II.2 ANGOLA
II.2.1 Géographie
Est un pays sud-africain à la géographie
très variée située entre 4°22 et 18°03 de
latitude sud et 11°41 et 24°05 de longitude sud-ouest du continent
africain, il a une forme carrée de 1300Km de côté avec une
superficie de 1246700Km² y compris l'enclave de Cabinda., dont la capitale
est Luanda. Limité au Nord par le Congo ;
Nord Est par la République Démocratique du Congo ; au Sud
Est par la Zambie et au Sud par la Namibie et à l'ouest par
l'océan Atlantique.
L'Angola a été, avec le Ghana et le Mozambique,
une des trois principales régions de départ du commerce
triangulaire qui emmenait des esclaves vers l'Amérique. Après des
années de guérilla contre la métropole coloniale, l'Angola
est devenu indépendant en 1975, comme État communiste
appelé république populaire d'Angola. Les populations n'acceptant
pas toutes ce régime, vingt-cinq ans de guerre civile ont suivi. Les
forces de l'UNITA - appuyée par l'Afrique du Sud (qui a tenu la Namibie
jusqu'en 1989) et du FNLA, s'affrontent au MPLA d'Agostinho Neto.
II.2.2 Économie
L'économie de l'Angola est en pleine croissance.
Après quatre décennies de guerres (d'indépendance et
civile), la croissance économique s'envole à partir de 2002 : le
taux de croissance est de 9 % en moyenne entre 2002 et 2008. En 2018, l'Angola
redevient 6e puissance économique de l'Afrique respectivement
derrière le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Égypte, l'Algérie
et le Maroc avec un PIB en parité nominal de 105.75 milliards de
dollars. Le 1er janvier 2007, l'Angola fait son entrée comme membre de
plein droit au sein de l'OPEP. En 2016, frappé de plein fouet par
l'effondrement des cours du pétrole, l'Angola se résigne à
faire appel au Fonds monétaire international (FMI). La diminution des
liquidités en devises et le ralentissement économique
pèsent de plus en plus sur le système bancaire, très
dépendant du secteur pétrolier. Les faillites, notamment dans ce
dernier, se multiplient. Le taux de croissance est positif en 2016 (2 %), mais
bien moindre que les 20,2 % de croissance en 2006, les 24,4 % en 2007 et les 17
% en 2008.
La croissance est élevée. Celle du PIB s'est
élevée à 26 % en 2006. Elle est tirée par le
pétrole et le diamant. Pourtant la manne pétrolière n'a
pas réussi à tirer l'ensemble du pays de son état de
sous-développement. En 2008, les indicateurs montrent que l'Angola
possède l'une des plus faibles espérances de vie du continent, un
système éducatif très insuffisant et que la fracture entre
riches et pauvres ne fait que s'agrandir.
L'Angola possède également des gisements d'or,
de fer, de phosphates, de feldspath, de bauxite et d'uranium. Il compte de
vastes forêts, des usines de pêche et des terres arables, ou sont
cultivés le coton, le café et le sisal. À l'approche des
élections législatives de septembre 2008, le gouvernement a
multiplié les annonces de grands projets : travaux adduction d'eau,
nouvelle flottille de pêche mais les avis sont divisés sur
l'avenir de ces programmes ambitieux.
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