WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La gestion de production et la rentabilité financière d'une entreprise industrielle. Cas de la Bralima.


par Osée NGOIE NAWEJ Jom
Université de Lubumbashi - Graduate en sciences économiques et de gestion 2020
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

DEDICACE

A l'Eternel Dieu Tout-puissant, et le miséricordieux ; pour m'avoir donné la vie, l'énergie et l'intelligence de réaliser ce présent travail.

A vous mon cher père KALEJ NAWEJ Augustin, malgré les multiples difficultés et occupations quotidiennes, vous vous vouliez me voir un jour devenir un homme digne ; nous vous présentons les fruits de nos efforts et de vos encouragements.

A vous ma très cher mère FUNY MWAMBA Mamy Marie-José, pour tant des souffrances, peines, sacrifices et protections afin d'assurer mon devenir ; vous qui, n'aviez cessé de guider mes pas jusqu'à ce jour, vous aviez accompli avec amour votre devoir de mère ; recevez les bénédictions du très haut.

A toi mon frère BAH SOW NAWEJ Junias et à toi ma soeur TSHIYA NAWEJ Myriam, vous qui m'avez toujours soutenu et encouragé durant ces années d'études ; que ce présent travail vous aide de modèle.

Que ce travail soit l'accomplissement de vos voeux tant allégués et restera le fruit de l'attachement à eux, mais surtout un signe d'accomplissement de leur dernier souhait, celui d'élever leurs noms et de faire naitre l'esprit d'un avenir meilleur dans ma famille.

AVANT PROPOS

A l'issus d'un cycle complet de graduat, la coutume universitaire exige la rédaction d'un travail de graduat appelé communément « Travail de fin de cycle » sanctionnant ainsi la fin d'un cycle de graduat.

Ne laissons pas nos lecteurs franchir le seuil de ce travail qui sanctionne la fin de notre cycle de graduat en sciences économiques et de gestion, sans avoir l'agréable devoir de remercier tous ceux de loin ou de près ont contribué directement ou indirectement à l'élaboration et à la finalisation de ce présent travail.

Pour arriver à cette fin, nous n'aurions pu passer outre le savoir et la compétence scientifique du professeur KAUNDA MWANZA Raphaël, qui a accepté notre direction nonobstant ses multiples préoccupations ; recevez nos remerciements.

Notre reconnaissance s'adressera aux professeurs, chefs de travaux et assistant de l'université de Lubumbashi en générale et de la faculté des sciences économiques et de gestion en particulier qui ont contribué à notre formation et encadrement scientifique.

En outre, nos sentiments s'adressent à mes compagnons de lutte pour leurs franches collaborations et aides tant scientifiques que matérielles à l'occurrence de : SHABANI Franck, MUTAMBA Vasco, MPIANA KASONGO Franck, NAWEJ KABESA Crésus, MWINGIDI WA LEZA Michael, KASENDE SADI Osée, KAPUMBA MULONGO Jean.

A tous ceux dont les noms ne figurent pas ici, ne nous tenez pas rigueur, recevez nos sentiments les meilleurs.

NGOIE NAWEJ Osée

INTRODUCTION GENERALE

1. PRESENTATION DU SUJET

La maximisation des profits dans ses activités demeure l'objectif principal de toutes les entreprises dans l'ensemble. Et ce profit se définit comme « une différence positive entre les recettes totales et le coût total de production ».  De ce fait, elles ne cessent de mener des études approfondies sur tout ce qui peut s'avérer nuisible à la santé de leurs activités.

En effet, les entreprises doivent chercher à maitriser les techniques de gestion production qui sont les éléments efficaces et indispensables à l'amélioration de la rentabilité qui a une influence réelle sur la performance de l'entreprise.

Pour gérer la production, les entreprises disposent aujourd'hui de toutes sortes d'outils de gestion relevant des problématiques et d'objectifs différents, on peut citer : les outils comptables, outils d'optimisation des processus, la programmation linéaire, le graphique de GANTT ; qui est un outil déjà ancien servant notamment à servir les plannings du travail.

C'est ainsi que notre travail portera d'une manière générale sur «  la gestion de la production et la rentabilité d'une entreprise industrielle. Cas de la BRALIMA »Nous allons nous intéresser beaucoup plus sur les productions annuelles et mensuelles de la BRALIMA.

La gestion de la production que nous aborderons dans ce travail, est un jugement porté sur la santé financière d'une entreprise à partir de ces productions afin d'apprécier sa situation financière et de mesurer ainsi sa rentabilité.

C'est sur base des informations et des documents de synthèse recueilles que nous allons essayer de fonder un jugement efficace en ce qui concerne l'appréciation de la politique de gestion des productions appliquée par la BRALIMA et enfin nous pouvons suggérer quelques solutions favorables aux responsables.

2. PHENOMENE OBSERVE

Considérons ici, le phénomène observé comme étant une observation qui est « mixte » c'est-à-dire, cela peut être dans le sens positif ou négatif, en d'autre terme, nous faisons une observation sur les mécanismes qui font avancer ou bloquer la société.

Le phénomène observé se définitcomme étant l'ensemble des observations empiriques sur terrain, elle est une situation réelle, un état de chose, une réalité observé.1

Quant à nous et selon les données recueilles, nous constatons une production et un rendement faible par rapport aux bières produites par la BRALIMA comme la PRIMUS et la TURBO KING ici dans la province du Haut Katanga et précisément à LUBUMBASHI, alors que ces bières sont supposées êtreles produits principauxde la firme.

3. QUESTION DE DEPART

Nous allons ouvrir un angle de réflexion originale en s'interrogeant sur les questions ci-après et nous allons par la suite essayer de répondre :

1. Comment la production de la société BRALIMA a-t-elle évolué pendant de notre étude?

2. Quelle a été l'incidence de cette évolution sur la trésorerie et la solvabilité de cette société ?

4. REVUE DE LITTERATURE

Plusieurs raisons obligent au chercheur à consulter les études antérieures qui sont en rapport avec son sujet. Parmi elles nous pouvons retenir : la nécessité de fonder un travail sur un corps de travail.

En effet, quel que soit le sujet choisit, le chercheur doit savoir qu'il n'est pas le premier à s'inscrire dans les champs de recherche car d'autres ont certainement effectué des recherches dans ce même domaine. Il est important de connaitre les différents aspects de son sujet qui ont déjà été étudiés. Cela lui évitera les répétitions et il pourra ainsi approfondir ceux qui attendent encore d'être examinés.

Notre travail n'est pas le premier à traiter de la gestion de production et ses effets financiers. Néanmoins, il tire son importance dans le fait qu'il complète certains d'entre eux tout en mettant l'accent particulier sur l'impact de la production sur la rentabilité d'une entreprise industrielle (BRASIMBA).

Voici une liste non exhaustive de quelques travaux effectués dans ce domaine :

· KIMBAMBO CABU (2018)

Il a mené une étude sur « la production et la rentabilité de l'entreprise : cas de la BRASIMBA » cette étude visé à ressortir les incidences de la production en général sur la rentabilité d'une entreprise (BRASIMBA), à savoir si la production avait une incidence positive sur la rentabilité de l'entreprise pour vérifier les hypothèses.

Pour atteindre son objectif dans cette étude comme se fait tout travail scientifique, il a suivi un cheminement qui a nécessité le recours aux méthodes analytiques et comparatives et dans la récolte des données il s'est appuyé sur la technique documentaires et d'interview libre. Ainsi il a abouti au résultat suivant selon lequel suite une forte évolution de la SIMBA, SKOL, CASTEL ET DOPPEL ; la BRASIMBA ne fait qu'augmenter sa rentabilité et cette augmentation s'explique par le fait qu'elle applique une bonne politique de la production. Pendant la période de sa recherche, la production de la BRASIMBA avait une incidence positive sur la rentabilité.

· BYUMANINE MUCENGA(2010)

Il a traité sur « la maitrise du cout de production et la maximisation des recettes dans une entreprise industrielle : cas de la BRALIMA ». Dans son étude il eutà trouver que la BRALIMA a bien maitriser son cout de production pendant sa période de recherche.

Apres analyse et investigation, il a constaté que la BRALIMA a effectivement maximisé ses recettes au travers de l'acquisition de la nouvelle brasserie au cours de l'année 2008 ; cela par le fait que cette année possédait un niveau plus élevé du profit total pour tous les produits et cet accroissement prouve qu'elle a produit en grande quantité mais à moindre coût. Ce qui prouve une maitrise parfaite des coûts de production.

· MBUNDA LALE (2010)

Il a mené une étude sur « Essai de modélisation de la fonction de production dans une entreprise industrielle » cette étude avait commepréoccupation majeure de révéler les modèles de la fonction de production qui sont d'application dans une entreprise industrielle.

Apres investigation et analyse sur lamodélisation de la fonction de production applicable dans une entreprise industrielle ;pendant la période sa recherche, il a trouvé qu'effectivement le model de programmation linéaire était le meilleur model pour bien gérer la production d'une entreprise industrielle.  

5. PROBLEMATIQUE

La problématique se conçoit comme l'ensemble des questions que l'auteur se pose autour du thème à étudier ou de l'étude à mener.1(*)

C'est aussi l'art ou la science de poser les problèmes. Un problème est une question à résoudre et qui traite une matière à discussion dans un domaine particulier.

QUIVYR R. définit la problématique comme une approche de la perceptive que l'on décide d'adapter pour traiter le problème posé par la question de départ.2(*)C'est également la question principale autour de laquelle doit tourner l'étude.

Dans le cadre de notre travail ayant pour sujet « la gestion de la production et la rentabilité financière d'une entreprise industrielle. Cas de la BRALIMA ». Notre problématique s'articule autour des questions suivantes :

1. Quelle a été la qualité de la politique de gestion appliqué au sein de l'entreprise BRALIMA ?

2. Est-ce que l'entreprise industrielle BRALIMA applique la politique de minimisation des coûts et la maximisation des profits ?

3. Quelle a été l'incidence de cet équilibre sur la rentabilité financière de la firme ?

Telles sont les questions auxquelles nous tenterons de répondre durant la période de nos investigations.

6. HYPOTHESE

Selon le Dictionnaire Robert, le terme hypothèse se définit comme étant une proposition relative à l'explication des phénomènes naturels qui doivent être vérifiés par la déduction ou l'expérience.3(*)

L'hypothèse se définit comme une manière de répondre anticipativement au phénomène sous étude.

Comme nous nous sommes préalablement posés trois questions, il nous est également impératif de proposer trois réponses provisoires en tant que fil conducteur de notre travail qui seraient soit affirmées ou infirmées à l'issu de notre analyse.

En guise de tentative de réponses aux interrogations de notre étude, nous émettrons les suppositions ci-après :

Pendant la période de notre étude, la production de l'entreprise Industrielle BRALIMA aurait connu une allure croissance pendant les quatre années qui constituent même la période de notre étude, soit de 2016 à 2019 suite à la bonne politique de gestion appliquée au sein de l'entreprise. Etant donné que l'entreprise parvient à minimiser les coûts de production et les autres charges, cela aurait eu une incidence positive sur la rentabilité financière de la firme.

Au regard de cette situation, les dirigeants de l'entreprise industrielle BRALIMA devraient continuer sur cette même politique de gestion qui consiste à la minimisation des coûts de production et des autres charges.

7. METHODES ET TECHNIQUES

Toute recherche scientifique nécessite l'utilisation des procédés opératoires, rigoureux, bien déterminés dans le processus des collections des données, celle-ci est un effort systématiquement pour lequel le chercheur enregistre fidèlement et complètement le fait sur lequel porte son étude. Cet effort est réalisable en utilisant certaines méthodes et techniques.

La méthodologie c'est une démarcheà suivre dans la collecte des données ou analyse des données.4(*)La méthode est l'ensemble des opérations par lesquelles une discipline cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit, les démontres et les vérifies.

7.1. METHODES DE RECHERCHE

Pour une bonne vérification de nos hypothèses et pour aboutir à l'objectif visé par ce travail, nous allons recourir à des méthodologies scientifiques qui contribueront à l'usage des méthodes suivantes :

- La méthode inductive ;

- La méthode analytique ;

- Méthode comparative ;

- Méthode statistique ;

§ La méthode inductive

Le dictionnaire économique définit la méthode inductive comme une méthode scientifique qui obtient des conclusions finales à partir des prémisses individuelles.5(*)

Cette méthode consiste à partir du particulier vers le général. Elle s'appuie essentiellement sur l'observation des faits et les recherches après analyse de ceux-ci, les relations causales qui les unissent.

Il s'agit de la méthode scientifique la plus courante qui se caractérise par quatre étapes qui sont :

L'observation et l'enregistrement de tous les faits ;Analyse et classification des faits ;La dérivation inductive d'une génération à partir des faits ; et la vérification.

Cette méthode a été adoptée dans notre travail parce qu'elle nous a permis après toutes nos analyses d'avoir une idée générale sur les effets de la gestion de la production sur la rentabilité financière de la BRALIMA.

§ Méthode analytique

Elle consiste à étudier les caractéristiques d'un ensemble et faisant un tout bien défini.

Cette méthode nous a été utile dans la mesure où elle nous a permis avant tout de tirer des conclusions vérifiées, d'analyser les faits ou les phénomènes observés en l'occurrence l'évolution de la production de la BRALIMA.

§ Méthode comparative

Selon A. MULUMBATI NGASHA ; cette méthode consiste à confronter les faits pour déceler des ressemblances et des dissemblances qui existent entre eux afin de dégager les facteurs générateurs des ressemblances ou différences. 6(*)

Cette méthode nous a permis de mettre en évidence les variations de la situation relative à l'évolution de la production, des ventes et des charges de la société BRALIMA et leur impact sur la rentabilité de celle-ci et cela par comparaison des données chiffrées se rapportant aux années de la période de notre étude.

§ La méthode statistique

La méthode statistique consiste à présenteret à analyser les données chiffrées d'une recherche sous forme des tableaux et graphiques pour mieux faciliter l'interprétation.

Cette méthode nous a permis d'interpréter, de dégager des faits économiques, de quantifier et de faciliter la compréhension des résultats de la recherche à partir des graphiques, tableaux et pourcentages.

7.2. TECHNIQUES

Il est évident de distinguer les techniques et les méthodes. La technique est un moyen d'atteindre un but, mais qui se situe aux niveaux des faits ou des étapes pratiques.7(*)

Selon Sem MBIMBI et Annie CORNET, la technique est un jeu des questions/réponses à sens unique entre deux personnes, à un niveau et à un moment précis de la recherche.8(*)  Cette atteinte des résultats est directe est relève du concret, du phénomène observé, de l'étape pratique et limitée. Elle est l'ensemble des moyens, des outils, d'instruments dont on se sert pour couvrir des étapes opérations limitées.

§ La technique d'interview

D'après Sem MBIMBI et Annie CORNET, l'interview est un jeu des questions/réponses à sens unique entre deux personnes dont « l'intervieweur »qui pose les questions afin d'obtenir informations de « l'interviewé » qui répond. 9(*)

Cette technique nous a permis de compléter nos informations par des avis et considérations de quelques responsables de la BRALIMA qui ont répondu favorablement nos questions.

§ La technique documentaire

Elle permet d'étudier, d'analyser et de confronter différents documents écris en vue d'obtenir les informations nécessaires à l'élaboration d'un travail de recherche.

C'est ainsi qu'en faisant recours à cette technique, nous avons consulté des archives, des ouvrages, des bulletins mensuels, des documents divers, des cours, des mémoires et travaux de fin de cycle ayant traits aux données utiles pour la rédaction de notre travail.

8. CHOIX ET INTERET DU SUJET

o CHOIX DU SUJET

Le choix du sujet dépend généralement du domaine étudié et qui rejoint les aptitudes et les compétences de celui qui étudie, le soucis étant de faire quelque chose de bien ou mieux selon le cas.10(*)

Pour notre part, le choix de ce sujet se justifie par la curiosité scientifique dans notre domaine à savoir les sciences économiques et gestion, que nous avons jugées indispensable d'orienter notre choix sur ce sujet « la gestion de la production et rentabilité financière d'une entreprise industrielle » et aussi d'approfondir notre connaissance en gestion des productions et en analyse financière. En outre nous sommes mené par cet esprit de curiosité comment la BRALIMA gère sa production annuelle, mensuelles...

Et aussi nous avons le désir de contribuer à la recherche scientifique et de proposer des solutions pouvant contribuer à la résolution des problèmes relatifs à ce domaine.

o INTERET DU SUJET

1. Sur le plan scientifique

Nous ne faisons pas ce travail pour l'obtention du diplôme de graduat, mais pour qu'il soit un miroir pour les autres chercheurs qui viendront après nous, afin qu'ils y réfèrent et y apportent des approfondissements et des nouveautés. Nous voulons que ceux qui viendront après nous trouvent une documentation fiable, nécessaire et utile qui les aidera à parachever leurs investigations.

2. Sur le plan personnel

Cette étude constitue pour nous un outil très nécessaire étant donné qu'il nous permet d'entrer en contact direct avec certaines personnes possédant des informations sur la Gestion de la production mais aussi utile pour nous, puisqu'il nous offre l'accès facile à la BRALIMA.

3. Sur le plan managérial

Le travail ici présent intéresse les dirigeants de la BRALIMA, étant donné qu'il reformule des propositions des solutions qui sont liées à l'étude corrélative de la gestion de production et de la rentabilité financière.

9. DELIMITATION DU SUJET

La précision et la concision doivent caractérisées un travail scientifique, outre ces deux caractéristiques, un travail scientifique doit être circoncit et délimité dans le l'espace et dans le temps.

Les caractéristiques énumérées ci-haut sont très importantes, dont le respect est impératif dans la rédaction d'un travail de recherche pour éviter le risque d'un traitement superficiel, qui consiste à rester dans les généralités.

1.1. Délimitation spatiale

Ce sujet qui porte sur « la gestion de la production et la rentabilité financière d'une entreprise industrielle » est situé dans le domaine de la gestion et de la macroéconomie. Il a comme champs d'investigation la BRALIMA qui est une deuxième entreprise brassicole dans l'ordre chronologique dans la ville de Lubumbashi.

1.2. Délimitation temporelle

Celui-ci porte sur une période allant de 2016 à 2019, ces cinq années constituent la période de notre étude.

10. SOMMAIRE DU TRAVAIL

Outre, l'introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en trois chapitres :

- Le premier chapitre est consacré aux généralités dans lesquelles nous avons définis les concepts opératoires essentiels ;

- Le deuxième chapitre porte sur le cadre empirique et théorique ;

- Le troisième chapitre est consacré à la gestion de Financière de la BRALIMA et sa rentabilité financière.

.

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES

Dans le premier chapitre, nous définirons les concepts opératoires qui cadrent avec notre étude.

1. CONCEPTS OPERATOIRES

Il s'agit de définir les mots clés de notre sujet à savoir :

- La gestion ;

- La production ;

- La gestion de la production ;

- La fonction de production ;

- Le processus de production ;

- Le volume de production ;

- Calendrier de production ;

- Les facteurs de production ;

- Le coût de production ;

- La productivité

- L'entreprise ;

- L'entreprise industrielle ;

- La rentabilité ;

1.1. La gestion

Gestion est synonyme « d'administration » et de « de management » ensemble des activités de planification, de direction et contrôle nécessaires pour que l'entité de production atteigne ses objectifs.11(*)

Elle peut être définie comme étant la direction, le commandement et le contrôle d'un groupe d'individus vers un but commun et elle suppose la maitrise des processus suivant : la planification, la supervision, l'organisation, le contrôle et la mobilisation des ressources. 12(*)

D'une manière large, nous pouvons aussi dire que la gestion est l'ensemble des techniques de contrôle des activités dans les organisations (entreprise, administration, association)

G.R. TERRY et S. FRANCKLIN définissent la gestion comme un processus spécifique consistant en activités de planification, d'organisation, d'impulsion et de contrôle visant à déterminer et à atteindre des objectifs définis grâce à l'emploi d'êtres humains et à la mise en oeuvre d'autres ressources.13(*)

1.2. La production

Elle est considérée comme une activité économique socialement organisé consistant en l'obtention des biens et services destinés à la satisfaction directe ou indirecte des besoins, par la transformation des biens intermédiaires en combinant travail et capital et en donnant lieu à un revenu en contrepartie.14(*)

Pour Luc BOYER, l'oeuvre de production est une activité, un processus qui rend les biens utiles c'est-à-dire susceptibles de satisfaire les besoins humains. 15(*)

Ainsi, il existe : la production par lot, la production unitaire, la production en masse et la production par processus.

1.3. La Gestion de la production

La gestion de la production est l'ensemble des activités qui participent à la conception, la planification des ressources, l'ordonnancement, l'enregistrement des activités de production et au contrôle des activités de production de l'entreprise dans l'objectif d'optimiser le processus de la valeur ajoutée en améliorant de manière continue les flux allant des fournisseurs aux clients.

1.4. La fonction de production

La fonction de production est un processus technologique qui est caractérisé par la durée de transformation des biens et des services et par la part relative des facteurs nécessaires à son fonctionnement : capital, matières premières, travail.16(*)

Pour GEORGE JAVEL, la fonction de production consiste à produire en temps voulu, les quantités demandées par les clients dans les conditions de coûts de revient et de qualité déterminée en optimisant les ressources de l'entreprise de façon à assurer sa pérennité, sa compétitivité et son développement.17(*)

C'est une courbe, un tableau ou une équation algébrique indiquant le niveau maximum de production qui peut être obtenu à partir d'une combinaison déterminée d'un ensemble spécifiée de facteurs, pour une technologie et un environnement donné.

En d'autres termes, la fonction de production d'un bien donné, par une entreprise donnée, est la relation entre les quantités de facteurs nécessaires à cette entreprise pour produire ce bien et le volume de la production qui en résulte.18(*)

La fonction de production est aussi la relation entre la quantité des facteurs de production entrant dans la production d'un bien et les quantités produites de ce bien. 19(*)

La fonction de production d'une entreprise donnée peut s'écrire :

Q=(x1, x2, x3, ..., xn)

1.5. Le processus de production

Le processus de production est l'ensemble des transformations que doit subir un produit ; succession des opérations qui permettent la réalisation d'un bien ou d'un service.

C'est aussi un système organisé d'activités qui sont en rapport de façon dynamique et qui sont tournées vers la transformation de certains éléments. Pour ainsi dire, les éléments entrants (les facteurs) deviennent des éléments de sortie (les produits) en raison d'un processus par le biais duquel sa valeur s'accroit.

1.6. Le volume de production

Le volume de production est la capacité de l'entreprise à s'adapter aux modifications de l'activité (flexibilité). Le volume de production doit correspondre aux objectifs commerciaux de l'entreprise.

1.7. Le calendrier de production

Le calendrier de production est l'ensemble des dispositionsqu'une entreprise industrielle doit prendre en compte pour la fabrication d'un produit dans un délai bien déterminé.

1.8. Les facteurs de production

On entend par facteurs de production, l'ensemble des éléments qui servent à faire marcher l'entreprise. ; Ce sont les éléments qui favorisent la fabrication d'un produit. Ces éléments sont : la nature, capital et le travail.

La nature

Elle est constituée d'un ensemble des ressources naturelles. Celle-ci comprend la terre et tous les minéraux qui sont à l'état brut. Elle est non seulement le cadre qui facilite le déroulement de l'activité économique mais aussi elle reste la source par excellence de toutes les richesses, en ce sens qu'elle fournit les matières premières.

Le capital

Le capital est représenté par les ressources ou équipement de production. En ce qui concerne le facteur capital, on parle souvent du capital physique d'une part composé notamment des biens et services et le capital financier (ressources financières) d'autre part.20(*)

Le travail

Il désigne toute activité productive de l'homme. Il est la force fournit par les ouvriers, les employés et les cadre de l'entreprise pour la fabrication d'un produit.

Ainsi le facteur travail peut se diviser en deux éléments fondamentaux différents dont l'un relatif aux tâches matérielles et l'autre relatif aux tâches administratives.Par tâches matérielles, il faut entendre toutes les activités en rapport direct avec l'élaboration du produit et par tâches administratives par contre, il faut entendre les tâches en rapport avec les différents aspects de la direction.

1.9. Le cout de production

En gestion, le coût de production est le coût d'achat, majoré de toutes les charges directes et indirectes de fabrication jusqu'au stade qui précède immédiatement celui de la vente.21(*)

Le coût de production est composé : le coût d'achat des matières premières utilisées (CAMPU), charges de main d'oeuvre directe de production, les charges indirectes de production et le coût de production unitaire.

1.1.0. La productivité

MOUILLESSEAUX définit la productivité comme « le rapport entre un résultat obtenu (la production) et la quantité de facteurs qu'il a fallu utiliser pour y parvenir ».22(*) Elle consiste par conséquent à gérer de façon optimale et structurée les facteurs de production de l'entreprise afin de réduire les coûts de revient et le prix.

Selon DELGRAND, la productivité est un rapport entre le produit et le facteur de la production. En d'autres termes, c'est la quantité des richesses observées en cours de la production.23(*)

FOURASTIE considère la productivité comme une mesure du progrès technique. Le progrès technique se mesure à long terme par le rapport du volume de production donné au temps qui lui a été nécessaire pour obtenir cette production.24(*)

1.11. L'entreprise

Plusieurs définitions existent sur le concept « entreprise ». Elles sont proposées par les juristes, les économistes ou les sociologues et chacun définit ce concept selon son approche doctrinale ou professionnelle.

Approche juridique

L'ordonnance-loi n° 015/2002 du 16 octobre 2002 portant code du travail définit l'entreprise comme étant une organisation économique de forme juridique bien déterminée constituée par une production des biens destinées à la vente ou à la fourniture des services rémunérés et pouvant comprendre un ou plusieurs établissement.25(*)

Approche économique

Selon F. RERROUX, « l'entreprise est une organisation de production dans laquelle sont combinés le prix des divers facteurs de production ceux-ci sont apportés par les agents distincts du propriétaire de l'entreprise en vue de vendre un bien ou un service sur le marché pour obtenir entre deux prix le plus grand gain monétaire possible.26(*)

Approche sociologique

Selon P. ALBOU «  l'entreprise est d'abord une communauté d'hommes et des femmes au travail, un ensemble structuré d'individus dont les interactions dynamiques conditionnent le fonctionnent ».27(*)

PONGEL GERVAIS définit l'entreprise comme étant une structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes travaillant de manière organisée pour fournir des biens et services à des clients dans un environnement concurrentiel ou non concurrentiel.28(*)

Quant à nous, nous débarquons de la manière ci-après, l'entreprise est d'abord une réalité du monde économique caractérisée par une activité économique de production ou de prestation de service capable de résoudre les problèmes qui se posent sur le marché.

1.12. L'entreprise industrielle

Une entreprise industrielle est celle qui se caractérise par :

- l'achat des matières premières ;

- la transformation ces matières en produits finisgrâce à des moyens de production ;

- la vente avec bénéfice de ces produits finis ;

1.13. La rentabilité

La rentabilité est une notion qui s'applique à toute action économique, mettant en oeuvre des moyens matériels, humains et financiers. Elle comporte plusieurs définitions émanant des différents auteurs :

HAMED SILEM et ALBERTIN définissent la rentabilité, comme la capacité d'un capital placé ou investi à produire des revenus exprimés en terme financier.29(*)

Pour Pierre CONSO, la rentabilité est définie, comme un rapport entre le résultat obtenu et les moyens mis en oeuvre.30(*)

La rentabilité est la capacité de l'entreprise à maintenir et à rémunérer les capitaux mis à sa disposition de façon permanant. Toute action économique a pour objectif d'obtenir des résultats à partir des moyens mis en oeuvre par l'entreprise. Une action est jugé rentable lorsque les résultats réalisés sont supérieure aux moyens, c'est-à-dire s'il y a création d'un surplus monétaire.31(*) Ainsi, BRUNO SOLNICK distingue :

- La rentabilité économique ;

- La rentabilité financière ;

- La rentabilité commerciale ;

Ø La rentabilité économique

La rentabilité économique est le rapport entre le résultat nedégagé et le capital économique de l'entreprise mesuré par les éléments d'actifs du bilan. Elle exprime la rentabilité du métier de la société, indépendamment de sa politique d'endettement. On considère généralement le ratio :

Résultat net d'exploitation * 100

Total Actif

251619840La rentabilité économique :

Ø La rentabilité financière

La rentabilité financière est le rapport entre le résultat dégagé pour l'actionnaire (le résultat net) et l'investissement de l'actionnaire (les capitaux propres). Exprime la rentabilité pour l'actionnaire de son investissement dans la société. Contrairement à la rentabilité économique, la rentabilité financière dépend du niveau de l'endettement, par le biais de l'effet de levier. Elle est estimée par le taux de rémunération des capitaux investis par les propriétaires de l'entreprise.32(*)

Résultat net Capitaux Propres

251617792On considère aussi le ratio suivant :

Rentabilité financière : 

Ø La rentabilité commerciale

La rentabilité commerciale est définie par rapport à la production vendue (chiffres d'affaires).33(*) Elle mesure les ressources d'exploitation de l'entreprise. C'est un indicateur permettant de suivre l'évolution d'une politique commerciale.

On distingue ainsi deux ratios de rentabilité commerciale : marge brute sur chiffre d'affaire et marge nette sur chiffre d'affaire :

Résultat net d'exploitation * 100 Chiffre d'affaire

251615744

Rentabilité commerciale :

CHAPITRE DEUXIEME : CADRE EMPIRIQUE ET THEORIQUE

Dans ce chapitre il sera question de passer en revue sur le cadre empirique et le cadre théorique. Pour ce faire, ce chapitre sera constitué de deux sections dont l'une sera consacrée à la présentation du champ d'investigation qui est le cadre d'étude à savoir la BRALIMA, et l'autre sera consacré au cadre théorique.

SECTION 1 : PRESENTATION DU CADRE EMPIRIQUE

Nos investigations seront faites dans une entreprise brassicole en république démocratique du Congo, dans la province du haut Katanga et précisément à Lubumbashi nommée BRALIMA.

1.1. Situation Géographique

La Brasserie Limonadière et Malterie en sigle BRALIMA SARL siège de Lubumbashi siège est situé sur la route MUNAMA au numéro 31 dans la commune de KAMPEMBA à Lubumbashi.

1.2. Historique de la BRALIMA

Les boissons traditionnelles alcoolisées étaient les seules consommées et connues au Congo à l'époque coloniale. C'est ainsi que les colons belges soucieux du développement et de l'investissement du Congo à leur colonie, décidèrent de créer une petite industrie brassicole. Cette industrie voit le jour le 23 octobre 1923 à Léopold ville l'actuelle ville de Kinshasa sous le nom de la brasserie Léopold ville et après quelques années la société sera dénommé Brasserie Limonadière et Malterie BRALIMA en sigle.

Trois ans après, soit le 26 décembre 1926 la bière Primus est lancée sur le marché mais non pasteurisée avec une production de 5000 bouteilles par mois ; en 1934, la production s'accroit soit de 5.000 bouteilles à 1.0000 bouteilles par mois, le salaire des travailleurs augmenta et enfin mise en place du pasteurisateur pour assurer la conversation du produit le plus longtemps possibles.

En 1936, la production atteint 35.000 bouteilles par mois. Juste après la deuxième guerre mondiale soit de 1950 en 1992 la BRALIMA poursuit son expansion en installant d'autres à l'intérieur du pays :

· Siège de Bukavu en 1950

· Siège de Kisangani 1957

· Siège de Boma 1958

· Siège de Mbandaka en 1972

· Siège de Lubumbashi 1992

Au début la BRALIMA était sous le contrôle de l'industrie belge, mais aujourd'hui elle appartient au groupe Heineken ; ce dernier est devenu actionnaire majoritaire depuis 1987. Son siège social est établi à Kinshasa, elle compte 5 autres sièges à l'intérieur du pays notamment à Bukavu, Kisangani, Boma, Mbandaka et àLubumbashi.

a. Les difficultés (1985-1992)

En 1985, la BRALIMA ressent fortement les effets des actions de la concurrence à qui elle dispute le leadership du marché brassicole. La part du marché de la BRALIMA baisse d'une année à une autre ; ce qui permet à la concurrence de progresser dans un marché global en baisse.

Mais la BRALIMA ressaisit ses responsables cherchent les voies et moyens pour sortir de l'impasse à récupérer la place privilégiée perdue. Grâce à la restauration Marketing, produit au règne désormais un esprit nouveau, la BRALIMA met en place des nouvelles armes commerciales au point.

Des grands efforts budgétaires sont consentis et des actions marketing réfléchis dont les promotions bouchons innovantes sont menées, ce qui provoque le renversement de situation : Primus retrouve sa place prépondérante et BRALIMA redevient leader en 1993.

b. Le leadership (1993 à nos jours)

Le souci de produire des boissons de qualité supérieure et d'étendre ses activités et permanent dans le groupe Heineken. Au Congo Kinshasa, grâce à sa politique générale et plus particulièrement à son département de marketing produit qui développe une bonne communication, la BRALIMA est au sommet du marché brassicole depuis 1993. En plus de sa fusion avec la C.I.B, la BRALIMA a acquis l'usine de l'Unibra Kisangani dont la fusion avec la BRALIMA Kisangani est officialisée le 21 juin 1996.

Ayant la volonté de moderniser ses équipements pour améliorer ses procédés de fabrication et offrir à ses clients les produits de qualité supérieure, la BRALIMA a construit en 1973une nouvelle salle de brassage STEINECKER acier inoxydable.

Cette politique de modernisation planifiée dans un programme de cohérent d'investigation pour l'a 2000 ; la BRALIMA avait complété en 1986 la salle de brassage STEINECKER par un matériel ultra moderne 12 cuves en acier de 250.000 litres de bière chacune, un filtre à bière moderne, une installation de traitement d'eau stérile, des étiquettes d'une capacité de 24.000 bouteilles l'heure. Cette inauguration fut baptisée BRALIMA brasserie de l'an 2000.

1.3. Dénomination

Sous un numéro d'enregistrement au registre commercial N° 1230 et d'identification nationale A04965 la société est nommée : Brasserie Limonadière et malterie, BRALIMA en sigle est une société par action à responsabilités limitées (SARL).

1.4. Objectifs de la BRALIMA

1.4.1 Objectif social

La BRALIMA étant une entreprise de production et de commercialisation fait lier l'homme et la machine dans une politique de travail afin d'aider la société à atteindre ses objectifs.

Mais aussi elle contribue à la formation professionnelle des travailleurs en leur offrant une occasion de participer dans des séminaires au forum de formation afin d'approfondir leurs connaissances intellectuelles au rythme de la modernisation. Elle assure à ses employés une bonne sécurité au lieu du travail, y compris aussi un centre médical en cas de maladie ou d'accident en plein travail.

1.4.2.Objectifs spécifiques

La BRALIMA poursuit les objectifs suivants :

· La production quantitative et qualitative des bières (Primus, Mutzig, turbo King, N'Tay, Heineken) des boissons communément appelées sucrés et leurs commercialisations sur toute l'étendue de la province du haut Katanga ainsi que leurs périphéries ;

· De créer des emplois afin de réduire le niveau de chômage ;

· D'atteindre le plus grand nombre de ses consommations ;

· D'accroitre les recettes de l'Etat en payant les taxes.

1.5. Structure et organisation de la BRALIMA

La BRALIMA Lubumbashi est une grande entreprise qui est bien organisée. Elle a 9 département notamment financier, le département des ressources humaines, le département financier, le département commercial, le département technique, le département de fabrication, le département de contrôle qualité, le département embouteillage, le département médical, le département logistique.

Chaque département est dirigé par un chef de département, il peut avoir deux ou plusieurs services. Les départements : technique, fabrication, contrôle qualité, embouteillage sont contrôlés par un chef « production manager »

Notons également que tout le siège est dirigé par un directeur de siège « D.S » en sigle.

1.5.1. Ressources de la BRALIMA

1° Ressources humaines

La BRALIMA tire ses ressources humaines localement, mais il arrive de fois que d'autres agents proviennent des différentes provinces.

2° Ressources matérielles

Pour la bonne évolution et modernisation, la BRALIMA possède plusieurs machines pour la réalisation de certain travaux comme par exemple : la fabrication de la bière, la mise en bouteille et des bouchons, la stérilisation des bouteilles, le lavage des bouteilles, des machines pour l'analyse des produits au niveau du laboratoire.

3° Ressources financières

Les ressources financières de la BRALIMA proviennent de la vente des produits qu'elle fabrique elle-même (bières, boissons gazeuses, glace...).

Gammes des produits de la BRALIMA siège Lubumbashi

La bière est subdivisée en 5 marques :

- Primus ;

- Turbo King ;

- Mutzig ;

- N'Tay ;

- Heineken (qui est une bière importée de la hollande.

Les boissons gazeuses comprennent :

- Fanta (Orange & Maracuja)

- Coca Cola ;

- Spite ;

- Tonic ;

- Grenadine ;

- Vitalo ;

- Eau de table.

1.5.2. Fonctionnement de la BRALIMA

La BRALIMA siège de Lubumbashi fait partie de la BRALIMA Congo qui est une propriété du groupe Heineken, mais aussi de la compagnie industrielle des boissons (CIB) ayant son siège central à Kinshasa et six autres sièges dans le reste du pays, il s'agit au total de sept sièges :

- Le siège de Kinshasa ;

- Le siège de Boma ;

- Le siège de Mbandaka ;

- Le siège de Bukavu ;

- Le siège de Lubumbashi.

Le siège de Kinshasa coordonne et dirige toutes les activités des autres sièges. C'est ce dernier qui reçoit les objectifs qui émanent de Heineken (Hollande) et c'est toujours à lui que revient le rôle de transmettre ces objectifs aux sièges restants du pays.

Les sièges, après la réception de ces objectifs, ils vont à leur tour transmettre ces derniers à tous les départements qui composent le siège et chaque siège est composé des départements suivants :

· Le département des ressources humaines ;

· Le département technique (DRH) ;

· Le département commercial (DT) ;

· Le département des finances (DC) ;

· Le département médical (DF) ;

· Le département d'Embouteillage (DF) ;

· Le département logistique (DL).

1.5.3. La direction de siège

Elle s'occupe des décisions et de la gestion stratégique du siège. Elle assure également la coordination de tous les départements et services qui constituent la charpente du siège.

1.5.4. Le département des Ressources Humaines

Ce département a pour rôle d'assurer le recrutement et la gestion du personnel. Il assure également la formation du personnel, les suivis des conditions sociales et de travail des agents.

1.5.5. Le département Commercial

Ce département est composé des districts et des secteurs : les districts sont gérés par le chef de département et ces derniers sont divisés en secteurs et qui sont à leurs tours gérés par les chefs des secteurs dont leur rôle est d'assurer la vente et la promotion des produits.

1.5.6 Le département Financier

Ce département s'occupe de la gestion du patrimoine de l'entreprise ; il est constitué d'une cellule de comptabilité qui prépare les éléments financiers qui devront entrer dans le bilan de la BRALIMA Congo. Il contrôle aussi les relations avec les banques, la déclaration des impôts et taxes.

Ce département est subdivisé en quatre (4) services dont la comptabilité générale, la comptabilité client, la comptabilité fournisseur, la comptabilité caisse et celle de paie.

1.5.7. Le département technique

Ce département assure la maintenance des machines en faisant les entretiens et réparations, au niveau de ce département nous avons trois (3) grandes services :

ü L'entretien planifié ;

ü La salle des machines ;

ü Le garage.

1.5.8. Le département Médical

C'est dans le souci de prendre en charge les soins médicaux des agents et leurs familles que fut créé ce département.

Donc ce département n'a qu'une mission de soigner les agents de la BRALIMA et les membres de leurs famillesqui sont reconnus légalement.

1.5.9. Le département de Qualité et Technologie

C'est principalement le laboratoire central, leur travail est de s'assurer que la bière produite et les BG répondent aux normes internationales ; aux normes Heineken et aux normes Coca en vue de garantir la santé des consommateurs.

1.5.10. Le département de Fabrication

C'est département s'occupe de la transformation des matières premières (malte, riz, sucre et autres produits chimiques) en produit fini.

Il a donc comme rôle de fabriquer la bière et la disponibilité pour la distribution. Ce département comprend deux grands services à savoir :

1. Salle de brassage : pour faire le mélange des différentes matières et faire aussi la cuisson.

2. Cave de fermentation : Après le brassage c'est la fermentation de ce mout puis le refroidissement et en fin le filtrage de la bière.

1.5.11. Le département d'Embouteillage

Ce département a pour rôle de mettre les boissons produites dans des bouteilles en provenance de la cave de fermentation et de la limonadière, pour les acheminer dans les magasins BP et LP où se fera donc la gestion des produits finis.

Ce département comprend donc deux services dont :

- L'embouteillage pour bière ;

- La limonadière pour les boissons gazeuses.

Staff, habitation, chauffeur, cuisinier

Secrétariat DS

251628032

DIRECTION DU SIEGE

251624960

Acheteur

251630080

Chef DP financier

Chef de promotion

251638272

H.R. officier

251639296

Chef ventes-com

251640320

ICT Site

251656704

Entretien panne et gestion pièce de rechange

E

251643392

Sous-traitance

251651584

Sécurité

251652608

Analyse formateur électricien

251646464

Trésorerie analyse fin. Chef caisse

251659776

Comptable c. Client

251658752

Chef gst magasin

251670016

Contrôle et svst. Qualité

251667968

Chef maga. MP

251671040

Ligne embouteillage

251668992

Resp. entret. Équipement

251666944

Chef salle de marché et garage

251665920

Vendeur glace

251690496

Chef ad vente

251689472

Laboratoire polyvalent embouteillage

251685376

Délégués commerciaux

251695616

Chef secteur hors l'shi

251692544

Chef de sec l'shi

251691520

Chef shift magasin vide chef shift plein chauffeur élévateur

251686400

Laboratoire polyvalent embouteillage laborantin

251684352

Atelier mécanique tourneur faiseur/ajusteur/soudeur

251683328

Opération salle de machine

251682304

Gérant dépôt K'zi

251697664

Gérant dépôt L'si

251698688

SECTION 2 : CADRE THEORIQUE

Pour mieux comprendre les contours du problème sous examen, il semble impératif de circonscrire les théories qui expliquent mieux la portée de notre marche. C'est à ce stade que nous aborderons dans les lignes qui suivent les notions essentielles au le bilan et à l'analyse financière

II.1.NOTION IMPORTANTE SUR LE BILAN

II.1.1. Définition

Le bilan est la traduction comptable de l'ensemble des ressources d'une entreprise et leur emploi à un instant donné.

Selon le professeur Kinzonzi, le bilan est un document de synthèse présentant la situation juridique, économique et financière de l'entreprise à un moment donné. Il est le reflet plus ou moins fidèle de la situation de l'entreprise à un moment donné.

Schématiquement, il se présente sous forme d'un tableau à deux volets dont la partie gauche s'appelle actif (emploi) et la partie droite s'appelle passif (ressource).

II.1.1.1.APPROCHE STATIQUE DU BILAN

Le bilan est dans une optique statique, la photographie de l'entreprise à un instant donné. Il est la représentation du patrimoine de l'entreprise à une date donnée. Il s'agit d'identifier les avoirs (droits, ce qui appartient à l'entreprise) et les dettes (obligations, ce que l'entreprise doit).

II.1.1.2.APPROCHE DYNAMIQUE DU BILAN

Nous comprendrons avec cette approche que le bilan ne peut être considéré comme une photographie à un instant donné, mais comme une synthèse des flux ou d'un dynamisme d'activités au cours de l'exercice comptable. A chaque flux ou opération comptable, il y a modification de poste de bilan en augmentation ou en diminution.

COMPOSITION DU BILAN

Comme nous l'avons défini ci-haut, le bilan est composé de deux parties qui sont l'Actif et le Passif et chaque partie est constituée de trois masses ; ce qui fait au total six masses.

Les six masses du bilan

Actif ou emplois

Passif ou ressource

Actifs immobilisés ou emplois stable

- Immobilisation corporelle

- Immobilisation incorporelle

- Immobilisation financière

Capitaux propres et Dettes financières ou encore ressources stables

- Capitaux propres

- Dettes financières et ressource assimilée

Actif Circulant

- Stock

- Créances...

Passif Circulant

- Dettes commerciales

- Dettes fiscales

- Dettes sociales

Actif de Trésorerie

- Disponibles

Passif de trésorerie

- Concours bancaires courant et soldes débiteurs de banque

Les emplois stables ou les actifs immobilisés sont le cycle d'investissement tandis que les ressources tables sont le cycle de financement ; et les quatre masses restantes sont le cycle d'exploitation.

SORTES DE BILAN

Il existe plusieurs sortes de bilan que nous citons ci-dessous de manière non exhaustive :

1. Bilan comptable

2. Bilan financier

3. Bilan cristallisé

4. Bilan simplifié

II.2.ANALYSE FINACIERE

II.2.1.DEFINITION

Selon ELIE COHEN, l'analyse financière constitue un ensemble de concepts, de méthodes et d'instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière de l'entreprise, au risque qui l'affecte, au niveau et à la qualité de ses performances. 34(*)

Pour Alain Mario, l'analyse financière recouvre le savoir-faire de payer pour exploiter l'information comptable. On peut définir l'analyse financière comme une méthode de compréhension de l'entreprise à travers ses états comptables, méthode qu'a pour objet de porter un jugement global sur le niveau de performance de l'entreprise et sur sa situation financière.35(*)

II.2.2.IMPORTANCE DE L'ANALYSE FINANCIERE

L'analyse financière est un outil indispensable à la bonne marche de l'entreprise, son objectif consiste à utiliser les ressources limitées d'un agent économique de la façon la plus efficace possible.

BREZILE REJEAN distingue trois décisions essentielles pouvant être prise sur base de la gestion financière.

ü La décision d'investir ;

ü La décision de financer l'entreprise ;

ü La décision de distribuer les dividendes.

II.2.3. ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER

II.2.3.1 L'EQUILIBRE FINANCIER MINIMUM

La règle de l'équilibre financier minimum résulte de l'harmonisation entre le temps de transformation des actifs en monnaie et rythme de remboursement des dettes (passif).

Autrement dit, l'équilibre financier est le résultat de la confrontation entre la liquidité des actifs (qui détermine les recettes futurs) et l'équilibre de l'endettement qui détermine les flux des dépenses futurs.

Une autre formulation de l'équilibre minimum précise que :

· Des emplois stables doivent être financés par les ressources stables

· Une immobilisation destinée à un service pendant 8ans ne doit être achetée qu'avec de capitaux remboursables au plutôt dans 8 ans

II.2.3.2. LES INDICATEURS DE L'EQUILIBRE FINANCIER

A. LE FONDS DE ROULEMENT

Le fond de roulement est le fond même du principe de l'équilibre financier. Sa détermination donne une indication précise de l'affectation des ressources de l'entreprise.

Le fonds de roulement est l'excédent des ressources durables qui restent à la disposition de l'entreprise après avoir financé les immobilisations (emplois stables).

CALCUL DU FONDS DE ROULEMENT

FR= Ressources Durables - Emplois Stables

251621888

FR= RS>ES : les RS sont suffisantes pour financer les ES

FR= RS<ES : les RS sont insuffisantes pour financer les ES

FR= RS=ES : les RS égalisent ES

B. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

Le besoin en fonds de roulement est la somme nécessaire dont doit disposer une entreprise en vue de financer son cycle d'exploitation. On considère le cycle d'exploitation comme l'avenir de l'entreprise.

BFR= actif circulant - passif circulant

251622912

C. LA TRESORERIE NETTE

TN= FR - BFR

251623936La trésorerie nette (TN) ce sont les disponibles de l'entreprise ou ce qu'on peut trouver dans le compte caisse ou banque.

TN+ = FR<BFR c'est l'idéal pour l'entreprise car le FR couvre la totalité du BFR

TN- = FR>BFR

TN(c)= FR=BFR

CHAPITRE TROISIEME : ETUDE LA GESTION FINANCIERE DE LA BRALIMA

Dans ce chapitre qui constitue d'ailleurs le coeur de notre travail, il sera question d'abord de présenter les données chiffrées de l'entreprise industrielle BRALIMA de 2015-2018, puis en suivre l'analyse et le traitement des données.

C'est dans cette partie que sera montré notre apport en tant que scientifique, en fin ce chapitre sera consacré aux critiques et suggestions.

De ce qui précède, il sera subdivisé en six sections qui sont réparties de la manière suivante :

1. La première section qui est consacré à la présentation des données chiffrées de la BRALIMA se rapportant à la période de notre étude ;

2. La deuxième section, consacrée à l'analyse et traitement des données ;

3. La troisième section porte sur le calcul de la trésorerie et l'équilibre financier ;

4. La quatrième section porte sur l'analyse de la rentabilité ;

5. La cinquième section est consacrée sur l'incidence du fonds de roulement sur la trésorerie et solvabilité et du résultat d'exploitation sur la rentabilité financière ;

6. La sixième section est consacrée au constat et les suggestions que nous allons formuler à la BRALIMA ;

SECTION 1 : PRESENTATION DES DONNEES CHIFFREES DE LA BRALIMA

Dans ce premier point nous aurons à présenter le Bilan ainsi que le compte de Résultat de l'entreprise BRALIMA, de 2015 à 2018.

A. Compte des résultats de la BRALIMA

C'est à partir de compte des résultats annuels reçu que nous allons rassembler ses informations chiffrées dans un tableau multi colonnes.

Rappelons qu'un compte des résultats annuels recense l'ensemble des flux qui modifient positivement ou négativement le patrimoine de l'entreprise pendant une période donnée.

Tableau de compte des résultats

Cpt

Désignation

2016

2017

2018

2019

70

Ventes marchandises

2.415.554.900,98

2.125.078.869,45

999.535.164,59

5.764.088.206,41

60

Stocks vendus

2.042.315.958,29

2.000.459.609,42

919.824.985,96

2.125.956.323,95

80

Marge brute

373.238.942,69

124.619.260,03

79.710.178,63

3.638.131.882,46

80

Marge brute

373.238.942,69

124.619.260,03

79.710.178,63

3.638.131.882,46

71

Productions vendues

100.901.015.844,44

113.997.577.122,65

113.431.923.570,00

126.458.962.996,84

72

Productions stockées

89.761.130,20

306.253.591,76

999.159.193,33

1.058.770.025,30

73

Travaux faites par l'entreprise

00

00

1.892.833.435,17

58.728.000,00

61

Matières et fournitures

43.111.858.695,25

50.631.126.214,58

48.523.966.212,52

60.424.059.321,25

62

transport

4.399.899.423,87

5.201.209.980,01

6.850.702.458,56

8.991.251.144,09

63

Autres services consommés

6.078.143.427,94

9.303.573.991,23

11.819.164.591,87

13.875.395.205,31

81

Valeur ajoutée

45.787.289.365,33

45.114.440.590,28

42.795.202.299,91

48.350.470.489,18

81

Valeur ajoutée

 
 
 
 

74

Produits et profit divers

144.016.352,04

2.014.025.923,56

10.003.857.124,90

1.009.152.958,95

76

Subvention d'exploitation

00

00

00

00

77

Intérêt et dividendes reçus

00

00

00

00

78

Reprises provision pour dépréciation

1.117.203.124,04

852.259.350,77

597.282.148,83

00

64

Charges&perte

14.124.231.471,4

12.957.102.958,24

13.355.140.650,89

11.254.505.494,86

65

Charges du personnel

6.258.748.123,58

8.010.431.237,01

10.826.880.881,79

13.495.688.026,47

66

Impôts et taxes

5.142.215.540,47

2.985.364.400,87

3.292.399.689,76

2.949.052.865,58

67

Intérêt

1.253.859.400,85

1.382.080.697,00

1.924.852.159,23

904.125.859,42

68

Dotations aux amort.

3.598.429.200,45

882.142.963,00

600.258.962,78

359.784.248.63

82

Résultat brut d'exploitation

2.616.107.892,86

24.262.110.108,53

28.089.011.984,21

24.736.161.348,59

82

Résultat brut d'exploitation

2.616.107.892,86

24.262.110.108,53

28.089.011.984,21

24.736.161.348,59

78

Reprises sur amortissement et provisions non exigible

00

00

00

459.236.581 ,59

68

Dotation aux amortissements

00

00

9.950.317.214,00

900.120.852,25

83

Résultat net d'exploitation

2.616.107.892,86

24.262.110.108,53

18.138.694.770,21

24.292.277.077,83

83*

Résultat net hors exploitation

00

00

00

00

85

Résultat avant impôt

2.616.107.892,86

24.262.110.108,53

18.138.694.770,21

24.292.277.077,83

86

Impôt sur le bénéfice

915.637.762,50

8.491.738.537,97

6.348.543.147,52

8.502.296.977,23

87

Résultat de la période

1.700.470.130,36

15.770.371.570,6

11.790.151.622,78

15.789.980.100,6

Source : BRALIMA

Bilan de l'entreprise BRALIMA

Cpt

ACTIF

2016

2017

2018

2019

21

Immobilisat° incorporelles

325.559.417,36

475.680.638,71

567.259.357,79

569.215.968,07

22

Terrains

00

00

00

00

23

Installation techniques et agences

32.659.217.101,09

50.129.985.759,47

123.347.596.102,85

112.009.957.757,81

24

matériels

76.648.253,12

45.625.388,73

128.146.398,76

90.141.619,42

25

Avances et acomptes sur immobilisat°

00

9.304.485,89

9.047.125,09

5.012.856,14

26

Titres de participation

00

00

22.236.987,07

19.614.324,58

TOTAL VALEURS IMMOBILISEES

33.061.424.771.57

50.661.595.272,80

124.074.285.971,56

112.693.932.526,02

31

Marchandise

1.948.125.857,25

1.377.981.317,78

980.189.975,12

998.367.967,18

32

Matières premières

9.053.259.124 ,74

12.646.125.396,10

14.852.124.606,81

19.102.496.852,75

33

Autres approvisionnement

6.353.274,41

3.214.820,00

4.009.721,99

2.120.914,78

34

Produit en cours

00

00

00

00

35

Services en cours

00

00

00

00

36

Produit finis

957.129.109,70

808.195.741,74

15.749.219.201,00

7.623.789.159,12

38

Stock en dépôt

13.062.440.418,98

14.639.521.367,03

24.102.697.127,91

20.259.500.648,81

40.91

Fournisseurs, avances et acomptes

00

310.125.149,10

109.029.179,00

10.000.000.000,00

41

clients

165.652.524,77

208.675.516,24

142.119.356,41

166.975.125,70

47

Débiteurs divers

17.214.658,89

10.109.927,87

12.136.852,20

15.627.349,00

TOTAL ACTIF CIRCULALNT

25.210.174.968,40

30.003.949.235,60

50.951.526.020,3

65.168.878.017,10

50

Titres de placement

00

00

00

00

51

Valeurs à encaisser

00

00

00

00

52

banques

2.908.147.877,66

6.519.623.184,74

3.983.098.265,18

6.720.085.818,81

54

Instrument de trésorerie

00

00

00

00

55

Instrument de monnaie électronique

00

00

00

00

57

caisses

182.619.311,12

133.082.910 ,04

143.493.600,46

87.439.211,62

TOTAL ACTIF DE TRESORERIE

3.090.767.189,08

2.652.706.094,93

4.126.591.163,94

6.707.524.909,48

TOTAL GENERAL ACTIF

61.362.366.928,67

83.318.250.603,14

179.152.403.156,40

184.670.335.573,55

10

Capital social

29.506.776.456,84

30.405.902.242,39

114.444.538.561,59

108.057.216.209,23

11

réserves

6.300.723.056,86

4.912.419.640,00

20.619.321.840,12

24.360.159.789,00

12

Report à nouveau

4.302.424.886,47

4.342.152.686,47

4.342.152.686.47

00

13

Résultat

1.000.648.259,00

16.428.046.450,47

2.089.106.067,74

1.818.164.122,83

14

Subvention d'équipement

00

00

00

00

15

Provisions règlementées

125.952.367,00

00

80.005.369,00

00

16

Emprunts

00

28.367.124,80

89.100.259,78

19.263.100,40

17

Dettes de locations

00

00

00

00

TOTAL RESSOURCES STABLES

41.236.525.026,37

56.116.888.144,13

141.664.224.782,50

134.254.803.220,14

40

fournisseurs

18.286.188.018,32

25.789.548.799,69

36.203.813.748,6

45.185.451.980,18

41.91

Avances, clients

1.826.465.182,89

1.399.569.390,39

1.211.769.295,95

5.189.012.745,08

42

personnels

00

00

56.940.876,99

33.147.977,55

44

Etats

00

00

00

00

46

Comptes courants

5.282.886,00

5.306.886,00

6.517.328,18

7.919.649,86

47

Créditeurs divers

7.905.815,67

6.937.383,35

9.137.123,59

00

TOTAL PASSIF CIRCULANT

20.125.841.902,68

27.201.362.459,2

37.488.178.373,1

50.415.532.352,46

56

Découvert bancaire

00

00

00

00

TOTAL PASSIF TRESORERIE

00

00

00

00

TOTAL GENERAL PASSIF

61.362.366.928,78

83.318.250.603,1

179.152.403.156,40

184.670.335.573,55

Sources : BRALIMA

SECTION 2 : ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES

III.2.1. LA STRUCTURE FINANCIERE DE L'ENTREPRISE

Ici nous allons voir à travers quelques indicateurs comment la structure financière de l'entreprise a évalué, mais avant cela nous allons devoir condenser et même synthétiser le bilan pour nous permettre de bien traiter les données à travers les différentes masses du bilan de ladite Entreprise.

A. Bilan condensé

Tableau n°3 : bilan condensé

Rubriques

2016

2017

2018

2019

Valeurs immobilisées

33.061.424.771,57

50.661.595.272,80

124.074.285.971,56

112.693.932.526,02

Actif circulant

25.210.174.968,40

30.003.949.235,60

50.951.526.020,3

65.168.878.017,10

Actif de trésorerie

3.090.767.188,78

2.652.706.094,78

4.126.591.165,64

6.807.525.030,43

Total actif

61.362.366.928,67

83.318.250.603.14

179.152.403.156,40

184.670.335.573,55

Ressources stables

41.236.525.026,37

56.116.888.144,13

141.664.224.782,70

134.254.803.202,14

Passif circulant

20.125.841.902.68

27.201.362.459,20

37.488.178.373,10

50.415.532.352,46

Passif de trésorerie

00

00

00

00

Total passif

61.362.366.928,67

83.318.250.603,14

179.152.403.156,40

184.670.335.573,55

Source : Nous-mêmes à partir du bilan de la BRALIMA

Ce tableau a été élaboré à l'aide du bilan comptable, et il reprend les résultats des de différentes masses du bilan du bilan. Ce tableau va nous amener à faire le diagnostic financier, c'est-à-dire à l'analyse de la performance des ressources et de la durée du cycle d'exploitation.

B. Bilan synthétique

Tableau n°3 : bilan synthétique

Rubriques

2016

2017

2018

2019

Valeurs immobilisées

33.061.424.771,57

50.661.595.272,80

124.074.285.971,56

112.693.932.526,02

Actif circulant

25.210.174.968,40

30.000.949.235,60

50.951.526.020,30

65.168.878.017,10

Total actif

78.061.599.739,97

80.662.544.508,40

175.025.832.174,86

177.862.810.543,12

Ressources stables

41.236.525.026,37

56.116.888.144,13

141.664.224.782,70

134.254.803.202,14

Passif circulant

20.125.841.902.68

27.201.362.459,20

37.488.178.373,10

50.415.532.352,46

Total passif

78.061.599.739,97

80.662.544.508,40

175.025.832.174,86

177.862.810.543,12

Source : Nous-mêmes à partir du tableau n°2

Connaissant que le diagnostic financier ne se fait pas sur le bilan comptable, c'est ainsi que les deux bilans financiers nous permettrons de faire les analyses et de porter des jugements sur base des calculs obtenus. Nous disons que ce bilan présente les emplois et les ressources selon leur nature. Par ailleurs, l'application des certains principes comptables fait qu'on retrouve dans le bilan certain poste dépourvu de toute réalité économique.

C'est pour toutes ces raisons qu'est important d'effectuer un travail préalable de retraitement des comptes avant de les soumettre à un quelconque diagnostic financier.

SECTION 3 : CALCUL DE LA TRESORERIE ET L'EQUILIBRE FINANCIER

Analyser la gestion de trésorerie de l'entreprise consiste d'abord et avant tout à analyser la gestion de son fonds de roulement et de son besoin en fonds de roulement.

Examiner sur plusieurs exercices, ces deux agrégats donnent la première impression de la santé financière d'une entreprise.

III.3.1. LE FONDS DE ROULEMENT

Il existe deux modes de calcul de fonds de roulement net, soit par le haut du bilan en faisant (ressources stables -valeurs immobilisées)

Tableau n°4 : calcul de fonds de roulement

Rubriques

Ressources stables

Valeurs immobilisées

FONDS DE ROULEMENT NET

2016

41.236.525.026,37

33.061.424.771,57

8.175.100.254,80

2017

56.116.888.144,13

50.661.595.272,80

5.455.292.871,33

2018

141.664.224.782,70

124.074.285.971,56

17.589.928.811,14

2019

134.254.803.202,14

134.254.803.202,14

21.460.870.574,12

Source : Nous-mêmes à partir du tableau n°2

De ce qui ressort, nous remarquons que le fonds de roulement de ces quatre années sont positifs, la gestion financière de cette entreprise est jugée bonne durant la période de notre étude. Ainsi, il se présente comme suit :8.175.100.254,80 ; 5.455.292.871,33 ;17.589.928.811,14 et 21.460.870.574,12 respectivement des années 2016, 2017, 2018 et 2019.

Etant donné que le fonds de roulement net est un indicateur financier de solvabilité et de liquidité, nous remarquons dans notre cas pour les quatre années d'étude, la BRALIMA a dégagé un fonds de roulement net positif ce qui est un signe favorable de solvabilité et même de liquidité c'est-à-dire qu'elle a dégagé un excédent des ressources stables mises à sa disposition après avoir financé les actifs fixes.Ainsi, cet excédent pourrait être utilisé pour le financement de son cycle d'exploitation.

III.3.2. LE FONDS DE ROULEMENT

La formule de besoin en fonds de roulement (BFR= Actif circulant - passif circulant)

Tableau n°5 : calcul de besoin en fonds de Roulement

Rubriques

Actif circulant

Passif circulant

Besoin en fonds de roulement

2016

25.210.174.968,40

20.125.841.902,68

5.084.343.065,72

2017

30.003.949.235,60

27.201.362.459,20

2.082.586.776,40

2018

50.951.526.020,30

37.488.178.373,10

13.463.337.647,20

2019

65.168.878.017,10

50.415.532.352,46

14.753.345.664,64

Sources : nous-mêmes à partir du tableau n°2

Après le calcul du BFR, nous constatons que durant la période de notre étude l'entreprise a enregistré un besoin en fonds de roulement qui est positif. Ce qui traduit que les ressources cycliques n'ont pas été à mesure de financer ou de couvrir les besoins en fonds de roulement, et cela explique que l'entreprise devrait recourir à des ressources stables pour financer son cycle d'exploitation.

III.3.3. LA TRESORERIE

Tableau n°6

RUBRIQUES

2016

2017

2018

2019

FRN = (A)

8.175.100.254,80

5.455.292.871,33

17.589.928.811,14

21.460.870.574,12

BFR = (B)

5.084.343.065,72

2.082.586.776,40

13.463.337.647,20

14.753.345.664,64

TN = (A)-(B)

3.090.767.189,08

2.652.706.094,93

4.126.591.163,94

6.707.524.909,48

Source : nous-mêmes à partir du bilan comptable

Interprétation

Au regard du tableau ci-haut, l'analyse de l'équilibre financier montre que de 2016 à 2019 on peut dire que l'entreprise a dégagée un fonds de roulement net positif, cela montre que l'entreprise finance ses actifs fixes avec les ressources stables ; le fonds de roulement a connu une croissance substantielle grâce particulièrement à l'augmentation du capital, à une rétention plus élevé des bénéfices. Le besoin en fonds de roulement est positif par le fait que l'excédent des ressources durables n'a pas permis de couvrir l'intégralité du BFR.

Il ressort de cette analyse que l'entreprise rencontre une bonne trésorerie (trésorerie nette positive de 2016 à 2019) mais une bonne gestion du cycle d'exploitation.

III.3.4.RENDEMENT D'EXPLOITATION

Tableau n°7

Rubriques

2016

2017

2018

2019

RBE = (A)

2.616.107.892,86

24.262.110.108,53

28.089.011.984,21

24.736.161.348,59

CAP D'EXP = (B)

61.362.366.928,67

83.318.250.603.14

179.152.403.156,40

184.670.335.573,55

RE = (A)/(B)

4%

29%

15%

13%

Source : nous-mêmes à partir du tableau n°2 et TFR

Après calcul, nous constatons que le capital mis en oeuvre par l'entreprise a rapporté 4% ; 29% ; 15% ; 13% respectivement pour les quatre années qui constitue même la période de notre étude. Ce qui donne une moyenne de 15% du revenu au cours d'une année d'exploitation, ce pourcentage calculé prouve que la BRALIMA est en bonne santé économique.

SECTION 4 : ANALYSE DE LA RENTABILITE

III.4.1. LA RENTABILITE COMMERCIALE

Pour calculer la rentabilité commerciale, il faut tout d'abord déterminer le chiffre d'affaire de chaque année.

On sait que le chiffre d'affaire = ventes des marchandises + produit vendu + produits accessoires.

Tableau n°8 : calcul du chiffre d'affaire

Désignation

2016

2017

2018

2019

Ventes des marchandises

2.415.554.900,98

2.125.078.869,45

999.535.164,59

5.764.088.206,41

Production vendue

100.901.015.844,44

113.997.577.122,65

113.431.923.570,00

126.458.962.996,84

Produits accessoires

144.016.352,04

2.014.025.923,56

10.003.857.124,90

1.009.152.958,95

Chiffre d'affaire

103.460.587.097,46

118.136.681.915,66

114.441.461.859,49

133.232.164.162,24

Source : nous-mêmes à partir du TFR

Nous remarquons l'évaluation du chiffre d'affaire qui est beaucoup impacté par la production vendue mais la baisse de la troisième année soit de 2018 est justifiée par la baisse de la vente des marchandises.

Tableau n°9 : calcul de la rentabilité commerciale

Rubriques

2016

2017

2018

2019

RNE = (A)

2.616.107.892,86

24.262.110.108,53

18.138.694.770,21

24.292.277.077,83

Chiffre d'affaire = (B)

103.460.587.097,46

118.136.681.915,66

114.441.461.859,49

133.232.164.162,24

Rente commerciale = (A)/(B).100

2.5%

20%

16%

18%

Source : nous-mêmes à partir du TFR

Ce tableau nous renseigne que l'activité de la BRALIMA a générée bel et bien des revenus durant toutes les quatre années qui constituent même la période de notre étude, c'est-à-dire que les opérations d'exploitations de ladite entreprise ont généré des profits. Ce qui est prouvé par les ratios de rentabilités positives.

III.4.3. LA RENTABILITE ECONOMIQUE (ROE)

Tableau n°10 : calcul de la rentabilité économique

Rubriques

2016

2017

2018

2019

RNE = (A)

2.616.107.892,86

24.262.110.108,53

18.138.694.770,21

24.292.277.077,83

TOTAL ACTIF = (B)

61.362.366.928,67

83.318.250.603,14

179.152.403.156,40

184.670.335.573,55

Rente éco= (A)/(B).100

4%

29%

10%

13%

Source : nous-mêmes à partir du bilan et TFR

Après le calcul, nous remarquons que la rentabilité économique de la BRALIMA a été positive durant toutes les quatre années c'est-à-dire que l'entreprise a connu une croissance économique durant la période de l'étude mais surtout à la deuxième année où la rentabilité est de 29%.

III.4.4. LA RENTABILITE FINANCIERE (ROI)

Tableau n°11 : calcul de rentabilité financière

Rubriques

2016

2017

2018

2019

RNE = (A)

2.616.107.892,86

24.262.110.108,53

18.138.694.770,21

24.292.277.077,83

Capital propre = (B)

41.236.525.026,37

56.088.521.019,33

141.757.124.523,08

134.235.540.119,74

Rente fin. = (A)/(B).100

6%

4%

13%

18%

Source : nous-mêmes à partir du bilan et le TFR

De ce qui ressort, nous venons de remarquer que l'entreprise sous étude présente durant la période de notre étude, une rentabilité financière positive et elle se présente de la manière suivante 6% ; 4% ; 13% et 18% respectivement des années 2016 ; 2017 ; 2018 et 2019. Ce qui traduit que l'entreprise a dégagé une rentabilité financière moyenne favorable durant la période de notre étude, c'est-à-dire 10% par an.

III.4.5. LE LEVIER FINANCIER

Tableau n°12 :calcul d'effet de levier financier

Désignation

2016

2017

2018

2019

ROI

6%

4%

13%

18%

ROE

4%

29%

10%

13%

Levier financier

2%

-25%

3%

5%

Source : nous-même à partir du tableau n°10 et 11

Les ratios trouvé par la Différence entre le ROI et le ROE, tel que nous l'avions présenté dans le tableau est positif aux années 2016 ; 2018 et 2019 car les ROI de ces trois années sont supérieurs aux ROE et cela contrairement à l'année 2017.

III.4.6. LE TAUX DE PROFITABILITE

Tableau n°13 : calcul de taux de profitabilité

Désignation

2016

2017

2018

2019

RNE

2.616.107.892,86

24.262.110.108,53

18.138.694.770,21

24.292.277.077,83

CA

103.460.587.097,46

118.136.681.915,66

114.441.461.859,49

133.232.164.162,24

Taux de profitabilité

0.025

0.205

0.158

0.182

Source : nous-mêmes à partir du TFR

Ce ratio traduit la capacité de manager à générer le profit à partir de vente de l'entreprise en rapportant de résultat net au montant de vente n'est pas du tout consistant, cette situation peut-être expliquer par plusieurs phénomènes notamment le faible taux de résultat réalisé qui en sont peut-être aussi causé par les charges à supporter.

SECTION 5 : L'INCIDENCE DU FONDS DE ROULEMENT SUR LA TRESORERIE ET DU RESULTAT D'EXPLOITATION SUR LA RENTABILITE FINANCIERE

III.5.1. INCIDENCE DU FONDS DE ROULEMENT SUR LA TRESORERIE ET SOLVABILITE

III.5.1.1 SUR LA TRESORERIE

Nous venons de constater que le fonds de roulement net est supérieur au besoin en fonds de roulement, cela explique que l'entreprise est en bonne santé de l'autofinancement jusqu'au point où les disponibles de l'entreprise arrivent à financer les besoins de celle-ci. Donc, elle ne fait pas nécessairement recourt au financement extérieur. D'où sa trésorerie par année se présente comme suit : 3.090.757.189,08 en 2016 ; 2.652.706.094,93 en 2017 ; 4.126.591.163,94 en 2018 ; 6.707.524.909,48 en 2019.

III.5.2. INCIDENCE DU RESULTAT D'EXPLOITATION SUR LA RENTABILITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE

III.5.2.1. Sur la rentabilité économique

A la lecture des données chiffrées, nous avons constaté que l'entreprise sous étude a pu enregistrer un résultat d'exploitation positif durant nos quatre années d'étude, Avec 4% ; 29% ; 15% ; 13% comme résultat. Les rendements sont positifs et cela explique que l'entreprise a pu connaitre une exploitation favorable suite au prix des produits brassicoles fixé par l'entreprise.

Ainsi, ce rendement d'exploitation a pu contribuer favorablement dans l'amélioration de la rentabilité économique qui, cette dernière se présente comme suit : 4% en 2016 ; 29% en 2017 ; 10% en 2018 ; 13% en 2019. Toutes les quatre années qui constituent la période de notre étude ont été caractérisées par une croissance positive de la rentabilité économique.

III.5.2.2. Sur la rentabilité financière

A la lumière des résultats obtenus, on constate que l'entreprise sous étude a pu bénéficier de la rentabilité financière économique financière positive de 6% en 2016 ; 4% en 2017; 13% en 2018 ; 18% en 2019. Ainsi les capitaux empruntés accroissent donc la situation financière de l'entreprise, dans la mesure où la rentabilité financière a montré l'évolution du rendement des capitaux ; d'où en moyenne est de 10% de rentabilité financière.

Cette incidence du résultat d'exploitation sur la rentabilité réduit la logique financière en ce qui concerne la rémunération des capitaux propres. Cette incidence peut aussi se manifester en ce qui concerne l'équilibre financier qui veut que les emplois soient financés par les ressources stables.

SECTION 6 : CONSTATS ET SUGGESTIONS

III.6.1. CONSTATS

Suite à l'analyse faite grâce aux données chiffrées, nous avons constaté que la BRALIMA jouit d'une bonne santé financière, cela se justifie et se vérifie par son degré de solvabilité positif et son degré de rentabilité suffisant.

Nous avons constaté également que cette entreprise par son ancienneté et par des nombreuses expériences, celle-ci se montre toujours compétitive et dynamique du point de vue de sa gestion. Cette dynamique lui permet de faire face non seulement aux contraintes du marché, mais aussi d'améliorer sa performance financière. En plus de cela, nous avons constaté que cette incidence du résultat de l'exploitation sur la rentabilité financière a permis à l'entreprise de générer des ressources financières excédentaires qui permettra à l'accroissement de la production. Cette croissance de la production à entrainer des ventes plus importantes en termes de produits brassicoles et un chiffre d'affaire plus important. Cette affectation a répondu aux besoins réels et entraine une amélioration de résultat.

Un autre constat remarqué est que l'entreprise sous étude a pu rendre des services durant nos quatre années de recherche en vue de satisfaire un besoin d'intérêt général, celui de la production et de la commercialisation des boissons sur l'étendue de la République Démocratique du Congo. Le pari auquel elle fait face est d'assurer leur survie et leur croissance dans un environnement concurrentiel soumis à l'instabilité.

III.6.2 SUGGESTIONS

A la lumière de ce qui précède, nous avons constaté que l'entreprise BRALIMA a enregistré un résultat d'exploitation favorable durant toute la période de notre étude mais cela n'empêche de suggérer quelques remèdes à l'entreprise pour qu'elle reste performante le plus longtemps possible. C'est ainsi que nous proposons à l'entreprise de recourir à la politique de financement qui, lui permettrait de renouveler l'outil de production qui, à son tour entrainerait à l'accroissement ou intensifierait sa production et cela pourrait entrainer une augmentation des volumes de vente qui, conduirait toujours à des soldes positifs lui permettant ainsi à couvrir les consommations intermédiaires internes et internes, et rétribuer aussi les facteurs de production. Donc, nous lui demanderons de se doter d'un personnel qualifié qui ferait d'elle grande et plus compétitive sur le marché de la boisson et qui, assurerait sa pérennité et l'entrainerait toujours à dégager le résultat d'exploitation positif, explique l'objectif majeur de toute entreprise.

CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre étude qui a portée sur « la gestion de la production et la rentabilité financière d'une entreprise industrielle » cas de la BRALIMA. Siège de Lubumbashi, sur une période de quatre ans soit de 2016 à 2019. Loin de nous la prétention de l'avoir maquillé d'un arsenal complet arguments tel que le laisse apparaitre son intitulé.

C'est ici qu'il convient d'en rappeler les grandes lignes qui ont constituées l'ossature de notre travail. Notre travail a tourné autour d'une question, celle de savoir si BRALIMA maitrise parfaitement sa production qui qui une incidence sur la santé financière de l'entreprise.

Nous avons formulé nos hypothèses en disant qu'étant donné que la période de notre étude correspondait à la période de la bonne gestion de l'entreprise, étant donné que la firme parvient à minimiser les coûts de production et des autres charges cela a eu une incidence positive sur la rentabilité financière de cette dernière.

Pour bien acheminer notre étude, nous nous sommes servis des méthodes (inductives, comparatives et statistiques) qui ont été appuyées par les techniques documentaires et la technique d'interview libre.

Pour expérimenter nos hypothèses, nous avons subdivisé notre travail en trois chapitres, hormis l'introduction et la conclusion générale.

Le premier chapitre portait sur les généralités dans lequel nous avons définis les concepts opératoires.

Le deuxième chapitre était consacré au cadre empirique et théorique, où nous avons présenté l'entreprise sous étude et les théories qui expliquent mieux la portée de notre étude.

Il est question dans le troisième chapitre d'analyser la gestion financière de la BRALIMA à partir des données chiffrées récoltées. L'approche adaptée à cet effet fut l'appréciation des indicateurs, le calcul de ratios d'exploitation et le calcul de ratios de rentabilité.

Nous concluons en disant que la BRALIMA par son ancienneté et par des nombreuses expériences, celle-ci se montre toujours compétitive et dynamique du point de vue de sa gestion. Cette dynamique lui permet de faire face non seulement aux contraintes du marché, mais aussi d'améliorer sa performance financière.

En plus de cela, nous avons constaté que cette incidence du résultat de l'exploitation sur la rentabilité financière a permis à l'entreprise de générer des ressources financières excédentaires qui permettrait à cette dernière de renouveler l'outil de production, avec comme conséquence l'accroissement de la production.

Certes, le fonds de roulement net de cette entreprise a été supérieur au besoin en fonds de roulement, cela a justifié que la firme était en bon état de l'autofinancement jusqu'au point où les disponibles de l'entreprise arrivaient à financer le besoin de celle-ci. D'où sa trésorerie était positive. Vu que son fonds de roulement net était positif, cela justifie une bonne gestion financière du fait qu'il rend l'entreprise autonome.

A la lumière des données chiffrées, nous signalons aussi que l'entreprise sous étude a pu enregistrer un résultat d'exploitation positif durant nos quatre années d'étude, où les rendements étaient positifs et cela a expliqué que l'entreprise a pu connaitre une exploitation favorable. Ainsi ce rendement d'exploitation a pu contribuer favorablement dans l'amélioration et détermination de la rentabilité économique qui a été caractérisée par une croissance positive.

De ce qui précède, les résultats obtenus par la BRALIMA montrent que cette dernière a pu bénéficier de la rentabilité financière positive ou favorable durant notre période d'étude et cette rentabilité est en moyenne de 10%.

Suite à l'analyse faite grâce aux données chiffrées nous concluons en disant que la BRALIMA jouit d'une bonne santé financière, et cela s'est justifié par son degré de solvabilité positive et son degré de rentabilité favorable.

Ainsi, en un mot nous pouvons dire la période de 2016 à 2019 au sein de la BRALIMA a été caractérisée par un niveau de performance moyennement appréciable.

Nous n'estimons pas avoir fait un travail exhaustif, bien des choses restent à analyser, tel que la gestion des ressources humaines, et l'étude du marketing de la BRALIMA. Cela est une parenthèse ouverte que les autres chercheurs pourront fermer ci-possible.

BIBLIOGRAPHIE

1. Albert CORHAY et MAPAPA BANGALA, op.cit. P37

2. Alain Marion, Analyse financière,

3. AMINATA FALL, op.cit. P43

4. BOULANGERE G. cours de méthode scientifique en science sociale, G2 2000-2001

5. CHEY MUKANDU, cours de comptabilité analytique, G3 éco, UNILU, 2011 P.130

6. CORHAY et MAPAPA BANGALA, op.cit. P.62

7. Elie COHEN, 1994. Op.cit. P83, le ROE

8. Elie COHEN, Analyse financière, Ed DALLOZ Pris 2002

9. Georges JAVEL, Organisation et gestion de production, Dunod, Paris 2010, Ed 4ème

10. Georges DEPALLENS, la rentabilité d'une activité économique, 1975. P.122

11. HOUARAU (2008) cité par AMINATA Fall (2014). Le ROI

12. J. PAYARD, le fonds de roulement, 1983, P.103

13. Jonathan PETER DE MARZO, finance d'entreprise

14. KAUNDA MWANZA, cours d'analyse financière, G3 économie 2014-2015

15. MULUMBATI NGASHA, introduction à la science politique, 2èmeAfrica, 2006

16. MWALABA K. cours d'économie politique, G2, UNILU 2009, P.22

* 1 MICRO ROBERT ; Dictionnaire du Français Primordial, Paris, 1984

* 2 QUIVYR R. manuel de recherche scientifique sociale, Ed borda, paris 1999, p83

* 3 Le dictionnaire Micro-Robert, Ed Snel, Paris 1977

* 4 Sem MBIMBI P. Cours des méthodes de recherche scientifique, G2 Economie ; UNILU 2014-2015, Inédit

* 5 Dictionnaire Economique, Paris 2014, P 249

* 6 MULUMBATI NGASHA A. Introduction à la science politique, 2ème Ed AFRICA, Lubumbashi 2006. P18

* 7 KILONDO NGUYA Didier, Op.cit. UNILU, 1999-2000

* 8 Sem MBIMBI et Annie CORNET ; Méthodes de recherche scientifique en sciences économiques, 2017

* 9 Sem MBIMBI et Annie CORNET ; Idem

* 10 PINTO et ALBERTIN, J.M ; lexique d'économie, Ed. Dalloz, Paris, 1999, p327

* 11 Gaspard MUHEME, Cours de gestion de la production, G3 économie, UNILU.

* 12 Petit Robert, dictionnaire alphabétique, analyse de la langue française. Paris 1994, P513

* 13 TERRY GR. Et Franklin S ; Principe de management, édition Economic, Paris, 1929, p9

* 14 Lexique économique ; 8ème édition, éd. Dalloz, p.565

* 15 KAUFMAN K. et GROBOILLOT, J.L ; la prévision à court terme, DUNOD, paris p. 87

* 16 CONSO ; la gestion financière de l'entreprise, 7ème édition Dunod, Paris 1985. P7

* 17 Georges JAVEL, Organisation et gestion de la production, 3ème édition, Dunod. Paris 2004

* 18 MWALABA K. Cours d'Economie politique 1. G1 Economie, UNILU

* 19 KITSALI J.H ; cours d'Economie politique 2. G2 Economie, UNILU

* 20 A. Jacquemin et H. TULKENS ; Fondement d'Economie politique. Ed Boeck. Bruxelles 1996

* 21 Lexique économique ; 8ème édition, Dalloz, 2004, p205

* 22 MOUILLESSEAUX, Gestion Economique, Paris ; Fourcher, 1997, p103

* 23 DELGRAND, Dictionnaire encyclopédique, Paris, Larousse, tome 4, 1983, p488

* 24 FOURASTIE J. la production, Paris, PUF, 1971 ; p55

* 25 Code de travail, n°15/2002 du 16 octobre 2002. P8

* 26 PERROUX F, principe économie politique, Bruxelles ; éd la procure, 2001, p33

* 27 ALBOU P, problème humain de l'entreprise, Paris, éd RUMORT, 1998. P29

* 28 Gervais P , Gestion des ressources humaines, Paris, éd JP Taillandier, 2000 ; p72

* 29 HAMED S et ALBERTIN ; Lexique économique, 3ème édition, Dalloz. Paris 1988, p84

* 30 Pierre CONSO, Op.cit. p56

* 31 K.CHIHA, Finance d'entreprise, Op.cit. Page 41

* 32 Christophe Thibierge, Op.cit., page 148

* 33 A CORHAY et M. MBANGALA ; Op.cit. p67

* 34 ELIE COHEN L'analyse financière, Ed, DALLOZ Paris 2002 P.56

* 35 Alain Mario Analyse financière, paris 1999






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault