INTRODUCTION GENERALE
Dans cette introduction générale, nous allons
présenter tour à tour le motif du choix et l'intérêt
du sujet, l'état de la question, les hypothèses de recherche, les
objectifs du travail, la délimitation du sujet, la méthodologie
du travail et sa subdivision.
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Dans des grandes entreprises du monde ou dans la gestion, la
reprise ou l'évaluation de la performance d'une entreprise
nécessite d'abord à une analyse fortement financière pour
assurer que l'entreprise en question vaut la peine d'êtrerachetée
ou de continuée avec ces activités.
Pour ce faire, le secteur financier est là pour assurer
une économie saine et vigoureuse, une performance dans les
activités de l'entreprise répondant aux besoins et aspirations
des principaux acteurs économiques ; ce secteur remplit un large
éventail de fonctions importantes pour l'économie.
La mesure de la rentabilité des différentes
activités de l'entreprise, notamment celles liées au
marché, est devenue indispensable. Elle seule permet
l'élaboration d'une stratégie efficiente, un pilotage
affirmé, le recentrage sur telle ou telle activité et à
terme la création de valeurs pour les actionnaires. C'est dans cette
optique que s'inscrivent les nouvelles fonctions de l'analyste financier.
En RD Congo, les entreprises publiques connaissent
d'énormes difficultés, nous pouvons mentionner les
difficultés inhérentes à la gestion des ressources
humaines, à la gestion des matériels et surtout à la
gestion des finances.
Depuis l'accession de notre pays à
l'indépendance, la plupart des entreprises congolaises ont
été géré par tâtonnement de façon
parfois hasardeuse, le pillage des années 90, le détournement de
fonds, etc.
Cependant cette situation économique favorable et le
monopole dont bénéficiaient les entreprises publiques
jusqu'à ces jours leur ont été propices. Ces entreprises
publiques ont connu des pillages, la mauvaise gouvernance, la mégestion,
la mauvaise politique interne et externe, tous ces maux ont causé du
tort à leurs fonctionnements.
Avec de tels maux, l'avenir de ces entreprises dépendra
non seulement de l'aptitude des dirigeants à mieux gérer et
à s'adapter à l'évolutionéconomique mais aussi de
leur capacité à s'ouvrir aux nouvelles techniques de gestion.
De même, une bonne gestion de l'entreprise suppose une
mobilisation des ressources financières adaptées aux besoins de
ses activités. Ces ressources doivent être utilisées
à bon escient afin de générer des profits qui permettront
à l'entreprise de rembourser ses dettes éventuelles, de
réaliser des investissements et de se développer. En effet une
entreprise qui ne réalise donc pas de profit risque à terme de
déposer le bilan (Lorsque qu'une entreprise ne peut plus faire face
à ses dettes et régler ses créanciers, elle doit se
déclarer en état de cessation des paiements auprès du
greffe du tribunal, et effectuer une déclaration de cessation des
paiements).
Ce mémoire s'inscrit dans le cadre de cette nouvelle
vision, il présente l'analyse financière de la
Société Nationale d'Electricité comme une entreprise
publique à caractère commerciale qui souffre de la
mégestion.
Il est donc indispensable que les dirigeants disposent des
indicateurs de gestion qui les renseignent sur la situation financière
de l'entreprise et qui leur permettent de prendre à temps les
décisions adéquates.
L'analyse financière, qui rechercheet interprète
des données, des grandeurs significatives de la vie de l'entreprise
à travers ses divers aspects (activités, performances, politique
et structures financières) constitue alors l'outil de gestion
approprié pour un suivi de l'entreprise.1(*)
C'est pour cela, compte tenu des informations disponibles,
nous avons décidé de mener notre réflexion sur
« l'analyse financière comme outil indispensable pour la
gestion d'une entreprise : cas de la Société Nationale
d'Electricité »
Cette analyse financière, nous permettra
d'apprécier les conditions d'équilibre financier et la
rentabilité de la SNEL ; de mener une
étude de solvabilité et de préconiser les mesures
appropriées que doivent prendre ses dirigeants.
Pour cela nous essayerons de répondre aux questions
suivantes :
Ø Comment l'analyse financière constitue un
outil de gestion des entreprises ?
Ø La structure financière de la
SNEL est-elle saine pour atteindre son
équilibre financier ?
Ø La rentabilité de la
SNEL est-elle suffisante pour assurer son
autofinancement ?
0.2. HYPOTHESE DE l'ETUDE
L'hypothèse se définit comme étant une
supposition que l'on fait sans se demander si elle est vraie ou fausse mais
seulement pour en tirer des conséquences à
vérifier2(*).
LAROUSE la définit étant aussi une supposition
et enrichie en disant, conjoncture portant l'explication de faits passés
ou présents ou sur la possibilité de survenue
d'évènements futurs3(*).
Selon RONGER, l'hypothèse est une proposition des
réponses aux questions que l'on pose à propos de l'objet de la
recherche, proposition formulée en terme que l'analyse puisse fournir
une réponse. Elle est destinée à guider les investigations
et à être abandonner ou maintenir d'après les
résultats de l'observation.4(*)
Pour appréhender notre étude et répondre
effectivement à nos questions de recherche, nous avons formulé
une hypothèse générale ayant deux volets.
L'hypothèse générale de notre recherche
est que la SNEL présente une structure
financière qui lui permet d'atteindre sa rentabilité et son
autofinancement. Cette hypothèse est subdivisée en
trois :
Ø L'analyse financière d'entreprises
constituerait un outil de gestion importante pour la prise de décision
d'un actionnaire, d'un décideur de l'entreprise ou d'un investisseur.
Elle permettrait de comprendre sa santé financière ;
Ø La structure financière de le
SNEL serait saine et permettrait à celle-ci
d'atteindre son équilibre financier ;
Ø Et la rentabilité de le
SNEL serait suffisante pour assurer son
autofinancement.
0.3. OBJECTIF DU TRAVAIL
Selon Robert LAVAUD, l'analyse financière a pour
objectif de rechercher les conditions de l'équilibre financier de
l'entreprise et de mesurer la rentabilité des capitaux investis. Elle
vise à établir un diagnostic sur la situation actuelle pour
servir de support à un pronostic.5(*)
Sur ce, notre objectif est de vérifier si l'atteinte de
la rentabilité et de l'autofinancement par la SNEL est obtenue
grâce à sa bonne structure financière c'est à
dire :
Ø Montrer comment la structure financière de la
SNEL peut conduire à l'atteinte de son
équilibre financière ;
Ø Et montrer comment l'atteinte de la
rentabilité peut permettre à la SNEL
d'atteindre son autofinancement, et par là sa
pérennité.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Il est nécessaire de préciser le motif du choix
de ce sujet, par après nous allons présenter successivement
l'intérêt personnel de ce sujet, l'intérêt pour la
SNEL ainsi l'intérêt scientifique.
Le choix du sujet traité dans ce travail a
été motivé par le fait que la
SNELcontribue beaucoup dans l'approsionnement en
électricité (énergie électrique) dans le pays dont
il a le monopole. Par conséquent, une entreprise oeuvrant dans ce
domaine doit êtrefinancièrementéquilibrée et
rentable pour assurer régulièrement son activité.
Ainsi, nous avons voulu vérifier si
laSNEL garde son équilibre financier et si
elle est rentable pour atteindre sa mission. La seconde motivation a
été celle de nous rassurer de la conformité de la
théorie relative à la gestion financière apprise tout au
long de notre formation académique à la pratique sur terrain.
C'est pour nous un plaisir de traiter un sujet du domaine de
l'analyse financière ; car nous estimons que les recherches sur le
sujet contribueront à améliorer notre expérience surtout
au travail.
A partir de ce sujet nous avons eu une occasion propice
d'approfondir l'étude et la pratique de l'analyse financière
d'une entreprise qui est un outil indispensable à sa
pérennité.
C'est pour nous un plaisir de traiter un sujet du domaine de
l'analyse financière, car nous estimons que les recherches sur le sujet
contribueront à améliorer notre expérience surtout au
travail.
A partir de ce sujet nous avons eu une occasion propice
d'approfondir l'étude et la pratique de l'analyse financière
d'une entreprise qui est un outil indispensable à sa
pérennité.
0.4.1.
INTERET POUR LA SNEL
Cette étude pourra êtrebénéfique
à la SNEL étant donné qu'elle va
dégager sa santé financière. Elle pourra aussi
intéresser les partenaires de cette institution qui suivent de
près sa gestion. Enfin, l'étude présente de
l'intérêt à toute entreprise commerciale soucieuse
d'assurer sa pérennité car l'analyse financière est un
instrument dynamique et indispensable à la gestion
éclairée de toute entreprise par les renseignements qu'elle est
susceptible de fournir.
0.4.2.
INTERET SCIENTIFIQUE
Etant donné que notre travail est un travail de
recherche orienté dans le domaine de gestion, il constitue un document
qui met en évidence des données réelles, qualitatives et
vérifiables pouvant servir à d'autres recherches
ultérieures.
0.5. DELIMITATION DU TRAVAIL
Pour éviter de traiter un sujet de recherche vague,
nous avons délimité notre sujet dans le domaine, dans le temps et
dans l'espace :
Ø Dans le domaine, le sujet se limite à
l'analyse financière plus spécifiquement à l'analyse de la
structure financière, à la rentabilité ainsi qu'à
l'autofinancement ;
Ø Dans le temps, notre recherche porte sur une
période de cinq ans allant de 2011 à 2015 ;
Ø Et dans l'espace, notre étude porte sur la
SNEL et à toutes ses branches
d'activités.
0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAL
En vue de valider nos hypothèses, nous avons fait
recours aux techniques et méthodes suivantes :
0.1.1. TECHNIQUES
La technique est « un ensemble des moyens et des
procédés qui permettent aux chercheurs de rassembler des
données et des informations sur son sujet de
recherche »6(*).
0.1.2. TECHNIQUES
DOCUMENTAIRES
La technique documentaire renvoie à « toute
source de renseignement déjà existante à laquelle le
chercheur peut avoir accès. Ces documents peuvent donc être des
sonores (disques), visuels (dessins), audiovisuels (films), écrits, ou
des objets (insignes, vêtements, monuments) 7(*)». L'observation documentaire nous a permis d'enrichir
ce travail.
0.1.3. TECHNIQUES
D'INTERVIEW
La technique d'interview est une technique de recherche qui
consiste à faire recours à des entretiens au cours des quels le
chercheur interroge des personnes qui lui fournissent des informations relative
au sujet de sa recherche8(*). Elle nous a permis de recueillir des informations, au
sens le plus riche, auprès des responsables de la
SNEL.
0.1.4. METHODES
Selon Jean Louis LAUBET DEL BAYLE, la méthode est
définit comme : « l'ensemble des opérations
intellectuelles permettant d'analyser, de comprendre et d'expliquer la
réalité étudiée9(*) »
Il s'agit de :
Ø METHODES
HISTORIQUES :
Selon LAROUSSE, connaissance du passé de
l'humanité et d'une entreprise qui étudie ce passé et
cherche à le reconstituer.10(*)
Elle nous a permis de connaitre l'historique de la
SNEL et nous a facilité de consulter les
documents financiers des années antérieures de cette
entreprise.
Ø METHODE
ANALYTIQUE :
Cette méthode est définit comme étant une
analyse systémique de toutes les informations ainsi que les
données récoltées11(*).Elle nous a permis d'analyser
des données des états financiers de le SNEL et nous a permis de
traiter de manière systématique toutes les informations et les
données collectées en insistant beaucoup sur chaque cas.
Ø METHODE
COMPARATIVE :
La méthode comparative est définie par
REUCHELIN, comme « démarche
cognitive par laquelle on s'efforce à comprendre un
phénomène par la confrontation des situations
différentes »12(*). Elle nous a permis de comparer les états
financiers présentés année par année afin d'en
apprécier la performance.
Ø METHODE
SYNTHETIQUE :
Elle nous a aidé à analyser
systématiquement toutes les informations et données
récoltées et à en faire la synthèse quand cela
s'avérait nécessaire. La méthode synthétique
consiste à globaliser les éléments en un ensemble
cohérent et intelligible, l'esprit synthétique considère
les différents éléments dans leur globalité ou dans
son ensemble, RWIGAMBA13(*).
Ø METHODE
STATISTIQUE :
Elle nous a permis de quantifier et de faciliter la
compréhension des résultats de la recherche en les
présentant sous forme de tableaux et graphiques.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis une introduction générale au début
et la conclusion générale à la fin du travail, celui-ci
est subdivisé enquatre chapitres :
Ø Le premier chapitre porte sur les
généralités dont les éléments fondamentaux
sur les entreprises ;
Ø Le deuxième chapitre concerne le fondement sur
l'analyse financière ;
Ø Le troisième chapitre présente
l'entreprise SNEL ;
Ø Et le quatrième traite l'analyse de comptes
d'exploitation de la SNEL. Il commence par la présentation des soldes
intermédiaires de gestion, de l'étude des ratios de
rentabilité et se termine par l'analyse de sa capacité
d'autofinancement ainsi que certains ratios e rotation des capitaux.
CHAPITRE I : ELEMENTS FONDAMENTAUX SUR LES
ENTREPRISES
Un chercheur conscient de ses besoins ne peut passer outre la
nécessité de clarifier, car une exigence essentielle de la
recherche est que le concept soit défini avec une clarté
suffisante pour lui permettre de progresser.
I.1. DEFINITION
Des nombreuses définitions sont proposées car
les points de vue de ceux qui adaptent sont souvent divers et diffèrent.
Ainsi, dans le cadre de la présenteétude, nous ne retenons que
les définitions aptes à la compréhension.
En droit, l'entreprise ne
fait pas l'objet d'une définition juridique unique. C'est une notion
mouvante dont la nature varie en fonction de la branche du droit dans laquelle
elle est considérée.
Ainsi, au regard du droit commercial, l'entreprise peut se
définir comme une unité économique reposant sur une
organisation préétablie et fonctionnant autour de moyens de
production ou de distribution. Mais l'entreprise peut être définie
autrement par le droit du travail, au regard duquel elle est
considérée comme un ensemble de personnes
rémunérées exerçant une activité en commun
tout en étant sous l'autorité d'un même employeur.14(*)
Le vocable "Entreprise" désigne une
organisation ; il s'agit d'une structure publique ou privée sous
laquelle s'exerce une activité économique en utilisant un
personnel, des locaux et des équipements appropriés. Cette
dénomination n'est pas attachée à l'importance de la
structure économique concernée puisque les activités
artisanales se réalisent aussi dans le cadre d'une entreprise.15(*)
Approche économique :
l'entreprise peut être considérée
comme :
Ø une unité de production de besoins et services
destinés à être vendus sur le marché.
Ø La mise en oeuvre de moyens matériels et
humains
Ø Un centre de pouvoir de décisions autonomes
qui supposent une organisation.16(*)
Comme n'importe quelle structure économique,
l'entreprisesociale cherche des clients pour vendre des biens
et des services. Sa différence tient au fait qu'elle ne cherche pas le
profit pour le profit, mais utilise ses résultats pour financer l'action
sociale sur laquelle elle est positionnée.Dans beaucoup de cas, une
partie des ressources des entreprises sociales est d'origine publique.17(*)
Une entreprise est une
organisation ou
une unité institutionnelle , mue par un projet décliné
en
stratégie, en
politiques et en plans d'action, dont le but est de produire et de fournir des
biens ou des services à destination d'un ensemble de
clients ou
d'usagers, en réalisant un équilibre de ses comptes de charges et
de produits.18(*)
D'après ELIE COHEN, l'entreprise est définit
comme une organisationrelativement autonome dotée de ressources
humaines, matérielles et financières en vue d'exercer une
activitééconomique de façon stable et
structurée.19(*)
Pour ALBERT COHRAY et MBANGALA MAPAPA, l'entreprise est
comprise comme une entitééconomiqueorganisée qui, par la
combinaison des facteurs de production produit des biens et/ou services pour un
marché déterminé en poursuivant des objectifs multiples
.20(*)
Pour BEITON, CAZORLA, DOLLO et DRAI en 2001, ils
définissent l'entreprise comme une unité économique
dotée d'une autonomie juridiquequi combine des facteurs de production
(travail et capital) pour produire des biens et services destinés
à être vendus sur un marché.21(*)
D'après cette définition, ou de cette
définition, elle nous permet de distinguer l'entreprise par un
critère décisif tels que le caractère marchand de sa
production. C'est-à-dire que les administrations produisent elles aussi
mais elles produisent des services non marchands.
Cette définition nous conduit très naturellement
à considérer, comme Pareto que les entreprises peuvent être
publiques ou privées, puisque dans les deux cas elles combinent des
facteurs de production pour offrir des biens et/ou services sur un
marché.
Selon OLIVIER BOUBA-OLGA en 2003, définit l'entreprise
comme une organisation qui transforme des ressources en biens et services
vendus sur les marchés.22(*)
Cet auteur nous présente une définition simple
tout englobant toutes les ressources que l'administration a besoin pour une
transformation en biens et services qui doivent être vendus sur les
marchés. Ces ressources ont déversé formes tels que les
ressources naturelles, ressources humaines, énergétiques, etc.
De toutes ces définitions de l'entreprises, nous nous
posons la question sur la typologie des entreprises et plus fondamentalement
à l'analyse du système économique et social dans son
ensemble.
Sur ce nous reprenons des analyses de cette définition
en distinguant trois secteurs économiques.23(*)
Ø Secteur capitaliste caractérisé par la
propriétéprivée des moyens de production et la recherche
du profit ;
Ø Secteur public (ou étatique)
caractérisé par la propriété publique des moyens de
production et des finalités collectives (services publics,
intérêt général, etc.) ;
Ø Secteur de l'économie sociale ou
« Tiers secteur » caractérisé par la
propriété privée des moyens de production et des
finalités collectives (services aux adhérents, solidarité,
etc.)
I.2. CARACTERISTIQUES
L'entreprise est à la fois :
· Une organisation technique : elle produit des biens et
services à partir d'une combinaison de moyens (capital sous
différentes formes, compétences) ;
· Une organisation économique la création
et la répartition de la valeur est une finalité centrale de
l'entreprise ; Une organisation sociale une cellule sociale et humaine,
l'entreprise est composée de 3 acteurs principaux : Apporteurs de
capitaux, Dirigeants, Salariés. Ces 3 acteurs ont des objectifs et des
stratégies individuelles différentes.
· Un centre de décision relativement autonome :
calcul économique, gestion et décisions.24(*)
I.3. PARTENAIRES DE L'ENTREPRISES
Pour fonctionner et atteindre ses objectifs, l'entreprises
entreprend des relations avec plusieurs parties qui elles aussi
s'intéressent au fonctionnement de l'entreprise et à son
efficacité.
Ø Clients : le marché de l'entreprise
dépend des ventes qu'elle réalise donc des achats de ses clients
(ménages, administrations, autres entreprises, banques,...). PETER
FERDINAND DUCKER qualifie le client de « pilier de l'affaire dans la
mesure où il est le seul à donner du travail à
l'entreprise ». Il considère que le seul but de l'entreprise
est de satisfaire les besoins du client et à travers lui les besoins de
la société toute entière25(*) ;
Ø Les autres entreprises : peuvent être
fournisseurs dont le prix d'achats des matières premières, prix
d'énergie fournie, installations, services conditionnent le prix de
vente des produits de l'entreprise, ou bien concurrents que
l'entreprise prend en compte (prix appliqué par les concurrents,
caractéristiques de leurs produits) 26(*);
Ø Les salaries (syndicats) : la charge salariale
représente un élément important du prix de revient du
produit de l'entreprise mais aussi la qualité du travail et la
productivité de ses salaires. Les salaries et leurs syndicat suivent des
près le développement de l'entreprise et les décisions
prises par cette dernières. L'entreprise doit concilier exigences des
salaries et cout qui permet d'être compétitive27(*) ;
Ø Banques et institutions de crédits :
l'entreprise obtiennent des crédits auprès des banques et verse
des intérêts qui représentent un élément de
coût28(*) ;
Ø Administration : Etat et les
collectivités locales qui lui réclament des impôts et des
taxes ainsi que les organismes sociaux à qui elle doit verser des
cotisations sociales. Mais elle s'adresse à ces administrations pour
obtenir des aides ou utiliser des biens et services collectifs que ces
administrations créent et entretiennent29(*) ;
Ø Autres acteurs : investisseurs, publics,
associations, etc.30(*)
I.4. IMPORTANCE DE L'ENTREPRISE
L'entreprise a une importance capitale au sein d'une
communauté ; elle permet la transformation et la distribution des
biens et services susceptibles de satisfaire les besoins et les désirs
des individus.31(*)
I.5. BUT ET ROLE DE L'ENTREPRISE
L'entreprise est aussi une réalité
sociétale qui influence la société. Sa contribution
économique se manifeste sous forme de création d'emplois, de
produits, de valeurs, de revenus, de ressources pour les collectivités
publiques, d'innovation et de la diffusion du progrès technique. Elle se
manifeste également de façon sociale comme on l'expliquera plus
loin. Dans ce cas, l'entreprise joue deux rôles principaux : un
rôle économiques et un autre sociale.
I.5.1.BUT DE L'ENTREPRISE32(*)
Le but de l'entreprise est la raison pour laquelle elle a
été créée. Son objectif varie selon le type
d'entreprise et le système social dans lequel elle exerce son
activité. Un but est un objectif à atteindre
dans l'accomplissement d'une activité donnée. Il exprime le
résultat qu'un individu ou une entité doit s'efforcer d'obtenir
dans la réalisation des opérations qu'ils ont pour mission
d'effectuer ou de diriger.
La finalité c'est l'ensemble des raisons d'être
d'une organisation, implicites ou explicites vis-à-vis des
différents partenaires (salariés, investisseurs, clients,
Etat...). Ces finalités peuvent être différentes d'une
organisation à l'autre de types différents et même dans des
organisations du même type.
Ø Réaliser des profits, satisfaire le
consommateur et pérennité pour les entreprises privés ;
Ø Satisfaire les usagers/clients et mettre en place les
missions des servicespubliques (Etat, collectivités locales et
entreprises publiques) ;
Ø Partager un loisir entre les membres (Club) - Exercer
un rôle humanitaire (ONG ; association caritative) ;
Ø Promouvoir l'expression et la diffusion
d'idées politiques, culturelles ou religieuses (parti politique,
association culturelle).
I.5.2.
ROLE DE L'ENTREPRISE
I.5.2.1. ROLE ECONOMIQUE
Ce rôle est crible :
§ Un rôle de production de bien et de services ;
l'entreprise doit continuer au mieux les différents facteurs de
production par rapport à un niveau de production donnée et pour
un moindre coût ;
· Un rôle d'innovation et cela pour lutter contre
la concurrence. L'entreprise doit constamment améliorer ses
méthodes de production et chercher à découvrir de nouveaux
biens et services. Elle est le moteur essentiel du progrès
technique ;
· L'entreprise joue un rôle de créateur de
richesse ;
· Un rôle de répartition : elle met en
évidence les liens de l'entreprise avec les autres agents
économiques.33(*)
Au sens strictement économique, l'entreprise a pour
fonction de produire des richesses. C'est sa mission fondamentale. Dans cette
approche, le seul impératif de l'entreprise est d'optimiser la
combinaison productive en faisant varier les facteurs de production. En ce
sens, les salariés sont une variable d'ajustement comme une autre.
L'entreprise a aussi pour fonction de distribuer des revenus à ses
salariés et des dividendes aux actionnaires. Elle paie des impôts
et des contributions sociales qui financent l'Etat et les organismes
sociaux.34(*)
I.5.2.2.ROLE SOCIAL
Les rôles sociaux de l'entreprise sont essentiels
à la vie en société. On attend de l'entreprise qu'elle
offre des emplois stables, de bonnes conditions de travail et qu'elle participe
activement à la formation, à la qualification et à
l'insertion des salariés. Fournir des emplois est le premier rôle
de l'entreprise. En créant des emplois elle contribue au bon
fonctionnement de la société. En revanche, un fort taux de
chômage génère de grandes souffrances sociales. Les
licenciements massifs liés à des restructurations d'entreprises
sont souvent mal perçus par l'opinion publique qui ne comprend pas
qu'une entreprise réalisant des bénéfices se sépare
de ses salariés. Un tel comportement risque de ternir de façon
durable l'image de l'entreprise.
En effet, par exemple, l'annonce faite en 2000 sur les gains
de productivités recherchés par Michelin et ses
conséquences sur l'emploi a été très mal
médiatisé et a nui l'image de Michelin en France.
L'entreprise doit également organiser la vie au
travail. Dans les pays où le droit du travail est
développé, les conditions de travail sont
généralement acceptables, même si certains modes
d'organisation perturbent la vie de famille (le travail de nuit, ...)
Former, qualifier et insérer est le troisième
rôle social de l'entreprise ; Le système éducatif en
partenariat avec les entreprises contribue à accroître les
qualifications des salariés, et les nombreuses formations internes
enrichissent leurs perspectives de carrière. L'accroissement des
qualifications est un réel facteur de compétitivité pour
les entreprises.
Les entreprises fournissent également de nombreux
stages aux étudiants, pour faire découvrir leur fonctionnement et
les confronter à la réalité du terrain. Cet effort de
formation lors des stages facilite l'intégration des jeunes au monde de
l'entreprise.35(*)
I.6. LES PRODUITS DE L'ENTREPRISE 36(*)
Les entreprises qu'on vient de définir sont diverses,
leur objet est lié à leurs activités qui consistent en la
production des biens de services et leur commercialisation. Mais quels sont ces
produits et ces activités ? Comment peut-on les classifier ?
L'objet de cette section est de donner une réponse
claire et précise aux étudiants afin qu'ils puissent parler le
langage des gestionnaires.
I.6.1.
DEFINITION
Un produit (bien ou un service) peut être défini
comme un ensemble de bénéfices utilisateurs : certains sont
subjectifs, perceptuels, psychologiques. Tandis que d'autres sont objectifs,
tangibles ou physiques.
Les produits et les services ont pour objet la satisfaction
des besoins des consommateurs. Ils peuvent prendre plusieurs formes selon leur
caractéristique comme on le montrera.
I.6.2.
CLASSIFICATION DES PRODUITS ET SERVICES DE L'ENTREPRISE
Selon l'usure, selon le degré ou le temps de
destruction et selon l'usage qu'on peut classifier les produits et les services
de l'entreprise on donnera d'abord une vue d'ensemble de la classification
à partir d'un organigramme et on procèdera ensuite à une
définition précise de chaque type.
Biens et services de l'entreprise
1) Biens matériels 2)Biensimmatériels
B
A) Biens directs
A
B) Biens indirect
a1
a2
Bien de production
Bien de consommation
b2
b1
Bien d'équipement
Bien de consommation intermédiaire
Bien non durable
Bien durable
1- LES BIENS MATERIELS : Se décomposent en biens
directs et biens indirects
A- LES BIENS DIRECTS OU DE CONSOMMATION FINALE :
Ils regroupent les biens qui peuvent satisfaire directement
les besoins des agents économiques exemple : le pain, la craie, le
livre, les vêtements, la maison, la voiture selon le degré de
l'usure ou la destruction on trouve deux types:
a-1 Les biens non durables ou
périssables : Leur destruction (consommation) intervient au premier
usage comme la consommation de l'électricité par les
ménages, les produits d'entretien, les aliments ...
a-2 Les biens durables : Leur consommation
dure plus longtemps comme une maison d'habitation, vêtements, mobilier,
automobile ...
B- LES BIENS INDIRECTS OU BIEN DE PRODUCTION :
On distingue aussi deux types
b-1Les biens de consommation
intermédiaire : Il s'agit de matières brutes, de
produits semi-finis qui nécessitent une transformation pour devenir des
produits prêts à la consommation finale.
Par exemple :
La farine subit une transformation pour devenir un pain. La
laine subit une transformation pour devenir un tricot Ces produits
représentent des biens de matière consommable. Ils ont besoin
pour leur transformation de sources d'énergie qui sont détruites
et pendant leurs qualités à fin d'avoir des produits finis.
b-2 Les besoins d'équipement : sont
des biens durables pouvant être utilisés plusieurs fois à
la fabrication d'autres biens. Exemple : machine, transport, construction,
installation ...
2- LES BIENS IMMATERIELS (INVISIBLES,
SERVICES) : Ont des produits des activités relevant du secteur
tertiaire : opération de distribution, des biens, services rendus par
les administrations publiques ... On distingue :
A- SERVICE DE PRODUCTION :
Sont les services qu'utilise l'entreprise pour sa production
par exemple le transport des matières premières à la
production.
B- SERVICES DE CONSOMMATION :
Ils sont destinés à la consommation
finale ; malgré la diversité des produits de l'entreprise,
ils passent par le même processus de production, pour être produit.
Autrement disent ils sont le résultat d'une combinaison des
différents facteurs de production (eux aussi considérées
comme produit ou produits semi-finis). C'est pour cette raison qu'il est
essentiel pour l'étudiant de gestion de bien saisir les dimensions de la
combinaison en continuant le voyage à l'intérieur de l'entreprise
et c'est l'objet de la troisième section.
I.7. CLASSIFICATION DES ENTREPRISES
La mission, l'importance, le but et le rôle de
l'entreprise au sein de la communauté varient selon la structure
juridique, le type d'activité et la taille de l'entreprise.
Considérant ces facteurs comme critère permettant de classer les
entreprises, nous pouvons démontrer plusieurs types d'entreprises.
I.7.1.
SELON LA STRUCTURE JURIDIQUE37(*)
Une entreprise peut appartenir soit à des personnes
privées, soit à l'Etat, soit en partie à l'Etat et en
partie à des personnes privées.
A. LES ENTREPRISES PRIVEES
Une entreprise privée est une entreprise dans laquelle,
la totalité du capital appartient aux personnes privées. L'Etat
ou les collectivités publiques n'ayant aucune participation. Lorsqu'elle
appartient à une seule personne, on parle d'entreprise individuelle. Si
au contraire elle appartient à plusieurs personnes, on parle
d'entreprise sociétaire.
L'entreprise sociétaire est une personne morale. Elle a
donc une existence autonome distincte de celle des associés
propriétaires. Le droit OHADA règlemente désormais les
sociétés. Il y a donc plusieurs formes juridiques de
sociétés :
A.1. LES SOCIETES CIVILES
Ce sont des sociétés dont l'objet constitue une
activité non commerciale et qui n'a pas adopté la forme anonyme
à responsabilité limitée, en nom collectif ou en
commandite.
L'activité de certaines professions libérales
peut être exercée dans le cadre des sociétés civiles
professionnelles dont les parts sont cessibles sous certaines conditions. Dans
cette société, les associés répondent de
façon illimitée et solidaire des dettes sociales.
A.2. LES SOCIETES COMMERCIALES
La matière relève aujourd'hui du système
comptable OHADA. On distingue donc :
A.2.1. LES SOCIETES DE PERSONNES
Une société de personnes a deux traits
caractéristiques :
§ Les associés sont responsables sur leur
patrimoine des dettes de la société ;
§ Les associés en échange de leurs apports
reçoivent des parts sociales qui ne sont cessibles qu'à des
conditions précises
Ces sociétés de personnes peuvent se regrouper
en sociétés en nom collectif et sociétés en
commandite simple
A.2.1.1. La société en nom collectif
(SNC)
Société dans laquelle tous les associés
sont commerçants et répondent indéfiniment et
solidairement d'être responsables sur leur patrimoine personnel de tous
les engagements de la société. Ici la cession des parts sociales
exige un accord unanime de tous les associés. Le capital d'une
société en nom collectif est divisé en parts sociales de
même valeur nominale.
A.2.1.2.La société en commandite simple
(SCS)
Les SCS comportent deux types d'associés à
savoir :
§ Les commandités : ce sont des
associés qui acceptent d'être indéfiniment et solidairement
responsables des engagements de la société ;
§ Les commanditaires qui sont des simples bailleurs de
fonds (apporteurs de capitaux) dont la responsabilité est limitée
à leur apport.
La SCS est géré par un, plusieurs ou tous les
associés commandités. La cession des parts d'une SCS exige
l'accord unanime de tous les associés.
A.2.2. LES SOCIETES DE CAPITAUX
Pour réunir les capitaux importants, il est
nécessaire de faire appel à un grand nombre d'associés.
Les sociétés de personnes ne peuvent grouper qu'un petit nombre
de personnes se faisant mutuellement confiance et pouvant intervenir dans la
gestion de la société. C'est pourquoi, il fallait constituer les
sociétés de capitaux. Les sociétés de capitaux sont
donc caractérisés par :
§ La responsabilité des associés est
limitée qu'à concurrence du montant de leur apport et non sur
tout le patrimoine ;
§ Les titres remis aux actionnaires sont des actions
négociables c'est-à-dire librement cessibles sans condition. Ces
sociétés de capitaux présentent plusieurs formes. La plus
importante est : la société anonyme (S.A) qui est une forme
sociale où la responsabilité des associés est
limitée au montant de leurs apports, représentés par des
actions qui peuvent être cessibles.
A.2.3. LA SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE (SARL)
C'est une société dans laquelle la
responsabilité des associés est limitée au montant de
leurs apports. Le capital du SARL est divisée en parts sociales qui sont
difficilement négociables ou alors ne sont cessibles que dans certaines
conditions (Exemple : l'accord d'une majorité correspondant au 3/4
du capital)
La SARL est une société hybride entre les
sociétés de personnes et les sociétés de capitaux.
Elle est semblable à une société de personnes parce que
les parts sociales qui composent le capital social ne sont pas librement
cessibles. Elle ressemble à la société de capitaux en ce
sens que la responsabilité des associés est limitée au
montant de leurs apports.
NB : Depuis l'avènement du droit
OHADA, la SARL comme la S.A peut comporter un seul associé. On parlera
donc de société unipersonnelle
A.2.3. AUTRES TYPES DE SOCIETES OU GROUPEMENT
D'AFFAIRES
A.2.3.1. La société en participation
Société dans laquelle les associés
conviennent qu'elle ne sera pas immatriculée au registre du commerce et
du crédit foncier (RCCM) et qu'elle n'aura pas la personnalité
morale. Elle n'est pas soumise à la publicité.
A.2.3.2. Le groupement d'intérêt
économique (GIE)
Groupement qui a pour but exclusif de mettre en oeuvre pour
une durée déterminée, tous les moyens propres à
faciliter ou à développer l'activité économique de
ses membres, à améliorer ou à accroitre les
résultats de cette activité.
A.2.3.3. Les coopératives
Ce sont des entreprises qui ne cherchent pas essentiellement
le profit, mais visent à servir les intérêts de leurs
adhérents en leur rendant service. (Exemple : une
coopérative de consommation peut consister à fournir aux
consommateurs les denrées de qualité au prix le plus faible
possible.)
Dans une coopérative, le pouvoir de décision
obéit au principe : « une personne une voix »
et ne se fonde nullement sur l'apport des coopérateur.
Le bénéfice versé à chaque
adhérent n'est pas proportionnel au capital apporté mais aux
achats effectués ou au travail fourni pour chaque coopérateur.
On distingue :
§ Les coopératives ouvrières ;
§ Les coopératives de production ;
§ Les coopératives de consommation ;
§ Les coopératives de commerçants
(groupement d'achats)
A.2.3.4. Les mutuelles
Elles fonctionnent selon le principe de la répartition
c'est-à-dire qu'elles collectent auprès de leurs adhérents
des cotisations ou primes qui servent à payer des prestations ou
indemnités aux adhérents sinistrés.
B. LES ENTREPRISES PUBLIQUES
Ce sont des entreprises dans laquelle la totalité du
capital appartient à l'Etat ou à des collectivités
publiques.
C. LES ENTREPRISES PARAPUBLIQUES
OU SEMI-PUBLIQUES
Ce sont des entreprises dans lesquelles la
propriété du capital appartient en partie à l'Etat et en
partie aux personnes.
I.7.2.
SELON LA NATURE OU LE SECTEUR D'ACTIVITE38(*)
Selon la nature d'activité, on regroupe les entreprises
en quatre secteurs.
I.7.2.1. LES ENTREPRISES DU
SECTEUR PRIMAIRE
Ce secteur englobe les activités du sol et du sous-sol.
Dans les activités du sol, on retrouve les entreprises évoluant
dans l'agriculture, la pêche, l'élevage, la chasse, l'exploitation
forestière
Les activités du sous-sol consistent essentiellement en
l'exploitation minière (l'exploitation pétrolière, des
minerais).
I.7.2.2. LES ENTREPRISES DU
SECTEUR SECONDAIRE
On englobe dans ce secteur, les entreprises transformant les
produits du secteur primaire en produits semi-finis ou finis. On parle donc
d'entreprise industrielle.
I.7.2.3. LES
ENTREPRISES DU SECTEUR TERTIAIRE
Ce secteur regorge les entreprises qui commercialisent les
produits fabriqués par les entreprises du secteur secondaire et
également les entreprises de services. (Exemple : les
supermarchés, les grands magasins, les banques, les assurances, les
transports, les universités, les lycées, les
collèges...)
I.7.2.4. LE SECTEUR
QUATERNAIRE
C'est un nouveau secteur de service renfermant le
développement des connaissances (enseignement, recherche, NTIC,
ingénierie...). L'amélioration de la santé, le
développement de la culture, toute organisation de loisirs sans
préoccupation lucrative...
I.7.3.
SELON LA DIMENSION OU LA TAILLE
La dimension d'une entreprise peut être mesurée
à partir de plusieurs critères dont les plus importants
sont :
§ Le nombre de salariés ;
§ Le chiffre d'affaires ;...
A partir des critères ci-dessus, on distingue :
§ Les entreprises artisanales (10
salariés) ;
§ Les petites entreprises (10-43 salaries);
§ Les moyennes entreprises (50-449) ;
§ Les grandes entreprises. (Plus de 500salaries).
Et le chiffre d'affaire reflète le volume des ventes de
l'entreprise et est souvent utiliser pour faire la comparaison nationale et
internationale entre la performance des entreprises.39(*)
I.8. FONCTION DE L'ENTREPRISES
Une fonction est, au sein d'une
entreprise, un groupe d'opérations regroupant des expertises, des
métiers, des spécialités voisines susceptibles de
constituer un département ou service.
C'est
Henri
Fayol qui a introduit cette notion dans
son Administration industrielle et générale.40(*)
Henry Fayol pensait -- dans le contexte d'une mine de charbon,
dans les années 1870-1910 -- que six groupes d'opérations, les
fonctions essentielles, se retrouvent dans toutes les entreprises :
· La fonction technique ;
· La fonction commerciale ;
· La fonction financière ;
· La fonction de sécurité ;
· La fonction de comptabilité ;
· La fonction administrative.41(*)
CHAPITRE II : FONDEMENT SUR L'ANALYSE
FINANCIERE
L'analyse financière consiste à étudier
une entreprise sur le plan financier en s'appuyant sur des documents comptables
et sur des informations économiques et financières relatives
à l'entreprise ou à son marché. Une fois effectuée,
elle permet de porter un jugement d'ensemble sur la santé
financière d'une société, la gestion et la
rentabilité, et ses perspectives de développement.
Ce chapitre portera sur, le fondement sur l'analyse
financière, qui fera l'objet de quatre sections : Notions sur l'analyse
financière ; Analyse financière du bilan, Traitement du compte de
résultat(ou analyse financière du résultat), calculs des
soldes intermédiaires de gestion, et en dernier lieu La capacité
de l'autofinancement et les ratios de profitabilité et de
rentabilité.
SECTION I : NOTIONS SUR
L'ANALYSE FINANCIERE
L'analyse financière recouvre les savoirs faire
déployés pour exploiter l'information comptable. On peut
définir l'analyse financière comme une méthode de
compréhension de l'entreprise à travers ses états
comptables, méthode qui a pour Objet de porter un jugement globale sur
le niveau de performance de l'entreprise et sur sa situation financière
(actuelle et future).
De cette définition retenant l'objectif de
globalité qui est assigné à l'analyse financière et
qui doit donc conduire à apprécier l'entreprise dans ses
nombreuses dimensions à partir de quelques points clefs.
I.1. DEFINITION DE L'ANALYSE
FINANCIERE
Plusieurs auteurs ont essayé de donner une
définition de l'analyse financière ;
Selon le père de l'analyse financière, Benjamin
GRAHAM, elle permet de porter un jugement sur la sante d'une entreprise,
notamment en matière de solvabilité et de rentabilité.
L'analyse financière d'une entreprise passe
obligatoirement par l'analyse des états financiers, peu importe sa
taille ou son activité.42(*)
Selon Elie COHEN : « l'analyse financière
constitue un ensemble de concepts, deméthodes et d'instruments qui
permettent de formuler une appréciation relative à la
situationfinancière de l'entreprise, aux risques qui l'affectent, aux
niveaux et à la qualité de sesperformances»43(*).
Selon Samira RIFKI : « l'analyse financière est la
discipline « qui englobe lesméthodes permettant d'apprécier
les équilibres et les performances des entreprises»44(*).
D'après PEYRARD J : « l'analyse financière
est définie comme un ensemble des méthodes qui permettent de
chercher dans qu'elle mesure une entreprise doit maintenir son équilibre
financier à court, moyen et long terme .donc un jugement sur les
prospectives d'avenir »45(*).
En conclusion, nous définissons L'analyse
financière comme une démarche, qui s'appuie sur l'examen critique
de l'information comptable et financière fournie par uneentreprise
à destination des tiers ,ayant pour but d'apprécier le plus
objectivement possible sa performance financière et économique
(rentabilité, pertinence des choix de gestion...), sa solvabilité
(risque potentiel qu'elle présente pour les tiers, capacité
à faire face à ses engagements...), et enfin son patrimoine
I.2. LES UTILISATEURS DE
L'ANALYSE FINANCIERE
Les nombreux utilisateurs de l'analyse financière ont
des motivations particulières et s'attachent donc plus
spécialement à certains aspects de l'analyse.
I.2.1. POUR LE DIRIGEANT
L'analyse permet de mesurer la performance de sa propre
gestion, de la comparer à celle de ses concurrents directs, et
éventuellement de mettre en oeuvre des actions correctrices. Elle permet
aussi, et surtout, d'apprécier la solvabilité de ses clients
(intérêt financier direct) et de ses fournisseurs
(intérêt stratégique) en analysant leurs propres bilans. Un
dirigeant se pose des questions très simples : « Mes clients
seront-ils capables d'honorer leurs engagements », ou, plus
prosaïquement, « de payer mes factures ? ».
« Puis-je compter durablement sur mes fournisseurs ? En
cas de difficulté, ne seront-ils pas tentés de «rogner»
un peu sur la qualité des marchandises ou des matières qu'ils me
livrent ?
Pourront-ils tenir leurs délais de livraison ? Dans le
doute, ne dois-je pas de mon côté commencer à diversifier
mes sources d'approvisionnement ? »46(*).
I.2.2. POUR
L'ACTIONNAIRE
Il s'agira d'apprécier la performance et
l'efficacité du dirigeant en place, au besoin pour le changer s'il ne
donne pas toute satisfaction. On connaît l'influence qu'exercent certains
actionnaires institutionnels (fonds de pension, banques...) sur les dirigeants
des entreprises qu'ils contrôlent.
On sait bien qu'un changement fréquent de dirigeant
à la tête d'une entreprise est l'indice soit d'une situation
financière fragile, soit d'une trop grande liberté que le
dirigeant précédent aurait pris par rapport à la ligne
politique définie par l'actionnaire (ligne qui s'exprime souvent en
termes de niveau dedividendes !)... C'est un peu moins vrai dans les PME
où, fréquemment, dirigeant(s) et actionnaire(s) se
confondent47(*).
I.2.3. POUR LES
CO-CONTRACTANTS
(Les tiers qui se trouvent en position d'exécuter des
contrats avec l'entreprise, essentiellement les clients et les fournisseurs) :
au-delà de la solvabilité immédiate du partenaire, comme
on vient de le voir, l'analyse financière va aussi permettre de mesurer
le poids relatif de chacun dans la relation commerciale. Il ne faut jamais
oublier que, dans la vie des affaires, il y a un enjeu permanent de rapport de
forces : en tant que client, je « pèse » combien chez tel
fournisseur ? En tant que fournisseur, quel est mon taux de
pénétration chez tel client ? On comprend aisément qu'une
entreprise qui réaliserait 30 ou 40 % de son activité (en finance
on dira « ... de son chiffre d'affaires ») avec un seul client,
serait soumise à toutes ses exigences, parfois à tous ses
caprices (demandes de remises, d'échelonnement de paiements, etc.).Les
bilans des clients et des fournisseurs constituent à cet égard
une mine de renseignements (certaines entreprises ne publient pas leurs comptes
au Greffe du Tribunal de Commerce dont elles dépendent - et payent
l'amendeprévue dans ce cas par le législateur - pour
éviter précisément d'en apprendre trop à
leursclients ou fournisseurs. Ce n'est pas toujours un bon calcul : tout finit
toujours par se savoir, même si c'est avec retard... et, surtout, les
affaires ne peuvent vivre qu'à travers une certaine transparence.
L'opacité est toujours suspecte48(*).
I.2.4. POUR LES PRETEURS
(Qui sont une catégorie à part de
co-contractants) : il s'agira de mesurer la capacité de l'entreprise
à rembourser les capitaux prêtés ou qu'ils se proposent de
lui prêter. Par « prêteurs », il faut entendre bien
sûr les banques, mais aussi, par extension, tous les partenaires qui
interviennent plus ou moins directement dans la « chaîne
financière » : les assureurs-crédit (sociétés
auprès desquelles une entreprise peut s'assurer contre le risque de
non-paiement de la part de ses clients), la Banque de France (qui attribue une
cote de crédit à chaque entreprise), les sociétés
privées qui collectent les renseignements commerciaux et financiers
(pour les revendre ensuite à leurs abonnés )49(*).
I.2.5. POUR LES SALARIES
Intérêt de comparer la politique sociale de leur
employeur avec celle des concurrents : rémunération, primes...
(Informations que l'on obtient souvent par lecture directe des documents
comptables), mais aussi sa politique financière : parmi les richesses
crées par l'entreprise, quelle est la part reversée au personnel
? On parlera plus loin de « répartition de la valeur ajoutée
». De plus en plus aujourd'hui les candidats l'embauche, au moins cadres
ou futurs cadres, Introduction à l'analyse financière de
l'entreprise s'intéressent de près à la situation
financière et à la politique sociale de leur futur employeur. Un
rapide coup d'oeil sur ses comptes sera donc très instructif50(*).
I.3. LES OBJECTIFS ET LE ROLE DE
L'ANALYSE FINANCIERE
I.3.1. LES OBJECTIFS DE
L'ANALYSE FINANCIERE
L'analyse financière a pour objectif de répondre
à cinq questions essentielles51(*):
1- Comment a évolué la
structure financière de l'entreprise : Quelle est la structure
financière de l'entreprise ? Cette structure est-elle
équilibrée ? Qu'en est -il de sa capacité d'endettement
?
2- Comment ont évolué les
actifs de l'entreprise : l'entreprise augmente-elle, maintient-elle, ou
diminue-telle son appareil industriel et commercial ?
3- Comment a évolué le cycle
d'exploitation notamment en termes de délai : l'entreprise
diminue-t-elle son niveau relatif de stocks ? Accorde-t-elle un crédit
client plus important ou plus faible ? Bénéficie-t-elle un
crédit plus ou moins longs de la part des fournisseurs ?
4- Comment a évolué
l'activité : le chiffre d'affaires croit-il fortement, faiblement,
stagne-t-il, baisse-t-il ? Quel a été le rythme de croissance ?
Est-elle supérieure à celle du secteur de l'entreprise ?
5- Et surtout comment a évolué
la rentabilité : les rentabilités économiques et
financières sont-elles satisfaisantes ? En augmentation ? Les moyens
employés sont-ils en conformité avec les résultats obtenus
? Qu'en est-il des charges d'exploitation, croissent-elles plus ou moins vite
que l'activité ? Quels sont les risques encourus ? Y a-t-il un risque
prononcé ou non de connaître une défaillance ?
On peut résumer les objectifs de l'analyse
financière dans le schéma suivant :
SCHEMA .......: LES OBJECTIFS DE
L'ANALYSE FINANCIERE.
I.3.2. LE ROLE DE L'ANALYSE
FINANCIERE
L'analyse financière vise essentiellement
à52(*) :
Ø Améliorer la gestion de l'entreprise à
partir d'un diagnostic précis
Ø Etudier les concurrents, les clients ou les
fournisseurs, sur le plan de la gestion et de sa solvabilité ;
Ø Déterminer par opération de calcul de
la situation présente et les prévisions d'une situation futur
;
Ø Prise de décision, elle doit être
conforme à l'état actuel de l'entreprise et tend à
réaliser des objectifs projetés en temps voulu ;
Ø Avoir une étude de contrôle dans le but
est de vérifier si la gestion de l'entreprise est satisfaisante ou non
;
Ø Elle veille à garder un équilibre
financier entre les emplois et les ressources ;
Ø La recherche de nouvelles ressources pour assurer un
financement continuel.
I.4. LES SOURCES D'INFORMATION
DE L'ANALYSE FINANCIERE
Pour mener à bien l'analyse financière de
l'entreprise, l'analyse doit former l'entreprise sur l'ensemble des sources
d'information (internes, externes, comptables et autres) dont il peut
disposer, les comprendre, savoir les exploiter et les interpréter.
I.4.1. L'INFORMATION
COMPTABLE :
L'analyse financière s'effectue essentiellement
à partir de l'information comptable, et particulièrement à
l'aide des comptes annuels comprenant :
I.4.1.1. BILAN COMPTABLE
Le bilan comptable donne une image instantanée du
patrimoine de l'entreprise, il regroupe à l'actif l'ensemble des biens
et créances de l'entreprise, et au passif l'ensemble de ses dettes.
Par différence, on obtient le montant des capitaux
propres qui représentent la richesse des actionnaires. Il convient de
noter que seuls les biens sur lequel l'entreprise à un profit de
propriété juridique effectif figure au bilan (sont donc exclus
les biens en crédit-bail). De même, seuls figurant au passif les
dettes juridiquement exigibles53(*).
I.4.1.2. LE TABLEAU DE FINANCEMENT ET LE TABLEAU DES FLUX
DE TRESORERIE
Ø Le tableau de financement : le
tableau de financement est : « un tableau des emplois et des ressources
qui explique les variations de patrimoines de l'entreprise au cours de la
période de référence 54(*)»
Le tableau de financement permet de rendre compte des flux
affectant le patrimoine puisqu'il éclaire l'origine des fonds de sources
interne ou externe et la nature de leurs utilisations, tout en intégrant
des indications relatives aux résultats. En revanche, il ne met pas en
évidence les flux correspondant à des variations d'encaisse.
Ø Le tableau de flux de trésorerie
propose par l'ordre de l'expert-comptable:La finalité de ce
type de tableau est d'appréhender les flux de trésorerie
générés par l'exploitation et induit par les politiques de
financement et d'investissement55(*).
De ce fait, il est procédé à un
remplacement des flux en fonction de trois catégories :
? Opérations d'exploitation ;
? Opérations d'investissement ;
? Opérations de financement.
L'ambition des promoteurs du tableau est d'apporter un
éclairage sur trois points déterminants pour
l'appréciation de la compétitivité, de la
pérennité et de la capacité de l'entreprise à
financer les besoins induits par son développement. En effet, le
regroupement des flux en trois catégories doit permettre de juger :
?La capacité de l'entreprise à
générer des liquidités ;
?Son aptitude à faire face à ses engagements
;
?L'incidence sur la structure financière des
opérations d'investissement et de financement.
I.4.1.3. LE TABLEAU DE COMPTE DE RESULTAT
A la différence du bilan, le compte de résultat
est un compte de flux. Il traduit l'accroissement de richesse de l'entreprise
du à son activité. Pour sa présentation, les
différents produits et charges sont regroupés en trois grandes
catégories : éléments d'exploitation,
éléments financiers net et élément
exceptionnels56(*).
Les intitulés des différentes rubriques du
compte de résultat sont suffisamment explicites. Des commentaires
supplémentaires ne sont donc pas nécessaires. Le détail
des postes du compte de résultat (dans le système
développé notamment) permet l'établissement des soldes
intermédiaires de gestion15.
I.5. LES METHODES ET LES ETAPES
D'ANALYSE FINANCIERE
I.5.1. LES METHODES
D'ANALYSE FINANCIERE :
Les indicateurs de gestion utilisés pour
réaliser le diagnostic sont variés de façon à
répondre aux attentes des différents utilisateurs. Ils sont issus
de deux méthodes d'analyse57(*) :
Ø L'analyse statique : Elle est
basée, essentiellement, sur l'examen des comptes annuels à une
date donnée.
Ø L'analyse dynamique : Elle est
fondée principalement sur l'étude des flux financiers pour une
période donnée.
L'analyse financière de l'entreprise est menée
au tour de trois pole principaux :
L'analyse dynamique de la structure
financiere
L'analyse statique de la structure
financiere
L'analyse de l'activité et des
performances
Ratios (d'activité et
profitabilité
Capacité d'autofinancement
Soldes intermédiaires de gestion
SCHEMA2.......: LES TROIS POLES DE L'ANALYSE
FINANCIERE.
Bilan
comptable
Tableau des flux de trésorerie
Tableau de financement
Bilan financier
Bilan fonctionnel
- Fond de roulement net global.
- Fond de roulement financier.
- Besoin en fond de roulement.
- Ratios (solvabilité, liquidité...).
- Trésorerie net.
- Ratios (structures, rotation...).
? Variation du fonds de roulement net global. ? Flux
de trésorerie liée à l'activité.
? Variation du besoin en fonds de roulement. ? Flux
de trésorerie liée aux opérations d'investissements
? Variation de la trésorerie nette.
? Flux de trésoreries liées aux opérations
de financements.
En outre, l'analyse financière doit prendre en compte
des éléments d'information extra-financiers tel que :
Ø Le cycle de vie de l'entreprise ;
Ø Sa forme juridique ;
Ø Son secteur d'activité ;
Ø Son potentiel technologique et humain ;
Ø L'évolution du marché ;
Ø Son appartenance à un groupe .....
I.6. LES ETAPES DE L'ANALYSE
FINANCIERE
En tenant compte des intérêts divergents de tous
ces acteurs, l'analyse financière demeure fondamentalement « un
outil et une méthode permettant de définir l'entreprise à
partir de quelques points clés».
Pour être en mesure de porter un jugement sur la
situation d'une entreprise, l'analyse doit tenir compte de l'ensemble
d'informations disponibles, surtout celles publiées par la
comptabilité ou par d'autres sources. Généralement
plusieurs étapes doivent être suivies à savoir58(*) :
1) Préciser les objectifs de l'analyse
;
2) Procéder à l'examen global
des états financiers, cet examen porte généralement sur
les emplois (actifs), des ressources (passif), les ventes et les
bénéfices ;
3) Analyser le rapport du
vérificateur, l'énoncé des principes comptables, les notes
aux états financiers et d'autres informations pertinentes ;
4) Appliquer les techniques d'analyse comme
les ratios, l'étude du bilan en masse et autres ;
5) Enfin, porter un jugement sur la
situation, formuler des recommandations et prendre des conclusions.
SECTION II : ANALYSE
FINANCIERE DU BILAN ET DU COMPTE DE
RESULTATS
II.1. ANALYSE FINANCIERE DU
BILAN
L'analyse financière du bilan consiste à porter
un diagnostic sur la santé financière de l'entreprise en
examinant son équilibre financier, son aptitude à faire face
à ses engagements à court terme et à long terme.59(*)
II.2. ANALYSE FINANCIERE DU
COMPTE DE RESULTATS
Le diagnostic porté sur les comptes de résultats
consiste principalement à apprécier la rentabilité,
fondement de la création de la valeur d'une firme dans la vision
néo-classique de la théorie économique.60(*)
Le compte de résultat est un document qui
présente le film de la vie de l'entreprise tout au long d'une
période donnée, un exercice ou une année civile.
Il fait apparaître ce que l'entreprise a produit au
cours de cette période, son niveau d'activité, et ce qu'elle a
consommé.
Ces consommations peuvent être de nature très
différente. Elles comprennent notamment les achats de matières
premières ou de marchandises à revendre, les frais
généraux, les frais de personnel, l'usure du matériel
qu'elle possède (les dotations aux amortissements), les impôts et
taxes, et les frais financiers.
L'examen du compte de résultat vous permet donc de
déterminer si le résultat net dégagé provient de
l'activité même de votre entreprise, de sa situation
financière ou d'éléments exceptionnels.
Ainsi, une perte importante n'aura pas du tout la même
signification si elle est due à la destruction d'un bien par une
tempête (événement exceptionnel) ou si elle est
associée à une forte baisse de la marge commerciale (liée
à l'exploitation).61(*)
II.3.
DIAGNOSTIC FINANCIER
II.3.1.DEFINITION DU DIAGNOSTIC FINANCIER
Tel un médecin généraliste face à
son patient, « le financier se doit de porter un diagnostic sur la
situation de l'entreprise avant d'envisager l'ensemble de décisions
financières qu'il aura à prendre.62(*)
Pour Jean-Claude JUHEL jugement motivé reposant sur une
analyse financière permettant d'envisager le maintien ou une
réorientation de la politique générale de l'entreprise, de
sa stratégie ou de l'une de leurs composantes (financière,
commerciale, production, approvisionnement, RD, GRH, etc.)63(*)
Pour Elie C0HEN, le diagnostic financierconstitue «
un ensemble de concepts, des méthodes et d'instruments qui permettent de
formuler une appréciation relative à la situation
financière d'une entreprise, aux risques qui l'affectent, au niveau et
à la qualité des performances.64(*)
Le diagnostic financier est basé sur des informations
comptables ;c'est un outil d'analyse dynamique qui prend en compte les
performances passées d'une entreprise. Il permet aussi de
déterminer quelles mesures sont à prendre pour optimiser son
avenir.Le diagnostic s'adresse à tous les acteurs de
l'entreprise :
managers,
actionnaires,
salariés,
financeurs, etc.65(*)
Nous pouvons dire que faire un diagnostic financier revient
à détecter les points forts et les points faibles, les menaces et
les opportunités du domaine financier de l'entreprise en vue de mener
des actions correctives.
II.3.2. OBJECTIF DU DIAGNOSTIC FINANCIER66(*)
Généralement, toute prise de décision en
finance passe par un diagnostic financier. Les 3 objectifs du diagnostic
sont les suivants:
· Mesurer et apprécier l'activité de
l'entreprise et la rentabilité économique des capitaux investis
(en investissant 100 dans une entreprise, combien cela va me rapporter?).
· Apprécier les conditions dans lesquelles sont
réalisés ou non les équilibres financiers (est-ce que
l'entreprise dispose d'une marge de sécurité ? Il existe des
fonds de roulement qui permettent de répondre à cette question.
Quel est le niveau d'endettement? Quelle est la situation du niveau de
solvabilité de l'entreprise ?).
· En déduire le degré d'autonomie de
l'entreprise (est-elle indépendante ou non des financements
extérieurs?).
Le diagnostic vise à faire le point pour :
· D'une part, déceler les symptômes
(révélant des phénomènes) susceptibles d'entraver
le bon fonctionnement de l'entreprise.
· D'autre part, prendre des décisions correctives
quand elles s'imposent (à court et long terme).
II.3.3. DIAGNOSTIC FINANCIER ET ANALYSE FINANCIERE
L'idée de base de l'analyse financière est que
l'on va procéder à l'examen des résultats et de la
situation financière d'une entreprise en décomposant le compte de
résultat et de ses comptes de bilan en leurs principaux
éléments.
La démarche du diagnostic financier procède d'un
autre état d'esprit. La notion de diagnostic est empruntée
à la médecine : c'est l'action qui consiste à identifier
une maladie en repérant ses signes ou symptômes.
Quand on réalise le diagnostic financier d'une
entreprise, on repère les signes ou les symptômes qui
révèlent des difficultés financières
présentes ou à venir.
Ceci permet ensuite d'identifier les causes de ces
difficultés. Enfin, on recommande des actions correctives
destinées à faire disparaître les difficultés et les
dysfonctionnements.
Le diagnostic financier possède donc un
caractère prospectif mais il ne peut pas être
réalisé sans procéder à une analyse
financière. Analyse financière et diagnostic financier sont donc
intimement liés.67(*)
II.3.4. ANALYSE FINANCIERE ET COMPTABILITE GENERALE
L'analyse financière est toujours ramenée
à ses sources d'informations, elle n'échappe pas à la
présentation successive des documents comptables. Il revient à
l'analyste de savoir exploiter toutes les informations recelées par les
documents comptables.
Le travail de l'analyste commence quand celui du comptable est
terminé. « Le service comptable est chargé de garder les
traces des flux ; il descend la filière de l'information, saisissant les
opérations économiques de l'entreprise dans les comptes, pour
ensuite élaborer des documents synthétisant l'activité sur
la période. »68(*)
L'analyse financière, à l'inverse, prend appui
sur les documents de synthèse déjà élaborés.
Elle travaille sur des états en aval du processus de production du
service comptable. Il ne s'agit pas pour l'analyste financier de retrouver les
écritures passées, mais de faire parler les documents de
synthèse.
L'analyse financière doit d'abord transformer les
documents de synthèse pour en tirer des informations pertinentes.
II.4.
METHODES D'APPRECIATION DES ENTREPRISES
II.4.1. PRINCIPE DE L'EQUILIBRE FINANCIER
L'équilibre financier est la position de
stabilité du rapport entre les ressources financières et les
emplois. L'équilibre financier est perçu dans une entreprise
suivant la règle de l'équilibre financier minimum.69(*)
L'analyse de l'équilibre financière se fonde sur
le principe selon lequel les investissements de longue durée doivent
être financés par des ressources présentantégalement
un caractère permanent.
Trois agrégatsdu bilan permettent de vérifier le
respect de ce principe ; il s'agit du Fonds de Roulement Net, du Besoin en
Fonds de Roulement et de la trésorerie Net.
II.4.2. REGLE DE L'EQUILIBRE FINANCIER MINIMUM
Les capitaux qui se trouvent au passif du bilan doivent
être employé par l'entreprise pour l'acquisition des postes
d'actifs. Il ne suffit pas pour un gestionnaire rationnel de chercher les
meilleures sources de financements mais aussi d'en faire une affectation
judicieuse.
L'affectation que l'on considère comme étant
l'orientation des financements pour l'acquisition des éléments
d'actifs peut être malavisée. Ainsi, le gestionnaire doit orienter
les financements selon une règle de l'équilibre financier minimum
qui énonce : « les capitaux utilisés par une
entreprise pour financer une valeur d'actif doivent rester à la
disposition de l'entreprise pendant un temps qui correspond à la valeur
de cet actif »70(*).
Il s'agit bien d'ajustement de rapport ressource/emplois et
selon laquelle les valeurs immobilisée doivent être
financés par les capitaux permanents et les emprunts et dettes à
court terme finance les valeurs circulants.
Il est rationnelle que les immobilisations dont la
transformation en liquidité est élastique soit financé par
les capitaux permanents car la longue ou moyenne échéance
permettre à l'immobilisation de générer les fonds
nécessaires à la couverture de la dette. Il en va de soi que les
valeurs circulantes dont la rotation est rapide puissent être
fiancées par les dettes à court terme dans la mesure où
dans un temps relativement court, les valeurs circulantes
génèrent les fonds nécessaire pour faire face aux
exigibles le plus proche.
Il est inconvenable de recourir aux emprunts à court
terme de lors l'investissement requiert le long terme. Ainsi, donc,
l'échéance de remboursement apparaît comme un
élément qui détermine le choix de poste d'actif à
financer.
Schématiquement la règle de l'équilibre
financier se présente de la manière suivante :
Figure n° 1
ACTIF
|
PASSIF
|
Emplois acycliques
|
Ressources acycliques
|
Emplois cycliques
|
Ressources cycliques
|
Source : Elaboré par
nous-mêmes.
Cette représentation scinde le bilan synthétique
en deux parties : les hauts et les bas ; Le haut du bilan qui se
compose côté gauche de valeurs immobilisées et le
côté droit des capitaux permanents. Il est donc normal que les
ressources permanentes financent les emplois permanents.
Le bas du bilan comporte les emprunts à court terme
côté droit et les valeurs circulantes côté gauche. Il
est convenable que les emprunts à court terme financent les valeurs
circulantes.
II.5.
ETUDES DE LA STRUCTURES FINANCIERES
II.5.1.DEFINITION
Le terme structure financière est un ensemble de
concepts qui revêt plusieurs sens.
Dans son sens large, lorsqu'on parle de la structure
financière de l'entreprise, on fait allusion à l'ensemble des
ressources qui finance l'entreprise, qu'il s'agisse des capitaux propres,
dettes à long terme, des dettes à court terme ou des ressources
d'exploitation.71(*)
Dans cette acception, il ressort que l'étude de la
structure financière d'une entreprise consiste à comprendre les
emplois d'une entreprise et leur mode de financement. Ceci implique une notion
d'équilibre entre l'origine des fonds et leur utilisation, une question
d'adaptation des emplois aux ressources qui les ont financées.
Jean BARREAU et Jacqueline
DELAHAYE, abordent dans le même le sens en affirmant que
l'analyse de la structure financière est de porter un jugement sur les
équilibres financiers fondamentaux.72(*)
Dans son sens étroit, la structure financière
est l'ensemble des proportions qui existent à un moment donné
entre les différentes ressources de l'entreprise, propres ou
empruntées, permanentes ou provisions.73(*)
Il s'agit comme on peut le constater de la structure
financière de l'entreprise telle qu'on peut faire apparaître
à travers le passif du bilan en fin d'exercice.
C'est ainsi que, selon Elie COHEN, la référence au concept de
« structure financière » procède
essentiellement de l'idée selon laquelle le bilan d'une entreprise ne
constitue pas une simple juxtaposition d'encours, la superposition contingente
d'éléments disparates. Elle constitue bien des relations
significatives et des ajustements favorables entre les composantes du
patrimoine.74(*)
II.5.2. OBJECTIF DE LA
STRUCTURE FINANCIERE
La structure financière permet de mettre en
lumière les quatre masses bilantaires et
s'apprécie à partir de l'équation financière
minimum et des éléments qui influent sur lui.
L'analyse de la structure financière d'une entreprise a
pour objectif de porter un diagnostic sur la santé financière de
cette dernière en examinant son équilibre financier, son aptitude
à faire face à ses engagements à court et à long
terme et partant, sur l'autonomie des décisions de
l'entreprise.75(*)
II.5.3. IMPORTANCE DE LA
STRUCTURE FINANCIERE
Partant de ce qui vient d'être étayé ci
haut, la structure financière constitue une source d'informations aussi
bien pour les opérations économiques que pour toutes personnes
intéressées par la vie de l'entreprise.
· Pour les responsables de l'entreprise, la structure
financière leur permet d »évaluer la santé
financière de celle - ci afin d'orienter leurs décisions dans
l'utilisation rationnelle des ressources limitées dont dispose
l'entreprise.
· Pour les bailleurs des fonds, elle constitue un
indicateur fiable avant d'accorder un crédit ou prêter l'argent
à une entreprise.
· Pour l'Etat, dans la mesure où l'impôt est
fonction du bénéfice et ce dernier à son tour est
tributaire de la bonne de l'entreprise.
Pour cerner concrètement la portée de la
structure financière, l'analyse dégage du bilan des masses
économiques dont dispose l'entreprise d'une part et d'autre part les
ressources financières qui ont servi à les acquérir ou
à les produire. Tel est l'objet du point suivant.
II.6.
QUELQUES INDICATEURS FINANCIERS
L'objet de ce point est de cerner quatre concepts clés
servant d'indicateurs financiers.
Il s'agit de Fonds de Roulement (FR), Besoin en Fonds de
Roulement (BFR), Trésorerie (TN) et quelques ratios(liquidité,
solvabilité et rentabilité).
II.6.1. LE FONDS DE
ROULEMENT
II.6.1.1. DEFINITION DU FONDS
DE ROULEMENT
Le fonds de roulement est l'indicateur de l'équilibre
financier le plus utilisé en entreprise, il représente
l'excédent des capitaux considérés comme permanents sur
l'actif immobilisé. Il est un indicateur global et est le
résultat de la confrontation entre la liquidité des
éléments de l'actif de l'entreprise et l'exigibilité de
son endettement. Il peut être considéré comme une marge de
sécurité, car il analyse et démontre l'aptitude de
l'entreprise à financer, par des capitaux stables, son cycle
d'exploitation.76(*)
Le FR est le fondement même du principe de
l'équilibre financier. Sa détermination donne une indication
précise de l'affectation des ressources de l'entreprise.77(*)
Le fonds de roulement est une notion
d'équité du bilan fonctionnel d'une entreprise. Il existe deux
niveaux de fonds de roulement : le fonds de roulement net
global (FRNG) et le fonds de roulement
financier.78(*)
A. LE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL
Le fonds de roulement est défini comme
l'excédent de
capitaux stables,
par rapport aux emplois durables, utilisé pour financer une partie des
actifs circulants ou encore le fonds de roulement net
global est le surplus des ressources stables qui permet de financer
l'exploitation.
Ainsi, le FR correspond à :
Ø la partie des ressources stables qui ne finance pas
les emplois durables.
Ø la partie des
actifs
circulants financée par les ressources stables.79(*)
Selon MBANGALA M., le Fonds de roulement peut
êtredéfinit comme l'excèdent des capitaux permanents qui
reste à la disposition de l'entreprise après avoir financé
les actifs acycliques.80(*)
D'après NZIANI M., le fonds de roulement est
définit comme étant la différence entre les ressources
longues de l'entreprise appelé capitauxpermanentset les
emplois appelé immobilisationsnettes.81(*)
Pour KALUMBU M., le fonds de roulement est la part des
capitauxpermanent qui n'est pas absorbée par le
financement des valeursimmobilisées et reste disponible
pour financer les besoins liés au cycle d'exploitation, ou besoin en
fonds de roulement.82(*)
Selon KANGODIE EMERY, le fonds de roulement représente
la partie des ressources durables qui dépassent les actifs
immobilises ; en d'autre terme c'est l'excèdent des ressources
acycliques sur les emplois acycliques.83(*)
Le fonds de roulement correspond à la différence
entre les ressources stables de l'entreprise (capitaux propres et endettement
à moyen ou long terme) et les actifs immobilisés. Il constitue un
élément clé de
l'équilibrefinancier d'une entreprise.84(*)
Bref, le fonds de roulement est une
variable essentielle mettant en évidence la politique de
financement d'une entreprise. Il permet de vérifier
l'équilibre de sa structure financière. Son
excédent va financer une partie du besoin en fonds de roulement et le
reliquat sera attribué à la trésorerie.
Lorsque rien n'est précisé, la notion de
« fonds de roulement »
(FR) renvoie au fonds de roulement net global.
B. LE FONDS DE ROULEMENT FINANCIER
Le fonds de roulement financier correspond à la
différence entre les actifscirculants à moins
d'un an et les dettes à moins d'un an. Il doit
permettre d'assurer une partie du financement du besoin en fonds de roulement
d'une entreprise. Le fond de roulement financier est considéré
comme plus pertinent que le fonds de roulement net global notamment lorsqu'il
s'agit d'évaluer la liquidité et la solvabilité d'une
entreprise.85(*)
II.6.1.2. QUELQUES CAUSES DE
SES VARIATIONS
A. CAUSES QUI L'AUGMENTENT
Ø L'augmentation de capitaux permanent
Ø La diminution des immobilisations nettes
B. CAUSE QUI LE DIMINUENT
Ø La diminution des capitaux permanents
Ø L'augmentation des immobilisations nettes
II.6.1.3. CALCUL DU FONDS DE
ROULEMENT
A. PAR LE HAUT DU BILAN
Le fonds de roulement est obtenu par la formule :
FR = CAPITEAUX PERMANENT - IMMOBILISATIONS
NETTES
Voici quelques précisions sur les
éléments utilisés dans ce calcul :
Ø Les Capitaux Propres comprennent
notamment les apports en capital effectués par les associés
(apports
en
numéraire et
en
nature), les réserves de l'entreprise, les primes
d'émission, les autres fonds propres, les provisions pour risques et
charges.
Ø Les Capitaux empruntés à moyen et
long terme correspondent essentiellement aux emprunts et aux
comptes
courant d'associés bloqués sur du moyen ou long
terme.
Ø L'actif Immobilisé est
composé de toutes les immobilisations de l'entreprise : immobilisations
incorporelles (fonds de commerce, marques, brevets, logiciels...),
immobilisations corporelles (immeubles, terrains, véhicules,
matériels et outillages...) et immobilisations financières
(titres de participation, cautions...)86(*)
B. PAR LE BAS DU BILAN
Le fonds de roulement est obtenu par la formule :
FR = VALEURS CIRCULANTES - DETTE A COURT
TERME
Voici quelques précisions sur les
éléments utilisés dans ce calcul :
Ø Valeur circulante, regroupe l'ensemble des
éléments de l'actif qui
sont mobilisables à court terme,
c'est-à-dire tous les postes du bilan qui sont susceptibles
d'être monétisés à une
échéance de moins d'un an.
Ø Dette à court terme, désigne une
somme d'argent empruntée pour une durée souvent inférieure
à un an. Tout agent économique (État, entreprise,
particulier) est en mesure de contracter ce type de prêt auprès de
l'institution financière de son choix. S'il s'agit d'une entreprise, le
recours à une dette à court terme permet de financer les besoins
de trésorerie à court terme, comme le paiement d'une facture d'un
fournisseur.
Aussi, on peut conclure, « le meilleur mode de
calcul du fonds de roulement est celui du haut du bilan » car le
fonds de roulement est un élément d'appréciation de
l'équilibre financier à long terme (permet de voir comment
l'entreprise a financé ses investissements).87(*)
II.6.1.4.TYPES DE FONDS DE
ROULEMENT
Le calcul plus haut représente le fonds de roulement
net, on peut aussi calculer 3 autres types pour mieux apprécier les
sources de déséquilibre et d'équilibre des structures
financières de l'entreprise.
Le fonds de roulement propre = fonds propres - actifs
immobilisés. Il permet de connaître la part des actifs
immobilisés financés, sans avoir recours à l'endettement,
Le fonds de roulement global = actif circulant. Il permet la garantie de la
liquidité. Le fonds de roulement étranger = dettes à long
et moyen terme + dettes à court terme. Il représente toutes les
dettes de l'entreprise.
II.6.1.5. APRECIATION DU FONDS
DE ROULEMENT88(*)
Une bonne gestion financière impose un Fonds de
roulement net positif, c'est-à-dire :
Ø Capitaux permanents > Actifs fixes
Ø Actifs circulants > Dettes à court
terme.
Fonds de roulement = 0
Cette situation exprime un équilibre minimum. Elle est
théoriquement idéale, mais, en pratique, c'est une situation
délicate, car il y a toujours des perturbations.
Fonds de roulement positif
Un Fonds de roulement net positif indique un excédentde
ressources permanentes mises à la disposition de l'entreprise
après avoir financé les actifs fixes. Cet excédent peut
êtreutilisé pour financer le cycle d'exploitation.
PASSIF
ACTIF
Figure 2 : Fonds de roulement Net
positif
Capitaux
Permanents
Capitaux
fixes
Sources : Fondements de gestions
financière/MANUEL ET APPLICATION (MBANGALA M./A.CORHAY)ET APPLICATION
(MBANGALA M./A.CORHAY)
Capitaux
Circulants
Dettes à
Court terme
Fonds de roulement
En revanche, un Fond de roulement net négatif signifie
que les capitaux acycliques na suffisent pas à financer les actifs
acycliques et que ceux-ci sont en partie financé par des ressources
à court terme. Cette situation n'est pas forcement désastreuses
si le Fonds de roulement n'a pas un caractère structurel.
Dans le cas contraire, la position de l'entreprise sur le plan
de la liquidité risque de devenir fort délicat.
Fonds de roulement négatif
Les liquidités ne couvrent pas les exigibilités.
Des difficultés de trésorerie sont envisageables et donc,
l'entreprise a un besoin en fonds de roulement et est
déséquilibrée financièrement, et ce, à long
et court terme.
Figure 3 : Fonds de roulement Net
négatif
PASSIF
Capitaux permanents
Capitaux fixes
ACTIF
Dettes à court terme
Capitaux circulants
Fonds de roulement
Sources : Fondements de gestions
financière/MANUEL ET APPLICATION (MBANGALA M./A.CORHAY)
Des études sur plusieurs entreprises ont montré
que certaines d'entre elles évoluent avec un Fonds de roulement Net
négatif. Cela veut dire qu'elles font constamment recours à des
crédits à courts terme pour financer une partie des
investissements durables. Du fait de leur régularité, ces
crédits peuvent être assimiles à des ressources permanents
pourvu que l'entreprise soit rentable.
Bien qu'il ne soit pas toujours aisé de
déterminer son niveau exact, un Fonds de roulement pléthorique
peut indiquer une mauvaise gestion de la trésorerie de l'entreprise.
La mesure du FRN met en évidence le principe de
l'équilibre financier.
Cependant, le respect strict de ce principe de
l'équilibre financier ne garantit pas totalement l'absence de
problème de trésorerie. En effet, en raison des décalages
dans le temps entre les opérations et leurs règlements, les
recettes et les dépenses ne coïncident pas forcement. Ceci nous
conduit à parler d'un deuxième agrégat important relatif
à l'équilibre financier à savoir le Besoin en fonds de
roulement.
II.6.2. LE BESOIN EN FONDS
DE ROULEMENT
II.6.2.1. DEFINITION DU BFR
Le besoin en fonds de roulement (BFR) (en
anglais Working Capital Requirement ou WCR) est la mesure des
ressources financières qu'une entreprise doit mettre en oeuvre pour
couvrir le besoin financier résultant des décalages des
flux de
trésorerie correspondant aux décaissements
(dépenses et recettes d'exploitation nécessaires à la
production) et aux encaissements (commercialisation des biens et services)
liés à son activité. Le besoin en fonds de roulement est
généralement appelé « ressource en fonds de
roulement » lorsqu'il est négatif.89(*)
Pour MBANGALA MAPAPA, le BFR est un
agrégatcaractéristique de la gestion du cycle d'exploitation de
l'entreprise. Celui-ci désigne l'ensemble des
opérationsliées à l'activité de la firme, de
l'acquisition de stocks de stocks jusqu'à la réalisation de la
vente ou de la prestation de services. Il est l'élémentclé
de la gestion financière du cycle d'exploitation. Il exprime le besoin
net de financement des opérations liées au cycle
d'activité.90(*)
Le besoin en fonds de roulement(BFR) représente le
montant qu'une entreprise doit financer afin couvrir le
besoin résultant des décalages des flux de trésorerie
correspondant aux décaissements (dépenses) et aux encaissements
(recettes) liés à son activité.91(*)
Le besoin en fonds de roulement est la partie des actifs
circulants d'exploitations non couvertes par les ressources
d'exploitation ou encore c'est la part des besoins cycliques dont le
financement n'est pas assuré par les ressources cycliques et qui se
trouve par la suite à la charge de l'entreprise.92(*)
En effet le BFR résulte d'un décalage entre le
décaissement et encaissement des flux liés à
l'activité de l'entreprise. Il est un élément central de
l'évaluation de la trésorerie des entreprises. Nous pensons que
l'absence de sa prise en compte dans les prévisions de trésorerie
constitue un des éléments centraux de la faillite des
entreprises, notamment en phase de création ou de fort
développement.
II.6.2.2. NIVEAU DU BESOIN DE
FONDS DE ROULEMENT
Dans certaines activités, le BFR est
négatif : cela signifie que l'activité génère
un flux positif de
trésorerie ;
c'est notamment le cas pour les entreprises de la
grande
distribution, qui payent leurs fournisseurs après la livraison
(souvent 60 jours, voire au-delà), alors que les clients paient au
comptant. Cependant, dans la majorité des entreprises, le BFR est
positif : cela signifie que l'entreprise doit lever des fonds pour combler
le flux négatif généré par le cycle
d'exploitation.
Plus généralement, trois cas existent :
1. le BFR est positif : les emplois d'exploitation de
l'entreprise sont supérieurs aux ressources d'exploitation ;
l'entreprise doit financer ses besoins à court terme soit à
l'aide de son excédent de ressources à long terme (
fonds de
roulement), soit à l'aide de ressources financières
complémentaires à court terme, comme les concours bancaires.
2. le BFR est nul : les emplois d'exploitation de
l'entreprise sont égaux aux ressources d'exploitation ;
l'entreprise n'a pas de besoin d'exploitation à financer, puisque le
passif circulant suffit à financer l'actif circulant ;
3. le BFR est négatif : les emplois d'exploitation
de l'entreprise sont inférieurs aux ressources d'exploitation :
l'entreprise n'a pas de besoin d'exploitation à financer, puisque le
passif circulant excède les besoins de financement de son actif
d'exploitation ; elle n'a donc pas besoin d'utiliser ses excédents
de ressources à long terme (fonds de roulement) pour financer
d'éventuels besoins à court terme.
Noté bien
Le Besoin en Fonds de roulement de la majorité des
entreprises est positif en raison de leur cycle d'exploitation. C'est
principalement vrai pour les entreprises industrielles qui doivent financer les
stocks de matières premières, de marchandises et des produits
finis, ainsi que les créances commerciales. En gros plus le cycle
d'exploitation est long, plus il faudra de temps pour récupérer
les sommes investies dans la production et moins le délai accordé
par les fournisseurs suffira.
Cependant, il existe des entreprises ayant des Besoin en Fonds
de roulement négatif. Il s'agit par exemple, d'entreprises des grandes
distributions qui, bien qu'ayant des stocks de marchandises énormes mais
bien gérés, ont un délai de paiement de leurs clients
quasi nul d'un cote, et qui de l'autre bénéficient des
délais de paiement suffisamment longs de la part de leurs
fournisseurs.
Le diagnostic financier d'une entreprise basé sur le
Besoin en Fond de roulement oblige à tenir compte du cycle
d'exploitation de l'ensemble des opérations courantes au travers
desquelles l'entreprise réalise son objet social.
II.6.2.3. TYPES DES BESOINS EN
FONDS EN ROULEMENT
Les BFR comprennent généralement :
Ø Les BFR d'exploitation, appelé aussi BFR
cyclique « BFRE » ;
Ø Les BFR hors exploitation appelé aussi BFR
acyclique « BFRHE »
A. BFRE
Appelé aussi « Besoin net
d'exploitation », ils correspondent à la partie des besoins
d'exploitations (besoin cyclique) dont le financement n'est pas assuré
par des ressources nées du cycle d'exploitation (Ressources
cycliques).
B. BFRHE
Appelé aussi « Besoin net hors
exploitation », est la différence entre les besoins hors
exploitation et les ressources hors exploitation c'est-à-dire non
liés directement à l'exploitation. Ils sont
généralement peu par rapport aux Besoins d'exploitation.
En autre terme, le BFRHE est la différence entre les
actifs circulants restructurés hors exploitation (les autres
créances à court terme et les compte de régularisation
d'actif hors exploitation) et les dettes à court terme hors exploitation
(toutes les autres dettes à court terme hors exploitation et autres
dettes financières à court terme).
II.6.2.4. CALCUL DU BFR93(*)
Noté bien :
Tous les postes d'actif circulant ne constituent pas
automatiquement des postes à inclure dans le calcul du BFR car le passif
et l'actif circulant comprennentdes postes de Trésorerie alors que
ceux-ci n'entre pas dans le calcul du BFR ; certains postes des valeurs
réalisables, des valeurs d'exploitation, des valeurs disponibles et des
dettes à court terme constituent des postes de Trésorerie.
BFR = (V.E. + V.R.) - Dettes à court terme
(fournisseur à court terme)
Ou encore
BFR = actif circulant (stocks + créances
clients) - passif circulant (dettes fournisseurs + dettes fiscales + dettes
sociales + autres dettes non financières).
II.6.2.5. CERTAINES CAUSES DE
LEURS VARIATIONS
A. CAUSE DE L'AUGMENTATION
Ø Augmentation des stocks (VE) ;
Ø Augmentation des crédits-clients ;
Ø Diminution des dettes à court termes.
B. CAUSE DE LA DIMINUTION
Ø Diminution des stocks ;
Ø L'augmentation des dettes à court terme ;
Ø La diminution des crédits-client.
II.6.3. LA TRESORERIE
NETTE
II.6.3.1. DEFINITION
Selon MBANGALA MAPAPA ET A. CORHAY, C'est le disponible
appartenant à la société qu'on peut trouver soit dans ses
comptes en banque soit dans la caisse de la société.94(*)
Le Dictionnaire d'économie et science sociale la
définit comme un ensemble des actifs liquides détenus par un
agent économique à un moment donné et disponible pour
faire face à ses dépenses de toute nature.95(*)
Selon le professeur NSIMBA LUZOLO Pierre ; la
trésorerie est le solde de tous les flux liés à
l'exploitation de l'entreprise. En d'autres termes, elle est également
à tout moment à la différence entre le fonds de roulement
et les besoins en fonds de roulement. Cette définition est beaucoup plus
concise que celle de l'Ecart du court terme, car elle met en relief les flux
des ressources dont dispose l'entreprise et les besoins exprimés par la
même entreprise.96(*)
II.6.3.2. OBJECTIF DE LA
TRESORERIE97(*)
La trésorerie est au centre de toutes les
opérations menées par l'entreprise et est la traduction en terme
monétaire de toutes les décisions et opérations de
l'entreprise. C'est pourquoi, sa gestion ne constitue plus une simple
activité d'optimisation de la structure financière, mais devient
la gestion d'une ressource stratégique de l'entreprise qui peut
conditionner sa survie.
La gestion de la trésorerie, consiste en la gestion et
du contrôle de tous les flux monétaires de l'entreprise. La
gestion de trésorerie repose ainsi, sur l'équilibre entre la
solvabilité et la rentabilité. Elle a pour mission principale
d'éviter la rupture d'encaisse par l'ajustement quotidien des flux
financiers.
Par la gestion d'encaisse et celles des instruments de
paiement et de financement, la gestion de trésorerie concourt aussi
à l'objectif de rentabilité en minimisant, d'une part le
coût et le volume des financements utilisés, en optimisant d'autre
part, le placement des excédents de trésorerie à
très court terme. Elle participe enfin à la gestion des risques
financiers par la mise en oeuvre d'instruments de couverture ou de
spéculation dans les domaines où la volatilité du
marché s'est fortement accélérée en particulier
pour ce qui concerne les taux d'intérêt.
II.6.3.3. DETERMINATION DE LA TRESORERIE98(*)
La trésorerie peut être calculée soit par
un bilan soit par un budget de trésorerie :
A. Par le
bilan
Mathématiquement, la trésorerie nette (TN)
s'exprime par la différence entre le Fonds de roulement Net (FRN) et le
Besoin en Fonds de Roulement (BFR) ou la différence entre la
trésorerie actif (valeurs disponibles) et la trésorerie passif
(Dettes financières à court terme).
TN= FRN-BFR ou TN= Valeurs disponibles - Dettes
financière à court terme
A.1 TRESORERIE NETTE
POSITIVE
Si la trésorerie est positive, cela signifie que le FRN
est supérieur au BFR ; en d'autre terme, cela montre que
l'entreprise dispose d'un excédent de liquidité.
Néanmoins, cet excédent de liquidité, s'il est trop
élevé, est le signe d'une mauvaise gestion ou d'un mauvais
placement. En effet, gérer sérieusement la trésorerie
nette revient à gérer efficacement le FRN et le BFR. Car le fait
de transformer une partie de cet excédent en un autre poste du bilan va
diminuer la trésorerie en augmentant le BFR en diminuant le FRN.
A.2 TRESORERIE NETTE
NEGATIVE
En revanche de la première, une trésorerie
négative signifie que l'entreprise est obligée de recourir au
découvert bancaire ou au crédit bancaire à court terme. Si
ce n'est pas le cas en soi nécessaire trop grave, cette situation peut
le devenir si elle devient chroniquement structurelle.
Le FRN et BFR jouent un rôle important dans la
détermination de la trésorerie nette. Plusieurs scénarii
peuvent être envisagés. Lorsque les deux agrégats sont
positifs, la TN est positive si le FRN est supérieur au BFR.
L'entreprise peut aussi dégager une trésorerie nette positive
avec un FRN négatif pourvu que le BFR soit aussi négatif.
Le niveau de trésorerie peut être
dégagé aussi par le ratio : FRN/BFR et quand il est
supérieur à 1, ce ratio indique une trésorerie nette
positive et quand il est inférieur à 1, il indique une
trésorerie nette négative.
II.6.4. QUELQUES RATIOS
Selon BRUNO S., le ratio est le rapport
expressif entre deux grandeurs caractéristiques (significatives) de la
situation du potentiel de l'activité ou de rendement de l'entreprise. Ce rapport est dit expressif car à partir de deux
données, l'on peut établir une nouvelle information de nature
différente.99(*)
II.6.4.1. RATIO DE
LIQUIDITE100(*)
Les ratios de liquidités mettent en évidence
l'aptitude d'une entreprise à faire face à ses dettes à
court terme. A-t-elle assez de liquidité et peut-elle transformer
suffisamment vite certains de ses actifs circulants pour couvrir ses dettes
à court terme ? Pour ce faire, on met en rapport des
éléments de l'actif circulant avec les dettes à court
terme. A ce niveau, on distingue :
v Ratio de liquidité générale
(RLG) = actif circulant/dettes à court terme
Plus ce ratio est élevé, plus l'argent que
l'entreprise va encaisser suite aux paiements de ses débiteurs et
à la vente du stock permettra de payer l'ensemble de ses dettes à
court terme. Un ratio supérieur à 1 signifie que l'entreprise est
capable de faire face à ses dettes à court terme.
v Ratio de liquidité réduite (RLR) =
(VD+VR)/Dettes à court terme
Plus ce ratio est élevé, plus l'argent que
l'entreprise va encaisser à la suite des paiements de ses
débiteurs, permet de payer l'ensemble de ses dettes à court
terme. Un ratio supérieur à 1 signifie que l'entreprise est
capable de faire face à ses dettes à court terme sans devoir
vendre ses stocks qui, dans une certaine mesure ne peuvent être
réduits en deçà d'un minimum appelé stock outil qui
est indispensable à son bon fonctionnement.
v Ratio de liquidité immédiate (RLI) =
VD/Dettes à court terme
Ce ratio est généralement inférieur
à 1, un ratio trop élevé décèle un
excès de liquidités par rapport à l'ensemble des dettes
à court terme qui, rappelons-le, sont des dettes dont
l'échéance peut aller jusqu'à un an.
II.6.4.2. RATIO DE
SOLVABILITE101(*)
La solvabilité mesure l'aptitude de l'entreprise
à faire face à l'ensemble des fonds de tiers. Plusieurs ratios
peuvent être calculés pour apprécier l'autonomie
financière de l'entreprise. Cependant, le niveau de l'endettement
suffit-il à juger de la solvabilité d'une firme ? Nous
pensons que non car une entreprise peut être fortement endettée et
être solvable tant qu'on continue à lui faire confiance. C'est
pourquoi, il est pertinent de pousser l'analyse au-delà de
l'indépendance financière dont bénéficie la firme
en déterminant la capacité de l'entreprise à couvrir ses
dettes et ses charges financières avec les revenus qu'elle
génère. Nous en citons quelques un :
v Autonomie financière = (Fonds
propres/Total du passif) * 100
= (1 - Fonds de tiers/Total du passif) * 100
Lorsque le ratio du degré d'autonomie financière
(FP/TP) augmente, le financement de l'entreprise se trouve globalement moins
tributaire de capitaux empruntés. L'explication de cette autonomie peut
être trouvée dans l'augmentation du capital ou dans le report au
bilan des revenus générés par l'entreprise. C'est
pourquoi, il est toujours conseillé d'analyser, comme c'est le cas pour
tous les ratios, son évolution dans le temps.
v Ratio d'endettement
Protection des créanciers = Fonds de tiers/Total du
passif
Plus ce ratio est supérieur à un, cela signifie
que l'entreprise ne dispose pas d'une autonomie financière et par
conséquent la protection des créanciers diminue du fait de la
croissance du degré d'endettement.
II.6.4.3. RATIO DE
RENTABILITE (Analyse de
la rentabilité)
D'une manière générale, la
rentabilité est le quotient d'un résultat obtenu par le capital
engagé. En tant que critère de différentiation du niveau
de performance entre les entreprises, il est utile d'étudier comment
mesure-t-on la rentabilité.
A. DEFINITION DE LA RENTABILITE
«La rentabilité est un indicateur
d'efficacité établissant une comparaison entre les
résultats obtenus et les moyens mis en oeuvre pour obtenir ce
résultat. En d'autres termes, c'est donc l'aptitude d'un capital
à dégager un bénéfice »102(*)
Etudier la rentabilité d'une entreprise, c'est
d'apprécier le résultat dégagé à chacun des
niveaux reconnus comme significatif. Il est possible de porter un jugement sur
l'efficacité de la gestion courante par les dirigeants de l'entreprise
et de prévoir le montant des capitaux propres auxquels la
société pourra avoir recours pour son fonctionnement et son
développement.
Etant donné qu'il y a plusieurs niveaux de
résultats, lesquels sont obtenus à partir de différents
moyens (économiques et financiers), la rentabilité comporterait,
donc, plusieurs facettes. On s'intéressera aux deux grandes
catégories de la rentabilité :
Ø La rentabilité économique ;
Ø La rentabilité financière.
B. LES DIFFERENTS RATIOS DE RENTABILITE
Un ratio de rentabilité est établit entre le
résultat d'une action ou d'une activité et les moyens mis en
oeuvre. Ces moyens font référence à un capital
économique ou à un capital financier. Le souci
d'homogénéité doit viser à comparer un
résultat économique avec une définition économique
du capital utilisé, de même si l'on adopte une vision plus
financière.
B.1. RENTABILITE ECONOMIQUE
La rentabilité économique ou d'exploitation
rapporte le capital économique aux flux de résultat
générés par l'exploitation. Elle permet d'apprécier
si une opération dégagera un coût pour l'entreprise ou au
contraire permettra de réaliser un excédent.
La rentabilité économique mesure, donc,
l'efficacité des moyens de production mis en oeuvre dans le cadre de son
activité. La rentabilité économique est mesurée par
le rapport suivant :
Rentabilité économique = résultat
économique /capital économique
Elle exprime la performance de l'exploitation et doit
permettre des comparaisons dans le temps et dans l'espace.
Lorsque les titres financiers (immobilisation
financières ou les valeurs mobilières de placement)
présentent un niveau important dans l'actif économique.
On peut calculer la rentabilité économique
globale, donnée par la formule suivante :
Rentabilité économique = résultat
d'exploitation + produits, financiers / actif économique
Telle que : Actif économique = Immobilisations + BFR+
Disponibilités Passif financier = Capitaux propres + Dettes
financières.
B.2. LA RENTABILITE FINANCIERE(ou
rentabilité des capitaux propres) ROE
Pour A.MARION « La rentabilité financière
c'est une référence pour apprécier la rentabilité
des capitaux investis par les actionnaires, est un indicateur pertinent de la
mesure du potentielle du financement interne de la croissance de
l'entreprise103(*)»
Elle permet de calculer la part des résultats d'une
opération financière imputable aux ressources internes.
La rentabilité financière fait
référence, au dénominateur, à des capitaux investis
par les bailleurs de fonds de l'entreprise, actionnaires et préteurs.
Ce ratio mesure la rentabilité des capitaux propres
investis dans l'entreprise par les actionnaires. Contrairement au ROI, ce ratio
prend en compte la structure financière de l'entreprise puisque le
résultat utilisé est celui après charges
financières.104(*)
ROE =
La rentabilité financière intéresse
surtout les associés, si elle élevée et, notamment, si
elle est supérieure au taux d'intérêt pratiqué sur
le marché financier (effet de levier favorable).
B.3. EFFET DE LEVIER
Pour P.RAMAGE « L'effet de levier concerne donc le niveau
de l'évolution du résultat net par rapport à la variation
du taux d'endettement. En effet, plus une entreprise emprunte pour investir,
plus sa dette financière est importante. »105(*)
La notion d'effet de levier est basée sur celle de la
rentabilité.
Il s'agit en l'occurrence de comparer la rentabilité
économique de l'entreprise au coût des capitaux empruntés,
et il mesure l'impact positif ou négatif de la politique d'endettement
de l'entreprise.
Ø Si la rentabilité financière (RF) est
supérieure à la rentabilité économique (RE)
« RF> RE » l'endettement joue un rôle
positif.
Ø Si la rentabilité financière (RF) est
inférieure à la rentabilité économique (RE)
« RF < RE » l'endettement joue un rôle
négatif.
B.4. RETOUR SUR INVESTISSEMENT (ROI)106(*)
Le ROI brut définit la
rentabilitééconomique de tous les capitauxéconomiques
investis dans l'entreprise. Il est déterminé par le rapport entre
l'EBIT et l'actif total. Pour un niveau donné du capital investi,
l'amélioration de ce ratio passe par l'augmentation de l'EBIT.
Alors que le ROI brut prend en considération tous les
actifs, dans le ROI net on ne prend compte que les capitaux fixes (actifs
fixes).
ROIbrut =
ROI net=
On peut êtreamené à décomposer le
ROI en distinguant les trois résultats dont il découle :
résultat d'exploitation, résultat financier et résultat
exceptionnel. L'objectif poursuivi est de mettre en évidence la
contribution de chaque activité sur le ROI. Ainsi, les
déterminants du ROI brut sont calculés comme suit :
ROI brut avant impôt =
=
=
CHAPITRE III :
PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE107(*)
SECTION I : APERCU
HISTORIQUE ET PRESENTATION
I.1. APERCU HISTORIQUE
La Société Nationale d'Electricité
« SNEL » est un établissement de droit
public à caractère industriel et commerciale crée par
l'ordonnance-loi n°73/033 du 16mai 1970.
A l'origine l'entreprise reçue également de
l'état, entant que maitre de l'ouvrage, le mandat de maitre d'oeuvre
dans les travaux de la première étape de l'aménagement
hydro-électrique du site d'Inga.
En effet soucieux de répondre aux besoins
énergétiques du pays, les pouvoirs publics, par l'ordonnance
présidentielle n°67-391 du 23 septembre1967,instituant le
comité de contrôle technique et financier pour les travaux d'Inga,
comité qui sera remplacé en 1970 par la SNEL.
A la suite de la mise en service de la centrale d'Inga I, le
24 novembre 1972, la SNEL devenait effectivement producteur, transporteur et
distributeur d'énergie électrique à l'instar d'une autre
société d'état, REGIDESO et de six sociétés
commerciales privées existantes ayant le même objetsocial.il
s'agit de :
Ø COMECTRICK
Ø FORCES DE L'EST
Ø FORCES DU BAS-CONGO
Ø SOGEFOR
Ø SOGELEC
Ø COGELIN.
La même année le gouvernement lit en marche le
processus d'absorption progressive de ces sociétés privée
par la SNEL.
L'issue de ce processus se traduira par l'instauration d'une
situation de quasi-monopole au profil de SNEL, confrontée par la suite,
par la loin°74/012 du 14juillet1974 portant reprise par SNEL des droits et
obligations et activités des anciennes sociétés
privées d'électricité ci-haut citées. Cette loi
traduit la volonté de l'état de s'assurer le contrôle
direct de la production, du transport et de la distribution de l'énergie
électrique, jugée alors ressources stratégiques en
matière de développement économique et social du pays.
Toutefois, en ce qui concerne la REGIDESO, la reprise totale
par la SNEL de ses activités électriques y compris ses centrales,
n'interviendra qu'en 1979. Depuis lors, SNEL contrôle en
réalité toutes les grandes centrales hydroélectriques et
thermiques du pays.
Seules quelques micro et mini-centrales
hydroélectriques, ainsi que de petites centrales thermiques
intégrées aux installations d'entreprises isolées,
continuent à relever des auto-producteurs publics (secteur minier) et
privés.
I.2. PRESENTATION DE LA
SNEL
I.2.1. SITUATION
GEOGRAPHIQUE
La Société Nationale d'Electricité
« SNEL » a son siège social et administratif
à Kinshasa au croisement des avenues de la Justice et Batetela au
n°407/2361 en face des Ambassades de la Russie, de l'Inde et de la Cote
d'Ivoire dans la commune de la Gombe.
La SNEL a établi ses succursales dans toutes les
communes de la ville de Kinshasa et possède également des
représentations, direction régionales dans les provinces de notre
pays.
I.2.2. NATURE JURIDIQUE ET
OBJET SOCIAL
La SNEL comme prédit, est un établissement de
droit public à caractère industriel et commercial dotée
d'une personnalité juridique crée par l'ordonnance loi
n°70-0033 du 16 mars 1970. A sa création ; la SNEL avait
fonctionné sous forme de comité de contrôle technique et
financier pour les travaux d'Inga crée par l'ordonnance
présidentielle n°67/391 du 23 septembre 1967.
En ce qui concerne l'objet social, la mission de la SNEL est
de produire, transporter, commercialiser et distribuer l'énergie
électrique sur toute l'étendue de la RD Congo.
L'article 3 de l'ordonnance loi portant création de la
SNEL précise qu'elle a pour objet :
Ø Capter et utiliser les eaux du Fleuve Congo dans les
sites d'Inga pour la production de l'énergie électrique ou toute
autre fin ;
Ø Construire, équiper et exploiter pour
elle-même ou pour les tiers, tout, ouvrage, installation et usines pour
les captages des forces hydraulique ou l'utilisation des sources
énergétiques ;
Ø Produire par tous les moyens, transformer et utiliser
de façon quelconque l'énergie dans toutes ses formes ;
Ø Vendre et utiliser elle-même l'énergie
électrique produite.
I.2.3.OBJECTIFS DE LA
SNEL
La SNEL a pour objectifs :
Ø Produire, transporter, distribuer et commercialiser
l'énergie électrique ;
Ø Servir la population en énergie
électrique au moindre coût possible ;
Ø Permettre au pays de vendre de la production aux pays
voisin en vue d'avoir des devises nécessaires.
1. La production de l'énergie électrique
Elle se fait par des centrales hydro-électriques et
thermiques.Les centrales hydro-électriques produisent le courant
à partir des eaux, tandis que les centrales thermiques utilisent les
groupes électrogènes qui fonctionnent avec les carburants.
2. Le transport de l'énergie électrique
Le transport du lieu de la production aux ports de
distribution est assuré par un réseau des lignes et des
câbles.
3. La distribution de l'énergie électrique
Elle se fait en trois tensions :
Ø La Haute tension dont la consommation est
destinée aux grandes sociétés et grandes usines ;
Ø La moyenne tension dont la consommation est
destinée aux sociétés, chambres froides,...
Ø La base tension réservée à
l'usage domestique, commercial et semi-industriel.
SECTION II : STRUCTURE
ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE DE LA SNEL
II.1.STRUCTURE ORGANIQUE
Elle est conforme à celle imposée aux
entreprises publiques. Elle comprend un conseil d'administration ; un
comité de gestion et une direction générale qui cordonne
toutes les activités de l'entreprises.
1. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION
Il est composé de l'administrateur
délégué général, de son adjoint, du
directeur technique et de l'administrateurdirecteur financier. Cet organe
suprême à pour rôle :
Ø De mettre en application la politique à suivre
par l'entreprise à suivre par l'entreprise telles que
décidé par le gouvernement ;
Ø De contrôler et de suivre la gestion courante
telle qu'elle est effectuée par le comité de gestion.
2. COMITE DE GESTION
Il assure la gestion courante des affaires de l'entreprise
dans les limites de pouvoir qui lui sont délègues par le conseil
d'administration. Ce comité comprend :
Ø L'administrateur
déléguégénéral ;
Ø L'administrateur délégué
adjoint ;
Ø Le directeur technique ;
Ø L'administrateur directeur financier et ;
Ø Le président de la délégation
syndicale.
Les attributions de la comite de gestion sont les
suivantes :
Ø Exécuter les divisions du conseil
d'administration ;
Ø Exercer la gestion des affaires courantes de la
société ;
Ø Préparer les comptes économique et
financier ;
Ø Diriger et surveiller l'ensemble des services de la
société.
3. LA DIRECTION GENERALE
Elle a à la tête l'administrateur
délégué général, il est responsable de la
bonne marche de l'entreprise dont il assure le contrôle et la
coordination de toutes les activités réalisées. En effet,
il est donc secondé par un administrateur directeur technique et un
administrateur directeur financier.
Elle comprend plusieurs départements à
savoir :
Ø Le département technique ;
Ø Le département financier ;
Ø Le département d'approvisionnement et
marché ;
Ø Le département des ressources humaines ;
Ø Le département de l'organisation et
contrôle ;
Ø Le département de recherche et
développement ;
Ø Le département de production ;
Ø Le département de distribution ;
Ø Le département d'administration et
Ø Le secrétariat général.
II.2. STRUCTURE
FONCTIONNELLE
La SNEL couvre quasiment toute le territoire national, elle
est repartie principalement en quatre réseaux correspondant à
quatre pôles économique dont trois réseaux
interconnectés à savoir :
Les réseaux de l'Ouest
Ils concernent les villes et localités suivantes :
Kinshasa, Kasangulu, Inkisi, Mbanza-ngungu, Lukala, Matadi, et Boma.
Les réseaux du sud
Ils se répartissent en
réseauxinterconnectés du sud Katanga et comprend les villes
minières de Lubumbashi, Kolwezi, Likasi, les rails.
Les réseaux de l'Est
Ils concernent les provinces du nord, sud Kivu et plus
principalement les villes touristiques de Goma, Bukavu et Uvira.
Les entités isolées
Ces réseaux englobent toutes les villes ou
entitésisolées par leur position géographique et ont une
indépendance en matière de production d'énergie. La
plupart de ces réseaux sont alimentés par des centrales
thermiques à l'exception de ceux de Kisangani et Gbadolite ; il
comprend :
Ø La province de l'Equateur ;
Ø La province de Kasaï Oriental ;
Ø La province de Bandundu
CHAPITRE IV : ANALYSE
FINANCIERE, COMME
OUTIL INDISPENSABLE DANS LA
GESTION DE LA
SNEL
Dans ce chapitre, il est question de procéder à
l'approche pratique, à savoir l'analyse financière comme outil
indispensable dans la gestion d'une entreprise. Nous allons commencer par la
présentation des matériels d'analyse, ensuite procéder aux
travaux préparatoires à l'analyse financière, et puis au
calcul des indicateurs de l'équilibre financier,au calcul des quelques
ratios et pour enfin terminer par l'appréciation de la structure
financière de la SNEL.
IV.1. PRESENTATION DES
MATERIELS D'ANALYSE
Les matériels sur base desquels nous allons porter
notre analyse, dans le cadre de notre sujet, sont les bilans et les Comptes de
résultats de la SNEL, allant de 2011 à 2015 et les cours
indicatifs de change de 2011 à 2015. Quant aux bilans, nous allons donc
présenter un bilan pluriannuel de cette période.
IV.1.1. LE BILAN108(*)
Le bilan ou le patrimoine est la traduction comptable de
l'ensemble des ressources d'une entreprise et de leur emploi. Etabli à
un instant donné, il se présente techniquement sous forme d'un
tableau diptyque dont la partie de droite est appelé Passif ou
ressources et la partie de gauche Actif ou emplois.
IV.1.1.1. COURS INDICATIF
DE CHANGE
FIGURE N°....
2011
|
934,00
|
2012
|
915,00
|
2013
|
923,00
|
2014
|
925,00
|
2015
|
930,00
|
SOURCE :ANALYSE DE L'AUTOFINANCEMENT
DANS UNE ENTREPRISE PUBLIQUE, CAS DE LA SNEL, 2011-2015/KABAMBI MPAKA
HERVE/MEMOIRE 2018-2019
IV.1.1.2. TRAVAUX
PREPARATOIRES A L'ANALYSE FINANCIERE
IV.1.1.2.1. DEFLATION DU BILAN PLURIANNUEL
Les états financiers en République
Démocratique du Congo sont présentés en CDF courants, et
cela compte non tenu de l'inflation monétaire (de la
dépréciation de la monnaie locale) qui, cependant,
caractérise le secteur économique congolais. Pour besoin d'une
analyse financière dynamique, il va falloir procéder à la
déflation des bilans pour enlever l'influence des distorsions y
introduites par l'inflation en les exprimant en CDF constants.
Ainsi, plusieurs méthodes dites de déflation
sont d'usage, notamment la méthode bancaire et la méthode
d'indices. En ce qui nous concerne dans le cadre de notre travail, nous
empruntons la méthode d'indice. Méthode qui consiste à
multiplier par un coefficient dit déflateur les montants contenus dans
les bilans respectivement de chaque année correspondante. Lequel
coefficient s'obtient du rapport entre le cours de change moyen d'une
année dite de référence et le cours de change moyen de
chaque année. Nous avons choisi l'année 2011 comme année
de référence.
Ainsi, la formule est la suivante :
Coefficient déflateur
2011 : 934/934 = 1
2012 : 934/915 = 1,021
2013 : 934/925 = 1,012
2014 : 934/925 = 1,01
2015 : 934/930 = 1,004
Avec ces coefficients déflateurs, nous pouvons à
présent exprimer un bilan pluriannuel synthétique,
condensé et cristallisé en CDF constants.
A. PRESENTATION DU BILAN PLURIANNUEL CONDENSE(DEFLATE) DE LA
SNEL
TABLEAU N°....
ANNEES/
RUBRIQUES
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
ACTIF
|
V.I.N.
|
6101833455975
|
6507429105155
|
7467682333645
|
7424082345600
|
7526640419318
|
V.E.
|
24887576652
|
32354936225
|
31930887465
|
32689176970
|
35651050475
|
V.R.
|
754454665389
|
1218496738902
|
805960861927
|
448800824598
|
593677153505
|
V.D.
|
28175421908
|
30679020006
|
67141687415
|
96334052575
|
100649415597
|
TOTAL ACTIF
|
6909351208924
|
7788959800288
|
8372715770452
|
8001906399742
|
8256618038895
|
PASSIF
|
C.Pe.
|
6552828266152
|
6983854368181
|
7688000018665
|
7532105071529
|
7747781181906
|
D. à C.T.
|
356522942772
|
805105432107
|
684715751787
|
469801328213
|
508836856989
|
TOTAL PASSIF
|
6909351208924
|
7788959800288
|
8372715770452
|
8001906399742
|
8256618038895
|
SOURCE : Elaborer par
nous-même sur base de la notion d'analyse financière et des Etats
financiers de la SNEL en annexe.
B. PRESENTATION DU BILAN PLURIANNUEL SYNTHETIQUE(DEFLATE) DE
LA SNEL
TABLEAUN°.....
ANNEES/
RUBRIQUES
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
ACTIF
|
V.I.N.
|
6101833455975
|
6507429105155
|
7467682333645
|
7424082345600
|
7526640419318
|
Actifs Cycliques
|
807517663949
|
1281530695133
|
905033436807
|
577824054142
|
729977619577
|
Total Actif
|
6909351208924
|
7788959800288
|
8372715770452
|
8001906399742
|
8256618038895
|
PASSIF
|
C.Pe.
|
6552828266152
|
6983854368181
|
7688000018665
|
7532105071529
|
7747781181906
|
D à C.T.
|
356522942772
|
805105432107
|
684715751787
|
469801328213
|
508836856989
|
Total Passif
|
6909351208924
|
7788959800288
|
8372715770452
|
8001906399742
|
8256618038895
|
SOURCE : Elaborer par
nous-même sur base de la notion d'analyse financière et des Etats
financiers de la SNEL en annexe.
C. PRESENTATION DU BILAN PLURIANNUEL CRISTALLISE(DEFLATE) DE
LA SNEL/%
TABLEAUN°.....
ANNEES/
RUBRIQUES
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
ACTIF
|
V.I.N.
|
88,31%
|
83,55%
|
89,19%
|
92,78%
|
91,16%
|
V.E.
|
0,36%
|
0,42%
|
0,38%
|
0,41%
|
0,43%
|
V.R.
|
10,92%
|
15,64%
|
9,63%
|
5,61%
|
7,19%
|
V.D.
|
0,41%
|
0,39%
|
0,8%
|
1,2%
|
1,22%
|
TOTAL ACTIF
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
PASSIF
|
C.Pe.
|
94,84%
|
89,66%
|
91,82%
|
94,13%
|
93,84%
|
D.à C.T.
|
5,16%
|
10,34%
|
8,18%
|
5,87%
|
6,16%
|
Total Passif
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
SOURCE : Elaborer par
nous-même sur base de la notion d'analyse financière et des Etats
financiers de la SNEL en annexe.
IV.1.2. COMPTE DE
RESULTATS109(*)
L'exploitation des activités implique que l'entreprise
engage des couts (charges) et réalise des recettes (produits) au cours
d'un exercice donné. Ces charges et ces produits sont enregistrés
par nature dans un document de gestion qui porte le nom de compte de
résultats. Ce dernier se présente sous la forme d'un tableau
diptyque. Les produits sont enregistrés dans la partie droite et les
charges dans la partie gauche.
IV.2. CALCUL DES INDICATEURS DE
L'EQUILIBRE FINANCIER
TABLEAUN°.....
ANNEES/RUBRIQUES
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
C.Pe.
|
6552828266152
|
6983854368181
|
7688000018665
|
7532105071529
|
7747781181906
|
V.I.N.
|
6101833455975
|
6507429105155
|
7467682333645
|
7424082345600
|
7526640419318
|
F.R.N. = C.Pe.-VIN
|
450994810177
|
476425263026
|
220317685020
|
108022725929
|
221140762588
|
A.C.
|
779342242041
|
1250851675127
|
837891749392
|
481490001568
|
629328203980
|
D.à C.T.
|
356522942772
|
805105432107
|
684715751787
|
469801328213
|
508836856989
|
B.F.R.=A.C. - D.à C.T.
|
422819299269
|
445746243020
|
153175997605
|
11688673355
|
120491346991
|
|
|
|
|
|
|
TN = FRN-BFR
|
28175510908
|
30679020006
|
67141687415
|
96334052574
|
100649415597
|
SOURCE : Elaborer par
nous-même sur base des notions d'analyse financière et des Etats
financiers de la SNEL en annexe traités ici-haut.
IV.3. CALCUL DES QUELQUES
RATIOS
A. RATIO DE LIQUIDITE
TABLEAU N°.....
ANNEES/RUBRIQUES
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
ACTIF CIRCULANT
|
779342242041
|
1250851675127
|
837891749392
|
481490001568
|
629328203980
|
VALEURS DISPONIBLES
|
28175421908
|
30679020006
|
67141687415
|
96334052575
|
100649415597
|
VALEURS REALISABLES
|
754454665389
|
1218496738902
|
805960861927
|
448800824598
|
593677153505
|
DETTES A COURT TERME
|
356522942772
|
805105432107
|
684715751787
|
469801328213
|
508836856989
|
|
|
|
|
|
|
R.L.G. = A.C./D à C.T.
|
2,19
|
1,56
|
1,23
|
1,03
|
1,24
|
R.L.R. = (V.D. + V.R.) / D. à C.T.
|
2,20
|
1,55
|
1,28
|
1,16
|
1,37
|
R.L.I. = V.D. / D. à C.T.
|
0,08
|
0,04
|
0,10
|
0,21
|
0,02
|
SOURCE : Elaborer par
nous-même sur base des notions d'analyse financière et des Etats
financiers de la SNEL en annexe traités ici-haut.
COMMENTAIRE :
B. RATIO DE SOLVABILITE
TABLEAU N°.....
ANNEES/RUBRIQUES
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
FONDS PROPRES
|
|
|
|
|
|
FONDS DE TIERS
|
|
|
|
|
|
TOTAL PASSIF
|
6909351208924
|
7788959800288
|
8372715770452
|
8001906399742
|
8256618038895
|
|
|
|
|
|
|
AUTONOMIE FINANCIERE
= FONDS PROPRES/TOTAL PASSIF*100
|
|
|
|
|
|
RATIO D'ENDETTEMENT
=FONDS DE TIERS/TOTAL PASSIF
|
|
|
|
|
|
SOURCE : Elaborer par
nous-même sur base des notions d'analyse financière et des Etats
financiers de la SNEL en annexe traités ici-haut.
COMMENTAIRE :
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. ETAT DE LA
QUESTION
1
0.2. HYPOTHESE DE
l'ETUDE
2
0.3. OBJECTIF DU
TRAVAIL
3
0.4. CHOIX ET
INTERET DU SUJET
3
0.4.1. INTERET POUR
LA SNEL
4
0.4.2. INTERET
SCIENTIFIQUE
4
0.5. DELIMITATION DU
TRAVAIL
4
0.6. METHODOLOGIE DU
TRAVAL
5
0.6.1.
TECHNIQUES
5
0.6.2. TECHNIQUES
DOCUMENTAIRES
5
0.6.3. TECHNIQUES
D'INTERVIEW
5
0.6.4.
METHODES
5
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
6
CHAPITRE I : ELEMENTS FONDAMENTAUX SUR
LES ENTREPRISES
7
I.1. DEFINITION
7
I.2. CARACTERISTIQUES
9
I.3. PARTENAIRES DE
L'ENTREPRISES
9
I.4. IMPORTANCE DE L'ENTREPRISE
10
I.5. BUT ET ROLE DE
L'ENTREPRISE
10
I.5.1. BUT DE L'ENTREPRISE
11
I.5.2. ROLE DE L'ENTREPRISE
11
I.5.2.1. ROLE ECONOMIQUE
11
I.5.2.2. ROLE SOCIAL
12
I.6. LES PRODUITS DE L'ENTREPRISE
12
I.6.1. DEFINITION
13
I.6.2. CLASSIFICATION DES PRODUITS ET
SERVICES DE L'ENTREPRISE
13
I.7. CLASSIFICATION DES
ENTREPRISES
15
I.7.1. SELON LA STRUCTURE
JURIDIQUE
15
A. LES ENTREPRISES
PRIVEES
15
B. LES ENTREPRISES PUBLIQUES
17
C. LES ENTREPRISES PARAPUBLIQUES OU
SEMI-PUBLIQUES
18
I.7.2. SELON LA NATURE OU LE SECTEUR
D'ACTIVITE
18
I.7.2.1. LES ENTREPRISES DU SECTEUR
PRIMAIRE
18
I.7.2.2. LES ENTREPRISES DU SECTEUR
SECONDAIRE
18
I.7.2.3. LES ENTREPRISES DU SECTEUR
TERTIAIRE
18
I.7.2.4. LE SECTEUR QUATERNAIRE
18
I.7.3. SELON LA DIMENSION OU LA
TAILLE
18
I.8. FONCTION DE L'ENTREPRISES
19
CHAPITRES II : FONDEMENT SUR
L'ANALYSE
20
FINANCIERE
20
SECTION I : NOTIONS SUR L'ANALYSE
FINANCIERE
20
I.1. DEFINITION DE L'ANALYSE
FINANCIERE
20
I.2. LES UTILISATEURS DE L'ANALYSE
FINANCIERE
21
I.2.1. POUR LE DIRIGEANT
21
I.2.2. POUR L'ACTIONNAIRE
21
I.2.3. POUR LES CO-CONTRACTANTS
22
I.2.4. POUR LES PRETEURS
22
I.2.5. POUR LES SALARIES
23
I.3. LES OBJECTIFS ET LE ROLE DE L'ANALYSE
FINANCIERE
23
I.3.1. LES OBJECTIFS DE L'ANALYSE
FINANCIERE
23
SCHEMA .......: LES OBJECTIFS DE L'ANALYSE
FINANCIERE.
24
I.3.2. LE ROLE DE L'ANALYSE
FINANCIERE
25
I.4. LES SOURCES D'INFORMATION DE L'ANALYSE
FINANCIERE
25
I.4.1. L'INFORMATION COMPTABLE
:
25
I.5. LES METHODES ET LES ETAPES D'ANALYSE
FINANCIERE
27
I.5.1. LES METHODES D'ANALYSE FINANCIERE
:
27
I.6. LES ETAPES DE L'ANALYSE
FINANCIERE
29
SECTION II : ANALYSE FINANCIERE DU
BILAN ET DU COMPTE DE
30
RESULTATS
30
II.1. ANALYSE FINANCIERE DU
BILAN
30
II.2. ANALYSE FINANCIERE DU COMPTE DE
RESULTATS
30
II.3. DIAGNOSTIC FINANCIER
30
II.3.1. DEFINITION DU DIAGNOSTIC
FINANCIER
30
II.3.2. OBJECTIF DU DIAGNOSTIC FINANCIER
31
II.3.3. DIAGNOSTIC FINANCIER ET ANALYSE
FINANCIERE
31
II.3.4. ANALYSE FINANCIERE ET COMPTABILITE
GENERALE
32
II.4. METHODES D'APPRECIATION DES
ENTREPRISES
32
II.4.1. PRINCIPE DE L'EQUILIBRE
FINANCIER
32
II.4.2. REGLE DE L'EQUILIBRE FINANCIER
MINIMUM
33
II.5. ETUDES DE LA STRUCTURES
FINANCIERES
34
II.5.1. DEFINITION
34
II.5.2. OBJECTIF DE LA STRUCTURE
FINANCIERE
35
II.5.3. IMPORTANCE DE LA STRUCTURE
FINANCIERE
35
II.6. QUELQUES INDICATEURS
FINANCIERS
35
II.6.1. LE FONDS DE ROULEMENT
35
II.6.1.1. DEFINITION DU FONDS DE
ROULEMENT
35
II.6.1.2. QUELQUES CAUSES DE SES
VARIATIONS
37
II.6.1.3. CALCUL DU FONDS DE
ROULEMENT
37
II.6.1.4. TYPES DE FONDS DE
ROULEMENT
38
II.6.1.5. APRECIATION DU FONDS DE
ROULEMENT
39
II.6.2. LE BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT
40
II.6.2.1. DEFINITION DU BFR
40
II.6.2.2. NIVEAU DU BESOIN DE FONDS DE
ROULEMENT
41
II.6.2.3. TYPES DES BESOINS EN FONDS EN
ROULEMENT
42
II.6.2.4. CALCUL DU BFR
43
II.6.2.5. CERTAINES CAUSES DE LEURS
VARIATIONS
43
II.6.3. LA TRESORERIE NETTE
43
II.6.3.1. DEFINITION
43
II.6.3.2. OBJECTIF DE LA
TRESORERIE
44
II.6.3.3. DETERMINATION DE LA
TRESORERIE
44
II.6.4. QUELQUES RATIOS
45
II.6.4.1. RATIO DE LIQUIDITE
45
II.6.4.2. RATIO DE SOLVABILITE
46
II.6.4.3. RATIO DE RENTABILITE (Analyse de
la rentabilité)
47
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA
SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE
51
SECTION I : APERCU HISTORIQUE ET
PRESENTATION
51
I.1. APERCU HISTORIQUE
51
I.2. PRESENTATION DE LA SNEL
52
I.2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
52
I.2.2. NATURE JURIDIQUE ET OBJET
SOCIAL
52
I.2.3. OBJECTIFS DE LA SNEL
52
SECTION II : STRUCTURE ORGANIQUE ET
FONCTIONNELLE DE LA SNEL
53
II.1. STRUCTURE ORGANIQUE
53
1. LE CONSEIL
D'ADMINISTRATION
53
2. COMITE DE
GESTION
53
3. LA DIRECTION
GENERALE
54
II.2. STRUCTURE FONCTIONNELLE
54
CHAPITRE IV : ANALYSE FINANCIERE,
COMME
55
OUTIL INDISPENSABLE DANS LA GESTION DE
LA
55
SNEL
55
IV.1. PRESENTATION DES MATERIELS
D'ANALYSE
55
IV.1.1. LE BILAN
55
IV.1.1.1. COURS INDICATIF DE
CHANGE
55
IV.1.1.2. TRAVAUX PREPARATOIRES A L'ANALYSE
FINANCIERE
56
IV.1.2. COMPTE DE RESULTATS
58
IV.2. CALCUL DES INDICATEURS DE L'EQUILIBRE
FINANCIER
58
IV.3. CALCUL DES QUELQUES
RATIOS
58
A. RATIO DE
LIQUIDITE
58
TABLEAU N°.....
58
B. RATIO DE
SOLVABILITE
59
TABLEAU N°.....
59
* 1 FARBER A.,
« Elément de l'analyse
financière », ULB, janvier 2002,
P.164-165
* 2 GRAWITZ, M., Méthodes
des sciences sociales, 8ièmeédition, Dalloz, Paris,
1991, P.443
* 3LAROUSSE/LAROUSSE-edu.fr, les
sites des éditions, Google, 01/04/2019,18h40
* 4 RONGER.P. Méthode de
science sociale: éd. Dalloz, Paris. p20
* 5 LAVAUD CONSOP et COTTA A,
Gestion financière de l'entreprise,
éd. Bordas, Paris, 1981, P 172-173
* 6 GRAWITZ, M., Op.cit.,
P.344
* 7 N'da,
P., Méthodologie de la Recherche, de la \problématique
à la discussion des résultants, Edition
Universités de Côte d'Ivoire, Abidjan, 2002, p.
35.
* 8 GRAWITZ,
M., Méthodes des sciences sociales. 11e édition,
Dalloz, Paris, 2001, p.512.
* 9 LAUBET (D.B) Jean
Louis, Initiation aux méthodes de recherche en
sociales, L'HARMATTAN, Paris, 2000, P. 120
* 10LAROUSSE/LAROUSSE-edu.fr,
les sites des éditions, Google, 05/04/2019, 19h00
* 11 LAUBET (D.B) Jean
Louis, Initiation aux méthodes de recherche en
sociales, L'Harmattan, Paris, 2000, P. 132
* 12Reuchlin, M., les
Méthodes en psychologie, 3ème édition, P.U.F, Paris, 1973,
p.25
* 13 RWIGAMBA,
B., Notes de cours de la méthodologie de la recherche (cycle de
licence).ULK, Kigali, 2001, p.20
* 14
https://droit-finances.commentcamarche.com/faq/26566-entreprise-definition-juridique,01/05/2019,12h50
* 15
https://www.dictionnaire-juridique.com/definition/entreprise.php,
01/05/2019,12h55
* 16
http://www.cours-de-droit.net/la-notion-d-entreprise-a121605002,
01/05/2019,13h00
* 17
https://creation-entreprise.ooreka.fr/astuce/voir/599977/entreprise-sociale,
01/05/2019,17h00
* 18
https://fr.wikipedia.org/wiki/Entreprise, 01/05/2019,17h40
* 19 ELIE
COHEN, « DIRECTION DE
GESTION », éd. de la découverte,
Paris 1994, P.47
* 20 ALBERT COHRAY et MBANGALA
MAPAPA, « FONDEMENT DE GESTION
FINANCIERE »éd. ULG, Liège 2007,
P.9
* 21CHRISTINE DOLLO, ANNE-MARY DRAI, ANTOINE
CAZORLA, ALAIN BEITONE, « Dictionnaire des sciences
économiques », Paris, 2001, P.169
* 22 BOUBA-OLGA,
« L'ECONOMIE DES
ENTREPRISES », éd. SEUIL, Paris, 2003 ;
P.91
* 23 LONGUET,
« SCIENCES ECONOMIQUES ET
SOCIALES », éd. HATIER, Paris, 2004,
P.137
* 24
http://www.ummto.dz/wp-content/uploads/2018/02/Gestion-d-entreprise-Chapitre-1-2-année-SFC-Section-B.pdf,01/05/2019,18h00
* 25
https://sites.google.com/site/barometredegestionstrategique/Accueil/sources/peter-drucker,
01/05/2019,18h10
* 26
http://www.ummto.dz/wp-content/uploads/2018/02/Gestion-d-entreprise-Chapitre-1-2-année-SFC-Section-B.pdf,
01/05/2019,18h20
* 27 Idem
* 28 Idem
* 29 Idem
* 30 Idem
* 31 KINZONZI,
« COMPTABILITE GENERALE
ELEMENTAIRE », éd. FONGER Paris, 1989,
P.4-5
*
32http://www.ummto.dz/wp-content/uploads/2018/02/Gestion-d-entreprise-Chapitre-1-2-année-SFC-Section-B.pdf,
01/05/2019,18h30
* 33
http://www.ummto.dz/wp-content/uploads/2018/02/Gestion-d-entreprise-Chapitre-1-2-année-SFC-Section-B.pdf,
01/05/2019,18h35
* 34
http://www.oeconomia.net/private/cours/economieentreprise/themes/entreprisecitoyenne.pdf,
01/05/2019,18h30
* 35
http://www.oeconomia.net/private/cours/economieentreprise/themes/entreprisecitoyenne.pdf,
01/05/2019, 18h30
* 36 Idem
* 37
https://www.joelpro-educ.com/s/classification-des-entreprises-1er-ses-cours,
01/05/2019,18h40
* 38
https://www.joelpro-educ.com/s/classification-des-entreprises-1er-ses-cours,
01/05/2019,18h40
* 39
http://www.charpentier-sas.com/l-entreprise,
01/05/2019,18h55
* 40FAYOL,
DUNOD, P. 1 ET 2
* 41 IDEM
* 42 Idem
* 43COHEN.E (2004), «
analyse financière et développement financier »,
édition EDICEF, Paris France, Page 1.
* 44Mme. RIFKI Samira, SADQI M.
Abdessadeq, (2007), « Analyse Financière : Manuel pratique des
fondements et
Méthodes », édition VOMUME 1, Oujda Maroc,
page 1.
* 45PEYRARD J, (1998), «
analyse financière », 7e édition Vuibert, paris France, page
1.
* 46LAHILLE Jean-Pierre (2001),
« Analyse financière », 1e édition Dalloz, Paris
France, page 1.
* 47Op.cit LAHILLE Jean-Pierre
(2001), « Analyse financière », 1e édition Dalloz,
Paris France, page 2.
* 48Idem .
* 49Ibidem.
* 50Op.cit LAHILLE Jean-Pierre
(2001), « Analyse financière », 1e édition Dalloz,
Paris France, page 1.
* 51Pr.FEKKAK ; Pr EL MALLOUKI,
cours d'Analyse financière 2014 du site www.EKOGEST.BLOGSPOT.com
consultéle 14/02/2017.
* 52LAHILLE Jean-Pierre(2001),
« Analyse financière »,3e édition Dalloz, Paris France,
page 4.
* 53Op.cit LAHILLE
Jean-Pierre(2001), « Analyse financière »,1e édition
Dalloz, Paris France, page 28
* 54COHEN Elie (1997), Analyse
financière, 4eme édition Économica, Paris France, page
354.
* 55A.MARION, Analyse
financière, 3eme édition, paris 2004, page 160 ;
* 56Akim A .TAIROU (2004),
« Analyse et décisions financières », édition
L'harmattan, Grenoble France, Page19.
* 57Béatrice et Francis
Grandguillot (2006), « analyse financière », 4édition
Gualino, Paris France, page 22.
* 58Jérôme Caby et
Jacky Koehl (2006), « Analyse financière »,
édition Pearson, Paris France, page 25.
* 59ALBERTCORHAY ET MAPAPA
MBANGALA, FONDEMENTS DE GESTION FINANCIERE, 2ièmeEd REVUE ET CORRIGEE DE
L'UNIVERSITE DE LIEGE/ P.53-54
* 60 IDEM
* 61 Google,
https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/gestion-finance/dossiers/2841/2844-l-analyse-
financiere-du-resultat-28829.ph, 17/07/2019, 12h10.
* 62 S0LINIK,
B.: « Gestion
financière », éd. Fernand
Nathan, Paris, 1980, p. 11
* 63
https://hal.archives-ouvertes.fr/cel-01527971/Google,
02/05/2019, 21h20
* 64C0HEN
E. : « Analyse financière et
développement financier », éd.
Edicef, Paris, 1977, p. 4
* 65
https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/647781/diagnostic-financier,
02/05/2019, 21h30
* 66DUNOD,
5ième éditions/AIDE MEMOIRE/ANALYSE FINANCIERE
/www.dunod.com, 02/05/2019, 21h40
* 67 DEPALLENS,
G. : « GESTION FINANCIERE DE
L'ENTREPRISE », éd. DALL0Z, Paris,
1997, p. 429
* 68 BATSCH, L.
: « LE DIAGNOSTIC
FINANCIER », éd. Economica, 3ème
édition, Paris, 2000, p. 3
* 69 KALUMBU MAKULU,
« NOTE DE COURS D'ANALYSE FINANCIER »,
UPN/KINSHASA.2011.
* 70 RIGAUD cité par
VERHULST A., dans les notes de cours de l'organisation de l'entreprise, CRP
Kinshasa 1982, P.7
* 71 G.DEPALLESNS
JJ.JOBARD, Gestion financière de
l'entreprise, 11ème Ed.1997, P.811
* 72 BARREAU jn et DELAHAYE
J, Gestion financière, 12ème Ed DUNOD, paris, 2003,
P.144
* 73 CONSO P. LAVAUD et
FAUSSE Dictionnaire de Gestion Ed. DUNOD, Paris 1985 P.400
* 74 COHEN E, Analyse
Financière, 6ème Ed. Economica, Paris, 2006 , P.2003
* 75
https://www.memoireonline.com/10/11/4852/m_Analyse-de-la-structure-financiere-dune-entreprise-du-secteur-de-transport-maritimecas-de-lA1.html,
, 05/05/2019, 21h30
* 76
https://www.overblog.com/Fonds_de_roulement_questce_quun_fonds_de_roulement_et_quelle_est_son_utilite-1095203869-art135109.html,
17/07/2019, 13H25
* 77ALBERT CORHAY ET MAPAPA
MBANGALA, FONDEMENTS DE GESTION FINANCIERE, 2ièmeEd REVUE ET
CORRIGEE DE L'UNIVERSITE DE LIEGE, P.54
* 78
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonds_de_roulement,
27/05/2019, 09h49
* 79 Idem
* 80 ALBERT CORHAY ET MAPAPA
MBANGALA FONDEMENTS DE GESTION FINANCIERE, 2ièmeEd REVUE ET
CORRIGEE DE L'UNIVERSITE DE LIEGE, P.54
* 81 NZIANI
MABIZONGO, « NOTE DE COURS D'ANALYSE
FINANCIERE », ISC/KINSHASA, 2001-2012
* 82 KALUMBU MAKULU,
« NOTE DE COURS D'ANALYSE
FINANCIERE », UPN, 2011
* 83 KANDODIE EMERY,
« NOTE DE COURS DE GESTION
FINANCIERE », ISC/KINSHASA, 2013
* 84
https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/fonds-de-roulement-definition-calcul,
27/05/2019, 11h01
* 85
https://www.mataf.net/fr/edu/glossaire/fonds-de-roulement-financier,
27/05/2019, 10h24
* 86
https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/fonds-de-roulement-definition-calcul,
27/05/2019, 11H15
* 87 NZIANI M.,
« NOTE DE COURS D'ANALYSE
FINANCIERE », ISC/KINSHASA, 2012
* 88ALBERT CORHAY ET MAPAPA
MBANGALA, FONDEMENTS DE GESTION FINANCIERE, 2ièmeEd REVUE ET
CORRIGEE DE L'UNIVERSITE DE LIEGE, P.54-55
* 89
Lionel Bobot et
Didier Voyenne, Le
besoin en fonds de roulement, Paris, Economica, 2007 (
ISBN
978-2-7178-5330-8)
* 90 ALBERT CORHAY ET MAPAPA
MBANGALA FONDEMENTS DE GESTION FINANCIERE, 2ièmeEd REVUE ET CORRIGEE DE
L'UNIVERSITE DE LIEGE, P.55
* 91
https://www.compta-facile.com/besoin-en-fond-de-roulement-bfr/,
17/07/2019, 14h02
* 92DE PALLENS G.,Gestion
Financière de l'Entreprise, 8e éd. Dunod, Paris, 1983,
P.64
* 93FENESA NTANTAY H., TFC/
ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE D'UNE ENTREPRISE
COMMERCIALE, 2013-2014, P.37-40
* 94 ALBERT CORHAY ET MAPAPA
MBANGALA FONDEMENTS DE GESTION FINANCIERE, 2ièmeEd REVUE ET
CORRIGEE DE L'UNIVERSITE DE LIEGE, P.59
* 95Dictionnaire
d'économie et science sociale, op.cit. p.499
* 96 P. NSIMBA LUZOLO, Notes de
cours de gestion financière à court terme,
1ère partie : Equilibre à court terme de la
trésorerie d'une entreprise ; ISC - Kinshasa ; 2003. P. 19.
* 97 LA TRESORERIE, INDICATEUR
DE L'EQUILIBRE FINANCIER D'UNE ENTREPRISE PAR MILORD MBELO, ISC
KINSHASA-LICENCE 2013
* 98 ARNOLD MWILAMBWE TCHOMA,
ANALYSE DE LA GESTION DE LA TRESORERIE DANS UNE ENTREPRISE PUBLIQUE, CAS DE
L'OCC KATANGA, MEMOIRE/2013
* 99BRUNO, S., Nouvelles
trésoreries d'entreprises, 5ème éd. Dunod, Paris,
1997, P38
* 100 ALBERT CORHAY ET MAPAPA
MBANGALA FONDEMENTS DE GESTION FINANCIERE, 2ièmeEd REVUE ET
CORRIGEE DE L'UNIVERSITE DE LIEGE, P.61
* 101 ALBERT CORHAY ET MAPAPA
MBANGALA FONDEMENTS DE GESTION FINANCIERE, 2ièmeEd REVUE ET
CORRIGEE DE L'UNIVERSITE DE LIEGE, P.62-64
* 102 ALBERT CORHAY ET MAPAPA
MBANGALA, FONDEMENT DE GESTION FINANCIERE, EDITION UNIVERSITE DE LIEGE, 2009
* 103MARION ALAIN, «
ANALYSE FINANCIERE : CONCEPTS ET METHODES », EDITION DUNOD, PARIS, 2007,
PAGE 189
* 104 ALBERT CORHAY ET MAPAPA
MBANGALA, FONDEMENT DE GESTION FINANCIERE, EDITION UNIVERSITE DE LIEGE, 2009
* 105 RAMAGE Pierre, «
analyse et diagnostic financier », édition d'organisation, Paris,
2001, Page, 146
* 106 ALBERT CORHAY ET MAPAPA
MBANGALA, FONDEMENT DE GESTION FINANCIERE, EDITION UNIVERSITE DE LIEGE, 2009
* 107 Données
collectées à l'administration de la Société
Nationale d'Electricité par nous-même.
* 108ALBERT CORHAY ET MAPAPA
MBANGALA FONDEMENTS DE GESTION FINANCIERE, 2ièmeEd REVUE ET
CORRIGEE DE L'UNIVERSITE DE LIEGE, P 13
* 109ALBERT CORHAY ET MAPAPA
MBANGALA FONDEMENTS DE GESTION FINANCIERE, 2ièmeEd REVUE ET
CORRIGEE DE L'UNIVERSITE DE LIEGE/
, P18
|