évaluation du commerce extérieur dans un panel des pays limitrophes de la RDC de 2013 à 2018.par Germain BYAOMBE MIHALI Institut Supérieur de commerce de Goma - Licence 2020 |
II.4.2 ÉconomieL'économie de la Tanzanie est, à bien des égards, typique d'un pays en développement. Essentiellement axée sur l'agriculture et l'industrie minière, elle dispose d'une base industrielle quasi inexistante et peu compétitive. En 2009, l'agriculture représentait ainsi plus de 25 % du PNB, plus de 30 % des exportations et 70 % des emplois. Le tourisme y constitue une source appréciable et croissante de devises. Le pays est au palmarès des huit premiers producteurs de coton d'Afrique de l'est, du sud et du nord au milieu des années 2010. C'est surtout le cinquième au palmarès des producteurs africains de thé au début de la décennie 2010, dominé par le Kenya. Les transports tanzaniens s'effectuent principalement par la
route, avec un complément par le rail. Le réseau routier est
cependant mauvais, et peu nombreuses encore sont les voies goudronnées :
la saison des pluies rend nombre de pistes impraticables pendant des jours,
voire des semaines, et le seul lien entre la côte et le lac Tanganyika
durant cette période est ferroviaire. Le transport aérien est
hors de portée pour l'immense majorité de la population. Il sert
essentiellement le tourisme pour ce qui est des connexions
internationales, et s'appuie sur un plus grand nombre de pistes de terre pour
le trafic régional. Avec
3 700 km de voies ferrées réparties sur
quatre corridors principaux, la Tanzanie est, comparativement à certains
autres pays africains, bien desservie. Conséquence indirecte d'un climat
qui peut être cruel avec les routes, c'est le rail qui a longtemps
été privilégié pour relier la côte à
l'intérieur du pays. Seul le sud-est du pays ne dispose pas de
réseau ferré, et les liaisons internationales se limitent
à la Zambie, l'Ouganda et le Kenya. Plusieurs projets d'extension vers
les autres voisins sont à l'étude. |
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