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évaluation du commerce extérieur dans un panel des pays limitrophes de la RDC de 2013 à  2018.


par Germain BYAOMBE MIHALI
Institut Supérieur de commerce de Goma - Licence 2020
  

Disponible en mode multipage

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_DÉDICACE

Àmon père Denis MIHALI et à son épouse Sifa KALYONGO

BYAOMBE MIHALI Germain

LISTES DES ABRÉVIATIONS ET SIGLES

%  : Pourcentage

<  : Inferieur

° : Degré

°c  : degré Celsius

AFDL  : Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo

APR  : Armée Patriotique Rwandaise

Art.  : Article

CDF  : Congolese Dollar Francs

cm  : centimètre

CNIRA  : Comité National chargé de l'Intégration Régionale Africaine

CNUCED  : Conférence de Nations Unies sur le Commerce et le Développement

COREF  : Comité d'Orientation de la Reforme des Finances Publiques

CTFI  : Commerce Transfrontalière Informel

DDS  : Document Douanier Simplifié

EIA  : Administration Américaine de l'information sur l'Énergie

EMN  : Entreprises multinationales

E-U : États Unis

FMI  : Fonds Monétaire International

FNLA : Front National de Libération de l'Angola

GATT  : General Agreement on Tarifs and Trade

H.O.S  : Hecksher-Ohlin- Samuelson

IGAD  :Autorité Intergouvernementale pour le Développement

Km : Kilomètre

Km² : Kilomètre carré

LOFIP  : Loi de Finances Publiques

M  : Importations

mm  : millimètre

MPLA : Mouvement Populaire de Libération de l'Angola

MRND  : Mouvement Révolutionnaire National pour le Développement

  : Numéro

OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Économiques

OHADA  : Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires

OMC  : Organisation Mondiale du Commerce

ONT  : Obstacles Non Tarifaires

OPEP  : Organisation des Pays Exportateurs du Pétrole

OUA  : Organisation de l'Unité Africaine

PFCGL  : Programme de Facilitation du Commerce dans la région de Grands Lacs

PME  : Petite et Moyenne Entreprise

PNB : Produit National Brut

RCA  : République centre africaine

RDC  : République Démocratique du Congo

RDM  : Reste du Monde

SNEL  : Société Nationale d'Électricité

UA  : Union Africaine

UMA  : Union du Maghreb Arabe

UNITA : Union Nationale pour l'Independence Totale de l'Angola

USD  : United State Dollar

X  : Exportations

ou PIB : Produit Intérieur Brut

REMERCIEMENTS

Pour parvenir à la fin de notre deuxième cycle de licence bien des gens nous ont aidés pour la réalisation de ce travail de fin de cycle de licence, en fournissant des efforts personnels sans l'aide des autres on ne pourrait pas arriver à la fin de notre travail.

Tout d'abord nous remercions Dieu pour sa Grâce qu'il continu à déverser en nous et pour le souffle de vie qu'il continu à nous accorder du jour le jour et que sans ce souffle de vie nous n'aurons pas pu réaliser ce travail.

Nos remerciements s'adressent à toutes les autorités académiques de l'Institut Supérieur de Commerce de Goma, particulièrement à celles de la section licence enSciences Commerciales et Financières pour leurs sincères encadrements.

A notre Directeur, CT GAHAMANYI NIYONZIMAThomas et notre encadreur AssNIMPE BITITAWEKA Jamespour avoir accepté de diriger ce travail malgré leurs multiples tâches.

A nos frères et soeurs : Jacques WAKILONGO, Ricette MIHALI, Rachel LUSHEMBE, Dynah KAHAMBU, Salomon GASHAMBA, Julie KALEMI, Rosinel MBAKULIRAHE, Gratien BIKING pour leur soutien moral et financier.

Nous ne pouvons pas terminer cette page sans remercier les camarades étudiants et amis avec qui nous avons partagé des moments durs et de bonheur tout au long de notre parcours académique.

Nous ne pouvons nommer ici toutes les personnes qui, de près ou de loin, nous ont aidées et encouragées, mais nous les en remercions vivement et nous leur sommes très reconnaissants.

BYAOMBE MIHALI Germain

LISTES DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUES

Tableau n°1 : Présentation des exportations des pays du panel............................. 41

Tableau n°2 : Présentation des importations des pays du panel............................ 42

Tableau n°3 : Présentation des exportations nettes des pays du panel..................... 43

Tableau n°4 : Présentation des PIB des pays du panel........................................ 44

Tableau n°5 : Structure du taux de couverture des pays.................................... 45

Tableau n°6 : Structure du taux d'ouverture des pays ...................................... 46

Tableau n°7 : Détermination de la significativité du solde de la balance, avec ANOVA................................................................................................ 51

Tableau n°8 : Détermination de la significativité du taux d'ouverture................... 52

Tableau n°9 : Détermination de la significativité du taux de couverture................. 52

Figure n°1 : les théories du commerce international...........................................17

Figure n°2 : les intégrations économiques de l'Afrique...................................... 24

Graphique n°1 : Évolution des exportations nettes............................................47

Graphique n°2 : Évolution du commerce extérieur............................................48

Graphique n°3 : Évolution des exportations nettes dans les pays du panel.............. 49

INTRODUCTION

Aujourd'hui comme les pays doivent adopter des stratégies d'internationalisation et d'échanges pour pouvoir actualiser le système douanier et l'industrialisation pour mieux croitre les recettes de l'État.Les principales nations cherchent alors à se protéger de la concurrence étrangère rendue responsable de l'approfondissement de la dépression. Cette fermeture des frontières aux échanges, loin de relancer la production, contribue au contraire au renforcement de la dépression.Depuis 1973, les flux de marchandises entre les pays ne subissent pas de telles entraves, mais de nombreuses escarmouches opposent les principaux pays développés entre eux ainsi que l'ensemble de ces pays aux nations en voie de développement1(*).

L'actualité est aujourd'hui celle des chiffres des échanges internationaux : la publication mensuelle du déficit ou de l'excédent de la balance commerciale, c'est-à-dire de la différence entre la valeur des exportations et celle des importations, devient un événement attendu, de portée nationale. Le commerce international est devenu une variable importante dans le monde économique actuel; il manifeste la complémentarité et l'imbrication (implication) des producteurs et des consommateurs des différents pays et il affecte l'autonomie des politiques économiques2(*).

Par le commerce extérieur on a souvent tendance à se rapporter à l'importation et l'exportation, ce commerce extérieur est influencé par les échanges entre nations et cette influence est causé par la conjoncture économique, l'innovation, le taux de change, les accords entre pays, etc.

0.1. ÉTAT DE LA QUESTION

Un bon nombre d'organisation internationale incitent les pays à libéraliser leurs échanges commerciaux. Pour certaines d'entre elles, comme le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, la libéralisation des politiques commerciales est souvent une condition majeure d'octroi d'aide financière ou d'assistance économique pour les pays en voie de développement.

La RDC a pris part à cette politique de regroupement et intégration économique qui l'ont conduit à adhérer à divers groupements pour que son économiesoit stable.

Dans cette même optique que nous citons :

1. Amadou DIOP, dans son mémoire intitulé « analyse de l'évolution du commerce extérieur du Mali 2004 à 20093(*) » durant son travail il cherchait à savoir les problèmes majeures d'accès sur le marché mondial et si l'évolution du commerce extérieurest remarquable pendant la période ; a aboutit à la conclusion suivante : « le Mali n'a pas su tirer un profit notable des différentes opportunités découlant d'institution et accords en matière de commerce et que les exports se concentrent sur l'or, le coton et le bétail sur pied ».

2. Christian BALEMBOMFUMU MUNLEMVO, dans son mémoire qui a porté sur « l'apport de la RDC dans le commerce international de 2001 à 20074(*)», il cherchait à savoir la part des importations et des exportations de la RDC dans le marché mondial et son impact de la participation de la RDC dans le commerce extérieur mais aussi les contraintes confrontés par l'économie congolaise et enfin comment réorganiser le commerce extérieur de la RDC afin qu'elle ait accès facile au marché mondial.

Après les recherches, il a abouti à ces résultats en disant que la déliquescence des structures économiques internes et les faiblesses des échanges extérieures ont conduit à la marginalisation de la RDC dans le déroulement des échanges mondiaux et que le profit économique de la RDC présente beaucoup des signes d'essoufflement, la production faible et a continué en disant que la RDC contribue timidement à l'économie mondiale tant au niveau de l'offre et de la demande que des flux financiers.

3. Michel Dieudonné MIGNAMISSI, dans sa thèse portant sur « les réformesmacroéconomiques et intégration régionale par le marché dans la CEMAC5(*) », il voulait dresser un bilan des reformes de la décennie 90 sur l'intégration en Zone CEMAC et conclut en disant que ce n'est que les conditions de l'Union monétaire CEMAC pourrait devenir un espace de croissance tirée par le commerce extérieur et sous régional.

4. VRAMAH SERGE MARIUS GBAGBEU, dans « analyse des facteurs explicatifs du commerce international de biens environnementaux6(*)», il voulait analyser les déterminants du commerce des biens environnementaux en particulier et après analyses il aboutit aux résultats selon lesquelsles résultats de régression montrent que l'impact des variables exogènes est plus important sur le flux de commerce et que les coefficients associés aux variables exogènes et a obtenu une élasticité coût du commerce qui varie lorsque la part des importations du pays change.

5. ALIGUI TIENTAO, dans sa thèse portant sur « Commerce International, Innovation et Interdépendance : une approche par l'économétrie spatiale7(*)» dans laquelle il voulait tenir compte de ces interdépendances spatiales afin de montrer comment les échanges affectent le progrès technologique et aboutit aux résultats selon lesquels la relation entre le commerce international et l'innovation dans les pays en développement mérite des recherches avancées et il serait également très intéressant de développer un modèle dynamique permettant de mieux rendre compte des effets du commerce sur l'innovation tout en considérant l'interdépendance spatiale.

Comparativement à tous ces travaux le nôtre se démarque des différents points de vue de nos prédécesseurs en ce sens qu'il cherche l'évaluation du commerce extérieur dans un panel des pays limitrophes de la RDC de 2013 à 2018.

0.2 PROBLÉMATIQUE

D'une manière générale, les pays en développement commercent davantage. Leurs échanges commerciaux avec d'autres pays en développement et économies en transition sont aussi plus importants. Avec l'expansion du commerce Sud-Sud, les exportations des pays à revenu élevé n'ont cessé de reculer. Près de la moitié (45% en 2012) du commerce de marchandises (exportations plus importations) est réalisée entre des pays en développement et des économies en transition.8(*)

La politiquecommerciale de la Communauté européenne s'est donné pour ambition de transformer un espace commercial cloisonné en un marché unique où s'appliquerait sans restriction la libre circulation des biens et des services, ce qui a entraîné la constitution d'une politique commerciale commune. Toutefois, la construction européenne n'a pas été dans tous les domaines un grand mouvement de libéralisation des échanges : en poursuivant de façon concurrente d'autres objectifs, en particulier des objectifs sociaux et industriels, la Communautéeuropéenne a aussi été conduite à protéger ses marchés, exposer la politique suivie dans quelques secteurs permet alors de démonter les principaux mécanismes de protection; ceux-ci ont dans l'ensemble une efficacité limitée sur l'emploi et leurs effets pervers sont parfois redoutables. Si la Communautéeuropéenne s'emploie à les démanteler sur son marché intérieur, elle en use à son tour vis-à-vis de producteurs extérieurs, comme le font d'ailleurs la plupart des pays9(*).

Les structures tarifaires des pays pauvres montrent aussi que les droits prélevés sur les produits finis sont supérieurs aux droits prélevés sur les intrants intermédiaires (pièces et composants) et les matériaux non transformés10(*).

Un pays qui ne dispose d'aucun avantage absolu peut trouver un intérêt à participer au commerce international en se spécialisant dans la production pour laquelle son désavantage est le moins grand11(*).

En fonction de la loi économique simple qui consiste à dire que tout ce qui est rare est cher, une économie doit se spécialiser dans les activités qui utilisent le plus intensément le facteur de production dont elle dispose en abondance. Elle a intérêt à exporter ces biens et à importer ceux qui utilisent le facteur de production pour lequel elle est le moins bien dotée12(*).

« Pour réduire les entraves à la croissance et améliorer le climat des affaires, des efforts seront poursuivis pour l'approfondissement de l'intermédiation financière... la mise à niveau des infrastructures ... et d'encourager l'intégration régionale et le commerce international »13(*).

La Douane doit éliminer, s'il était possible et nécessaire les dernières traces du protectionnisme indirect qualifiées des protectionnismes parfois des protectionnismes administratifs14(*).

Ces accords d'échanges entre pays participent à un accroissement de la concurrence sur certains marchés.

Avec notre sujet qui parle sur l'évaluation du commerce extérieur dans un panel des pays limitrophes de la RDC de 2013 à2019 ; nous nous sommes posés les questions ci-dessous :

1. Quels sont les taux de couverture dans ces pays du panel ?

2. Quelleest l'allure de la balance commercialedans ces pays et quel serait la cause de cette dernière ?

3. Les soldes de la balance commerciale de ces pays diffèrent significativement ?

0.3 HYPOTHÈSES

D'après Madeleine GRAWITZ, l'hypothèse est une proposition de réponses aux questions posées dans la problématique15(*). Selon le ROBERT, l'hypothèse16(*) est une proposition relative admise provisoirement avant d'être soumise au contrôle de l'expérience.

Nous référant aux questions posées ci-haut dans la problématique, les hypothèses ci-après ont été formulées :

1) La grande partie des pays du panel auraient un taux de couverture inférieur à 100% ce qui traduit que les importations dominent les exportations.

2) L'allure de la balance commerciale aurait été descendante suite à une dépendance de ces pays avec le reste du monde.

3) Les soldes des balances commercialesdiffèrent significativement vis-à-vis de ces pays.

0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL

0.4.1 Objectif global

L'objectif global de cette étude est d'évaluer le commerce extérieur dans les neufs (9) pays qui entourent la RDC.

0.4.2 Objectifs spécifiques

Ce travail a comme objectifs spécifiques ci-dessous :

- Avoir une connaissance globale sur les échanges entre les pays limitrophes de la RDC ;

- Déterminer l'évolution du commerce extérieur dans ces pays ;

- Évaluer les soldes des balances commerciales des pays limitrophes de la RDC.

0.5 CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

Le choix apporté à ce sujet dans le cadre de cet ouvrage scientifique n'est pas un fait hasardeux mais il est sanctionné par le simple fait queles pays se mettent ensemble pour voir commentréguler les échanges des biens et services entre eux.

Quant à l'intérêt du sujet nous le verrons sur deux niveaux :

· Sur le plan scientifique, apporter un morceau de bois aux scientifiques pour qu'ils sachent commentle commerce extérieur à évoluer durant la période étude et servir comme un exemple aux chercheurs qui s'intéresseront à l'étude des autres pays voire les pays de l'Afrique central.

· Sur le plan pratique, contribué à la mise en oeuvre des nouvelles méthodes pour l'amélioration de la balance commerciale et du commerce extérieur.

0.6 MÉTHODES ET TECHNIQUES UTILISÉES

La méthode selon Jean Louis LAUBET est l'ensemble des opérations intellectuelles permettant d'analyser, de comprendre et d'expliquer la réalité étudiée17(*).

La méthode est l'ensemble de démarches raisonnées, suivies pour parvenir à un but. Selon Roger PINTO, la méthode est comme un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche atteindre les vérités qu'elles poursuivent, et les démontrées, et les vérifiées18(*).

- La méthode quantitative (approche statistique) : cette méthode nous a aidée d'analyser les données récoltées en utilisant les outils statistique et informatique : tableaux, pourcentages et graphiques.

La technique est un outil qui permet au chercheur de récolter et dans une certaine mesure de traiter les informations nécessaires à l'élaboration d'un travail19(*).

Ainsi, nous avons recouru à la technique d'observation indirecte : consistant à la lecture d'un certain nombre d'ouvrages et documents relatifs à notre sujet ; et à la récolte des données.

L'internet nous a permis d'avoir certains renseignements que nous n'avons pas eu accès physiquement.

0.7 DÉLIMITATION DU TRAVAIL

Notre travail portant sur « l'évaluation du commerce extérieur dans un panel de pays limitrophes de la RDC » est délimité dans le temps et dans l'espace.Pour produire enfin un travail digne et précis, nous avons préféré la période allant de 2013-2019 afin de bien faire notre étude. Quant à l'espace nous avons considéré la RDC et ses pays limitrophes.

0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL

En dehors de l'introduction et la conclusion, le présent travail est subdivisé en quatre (4) chapitres ; le premier chapitre porte sur les généralités sur le commerce extérieur et l'intégration économique, le deuxième donne une brève présentation de l'économie des pays sous examen, enfin le troisième chapitres'attelle à la méthodologie du travail, l'évaluation du commerce extérieur dans ces différent pays constituant notre champs d'investigation et l'allure de la balance commerciales tout en dégageant les causes ; et confronte les résultats obtenus aux hypothèses et aux résultats antérieurs.

CHAPITRE PREMIER : GÉNÉRALITÉS SUR LE COMMERCE EXTÉRIEUR ET INTÉGRATIONÉCONOMIQUE

I.1 LE COMMERCE INTERNATIONAL

Le commerce international est constitué par la fraction du commerce extérieur concernant les échanges en dehors d'une zone monétaire donné. C'est ainsi qu'au commerce entre les pays de la zone franc s'ajoute le commerce avec les autres pays, c'est-à-dire le commerce international ; l'ensemble constituent le commerce extérieur de chacun des pays intéressés20(*).

I.1.1 LES THÉORIES CLASSIQUES

1. Adam SMITH

Dans son livre «La richesse des nations ». Adam Smith a consacré une grande partie à l'analyse du Rôle du commerce extérieur dans l'activité économique et le développement des nations21(*).

L'élargissement de la division du travail dépassant le cadre national, un accroissement de la productivité de travail et du rythme de croissance du capital. L'intérêt donné par Smith à l'investissement du capital dans le commerce extérieur est exprimé dans sa définition du gain de l'échange « par avantage ou gain, je n'entends pas l'accroissement de la quantité d'or, mais celui de la valeur d'échange du produit de la terre et du travail du pays, ou celui du revenu annuel de ses habitants. », Adam Smith ajoute que le commerce international d'une nation dépend de l'efficacité économique de la libre concurrence, du rôle de l'épargne dans l'accumulation du capital, de l'impact de l'utilisation du capital dans les différents secteurs économiques notamment le commerce extérieur.

Adam Smith conclu que le commerce extérieur est lié à l'excédent d'une nation et donc signe d'une grande richesse. C'est-à-dire que seulement lorsqu'un pays dispose d'un capital excèdent qui l'investi dans le commerce extérieur, il pose aussi le principe que la nation ne peut acheter de l'extérieur que les biens qu'elle ne pourrait elle-même produire avec un coût élevé, d'où la théorie de la spécialisation, donc si pour les mercantilistes le commerce extérieur est un jeux à somme nulle, c'est-à-dire qu'il profite que pour le pays qui ,permet son enrichissement, l'autre partenaire ne profite pas de l'échange qui représente pour lui un aspect négatif, car le gain est transféré d'un pays à l'autre pour Adam Smith, ce commerce extérieur est un jeux à somme positive car il est profitable pour les deux pays pratiquant l'échange : c'est la théorie de l'avantage absolu.

Cependant, un pays dont la productivité est inférieure (coût de production élevé dans les 3 productions ne peut que participer à l'échange international puisqu'il serait conduit, selon Adam Smith, à importer tous les produits nécessaires à sa consommation.

C'est face à cette limite et à ce problème que David Ricardo va intervenir par sa théorie des avantages comparatifs, en insistant sur le fait que les 2 pays faisant l'échange peuvent en profiter, et même en tirer un gain.

2. David RICARDO

Ricardo inclus le commerce extérieur dans la dynamique de l'accumulation. Selon lui, même si un pays ne dispose d'aucun avantage absolu, peut profiter de l'échange et obtenir un gain comme ses partenaires, en participant au commerce extérieur. Il établit ainsi la loi de la spécialisation qui devrait être basée sur les avantages comparatifs dans le cadre de sa théorie de la valeur et des prix de la vente des marchandises de chaque pays à l'extérieur.

La démonstration numérique de David Ricardo est considérée en économie comme un exercice relativement simple. Elle répond cependant à de nombreuses hypothèses, explicites ou implicites, qui la rendent contestable.

I.1.2 LES THÉORIES MERCANTILISTES

Le développement des nations en Europe au XVIIème siècle et au XVIIIème siècle a conduit à la création d'une théorie du commerce international appelée mercantilisme. Selon cette théorie les nations peuvent s'enrichir en vendant le plus aux autres nations et en achetant le moins possible. Doura (1998, page 44) ajoute que pour les mercantilistes qui s'intéressent aux activités tant industrielles que commerciales, la richesse, surtout les métaux précieux, est fournie par le commerce extérieur, et ils considèrent l'accumulation de métaux précieux comme la fin ultime de l'économie. Donc pour s'enrichir, les exportations payées en monnaies doivent être toujours supérieures aux importations. Aussi, Doura (1998, page 44) souligne que les mercantilistes s'intéressaient ainsi à la sphère de la circulation, et soutenaient que le commerce international doit être réglementé, ce qui implique une certaine forme de protectionnisme. Pour eux, les importations doivent être limitées, sauf celles des matières premières nécessaires à l'industrie, sans quoi l'économie nationale risque de voir sa richesse passer aux mains de l'étranger. C'est pourquoi la richesse d'une nation trouve son origine dans sa capacité à accumuler des excédents commerciaux de manière à assurer l'entrée d'or et d'argent.

En somme, nous pouvons dire que pour le mercantilisme, il faut maximiser les exportations et minimiser les importations. Mais Doura (1998) soutient qu'à la différence des mercantilistes, d'autres classiques considèrent que le commerce extérieur permet d'élargir la division du travail au niveau international et doit être basé sur le niveau absolu des coûts de production. Parmi ces classiques nous pouvons citer Adam Smith (1723-1790) qui est considéré comme l'un des pères de la théorie classique du commerce extérieur. Doura (1998, page 45) explique que Smith a développé l'idée selon laquelle le libre-échange et la concurrence doivent être les principes essentiels à la base de tout système économique. C'est à partir de ces principes qu'il formula la proposition connue sous le nom de « principe des avantages absolus». À la suite de Smith, Ricardo (1817) démontre que la théorie des avantages absolus de Smith présente des insuffisances, ainsi nous verrons l'avènement de la «théorie des avantages comparatifs» de Ricardo. La section suivante sera consacrée à la présentation de ces deux théories citées plus haut et qui constituent l'école classique du commerce extérieur. Le terme mercantiliste vient du latin « Mercati », qui signifie faire du commerce, et merx (denrée), marchandise. Le mercantilisme est une conception de l'économie qui prévaut entre le XVIe siècle et le milieu du XVIIIe siècle en Europe. Les penseurs mercantilistes prônent le développement économique par l'enrichissement des nations au moyen du commerce extérieur qui permet de dégager un excédent de la balance commerciale grâce à l'investissement dans des activités économiques à rendement croissant.

L'État a un rôle primordial dans le développement de la richesse nationale, en adoptant des politiques protectionnistes établissant notamment des barrières tarifaires et encourageant les exportations.

Le but que se sont assignés les auteurs mercantilistes, qui dominent alors la pensée économique, est donc de remplir les coffres du royaume pour en accroître la puissance militaire. Pour ce faire, l'objectif de la politique économique est d'avoir une balance commerciale excédentaire afin de profiter de rentrées d'or et d'en limiter les sorties. Le commerce international est conçu comme un jeu à somme nulle dans lequel les importateurs perdent de l'or quand les exportateurs en gagnent.

Le mercantilisme n'est pas un courant de pensée à proprement parler, car ce n'est pas une théorie économique unifiée. Aucun auteur mercantiliste n'a proposé un système présentant le fonctionnement idéal d'une économie, tel qu'Adam Smith le fera par la suite dans le cadre de l'économie classique

I.1.3 LE MARXISTE

Ayant une vision différente des autres théoriciens. Marx présente une méthodologie d'analyse des relations économiques internationale basée sur la recherche et l'exploitation de certains faits et situation existantes et non pas sur la proposition de recommandation. Il place l'étude des relations économiques internationales au centre de la dynamique économique de reproduction et signalant que les relations économiques internationales ne se limitent pas seulement aux échanges entre nations. Mais le rôle que peut jouer le capital des pays riches dans le développement de son pays et dans l'exploitation des pays moins avancés.

Dans la conception historique marxiste. Le développement du marché mondial est en même temps à l'origine et produit du développement du capital. Marx souligne dans son livre : « d'une part, le marché mondial constitue la base du capitalisme, de l'autre, c'est la nécessité par celui-ci de produire à une échelle constamment élargie qui l'insiste à entendre continuellement le marché mondial ».

L'intérêt de la recherche des capitalistes en participant aux échanges internationaux est la maximisation du taux de profit. Mais si le commerce extérieur est considéré comme débouché pour éviter la surproduction, il peut aussi connaître des crises générales et contribuer à la baisse du taux de profit. Il en résulte que la contradiction interne entre les conditions de production et les conditions de consommation n'est que transférer l'échelle mondiale.

I.1.4 LA THÉORIE DE HOS

La théorie de HOS ou « La loi de proportion des facteurs » Le théorème de Hecksher-Ohlin découle directement de la loi de facteurs : le commerce international conduit chaque pays à se spécialiser dans la production intensive en facteur abondant sur le territoire, ce qui tend à rendre ce facteur rare, et donc, à faire croître son prix ; parallèlement, le facteur rare est relativement moins demandé si bien que son prix devrait tendre à diminuer ; le même schéma se déroule dans le deuxième pays, l'ordre des facteurs étant inversé: il en résulte que les rémunérations des facteurs doivent tendre à s'égaliser entre les deux pays. (Henner (1992, page 96) Contrairement au modèle de Ricardo qui stipule le coût de production était à la base de la spécialisation et au commerce international. Dans le modèle H.O. se sont les différences dotations des facteurs de production (capital et travail) qui vont caractérisés les structures économiques de chaque pays par l'intermédiaire du prix relatif.

La loi de proportion des facteurs constitue le modèle de base de la théorie du commerce international qui va être reprise par la suite l'économiste « Samuel Son » 1948-1946. Il est à la source de la spécialisation.

A partir du moment où 2 pays ont des dotations relatives en facteur de production différentes, chacun trouve intérêt à se spécialiser dans la production qui utilise le facteur dominant et à abandonner la production qui utilise le facteur rare dans la nation.Ainsi, les 2 pays peuvent faire l'échange et gagner du commerce international.

Cette théorie prônait sur la concurrence parfaite22(*). Ce modèle HOS proposait d'exporter les services et d'importer les biens d'équipements.

I.1.5 LA THÉORIE DE LA GRAVITE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Le modèle gravitationnel de commerce est devenu au cours des deux dernières décennies un outil standard de modélisation du commerce international (Fontagné et al., 1999). Le modèle permet d'analyser les conséquences de la libéralisation des échanges, les effets de création et diversion de commerce associé aux zones de libre-échange, et l'incidence de la distance sur le volume de commerce. Inspiré de la Loi de gravitation de Newton (publiée en 1687) qui soutient que : « la Force d'attraction exercée entre deux corps est égale au produit des massesdes deux corps divisés par le carré de la distance qui les sépare », il trouve très vite ses premières applications au commerce international dans les années 1960, avec notamment les travaux pionniers de Tinbergen (1962), Pöyhönen (1963) et Linnemann (1966) ; et au début des années 70 avec Aitken (1973). De par ces travaux, une transposition simple de la Loi gravitationnelle de Newton fut appliquée au commerce international.Toujours avant les années 1990, formulant un contexte de concurrence monopolistique dans lequel les produits étant différenciés au niveau des firmes plutôt qu'au niveau des paysKrugman (1980) introduit les coûts de transport et débouche sur une équation de demande proche de l'équation de gravité23(*).

De par ces travaux, une transposition simple de la Loi gravitationnelle de Newton fut appliquée au commerce international donnant une expression économique de type Cobb-Douglas comme suit :

Avec Xijles flux de commerce bilatéral entre les deux pays i et j ; Yi et Yjles PIB respectivement des pays i et j ; Dij la distance entre les deux pays ; et K : une constance (sous l'hypothèse de á + â + ë = 0). Par analogie à la Loi newtonienne de la gravité, le modèle de gravité de commerce sous-tend l'idée que les flux commerciaux entre deux régions (ou pays) sont proportionnels au produit de leur PIB respectif et inversement proportionnel à la distance qui les sépare24(*).

Le modèle de gravité est basé sur l'hypothèse selon laquelle les exportations d'un pays i vers un pays j est fonction des PIB des deux pays, de la distance et des barrières à l'échange. Il devrait vérifier le fait que plus des économies sont grandes (avec un PIB important) et plus leur propension à échanger avec l'extérieur est importante25(*).

Les Modèles gravitationnels sont estimés sur des données de flux bilatéraux (migratoires, d'investissements, de commerce, etc.) entre plusieurs pays. Au niveau du commerce, étant donné le nombre multiple de firmes et leur différence d'un pays à l'autre (importateur et exportateur), il serait supposable de s'attendre à un système à multiple équations pour la modélisation des équations de gravité. Mais les modèles de gravité se veulent une simplification scientifique et opérationnelle (empiriquement testable) de cette réalité qui permette d'expliquer le phénomène (plus complexe) des flux commerciaux entre pays. Pour ce faire, comme dans toute modélisation en économie, les hypothèses jouent un grand rôle et fondent toute la base théorique de ces modèles. Dans son approche au commerce international en concurrence monopolistique, le modèle de gravité postule que chaque pays exporte une variété unique de bien différencié vers son partenaire commercial, même si les Firmes dans les différents pays échangistes peuvent produire les mêmes variétés de bien en autarcie. L'idée sous-tendue ici, étant qu'à l'ouverture des marchés les pays devront se spécialiser dans l'exportation de variétés uniques de bien différenciés où ils ont un avantage comparatif (afin de maximiser leur profit de l'ouverture des marchés)26(*).

Ce modèle permet de : (i) prédire le commerce bilatéral entre les pays, (ii) déterminer les déterminants essentiels de la distance et le poids économiques des pays, (iii) mesurer l'effet d'un accord commercial régional, bilatéral et multilatéral sur le commerce. Il inclut le modèle Ricardien et HOS en concurrence monopolistique et est souvent utilisé par l'OCDE27(*).

I.1.6 LA NOUVELLE THÉORIEDU COMMERCE INTERNATIONAL

Contrairement à d'autres domaine de l'analyse d'économique où un auteur qui cherche à comprendre l'évolution des idées introduit lui-même une coupure entre les théories anciennes et des théories modernes, la nouvelle du commerce international provient de l'abandon d'une hypothèse centrale de la théorie de HOS, celle de la concurrence parfaite28(*).A l'inverse, la nouvelle théorie caractérise les marchés en postulant qu'ils sont en concurrence imparfaite et qu'il existe des économies d'échelle, rompt avec le cadre d'analyse de l'ancienne et se rapproche de l'économie industrielle en utilisant ces concepts comme « économie industrielle internationale » [Rainelli et Ravix 1991].

I.1.6.1 Fondement et limites des approches traditionnelles29(*)

Les premières explications du commerce international est due à Adam SMITH qui fonde les échanges internationaux sur les avantages absolus de coût (un pays exporte s'il produit moins chers que les autres). La limite liée à cette approche est qu'une nation ne disposant d'aucun avantage absolu ne peut participer au commerce international.

Les théories traditionnelles, celle de Ricardo et du modèle HOS, en dépit de leurs différencesconsidérables dans leur explication des échanges internationaux, reposent sur deux piliers communs une définitionidentique de la nation et le recours au principe des avantages comparatifs. Ces théories traditionnelles ont fait l'objet au fil du temps de critiques et de remises en cause diverses sur de nombreux points, certains marginaux, d'autres fondamentaux.

Il faudrait donc attendre la naissance d'une nouvelle théorie des échanges internationaux pour assisterau développement d'une véritable théorie alternative, ou de moins qui prétend l'être. Pour appréciervéritablement la portée de la nouvelle théorie, il est indispensable de revenir sur les principales questions qui posent problèmes aux théoriestraditionnelles et d'envisager les solutions suggérées par des auteurs ne relevant pas de nouvelle théorie.

Rainelli remet en cause les anciennes théories sur quelques points, dont nous citons :

· Les avantages comparatifs car les flux commerciaux enregistrés ne peuvent être expliqués par les avantages comparatifs des nations. Face à ce constant, les nouvelles analyses se sont développés dès les années 60, parmi les voies de recherche explorée, les plus importantes sont relatives au rôle joué par la technologie, la différentiation des produits ou rendements croissants d'échelle ;

· Le rendement d'échelle constants : sont totalementabsents dans la théorie Ricardienne, des nombreux travaux ont cherché à incorporer cette dimension dans la théorie HOS ;

· L'absence des firmes multinationales, cette exclusion a conduit à la naissance de la nouvelle théorie spécifique de la multinationalisation des firmes, soit à des tentatives d'intégration des multinationales dans un cadre expliquant à la fois les échanges internationaux et les investissements à l'étranger ;

· Le libre-échange et optimalité : le protectionnisme a pour seul effet, selon les théories traditionnelles, de détériorer le bien-être de la nation qui le met en place et le problème est que l'on ne sait pas mesurer les interventions publiques sur les flux commerciaux.

I.1.6.2 Les phénomènes empiriques30(*)

Rainelli dit que l'insatisfaction et la faiblesse d'expliquer les caractéristiques du commerce international qui est une des raisons qui explique l'apparition et le développement de la nouvelle théorie.

Les canaux de la constitution de la nouvelle théorie sont :

La publication d'un article de Paul KRUGMAN [1979] qui montrait le rôle de la différentiation des produits dans les échanges internationaux ;

Les colloques internationaux nouent également des relations entre chercheurs qui aboutissent aux travaux commun, fondé sur la complémentarité des individus, comme la contribution de Barba SPENCER et James BRANDER (1983), relative au protectionnisme ;

La publication des ouvrages dont Paul KRUGMAN et Helpman ELHANAN en 1985 ;

Le débat politique sur des questions comme traité de libre-échange de l'Amérique du Nord, traité de Naastricht, la compétitivité des E-U.

En fin Rainelli que la nouvelle théorie n'est que d'application à un domaine différent des outils et concepts élaborées par l'essentiel dans des champs de la microéconomie de la concurrence imparfaite et nouvelle économie industrielle internationale, en conclusion la nouvelle théorie n'est pas supérieur aux théories traditionnelles.

I.1.7 LES STRATÉGIES DU COMMERCE INTERNATIONALES

En dehors des stratégies des EMN, les États ou groupement d'États ont mis en place des stratégies s'exerçant tant au niveau régional qu'au niveau universel, dont nous citons31(*) :

Ø Intégration économique entre pays développés ;

Ø Intégration économique entre pays du tiers monde qui a comme avantage d'offrir aux pays en développement de réaliser des économies d'échelle, d'exploiter les avantages de la situation géographique et de la spécialisation, accroitre l'industrialisation, diminuer la vulnérabilité externe des économies en développement et reformer la position du pays ;

Ø Coopération économique entre pays en développement ;

Ø Le néo-libérale et l'accord général sur les tarifs et le commerce (GATT) ;

Ø Les stratégies commerciales interventionnistes (CNUCED et OPEP).

I.1.8PRÉSENTATION SOMMAIRE DES THÉORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL

Adam SMITH: Un pays devrait spécialiser sa production dans ce qu'il excelle. Si un pays est excellent dans la production d'un bien X. il devrait se concentrer sur la production et l'exportation de ce bien X.

RICARDO: Un pays qui excelle dans la production de 2 biens devrait se concentrer sur la production et l'exportation de celui des 2 biens dans lequel il excelle le plus. Il importerait en retour le second bien.

HECKSER-OHLIN Si un pays a une main d'oeuvre abondante, il devrait se concentrer el se spécialiser dans la production et l'exportation de produits demandant un « Labor intensive ». Si un pays est plutôt avantagé par ses connaissances, son savoir-faire ou son expertise d'ordre technique el technologique. Il devrait se spécialiser dans la production el l'exportation de produits demandant un « know-how intensive »

LEONTIEF : Il réfute en quelque sorte la théorie de Heckser Ohlin en rappelant que les États-Unis qui possèdent surtout l'expertise le savoir-faire et les connaissances technologiques, produisent et exportent surtout des biens demandant « Labor intensive »

LINDER : La sophistication des biens et services désirés par la demande est en relation directe avec le niveau de revenu de la demande. Il est donc important pour un pays d'axer ses exportations vers les pays qui lui ressemblent le plus

VERNON: Les exportations d'un pays doivent être faites vers des pays qui lui ressemblent mais dont la phase d'évolution diffère. (Un bien en phase de maturité dans un pays doit être exporté dans un pays qui lui ressemble mais où ce bien serait en phase de croissance.)

KRUGMAN : les exportations entrainent des économies d'échelle internes et externes.

Internes : le cout unitaire d'un produit diminue selon la taille de l'entreprise.

Externes : le cout unitaire d'un produit diminue selon la taille de l'industrie dans laquelle oeuvre l'entreprise.

PORTER: La compétitivité d'une nation dépend de la capacité d'innovation de ses industries. La pression et le challenge véhiculés dans l'environnement poussent les entreprises à innover et ainsi acquérir un avantage compétitif Elles bénéficient donc de la présence locale de forts rivaux, de fournisseurs agressifs et de consommateurs exigeants. En d'autres termes, l'innovation est atout essentiel pour une entreprise qui désire exporter. Cette innovation doit être favorisée par un environnement local stimulant.

251658240

Figure 1 :Les théories du commerce international

I.2 LE COMMERCE EXTÉRIEUR

Il regroupe toutes les activités liées aux importations et aux exportations d'un pays. On peut y inclure les différentes stades des opérations d'import-export : étude pays, prospection, négociation, vente logistique, transport,... 32(*)

Le solde du commerce extérieur est la différence entre valeur des exports et imports entre deux pays (ou deux zones). Il peut être relatif à un produit ou à l'ensemble des échanges de produits (biens et services). Le rapport entre ces deux valeurs est appelé taux de couverture33(*).

Le taux de couverture34(*) : est un ratio utilisé en économie, il vise à ramener le solde de la balance des transactions courantes (balances commerciales) + la balance invisible (concerne la somme des revenus, services et transferts courants déclarés), à un pourcentage. C'est donc un indicateur mesurant l'indépendance d'un État, il peut être spécifiqueà une marchandise ou global.

Il sied à savoir si :

· Le taux est < à 100 ; la balance est déficitaire et on dit que le solde est négatif

· Le taux est = 100 ; la balance est équilibrée et on parle que le solde est nul

· Le taux est > à 100 ; la balance est excédentaire et le solde de la balance commercial est positif.

Le taux d'ouverture35(*) : est un ratio dans une économie qui mesure la place que tient le reste du monde (RDM) dans l'économie du pays ou le niveau de la contrainte extérieure et s'évalue par des multiples éléments significatifs et informatifs du degré d'échange d'une économie avec le reste du monde.

Si le taux est faible(moins de 30%) c'est-à-dire que le pays a une économie intravertie; si le taux est fort(plus de 30%), le pays a une économie extravertie c'est-à-dire plus le taux augmente, plus l'économie s'ouvre à l'extérieur.

Le solde de la balance commerciale36(*) est ladifférence entre les imports et exports des biens et services dans une économie pendant une période ou encore le solde commerciale. Elle est un élément de la comptabilité nationale qui répertorie et résume ses exports et imports des biens et services marchands. Un bien marchands peut être un bien manufacturé, matièrespremières, produits agricoles, voyage, tourisme, prestations, des sociétés de services, etc.

Une balance positive signifie que le pays exporte plus qu'il importe et là on parle de l'excèdent commercial ou balance excédentaire. Quand elle est négative on parle du déficit commercial.

D'une façon passagère nous citons les facteurs qui influencent la balance commerciale dont nous citons : le taux de change (fixe : le taux ne peut alors être modifié que par une décision de dévaluation ou réévaluation de cet État ou soit flottant : déterminé à chaque transactions par l'équilibre entre l'offre et la demande sur les marchés de changes), compétitivité des entreprises (sur les marches nationales et internationales), barrière non tarifaire à la douane, traité de libre-échange (intégration régionale, sous régionale et mondiale), droit de douane, délocalisation des entreprises nationales (la multinationalisation des entreprises), etc.37(*)

La politique du commerce extérieur ou la politique commerciale est constituée de l'ensemble de moyens dont dispose un État pour orienter les flux d'échanges d'un pays avec l'étranger. Dans la panoplie des instruments utilisables, on distingue des droits de douanes des autres obstacles, le type de politique choisi et la nature des moyens mis en oeuvre dépendent d'une organisation institutionnelle qui diffère selon les pays38(*).

Même si les théories de l'échange international mettent en avant les avantages du libre-échange intégral pour tous les partenaires, les pouvoirs publics ne renoncent jamais complétement à protéger leurs activités nationales, ni à aider les industries d'exportation. Ces interventionsétatiques trouvent des justifications dans certaines analyses économiques, celles-ci mettent en lumière les gains que peut percevoir un pays placé dans des situations différentes de celle que supposent les théories du libre-échange. De ce fait, la politique commerciale d'un pays résulte bien souvent de stratégies de compromis entre la volonté d'isoler certaines activités nationales des effets de la concurrence externe et la nécessité de tempérer les velléités interventionnistes des partenaires.

Pour atténuer l'impact de la concurrence extérieure, les gouvernements prélèvent des droits sur le commerce. Des régimesdérogatoires peuvent être prévus pour favoriser le développement de certaines activités et régions. En principe, lorsqu'un pays fait partie de l'OMC, les mêmes droits sont appliqués à tous les partenaires et résultent d'accords négociés multilatéralement. De plus, tous les États dressent des obstacles non tarifaires et certains manipulent le taux de change.

Les objectifs du commerce extérieur39(*) sont multiples dont nous citons :

· Acquérir les matières premières et les produits manufacturés dont un pays manque et, parfois même, se procurer des services (notamment assurances et frets) ;

· Accroitre la concurrence et rendre plus précaires ou plus difficiles les ententes entres producteurs ;

· Écouler les excédents de la production nationale ;

· Tendre à une meilleure division internationale du travail.

En fait, d'autres considérations entrent en jeu, dont la plus importante est la nécessité de payer les imports, soit les marchandises, or, soit en devises étrangères ; c'est ainsi, pour se procurer des biens qu'il produit en quantités insuffisantes, mais dont l'utilité lui apparait comme moins urgente ; c'est ainsi, également qu'un pays peut se trouver obligé d'importer des produits dont il ne manque pas, pour pouvoir payer les marchandises, généralement des matières premières dont il a besoin la tendance à s'industrialiser des pays sous-développés tend à modifier la nature d'un certain commerce international consistant en un mouvement d'échanges des produits manufacturés exportés par les pays industrialisés contre les matières premières extraites des pays qui étaient encore récemment colonisés.

Le commerce extérieurs'insère dans un mouvement de plus en plus large de relations économiques internationales et financières, parmi lesquelles figurent les mouvements de fonds (en vue d'un placement rémunérateur ou à la recherche de sécurité), lesprêts que les pays pauvres afin de pouvoir leur vendre.

I.3DÉFINITIONS DES BIENS ET SERVICES

I.3.1 Définitions d'un bien

Un bien est une chose utilisable pour combler un besoin fondamental ou un désir.

Un bien peut faire l'objet d'un usage ou appropriation par un individu ou une collectivité. Notons que l'existence d'un bien économique répond toujours à un besoin d'un ou plusieurs individus de l'économie. Dans ce cadre l'individu est le consommateur ou son groupe ménage : l'assouvissement de ce besoin est procurer par la consommation d'un bien appelé `' bien de consommation'' et ce dernier est souvent en quantité abondante ou au moins supérieur à un40(*).

I.3.2 Définitions d'un service

En économie, un service est une prestation qui consiste en `'la mise à disparition d'une capacité technique ou intellectuelle'' ou en `' la fourniture d'un travail directement utile pour l'usager, sans transformation de matière''41(*).

Fournir un service correspond à une production économique de nature particulière puisqu'elle ne consiste pas en la fourniture d'un bien tangible à un client. Un service est consommé dans le même temps nécessaire pour le produire et est considéré comme n'étant pas stockable.

Selon Christopher Lovelock42(*), distingue 4 grandes catégories de services (ou de prestation ou de servuction). Il les différencie d'une part par la nature de la prestation : l'action concrète, tangible, et d'autre part par l'objet du service, ce sur quoi il porte : des personnes (leur corps ou leurs esprits) ou des choses (tangible ou intangible comme les chiffres). Cela donne une matrice à quatre composantes :

· Les services concrets rendus aux personnes : le coiffeur, le transport des personnes, etc. ;

· Les services concrets portant sur des choses : le transport des frets, nettoyage à sec, la réparation automobile, etc. ;

· Les services abstraits s'adressant à l'intelligence ou aux sens : enseignements, divertissements ;

· Les services portant sur des entités intangibles, numériques : comptes bancaires, crédit, assurances.

I.3.3 Les échanges des services

La production des services occupe une part prépondérante dans le PIB mondial et plus encore dans celuides pays développés. Pourtant, les échanges de services ne représentent environ qu'un cinquième du commerce mondial. Cela s'explique avant tout par le fait que la plupart d'entre eux sont difficilement échangeable. Il est difficile de mesurer avec précision l'ampleur des échanges internationaux de services, mais les données reportées dans les balances de paiement en donnentun bon aperçu. En 1970, près de la moitié des échanges transfrontaliers de services était imputable au secteur des transports et était donc étroitement associé au commerce de marchandises. Le marché mondial des services est aussi un élément essentiel des stratégies mises en place par les EMN, qui cherchent à utiliser au mieux les conditions de productionde production et de demande des différents pays du monde43(*).

I.4 PANEL

En statistique un Panel est un groupe de personnes représentatif d'une population interrogé régulièrement pour des enquêtes d'opinion, des études de marché, etc.

I.5 PAYS LIMITROPHES

Un pays est le territoire d'un État, nation, région considérée d'un point de vue géographique, économique, etc.

Un pays limitrophe est un pays qui est situé à la limite d'un autre pays, proche ou voisin d'un pays.

I.6 INTÉGRATIONÉCONOMIQUE

L'intégration économique est le processus d'unification des politiques économiques entre différents États et qui passe par l'abolition partielle ou totale des restrictions tarifaires (taxes, droits de douane) et non tarifaires sur le commerce sous plusieurs formes : zone de libre-échange, union douanière, marché commun, union économique, union économique et monétaire44(*).

Elle est constituée par l'ensemble des représentations des institutions économiques et des intentions commerciales qui permettent et qui soutiennent l'existence d'une identité économique commune. Nous pensons l'intégration économique se crée et est entretenue par la fréquence des échanges de tous ordres entre les sociétés nationales, cette intégration a pour aboutissement une économie commune faite de représentation des institutions à toutes les populations de la sous-région.

Il consiste pour nous, par la mise en oeuvre des institutions économiques dont la compétence est la gestion des espaces et des ressources naturels communs, le marché sous régional, ne peuvent être efficacement administrés que par des instances concertés ou communautaires, ainsi la collaboration dans des matières techniques, économiques rapproche les acteurs pour l'adoption de normes et des règles de gestion commune et contribue à l'instauration d'une culture commune.

L'économiste Béla Balassa (1961) qui démontre dans son ouvrage « the theory of economic integration » que les avantages procurés par un grand marché peuvent être obtenu aussi par la création des institutions régionales nouvelles (zone libre échange, union douanière, marché commun et union économique et monétaire).

a) Zone libre échange : les partenaires échangent librement leurs marchandises à la suite de la suppression des obstacles tarifaires et non tarifaires. La réglementation des échanges de produits avec le reste du monde reste du ressort des politiques commerciales nationales ;

b) Union Douanière : ici, les États membres fixent également un tarif extérieur commun et adoptent la politique commerciale commune ;

c) Le marché commun : consiste à l'ouverture de l'ensemble des marchés, le marché des produits, travail et des capitaux ; il repose donc sur la libre circulation des hommes et capitaux ;

d) Union économique et monétaire : il ajoute au marché commun une harmonisation des politiques économiques et la mise en place d'une monnaie commune ;

e) Union politique : c'est unification totale des politiques économiques, affaires étrangères et défense communes.

PRÉSENTATION SOMMAIRE DES INTÉGRATIONSÉCONOMIQUES EN AFRIQUE

Figure n° 2 : les intégrations économiques de l'Afrique

CHAPITRE DEUXIÈME : PRÉSENTATIONDE L'ÉCONOMIEDES PAYS SOUS EXAMEN45(*)

Dans ce chapitre nous allons présenter les pays limitrophes de la RDC et cette dernière également.

II.1RÉPUBLIQUEDÉMOCRATIQUE DU CONGO

II.1.1 Géographie

La République Démocratique du Congo est le plus vaste pays d'Afrique centrale ayant une superficie de 2.345.410 km² et une population de 60.000.000 d'habitants. La République Démocratique du Congo s'étend de l'océan atlantique au plateau de l'est et correspond à la majeure partie du bassin du fleuve Congo. Le nord du pays est un des plus grands domaines de la forêt équatoriale au monde ; l'est du pays est le domaine des montagnes, des collines, des grands lacs mais aussi des volcans. Le sud et le centre, riches en savanes arborées, forment un haut plateau en minerais divers. Le climat général du pays est chaud et humide mais cette situation varie selon les provinces. La différence est due au fait que l'équateur traverse la totalité du territoire congolais. L'existence d'un tel climat produit une végétation dense et régit les activités agricoles de la population congolaise.

La R.D. Congo partage ses frontières avec l'enclave du Cabinda (Angola) et la République du Congo à l'Ouest, la République Centrafricaine et le Soudan du Sud au Nord, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie à l'Est, la Zambie et l'Angola au Sud.Total des frontières 10 744 km : Angola 2 511 km, Burundi 233 km, République centrafricaine 1 577 km, République du Congo 2410 km, Rwanda 217 km, Soudan du Sud 628 km, Tanzanie 473 km, Ouganda 765 km, Zambie 1930 km.

II.1.2 Économie

La croissance économique et ses moteurs : Après une décennie de contraction, la croissance économique en RDC a repris depuis 2002, atteignant en moyenne 5,8%. Elle a été tirée par la reprise de l'activité consécutive à l'amélioration progressive de la situation politique et sécuritaire et la hausse des cours mondiaux des principaux produits d'exportation, notamment le cuivre et le cobalt. Les principaux moteurs de croissance ont été l'investissement privé dans le secteur minier et celui du commerce ainsi que l'augmentation des investissements publics notamment dans la construction. À côté de l'agriculture qui emploie 70% de la population et produit 40% du PIB, les secteurs les plus importants sont le commerce (22%) et le secteur minier (12%). L'industrie manufacturière ne représente que 5% du PIB, et la construction (6%). Malgré le manque de fiabilité des statistiques, on peut évoquer : (i) un haut degré d'informalité de l'économie, (ii) un très petit nombre d'entreprises (9000, dont 80% de PME), surtout représentées à Kinshasa et dans les autres centres urbains. La constitution prévoit que 40% des revenus nationaux soient rétrocédés aux provinces, mais en pratique la rétrocession des revenus n'est pas totale et reste régie par des accords politiques informels et temporaires. La Constitution prévoie aussi l'augmentation du nombre de provinces de 11 à 26, mais le coût élevé associé à la création des 15 provinces a bloqué le processus, et (iii) la prépondérance des entreprises minières dans la composition du secteur privé46(*).

L'industrie est en effet pénalisée par l'important déficit de l'offre énergétique, la vétusté de l'appareil de production, le manque de qualification technique de la force de travail et le déficit de compétitivité de la production locale.

Politique monétaire et inflation : Grâce à un resserrement de la politique monétaire et une politique budgétaire prudente, l'inflation a été réduite de près de 500% en 2000 à 15,4% en 2011. La tendance baissière de l'inflation devrait se poursuivre à la faveur de politiques budgétaire et monétaire prudentes.

Les perspectives économiques : Selon les prévisions du FMI, la croissance du PIB devrait se situer autour de 8,2% en 2013 et 6,4 % en 2014, le Gouvernement a signé, en 2008, une convention de partenariat de type « minerais contre infrastructures » avec une entreprise chinoise au terme de laquelle il apportait une garantie de 9 milliards USD, qui a par la suite été réduite en 2009, à 6 milliards USD. Cet engagement reste élevé mais a permis au pays d'atteindre le point d'achèvement en juillet 2010.

Gestion des finances publiques : La RDC a entrepris, depuis 2008, une réforme de la gestion des finances publiques qui a permis l'adoption d'un Plan Stratégique de Réforme des Finances Publiques, la mise en place d'un Comité d'orientation de la réforme des finances publiques (COREF) et l'adoption, en juillet 2011, d'une loi organique relative aux finances publiques (LOFIP) introduisant le budget axé sur les résultats.

Malgré quelques avancées, des contraintes demeurent à une implication accrue de l'investissement privé dans les secteurs productifs. Les procédures et les coûts des transactions ont été allégés à travers : (i) la réduction du temps de création d'entreprise et de sécurisation du permis de construire ; (ii) la mise en place d'un guichet unique pour les formalités douanières ; (iii) la réduction du nombre de taxes sur les entreprises de 118 à 30 ; et (iv) l'opérationnalisation des tribunaux de commerce afin de simplifier l'exécution des contrats et le règlement des différends commerciaux.

La RDC a également adhéré en juillet 2012 à l'OHADA, une étape importante pour une meilleure protection des investisseurs. Cependant, l'environnement des affaires demeure peu incitatif comme le confirme sans équivoque l'étude sur les contraintes à l'investissement en RDC, réalisée par la Banque en 201247(*).

L'économie congolaise reste caractérisée par la prépondérance du dollar américain comme instrument de mesure, moyen de paiements et réserve de valeur. Selon la Banque centrale, près de 90% des dépôts en banque sont libellés en dollars américains tandis qu'au moins 95% des crédits sont octroyés dans cette même devise. Le gouvernement a déjà pris des mesures pour « dé-dollariser » l'économie, particulièrement l'émission de nouveaux billets de banque à valeur faciale élevée et l'obligation d'afficher les prix en monnaie locale. Aussi, le paiement des taxes en CDF est encouragé par les services fiscaux.

II.2 ANGOLA

II.2.1 Géographie

Est un pays sud-africain à la géographie très variée située entre 4°22 et 18°03 de latitude sud et 11°41 et 24°05 de longitude sud-ouest du continent africain, il a une forme carrée de 1300Km de côté avec une superficie de 1246700Km² y compris l'enclave de Cabinda., dont la capitale est Luanda. Limité au Nord par le Congo ; Nord Est par la République Démocratique du Congo ; au Sud Est par la Zambie et au Sud par la Namibie et à l'ouest par l'océan Atlantique.

L'Angola a été, avec le Ghana et le Mozambique, une des trois principales régions de départ du commerce triangulaire qui emmenait des esclaves vers l'Amérique. Après des années de guérilla contre la métropole coloniale, l'Angola est devenu indépendant en 1975, comme État communiste appelé république populaire d'Angola. Les populations n'acceptant pas toutes ce régime, vingt-cinq ans de guerre civile ont suivi. Les forces de l'UNITA - appuyée par l'Afrique du Sud (qui a tenu la Namibie jusqu'en 1989) et du FNLA, s'affrontent au MPLA d'Agostinho Neto.

II.2.2 Économie

L'économie de l'Angola est en pleine croissance. Après quatre décennies de guerres (d'indépendance et civile), la croissance économique s'envole à partir de 2002 : le taux de croissance est de 9 % en moyenne entre 2002 et 2008. En 2018, l'Angola redevient 6e puissance économique de l'Afrique respectivement derrière le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Égypte, l'Algérie et le Maroc avec un PIB en parité nominal de 105.75 milliards de dollars. Le 1er janvier 2007, l'Angola fait son entrée comme membre de plein droit au sein de l'OPEP. En 2016, frappé de plein fouet par l'effondrement des cours du pétrole, l'Angola se résigne à faire appel au Fonds monétaire international (FMI). La diminution des liquidités en devises et le ralentissement économique pèsent de plus en plus sur le système bancaire, très dépendant du secteur pétrolier. Les faillites, notamment dans ce dernier, se multiplient. Le taux de croissance est positif en 2016 (2 %), mais bien moindre que les 20,2 % de croissance en 2006, les 24,4 % en 2007 et les 17 % en 2008.

La croissance est élevée. Celle du PIB s'est élevée à 26 % en 2006. Elle est tirée par le pétrole et le diamant. Pourtant la manne pétrolière n'a pas réussi à tirer l'ensemble du pays de son état de sous-développement. En 2008, les indicateurs montrent que l'Angola possède l'une des plus faibles espérances de vie du continent, un système éducatif très insuffisant et que la fracture entre riches et pauvres ne fait que s'agrandir.

L'Angola possède également des gisements d'or, de fer, de phosphates, de feldspath, de bauxite et d'uranium. Il compte de vastes forêts, des usines de pêche et des terres arables, ou sont cultivés le coton, le café et le sisal. À l'approche des élections législatives de septembre 2008, le gouvernement a multiplié les annonces de grands projets : travaux adduction d'eau, nouvelle flottille de pêche mais les avis sont divisés sur l'avenir de ces programmes ambitieux.

II.3 ZAMBIE

II.3.1 Géographie

La Zambie, en forme longue la république de Zambie, en anglais Zambia et Republic of Zambia, est un pays d'Afrique australe, sans accès à la mer. Issue de la Rhodésie du Nord britannique, elle fait partie intégrante du Commonwealth. Sa population est estimée à 16 millions d'habitants en 2017. République démocratique, sa capitale est Lusaka. Son nom provient du fleuve Zambèze.Les pirogues restent un moyen de transport commode en milieu rural et en saison des pluies ; ici en 2006, dans les marais de Bangweulu en saison sèche (Zambie).

La « Grande Route de l'Est » (ici à Lusaka), qui relie la province orientale avec le reste du pays, le Malawi et le nord du Mozambique.

Entourée par l'Angola à l'ouest, la République démocratique du Congo et la Tanzanie au nord, le Malawi et le Mozambique à l'est, et le Zimbabwe, le Botswana et la Namibie au sud, la Zambie occupe une superficie de 752 614 km². Le pays, en forme de croissant, est une sorte de frontière entre l'Afrique centrale, australe et l'Afrique de l'Est.

Les paysages naturels sont constitués de collines, de hauts-plateaux et de brousse. Des cours d'eau comme le Zambèze ou la Kafue ont tracé des vallées dans les paysages. Le pays compte également de nombreux lacs : (Bangwelu, Moero, Tanganyika, Kariba).

Le climat de la Zambie est tropical, quoique plus tempéré en altitude. Il y a deux saisons principales, la saison des pluies qui commence en novembre et se termine en avril, correspondant à l'été, et la saison sèche de mai à octobre correspondant à l'hiver. Le fleuve principal est le Zambèze, dont le barrage de Kariba fournit le pays en hydroélectricité.

Parmi les ressources naturelles se trouvent le cuivre (la mine de cuivre à ciel ouvert de Nkana, dans la province du Copperbelt), le cobalt, le zinc, le plomb, le charbon, les émeraudes, l'or, l'argent et l'uranium.

II.3.2 Économie

L'économie de la Zambie repose sur l'agriculture, l'exploitation des mines de cuivre (le pays est le premier producteur de cuivre d'Afrique) et de cobalt, et sur le tourisme.Grâce aux mines géantes de la frontière avec la RDC, qui couvrent très largement ses besoins nationaux en cuivre, le pays est, derrière le Chili, le troisième exportateur mondial de cuivre au milieu des années 2010.

La Zambie produit du maïs. Le gouvernement essaie de développer l'agriculture d'exportation avec les cacahuètes et le tabac. Le pays est au palmarès des huit premiers producteurs de coton d'Afrique de l'est, du sud et du nord au milieu des années 2010.

La Zambie est encore un grand exportateur de cuivre et de cobalt, mais les gisements sont de plus en plus inaccessibles et moins riches.

II.4 TANZANIE

II.4.1 Géographie et histoire

La Tanzanie, en forme longue la république unie de Tanzanie ou république-unie de Tanzanie, est un pays d'Afrique de l'Est situé en bordure de l'océan Indien, dans la partie tropicale de l'hémisphère sud. Il est entouré au nord par le Kenya et l'Ouganda, à l'ouest par le Rwanda, le Burundi et la République démocratique du Congo, au sud-ouest par la Zambie et le Malawi et au sud par le Mozambique. Le pays couvre 945 087 km² et compte plus de 57 millions d'habitants en 2016, essentiellement bantous. Sa capitale est Dodoma, située dans l'intérieur des terres, mais le principal pôle économique est l'ancienne capitale Dar es Salam, située sur la côte. Les langues officielles sont le swahili et l'anglais mais l'arabe est aussi parlé notamment dans les îles de Zanzibar et Pemba.

La Tanzanie actuelle est née de l'union du Tanganyika et de Zanzibar le 26 avril 1964, peu de temps après leur indépendance respective vis-à-vis du Royaume-Uni. Elle est membre du Commonwealth depuis fin 1961 et des Nations unies depuis le 14 décembre 1961.
Soucieux d'accélérer l'émancipation des Africains par rapport au monde occidental, inspiré des expériences communistes en Chine, Nyerere s'engage résolument dans une politique socialiste. Malgré les difficultés économiques, le pays est en paix et reçoit de nombreux réfugiés venus des pays voisins en guerre ou fuyant le régime d'Idi Amin Dada en Ouganda. Nyerere refuse que la politique d'africanisation de l'administration ne favorise que les seuls Tanzaniens et autorise l'accès aux emplois publics aux étrangers. Beaucoup obtiennent également la nationalité tanzanienne, y compris des réfugiés blancs.

Les relations de la Tanzanie avec ses voisins africains, en particulier ceux du nord, Ouganda et Kenya, se détériorent au fil des années. Les intentions étaient pourtant bonnes puisque ces trois pays ont formé en 1967 l'East Africain Community (Communauté d'Afrique de l'Est) dans le but de constituer à terme un marché économique commun. Les premières coopérations visent notamment à uniformiser la politique des changes et de contrôle des devises. Mais le Kenya, proche des pays occidentaux, s'éloigne de plus en plus de la Tanzanie soutenue par les communistes chinois, et la frontière entre ces deux pays est même fermée de 1977 à 1983.

La Tanzanie est un pays de l'hémisphère sud situé en Afrique de l'Est. Ses frontières naturelles sont formées par l'océan Indien à l'est, le Kilimandjaro et le lac Victoria au nord, la rivière Kagera au nord-ouest, le lac Tanganyika à l'ouest, le Malawi au sud-ouest et le fleuve Ruvuma au sud. Il a des frontières terrestres avec le Kenya et l'Ouganda au nord, le Rwanda et le Burundi au nord-ouest, la République démocratique du Congo à l'ouest, la Zambie et le Malawi au sud-ouest et le Mozambique au sud.

II.4.2 Économie

L'économie de la Tanzanie est, à bien des égards, typique d'un pays en développement. Essentiellement axée sur l'agriculture et l'industrie minière, elle dispose d'une base industrielle quasi inexistante et peu compétitive. En 2009, l'agriculture représentait ainsi plus de 25 % du PNB, plus de 30 % des exportations et 70 % des emplois. Le tourisme y constitue une source appréciable et croissante de devises. Le pays est au palmarès des huit premiers producteurs de coton d'Afrique de l'est, du sud et du nord au milieu des années 2010. C'est surtout le cinquième au palmarès des producteurs africains de thé au début de la décennie 2010, dominé par le Kenya.

Les transports tanzaniens s'effectuent principalement par la route, avec un complément par le rail. Le réseau routier est cependant mauvais, et peu nombreuses encore sont les voies goudronnées : la saison des pluies rend nombre de pistes impraticables pendant des jours, voire des semaines, et le seul lien entre la côte et le lac Tanganyika durant cette période est ferroviaire. Le transport aérien est hors de portée pour l'immense majorité de la population. Il sert essentiellement le tourisme pour ce qui est des connexions internationales, et s'appuie sur un plus grand nombre de pistes de terre pour le trafic régional. Avec 3 700 km de voies ferrées réparties sur quatre corridors principaux, la Tanzanie est, comparativement à certains autres pays africains, bien desservie. Conséquence indirecte d'un climat qui peut être cruel avec les routes, c'est le rail qui a longtemps été privilégié pour relier la côte à l'intérieur du pays. Seul le sud-est du pays ne dispose pas de réseau ferré, et les liaisons internationales se limitent à la Zambie, l'Ouganda et le Kenya. Plusieurs projets d'extension vers les autres voisins sont à l'étude.
La Tanzanie est dotée d'une large variété de sources d'énergie : biomasse, gaz naturel, hydroélectricité, charbon, énergie solaire ou éolienne. Dans les faits, la plupart de ces ressources ne sont pas exploitées, moins de 10 % de la population a accès à l'électricité et, dans les zones rurales, 20 % du temps de travail est consacré quotidiennement à la collecte de bois, qui représente près de 92 % de l'énergie produite. Le reste se répartit entre produits pétroliers (< 7 %) et hydroélectricité (< 2 %).

II.5 BURUNDI

II.5.1 Géographie et histoire

Le Burundi, en forme longue la République du Burundi, en kirundi Republika y'Uburundi, est un pays d'Afrique de l'Est sans accès à la mer, mais possédant un grand rivage sur le lac Tanganyika, situé dans la région des Grands Lacs et entouré par la République démocratique du Congo à l'ouest, le Rwanda au nord, et la Tanzanie à l'est et au sud. Sa capitale est, depuis le 4 février 2019, Gitega. Bujumbura, ancienne capitale et ville la plus peuplée du pays, est la capitale économique. L'indépendance du pays est proclamée le 1erjuillet 1962, date alors choisie pour célébrer la fête nationale. Le mont Heha, au sud-est de Bujumbura, culmine à 2 670 mètres. Mais le point culminant du pays se trouve un peu au sud-est du Mont Heha à 2 684 mètres. Une bande de terre longeant le fleuve Rusizi, au nord du lac Tanganyika, est la seule région dont l'altitude est inférieure à 1 000 mètres. Cette région fait partie du Rift Albertin, extrême ouest de la vallée du Grand Rift.

II.5.2 Économie

L'économie du Burundi est principalement rurale et repose sur l'exportation agricole et l'élevage. La production agricole se répartit entre les produits destinés à l'exportation, comme le café, le thé et le coton, et les cultures vivrières. La filière du café représente la première ressource du pays (80 % des exportations). Le Burundi est également le huitième au palmarès des producteurs africains de thé au début de la décennie 2010, dominé par le Kenya.

Le Burundi a abrité près de 32 000 réfugiés et demandeurs d'asile en 2007 et la plupart provenaient de la République démocratique du Congo et les autres du Rwanda. Au cours de cette même année, près de 18 900 réfugiés et demandeurs d'asile vivaient dans quatre camps dirigés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et les autres vivaient dans des lieux prédéterminés et dans des régions urbaines. Tel que décrit dans le World Refugee Survey 2008 du Comité américain pour les réfugiés et les immigrants, les réfugiés devaient obtenir des permissions et certains documents lors de leurs déplacements à l'extérieur des camps qui ont limité leur capacité à travailler.

II.6 RWANDA

II.6.1 Géographie et histoire48(*)

Le Rwanda est un pays de l'Afrique centrale situé au sud de l'Équateur, entre 1°04' et 2°51' de latitude sud et entre 28053°, et 30053° de longitude est. Avec une superficie de 26 338 km², le pays est entouré par l'Ouganda au nord, la Tanzanie à l'est, la République Démocratique du Congo à l'ouest et le Burundi au sud. Sans accès å la mer, le Rwanda est ainsi enclavé et se situe, à vol d'oiseau, à 1 200 km de l'Océan Indien et å 2 000 km de l'Océan Atlantique.

Sur le plan climatique, le Rwanda jouit d'un climat subéquatorial tempéré par l'altitude. La température annuelle moyenne oscillant autour de 18,5°C tandis que la pluviométrie est de l'ordre de 1 250 mm, en moyenne. Le climat connaît cependant des variations régionales qui restent en général calquées sur les étages altitudinaux.

Avec des températures quasi constantes, le climat du Rwanda reste cependant caractérisé par des variabilités interannuelles, voire des irrégularités notables de pluies marquées par des excès et surtout des déficits. Ces perturbations affectent profondément la production agricole qui enregistre parfois des périodes de crise.

En 1946, le pays passe sous la tutelle de l'Organisation des Nations Unies, assurée également par la Belgique jusqu'au 1èr juillet 1962, date d'accession du Rwanda à l'indépendance. Peu après la révolution sociale de 1959, le Rwanda est proclamé République le 28 janvier 1961.

En 1973, un coup d'état militaire consacre la deuxième République, gérée en régime de parti unique depuis la création du Mouvement Révolutionnaire National pour le Développement (MRND) en 1975. Le 10 juin 1991 une nouvelle constitution instituant le multipartisme est promulguée.

II.6.2 Économie

Le Rwanda est un pays essentiellement agricole. Les données du Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH) de 1991 montrent que 91% de la population active occupée travaille dans le secteur primaire, dominé par 1'agriculture, 3% dans le secteur secondaire et 6% dans le tertiaire. En 1991, ces trois secteurs représentaient respectivement 40%, 20% et 40% du Produit Intérieur Brut (PIB). D'après la Banque Mondiale.

Le sous-sol rwandais est pauvre et se résume à quelques gisements de cassitérite, de wolfram, de colomhn-tantalite, et d'un peu d'or. Ceci fait que les activités minières participent faiblement au revenu national.

L'économie du Rwanda reste, par ailleurs, sous la contrainte de l'enclavement du pays. Cet enclavement grève les prix des marchandises importées et exportées, suite à la longueur du transport, sa cherté et son incertitude quand les zones traversées par les routes vers Mombasa et Dar-es-Salam, principaux ports, connaissent des troubles.

II.7 OUGANDA

II.7.1 Situation socio-économique générale de l'Ouganda

Données générales Pays insulaire d'Afrique de l'Est, la République de l'Ouganda occupe une superficie de 235 885 km². Les grandes villes du pays sont la capitale Kampala, Jinja, Mbale et Mbarara. 18% de sa surface sont constitués par des eaux intérieures et des marécages, 12% par des parcs nationaux, des forêts et des réserves et 70% par des forêts, des régions boisées et des prairies. Au nord-est le climat est semi-aride, avec une hauteur de pluie annuelle de moins de 50 cm (20 pouces) alors qu'au sud-ouest elle est de 130 cm (50 pouces), voire plus.

II.7.2 Facteurs moteurs de l'économie

L'Ouganda a un gros potentiel économique. Très riche en ressources naturelles : terres très fertiles, précipitations régulières, gisements de minéraux ; le pays paraissait promis à une croissance et à un développement économiques rapides, au moment de l'indépendance mais, avec l'instabilité chronique et les errements de la gestion économique, l'Ouganda n'a cessé de décliner économiquement pour devenir l'un des pays les plus pauvres et les moins développés du monde.

L'Ouganda tire la quasi-totalité de ses recettes en devises des produits agricoles, le café représentant à lui seul plus de 90% des exportations du pays, mais avec l'incertitude des cours mondiaux du caféet la maladie des caféiers qui affecte la production, d'autres exportations prennent de l'importance : les exportations de cuirs, de peaux, de légumes, de fruits et de fleurs ainsi que le poisson augmentent et le coton, le thé et le tabac restent en bonne place.

L'activité économique est essentiellement agricole. On est en train de moderniser le secteur de l'industrie pour reprendre la production de matériaux de construction comme le ciment, les fers à béton, les revêtements de toiture en fibrociment et la peinture. Le pays produit notamment du plastique, du savon, de la bière et des boissons non alcoolisées.

Le réseau routier de l'Ouganda s'étend sur environ 32 000 km près de 6 400 km sont pavés. La plupart des artères partent de Kampala. Le réseau ferroviaire s'étend sur près de 1 300 km. Une voie de chemin de fer relie Mombasa sur l'océan Indien et Tororo où elle bifurque à l'ouest vers Jinja, Kampala et Kasese et au nord vers Mbale, Soroti, Lira, Gulu et Kapwach. Les liaisons routières et ferroviaires importantes vers Mombasa permettent d'assurer les transports de l'Ouganda ainsi que ceux des pays voisins Rwanda, Burundi et certaines parties de la République démocratique du Congo. L'aéroport international est situé à Entebbe au bord du lac Victoria à quelque 32 km au sud de Kampala.

II.7.3Politique commerciale

L'Ouganda fait depuis toujours partie, avec le Kenya et la Tanzanie, d'un groupe d'échanges économiques. Bien que la communauté d'Afrique de l'Est se soit effondrée à grand bruit en 1977, le renouveau de la coopération entre pays d'Afrique de l'Est a aidé les trois pays à coordonner leurs activités de développement et leurs débouchés commerciaux. Il a également fait augmenter le volume des échanges entre ces pays. Des statistiques du Bureau des statistiques du Kenya font apparaître que la valeur des biens importés par l'Ouganda est passée de 2 456 milliards de shillings kenyans en 1992 à 19 063 milliards de shillings en 1996. Les exportations de l'Ouganda vers le Kenya ont elles aussi augmenté même si la balance commerciale entre les deux pays est nettement en faveur du Kenya.

II.8 SOUDAN DU SUD

II.8.1 Géographie et histoire

Le Soudan du Sud, en forme longue république du Soudan du Sud (en anglais : Republic of South Sudan), est un pays d'Afrique orientale dont la capitale est Djouba. À la suite du référendum d'autodétermination  organisé du 9 au 15 janvier 2011, le Soudan du Sud a fait sécession de la république du Soudan le 9 juillet 2011; mais malgré la reconnaissance immédiate de l'État par la communauté internationale, des litiges subsistent quant au tracé définitif de la frontière. Dès 2013, la république du Soudan du Sud sombre dans une guerre civile  particulièrement sanglante entre partisans du président Salva Kiir et ceux du vice-président Riek Machar.

En français, le nom officiel est « Soudan du Sud » (en accord avec les règles grammaticales habituelles du français). Il est cependant fréquent de voir dans la presse l'anglicisme « le Sud Soudan » et « le Sud-Soudan » (dérivés du nom anglais South Sudan).

Les pays limitrophes du Soudan du Sud sont le Soudan au nord, l'Éthiopie à l'est, le Kenya à l'est-sud-est, l'Ouganda au sud-est, la République démocratique du Congo au sud-sud-ouest et la République centrafricaine à l'ouest.

La République du Soudan du Sud n'est pas immédiatement reconnue par l'Éthiopie, État voisin, qui redoutait des mouvements sécessionnistes et indépendantistes dans sa région du Sud-Ouest, dite des « nations, nationalités et peuples du Sud », région frontalière avec le Soudan du Sud, où vivent des ethnies communes, animistes et chrétiennes (surtout protestantes).

II.8.2 Économie

La présence du Nil Blanc et de ses nombreux affluents, ainsi que le climat tropical, permettent une agriculture abondante produisant du coton, des arachides, du sorgho, du millet, du blé, du maïs, de la gomme arabique, de la canne à sucre, du manioc (tapioca), des mangues, des papayes, des bananes, des patates douces et du sésame. Le Nil Blanc et ses affluents permettent aussi la production d'hydroélectricité. Le sous-sol du Soudan du Sud est également très riche : on y trouve du pétrole, du minerai de fer, du cuivre, du chrome, du zinc, du tungstène, du mica, de l'argent et de l'or. Avant l'indépendance, le Soudan du Sud assurait environ 85 % de la production des 470 000 barils de pétrole par jour de l'ensemble du Soudan. Toutefois, les équipements et l'industrie pétrolière se trouvent essentiellement dans le Nord.

À partir du 18 juillet 2011, le Soudan du Sud met en circulation sa propre monnaie, la livre sud-soudanaise, se substituant ainsi à la livre soudanaise.

II.9RÉPUBLIQUE CENTRE AFRICAINE

II.9.1 Géographie et histoire

La République centrafricaine, aussi appelée le ou la Centrafrique, est un pays d'Afrique centrale en voie de développement, dont la population est estimée à 4500000 habitants, pour une superficie d'environ 623000 km².

Il est entouré par le Cameroun à l'ouest, le Tchad au nord-nord-ouest, le Soudan au nord-est, le Soudan du Sud à l'est, la République démocratique du Congo au sud-est et la République du Congo au sud-ouest. La Centrafrique (RCA) est un pays enclavé sans accès à la mer. Le pays souffre d'inondations en raison du manque d'entretien des fleuves et des débits impressionnants qu'engendre la saison des pluies en Afrique centrale. Le climat tropical domine l'essentiel du pays avec une saison humide de mai à octobre et une saison sèche de novembre à avril. Au Sud, la frontière des deux Congos, le climat est de type équatorial, intertropical de Carnot à Berbérati à l'ouest, subsahélien vers Birao au Nord avec une saison sèche pouvant aller de 8 à 9 mois, et intertropical mais frais et orageux sur les reliefs.

II.9.2 Économie

Le pays est membre de l'Union africaine (UA), de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), de la Communauté des États sahélo-sahariens et de l'Organisation de la coopération islamique. Le pays est partagé entre savanes et forêt équatoriale (au sud), et connaît pour l'essentiel un climat tropical.Le pays compte des gisements d'aluminium, de cuivre, d'or, de diamant, d'uranium et des puits de pétrole. Les principales cultures sont le manioc (cassave), les bananes, le maïs, le café, le coton et le tabac. Le potentiel des sols est estimé à 15 millions d'hectares ( 150000 km²). Le nord-ouest et le centre du pays représentent un bassin agricole important pour les cultures de coton et de canne à sucre. Toutefois, la faiblesse des infrastructures et du soutien à la production, qui reste majoritairement extensive, limite très fortement les rendements, très inférieurs à ceux des pays voisins. L'enclavement du pays demeure un handicap important. L'exploitation forestière contribue largement au PIB, avec d'importantes ressources en bois tropicaux.

En 2013, la Centrafrique est suspendue du Processus de Kimberley visant à lutter contre les diamants du sang. Un cadre législatif anachronique voire inexistant, l'absence d'infrastructures de transport et forte corruption, caractérisent l'économie de la République centrafricaine, qui fait également partie d'institutions visant à l'intégration sous régionale ou régionale comme la CEMAC.
La Centrafrique reste un des endroits de la planète où l'on trouve encore une flore et une faune très diversifiées, en particulier une population d'éléphants d'Afrique de forêt. Cette situation reste très fragile du fait du braconnage pour l'ivoire et de la consommation de viande de brousse, mais représente un potentiel cynégétique et d'écotourisme important. Le tourisme reste anecdotique, autant du fait de la faiblesse des infrastructures d'accueil et de transport que de la forte insécurité qui règne dans le pays. La circulation routière dans les provinces en République centrafricaine reste très difficile et très dangereuse car l'état des routes est trop dégradé et reste archaïque sans mesure de sécurité routière adéquate pour les usagers.

Pendant trente années, la RCA ne dispose pas d'une entreprise de transport urbain de personnes digne de ce nom. Le principal aéroport du pays est celui de la capitale, l'aéroport Bangui M'poko.

II.10RÉPUBLIQUE DU CONGO

II.10.1La situation géographique

Située en Afrique centrale, la République du Congo s'étend sur une superficie de 342 000 km². Elle est pourvue d'une façade maritime de 170 km sur l'Océan Atlantique et limitée au nord par le Cameroun et la Centrafrique, au sud par la République Démocratique du Congo et l'Angola (enclave du Cabinda), au sud-ouest par l'Océan Atlantique, à l'est par le fleuve Congo et son affluent l'Oubangui qui le séparent de la République Démocratique du Congo et à l'ouest par le Gabon.

Son relief est essentiellement constitué du bassin sédimentaire du fleuve Congo et des roches anciennes. Son point le plus élevé est le Mont Nabemba, culminant à 1 040 m, dans le département de la Sangha. Le Congo est traversé par deux types de végétation : la forêt, qui couvre près des deux tiers du territoire national (65 %), est localisée dans le sud (massifs du Chaillu et du Mayombe), au nord-est (forêt inondée) et au nord-ouest (forêt exondée) ; la savane, qui s'étend de la vallée du Niari au Plateau Central, occupe le tiers du territoire national.

Le Congo est doté d'un réseau hydrographique important. On note, principalement, la présence du fleuve Congo qui, avec un débit de 40 000 m3 en moyenne, est le plus puissant au monde après l'Amazone. En outre, le pays est arrosé par plusieurs affluents de ce grand fleuve dont les plus importants sont, dans la partie septentrionale, l'Oubangui, la Sangha, la Likouala- Mossaka, l'Alima et la Nkéni et, dans la partie méridionale, la Léfini, le Djoué et la Loufoulakari.

II.10.2Lesatouts économiques

Le Congo est fortement doté en ressources naturelles. Il est en grande partie couvert de forêts tropicales bénéficiant de fortes précipitations (moyenne annuelle nationale : 1650 mm) relativement stables et de vastes terres arables recouvrant environ un tiers de son territoire. Le pays dispose d'un littoral qui s'étend sur environ 170 km le long de l'océan atlantique, abritant un port en eaux profondes, et contrôle une zone marine s'étendant jusqu'à 200 miles nautiques dans l'océan. Il ouvre l'accès à la mer à deux pays enclavés d'Afrique centrale (Tchad et Centrafrique). Cet accès à la mer lui confère un rôle géostratégique majeur en ce qui concerne l'entrée et la sortie des marchandises.

Le Congo dispose également d'un réseau hydrographique très développé, d'un climat propice à l'agriculture, d'une biodiversité d'importance mondiale et de ressources minérales. Ses forêts représentent la troisième étendue forestière d'Afrique et constituent un important stock de carbone. Le Congo a toujours été un important producteur de bois durs tropicaux.

Les principaux produits forestiers incluent les grumes, mais le pays exporte également un volume limité de bois sciés et de panneaux à base de bois. La production forestière fournit également du bois de chauffe, du charbon de bois, des produits forestiers non ligneux, des aliments et des médicaments. Le pays dispose d'un fort potentiel de croissance dans les secteurs des produits alimentaires et des cultures commerciales.

La République du Congo est dotée d'une grande diversité de ressources naturelles qui représentent un grand potentiel de développement économique. Le pétrole, le bois, la potasse, le magnésium, le gaz naturel, l'hydroélectricité et le minerai de fer ne sont que quelques-unes des ressources naturelles sur lesquelles le Congo peut compter pour son développement. L'essor de l'industrie extractive, la découverte de nouvelles ressources et le contexte international ont été les facteurs déterminants de l'évolution de la structure de l'économie congolaise. Le Congo possède d'importantes réserves de pétrole. Selon l'administration Américaine de l'Information sur l'Énergie (EIA), les réserves prouvées de pétrole du Congo sont évaluées à 1,6 milliard de barils, la quatrième plus grande réserve prouvée de pétrole de l'Afrique subsaharienne.

Le pays détient également des ressources importantes en sables bitumineux (sables imprégnés de bitumes) dans la région côtière du Kouilou. Outre le pétrole, le Congo dispose de réserves prouvées de gaz naturel qui pourraient faire l'objet d'une exploitation à terme. Le Congo possède un potentiel minéralier dont un gisement de fer classé parmi les plus grands d'Afrique occidentale et centrale. L'industrie minière du Congo comprend également la production de ciment, de potasse, de diamant et d'or.

CHAPITRE TROISIÈME : ÉVALUATION DU COMMERCE EXTÉRIEUR DANS LES PAYS D'ÉTUDE

Au-delà de la littérature, la présentation des milieux d'études et les différentes intégrations économiques de la RDC, ce chapitre porte sur l'évolution du commerce extérieur dans ces différents pays constituant notre champs d'investigation et l'allure de la balance commerciales tout en dégageant les causes ; et confronte les résultats obtenus aux hypothèses et aux résultats antérieurs.Il s'agit d'étudier comment le commerce extérieur à évoluer dans les pays limitrophes de la RDC.

III.1 MÉTHODOLOGIE DU TRAVAIL

III.1.1 Collecte des données

Notre investigation a un design causal du fait que nous avons voulu savoir les causes de l'effet sur la balance commerciale en essayant de voir si cette dernière peut être influencée par l'autre.

La source de nos données est secondaire du fait que nous avons recouru aux données qui ont été collectées une première fois à d'autres fins et que l'on va réutiliser. Ces données proviennent des différents rapports de la Banque Mondiale (BM), le Fonds Monétaire International (FMI), de l'Organisation Mondiale de Douanes (OMD) et pour la RDC nous avons lu quelques rapports de la Banque Centrale du Congo (BCC). En les consultant directement, nous avons pu économiser du temps et de l'argent. Mais, nous avons pu vérifier leur exactitude et leur pertinence parce qu'elles ont été recueillies dans un tout autre dessein et dans des conditions qui peuvent en limiter la portée. Ainsi, nous avons également contrôlé leur impartialité, leur validité et leur fiabilité.

Ces données sont constituées des différents montants chiffrés réalisées par les différents pays pendant la période en étude.

III.1.2 Analyse des données

Les données de ce travail sont numériques c'est-à-dire chiffrées. Leurs analyses se font par l'usage de la méthode quantitative (approche statistique), qui nous a aidée d'analyser les données récoltées en utilisant les outils statistique et informatique : tableaux, pourcentages et graphiques.

III. 2 PRÉSENTATIONS DES DONNÉES

Tableau n°1 : Présentation des Exportations des pays en panel en $ (US Courant)

Années

Pays

2013

2014

2015

2016

2017

2018

TOTAL

RDC

11 910 414 647

13 226 085 525

10 512 898 981

8 896 176 893

13 401 989 662

15 877 982 606

73 825 548 314

ANGOLA

69 376269 462

65 126 113 465

34 572 954 934

28 440 561 887

35 420 915 617

41 389 000 000

274 325 815 365

ZAMBIE

11 353 601809

10 540 534 391

7 856 414 457

7 402 197 312

9 093 164 400

9 999 332 925

56 245 245 294

TANZANIE

8 684 876 051

9 028 242 341

8 104 067 362

8 138 039 819

8 072 890 864

7 731 000 000

49 759 116 437

BURUNDI

223 097 905

205 732 034

177 973 982

196 892 749

236 167 733

285 503 118

1 325 367 521

RWANDA

1 073 961 239

1 180 211 471

1 178 598 262

1 264 597 146

1 666 361 005

1 652 376 548

8 016 105 671

UGANDA

4 993 223 773

4 959 004 635

4 998 895 339

4 474 230 589

4 714 437 151

5 349 653 266

29 489 444 753

SOUDAN du Sud

2 147 118 644

2 676 503 424

2 598 634 926

1 685 915 873

1 636 936 937

3 100 000 000

13 845 109 804

RCA

253 202 170

315 554 746

289 321 404

264 485 382

329 327 913

152 000 000

1 603 891 615

REPUBLIQUE DU CONGO

10 780 248 563

10 347 651 265

5 925 246 365

6 005 741 573

8 182 172 506

11 138 571 943

52 379 632 215

TOTAL

120 796 014 263

117 605 633 297

76 215 006 012

66 768 839 223

82 754 363 788

96 675 420 406

560 815 276 989

Source : Données de la Banque Mondiale disponible sur www.perspective.usherbrooke.ca

A la lecture de ce tableau nous remarquons que les exportations dans notre panel sont de l'ordre de 120 796 014 263 $ pour l'an 2013, 117 605 633 297 pour l'exercice de 2014, un montant de 76 215 006 012 pour l'an 2015, 66 768 839 223 pour l'année 2016, 82 754 363 788 pour la période de 2017 et en fin pour un montant de 96 675 420 406 pour l'année 2018.Tableau n°2 : Présentation des importations des pays en panelen $ (US Courant)

Années

Pays

2013

2014

2015

2016

2017

2018

TOTAL

RDC

13 405 258 919

15 030 792 169

11 984 597 102

11 871 538 074

14 843 047 292

17 635 815 460

84 771 049 016

ANGOLA

49 304 202 033

50 471 640 781

38 499 512 247

25 529 394 464

28 397 112 166

25 567 000 000

217 768 861 691

ZAMBIE

12 372 097 333

11 197 227 279

9 038 575 565

8 095 640 285

8 741 805 241

10 216 905 805

59 662 251 508

TANZANIE

12 432 470 814

12 841 220 563

12 170 638 279

11 088 089 895

10 296 314 063

10 803 000 000

69 631 733 614

BURUNDI

839 575 972

795 213 832

779 309 555

688 909 646

778 859 200

935 410 219

4 817 278 424

RWANDA

2 632 410 899

3 015 963 092

4 064 071 291

4 020 617 992

4 427 297 553

4 845 095 686

23 005 456 513

UGANDA

7 082 907 843

6 624 517 576

7 567 938 487

6 861 701 989

5 869 260 888

6 407 124 191

40 413 450 974

SOUDAN du Sud

3 237 805 976

3 402 934 081

2 007 731 095

1 666 416 806

1 698 130 841

7 800 000 000

19 813 018 799

RCA

305 731 738

485 442 387

535 931 152

576 220 016

592 214 076

430 000 000

2 925 539 369

REPUBLIQUE DU CONGO

7 295 504662

7 779 202 075

7 312 448 312

6 656 441 100

3 887 361 602

3 948 563 553

36 879 521 304

TOTAL

108 907 966 189

111 644 153 835

93 960 753 085

77 054 970 267

79 531 402 922

88 588 914 914

559 688 161 212

Source : Données de la Banque Mondiale disponible sur www.perspective.usherbrooke.ca

A la lecture de ce tableau nous remarquons que les importations dans notre panel sont de l'ordre de 100,889,763,468$ pour l'an 2013, 100 328 781 413 pour l'exercice de 2014, un montant de 85 255 119 651 pour l'an 2015, 73 948 776 406 pour l'année 2016, 76 076 311 978 pour la période de 2017 et en fin pour un montant de 88 588 914 914 pour l'année 2018.

Tableau n°3 : Présentation des exportations nettes ou solde des balances commercialesen $ (US Courant)

Années

Pays

2013

2014

2015

2016

2017

2018

TOTAL

RDC

-1 494 844 272

-1 804 706 644

-1 471 698 121

-2 975 361 181

-1 441 057 630

-1 757 832 854

-10 945 500 702

ANGOLA

20 072 067 429

14 654 472 684

-3 926 557 313

2 911 167 423

7 023 803 451

15 822 000 000

56 556 953 674

ZAMBIE

-1 018 495 524

-656 692 888

-1 182 161 108

-693 442 973

351 359 159

-217 572 880

-3 417 006 214

TANZANIE

-3 747 594 763

-3 812 978 222

-4 066 570 917

-2 950 050 076

-2 223 423 199

-3 072 000 000

-19 872 617 177

BURUNDI

-616 478 067

-589 481 798

-601 335 573

-492 016 897

-542 691 467

-649 907 101

-3 491 910 903

RWANDA

-1 558 449 660

-1 835 751 621

-2 885 473 029

-2 756 020 846

-2 760 936 548

-3 192 719 138

-14 989 350 842

UGANDA

-2 089 684 070

-1 665 512 941

-2 569 043 148

-2 387 471 400

-1 154 823 737

-1 057 470 925

-10 924 006 221

SOUDAN du Sud

-1 090 687 332

-726 430 657

590 903 831

19 499 067

-61 193 904

-4 700 000 000

-5 967 908 995

RCA

-52 529568

-169 887 641

-246 609 748

-311 734 634

-262 886 163

-278 000 000

-1 321 647 754

REPUBLIQUE DU CONGO

3 484 743 901

2 568 449 190

-1 387 201 947

-650 699 527

4 294 810 904

7 190 008 390

15 500 110 911

Source : Données de la Banque Mondiale disponible sur www.perspective.usherbrooke.ca

A la lecture de ce tableau nous remarquons que les exportations nettes dans notre panel ont un signe négatif à l'ordre de 10 945 500 702 pour la RDC, un montant de 3 417 006 214 pour la Zambie, un chiffre de 19 872 617 177 pour la République de la Tanzanie, pour le Burundi un chiffre de 3 491 910 903, 14 989 350 842 pour le Rwanda, l'Uganda un montant de 10 924 006 221, une somme de 5 967 908 995 pour le Soudan du Sud et un chiffre de 1 321 647 754 et enfin l'Angola avec les exportations nettes d'un signe positif de 91 157 447 056.Tableau N°4 : Présentation du PIB des pays en panelen $ (US Courant)

Années

Pays

2013

2014

2015

2016

2017

2018

TOTAL

RDC

32 679 745 298

35 909 040 266

37 917 704 900

37 134 799 974

38 019 265 626

47 227 535 291

228 888 091 355

ANGOLA

136 710 000 000

145 712 000 000

116 194 000 000

101 124 000 000

122 124 000 000

105751 000 000

727 615 000 000

ZAMBIE

28 045 460 442

27 150 630 607

21 154 394 546

20 954 754 378

25 868 142 077

26720 073 436

149 893 455 486

TANZANIE

45 680 532 614

49 964 788 814

47 378 599 025

49 774 021 003

53 320 625 959

57 437 073 927

303 555 641 342

BURUNDI

2 451 625 333

2 705 783272

3 104 394 858

2 959 185 295

3 172 416 146

3 078 029 929

17 471 434 833

RWANDA

7 621 923 308

8 016 591 928

8 277 613 194

8 475 681 533

9 135 454 442

9 509 003 197

51 036 267 602

UGANDA

27 291 879 819

27 102 650 387

27 102 650 387

24 133 664 285

25 995 031 850

27 476 945 526

159 102 822 254

SOUDAN du Sud

13 257 627 119

13 282 033 898

12 374 452 082

3 070 885 014

3 618 000 000

3 100 000 000

48 702 998 113

RCA

1 700 627 480

1 904 794 555

1 709 221 159

1 844 714 795

2 167 501 640

2 379 716 827

11 706 576 456

REPUBLIQUE DU CONGO

14 085 851 348

14 177 437 982

8 553 154 580

9 035 848 071

8 701 334 800

11 263 682 694

65 817 309 475

Total

309 525 272 761

325 925 751 709

283 766 184 731

258 507 554 348

292 121 772 540

293 943 060 827

1 763 789 596 916

Source : Données de la Banque Mondiale disponible sur www.perspective.usherbrooke.ca

Ce tableau de PIB nous renseigne que pendant la période en étude que la RDC a réalisé un PIB de 228 888 091 355, un montant de 727 615 000 000 pour l'Angola, un chiffre de 149 893 455 486 pour la Zambie, une somme de 303 555 641 342 pour la Tanzanie, une réalisation du PIB pour le Burundi de 17 471 434 833, une réalisation de 51 036 267 602 pour le Rwanda, une somme de 159 102 822 254 pour l'Ouganda, un chiffre en PIB de 48 702 998 113 pour le Soudan du Sud, un montant de 11 706 576 456 pour la RCA et en fin une réalisation de 65 817 309 475 pour le Congo Brazza.

III.3 ANALYSE DE DONNÉES ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Toutefois, « les résultats de l'analyse quantitative sont généralement présentés au moyen des tableaux, graphiques [...] et commentés de façon précise et concise »49(*) pour ce faire ci-dessous leurs analyse et l'interprétation.

Notre analyse quantitative est de type secondaire car elle fait appel à des outils de traitement plus sophistiqués50(*)et pour ce qui est de nous nous avons utilisés le logiciel Excel pour le traitement et analyse de nos données.

Tableau N°5 : Structure du taux de couverture des pays

Années

Pays

2013

2014

2015

2016

2017

2018

Total

RDC

88,85

87,99

87,72

74,94

90,29

90,03

87,09%

ANGOLA

140,71

129,04

89,80

111,40

124,73

161,88

125,97%

ZAMBIE

91,77

94,14

86,92

91,43

104,02

97,87

94,27%

TANZANIE

69,86

70,31

66,59

73,39

78,41

71,56

71,46%

BURUNDI

26,57

25,87

22,84

28,58

30,32

30,52

27,51%

RWANDA

40,80

39,13

29,00

31,45

37,64

34,10

34,84%

UGANDA

70,50

74,86

66,05

65,21

80,32

83,50

72,97%

SOUDAN du Sud

66,31

78,65

129,43

101,17

96,40

39,74

69,88%

RCA

82,82

65,00

53,98

45,90

55,61

35,35

54,82%

REPUBLIQUE DU CONGO

147,77

133,02

81,03

90,22

210,48

282,09

142,03%

Source : Effectué par nous même à partir du tableau n° 1 et n°2 avec le logiciel Ms Excel

De ce tableau nous voyons que pendant toute la période en étude que la RDC, la Zambie, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda, l'Ouganda, le Soudan du Sud et la RCA ont un solde de la balance commerciale déficitaire vu le taux de couverture inférieur à 100% et que l'Angola et le Congo Brazza ont un solde de la balance commerciale excédentaire vu le taux de couverture supérieur à 100%.Tableau N°6 : Structure du taux d'ouverture des pays

Années

Pays

2013

2014

2015

2016

2017

2018

TOTAL

RDC

38,73

39,35

29,67

27,96

37,15

35,48

34,65%

ANGOLA

43,41

39,67

31,44

26,69

26,13

31,66

33,82%

ZAMBIE

42,30

40,03

39,93

36,98

34,47

37,83

38,66%

TANZANIE

23,11

21,88

21,40

19,31

17,23

16,13

19,67%

BURUNDI

21,67

18,50

15,42

14,97

16,00

19,83

17,58%

RWANDA

24,31

26,17

31,67

31,18

33,35

34,16

30,39%

UGANDA

22,12

21,37

23,18

23,49

20,36

21,39

21,97%

SOUDAN DU SUD

20,31

22,89

18,61

54,58

46,09

175,81

34,55%

RCA

16,43

21,03

24,14

22,79

21,26

12,23

19,35%

REPUBLIQUE DU CONGO

64,16

63,93

77,38

70,07

69,35

66,97

67,81%

Source : Effectué par nous même à partir du tableau n° 1, 2 et 4 à l'aide du logiciel Ms Excel.

Nous estimons que pendant la période sous examen, l'économie de la RDC est extravertie à 34,65% ; celle de l'Angolaest extravertie à 33,82% ; ensuite un taux d'ouverture de 38,66% pour la Zambie pour dire que l'économie est extravertie ; un taux d'ouverture au reste du monde de 19,67% pour la Tanzanie pour dire que l'économie est intravertie; un pourcentage d'ouverture de 17,58% pour le Burundi pour dire que l'économie est intravertie; un taux d'ouverture de 30,39% pour le Rwanda pour dire que l'économie est extravertie ; une part de 21,97% pour l'Ouganda pour dire que l'économie est intravertie; le Soudan du Sud un taux de 34,55% pour dire que l'économie est extravertie ; la RCA avec un taux d'ouverture au reste du monde de 19,35% pour dire que l'économie est intravertie et en fin un taux de 67,81% pour la République du Congopour dire que l'économie est extravertie.

Graphique N°1 : Structure des exportations nettes par pays

Source :Effectué par nous-même en utilisant le tableau n°3 avec le logiciel Ms Excel

Nous constatons à la lecture de ce graphique que deux des pays limitrophes de la RDC ont un solde des exportations nettes positif en 2013,2014 et 2018 en l'occurrence de l'Angola et le Condo Brazza et que sept (7) autres ont eu un solde négatif, pendant l'an 2015 et 2016 deux d'entre les neufs (9) ont eu un solde positif en référence de l'Angola et le Soudan du Sud, dans l'année 2017 on voit que seul la Zambie, l'Angola et le Congo Brazza ont eu un solde excédentaire, tandis que les autres pays ont un solde déficitaire et remarquons que seul la RDC a un solde déficitaire pendant toute la période la RDC demeure dans un déficit du commerce extérieur.

Graphique N°2 : Évolution du commerce extérieur par pays du panel

Source : Effectué par nous même à partir du tableau n°3 à l'aide du logiciel Ms Excel

Remarquons par ce graphique que pendant toute la période sous examen seul l'Angola et le Congo Brazza ont une exportation nette positive et que dans la même période la RDC, la RCA, le Soudan du Sud, l'Uganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie et la Zambie ont une exportation nette négative dans la période sous examen et que constatons que les exportations nettes ont une allure descendante pendant cette période dans ces pays du panel vu la droite de régression qui dégagey = -2465147152,30x + 17131070253,53 pour signifier que 17 131 070 253,53 est une constate et qu'à moyenne chaque pays a dégagé une baisse de 2 465 147 152,30 pendant notre période sous examen.Graphique n°3 : les exportations nettes des pays en panel

Source : Effectué par nous-mêmes à partir du tableau n°3 à l'aide du logiciel Ms ExcelPar la lecture de ce graphique qui présente l'évolution des pays en panel, remarquons que les évolutions sont positives (les tendances à la hausse) dans les pays suivants : la Zambie avec y = 214 785 357,03x - 1 321 249 785,27 ; la Tanzanie avec un y = 264 661 706,43x - 4 238 418 835,33 ; une évolution pour le Burundi avec y = 2 358 414,26x - 590 239 600,40 ; l'Ouganda avec un y = 196 420 145,29x - 2 508 138 212 et un y de 698 340 285,91x+139 160 817,80 pour la République du Congo.

Les évolutions négatives (les droites de tendances à la baisse) des exportations nettes dans les pays ci-après : la RDC avec un y de -49 361 683,66x - 1 651 484 224,20 ; un y de -1 065 846 288,80x + 13 156 620 956,47 pour l'Angola ; une tendance de -309 069 999,66x - 1 416 480 141,53 pour le Rwanda ; un y = -474 921 652,71x + 667 574 285,33 pour le Soudan du Sud et enfin un y de -42 042 074,63x - 73 127 364,47 pour la RCA.

TEST D'ANALYSE DE LA VARIANCE (ANOVA)

L'analyse de variance a pour but la comparaison des moyennes de k population à partir d'échantillons aléatoires et indépendants prélevés dans chacune d'elles51(*).

Pour ce faire nous aurons plusieurs moyennes à comparer dont M1, M2, M3, ..., M10 et partant de ces moyennes nous émettons les hypothèses suivantes :

H0 : M1 = M2 = M3=, ..., = M10 nous disons qu'il n'y a pas de différence significative ;

H1 : M1 ? M2 ? M3 ?,..., ? M10 à ce point nous disons qu'il existe une différence significative.

Tableau n°7 : Détermination de la significativité du solde de la balance, avec ANOVA

RAPPORT DÉTAILLÉ

Groupes

Nombre d'échantillons

Somme

Moyenne

Variance

RDC

6

-10945500702

-1824250117

341897496904303000

ANGOLA

6

91157447056

15192907843

99548111353819300000

ZAMBIE

6

-3417006214

-569501035.7

314349872520185000

TNIE

6

-19872617177

-3312102863

476741276185592000

BURUNDI

6

-3491910903

-581985150.5

3174414284781320

RWANDA

6

-14989350842

-2498225140

417961573380766000

UGANDA

6

-10924006221

-1820667704

400718510501033000

SOUDAN du Sud

6

-5967908995

-994651499.2

3644920594367770000

RCA

6

-1321647754

-220274625.7

8976737268774160

CONGO BRAZZA

6

15500110911

2583351819

10237498410774200000

ANALYSE DE VARIANCE

Source des variations

Somme des carrés

Degré de liberté

Moyenne des carrés

Fcal

Probabilité

Valeur critique ou Ftab

Entre Groupes (pays)

1557043149973380000000

9

173004794441487000000

14.99248395

0.000000000020

2.073351163

A l'intérieur des groupes

576971751200033000000

50

11539435024000700000

 
 
 

TOTAL

2134014901173410000000

59

 
 
 
 

 

 

 

 

Source : effectué par nous même à partir du tableau n°3 via le logiciel Ms Excel.

ANALYSE DE VARIANCE

Source des variations

Somme des carrés

Degré de liberté

Moyenne des carrés

F

Probabilité

Valeur critique pour F

Entre Groupes

15322.4492

9

1702.49436

4.47945981

0.00024322

2.07335116

A l'intérieur des groupes

19003.3445

50

380.06689

 
 
 

Total

34325.7937

59

 

 

 

 

Tableau n°8 : Détermination de la significativité du taux d'ouverture, avec ANOVA

Source : effectué par nous même à partir du tableau n°6 via le logiciel Ms Excel.

A la lecture de ce tableau nous remarquons que la probabilité est inférieure à 0,05 et que Fcal est supérieur à Ftab et cela nous pousse à rejeter légèrement H0 tout en acceptant H1partant de ce résultat disons que les taux d'ouverture des pays diffèrent significativement.

Tableau n°9 : Détermination de la significativité du taux de couverture, avec ANOVA

ANALYSE DE VARIANCE

Source des variations

Somme des carrés

Degré de liberté

Moyenne des carrés

F

Probabilité

Valeur critique pour F

Entre Groupes

82896.3834

9

9210.70927

11.6807232

0.00000000126

2.07335116

A l'intérieur des groupes

39426.9647

50

788.539294

 
 
 

Total

122323.348

59

 

 

 

 

Source : effectué par nous même à partir du tableau n°5 via le logiciel Ms Excel.

Au regard de ce tableaunous remarquons que la probabilité est inférieure à 0,05 et que Fcal est supérieur à Ftab et cela nous pousse à rejeter légèrement H0 tout en acceptant H1 partant de ce résultat disons que les taux de couverture de ces pays diffèrent significativement.

A la lecture du tableau n°7 statistique nous remarquons que la probabilité de 0.000000000020 est inférieure à 0,05 et que F cal est supérieur à F tab et cela nous conduit à rejeter l'hypothèse nulle (H0) et accepter l'hypothèse alternative (H1). Ce qui implique à refuser légèrement que le solde de la balance commerciale des pays ne diffère pas significativement et à accepter que le solde de la balance commerciale des pays du panel diffère significativement.

Suite au rejet de H0 et à l'acceptation de H1, nous serons dans l'obligation de faire un test « Post-hoc » pour voir la significativité entre un pays et un autre à l'aide de la formule de Scheffe52(*)qui se calcul de la sorte :

a) FStab = F Tab * degré de liberté et que

b) FS Cal =

Pour dégager la significativité selon Scheffe il nous faut deux hypothèses, dont :

On accepte H0 lorsque FS Cal< FS Tab ; et que si FS Cal> FS Tab on admettra H1.

Pour déterminer les nombres des couples possibles nous utiliserons la formule de la combinaison qui est .

Dont nous calculons d'abord FS Tab = F Tab * Degré de liberté = 2,07335116347462 * 9 ; le produit nous donne un FS Tabde 18.66016047.

Vu que n est identique dans tous les pays nous ferons 0,333333333 avec la somme carrées des moyennes étant de 11 539 435 024 000 700 000 ce qui conduit à dire qu'au dénominateur nous aurons 11 539 435 024 000 700 000 * 0,333333333 = 3 846 478 341 333 560 000.

Pour ce qui est de FS Cal nous le ferons par le tableau ci-dessous :

Relation des pays

Numérateur

Dénominateur

FS Cal

H Acceptée

H rejetée

1

RDC

ANGOLA

289583665024247000000

3846478341333560000

75.28540117

H1

Ho

2

RDC

ZAMBIE

1574395257106840000

3846478341333560000

0.40930823

H0

H1

3

RDC

TANZANIE

2213705793283790000

3846478341333560000

0.57551495

H0

H1

4

RDC

BURUNDI

1543222246993250000

3846478341333560000

0.40120394

H0

H1

5

RDC

RWANDA

454242332077167000

3846478341333560000

0.11809304

H0

H1

6

RDC

UGANDA

12833686484982

3846478341333560000

0.00000334

H0

H1

7

RDC

SOUDAN DU SUD

688233866710977000

3846478341333560000

0.17892571

H0

H1

8

RDC

RCA

2572737376798010000

3846478341333560000

0.66885529

H0

H1

9

RDC

République du Congo

19426954821823300000

3846478341333560000

5.05058214

H0

H1

10

ANGOLA

ZAMBIE

248453533647761000000

3846478341333560000

64.59246916

H1

Ho

11

ANGOLA

Tanzanie

342435421210670000000

3846478341333560000

89.02569853

H1

Ho

12

ANGOLA

BURUNDI

248847248945859000000

3846478341333560000

64.69482650

H1

Ho

13

ANGOLA

RWANDA

312976186222190000000

3846478341333560000

81.36694359

H1

Ho

14

ANGOLA

UGANDA

289461752865120000000

3846478341333560000

75.25370668

H1

Ho

15

ANGOLA

SOUDAN DU SUD

262037077445376000000

3846478341333560000

68.12389261

H1

Ho

16

ANGOLA

RCA

237566193802138000000

3846478341333560000

61.76199961

H1

Ho

17

ANGOLA

République du Congo

159000903126598000000

3846478341333560000

41.33674728

H1

Ho

18

ZAMBIE

TANZANIE

7521864782377940000

3846478341333560000

1.95551986

H0

H1

19

ZAMBIE

BURUNDI

155853123171854

3846478341333560000

0.00004052

H0

H1

20

ZAMBIE

RWANDA

3719976671922240000

3846478341333560000

0.96711234

H0

H1

21

ZAMBIE

UGANDA

1565418030697170000

3846478341333560000

0.40697435

H0

H1

22

ZAMBIE

SOUDAN DU SUD

180752916614265000

3846478341333560000

0.04699179

H0

H1

23

ZAMBIE

RCA

121959085441488000

3846478341333560000

0.03170669

H0

H1

24

ZAMBIE

République du Congo

9940481120026890000

3846478341333560000

2.58430706

H0

H1

Relation des pays

Numérateur

Dénominateur

FS Cal

H Acceptée

H rejetéé

25

TANZANIE

BURUNDI

7453542723196190000

3846478341333560000

1.93775762

H0

H1

26

TANZANIE

RWANDA

662396947181787000

3846478341333560000

0.17220868

H0

H1

27

TANZANIE

UGANDA

2224378834495650000

3846478341333560000

0.57828971

H0

H1

28

TANZANIE

SOUDAN DU SUD

5370580822960490000

3846478341333560000

1.39623322

H0

H1

29

TANZANIE

RCA

9559401848141140000

3846478341333560000

2.48523480

H0

H1

30

TANZANIE

République du Congo

34756385899655100000

3846478341333560000

9.03589799

H0

H1

31

BURUNDI

RWANDA

3671975698636450000

3846478341333560000

0.95463314

H0

H1

32

BURUNDI

UGANDA

1534334467106600000

3846478341333560000

0.39889331

H0

H1

33

BURUNDI

SOUDAN du Sud

170293515321879000

3846478341333560000

0.04427258

H0

H1

34

BURUNDI

RCA

130834503775205000

3846478341333560000

0.03401410

H0

H1

35

BURUNDI

République du Congo

10019358127318100000

3846478341333560000

2.60481335

H0

H1

36

RWANDA

UGANDA

459084080208157000

3846478341333560000

0.11935179

H0

H1

37

RWANDA

SOUDAN du Sud

2260733694411190000

3846478341333560000

0.58774117

H0

H1

38

RWANDA

RCA

5189058547270130000

3846478341333560000

1.34904141

H0

H1

39

RWANDA

République du Congo

25822424388545800000

3846478341333560000

6.71326395

H0

H1

40

UGANDA

SOUDAN du Sud

682302769821247000

3846478341333560000

0.17738375

H0

H1

41

UGANDA

RCA

2561258003576850000

3846478341333560000

0.66587090

H0

H1

42

UGANDA

République du Congo

19395387950157100000

3846478341333560000

5.04237545

H0

H1

43

SOUDAN du Sud

RCA

599659542211635000

3846478341333560000

0.15589833

H0

H1

44

SOUDAN du Sud

République du Congo

12802107741233700000

3846478341333560000

3.32826721

H0

H1

45

RCA

République du Congo

7860321238430630000

3846478341333560000

2.04351111

H0

H1

Source : tableau effectué par nous même à partir du tableau n°7 à l'aide du logiciel Ms Excel.

III.3 INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Notre recherche s'est bornée sur l'évolution du commerce extérieur des pays du panel (10), savoir l'allure de la balance commerciale dans ces pays et savoir la cause de cette allure et savoir si les soldes des balances commerciales diffèrent significativement.

Après nos recherches nous avons remarqués :

Queles évolutions sont positives (les tendances à la hausse) dans les pays suivants : la Zambie avec y = 214 785 357,03x - 1 321 249 785,27 ; la Tanzanie avec un y = 264 661 706,43x - 4 238 418 835,33 ; une évolution pour le Burundi avec y = 2 358 414,26x - 590 239 600,40 ; l'Ouganda avec un y = 196 420 145,29x - 2 508 138 212 et un y de 698 340 285,91x+139 160 817,80 pour la République du Congo et que les évolutions sont négatives (les droites de tendances à la baisse) des exportations nettes dans les pays ci-après : la RDC avec un y de -49 361 683,66x - 1 651 484 224,20 ; un y de -1 065 846 288,80x + 13 156 620 956,47 pour l'Angola ; une tendance de -309 069 999,66x - 1 416 480 141,53 pour le Rwanda ; un y = -474 921 652,71x + 667 574 285,33 pour le Soudan du Sud et enfin un y de -42 042 074,63x - 73 127 364,47 pour la RCA, remarquons que les exportations nettes ont évoluées à la baisse pour les pays en panel pendant la période en étude suite à la droite de régression y= -2 467 147 152,30x+17 131 070 253,53 en ayant une cause de la dépendance de ces pays à la lecture du tableau n°6 portant sur le taux d'ouverture et que les différents soldes des balances commerciales diffèrent significativement a la lecture du test d'ANOVA sur les soldes des balances commerciales (Tableau n°7), nous avons vu que Fcal est supérieur à Ftab ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0). Cette acceptation de H1 nous a conduit à faire un test Post Hoc de Scheffe et nous avons remarqués que la différence est significative dans les paires ayant l'Angola comme couple53(*) et qu'il n'existe pas de différence significative entre les autres paires des pays.

Nous voyons que pendant toute la période en étude que la RDC, la Zambie, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda, l'Ouganda, le Soudan du Sud et la RCA ont un solde de la balance commerciale déficitaire vu le taux de couverture inférieur à 100% et que l'Angola et le Congo Brazza ont un solde de la balance commerciale excédentaire vu le taux de couverture supérieur à 100%.

L'économie de la RDC est extravertie à 34,65% ; celle de l'Angola est extravertie à 33,82% ; ensuite un taux d'ouverture de 38,66% pour la Zambie pour dire que l'économie est extravertie ; un taux d'ouverture au reste du monde de 19,67% pour la Tanzanie pour dire que l'économie est intravertie; un pourcentage d'ouverture de 17,58% pour le Burundi pour dire que l'économie est intravertie; un taux d'ouverture de 30,39% pour le Rwanda pour dire que l'économie est extravertie ; une part de 21,97% pour l'Ouganda pour dire que l'économie est intravertie; le Soudan du Sud un taux de 34,55% pour dire que l'économie est extravertie ; la RCA avec un taux d'ouverture au reste du monde de 19,35% pour dire que l'économie est intravertie et en fin un taux de 67,81% pour la République du Congo pour dire que l'économie est extravertie, et

Et que la différence est significative pour le taux d'ouverture vu que Fcal est supérieur à Ftab ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0) à la lecture du tableau n°8 et une différence significative le taux de couverture vu que Fcal est supérieur à Ftab ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0) à la lecture du tableau n°9.

Ces résultats obtenus viennent confirmés notre première hypothèse qui disait que la grande partie des pays du panel auraient un taux de couverture inférieur à 100% ce qui traduit que les importations dominent les exportations ; d'affirmer notre deuxième hypothèse qui dit que l'allure est descendante vu la droite de tendance de y = -2 465 147 152,30x + 17 131 070 253,53 et suite à une dépendance de ces pays à la lecture de leur taux d'ouverture et confirme notre troisième hypothèse qui stipule que les soldes des balances commerciales diffèrent significativement.

III.4DISCUSSION DES RÉSULTATS

Comparativement aux études de nos prédécesseurs, nous voici à l'étape de la discussion des résultats qui après analyse et interprétation des données à l'aide de tableaux, graphiques et figures, nous cherchons à les expliquer.

Ci-dessous les travaux antérieurs ayant trait à notre étude :

1. Amadou DIOP, dans son mémoire intitulé « analyse de l'évolution du commerce extérieur du Mali 2004 à 2009 », il a abouti à la conclusion suivante : « le Mali n'a pas su tirer un profit notable des différentes opportunités découlant d'institution et accords en matière de commerce et que les exports se concentrent sur l'or, le coton et le bétail sur pied ».

2. Christian BALEMBOMFUMU MUNLEMVO, dans son mémoire qui a porté sur « l'apport de la RDC dans le commerce international de 2001 à 2007 », il a abouti à ces résultats en disant que la déliquescence des structures économiques internes et les faiblesses des échanges extérieures ont conduit à la marginalisation de la RDC dans le déroulement des échanges mondiaux et que le profit économique de la RDC présente beaucoup des signes d'essoufflement, la production faible et a continué en disant que la RDC contribue timidement à l'économie mondiale tant au niveau de l'offre et de la demande que des flux financiers.

3. Michel Dieudonné MIGNAMISSI, dans sa thèse portant sur « les réformes macroéconomiques et intégration régionale par le marché dans la CEMAC », il conclut en disant que ce n'est que les conditions de l'Union monétaire CEMAC pourrait devenir un espace de croissance tirée par le commerce extérieur et sous régional.

4. VRAMAH SERGE MARIUS GBAGBEU, dans « analyse des facteurs explicatifs du commerce international de biens environnementaux », il aboutit aux résultats selon lesquels les résultats de régression montrent que l'impact des variables exogènes est plus important sur le flux de commerce et que les coefficients associés aux variables exogènes et a obtenu une élasticité coût du commerce qui varie lorsque la part des importations du pays change.

5. ALIGUI TIENTAO, dans sa thèse portant sur « Commerce International, Innovation et Interdépendance : une approche par l'économétrie spatiale»,il aboutit aux résultats selon lesquels la relation entre le commerce international et l'innovation dans les pays en développement mérite des recherches avancées et il serait également très intéressant de développer un modèle dynamique permettant de mieux rendre compte des effets du commerce sur l'innovation tout en considérant l'interdépendance spatiale.

En référence de ces différentstravaux cités ci-haut et après avoir mené nos recherches, nous remarquons :

que le commerce extérieur de ces dits pays évolueraient à la hausse dans certains pays les évolutions sont positives (les tendances à la hausse) dans les pays suivants : la Zambie avec y = 214 785 357,03x - 1 321 249 785,27 ; la Tanzanie avec un y = 264 661 706,43x - 4 238 418 835,33 ; une évolution pour le Burundi avec y = 2 358 414,26x - 590 239 600,40 ; l'Ouganda avec un y = 196 420 145,29x - 2 508 138 212 et un y de 698 340 285,91x+139 160 817,80 pour le Congo Brazzaet à contrario dans d'autres les évolutions sont négatives (tendances à la baisse) dans les pays ci-après : la RDC avec un y de -49 361 683,66x - 1 651 484 224,20 ; un y de -3 045 026 220,57x+25 850 499 614,67 pour l'Angola ; une tendance de -309 069 999,66x - 1 416 480 141,53 pour le Rwanda ; un y = -474 921 652,71x + 667 574 285,33 pour le Soudan du Sud et enfin un y de -42 042 074,63x - 73 127 364,47 pour la RCA, en parlant de l'évolution des exportations nettes auraient évoluer à la baisse vu la droite de régression y = -2 465 147 152,30x+17 131 070 253,53 ; en ayant une cause de la dépendance de ces pays aux pays étranger, et que les différents soldes des balances commerciales diffèrent significativement avec la limite du test d'ANOVA(Tableau n°7), nous avons vu que Fcal est supérieur à Ftab ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0). Et qu'avec le test Post Hoc de Scheffe nous avons remarqués que la différence est significative dans les paires ayant l'Angola comme couple et qu'il n'existe pas de différence significative entre les autres paires des pays.

Nous voyons que pendant toute la période en étude que la RDC, la Zambie, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda, l'Ouganda, le Soudan du Sud et la RCA ont un solde de la balance commerciale déficitaire vu le taux de couverture inférieur à 100% et que l'Angola et le Congo Brazza ont un solde de la balance commerciale excédentaire vu le taux de couverture supérieur à 100%.

L'économie de la RDC est extravertie à 34,65% ; celle de l'Angola est extravertie à 33,82% ; ensuite un taux d'ouverture de 38,66% pour la Zambie pour dire que l'économie est extravertie ; un taux d'ouverture au reste du monde de 19,67% pour la Tanzanie pour dire que l'économie est intravertie; un pourcentage d'ouverture de 17,58% pour le Burundi pour dire que l'économie est intravertie; un taux d'ouverture de 30,39% pour le Rwanda pour dire que l'économie est extravertie ; une part de 21,97% pour l'Ouganda pour dire que l'économie est intravertie; le Soudan du Sud un taux de 34,55% pour dire que l'économie est extravertie ; la RCA avec un taux d'ouverture au reste du monde de 19,35% pour dire que l'économie est intravertie et en fin un taux de 67,81% pour la République du Congo pour dire que l'économie est extravertie, et

Que la différence est significative pour le taux d'ouverture vu que Fcal est supérieur à Ftab ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0) à la lecture du tableau n°8 et une différence significative le taux de couverture vu que Fcal est supérieur à Ftab ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0) à la lecture du tableau n°9.

Il sied à marquer que ces résultats notés ci-haut vont dans le sens d'enrichir les travaux de nos devanciers.

III.5 SUGGESTIONS

Dans une économie aussi ouverte que l'économie des pays limitrophes de la RDC et l'économie de cette dernière, la croissance des exportations et l'internationalisation des entreprises aurait un caractère crucial pour la prospérité et la création d'emplois dans ces pays.

Nous suggérons :

L'industrialisation par substitution aux importations,

Avoir une politique plus soucieuse de préserver l'environnement (les politiques industrielles),

L'investissement intérieur c'est-à-dire l'Etat doit promouvoir les entreprises nationales d'où la mission économique de la Douane (les politiques commerciales moins protectionnistes),

Les nouveaux dirigeants doivent surmonter les trois obstacles freinant la « révolution économique » : lesystème financier, l'immobilier et la corruption.

Capter l'épargne massive des ménages pour financer des investissements (fort taux d'épargne),

L'industrialisation par les exportations,

La libéralisation du commerce,

Pratiquer une politique d'importation sélective afin de favoriser les progrès de compétitivité.

CONCLUSION

Nous voici à la borne de notre recherche qui a un thème portant sur : « évaluation du commerce extérieur dans un panel des pays limitrophes de la RDC de 2013 à 2018 », nous avions eu à nous poser ces questions ci-dessous pour mieux creuser notre thème dont les voici :

0. Quels sont les taux de couverture dans ces pays du panel ?

1. Quelle est l'allure de la balance commerciale dans ces pays et quel serait la cause de cette dernière ?

2. Les soldes de la balance commerciale de ces pays diffèrent significativement ?

Comme pour chaque question de recherche il nous faut une hypothèse, nous avons eu à formuler ces hypothèses pour nos questions de recherches citées ci-haut, dont les voici ci-dessous :

1) La grande partie des pays du panel auraient un taux de couverture inférieur à 100% ce qui traduit que les importations dominent les exportations.

2) L'allure de la balance commerciale aurait été descendante suite à une dépendance de ces pays avec le reste du monde.

3) Les soldes des balances commerciales diffèrent significativement vis-à-vis de ces pays.

Après analyse et traitement des données via la méthodequantitative et la technique d'observation indirecte et internet, nous arrêtons ce qui suit :

Une évolution positive dans les pays suivants : la Zambie avec y = 214 785 357,03x - 1 321 249 785,27 ; la Tanzanie avec un y = 264 661 706,43x - 4 238 418 835,33 ; une évolution pour le Burundi avec y = 2 358 414,26x - 590 239 600,40 ; l'Ouganda avec un y = 196 420 145,29x - 2 508 138 212 et un y de 698 340 285,91x+139 160 817,80 pour la République du Congo et

Les évolutions sont négatives (les droites de tendances à la baisse) des exportations nettes dans les pays ci-après : la RDC avec un y de -49 361 683,66x - 1 651 484 224,20 ; un y de -1 065 846 288,80x + 13 156 620 956,47 pour l'Angola ; une tendance de -309 069 999,66x - 1 416 480 141,53 pour le Rwanda ; un y = -474 921 652,71x + 667 574 285,33 pour le Soudan du Sud et enfin un y de -42 042 074,63x - 73 127 364,47 pour la RCA.

Les exportations nettes ont évolué à la baisse pour les pays en panel pendant la période en étude suite à la droite de régression y= -2 467 147 152,30x+17 131 070 253,53 en ayant une cause de la dépendance de ces pays vu le tableau n°6 portant sur le taux d'ouverture.

Nous voyons que pendant toute la période en étude que la RDC, la Zambie, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda, l'Ouganda, le Soudan du Sud et la RCA ont un solde de la balance commerciale déficitaire vu le taux de couverture inférieur à 100% et que l'Angola et le Congo Brazza ont un solde de la balance commerciale excédentaire vu le taux de couverture supérieur à 100%.

L'économie de la RDC est extravertie à 34,65% ; celle de l'Angola est extravertie à 33,82% ; ensuite un taux d'ouverture de 38,66% pour la Zambie pour dire que l'économie est extravertie ; un taux d'ouverture au reste du monde de 19,67% pour la Tanzanie pour dire que l'économie est intravertie; un pourcentage d'ouverture de 17,58% pour le Burundi pour dire que l'économie est intravertie; un taux d'ouverture de 30,39% pour le Rwanda pour dire que l'économie est extravertie ; une part de 21,97% pour l'Ouganda pour dire que l'économie est intravertie; le Soudan du Sud un taux de 34,55% pour dire que l'économie est extravertie ; la RCA avec un taux d'ouverture au reste du monde de 19,35% pour dire que l'économie est intravertie et en fin un taux de 67,81% pour la République du Congo pour dire que l'économie est extravertie.

Ces résultats confirment notre première hypothèse qui disait que la grande partie des pays du panel auraient un taux de couverture inférieur à 100% ce qui traduit que les importations dominent les exportations, et ces mêmes résultats affirment notre deuxième hypothèse qui stipulait que l'allure de la balance commerciale serait descendante suite à une dépendance de ces pays au reste du monde.

Les différents soldes des balances commerciales diffèrent significativement à la lecture du tableau n°7 portant le test d'ANOVA sur les soldes des balances commerciales, nous avons vu que Fcal est supérieur à Ftab ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0) et que cette acceptation de H1 nous a conduit à faire un test Post Hoc de Scheffe et nous avons remarqués que la différence est significative dans les paires ayant l'Angola comme couple et qu'il n'existe pas de différence significative entre les autres paires des pays.

Une différence significative du taux d'ouverture vu le Fcal supérieur à Ftab ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0) à la lecture du tableau n°8.

Une différence significative du taux de couverture au regard du Fcal qui est supérieur au Ftab ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0) à la lecture du tableau n°9.

Ces résultats confirment notre troisième hypothèse qui dit que les soldes des balances commerciales diffèrent significativement.

Vu que les humains ne sont pas parfaits, nous ne doutons pas de dire que notre travail est doté des imperfections en justifiant qu'une dose d'erreurs pourrait être glissée en dépit de tous les soins et toute rigueur scientifique attachée à ce travail.

Nous ne pouvons pas avoir épuisé tous les aspects liés à cette thématique ; mais nous sommes certains que notre objectif a été atteint.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. Adam SMITH, richesses des nations, tome deuxième, libraires, Paris, France, 1859, p. 468

2. Arsène MWAKA BWENGE, centre d'études politiques, université de Kinshasa.

3. Article commémoratif, la signature de l'Accord de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda

4. Bernard Hoekman in « 50 ans à libérer la compétitivité des entreprises : quelles leçons en tirer pour l'avenir ? » in rééquilibrer l'économie mondiale, Centre du Commerce International (ITC), Genève, Palais des Nations, 2014, p. 130

5. Bertin SALUMU, Région des Grands Lacs d'Afrique : réalité géographique ou manipulation géographique ? l'Africain, n° 220, 2005, pp. 28-33

6. Boukary Kassogué, Pascal Tabiemo Kassogué, et al, Méthode de Recherche : Grille d'Analyse d'un Travail Scientifique, International Journal of Scientific and Engineering Research, Volume 10, Issue 1, January 2019, p. 1405

7. Christopher Lovelock et Evert Gummesson, « Whither services marketing? in search of new paradigm and fresh perspectives» dans Journal of service research, August 2004, pp. 20-42

8. Dictionnaire économique et financier, p. 1320

9. J.O.RDC., 1er juin 2018, n° 11, col. 19

10. Jean François Loué et Patrick Messerlin, « observations et diagnostiques économiques » in le grand marché et le commerce extérieur, Paris, 1993

11. Jean Louis LAUBET, Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, Harmattan, Paris, 2000, p. 120

12. Le COMESA en bref, Unité Communication institutionnelle, Septembre 2018

13. Le Larousse 3 volumes en couleur, librairie Larousse, Canada, tome 1, 1970, p. 697

14. Le ROBERT, dictionnaire français, DICO ROBERT, 1994, Montréal, Canada, p. 574

15. Madeleine GRAWITZ, Méthodes en sciences sociales, Dalloz, Paris, 6ème éd., 1984, p.408

16. Michael Parkin, Robin Bade, et Benoît Carmichael, Introduction à la Macroéconomie moderne, 4e édition, PEARSON, France, 24 juin 2010, p. 650

17. Michel Rainelli, la nouvelle théorie du commerce international, 3ème éd., Paris, la découverte, 2003, p.128

18. Michel Rainelli, Le commerce international, 9ème éd. La Découverte, Paris, France, 2003, p. 120

19. Organe d'examen des politiques commerciales de la RDC, OMC, 20/10/2010

20. P. PRISSERT et A. PIQUEMAL, Stratégie et économie des échanges internationaux, 3ème éd., la revue Banque, 1986, pp. 87-93

21. Paul KRUGMAN, Maurice Obstfeld et al, Economie internationale, 8ème éd, Horizons, Paris, p.713

22. Robert PINTO, les méthodes de recherche dans les sciences sociales, 4ème éd., Dalloz, Paris, 1971, p. 950

23. Zakaria Sorgho, modèle gravitationnel appliqué au commerce, CACID, juillet 2013, p 25

II. COURS, THÈSES ET MÉMOIRES

1. Goyon MILEMBA, Théories de l'échange internationale, cours inédit, ISC Goma, L1 douane et commerce extérieur, 2019, p. 34

2. Patrick. BAMBO ANGE LIBONGI, connaissance de rôle et partenaires de la Douane, cours inédit, ISC Goma, L1 Douane et commerce extérieur, 2019, p. 96

3. Paul SENZIRA, Macroéconomie, cours inédit, ISC/Goma, 2020

4. ALIGUI Tientao, Commerce international, innovation et interdépendance : une approche par l'économétrie spatiale, thèse, Université de Bourgogne, Paris, 2015

5. Michel Dieudonné MIGNAMISSI, les réformes macroéconomiques et intégration régionale par le marché dans la CEMAC, université de Yaoundé II, DEA, 2008

6. Serge Marius VRAMAH, analyse des facteurs explicatifs du commerce international de biens environnementaux, thèse inédit, l'Université Laval, Canada, 2013

7. Amadou DIOP, analyse de l'évolution du commerce extérieur du Mali 2004 à 2009, université de BAMAKO, mémoire inédit, 2010

8. Christian MUNLEMVO, apport de la RDC dans le commerce international de 2001 à 2007, Université de Kinshasa, mémoire inédit, 2010

9. KOMBE KIBUKILA, application de la théorie d'intégration dans la sous-région de grands-lacs, Mémoire inédit, université Simon Kimbangu, 2013

III. WEBOGRAPHIE

1. www.universalis.fr

2. www.leganet.cd

3. www.memoireonline.com

4. www.google.com

5. www.wikipedia.com

6. www.youtube.com

Table des matières

DEDICACE ERREUR ! SIGNET NON DÉFINI.

LISTES DES ABREVIATIONS ET SIGLES II

REMERCIEMENTS IV

LISTES DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUES V

0. INTRODUCTION 1

0.1. ETAT DE LA QUESTION 1

0.2 PROBLEMATIQUE 3

0.3 HYPOTHESES 5

0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL 5

0.4.1 Objectif global 5

0.4.2 Objectifs spécifiques 5

0.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET 6

0.6 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 6

0.7 DELIMITATION DU TRAVAIL 7

0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL 7

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LE COMMERCE EXTERIEUR ET INTEGRATION ECONOMIQUE 8

I.1 LE COMMERCE INTERNATIONAL 8

I.1.1 LES THEORIES CLASSIQUES 8

I.1.2 LES THEORIES MERCANTILISTES 9

I.1.3 LE MARXISTE 11

I.1.4 LA THEORIE DE HOS 11

I.1.5 LA THEORIE DE LA GRAVITE DU COMMERCE INTERNATIONAL 12

I.1.6 LA NOUVELLE THEORIE DU COMMERCE INTERNATIONAL 14

I.1.7 LES STRATEGIES DU COMMERCE INTERNATIONALES 16

I.1.8 PRESENTATION SOMAINE DES THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL 17

I.2 LE COMMERCE EXTERIEUR 18

I.3 DEFINITIONS DES BIENS ET SERVICES 21

I.3.1 Définitions d'un bien 21

I.2.2 Définitions d'un service 21

I.2.3 Les échanges des services 22

I.4 PANEL 22

I.5 PAYS LIMITROPHES 22

I.6 INTEGRATION ECONOMIQUE 22

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE L'ECONOMIE DES PAYS SOUS EXAMAN 25

II.1 REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 25

II.1.1 Géographie 25

II.1.2 Economie 25

II.2 ANGOLA 27

II.2.1 Géographie 27

II.2.2 Economie 28

II.3 ZAMBIE 28

II.3.1 Géographie 28

II.3.2 Economie 29

II.4 TANZANIE 30

II.4.1 Géographie et histoire 30

II.4.2 Economie 31

II.5 BURUNDI 32

II.5.1 Géographie et histoire 32

II.5.2 Économie 32

II.6 RWANDA 33

II.6.1 Géographie et histoire 33

II.6.2 Economie 33

II.7 OUGANDA 34

II.7.1 Situation socio-économique générale de l'Ouganda 34

II.7.2 Facteurs moteurs de l'économie 34

II.7.3 Politique commerciale 35

II.8 SOUDAN DU SUD 35

II.8.1 Géographie et histoire 35

II.8.2 Économie 36

II.9 REPUBLIQUE CENTRE AFRICAINE 36

II.9.1 Géographie et histoire 36

II.9.2 Économie 37

II.10 REPUBLIQUE DU CONGO 38

II.10.1 La situation géographique 38

II.10.2 Les atouts économiques 38

CHAPITRE TROISIEME : EVALUATION DU COMMERCE EXTERIEUR DANS LES PAYS D'ETUDE 40

III.1 MÉTHODOLOGIE DU TRAVAIL 40

III.1.1 Collecte des données 40

III.1.2 Analyse des données 40

III. 2 PRESENTATIONS DES DONNEES 41

III.3 ANALYSE DE DONNÉES ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS 45

III.3 INTERPRETATION DES RESULTATS 56

III.4 DISCUSSION DES RÉSULTATS 58

III.5 SUGGESTIONS 61

CONCLUSION 62

BIBLIOGRAPHIE 65

Table des matières.......................................................................................68

* 1 Michel Rainelli, Le commerce international, 9ème éd. La Découverte, Paris, France, 2003, p 3

* 2 Ibid., p 4

* 3A. DIOP, analyse de l'évolution du commerce extérieur du Mali 2004 à 2009, université de BAMAKO, mémoire inédit, 2010, mémoireonline.com

* 4C. MUNLEMVO, apport de la RDC dans le commerce international de 2001 à 2007, Université de Kinshasa, mémoire inédit, 2010,mémoireonline.com

* 5M. D. MIGNAMISSI, les réformes macroéconomiques et intégration régionale par le marché dans la CEMAC, université de Yaoundé II, DEA, 2008, mémoireonline.com

* 6 S. M. VRAMAH, analyse des facteurs explicatifs du commerce international de biens environnementaux, thèse inédit, l'Université Laval, Canada, 2013

* 7A. TIENTAO, Commerce International, Innovation et Interdépendance : une approche par l'économétrie spatiale, thèse inédit, l'Université de Bourgogne, Dijon, France,2015, mémoireonline.com

* 8B. Hoekman in « 50 ans à libérer la compétitivité des entreprises : quelles leçons en tirer pour l'avenir ? » inrééquilibrer l'économie mondiale, Centre du Commerce International (ITC), Genève, Palais des Nations, 2014, pp 1-16

* 9 J. F. Loué et P. Messerlin, « observations et diagnostiques économiques » in la grand marché et le commerce extérieur, Paris, 1993, pp 243-272

* 10B. Hoekman in « 50 ans à libérer la compétitivité des entreprises : quelles leçons en tirer pour l'avenir ? » inrééquilibrer l'économie mondiale,Ob. cit, pp 17-42

* 11G. MILEMBA, Théories de l'échange internationale, cour inédit, ISC Goma, L1 douane et commerce extérieur, 2019, p 27

* 12 Ibid., p 28

* 13Organe d'examen des politiques commerciales de la RDC, OMC, 20/10/2010, p14

* 14 P. BAMBO ANGE LIBONGI, connaissance de rôle et partenaires de la Douane, cour inédit, ISC Goma, L1 Douane et commerce extérieur, 2019, p 45

* 15 M. GRAWITZ, Méthodes en sciences sociales, Dalloz, Paris, 6ème éd., 1984, p.408

* 16 Le ROBERT, dictionnaire français, DICO ROBERT, 1994, Montréal, Canada, page 574

* 17J. Louis LAUBET, Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, Harmattan, Paris, 2000, p. 120

* 18R. PINTO, les méthodes de recherche dans les sciences sociales, 4ème éd., Dalloz, Paris, 1971, pp. 288-289

* 19Ibid.

* 20 Le Larousse en 3 volumes en couleurs, p. 697

* 21 A. SMITH, richesses des nations, tome deuxième, libraires, Paris, France, 1859, p 296

* 22M. Rainelli, la nouvelle théorie du commerce international, 3ème éd., Paris, la découverte, 2003, p. 4

* 23 www.wikipedia.com, consulté le 08/02/2020 à 16h40'

* 24 www.google.com, consulté le 01/03/2020 à 13h30'

* 25 A. Tientao, Commerce international, innovation et interdépendance : une approche par l'économétrie spatiale, thèse, Université de Bourgogne, Paris, 2015, p 19

* 26 Z. Sorgho, modèle gravitationnel appliqué au commerce, CACID, juillet 2013, p. 4

* 27 www.google.com, consulté le 11/02/2020 à 20h05'

* 28M. Rainelli, la nouvelle théorie du commerce international, op cit, pp. 7-20

* 29 Ibid.

* 30M. Rainelli, la nouvelle théorie du commerce international, op cit, pp. 20-25

* 31 P. PRISSERT et A. PIQUEMAL, Stratégie et économie des échanges internationaux, 3ème éd., la revue Banque, 1986, pp. 87-93

* 32 www.universalis.fr, le 04 novembre 2019 à 15h20

* 33 Ibid.

* 34 Dictionnaire économique et financier, p. 1320

* 35 P. SENZIRA, Macroéconomie, cours inédit, ISC/Goma, 2020

* 36 Michael Parkin, Robin Bade, et Benoît Carmichael, Introduction à la Macroéconomie moderne, 4e édition, PEARSON, France, 24 juin 2010, p. 526

* 37 www.google.com, consulté le 05 novembre 2019 à 14h45

* 38 www.universalis.fr consulté le 04 octobre 2019 à 15h20

* 39 Le Larousse 3 volumes en couleur, librairie Larousse, Canada, tome 1, 1970, p 697

* 40 www.wikiperdia.org, consulté le 18/01/2020 à 09h31

* 41 www.wikipedia.org, consulté le 18/01/2020 à 09h 39

* 42 C. Lovelock et E. Gummesson, « Whither services marketing? in search of new paradigm and fresh perspectives» dans Journal of service research, August 2004, pp. 20-42

* 43 P. KRUGMAN, M. Obstfeld et al, Économie internationale, 8ème éd, Horizons, Paris, p. 23

* 44 www.wikipedia.com, consulté le 09/02/2020 à 23h08'

* 45 www.google.com, consulté le 11/02/2020 à 10h20'

* 46Département des statistiques de la Banque Africaine de Développement (BAD), PEA mars 2013

* 47Département des statistiques de la BAD, PEA mars 2013

* 48 www.google.com, le 22 janvier 2020 à 12h30'

* 49Mongeau (2011, p. 113), cité par Boukary Kassogué, Pascal Tabiemo Kassogué et Sory Dolo, Méthode de Recherche : Grille d'Analyse d'un Travail Scientifique, International Journal of Scientific and Engineering Research, Volume 10, Issue 1, January 2019, p. 1405

* 50 Ibid.

* 51 www.google.com consulté le 15 Aout 2020 à 15h45'

* 52 www.youtube.com video Scheffe_Test_(Post_Hoc_Test)_after_ANOVA_in_Excel

* 53 Exemple : (RDC, Angola) ; (Angola, Zambie) ; (Angola, Tanzanie) ; (Angola, Burundi) ; (Angola, Rwanda) ; (Angola, Uganda) ; (Angola, Soudan du Sud) ; (Angola, RCA) ; (Angola, République du Congo)






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote