DEDICACE
A l'Eternel Dieu Tout-puissant, et le
miséricordieux ; pour m'avoir donné la vie, l'énergie
et l'intelligence de réaliser ce présent travail.
A vous mon cher père KALEJ NAWEJ Augustin,
malgré les multiples difficultés et occupations quotidiennes,
vous vous vouliez me voir un jour devenir un homme digne ; nous vous
présentons les fruits de nos efforts et de vos encouragements.
A vous ma très cher mère FUNY MWAMBA Mamy
Marie-José, pour tant des souffrances, peines, sacrifices et protections
afin d'assurer mon devenir ; vous qui, n'aviez cessé de guider mes
pas jusqu'à ce jour, vous aviez accompli avec amour votre devoir de
mère ; recevez les bénédictions du très haut.
A toi mon frère BAH SOW NAWEJ Junias et à toi ma
soeur TSHIYA NAWEJ Myriam, vous qui m'avez toujours soutenu et encouragé
durant ces années d'études ; que ce présent travail
vous aide de modèle.
Que ce travail soit l'accomplissement de vos voeux tant
allégués et restera le fruit de l'attachement à eux, mais
surtout un signe d'accomplissement de leur dernier souhait, celui
d'élever leurs noms et de faire naitre l'esprit d'un avenir meilleur
dans ma famille.
AVANT PROPOS
A l'issus d'un cycle complet de graduat, la coutume
universitaire exige la rédaction d'un travail de graduat appelé
communément « Travail de fin de cycle »
sanctionnant ainsi la fin d'un cycle de graduat.
Ne laissons pas nos lecteurs franchir le seuil de ce travail
qui sanctionne la fin de notre cycle de graduat en sciences économiques
et de gestion, sans avoir l'agréable devoir de remercier tous ceux de
loin ou de près ont contribué directement ou indirectement
à l'élaboration et à la finalisation de ce présent
travail.
Pour arriver à cette fin, nous n'aurions pu passer
outre le savoir et la compétence scientifique du professeur KAUNDA
MWANZA Raphaël, qui a accepté notre direction nonobstant ses
multiples préoccupations ; recevez nos remerciements.
Notre reconnaissance s'adressera aux professeurs, chefs de
travaux et assistant de l'université de Lubumbashi en
générale et de la faculté des sciences économiques
et de gestion en particulier qui ont contribué à notre formation
et encadrement scientifique.
En outre, nos sentiments s'adressent à mes compagnons
de lutte pour leurs franches collaborations et aides tant scientifiques que
matérielles à l'occurrence de : SHABANI Franck, MUTAMBA
Vasco, MPIANA KASONGO Franck, NAWEJ KABESA Crésus, MWINGIDI WA LEZA
Michael, KASENDE SADI Osée, KAPUMBA MULONGO Jean.
A tous ceux dont les noms ne figurent pas ici, ne nous tenez
pas rigueur, recevez nos sentiments les meilleurs.
NGOIE NAWEJ Osée
INTRODUCTION GENERALE
1. PRESENTATION DU SUJET
La maximisation des profits dans ses activités demeure
l'objectif principal de toutes les entreprises dans l'ensemble. Et ce profit se
définit comme « une différence positive entre les
recettes totales et le coût total de production ». De ce
fait, elles ne cessent de mener des études approfondies sur tout ce qui
peut s'avérer nuisible à la santé de leurs
activités.
En effet, les entreprises doivent chercher à maitriser
les techniques de gestion production qui sont les éléments
efficaces et indispensables à l'amélioration de la
rentabilité qui a une influence réelle sur la performance de
l'entreprise.
Pour gérer la production, les entreprises disposent
aujourd'hui de toutes sortes d'outils de gestion relevant des
problématiques et d'objectifs différents, on peut citer :
les outils comptables, outils d'optimisation des processus, la programmation
linéaire, le graphique de GANTT ; qui est un outil
déjà ancien servant notamment à servir les plannings du
travail.
C'est ainsi que notre travail portera d'une manière
générale sur « la gestion de la production et la
rentabilité d'une entreprise industrielle. Cas de la
BRALIMA »Nous allons nous intéresser beaucoup plus sur les
productions annuelles et mensuelles de la BRALIMA.
La gestion de la production que nous aborderons dans ce
travail, est un jugement porté sur la santé financière
d'une entreprise à partir de ces productions afin d'apprécier sa
situation financière et de mesurer ainsi sa rentabilité.
C'est sur base des informations et des documents de
synthèse recueilles que nous allons essayer de fonder un jugement
efficace en ce qui concerne l'appréciation de la politique de gestion
des productions appliquée par la BRALIMA et enfin nous pouvons
suggérer quelques solutions favorables aux responsables.
2. PHENOMENE OBSERVE
Considérons ici, le phénomène
observé comme étant une observation qui
est « mixte » c'est-à-dire, cela peut
être dans le sens positif ou négatif, en d'autre terme, nous
faisons une observation sur les mécanismes qui font avancer ou bloquer
la société.
Le phénomène observé se
définitcomme étant l'ensemble des observations empiriques sur
terrain, elle est une situation réelle, un état de chose, une
réalité observé.1
Quant à nous et selon les données recueilles,
nous constatons une production et un rendement faible par rapport aux
bières produites par la BRALIMA comme la PRIMUS et la TURBO KING ici
dans la province du Haut Katanga et précisément à
LUBUMBASHI, alors que ces bières sont supposées êtreles
produits principauxde la firme.
3. QUESTION DE DEPART
Nous allons ouvrir un angle de réflexion originale en
s'interrogeant sur les questions ci-après et nous allons par la suite
essayer de répondre :
1. Comment la production de la société BRALIMA
a-t-elle évolué pendant de notre étude?
2. Quelle a été l'incidence de cette
évolution sur la trésorerie et la solvabilité de cette
société ?
4. REVUE DE LITTERATURE
Plusieurs raisons obligent au chercheur à consulter les
études antérieures qui sont en rapport avec son sujet. Parmi
elles nous pouvons retenir : la nécessité de fonder un
travail sur un corps de travail.
En effet, quel que soit le sujet choisit, le chercheur doit
savoir qu'il n'est pas le premier à s'inscrire dans les champs de
recherche car d'autres ont certainement effectué des recherches dans ce
même domaine. Il est important de connaitre les différents aspects
de son sujet qui ont déjà été
étudiés. Cela lui évitera les répétitions et
il pourra ainsi approfondir ceux qui attendent encore d'être
examinés.
Notre travail n'est pas le premier à traiter de la
gestion de production et ses effets financiers. Néanmoins, il tire son
importance dans le fait qu'il complète certains d'entre eux tout en
mettant l'accent particulier sur l'impact de la production sur la
rentabilité d'une entreprise industrielle (BRASIMBA).
Voici une liste non exhaustive de quelques travaux
effectués dans ce domaine :
· KIMBAMBO CABU (2018)
Il a mené une étude sur « la
production et la rentabilité de l'entreprise : cas de la
BRASIMBA » cette étude visé à ressortir les
incidences de la production en général sur la rentabilité
d'une entreprise (BRASIMBA), à savoir si la production avait une
incidence positive sur la rentabilité de l'entreprise pour
vérifier les hypothèses.
Pour atteindre son objectif dans cette étude comme se
fait tout travail scientifique, il a suivi un cheminement qui a
nécessité le recours aux méthodes analytiques et
comparatives et dans la récolte des données il s'est
appuyé sur la technique documentaires et d'interview libre. Ainsi il a
abouti au résultat suivant selon lequel suite une forte
évolution de la SIMBA, SKOL, CASTEL ET DOPPEL ; la BRASIMBA ne fait
qu'augmenter sa rentabilité et cette augmentation s'explique par le fait
qu'elle applique une bonne politique de la production. Pendant la
période de sa recherche, la production de la BRASIMBA avait une
incidence positive sur la rentabilité.
· BYUMANINE MUCENGA(2010)
Il a traité sur « la maitrise du cout de
production et la maximisation des recettes dans une entreprise
industrielle : cas de la BRALIMA ». Dans son étude
il eutà trouver que la BRALIMA a bien maitriser son cout de production
pendant sa période de recherche.
Apres analyse et investigation, il a constaté que la
BRALIMA a effectivement maximisé ses recettes au travers de
l'acquisition de la nouvelle brasserie au cours de l'année 2008 ;
cela par le fait que cette année possédait un niveau plus
élevé du profit total pour tous les produits et cet accroissement
prouve qu'elle a produit en grande quantité mais à moindre
coût. Ce qui prouve une maitrise parfaite des coûts de
production.
· MBUNDA LALE (2010)
Il a mené une étude sur « Essai de
modélisation de la fonction de production dans une entreprise
industrielle » cette étude avait
commepréoccupation majeure de révéler les modèles
de la fonction de production qui sont d'application dans une entreprise
industrielle.
Apres investigation et analyse sur lamodélisation de la
fonction de production applicable dans une entreprise
industrielle ;pendant la période sa recherche, il a trouvé
qu'effectivement le model de programmation linéaire était le
meilleur model pour bien gérer la production d'une entreprise
industrielle.
5. PROBLEMATIQUE
La problématique se conçoit comme l'ensemble des
questions que l'auteur se pose autour du thème à étudier
ou de l'étude à mener.1(*)
C'est aussi l'art ou la science de poser les problèmes.
Un problème est une question à résoudre et qui traite une
matière à discussion dans un domaine particulier.
QUIVYR R. définit la problématique comme une
approche de la perceptive que l'on décide d'adapter pour traiter le
problème posé par la question de départ.2(*)C'est également la
question principale autour de laquelle doit tourner l'étude.
Dans le cadre de notre travail ayant pour
sujet « la gestion de la production et la rentabilité
financière d'une entreprise industrielle. Cas de la BRALIMA ».
Notre problématique s'articule autour des questions suivantes :
1. Quelle a été la qualité de la
politique de gestion appliqué au sein de l'entreprise BRALIMA ?
2. Est-ce que l'entreprise industrielle BRALIMA applique la
politique de minimisation des coûts et la maximisation des profits ?
3. Quelle a été l'incidence de cet
équilibre sur la rentabilité financière de la
firme ?
Telles sont les questions auxquelles nous tenterons de
répondre durant la période de nos investigations.
6. HYPOTHESE
Selon le Dictionnaire Robert, le terme hypothèse se
définit comme étant une proposition relative à
l'explication des phénomènes naturels qui doivent être
vérifiés par la déduction ou l'expérience.3(*)
L'hypothèse se définit comme une manière
de répondre anticipativement au phénomène sous
étude.
Comme nous nous sommes préalablement posés trois
questions, il nous est également impératif de proposer trois
réponses provisoires en tant que fil conducteur de notre travail qui
seraient soit affirmées ou infirmées à l'issu de notre
analyse.
En guise de tentative de réponses aux interrogations de
notre étude, nous émettrons les suppositions
ci-après :
Pendant la période de notre étude, la production
de l'entreprise Industrielle BRALIMA aurait connu une allure croissance pendant
les quatre années qui constituent même la période de notre
étude, soit de 2016 à 2019 suite à la bonne politique de
gestion appliquée au sein de l'entreprise. Etant donné que
l'entreprise parvient à minimiser les coûts de production et les
autres charges, cela aurait eu une incidence positive sur la rentabilité
financière de la firme.
Au regard de cette situation, les dirigeants de l'entreprise
industrielle BRALIMA devraient continuer sur cette même politique de
gestion qui consiste à la minimisation des coûts de production et
des autres charges.
7. METHODES ET TECHNIQUES
Toute recherche scientifique nécessite l'utilisation
des procédés opératoires, rigoureux, bien
déterminés dans le processus des collections des données,
celle-ci est un effort systématiquement pour lequel le chercheur
enregistre fidèlement et complètement le fait sur lequel porte
son étude. Cet effort est réalisable en utilisant certaines
méthodes et techniques.
La méthodologie c'est une démarcheà
suivre dans la collecte des données ou analyse des
données.4(*)La
méthode est l'ensemble des opérations par lesquelles une
discipline cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit,
les démontres et les vérifies.
7.1. METHODES DE RECHERCHE
Pour une bonne vérification de nos hypothèses et
pour aboutir à l'objectif visé par ce travail, nous allons
recourir à des méthodologies scientifiques qui contribueront
à l'usage des méthodes suivantes :
- La méthode inductive ;
- La méthode analytique ;
- Méthode comparative ;
- Méthode statistique ;
§ La méthode inductive
Le dictionnaire économique définit la
méthode inductive comme une méthode scientifique qui obtient des
conclusions finales à partir des prémisses individuelles.5(*)
Cette méthode consiste à partir du particulier
vers le général. Elle s'appuie essentiellement sur l'observation
des faits et les recherches après analyse de ceux-ci, les relations
causales qui les unissent.
Il s'agit de la méthode scientifique la plus courante
qui se caractérise par quatre étapes qui sont :
L'observation et l'enregistrement de tous les
faits ;Analyse et classification des faits ;La dérivation
inductive d'une génération à partir des faits ; et la
vérification.
Cette méthode a été adoptée dans
notre travail parce qu'elle nous a permis après toutes nos analyses
d'avoir une idée générale sur les effets de la gestion de
la production sur la rentabilité financière de la BRALIMA.
§ Méthode analytique
Elle consiste à étudier les
caractéristiques d'un ensemble et faisant un tout bien défini.
Cette méthode nous a été utile dans la
mesure où elle nous a permis avant tout de tirer des conclusions
vérifiées, d'analyser les faits ou les phénomènes
observés en l'occurrence l'évolution de la production de la
BRALIMA.
§ Méthode comparative
Selon A. MULUMBATI NGASHA ; cette méthode consiste
à confronter les faits pour déceler des ressemblances et des
dissemblances qui existent entre eux afin de dégager les facteurs
générateurs des ressemblances ou différences. 6(*)
Cette méthode nous a permis de mettre en
évidence les variations de la situation relative à
l'évolution de la production, des ventes et des charges de la
société BRALIMA et leur impact sur la rentabilité de
celle-ci et cela par comparaison des données chiffrées se
rapportant aux années de la période de notre étude.
§ La méthode statistique
La méthode statistique consiste à
présenteret à analyser les données chiffrées d'une
recherche sous forme des tableaux et graphiques pour mieux faciliter
l'interprétation.
Cette méthode nous a permis d'interpréter, de
dégager des faits économiques, de quantifier et de faciliter la
compréhension des résultats de la recherche à partir des
graphiques, tableaux et pourcentages.
7.2. TECHNIQUES
Il est évident de distinguer les techniques et les
méthodes. La technique est un moyen d'atteindre un but, mais qui se
situe aux niveaux des faits ou des étapes pratiques.7(*)
Selon Sem MBIMBI et Annie CORNET, la technique est un jeu des
questions/réponses à sens unique entre deux personnes, à
un niveau et à un moment précis de la recherche.8(*) Cette atteinte des
résultats est directe est relève du concret, du
phénomène observé, de l'étape pratique et
limitée. Elle est l'ensemble des moyens, des outils, d'instruments dont
on se sert pour couvrir des étapes opérations limitées.
§ La technique d'interview
D'après Sem MBIMBI et Annie CORNET, l'interview est un
jeu des questions/réponses à sens unique entre deux personnes
dont « l'intervieweur »qui pose les questions afin
d'obtenir informations de « l'interviewé » qui
répond. 9(*)
Cette technique nous a permis de compléter nos
informations par des avis et considérations de quelques responsables de
la BRALIMA qui ont répondu favorablement nos questions.
§ La technique documentaire
Elle permet d'étudier, d'analyser et de confronter
différents documents écris en vue d'obtenir les informations
nécessaires à l'élaboration d'un travail de recherche.
C'est ainsi qu'en faisant recours à cette technique,
nous avons consulté des archives, des ouvrages, des bulletins mensuels,
des documents divers, des cours, des mémoires et travaux de fin de cycle
ayant traits aux données utiles pour la rédaction de notre
travail.
8. CHOIX ET INTERET DU SUJET
o CHOIX DU SUJET
Le choix du sujet dépend généralement du
domaine étudié et qui rejoint les aptitudes et les
compétences de celui qui étudie, le soucis étant de faire
quelque chose de bien ou mieux selon le cas.10(*)
Pour notre part, le choix de ce sujet se justifie par la
curiosité scientifique dans notre domaine à savoir les sciences
économiques et gestion, que nous avons jugées indispensable
d'orienter notre choix sur ce sujet « la gestion de la production et
rentabilité financière d'une entreprise industrielle »
et aussi d'approfondir notre connaissance en gestion des productions et en
analyse financière. En outre nous sommes mené par cet esprit de
curiosité comment la BRALIMA gère sa production annuelle,
mensuelles...
Et aussi nous avons le désir de contribuer à la
recherche scientifique et de proposer des solutions pouvant contribuer
à la résolution des problèmes relatifs à ce
domaine.
o INTERET DU SUJET
1. Sur le plan scientifique
Nous ne faisons pas ce travail pour l'obtention du
diplôme de graduat, mais pour qu'il soit un miroir pour les autres
chercheurs qui viendront après nous, afin qu'ils y
réfèrent et y apportent des approfondissements et des
nouveautés. Nous voulons que ceux qui viendront après nous
trouvent une documentation fiable, nécessaire et utile qui les aidera
à parachever leurs investigations.
2. Sur le plan personnel
Cette étude constitue pour nous un outil très
nécessaire étant donné qu'il nous permet d'entrer en
contact direct avec certaines personnes possédant des informations sur
la Gestion de la production mais aussi utile pour nous, puisqu'il nous offre
l'accès facile à la BRALIMA.
3. Sur le plan managérial
Le travail ici présent intéresse les dirigeants
de la BRALIMA, étant donné qu'il reformule des propositions des
solutions qui sont liées à l'étude corrélative de
la gestion de production et de la rentabilité financière.
9. DELIMITATION DU SUJET
La précision et la concision doivent
caractérisées un travail scientifique, outre ces deux
caractéristiques, un travail scientifique doit être circoncit et
délimité dans le l'espace et dans le temps.
Les caractéristiques énumérées
ci-haut sont très importantes, dont le respect est impératif dans
la rédaction d'un travail de recherche pour éviter le risque
d'un traitement superficiel, qui consiste à rester dans les
généralités.
1.1.
Délimitation spatiale
Ce sujet qui porte sur « la gestion de la production
et la rentabilité financière d'une entreprise
industrielle » est situé dans le domaine de la gestion et de
la macroéconomie. Il a comme champs d'investigation la BRALIMA qui est
une deuxième entreprise brassicole dans l'ordre chronologique dans la
ville de Lubumbashi.
1.2.
Délimitation temporelle
Celui-ci porte sur une période allant de 2016 à
2019, ces cinq années constituent la période de notre
étude.
10. SOMMAIRE DU TRAVAIL
Outre, l'introduction et la conclusion, notre travail est
subdivisé en trois chapitres :
- Le premier chapitre est consacré aux
généralités dans lesquelles nous avons définis les
concepts opératoires essentiels ;
- Le deuxième chapitre porte sur le cadre empirique et
théorique ;
- Le troisième chapitre est consacré à la
gestion de Financière de la BRALIMA et sa rentabilité
financière.
.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
Dans le premier chapitre, nous définirons les concepts
opératoires qui cadrent avec notre étude.
1. CONCEPTS OPERATOIRES
Il s'agit de définir les mots clés de notre
sujet à savoir :
- La gestion ;
- La production ;
- La gestion de la production ;
- La fonction de production ;
- Le processus de production ;
- Le volume de production ;
- Calendrier de production ;
- Les facteurs de production ;
- Le coût de production ;
- La productivité
- L'entreprise ;
- L'entreprise industrielle ;
- La rentabilité ;
1.1. La gestion
Gestion est synonyme « d'administration »
et de « de management » ensemble des activités de
planification, de direction et contrôle nécessaires pour que
l'entité de production atteigne ses objectifs.11(*)
Elle peut être définie comme étant la
direction, le commandement et le contrôle d'un groupe d'individus vers un
but commun et elle suppose la maitrise des processus suivant : la
planification, la supervision, l'organisation, le contrôle et la
mobilisation des ressources. 12(*)
D'une manière large, nous pouvons aussi dire que la
gestion est l'ensemble des techniques de contrôle des activités
dans les organisations (entreprise, administration, association)
G.R. TERRY et S. FRANCKLIN définissent la gestion comme
un processus spécifique consistant en activités de planification,
d'organisation, d'impulsion et de contrôle visant à
déterminer et à atteindre des objectifs définis
grâce à l'emploi d'êtres humains et à la mise en
oeuvre d'autres ressources.13(*)
1.2. La production
Elle est considérée comme une activité
économique socialement organisé consistant en l'obtention des
biens et services destinés à la satisfaction directe ou indirecte
des besoins, par la transformation des biens intermédiaires en combinant
travail et capital et en donnant lieu à un revenu en
contrepartie.14(*)
Pour Luc BOYER, l'oeuvre de production est une
activité, un processus qui rend les biens utiles c'est-à-dire
susceptibles de satisfaire les besoins humains. 15(*)
Ainsi, il existe : la production par lot, la production
unitaire, la production en masse et la production par processus.
1.3. La Gestion de la production
La gestion de la production est l'ensemble des
activités qui participent à la conception, la planification des
ressources, l'ordonnancement, l'enregistrement des activités de
production et au contrôle des activités de production de
l'entreprise dans l'objectif d'optimiser le processus de la valeur
ajoutée en améliorant de manière continue les flux allant
des fournisseurs aux clients.
1.4. La fonction de production
La fonction de production est un processus technologique qui
est caractérisé par la durée de transformation des biens
et des services et par la part relative des facteurs nécessaires
à son fonctionnement : capital, matières premières,
travail.16(*)
Pour GEORGE JAVEL, la fonction de production consiste à
produire en temps voulu, les quantités demandées par les clients
dans les conditions de coûts de revient et de qualité
déterminée en optimisant les ressources de l'entreprise de
façon à assurer sa pérennité, sa
compétitivité et son développement.17(*)
C'est une courbe, un tableau ou une équation
algébrique indiquant le niveau maximum de production qui peut être
obtenu à partir d'une combinaison déterminée d'un ensemble
spécifiée de facteurs, pour une technologie et un environnement
donné.
En d'autres termes, la fonction de production d'un bien
donné, par une entreprise donnée, est la relation entre les
quantités de facteurs nécessaires à cette entreprise pour
produire ce bien et le volume de la production qui en résulte.18(*)
La fonction de production est aussi la relation entre la
quantité des facteurs de production entrant dans la production d'un bien
et les quantités produites de ce bien. 19(*)
La fonction de production d'une entreprise donnée peut
s'écrire :
Q=(x1, x2,
x3, ..., xn)
1.5. Le processus de production
Le processus de production est l'ensemble des transformations
que doit subir un produit ; succession des opérations qui
permettent la réalisation d'un bien ou d'un service.
C'est aussi un système organisé
d'activités qui sont en rapport de façon dynamique et qui sont
tournées vers la transformation de certains éléments. Pour
ainsi dire, les éléments entrants (les facteurs) deviennent des
éléments de sortie (les produits) en raison d'un processus par le
biais duquel sa valeur s'accroit.
1.6. Le volume de production
Le volume de production est la capacité de l'entreprise
à s'adapter aux modifications de l'activité (flexibilité).
Le volume de production doit correspondre aux objectifs commerciaux de
l'entreprise.
1.7. Le calendrier de production
Le calendrier de production est l'ensemble des
dispositionsqu'une entreprise industrielle doit prendre en compte pour la
fabrication d'un produit dans un délai bien déterminé.
1.8. Les facteurs de production
On entend par facteurs de production, l'ensemble des
éléments qui servent à faire marcher l'entreprise. ;
Ce sont les éléments qui favorisent la fabrication d'un produit.
Ces éléments sont : la nature, capital et le travail.
La nature
Elle est constituée d'un ensemble des ressources
naturelles. Celle-ci comprend la terre et tous les minéraux qui sont
à l'état brut. Elle est non seulement le cadre qui facilite le
déroulement de l'activité économique mais aussi elle reste
la source par excellence de toutes les richesses, en ce sens qu'elle fournit
les matières premières.
Le capital
Le capital est représenté par les ressources ou
équipement de production. En ce qui concerne le facteur capital, on
parle souvent du capital physique d'une part composé notamment des biens
et services et le capital financier (ressources financières) d'autre
part.20(*)
Le travail
Il désigne toute activité productive de l'homme.
Il est la force fournit par les ouvriers, les employés et les cadre de
l'entreprise pour la fabrication d'un produit.
Ainsi le facteur travail peut se diviser en deux
éléments fondamentaux différents dont l'un relatif aux
tâches matérielles et l'autre relatif aux tâches
administratives.Par tâches matérielles, il faut entendre toutes
les activités en rapport direct avec l'élaboration du produit et
par tâches administratives par contre, il faut entendre les tâches
en rapport avec les différents aspects de la direction.
1.9. Le cout de production
En gestion, le coût de production est le coût
d'achat, majoré de toutes les charges directes et indirectes de
fabrication jusqu'au stade qui précède immédiatement celui
de la vente.21(*)
Le coût de production est composé : le
coût d'achat des matières premières utilisées
(CAMPU), charges de main d'oeuvre directe de production, les charges indirectes
de production et le coût de production unitaire.
1.1.0. La productivité
MOUILLESSEAUX définit la productivité comme
« le rapport entre un résultat obtenu (la production) et la
quantité de facteurs qu'il a fallu utiliser pour y
parvenir ».22(*)
Elle consiste par conséquent à gérer de façon
optimale et structurée les facteurs de production de l'entreprise afin
de réduire les coûts de revient et le prix.
Selon DELGRAND, la productivité est un rapport entre le
produit et le facteur de la production. En d'autres termes, c'est la
quantité des richesses observées en cours de la
production.23(*)
FOURASTIE considère la productivité comme une
mesure du progrès technique. Le progrès technique se mesure
à long terme par le rapport du volume de production donné au
temps qui lui a été nécessaire pour obtenir cette
production.24(*)
1.11. L'entreprise
Plusieurs définitions existent sur le concept
« entreprise ». Elles sont proposées par les
juristes, les économistes ou les sociologues et chacun définit ce
concept selon son approche doctrinale ou professionnelle.
Approche juridique
L'ordonnance-loi n° 015/2002 du 16 octobre 2002 portant
code du travail définit l'entreprise comme étant une organisation
économique de forme juridique bien déterminée
constituée par une production des biens destinées à la
vente ou à la fourniture des services rémunérés et
pouvant comprendre un ou plusieurs établissement.25(*)
Approche économique
Selon F. RERROUX, « l'entreprise est une
organisation de production dans laquelle sont combinés le prix des
divers facteurs de production ceux-ci sont apportés par les agents
distincts du propriétaire de l'entreprise en vue de vendre un bien ou un
service sur le marché pour obtenir entre deux prix le plus grand gain
monétaire possible.26(*)
Approche sociologique
Selon P. ALBOU « l'entreprise est d'abord une
communauté d'hommes et des femmes au travail, un ensemble
structuré d'individus dont les interactions dynamiques conditionnent le
fonctionnent ».27(*)
PONGEL GERVAIS définit l'entreprise comme étant
une structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs
personnes travaillant de manière organisée pour fournir des biens
et services à des clients dans un environnement concurrentiel ou non
concurrentiel.28(*)
Quant à nous, nous débarquons de la
manière ci-après, l'entreprise est d'abord une
réalité du monde économique caractérisée par
une activité économique de production ou de prestation de service
capable de résoudre les problèmes qui se posent sur le
marché.
1.12. L'entreprise industrielle
Une entreprise industrielle est celle qui se
caractérise par :
- l'achat des matières premières ;
- la transformation ces matières en produits
finisgrâce à des moyens de production ;
- la vente avec bénéfice de ces produits
finis ;
1.13. La rentabilité
La rentabilité est une notion qui s'applique à
toute action économique, mettant en oeuvre des moyens matériels,
humains et financiers. Elle comporte plusieurs définitions
émanant des différents auteurs :
HAMED SILEM et ALBERTIN définissent la
rentabilité, comme la capacité d'un capital placé ou
investi à produire des revenus exprimés en terme
financier.29(*)
Pour Pierre CONSO, la rentabilité est définie,
comme un rapport entre le résultat obtenu et les moyens mis en
oeuvre.30(*)
La rentabilité est la capacité de l'entreprise
à maintenir et à rémunérer les capitaux mis
à sa disposition de façon permanant. Toute action
économique a pour objectif d'obtenir des résultats à
partir des moyens mis en oeuvre par l'entreprise. Une action est jugé
rentable lorsque les résultats réalisés sont
supérieure aux moyens, c'est-à-dire s'il y a création
d'un surplus monétaire.31(*) Ainsi, BRUNO SOLNICK distingue :
- La rentabilité économique ;
- La rentabilité financière ;
- La rentabilité commerciale ;
Ø La rentabilité
économique
La rentabilité économique est le rapport entre
le résultat nedégagé et le capital économique de
l'entreprise mesuré par les éléments d'actifs du bilan.
Elle exprime la rentabilité du métier de la
société, indépendamment de sa politique d'endettement. On
considère généralement le ratio :
Résultat net d'exploitation * 100
Total Actif
251619840La rentabilité économique :
Ø La rentabilité financière
La rentabilité financière est le rapport entre
le résultat dégagé pour l'actionnaire (le résultat
net) et l'investissement de l'actionnaire (les capitaux propres). Exprime la
rentabilité pour l'actionnaire de son investissement dans la
société. Contrairement à la rentabilité
économique, la rentabilité financière dépend du
niveau de l'endettement, par le biais de l'effet de levier. Elle est
estimée par le taux de rémunération des capitaux investis
par les propriétaires de l'entreprise.32(*)
Résultat net Capitaux Propres
251617792On considère aussi le ratio suivant :
Rentabilité financière :
Ø La rentabilité commerciale
La rentabilité commerciale est définie par
rapport à la production vendue (chiffres d'affaires).33(*) Elle mesure les ressources
d'exploitation de l'entreprise. C'est un indicateur permettant de suivre
l'évolution d'une politique commerciale.
On distingue ainsi deux ratios de rentabilité
commerciale : marge brute sur chiffre d'affaire et marge nette sur chiffre
d'affaire :
Résultat net d'exploitation * 100 Chiffre d'affaire
251615744
Rentabilité commerciale :
CHAPITRE DEUXIEME : CADRE EMPIRIQUE ET
THEORIQUE
Dans ce chapitre il sera question de passer en revue sur le
cadre empirique et le cadre théorique. Pour ce faire, ce chapitre sera
constitué de deux sections dont l'une sera consacrée à la
présentation du champ d'investigation qui est le cadre d'étude
à savoir la BRALIMA, et l'autre sera consacré au cadre
théorique.
SECTION 1 : PRESENTATION DU CADRE EMPIRIQUE
Nos investigations seront faites dans une entreprise
brassicole en république démocratique du Congo, dans la province
du haut Katanga et précisément à Lubumbashi nommée
BRALIMA.
1.1. Situation Géographique
La Brasserie Limonadière et Malterie en sigle BRALIMA
SARL siège de Lubumbashi siège est situé sur la route
MUNAMA au numéro 31 dans la commune de KAMPEMBA à Lubumbashi.
1.2. Historique de la BRALIMA
Les boissons traditionnelles alcoolisées étaient
les seules consommées et connues au Congo à l'époque
coloniale. C'est ainsi que les colons belges soucieux du développement
et de l'investissement du Congo à leur colonie, décidèrent
de créer une petite industrie brassicole. Cette industrie voit le jour
le 23 octobre 1923 à Léopold ville l'actuelle ville de Kinshasa
sous le nom de la brasserie Léopold ville et après quelques
années la société sera dénommé Brasserie
Limonadière et Malterie BRALIMA en sigle.
Trois ans après, soit le 26 décembre 1926 la
bière Primus est lancée sur le marché mais non
pasteurisée avec une production de 5000 bouteilles par mois ; en
1934, la production s'accroit soit de 5.000 bouteilles à 1.0000
bouteilles par mois, le salaire des travailleurs augmenta et enfin mise en
place du pasteurisateur pour assurer la conversation du produit le plus
longtemps possibles.
En 1936, la production atteint 35.000 bouteilles par mois.
Juste après la deuxième guerre mondiale soit de 1950 en 1992 la
BRALIMA poursuit son expansion en installant d'autres à
l'intérieur du pays :
· Siège de Bukavu en 1950
· Siège de Kisangani 1957
· Siège de Boma 1958
· Siège de Mbandaka en 1972
· Siège de Lubumbashi 1992
Au début la BRALIMA était sous le contrôle
de l'industrie belge, mais aujourd'hui elle appartient au groupe
Heineken ; ce dernier est devenu actionnaire majoritaire depuis 1987. Son
siège social est établi à Kinshasa, elle compte 5 autres
sièges à l'intérieur du pays notamment à Bukavu,
Kisangani, Boma, Mbandaka et àLubumbashi.
a. Les difficultés (1985-1992)
En 1985, la BRALIMA ressent fortement les effets des actions
de la concurrence à qui elle dispute le leadership du marché
brassicole. La part du marché de la BRALIMA baisse d'une année
à une autre ; ce qui permet à la concurrence de progresser
dans un marché global en baisse.
Mais la BRALIMA ressaisit ses responsables cherchent les voies
et moyens pour sortir de l'impasse à récupérer la place
privilégiée perdue. Grâce à la restauration
Marketing, produit au règne désormais un esprit nouveau, la
BRALIMA met en place des nouvelles armes commerciales au point.
Des grands efforts budgétaires sont consentis et des
actions marketing réfléchis dont les promotions bouchons
innovantes sont menées, ce qui provoque le renversement de
situation : Primus retrouve sa place prépondérante et
BRALIMA redevient leader en 1993.
b. Le leadership (1993 à nos jours)
Le souci de produire des boissons de qualité
supérieure et d'étendre ses activités et permanent dans le
groupe Heineken. Au Congo Kinshasa, grâce à sa politique
générale et plus particulièrement à son
département de marketing produit qui développe une bonne
communication, la BRALIMA est au sommet du marché brassicole depuis
1993. En plus de sa fusion avec la C.I.B, la BRALIMA a acquis l'usine de
l'Unibra Kisangani dont la fusion avec la BRALIMA Kisangani est
officialisée le 21 juin 1996.
Ayant la volonté de moderniser ses équipements
pour améliorer ses procédés de fabrication et offrir
à ses clients les produits de qualité supérieure, la
BRALIMA a construit en 1973une nouvelle salle de brassage STEINECKER acier
inoxydable.
Cette politique de modernisation planifiée dans un
programme de cohérent d'investigation pour l'a 2000 ; la BRALIMA
avait complété en 1986 la salle de brassage STEINECKER par un
matériel ultra moderne 12 cuves en acier de 250.000 litres de
bière chacune, un filtre à bière moderne, une installation
de traitement d'eau stérile, des étiquettes d'une
capacité de 24.000 bouteilles l'heure. Cette inauguration fut
baptisée BRALIMA brasserie de l'an 2000.
1.3. Dénomination
Sous un numéro d'enregistrement au registre commercial
N° 1230 et d'identification nationale A04965 la société est
nommée : Brasserie Limonadière et malterie, BRALIMA en sigle
est une société par action à responsabilités
limitées (SARL).
1.4. Objectifs de la BRALIMA
1.4.1 Objectif social
La BRALIMA étant une entreprise de production et de
commercialisation fait lier l'homme et la machine dans une politique de travail
afin d'aider la société à atteindre ses objectifs.
Mais aussi elle contribue à la formation
professionnelle des travailleurs en leur offrant une occasion de participer
dans des séminaires au forum de formation afin d'approfondir leurs
connaissances intellectuelles au rythme de la modernisation. Elle assure
à ses employés une bonne sécurité au lieu du
travail, y compris aussi un centre médical en cas de maladie ou
d'accident en plein travail.
1.4.2.Objectifs spécifiques
La BRALIMA poursuit les objectifs suivants :
· La production quantitative et qualitative des
bières (Primus, Mutzig, turbo King, N'Tay, Heineken) des boissons
communément appelées sucrés et leurs commercialisations
sur toute l'étendue de la province du haut Katanga ainsi que leurs
périphéries ;
· De créer des emplois afin de réduire le
niveau de chômage ;
· D'atteindre le plus grand nombre de ses
consommations ;
· D'accroitre les recettes de l'Etat en payant les
taxes.
1.5. Structure et organisation de la BRALIMA
La BRALIMA Lubumbashi est une grande entreprise qui est bien
organisée. Elle a 9 département notamment financier, le
département des ressources humaines, le département financier, le
département commercial, le département technique, le
département de fabrication, le département de contrôle
qualité, le département embouteillage, le département
médical, le département logistique.
Chaque département est dirigé par un chef de
département, il peut avoir deux ou plusieurs services. Les
départements : technique, fabrication, contrôle
qualité, embouteillage sont contrôlés par un chef
« production manager »
Notons également que tout le siège est
dirigé par un directeur de siège « D.S » en
sigle.
1.5.1. Ressources de la BRALIMA
1° Ressources humaines
La BRALIMA tire ses ressources humaines localement, mais il
arrive de fois que d'autres agents proviennent des différentes
provinces.
2° Ressources matérielles
Pour la bonne évolution et modernisation, la BRALIMA
possède plusieurs machines pour la réalisation de certain travaux
comme par exemple : la fabrication de la bière, la mise en
bouteille et des bouchons, la stérilisation des bouteilles, le lavage
des bouteilles, des machines pour l'analyse des produits au niveau du
laboratoire.
3° Ressources financières
Les ressources financières de la BRALIMA proviennent de
la vente des produits qu'elle fabrique elle-même (bières, boissons
gazeuses, glace...).
Gammes des produits de la BRALIMA siège Lubumbashi
La bière est subdivisée en 5 marques :
- Primus ;
- Turbo King ;
- Mutzig ;
- N'Tay ;
- Heineken (qui est une bière importée de la
hollande.
Les boissons gazeuses comprennent :
- Fanta (Orange & Maracuja)
- Coca Cola ;
- Spite ;
- Tonic ;
- Grenadine ;
- Vitalo ;
- Eau de table.
1.5.2. Fonctionnement de la BRALIMA
La BRALIMA siège de Lubumbashi fait partie de la
BRALIMA Congo qui est une propriété du groupe Heineken, mais
aussi de la compagnie industrielle des boissons (CIB) ayant son siège
central à Kinshasa et six autres sièges dans le reste du pays, il
s'agit au total de sept sièges :
- Le siège de Kinshasa ;
- Le siège de Boma ;
- Le siège de Mbandaka ;
- Le siège de Bukavu ;
- Le siège de Lubumbashi.
Le siège de Kinshasa coordonne et dirige toutes les
activités des autres sièges. C'est ce dernier qui reçoit
les objectifs qui émanent de Heineken (Hollande) et c'est toujours
à lui que revient le rôle de transmettre ces objectifs aux
sièges restants du pays.
Les sièges, après la réception de ces
objectifs, ils vont à leur tour transmettre ces derniers à tous
les départements qui composent le siège et chaque siège
est composé des départements suivants :
· Le département des ressources humaines ;
· Le département technique (DRH) ;
· Le département commercial (DT) ;
· Le département des finances (DC) ;
· Le département médical (DF) ;
· Le département d'Embouteillage (DF) ;
· Le département logistique (DL).
1.5.3. La direction de siège
Elle s'occupe des décisions et de la gestion
stratégique du siège. Elle assure également la
coordination de tous les départements et services qui constituent la
charpente du siège.
1.5.4. Le département des Ressources
Humaines
Ce département a pour rôle d'assurer le
recrutement et la gestion du personnel. Il assure également la formation
du personnel, les suivis des conditions sociales et de travail des agents.
1.5.5. Le département Commercial
Ce département est composé des districts et des
secteurs : les districts sont gérés par le chef de
département et ces derniers sont divisés en secteurs et qui sont
à leurs tours gérés par les chefs des secteurs dont leur
rôle est d'assurer la vente et la promotion des produits.
1.5.6 Le département Financier
Ce département s'occupe de la gestion du patrimoine de
l'entreprise ; il est constitué d'une cellule de
comptabilité qui prépare les éléments financiers
qui devront entrer dans le bilan de la BRALIMA Congo. Il contrôle aussi
les relations avec les banques, la déclaration des impôts et
taxes.
Ce département est subdivisé en quatre (4)
services dont la comptabilité générale, la
comptabilité client, la comptabilité fournisseur, la
comptabilité caisse et celle de paie.
1.5.7. Le département technique
Ce département assure la maintenance des machines en
faisant les entretiens et réparations, au niveau de ce
département nous avons trois (3) grandes services :
ü L'entretien planifié ;
ü La salle des machines ;
ü Le garage.
1.5.8. Le département Médical
C'est dans le souci de prendre en charge les soins
médicaux des agents et leurs familles que fut créé ce
département.
Donc ce département n'a qu'une mission de soigner les
agents de la BRALIMA et les membres de leurs famillesqui sont reconnus
légalement.
1.5.9. Le département de Qualité et
Technologie
C'est principalement le laboratoire central, leur travail est
de s'assurer que la bière produite et les BG répondent aux normes
internationales ; aux normes Heineken et aux normes Coca en vue de
garantir la santé des consommateurs.
1.5.10. Le département de Fabrication
C'est département s'occupe de la transformation des
matières premières (malte, riz, sucre et autres produits
chimiques) en produit fini.
Il a donc comme rôle de fabriquer la bière et la
disponibilité pour la distribution. Ce département comprend deux
grands services à savoir :
1. Salle de brassage : pour faire le mélange des
différentes matières et faire aussi la cuisson.
2. Cave de fermentation : Après le brassage c'est
la fermentation de ce mout puis le refroidissement et en fin le filtrage de la
bière.
1.5.11. Le département d'Embouteillage
Ce département a pour rôle de mettre les boissons
produites dans des bouteilles en provenance de la cave de fermentation et de la
limonadière, pour les acheminer dans les magasins BP et LP où se
fera donc la gestion des produits finis.
Ce département comprend donc deux services
dont :
- L'embouteillage pour bière ;
- La limonadière pour les boissons gazeuses.
Staff, habitation, chauffeur, cuisinier
Secrétariat DS
251628032
DIRECTION DU SIEGE
251624960
Acheteur
251630080
Chef DP financier
Chef de promotion
251638272
H.R. officier
251639296
Chef ventes-com
251640320
ICT Site
251656704
Entretien panne et gestion pièce de rechange
E
251643392
Sous-traitance
251651584
Sécurité
251652608
Analyse formateur électricien
251646464
Trésorerie analyse fin. Chef caisse
251659776
Comptable c. Client
251658752
Chef gst magasin
251670016
Contrôle et svst. Qualité
251667968
Chef maga. MP
251671040
Ligne embouteillage
251668992
Resp. entret. Équipement
251666944
Chef salle de marché et garage
251665920
Vendeur glace
251690496
Chef ad vente
251689472
Laboratoire polyvalent embouteillage
251685376
Délégués commerciaux
251695616
Chef secteur hors l'shi
251692544
Chef de sec l'shi
251691520
Chef shift magasin vide chef shift plein chauffeur
élévateur
251686400
Laboratoire polyvalent embouteillage laborantin
251684352
Atelier mécanique tourneur faiseur/ajusteur/soudeur
251683328
Opération salle de machine
251682304
Gérant dépôt K'zi
251697664
Gérant dépôt L'si
251698688
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE
Pour mieux comprendre les contours du problème sous
examen, il semble impératif de circonscrire les théories qui
expliquent mieux la portée de notre marche. C'est à ce stade que
nous aborderons dans les lignes qui suivent les notions essentielles au le
bilan et à l'analyse financière
II.1.NOTION IMPORTANTE SUR LE BILAN
II.1.1. Définition
Le bilan est la traduction comptable de l'ensemble des
ressources d'une entreprise et leur emploi à un instant donné.
Selon le professeur Kinzonzi, le bilan est un document de
synthèse présentant la situation juridique, économique et
financière de l'entreprise à un moment donné. Il est le
reflet plus ou moins fidèle de la situation de l'entreprise à un
moment donné.
Schématiquement, il se présente sous forme d'un
tableau à deux volets dont la partie gauche s'appelle actif (emploi) et
la partie droite s'appelle passif (ressource).
II.1.1.1.APPROCHE STATIQUE DU BILAN
Le bilan est dans une optique statique, la photographie de
l'entreprise à un instant donné. Il est la représentation
du patrimoine de l'entreprise à une date donnée. Il s'agit
d'identifier les avoirs (droits, ce qui appartient à l'entreprise) et
les dettes (obligations, ce que l'entreprise doit).
II.1.1.2.APPROCHE DYNAMIQUE DU BILAN
Nous comprendrons avec cette approche que le bilan ne peut
être considéré comme une photographie à un instant
donné, mais comme une synthèse des flux ou d'un dynamisme
d'activités au cours de l'exercice comptable. A chaque flux ou
opération comptable, il y a modification de poste de bilan en
augmentation ou en diminution.
COMPOSITION DU BILAN
Comme nous l'avons défini ci-haut, le bilan est
composé de deux parties qui sont l'Actif et le Passif et chaque partie
est constituée de trois masses ; ce qui fait au total six masses.
Les six masses du bilan
Actif ou emplois
|
Passif ou ressource
|
Actifs immobilisés ou emplois stable
- Immobilisation corporelle
- Immobilisation incorporelle
- Immobilisation financière
|
Capitaux propres et Dettes financières ou encore
ressources stables
- Capitaux propres
- Dettes financières et ressource assimilée
|
Actif Circulant
- Stock
- Créances...
|
Passif Circulant
- Dettes commerciales
- Dettes fiscales
- Dettes sociales
|
Actif de Trésorerie
- Disponibles
|
Passif de trésorerie
- Concours bancaires courant et soldes débiteurs de
banque
|
Les emplois stables ou les actifs immobilisés sont le
cycle d'investissement tandis que les ressources tables sont le cycle de
financement ; et les quatre masses restantes sont le cycle
d'exploitation.
SORTES DE BILAN
Il existe plusieurs sortes de bilan que nous citons ci-dessous
de manière non exhaustive :
1. Bilan comptable
2. Bilan financier
3. Bilan cristallisé
4. Bilan simplifié
II.2.ANALYSE FINACIERE
II.2.1.DEFINITION
Selon ELIE COHEN, l'analyse financière constitue un
ensemble de concepts, de méthodes et d'instruments qui permettent de
formuler une appréciation relative à la situation
financière de l'entreprise, au risque qui l'affecte, au niveau et
à la qualité de ses performances. 34(*)
Pour Alain Mario, l'analyse financière recouvre le
savoir-faire de payer pour exploiter l'information comptable. On peut
définir l'analyse financière comme une méthode de
compréhension de l'entreprise à travers ses états
comptables, méthode qu'a pour objet de porter un jugement global sur le
niveau de performance de l'entreprise et sur sa situation
financière.35(*)
II.2.2.IMPORTANCE DE L'ANALYSE FINANCIERE
L'analyse financière est un outil indispensable
à la bonne marche de l'entreprise, son objectif consiste à
utiliser les ressources limitées d'un agent économique de la
façon la plus efficace possible.
BREZILE REJEAN distingue trois décisions essentielles
pouvant être prise sur base de la gestion financière.
ü La décision d'investir ;
ü La décision de financer l'entreprise ;
ü La décision de distribuer les dividendes.
II.2.3. ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER
II.2.3.1 L'EQUILIBRE FINANCIER MINIMUM
La règle de l'équilibre financier minimum
résulte de l'harmonisation entre le temps de transformation des actifs
en monnaie et rythme de remboursement des dettes (passif).
Autrement dit, l'équilibre financier est le
résultat de la confrontation entre la liquidité des actifs (qui
détermine les recettes futurs) et l'équilibre de l'endettement
qui détermine les flux des dépenses futurs.
Une autre formulation de l'équilibre minimum
précise que :
· Des emplois stables doivent être financés
par les ressources stables
· Une immobilisation destinée à un service
pendant 8ans ne doit être achetée qu'avec de capitaux
remboursables au plutôt dans 8 ans
II.2.3.2. LES INDICATEURS DE L'EQUILIBRE
FINANCIER
A. LE FONDS DE ROULEMENT
Le fond de roulement est le fond même du principe de
l'équilibre financier. Sa détermination donne une indication
précise de l'affectation des ressources de l'entreprise.
Le fonds de roulement est l'excédent des ressources
durables qui restent à la disposition de l'entreprise après avoir
financé les immobilisations (emplois stables).
CALCUL DU FONDS DE ROULEMENT
FR= Ressources Durables - Emplois Stables
251621888
FR= RS>ES : les RS sont suffisantes pour financer les
ES
FR= RS<ES : les RS sont insuffisantes pour financer
les ES
FR= RS=ES : les RS égalisent ES
B. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
Le besoin en fonds de roulement est la somme nécessaire
dont doit disposer une entreprise en vue de financer son cycle d'exploitation.
On considère le cycle d'exploitation comme l'avenir de l'entreprise.
BFR= actif circulant - passif circulant
251622912
C. LA TRESORERIE NETTE
TN= FR - BFR
251623936La trésorerie nette (TN) ce sont les
disponibles de l'entreprise ou ce qu'on peut trouver dans le compte caisse ou
banque.
TN+ = FR<BFR c'est l'idéal pour l'entreprise car le
FR couvre la totalité du BFR
TN- = FR>BFR
TN(c)= FR=BFR
CHAPITRE TROISIEME : ETUDE LA GESTION FINANCIERE
DE LA BRALIMA
Dans ce chapitre qui constitue d'ailleurs le coeur de notre
travail, il sera question d'abord de présenter les données
chiffrées de l'entreprise industrielle BRALIMA de 2015-2018, puis en
suivre l'analyse et le traitement des données.
C'est dans cette partie que sera montré notre apport en
tant que scientifique, en fin ce chapitre sera consacré aux critiques et
suggestions.
De ce qui précède, il sera subdivisé en
six sections qui sont réparties de la manière suivante :
1. La première section qui est consacré à
la présentation des données chiffrées de la BRALIMA se
rapportant à la période de notre étude ;
2. La deuxième section, consacrée à
l'analyse et traitement des données ;
3. La troisième section porte sur le calcul de la
trésorerie et l'équilibre financier ;
4. La quatrième section porte sur l'analyse de la
rentabilité ;
5. La cinquième section est consacrée sur
l'incidence du fonds de roulement sur la trésorerie et
solvabilité et du résultat d'exploitation sur la
rentabilité financière ;
6. La sixième section est consacrée au constat
et les suggestions que nous allons formuler à la BRALIMA ;
SECTION 1 : PRESENTATION DES DONNEES CHIFFREES DE
LA BRALIMA
Dans ce premier point nous aurons à présenter le
Bilan ainsi que le compte de Résultat de l'entreprise BRALIMA, de 2015
à 2018.
A. Compte des résultats de la
BRALIMA
C'est à partir de compte des résultats annuels
reçu que nous allons rassembler ses informations chiffrées dans
un tableau multi colonnes.
Rappelons qu'un compte des résultats annuels recense
l'ensemble des flux qui modifient positivement ou négativement le
patrimoine de l'entreprise pendant une période donnée.
Tableau de compte des résultats
Cpt
|
Désignation
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
70
|
Ventes marchandises
|
2.415.554.900,98
|
2.125.078.869,45
|
999.535.164,59
|
5.764.088.206,41
|
60
|
Stocks vendus
|
2.042.315.958,29
|
2.000.459.609,42
|
919.824.985,96
|
2.125.956.323,95
|
80
|
Marge brute
|
373.238.942,69
|
124.619.260,03
|
79.710.178,63
|
3.638.131.882,46
|
80
|
Marge brute
|
373.238.942,69
|
124.619.260,03
|
79.710.178,63
|
3.638.131.882,46
|
71
|
Productions vendues
|
100.901.015.844,44
|
113.997.577.122,65
|
113.431.923.570,00
|
126.458.962.996,84
|
72
|
Productions stockées
|
89.761.130,20
|
306.253.591,76
|
999.159.193,33
|
1.058.770.025,30
|
73
|
Travaux faites par l'entreprise
|
00
|
00
|
1.892.833.435,17
|
58.728.000,00
|
61
|
Matières et fournitures
|
43.111.858.695,25
|
50.631.126.214,58
|
48.523.966.212,52
|
60.424.059.321,25
|
62
|
transport
|
4.399.899.423,87
|
5.201.209.980,01
|
6.850.702.458,56
|
8.991.251.144,09
|
63
|
Autres services consommés
|
6.078.143.427,94
|
9.303.573.991,23
|
11.819.164.591,87
|
13.875.395.205,31
|
81
|
Valeur ajoutée
|
45.787.289.365,33
|
45.114.440.590,28
|
42.795.202.299,91
|
48.350.470.489,18
|
81
|
Valeur ajoutée
|
|
|
|
|
74
|
Produits et profit divers
|
144.016.352,04
|
2.014.025.923,56
|
10.003.857.124,90
|
1.009.152.958,95
|
76
|
Subvention d'exploitation
|
00
|
00
|
00
|
00
|
77
|
Intérêt et dividendes reçus
|
00
|
00
|
00
|
00
|
78
|
Reprises provision pour dépréciation
|
1.117.203.124,04
|
852.259.350,77
|
597.282.148,83
|
00
|
64
|
Charges&perte
|
14.124.231.471,4
|
12.957.102.958,24
|
13.355.140.650,89
|
11.254.505.494,86
|
65
|
Charges du personnel
|
6.258.748.123,58
|
8.010.431.237,01
|
10.826.880.881,79
|
13.495.688.026,47
|
66
|
Impôts et taxes
|
5.142.215.540,47
|
2.985.364.400,87
|
3.292.399.689,76
|
2.949.052.865,58
|
67
|
Intérêt
|
1.253.859.400,85
|
1.382.080.697,00
|
1.924.852.159,23
|
904.125.859,42
|
68
|
Dotations aux amort.
|
3.598.429.200,45
|
882.142.963,00
|
600.258.962,78
|
359.784.248.63
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
2.616.107.892,86
|
24.262.110.108,53
|
28.089.011.984,21
|
24.736.161.348,59
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
2.616.107.892,86
|
24.262.110.108,53
|
28.089.011.984,21
|
24.736.161.348,59
|
78
|
Reprises sur amortissement et provisions non exigible
|
00
|
00
|
00
|
459.236.581 ,59
|
68
|
Dotation aux amortissements
|
00
|
00
|
9.950.317.214,00
|
900.120.852,25
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
2.616.107.892,86
|
24.262.110.108,53
|
18.138.694.770,21
|
24.292.277.077,83
|
83*
|
Résultat net hors exploitation
|
00
|
00
|
00
|
00
|
85
|
Résultat avant impôt
|
2.616.107.892,86
|
24.262.110.108,53
|
18.138.694.770,21
|
24.292.277.077,83
|
86
|
Impôt sur le bénéfice
|
915.637.762,50
|
8.491.738.537,97
|
6.348.543.147,52
|
8.502.296.977,23
|
87
|
Résultat de la période
|
1.700.470.130,36
|
15.770.371.570,6
|
11.790.151.622,78
|
15.789.980.100,6
|
Source : BRALIMA
Bilan de l'entreprise BRALIMA
Cpt
|
ACTIF
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
21
|
Immobilisat° incorporelles
|
325.559.417,36
|
475.680.638,71
|
567.259.357,79
|
569.215.968,07
|
22
|
Terrains
|
00
|
00
|
00
|
00
|
23
|
Installation techniques et agences
|
32.659.217.101,09
|
50.129.985.759,47
|
123.347.596.102,85
|
112.009.957.757,81
|
24
|
matériels
|
76.648.253,12
|
45.625.388,73
|
128.146.398,76
|
90.141.619,42
|
25
|
Avances et acomptes sur immobilisat°
|
00
|
9.304.485,89
|
9.047.125,09
|
5.012.856,14
|
26
|
Titres de participation
|
00
|
00
|
22.236.987,07
|
19.614.324,58
|
TOTAL VALEURS IMMOBILISEES
|
33.061.424.771.57
|
50.661.595.272,80
|
124.074.285.971,56
|
112.693.932.526,02
|
31
|
Marchandise
|
1.948.125.857,25
|
1.377.981.317,78
|
980.189.975,12
|
998.367.967,18
|
32
|
Matières premières
|
9.053.259.124 ,74
|
12.646.125.396,10
|
14.852.124.606,81
|
19.102.496.852,75
|
33
|
Autres approvisionnement
|
6.353.274,41
|
3.214.820,00
|
4.009.721,99
|
2.120.914,78
|
34
|
Produit en cours
|
00
|
00
|
00
|
00
|
35
|
Services en cours
|
00
|
00
|
00
|
00
|
36
|
Produit finis
|
957.129.109,70
|
808.195.741,74
|
15.749.219.201,00
|
7.623.789.159,12
|
38
|
Stock en dépôt
|
13.062.440.418,98
|
14.639.521.367,03
|
24.102.697.127,91
|
20.259.500.648,81
|
40.91
|
Fournisseurs, avances et acomptes
|
00
|
310.125.149,10
|
109.029.179,00
|
10.000.000.000,00
|
41
|
clients
|
165.652.524,77
|
208.675.516,24
|
142.119.356,41
|
166.975.125,70
|
47
|
Débiteurs divers
|
17.214.658,89
|
10.109.927,87
|
12.136.852,20
|
15.627.349,00
|
TOTAL ACTIF CIRCULALNT
|
25.210.174.968,40
|
30.003.949.235,60
|
50.951.526.020,3
|
65.168.878.017,10
|
50
|
Titres de placement
|
00
|
00
|
00
|
00
|
51
|
Valeurs à encaisser
|
00
|
00
|
00
|
00
|
52
|
banques
|
2.908.147.877,66
|
6.519.623.184,74
|
3.983.098.265,18
|
6.720.085.818,81
|
54
|
Instrument de trésorerie
|
00
|
00
|
00
|
00
|
55
|
Instrument de monnaie électronique
|
00
|
00
|
00
|
00
|
57
|
caisses
|
182.619.311,12
|
133.082.910 ,04
|
143.493.600,46
|
87.439.211,62
|
TOTAL ACTIF DE TRESORERIE
|
3.090.767.189,08
|
2.652.706.094,93
|
4.126.591.163,94
|
6.707.524.909,48
|
TOTAL GENERAL ACTIF
|
61.362.366.928,67
|
83.318.250.603,14
|
179.152.403.156,40
|
184.670.335.573,55
|
10
|
Capital social
|
29.506.776.456,84
|
30.405.902.242,39
|
114.444.538.561,59
|
108.057.216.209,23
|
11
|
réserves
|
6.300.723.056,86
|
4.912.419.640,00
|
20.619.321.840,12
|
24.360.159.789,00
|
12
|
Report à nouveau
|
4.302.424.886,47
|
4.342.152.686,47
|
4.342.152.686.47
|
00
|
13
|
Résultat
|
1.000.648.259,00
|
16.428.046.450,47
|
2.089.106.067,74
|
1.818.164.122,83
|
14
|
Subvention d'équipement
|
00
|
00
|
00
|
00
|
15
|
Provisions règlementées
|
125.952.367,00
|
00
|
80.005.369,00
|
00
|
16
|
Emprunts
|
00
|
28.367.124,80
|
89.100.259,78
|
19.263.100,40
|
17
|
Dettes de locations
|
00
|
00
|
00
|
00
|
TOTAL RESSOURCES STABLES
|
41.236.525.026,37
|
56.116.888.144,13
|
141.664.224.782,50
|
134.254.803.220,14
|
40
|
fournisseurs
|
18.286.188.018,32
|
25.789.548.799,69
|
36.203.813.748,6
|
45.185.451.980,18
|
41.91
|
Avances, clients
|
1.826.465.182,89
|
1.399.569.390,39
|
1.211.769.295,95
|
5.189.012.745,08
|
42
|
personnels
|
00
|
00
|
56.940.876,99
|
33.147.977,55
|
44
|
Etats
|
00
|
00
|
00
|
00
|
46
|
Comptes courants
|
5.282.886,00
|
5.306.886,00
|
6.517.328,18
|
7.919.649,86
|
47
|
Créditeurs divers
|
7.905.815,67
|
6.937.383,35
|
9.137.123,59
|
00
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT
|
20.125.841.902,68
|
27.201.362.459,2
|
37.488.178.373,1
|
50.415.532.352,46
|
56
|
Découvert bancaire
|
00
|
00
|
00
|
00
|
TOTAL PASSIF TRESORERIE
|
00
|
00
|
00
|
00
|
TOTAL GENERAL PASSIF
|
61.362.366.928,78
|
83.318.250.603,1
|
179.152.403.156,40
|
184.670.335.573,55
|
Sources : BRALIMA
SECTION 2 : ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES
III.2.1. LA STRUCTURE FINANCIERE DE L'ENTREPRISE
Ici nous allons voir à travers quelques indicateurs
comment la structure financière de l'entreprise a évalué,
mais avant cela nous allons devoir condenser et même synthétiser
le bilan pour nous permettre de bien traiter les données à
travers les différentes masses du bilan de ladite Entreprise.
A. Bilan condensé
Tableau n°3 : bilan
condensé
Rubriques
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
Valeurs immobilisées
|
33.061.424.771,57
|
50.661.595.272,80
|
124.074.285.971,56
|
112.693.932.526,02
|
Actif circulant
|
25.210.174.968,40
|
30.003.949.235,60
|
50.951.526.020,3
|
65.168.878.017,10
|
Actif de trésorerie
|
3.090.767.188,78
|
2.652.706.094,78
|
4.126.591.165,64
|
6.807.525.030,43
|
Total actif
|
61.362.366.928,67
|
83.318.250.603.14
|
179.152.403.156,40
|
184.670.335.573,55
|
Ressources stables
|
41.236.525.026,37
|
56.116.888.144,13
|
141.664.224.782,70
|
134.254.803.202,14
|
Passif circulant
|
20.125.841.902.68
|
27.201.362.459,20
|
37.488.178.373,10
|
50.415.532.352,46
|
Passif de trésorerie
|
00
|
00
|
00
|
00
|
Total passif
|
61.362.366.928,67
|
83.318.250.603,14
|
179.152.403.156,40
|
184.670.335.573,55
|
Source : Nous-mêmes à partir du
bilan de la BRALIMA
Ce tableau a été élaboré à
l'aide du bilan comptable, et il reprend les résultats des de
différentes masses du bilan du bilan. Ce tableau va nous amener à
faire le diagnostic financier, c'est-à-dire à l'analyse de la
performance des ressources et de la durée du cycle d'exploitation.
B. Bilan synthétique
Tableau n°3 : bilan
synthétique
Rubriques
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
Valeurs immobilisées
|
33.061.424.771,57
|
50.661.595.272,80
|
124.074.285.971,56
|
112.693.932.526,02
|
Actif circulant
|
25.210.174.968,40
|
30.000.949.235,60
|
50.951.526.020,30
|
65.168.878.017,10
|
Total actif
|
78.061.599.739,97
|
80.662.544.508,40
|
175.025.832.174,86
|
177.862.810.543,12
|
Ressources stables
|
41.236.525.026,37
|
56.116.888.144,13
|
141.664.224.782,70
|
134.254.803.202,14
|
Passif circulant
|
20.125.841.902.68
|
27.201.362.459,20
|
37.488.178.373,10
|
50.415.532.352,46
|
Total passif
|
78.061.599.739,97
|
80.662.544.508,40
|
175.025.832.174,86
|
177.862.810.543,12
|
Source : Nous-mêmes à partir du
tableau n°2
Connaissant que le diagnostic financier ne se fait pas sur le
bilan comptable, c'est ainsi que les deux bilans financiers nous permettrons de
faire les analyses et de porter des jugements sur base des calculs obtenus.
Nous disons que ce bilan présente les emplois et les ressources selon
leur nature. Par ailleurs, l'application des certains principes comptables fait
qu'on retrouve dans le bilan certain poste dépourvu de toute
réalité économique.
C'est pour toutes ces raisons qu'est important d'effectuer un
travail préalable de retraitement des comptes avant de les soumettre
à un quelconque diagnostic financier.
SECTION 3 : CALCUL DE LA TRESORERIE ET L'EQUILIBRE
FINANCIER
Analyser la gestion de trésorerie de l'entreprise
consiste d'abord et avant tout à analyser la gestion de son fonds de
roulement et de son besoin en fonds de roulement.
Examiner sur plusieurs exercices, ces deux agrégats
donnent la première impression de la santé financière
d'une entreprise.
III.3.1. LE FONDS DE ROULEMENT
Il existe deux modes de calcul de fonds de roulement net, soit
par le haut du bilan en faisant (ressources stables -valeurs
immobilisées)
Tableau n°4 : calcul de fonds de
roulement
Rubriques
|
Ressources stables
|
Valeurs immobilisées
|
FONDS DE ROULEMENT NET
|
2016
|
41.236.525.026,37
|
33.061.424.771,57
|
8.175.100.254,80
|
2017
|
56.116.888.144,13
|
50.661.595.272,80
|
5.455.292.871,33
|
2018
|
141.664.224.782,70
|
124.074.285.971,56
|
17.589.928.811,14
|
2019
|
134.254.803.202,14
|
134.254.803.202,14
|
21.460.870.574,12
|
Source : Nous-mêmes à partir du
tableau n°2
De ce qui ressort, nous remarquons que le fonds de roulement
de ces quatre années sont positifs, la gestion financière de
cette entreprise est jugée bonne durant la période de notre
étude. Ainsi, il se présente comme
suit :8.175.100.254,80 ;
5.455.292.871,33 ;17.589.928.811,14 et 21.460.870.574,12
respectivement des années 2016, 2017, 2018 et 2019.
Etant donné que le fonds de roulement net est un
indicateur financier de solvabilité et de liquidité, nous
remarquons dans notre cas pour les quatre années d'étude, la
BRALIMA a dégagé un fonds de roulement net positif ce qui est un
signe favorable de solvabilité et même de liquidité
c'est-à-dire qu'elle a dégagé un excédent des
ressources stables mises à sa disposition après avoir
financé les actifs fixes.Ainsi, cet excédent pourrait être
utilisé pour le financement de son cycle d'exploitation.
III.3.2. LE FONDS DE ROULEMENT
La formule de besoin en fonds de roulement (BFR= Actif
circulant - passif circulant)
Tableau n°5 : calcul de besoin en fonds de
Roulement
Rubriques
|
Actif circulant
|
Passif circulant
|
Besoin en fonds de roulement
|
2016
|
25.210.174.968,40
|
20.125.841.902,68
|
5.084.343.065,72
|
2017
|
30.003.949.235,60
|
27.201.362.459,20
|
2.082.586.776,40
|
2018
|
50.951.526.020,30
|
37.488.178.373,10
|
13.463.337.647,20
|
2019
|
65.168.878.017,10
|
50.415.532.352,46
|
14.753.345.664,64
|
Sources : nous-mêmes à partir du
tableau n°2
Après le calcul du BFR, nous constatons que durant la
période de notre étude l'entreprise a enregistré un besoin
en fonds de roulement qui est positif. Ce qui traduit que les ressources
cycliques n'ont pas été à mesure de financer ou de couvrir
les besoins en fonds de roulement, et cela explique que l'entreprise devrait
recourir à des ressources stables pour financer son cycle
d'exploitation.
III.3.3. LA TRESORERIE
Tableau n°6
RUBRIQUES
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
FRN = (A)
|
8.175.100.254,80
|
5.455.292.871,33
|
17.589.928.811,14
|
21.460.870.574,12
|
BFR = (B)
|
5.084.343.065,72
|
2.082.586.776,40
|
13.463.337.647,20
|
14.753.345.664,64
|
TN = (A)-(B)
|
3.090.767.189,08
|
2.652.706.094,93
|
4.126.591.163,94
|
6.707.524.909,48
|
Source : nous-mêmes à partir du
bilan comptable
Interprétation
Au regard du tableau ci-haut, l'analyse de l'équilibre
financier montre que de 2016 à 2019 on peut dire que l'entreprise a
dégagée un fonds de roulement net positif, cela montre que
l'entreprise finance ses actifs fixes avec les ressources stables ; le
fonds de roulement a connu une croissance substantielle grâce
particulièrement à l'augmentation du capital, à une
rétention plus élevé des bénéfices. Le
besoin en fonds de roulement est positif par le fait que l'excédent des
ressources durables n'a pas permis de couvrir l'intégralité du
BFR.
Il ressort de cette analyse que l'entreprise rencontre une
bonne trésorerie (trésorerie nette positive de 2016 à
2019) mais une bonne gestion du cycle d'exploitation.
III.3.4.RENDEMENT D'EXPLOITATION
Tableau n°7
Rubriques
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
RBE = (A)
|
2.616.107.892,86
|
24.262.110.108,53
|
28.089.011.984,21
|
24.736.161.348,59
|
CAP D'EXP = (B)
|
61.362.366.928,67
|
83.318.250.603.14
|
179.152.403.156,40
|
184.670.335.573,55
|
RE = (A)/(B)
|
4%
|
29%
|
15%
|
13%
|
Source : nous-mêmes à partir du
tableau n°2 et TFR
Après calcul, nous constatons que le capital mis en
oeuvre par l'entreprise a rapporté 4% ; 29% ; 15% ; 13%
respectivement pour les quatre années qui constitue même la
période de notre étude. Ce qui donne une moyenne de 15% du revenu
au cours d'une année d'exploitation, ce pourcentage calculé
prouve que la BRALIMA est en bonne santé économique.
SECTION 4 : ANALYSE DE LA RENTABILITE
III.4.1. LA RENTABILITE COMMERCIALE
Pour calculer la rentabilité commerciale, il faut tout
d'abord déterminer le chiffre d'affaire de chaque année.
On sait que le chiffre d'affaire = ventes des
marchandises + produit vendu + produits accessoires.
Tableau n°8 : calcul du chiffre
d'affaire
Désignation
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
Ventes des marchandises
|
2.415.554.900,98
|
2.125.078.869,45
|
999.535.164,59
|
5.764.088.206,41
|
Production vendue
|
100.901.015.844,44
|
113.997.577.122,65
|
113.431.923.570,00
|
126.458.962.996,84
|
Produits accessoires
|
144.016.352,04
|
2.014.025.923,56
|
10.003.857.124,90
|
1.009.152.958,95
|
Chiffre d'affaire
|
103.460.587.097,46
|
118.136.681.915,66
|
114.441.461.859,49
|
133.232.164.162,24
|
Source : nous-mêmes à partir du
TFR
Nous remarquons l'évaluation du chiffre d'affaire qui
est beaucoup impacté par la production vendue mais la baisse de la
troisième année soit de 2018 est justifiée par la baisse
de la vente des marchandises.
Tableau n°9 : calcul de la
rentabilité commerciale
Rubriques
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
RNE = (A)
|
2.616.107.892,86
|
24.262.110.108,53
|
18.138.694.770,21
|
24.292.277.077,83
|
Chiffre d'affaire = (B)
|
103.460.587.097,46
|
118.136.681.915,66
|
114.441.461.859,49
|
133.232.164.162,24
|
Rente commerciale = (A)/(B).100
|
2.5%
|
20%
|
16%
|
18%
|
Source : nous-mêmes à partir du
TFR
Ce tableau nous renseigne que l'activité de la BRALIMA
a générée bel et bien des revenus durant toutes les
quatre années qui constituent même la période de notre
étude, c'est-à-dire que les opérations d'exploitations de
ladite entreprise ont généré des profits. Ce qui est
prouvé par les ratios de rentabilités positives.
III.4.3. LA RENTABILITE ECONOMIQUE (ROE)
Tableau n°10 : calcul de la
rentabilité économique
Rubriques
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
RNE = (A)
|
2.616.107.892,86
|
24.262.110.108,53
|
18.138.694.770,21
|
24.292.277.077,83
|
TOTAL ACTIF = (B)
|
61.362.366.928,67
|
83.318.250.603,14
|
179.152.403.156,40
|
184.670.335.573,55
|
Rente éco= (A)/(B).100
|
4%
|
29%
|
10%
|
13%
|
Source : nous-mêmes à partir du
bilan et TFR
Après le calcul, nous remarquons que la
rentabilité économique de la BRALIMA a été positive
durant toutes les quatre années c'est-à-dire que l'entreprise a
connu une croissance économique durant la période de
l'étude mais surtout à la deuxième année où
la rentabilité est de 29%.
III.4.4. LA RENTABILITE FINANCIERE (ROI)
Tableau n°11 : calcul de rentabilité
financière
Rubriques
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
RNE = (A)
|
2.616.107.892,86
|
24.262.110.108,53
|
18.138.694.770,21
|
24.292.277.077,83
|
Capital propre = (B)
|
41.236.525.026,37
|
56.088.521.019,33
|
141.757.124.523,08
|
134.235.540.119,74
|
Rente fin. = (A)/(B).100
|
6%
|
4%
|
13%
|
18%
|
Source : nous-mêmes à partir du
bilan et le TFR
De ce qui ressort, nous venons de remarquer que l'entreprise
sous étude présente durant la période de notre
étude, une rentabilité financière positive et elle se
présente de la manière suivante 6% ; 4% ; 13% et
18% respectivement des années 2016 ; 2017 ; 2018 et 2019.
Ce qui traduit que l'entreprise a dégagé une rentabilité
financière moyenne favorable durant la période de notre
étude, c'est-à-dire 10% par an.
III.4.5. LE LEVIER FINANCIER
Tableau n°12 :calcul d'effet de levier
financier
Désignation
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
ROI
|
6%
|
4%
|
13%
|
18%
|
ROE
|
4%
|
29%
|
10%
|
13%
|
Levier financier
|
2%
|
-25%
|
3%
|
5%
|
Source : nous-même à partir du
tableau n°10 et 11
Les ratios trouvé par la Différence entre le ROI
et le ROE, tel que nous l'avions présenté dans le tableau est
positif aux années 2016 ; 2018 et 2019 car les ROI de ces
trois années sont supérieurs aux ROE et cela contrairement
à l'année 2017.
III.4.6. LE TAUX DE PROFITABILITE
Tableau n°13 : calcul de taux de
profitabilité
Désignation
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
RNE
|
2.616.107.892,86
|
24.262.110.108,53
|
18.138.694.770,21
|
24.292.277.077,83
|
CA
|
103.460.587.097,46
|
118.136.681.915,66
|
114.441.461.859,49
|
133.232.164.162,24
|
Taux de profitabilité
|
0.025
|
0.205
|
0.158
|
0.182
|
Source : nous-mêmes à partir du
TFR
Ce ratio traduit la capacité de manager à
générer le profit à partir de vente de l'entreprise en
rapportant de résultat net au montant de vente n'est pas du tout
consistant, cette situation peut-être expliquer par plusieurs
phénomènes notamment le faible taux de résultat
réalisé qui en sont peut-être aussi causé par les
charges à supporter.
SECTION 5 : L'INCIDENCE DU FONDS DE ROULEMENT SUR
LA TRESORERIE ET DU RESULTAT D'EXPLOITATION SUR LA RENTABILITE FINANCIERE
III.5.1. INCIDENCE DU FONDS DE ROULEMENT SUR LA TRESORERIE
ET SOLVABILITE
III.5.1.1 SUR LA TRESORERIE
Nous venons de constater que le fonds de roulement net est
supérieur au besoin en fonds de roulement, cela explique que
l'entreprise est en bonne santé de l'autofinancement jusqu'au point
où les disponibles de l'entreprise arrivent à financer les
besoins de celle-ci. Donc, elle ne fait pas nécessairement recourt au
financement extérieur. D'où sa trésorerie par année
se présente comme suit : 3.090.757.189,08 en 2016 ;
2.652.706.094,93 en 2017 ; 4.126.591.163,94 en 2018 ;
6.707.524.909,48 en 2019.
III.5.2. INCIDENCE DU RESULTAT D'EXPLOITATION SUR LA
RENTABILITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE
III.5.2.1. Sur la rentabilité économique
A la lecture des données chiffrées, nous avons
constaté que l'entreprise sous étude a pu enregistrer un
résultat d'exploitation positif durant nos quatre années
d'étude, Avec 4% ; 29% ; 15% ; 13% comme
résultat. Les rendements sont positifs et cela explique que l'entreprise
a pu connaitre une exploitation favorable suite au prix des produits
brassicoles fixé par l'entreprise.
Ainsi, ce rendement d'exploitation a pu contribuer
favorablement dans l'amélioration de la rentabilité
économique qui, cette dernière se présente comme
suit : 4% en 2016 ; 29% en 2017 ; 10% en 2018 ; 13% en
2019. Toutes les quatre années qui constituent la période de
notre étude ont été caractérisées par une
croissance positive de la rentabilité économique.
III.5.2.2. Sur la rentabilité
financière
A la lumière des résultats obtenus, on constate
que l'entreprise sous étude a pu bénéficier de la
rentabilité financière économique financière
positive de 6% en 2016 ; 4% en 2017; 13% en 2018 ; 18% en 2019.
Ainsi les capitaux empruntés accroissent donc la situation
financière de l'entreprise, dans la mesure où la
rentabilité financière a montré l'évolution du
rendement des capitaux ; d'où en moyenne est de 10% de
rentabilité financière.
Cette incidence du résultat d'exploitation sur la
rentabilité réduit la logique financière en ce qui
concerne la rémunération des capitaux propres. Cette incidence
peut aussi se manifester en ce qui concerne l'équilibre financier qui
veut que les emplois soient financés par les ressources stables.
SECTION 6 : CONSTATS ET SUGGESTIONS
III.6.1. CONSTATS
Suite à l'analyse faite grâce aux données
chiffrées, nous avons constaté que la BRALIMA jouit d'une bonne
santé financière, cela se justifie et se vérifie par son
degré de solvabilité positif et son degré de
rentabilité suffisant.
Nous avons constaté également que cette
entreprise par son ancienneté et par des nombreuses expériences,
celle-ci se montre toujours compétitive et dynamique du point de vue de
sa gestion. Cette dynamique lui permet de faire face non seulement aux
contraintes du marché, mais aussi d'améliorer sa performance
financière. En plus de cela, nous avons constaté que cette
incidence du résultat de l'exploitation sur la rentabilité
financière a permis à l'entreprise de générer des
ressources financières excédentaires qui permettra à
l'accroissement de la production. Cette croissance de la production à
entrainer des ventes plus importantes en termes de produits brassicoles et un
chiffre d'affaire plus important. Cette affectation a répondu aux
besoins réels et entraine une amélioration de résultat.
Un autre constat remarqué est que l'entreprise sous
étude a pu rendre des services durant nos quatre années de
recherche en vue de satisfaire un besoin d'intérêt
général, celui de la production et de la commercialisation des
boissons sur l'étendue de la République Démocratique du
Congo. Le pari auquel elle fait face est d'assurer leur survie et leur
croissance dans un environnement concurrentiel soumis à
l'instabilité.
III.6.2 SUGGESTIONS
A la lumière de ce qui précède, nous
avons constaté que l'entreprise BRALIMA a enregistré un
résultat d'exploitation favorable durant toute la période de
notre étude mais cela n'empêche de suggérer quelques
remèdes à l'entreprise pour qu'elle reste performante le plus
longtemps possible. C'est ainsi que nous proposons à l'entreprise de
recourir à la politique de financement qui, lui permettrait de
renouveler l'outil de production qui, à son tour entrainerait à
l'accroissement ou intensifierait sa production et cela pourrait entrainer une
augmentation des volumes de vente qui, conduirait toujours à des soldes
positifs lui permettant ainsi à couvrir les consommations
intermédiaires internes et internes, et rétribuer aussi les
facteurs de production. Donc, nous lui demanderons de se doter d'un personnel
qualifié qui ferait d'elle grande et plus compétitive sur le
marché de la boisson et qui, assurerait sa pérennité et
l'entrainerait toujours à dégager le résultat
d'exploitation positif, explique l'objectif majeur de toute entreprise.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre étude qui a portée sur
« la gestion de la production et la rentabilité
financière d'une entreprise industrielle » cas de la BRALIMA.
Siège de Lubumbashi, sur une période de quatre ans soit de 2016
à 2019. Loin de nous la prétention de l'avoir maquillé
d'un arsenal complet arguments tel que le laisse apparaitre son
intitulé.
C'est ici qu'il convient d'en rappeler les grandes lignes qui
ont constituées l'ossature de notre travail. Notre travail a
tourné autour d'une question, celle de savoir si BRALIMA maitrise
parfaitement sa production qui qui une incidence sur la santé
financière de l'entreprise.
Nous avons formulé nos hypothèses en disant
qu'étant donné que la période de notre étude
correspondait à la période de la bonne gestion de l'entreprise,
étant donné que la firme parvient à minimiser les
coûts de production et des autres charges cela a eu une incidence
positive sur la rentabilité financière de cette dernière.
Pour bien acheminer notre étude, nous nous sommes
servis des méthodes (inductives, comparatives et statistiques) qui ont
été appuyées par les techniques documentaires et la
technique d'interview libre.
Pour expérimenter nos hypothèses, nous avons
subdivisé notre travail en trois chapitres, hormis l'introduction et la
conclusion générale.
Le premier chapitre portait sur les
généralités dans lequel nous avons définis les
concepts opératoires.
Le deuxième chapitre était consacré au
cadre empirique et théorique, où nous avons
présenté l'entreprise sous étude et les théories
qui expliquent mieux la portée de notre étude.
Il est question dans le troisième chapitre d'analyser
la gestion financière de la BRALIMA à partir des données
chiffrées récoltées. L'approche adaptée à
cet effet fut l'appréciation des indicateurs, le calcul de ratios
d'exploitation et le calcul de ratios de rentabilité.
Nous concluons en disant que la BRALIMA par son
ancienneté et par des nombreuses expériences, celle-ci se montre
toujours compétitive et dynamique du point de vue de sa gestion. Cette
dynamique lui permet de faire face non seulement aux contraintes du
marché, mais aussi d'améliorer sa performance financière.
En plus de cela, nous avons constaté que cette
incidence du résultat de l'exploitation sur la rentabilité
financière a permis à l'entreprise de générer des
ressources financières excédentaires qui permettrait à
cette dernière de renouveler l'outil de production, avec comme
conséquence l'accroissement de la production.
Certes, le fonds de roulement net de cette entreprise a
été supérieur au besoin en fonds de roulement, cela a
justifié que la firme était en bon état de
l'autofinancement jusqu'au point où les disponibles de l'entreprise
arrivaient à financer le besoin de celle-ci. D'où sa
trésorerie était positive. Vu que son fonds de roulement net
était positif, cela justifie une bonne gestion financière du fait
qu'il rend l'entreprise autonome.
A la lumière des données chiffrées, nous
signalons aussi que l'entreprise sous étude a pu enregistrer un
résultat d'exploitation positif durant nos quatre années
d'étude, où les rendements étaient positifs et cela a
expliqué que l'entreprise a pu connaitre une exploitation favorable.
Ainsi ce rendement d'exploitation a pu contribuer favorablement dans
l'amélioration et détermination de la rentabilité
économique qui a été caractérisée par une
croissance positive.
De ce qui précède, les résultats obtenus
par la BRALIMA montrent que cette dernière a pu bénéficier
de la rentabilité financière positive ou favorable durant notre
période d'étude et cette rentabilité est en moyenne de
10%.
Suite à l'analyse faite grâce aux données
chiffrées nous concluons en disant que la BRALIMA jouit d'une bonne
santé financière, et cela s'est justifié par son
degré de solvabilité positive et son degré de
rentabilité favorable.
Ainsi, en un mot nous pouvons dire la période de 2016
à 2019 au sein de la BRALIMA a été
caractérisée par un niveau de performance moyennement
appréciable.
Nous n'estimons pas avoir fait un travail exhaustif, bien des
choses restent à analyser, tel que la gestion des ressources humaines,
et l'étude du marketing de la BRALIMA. Cela est une parenthèse
ouverte que les autres chercheurs pourront fermer ci-possible.
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