III.4DISCUSSION DES
RÉSULTATS
Comparativement aux études de nos
prédécesseurs, nous voici à l'étape de la
discussion des résultats qui après analyse et
interprétation des données à l'aide de tableaux,
graphiques et figures, nous cherchons à les expliquer.
Ci-dessous les travaux antérieurs ayant trait à
notre étude :
1. Amadou DIOP, dans son mémoire
intitulé « analyse de l'évolution du commerce
extérieur du Mali 2004 à 2009 », il a abouti à
la conclusion suivante : « le Mali n'a pas su tirer un profit
notable des différentes opportunités découlant
d'institution et accords en matière de commerce et que les exports se
concentrent sur l'or, le coton et le bétail sur pied ».
2. Christian BALEMBOMFUMU MUNLEMVO, dans son
mémoire qui a porté sur « l'apport de la RDC dans le
commerce international de 2001 à 2007 », il a abouti à ces
résultats en disant que la déliquescence des structures
économiques internes et les faiblesses des échanges
extérieures ont conduit à la marginalisation de la RDC dans
le déroulement des échanges mondiaux et que le profit
économique de la RDC présente beaucoup des signes
d'essoufflement, la production faible et a continué en disant que la RDC
contribue timidement à l'économie mondiale tant au niveau de
l'offre et de la demande que des flux financiers.
3. Michel Dieudonné MIGNAMISSI, dans
sa thèse portant sur « les réformes
macroéconomiques et intégration régionale par le
marché dans la CEMAC », il conclut en disant que ce n'est que
les conditions de l'Union monétaire CEMAC pourrait devenir un espace de
croissance tirée par le commerce extérieur et sous
régional.
4. VRAMAH SERGE MARIUS GBAGBEU, dans
« analyse des facteurs explicatifs du commerce international de biens
environnementaux », il aboutit aux résultats selon lesquels les
résultats de régression montrent que l'impact des variables
exogènes est plus important sur le flux de commerce et que les
coefficients associés aux variables exogènes et a obtenu une
élasticité coût du commerce qui varie lorsque la part des
importations du pays change.
5. ALIGUI TIENTAO, dans sa thèse
portant sur « Commerce International, Innovation et
Interdépendance : une approche par l'économétrie
spatiale»,il aboutit aux résultats selon lesquels la relation entre
le commerce international et l'innovation dans les pays en développement
mérite des recherches avancées et il serait également
très intéressant de développer un modèle dynamique
permettant de mieux rendre compte des effets du commerce sur l'innovation tout
en considérant l'interdépendance spatiale.
En référence de ces différentstravaux
cités ci-haut et après avoir mené nos recherches, nous
remarquons :
que le commerce extérieur de ces dits pays
évolueraient à la hausse dans certains pays les évolutions
sont positives (les tendances à la hausse) dans les pays
suivants : la Zambie avec y = 214 785 357,03x -
1 321 249 785,27 ; la Tanzanie avec un y = 264
661 706,43x - 4 238 418 835,33 ; une évolution pour le
Burundi avec y = 2 358 414,26x - 590 239
600,40 ; l'Ouganda avec un y = 196 420 145,29x -
2 508 138 212 et un y de 698 340 285,91x+139 160 817,80 pour le
Congo Brazzaet à contrario dans d'autres les
évolutions sont négatives (tendances à la baisse) dans les
pays ci-après : la RDC avec un y de -49 361 683,66x - 1 651 484
224,20 ; un y de -3 045 026 220,57x+25 850 499 614,67 pour
l'Angola ; une tendance de -309 069 999,66x - 1
416 480 141,53 pour le Rwanda ; un y = -474 921
652,71x + 667 574 285,33 pour le Soudan du Sud et
enfin un y de -42 042 074,63x - 73 127 364,47 pour la
RCA, en parlant de l'évolution des
exportations nettes auraient évoluer à la baisse vu la droite de
régression y = -2 465 147 152,30x+17 131 070 253,53 ; en ayant une
cause de la dépendance de ces pays aux pays étranger, et que les
différents soldes des balances commerciales diffèrent
significativement avec la limite du test d'ANOVA(Tableau n°7), nous avons
vu que Fcal est supérieur à Ftab ce qui
nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en
rejetant légèrement l'hypothèse nulle (H0). Et
qu'avec le test Post Hoc de Scheffe nous avons
remarqués que la différence est significative dans les paires
ayant l'Angola comme couple et qu'il n'existe pas de différence
significative entre les autres paires des pays.
Nous voyons que pendant toute la période en
étude que la RDC, la Zambie, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda,
l'Ouganda, le Soudan du Sud et la RCA ont un solde de la balance commerciale
déficitaire vu le taux de couverture inférieur à 100% et
que l'Angola et le Congo Brazza ont un solde de la balance commerciale
excédentaire vu le taux de couverture supérieur à 100%.
L'économie de la RDC est extravertie à
34,65% ; celle de l'Angola est extravertie à 33,82% ; ensuite
un taux d'ouverture de 38,66% pour la Zambie pour dire que
l'économie est extravertie ; un taux d'ouverture au reste du monde de
19,67% pour la Tanzanie pour dire que l'économie est intravertie;
un pourcentage d'ouverture de 17,58% pour le Burundi pour dire que
l'économie est intravertie; un taux d'ouverture de 30,39% pour le
Rwanda pour dire que l'économie est extravertie ; une part de
21,97% pour l'Ouganda pour dire que l'économie est intravertie; le
Soudan du Sud un taux de 34,55% pour dire que l'économie est
extravertie ; la RCA avec un taux d'ouverture au reste du monde de 19,35%
pour dire que l'économie est intravertie et en fin un taux de 67,81%
pour la République du Congo pour dire que l'économie est
extravertie, et
Que la différence est significative pour le taux
d'ouverture vu que Fcal est supérieur à Ftab
ce qui nous a permis d'accepter l'hypothèse alternative
(H1) tout en rejetant légèrement l'hypothèse
nulle (H0) à la lecture du tableau n°8 et une
différence significative le taux de couverture vu que Fcal
est supérieur à Ftab ce qui nous a permis
d'accepter l'hypothèse alternative (H1) tout en rejetant
légèrement l'hypothèse nulle (H0) à la
lecture du tableau n°9.
Il sied à marquer que ces résultats notés
ci-haut vont dans le sens d'enrichir les travaux de nos devanciers.
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