CONCLUSION ET PERSPECTIVES
L'étude réalisée sur la comparaison des
forêts tropicales adultes et les forêts secondaires de l'axe
Impfondo-Dongou a permis de distinguer ces différents cinq types de
forêt : forêt adulte sur terre ferme à Celtis
adolfi-friderici, forêt adulte inondable à Lophira
alata, forêt adulte inondée à Guibourtia
demeusei, forêt secondaire à Musanga cecropioides et
la forêt secondaire à Macaranga monandra.
Quantitativement, dans la FAL et dans la FAG, la famille des
Fabaceae-Caesalpinioideae avec (18,91 % et 26,13 % respectivement) est la plus
abondante, les Myristicaceae (19,13 %) dans la FAC. En outre, Au niveau de la
FSMa et la FSMu, ce sont les Euphorbiaceae (53,90 %) et les Urticaceae (55,18
%). L'analyse de la dominance des espèces caractérise ces cinq
types de forêt dont : Lophira alata, Guiboutia demeusei, Macaranga
monandra, Musanga cecropioides et Dialium pachyphylllum sont les
espèces les plus dominantes et plus abondantes. La répartition
est plus ou moins équitable c'est-à-dire aucune espèce ne
prend le dessus sur les autres dans les forêts adultes avec l'indice de
Shannon et l'Equitabilité qui tourne autour de 4 et de 0,8 Par contre,
cette répartition est moins équitable c'est-à-dire avec
deux ou 3 espèces dominantes dans les forêts secondaire. Les
résultats de l'ACP ont montré une variabilité de la
composition floristique tant sur le plan du substrat que sur le plan des
activités anthropiques. L'indice de Sorensen confirme bien les
résultats l'ACP qui montre que les cinq types de forêts
étudiés n'appartiennent pas totalement à une même
communauté végétale mais il existe une similarité
entre les forêts secondaires et la FAC avec les valeurs dépassant
50 %.
Les paramètres structuraux (Surface terrière et
densité) calculés varient bien entre les forêts adultes et
les forêts secondaires dont les valeurs les plus élevées se
trouvent dans les forêts adultes. C'est dans les forêts adultes que
le stock de carbone moyen, la matière organique et le rapport
carbone/azote est plus élevé avec une différence
très significative. Ces résultats démontrent aussi que
l'impact des activités anthropiques contribue à la
réduction du stock de carbone organique du sol, la matière
organique ainsi que le rapport carbone/azote. En définitive, nous
pouvons dire que les forêts adultes de terre ferme, inondées et
inondables de l'axe Impfondo-Dongou sont très différentes des
forêts secondaires sur le plus floristique, structurale et du stock de
carbone et de la matière organique.
En perspective, nous souhaitons étendre cette
étude dans toutes les forêts de la Likouala en considérant
la profondeur de 1 mètre pour le carbone organique et de conscientiser
les populations de ces localités d'utiliser les zones inondées et
inondables pour d'autres activités agricoles afin de limiter les
pressions sur les forêts de terre ferme.
49
|