_DÉDICACE
Àmon père Denis MIHALI et à son
épouse Sifa KALYONGO
BYAOMBE MIHALI Germain
LISTES DES ABRÉVIATIONS ET SIGLES
% : Pourcentage
< : Inferieur
° : Degré
°c : degré Celsius
AFDL : Alliance des Forces
Démocratiques pour la Libération du Congo
APR : Armée Patriotique
Rwandaise
Art. : Article
CDF : Congolese Dollar Francs
cm : centimètre
CNIRA : Comité National
chargé de l'Intégration Régionale Africaine
CNUCED : Conférence de Nations
Unies sur le Commerce et le Développement
COREF : Comité d'Orientation de la
Reforme des Finances Publiques
CTFI : Commerce Transfrontalière
Informel
DDS : Document Douanier
Simplifié
EIA : Administration Américaine de
l'information sur l'Énergie
EMN : Entreprises multinationales
E-U : États Unis
FMI : Fonds Monétaire
International
FNLA : Front National de Libération de
l'Angola
GATT : General Agreement on Tarifs and
Trade
H.O.S : Hecksher-Ohlin- Samuelson
IGAD :Autorité
Intergouvernementale pour le Développement
Km : Kilomètre
Km² : Kilomètre carré
LOFIP : Loi de Finances Publiques
M : Importations
mm : millimètre
MPLA : Mouvement Populaire de Libération
de l'Angola
MRND : Mouvement Révolutionnaire
National pour le Développement
N° : Numéro
OCDE : Organisation de Coopération et de
Développement Économiques
OHADA : Organisation pour l'Harmonisation
en Afrique du Droit des Affaires
OMC : Organisation Mondiale du
Commerce
ONT : Obstacles Non Tarifaires
OPEP : Organisation des Pays Exportateurs
du Pétrole
OUA : Organisation de l'Unité
Africaine
PFCGL : Programme de Facilitation du
Commerce dans la région de Grands Lacs
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PNB : Produit National Brut
RCA : République centre
africaine
RDC : République
Démocratique du Congo
RDM : Reste du Monde
SNEL : Société Nationale
d'Électricité
UA : Union Africaine
UMA : Union du Maghreb Arabe
UNITA : Union Nationale pour l'Independence
Totale de l'Angola
USD : United State Dollar
X : Exportations
Y ou PIB : Produit
Intérieur Brut
REMERCIEMENTS
Pour parvenir à la fin de notre deuxième cycle
de licence bien des gens nous ont aidés pour la réalisation de ce
travail de fin de cycle de licence, en fournissant des efforts personnels sans
l'aide des autres on ne pourrait pas arriver à la fin de notre
travail.
Tout d'abord nous remercions Dieu pour sa Grâce qu'il
continu à déverser en nous et pour le souffle de vie qu'il
continu à nous accorder du jour le jour et que sans ce souffle de vie
nous n'aurons pas pu réaliser ce travail.
Nos remerciements s'adressent à toutes les
autorités académiques de l'Institut Supérieur de Commerce
de Goma, particulièrement à celles de la section licence
enSciences Commerciales et Financières pour leurs sincères
encadrements.
A notre Directeur, CT GAHAMANYI NIYONZIMAThomas et notre
encadreur AssNIMPE BITITAWEKA Jamespour avoir accepté de diriger ce
travail malgré leurs multiples tâches.
A nos frères et soeurs : Jacques WAKILONGO,
Ricette MIHALI, Rachel LUSHEMBE, Dynah KAHAMBU, Salomon GASHAMBA, Julie KALEMI,
Rosinel MBAKULIRAHE, Gratien BIKING pour leur soutien moral et financier.
Nous ne pouvons pas terminer cette page sans remercier les
camarades étudiants et amis avec qui nous avons partagé des
moments durs et de bonheur tout au long de notre parcours académique.
Nous ne pouvons nommer ici toutes les personnes qui, de
près ou de loin, nous ont aidées et encouragées, mais nous
les en remercions vivement et nous leur sommes très reconnaissants.
BYAOMBE MIHALI Germain
LISTES DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUES
Tableau n°1 : Présentation des
exportations des pays du panel............................. 41
Tableau n°2 : Présentation des
importations des pays du panel............................ 42
Tableau n°3 : Présentation des
exportations nettes des pays du panel..................... 43
Tableau n°4 : Présentation des PIB des
pays du panel........................................ 44
Tableau n°5 : Structure du taux de couverture
des pays.................................... 45
Tableau n°6 : Structure du taux d'ouverture des
pays ...................................... 46
Tableau n°7 : Détermination de la
significativité du solde de la balance, avec
ANOVA................................................................................................
51
Tableau n°8 :
Détermination de la significativité du taux
d'ouverture................... 52
Tableau n°9 : Détermination de la
significativité du taux de couverture................. 52
Figure n°1 : les théories du commerce
international...........................................17
Figure n°2 : les intégrations
économiques de l'Afrique......................................
24
Graphique n°1 : Évolution des
exportations nettes............................................47
Graphique n°2 : Évolution du commerce
extérieur............................................48
Graphique n°3 : Évolution des
exportations nettes dans les pays du panel.............. 49
INTRODUCTION
Aujourd'hui comme les pays doivent adopter des
stratégies d'internationalisation et d'échanges pour pouvoir
actualiser le système douanier et l'industrialisation pour mieux croitre
les recettes de l'État.Les principales nations cherchent alors à
se protéger de la concurrence étrangère rendue responsable
de l'approfondissement de la dépression. Cette fermeture des
frontières aux échanges, loin de relancer la production,
contribue au contraire au renforcement de la dépression.Depuis 1973, les
flux de marchandises entre les pays ne subissent pas de telles entraves, mais
de nombreuses escarmouches opposent les principaux pays
développés entre eux ainsi que l'ensemble de ces pays aux nations
en voie de développement1(*).
L'actualité est aujourd'hui celle des chiffres des
échanges internationaux : la publication mensuelle du déficit ou
de l'excédent de la balance commerciale, c'est-à-dire de la
différence entre la valeur des exportations et celle des importations,
devient un événement attendu, de portée nationale. Le
commerce international est devenu une variable importante dans le monde
économique actuel; il manifeste la complémentarité et
l'imbrication (implication) des producteurs et des consommateurs des
différents pays et il affecte l'autonomie des politiques
économiques2(*).
Par le commerce extérieur on a souvent tendance
à se rapporter à l'importation et l'exportation, ce commerce
extérieur est influencé par les échanges entre nations et
cette influence est causé par la conjoncture économique,
l'innovation, le taux de change, les accords entre pays, etc.
0.1. ÉTAT DE LA QUESTION
Un bon nombre d'organisation internationale incitent les pays
à libéraliser leurs échanges commerciaux. Pour certaines
d'entre elles, comme le Fonds Monétaire International et la Banque
Mondiale, la libéralisation des politiques commerciales est souvent une
condition majeure d'octroi d'aide financière ou d'assistance
économique pour les pays en voie de développement.
La RDC a pris part à cette politique de regroupement et
intégration économique qui l'ont conduit à adhérer
à divers groupements pour que son économiesoit stable.
Dans cette même optique que nous citons :
1. Amadou DIOP, dans son mémoire
intitulé « analyse de l'évolution du commerce
extérieur du Mali 2004 à 20093(*) » durant son travail il cherchait à
savoir les problèmes majeures d'accès sur le marché
mondial et si l'évolution du commerce extérieurest remarquable
pendant la période ; a aboutit à la conclusion
suivante : « le Mali n'a pas su tirer un profit notable des
différentes opportunités découlant d'institution et
accords en matière de commerce et que les exports se concentrent sur
l'or, le coton et le bétail sur pied ».
2. Christian BALEMBOMFUMU MUNLEMVO, dans son
mémoire qui a porté sur « l'apport de la RDC dans le
commerce international de 2001 à 20074(*)», il cherchait à savoir la part des
importations et des exportations de la RDC dans le marché mondial et son
impact de la participation de la RDC dans le commerce extérieur mais
aussi les contraintes confrontés par l'économie congolaise et
enfin comment réorganiser le commerce extérieur de la RDC afin
qu'elle ait accès facile au marché mondial.
Après les recherches, il a abouti à ces
résultats en disant que la déliquescence des structures
économiques internes et les faiblesses des échanges
extérieures ont conduit à la marginalisation de la RDC dans
le déroulement des échanges mondiaux et que le profit
économique de la RDC présente beaucoup des signes
d'essoufflement, la production faible et a continué en disant que la RDC
contribue timidement à l'économie mondiale tant au niveau de
l'offre et de la demande que des flux financiers.
3. Michel Dieudonné MIGNAMISSI, dans
sa thèse portant sur « les
réformesmacroéconomiques et intégration régionale
par le marché dans la CEMAC5(*) », il voulait dresser un bilan des reformes
de la décennie 90 sur l'intégration en Zone CEMAC et conclut en
disant que ce n'est que les conditions de l'Union monétaire CEMAC
pourrait devenir un espace de croissance tirée par le commerce
extérieur et sous régional.
4. VRAMAH SERGE MARIUS GBAGBEU, dans
« analyse des facteurs explicatifs du commerce international de biens
environnementaux6(*)»,
il voulait analyser les déterminants du commerce des biens
environnementaux en particulier et après analyses il aboutit aux
résultats selon lesquelsles résultats de régression
montrent que l'impact des variables exogènes est plus important sur le
flux de commerce et que les coefficients associés aux variables
exogènes et a obtenu une élasticité coût du commerce
qui varie lorsque la part des importations du pays change.
5. ALIGUI TIENTAO, dans sa thèse
portant sur « Commerce International, Innovation et
Interdépendance : une approche par l'économétrie
spatiale7(*)» dans
laquelle il voulait tenir compte de ces interdépendances spatiales afin
de montrer comment les échanges affectent le progrès
technologique et aboutit aux résultats selon lesquels la relation entre
le commerce international et l'innovation dans les pays en développement
mérite des recherches avancées et il serait également
très intéressant de développer un modèle dynamique
permettant de mieux rendre compte des effets du commerce sur l'innovation tout
en considérant l'interdépendance spatiale.
Comparativement à tous ces travaux le nôtre se
démarque des différents points de vue de nos
prédécesseurs en ce sens qu'il cherche
l'évaluation du commerce extérieur dans un panel des
pays limitrophes de la RDC de 2013 à 2018.
0.2 PROBLÉMATIQUE
D'une manière générale, les pays en
développement commercent davantage. Leurs échanges commerciaux
avec d'autres pays en développement et économies en transition
sont aussi plus importants. Avec l'expansion du commerce Sud-Sud, les
exportations des pays à revenu élevé n'ont cessé de
reculer. Près de la moitié (45% en 2012) du commerce de
marchandises (exportations plus importations) est réalisée entre
des pays en développement et des économies en transition.8(*)
La politiquecommerciale de la Communauté
européenne s'est donné pour ambition de transformer un espace
commercial cloisonné en un marché unique où s'appliquerait
sans restriction la libre circulation des biens et des services, ce qui a
entraîné la constitution d'une politique commerciale commune.
Toutefois, la construction européenne n'a pas été dans
tous les domaines un grand mouvement de libéralisation des
échanges : en poursuivant de façon concurrente d'autres
objectifs, en particulier des objectifs sociaux et industriels, la
Communautéeuropéenne a aussi été conduite à
protéger ses marchés, exposer la politique suivie dans
quelques secteurs permet alors de démonter les principaux
mécanismes de protection; ceux-ci ont dans l'ensemble une
efficacité limitée sur l'emploi et leurs effets pervers sont
parfois redoutables. Si la Communautéeuropéenne s'emploie
à les démanteler sur son marché intérieur, elle en
use à son tour vis-à-vis de producteurs extérieurs, comme
le font d'ailleurs la plupart des pays9(*).
Les structures tarifaires des pays pauvres montrent aussi que
les droits prélevés sur les produits finis sont supérieurs
aux droits prélevés sur les intrants intermédiaires
(pièces et composants) et les matériaux non
transformés10(*).
Un pays qui ne dispose d'aucun avantage absolu peut trouver un
intérêt à participer au commerce international en se
spécialisant dans la production pour laquelle son désavantage est
le moins grand11(*).
En fonction de la loi économique simple qui consiste
à dire que tout ce qui est rare est cher, une économie doit se
spécialiser dans les activités qui utilisent le plus
intensément le facteur de production dont elle dispose en abondance.
Elle a intérêt à exporter ces biens et à importer
ceux qui utilisent le facteur de production pour lequel elle est le moins bien
dotée12(*).
« Pour réduire les entraves à la
croissance et améliorer le climat des affaires, des efforts seront
poursuivis pour l'approfondissement de l'intermédiation
financière... la mise à niveau des infrastructures ... et
d'encourager l'intégration régionale et le commerce
international »13(*).
La Douane doit éliminer, s'il était possible et
nécessaire les dernières traces du protectionnisme indirect
qualifiées des protectionnismes parfois des protectionnismes
administratifs14(*).
Ces accords d'échanges entre pays participent à
un accroissement de la concurrence sur certains marchés.
Avec notre sujet qui parle sur l'évaluation du commerce
extérieur dans un panel des pays limitrophes de la RDC de 2013
à2019 ; nous nous sommes posés les questions
ci-dessous :
1. Quels sont les taux de couverture dans ces pays du
panel ?
2. Quelleest l'allure de la balance commercialedans ces pays
et quel serait la cause de cette dernière ?
3. Les soldes de la balance commerciale de ces pays
diffèrent significativement ?
0.3 HYPOTHÈSES
D'après Madeleine GRAWITZ, l'hypothèse est une
proposition de réponses aux questions posées dans la
problématique15(*).
Selon le ROBERT, l'hypothèse16(*) est une proposition relative admise
provisoirement avant d'être soumise au contrôle de
l'expérience.
Nous référant aux questions posées
ci-haut dans la problématique, les hypothèses ci-après ont
été formulées :
1) La grande partie des pays du panel auraient un taux de
couverture inférieur à 100% ce qui traduit que les importations
dominent les exportations.
2) L'allure de la balance commerciale aurait été
descendante suite à une dépendance de ces pays avec le reste du
monde.
3) Les soldes des balances commercialesdiffèrent
significativement vis-à-vis de ces pays.
0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL
0.4.1
Objectif global
L'objectif global de cette étude est d'évaluer
le commerce extérieur dans les neufs (9) pays qui entourent la RDC.
0.4.2
Objectifs spécifiques
Ce travail a comme objectifs spécifiques
ci-dessous :
- Avoir une connaissance globale sur les échanges entre
les pays limitrophes de la RDC ;
- Déterminer l'évolution du commerce
extérieur dans ces pays ;
- Évaluer les soldes des balances commerciales des pays
limitrophes de la RDC.
0.5 CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET
Le choix apporté à ce sujet dans le cadre de cet
ouvrage scientifique n'est pas un fait hasardeux mais il est sanctionné
par le simple fait queles pays se mettent ensemble pour voir
commentréguler les échanges des biens et services entre eux.
Quant à l'intérêt du sujet nous le verrons
sur deux niveaux :
· Sur le plan scientifique, apporter un
morceau de bois aux scientifiques pour qu'ils sachent commentle commerce
extérieur à évoluer durant la période étude
et servir comme un exemple aux chercheurs qui s'intéresseront à
l'étude des autres pays voire les pays de l'Afrique central.
· Sur le plan pratique, contribué
à la mise en oeuvre des nouvelles méthodes pour
l'amélioration de la balance commerciale et du commerce
extérieur.
0.6 MÉTHODES ET TECHNIQUES UTILISÉES
La méthode selon Jean Louis LAUBET est
l'ensemble des opérations intellectuelles permettant d'analyser, de
comprendre et d'expliquer la réalité
étudiée17(*).
La méthode est l'ensemble de démarches
raisonnées, suivies pour parvenir à un but. Selon Roger PINTO,
la méthode est comme un ensemble d'opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche atteindre les
vérités qu'elles poursuivent, et les démontrées, et
les vérifiées18(*).
- La méthode quantitative (approche statistique) :
cette méthode nous a aidée d'analyser les données
récoltées en utilisant les outils statistique et informatique :
tableaux, pourcentages et graphiques.
La technique est un outil qui permet au chercheur de
récolter et dans une certaine mesure de traiter les informations
nécessaires à l'élaboration d'un travail19(*).
Ainsi, nous avons recouru à la technique d'observation
indirecte : consistant à la lecture d'un certain nombre d'ouvrages et
documents relatifs à notre sujet ; et à la récolte des
données.
L'internet nous a permis d'avoir certains renseignements que
nous n'avons pas eu accès physiquement.
0.7 DÉLIMITATION DU TRAVAIL
Notre travail portant sur « l'évaluation du
commerce extérieur dans un panel de pays limitrophes de la
RDC » est délimité dans le temps et dans l'espace.Pour
produire enfin un travail digne et précis, nous avons
préféré la période allant de 2013-2019 afin de bien
faire notre étude. Quant à l'espace nous avons
considéré la RDC et ses pays limitrophes.
0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL
En dehors de l'introduction et la conclusion, le
présent travail est subdivisé en quatre (4) chapitres ; le
premier chapitre porte sur les généralités sur le commerce
extérieur et l'intégration économique, le deuxième
donne une brève présentation de l'économie des pays sous
examen, enfin le troisième chapitres'attelle à la
méthodologie du travail, l'évaluation du commerce
extérieur dans ces différent pays constituant notre champs
d'investigation et l'allure de la balance commerciales tout en dégageant
les causes ; et confronte les résultats obtenus aux
hypothèses et aux résultats antérieurs.
CHAPITRE PREMIER : GÉNÉRALITÉS SUR
LE COMMERCE EXTÉRIEUR ET INTÉGRATIONÉCONOMIQUE
I.1 LE COMMERCE INTERNATIONAL
Le commerce international est constitué par la fraction
du commerce extérieur concernant les échanges en dehors d'une
zone monétaire donné. C'est ainsi qu'au commerce entre les pays
de la zone franc s'ajoute le commerce avec les autres pays, c'est-à-dire
le commerce international ; l'ensemble constituent le commerce
extérieur de chacun des pays intéressés20(*).
I.1.1
LES THÉORIES CLASSIQUES
1. Adam SMITH
Dans son livre «La richesse des nations ». Adam
Smith a consacré une grande partie à l'analyse du Rôle du
commerce extérieur dans l'activité économique et le
développement des nations21(*).
L'élargissement de la division du travail
dépassant le cadre national, un accroissement de la productivité
de travail et du rythme de croissance du capital. L'intérêt
donné par Smith à l'investissement du capital dans le commerce
extérieur est exprimé dans sa définition du gain de
l'échange « par avantage ou gain, je n'entends pas l'accroissement
de la quantité d'or, mais celui de la valeur d'échange du produit
de la terre et du travail du pays, ou celui du revenu annuel de ses habitants.
», Adam Smith ajoute que le commerce international d'une nation
dépend de l'efficacité économique de la libre concurrence,
du rôle de l'épargne dans l'accumulation du capital, de l'impact
de l'utilisation du capital dans les différents secteurs
économiques notamment le commerce extérieur.
Adam Smith conclu que le commerce extérieur est
lié à l'excédent d'une nation et donc signe d'une grande
richesse. C'est-à-dire que seulement lorsqu'un pays dispose d'un capital
excèdent qui l'investi dans le commerce extérieur, il pose aussi
le principe que la nation ne peut acheter de l'extérieur que les biens
qu'elle ne pourrait elle-même produire avec un coût
élevé, d'où la théorie de la spécialisation,
donc si pour les mercantilistes le commerce extérieur est un jeux
à somme nulle, c'est-à-dire qu'il profite que pour le pays qui
,permet son enrichissement, l'autre partenaire ne profite pas de
l'échange qui représente pour lui un aspect négatif, car
le gain est transféré d'un pays à l'autre pour Adam
Smith, ce commerce extérieur est un jeux à somme positive car il
est profitable pour les deux pays pratiquant l'échange : c'est la
théorie de l'avantage absolu.
Cependant, un pays dont la productivité est
inférieure (coût de production élevé dans les 3
productions ne peut que participer à l'échange international
puisqu'il serait conduit, selon Adam Smith, à importer tous les produits
nécessaires à sa consommation.
C'est face à cette limite et à ce
problème que David Ricardo va intervenir par sa théorie des
avantages comparatifs, en insistant sur le fait que les 2 pays faisant
l'échange peuvent en profiter, et même en tirer un gain.
2. David RICARDO
Ricardo inclus le commerce extérieur dans la dynamique
de l'accumulation. Selon lui, même si un pays ne dispose d'aucun avantage
absolu, peut profiter de l'échange et obtenir un gain comme ses
partenaires, en participant au commerce extérieur. Il établit
ainsi la loi de la spécialisation qui devrait être basée
sur les avantages comparatifs dans le cadre de sa théorie de la valeur
et des prix de la vente des marchandises de chaque pays à
l'extérieur.
La démonstration numérique de David Ricardo est
considérée en économie comme un exercice relativement
simple. Elle répond cependant à de nombreuses hypothèses,
explicites ou implicites, qui la rendent contestable.
I.1.2
LES THÉORIES MERCANTILISTES
Le développement des nations en Europe au
XVIIème siècle et au XVIIIème siècle a conduit
à la création d'une théorie du commerce international
appelée mercantilisme. Selon cette théorie les nations peuvent
s'enrichir en vendant le plus aux autres nations et en achetant le moins
possible. Doura (1998, page 44) ajoute que pour les mercantilistes qui
s'intéressent aux activités tant industrielles que commerciales,
la richesse, surtout les métaux précieux, est fournie par le
commerce extérieur, et ils considèrent l'accumulation de
métaux précieux comme la fin ultime de l'économie. Donc
pour s'enrichir, les exportations payées en monnaies doivent être
toujours supérieures aux importations. Aussi, Doura (1998, page 44)
souligne que les mercantilistes s'intéressaient ainsi à la
sphère de la circulation, et soutenaient que le commerce international
doit être réglementé, ce qui implique une certaine forme de
protectionnisme. Pour eux, les importations doivent être limitées,
sauf celles des matières premières nécessaires à
l'industrie, sans quoi l'économie nationale risque de voir sa richesse
passer aux mains de l'étranger. C'est pourquoi la richesse d'une nation
trouve son origine dans sa capacité à accumuler des
excédents commerciaux de manière à assurer l'entrée
d'or et d'argent.
En somme, nous pouvons dire que pour le mercantilisme, il faut
maximiser les exportations et minimiser les importations. Mais Doura (1998)
soutient qu'à la différence des mercantilistes, d'autres
classiques considèrent que le commerce extérieur permet
d'élargir la division du travail au niveau international et doit
être basé sur le niveau absolu des coûts de production.
Parmi ces classiques nous pouvons citer Adam Smith (1723-1790) qui est
considéré comme l'un des pères de la théorie
classique du commerce extérieur. Doura (1998, page 45) explique que
Smith a développé l'idée selon laquelle le
libre-échange et la concurrence doivent être les principes
essentiels à la base de tout système économique. C'est
à partir de ces principes qu'il formula la proposition connue sous le
nom de « principe des avantages absolus». À la suite de Smith,
Ricardo (1817) démontre que la théorie des avantages absolus de
Smith présente des insuffisances, ainsi nous verrons l'avènement
de la «théorie des avantages comparatifs» de Ricardo. La
section suivante sera consacrée à la présentation de ces
deux théories citées plus haut et qui constituent l'école
classique du commerce extérieur. Le terme mercantiliste vient du latin
« Mercati », qui signifie faire du
commerce, et merx (denrée), marchandise. Le mercantilisme est une
conception de l'économie qui prévaut entre le XVIe siècle
et le milieu du XVIIIe siècle en Europe. Les penseurs mercantilistes
prônent le développement économique par l'enrichissement
des nations au moyen du commerce extérieur qui permet de dégager
un excédent de la balance commerciale grâce à
l'investissement dans des activités économiques à
rendement croissant.
L'État a un rôle primordial dans le
développement de la richesse nationale, en adoptant des politiques
protectionnistes établissant notamment des barrières tarifaires
et encourageant les exportations.
Le but que se sont assignés les auteurs mercantilistes,
qui dominent alors la pensée économique, est donc de remplir les
coffres du royaume pour en accroître la puissance militaire. Pour ce
faire, l'objectif de la politique économique est d'avoir une balance
commerciale excédentaire afin de profiter de rentrées d'or et
d'en limiter les sorties. Le commerce international est conçu comme un
jeu à somme nulle dans lequel les importateurs perdent de l'or quand les
exportateurs en gagnent.
Le mercantilisme n'est pas un courant de pensée
à proprement parler, car ce n'est pas une théorie
économique unifiée. Aucun auteur mercantiliste n'a proposé
un système présentant le fonctionnement idéal d'une
économie, tel qu'Adam Smith le fera par la suite dans le cadre de
l'économie classique
I.1.3
LE MARXISTE
Ayant une vision différente des autres
théoriciens. Marx présente une méthodologie d'analyse des
relations économiques internationale basée sur la recherche et
l'exploitation de certains faits et situation existantes et non pas sur la
proposition de recommandation. Il place l'étude des relations
économiques internationales au centre de la dynamique économique
de reproduction et signalant que les relations économiques
internationales ne se limitent pas seulement aux échanges entre nations.
Mais le rôle que peut jouer le capital des pays riches dans le
développement de son pays et dans l'exploitation des pays moins
avancés.
Dans la conception historique marxiste. Le
développement du marché mondial est en même temps à
l'origine et produit du développement du capital. Marx souligne dans son
livre : « d'une part, le marché mondial constitue la base du
capitalisme, de l'autre, c'est la nécessité par celui-ci de
produire à une échelle constamment élargie qui l'insiste
à entendre continuellement le marché mondial ».
L'intérêt de la recherche des capitalistes en
participant aux échanges internationaux est la maximisation du taux de
profit. Mais si le commerce extérieur est considéré comme
débouché pour éviter la surproduction, il peut aussi
connaître des crises générales et contribuer à la
baisse du taux de profit. Il en résulte que la contradiction interne
entre les conditions de production et les conditions de consommation n'est que
transférer l'échelle mondiale.
I.1.4
LA THÉORIE DE HOS
La théorie de HOS ou « La loi de proportion des
facteurs » Le théorème de Hecksher-Ohlin découle
directement de la loi de facteurs : le commerce international conduit chaque
pays à se spécialiser dans la production intensive en facteur
abondant sur le territoire, ce qui tend à rendre ce facteur rare, et
donc, à faire croître son prix ; parallèlement, le facteur
rare est relativement moins demandé si bien que son prix devrait tendre
à diminuer ; le même schéma se déroule dans le
deuxième pays, l'ordre des facteurs étant inversé: il en
résulte que les rémunérations des facteurs doivent tendre
à s'égaliser entre les deux pays. (Henner (1992, page 96)
Contrairement au modèle de Ricardo qui stipule le coût de
production était à la base de la spécialisation et au
commerce international. Dans le modèle H.O. se sont les
différences dotations des facteurs de production (capital et travail)
qui vont caractérisés les structures économiques de chaque
pays par l'intermédiaire du prix relatif.
La loi de proportion des facteurs constitue le modèle
de base de la théorie du commerce international qui va être
reprise par la suite l'économiste « Samuel Son » 1948-1946. Il
est à la source de la spécialisation.
A partir du moment où 2 pays ont des dotations
relatives en facteur de production différentes, chacun trouve
intérêt à se spécialiser dans la production qui
utilise le facteur dominant et à abandonner la production qui utilise le
facteur rare dans la nation.Ainsi, les 2 pays peuvent faire l'échange et
gagner du commerce international.
Cette théorie prônait sur la concurrence
parfaite22(*). Ce
modèle HOS proposait d'exporter les services et d'importer les biens
d'équipements.
I.1.5
LA THÉORIE DE LA GRAVITE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Le modèle gravitationnel de commerce est devenu au
cours des deux dernières décennies un outil standard de
modélisation du commerce international (Fontagné et al., 1999).
Le modèle permet d'analyser les conséquences de la
libéralisation des échanges, les effets de création et
diversion de commerce associé aux zones de libre-échange, et
l'incidence de la distance sur le volume de commerce. Inspiré de la Loi
de gravitation de Newton (publiée en 1687) qui soutient que : « la
Force d'attraction exercée entre deux corps est égale au produit
des massesdes deux corps divisés par le carré de la distance qui
les sépare », il trouve très vite ses premières
applications au commerce international dans les années 1960, avec
notamment les travaux pionniers de Tinbergen (1962), Pöyhönen (1963)
et Linnemann (1966) ; et au début des années 70 avec Aitken
(1973). De par ces travaux, une transposition simple de la Loi gravitationnelle
de Newton fut appliquée au commerce international.Toujours avant les
années 1990, formulant un contexte de concurrence monopolistique dans
lequel les produits étant différenciés au niveau des
firmes plutôt qu'au niveau des paysKrugman (1980) introduit les
coûts de transport et débouche sur une équation de demande
proche de l'équation de gravité23(*).
De par ces travaux, une transposition simple de la Loi
gravitationnelle de Newton fut appliquée au commerce international
donnant une expression économique de type Cobb-Douglas
comme suit :
Avec Xijles flux de
commerce bilatéral entre les deux pays i et j ;
Yi et Yjles PIB
respectivement des pays i et j ; Dij la
distance entre les deux pays ; et K : une constance
(sous l'hypothèse de á +
â + ë = 0). Par
analogie à la Loi newtonienne de la gravité, le modèle de
gravité de commerce sous-tend l'idée que les flux commerciaux
entre deux régions (ou pays) sont proportionnels au produit de leur PIB
respectif et inversement proportionnel à la distance qui les
sépare24(*).
Le modèle de gravité est basé sur
l'hypothèse selon laquelle les exportations d'un pays i vers un pays j
est fonction des PIB des deux pays, de la distance et des barrières
à l'échange. Il devrait vérifier le fait que plus des
économies sont grandes (avec un PIB important) et plus leur propension
à échanger avec l'extérieur est importante25(*).
Les Modèles gravitationnels sont estimés sur des
données de flux bilatéraux (migratoires, d'investissements, de
commerce, etc.) entre plusieurs pays. Au niveau du commerce, étant
donné le nombre multiple de firmes et leur différence d'un pays
à l'autre (importateur et exportateur), il serait supposable de
s'attendre à un système à multiple équations pour
la modélisation des équations de gravité. Mais les
modèles de gravité se veulent une simplification scientifique et
opérationnelle (empiriquement testable) de cette réalité
qui permette d'expliquer le phénomène (plus complexe) des flux
commerciaux entre pays. Pour ce faire, comme dans toute modélisation en
économie, les hypothèses jouent un grand rôle et fondent
toute la base théorique de ces modèles. Dans son approche au
commerce international en concurrence monopolistique, le modèle de
gravité postule que chaque pays exporte une variété
unique de bien différencié vers son partenaire commercial,
même si les Firmes dans les différents pays échangistes
peuvent produire les mêmes variétés de bien en autarcie.
L'idée sous-tendue ici, étant qu'à l'ouverture des
marchés les pays devront se spécialiser dans l'exportation de
variétés uniques de bien différenciés où ils
ont un avantage comparatif (afin de maximiser leur profit de l'ouverture
des marchés)26(*).
Ce modèle permet de : (i) prédire le
commerce bilatéral entre les pays, (ii) déterminer les
déterminants essentiels de la distance et le poids économiques
des pays, (iii) mesurer l'effet d'un accord commercial régional,
bilatéral et multilatéral sur le commerce. Il inclut le
modèle Ricardien et HOS en concurrence monopolistique et est souvent
utilisé par l'OCDE27(*).
I.1.6
LA NOUVELLE THÉORIEDU COMMERCE INTERNATIONAL
Contrairement à d'autres domaine de l'analyse
d'économique où un auteur qui cherche à comprendre
l'évolution des idées introduit lui-même une coupure entre
les théories anciennes et des théories modernes, la nouvelle du
commerce international provient de l'abandon d'une hypothèse centrale de
la théorie de HOS, celle de la concurrence parfaite28(*).A l'inverse, la nouvelle
théorie caractérise les marchés en postulant qu'ils sont
en concurrence imparfaite et qu'il existe des économies
d'échelle, rompt avec le cadre d'analyse de l'ancienne et se rapproche
de l'économie industrielle en utilisant ces concepts comme
« économie industrielle internationale » [Rainelli
et Ravix 1991].
I.1.6.1 Fondement et limites des approches
traditionnelles29(*)
Les premières explications du commerce international
est due à Adam SMITH qui fonde les échanges internationaux sur
les avantages absolus de coût (un pays exporte s'il produit moins chers
que les autres). La limite liée à cette approche est qu'une
nation ne disposant d'aucun avantage absolu ne peut participer au commerce
international.
Les théories traditionnelles, celle de Ricardo et du
modèle HOS, en dépit de leurs
différencesconsidérables dans leur explication des
échanges internationaux, reposent sur deux piliers communs une
définitionidentique de la nation et le recours au principe des avantages
comparatifs. Ces théories traditionnelles ont fait l'objet au fil du
temps de critiques et de remises en cause diverses sur de nombreux points,
certains marginaux, d'autres fondamentaux.
Il faudrait donc attendre la naissance d'une nouvelle
théorie des échanges internationaux pour assisterau
développement d'une véritable théorie alternative, ou de
moins qui prétend l'être. Pour
appréciervéritablement la portée de la nouvelle
théorie, il est indispensable de revenir sur les principales questions
qui posent problèmes aux théoriestraditionnelles et d'envisager
les solutions suggérées par des auteurs ne relevant pas de
nouvelle théorie.
Rainelli remet en cause les anciennes théories sur
quelques points, dont nous citons :
· Les avantages comparatifs car les flux
commerciaux enregistrés ne peuvent être expliqués par les
avantages comparatifs des nations. Face à ce constant, les nouvelles
analyses se sont développés dès les années 60,
parmi les voies de recherche explorée, les plus importantes sont
relatives au rôle joué par la technologie, la
différentiation des produits ou rendements croissants
d'échelle ;
· Le rendement d'échelle
constants : sont totalementabsents dans la théorie
Ricardienne, des nombreux travaux ont cherché à incorporer cette
dimension dans la théorie HOS ;
· L'absence des firmes multinationales,
cette exclusion a conduit à la naissance de la nouvelle théorie
spécifique de la multinationalisation des firmes, soit à des
tentatives d'intégration des multinationales dans un cadre expliquant
à la fois les échanges internationaux et les investissements
à l'étranger ;
· Le libre-échange et
optimalité : le protectionnisme a pour seul effet, selon
les théories traditionnelles, de détériorer le
bien-être de la nation qui le met en place et le problème est que
l'on ne sait pas mesurer les interventions publiques sur les flux
commerciaux.
I.1.6.2 Les phénomènes empiriques30(*)
Rainelli dit que l'insatisfaction et la faiblesse d'expliquer
les caractéristiques du commerce international qui est une des raisons
qui explique l'apparition et le développement de la nouvelle
théorie.
Les canaux de la constitution de la nouvelle théorie
sont :
La publication d'un article de Paul KRUGMAN [1979] qui
montrait le rôle de la différentiation des produits dans les
échanges internationaux ;
Les colloques internationaux nouent également des
relations entre chercheurs qui aboutissent aux travaux commun, fondé sur
la complémentarité des individus, comme la contribution de Barba
SPENCER et James BRANDER (1983), relative au protectionnisme ;
La publication des ouvrages dont Paul KRUGMAN et Helpman
ELHANAN en 1985 ;
Le débat politique sur des questions comme
traité de libre-échange de l'Amérique du Nord,
traité de Naastricht, la compétitivité des E-U.
En fin Rainelli que la nouvelle théorie n'est que
d'application à un domaine différent des outils et concepts
élaborées par l'essentiel dans des champs de la
microéconomie de la concurrence imparfaite et nouvelle économie
industrielle internationale, en conclusion la nouvelle théorie n'est pas
supérieur aux théories traditionnelles.
I.1.7
LES STRATÉGIES DU COMMERCE INTERNATIONALES
En dehors des stratégies des EMN, les États ou
groupement d'États ont mis en place des stratégies
s'exerçant tant au niveau régional qu'au niveau universel, dont
nous citons31(*) :
Ø Intégration économique entre pays
développés ;
Ø Intégration économique entre pays du
tiers monde qui a comme avantage d'offrir aux pays en développement de
réaliser des économies d'échelle, d'exploiter les
avantages de la situation géographique et de la spécialisation,
accroitre l'industrialisation, diminuer la vulnérabilité externe
des économies en développement et reformer la position du
pays ;
Ø Coopération économique entre pays en
développement ;
Ø Le néo-libérale et l'accord
général sur les tarifs et le commerce (GATT) ;
Ø Les stratégies commerciales interventionnistes
(CNUCED et OPEP).
I.1.8PRÉSENTATION SOMMAIRE DES THÉORIES DU
COMMERCE INTERNATIONAL
Adam SMITH: Un pays devrait spécialiser sa production dans
ce qu'il excelle. Si un pays est excellent dans la production d'un bien X. il
devrait se concentrer sur la production et l'exportation de ce bien X.
RICARDO: Un pays qui excelle dans la production de 2 biens
devrait se concentrer sur la production et l'exportation de celui des 2 biens
dans lequel il excelle le plus. Il importerait en retour le second bien.
HECKSER-OHLIN Si un pays a une main d'oeuvre abondante, il
devrait se concentrer el se spécialiser dans la production et
l'exportation de produits demandant un « Labor intensive ». Si
un pays est plutôt avantagé par ses connaissances, son
savoir-faire ou son expertise d'ordre technique el technologique. Il devrait se
spécialiser dans la production el l'exportation de produits demandant un
« know-how intensive »
LEONTIEF : Il réfute en quelque sorte la
théorie de Heckser Ohlin en rappelant que les États-Unis qui
possèdent surtout l'expertise le savoir-faire et les connaissances
technologiques, produisent et exportent surtout des biens demandant «
Labor intensive »
LINDER : La sophistication des biens et services
désirés par la demande est en relation directe avec le niveau de
revenu de la demande. Il est donc important pour un pays d'axer ses
exportations vers les pays qui lui ressemblent le plus
VERNON: Les exportations d'un pays doivent être faites
vers des pays qui lui ressemblent mais dont la phase d'évolution
diffère. (Un bien en phase de maturité dans un pays doit
être exporté dans un pays qui lui ressemble mais où ce bien
serait en phase de croissance.)
KRUGMAN : les exportations entrainent des
économies d'échelle internes et externes.
Internes : le cout unitaire d'un produit diminue selon la
taille de l'entreprise.
Externes : le cout unitaire d'un produit diminue selon la
taille de l'industrie dans laquelle oeuvre l'entreprise.
PORTER: La compétitivité d'une nation dépend
de la capacité d'innovation de ses industries. La pression et le
challenge véhiculés dans l'environnement poussent les entreprises
à innover et ainsi acquérir un avantage compétitif Elles
bénéficient donc de la présence locale de forts rivaux, de
fournisseurs agressifs et de consommateurs exigeants. En d'autres termes,
l'innovation est atout essentiel pour une entreprise qui désire
exporter. Cette innovation doit être favorisée par un
environnement local stimulant.
251658240
Figure 1 :Les théories du commerce
international
I.2 LE COMMERCE EXTÉRIEUR
Il regroupe toutes les activités liées aux
importations et aux exportations d'un pays. On peut y inclure les
différentes stades des opérations d'import-export :
étude pays, prospection, négociation, vente logistique,
transport,... 32(*)
Le solde du commerce extérieur est la différence
entre valeur des exports et imports entre deux pays (ou deux zones). Il peut
être relatif à un produit ou à l'ensemble des
échanges de produits (biens et services). Le rapport entre ces deux
valeurs est appelé taux de couverture33(*).
Le taux de couverture34(*) : est un
ratio utilisé en économie, il vise à ramener le solde de
la balance des transactions courantes (balances commerciales) + la balance
invisible (concerne la somme des revenus, services et transferts courants
déclarés), à un pourcentage. C'est donc un indicateur
mesurant l'indépendance d'un État, il peut être
spécifiqueà une marchandise ou global.
Il sied à savoir si :
· Le taux est < à 100 ; la balance est
déficitaire et on dit que le solde est
négatif
· Le taux est = 100 ; la balance est
équilibrée et on parle que le solde est
nul
· Le taux est > à 100 ; la balance est
excédentaire et le solde de la balance
commercial est positif.
Le taux d'ouverture35(*) : est un
ratio dans une économie qui mesure la place que tient le reste du monde
(RDM) dans l'économie du pays ou le niveau de la contrainte
extérieure et s'évalue par des multiples éléments
significatifs et informatifs du degré d'échange d'une
économie avec le reste du monde.
Si le taux est faible(moins de 30%)
c'est-à-dire que le pays a une économie
intravertie; si le taux est
fort(plus de 30%), le pays a une économie
extravertie c'est-à-dire plus le taux
augmente, plus l'économie s'ouvre à l'extérieur.
Le solde de la balance commerciale36(*) est
ladifférence entre les imports et exports des biens et services dans une
économie pendant une période ou encore le solde commerciale. Elle
est un élément de la comptabilité nationale qui
répertorie et résume ses exports et imports des biens et services
marchands. Un bien marchands peut être un bien manufacturé,
matièrespremières, produits agricoles, voyage, tourisme,
prestations, des sociétés de services, etc.
Une balance positive signifie que le
pays exporte plus qu'il importe et là on parle de
l'excèdent commercial ou balance
excédentaire. Quand elle est
négative on parle du
déficit commercial.
D'une façon passagère nous citons les facteurs
qui influencent la balance commerciale dont nous citons : le
taux de change (fixe : le taux ne peut alors
être modifié que par une décision de dévaluation ou
réévaluation de cet État ou soit flottant :
déterminé à chaque transactions par l'équilibre
entre l'offre et la demande sur les marchés de changes),
compétitivité des entreprises (sur les
marches nationales et internationales), barrière non
tarifaire à la douane, traité de
libre-échange (intégration régionale, sous
régionale et mondiale), droit de douane,
délocalisation des entreprises nationales (la
multinationalisation des entreprises), etc.37(*)
La politique du commerce extérieur ou la politique
commerciale est constituée de l'ensemble de moyens dont dispose un
État pour orienter les flux d'échanges d'un pays avec
l'étranger. Dans la panoplie des instruments utilisables, on distingue
des droits de douanes des autres obstacles, le type de politique choisi et la
nature des moyens mis en oeuvre dépendent d'une organisation
institutionnelle qui diffère selon les pays38(*).
Même si les théories de l'échange
international mettent en avant les avantages du libre-échange
intégral pour tous les partenaires, les pouvoirs publics ne renoncent
jamais complétement à protéger leurs activités
nationales, ni à aider les industries d'exportation. Ces
interventionsétatiques trouvent des justifications dans certaines
analyses économiques, celles-ci mettent en lumière les gains que
peut percevoir un pays placé dans des situations différentes de
celle que supposent les théories du libre-échange. De ce fait, la
politique commerciale d'un pays résulte bien souvent de
stratégies de compromis entre la volonté d'isoler certaines
activités nationales des effets de la concurrence externe et la
nécessité de tempérer les velléités
interventionnistes des partenaires.
Pour atténuer l'impact de la concurrence
extérieure, les gouvernements prélèvent des droits sur le
commerce. Des régimesdérogatoires peuvent être
prévus pour favoriser le développement de certaines
activités et régions. En principe, lorsqu'un pays fait partie de
l'OMC, les mêmes droits sont appliqués à tous les
partenaires et résultent d'accords négociés
multilatéralement. De plus, tous les États dressent des obstacles
non tarifaires et certains manipulent le taux de change.
Les objectifs du commerce extérieur39(*) sont multiples dont nous
citons :
· Acquérir les matières premières et
les produits manufacturés dont un pays manque et, parfois même, se
procurer des services (notamment assurances et frets) ;
· Accroitre la concurrence et rendre plus
précaires ou plus difficiles les ententes entres producteurs ;
· Écouler les excédents de la production
nationale ;
· Tendre à une meilleure division internationale
du travail.
En fait, d'autres considérations entrent en jeu, dont
la plus importante est la nécessité de payer les imports, soit
les marchandises, or, soit en devises étrangères ; c'est
ainsi, pour se procurer des biens qu'il produit en quantités
insuffisantes, mais dont l'utilité lui apparait comme moins
urgente ; c'est ainsi, également qu'un pays peut se trouver
obligé d'importer des produits dont il ne manque pas, pour pouvoir payer
les marchandises, généralement des matières
premières dont il a besoin la tendance à s'industrialiser des
pays sous-développés tend à modifier la nature d'un
certain commerce international consistant en un mouvement d'échanges des
produits manufacturés exportés par les pays industrialisés
contre les matières premières extraites des pays qui
étaient encore récemment colonisés.
Le commerce extérieurs'insère dans un mouvement
de plus en plus large de relations économiques internationales et
financières, parmi lesquelles figurent les mouvements de fonds (en vue
d'un placement rémunérateur ou à la recherche de
sécurité), lesprêts que les pays pauvres afin de pouvoir
leur vendre.
I.3DÉFINITIONS DES BIENS ET SERVICES
I.3.1
Définitions d'un bien
Un bien est une chose utilisable pour combler un besoin
fondamental ou un désir.
Un bien peut faire l'objet d'un usage ou appropriation par un
individu ou une collectivité. Notons que l'existence d'un bien
économique répond toujours à un besoin d'un ou plusieurs
individus de l'économie. Dans ce cadre l'individu est le consommateur ou
son groupe ménage : l'assouvissement de ce besoin est procurer par
la consommation d'un bien appelé `' bien de consommation'' et ce dernier
est souvent en quantité abondante ou au moins supérieur à
un40(*).
I.3.2
Définitions d'un service
En économie, un service est une prestation qui consiste
en `'la mise à disparition d'une capacité technique ou
intellectuelle'' ou en `' la fourniture d'un travail directement utile pour
l'usager, sans transformation de matière''41(*).
Fournir un service correspond à une production
économique de nature particulière puisqu'elle ne consiste pas en
la fourniture d'un bien tangible à un client. Un service est
consommé dans le même temps nécessaire pour le produire et
est considéré comme n'étant pas stockable.
Selon Christopher Lovelock42(*), distingue 4 grandes
catégories de services (ou de prestation ou de servuction). Il les
différencie d'une part par la nature de la prestation : l'action
concrète, tangible, et d'autre part par l'objet du service, ce sur quoi
il porte : des personnes (leur corps ou leurs esprits) ou des choses
(tangible ou intangible comme les chiffres). Cela donne une matrice à
quatre composantes :
· Les services concrets rendus aux
personnes : le coiffeur, le transport des personnes,
etc. ;
· Les services concrets portant sur des
choses : le transport des frets, nettoyage à sec, la
réparation automobile, etc. ;
· Les services abstraits s'adressant à
l'intelligence ou aux sens : enseignements,
divertissements ;
· Les services portant sur des entités
intangibles, numériques : comptes bancaires,
crédit, assurances.
I.3.3
Les échanges des services
La production des services occupe une part
prépondérante dans le PIB mondial et plus encore dans celuides
pays développés. Pourtant, les échanges de services ne
représentent environ qu'un cinquième du commerce mondial. Cela
s'explique avant tout par le fait que la plupart d'entre eux sont difficilement
échangeable. Il est difficile de mesurer avec précision l'ampleur
des échanges internationaux de services, mais les données
reportées dans les balances de paiement en donnentun bon aperçu.
En 1970, près de la moitié des échanges transfrontaliers
de services était imputable au secteur des transports et était
donc étroitement associé au commerce de marchandises. Le
marché mondial des services est aussi un élément essentiel
des stratégies mises en place par les EMN, qui cherchent à
utiliser au mieux les conditions de productionde production et de demande des
différents pays du monde43(*).
I.4 PANEL
En statistique un Panel est un groupe de personnes
représentatif d'une population interrogé
régulièrement pour des enquêtes d'opinion, des
études de marché, etc.
I.5 PAYS LIMITROPHES
Un pays est le territoire d'un État, nation,
région considérée d'un point de vue géographique,
économique, etc.
Un pays limitrophe est un pays qui est situé à
la limite d'un autre pays, proche ou voisin d'un pays.
I.6 INTÉGRATIONÉCONOMIQUE
L'intégration économique est le processus
d'unification des politiques économiques entre différents
États et qui passe par l'abolition partielle ou totale des restrictions
tarifaires (taxes, droits de douane) et non tarifaires sur le commerce sous
plusieurs formes : zone de libre-échange, union douanière,
marché commun, union économique, union économique et
monétaire44(*).
Elle est constituée par l'ensemble des
représentations des institutions économiques et des intentions
commerciales qui permettent et qui soutiennent l'existence d'une
identité économique commune. Nous pensons l'intégration
économique se crée et est entretenue par la fréquence des
échanges de tous ordres entre les sociétés nationales,
cette intégration a pour aboutissement une économie commune faite
de représentation des institutions à toutes les populations de la
sous-région.
Il consiste pour nous, par la mise en oeuvre des institutions
économiques dont la compétence est la gestion des espaces et des
ressources naturels communs, le marché sous régional, ne peuvent
être efficacement administrés que par des instances
concertés ou communautaires, ainsi la collaboration dans des
matières techniques, économiques rapproche les acteurs pour
l'adoption de normes et des règles de gestion commune et contribue
à l'instauration d'une culture commune.
L'économiste Béla Balassa (1961) qui
démontre dans son ouvrage « the theory of economic integration
» que les avantages procurés par un grand marché peuvent
être obtenu aussi par la création des institutions
régionales nouvelles (zone libre échange, union douanière,
marché commun et union économique et monétaire).
a) Zone libre échange : les
partenaires échangent librement leurs marchandises à la suite de
la suppression des obstacles tarifaires et non tarifaires. La
réglementation des échanges de produits avec le reste du monde
reste du ressort des politiques commerciales nationales ;
b) Union Douanière : ici, les
États membres fixent également un tarif extérieur commun
et adoptent la politique commerciale commune ;
c) Le marché commun : consiste
à l'ouverture de l'ensemble des marchés, le marché des
produits, travail et des capitaux ; il repose donc sur la libre
circulation des hommes et capitaux ;
d) Union économique et monétaire :
il ajoute au marché commun une harmonisation des politiques
économiques et la mise en place d'une monnaie commune ;
e) Union politique : c'est unification
totale des politiques économiques, affaires étrangères et
défense communes.
PRÉSENTATION SOMMAIRE DES
INTÉGRATIONSÉCONOMIQUES EN AFRIQUE
Figure n° 2 : les intégrations
économiques de l'Afrique
CHAPITRE DEUXIÈME : PRÉSENTATIONDE
L'ÉCONOMIEDES PAYS SOUS EXAMEN45(*)
Dans ce chapitre nous allons présenter les pays
limitrophes de la RDC et cette dernière également.
II.1RÉPUBLIQUEDÉMOCRATIQUE DU CONGO
II.1.1 Géographie
La République Démocratique du Congo est le plus
vaste pays d'Afrique centrale ayant une superficie de 2.345.410 km² et une
population de 60.000.000 d'habitants. La République Démocratique
du Congo s'étend de l'océan atlantique au plateau de l'est et
correspond à la majeure partie du bassin du fleuve Congo. Le nord du
pays est un des plus grands domaines de la forêt équatoriale au
monde ; l'est du pays est le domaine des montagnes, des collines, des grands
lacs mais aussi des volcans. Le sud et le centre, riches en savanes
arborées, forment un haut plateau en minerais divers. Le climat
général du pays est chaud et humide mais cette situation varie
selon les provinces. La différence est due au fait que l'équateur
traverse la totalité du territoire congolais. L'existence d'un tel
climat produit une végétation dense et régit les
activités agricoles de la population congolaise.
La R.D. Congo partage ses frontières avec l'enclave du
Cabinda (Angola) et la République du Congo à l'Ouest, la
République Centrafricaine et le Soudan du Sud au Nord, l'Ouganda, le
Rwanda, le Burundi et la Tanzanie à l'Est, la Zambie et l'Angola au
Sud.Total des frontières 10 744 km :
Angola 2 511 km,
Burundi 233 km,
République
centrafricaine 1 577 km,
République
du Congo 2410 km,
Rwanda 217 km,
Soudan du Sud 628 km,
Tanzanie 473 km,
Ouganda 765 km,
Zambie 1930 km.
II.1.2 Économie
La croissance économique et ses moteurs : Après
une décennie de contraction, la croissance économique en RDC a
repris depuis 2002, atteignant en moyenne 5,8%. Elle a été
tirée par la reprise de l'activité consécutive à
l'amélioration progressive de la situation politique et
sécuritaire et la hausse des cours mondiaux des principaux produits
d'exportation, notamment le cuivre et le cobalt. Les principaux moteurs de
croissance ont été l'investissement privé dans le secteur
minier et celui du commerce ainsi que l'augmentation des investissements
publics notamment dans la construction. À côté de
l'agriculture qui emploie 70% de la population et produit 40% du PIB, les
secteurs les plus importants sont le commerce (22%) et le secteur minier (12%).
L'industrie manufacturière ne représente que 5% du PIB, et la
construction (6%). Malgré le manque de fiabilité des
statistiques, on peut évoquer : (i) un haut degré
d'informalité de l'économie, (ii) un très petit nombre
d'entreprises (9000, dont 80% de PME), surtout représentées
à Kinshasa et dans les autres centres urbains. La constitution
prévoit que 40% des revenus nationaux soient
rétrocédés aux provinces, mais en pratique la
rétrocession des revenus n'est pas totale et reste régie par des
accords politiques informels et temporaires. La Constitution prévoie
aussi l'augmentation du nombre de provinces de 11 à 26, mais le
coût élevé associé à la création des
15 provinces a bloqué le processus, et (iii) la
prépondérance des entreprises minières dans la composition
du secteur privé46(*).
L'industrie est en effet pénalisée par
l'important déficit de l'offre énergétique, la
vétusté de l'appareil de production, le manque de qualification
technique de la force de travail et le déficit de
compétitivité de la production locale.
Politique monétaire et inflation : Grâce à
un resserrement de la politique monétaire et une politique
budgétaire prudente, l'inflation a été réduite de
près de 500% en 2000 à 15,4% en 2011. La tendance
baissière de l'inflation devrait se poursuivre à la faveur de
politiques budgétaire et monétaire prudentes.
Les perspectives économiques : Selon les
prévisions du FMI, la croissance du PIB devrait se situer autour de 8,2%
en 2013 et 6,4 % en 2014, le Gouvernement a signé, en 2008, une
convention de partenariat de type « minerais contre infrastructures »
avec une entreprise chinoise au terme de laquelle il apportait une garantie de
9 milliards USD, qui a par la suite été réduite en 2009,
à 6 milliards USD. Cet engagement reste élevé mais a
permis au pays d'atteindre le point d'achèvement en juillet 2010.
Gestion des finances publiques : La RDC a entrepris, depuis
2008, une réforme de la gestion des finances publiques qui a permis
l'adoption d'un Plan Stratégique de Réforme des Finances
Publiques, la mise en place d'un Comité d'orientation de la
réforme des finances publiques (COREF) et l'adoption, en juillet 2011,
d'une loi organique relative aux finances publiques (LOFIP) introduisant le
budget axé sur les résultats.
Malgré quelques avancées, des contraintes
demeurent à une implication accrue de l'investissement privé dans
les secteurs productifs. Les procédures et les coûts des
transactions ont été allégés à travers : (i)
la réduction du temps de création d'entreprise et de
sécurisation du permis de construire ; (ii) la mise en place d'un
guichet unique pour les formalités douanières ; (iii) la
réduction du nombre de taxes sur les entreprises de 118 à 30 ; et
(iv) l'opérationnalisation des tribunaux de commerce afin de simplifier
l'exécution des contrats et le règlement des différends
commerciaux.
La RDC a également adhéré en juillet 2012
à l'OHADA, une étape importante pour une meilleure protection des
investisseurs. Cependant, l'environnement des affaires demeure peu incitatif
comme le confirme sans équivoque l'étude sur les contraintes
à l'investissement en RDC, réalisée par la Banque en
201247(*).
L'économie congolaise reste caractérisée
par la prépondérance du dollar américain comme instrument
de mesure, moyen de paiements et réserve de valeur. Selon la Banque
centrale, près de 90% des dépôts en banque sont
libellés en dollars américains tandis qu'au moins 95% des
crédits sont octroyés dans cette même devise. Le
gouvernement a déjà pris des mesures pour «
dé-dollariser » l'économie, particulièrement
l'émission de nouveaux billets de banque à valeur faciale
élevée et l'obligation d'afficher les prix en monnaie locale.
Aussi, le paiement des taxes en CDF est encouragé par les services
fiscaux.
II.2 ANGOLA
II.2.1 Géographie
Est un pays sud-africain à la géographie
très variée située entre 4°22 et 18°03 de
latitude sud et 11°41 et 24°05 de longitude sud-ouest du continent
africain, il a une forme carrée de 1300Km de côté avec une
superficie de 1246700Km² y compris l'enclave de Cabinda., dont la capitale
est Luanda. Limité au Nord par le Congo ;
Nord Est par la République Démocratique du Congo ; au Sud
Est par la Zambie et au Sud par la Namibie et à l'ouest par
l'océan Atlantique.
L'Angola a été, avec le Ghana et le Mozambique,
une des trois principales régions de départ du commerce
triangulaire qui emmenait des esclaves vers l'Amérique. Après des
années de guérilla contre la métropole coloniale, l'Angola
est devenu indépendant en 1975, comme État communiste
appelé république populaire d'Angola. Les populations n'acceptant
pas toutes ce régime, vingt-cinq ans de guerre civile ont suivi. Les
forces de l'UNITA - appuyée par l'Afrique du Sud (qui a tenu la Namibie
jusqu'en 1989) et du FNLA, s'affrontent au MPLA d'Agostinho Neto.
II.2.2 Économie
L'économie de l'Angola est en pleine croissance.
Après quatre décennies de guerres (d'indépendance et
civile), la croissance économique s'envole à partir de 2002 : le
taux de croissance est de 9 % en moyenne entre 2002 et 2008. En 2018, l'Angola
redevient 6e puissance économique de l'Afrique respectivement
derrière le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Égypte, l'Algérie
et le Maroc avec un PIB en parité nominal de 105.75 milliards de
dollars. Le 1er janvier 2007, l'Angola fait son entrée comme membre de
plein droit au sein de l'OPEP. En 2016, frappé de plein fouet par
l'effondrement des cours du pétrole, l'Angola se résigne à
faire appel au Fonds monétaire international (FMI). La diminution des
liquidités en devises et le ralentissement économique
pèsent de plus en plus sur le système bancaire, très
dépendant du secteur pétrolier. Les faillites, notamment dans ce
dernier, se multiplient. Le taux de croissance est positif en 2016 (2 %), mais
bien moindre que les 20,2 % de croissance en 2006, les 24,4 % en 2007 et les 17
% en 2008.
La croissance est élevée. Celle du PIB s'est
élevée à 26 % en 2006. Elle est tirée par le
pétrole et le diamant. Pourtant la manne pétrolière n'a
pas réussi à tirer l'ensemble du pays de son état de
sous-développement. En 2008, les indicateurs montrent que l'Angola
possède l'une des plus faibles espérances de vie du continent, un
système éducatif très insuffisant et que la fracture entre
riches et pauvres ne fait que s'agrandir.
L'Angola possède également des gisements d'or,
de fer, de phosphates, de feldspath, de bauxite et d'uranium. Il compte de
vastes forêts, des usines de pêche et des terres arables, ou sont
cultivés le coton, le café et le sisal. À l'approche des
élections législatives de septembre 2008, le gouvernement a
multiplié les annonces de grands projets : travaux adduction d'eau,
nouvelle flottille de pêche mais les avis sont divisés sur
l'avenir de ces programmes ambitieux.
II.3 ZAMBIE
II.3.1 Géographie
La Zambie, en forme longue la république de Zambie, en
anglais Zambia et Republic of Zambia, est un pays d'Afrique australe, sans
accès à la mer. Issue de la Rhodésie du Nord britannique,
elle fait partie intégrante du Commonwealth. Sa population est
estimée à 16 millions d'habitants en 2017. République
démocratique, sa capitale est Lusaka. Son nom
provient du fleuve Zambèze.Les pirogues restent un moyen de transport
commode en milieu rural et en saison des pluies ; ici en 2006, dans les marais
de Bangweulu en saison sèche (Zambie).
La « Grande Route de l'Est » (ici à Lusaka),
qui relie la province orientale avec le reste du pays, le Malawi et le nord du
Mozambique.
Entourée par l'Angola à l'ouest, la
République démocratique du Congo et la Tanzanie au nord, le
Malawi et le Mozambique à l'est, et le Zimbabwe, le Botswana et la
Namibie au sud, la Zambie occupe une superficie de 752 614 km². Le pays,
en forme de croissant, est une sorte de frontière entre l'Afrique
centrale, australe et l'Afrique de l'Est.
Les paysages naturels sont constitués de collines, de
hauts-plateaux et de brousse. Des cours d'eau comme le Zambèze ou la
Kafue ont tracé des vallées dans les paysages. Le pays compte
également de nombreux lacs : (Bangwelu, Moero, Tanganyika, Kariba).
Le climat de la Zambie est tropical, quoique plus
tempéré en altitude. Il y a deux saisons principales, la saison
des pluies qui commence en novembre et se termine en avril, correspondant
à l'été, et la saison sèche de mai à octobre
correspondant à l'hiver. Le fleuve principal est le Zambèze, dont
le barrage de Kariba fournit le pays en hydroélectricité.
Parmi les ressources naturelles se trouvent le cuivre (la mine
de cuivre à ciel ouvert de Nkana, dans la province du Copperbelt), le
cobalt, le zinc, le plomb, le charbon, les émeraudes, l'or, l'argent et
l'uranium.
II.3.2 Économie
L'économie de la Zambie repose sur l'agriculture,
l'exploitation des mines de cuivre (le pays est le premier producteur de cuivre
d'Afrique) et de cobalt, et sur le tourisme.Grâce aux mines
géantes de la frontière avec la RDC, qui couvrent très
largement ses besoins nationaux en cuivre, le pays est, derrière le
Chili, le troisième exportateur mondial de cuivre au milieu des
années 2010.
La Zambie produit du maïs. Le gouvernement essaie de
développer l'agriculture d'exportation avec les cacahuètes et le
tabac. Le pays est au palmarès des huit premiers producteurs de coton
d'Afrique de l'est, du sud et du nord au milieu des années 2010.
La Zambie est encore un grand exportateur de cuivre et de
cobalt, mais les gisements sont de plus en plus inaccessibles et moins
riches.
II.4 TANZANIE
II.4.1 Géographie et histoire
La Tanzanie, en forme longue la république unie de
Tanzanie ou république-unie de Tanzanie, est un pays d'Afrique de l'Est
situé en bordure de l'océan Indien, dans la partie tropicale de
l'hémisphère sud. Il est entouré au nord par le Kenya et
l'Ouganda, à l'ouest par le Rwanda, le Burundi et la
République démocratique du Congo, au sud-ouest par la Zambie et
le Malawi et au sud par le Mozambique. Le pays couvre
945 087 km² et compte plus de 57 millions
d'habitants en 2016, essentiellement bantous. Sa capitale est
Dodoma, située dans l'intérieur des
terres, mais le principal pôle économique est l'ancienne capitale
Dar es Salam, située sur la côte. Les langues officielles sont le
swahili et l'anglais mais l'arabe est aussi parlé notamment dans les
îles de Zanzibar et Pemba.
La Tanzanie actuelle est née de l'union du Tanganyika
et de Zanzibar le 26 avril
1964, peu de temps après leur indépendance
respective vis-à-vis du Royaume-Uni. Elle est membre du Commonwealth
depuis fin
1961 et des Nations unies depuis le 14 décembre
1961. Soucieux d'accélérer
l'émancipation des Africains par rapport au monde occidental,
inspiré des expériences communistes en Chine, Nyerere s'engage
résolument dans une politique socialiste. Malgré les
difficultés économiques, le pays est en paix et reçoit de
nombreux réfugiés venus des pays voisins en guerre ou fuyant le
régime d'Idi Amin Dada en Ouganda. Nyerere refuse que la politique
d'africanisation de l'administration ne favorise que les seuls Tanzaniens et
autorise l'accès aux emplois publics aux étrangers. Beaucoup
obtiennent également la nationalité tanzanienne, y compris des
réfugiés blancs.
Les relations de la Tanzanie avec ses voisins africains, en
particulier ceux du nord, Ouganda et Kenya, se détériorent
au fil des années. Les intentions étaient pourtant bonnes puisque
ces trois pays ont formé en
1967 l'East Africain Community (Communauté
d'Afrique de l'Est) dans le but de constituer à terme un marché
économique commun. Les premières coopérations visent
notamment à uniformiser la politique des changes et de contrôle
des devises. Mais le Kenya, proche des pays occidentaux, s'éloigne de
plus en plus de la Tanzanie soutenue par les communistes chinois, et la
frontière entre ces deux pays est même fermée de
1977 à
1983.
La Tanzanie est un pays de l'hémisphère
sud situé en Afrique de l'Est. Ses frontières naturelles
sont formées par l'océan Indien à l'est, le Kilimandjaro
et le lac Victoria au nord, la rivière Kagera au nord-ouest, le lac
Tanganyika à l'ouest, le Malawi au sud-ouest et le fleuve Ruvuma au sud.
Il a des frontières terrestres avec le Kenya et l'Ouganda au nord, le
Rwanda et le Burundi au nord-ouest, la République démocratique du
Congo à l'ouest, la Zambie et le Malawi au sud-ouest et le Mozambique au
sud.
II.4.2 Économie
L'économie de la Tanzanie est, à bien des
égards, typique d'un pays en développement. Essentiellement
axée sur l'agriculture et l'industrie minière, elle dispose d'une
base industrielle quasi inexistante et peu compétitive. En
2009, l'agriculture représentait ainsi plus de 25
% du PNB, plus de 30 % des exportations et 70 % des emplois. Le tourisme y
constitue une source appréciable et croissante de devises. Le pays est
au palmarès des huit premiers producteurs de coton d'Afrique de l'est,
du sud et du nord au milieu des années
2010. C'est surtout le cinquième au
palmarès des producteurs africains de thé au début de la
décennie
2010, dominé par le Kenya.
Les transports tanzaniens s'effectuent principalement par la
route, avec un complément par le rail. Le réseau routier est
cependant mauvais, et peu nombreuses encore sont les voies goudronnées :
la saison des pluies rend nombre de pistes impraticables pendant des jours,
voire des semaines, et le seul lien entre la côte et le lac Tanganyika
durant cette période est ferroviaire. Le transport aérien est
hors de portée pour l'immense majorité de la population. Il sert
essentiellement le tourisme pour ce qui est des connexions
internationales, et s'appuie sur un plus grand nombre de pistes de terre pour
le trafic régional. Avec
3 700 km de voies ferrées réparties sur
quatre corridors principaux, la Tanzanie est, comparativement à certains
autres pays africains, bien desservie. Conséquence indirecte d'un climat
qui peut être cruel avec les routes, c'est le rail qui a longtemps
été privilégié pour relier la côte à
l'intérieur du pays. Seul le sud-est du pays ne dispose pas de
réseau ferré, et les liaisons internationales se limitent
à la Zambie, l'Ouganda et le Kenya. Plusieurs projets d'extension vers
les autres voisins sont à l'étude. La Tanzanie est
dotée d'une large variété de sources d'énergie :
biomasse, gaz naturel, hydroélectricité, charbon, énergie
solaire ou éolienne. Dans les faits, la plupart de ces ressources ne
sont pas exploitées, moins de 10 % de la population a accès
à l'électricité et, dans les zones rurales, 20 % du temps
de travail est consacré quotidiennement à la collecte de bois,
qui représente près de 92 % de l'énergie produite. Le
reste se répartit entre produits pétroliers (< 7 %) et
hydroélectricité (< 2 %).
II.5 BURUNDI
II.5.1 Géographie et histoire
Le Burundi, en forme longue la République du Burundi,
en kirundi Republika y'Uburundi, est un pays d'Afrique de l'Est sans
accès à la mer, mais possédant un grand rivage sur le lac
Tanganyika, situé dans la région des Grands Lacs et
entouré par la République démocratique du Congo à
l'ouest, le Rwanda au nord, et la Tanzanie à l'est et au sud. Sa
capitale est, depuis le 4 février
2019, Gitega. Bujumbura,
ancienne capitale et ville la plus peuplée du pays, est la capitale
économique. L'indépendance du pays est proclamée le
1erjuillet
1962, date alors choisie pour célébrer la
fête nationale. Le mont Heha, au sud-est de Bujumbura, culmine à
2 670 mètres. Mais le point culminant du pays
se trouve un peu au sud-est du Mont Heha à
2 684 mètres. Une bande de terre longeant le
fleuve Rusizi, au nord du lac Tanganyika, est la seule région dont
l'altitude est inférieure à
1 000 mètres. Cette région fait partie
du Rift Albertin, extrême ouest de la vallée du Grand Rift.
II.5.2 Économie
L'économie du Burundi est principalement rurale et
repose sur l'exportation agricole et l'élevage. La production agricole
se répartit entre les produits destinés à l'exportation,
comme le café, le thé et le coton, et les cultures
vivrières. La filière du café représente la
première ressource du pays (80 % des exportations). Le Burundi est
également le huitième au palmarès des producteurs
africains de thé au début de la décennie
2010, dominé par le Kenya.
Le Burundi a abrité près de
32 000 réfugiés et demandeurs d'asile
en
2007 et la plupart provenaient de la République
démocratique du Congo et les autres du Rwanda. Au cours de cette
même année, près de
18 900 réfugiés et demandeurs d'asile
vivaient dans quatre camps dirigés par le Haut-Commissariat des Nations
unies pour les réfugiés et les autres vivaient dans des lieux
prédéterminés et dans des régions urbaines. Tel que
décrit dans le World Refugee Survey
2008 du Comité américain pour les
réfugiés et les immigrants, les réfugiés devaient
obtenir des permissions et certains documents lors de leurs déplacements
à l'extérieur des camps qui ont limité leur
capacité à travailler.
II.6 RWANDA
II.6.1 Géographie et histoire48(*)
Le Rwanda est un pays de l'Afrique centrale situé au
sud de l'Équateur, entre 1°04' et 2°51' de latitude sud et
entre 28053°, et 30053° de longitude est. Avec une superficie de 26
338 km², le pays est entouré par l'Ouganda au nord, la Tanzanie
à l'est, la République Démocratique du Congo à
l'ouest et le Burundi au sud. Sans accès å la mer, le Rwanda est
ainsi enclavé et se situe, à vol d'oiseau, à 1 200 km de
l'Océan Indien et å 2 000 km de l'Océan Atlantique.
Sur le plan climatique, le Rwanda jouit d'un climat
subéquatorial tempéré par l'altitude. La
température annuelle moyenne oscillant autour de 18,5°C tandis que
la pluviométrie est de l'ordre de 1 250 mm, en moyenne. Le climat
connaît cependant des variations régionales qui restent en
général calquées sur les étages altitudinaux.
Avec des températures quasi constantes, le climat du
Rwanda reste cependant caractérisé par des variabilités
interannuelles, voire des irrégularités notables de pluies
marquées par des excès et surtout des déficits. Ces
perturbations affectent profondément la production agricole qui
enregistre parfois des périodes de crise.
En 1946, le pays passe sous la tutelle de l'Organisation des
Nations Unies, assurée également par la Belgique jusqu'au
1èr juillet 1962, date d'accession du Rwanda à
l'indépendance. Peu après la révolution sociale de 1959,
le Rwanda est proclamé République le 28 janvier 1961.
En 1973, un coup d'état militaire consacre la
deuxième République, gérée en régime de
parti unique depuis la création du Mouvement Révolutionnaire
National pour le Développement (MRND) en 1975. Le 10 juin 1991 une
nouvelle constitution instituant le multipartisme est promulguée.
II.6.2 Économie
Le Rwanda est un pays essentiellement agricole. Les
données du Recensement Général de la Population et de
l'Habitat (RGPH) de 1991 montrent que 91% de la population active
occupée travaille dans le secteur primaire, dominé par
1'agriculture, 3% dans le secteur secondaire et 6% dans le tertiaire. En 1991,
ces trois secteurs représentaient respectivement 40%, 20% et 40% du
Produit Intérieur Brut (PIB). D'après la Banque Mondiale.
Le sous-sol rwandais est pauvre et se résume à
quelques gisements de cassitérite, de wolfram, de colomhn-tantalite, et
d'un peu d'or. Ceci fait que les activités minières participent
faiblement au revenu national.
L'économie du Rwanda reste, par ailleurs, sous la
contrainte de l'enclavement du pays. Cet enclavement grève les prix des
marchandises importées et exportées, suite à la longueur
du transport, sa cherté et son incertitude quand les zones
traversées par les routes vers Mombasa et Dar-es-Salam, principaux
ports, connaissent des troubles.
II.7 OUGANDA
II.7.1 Situation socio-économique
générale de l'Ouganda
Données générales Pays insulaire
d'Afrique de l'Est, la République de l'Ouganda occupe une superficie de
235 885 km². Les grandes villes du pays sont la capitale
Kampala, Jinja, Mbale et Mbarara. 18% de sa surface
sont constitués par des eaux intérieures et des marécages,
12% par des parcs nationaux, des forêts et des réserves et 70% par
des forêts, des régions boisées et des prairies. Au
nord-est le climat est semi-aride, avec une hauteur de pluie annuelle de moins
de 50 cm (20 pouces) alors qu'au sud-ouest elle est de 130 cm (50 pouces),
voire plus.
II.7.2 Facteurs moteurs de l'économie
L'Ouganda a un gros potentiel économique. Très
riche en ressources naturelles : terres très fertiles,
précipitations régulières, gisements de
minéraux ; le pays paraissait promis à une croissance et
à un développement économiques rapides, au moment de
l'indépendance mais, avec l'instabilité chronique et les
errements de la gestion économique, l'Ouganda n'a cessé de
décliner économiquement pour devenir l'un des pays les plus
pauvres et les moins développés du monde.
L'Ouganda tire la quasi-totalité de ses recettes en
devises des produits agricoles, le café représentant à lui
seul plus de 90% des exportations du pays, mais avec l'incertitude des cours
mondiaux du caféet la maladie des caféiers qui affecte la
production, d'autres exportations prennent de l'importance : les exportations
de cuirs, de peaux, de légumes, de fruits et de fleurs ainsi que le
poisson augmentent et le coton, le thé et le tabac restent en bonne
place.
L'activité économique est essentiellement
agricole. On est en train de moderniser le secteur de l'industrie pour
reprendre la production de matériaux de construction comme le ciment,
les fers à béton, les revêtements de toiture en fibrociment
et la peinture. Le pays produit notamment du plastique, du savon, de la
bière et des boissons non alcoolisées.
Le réseau routier de l'Ouganda s'étend sur
environ 32 000 km près de 6 400 km sont pavés. La plupart des
artères partent de Kampala. Le réseau ferroviaire s'étend
sur près de 1 300 km. Une voie de chemin de fer relie Mombasa sur
l'océan Indien et Tororo où elle bifurque à l'ouest vers
Jinja, Kampala et Kasese et au nord vers Mbale, Soroti, Lira, Gulu et Kapwach.
Les liaisons routières et ferroviaires importantes vers Mombasa
permettent d'assurer les transports de l'Ouganda ainsi que ceux des pays
voisins Rwanda, Burundi et certaines parties de la République
démocratique du Congo. L'aéroport international est situé
à Entebbe au bord du lac Victoria à quelque 32 km au sud de
Kampala.
II.7.3Politique commerciale
L'Ouganda fait depuis toujours partie, avec le Kenya et la
Tanzanie, d'un groupe d'échanges économiques. Bien que la
communauté d'Afrique de l'Est se soit effondrée à grand
bruit en 1977, le renouveau de la coopération entre pays d'Afrique de
l'Est a aidé les trois pays à coordonner leurs activités
de développement et leurs débouchés commerciaux. Il a
également fait augmenter le volume des échanges entre ces pays.
Des statistiques du Bureau des statistiques du Kenya font apparaître que
la valeur des biens importés par l'Ouganda est passée de 2 456
milliards de shillings kenyans en 1992 à 19 063 milliards de shillings
en 1996. Les exportations de l'Ouganda vers le Kenya ont elles aussi
augmenté même si la balance commerciale entre les deux pays est
nettement en faveur du Kenya.
II.8 SOUDAN DU SUD
II.8.1 Géographie et histoire
Le Soudan du Sud, en forme longue république du Soudan
du Sud (en anglais : Republic of South Sudan), est un pays d'Afrique orientale
dont la capitale est Djouba. À la suite du
référendum d'autodétermination organisé du 9
au 15 janvier
2011, le Soudan du Sud a fait sécession de la
république du Soudan le 9 juillet
2011; mais malgré la reconnaissance
immédiate de l'État par la communauté internationale, des
litiges subsistent quant au tracé définitif de la
frontière. Dès
2013, la république du Soudan du Sud sombre dans
une guerre civile particulièrement sanglante entre partisans du
président Salva Kiir et ceux du vice-président Riek Machar.
En français, le nom officiel est « Soudan du Sud
» (en accord avec les règles grammaticales habituelles du
français). Il est cependant fréquent de voir dans la
presse l'anglicisme « le Sud Soudan » et « le Sud-Soudan
» (dérivés du nom anglais South Sudan).
Les pays limitrophes du Soudan du Sud sont le Soudan au nord,
l'Éthiopie à l'est, le Kenya à l'est-sud-est, l'Ouganda au
sud-est, la République démocratique du Congo au sud-sud-ouest et
la République centrafricaine à l'ouest.
La République du Soudan du Sud n'est pas
immédiatement reconnue par l'Éthiopie, État voisin, qui
redoutait des mouvements sécessionnistes et indépendantistes dans
sa région du Sud-Ouest, dite des « nations, nationalités et
peuples du Sud », région frontalière avec le Soudan du Sud,
où vivent des ethnies communes, animistes et chrétiennes (surtout
protestantes).
II.8.2 Économie
La présence du Nil Blanc et de ses nombreux affluents,
ainsi que le climat tropical, permettent une agriculture abondante produisant
du coton, des arachides, du sorgho, du millet, du blé, du maïs, de
la gomme arabique, de la canne à sucre, du manioc (tapioca), des
mangues, des papayes, des bananes, des patates douces et du sésame. Le
Nil Blanc et ses affluents permettent aussi la production
d'hydroélectricité. Le sous-sol du Soudan du Sud est
également très riche : on y trouve du pétrole, du minerai
de fer, du cuivre, du chrome, du zinc, du tungstène, du mica, de
l'argent et de l'or. Avant l'indépendance, le Soudan du Sud assurait
environ 85 % de la production des
470 000 barils de pétrole par jour de
l'ensemble du Soudan. Toutefois, les équipements et l'industrie
pétrolière se trouvent essentiellement dans le Nord.
À partir du 18 juillet
2011, le Soudan du Sud met en circulation sa propre
monnaie, la livre sud-soudanaise, se substituant ainsi à la livre
soudanaise.
II.9RÉPUBLIQUE CENTRE AFRICAINE
II.9.1 Géographie et histoire
La République centrafricaine, aussi appelée le
ou la Centrafrique, est un pays d'Afrique centrale en voie de
développement, dont la population est estimée à
4500000 habitants, pour une superficie
d'environ
623000 km².
Il est entouré par le Cameroun à l'ouest, le
Tchad au nord-nord-ouest, le Soudan au nord-est, le Soudan du Sud à
l'est, la République démocratique du Congo au sud-est et la
République du Congo au sud-ouest. La Centrafrique (RCA) est un pays
enclavé sans accès à la mer. Le pays souffre d'inondations
en raison du manque d'entretien des fleuves et des débits
impressionnants qu'engendre la saison des pluies en Afrique centrale. Le climat
tropical domine l'essentiel du pays avec une saison humide de mai à
octobre et une saison sèche de novembre à avril. Au Sud, la
frontière des deux Congos, le climat est de type équatorial,
intertropical de Carnot à Berbérati à l'ouest,
subsahélien vers Birao au Nord avec une saison sèche pouvant
aller de 8 à 9 mois, et intertropical mais frais et orageux sur les
reliefs.
II.9.2 Économie
Le pays est membre de l'Union africaine (UA), de la
Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale
(CEMAC), de la Communauté des États sahélo-sahariens et de
l'Organisation de la coopération islamique. Le pays est partagé
entre savanes et forêt équatoriale (au sud), et connaît pour
l'essentiel un climat tropical.Le pays compte des gisements d'aluminium, de
cuivre, d'or, de diamant, d'uranium et des puits de pétrole. Les
principales cultures sont le manioc (cassave), les bananes, le maïs,
le café, le coton et le tabac. Le potentiel des sols est estimé
à 15 millions d'hectares (
150000 km²). Le nord-ouest et le centre du
pays représentent un bassin agricole important pour les cultures de
coton et de canne à sucre. Toutefois, la faiblesse des infrastructures
et du soutien à la production, qui reste majoritairement extensive,
limite très fortement les rendements, très inférieurs
à ceux des pays voisins. L'enclavement du pays demeure un handicap
important. L'exploitation forestière contribue largement au PIB, avec
d'importantes ressources en bois tropicaux.
En
2013, la Centrafrique est suspendue du Processus de
Kimberley visant à lutter contre les diamants du sang. Un cadre
législatif anachronique voire inexistant, l'absence d'infrastructures de
transport et forte corruption, caractérisent l'économie de la
République centrafricaine, qui fait également partie
d'institutions visant à l'intégration sous régionale ou
régionale comme la CEMAC. La Centrafrique reste un des endroits de la
planète où l'on trouve encore une flore et une faune très
diversifiées, en particulier une population d'éléphants
d'Afrique de forêt. Cette situation reste très fragile du fait du
braconnage pour l'ivoire et de la consommation de viande de brousse, mais
représente un potentiel cynégétique et
d'écotourisme important. Le tourisme reste anecdotique, autant du fait
de la faiblesse des infrastructures d'accueil et de transport que de la forte
insécurité qui règne dans le pays. La circulation
routière dans les provinces en République centrafricaine reste
très difficile et très dangereuse car l'état des routes
est trop dégradé et reste archaïque sans mesure de
sécurité routière adéquate pour les usagers.
Pendant trente années, la RCA ne dispose pas d'une
entreprise de transport urbain de personnes digne de ce nom. Le principal
aéroport du pays est celui de la capitale, l'aéroport Bangui
M'poko.
II.10RÉPUBLIQUE DU CONGO
II.10.1La situation géographique
Située en Afrique centrale, la République du
Congo s'étend sur une superficie de 342 000 km². Elle est pourvue
d'une façade maritime de 170 km sur l'Océan Atlantique et
limitée au nord par le Cameroun et la Centrafrique, au sud par la
République Démocratique du Congo et l'Angola (enclave du
Cabinda), au sud-ouest par l'Océan Atlantique, à l'est par le
fleuve Congo et son affluent l'Oubangui qui le séparent de la
République Démocratique du Congo et à l'ouest par le
Gabon.
Son relief est essentiellement constitué du bassin
sédimentaire du fleuve Congo et des roches anciennes. Son point le plus
élevé est le Mont Nabemba, culminant à 1 040 m, dans le
département de la Sangha. Le Congo est traversé par deux types de
végétation : la forêt, qui couvre
près des deux tiers du territoire national (65 %), est localisée
dans le sud (massifs du Chaillu et du Mayombe), au nord-est (forêt
inondée) et au nord-ouest (forêt exondée) ; la
savane, qui s'étend de la vallée du Niari au Plateau
Central, occupe le tiers du territoire national.
Le Congo est doté d'un réseau hydrographique
important. On note, principalement, la présence du fleuve Congo qui,
avec un débit de 40 000 m3 en moyenne, est le plus puissant
au monde après l'Amazone. En outre, le pays est arrosé par
plusieurs affluents de ce grand fleuve dont les plus importants sont, dans la
partie septentrionale, l'Oubangui, la Sangha, la Likouala- Mossaka, l'Alima et
la Nkéni et, dans la partie méridionale, la Léfini, le
Djoué et la Loufoulakari.
II.10.2Lesatouts économiques
Le Congo est fortement doté en ressources naturelles.
Il est en grande partie couvert de forêts tropicales
bénéficiant de fortes précipitations (moyenne annuelle
nationale : 1650 mm) relativement stables et de vastes terres arables
recouvrant environ un tiers de son territoire. Le pays dispose d'un littoral
qui s'étend sur environ 170 km le long de l'océan atlantique,
abritant un port en eaux profondes, et contrôle une zone marine
s'étendant jusqu'à 200 miles nautiques dans l'océan. Il
ouvre l'accès à la mer à deux pays enclavés
d'Afrique centrale (Tchad et Centrafrique). Cet accès à la mer
lui confère un rôle géostratégique majeur en ce qui
concerne l'entrée et la sortie des marchandises.
Le Congo dispose également d'un réseau
hydrographique très développé, d'un climat propice
à l'agriculture, d'une biodiversité d'importance mondiale et de
ressources minérales. Ses forêts représentent la
troisième étendue forestière d'Afrique et constituent un
important stock de carbone. Le Congo a toujours été un important
producteur de bois durs tropicaux.
Les principaux produits forestiers incluent les grumes, mais
le pays exporte également un volume limité de bois sciés
et de panneaux à base de bois. La production forestière fournit
également du bois de chauffe, du charbon de bois, des produits
forestiers non ligneux, des aliments et des médicaments. Le pays dispose
d'un fort potentiel de croissance dans les secteurs des produits alimentaires
et des cultures commerciales.
La République du Congo est dotée d'une grande
diversité de ressources naturelles qui représentent un grand
potentiel de développement économique. Le pétrole, le
bois, la potasse, le magnésium, le gaz naturel,
l'hydroélectricité et le minerai de fer ne sont que quelques-unes
des ressources naturelles sur lesquelles le Congo peut compter pour son
développement. L'essor de l'industrie extractive, la découverte
de nouvelles ressources et le contexte international ont été les
facteurs déterminants de l'évolution de la structure de
l'économie congolaise. Le Congo possède d'importantes
réserves de pétrole. Selon l'administration Américaine de
l'Information sur l'Énergie (EIA), les réserves prouvées
de pétrole du Congo sont évaluées à 1,6 milliard de
barils, la quatrième plus grande réserve prouvée de
pétrole de l'Afrique subsaharienne.
Le pays détient également des ressources
importantes en sables bitumineux (sables imprégnés de bitumes)
dans la région côtière du Kouilou. Outre le pétrole,
le Congo dispose de réserves prouvées de gaz naturel qui
pourraient faire l'objet d'une exploitation à terme. Le Congo
possède un potentiel minéralier dont un gisement de fer
classé parmi les plus grands d'Afrique occidentale et centrale.
L'industrie minière du Congo comprend également la production de
ciment, de potasse, de diamant et d'or.
CHAPITRE TROISIÈME : ÉVALUATION DU COMMERCE
EXTÉRIEUR DANS LES PAYS D'ÉTUDE
Au-delà de la littérature, la présentation
des milieux d'études et les différentes intégrations
économiques de la RDC, ce chapitre porte sur l'évolution du
commerce extérieur dans ces différents pays constituant notre
champs d'investigation et l'allure de la balance commerciales tout en
dégageant les causes ; et confronte les résultats obtenus
aux hypothèses et aux résultats antérieurs.Il s'agit
d'étudier comment le commerce extérieur à évoluer
dans les pays limitrophes de la RDC.
III.1 MÉTHODOLOGIE DU TRAVAIL
III.1.1 Collecte des données
Notre investigation a un design causal du fait que nous avons
voulu savoir les causes de l'effet sur la balance commerciale en essayant de
voir si cette dernière peut être influencée par l'autre.
La source de nos données est secondaire du fait que
nous avons recouru aux données qui ont été
collectées une première fois à d'autres fins et que l'on
va réutiliser. Ces données proviennent des différents
rapports de la Banque Mondiale (BM), le Fonds Monétaire International
(FMI), de l'Organisation Mondiale de Douanes (OMD) et pour la RDC nous avons lu
quelques rapports de la Banque Centrale du Congo (BCC). En les consultant
directement, nous avons pu économiser du temps et de l'argent. Mais,
nous avons pu vérifier leur exactitude et leur pertinence parce qu'elles
ont été recueillies dans un tout autre dessein et dans des
conditions qui peuvent en limiter la portée. Ainsi, nous avons
également contrôlé leur impartialité, leur
validité et leur fiabilité.
Ces données sont constituées des différents
montants chiffrés réalisées par les différents pays
pendant la période en étude.
III.1.2 Analyse des données
Les données de ce travail sont numériques
c'est-à-dire chiffrées. Leurs analyses se font par l'usage de la
méthode quantitative (approche statistique), qui nous a aidée
d'analyser les données récoltées en utilisant les outils
statistique et informatique : tableaux, pourcentages et graphiques.
III. 2 PRÉSENTATIONS DES DONNÉES
Tableau n°1 : Présentation des
Exportations des pays en panel en $ (US Courant)
Années
Pays
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
TOTAL
|
RDC
|
11 910 414 647
|
13 226 085 525
|
10 512 898 981
|
8 896 176 893
|
13 401 989 662
|
15 877 982 606
|
73 825 548 314
|
ANGOLA
|
69 376269 462
|
65 126 113 465
|
34 572 954 934
|
28 440 561 887
|
35 420 915 617
|
41 389 000 000
|
274 325 815 365
|
ZAMBIE
|
11 353 601809
|
10 540 534 391
|
7 856 414 457
|
7 402 197 312
|
9 093 164 400
|
9 999 332 925
|
56 245 245 294
|
TANZANIE
|
8 684 876 051
|
9 028 242 341
|
8 104 067 362
|
8 138 039 819
|
8 072 890 864
|
7 731 000 000
|
49 759 116 437
|
BURUNDI
|
223 097 905
|
205 732 034
|
177 973 982
|
196 892 749
|
236 167 733
|
285 503 118
|
1 325 367 521
|
RWANDA
|
1 073 961 239
|
1 180 211 471
|
1 178 598 262
|
1 264 597 146
|
1 666 361 005
|
1 652 376 548
|
8 016 105 671
|
UGANDA
|
4 993 223 773
|
4 959 004 635
|
4 998 895 339
|
4 474 230 589
|
4 714 437 151
|
5 349 653 266
|
29 489 444 753
|
SOUDAN du Sud
|
2 147 118 644
|
2 676 503 424
|
2 598 634 926
|
1 685 915 873
|
1 636 936 937
|
3 100 000 000
|
13 845 109 804
|
RCA
|
253 202 170
|
315 554 746
|
289 321 404
|
264 485 382
|
329 327 913
|
152 000 000
|
1 603 891 615
|
REPUBLIQUE DU CONGO
|
10 780 248 563
|
10 347 651 265
|
5 925 246 365
|
6 005 741 573
|
8 182 172 506
|
11 138 571 943
|
52 379 632 215
|
TOTAL
|
120 796 014 263
|
117 605 633 297
|
76 215 006 012
|
66 768 839 223
|
82 754 363 788
|
96 675 420 406
|
560 815 276 989
|
Source : Données de la Banque
Mondiale disponible sur
www.perspective.usherbrooke.ca
A la lecture de ce tableau nous remarquons que les exportations
dans notre panel sont de l'ordre de 120 796 014 263 $ pour l'an 2013, 117 605
633 297 pour l'exercice de 2014, un montant de 76 215 006 012 pour l'an 2015,
66 768 839 223 pour l'année 2016, 82 754 363 788 pour la période
de 2017 et en fin pour un montant de 96 675 420 406 pour l'année
2018.Tableau n°2 : Présentation des importations des
pays en panelen $ (US Courant)
Années
Pays
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
TOTAL
|
RDC
|
13 405 258 919
|
15 030 792 169
|
11 984 597 102
|
11 871 538 074
|
14 843 047 292
|
17 635 815 460
|
84 771 049 016
|
ANGOLA
|
49 304 202 033
|
50 471 640 781
|
38 499 512 247
|
25 529 394 464
|
28 397 112 166
|
25 567 000 000
|
217 768 861 691
|
ZAMBIE
|
12 372 097 333
|
11 197 227 279
|
9 038 575 565
|
8 095 640 285
|
8 741 805 241
|
10 216 905 805
|
59 662 251 508
|
TANZANIE
|
12 432 470 814
|
12 841 220 563
|
12 170 638 279
|
11 088 089 895
|
10 296 314 063
|
10 803 000 000
|
69 631 733 614
|
BURUNDI
|
839 575 972
|
795 213 832
|
779 309 555
|
688 909 646
|
778 859 200
|
935 410 219
|
4 817 278 424
|
RWANDA
|
2 632 410 899
|
3 015 963 092
|
4 064 071 291
|
4 020 617 992
|
4 427 297 553
|
4 845 095 686
|
23 005 456 513
|
UGANDA
|
7 082 907 843
|
6 624 517 576
|
7 567 938 487
|
6 861 701 989
|
5 869 260 888
|
6 407 124 191
|
40 413 450 974
|
SOUDAN du Sud
|
3 237 805 976
|
3 402 934 081
|
2 007 731 095
|
1 666 416 806
|
1 698 130 841
|
7 800 000 000
|
19 813 018 799
|
RCA
|
305 731 738
|
485 442 387
|
535 931 152
|
576 220 016
|
592 214 076
|
430 000 000
|
2 925 539 369
|
REPUBLIQUE DU CONGO
|
7 295 504662
|
7 779 202 075
|
7 312 448 312
|
6 656 441 100
|
3 887 361 602
|
3 948 563 553
|
36 879 521 304
|
TOTAL
|
108 907 966 189
|
111 644 153 835
|
93 960 753 085
|
77 054 970 267
|
79 531 402 922
|
88 588 914 914
|
559 688 161 212
|
Source : Données de la Banque
Mondiale disponible sur
www.perspective.usherbrooke.ca
A la lecture de ce tableau nous remarquons que les importations
dans notre panel sont de l'ordre de 100,889,763,468$ pour l'an 2013, 100 328
781 413 pour l'exercice de 2014, un montant de 85 255 119 651 pour l'an 2015,
73 948 776 406 pour l'année 2016, 76 076 311 978 pour la période
de 2017 et en fin pour un montant de 88 588 914 914 pour l'année
2018.
Tableau n°3 : Présentation des
exportations nettes ou solde des balances commercialesen $ (US
Courant)
Années
Pays
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
TOTAL
|
RDC
|
-1 494 844 272
|
-1 804 706 644
|
-1 471 698 121
|
-2 975 361 181
|
-1 441 057 630
|
-1 757 832 854
|
-10 945 500 702
|
ANGOLA
|
20 072 067 429
|
14 654 472 684
|
-3 926 557 313
|
2 911 167 423
|
7 023 803 451
|
15 822 000 000
|
56 556 953 674
|
ZAMBIE
|
-1 018 495 524
|
-656 692 888
|
-1 182 161 108
|
-693 442 973
|
351 359 159
|
-217 572 880
|
-3 417 006 214
|
TANZANIE
|
-3 747 594 763
|
-3 812 978 222
|
-4 066 570 917
|
-2 950 050 076
|
-2 223 423 199
|
-3 072 000 000
|
-19 872 617 177
|
BURUNDI
|
-616 478 067
|
-589 481 798
|
-601 335 573
|
-492 016 897
|
-542 691 467
|
-649 907 101
|
-3 491 910 903
|
RWANDA
|
-1 558 449 660
|
-1 835 751 621
|
-2 885 473 029
|
-2 756 020 846
|
-2 760 936 548
|
-3 192 719 138
|
-14 989 350 842
|
UGANDA
|
-2 089 684 070
|
-1 665 512 941
|
-2 569 043 148
|
-2 387 471 400
|
-1 154 823 737
|
-1 057 470 925
|
-10 924 006 221
|
SOUDAN du Sud
|
-1 090 687 332
|
-726 430 657
|
590 903 831
|
19 499 067
|
-61 193 904
|
-4 700 000 000
|
-5 967 908 995
|
RCA
|
-52 529568
|
-169 887 641
|
-246 609 748
|
-311 734 634
|
-262 886 163
|
-278 000 000
|
-1 321 647 754
|
REPUBLIQUE DU CONGO
|
3 484 743 901
|
2 568 449 190
|
-1 387 201 947
|
-650 699 527
|
4 294 810 904
|
7 190 008 390
|
15 500 110 911
|
Source : Données
de la Banque Mondiale disponible sur
www.perspective.usherbrooke.ca
A la lecture de ce tableau nous remarquons que les exportations
nettes dans notre panel ont un signe négatif à l'ordre de 10 945
500 702 pour la RDC, un montant de 3 417 006 214 pour la Zambie, un chiffre de
19 872 617 177 pour la République de la Tanzanie, pour le Burundi un
chiffre de 3 491 910 903, 14 989 350 842 pour le Rwanda, l'Uganda un montant de
10 924 006 221, une somme de 5 967 908 995 pour le Soudan du Sud et un chiffre
de 1 321 647 754 et enfin l'Angola avec les exportations nettes d'un signe
positif de 91 157 447 056.Tableau N°4 : Présentation
du PIB des pays en panelen $ (US Courant)
Années
Pays
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
TOTAL
|
RDC
|
32 679 745 298
|
35 909 040 266
|
37 917 704 900
|
37 134 799 974
|
38 019 265 626
|
47 227 535 291
|
228 888 091 355
|
ANGOLA
|
136 710 000 000
|
145 712 000 000
|
116 194 000 000
|
101 124 000 000
|
122 124 000 000
|
105751 000 000
|
727 615 000 000
|
ZAMBIE
|
28 045 460 442
|
27 150 630 607
|
21 154 394 546
|
20 954 754 378
|
25 868 142 077
|
26720 073 436
|
149 893 455 486
|
TANZANIE
|
45 680 532 614
|
49 964 788 814
|
47 378 599 025
|
49 774 021 003
|
53 320 625 959
|
57 437 073 927
|
303 555 641 342
|
BURUNDI
|
2 451 625 333
|
2 705 783272
|
3 104 394 858
|
2 959 185 295
|
3 172 416 146
|
3 078 029 929
|
17 471 434 833
|
RWANDA
|
7 621 923 308
|
8 016 591 928
|
8 277 613 194
|
8 475 681 533
|
9 135 454 442
|
9 509 003 197
|
51 036 267 602
|
UGANDA
|
27 291 879 819
|
27 102 650 387
|
27 102 650 387
|
24 133 664 285
|
25 995 031 850
|
27 476 945 526
|
159 102 822 254
|
SOUDAN du Sud
|
13 257 627 119
|
13 282 033 898
|
12 374 452 082
|
3 070 885 014
|
3 618 000 000
|
3 100 000 000
|
48 702 998 113
|
RCA
|
1 700 627 480
|
1 904 794 555
|
1 709 221 159
|
1 844 714 795
|
2 167 501 640
|
2 379 716 827
|
11 706 576 456
|
REPUBLIQUE DU CONGO
|
14 085 851 348
|
14 177 437 982
|
8 553 154 580
|
9 035 848 071
|
8 701 334 800
|
11 263 682 694
|
65 817 309 475
|
Total
|
309 525 272 761
|
325 925 751 709
|
283 766 184 731
|
258 507 554 348
|
292 121 772 540
|
293 943 060 827
|
1 763 789 596 916
|
Source : Données de la Banque
Mondiale disponible sur
www.perspective.usherbrooke.ca
Ce tableau de PIB nous renseigne que pendant la période en
étude que la RDC a réalisé un PIB de 228 888 091 355, un
montant de 727 615 000 000 pour l'Angola, un chiffre de 149 893 455 486 pour la
Zambie, une somme de 303 555 641 342 pour la Tanzanie, une réalisation
du PIB pour le Burundi de 17 471 434 833, une réalisation de 51 036 267
602 pour le Rwanda, une somme de 159 102 822 254 pour l'Ouganda, un chiffre en
PIB de 48 702 998 113 pour le Soudan du Sud, un montant de 11 706 576 456 pour
la RCA et en fin une réalisation de 65 817 309 475 pour le Congo
Brazza.
III.3 ANALYSE DE DONNÉES ET INTERPRÉTATION DES
RÉSULTATS
Toutefois, « les résultats de l'analyse
quantitative sont généralement présentés au moyen
des tableaux, graphiques [...] et commentés de façon
précise et concise »49(*) pour ce faire ci-dessous leurs analyse et
l'interprétation.
Notre analyse quantitative est de type secondaire car elle
fait appel à des outils de traitement plus sophistiqués50(*)et pour ce qui est de nous nous
avons utilisés le logiciel Excel pour le traitement et analyse de nos
données.
Tableau N°5 : Structure du taux de couverture
des pays
Années
Pays
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
Total
|
RDC
|
88,85
|
87,99
|
87,72
|
74,94
|
90,29
|
90,03
|
87,09%
|
ANGOLA
|
140,71
|
129,04
|
89,80
|
111,40
|
124,73
|
161,88
|
125,97%
|
ZAMBIE
|
91,77
|
94,14
|
86,92
|
91,43
|
104,02
|
97,87
|
94,27%
|
TANZANIE
|
69,86
|
70,31
|
66,59
|
73,39
|
78,41
|
71,56
|
71,46%
|
BURUNDI
|
26,57
|
25,87
|
22,84
|
28,58
|
30,32
|
30,52
|
27,51%
|
RWANDA
|
40,80
|
39,13
|
29,00
|
31,45
|
37,64
|
34,10
|
34,84%
|
UGANDA
|
70,50
|
74,86
|
66,05
|
65,21
|
80,32
|
83,50
|
72,97%
|
SOUDAN du Sud
|
66,31
|
78,65
|
129,43
|
101,17
|
96,40
|
39,74
|
69,88%
|
RCA
|
82,82
|
65,00
|
53,98
|
45,90
|
55,61
|
35,35
|
54,82%
|
REPUBLIQUE DU CONGO
|
147,77
|
133,02
|
81,03
|
90,22
|
210,48
|
282,09
|
142,03%
|
Source : Effectué par nous
même à partir du tableau n° 1 et n°2 avec le logiciel Ms
Excel
De ce tableau nous voyons que pendant toute la période en
étude que la RDC, la Zambie, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda,
l'Ouganda, le Soudan du Sud et la RCA ont un solde de la balance commerciale
déficitaire vu le taux de couverture inférieur à 100% et
que l'Angola et le Congo Brazza ont un solde de la balance commerciale
excédentaire vu le taux de couverture supérieur à
100%.Tableau N°6 : Structure du taux d'ouverture des
pays
Années
Pays
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
TOTAL
|
RDC
|
38,73
|
39,35
|
29,67
|
27,96
|
37,15
|
35,48
|
34,65%
|
ANGOLA
|
43,41
|
39,67
|
31,44
|
26,69
|
26,13
|
31,66
|
33,82%
|
ZAMBIE
|
42,30
|
40,03
|
39,93
|
36,98
|
34,47
|
37,83
|
38,66%
|
TANZANIE
|
23,11
|
21,88
|
21,40
|
19,31
|
17,23
|
16,13
|
19,67%
|
BURUNDI
|
21,67
|
18,50
|
15,42
|
14,97
|
16,00
|
19,83
|
17,58%
|
RWANDA
|
24,31
|
26,17
|
31,67
|
31,18
|
33,35
|
34,16
|
30,39%
|
UGANDA
|
22,12
|
21,37
|
23,18
|
23,49
|
20,36
|
21,39
|
21,97%
|
SOUDAN DU SUD
|
20,31
|
22,89
|
18,61
|
54,58
|
46,09
|
175,81
|
34,55%
|
RCA
|
16,43
|
21,03
|
24,14
|
22,79
|
21,26
|
12,23
|
19,35%
|
REPUBLIQUE DU CONGO
|
64,16
|
63,93
|
77,38
|
70,07
|
69,35
|
66,97
|
67,81%
|
Source : Effectué par nous
même à partir du tableau n° 1, 2 et 4 à l'aide du
logiciel Ms Excel.
Nous estimons que pendant la période sous examen,
l'économie de la RDC est extravertie à 34,65% ; celle de
l'Angolaest extravertie à 33,82% ; ensuite un taux d'ouverture de
38,66% pour la Zambie pour dire que l'économie est extravertie ; un
taux d'ouverture au reste du monde de 19,67% pour la Tanzanie pour dire
que l'économie est intravertie; un pourcentage d'ouverture de 17,58%
pour le Burundi pour dire que l'économie est intravertie; un taux
d'ouverture de 30,39% pour le Rwanda pour dire que l'économie est
extravertie ; une part de 21,97% pour l'Ouganda pour dire que
l'économie est intravertie; le Soudan du Sud un taux de 34,55% pour
dire que l'économie est extravertie ; la RCA avec un taux
d'ouverture au reste du monde de 19,35% pour dire que l'économie est
intravertie et en fin un taux de 67,81% pour la République du Congopour
dire que l'économie est extravertie.
Graphique N°1 : Structure des exportations
nettes par pays
Source :Effectué par nous-même
en utilisant le tableau n°3 avec le logiciel Ms Excel
Nous constatons à la lecture de ce graphique que deux
des pays limitrophes de la RDC ont un solde des exportations nettes positif en
2013,2014 et 2018 en l'occurrence de l'Angola et le Condo Brazza et que sept
(7) autres ont eu un solde négatif, pendant l'an 2015 et 2016 deux
d'entre les neufs (9) ont eu un solde positif en référence de
l'Angola et le Soudan du Sud, dans l'année 2017 on voit que seul la
Zambie, l'Angola et le Congo Brazza ont eu un solde excédentaire, tandis
que les autres pays ont un solde déficitaire et remarquons que seul la
RDC a un solde déficitaire pendant toute la période la RDC
demeure dans un déficit du commerce extérieur.
Graphique N°2 : Évolution du commerce
extérieur par pays du panel
Source : Effectué par nous
même à partir du tableau n°3 à l'aide du logiciel Ms
Excel
Remarquons par ce graphique que pendant toute la
période sous examen seul l'Angola et le Congo Brazza ont une exportation
nette positive et que dans la même période la RDC, la RCA, le
Soudan du Sud, l'Uganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie et la Zambie ont
une exportation nette négative dans la période sous examen et que
constatons que les exportations nettes ont une allure descendante pendant cette
période dans ces pays du panel vu la droite de régression qui
dégagey = -2465147152,30x + 17131070253,53 pour signifier que
17 131 070 253,53 est une constate et qu'à moyenne chaque pays a
dégagé une baisse de 2 465 147 152,30 pendant notre
période sous examen.Graphique n°3 : les exportations
nettes des pays en panel
Source : Effectué par nous-mêmes à partir du
tableau n°3 à l'aide du logiciel Ms ExcelPar la lecture de ce
graphique qui présente l'évolution des pays en panel, remarquons
que les évolutions sont positives (les tendances à la hausse)
dans les pays suivants : la Zambie avec y = 214
785 357,03x - 1 321 249 785,27 ; la Tanzanie avec un
y = 264 661 706,43x - 4 238 418 835,33 ; une évolution pour le
Burundi avec y = 2 358 414,26x - 590 239 600,40 ;
l'Ouganda avec un y = 196 420 145,29x - 2 508 138 212
et un y de 698 340 285,91x+139 160 817,80 pour la République
du Congo.
Les évolutions négatives (les droites de
tendances à la baisse) des exportations nettes dans les pays
ci-après : la RDC avec un y de -49 361 683,66x
- 1 651 484 224,20 ; un y de -1 065 846 288,80x + 13 156 620 956,47 pour
l'Angola ; une tendance de -309 069 999,66x - 1 416
480 141,53 pour le Rwanda ; un y = -474 921 652,71x +
667 574 285,33 pour le Soudan du Sud et enfin un y de
-42 042 074,63x - 73 127 364,47 pour la RCA.
TEST D'ANALYSE DE LA VARIANCE (ANOVA)
L'analyse de variance a pour but la comparaison des moyennes
de k population à partir d'échantillons
aléatoires et indépendants prélevés dans chacune
d'elles51(*).
Pour ce faire nous aurons plusieurs moyennes à comparer
dont M1, M2, M3, ..., M10 et
partant de ces moyennes nous émettons les hypothèses
suivantes :
H0 :
M1 = M2 = M3=, ..., = M10 nous
disons qu'il n'y a pas de différence significative ;
H1 : M1
? M2 ? M3 ?,..., ? M10 à ce point
nous disons qu'il existe une différence significative.
Tableau n°7 : Détermination de la
significativité du solde de la balance, avec ANOVA
RAPPORT DÉTAILLÉ
|
Groupes
|
Nombre d'échantillons
|
Somme
|
Moyenne
|
Variance
|
RDC
|
6
|
-10945500702
|
-1824250117
|
341897496904303000
|
ANGOLA
|
6
|
91157447056
|
15192907843
|
99548111353819300000
|
ZAMBIE
|
6
|
-3417006214
|
-569501035.7
|
314349872520185000
|
TNIE
|
6
|
-19872617177
|
-3312102863
|
476741276185592000
|
BURUNDI
|
6
|
-3491910903
|
-581985150.5
|
3174414284781320
|
RWANDA
|
6
|
-14989350842
|
-2498225140
|
417961573380766000
|
UGANDA
|
6
|
-10924006221
|
-1820667704
|
400718510501033000
|
SOUDAN du Sud
|
6
|
-5967908995
|
-994651499.2
|
3644920594367770000
|
RCA
|
6
|
-1321647754
|
-220274625.7
|
8976737268774160
|
CONGO BRAZZA
|
6
|
15500110911
|
2583351819
|
10237498410774200000
|
ANALYSE DE VARIANCE
|
Source des variations
|
Somme des carrés
|
Degré de liberté
|
Moyenne des carrés
|
Fcal
|
Probabilité
|
Valeur critique ou Ftab
|
Entre Groupes (pays)
|
1557043149973380000000
|
9
|
173004794441487000000
|
14.99248395
|
0.000000000020
|
2.073351163
|
A l'intérieur des groupes
|
576971751200033000000
|
50
|
11539435024000700000
|
|
|
|
TOTAL
|
2134014901173410000000
|
59
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : effectué par nous
même à partir du tableau n°3 via le logiciel Ms Excel.
ANALYSE DE VARIANCE
|
Source des variations
|
Somme des carrés
|
Degré de liberté
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Probabilité
|
Valeur critique pour F
|
Entre Groupes
|
15322.4492
|
9
|
1702.49436
|
4.47945981
|
0.00024322
|
2.07335116
|
A l'intérieur des groupes
|
19003.3445
|
50
|
380.06689
|
|
|
|
Total
|
34325.7937
|
59
|
|
|
|
|
Tableau n°8 : Détermination de la
significativité du taux d'ouverture, avec ANOVA
Source : effectué par nous
même à partir du tableau n°6 via le logiciel Ms Excel.
A la lecture de ce tableau nous remarquons que la
probabilité est inférieure à 0,05 et que Fcal
est supérieur à Ftab et cela nous pousse
à rejeter légèrement H0 tout en acceptant
H1partant de ce résultat disons que les taux d'ouverture des
pays diffèrent significativement.
Tableau n°9 : Détermination de la
significativité du taux de couverture, avec ANOVA
ANALYSE DE VARIANCE
|
Source des variations
|
Somme des carrés
|
Degré de liberté
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Probabilité
|
Valeur critique pour F
|
Entre Groupes
|
82896.3834
|
9
|
9210.70927
|
11.6807232
|
0.00000000126
|
2.07335116
|
A l'intérieur des groupes
|
39426.9647
|
50
|
788.539294
|
|
|
|
Total
|
122323.348
|
59
|
|
|
|
|
Source : effectué par nous
même à partir du tableau n°5 via le logiciel Ms Excel.
Au regard de ce tableaunous remarquons que la probabilité
est inférieure à 0,05 et que Fcal est supérieur
à Ftab et cela nous pousse à rejeter
légèrement H0 tout en acceptant H1 partant
de ce résultat disons que les taux de couverture de ces pays
diffèrent significativement.
A la lecture du tableau n°7 statistique nous remarquons
que la probabilité de 0.000000000020 est inférieure à 0,05
et que F cal est supérieur à F tab et cela
nous conduit à rejeter l'hypothèse nulle (H0) et
accepter l'hypothèse alternative (H1). Ce qui implique
à refuser légèrement que le solde de la balance
commerciale des pays ne diffère pas significativement et à
accepter que le solde de la balance commerciale des pays du panel
diffère significativement.
Suite au rejet de H0 et à l'acceptation de
H1, nous serons dans l'obligation de faire un test
« Post-hoc » pour voir la
significativité entre un pays et un autre à l'aide de la formule
de Scheffe52(*)qui se calcul de la sorte :
a) FStab = F Tab * degré de
liberté et que
b) FS Cal =
Pour dégager la significativité selon Scheffe il
nous faut deux hypothèses, dont :
On accepte H0 lorsque FS Cal< FS
Tab ; et que si FS Cal> FS Tab on
admettra H1.
Pour déterminer les nombres des couples possibles
nous utiliserons la formule de la combinaison qui est .
Dont nous calculons d'abord FS Tab = F
Tab * Degré de liberté = 2,07335116347462 * 9 ;
le produit nous donne un FS Tabde
18.66016047.
Vu que n est identique dans tous les pays nous ferons 0,333333333 avec la somme carrées des moyennes
étant de 11 539 435 024 000 700 000 ce qui conduit à dire qu'au
dénominateur nous aurons 11 539 435 024 000 700 000 * 0,333333333 =
3 846 478 341 333 560 000.
Pour ce qui est de FS Cal nous le ferons par le
tableau ci-dessous :
N°
|
Relation des pays
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
FS Cal
|
H Acceptée
|
H rejetée
|
1
|
RDC
|
ANGOLA
|
289583665024247000000
|
3846478341333560000
|
75.28540117
|
H1
|
Ho
|
2
|
RDC
|
ZAMBIE
|
1574395257106840000
|
3846478341333560000
|
0.40930823
|
H0
|
H1
|
3
|
RDC
|
TANZANIE
|
2213705793283790000
|
3846478341333560000
|
0.57551495
|
H0
|
H1
|
4
|
RDC
|
BURUNDI
|
1543222246993250000
|
3846478341333560000
|
0.40120394
|
H0
|
H1
|
5
|
RDC
|
RWANDA
|
454242332077167000
|
3846478341333560000
|
0.11809304
|
H0
|
H1
|
6
|
RDC
|
UGANDA
|
12833686484982
|
3846478341333560000
|
0.00000334
|
H0
|
H1
|
7
|
RDC
|
SOUDAN DU SUD
|
688233866710977000
|
3846478341333560000
|
0.17892571
|
H0
|
H1
|
8
|
RDC
|
RCA
|
2572737376798010000
|
3846478341333560000
|
0.66885529
|
H0
|
H1
|
9
|
RDC
|
République du Congo
|
19426954821823300000
|
3846478341333560000
|
5.05058214
|
H0
|
H1
|
10
|
ANGOLA
|
ZAMBIE
|
248453533647761000000
|
3846478341333560000
|
64.59246916
|
H1
|
Ho
|
11
|
ANGOLA
|
Tanzanie
|
342435421210670000000
|
3846478341333560000
|
89.02569853
|
H1
|
Ho
|
12
|
ANGOLA
|
BURUNDI
|
248847248945859000000
|
3846478341333560000
|
64.69482650
|
H1
|
Ho
|
13
|
ANGOLA
|
RWANDA
|
312976186222190000000
|
3846478341333560000
|
81.36694359
|
H1
|
Ho
|
14
|
ANGOLA
|
UGANDA
|
289461752865120000000
|
3846478341333560000
|
75.25370668
|
H1
|
Ho
|
15
|
ANGOLA
|
SOUDAN DU SUD
|
262037077445376000000
|
3846478341333560000
|
68.12389261
|
H1
|
Ho
|
16
|
ANGOLA
|
RCA
|
237566193802138000000
|
3846478341333560000
|
61.76199961
|
H1
|
Ho
|
17
|
ANGOLA
|
République du Congo
|
159000903126598000000
|
3846478341333560000
|
41.33674728
|
H1
|
Ho
|
18
|
ZAMBIE
|
TANZANIE
|
7521864782377940000
|
3846478341333560000
|
1.95551986
|
H0
|
H1
|
19
|
ZAMBIE
|
BURUNDI
|
155853123171854
|
3846478341333560000
|
0.00004052
|
H0
|
H1
|
20
|
ZAMBIE
|
RWANDA
|
3719976671922240000
|
3846478341333560000
|
0.96711234
|
H0
|
H1
|
21
|
ZAMBIE
|
UGANDA
|
1565418030697170000
|
3846478341333560000
|
0.40697435
|
H0
|
H1
|
22
|
ZAMBIE
|
SOUDAN DU SUD
|
180752916614265000
|
3846478341333560000
|
0.04699179
|
H0
|
H1
|
23
|
ZAMBIE
|
RCA
|
121959085441488000
|
3846478341333560000
|
0.03170669
|
H0
|
H1
|
24
|
ZAMBIE
|
République du Congo
|
9940481120026890000
|
3846478341333560000
|
2.58430706
|
H0
|
H1
|
N°
|
Relation des pays
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
FS Cal
|
H Acceptée
|
H rejetéé
|
25
|
TANZANIE
|
BURUNDI
|
7453542723196190000
|
3846478341333560000
|
1.93775762
|
H0
|
H1
|
26
|
TANZANIE
|
RWANDA
|
662396947181787000
|
3846478341333560000
|
0.17220868
|
H0
|
H1
|
27
|
TANZANIE
|
UGANDA
|
2224378834495650000
|
3846478341333560000
|
0.57828971
|
H0
|
H1
|
28
|
TANZANIE
|
SOUDAN DU SUD
|
5370580822960490000
|
3846478341333560000
|
1.39623322
|
H0
|
H1
|
29
|
TANZANIE
|
RCA
|
9559401848141140000
|
3846478341333560000
|
2.48523480
|
H0
|
H1
|
30
|
TANZANIE
|
République du Congo
|
34756385899655100000
|
3846478341333560000
|
9.03589799
|
H0
|
H1
|
31
|
BURUNDI
|
RWANDA
|
3671975698636450000
|
3846478341333560000
|
0.95463314
|
H0
|
H1
|
32
|
BURUNDI
|
UGANDA
|
1534334467106600000
|
3846478341333560000
|
0.39889331
|
H0
|
H1
|
33
|
BURUNDI
|
SOUDAN du Sud
|
170293515321879000
|
3846478341333560000
|
0.04427258
|
H0
|
H1
|
34
|
BURUNDI
|
RCA
|
130834503775205000
|
3846478341333560000
|
0.03401410
|
H0
|
H1
|
35
|
BURUNDI
|
République du Congo
|
10019358127318100000
|
3846478341333560000
|
2.60481335
|
H0
|
H1
|
36
|
RWANDA
|
UGANDA
|
459084080208157000
|
3846478341333560000
|
0.11935179
|
H0
|
H1
|
37
|
RWANDA
|
SOUDAN du Sud
|
2260733694411190000
|
3846478341333560000
|
0.58774117
|
H0
|
H1
|
38
|
RWANDA
|
RCA
|
5189058547270130000
|
3846478341333560000
|
1.34904141
|
H0
|
H1
|
39
|
RWANDA
|
République du Congo
|
25822424388545800000
|
3846478341333560000
|
6.71326395
|
H0
|
H1
|
40
|
UGANDA
|
SOUDAN du Sud
|
682302769821247000
|
3846478341333560000
|
0.17738375
|
H0
|
H1
|
41
|
UGANDA
|
RCA
|
2561258003576850000
|
3846478341333560000
|
0.66587090
|
H0
|
H1
|
42
|
UGANDA
|
République du Congo
|
19395387950157100000
|
3846478341333560000
|
5.04237545
|
H0
|
H1
|
43
|
SOUDAN du Sud
|
RCA
|
599659542211635000
|
3846478341333560000
|
0.15589833
|
H0
|
H1
|
44
|
SOUDAN du Sud
|
République du Congo
|
12802107741233700000
|
3846478341333560000
|
3.32826721
|
H0
|
H1
|
45
|
RCA
|
République du Congo
|
7860321238430630000
|
3846478341333560000
|
2.04351111
|
H0
|
H1
|
Source : tableau effectué par nous même
à partir du tableau n°7 à l'aide du logiciel Ms Excel.
III.3 INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
Notre recherche s'est bornée sur l'évolution du
commerce extérieur des pays du panel (10), savoir l'allure de la balance
commerciale dans ces pays et savoir la cause de cette allure et savoir si les
soldes des balances commerciales diffèrent significativement.
Après nos recherches nous avons
remarqués :
Queles évolutions sont positives (les tendances
à la hausse) dans les pays suivants : la
Zambie avec y = 214 785 357,03x - 1 321 249 785,27 ;
la Tanzanie avec un y = 264 661 706,43x - 4 238 418
835,33 ; une évolution pour le Burundi avec y
= 2 358 414,26x - 590 239 600,40 ; l'Ouganda avec un
y = 196 420 145,29x - 2 508 138 212 et un y de 698 340 285,91x+139 160 817,80
pour la République du Congo et que les
évolutions sont négatives (les droites de tendances à la
baisse) des exportations nettes dans les pays ci-après : la
RDC avec un y de -49 361 683,66x - 1 651 484 224,20 ;
un y de -1 065 846 288,80x + 13 156 620 956,47 pour
l'Angola ; une tendance de -309 069 999,66x - 1 416
480 141,53 pour le Rwanda ; un y = -474 921 652,71x +
667 574 285,33 pour le Soudan du Sud et enfin un y de
-42 042 074,63x - 73 127 364,47 pour la RCA,
remarquons que les exportations nettes ont évoluées à la
baisse pour les pays en panel pendant la période en étude suite
à la droite de régression y= -2 467 147 152,30x+17 131 070 253,53
en ayant une cause de la dépendance de ces pays à la lecture du
tableau n°6 portant sur le taux d'ouverture et que les différents
soldes des balances commerciales diffèrent significativement a la
lecture du test d'ANOVA sur les soldes des balances commerciales (Tableau
n°7), nous avons vu que Fcal est supérieur à
Ftab ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative
(H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse
nulle (H0). Cette acceptation de H1 nous a conduit
à faire un test Post Hoc de Scheffe et nous
avons remarqués que la différence est significative dans les
paires ayant l'Angola comme couple53(*) et qu'il n'existe pas de différence
significative entre les autres paires des pays.
Nous voyons que pendant toute la période en
étude que la RDC, la Zambie, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda,
l'Ouganda, le Soudan du Sud et la RCA ont un solde de la balance commerciale
déficitaire vu le taux de couverture inférieur à 100% et
que l'Angola et le Congo Brazza ont un solde de la balance commerciale
excédentaire vu le taux de couverture supérieur à 100%.
L'économie de la RDC est extravertie à
34,65% ; celle de l'Angola est extravertie à 33,82% ; ensuite
un taux d'ouverture de 38,66% pour la Zambie pour dire que
l'économie est extravertie ; un taux d'ouverture au reste du monde de
19,67% pour la Tanzanie pour dire que l'économie est intravertie;
un pourcentage d'ouverture de 17,58% pour le Burundi pour dire que
l'économie est intravertie; un taux d'ouverture de 30,39% pour le
Rwanda pour dire que l'économie est extravertie ; une part de
21,97% pour l'Ouganda pour dire que l'économie est intravertie; le
Soudan du Sud un taux de 34,55% pour dire que l'économie est
extravertie ; la RCA avec un taux d'ouverture au reste du monde de 19,35%
pour dire que l'économie est intravertie et en fin un taux de 67,81%
pour la République du Congo pour dire que l'économie est
extravertie, et
Et que la différence est significative pour le taux
d'ouverture vu que Fcal est supérieur à Ftab
ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative
(H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse
nulle (H0) à la lecture du tableau n°8 et une
différence significative le taux de couverture vu que Fcal
est supérieur à Ftab ce qui nous a permis
d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant
légèrement l'hypothèse nulle (H0) à la
lecture du tableau n°9.
Ces résultats obtenus viennent confirmés notre
première hypothèse qui disait que la grande partie des pays du
panel auraient un taux de couverture inférieur à 100% ce qui
traduit que les importations dominent les exportations ; d'affirmer notre
deuxième hypothèse qui dit que l'allure est descendante vu la
droite de tendance de y = -2 465 147 152,30x + 17 131 070 253,53 et suite
à une dépendance de ces pays à la lecture de leur taux
d'ouverture et confirme notre troisième hypothèse qui stipule que
les soldes des balances commerciales diffèrent significativement.
III.4DISCUSSION DES
RÉSULTATS
Comparativement aux études de nos
prédécesseurs, nous voici à l'étape de la
discussion des résultats qui après analyse et
interprétation des données à l'aide de tableaux,
graphiques et figures, nous cherchons à les expliquer.
Ci-dessous les travaux antérieurs ayant trait à
notre étude :
1. Amadou DIOP, dans son mémoire
intitulé « analyse de l'évolution du commerce
extérieur du Mali 2004 à 2009 », il a abouti à
la conclusion suivante : « le Mali n'a pas su tirer un profit
notable des différentes opportunités découlant
d'institution et accords en matière de commerce et que les exports se
concentrent sur l'or, le coton et le bétail sur pied ».
2. Christian BALEMBOMFUMU MUNLEMVO, dans son
mémoire qui a porté sur « l'apport de la RDC dans le
commerce international de 2001 à 2007 », il a abouti à ces
résultats en disant que la déliquescence des structures
économiques internes et les faiblesses des échanges
extérieures ont conduit à la marginalisation de la RDC dans
le déroulement des échanges mondiaux et que le profit
économique de la RDC présente beaucoup des signes
d'essoufflement, la production faible et a continué en disant que la RDC
contribue timidement à l'économie mondiale tant au niveau de
l'offre et de la demande que des flux financiers.
3. Michel Dieudonné MIGNAMISSI, dans
sa thèse portant sur « les réformes
macroéconomiques et intégration régionale par le
marché dans la CEMAC », il conclut en disant que ce n'est que
les conditions de l'Union monétaire CEMAC pourrait devenir un espace de
croissance tirée par le commerce extérieur et sous
régional.
4. VRAMAH SERGE MARIUS GBAGBEU, dans
« analyse des facteurs explicatifs du commerce international de biens
environnementaux », il aboutit aux résultats selon lesquels les
résultats de régression montrent que l'impact des variables
exogènes est plus important sur le flux de commerce et que les
coefficients associés aux variables exogènes et a obtenu une
élasticité coût du commerce qui varie lorsque la part des
importations du pays change.
5. ALIGUI TIENTAO, dans sa thèse
portant sur « Commerce International, Innovation et
Interdépendance : une approche par l'économétrie
spatiale»,il aboutit aux résultats selon lesquels la relation entre
le commerce international et l'innovation dans les pays en développement
mérite des recherches avancées et il serait également
très intéressant de développer un modèle dynamique
permettant de mieux rendre compte des effets du commerce sur l'innovation tout
en considérant l'interdépendance spatiale.
En référence de ces différentstravaux
cités ci-haut et après avoir mené nos recherches, nous
remarquons :
que le commerce extérieur de ces dits pays
évolueraient à la hausse dans certains pays les évolutions
sont positives (les tendances à la hausse) dans les pays
suivants : la Zambie avec y = 214 785 357,03x -
1 321 249 785,27 ; la Tanzanie avec un y = 264
661 706,43x - 4 238 418 835,33 ; une évolution pour le
Burundi avec y = 2 358 414,26x - 590 239
600,40 ; l'Ouganda avec un y = 196 420 145,29x -
2 508 138 212 et un y de 698 340 285,91x+139 160 817,80 pour le
Congo Brazzaet à contrario dans d'autres les
évolutions sont négatives (tendances à la baisse) dans les
pays ci-après : la RDC avec un y de -49 361 683,66x - 1 651 484
224,20 ; un y de -3 045 026 220,57x+25 850 499 614,67 pour
l'Angola ; une tendance de -309 069 999,66x - 1
416 480 141,53 pour le Rwanda ; un y = -474 921
652,71x + 667 574 285,33 pour le Soudan du Sud et
enfin un y de -42 042 074,63x - 73 127 364,47 pour la
RCA, en parlant de l'évolution des
exportations nettes auraient évoluer à la baisse vu la droite de
régression y = -2 465 147 152,30x+17 131 070 253,53 ; en ayant une
cause de la dépendance de ces pays aux pays étranger, et que les
différents soldes des balances commerciales diffèrent
significativement avec la limite du test d'ANOVA(Tableau n°7), nous avons
vu que Fcal est supérieur à Ftab ce qui
nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en
rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0). Et
qu'avec le test Post Hoc de Scheffe nous avons
remarqués que la différence est significative dans les paires
ayant l'Angola comme couple et qu'il n'existe pas de différence
significative entre les autres paires des pays.
Nous voyons que pendant toute la période en
étude que la RDC, la Zambie, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda,
l'Ouganda, le Soudan du Sud et la RCA ont un solde de la balance commerciale
déficitaire vu le taux de couverture inférieur à 100% et
que l'Angola et le Congo Brazza ont un solde de la balance commerciale
excédentaire vu le taux de couverture supérieur à 100%.
L'économie de la RDC est extravertie à
34,65% ; celle de l'Angola est extravertie à 33,82% ; ensuite
un taux d'ouverture de 38,66% pour la Zambie pour dire que
l'économie est extravertie ; un taux d'ouverture au reste du monde de
19,67% pour la Tanzanie pour dire que l'économie est intravertie;
un pourcentage d'ouverture de 17,58% pour le Burundi pour dire que
l'économie est intravertie; un taux d'ouverture de 30,39% pour le
Rwanda pour dire que l'économie est extravertie ; une part de
21,97% pour l'Ouganda pour dire que l'économie est intravertie; le
Soudan du Sud un taux de 34,55% pour dire que l'économie est
extravertie ; la RCA avec un taux d'ouverture au reste du monde de 19,35%
pour dire que l'économie est intravertie et en fin un taux de 67,81%
pour la République du Congo pour dire que l'économie est
extravertie, et
Que la différence est significative pour le taux
d'ouverture vu que Fcal est supérieur à Ftab
ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative
(H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse
nulle (H0) à la lecture du tableau n°8 et une
différence significative le taux de couverture vu que Fcal
est supérieur à Ftab ce qui nous a permis
d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant
légèrement l'hypothèse nulle (H0) à la
lecture du tableau n°9.
Il sied à marquer que ces résultats notés
ci-haut vont dans le sens d'enrichir les travaux de nos devanciers.
III.5 SUGGESTIONS
Dans une économie aussi ouverte que l'économie
des pays limitrophes de la RDC et l'économie de cette dernière,
la croissance des exportations et l'internationalisation des entreprises aurait
un caractère crucial pour la prospérité et la
création d'emplois dans ces pays.
Nous suggérons :
L'industrialisation par substitution aux
importations,
Avoir une politique plus soucieuse de préserver
l'environnement (les politiques industrielles),
L'investissement intérieur c'est-à-dire l'Etat
doit promouvoir les entreprises nationales d'où la mission
économique de la Douane (les politiques commerciales moins
protectionnistes),
Les nouveaux dirigeants doivent surmonter les trois obstacles
freinant la « révolution économique » :
lesystème financier, l'immobilier
et la corruption.
Capter l'épargne massive des ménages
pour financer des investissements (fort taux d'épargne),
L'industrialisation par les exportations,
La libéralisation du commerce,
Pratiquer une politique d'importation sélective afin
de favoriser les progrès de compétitivité.
CONCLUSION
Nous voici à la borne de notre recherche qui a un
thème portant sur : « évaluation du
commerce extérieur dans un panel des pays limitrophes de la RDC de 2013
à 2018 », nous avions eu à nous poser ces
questions ci-dessous pour mieux creuser notre thème dont les
voici :
0. Quels sont les taux de couverture dans ces pays du
panel ?
1. Quelle est l'allure de la balance commerciale dans ces pays
et quel serait la cause de cette dernière ?
2. Les soldes de la balance commerciale de ces pays
diffèrent significativement ?
Comme pour chaque question de recherche il nous faut une
hypothèse, nous avons eu à formuler ces hypothèses pour
nos questions de recherches citées ci-haut, dont les voici
ci-dessous :
1) La grande partie des pays du panel auraient un taux de
couverture inférieur à 100% ce qui traduit que les importations
dominent les exportations.
2) L'allure de la balance commerciale aurait été
descendante suite à une dépendance de ces pays avec le reste du
monde.
3) Les soldes des balances commerciales diffèrent
significativement vis-à-vis de ces pays.
Après analyse et traitement des données via la
méthodequantitative et la technique d'observation indirecte et internet,
nous arrêtons ce qui suit :
Une évolution positive dans les pays suivants :
la Zambie avec y = 214 785 357,03x - 1 321 249 785,27
; la Tanzanie avec un y = 264 661 706,43x - 4 238 418
835,33 ; une évolution pour le Burundi avec y
= 2 358 414,26x - 590 239 600,40 ; l'Ouganda avec un
y = 196 420 145,29x - 2 508 138 212 et un y de 698 340 285,91x+139 160 817,80
pour la République du Congo et
Les évolutions sont négatives (les droites de
tendances à la baisse) des exportations nettes dans les pays
ci-après : la RDC avec un y de -49 361 683,66x
- 1 651 484 224,20 ; un y de -1 065 846 288,80x + 13 156 620 956,47 pour
l'Angola ; une tendance de -309 069 999,66x - 1 416
480 141,53 pour le Rwanda ; un y = -474 921 652,71x +
667 574 285,33 pour le Soudan du Sud et enfin un y de
-42 042 074,63x - 73 127 364,47 pour la RCA.
Les exportations nettes ont évolué à la
baisse pour les pays en panel pendant la période en étude suite
à la droite de régression y= -2 467 147 152,30x+17 131 070 253,53
en ayant une cause de la dépendance de ces pays vu le tableau n°6
portant sur le taux d'ouverture.
Nous voyons que pendant toute la période en
étude que la RDC, la Zambie, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda,
l'Ouganda, le Soudan du Sud et la RCA ont un solde de la balance commerciale
déficitaire vu le taux de couverture inférieur à 100% et
que l'Angola et le Congo Brazza ont un solde de la balance commerciale
excédentaire vu le taux de couverture supérieur à 100%.
L'économie de la RDC est extravertie à
34,65% ; celle de l'Angola est extravertie à 33,82% ; ensuite
un taux d'ouverture de 38,66% pour la Zambie pour dire que
l'économie est extravertie ; un taux d'ouverture au reste du monde de
19,67% pour la Tanzanie pour dire que l'économie est intravertie;
un pourcentage d'ouverture de 17,58% pour le Burundi pour dire que
l'économie est intravertie; un taux d'ouverture de 30,39% pour le
Rwanda pour dire que l'économie est extravertie ; une part de
21,97% pour l'Ouganda pour dire que l'économie est intravertie; le
Soudan du Sud un taux de 34,55% pour dire que l'économie est
extravertie ; la RCA avec un taux d'ouverture au reste du monde de 19,35%
pour dire que l'économie est intravertie et en fin un taux de 67,81%
pour la République du Congo pour dire que l'économie est
extravertie.
Ces résultats confirment notre première
hypothèse qui disait que la grande partie des pays du panel auraient un
taux de couverture inférieur à 100% ce qui traduit que les
importations dominent les exportations, et ces mêmes résultats
affirment notre deuxième hypothèse qui stipulait que l'allure de
la balance commerciale serait descendante suite à une dépendance
de ces pays au reste du monde.
Les différents soldes des balances commerciales
diffèrent significativement à la lecture du tableau n°7
portant le test d'ANOVA sur les soldes des balances commerciales, nous avons vu
que Fcal est supérieur à Ftab ce qui nous a
permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en
rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0) et
que cette acceptation de H1 nous a conduit à faire un test
Post Hoc de Scheffe et nous avons remarqués
que la différence est significative dans les paires ayant l'Angola comme
couple et qu'il n'existe pas de différence significative entre les
autres paires des pays.
Une différence significative du taux d'ouverture vu le
Fcal supérieur à Ftab ce qui nous a permis
d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant
légèrement l'hypothèse nulle (H0) à la
lecture du tableau n°8.
Une différence significative du taux de couverture au
regard du Fcal qui est supérieur au Ftab ce qui
nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en
rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0)
à la lecture du tableau n°9.
Ces résultats confirment notre troisième
hypothèse qui dit que les soldes des balances commerciales
diffèrent significativement.
Vu que les humains ne sont pas parfaits, nous ne doutons pas
de dire que notre travail est doté des imperfections en justifiant
qu'une dose d'erreurs pourrait être glissée en dépit de
tous les soins et toute rigueur scientifique attachée à ce
travail.
Nous ne pouvons pas avoir épuisé tous les
aspects liés à cette thématique ; mais nous sommes
certains que notre objectif a été atteint.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Adam SMITH, richesses des nations, tome
deuxième, libraires, Paris, France, 1859, p. 468
2. Arsène MWAKA BWENGE, centre d'études politiques,
université de Kinshasa.
3. Article commémoratif, la signature de l'Accord de la
Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), le 21 mars 2018
à Kigali au Rwanda
4. Bernard Hoekman in « 50 ans à libérer
la compétitivité des entreprises : quelles leçons en tirer
pour l'avenir ? » in rééquilibrer
l'économie mondiale, Centre du Commerce International (ITC),
Genève, Palais des Nations, 2014, p. 130
5. Bertin SALUMU, Région des Grands Lacs d'Afrique :
réalité géographique ou manipulation géographique ?
l'Africain, n° 220, 2005, pp. 28-33
6. Boukary Kassogué, Pascal Tabiemo Kassogué, et
al, Méthode de Recherche : Grille d'Analyse d'un Travail
Scientifique, International Journal of Scientific and Engineering
Research, Volume 10, Issue 1, January 2019, p. 1405
7. Christopher Lovelock et Evert Gummesson,
« Whither services marketing? in search of new paradigm and fresh
perspectives» dans Journal of service research, August 2004, pp.
20-42
8. Dictionnaire économique et financier, p. 1320
9. J.O.RDC., 1er juin 2018, n° 11, col. 19
10. Jean François Loué et Patrick Messerlin,
« observations et diagnostiques économiques » in
le grand marché et le commerce extérieur, Paris, 1993
11. Jean Louis LAUBET, Initiation aux méthodes de
recherche en sciences sociales, Harmattan, Paris, 2000, p. 120
12. Le COMESA en bref, Unité Communication
institutionnelle, Septembre 2018
13. Le Larousse 3 volumes en couleur, librairie Larousse, Canada,
tome 1, 1970, p. 697
14. Le ROBERT, dictionnaire français, DICO
ROBERT, 1994, Montréal, Canada, p. 574
15. Madeleine GRAWITZ, Méthodes en sciences
sociales, Dalloz, Paris, 6ème éd., 1984, p.408
16.
Michael Parkin,
Robin
Bade, et
Benoît
Carmichael, Introduction à la Macroéconomie moderne,
4e édition, PEARSON, France, 24 juin 2010, p. 650
17. Michel Rainelli, la nouvelle théorie du commerce
international, 3ème éd., Paris, la
découverte, 2003, p.128
18. Michel Rainelli, Le commerce international,
9ème éd. La Découverte, Paris, France, 2003, p.
120
19. Organe d'examen des politiques commerciales de la RDC, OMC,
20/10/2010
20. P. PRISSERT et A. PIQUEMAL, Stratégie et
économie des échanges internationaux, 3ème
éd., la revue Banque, 1986, pp. 87-93
21. Paul KRUGMAN, Maurice Obstfeld et al, Economie
internationale, 8ème éd, Horizons, Paris,
p.713
22. Robert PINTO, les méthodes de recherche dans les
sciences sociales, 4ème éd., Dalloz, Paris, 1971,
p. 950
23. Zakaria Sorgho, modèle gravitationnel
appliqué au commerce, CACID, juillet 2013, p 25
II. COURS, THÈSES ET MÉMOIRES
1. Goyon MILEMBA, Théories de l'échange
internationale, cours inédit, ISC Goma, L1 douane et commerce
extérieur, 2019, p. 34
2. Patrick. BAMBO ANGE LIBONGI, connaissance de rôle et
partenaires de la Douane, cours inédit, ISC Goma, L1 Douane et
commerce extérieur, 2019, p. 96
3. Paul SENZIRA, Macroéconomie, cours inédit,
ISC/Goma, 2020
4. ALIGUI Tientao, Commerce international, innovation et
interdépendance : une approche par l'économétrie spatiale,
thèse, Université de Bourgogne, Paris, 2015
5. Michel Dieudonné MIGNAMISSI, les réformes
macroéconomiques et intégration régionale par le
marché dans la CEMAC, université de Yaoundé II, DEA,
2008
6. Serge Marius VRAMAH, analyse des facteurs explicatifs du
commerce international de biens environnementaux, thèse
inédit, l'Université Laval, Canada, 2013
7. Amadou DIOP, analyse de l'évolution du commerce
extérieur du Mali 2004 à 2009, université de BAMAKO,
mémoire inédit, 2010
8. Christian MUNLEMVO, apport de la RDC dans le commerce
international de 2001 à 2007, Université de Kinshasa,
mémoire inédit, 2010
9. KOMBE KIBUKILA, application de la théorie
d'intégration dans la sous-région de grands-lacs,
Mémoire inédit, université Simon Kimbangu, 2013
III. WEBOGRAPHIE
1. www.universalis.fr
2. www.leganet.cd
3. www.memoireonline.com
4. www.google.com
5. www.wikipedia.com
6. www.youtube.com
Table des matières
DEDICACE
ERREUR ! SIGNET NON
DÉFINI.
LISTES DES ABREVIATIONS ET SIGLES
II
REMERCIEMENTS
IV
LISTES DES TABLEAUX, FIGURES ET
GRAPHIQUES
V
0. INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2 PROBLEMATIQUE
3
0.3 HYPOTHESES
5
0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL
5
0.4.1 Objectif global
5
0.4.2 Objectifs spécifiques
5
0.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET
6
0.6 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
6
0.7 DELIMITATION DU TRAVAIL
7
0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL
7
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LE
COMMERCE EXTERIEUR ET INTEGRATION ECONOMIQUE
8
I.1 LE COMMERCE INTERNATIONAL
8
I.1.1 LES THEORIES CLASSIQUES
8
I.1.2 LES THEORIES MERCANTILISTES
9
I.1.3 LE MARXISTE
11
I.1.4 LA THEORIE DE HOS
11
I.1.5 LA THEORIE DE LA GRAVITE DU COMMERCE
INTERNATIONAL
12
I.1.6 LA NOUVELLE THEORIE DU COMMERCE
INTERNATIONAL
14
I.1.7 LES STRATEGIES DU COMMERCE
INTERNATIONALES
16
I.1.8 PRESENTATION SOMAINE DES THEORIES DU
COMMERCE INTERNATIONAL
17
I.2 LE COMMERCE EXTERIEUR
18
I.3 DEFINITIONS DES BIENS ET SERVICES
21
I.3.1 Définitions d'un bien
21
I.2.2 Définitions d'un service
21
I.2.3 Les échanges des services
22
I.4 PANEL
22
I.5 PAYS LIMITROPHES
22
I.6 INTEGRATION ECONOMIQUE
22
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE
L'ECONOMIE DES PAYS SOUS EXAMAN
25
II.1 REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
25
II.1.1 Géographie
25
II.1.2 Economie
25
II.2 ANGOLA
27
II.2.1 Géographie
27
II.2.2 Economie
28
II.3 ZAMBIE
28
II.3.1 Géographie
28
II.3.2 Economie
29
II.4 TANZANIE
30
II.4.1 Géographie et histoire
30
II.4.2 Economie
31
II.5 BURUNDI
32
II.5.1 Géographie et histoire
32
II.5.2 Économie
32
II.6 RWANDA
33
II.6.1 Géographie et histoire
33
II.6.2 Economie
33
II.7 OUGANDA
34
II.7.1 Situation socio-économique
générale de l'Ouganda
34
II.7.2 Facteurs moteurs de l'économie
34
II.7.3 Politique commerciale
35
II.8 SOUDAN DU SUD
35
II.8.1 Géographie et histoire
35
II.8.2 Économie
36
II.9 REPUBLIQUE CENTRE AFRICAINE
36
II.9.1 Géographie et histoire
36
II.9.2 Économie
37
II.10 REPUBLIQUE DU CONGO
38
II.10.1 La situation géographique
38
II.10.2 Les atouts économiques
38
CHAPITRE TROISIEME : EVALUATION DU
COMMERCE EXTERIEUR DANS LES PAYS D'ETUDE
40
III.1 MÉTHODOLOGIE DU TRAVAIL
40
III.1.1 Collecte des données
40
III.1.2 Analyse des données
40
III. 2 PRESENTATIONS DES DONNEES
41
III.3 ANALYSE DE DONNÉES ET
INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
45
III.3 INTERPRETATION DES RESULTATS
56
III.4 DISCUSSION DES RÉSULTATS
58
III.5 SUGGESTIONS
61
CONCLUSION
62
BIBLIOGRAPHIE
65
Table des
matières.......................................................................................68
* 1 Michel Rainelli, Le
commerce international, 9ème éd. La
Découverte, Paris, France, 2003, p 3
* 2 Ibid., p 4
* 3A. DIOP, analyse de
l'évolution du commerce extérieur du Mali 2004 à
2009, université de BAMAKO, mémoire inédit, 2010,
mémoireonline.com
* 4C. MUNLEMVO, apport de la
RDC dans le commerce international de 2001 à 2007,
Université de Kinshasa, mémoire inédit,
2010,mémoireonline.com
* 5M. D. MIGNAMISSI, les
réformes macroéconomiques et intégration régionale
par le marché dans la CEMAC, université de Yaoundé
II, DEA, 2008, mémoireonline.com
* 6 S. M. VRAMAH, analyse
des facteurs explicatifs du commerce international de biens
environnementaux, thèse inédit, l'Université Laval,
Canada, 2013
* 7A. TIENTAO, Commerce
International, Innovation et Interdépendance : une approche par
l'économétrie spatiale, thèse inédit,
l'Université de Bourgogne, Dijon, France,2015,
mémoireonline.com
* 8B. Hoekman in « 50
ans à libérer la compétitivité des entreprises :
quelles leçons en tirer pour l'avenir ? »
inrééquilibrer l'économie mondiale, Centre du
Commerce International (ITC), Genève, Palais des Nations, 2014, pp
1-16
* 9 J. F. Loué et P.
Messerlin, « observations et diagnostiques
économiques » in la grand marché et le commerce
extérieur, Paris, 1993, pp 243-272
* 10B. Hoekman in
« 50 ans à libérer la compétitivité des
entreprises : quelles leçons en tirer pour l'avenir ? »
inrééquilibrer l'économie mondiale,Ob. cit, pp
17-42
* 11G. MILEMBA,
Théories de l'échange internationale, cour
inédit, ISC Goma, L1 douane et commerce extérieur, 2019, p 27
* 12 Ibid., p 28
* 13Organe d'examen des
politiques commerciales de la RDC, OMC, 20/10/2010, p14
* 14 P. BAMBO ANGE LIBONGI,
connaissance de rôle et partenaires de la Douane, cour
inédit, ISC Goma, L1 Douane et commerce extérieur, 2019, p 45
* 15 M. GRAWITZ,
Méthodes en sciences sociales, Dalloz, Paris,
6ème éd., 1984, p.408
* 16 Le ROBERT,
dictionnaire français, DICO ROBERT, 1994, Montréal,
Canada, page 574
* 17J. Louis LAUBET,
Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales,
Harmattan, Paris, 2000, p. 120
* 18R. PINTO, les
méthodes de recherche dans les sciences sociales,
4ème éd., Dalloz, Paris, 1971, pp. 288-289
* 19Ibid.
* 20 Le Larousse en 3 volumes
en couleurs, p. 697
* 21 A. SMITH, richesses
des nations, tome deuxième, libraires, Paris, France, 1859, p
296
* 22M. Rainelli, la
nouvelle théorie du commerce international, 3ème
éd., Paris, la découverte, 2003, p. 4
* 23
www.wikipedia.com,
consulté le 08/02/2020 à 16h40'
* 24
www.google.com, consulté le
01/03/2020 à 13h30'
* 25 A. Tientao, Commerce
international, innovation et interdépendance : une approche par
l'économétrie spatiale, thèse, Université de
Bourgogne, Paris, 2015, p 19
* 26 Z. Sorgho,
modèle gravitationnel appliqué au commerce, CACID,
juillet 2013, p. 4
* 27
www.google.com, consulté le
11/02/2020 à 20h05'
* 28M. Rainelli, la
nouvelle théorie du commerce international, op cit, pp. 7-20
* 29 Ibid.
* 30M. Rainelli, la
nouvelle théorie du commerce international, op cit, pp. 20-25
* 31 P. PRISSERT et A.
PIQUEMAL, Stratégie et économie des échanges
internationaux, 3ème éd., la revue Banque, 1986,
pp. 87-93
* 32
www.universalis.fr, le 04
novembre 2019 à 15h20
* 33 Ibid.
* 34 Dictionnaire
économique et financier, p. 1320
* 35 P. SENZIRA,
Macroéconomie, cours inédit, ISC/Goma, 2020
* 36
Michael
Parkin,
Robin
Bade, et
Benoît
Carmichael, Introduction à la Macroéconomie moderne,
4e édition, PEARSON, France, 24 juin 2010, p. 526
* 37
www.google.com, consulté le
05 novembre 2019 à 14h45
* 38
www.universalis.fr
consulté le 04 octobre 2019 à 15h20
* 39 Le Larousse 3 volumes en
couleur, librairie Larousse, Canada, tome 1, 1970, p 697
* 40
www.wikiperdia.org,
consulté le 18/01/2020 à 09h31
* 41
www.wikipedia.org,
consulté le 18/01/2020 à 09h 39
* 42 C. Lovelock et E.
Gummesson, « Whither services marketing? in search of new
paradigm and fresh perspectives» dans Journal of service research,
August 2004, pp. 20-42
* 43 P. KRUGMAN, M. Obstfeld et
al, Économie internationale, 8ème éd,
Horizons, Paris, p. 23
* 44
www.wikipedia.com,
consulté le 09/02/2020 à 23h08'
* 45
www.google.com, consulté le
11/02/2020 à 10h20'
* 46Département des
statistiques de la Banque Africaine de Développement (BAD), PEA mars
2013
* 47Département des
statistiques de la BAD, PEA mars 2013
* 48
www.google.com, le 22 janvier 2020
à 12h30'
* 49Mongeau
(2011, p. 113), cité par Boukary Kassogué, Pascal Tabiemo
Kassogué et Sory Dolo, Méthode de Recherche : Grille
d'Analyse d'un Travail Scientifique, International Journal of Scientific
and Engineering Research, Volume 10, Issue 1, January 2019, p. 1405
* 50 Ibid.
* 51
www.google.com consulté le 15
Aout 2020 à 15h45'
* 52
www.youtube.com video
Scheffe_Test_(Post_Hoc_Test)_after_ANOVA_in_Excel
* 53 Exemple : (RDC,
Angola) ; (Angola, Zambie) ; (Angola, Tanzanie) ; (Angola,
Burundi) ; (Angola, Rwanda) ; (Angola, Uganda) ; (Angola, Soudan
du Sud) ; (Angola, RCA) ; (Angola, République du Congo)
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