préparatifs de construction)
|
Assistance technique
|
Fourniture de main-d'oeuvre et de matériaux
|
Formation de la main-
d'oeuvre,
mobilisations des ressources et
fourniture de matériaux
|
Exécution du projet
|
Assistance technique et
contrôle de la réalisation
|
FONCTIONNEMENT
|
Gestion du projet
|
Evaluation ex- post
|
Maintenance du projet (fonctionnement et entretien)
|
Assistance technique
|
Exploitation du projet (organisation
des utilisateurs et participation aux avantages et aux
charges)
|
Suivi du projet
|
Source : André DUMAS (1983) p 523.
La classification de ce tableau montre qu'étant
à la phase de conception du projet, la population doit être
consciente du problème, elle doit identifier les besoins et les classer
en ordre ceux qui riment avec les orientations du projet. Il leur convient de
définir un cadre institutionnel tout en responsabilisant les parties
prenantes et mobiliser les ressources nécessaires. En passant par les
agents extérieurs, communiquer toutes les informations
intéressant la population à
23
travers des cadres de concertation et de conduire les
études des préoccupations en rapport avec le projet.
Quant à la phase de réalisation du projet, la
population participe en déployant la main-d'oeuvre et les
matériaux locaux sollicités. Du même coup, les agents
extérieurs s'occupent de l'assistance technique et assure la formation
de la main d'oeuvre disponible pour la rendre opérationnelle en fonction
des besoins du projet.
Pendant la phase de fonctionnement, la population prend
position de se prononcer sur l'évolution des travaux et s'organise de
sorte que les acquis puissent les permettre de prendre le relai. Au même
moment, les agents extérieurs rédigent le rapport
d'achèvement et assistent la population à l'entretien du reste
des ouvrages.
1.2 Outils, Méthodes de collecte et d'analyse de
données
Le suivi-évaluation de projet de développement
se base sur les indicateurs pour effectuer le contrôle du processus
d'évolution des activités prévues dans le cadre logique.
En fonction du type de projet et d'environnement, il existe des outils et/ou
méthodes de collecte et d'analyse de données. En milieu rural, la
MARP serait la plus utilisée afin d'obtenir le maximum d'information
nécessaire accompagnée des logiciels d'analyse comme le diagramme
de Gant. Les points suivants donnent des détails sur ces instruments de
travail qui servent de mesurer les difficultés liées à la
mise en oeuvre du projet et guider les dispositions nécessaires à
prendre face aux différentes situations.
1.2.1 MARP
La Méthode Accélérée de Recherche
Participative (MARP) fut mise en place dans le domaine du développement
rural dans les années 70. Elle fait partie des premières
méthodes formalisées de diagnostic rapide
développée par l'Institut International pour l'Environnement et
le Développement ( IIED), à travers l'oeuvre des experts anglais,
en particulier R. CHAMBERS7
1.2.1.1 Utilité de la MARP
La MARP a une utilité énorme pour
découvrir et analyser les problèmes prioritaires d'une
communauté, pour étudier la faisabilité ou évaluer
une innovation technique à travers les interventions des groupes
sociaux. En plus, elle sert d'identifier des projets prioritaires, de suivre et
d'évaluer un projet ou programme. Enfin, elle permet de dégager
des pistes de recherche prioritaires.
7 Kalidou KY, incitation des populations a une
meilleure participation aux projets et programmes de développement : cas
du Programme d'Appui aux Filières Agro-Sylvo-Pastorales (PAFASP) Juillet
2012, P34
24
1.2.1.2 Principes de la MARP
L'usage de la MARP s'effectue par des visites terrains et le
nombre de jours dépendra des réalités de la
localité. Selon Kalidou KY (juillet 2012, P34) la réussite d'une
telle méthode recommande les principes suivants :
La participation : les populations sont
considérées comme des acteurs et non des spectateurs dans le
processus de recherche ;
La multidisciplinarité :
l'enquête est conduite par une équipe pluridisciplinaire dans une
perspective complémentaire. Il est souhaitable que cette équipe
ait une diversité de branches sociales et techniques ;
La valorisation du savoir traditionnel : la
méthode MARP respecte et tient compte des connaissances des populations
locales. Elle combine le savoir local avec l'expertise scientifique moderne
;
Le processus d'apprentissage : l'analyse est
faite durant la recherche et non après ;
Le processus itératif : la
méthodologie de la MARP encourage le chercheur à revoir son
approche et ses hypothèses au fur et à mesure qu'il évolue
dans l'étude des problèmes ;
La triangulation : la MARP examine
l'information sous différents angles (en général trois,
d'où le terme de "triangulation") afin d'aboutir à une vue
globale et objective ;
La flexibilité : les informations
recueillies au fur et à mesure doivent servir à l'actualisation
des objectifs et des procédures. Les experts du développement
doivent être flexibles et se préparer à s'adapter à
toute situation nouvelle ;
L'ignorance optimale : la MARP doit se
focaliser sur l'essentiel. Il ne faut pas gaspiller du temps et d'efforts
à se pencher sur des détails et des précisions superflus
;
La visualisation : la MARP s'appuie sur des
référents visibles, connus par les populations, pour faciliter la
communication ;
L'exploration : la MARP estime que le
chercheur doit être curieux et préparé à
découvrir des centres d'intérêt pouvant modifier le cours
de l'étude ;
L'innovation : les techniques et outils
utilisés évoluent ; le chercheur doit donc être ouvert
à toute technique nouvelle.
1.2.1.3 Outils méthodologiques de la MARP
25
Ils sont au nombre de trois types d'après Kalidou KY
(juillet 2012) notamment des outils de collecte participative de l'information,
de planification participative et de suivi évaluation participative.
? Outils de collecte participative de
l'information
Ils sont des données collectées à partir
des repères suivants : socio-économique, spatiale, temporelle et
socio-institutionnelle.
Les données socio-économiques,
sont collectées à travers l'observation/écoute, les
données secondaires, l'entretien semi-structuré, le tableau de
figurines et l'arbre à problème.
Les données spatiales (dynamique
spatiale), les cartes du village et le transect (ou coupe transversale) sont
utilisés. Les cartes du village sont une représentation plane du
terroir villageois, de la répartition des ressources
(végétation, disponibilité en eau etc.), des
activités et des problèmes des populations. On distingue
plusieurs types de cartes parmi lesquelles on peut citer la carte des
ressources, la carte sociale, la carte socio-foncière, etc. Le transect
est un outil de synthèse du terroir, une coupe topographique montrant
les principales zones d'utilisation des terres permettant d'avoir une
idée verticale de la région et de son utilisation. On distingue
deux grandes catégories de coupes transversales à savoir les
coupes transversales du village8 et celles des
ressources9.
La dynamique temporelle (données
temporelles), le Profil historique, le Calendrier saisonnier et le Calendrier
journalier sont exploités. Le Profil historique permet de
connaître l'historique du village choisi pour une étude, les
événements qui l'ont marqué dans le temps
(sècheresses, épidémie, incendie...). Quant au Calendrier
saisonnier, il permet d'avoir des informations sur les activités des
populations au cours de l'année et comment le temps est localement
divisé. Enfin, le calendrier journalier permet de connaître
l'emploi du temps par genre et par groupes socio-professionnels pour plusieurs
activités d'un ménage. Il est important de noter qu'il peut
exister des calendriers spécifiques (agricoles, culturels, de
fluctuation des prix, des conflits etc.) et des calendriers
intégraux.
Les données socio-institutionnelles,
les outils utilisés concernent le Diagramme de Venn, le Diagramme des
flux, le Diagramme de pi et le Diagramme système.
? Outil de planification participative
8 Les coupes transversales du village
complètent très bien les cartes du village en apportant des
informations détaillées sur l'organisation et la vie à
l'intérieur du village, les problèmes et les solutions possibles.
Elles sont réalisées en se promenant avec un groupe de villageois
à travers le village.
9 Les coupes transversales des ressources
renseignent sur tous les aspects concernant les ressources naturelles, leur
gestion, leur utilisation, les problèmes et les opportunités qui
s'y attachent.
26
Il est utilisé à travers le tableau de
planification villageoise. C'est l'outil qui permet de planifier les actions
à mener, d'obtenir l'accord des populations sur les actions à
entreprendre ainsi que la clarification des responsabilités de
chacun.
? Outils de suivi-évaluation
participative
Parlant du suivi-évaluation, il s'agit :
- Du Cahier de suivi qui permet de suivre dans
le temps les activités du projet et d'enregistrer les informations
utiles à la prise de décision ;
- De la Grille d'évaluation qui permet
d'apprécier l'avancement des activités par rapport à la
planification, d'apprécier les résultats des actions entreprises
et d'identifier principaux problèmes utiles à la prise de
décision.
1.2.1.4 Typologie de la MARP
La typologie de la MARP fut développée par des
chercheurs comme Bara GUEYE et Karen Schongauer FREUDENBERGER (1991 ; p7), ils
distinguent quatre types de MARP correspondant au cycle de projet. Il s'agit de
:
- La MARP exploratoire, utilisée lors
de la phase de diagnostic puis de formulation d'hypothèses
préliminaires ;
- La MARP thématique, utilisée
lors de l'analyse d'une question thématique (liée à la
mise en place de recherche-action) qui aboutit à la formulation
d'hypothèses spécifiques ; - La MARP de planification
participative, utilisée pour susciter la participation de la
population à la planification des actions qu'elle a identifiées
(conception participative des actions) ;
- La MARP d'évaluation participative,
utilisée pour évaluer les résultats d'un programme, d'une
action ou le bien fondé d'un projet avant son démarrage.
1.2.1.5 Limites de la MARP
En considérant ses avantages et sa large
popularité auprès des praticiens du développement, la MARP
reste incomplète à travers quelques limites. Elle est quelquefois
extrêmement exigeante aussi bien sur le plan intellectuel que physique.
Aussi, les outils de dessins qu'elle utilise comme les cartes sont jugés
un peu trop compliquées pour les paysans. On constate souvent qu'il est
difficile de regrouper un nombre suffisant de représentants
d'associations, des coopératives, de leaders d'opinions et de personnes
issues des différents sous-groupes dans les mêmes séances.
La remarque persistante est que les femmes sont difficilement accessibles
à cause d'une part, de leurs grandes occupations au sein de la cellule
familiale et d'autre part, pour des raisons socioculturelles et leur abstinence
devant le public
27
composé des hommes. Une autre limite, c'est que les
informations de la MARP venant des habitants de la localité ne sont pas
quantitatives (dates, quantité et nombre fixes, production annuelle
etc.). Cela contribue à renforcer le manque de précision des
informations fournies lié à la méthode.
1.2.2 Méthode Pert
Selon Maders et Clet (2005), la méthode Pert est une
technique permettant de planifier et suivre les travaux d'un projet. Elle
représente les activités sous forme de graphe, de réseau
de tâches dont l'enchaînement permettra d'aboutir à
l'atteinte des objectifs du projet.
Le Pert est une méthode de pilotage qui oriente le
gestionnaire du projet à prendre des décisions d'ajustement et de
réforme sur les objectifs, les délais et les moyens. Sa mise en
pratique implique au préalable un découpage précis du
projet en tâches, l'estimation de la durée de chaque tâche,
la nomination d'un chef de projet chargé d'assurer le suivi, de rendre
compte si nécessaire et de prendre des décisions face aux
situations où le constat confirme des écarts par rapport aux
prévisions. La méthode Pert permet une vision claire des
différentes tâches du projet, des ressources mises en oeuvre et le
temps alloué à l'exécution de chaque tâche. Elle
permet également de suivre au cours du projet l'adéquation entre
les prévisions et les réalisations et éventuellement
réévaluer les besoins en termes de ressources humaines,
financières et matérielles. En dépit de sa clarté,
elle ne permet pas d'avoir une visibilité sur l'évolution globale
des activités du projet, c'est là une insuffisance de cette
méthode. En effet, elle centralise ses intérêts sur les
différentes activités du projet. Cependant, la méthode
Pert ne peut pas être utilisée comme élément de
communication pour les différents intervenants dans le projet. Dans la
mise en pratique, Vallet (1991) distingue deux types : le Pert-temps et le
Pert-charge.
? Le Pert-temps
Le type Pert-temps est un diagramme chronologique des
activités dont le suivi permanent des réalisations permet de
visualiser les tendances de dérive des délais d'un projet. En
calculant ces dérives, elles permettent de faciliter des
révisions et des ajustements successifs du planning tout au long de la
mise en oeuvre du projet.
? Le Pert-Charge
28
Le type Pert- charge est une extension de la technique du
Pert-temps mais, permet de prendre en compte les ressources affectées au
projet (Vallet, 1991). Il est un outil de suivi des ressources permettant de
montrer l'affectation des personnes en nombre de jour sur une tâche
donnée et de réviser éventuellement le taux d'affectation
des ressources si une tâche se montre plus longue (ou plus courte ) que
prévue au départ.
Le type Pert- charge permet également de
présenter pour chaque fin de période (jour, semaine, mois...) le
nombre de ressources qui a été utilisé, d`apporter une
visibilité à une date donnée sur ce qui reste à
faire et d'envisager les réajustements par rapport au planning initial
(Vallet, 1991). Partant du fait que le Pert permet de suivre l'évolution
du projet en termes de tâches réalisées et de ressources
utilisées et qu'il ne permet pas de fournir des informations sur
l'état d'avancement du projet, c'est d'ailleurs le rôle du
diagramme de Gantt.
1.2.3 Le diagramme de Gantt
Le diagramme de Gantt permet d'avoir une vision globale sur
l'état d'avancement de l'exécution des activités du
projet. Il permet de savoir à un moment précis de la vie du
projet, la quantité des ressources utilisées et les ressources
qui restent à être utilisées. L'actualisation de ces
valeurs permet de calculer la quantité restante et une mise en
parallèle avec l'étape où le projet se trouve. Il donne la
possibilité de justifier les écarts et d'envisager des
ajustements nécessaires pour atteindre les objectifs du projet.
D'après les spécialistes Maders et Clet (2005), au fur et
à mesure que le projet avance, le diagramme de Gantt doit être
complété pour permettre une visualisation de la situation et
ainsi prévoir les actions correctives qui s'imposent. Le diagramme de
Gantt est aussi un outil de communication majeur entre les différents
acteurs impliqués dans la réalisation du projet.
Les deux méthodes Le Pert et le diagramme de Gantt sont
donc complémentaires, dans la mesure où le Pert permet de
contrôler le suivi de l'exécution des tâches alors que le
diagramme de Gant permet d'avoir une vision globale sur l'évolution de
l'exécution du projet en termes de temps et de ressources.
1.2.4 Tableau de bord
Le tableau de bord est défini par Maders et Clet (2005)
comme étant un document constitué d'un ensemble d'indicateurs qui
permet au gestionnaire du projet de surveiller, contrôler, voire
maîtriser l'avancement du projet et parades. Compte tenu de
l'exhaustivité des informations nécessaires au suivi du projet et
qu'il faut absolument collecter, le tableau de bord du projet doit être
un document synthétique, ainsi rassemblant tous les tableaux de bord de
suivi des différentes activités du projet.
29
Chaque tableau de bord de suivi d'une activité doit
objectivement contenir les différents types d'informations et de
prévisions concernant les échéances par action, les
charges de travail par intervenant, les dépenses par poste
budgétaire, l'état d'avancement général du projet
et le portefeuille de risque. Dans la gestion de projet on distingue
généralement les tableaux de bord de suivi des consommations de
ressources et les tableaux bord de suivi des coûts. En effet, lorsqu'on
analyse les écarts significatifs et les causes de ces écarts,
cela entraine des mesures correctives et la réactualisation des tableaux
de suivi. Par ailleurs, le véritable problème du tableau de bord
reste le choix des indicateurs. Si l'indicateur qui devrait aider à
apprécier une situation est mal choisi, il est évident que les
décisions prises à la suite de l'analyse de cet indicateur ne
donneront pas le résultat attendu. Pour cela le choix des indicateurs et
leurs sources de vérification doivent être précis.
Tableau 2 : Exemple de tableau de bord
BUT DU PROJET: Réduire
l'insécurité alimentaire chez les populations vulnérables
de la province de l'Ouest
|
Objectif 1 : Amélioration de l'état de
santé des enfants de moins de 5 ans
|
Indicateur
|
+/-
|
REF
|
Cible (an 2)
|
|
Cible (an 3)
|
|
Cible (an
4)
|
|
Pourcentage d'enfants âgés de 0 à 5 mois
vivant dans la zone de mise en oeuvre qui sont nourris exclusivement au sein
|
(+)
|
70
|
-
|
|
-
|
|
85
|
|
Pourcentage de nourrissons
âgés de 0 à 5 mois faisant partie
des bénéficiaires qui sont nourris exclusivement
au sein
|
(+)
|
70
|
90
|
|
90
|
|
95
|
|
Source : Foods And Technical Assistance III Projet (FANTA)
tableau de suivi des indicateurs de performance (IPTT), 29pages
2. Micro-finance en milieu rural
30
Le milieu rural est habité par des individus à
faible taux d'alphabétisation dont les activités reposent
généralement sur la conquête des ressources de subsistance.
La notion d'entreprenariat étant à l'ordre d'actualités,
il s'avère problématique pour ceux-ci de s'introduire dans le
système de financement des institutions d'investissement. Le
Réseau des Organisations Paysannes et Producteurs en Afrique de l'Ouest
(ROPPA), (Novembre 2018) a mené une étude par rapport à
cette situation (financement agricole et rural) en Afrique de l'Ouest. Cette
étude permet de situer la problématique, l'analyser et
émettre des perspectives.
2.1 Problématique
Selon ROPPA la problématique du financement agricole et
rural est développée au niveau des politiques, des
stratégies, des lois et des programmes tant au niveau régional
que national. Elle est suffisamment connue, mais n'a toujours pas trouvé
de solutions adaptées.
En se tournant vers le niveau régional, on constate que
la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a
établi une réglementation régissant le financement, qu'il
soit fait par des institutions bancaires ou par des institutions de
micro-finance. Des ratios prudentiels sont définis et régulent
l'action de ces institutions en matière de financement par le
crédit. Par ailleurs, il n'existe pas de textes spécifiques au
financement du secteur agricole. La réglementation bancaire ne
prévoit plus de taux préférentiels pour les
investissements dans le secteur agricole. Pour la micro-finance en particulier,
outre la réglementation de la BCEAO, il existe une stratégie
régionale de finance inclusive de l'Union Economique et Monétaire
de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA) qui existe et comporte une axe
spécifique au financement agricole. Des pays comme le Bénin, le
Burkina Faso et le Togo ont adopté des stratégies nationales de
finance inclusive. En outre, certains pays se sont dotés ou de
même sont en train de se doter des outils de mise en oeuvre de leur
politique publique de développement rural ou d'inclusion
financière. Chaque pays de la Zone UEMOA est doté d'un plan
stratégique de développement agricole, assorti d'un programme
national d'investissement pour le secteur agricole. Ces cadres découlent
du Programme Détaillé de Développement de l'Agriculture
Africaine (PDDAA), résultant d'un accord signé lors du sommet des
chefs d'État de l'Union Africaine (UA) à Maputo en 2003, pour
définir un cadre général définissant les principaux
axes d'intervention pour soutenir et accélérer le
développement et la croissance du secteur agricole en Afrique. Le PDDAA,
qui représente le volet agricole du Nouveau Partenariat pour le
Développement de l'Afrique (NEPAD), définit le cadre de
référence de la politique du continent
31
pour la transformation du secteur agricole, la création
de richesse, la sécurité alimentaire, la nutrition et la
croissance économique ainsi que la prospérité. Le
financement de l'agriculture par une banque nationale existe également
et certains pays disposent d'une banque nationale dédiée au
financement agricole, on citera en exemple : le Sénégal (Caisse
Nationale de Crédit Agricole), le Mali (Banque Nationale de
Développement Agricole) et le Niger (Banque Agricole du Niger). Le
Burkina Faso en a créé une (Banque Agricole du Faso
agréée en avril 2018 et non opérationnelle). Plusieurs
pays subventionnent les intrants (Burkina Faso, Nigeria et Togo).
Ces subventions passent soit par les services
déconcentrés de l'État ; par des dispositifs mis en place
par l'État et parfois par les opérateurs de développement
humanitaire. Certains de ces états subventionnent également
l'équipement agricole, par le canal de fonds nationaux ou de
projets/programmes avec les mêmes défis en termes d'attribution.
Par exemple le Mali subventionne les intrants liés à la culture
du coton.
En tenant compte ces situations, la vision globale serait que
la problématique du financement du secteur agricole est abordée
d'une manière ou d'une autre en Afrique de l'Ouest, dans les
régions et au plan national. A cet effet, malgré l'existence de
plans directeurs agricoles, ainsi que les programmes nationaux
d'investissements, le secteur reste pauvre du financement de ces
activités.
2.2 Analyses et perspectives
Au regard de la problématique développée
ci-dessus et qui ont suscité des résolutions sous
régionales, le ROPPA a produit des résultats à travers
l'analyse des performances de l'existant. En dépit des acquis, il existe
des contraintes liées aux parties prenantes de la situation.
2.2.1 Analyse des performances de l'existant
En faisant un rappel sur les travaux déjà
effectués, une étude de faisabilité d'un programme
d'opérationnalisation de la composante 1 du Fonds Régional pour
le Développement Agricole (FRDA) (courant 2018) fait remarquer
d'énormes disparités relatives au développement des
services financiers au sein de la zone ouest-africaine. En constatant les
avancées, le taux de bancarisation élargi (banques, postes,
Systèmes de Financement Décentralisés (SFD), pour la
population adulte de plus de 15 ans), le Togo, le Bénin, le
Sénégal et le Burkina Faso se situent au-dessus de la moyenne de
35% de la sous-région, avec respectivement 71%, 63%, 46% et 40%. Le
Niger et la Guinée-Bissau sont les pays où les taux d'utilisation
des services de monnaie électronique (comptes actifs, population adulte
de plus de 15 ans) sont considérés comme les plus faibles de la
zone (3% chacun).
32
La Côte d'Ivoire, le Mali et le Sénégal au
contraire présentent les plus forts taux avec respectivement 33%, 31% et
26%. Le Togo, le Bénin et le Burkina Faso se positionnent en dessous de
la moyenne régionale (19%). Bien que de nombreux efforts soient
observés, il reste encore beaucoup à faire pour une bancarisation
conséquente ayant la mesure d'absorber l'offre de financement disponible
dans la région. L'accès physique aux banques et aux Institutions
de Micro Finances (IMF) est le plus souvent compris entre 5 et 6 points de
service pour 100 000 habitants, sauf au Bénin où le nombre de
points de services/100 000 habitants est supérieur (9 points) et en
Guinée-Bissau et au Niger (3 et 1,5 points de service pour 100 000
habitants).
En ce qui concerne le total des engagements (banques et IMF),
la Côte d'Ivoire concentre 30% du total de la zone, suivie du
Sénégal, à 21%, le Burkina Faso et le Mali qui
représentent chacun 13%. Les autres pays ont un total des engagements
plus faible (<10%).
Parlant du domaine de la micro-finance, le
Sénégal, avec 284 institutions dont 41 SFD, est le pays de la
région qui concentre le plus d'IMF, avec le montant d'encours de
crédit le plus élevé de la région (307 milliards de
FCFA, soit 29% des engagements totaux). Le Togo et le Mali forment le groupe de
pays où le secteur de la micro-finance est le mieux
développé après le Sénégal. Le Niger et la
Guinée-Bissau sont les pays comprenant le moins d'IMF et où les
engagements des institutions sont les plus faibles de la zone. Le taux de
pénétration de la micro-finance est le plus élevé
au Togo (46%), au Bénin (36%) et au Sénégal (33%). C'est
dans ces mêmes pays qu'on retrouve le plus de points de vente pour 100
000 habitants avec respectivement : 9,9 ; 7,1 et 5,5.
Dans cette zone ouest-africaine, l'agriculture reste
sous-financée par rapport à sa contribution à la richesse
nationale (les banques n'affectent que de modiques pourcentages de leur
portefeuille crédit (<1%) en Guinée-Bissau et au Niger et
entre 3,5 et 6% pour le Mali, la Côte d'Ivoire, le Bénin et le
Burkina Faso). Les chiffres sur les engagements des SFD dans le secteur
agricole sont indisponibles.
2.2.2 Contraintes à l'accès au
financement
Elles se situent au niveau du financement lié au
secteur agricole en général et de celui des Exploitations
Familiales (EF) en particulier qui sont multiples. Un regard des contraintes en
rapport avec chaque partie prenante du financement est développé
ci-dessus :
? Aux niveaux national et régional,
Malgré que la volonté politique soit
annoncée mais, pas suffisamment assumée, on observe :
· Une absence d'options ambitieuses et courageuses et
surtout sans engagements fermes avec des actions concrètes ;
·
33
De grands mécanismes adoptés qui mettent trop de
temps à être opérationnels10 ou avec des
procédures trop compliquées pour être réellement
efficaces (cas des fonds de garantie régionaux) ;
· Un développement insuffisant de lignes de
crédit spéciales favorables aux Exploitations Familiales (EF) en
termes de volume, durabilité, accessibilité.
· Un mécanisme de refinancement des institutions
financières nationales peu accessible aux petits SFD qui sont les plus
proches des EF ;
· Un développement insuffisant de
mécanismes et d'outils de facilitation de l'accès (fonds de
garantie, de bonification, de refinancement, des subventions aux régions
défavorisées dans les pays...) au crédit pour les EF ;
· Une quasi-absence de mécanismes et d'outils de
gestion des risques, notamment des risques systémiques
(calamités/changements climatiques, épizootie, etc.) ;
· Un développement insuffisant de l'environnement
d'affaires: désenclavement, télécommunication,
énergie, sécurité, aménagements agricoles,
infrastructures marchandes, de stockage, etc. ;
· Des dispositifs de financements Fonds Nationaux de
Financement (FNF) peu alimentés (faibles volumes de financement,
saupoudrage, etc.) peu efficaces avec un faible accompagnement (forts
impayés) et peu durables (peu appropriés des
bénéficiaires finaux qui ne sont pas toujours impliqués
dans la constitution des ressources). Au regard de ce qui
précède, pour des périodes données, les politiques
de développement à moyen et long termes, doivent prévoir,
comme solution à la rentabilisation des exploitations familiales, des
subventions massives provenant d'organismes régionaux ou d'États
au profit du secteur agricole et en particulier en faveur des régions
défavorisées dans les pays comme cela a été le cas
:
· Par l'Union Européenne à travers les
fonds structurels et la politique agricole commune, en faveur des
régions défavorisées (Espagne, Irlande et Grèce)
;
· Par les États-Unis d'Amérique en faveur
des producteurs de coton, par exemple. Ces subventions sont prévues dans
le cadre du Forum pour d'Autres Indicateurs de Richesse (FAIR) et du FRDA de
l'UEMOA, qui sont des fonds structurels bâtis sur le modèle de
l'Union Européenne, mais ces fonds régionaux sont actuellement
sous exploités par les États membres de l'Union et peu connus par
les OP et exploitants agricoles familiaux.
? Au niveau des institutions
financières
10 C'est l'exemple du FRDA qui a
été adopté en 2001, institué en 2006 et qui, jusqu'
aujourd'hui, n'est opérationnel qu'au niveau de ses composantes 2 (Appui
au renforcement des capacités) et 3 (Appui à l'investissement
institutionnel régional).
34
Les institutions financières prennent trop de
réserves car les risques liés au secteur agricole sont nombreux
et presque non maîtrisés. Les contraintes décelées
par rapport à celles-ci sont les suivantes :
· Le refinancement est cher et ne permet pas de disposer
de ressources à long terme pour un refinancement des SFD à des
taux concessionnels pour des crédits à des coûts
insupportables par les bénéficiaires finaux (EF, Petite et
Moyenne Entreprise (PME), organisations, etc.) ;
· La méconnaissance des
spécificités du secteur agricole (pas de compétences
internes pouvant bien examiner les demandes, pas de produits spécifiques
au secteur) conduit à une méfiance des institutions
financières vis-à-vis du financement de l'exploitation agricole
;
· L'offre n'est pas adaptée et lorsqu'elle est
faite, les résultats et les effets enregistrés ne sont pas
encourageants (notamment au profit de la production agricole) ; alors les
Institutions Financières (IF) se rétractent et vont vers une
autre clientèle dite moins risquée et chez qui les
résultats et les effets sont plus encourageants.
· L'absence ou l'insuffisance de dispositifs et d'outils
de facilitation d'accès au financement et de gestion des risques (fonds
de garantie, assurances, etc.) n'est pas en faveur d'un engagement ferme des IF
dans le financement du secteur agricole (financement direct des exploitations,
de leurs organisations, refinancement des SFD, etc.) ;
· Le faible lien entre la production et la
commercialisation des produits (bruts et finis), la faible productivité
des sols (car usés) sont tous des facteurs qui n'encouragent pas
l'engagement des banques et établissements financiers à soutenir
le financement agricole.
? Au niveau des SFD
Les contraintes au niveau des Systèmes de Financement
Détaillées sont presque similaires à celui des
Institutions Financières, elles sont entre autre :
· Une insuffisante connaissance des
réalités des acteurs du secteur agricole, surtout des EF et
même souvent des zones d'intervention (les agents de crédit sont
jeunes, inexpérimentés, plus accrochés aux
résultats/nombre de dossiers/période, etc.) ;
· Le coût de l'activité (localisation
éloignée et dispersée des bénéficiaires)
rendant le coût du crédit insupportable par les
bénéficiaires finaux et jouant négativement sur la
rentabilité du SFD;
· La faiblesse des ressources mobilisées et leur
inadaptabilité aux besoins (ressources courtes pour une demande de
crédit moyen et long termes) favorisent la faible satisfaction des
besoins financiers globaux des exploitations agricoles ;
·
35
Les faiblesses dans la gestion interne et la gouvernance des
SFD qui influencent fortement son intervention sur le terrain ;
· Le faible respect des exigences de la banque centrale
en matière de ratios prudentiels pouvant jouer sur la qualité et
la durabilité de l'offre, etc.
? Au niveau des organisations de producteurs
Au préalable de l'introduction des initiatives de
financement agricole, on observe principalement :
· Une faible capitalisation (volumes disponibles) et
l'incapacité de couvrir la totalité des besoins en financement
des membres ;
· L'insuffisance, voire l'absence de compétences
et de ressources pour assurer le suivi et le recouvrement du crédit.
? Au niveau des projets et programmes
Les détenteurs des projets et programmes passent en
quasi-totalité par les institutions financières sans arriver
évidemment à influencer les conditions et les modalités de
ces dernières si bien que les lignes de crédit mises en place
servent des fois à d'autres types de clients. Les contraintes
relevées sont les suivantes :
· L'existence de procédures particulières
aux Partenaires Techniques et Financiers (PTF) qui compliquent les
modalités de mise en place des financements (taux de sortie, cible bien
indiquée, mélange d'objectifs humanitaires/ financiers et de
rentabilité, etc.) ;
· La durée du dispositif de financement mis en
place est liée à la durée du projet et aucun
mécanisme n'est mis en place pour la continuité ;
· La lourdeur du dispositif et donc des
procédures qui font que la mise en place du crédit prend beaucoup
de temps.
2.2.3 Perspectives
Partant des contraintes décrites ci-dessus, il est
tangible que chaque acteur ou groupe d'acteurs ait sa part de
responsabilité dans l'amélioration de l'accès au
financement du secteur agricole. Les aboutissants en termes de succès et
d'échecs sont ainsi partagés dans une dynamique de concertations,
complémentarités et synergies développées. Les
parties prenantes qui interviennent dans le financement du secteur agricole
jouent leur rôle dans la mesure de leurs capacités. Leur
concertation et étroite collaboration s'avère nécessaire
afin d'identifier et de mettre en oeuvre des solutions plutôt holistiques
qui sont en mesure de couvrir les besoins non financiers et financiers des
acteurs finaux du secteur. Par conséquent, une coordination de leurs
interventions et la recherche de synergies et complémentarités
possibles entre eux ne peuvent
36
être que bénéfiques aux EF et au secteur
agricole entier et conséquemment aux économies nationales et
régionales. Ainsi, les perspectives envisagées impliquent des
rôles à différents niveaux :
? Au niveau de l'UEMOA
Au regard de la conférence des chefs d'État et
de gouvernement, le constat approuve la volonté d'accompagner la
croissance du secteur agricole, à travers la mise en place de fonds
régionaux tels que le FAIR et le FRDA, fonds structurels bâtis sur
le modèle de l'Union Européenne, pour accompagner les
interventions de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).
Cette synergie dans les interventions est institutionnalisée dans leurs
textes, sous forme de cofinancement entre la BOAD, d'une part, et le FAIR et le
FRDA, d'autre part. Il suffit qu'elle soit mise en oeuvre par les États
membres de l'Union en adressant au Président de la Commission de l'UEMOA
par l'intermédiaire de leurs ministres des finances respectifs, les
demandes de financement de leurs ressortissants éligibles à ces
fonds. Il est à retenir que :
· Pour le FAIR : il s'agit de l'État, les
collectivités locales, les micro-entreprises, les PME, Petites Moyennes
Industries (PMI), les organisations de base (incluant les Organisations de
Producteurs (OP) et EF);
· Pour le FRDA : il s'agit de l'État, les
collectivités locales, les micro-entreprises du secteur agricole, les
PME/PMI, les organisations socioprofessionnelles du secteur agricole (incluant
les OP et les EF).
Il est à souligner que pour le moment, cette synergie
n'est pas efficace parce que, généralement, les États
privilégient le financement de leurs politiques en matière, de
route, d'énergie et les politiques sociales (eau, environnement) au
détriment du secteur agricole productif (investissement) et des
exploitations agricoles familiales. Les possibilités de mise en pratique
restent envisageables.
? Les Etats
Le financement du secteur agricole dans son parcours fait
ressortir le rôle primordial de l'État dans la réussite
d'un mécanisme de financement agricole. Son attachement à son
engagement et sa détermination de sauver et de soutenir certaines
banques agricoles de même à développer certains
mécanismes ont eu des effets positifs, certes pas suffisants sur le
financement agricole. Il est donc attendu des États en
général:
· Des actions et des interventions relevant de ses
responsabilités régaliennes ;
· Son implication sur tous les terrains sauf ceux de la
distribution directe de crédit et du lobbying /plaidoyer ;
·
37
Initier et mettre en oeuvre des politiques (lois,
règlements, directives, apports de financement pour des lignes de
crédit, les fonds de garantie, des refinancements, des participations,
des dispositifs de gestion des risques, etc.) allant dans le sens de faciliter
l'accès des EF et leurs organisations au financement de leurs
activités. Il s'agit par exemple entre autres, d'accélérer
la mise en oeuvre du Fonds National de Développement Agricole (FNDA) au
Bénin, celle du Fonds de Développement Agricole (FDA) au Burkina,
le Fonds d'Investissement pour la Sécurité Alimentaire et
Nutritionnelle (FISAN) au Niger, l'assurance agricole au Burkina et ailleurs,
etc. ;
· Assurer un environnement favorable à
l'activité agricole notamment l'accès aux facteurs de production,
aux routes pour l'écoulement des produits agricoles, accès au
crédit ;
· Définir une volonté politique forte et
cohérente sur le financement du secteur agricole ;
· Instaurer une mise à l'échelle nationale
des expériences réussies,
· Mettre des ressources longues à la disposition
des IF proches des EF, etc.);
· Assurer la continuité de l'administration dans
les initiatives (dispositifs NISTRAL et GESS, eWallet, porte-monnaie
électronique - cas du Nigeria) prises par les gouvernements
précédents et qui ont fait leur preuve ;
· Toujours bien impliquer (et exiger l'implication) les
associations de producteurs non seulement dans la conception des
différents programmes d'appui mais aussi dans les systèmes de
gouvernance des facilités qui en découlent ;
· Assurer une bonne gouvernance de la chose publique
pour développer des mesures incitatives sur des orientations et
politiques sectorielles claires afin d'avoir toujours l'adhésion des PTF
et l'alignement de leurs projets et programmes d'appui sur lesdites
orientations propices à l'agriculture.
? Les institutions régionales
Les perspectives formulées à l'intention des
institutions régionales sont les suivantes :
· Impulser, mais plus important encore
d'opérationnaliser les politiques et règlements en faveur du
financement du secteur agricole ;
· Apporter des contributions financières
adaptées aux États, aux banques, aux SFD et aux exploitations
pour augmenter leur contribution au développement
socioéconomique.
? Les partenaires de développement
Ils ont une part de responsabilités importantes et leurs
rôles sont les suivants :
· Appuyer techniquement et financièrement les
mécanismes de financement développés soit par
l'État (FND, assurances, fonds de garanties, etc.) soit par les
exploitants agricoles eux-mêmes
38
ou les institutions financières privées
(banques, SFD) pour une meilleure connaissance des spécificités
du secteur agricole et le développement d'une offre plus adaptée
à la demande;
· Appuyer le fonctionnement d'un cadre de concertation
entre les OP, les IF et les structures d'encadrement sur les questions de
financement du secteur agricole ;
· Offrir des services non financiers répondant
aux attentes des EF comme le conseil en gestion qui permettra la constitution
de la documentation nécessaire à la traçabilité des
activités techniques et financières des EF ;
· Mettre en place des outils de facilitation de
l'accès au financement (fonds de garantie et de lignes de crédit,
assurance, etc.) des OP/EF ;
· Accompagner les OP et EF dans l'organisation de la
commercialisation des produits et le développement de chaînes de
valeur compétitives ;
· Contribuer activement à l'élaboration
d'une stratégie de financement des EF ;
· Contribuer à l'élaboration et au
développement d'une stratégie de communication sur les
possibilités d'accès au crédit au profit des producteurs
;
· Appuyer/accompagner la structuration des exploitants
agricoles ;
· Appuyer les États dans l'amélioration
des conditions de travail des exploitants agricoles (mise en place
d'infrastructures structurantes, etc.).
? Les institutions financières
Les institutions financières doivent jouer comme
rôles :
· Au niveau supranational, mettre en place des
règles spécifiques pour le financement agricole (banque centrale,
les banques régionales, les fonds régionaux, etc.) et financer le
secteur ;
· Développer les capacités du personnel
pour une bonne maîtrise de l'exploitation agricole familiale ;
· Proposer des produits innovants adaptés au
financement de l'exploitation agricole familiale ;
· Se délocaliser davantage afin de se rapprocher
des EF ;
· Mener un plaidoyer auprès de la BCEAO pour
faciliter le financement de l'agriculture par les institutions
financières avec des taux d'intérêt réduits.
? Le ROPPA et les Faitières
nationales
Le ROPPA en tant qu'organisme sous régional et l'appui
principal en terme de plaidoyer/lobbying endosse une grande
responsabilité au regard des contraintes du financement agricole. Le
rôle du ROPPA tel que défini à travers l'étude
menée par lui-même se résume à :
·
39
Appuyer techniquement et financièrement les plateformes
pays pour favoriser la mise en place d'un cadre de concertation entre les
exploitants agricoles, les IF et les structures d'encadrement pour
échanger périodiquement sur des obstacles diagnostiqués et
y trouver des solutions ;
· Appuyer les fonds nationaux de développement
agricole à lever des financements auprès des fonds
régionaux et internationaux de même qu'auprès des PTF
à des taux concessionnels ;
· Accompagner les plateformes nationales à mettre
en place et exécuter un plan de sensibilisation et de formation des
exploitants agricoles à la culture du crédit. L'importance de ce
plan de sensibilisation et de formation à la culture du crédit et
sa pérennité, nécessite que les plateformes nationales se
dotent de ressources propres basées sur les contributions
financières des filières afin d'alimenter des budgets annuels
conséquents. Ces ressources peuvent être complétées
par des subventions de l'État et des partenaires ;
· Négocier auprès des directions et staff
de décision des banques régionales et nationales des lignes de
crédit de ressources de court, moyen et long termes au profit des
différents acteurs du financement de la petite exploitation agricole
;
· Négocier auprès des ONG, des projets et
programmes pour qu'ils apportent les services non financiers aux EF et leurs
organisations, lesquels sont impératifs pour une bonne utilisation des
services financiers (crédit) ;
· Mettre en place un mécanisme
opérationnel de suivi des actions mises en oeuvre par les
différents acteurs en faveur du financement agricole.
? Les exploitations familiales et leurs organisations
(EFO)
Les Exploitations Familiales et leurs Organisations
étant les cibles principales ont un rôle primordial dans la mise
en oeuvre des mesures d'amélioration du financement agricole. Donc les
bénéficiaires des financements ont aussi leur part de
responsabilité. Les études faites au Bénin et au Burkina
Faso (pays faisant parties de l'échantillon) renseignent sur le
rôle de ce groupe d'acteurs :
· Améliorer leur organisation interne pour se
doter d'une gestion professionnelle et asseoir une bonne gouvernance en leur
sein (démocratie, responsabilité de chaque membre,
transparence/traçabilité, redevabilité, solidarité,
etc.) ;
· Travailler à offrir une éducation
financière à leurs membres ;
· Plaider auprès des États et des PTF,
pour la création de fonds nationaux pour la gestion des catastrophes
(couverture des sinistres non pris en compte par l'assurance agricole) et les
différents outils de gestion de risques production, crédit et
marché ;
·
40
Plaider auprès des États pour rendre obligatoire
l'assurance agricole et sensibiliser les exploitants à y adhérer
;
· Travailler avec les IF à mettre en place un
cadre de concertation durable entre EF et IF pour concilier l'offre et la
demande, et plaider auprès des PTF engagés dans le
développement de l'agriculture pour qu'ils appuient
l'opérationnalisation de ces cadres.
Chapitre III : Présentation de l'ILRI et
FTF-MLTSP
Le développement du monde rural connait
d'énormes difficultés liées d'une part à l'absence
d'un accompagnement assez dynamique et d'autre part au faible taux
d'alphabétisation ayant de traits négatifs sur le niveau de
compréhension des habitants de ce dernier. Tenant compte de ces
situations, l'ILRI n'a pas manqué à ses contributions en
introduisant son projet Feed The Future-Mali Livestock Technology Scaling
Program (FTF-MLTSP) avec plusieurs volets. Dans ce chapitre, il est question
d'étaler des paraboles tant sur ILRI d'une manière
générale et sur le projet MLTSP avec des détails assez
concis.
1. Présentation de l'ILRI
L'Institut International de Recherche en Elevage est une
institution américaine qui fait des progrès considérables
depuis son opérationnalisation à travers le monde. Il mène
des recherches en vue de contribuer au développement pastoral des
populations cibles. Les exergues suivants permettent de comprendre les
ambitions de l'ILRI, partant de son historique, ses visions et missions et ses
objectifs stratégiques.
1.1 Historique
L'ILRI a été créée le 21
septembre 199411 en tant qu'organisation internationale de recherche
sur l'élevage sans but lucratif, en vertu d'un accord portant
création signé par les gouvernements du Kenya, de
l'Éthiopie, du Danemark, de la Suède et de la
Confédération suisse ainsi que du Programme des Nations Unies
pour l'environnement. En vertu de cet accord, ILRAD (Laboratoire International
de Recherche sur les Maladies Animales) créé en 1973 avec son
siège à Nairobi et le CIPEA (Centre International pour la
Promotion de l'Elevage en Afrique) créé en 1974 avec son
siège à Addis-Abeba ont été unifiés pour
créer l'ILRI.
11
www.ilri.org
41
L'ILRI a son siège à Nairobi, au Kenya et est
Co-hébergé par le gouvernement éthiopien dans le cadre
d'un accord de pays hôte signé le 29 décembre 1994 avec le
gouvernement Kényan et signé le 8 juin 1995 par le gouvernement
éthiopien.
1.2 Représentation
L'Institut International de Recherche sur l'Elevage (ILRI),
basé à Nairobi, consacre ses travaux à l'interaction entre
élevage et réduction de la pauvreté. Dans ce cadre, il
fait appel à des connaissances scientifiques de haut niveau et au
renforcement des capacités pour lutter contre la pauvreté et
favoriser le développement durable. L'institut exerce ses
activités en Afrique, en Asie, en Amérique Latine et dans les
Caraïbes. Il dispose de bureaux en Afrique de l'Est et de l'Ouest, en Asie
du Sud et en Asie du Sud-Est, en Chine et en Amérique Centrale
1.3 Vision
ILRI envisage un monde dans lequel toutes les personnes ont
accès à suffisamment d'aliments et de moyens de subsistance pour
réaliser leur potentiel.
1.4 Missions
L'ILRI a pour mission d'améliorer la
sécurité alimentaire et nutritionnelle et de réduire la
pauvreté dans les pays en développement par le biais de la
recherche sur l'utilisation efficace, sûre et durable de
l'élevage, afin de garantir une vie meilleure à travers
l'élevage.
La stratégie 2013-2022 de l'ILRI a été
approuvée en décembre 2012. Elle est issue d'un vaste processus
de consultation et d'engagement.
1.5 Objectifs Stratégiques
Les objectifs stratégiques de l'IRLI se défilent
comme suit : La première est de collaborer :
· Avec des partenaires, développer, tester,
adapter et promouvoir des pratiques fondées sur la science qui,
étant durables et évolutives, permettent d'améliorer les
conditions de vie grâce à l'élevage ;
· Avec des partenaires, fournir des preuves
scientifiques convaincantes de manière à persuader les
décideurs des exploitations agricoles aux salles de conseil en passant
par les parlements pourvu que des politiques plus intelligentes et des
investissements plus importants dans le secteur de l'élevage peuvent
générer des dividendes importantes sur les plans
42
socioéconomiques, sanitaires et environnementaux, aussi
bien pour les pays pauvres que pour les ménages ;
· Avec des partenaires, renforcer la capacité des
principales parties prenantes de l'ILRI à mieux utiliser la science de
l'élevage et les investissements visant à améliorer les
conditions de vie de l'élevage.
La deuxième stratégie décennale de l'ILRI
intègre un certain nombre de changements, dont beaucoup reposent sur les
enseignements tirés de la stratégie précédente
(2000-2010, initialement élaborée en 2000 et modifiée en
2002), d'une stratégie intérimaire (2011-2012) et d'une
évaluation des facteurs externes et indirects, environnements internes
dans lesquels l'institut opère.
2. Présentation du projet FTF-MLTSP
Le projet Feed The Future-Mali Livestock Technology Scaling
Program (FTF-MLTSP) découle du programme américain pour le futur
qui consiste à réduire la pauvreté dans le monde entier en
particulier les pays en développement. Ce projet est une composante
dédiée à la partie agropastorale et destinée
à une partie de la population urbaine du Mali (Sikasso, Mopti et
Tombouctou). Dans cette section, il est question de produire des
éléments permettant d'avoir une vue claire sur le
déroulement du dit projet.
2.1 Historique
Le projet FTF-MLTSP renferme plusieurs composantes nées
des situations socio-économiques et techniques des cibles. Bien que
l'élevage rayonne des progrès dans les zones cibles, il est
à cerner que des contraintes surgissent tant du côté du
suivi que la prise en charge de la santé des bêtes que leurs
nourritures. A cela s'ajoute des complications liées à
l'accès aux crédits des institutions financières. Partant
de ces aspects, le projet FTF-MLTSP justifie son historique et ses
stratégies de remédiation à travers ces situations (ILRI
2015).
2.2 Objectifs, résultats et activités du
projet
Pour contribuer au développement du milieu rural
malien, le projet FTF-MLTS s'est fixé des objectifs qui seront obtenus
à travers des activités. Il dispose d'un objectif global et trois
objectifs spécifiques avec des résultats comme suit :
2.2.1 Objectif global
Le but du programme FTF-MLTSP est d'accroître la
sécurité alimentaire et nutritionnelle des acteurs des
chaînes de valeur bovine, ovine et caprine dans les régions de
Mopti, Tombouctou et Sikasso. Les interventions ciblées par le projet
visent à améliorer la productivité globale de
43
l'élevage des ruminants et à accroître le
volume et la valeur des ruminants produits et commercialisés par 61 000
foyers dans les régions de Mopti, Tombouctou et Sikasso grâce
à l'adoption à grande échelle de technologies animales
appropriées et de meilleures pratiques. Les objectifs spécifiques
et résultats attendus sont les suivants:
2.2.2 Objectifs spécifiques
Le projet dispose trois grands objectifs spécifiques
avec des résultats et activités afin d'atteindre l'objectif
global.
? Objectif 1.
Promouvoir des systèmes novateurs de santé
animale et faciliter la mise en oeuvre des meilleures interventions sanitaires
réduisant le poids de la maladie chez les ruminants.
Résultat 1.1. Augmentation du nombre
de moutons, de chèvres et de bovins protégés contre les
principales maladies épidémiques.
Résultat 1.2 Amélioration de
l'adoption de programmes de prévention et de lutte contre les
maladies par les éleveurs en améliorant la
capacité des producteurs à accéder aux intrants et aux
services de santé animale.
Activité 1.1 Produire et livrer un
vaccin thermostable contre la Peste des Petits Ruminants
(PPR).
Activité 1.2 Soutenir la
prévention des maladies épidémiques majeures des
ruminants.
Activité 1.3 Faciliter la formation et
le fonctionnement des Plateformes Communautaires de Santé Animale
(PCSA).
Activité 1.4 Améliorer les
connaissances et les compétences techniques des producteurs et
des Agents Communautaires de la Santé Animale (ACSA)
pour faciliter l'adoption de certaines mesures de santé animale.
? Objectif 2.
Accroître la disponibilité de biomasse
alimentaire de qualité tant au niveau des ménages que des
régions, améliorer l'utilisation des aliments et les pratiques
d'élevage en milieu paysan afin de soutenir les gains de
productivité des ruminants et de générer des moyens de
subsistance autour des chaînes de valeur de l'alimentation et de
fourrage.
44
Résultat 2.1 Les ressources
alimentaires et les pratiques d'alimentation les mieux adaptées au site
sont identifiées.
Résultat 2.2 Augmentation du nombre
d'agriculteurs utilisant des variétés améliorées de
fourrages et de cultures fourragères.
Résultat 2.3 Augmentation du nombre
d'éleveurs utilisant des paquets intégrés pour
l'alimentation de la santé des bovins, des ovins et des
caprins. Résultat 2.4 Augmentation du nombre
d'éleveurs ruraux et d'entreprises d'alimentation
animale à petite échelle qui ont
amélioré leurs capacités et leurs compétences en
matière de technologie alimentaire.
Activité 2.1 Utiliser les outils FEAST
et Techfit de ILRI pour identifier les aliments les plus adaptés et les
options d'alimentation.
Activité 2.2 Faciliter l'introduction
et l'adoption de variétés améliorées de cultures
à double
usage (niébé, sorgho, mil) et espèces
fourragères (Bracharia et Bourgou) dans les régions cibles.
Activité 2.3 Promouvoir l'adoption des paquets
intégrés en vue d'améliorer la productivité
des bovins, ovins et caprins.
Activité 2.4 Développer la
capacité des producteurs sur la transformation alimentaire et
favoriser la consolidation ou la création de fabricants
privés d'aliment bétail à petite échelle
(technologies ciblées: pulvérisation/enrichissement des aliments
; combinaison intelligente de ressources alimentaires).
? Objectif 3
Tirer profit des initiatives de développement de
l'élevage de l'USAID orientées vers le marché.
Résultat 3.1. Le système
d'information sur le marché du bétail est revitalisé pour
saisir les opportunités de marché.
Résultat 3.2 Augmentation du volume et
de la valeur des ruminants commercialisés en tant que résultat de
la compétitivité accrue des entreprises familiales d'embouche
bovine et ovine. Activité 3.1 Redynamiser le
Système d'Information sur le Marché du Bétail afin de
profiter
des opportunités de marché.
45
Activité 3.2 Faciliter
l'élaboration de modèles compétitifs de production et de
commercialisation des bovins et ovins.
2.3 Cibles du projet
Dans les planifications du projet (ILRI 2015), les
interventions devraient être mises en oeuvre dans 31 communes cibles de
FTF dans les régions de Mopti (10), de Sikasso (15) et de Tombouctou
(6). Le tableau 3 indique le sous-ensemble sélectionné de
communes FTF dans chaque région où le programme FTF-MLTS
concentre ses efforts de développement de l'élevage des
ruminants. La sélection des communes et des communautés cibles
continue d'impliquer un processus participatif depuis la phase de
démarrage du projet. Les consultations avec les partenaires
d'exécution et les autres parties prenantes, y compris les organisations
d'agriculteurs, les autorités locales à la phase de lancement du
projet, devront servir de base au ciblage final des communautés au sein
des communes qui bénéficient directement du projet. Ce processus
était également l'occasion de définir des interventions
particulières de projets dans des sites spécifiques au
début de l'atelier de lancement du projet. Les interventions du projet
sont progressivement déployées dans les 31 communes
ciblées. Lors d'une première phase de démarrage de 18
mois, le projet FTF-MLTS est déployé dans 18 communes des trois
régions. La deuxième phase du projet de 30 mois est
consacrée à l'extension des interventions dans les communes
restantes en s'appuyant sur les enseignements tirés au cours de la phase
1 et à la consolidation des acquis dans les communes couvertes
précédemment.
Tableau 3 : Liste des cercles et communes
clés
Region
|
Timbuktu
|
Mopti
|
Sikasso
|
Cercle
|
Nianfunke
|
Mopti
|
Djenne
|
Koutiala
|
Sikasso
|
Communes
|
97.
|
27.
|
12. Nema-
|
81. Sinkolo
|
47. Kouoro
|
|
Soumboudou
|
Koubaye
|
badenyakafo
|
82. Zangasso
|
48. Gongasso
|
|
98. Soumpi
|
28. Soye
|
13. Kewa
|
83. Kapala
|
50. Fama
|
|
113. Alafia
|
29. Sio
|
15. Ouro-Ali
|
84. Ngoutjina
|
51. Kafoziela
|
|
103.
|
34.
|
17. Femaye
|
85.
|
52.
|
|
Timbuktu
|
Socoura
|
107. Fakala
|
Kolonigue
|
Zangaradougou
|
|
100.
|
|
108. Djenne
|
86. Nafanga
|
56. Pimperna
|
|
Douekire
|
|
|
|
57.Diomatene
|
|
101. Kaneye
|
|
|
|
58. Natien
|
|
|
|
|
|
59. Farakala
|
|
Source : Feed the Future Mali - Programme d'adoption des
Technologies d'élevage (FTF-MLTS) ILRI, 2015, P24.
2.4 Partenaires du projet
46
La coordination est pilotée par l'ILRI
accompagnée d'un consortium de partenaires ayant des compétences
complémentaires pour mettre en oeuvre le plan d'action du programme. Les
partenaires maintenus pour la mise en oeuvre du projet sont les suivants :
? Institutions publiques:
· Laboratoire Central Vétérinaire (LCV) ;
· Direction Nationale des Services
Vétérinaires (DNSV) ;
· Agents Communautaires de la Santé Animale (ACSA)
;
· Centre National d'Appui à la Santé Animale
(CNASA)
· Institut de l'Economie Rurale (IER) ;
· Direction Nationale de l'Agriculture (ADN),
· Observatoire des Marches Agricole (OMA). ?
ONG:
· Catholic Relief Services (CRS);
· Netherlands Development Organization (SNV);
· Agronomes et Vétérinaires Sans
Frontières (AVSF);
· Association Malienne d'Eveil et de Développement
Durable (AMEDD).
? Entreprises privées: Hester
Biosciences Ltd ? Associations d'éleveurs et de
commerçants
2 5 La durée du projet
Le projet Feed The Future Mali Livestock Technology Scaling
Program (FTF-MLTSP) a une durée prévisionnelle de quatre ans.
Elle a démarré en janvier 2016 et la fin est estimée en
décembre 2019.
2.6 Budget global du projet
Un budget global d'un montant total de 6 500 000 $ US (3 802
500 000 FCFA) est demandé pour couvrir les coûts
des interventions du projet FTF-MLTS sur 48 mois.
2.7 Suivi-évaluation
Pour le suivi-évaluation des activités, la
coordination en synergie avec les partenaires, a conçu et met en oeuvre
un plan de suivi, d'évaluation et d'apprentissage pour suivre les
changements apportés par la mise en oeuvre de FTF en utilisant les
indicateurs du cadre de résultat sur l'évolution du projet. Ce
système de Suivi & Evaluation (S&E) a pour objectif de rendre
compte à l'USAID et aux acteurs clés en évaluant si le
projet a atteint ou non ses objectifs. Le système de S & E aide
également l'équipe de gestion du projet à suivre les
progrès accomplis
47
et à démontrer les résultats des
investissements du projet en fournissant des informations opportunes qui
permettent de prendre des mesures correctives et de tirer des leçons de
l'expérience du projet. Il permet aussi d'identifier les
paramètres négatifs par rapport à la réussite du
projet et à prendre les mesures correctives.
Chapitre IV : Résultats et discussions
La recherche scientifique se reposant sur des axes d'analyse
de situations autour desquelles se déroule l'étude, nous
poursuivions des chemins dont les débouchés sont
raccommodés par des résultats probants. Par ailleurs, la
poursuite de la méthodologie définie dans l'introduction de la
présente étude a produit des données quantitatives et
qualitatives. Les mises en exergue suivantes traitent les résultats des
enquêtes menées auprès de la coordination du projet, ses
partenaires et les bénéficiaires.
1. La coordination du projet
La coordination du projet FTF-MLTSP (Feed The Future Mali
Livestock Technology Scaling Program) est basée à Bamako au
siège du centre de l'International Crops Research Institute for the
Semi-Arid and Tropics (ICRISAT). Un questionnaire adressé au
coordinateur du projet a donné des résultats ci-dessous.
1.1 Organisation interne
Elle est composée d'un personnel de huit (8) individus
dirigés par un coordinateur de projet. Ce dernier affirme la bonne
collaboration interne sur tous les aspects liés à la mise en
oeuvre des responsabilités individuelles comme collectives. Quant au
fonds mise à disposition pour l'exécution des activités de
facilitation d'accès aux crédits des institutions
financières, il couvre à suffisance les charges relatives aux
ressources (humaines, matérielles et autres). Et ceci est valable tant
au niveau de la coordination qu'au niveau du partenaire d'exécution
Netherlands Development Organization (SNV).
1.2 Suivi des activités
Le suivi des activités se fait essentiellement
auprès du partenaire d'exécution (SNV) chargé de la mise
en oeuvre des activités des deux communes (Farakala et Natien). Les
données sont
48
collectées à travers des tablettes sur
lesquelles est installé le logiciel d'accès au serveur de
suivi-évaluation de l'USAID. Le coordinateur affirme la bonne
qualité de ces données en comparaison avec la planification des
activités. Le suivi est fait aussi par des visites-terrains à
travers les chargés des types de responsabilités
(activités d'accès aux crédits d'embouche, de culture
fourragère et de communication). Toutefois les recommandations assorties
de ces visites, la SNV ne manque pas de les mettre en application.
1.3 Recommandations
Bien que le coordinateur du projet apprécie les efforts
consentis pour la réalisation des activités
de facilitation d'accès aux crédits des
institutions financières, il recommande d'avantage :
? Pour la SNV, meilleur suivi des bénéficiaires
;
? Pour les institutions financières, adapter le
crédit à l'élevage ;
? Pour les bénéficiaires, s'informer d'avantage
sur le crédit.
2. Partenaires et Bénéficiaires
L'exécution du projet FTT-MLTSP s'effectue avec les
partenaires et les institutions financières autour des
bénéficiaires. Partant du cas de la présente étude,
le partenaire chargé de la mise en oeuvre sur terrain concerne la SNV
(Organisation Néerlandaise pour le développement). Elle joue un
rôle de résilience entre les institutions financières et
les bénéficiaires du projet.
2.1 Partenaire d'exécution
La coordination de concert avec le partenaire technique SNV
planifie les activités et leur mise en oeuvre. Ce sont essentiellement
des activités de formations et d'appuis techniques ainsi que le suivi et
la collecte des données auprès des producteurs du projet.
2.2.1 Formations
Les activités de formations s'effectuent à deux
niveaux, théoriques et pratiques. Les formations théoriques se
déroulent dans les communes, plus précisément dans les
chefs-lieux Natien et Farakala. Quant aux formations pratiques, elles sont
faites à travers l'assistance technique au moment des demandes de
crédits. Dans chaque commune, il existe un bureau de plateforme ayant
des représentants dans chaque village. Ainsi, la SNV coordonne
l'exécution des activités avec celles-ci.
2.2.2 Suivi des activités
La SNV dispose d'un organigramme définissant les
superviseurs par commune sous le contrôle d'un chargé
d'exécution des activités. Le suivi des demandes de prêts
est fait auprès de la plateforme. Pour le cas de la présente
étude, le président de la plateforme de la commune de Farakala
est aussi membre du comité d'évaluation des dossiers de
crédits auprès de l'institution
49
financière Kafo Djiginew. La SNV profite de cet atout
pour se faciliter le suivi des situations de crédits auprès de
cette institution.
2.2.3 Difficultés
Malgré les atouts liés aux activités de
facilitation d'accès des bénéficiaires du projet aux
crédits des institutions financières, il reste à noter
l'existence de certaines difficultés dont les plus récurrentes
sont les suivantes :
· L'indisponibilité de certains mandataires aux
formations ;
· L'absence de restitution des acquis des formations
à la base dans certaines localités ;
· L'accès difficile aux situations de crédits
des bénéficiaires du projet chez Kafo Djiginew ;
· L'incompréhension du système micro-finance
chez certains producteurs. 2.2 Institutions
Financières
Les institutions financières ayant conclu des
partenariats avec le projet FTF-MLTSP et qui ont produit des résultats
sont au nombre de deux et qui sont :
2.2.1 Kafo Djiginew
Elle est l'institution de référence du projet
de par son accès facile pour les producteurs du projet et les conditions
sont plus ou moins favorables aux activités d'embouche.
2.2.1.1 Conditions générales
L'institution financière Kafo Djiginew est une
micro-finance basée dans le monde rural et autre. Ces vocations
consistent à pourvoir des crédits aux producteurs de classe
inférieure. Bien qu'il soit commercial, un nombre conséquent des
cibles du projet ont eu accès à leurs prêts. Les conditions
générales sont entre-autres :
· Fournir les pièces de demande de prêts ;
· Avoir des garanties ayant la valeur du prêt
demandé ;
· Le prêt est soumis à un taux de 15% ;
· Commencer le remboursement à partir du
troisième mois du prêt.
2.2.1.2 Etat de remboursement
La caisse de Kafo Djiginew qui s'occupe de l'octroi de
prêts n'a pas de gestion administrative spécifique par rapport aux
cibles du projet. Néanmoins, le président de la plateforme
affirme qu'il n'y a pas eu de cas de non remboursement pour faute
d'écoulement de l'échéance du prêt. Les états
de remboursement se situent entre les cas où l'échéance
n'est pas encore arrivée ou la moitié remboursée.
2.2.1.3 Difficultés
50
La micro-finance Kafo Djiginew étant favorable en
partie aux aspirations des producteurs du projet connait des difficultés
en dépit de cet atout. Elles se résument comme suit :
· L'indisponibilité de garanties
nécessaires pour les demandes de prêts au-delà de trois
millions ;
· Des producteurs qui se plaignent par rapport à
la hauteur du taux de prêts ;
· Délai de remboursement court pour certains
producteurs. 2.2.2 Baobab
La micro-finance Baobab est la deuxième institution
financière où les producteurs du projet ont
démarché pour l'obtention de prêts. Pour les producteurs,
les conditions sont compliquées et ne riment pas avec les
activités d'embouche.
2.2.2.1 Conditions générales
L'introduction de la micro-finance Baobab dans le milieu
rural est récente par rapport à Kafo Djiginew. Partant de cet
état de fait, il n'est pas étonnant d'observer des complications
au regard des conditions générales d'octroi de crédits. La
vocation étant commerciale, la porte vers le risque est soigneusement
préservée. Les conditions générales sont
entre-autres :
· Fournir les pièces de demande de prêts ;
· Avoir des garanties ayant la valeur du prêt
demandé ;
· Le prêt est soumis à un taux de 15% ;
· Commencer le remboursement à partir du premier
mois du prêt. 2.2.2.2 Etat de remboursement
La collaboration de l'institution financière Baobab
avec les producteurs du projet n'a pas eu de débouché assez
favorable pour les deux parties. Au départ, les producteurs de la
commune de Natien étaient destinés à contracter des
prêts avec Baobab à cause de sa proximité à la
localité. L'agence urbaine de Baobab est installée à
Sikasso ville qui est environ à 18km de Natien. Au regard de la
condition liée au remboursement à partir du premier mois du
prêt, la plupart des producteurs se sont dirigés vers la caisse
Kafo Djiginew de Farakala. Seul un producteur du projet a pu décrocher
un prêt chez Baobab et ce dernier à rembourser dans le
délai.
2.2.2.3 Difficultés
Le revenu des institutions financières reposent en
partie sur les bénéfices réalisés sur les
prêts octroyés. Dans ce cas précis, les producteurs
n'adhèrent pas totalement au système financement de Baobab. Les
contraintes soulevées se résument comme suit :
· L'incompréhension du système de financement
de Baobab par les producteurs ;
· Manque de garanties chez les demandeurs de crédits
;
51
? Modalité de remboursement insupportable pour la
majorité des porteurs de micro-projets.
2.3 Bénéficiaires
Les producteurs du projet font des activités
orientées vers l'embouche bovine, ovine, caprine et la production des
cultures fourragères. Les appuis du projet consistent à leurs
transférer des technologies d'embouche et parades. Dans le souci de
pérenniser les acquis de ces technologies, le projet joue un rôle
de pont d'accès aux crédits des institutions financières.
Les données suivantes mises en exergue renseignent sur les
résultats issus de l'exécution des activités menées
en ce sens.
2.3.1 Intervention du projet
Le contexte du projet FTF-MLTSP se définie par les
difficultés liées à l'embouche dans les régions
cibles. Bien qu'il ait des contraintes approuvées par la majorité
absolue des producteurs, certains pouvaient s'en sortir au détriment du
projet. Ceux-ci représentent 15/66 de l'échantillon.
Les producteurs qui pouvaient résister sans le projet
pratiquent l'élevage en tant qu'activité principale de revenus.
Par ailleurs, le projet à augmenter leurs connaissances sur les
technologies d'embouche plus précisément les cultures
fourragères. Pour les producteurs où l'existence du projet serait
indispensable, ce sont des pratiquants d'élevage comme activité
secondaire et des individus dont le projet leur à inciter à la
pratique de l'embouche. Le tableau suivant donne les détails.
Tableau 4 : Intervention du projet
Types
|
Bénéficiaires de prêts
|
Non bénéficiaires de
prêts
|
Total
|
Indispensable
|
23
|
28
|
51
|
Non indispensable
|
5
|
10
|
15
|
|
2.3.2 Appuis du projet
La facilitation d'accès aux crédits des
institutions financières est passée par les formations de
sensibilisation des deux côtés c'est-à-dire les
opérateurs financiers et les producteurs du projet.
52
Il a eu aussi des formations sur la constitution des dossiers
de prêt et tout ce qui est indispensable à l'accès aux
crédits.
Le partenaire technique du projet organise fréquemment
des activités de formation avec la plateforme dans les deux communes. La
prise en charge de ces formations concerne les membres des plateformes et les
mandataires des villages et qui doivent faire le feedback aux producteurs
locaux.
Pour les 3% d'effets négatifs, ce sont des producteurs
qui ont semé le fourrage niébé et qui n'a pas pu pousser.
Ainsi, ce fut une perte d'économie pour eux en termes de terres
cultivables.
Quant à l'augmentation du nombre d'employés, il
est à noter que la majorité des producteurs utilise les membres
de leurs familles dans la pratique de l'embouche. Le tableau suivant donne des
détails par pourcentage.
Tableau 5 : Types d'appuis du projet
Types d'appuis
|
Bénéficiaires de prêts
|
Non bénéficiaires de
prêts
|
Formations
|
100%
|
94%
|
Accès aux crédits
|
100%
|
0%
|
Types d'effets
|
|
|
Positif
|
100%
|
97%
|
Négatif
|
0%
|
3%
|
Effets positifs
|
|
|
Augmentation de revenu
|
100%
|
97%
|
Augmentation du nombre
d'employés
|
58%
|
40%
|
Connaissance du crédit agricole
|
48%
|
0%
|
|
2.3.3 Appréciation des appuis du projet
53
Les effets produits chez les producteurs à travers les
appuis du projet en termes d'augmentation de revenus, connaissance du
crédit agricole et autres, ont suscité des
appréciations.
Les appuis du projet ont eu des effets positifs pour 100% des
producteurs bénéficiaires de prêts et 97% des non
bénéficiaires de prêts. Pour cela, il est normal que le
niveau de satisfaction soit élevé. Les appréciations
défavorables s'expliquent par les effets négatifs
susmentionnés dans les commentaires du tableau précédant.
Le tableau suivant renseigne sur les degrés de satisfaction.
Tableau 6 : Appréciation des appuis du
projet
Types
|
Bénéficiaires de prêts
|
Non bénéficiaires de
prêts
|
Pas satisfait
|
0
|
1
|
Peu satisfait
|
2
|
1
|
Satisfait
|
29
|
30
|
Très satisfait
|
1
|
2
|
|
2.3.4 Etat des prêts
Les interventions du projet sont multidimensionnelles et le
tout se repose sur les activités d'embouche et parades. Les technologies
transférées aux producteurs par le projet sont nombrables et la
pérennité nécessite des stratégies fortes et
consolidées. L'une des stratégies consiste à mettre en
relation les cibles du projet et les institutions financières afin de
faciliter la contraction de prêts plus précisément ceux
d'embouche.
Les activités de mise en relation des institutions
financières et les producteurs du projet ont permis à beaucoup
individus pour la première fois de décrocher des prêts chez
Kafo Djiginew. Ils ne s'imaginaient pas figurer parmi les clients d'une
institution financière pour faute de peur de s'endetter auprès
des opérateurs extérieurs à leur localité.
Partant de ce constat, il ressort que certaines personnes ont
de la peine à s'adapter à la contraction de crédits
auprès d'une institution financière qui est de nos jours
nécessaire. Cependant, les causes du nombre élevé des non
bénéficiaires de prêts sont diverses et se situent
entre-autres :
54
? Il existe des producteurs qui entretenaient des relations de
prêts avec Kafo Djiginew et d'autres institutions financières
avant l'arrivée du projet ;
? La complication des conditions d'octroi de crédits
notamment pour l'institution financière Baobab ;
? L'autosuffisance en têtes bétails pour l'embouche
;
? Des producteurs qui n'aiment de s'endetter pour crainte
d'incapacité de remboursement dans les délais ;
? Des producteurs ayant pris la décision de s'endetter et
qui n'ont pas encore fait acte d'intention.
Les issus des activités de facilitation d'accès
aux crédits des opérateurs financiers sont décrits
à travers la figure ci-dessous.
Figure 1 : Situation d'accès des producteurs aux
prêts
Etat des Prets
60 50 40 30 20 10
0
|
Producteurs
|
Hommes
|
Femmes
|
Bénéficiaires de prêts
|
31
|
77%
|
23%
|
Non bénéficiaires de prêts
|
35
|
77%
|
23%
|
Total
|
66
|
100%
|
100%
|
Taux de prêts
|
15%
|
|
|
|
Bénéficiaires de prêts Non
bénéficiaires de prêts
Total Taux de prêts
14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0%
2.3.5 Tranche d'âge
55
La classification des producteurs par tranche d'âge
donne aussi des explications par rapport à l'accès aux
crédits. Bien que l'écart des tranches d'âge entre les deux
catégories ne soit pas grand et favorable aux non
bénéficiaires en termes de jeunesse, il est à admettre que
c'est un facteur important pour nombre d'entre eux. Les individus de plus de
50ans pensent que le fait de contracter de prêts serait risqué du
moment où ce sont leurs enfants qui gèrent leurs patrimoines et
que ceux-ci n'ont pas la capacité selon eux de mieux utiliser à
bien les fonds d'autrui.
Il existe aussi des moins de 50 ans qui nourrissent le
stresse d'incapacité de rembourser les prêts après usage
face à des cas de pertes de bétails et des faibles
récoltes.
La figure suivante illustre des écarts entre les
tranches d'âge des bénéficiaires et non
bénéficiaires de prêts.
Figure 2: Situation des tranches d'âge des
producteurs bénéficiaires et non bénéficiaires de
prêts
Tranche d'age des producteurs
70%
42%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
60%
40%
58%
Producteurs
Bénéficiaires de prêts Tranche d'âge
De 24 à 50ans Bénéficiaires de prêts Tranche
d'âge De 51 à 77ans Non bénéficiaires de prêts
Tranche d'âge De 19 à 50ans Non bénéficiaires de
prêts Tranche d'âge 51 à 68 ans
2.3.6 Etat de remboursement des prêts
56
L'état de remboursement des prêts est favorable
aux institutions financières du moment où il n'y a pas de
contraintes liées aux recouvrements.
Les sommes de prêts octroyés aux producteurs du
projet varient de 50 000 FCFA et 3 000 000 FCFA dont les 97% ont
été décrochés à l'institution
financière Kafo Djiginew. A travers la figure ci-haut, le constat est
que 55% des prêts sont en cours d'usage. Cela s'explique par le
nouvellement du cycle des prêts. Chaque fois qu'un producteur rembourse
ses prêts, il prend encore pour entreprendre de nouvelles
activités d'embouche ou agricoles. La situation de prêts est
repartie en trois (3) catégories à travers la figure suivante.
Figure 3 : Situation des remboursements de
prêts
55%
Somme totale des prêts 25 565 000FCFA
16%
29%
Totalité Moitié
En cours d'
usage
57
58
2.3.7 Augmentation du chiffre d'affaires
L'existence du projet fait valoir des nouvelles façons
de mener les activités d'embouche à travers des technologies et
l'accès aux prêts. Les résultats de celles-ci doivent
reléguer des effets positifs sur les revenus. Il est à signaler
que parmi les producteurs enquêtés, il y a quatre (4) individus
qui n'ont pas encore vendus leurs bétails après avoir obtenu les
prêts. Malgré cela, les augmentations de revenus sont clairement
tangibles. Le projet a permis à beaucoup d'individus de mettre du paquet
à l'embouche. C'était une pratique anarchique pour nombre de
producteurs dont l'appui du projet était indispensable aux connaissances
liées aux cultures fourragères et ventes de semences
fourragères. Partant des données du tableau ci-dessous, il est
question d'illustrer des différences nettes entre les nombres de
têtes vendus et les chiffres d'affaires avant et après les
prêts.
Tableau 7 : Etat des chiffres d'affaires des producteurs
bénéficiaires de prêts
Bénéficiaires de prêts
|
Avant les prêts
|
Après les prêts
|
Différence
|
Nombre d'emploi créé
|
H
|
F
|
Total
|
H
|
F
|
Total
|
|
|
13
|
39
|
50
|
6
|
56
|
15
|
Nombre des ventes
|
N (têtes)
|
N (têtes)
|
N (têtes)
|
Bovins
|
124
|
219
|
95
|
Ovins et caprins
|
39
|
48
|
9
|
Valeur des ventes
|
FCFA
|
FCFA
|
FCFA
|
Bovins
|
23 525 000
|
49 205 000
|
25 680 000
|
Ovins et caprins
|
2 760 000
|
4 740 000
|
1 980 000
|
|
2.3.8 Effets positifs de prêts
A l'accoutumée, les interventions de tout projet de
développement promeuvent l'amélioration des conditions de vie.
Ainsi, les acquis issus des interventions de celui-ci dans les deux communes
ont eu des améliorations nombrables.
Des améliorations sont produites chez les deux (2)
genres bien que ce ne soient pas grandes. Cela s'explique par des
difficultés liées à l'embouche par exemple la perte de
bétails et les
59
mauvaises récoltes. Au seuil de la figure suivante, les
pourcentages sont repartis entre deux (2) catégories.
Figure 4 : Améliorations des conditions de vie
post prêts
Effets positifs de prets
Autres avantages
7%
2%
27%
Appui à autres personnes
27%
31%
Prise en charge de la santé
27%
31%
Sécurité alimentaire du ménage
27%
31%
Scolarisation des enfants
31%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%
|
Scolarisation des enfants
|
Sécurité alimentaire du ménage
|
Prise en charge de la santé
|
Appui à autres personnes
|
Autres avantages
|
Femmes
|
27%
|
27%
|
27%
|
27%
|
7%
|
Hommes
|
31%
|
31%
|
31%
|
31%
|
2%
|
|
Femmes Hommes
2.3.9 Difficultés
Les appuis du projet ont eu des améliorations
favorables chez 97% des producteurs à travers la diffusion à
grandes échelles des technologies d'embouche et aux activités de
facilitation d'accès aux crédits des institutions
financières et parades. Bien que ces améliorations soient
nombrables, le constat confirme des contraintes liées à la
pratique de l'embouche chez tous les producteurs du projet. L'ampleur de ces
contraintes diffère d'un producteur à un autre. Les plus
importantes sont les suivantes :
? Le volume insuffisant des prêts par rapport à
la couverture des besoins financiers de l'embouche ;
·
60
Délai court de remboursement des prêts, ce qui ne
favorise pas d'opérer des activités d'embouche
intégrées ;
· Taux de prêts élevé ;
· Manque d'informations conséquentes sur la pratique
des technologies d'embouches ;
· La complication des conditions de prêts plus
précisément celui de l'institution financière Baobab ;
· Des pâturages inadéquats pour la pratique de
l'embouche ;
· La conservation difficile des récoltes issues des
cultures fourragères ce qui conduit à la dégradation de la
qualité voire inutilisable ;
· Manque de machine à transformation d'aliments
bétail ;
· Des pertes de bétails causées par de
maladies et des cas de vol;
· La charité des semences de la culture
fourragère Bracharia ;
· Déficits notoires en mangeoires pour bétail
;
· Manque de couvertures pour les aliments bétails
étalés sur les hangars ;
· Accès difficile à l'eau pour abreuver les
bétails pendant la saison sèche ;
· Exposition des parcelles de Bracharia aux bétails
d'autrui qui favorise la mauvaise récolte des semences ;
· Rareté du marché pour bétail, ce qui
complique le remboursement de prêts ;
· Déficits d'informations sur les activités
de formations dans les communes rurales ;
· Des bergers maladroits ne s'occupent pas des
bétails à bon échéance.
2.4 Analyses
Les tableaux et figures présentés ci-dessous
renseignent des données quantitatives et qualitatives sur les
activités opérées par le projet dans le cadre d'usage des
technologies d'embouche de manière pérenne. Dans cette partie, il
est question d'analyser la pertinence et la durabilité de ces
activités.
2.4.1 Pertinence
La pertinence du projet se justifie à travers la
comparaison des conséquences positives entre ses interventions et les
situations de départ des populations cibles de Natien et de Farakala.
Seulement 3% des producteurs ont enregistré des effets négatifs.
Les interventions du projet étaient indispensables pour 51/66 des
producteurs enquêtés. Ces données justifient la pertinence
des interventions du projet.
61
2.4.1 Durabilité
Pour promouvoir le développement durable post
exécution, chaque intervention se doit des stratégies de
pérennisation. La durabilité des acquis du présent projet
doit s'effectuer particulièrement à deux niveaux :
? Les plateformes
Ce sont des bureaux au niveau des deux communes rurales. Le
partenaire d'exécution a mis en place des mécanismes de suivi des
activités du projet. Pour l'accès aux crédits des
institutions financières, le président de la plateforme de
Farakala est membre du comité d'analyse et de validation des dossiers de
prêts chez Kafo Djiginew. Cet atout est l'un des axes fondamentaux de la
pérennité des interventions du projet.
? Les mandataires
Au niveau village, les mandataires jouent un rôle de
résilience entre les plateformes et les producteurs locaux. Toutefois
que les mandataires maintiennent les stratégies de rapportages des
informations au niveau local, cela reste un facteur incontournable pour
pérenniser acquis du projet.
62
Chapitre V: Perspectives
La recherche scientifique se devant apporter de nouvelles
façons de faire tout en étant favorable au détriment des
situations précédentes. Les enquêtes menées
auprès des parties prenantes du projet ont fait l'objet de
présentations et analyses des tableaux et figures au chapitre
précédent. Pour améliorer les acquis pendant le reste de
la durée du projet et l'usage pérenne des technologies
d'embouche, les propositions de perspectives ci-dessous sont mis en exergue.
1. La coordination du projet
En tant qu'entité mise en place par l'ILRI pour la
supervision des interventions et la production des rapports, la coordination du
projet endosse des directives énumérées ci-dessous avec
l'Etat et ses partenaires financiers ainsi que le partenaire technique.
1.1 Avec l'état et partenaires financiers
La coordination a la charge de collaborer avec l'Etat et ses
partenaires financiers pour mettre oeuvre des activités suivantes :
· Promouvoir un système d'investissement
adapté aux activités d'embouche ;
· Créer des marchés pour bétails
favorables aux producteurs en termes infrastructures ;
· Promouvoir un système de renforcement continuel de
capacités des vétérinaires locaux ;
· Maintenir le rythme de vaccination annuelle des
bétails ;
· Faciliter l'accès à l'eau pour l'abreuvage
de bétails ;
· Pourvoir des machines à transformation d'aliments
bétail et du lait en d'autres produits.
1.2 Avec le partenaire d'exécution
En collaboration avec le partenaire technique SNV, la
coordination a la charge de réaliser les interventions ci-dessous :
· Fournir des semences de courte durée
adaptée aux rythmes des bouleversements saisonniers liés au
changement climatique ;
· Promouvoir la diversification des aliments pour
bétail ;
· Augmenter les cibles particulièrement le nombre
des femmes ;
· Renouveler les interventions du projet tout en
priorisant les localités incluses dans la deuxième phase du
projet.
2. Partenaires et Bénéficiaires
Les parties prenantes ont des rôles
hétérogènes en fonction de leur statut par rapport au
projet. Ainsi, la réalisation des activités sur terrain
dépend des partenaires d'exécution et les
63
bénéficiaires. Dans ce point, il s'agit de
produire des perspectives à l'endroit des partenaires et les
bénéficiaires du projet.
2.1 Partenaire d'exécution
La mise en oeuvre du projet des zones Natien et Farakala
étant pilotée par la SNV, ses parts de rôles sont
conséquentes, tant avec les plateformes et mandataires qu'avec les
bénéficiaires. Les mises en exergue suivantes décortiquent
les perspectives.
2.1.1 Plateformes et Mandataires
En tant que collaborateurs directs de la SNV, les deux
parties ont les rôles suivants :
· Renforcer le cap des relations avec les plateformes et
les mandataires;
· Sensibiliser les producteurs locaux sur le
fonctionnement du présent projet tout en démontrant que ses
activités sont centralisées sur des appuis et non pour attribuer
des fonds aux individus ;
· Inculquer aux producteurs, la faculté du
développement indépendant des organisations extérieures
;
· Promouvoir les visites inter-producteurs ;
· Mettre en place les stratégies de stockage des
aliments bétails,
· Chercher à connaitre les causes et les
solutions des absences notoires des mandataires aux formations rurales ;
· Veiller à la restitution des technologies et
l'approvisionnement en semence à temps réel ;
· Mettre en place des stratégies permettant de
clôturer les parcelles de cultures fourragères ;
· Veiller au cycle de vaccination des bétails
;
· Promouvoir un mécanisme de construction de
pâturages communautaires ; 2.1.2 Producteurs
La SNV doit se rapprocher d'avantage aux producteurs bien que
les plateformes et les mandataires soient présents à
côtés d'eux. Les perspectives suscitées sont les suivantes
:
· Multiplier les visites-terrains sur les parcelles de
cultures fourragères et les pâturages;
· Provoquer des assises de dialogue ;
· Recenser et apporter des solutions aux
difficultés liées à l'usage des fonds octroyés par
les institutions financières.
2.2 Les institutions financières
En tant qu'entités détentrices de fonds, leurs
appuis sont incontournables dans la pérennité des technologies.
Les détails ci-dessous mettent en exergue les perspectives :
·
64
Instaurer un système d'investissement favorable aux
activités d'embouche ;
· Inciter les producteurs d'embouche à ouvrir des
comptes courants ;
· Sensibiliser les producteurs d'embouche sur le
système de fonctionnement des institutions financières.
2.3 Bénéficiaires
Les producteurs d'embouche sont au centre des
opérations du projet en tant que bénéficiaires directs.
Ils doivent s'ouvrir aux dispositions et stratégies de durabilité
des acquis issus des interventions du projet. Les perspectives pour les
bénéficiaires sont les suivantes :
· Mettre en pratique les consignes liées aux
techniques des cultures fourragères ;
· Elargir les parcelles de cultures fourragères
;
· Renforcer le suivi de la santé des
bétails ;
· Déclarer les difficultés d'embouche aux
mandateurs à temps ;
· S'informer d'avantage auprès des mandataires
pour la restitution des technologies d'embouche.
2.4 Hypothèses
Une étude de cas pratique se référant
à des pistes de recherche conduisant à des résultats
désirables ou indésirables. Les commentaires ci-dessous donnent
de statuts de confirmation ou infirmation aux hypothèses
émises.
· Certains bénéficiaires du projet ont
accédé aux crédits des institutions financières.
Cette hypothèse se confirme à travers la figure
2 avec 31/66 bénéficiaires de prêts parmi les producteurs
enquêtés.
· Certains bénéficiaires ont fait des
investissements à travers l'appui du projet.
La figure 5 confirme cette hypothèse avec des
améliorations notoires chez 58% des producteurs pour la prise en charge
des dépenses de la scolarisation des enfants, sécurité
alimentaire, assurance santé et appuis à d'autres personnes.
· Il existe des pistes d'identification des contraintes
de cette activité.
Les difficultés énumérées dans le
chapitre III au niveau des partenaires et les bénéficiaires
confirment cette hypothèse.
65
Conclusion
A la lumière de notre analyse suite aux données
disponibles, il est à retenir que les acteurs du monde agropastoral ont
un besoin crucial de financement. Ce besoin de financement ne peut être
effectif qu'à travers le soutien et l'appui financier des institutions
de crédits avec un système de financement adapté à
l'embouche. Le développement de ce secteur reste possible avec le
concours de l'Etat de concert avec les Partenaires Techniques et Financiers.
Les interventions de ce projet n'ont pas manqué à pousser de
manière positive les indicateurs économiques des communes rurales
de Natien et Farakala au seuil de l'embouche intégrée. Les
agropastoraux ont acquis de nouvelles connaissances ayant ainsi
amélioré leurs façons de pratiquer l'embouche. Ces acquis
sont à conserver de manière durable à travers les moyens
de consolidations mis en place notamment les plateformes et les mandataires.
Ces derniers doivent renforcer les stratégies d'autonomisation des
opérations financières mises en place. Bien que les
stratégies de pérennité aient été mises en
place, la durabilité des interventions de projet de développement
reste une thématique problématique en milieu rural.
66
Bibliographie
Agence pour la Promotion de l'Investissement, Sikasso, 2018 ;
Armel Adéléké Alabi H. OGUNIYI, mise en
place du système de suivi et évaluation dans les projets de
développement : cas du Projet d'Appui au Développement du Secteur
Privé (PADSP), aout 2008, 97pages ;
Assemblée Régionale de Sikasso, Politique de
promotion des filières agro sylvo pastorales de la Région de
Sikasso, mai 2004, 35pages ;
Ayantunde, A.A., Asse, R., Said, M.Y. Et automne, A. 2014.
Transhumance Pastoralism Sustainable ;
BANI, G. (2008). Manuel de formation sur le
suivi-évaluation des PDC intégrant le DCC du BENIN ;
Barrett, C., Osterloh, S., Little, P.D. Et McPeak, J.G. 2004.
Contraintes limitant la commercialisation des taux de prise entre les pasteurs.
Mémoire de recherche 04-06-PARIMA. Université de Californie,
Davis, États-Unis: Programme d'appui à la recherche collaborative
mondiale pour l'élevage (GL-CRSP) ;
CONAC Gérard, SAVONNET- GUYOT Claudette, CONAC
Françoise, (1985), Les politiques de l'eau en Afrique :
développement agricole et participation paysanne ; 754p ;
Consultants Sans Frontières, Session 4 - concevoir et
mettre en oeuvre le suivi et l'évaluation des projets de
Solidarité internationale, 03mars 2013, 21pages ;
CORAF (2009). Manuel de suivi-évaluation ;
CSA, Sécurité alimentaire et organisations
intermédiaires: évaluation et identification des besoins en
renforcement des capacités des organisations paysannes dans six pays de
l'UEMOA / UEMOA et de la CEDEAO, avril 2011 ;
DUMAS André, (1983), Participation et projets de
développement. In : Tiers- Monde. 1983, tome 24 n°95. pp. 513- 536
;
Eglantine HUE, Le suivi-évaluation dans les programmes
de renouvellement urbain : Le cas du Nouveau Programme de Renouvellement Urbain
de Pays de Montbéliard Agglomération, juin 2018, 54pages ;
Fabrice Ngodjo TAYO, Etude de la mise en place d'un
système de suivi-évaluation du service d'eau potable en milieu
rural : cas de la commune de Sapone au Burkina Faso, 29 juin 2017, 95pages ;
67
Feed the Future Mali - Plan de Gestion de Rendements
(FTF-MLTS) ILRI, 2015, 37pages ;
Feed the Future Mali - Programme d'adoption des Technologies
d'élevage (FTF-MLTS) ILRI, 2015, 36pages ;
Foods And Technical Assistance III Projet (FANTA), tableau de
suivi des indicateurs de performance (IPTT), 29pages ;
GUEYE Bara et FREUDENBERGER Karen Schoonmaker, (1991),
Introduction à la méthode accélérée de
recherche participative, 70pages ;
Henri-Pierre MADERS et Etienne CLET, Pratiquer la conduite de
projet, 2005, 243 pages ; ILRI, Gestion durable du bétail ruminant
endémique en Afrique de l'Ouest: Etude de référence, MALI.
ILRI Nairobi, 2010 ;
IPE-Mali. 2009. Evaluation intégrée des
écosystèmes: cas de la région de Mopti au Mali. Initiative
Pauvreté-Environnement ;
Jean Gynse BOLIVAR, comment intégrer les questions
d'environnement et de développement durable dans l'ensemble des
méthodologies de la gestion de projet: une démarche conceptuelle
orientée vers un modèle de planification de projet basé
sur l'approche cadre logique, novembre 2008, 232pages ;
Kalidou KY, incitation des populations a une meilleure
participation aux projets et programmes de développement : cas du
Programme d'Appui aux Filières Agro-Sylvo-Pastorales (PAFASP) Juillet
2012, 79pages ;
Mairie Farakala, Programme de Développement Economique,
Social et Culturel (PDESC : 2018-2022), février 2018, 102 pages ;
Mamadou DISSA, Monographie de la commune rurale de Natien, juin
2016, 28 pages ; Marianne Strauss, Réflexion sur le processus de
suivi-évaluation des projets de développement international, aout
2014, 113pages ;
Michael CARRIER et Stéphanie LEGOFF, Planification,
suivi et évaluation de projet : Comment renforcer la qualité,
l'apprentissage et la redevabilité des interventions d'Humanité
& Inclusion, janvier 2018, 142pages ;
Nugteren, Henk et Le Côme, Catherine. Sous
l'édition de : Fred Zaal, Thea Hilhorst et Jacqueline Sluijs,
Libérer le potentiel du pastoralisme pour développer l'Afrique de
l'Ouest, 2016, 94pages ;
OECD(2010). Glossaire des termes évaluation ;
68
Pierre Kamtchouing Noubissi, La pratique du suivi
évaluation dans les projets de développement au Cameroun, 22
avril 2009, 95pages ;
Pradère J.P, Performances et Contraintes de
l'élevage au Mali. Version provisoire. P3A, Mali, 73pages ;
Rapport Compagnie Malienne de Développement Textile, 2018
;
Rapport provisoire 2009. Ministère de l'environnement
et de l'assainissement. République du Mali ;
Reine Nadine ZOUNGRANA, Analyse du processus de conception et
de gestion des projets de recherche agricole à l'échelle
régionale: cas des Projets de Recherche de l'ISRA appuyés par le
coraf/wecard, Octobre 2013, 124pages ;
ROPPA (Afrique Nourricière), étude sur les
mécanismes/outils nationaux et régionaux de financement du
secteur agricole et rural en Afrique de l'Ouest, novembre 2018, 96pages ; Scott
G. Chaplowe (Croix Rouge américaine), Panifier le suivi et
l'évaluation, Outils et directives, 2008, 33pages ;
SEEP Powering connections, Un guide pratique du
suivi-évaluation pour les associations de microfinance, 2015, 16pages
;
Vallet G., Techniques de planification de projets. Collection
Dunod entreprise. Dunod. Paris. 1991, 299 pages ;
VcCLIR Plus bref. 2012. Le bétail au Mali. Projet USAID
sur le commerce agricole (EAT) ;
Wilson T.R, Production de bétail au centre du Mali:
études à long terme sur les bovins et les petits ruminants dans
les systèmes agropastoraux. Rapport de recherche du CIPEA no. 14. Centre
international pour l'élevage en Afrique, 1986 ;
www.ilri.org;
www.ofarcy.net - Des infos et un
portail vers le développement ;
YODA Blaise, (2004), Montage et gestion participative des
projets de développement rural : outils et méthodes
d'intervention, 197pages.
69
Annexes
Annexe 1 Questionnaire coordination ILRI
|
dans le but de collecter des données pour la
rédaction d'un mémoire de master en suivi-fournir des
informations sûres et fiables.
de facilitation d'accès aux crédits des
institutions financières du projet d'élevage de l'ILRI en
région et de Farakala».
|
Objectif : Il vous est
adressé ce questionnaire évaluation. S'il vous plait veillez nous
Thème : « Evaluation des activités de
Sikasso dans les communes de Natien
|
QUESTIONNAIRE COORDINATION ILRI
|
1. Date de remplissage du questionnaire
|
/ /2019
|
2. Prénom
|
|
3. Nom
|
|
4. Quel est votre sexe ?
|
1=Masculin/____ /, 2=Féminin/___ /
|
5. Contact
|
|
6. Est-ce que la SNV reçoit le budget de fonctionnement
de cette activité à temps ?
|
1=Rarement/_____/ ; 2=Souvent/_____/ ; 3= Toujours /______/ ;
4=Pas du tout/_______/
|
7. Si autre que toujours quelles sont les causes ?
|
Retard du : 1= Au bailleur/_____/ ; 2=Procédure
administrative /_____/ ; =Autres à préciser/_____/
|
8. Est-ce que SNV fournit les données sur
l'évolution des travaux à temps réel ?
|
1=Rarement/_____/ ; 2=Souvent/_____/ ; 3= Toujours /______/ ;
4=Pas du tout/_______/
|
9. Si autre que toujours pourquoi ?
|
1= Manque de réseau /_____/ ; 2= Retard dans la collecte
de données /_____/ ; 3= Autres à préciser/_____/
|
10. Comment sont les données ?
|
1= Très mauvaises /_____/ ; 2= Mauvaises /_____/ ; 3=
Acceptable /_____/ 4= Bonnes /_____/ ; 5= Très bonnes/_____/
|
11. Est-ce que la SNV exécute les taches dans le
délai ?
|
1=Rarement/_____/ ; 2=Souvent/_____/ ; 3= Toujours /______/ ;
4=Pas du tout/_______/
|
12. Si autre que Toujours pourquoi ?
|
1=Retard du financement/_____/ ; 2=Déficit de
personnel/_____/ ; 3=Indisponibilité des bénéficiaires
/_____/4=Autre à
préciser/_______/
|
|
70
Est-ce que SNV applique vos recommandations ?
1=Rarement/_____/ ; 2=Souvent/_____/ ; 3= Toujours /______/ ;
4=Pas du tout/_______/
|
14. Si autre que Toujours pourquoi ?
|
1=Retard du financement/_____/ ; 2=Déficit de
personnel/_____/ ; 3=Indisponibilité des bénéficiaires
/_____/4=Autre à
préciser/_______/
|
15. Est-ce que vos moyens (Personnels, Matériels et
financements) permettent d'exécuter cette tache dans le délai
?
|
1=Oui /____ / 2=Non/____/
|
16. Si Non quels sont les manquements ?
|
1=Financement/_____/ ; 2= Personnel/_____/ ; 3=Equipements
/_____/4=Autre à préciser/_______/
|
17. Existe-il des contraintes de collaboration interne ?
|
1=Oui /____ / 2=Non/____/
|
18. Si Oui quelles sont les causes ?
|
1=Indisponibilité des collaborateurs/_____/ ; 2= Retard
des activités séquentielles /_____/ ; 3=Retard des
ordres/_____/ 4=Autre à préciser/_______/
|
19. Quelle appréciation faites-vous de la collaboration
de la SNV ?
|
1= Très mauvaise /_____/ ; 2= Mauvaise /_____/ ; 3=
Acceptable /_____/ 4= Bonnes /_____/ ; 5= Très bonne/_____/
|
20. Quelle appréciation faites-vous de la collaboration
des institutions financières ?
|
1= Très mauvaise /_____/ ; 2= Mauvaise /_____/ ; 3=
Acceptable /_____/ 4= Bonnes /_____/ ; 5= Très bonne/_____/
|
|
21.. Quelle appréciation faites-vous de la collaboration
des bénéficiaires ?
|
1= Très mauvaise /_____/ ; 2= Mauvaise /_____/ ; 3=
Acceptable /_____/ 4= Bonnes /_____/ ; 5= Très bonne/_____/
|
22. Que suggérez-vous aux parties prenantes pour
améliorer les acquis de cette activité ?
|
1=SNV :
2= Institutions Financières :
3= Bénéficiaires :
|
Merci pour votre franche collaboration !!!
Prenom & Nom de l'agent: Signature :
71
Annexe 2 Questionnaire partenaire d'exécution
SNV
Objectif : Il vous est
adressé ce questionnaire évaluation. S'il vous plait veillez nous
fournir Thème : « Evaluation des activités
de facilitation Sikasso dans les communes de Natien et
|
|
dans le but de collecter des données pour la
rédaction d'un mémoire de master en suivi-des informations
sûres et fiables.
d'accès aux crédits des institutions
financières du projet d'élevage de l'ILRI en région de de
Farakala».
|
QUESTIONNAIRE PARTENAIRES D'EXECUTION SNV
|
1. Date de remplissage du questionnaire
|
/ /2019
|
2. Prénom
|
|
3. Nom
|
|
4. Quel est votre sexe ?
|
1=Masculin/____ /, 2=Féminin/___ /
|
4. Localisation
|
Région / /, Cercle / /, Commune
|
|
|
5. Nom de l'entreprise ou organisation ?
|
SVN (Nederland Développement
Organisation)
|
6. Contact
|
|
7. Combien de formations sensibilisation était
prévu pour les bénéficiaires?
|
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
8. Quel est le nombre des cibles agropastorales ?
|
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
|
10. Quelle est la moyenne de participation aux formations ?
|
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
12. Combien de formations (montage de dossier de prêts,
gestion d'entreprise et autres) étaient prévues ?
|
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
13. Quelle est la moyenne de participation aux formations ?
|
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
14. Combien d'individus peuvent constituer leurs demandes de
prêts?
|
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
15. Combien d'individus ont adressé des demandes de
prêts aux institutions financières?
|
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
16. Y-a-t-il eu des difficultés d'accès aux
prêts ?
|
1=Oui /_____/ ; 2=Non /_____/
|
17. Si Oui lesquelles ? (couchez autant que possible)
|
1=Manque garantie /__/ ; 2=Dossier incomplet /__/, 3=Taux
d'intérêt élevé/__/ ; 4=Manque d'assistance
technique/__/ ; 5=Autre/__/ à préciser :
|
18. Combien d'individus ont eu accès aux prêts
des institutions financières?
|
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
|
72
Quel est le nombre d'individus prévu ?
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
20. Quelle était la somme prévue par projet ?
|
1=Homme : / /2= Femme:/ / 3= Total / /
|
21. Quelle est la somme moyenne octroyée ?
|
1=Homme : / /2= Femme:/ / 3= Total / /
|
22. Combien ont pu rembourser dans le délai ?
|
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
23. Combien n'ont pas pu rembourser dans le délai ?
|
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
24. Quelles sont les contraintes de remboursement ?
|
1=Rareté du bénéfice /__/ ; 2=Mauvaise
qualité de produits /__/, 3=Perte de bénéfice/__/ ;
4=Autre/__/ à
préciser :
|
25. Combien de formations sensibilisation était
prévu pour les institutions financières?
|
|
26. Quelles institutions financières ciblées ?
|
|
|
27 Combien ont participé à la formation ?
|
|
28. Avez-vous signés de contrats avec des institutions
financières ?
|
1=Oui /_____/ ; 2=Non /_____/
|
29. Si oui lesquelles ?
|
|
30. Quelles sont les conditions générales
d'octroi de prêt par institution
financière ?
|
1=/ /
|
|
|
|
|
|
31. Est-ce que vos moyens (Personnels, Matériels et
financements) permettent d'exécuter cette tache dans le délai
?
|
1=Oui /_____/ ; 2=Non /_____/
|
32. Si Non quels sont les manquements ?
|
1=Financement/_____/ ; 2= Personnel/_____/ ; 3=Equipements
/_____/4=Autre /____/ à préciser
|
33. Est-ce que vous disposez d'un planning de travail interne
pour cette activité ?
|
1=Oui /_____/ ; 2=Non /_____/
|
34. Si Oui est-ce que vous le respectez ?
|
1=Rarement/_____/ ; 2=Souvent/_____/ ; 3= Toujours /______/ ;
4=Pas du tout/_______/
|
35. Si autre que Toujours pourquoi ?
|
1=Retard du financement/_____/ ; 2=Déficit de
personnel/_____/ ; 3=Indisponibilité des bénéficiaires
/_____/ 4=Autre /___/ à préciser
|
|
36. Est-ce que vous faites le suivi des dossiers de
prêts chez les institutions financières ?
|
1=Rarement/_____/ ; 2=Souvent/_____/ ; 3= Toujours /______/ ;
4=Pas du tout/_______/
|
37. Rencontrez-vous des contraintes par rapport au suivi ?
|
1=Oui /_____/ ; 2=Non /_____/
|
38. Quelles sont ces contraintes ?
|
|
39. Quelle appréciation faites-vous de la collaboration
avec Coordination ILRI?
|
1= Très mauvaise /_____/ ; 2= Mauvaise /_____/ ; 3=
Acceptable /_____/ 4= Bonnes /_____/ ; 5= Très bonne/_____/
|
40. Quelle appréciation faites-vous de la collaboration
des institutions financières ?
|
1= Très mauvaise /_____/ ; 2= Mauvaise /_____/ ; 3=
Acceptable /_____/ 4= Bonnes /_____/ ; 5= Très bonne/_____/
|
41. Quelle appréciation faites-vous de la collaboration
des bénéficiaires ?
|
1= Très mauvaise /_____/ ; 2= Mauvaise /_____/ ; 3=
Acceptable /_____/ 4= Bonnes /_____/ ; 5= Très bonne/_____/
|
42. Que suggérez-vous aux parties prenantes pour
améliorer les acquis de cette activité ?
|
1=Coordination ILRI:
2= Institutions Financières :
3= Bénéficiaires :
|
|
Merci pour votre franche collaboration !!!
Prenom & Nom de l'agent: Signature :
73
Annexe 3 Questionnaire institutions
financières
74
Objectif : Il vous est
adressé ce questionnaire dans le but de collecter des données
pour la rédaction d'un mémoire de master en
suivi-évaluation. S'il vous plait veillez nous fournir des informations
sûres et fiables.
Thème : « Evaluation
des activités de facilitation d'accès aux crédits des
institutions financières du projet d'élevage de l'ILRI en
région de Sikasso dans les communes de Natien et de
Farakala».
|
QUESTIONNAIRE INSTITUTION FINANCIERE
|
1. Date de remplissage du questionnaire
|
/ /2019
|
2. Prénom
|
|
3. Nom
|
|
4. Quel est votre sexe ?
|
1=Masculin/____ /, 2=Féminin/___ /
|
4. Localisation
|
Région / /, Cercle / /, Commune
|
|
|
5. Nom de l'entreprise ou organisation ?
|
|
6. Contact
|
|
7. Avez-vous participé aux formations de
sensibilisation sur le projet ?
|
1=Oui /_____/ ; 2=Non /_____/
|
8. Avez-vous reçu des demandes de prêts
|
1=Oui /_____/ ; 2=Non /_____/
|
9. Si Oui Combien par catégorie ?
|
1=Homme /_____/ ; 2=Femme /_____/ ; 3=Coopérative /_____/
; 4=Autre à préciser
/_____/
....
|
10. Est-ce qu'ils respectent les normes des procédures
?
|
1=Oui /_____/ ; 2=Non /_____/
|
11. Si Non pourquoi ?
|
1=Manque de garantie/_____/ ; 2=Dossier incomplet/_____/ ;
3=Autre à préciser
/_____/
....
|
12. Quelles sont les garanties que vous demandez aux clients du
projet ?
(Cocher autant que possible)
|
1=Animaux /__/ ; 2=Terres /__/, 3=Produits de l'entreprise/__/ ;
4=Autre/__/ à préciser :
|
13. Est-ce qu'ils vous les fournissent ?
|
1=Rarement/_____/ ; 2=Souvent/_____/ ; 3= Toujours /______/ ;
4=Pas du tout/_______/
|
14. Quelle est sa qualité?
|
1= Très mauvaise /_____/ ; 2= Mauvaise /_____/ ; 3=
Acceptable /_____/ 4= Bonne /_____/ ; 5= Très bonne/_____/
|
15. Le taux d'intérêt s'élève
à combien pourcent ?
|
1=5% /__/ ; 2=10% /__/, 3=15% /__/ ; 4=Autre/__/ à
préciser :
|
16. Avez-vous attribué de prêts aux
bénéficiaires du projet ?
|
1=Oui /_____/ ; 2=Non /_____/
|
|
75
Si Oui combien ont reçu ?
1=Homme /_____/ ; 2=Femme /_____/ ; 3=Coopérative /_____/
; 4=Autre à préciser
/_____/
....
|
|
18. Quelle est la moyenne attribuée ?
|
1=Homme : / /2= Femme:/ / 3= Total /
|
/
|
19. Combien ont pu rembourser dans le délai ?
|
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
|
20. Combien n'ont pas pu rembourser dans le délai ?
|
1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
|
|
21. Est-ce les techniciens du projet font le suivi des
dossiers de prêt ?
|
1=Rarement/_____/ ; 2=Souvent/_____/ ; 3= Toujours /______/ ;
4=Pas du tout/_______/
|
|
22. Quelle appréciation faites-vous de la collaboration
de la SNV ?
|
1= Très mauvaise /_____/ ; 2= Mauvaise /_____/ ; 3=
Acceptable /_____/ 4= Bonne /_____/ ; 5= Très bonne/_____/
|
|
|
24. Quelle appréciation faites-vous de la collaboration
des bénéficiaires du projet ?
|
1= Très mauvaise /_____/ ; 2= Mauvaise /_____/ ; 3=
Acceptable /_____/ 4= Bonne /_____/ ; 5= Très bonne/_____/
|
|
compte et/ou les anciennes à développer davantage
?
|
25. Quelles actions importantes à tenir en
|
|
|
Merci pour votre franche collaboration !!!
Prenom & Nom de l'agent: Signature :
76
Annexe 4 Questionnaire Bénéficiaires
|
Objectif
Thème Sikasso
|
évaluation.
: Il vous est adressé ce
questionnaire dans le but de collecter des données pour la
rédaction d'un mémoire de master en suivi-S'il vous plait veillez
nous fournir des informations sûres et fiables.
: a Evaluation des
activités de facilitation d'accès aux crédits des
institutions financières du projet d'élevage de l'ILRI en
région de dans les communes de Natien et de Farakala».
|
QUESTIONNAIRE BENEFICAIRE
|
1. Date de remplissage du questionnaire
|
/ /2019
|
2. Prénom
|
|
3. Nom
|
|
4. Quel est votre sexe ?
|
1=Masculin/____ /, 2=Féminin/___ /
|
5. Contact
|
|
6. Age
|
1=1-30ANS/______/ ; 2=30-50ANS/_____/ ; 3=50-70ANS/_____/ ;
4=70-100ANS/_____/ ; 5=+100ANS/____/
|
7. Localisation
|
Région / /, Cercle / /, Commune
|
|
|
8. Quel est le nom de votre entreprise ou organisation ?
|
|
9. Dans quel secteur intervenez-vous ? (Cochez la case
correspondante)
|
1=Embouche bovine/_____/ ; 2=Embouche Ovine/Caprine /_____/ ;
3=Commerce bétail /_____/ ; 4=Fabrique aliment bétail /_____/ ;
5=Production fourrage/______/ 6=Production semence/_______/ ; 5=Autres à
préciser/_____/
|
10. Quel type d'appui avez-vous
bénéficié de la part du programme ?
(S'il vous plait veuillez cocher tous les champs
applicables)
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1= Accès aux crédits /_____/ ; 2= Formations
/_____/ ; 3= Rencontres Business To Business (B2B)/ Mise en relation avec une
Institution Financière /_____/ ; 4=Mentorat/Coaching /_____/ ; 5=
Développement de Business Plan ou demande de crédits /_____/ ;
6=Suivi/conseil post
financement /_____/; 7=Autres à préciser
/_____/
........................................................................................................................
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11. Si 2 (Formation) de la question ci-dessus, veuillez
préciser le ou les types de formation que vous avez
bénéficiées ?
applicables)
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(S'il vous plait veuillez cocher tous les champs
1= Paquet technologique intégré /_____/ ;
2=Formation en comptabilité simplifiée /_____/ ; 3=Technique
cultural /_____/ ; 4=Gestion d'entreprise /_____/ ; 5=Reconnaissance des
maladies /_____/ ; 6=Utilisation broyeuse /_____/ ;7= Autres à
préciser/_____/
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12. Comment évaluez-vous le/les types d'appuis que vous
avez bénéficiés de la part du programme ?
(Veuillez renseigner tous les champs applicables)
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Types d'appuis
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Pas utile
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Peu Utile
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Neutre
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Utile
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Très utile
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Accès aux crédits
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Formations
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77
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B2B/Mise en relation
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Mentorat/Coaching
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Développent de plan d'affaire ou demande de
crédits
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Suivi /conseil Post financement
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Autres à
préciser
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13. Comment estimez-vous votre degré de satisfaction de
l'ensemble de ou des appuis que le programme vous a apporté ?
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1= Pas Satisfait /_____/ ; 2= Peu Satisfait /_____/ ; 3= Neutre
/_____/ 4= Satisfait /_____/ ; 5= Très Satisfait /_____/
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14. Justifiez votre réponse
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...
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15. Pensez-vous que les actions du projet ont eu des effets
et impacts positifs sur votre
entreprise ou organisation ?
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1=Oui /_____/ ; 2=Non /_____/ ; 3=Je ne sais pas /_____/
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16. Si Oui, pouvez-vous en citer quelques-uns ? (Veuillez
cocher tous les champs applicables)
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1=Amélioration du chiffre d'affaire de mon entreprise
/_____/ 2=Augmentation du nombre d'employés dans mon entreprise !_____!
3=Bonne collaboration avec les Institution
Financières /_____/ 4=Amélioration de ma
connaissance sur le crédit agricole /_____/ 5=Autres à
préciser !_____! ,,,,
|
17. Si Oui, Cela aurait-il été possible sans
l'intervention du projet ?
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1=Oui /_____/ ; 2=Non /_____/ ; 3=Je ne sais pas /_____/
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18. Si Non de la question 14, justifiez
|
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19. Quelles sont les autres bénéfices ou
avantages que vous avez tirés des actions du programme ?
|
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20. Selon vous, si le programme devait
continuer, quelles seraient les nouvelles actions
importantes à tenir en compte et/ou les
anciennes à développer davantage ?
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21. Avez-vous adressez la demande de prêt à une
Institution Financière ?
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1=Oui /____ / 2=Non/____/
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22. Si Oui Quel est le nom de l'Institution Financière
qui vous a accordé le/les prêts ?
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1=Kafo Djiginewi /____ / 2=Microdred/____/, 3= Autre/__/
à préciser :
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23. Avez-vous bénéficié de prêts
avec une Institution Financière ?
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1=Oui /____ / 2=Non/____/
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78
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24. Si Non pourquoi ?
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1=Manque garantie /__/ ; 2=Dossier incomplet /__/, 3=Taux
élevé/__/ ; 4=Manque d'assistance technique/__/ ; 5=Autre/__/
à préciser :
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25. Si Oui Quel est le taux d'intérêt ?
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1=5% /__/ ; 2=10% /__/, 3=15% /__/ ; 4=Autre/__/ à
préciser :
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26. Quelle est la garantie du prêt ?
|
1=Animaux /__/ ; 2=Terres /__/, 3=Produits de l'entreprise/__/ ;
4=Autre/__/ à préciser :
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27. Quelle est la valeur totale en FCFA du/des prêts
reçus ?
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28. Avez-vous pu rembourser ?
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1=Oui /____ / 2=Non/____/
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29. Si Non pourquoi ?
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=1Rareté du bénéfice /__/ ; 2=Mauvaise
qualité de produits /__/, 3=Perte de bénéfice/__/ ;
4=Autre/__/ à préciser :
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30. Avez-vous une relation formelle avec l'institution
financière autre que le remboursement des prêts reçus ?
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1=Oui /____ / 2=Non/____/
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31. Si oui, lesquelles ?
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1=Nouveau prêt Soumis /__/ ; 2=Nouveau prêt
approuvé /__/, 3=Consultation /__/ ; 4=Formation /__/ ; 5=Ouverture d'un
nouveau compte bancaire /___/ ; 6=Autre/__/ Expliquez :
|
32. Quel est votre niveau de satisfaction de l'assistance du
programme ?
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1= Pas Satisfait /_____/ ; 2= Peu Satisfait /_____/ ; 3= Neutre
/_____/ 4= Satisfait /_____/ ; 5= Très
Satisfait / /
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33. Quel est le nombre d'emplois créés avant et
après l'obtention du/des prêts ?
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Avant : 1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
Après : 1=Homme :/_____/2= Femme:/______/ 3= Total /_____/
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34. Quel est le volume des ventes par an avant et après
l'obtention du/des prêts ?
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1=Avant:/ /2= Après:/ /
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35. Quel est la valeur des ventes ou chiffre d'affaire par an
avant et après l'obtention du/des prêts ?
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1=Avant:/ / 2=Après:/ /
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36. Quelles sont les difficultés majeures que vous avez
rencontrées ?
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1. Insuffisance d'information/communication /_____/ 2. Lenteur
dans le traitement des dossiers /_____/ 3. Insuffisance de garantie
adéquat /______/ 4. Difficultés de monter les dossiers de
prêts /______/ 5. Autres a préciser /______/
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37. Quelles ont été les solutions
envisagées ?
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1. Demande de l'appui du projet /______/ 2. Demande d'appui
d'autres personnes ressources /______/ 3. Participation aux formations /______/
4. Echanges avec les Institutions Financieres /_______/ 5.
Autres a préciser /______/
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38. Citer quelques problèmes persistants
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39. Les prêts octroyés ont-ils eu des effets
positifs dans l'amélioration de votre condition de vie ?
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1. Scolarisation des enfants /_____/ 2. Sécurité
alimentaire et nutritionnelle du ménage /_____/ 3. Amélioration
des dépenses de la sante /_____/ 4. Appui a d'autres personnes /_____/
5. Autres à
préciser /______/
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40. Pouvez-vous citer quelques effets négatifs
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Merci pour votre franche collaboration !!!
Prenom & Nom de l'agent: Signature :
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