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INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
« ISC/GOMA
www.iscgoma.net
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DE GOMA
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SECTION : SCIENCES COMMERCIALES ET
FINANCIÈRES
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ANALYSE DU BUDGET D'EXPLOITATION
D'UNE ENTITÉ PUBLIQUE :
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CAS DE L'OCC/GOMA DE 2015 À 2019
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Par : BAMBONA BAHATI Gérard
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Travail de Fin de Cycle présenté en vue de
l'obtention du
Diplôme de Graduat en Sciences Commerciales et
Financières.
Option : COMPTABILITÉ
Sous la Direction de : Diane MAJUNE
MUKESHIMANA
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Chef de Travaux
Année académique : 2019 -
2020
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i
DEDICACE...
A nos très chers parents BAMBONA LOUIS et OLIVE
NTAMABYARIRO pour leurs sacrifices, leur amour, leur tendresse, leur soutien et
leurs prières tout au long de nos études,
ii
REMERCIEMENTS
Ce travail est l'aboutissement d'un dur labeur et de beaucoup
des sacrifices, nos remerciements vont d'abord au créateur de l'univers
qui nous a doté de l'intelligence, et nous a maintenu en bonne
santé pour mener à bien cette année d'étude,
Nos remerciements les plus sincères et
considérables s'adressent à la directrice de ce travail le CT.
Diane MAJUNE MUKESHIMANA qui malgré ses multiples occupations tant
personnelles qu'académique, a acceptée de diriger ce dernier.
Ses conseils, sa rigueur scientifique, ont permis d'orienter
ce travail dans la bonne direction et de le mener à son terme. Nous lui
disons merci.
Nous resterons très reconnaissant durant toute notre
vie de tous les efforts et sacrifices consentis par nos respectueux,
responsables et parents BARABONERANA NGAYABAREZI Firmin et NIKUZE SAMVURA
Adèle qui se sont donnés corps et âme pour supporter nos
études malgré la grande crise économique actuelle et
toutes autres charges à leurs têtes.
Nous tenons à remercier nos très chères
soeurs : MWAMINI BAMBONA, MALI YA KIZUNGU BAMBONA Victorine, DOUDOU BAMBONA,
NATHALIE BAMBONA Prisca, LYLIANE BAMBINA, BORA UZIMA, JOSLINE NGAY, TUZA NGAY
Inès, KEZA NGAY Kevine, SAFI NGAY Melissa, NEEMA NGAY Chloé pour
leurs encouragements permanents, et leur soutien moral,
Nous disons encore une fois merci à nos frères ;
FIKIRI BAMBONA Gratien, BIZIMUNGU BAMBONA Bienfait, MAKELE FISTON, JEAN-LUC
BANSOBA, MUTABAZI NTAMABYARIRO Christian, NSENGA NGAY Pierre, pour leurs appuis
et leur encouragement,
A celle que DIEU m'a donné comme collaboratrice et
future épouse et mère de mes enfants (BUSISIRI NEZA Jeanne
D'arc).
Nous pensons également à nos camarades avec qui
nous avions entretenus de bonne relation durant notre passage académique
à l'ISC Goma et partout ailleurs,
A tous ceux dont les noms n'ont pas été
cités ici et qui ont contribué d'une manière ou d'une
autre a la réalisation de ce travail qu'ils trouvent ici l'expression de
notre profonde l'expression de notre profonde reconnaissance. Que ce travail
soit l'accomplissement de vos voeux tant allégués et le fuit de
votre soutien infaillible,
iii
SIGLES ET ABREVIATIONS
C.A : Chiffre d'Affaires
CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale
DG : Direction Générale
DP-10 : Direction Provinciale du Nord-Kivu
OHADA : Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du droit
des affaires
O.I.T : Organisation Internationale du Travail
ONG : Organisation Non Gouvernementale
S ARL ; Société à Responsabilité
limitée
SDAF : Sous-Directeur Administratif et Financier
SDCM : Sous-Direction de Centre Médical
SF : Service Financier
T.O: Taxation d'Office
1
0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Nous ne prétendons pas être le premier à
aborder ce thème, certes, d'autres chercheurs se sont déjà
lancés dans ce domaine que nous allons emboiter le pas. Parmi ces
derniers, nous citons quelques-uns dont :
Glorieuse KABUO VINYWASIKI1, qui
avait traité d'un sujet relatif à :« l'Analyse du budget
d'exploitation d'une entreprise hôtelière : Cas l'hôtel VIP
PALACE, de 2012 à 2016 » en voulait connaitre le degré
d'exécution du budget des charges et des produits réalisés
par l'hôtel VIP PALACE mais aussi l'évolution des charges et des
produits de ce dernier. À l'issue de ses analyses, elle a abouti aux
résultats selon lesquels :
? Le taux d'exécution du budget d'exploitation de
l'hôtel VIP était de 99,2% pour les produits et de 99,7% pour les
charges d'exploitation. Ce budget d'exploitation a dégagé un taux
d'écart défavorable de 0,8% sur le budget des produits et un taux
d'écart favorable de 0,3% sur le budget des charges.
? Les produits et les charges d'exploitation
réalisés par la DPI/NR ont évolué à la
hausse avec une augmentation moyenne annuelle de 84846,2$ pour les produits et
24547,19$ pour les charges conformément aux droites de régression
Y=84846,2X+524963,4 et Y=24547,19X+354856 respectivement pour les produits et
les charges d'exploitation.
? Les produits et les charges d'exploitation sont
dominés par la branche hébergement avec 61,9% pour les produits
et les matières premières avec 61,1% pour les charges.
Alphonsine KUBUYA ANGALIKIJANA2,
dans son travail de fin de cycle traitant sur
l' « Analyse de la gestion budgétaire dans une
régie financière : Cas de la DPI/Nord-Kivu de 2009 à 2013
». Sa préoccupation principale était de connaître
l'évolution des recettes réalisées par la DPI/NK ensuite
dégager le taux de réalisation de ces recettes pendant la
période d'étude. À l'issue de ses investigations, elle a
abouti aux résultats selon lesquels :
? Les recettes réalisées par la DPI/NK
évolué à la hausse avec une augmentation moyenne annuelle
de 776.286.011,10 FC.
? Le taux de réalisation était de 107,72% ; 85,75%
; 77,69% ; 62,24% et 46,64% respectivement pour les années 2009, 2010,
2011, 2012 et 2013.
1 Glorieuse KABUO VINYWASIKI, Analyse du budget
d'exploitation d'une entreprise hôtelière : Cas l'hôtel VIP
PALACE, de 2012 à 2016, TFC inédit, ISC-Goma, 2017
2 KUBUYA ANGALIKIJANA Alphonsine, Analyse de la
gestion budgétaire dans une régie financière : Cas de la
DPI/Nord-Kivu de 2009 à 2013, TFC inédit, ISC-Goma, 2014
2
Élysée MUHINDO
KANYANGARA3, dans son travail intitulé «
Efficacité budgétaire d'une entreprise publique, cas de la
CNSS/NK de 2013 à 2017 ». Sa préoccupation s'est
focalisée d'une part sur l'efficacité budgétaire dans la
gestion des recettes et des dépenses de la CNSS/NK pendant la
période sous examen et d'autre part sur l'évolution desdites
dépenses et recettes au sein de cette entité. À la fin de
cette étude, il a abouti aux résultats suivants :
? La CNSS/NK n'a pas été efficace dans la
gestion de son budget étant donné qu'elle ne parvient à
mobiliser l'ensemble de ses ressources et engager ses charges telles que
prévu, car pour les recettes sur un montant total de 175 282 965
687,86FC prévu, la CNSS n'a réalisé que 146 485 048
994,76FC soit un taux de réalisation de 83,6% et un taux d'écart
défavorable de 16,4% alors que pour les dépenses sur un montant
prévu de 27 734 321 092,59FC ; la CNSS n'a réalisé que
11032800871,95FC soit un taux de réalisation de 60,2% et un taux
d'écart de 39,8%.
? Quant à l'évolution, le chercheur a
constaté que les dépenses et les recettes ont
évolué à la hausse comme indiquent les équations
des droites de la tendance générale y = 59575947895?? +
41928173754 pour les dépenses et y = 2024584980,81?? - 312512,81 pour
les recettes avec une augmentation moyenne annuelle respective de
59575947895???? des dépenses et 2024584980,81???? des recettes.
Chantal FURAHA SUBWANONE4, dans
son travail qui portait sur l'analyse de l'exécution budgétaire
d'une entreprise publique ; cas de l'OCC/Goma de 2011 à 2015 ; le
chercheur voulait savoir l'évolution de budget des dépenses
élaborées par l'OCC/GOMA ainsi que le seuil d'écart
budgétaires par la gestion budgétaire. Partant de son objectif,
elle est arrivée aux résultats ci-après :
? Par rapport à la tendance générale de
budget des dépenses prévues et réalisées,
l'évolution a été à la hausse avec une augmentation
moyenne de 208 962,88$ d'une année à l'autre en tenant compte
à l'origine des dépenses de 3057 656,16 $ traduite par la droite
de régression de la forme : y = 208 962,88x + 3057656,16 pour les
dépenses prévues alors que pour les dépenses
réalisées, il s'observe une augmentation moyenne de 86568,44$
d'une année à l'autre en tenant compte des dépenses
autonomes qui s'élèvent à 3844657,15$ à l'origine
conformément à la droite de régression y = 86568,44x +
3844657,15.
3 MUHINDO KANYANGARA Élysée,
efficacité budgétaire d'une entreprise publique, cas de la
CNSS/GOMA de 20132017 » TFC inédit ISC GOMA 2017-2018, TFC
inédit, ISC-Goma, 2019
4 Chantal FURAHA SUBWANONE, Analyse de
l'exécution budgétaire d'une entreprise publique : cas de
l'OCC/GOMA de 2011 à 2015, TFC inédit, ISC-Goma, 2016
3
? Quant au seuil de tolérance d'écarts par la
gestion de budget des dépenses, il s'en est dégagé un taux
d'écart défavorable global de 11,4% sur le budget des
dépenses. Ce taux étant largement supérieur au seuil de
tolérance établi à 5%.
Gentille KANYERE KIMOGHOLO5, dans
son travail qui a porté sur l'« Analyse de l'exécution du
Budget dans une entreprise publique, cas de la REGIDESO de 2013 à 2017
». Elle voulait connaitre l'évolution et les taux
d'exécution des produits et des charges d'exploitation de la REGIDESO
ainsi que leur structure.
À l'issue de ses investigations, elle a constaté
que :
? les produits d'exploitation de la REGIDESO ont
évolué à la baisse et les charges d'exploitation ont
évolué à la hausse avec une diminution moyenne annuelle de
- 86740106,8Fc pour les produits et une augmentation moyenne de 76970,08Fc pour
les charges telles que renseignent les droites de régressionY =
86740106,8X + 2602203,18 et Y = 76970,08X + 15322731,28.
? Quant à la réalisation des produits et des
charges d'exploitation de la REGIDESO, elle a remarqué que la REGIDESO
ne réalise pas ses produits et charges à moins de 100%.
Notre sujet se démarque de nos
prédécesseurs par le fait que nous voulons analyser les budgets
d'exploitation de l'OCC/Goma ensuite exploiter les écarts afin de
proposer de mesures correctives.
0.2. PROBLEMATIQUE
Toute entité, pour fonctionner, doit être
organisée et cette organisation implique le recours à certaines
techniques de gestion entre autres : la comptabilité
générale, l'analyse financière et la gestion
budgétaire. Cette dernière est considérée comme
l'outil le plus utilisé pour planifier et maitriser la gestion des
organisations car elle permet aux dirigeants d'avoir une vision sur l'avenir et
place l'entité en position favorable pour exploiter les
opportunités. Il leur permet d'anticiper les problèmes. Comme
disait un auteur « peu d'entreprises planifient leur faillite mais
beaucoup d'entreprise, défaillantes ont omis de planifier
»6. Ainsi, le gestionnaire ne doit pas seulement se
contenter du passé, moins aussi du présent de son entreprise,
mais il doit aussi chercher à connaitre la vie future.
Le budget étant considéré comme
instrument de base de la gestion budgétaire, est la tradition
chiffrée des orientations stratégiques sur un exercice, c'est un
outil qui aide au pilotage.
5 Gentille KANYERE KIMOGHOLO, Analyse de
l'exécution du Budget dans une entreprise publique, cas de la REGIDESO
de 2013 à 2017, TFC inédit, ISC-Goma, 2017
6F. GIRAUD, O. SAULP C, Contrôle de gestion de
la performance, Paris, P.94
4
Il existe d'arbitrage entre les objectifs et parfois les
divergences entre différentes entités des entreprises et reste
considéré comme un instrument de régulation des
comportements internes.
La budgétisation est un travail qui demande des
responsabilités. La capacité de l'organisation à
réaliser les activités planifiées et à la suivre
financièrement dépend de la budgétisation. La personne qui
s'en charge doit comprendre les valeurs, la stratégie et les plans de
l'organisation ; comprendre ce qui signifie la rentabilité et le bon
rapport cout/performance ; comprendre ce qu'impliquent la création et la
collecte de fonds7.
La RDC a évolué dans un environnement
caractérisé par des crises politiques, économique et
sociales dans lesquelles ont considérablement accrue les
différents niveaux d'incertitude en matière de gestion au sein
des nombreuses entreprises tant publiques que privées.
Les effets graves de cette crise s'observent dans le domaine
du budget des entreprises lesquels budgets représentent des
écarts très considérable entre les prévisions et
les réalisations des produits et charges, or nous savons que
l'accroissement d'une entité est mesuré par sa capacité de
pouvoir réaliser ce qu'elle a prévu dans son objet annuel.
La province du Nord Kivu a connu trop des guerres, des
problèmes d'insécurité dans les différents coins de
la province, l'OCC/Goma en tant qu'une entreprise n'a pas été
épargnée. Raison pour laquelle nous allons analyser
l'exécution de son budget d'exploitation pour une période de cinq
ans allant de 2014 à 2019.
Pour mieux aborder cette investigation, nous partons des
questions suivantes : ? L'OCC/Goma est-il performant dans l'exécution de
son budget d'exploitation.
? Comment se sont comportés les produits et charges
d'exploitation réalisés par l'OCC/Goma pendant la période
en revue ?
0.3. HYPOTHESE
P. RONGERE définit l'hypothèse de recherche
comme étant une proposition des réponses que l'on se pose
à propos du sujet de recherche formulée en des termes tels que
l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.8
Dans le cas de cette étude, nous avons formulées
hypothèses selon lesquelles :
7www.civicus.org/new/media/Budgetisation%20Part11.pdf
consulté le 27 avril 2020 à 17:00 8 P. RONGERE,
Méthodes des sciences sociales, édition DALLOZ, Paris,
1971, P.47
5
? L'OCC/Goma ne serait pas performant dans l'exécution
de son exploitation car n'aurait pas exécuté son budget comme
prévu d'autant plus que son budget dégagerait des écarts
significatifs et défavorables.
? Les produits et les charges d'exploitation réalise
par l'OCC/Goma auraient évolué à la hausse durant la
période en examen.
0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL
Ce travail a comme objectif principal de déterminer le
degré d'exécution des charges et des produits de l'OCC/Goma afin
de juger de l'efficacité de cette entité dans la gestion de son
exploitation. De cet objectif principal découle deux objectifs
spécifiques :
? Déterminer le taux d'exécution du budget des
produits et charges de l'OCC/Goma ; ? Dégager la tendance
générale des produits et charges de l'OCC/Goma ;
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix que nous portons à ce sujet n'est pas
hasardeux, du fait que plusieurs les entreprises congolaises à
l'occurrence des entreprises publiques connaissent à la fois des
difficultés à s'adapter au système
politico-économique du pays et celles d'être performantes afin de
jouer pleinement leur rôle de pourvoyeurs des deniers publics. C'est dans
ce cadre que nous nous sommes intéressé à l'OCC/Goma par
le biais de l'analyse de son budget d'exploitation et l'impact de ce dernier
sur sa gestion.
Par ailleurs, ce travail regorge un double intérêt
à savoir :
? Intérêt scientifique
En élaborant ce travail, une porte de plus s'ouvre aux
autres chercheurs car à travers ce dernier, ils auront une idée
de plus sur le budget d'exploitation, son importance dans la gestion de
l'entreprise.
? Intérêt pratique
Ce travail valider les gestionnaires de l'OCC
s'imprégner sur des nouvelles techniques budgétaires dans
l'élaboration du budget d'exploitation afin d'assurer une gestion
rationnelle des moyens qui sont mis à leur disposition pour atteindre
les objectifs poursuivis.
0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
D'après Madeleine GRAWITZ, la méthode est un
ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie9.Pour la réalisation de
ce travail, nous avons recouru aux méthodes et techniques
ci-après :
9 GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales,
11ème édition, éd. Dalloz, Paris, 2001,
P.552
6
? La méthode statistique : qui nous a
permis à grouper les données recueillies dans les tableaux, de
calculer les différentes moyennes et de présenter les
résultats sous forme des graphiques ;
? La méthode analytique : grâce
à laquelle nous avons analysé les résultats obtenus et en
faire une interprétation ;
? La méthode descriptive ; nous a
aidé dans la présentation du lieu en étude
? La technique d'interview libre : nous a
aidés dans l'entretien avec les responsables du service financier de
l'OCC/Goma pour avoir les informations nécessaires dans la
réalisation de ce travail
? La technique documentaire : nous a servi
dans la consultation des documents notamment les ouvrages, les TFC, les Notes
de cours, les rapports d'activité de l'OCC/Goma en vue d'enrichir notre
travail.
0.7. DELIMITATION
Tout travail scientifique doit être bien circonscrit afin
d'éviter de se perdre dans l'univers scientifique, raison pour laquelle
ce travail est délimité, dans l'espace, dans le temps et dans la
matière. Ainsi, du point de vue spécial, nos investigations
portent sur une entité publique, notamment l'office congolais de
contrôle <<OCC/Goma>>
Dans le temps, cette étude porte sur une période de
cinq ans, soit de 2015 à 2019
0.8. CANEVAS DE TRAVAIL
Notre travail comprend trois chapitres à part
l'introduction et la conclusion. Le premier chapitre porte sur le cadre
conceptuel, dans celui-ci, il est question de passer en revue la
littérature existante sur les concepts en rapport avec notre sujet. Le
deuxième est consacré à la description de l'OCC et son
fonctionnement en tant qu'institution publique. Enfin le troisième
chapitre est focalisé sur la présentation et analyse des
données ainsi que l'interprétation et la discussion des
résultats. Ce dernier constitue la partie empirique de notre travail.
7
CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUELLE ET THÉORIQUE DU
SUJET
I.1. NOTIONS DÉFINITIONNELLES
La gestion budgétaire s'applique à un type
d'organisation donnée c'est-à-dire à l'entreprise quelle
que soit sa taille, grande, moyenne ou même une petite entreprise.
L'entreprise est un acteur économique produisant des biens et des
services pour d'autres acteurs en dégageant des bénéfices.
Au sens large, l'entreprise est une organisation insérée dans la
vie économique et pour la vie économique ; sa gestion
budgétaire et d'une manière générale, ses
techniques des prévisions et de contrôle de gestion doivent tenir
compte de cette insertion d'une part et d'autre part de la
spécificité de l'entité à laquelle s'applique ces
techniques.
I.1.1. La Gestion
Dans son sens large, la gestion est définie comme
étant une mise en oeuvre des ressources de l'entreprise en vue
d'atteindre les objectifs préalablement fixés dans le cadre d'une
politique déterminée. Cette mise en oeuvre se doit
éclairer par un système d'informations suivies des
décisions matérialisées en activité de
l'entreprise.
Gérer peut prendre plusieurs sens dont ; gérer
peut-être :
? Constater une situation par l'analyse comptable,
? Analyser le passé par des flux par l'analyse
financière ;
? Prévoir des événements et faire des
hypothèses par la gestion budgétaire, faire des choix, prendre
des décisions
? Maitriser et contrôler des flux par le contrôle de
gestion
I.1.2. Le Budget10
Le mot budget vient du français « BOUGETTE »
qui veut signifier une petite bourse attachée à la ceinture ; ce
mot a traversé les frontières françaises et est devenu
anglo-saxon en revêtant sa forme actuelle au sens du « BUDGET
». Le mot « budget » selon le sens actuel, désigne la
pochette dans laquelle le ministre britannique des finances conservait ses
documents financiers. Dans son sens strict, le budget est une prévision
annuelle détaillée en général mois par mois, des
charges et des produits ou des recettes et des dépenses d'une entreprise
donnée.
D'après Pierre LASÈGUE le budget de
l'entité est un ensemble coordonné de prévision des
activités futures, donc des recettes et dépenses qui vont en
résulter, il donne de la cohérence à l'activité de
l'entreprise par la comparaison des prévisions et des
réalisations et analyse des
10 Diane MAJUNE, Gestion Budgétaire, Cours
inédit ISC GOMA, G3 SCOFI 2018-2019
11SP Robbins, Théorie des Organisations, Ed.
Prentice Hall
8
écarts, il permet de faire apparaitre, les
responsabilités, donc de décentralisé la
gestion11. Le budget est l'expression quantitative du programme. Il
tient de feuille de l'acte (ou feuille de route) pour
l'entreprise12.
Jean LOCHARD estime que le budget est une prévision en
volume et en unités monétaire des tous les éléments
correspondant à un programme d'activité déterminé
établi en fonction d'objectifs négociés et
acceptés13.
Pour Élie COHEN, le budget est un ensemble de
prévisions chiffrées, généralement à court
terme, relatives à l'activité d'un individu ou d'une
organisation14.
La budgétisation est le fait de traduire les
prévisions sur un tableau comprenant les dépenses et les
recettes. La budgétisation est donc une répartition claire et
proportionnelle dans le temps des objectifs fixés par une
entité.
La tâche primordiale aux responsables de l'entreprise
est donc de déterminer ses objectifs, sans objectifs, l'entreprise est
supposée inexistante car dit-on qu'on ne sait pas ce qu'on poursuit si
on ne s'est pas fixé préalablement les buts à poursuivre,
on ne saura pas même faire l'évaluation ni le contrôle.
I.1.3. Typologie des budgets
Les classifications modernes des budgets sont très
variées selon les différents auteurs :
1. Selon Jean MEYER, les budgets suivants sont à
distinguer :
? Le budget de vente : il a
pour objectif de déterminer le chiffre de vente qu'une entreprise doit
réaliser pendant la période à venir en vue d'atteindre un
bénéfice maximum ; il s'agit ici des frais intervenant dans la
vente ou la distribution de produit. Vu leur importance au sein de la firme, il
impérieusement important de les prévoir et qu'ils soient compris
dans le coût de revient.
? Le budget de production :
là sont prévus l'organisation, l'administration et ka
programmation de la production. Ces prévisions se font en fonction de
l'étude de marché par département, usine et dans des
périodes déterminées. Le plan de production ainsi
conçu et détaillé selon la rubrique de la
comptabilité analytique d'exploitation.
? Le budget d'approvisionnement
: après avoir réalisé avec
attention la budgétisation de la production et la rentabilité
attendue, le service d'approvisionnement doit s'occuper de l'organisation du
potentiel de stock nécessaire c'est - à-dire de ce que
l'entreprise aura
11P. LASSEGUE, Lexique de comptabilité,
édition Dalloz, 6ème édition, Paris, P82.
12Charles HORNERON. ALNOOR BHIMANI, Sériant
DATAR, George FOSTER, contrôle de gestion et gestion budgétaire,
3ème édition, P7.
13J. LOCHARD, la gestion budgétaire
schemecolor, outil de pilotage des ménages, édition organisation,
Paris P11. 14Elie COHEN, Dictionnaire de Gestion, édition La
découverte, Paris, 2001, P15.
9
besoin selon le programme déjà tracé. Deux
facteurs importants agissent sur le budget d'approvisionnement ; il s'agit de
:
? La capacité du magasin
? La disponibilité de la trésorerie
;
+ Le budget de distribution :
les frais de distribution sont prévus par nature ou par fonction. 2.
Raymond BARRE distingue les types des budgets qui suivent :
+ Le budget d'investissement
: ce budget n'est établi que si l'on envisage
pour la période prévisionnelle une modification structurelle
actuelle de manière à répondre aux objectifs des budgets
déterminants. Ces budgets déterminants comportent tout ce qui a
trait aux nouvelles installations et aux dépenses de renouvellement de
l'équipement et des machines.
+ Le budget des charges : il
regroupe les couts des différents centres d'activités suivant les
normes prévues. Ces charges en question sont causées par les
ventes, les frais des services commerciaux, la production et les
approvisionnements divers.
+ Le budget de
trésorerie : il centralise l'ensemble des
prévisions de recettes et des dépenses des budgets
précédents compte tenu des échéances. Son
rôle est de prévoir à temps les volumes de fonds n
nécessaires à la marche courante de l'entreprise pour profiter de
conjoncture favorable soit à la libération ou soit à
l'acquisition des capitaux. Ce budget est l'aboutissement des autres types des
budgets.
I.1.4. La classification générale des
budgets
D'une manière générale et profonde, nous
distinguons trois sortes des budgets :
V' Le budget d'exploitation
V' Le budget d'investissement
V' Le budget de trésorerie.
I.2. NOTION SUR LA GESTION BUDGÉTAIRE
Le système comptable pour l'Harmonisation en Afrique
des Droits des Affaires « SYSCOHADA » en sigle,
présente la gestion financière comme un mode de Gestion
consistant à traduire en programme d'action chiffrée
appelé « budget » les décisions prises par la direction
avec la participation des responsables.15
En effet, cette gestion s'appuie sur un mode de pilotage de
type « boucle-fermé ».
15 Claude ALAZARD, Contrôle de Gestion,
édition Dunod, Paris, P.225
10
Pour Jean MEYER, la gestion budgétaire
s'appuie sur les prévisions, fonctions des conditions intérieures
et extérieures à l'entreprise. Grâce à ces
prévisions, le responsable de l'entreprise reçoit après
accord, les attributions, programmes et moyens pour une durée
limitée en valeur. Un rapprochement a lieu régulièrement
entre ces budgets et les réalisations afin de mettre en relief les
différences qui en découlent. L'explication et l'exploitation de
ces écarts constituent le contrôle.
La comptabilité fournit deux choses à la gestion
budgétaire :
? Une méthode
? Les données chiffrées
En fin, la technique budgétaire s'applique à
toute l'entreprise quelle que soit sa taille, elle bénéficie
à tous et tous y participent. La fonction de prévoir, de
budgéter, de contrôler revient à chacun à des
degrés différents.
La notion et la définition de la gestion
budgétaire ci-dessous démontrent qu'il ne faut pas restreindre le
budget et la gestion budgétaire aux seuls aspects des recettes et des
dépenses, oubliant par voie des faits de l'importance de la
prévision et du contrôle ; ce sont les deux éléments
indissociables à la gestion budgétaire défaut desquels des
erreurs devraient être établies en gestion des budgets.
La gestion budgétaire est un plan ou un état
prévisionnel des recettes et de dépenses présumées
qu'une personne aura à encaisser et à effectuer pendant une
période donnée.
La gestion selon Christian et Christine, gérer
l'entreprise c'est assurer la vie de manipulation de prévision, de
contrôle et de recherche des ressources financières d'une
entreprise ou d'une organisation16.
Ainsi nous pouvons affirmer que la méthode
budgétaire consiste à chiffrer et à coordonner pour une
période à venir, les charges et les produits ou soit les
dépenses et les recettes de l'entreprise en fonctions des buts ou
objectifs à atteindre par ladite firme et en suite indiquer les actions
correctives à mener dans les cas contraires.
Le budget est ainsi orienté vers les objectifs
généraux de l'entreprise ; la prévision est un stade de
l'élaboration du budget mais non le budget en soi. La prévision
fournit des indications qui débouchent sur la formation
d'éventualités et la planification, quant à elle, commence
avec le choix des éventualités en fonction des contraintes de
l'entreprise et se traduit par une affectation de moyens. Les
développements qui précèdent conduisent à deux
remarques :
a) Établir un budget c'est formuler et résoudre
un programme linéaire ;
16Christian etc., C. RAULET, Comptabilité
analytique et contrôle de gestion, Paris, Dunod 1982, P3.
11
b) Le budget exprime une volonté d'action
I.2.1. Intérêt de la gestion
budgétaire
La structure de l'entreprise comprend plusieurs niveaux :
y' Le niveau de la direction,
y' Le niveau des cadres chargés de
l'élaboration des instructions ;
y' Le niveau des exécutants.
Ainsi l'intérêt de la gestion budgétaire
porte sur ces trois niveaux, c'est-à-dire qu'à chaque
niveau de la firme, intervient la gestion budgétaire
I.2.2. Objectifs de la gestion
budgétaire17
Les objectifs généraux assignés à la
gestion budgétaire sont :
+ La décentralisation
La direction fixe l'objectif comptable tenu de la politique
générale de l'entreprise chaque
responsable de service élaboré des
prévisions. Ces prévisions sont discutées avec la
direction
qui, en fin arrête le budget.
+ La prise de conscience
La procédure budgétaire a comme effet de stimuler
l'esprit d'appartenance pour le travailler à la
vie de la firme, car ce travailleur se voit consulter dans les
décisions de la gestion.
+ Développer l'esprit de
coopération
Tous les services de l'entreprise visent l'atteinte d'un objectif
en commun, pour ce faire il est
diablement important de renforcer l'esprit de coopération
entre les différents services qui
composent l'entreprise.
Le budget permet au responsable à bien maîtriser les
moyens nécessaires aux différents services ;
il permet à ceux-ci de savoir ceux dont ils ont besoin
pour mener à bien leur action.
I.2.3. Rôles des
budgets18
Nous pouvons à présent reprendre les
éléments du contrôle qui viennent d'être
énumérés pour
définir les rôles du système
budgétaire, et en même temps esquisser les principales
difficultés
qu'il doit surmonter.
Le système budgétaire joue simultanément
trois rôles :
- Il est un élément du contrôle de gestion
;
- Il est un moyen de planification ;
- Enfin, comme tout élément d'un dispositif de
contrôle, il doit rendre cohérents trois pôles :
· Les personnes, leurs intentions et motivations,
17 J. GLOCK, Élément de Gestion
Budgétaire, édition Dunod,Paris, P40.
18 Henri BOUQUIN, La maîtrise des Budgets dans
l'entreprise, édition ELLIPSES, Paris, 1992, PP 15-17
12
· Les buts poursuivis par l'entreprise,
· Les déclinaisons de ces buts dans
l'organisation.
I.2.4. Étapes de la Gestion
Budgétaire
A. LA PREVISION
La prévision se présente comme une ligne
d'actions permettant à identifier les facteurs qui pourront influencer
de façon concrète l'activité de l'entité à
moyen et long terme.Pour Bergeron P.G., « la prévision est une
activité qui permet à un gestionnaire d'utiliser les
renseignements présents pour préciser le milieu dans lequel
l'entité fonctionne19 »
Le processus de prévision doit envisager les pistes
d'actions en vue de maitriser et de tirer profit des modifications qui peuvent
subvenir à l'environnement qu'il contrôle.
Selon l'horizon, on distingue la prévision à
court terme, la prévision à moyen terme et la prévision
à long terme qui tend à se confondre avec la prospective qui
cherche à identifier les tendances lourdes.20
Pour qu'une prévision soit bonne, il faudrait tenir
compte de deux éléments importants qui
sont :
? L'expérience du passé : pour
mieux prévoir l'avenir on doit toujours se référer aux
faits analogiques du passé : c'est le passé qui instruit
l'avenir.
? La programmation : il est nécessaire
à un chef d'entité d'établir un programme qui lui
permettra de prévoir les dépenses à engager et les
recettes à réaliser.
La prévision est une attitude volontaire, scientifique et
collective face à l'action future21.
a. Attitude volontaire
Il est préférable que le budget soit dynamique.
Pour le dynamise, la direction ainsi que les cadres doivent avoir un choix, un
intérêt et un engagement qui traduisent une politique d'actions
pour présenter l'avenir de leur organisation.
b. Attitude scientifique
La prévision s'établit nécessairement
sur base des données économiques suivant une méthode
scientifique et se réfère aux calculs statistiques et
économiques. L'information économique doit alors être
abondante (en quantité) et précise pour que l'exécution se
rapproche des prévisions.
c. Attitude collective
19P. G. BERGERON, La gestion moderne,
Théorie et cas, Gaestar Maurice, édition Dalloz, Paris,
20 A.C. MARINET & A. SILEM, Lexique de gestion et
de management, 8ème édition, 2009, P.153
21 KALUME BASHARA, Gestion Budgétaire, cours
inédit, ISC-Goma, 2017, P.64-67
13
Pour rendre la prévision plus réaliste, il est
indispensable que les cadres de différents centres de
responsabilité participent aux travaux de prévision ou encore que
chacun à son niveau adhère au programme auquel il a
participé.
A. LA BUDGETISATION
Les prévisions une fois établies, on doit passer
à la budgétisation. Cette dernière est le fait de traduire
ces prévisions sur un tableau comprenant les recettes et les
dépenses. La budgétisation est donc une ventilation ou une
répartition dans le temps des objectifs fixés.
La première tâche des responsables d'entités
est donc de déterminer les objectifs. Ceux-ci ayant été
définis, les moyens de l'entité doivent être
coordonnés dans un ensemble de budgets partiels. C. LE
CONTRÔLE
1. Définition
Le contrôle : c'est vérifier,
surveiller, si la réalisation est conforme à ce qu'on a
prévu en gestion budgétaire, le contrôle est utilisé
pour comparer les prévisions aux réalisations ; dans cette
comparaison, il y a une différence appelé écart, le
contrôle est l'étape finale et indispensable de la
procédure budgétaire.
Le contrôle budgétaire :
consiste à constater et analyser les écarts entre les
prévisions et les réalisations22 :
y' À entreprendre des actions correctives
coordonnées pour atteindre des objectifs ;
y' À rendre compte périodiquement et
régulièrement suivant des procédures propres à
chaque entreprise.
Selon M. Gervais, le contrôle budgétaire c'est
la comparaison permanente des résultats réels et des provisions
chiffrées figurant aux budgets afin23 :
y' De rechercher la cause d'écarts ; y' D'informer les
différents niveaux hiérarchiques ; y' Des prendre les mesures
correctives éventuellement nécessaires ; y' D'apprécier
l'activité des responsables budgétaires.
2. Rôle du contrôle
budgétaire
Le contrôle budgétaire a un rôle
d'information et de coordination d'analyse et de synthèse. Ce rôle
s'exerce toujours entre la direction générale et les techniques.
Il est en évidence par la procédure de prévision et de
contrôle.
22Idem, Jean LOCHARD, la gestion budgétaire,
outil de pilotage des managers, P15.
23Trésor MBUSA SIVANZIRE, Analyse de la gestion
budgétaire d'une petite et moyenne entreprise, cas des
établissements bon marché, TFC Inédit, ISC-Goma,
2009-2010.
14
Il informe la direction générale et leur fournit
les analyses préalables aux travaux de la
prévision.
Il coordonne enfin la préparation de l'ensemble du budget
étroitement interdépendant puis
il a réalisé la synthèse par la
présentation à la direction.
Au sens comptable, ce contrôle budgétaire signifie
la différence entre les prévisions
budgétaires et les réalisations.
Au sens strictement financier, le terme contrôle
budgétaire simplement comparaison entre
prévisions et les réalisations et s'explique dans
l'équation24.
Cet écart peut être favorable ou
défavorable.
+ Il est favorable un écart qui augmente les
profits par rapport aux prévisions c'est-à-dire celui
qui nous avantage. Cet écart favorable est constaté
:
- Lorsque les produits réels sont supérieurs aux
produits budgétaires ;
- Lorsque les dépenses réelles sont
inférieures aux dépenses budgétaires.
+ Il est défavorable, c'est quand il produit
l'effet inverse c'est-à-dire celui qui nous avantage à
rien. Cet écart défavorable est constaté
:
- Lorsque les produits réels sont inférieurs aux
produits budgétaires ;
- Lorsque les dépenses réelles dépassent les
dépenses budgétaires.
Il est cependant utile d'analyser la cause des écarts et
de déterminer s'il s'agit d'une situation
temporelle ou permanente les écarts peuvent être la
conséquence de l'un ou de plusieurs des
facteurs notamment : une évolution des prix, une
évolution des plans, etc.
Le contrôle budgétaire est aussi l'ensemble des
opérations de gestion.
y' Par contrôle de gestion : c'est l'ensemble des
dispositions prises pour fournir aux diri-
geants et aux divers responsables des données
chiffrées périodiques caractérisant le mar-
ché de l'entreprise.
y' Le contrôle par exception c'est lorsqu'on élimine
les écarts non significatifs soit dans leur
évolution, soit en valeur absolue soit en valeur
relatives.
3. Utilité du contrôle
budgétaire
Le budget oblige à planifier et à exécuter
les plans :
y' Donnent les critères d'évaluation des
résultats ;
y' Contribuer à la communication et la coordination ;
y' Modifier les procédures et les relations dans
l'organisation.
Pour effectuer le contrôle budgétaire il faut :
24Nicole KAHINDO MUNGOSY, Contrôle
budgétaire d'un régie financière, cas de la DG-NK, TFC
Inédit, ISC-Goma, 20092010.
15
y' Établir les écarts ;
y' Dès qu'on a ces écarts.
4. Étapes du contrôle
budgétaire
D'une manière générale, on distingue trois
étapes de contrôle budgétaire :
y' Le contrôle avant l'action ou
contrôle à priori ;
y' Le contrôle pendant l'action ou
contrôle concomitant ;
y' Le contrôle après l'action ou
contrôle à posteriori.
5. Ventilation des écarts
Les différents écarts doivent être
présentés dans le tableau qui permet de trier cette masse
d'information. La technique budgétaire recommande le respect de deux
principes : y' Seul intéressé (service)
reçoit l'information qui le concerne car le budget est une attribution
d'objectifs et une responsabilité.
y' Principe de gestion par exception (seule
l'information significative est retenue) : il faut déterminer les
écarts importants et significatifs pour la gestion.
On exprime les écarts soit en valeur absolue, soit en
pourcentage par la formule :
% Écart =
On admet qu'un écart est significatif quand sa
réalisation exerce un effet sur la gestion de l'entité. Les
écarts qui se rapprochent de zéro qui sont la norme ne sont pas
significatifs.
6. Exploitation des écarts
Cette exploitation consiste à comprendre les
écarts et à les utiliser. La compréhension des
écarts conduit à sanctionner et à récompenser.
L'utilisation des écarts est délicate car elle peut amener les
responsables à plusieurs contrôles répressifs et politiques
de la règle de jeu pour un contrôle incitatif.25
I.4. LES PRINCIPES BUDGÉTAIRES
La procédure budgétaire est définie par
un ensemble de règles qui doivent être observées et qui
fixent non seulement le contexte juridique ; les étapes à
franchir et le rôle des acteurs à chacune d'entre elle mais encore
les principes à respecter dans l'élaboration du document
budgétaire lui-même.
25 Diane MAJUNE, Gestion Budgétaire, Cours
inédit, ISC-Goma, 2019-2020, P. 35
16
À travers les siècles se sont en effet
imposées certaines règles de base qui guident la
préparation concrète du budget et on les retrouve au moins
particulièrement utilisées dans tous les pays.
On distingue les principes classiques d'application ancienne,
des principes nouveaux d'application récente.
I.4.1. Les Principes
Classiques26
Les principes classiques ou d'application ancienne sont :
+ Principe d'annualité : signifie que le
budget de l'État doit être voté chaque année. Il
est
destiné à faciliter le contrôle de
l'exécutif par l'autorité budgétaire parlementaire.
+ Principe d'universalité : qui
signifie que l'ensemble des recettes du budget couvre l'ensemble des
dépenses. Il se compose en deux règles :
y' La non-compensation : ici chaque
recette et chaque dépense doivent être inscrites dans le budget et
soumises à l'approbation pour leur montant brut. Il n'est donc pas
possible de soustraire certaines recettes des dépenses pour ne
présenter que le solde net.
y' La non-affectation :
l'affectation d'une recette à une dépense spécifique est
interdite parce que toutes les recettes ont vocation à financer
indistinctement toutes les dépenses. Le principe d'universalité
cherche à pratiquer la solidarité nationale autant qu'à
faciliter la lisibilité du budget.
+ Principe de l'unité budgétaire :
suivant ce principe, toutes les dépenses et les recettes sont
rassemblées dans un document unique et soumises aux mêmes
règles. Il s'agit d'éviter le fractionnement des dépenses
et des recettes. Ce qui rendrait plus difficile le contrôle du parlement
et d'éviter la multiplication des budgets et des comptes particuliers.
Ce qui rendrait impossible d'avoir une vue d'ensemble sur les recettes et les
dépenses.
+ Principe de spécialité : En
vertu de ce principe, chaque crédit doit avoir une destination
déterminée et être affecté à un but
spécifique de sorte que l'autorisation de dépenses
délivrée chaque année n'est pas globale, elle est
spécialisée.
L'objectif poursuivi est d'assurer une information
précise supportant l'exercice d'un contrôle adéquat de
l'exécution du budget.
26 Raymond MUZELLEC, Finances Publiques de la
nouvelle Belgique, édition Dalloz, 2014, P.112
17
I.4.2. Les Principes Nouveaux
Au cours de trente ou quarante dernières années
se sont progressivement ajoutées aux principes classiques des
règles nouvelles qui viennent les compléter. Ce sont
particulièrement les :
? Principe d'équilibre : implique que
le budget comporte le même montant en recettes et en dépenses
? Principe d'imputabilité : vise la
réduction des comptes systématiques. L'exécutif est
imputable de l'exercice de ses responsabilités devant le
législatif et imputabilité des gestionnaires de haut niveau est
elle aussi clairement établie. Une entité de vérification
fait rapport annuellement aux parlementaires et exécute des mandants de
vérification à la demande de parlementaires, de
l'exécutif.
? Principe de transparence : est non
seulement rattachée la spécification du rôle de chaque
instance mais en outre l'obligation pour le gouvernement de fournir toute
l'information financière et non financière qui est requise pour
un contrôle parlementaire adéquat et pour la participation et la
compréhension du public.
? La stabilité ou la viabilité :
apparaît en outre au nombre des principes nouveaux par ce
principe, les objectifs budgétaires sont inscrits dans un cadre de moyen
terme mis à jour régulièrement27.
27
http://www.contrôle de
gestion et gestion budgétaire consulté le 17 avril 2020
à 13h00
18
Chapitre II. PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE
CONTROLE
II.1. HISTORIQUE DE L'O.C.C
II.2 .1. Généralités
L'office Congolais de contrôle « OCC en sigle
» est un établissement public à caractère
scientifique et technique doté d'une personnalité juridique
créée par l'ordonnance-loi n°074/013 du 10 janvier 1974. Il
est placé sous la tutelle du Ministre de Communication extérieur
et du Ministre de portefeuille.
Son siège est installé à Kinshasa sur
avenue du port n°98 dans la commune de la Gombe ; il possède des
Directions, Agences ou détachement à travers la République
Démocratique du Congo, notre pays.
L'OCC est une entreprise d'évaluation de la
conformité. L'évaluation de la conformité implique un
processus qui sert à démontrer que votre produit, service, ou
système répond aux exigences d'une norme. L'évaluation de
la conformité apporte un certain nombre d'avantages :
· C'est pour les consommateurs et les autres parties
prenantes, une gagne de confiance supplémentaire ;
· C'est, pour l'entreprise, un atout concurrentiel ;
· C'est, pour les organismes de réglementation,
un moyen de s'assurer que les dispositions en matière de santé,
de sécurité et d'environnement sont respectées.
Les principales formes d'évaluation de la
conformité sont :
· Les essais,
· La certification et,
· L'inspection.
I.2.Historique
Le contrôle des produits divers dans notre pays
remontre en 1949, avec la création de la société
Congolaise de surveillance, SCS en sigle, en tant que filiale de la
société Générale de surveillance, SGS, ayant son
siège à Genève ou elle s'occupe des transactions
commerciales essentiellement des produits agricoles à l'exportation tels
que :
· Le coton ;
· L'huile de palme ;
· Le caoutchouc ;
· Le quinquina ;
19
? Le café, riz, la papaïne, cacao,
etc.28
28 Rapport annuel de
l'OCC/Goma 2019
En outre, il assure la prévention et les constats de
sinistres et / ou d'avaries, gère et exploite les solos, magasins
généraux et peut accomplir toutes opérations quelconques
se
20
Malheureusement le contrôle est de gré à
gré. Ainsi suite à l'exagération et abus de ce genre de
contrôle, et aussi à l'issue de la zaïrianisation du 30
novembre 1973, les autorités politiques de l'époque prirent la
décision de créer une société entièrement
zaïroise, Office Zaïrois de Contrôle, OZAC en sigle, qui reprit
les missions de la société congolaise de surveillance.
La création de cet Office est l'aboutissement de
plusieurs années d'expériences, dont le point de départ se
situe vers les années 1949. Le pays étant donc doté, pour
remplir cette mission et accompagner le développement des
échanges des biens et services avec les pays étrangers.
Dès sa création, l'Office Congolais de
contrôle a été considéré comme une
institution assumant certaines compétences officielles pour le bien
être des consommateurs congolais.
C'est à l'avènement de la troisième
République, depuis le 17 mai 1997, que l'Office Zaïrois de
Contrôle est devenu Office Congolais de contrôle, en sigle OCC.
II.2.3. Mission de l'OCC
La mission de l'OCC est reprise dans l'ordonnance-loi
n°074/013 du 10 janvier 1974 portant création d'une institution de
droit public dénommé l'Office Zaïrois de Contrôle
« OZAC en sigle » et complétée par le décret
n°09/42 du 03 décembre 2009 à son article 4 qui stipule que
l'Office Congolais de Contrôle a pour mission de :
· Evaluer la conformité des marchandises et
produits, en tant que tierce partie, notamment en effectuant les essais
(analyses), l'étalonnage des instruments de mesure, la certification,
l'inspection en se référant aux standards (normes) nationaux,
régionaux et internationaux ;
· Contrôler tous les produits fabriqués
localement (production industrielle ou semi-industrielle) ;
· Contrôler la qualité de toutes les
marchandises et produits, à l'importation et à l'exportation au
niveau du guichet unique.
· Effectuer des essais ou analyses des
échantillons des produits importés ou exportés.
· Contrôle technique de tous appareils et travaux
;
· Vérification et étalonnage des
instruments de mesure ;
· Certification de la qualité des produits autres
que les matières précieuses, du système et du personnel
;
· Contrôles technique.
21
rapportant directement ou indirectement à son objet social
sauf les opérations d'achat en vue de la revente.
II.2.4. Organisation de l'OCC
L'OCC a sa Direction Générale à Kinshasa
dans la commune de la Gombe. La Direction Générale et
départements centraux sont à Kinshasa : Les départements
de l'OCC sont :
1. Département de laboratoire ;
2. Département de contrôle des importations ;
3. Département de contrôle des exportations ;
4. Département certification et production locale ;
5. Département contrôle environnemental ;
6. Département des hydrocarbures ;
7. Département de métrologie ;
8. Département contrôle technique ;
9. Département financier ;
10. Département administratif ;
11. Département logistique ;
12. Département Marketing ;
13. Département Coordination ;
14. Département Normalisation.
Au niveau provincial, nous avons des Directions provinciales
(parmi lesquelles il ya des anciennes provinces avant découpage) qui
comprennent à leur tour des divisions et agences. Ci-dessous ces
directions :
· Direction Provinciale du Nord-Kivu (DIRNOK) ;
· Direction Provinciale du Katanga (DIRIKAT) ;
· Direction Provinciale de l'Est au Sud-Kivu (DIREST) ;
· Direction Provinciale Orientale dans l'ancienne province
orientale (DIOR) ;
· Direction Provinciale du Maniema, au Maniema (DIRMA) ;
· Direction Provinciale du Kasaï ;
· Direction Provinciale du Bas Congo ou kongo - central
(DIRBAC) ;
· Direction Provinciale de Kinshasa (DIRKIN).
La direction Provinciale du Nord-Kivu comprend cinq divisions et
deux agences :
· La Division Laboratoire (DILABO) ;
22
? La Division Métrologie et contrôle technique
(DMCT) ;
? La Division Exploitation (DEX) ;
? La Division Administrative et financière (DAF) ;
? La Division coordination des Agences (DICOODA) ;
Les agences sont : l'Agence de BENI et l'Agence de BUTEMBO.
II.2.5. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU SIEGE DE LA
DIRECTION PROVINCIALE DU NORD-KIVU (DIRNOKI)
Le siège de la Direction Provinciale du Nord-Kivu
(DIRNOKI) est situé dans la ville de Goma, commune de Goma, Quartier les
Volcans, avenue du Gouverneur, Numéro 26. Son champ d'action
s'étend sur les Agences de BENI et BUTEMBO.
II.2.6. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA
DIRNOKI
La structure organisationnelle de la DIRNOKI est reprise dans
l'organigramme ci-dessous :
23
30
24
31
1
23
2
7
8
9
62
93
3
4
5
6
39
40
41
42
64
66
65
67
68
Organigramme
12
10
11
34
35
13
14
69
70
84
85
74
75
76
77
80
81
78
79
71
72
73
83
82
86
87
90
91
92
88
89
15
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
49
|
|
54
|
|
|
25
|
32
|
36
|
43
|
59
|
16
|
|
|
|
|
|
|
|
|
17
|
26
|
33
|
37
|
44
|
50
|
55
|
60
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
18
|
27
|
|
|
|
|
|
|
38
|
|
45
|
|
51
|
|
56
|
61
|
19
|
|
|
|
|
28
|
46
|
48
|
52
|
67
|
|
|
20
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
29
|
|
|
|
|
21
|
|
47
|
53
|
|
58
|
|
|
22
|
|
24
De Direction Provinciale
1. Chef de Division Provinciale Adjoint
2. Chef de service Informatique et
Télématique
3. Chef de service Informatique et Télématique
Adjoint
4. Chef de Bureau Informatique et
Télématique
5. Encodeur Informatique
6. Secrétaire de Direction
7. Huissier
8. Chef de Service Relation Publique
9. Chef de Division Administrative et Financière
10. Chef de Division Administrative et Financière
Adjoint
11. Secrétaire de Division Administrative et
Financière
12. Chef de service Administratif
13. Chef de service Administratif Adjoint
14. Chef de Bureau Logistique
15. Chef de Bureau Administratif
16. Chef de Bureau Administratif
17. Chauffeur
18. Portier
19. Sentinelle
20. Jardinier
21. Réception
22. Chef de Service Comptabilité
23. Chef de Service Comptabilité Adjoint
24. Chef de Bureau Fiscalité
25. Chef de Bureau Caisse et banque / Siège
26. Chef de Bureau Facturation
27. Chef de Bureau Immobilisation et Stock
28. Chef de Bureau Caisse et banque / Agence
29. Chef de Service Budget
30. Chef de Service Budget Adjoint
31. Chef de Bureau Budget d'investissement
32. Chef de Bureau Budget d'exploitation
33. Chef de Service Trésorerie
25
34. Chef de Service Trésorerie Adjoint
35. Chef de Bureau Recouvrement
36. Chef de Bureau Banques
37. Chef de Bureau Caisse
38. Chef de Division Exploitation
39. Chef de Division Exploitation Adjoint
40. Secrétaire de Division Exploitation
41. Huissier de Division Exploitation
42. Chef de Service Importation
43. Chef de Service Importation
44. Chef de Bureau Contrôle à l'arrivée
et Banque
45. Chef de Bureau Contrôle Avant Embarquement
46. Corps d'inspecteurs et pointeurs
47. Les postes
48. Chef de service Exportation
49. Chef de service Exportation Adjoint
50. Chef de Bureau Exportation
51. Chef de Bureau Production Locale et Certification des
Produits
52. Corps d'inspecteurs et pointeurs Export
53. Chef de service EMIDOCS et Statiques
54. Chef de service EMIDOCS et Statiques Adjoint
55. Chef de Bureau Pool Encodeurs
56. Chef de Bureau Statistiques
57. Chef de service Classement et Archives
58. Chef de service Commissariat d'Avaries
59. Chef de service Commissariat d'Avaries Adjoint
60. Chef de Bureau Commissariat d'Avaries
61. Chef de Division Métrologie et Contrôle
Technique
62. Chef de Division Métrologie et Contrôle
Technique Adjoint
63. Secrétaire de Division Métrologie et
Contrôle Technique
64. Chef de service Electricité
65. Chef de service Pression et Levage
66. Chef de service Métrologie
67. Corps d'Inspecteurs Techniques
26
68. Chef de Division Laboratoire
69. Chef de Division Laboratoire Adjoint
70. Secrétaire de Division Laboratoire
71. Chef de service Microbiologie
72. Huissier Laboratoire
73. Corps d'Analystes
74. Garçon de Laboratoire
75. Chef de service Produits Agricoles et Alimentaires
76. Chef de Bureau Produits Agricoles et Alimentaires
77. Chef de service Produits de Chimie de Génie
chimiques et Miniers
78. Chef de Bureau Produits de chimie, de Génie
chimiques et Miniers
79. Chef de service Produits Pharmaceutiques et
Cosmétiques
80. Chef de Bureau Produits Pharmaceutiques et
Cosmétiques
81. Chef de service de Gestion des dossiers et traitement des
échantillons
82. Chef de Bureau Gestions des dossiers
83. Chef de Division Coordinations des Agences
84. Chef de Division Coordinations des Agences Adjoint
85. Chef de service Suivi Exploitation
86. Chef de Bureau Suivi Exploitation
87. Chef de Service Hydrocarbure
88. Chef de Bureau hydrocarbure
89. Chef de Service Administratif et Financier
90. Chef de Bureau Suivi Administratif
91. Chef de Bureau Suivi Financier
27
CHAPITRE III. PRESENTATION, ANALYSE DES DONNEES ET
DISCUSSION DES RESULTATS
Après avoir passé en revue la littérature
concernant l'analyse budgétaire, il s'avère nécessaire de
faire une application dans une entité. Le cas est orienté, bien
entendu, vers une entité publique.
En effet, cette partie constitue la partie la plus importante
de ce travail en ce sens qu'elle traite des données empiriques
permettant d'appréhender l'efficacité de la politique
budgétaire au sein de l'OOC/ Goma. La recherche a été
essentiellement documentaire car elle relève de la logique comptable et
financière. Elle concerne le budget d'exploitation qui donne les
renseignements sur prévisions et les réalisations de produits et
de charges d'exploitation. Ces informations sont présentées dans
les tableaux ci-dessous.
28
III.1. PRESENTATION DES DONNEES
Dans cette section, nous présentons les données
relatives aux prévisions et aux réalisations de produits et de
charges d'exploitation de l'OCC-
Goma.
III.1.1. Présentation du Budget des produits
d'exploitation de l'OCC-Goma
Tableau n°1 : Prévisions et
réalisations des produits d'exploitation de 2015 à 2019 en
$US
Eléments générateurs
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
Prévisions
|
Réalisatio ns
|
Prévisio ns
|
Réalisatio ns
|
Prévisio ns
|
Réalisatio ns
|
Prévisions
|
Réalisatio ns
|
Prévisions
|
Réalisation s
|
Importations
|
3420407,7
|
2605954,5
|
3386336
|
2042675,5
|
3705938
|
2115188,0
|
2076679
|
2186951,0
|
|
2222832,62
|
|
6
|
2
|
|
8
|
|
4
|
|
9
|
2891308,5
|
|
Exportations
|
201017,64
|
77402
|
94462
|
46668,76
|
69330
|
37286,78
|
35816
|
74594,30
|
52573
|
93248,06
|
Prestations locales
|
1249417,8
|
1130116,2
|
1350209
|
1306938
|
2107174
|
1273389
|
1407720
|
1927664,3
|
|
2254801,95
|
|
|
7
|
|
|
|
|
|
0
|
1757447
|
|
TOTAL
|
4870843,2
|
3813472,7
|
4831007
|
3396282,3
|
5882442
|
3425863,8
|
3520215
|
4189209,6
|
|
4570882,63
|
|
0
|
9
|
|
4
|
|
2
|
|
9
|
4701328,5
|
|
Source : Service de budget/OCC-Goma
Ce tableau reprend les prévisions et les
réalisées des produits enregistrés par l'OCC-Goma de 2015
à 2019. A sa lecture, nous constatons que les prévisions comme
les réalisations ont évolué en dents de scie et sont
passées de 4870843,20$ à 4701328,5$ de
2015 à 2019 pour les prévisions et de
43813472,79$ à 4570882,63$ de 2015 à
2019 pour les réalisations. Nous constatons, en outre, que les produits
d'exploitation de l'OCC-Goma sont constitués des importations, des
exportations et des prestations locales. Signalons que l'OCC-GOMA étant
l'une des
29
succursales d'une entité publique ayant comme siège
Kinshasa, ce dernier détermine son résultat au siège, ceci
explique le déséquilibre entre les produits et les charges
III.1.2. Présentation du Budget des charges
d'exploitation de l'OCC-Goma
Tableau n°2 : Prévisions et
réalisations des charges d'exploitation de 2015 à 2019 en
$US
Nature des charges d'exploitation
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
Prévisio ns
|
Réalisation s
|
Prévisio ns
|
Réalisation s
|
Prévisio ns
|
Réalisation s
|
Prévisio ns
|
Réalisation s
|
Prévisio ns
|
Réalisatio ns
|
Achats et variations
des stocks
|
258885
|
837799,61
|
184716
|
98428
|
192328
|
95646,51
|
234046
|
189634,3
|
254905
|
236628,2
|
Transport
|
130268
|
106905,77
|
73688
|
85420,19
|
62703
|
79279,24
|
57788
|
65551,2
|
55330,5
|
58687,2
|
Services extérieurs A
|
275113
|
147282,57
|
172868
|
138188,66
|
151366
|
83761,80
|
162837
|
97984,9
|
168572,5
|
105096,4
|
Services extérieurs B
|
240456
|
198300,68
|
126389
|
172383,74
|
111098
|
112567,81
|
125604
|
143200,9
|
132857
|
158517,5
|
Impôts et taxes
|
7898
|
4722,21
|
7774
|
6733,13
|
10234
|
10085,28
|
8938
|
11384,1
|
8290
|
12033,5
|
Autres charges
|
90000
|
144810,04
|
25200
|
95107,08
|
50400
|
72901,30
|
80000
|
160339,7
|
94800
|
204058,9
|
Charges de personnel
|
3141731
|
2855999,58
|
3277105
|
3375969,96
|
3641343
|
1325207,59
|
2841493
|
2767364,9
|
2441568
|
2767020
|
Autres frais financiers
|
28500
|
41563,51
|
1250
|
415,68
|
500
|
2947,55
|
1000
|
2257,82
|
1250
|
2257,82
|
Charges HAO
|
113671
|
37237,63
|
23470
|
19367,74
|
25190
|
8873,59
|
241193
|
185569,04
|
349194,5
|
273916,76
5
|
TOTAL
|
4286522
|
4374621,60
|
3892460
|
3992014,18
|
4245162
|
1791270,67
|
3752899
|
3623286,85
|
3506767,
5
|
4539294,9
4
|
Source : Service de budget/OCC-Goma
30
Ce tableau contient les données relatives aux
prévisions et aux réalisations par nature des charges
d'exploitation enregistrées par l'OCC-Goma. Nous remarquons à
travers ce tableau que les prévisions sont passées de
4286522$ à 3506767,5$ de 2015 à 2019 et
les réalisations sont passées de
4374621,60$ 4539294,94$ de 2015 à 2019 et ont
évolué de manière alternée. La dotation aux
amortissement étant une charge non décaissable permettant de
constater la dépréciation d'une immobilisation à la fin de
chaque année lors de la détermination du résultat ; comme
cela se fait au niveau siège, c'est-à-dire à Kinshasa
raison pour lequel la dotation aux amortissement n'apparait pas dans le budget
de l'OCC-Goma
31
III. 2. ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Cette analyse est consacrée essentiellement au
contrôle de budget d'exploitation par la détermination des
écarts par comparaison des prévisions aux réalisations de
produits et de charges d'exploitation et la tendance générale de
l'évolution des produits réalisés et des charges
engagées afin d'apprécier l'efficacité de la politique
budgétaire de l'OCC-Goma.
III.2.1. Analyse de l'efficacité
budgétaire de l'OCC-Goma
La finalité dans cette section est d'apprécier
le degré de réalisation de produits d'exploitation par rapport
aux objectifs prédéfinis autrement dit aux prévisions.
Pour cette catégorie d'indicateur, le taux minimum de
réalisation est, en principe, de 100% considéré comme
plancher (minimum à réaliser) avec possibilité d'aller
au-delà. Un taux de réalisation inférieur à 100%
prouve l'incapacité de l'organisation à atteindre ses
objectifs.
a) Contrôle de budget des produits de l'OCC-Goma de
2015 à 2019
Tableau n°4 : Taux d'écart et
d'exécution des produits d'exploitation en 2015
Eléments générateurs
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
Taux
d'exécution
|
Taux d'écart
|
Favo
|
Défavo
|
Favo
|
Défavo
|
Importations
|
3420407,76
|
2605954,52
|
-
|
814453,24
|
76,19
|
|
23,81
|
Exportations
|
201017,64
|
77402
|
-
|
123615,64
|
38,51
|
|
61,49
|
Prestations locales
|
1249417,8
|
1130116,27
|
-
|
119301,53
|
90,45
|
|
9,55
|
TOTAL
|
4870843,20
|
3813472,79
|
-
|
1057370,41
|
78,29
|
|
21,71
|
Source : Nous-même à partir des
données du tableau n°1
Il ressort de ce tableau que le taux de réalisation des
produits d'exploitation et le taux d'écart défavorable ont
été respectivement de 78,29% et 21,71%. En effet, sur une
prévision 4.870.843,20$ ; 3.813.472,79$ ont été
réalisés, il s'est ainsi dégagé un déficit
budgétaire mieux un manque à gagner de 1.057.370,41$.
32
Tableau n°5 : Taux d'écart et
d'exécution des produits d'exploitation en 2016
Eléments générateurs
|
Prévision s
|
Réalisations
|
Ecarts
|
Taux
d'exécution
|
Taux d'écart
|
Favo
|
Défavo
|
Favo
|
Défavo
|
Importations
|
3386336
|
2042675,58
|
|
1343660,42
|
60,32
|
|
39,68
|
Exportations
|
94462
|
46668,76
|
|
47793,24
|
49,40
|
|
50,60
|
Prestations locales
|
1350209
|
1306938
|
|
43271
|
96,80
|
|
3,20
|
TOTAL
|
4831007
|
3396282,34
|
|
1434724,66
|
70,30
|
|
29,70
|
Source : Nous-même à partir des
données du tableau n°1
La lecture de ce tableau montre que le budget d'exploitation
de 2016 s'est soldé par un déficit budgétaire de
1.434.724,66$. En effet, sur une prévision de 4.831.007$, l'OCC-Goma a
été en mesure de réaliser 3.396.282,34$ soit 70,30% de
taux d'exécution et 29,70% de taux d'écart défavorable.
Tableau n°6 : Taux d'écart et
d'exécution des produits d'exploitation en 2017
Eléments générateurs
|
Prévision s
|
Réalisations
|
Ecar ts
|
|
Taux
d'exécution
|
Taux d'écart
|
Favo
|
Défavo
|
Favo
|
Défavo
|
Importations
|
3705938
|
2115188,04
|
|
1590749 ,96
|
57,08
|
|
42,92
|
Exportations
|
69330
|
37286,78
|
|
32043,22
|
53,78
|
|
46,22
|
Prestations locales
|
2107174
|
1273389
|
|
833785
|
60,43
|
|
39,57
|
TOTAL
|
5882442
|
3425863,82
|
|
2456578,18
|
58,24
|
|
41,76
|
Source : Nous-même à partir des
données du tableau n°1
De ce tableau, nous constatons que les produits d'exploitation
réalisés ont été de 3.425.863,82$ sur une
prévision de 5.882.442$ entraînant un écart
défavorable de 2.456.578,18$ soit 41,76% de taux d'écart
défavorable et 58,24% de taux d'exécution.
33
Tableau n°7 : Taux d'écart et
d'exécution des produits d'exploitation en 2018
Eléments générateurs
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
Taux
d'exécution
|
Taux d'écart
|
Favo
|
Défavo
|
Favo
|
Défavo
|
Importations
|
2076679
|
2186951,09
|
110272,09
|
|
105,31
|
5.31
|
|
Exportations
|
35816
|
74594,30
|
38778,3
|
|
208,27
|
108,27
|
|
Prestations locales
|
1407720
|
1927664,30
|
519944,3
|
|
136,94
|
36,94
|
|
TOTAL
|
3520215
|
4189209,69
|
668994,69
|
|
119
|
19
|
|
Source : Nous-même à partir des
données du tableau n°1
De la lecture de ce tableau, il se fait remarquer que les
prévisions et les réalisations des produits d'exploitation ont
été respectivement de 3.520.215$ et 4.189.209,69$
entraînant un excédent budgétaire mieux un écart
favorable de 668.994,69$ correspondant à 19% de taux d'écart
favorable et 119% de taux de réalisation. Due à une
sous-estimation des prévisions
Tableau N° 8 : Taux d'écart et
d'exécution des produits d'exploitation en 2019
Eléments générateurs
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
Taux
d'exécution
|
Taux d'écart
|
Favo
|
Défavo
|
Favo
|
Défavo
|
Importations
|
2891308,5
|
2222832,6
|
|
668475,9
|
76,9
|
|
23,1
|
Exportations
|
52573
|
93248,06
|
40675,06
|
|
177,4
|
77,4
|
|
Prestations locales
|
1757447
|
2254802
|
497354,95
|
|
128,3
|
28,3
|
|
Total
|
4701328,5
|
4570882,6
|
|
130445,87
|
97,2
|
|
2,8
|
Source : Nous-même à partir des
données du tableau n°1
Au vu de ce tableau, nous remarquons que l'année 2019 a
fait le record des réalisations des produits de façon
générale estimées à environs près de
4570882,6 dollars américains ; soit 97,2% par
rapport aux prévision estimées à 4701328,5 dollars
américains. Après nos calculs nous
34
constatons que pour l'année 2019 le budget des produits
d'exploitation de l'OCC-Goma a dégagé un écart
défavorable de 130445,87, soit 2,8%.
Tableau n°9 : Taux d'écart et
d'exécution global de 2015 à 2019
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
|
Taux
d'exécution
|
Taux d'écart
|
OBS
|
Favo
|
Défavo
|
Favo
|
Défavo
|
2015
|
4870843,2
|
3813472,79
|
|
1057370,41
|
78,29
|
|
21,71
|
EC. Defavo sign
|
2016
|
4831007
|
3396282,34
|
|
1434724,66
|
70,3
|
|
29,7
|
|
2017
|
5882442
|
3425863,82
|
|
2456578,18
|
58,24
|
|
41,76
|
|
2018
|
3520215
|
4189209,69
|
668994,69
|
|
119
|
19
|
|
EC. Favo Sign
|
2019
|
4701328,5
|
4570882,6
|
|
130445,87
|
97,2
|
|
2,8
|
|
TOTAL
|
23805835,7
|
19395711,24
|
|
4410124,46
|
81,5
|
|
18,5
|
EC. Défavo sign
|
Source : Nous-même
Nous constatons à travers ce tableau que d'une
manière globale l'OCC-Goma a exécuté son budget
d'exploitation à 81,5% nonobstant les
excédents budgétaires enregistrés en 2018. En effet, sur
une prévision globale de 23805835,7$ ;
l'OCC-Goma a été en mesure de réaliser en termes des
produits 19395711,24$ entraînant un
déficit budgétaire global de
4410124,46$ soit 18,5%. Il
en ressort que l'OCC n'est pas efficace dans la réalisation de son
budget des produits car ayant dégagé un écart
défavorable et significatif.
III.2.2. Contrôle du budget des charges
l'OCC-Goma de 2015-2019
Sous ce point, il est question de vérifier si
l'OCC-Goma parvient à atteindre ses objectifs à moindre
coût. Ainsi, l'OCC-Goma est efficient lorsqu'il est capable de minimiser
ses charges d'exploitation mieux ses dépenses liées à son
exploitation.
35
Pour cet indicateur, la prévision constitue un plafond
à ne pas dépasser avec possibilité d'aller en dessous des
prévisions.
.
Tableau n°10 : Taux d'écart et
d'exécution des charges d'exploitation en 2015
Nature des charges
|
Prévision s
|
Réalisations
|
Ecarts
|
Taux d'exécu tion
|
Taux d'écart
|
Favo
|
Défavo
|
Favo
|
Défavo
|
Achats et variations des stocks
|
258885
|
837799,61
|
|
578914,6
1
|
323,62
|
|
223,62
|
Transport
|
130268
|
106905,77
|
23362,23
|
|
82,07
|
17,93
|
|
Services extérieurs A
|
275113
|
147282,57
|
127830,43
|
|
53,54
|
46,46
|
|
Services extérieurs B
|
240456
|
198300,68
|
42155,32
|
|
82,47
|
17,53
|
|
Impôts et taxes
|
7898
|
4722,21
|
3175,79
|
|
59,79
|
40,21
|
|
Autres charges
|
90000
|
144810,04
|
|
54810,04
|
160,90
|
|
60,90
|
Charges de personnel
|
3141731
|
2855999,58
|
285731,42
|
|
90,91
|
9,09
|
|
Autres frais financiers
|
28500
|
41563,51
|
|
13063,51
|
145,84
|
|
45,84
|
Charges HAO
|
113671
|
37237,63
|
76433,37
|
|
32,76
|
67,24
|
|
TOTAL
|
4286522
|
4374621,60
|
|
88099,6
|
102,06
|
|
2,06
|
Source : Nous-même à partir des
données du tableau n°2
Nous constatons à travers ces résultats que
l'OCC-Goma n'a pas été efficient car le taux de
réalisation des charges d'exploitation a été de 102,06%
contre un taux d'écart défavorable soit un dépassement
budgétaire de 2,06%. En effet, sur une prévision de 4.286.522$,
l'OCC-Goma a exécuté son budget des charges d'exploitation
à 4.374.621,60$ ce qui a entraîné un écart
défavorable de 88.099,60$.
Tableau n°11 : Taux d'écart et
d'exécution des charges d'exploitation en 2016
Nature des charges
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
Taux d'exécuti on
|
Taux d'écart
|
Favo
|
Défavo
|
Favo
|
Défavo
|
36
|
|
|
|
|
|
|
|
Achats et variations
des stocks
|
184716
|
98428
|
86288
|
|
53,29
|
46,71
|
|
Transport
|
73688
|
85420,19
|
|
11732,19
|
115,92
|
|
15,92
|
Services extérieurs A
|
172868
|
138188,66
|
34679,3
4
|
|
79,94
|
20,06
|
|
Services extérieurs B
|
126389
|
172383,74
|
|
45994,74
|
136,39
|
|
36,39
|
Impôts et taxes
|
7774
|
6733,13
|
1040,87
|
|
86,61
|
13,39
|
|
Autres charges
|
25200
|
95107,08
|
|
69907,08
|
377,41
|
|
277,41
|
Charges de personnel
|
3277105
|
3375969,96
|
|
98864,96
|
103,02
|
|
3,02
|
Autres frais financiers
|
1250
|
415,68
|
834,32
|
|
33,25
|
66,75
|
|
Charges HAO
|
23470
|
19367,74
|
4102,26
|
|
82,52
|
17,48
|
|
TOTAL
|
3892460
|
3992014,18
|
|
99554,18
|
102,56
|
|
2,56
|
Source : Nous-même à partir des
données du tableau n°2
Il ressort de ce tableau que l'exercice 2016 s'est
soldé sur un taux de réalisation de charges d'exploitation de
102,56% et 2,56% de taux d'écart défavorable. En effet, sur une
prévision de 3.892.460$ ; 3.992.014,18$ ont été
engagés entraînant un écart défavorable de
99.554,18$.
37
Tableau n°12 : Taux d'écart et
d'exécution des charges d'exploitation en 2017
Nature des charges
|
Prévision s
|
Réalisations
|
Ecarts
|
Taux d'exécu tion
|
Taux d'écart
|
Favo
|
Défavo
|
Favo
|
Défavo
|
Achats et variations des stocks
|
192328
|
95646,51
|
96681,49
|
|
49,73
|
50,27
|
|
Transport
|
62703
|
79279,24
|
|
16576,24
|
126,44
|
|
26,44
|
Services extérieurs A
|
151366
|
83761,80
|
67604,2
|
|
55,34
|
44,66
|
|
Services extérieurs B
|
111098
|
112567,81
|
|
1469,81
|
101,32
|
|
1,32
|
Impôts et taxes
|
10234
|
10085,28
|
148,72
|
|
98,55
|
1,45
|
|
Autres charges
|
50400
|
72901,30
|
|
22501,3
|
144,65
|
|
44,65
|
Charges de personnel
|
3641343
|
1325207,59
|
2316135,41
|
|
36,39
|
63,61
|
|
Autres frais
financiers
|
500
|
2947,55
|
|
2447,55
|
589,51
|
|
489,51
|
Charges HAO
|
25190
|
8873,59
|
16316,41
|
|
35,23
|
64,77
|
|
TOTAL
|
4245162
|
1791270,67
|
2453891,33
|
|
42,20
|
57,80
|
|
Source : Nous-même à partir des
données du tableau n°2
Nous constatons à travers ce tableau que, contrairement
aux exercices précédents, cet exercice s'est clôturé
par un écart favorable de 2.453.891,33$ soit 57,80% de taux
d'écart favorable. En effet, sur 4.245.162$ prévus ;
1.791.270,67$ ont été engagés en termes des charges
d'exploitation soit 42,20% de taux de réalisation.
38
Tableau n°13 : Taux d'écart et
d'exécution des charges d'exploitation en 2018
Nature des
charges
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
|
Taux d'exécu tion
|
Taux d'écart
|
Favo
|
Défavo
|
|
|
Achats et
variations des
stocks
|
234046
|
189634,28
|
44411,72
|
|
81,02
|
18,98
|
|
Transport
|
57788
|
65551,23
|
|
7763,23
|
113,43
|
|
13,43
|
Services extérieurs
A
|
162837
|
97984,88
|
64852,12
|
|
60,17
|
39,83
|
|
Services extérieurs
B
|
125604
|
143200,90
|
|
17596,9
|
114,01
|
|
14,01
|
Impôts et taxes
|
8938
|
11384,11
|
|
2446,11
|
127,37
|
|
27,37
|
Autres charges
|
80000
|
160339,70
|
|
80339,7
|
200,42
|
|
100,42
|
Charges de
personnel
|
2841493
|
2767364,89
|
74128,11
|
|
97,39
|
2,61
|
|
Autres frais
financiers
|
1000
|
2257,82
|
|
1257,82
|
225,78
|
|
125,78
|
Charges HAO
|
241193
|
185569,04
|
55623,96
|
|
76,94
|
23,06
|
|
TOTAL
|
3752899
|
3623286,85
|
129612,15
|
|
96,55
|
3,45
|
|
Source : Nous-même à partir des
données du tableau n°2
A travers les résultats consignés dans ce
tableau, nous réalisons que l'OCC-Goma a été efficient en
termes d'exécution de son budget des charges d'exploitation. En effet,
sur une prévision de 3.752.899$, l'OCC-Goma a engagé
3.623.286,85$ en termes des charges d'exploitation mieux des dépenses
liées à son exploitation ce qui a entraîné un
écart favorable de 129.612,15$ soit 3,45% de taux d'écart
favorable et 96,55% de taux de réalisation.
Au regard des informations ressorties dans le tableau ci-haut,
il se dégage que les prévisions des charges totales
d'exploitation pour l'année 2019 ont été de 3506767,5
dollars américains alors
39
Tableau n°13 : Taux d'écart et
d'exécution des charges d'exploitation en 2019
Nature des
charges
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
Taux d'exécut ion
|
Taux d'écart
|
Favo
|
Défavo
|
Favo
|
Défavo
|
Achats et variations des
stocks
|
254905
|
236628,2
|
18276,8
|
|
92,8
|
|
|
Transport
|
55330,5
|
58687,2
|
|
3356,7
|
106,1
|
|
6,1
|
Services extérieurs
A
|
168572,5
|
105096,4
|
63476,1
|
|
62,3
|
37,7
|
|
Services extérieurs
B
|
132857
|
158517,5
|
|
25660,5
|
119,3
|
|
19,3
|
Impôts et taxes
|
8290
|
12033,5
|
|
3743,5
|
145,2
|
|
45,2
|
Autres charges
|
94800
|
204058,9
|
|
109258,
9
|
215,3
|
|
115,3
|
Charges
de per- sonnel
|
2441568
|
2767020
|
325452
|
|
113,3
|
13,3
|
|
Autres
frais fi- nanciers
|
1250
|
2257,82
|
|
1007,82
|
180,6
|
|
80,6
|
Charges HAO
|
349194,5
|
273916,765
|
75277,735
|
|
78,4
|
21,6
|
|
TOTAL
|
3506767,5
|
4539294,94
|
1032527,44
|
|
129,4
|
29,4
|
|
40
que les réalisations ont été de l'ordre
de 4539294,94 dollars américains ; soit un taux de réalisation de
129,4% et un taux d'écart défavorable
de 29,4%
Tableau n°14 : Taux d'écart et
d'exécution globaux de charges de 2015 à 2019
Années
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecarts
|
Taux
d'exécution
|
Taux d'écart
|
Favo
|
Défavo
|
Favo
|
Défavo
|
2015
|
4286522
|
4374621,6
|
|
88099,6
|
102,06
|
|
2,06
|
2016
|
3892460
|
3992014,18
|
|
99554,18
|
102,56
|
|
2,56
|
2017
|
4245162
|
1791270,67
|
2453891,33
|
|
42,2
|
57,8
|
|
2018
|
3752899
|
3623286,85
|
129612,15
|
|
96,55
|
3,45
|
|
2019
|
3506767,5
|
4539294,94
|
|
1032527,44
|
129,4
|
29,4
|
|
TOTAL
|
19683810,5
|
18320488,24
|
1363322,26
|
|
93,1
|
6,9
|
|
Source : Nous-même
Au vu de ce tableau, nous réalisons que d'une
manière globale, l'OCC-Goma a été efficient en termes de
la minimisation des charges d'exploitation nonobstant son inefficience
observée en 2015, 2016 et 2019. En effet, sur une prévision
globale de 19683810.5$, il a pu engager en termes des charges liées
à son exploitation 18.320488, 24$ entraînant une économie
budgétaire de 13633,66$ soit un taux d'écart favorable de
6,9% et 93,1% de taux de réalisation. Il
s'observe que l'OCC a été efficient mais n'a pas atteint son
objectif ayant dégagé un écart significatif bien que
favorable
III.2.3. Evolution des produits
réalisés et charges d'exploitation
engagées
Sous ce point, il est question de déterminer la
tendance générale de l'évolution des produits
réalisés et charges d'exploitation engagées. Cette
tendance est donnée par la droite d'équation de la forme : Y=aX+b
avec a =(x-x)(y-y)
(x-x )2 et b =?? - ax
41
0. Tendance générale de
l'évolution des produits d'exploitation réalisés Tableau
n°15 : Pré-calculs
X (années)
|
Y (produits)
|
x
|
|
y
|
xy
|
|
x2
|
1
|
3
|
813
|
472,80
|
-2
|
-65
|
669,44
|
131
|
338,88
|
4
|
2
|
3
|
396
|
282,30
|
-1
|
-482
|
859,94
|
482
|
859,94
|
1
|
3
|
3
|
425
|
863,80
|
0
|
-453
|
278,44
|
|
0,00
|
0
|
4
|
4
|
189
|
209,70
|
1
|
310
|
067,46
|
310
|
067,46
|
1
|
5
|
4
|
570
|
882,60
|
2
|
691
|
740,36
|
1 383
|
480,72
|
4
|
15
|
19
|
395
|
711,20
|
0
|
|
0,00
|
2 307
|
747,00
|
10
|
Source : Elaboré par nous même
??
|
? ?? N
|
=
|
15
5
|
= 3
|
??
|
? ?? N
|
????????????????,????
=
5
|
=3879142,24
|
a =(x-x)(Y-y)
(x-x )2
|
= ??????????????,????=230774,70 ????
|
b =?? - a?? =3879142,24 - (230774,70)(3) = 3186818,14 D'où
Y = 230774,70?? + 3186818,14
Il ressort de ces calculs la droite d'équation Y
=230774,70x+3186818,14. A sa lecture, nous constatons que sa pente mieux
son coefficient angulaire est positif nous déduisons que les produits
d'exploitation réalisés ont évolué à la
hausse avec une augmentation moyenne annuelle de 2307747$. Les produits
d'exploitation réalisés à l'origine étant
estimées à 3186818,14
Graphiquement, cette situation se dessine comme suit :
42
4500000,0
4000000,0
5000000,0
3500000,0
3000000,0
2500000,0
2000000,0
1500000,0
1000000,0
500000,0
,0
Produits d'exploitation
y = 230 774,70x + 3 186 818,14
Source : Nous-même à partir du logiciel
Excel
Ce graphique renseigne sur la tendance générale de
l'évolution des produits d'exploitation réalisés. En
l'observant nous constatons que la droite traduisant cette évolution est
ascendante nous concluons que les produits d'exploitation
réalisés par l'OCC-Goma ont évolué à la
hausse.
1. Allure générale de
l'évolution des charges d'exploitation engagées Tableau n°16
: Pré-calculs
X (années)
|
Y (charges)
|
X
|
|
y
|
xy
|
x2
|
1
|
4
|
374
|
621,10
|
-2
|
710
|
523,60
|
-1 421 047,20
|
4
|
2
|
3
|
992
|
014,10
|
-1
|
327
|
916,60
|
-327 916,60
|
1
|
|
|
|
|
|
|
-1 872
|
|
|
3
|
1
|
791
|
270,60
|
0
|
|
826,90
|
0,00
|
0
|
4
|
3
|
623
|
286,80
|
1
|
-40
|
810,70
|
-40 810,70
|
1
|
5
|
4
|
539
|
294,90
|
2
|
875
|
197,40
|
1 750 394,80
|
4
|
15
|
18
|
320
|
487,50
|
0
|
|
0,00
|
-39 379,70
|
10
|
Source : Elaboré par nous même
X
|
? ?? N
|
=
|
15
5
|
= 3
|
??
|
? ?? N
|
18320487,50
=
5
|
=3664097,50
|
a =(x-x)(Y-y)
(x-x )2
|
=
|
-??????????,????
|
=-3937,97
|
10
|
|
b =?? - ??X =3664097,50 - (-3937,97)(3) = 3668035,46
43
D'où Y =-3937,97 + (3675911,41)
Nous constatons à travers ces calculs que la droite
d'équation Y =-3937,97 + (3668035,47) traduisant l'allure
générale de l'évolution des charges d'exploitation
engagées dégage un coefficient angulaire négatif, ce qui
traduit que les charges d'exploitation engagées ont connu une
évolution à la baisse avec une diminution moyenne annuelle de
3937,97$. Les charges d'exploitation engagées mieux les dépenses
d'exploitation réalisées à l'origine sont estimées
à 3668035,47$ comme nous renseigne l'ordonné à l'origine
b.
Cette évolution se présente graphiquement comme
suit :
Graphique n° :2 : Evolution des charges
exploitation engagés par l'OCC Goma de 2015à
2019
4500000,0
4000000,0
5000000,0
3500000,0
3000000,0
2500000,0
2000000,0
1500000,0
1000000,0
500000,0
,0
2015 2016 2017 2018 2019
Charges d'exploitation
y = -3 937,97x + 3 675 911,41
Source : Nous-même à partir du logiciel
Excel
Nous constatons à travers ce graphique que la droite
traduisant l'allure générale de l'évolution des charges
d'exploitation engagées est décroissante, nous concluons que les
charges d'exploitation engagées mieux les dépenses
réalisées dans l'activité d'exploitation de l'OCC-Goma ont
évolué à la baisse.
III.3. DISCUSSION DES RESULTATS
Ce travail portant sur l'analyse du budget d'exploitation de
l'Office Congolais de Contrôle
de Goma avait comme objectifs :
V' Déterminer le taux d'exécution du budget des
produits et charges de l'OCC/NK ;
V' Dégager la tendance générale des produits
et charges de l'OCC/NK ;
Au regard de ces objectifs, nous avons remarqué ce qui
suit :
44
- Pour les produits d'exploitation, nous avons constaté
que l'OCC-Goma a exécuté son budget d'exploitation à 93,1%
% nonobstant les excédents budgétaires enregistrés en 2015
et 2019. Sur une prévision globale de
19683810,5$ ; il a été en mesure de
réaliser en termes de production 19395711,24$
entraînant un déficit budgétaire global de
889909,46$ soit 4,4% de
taux d'écart défavorable. Ce taux est significatif car il est
largement supérieur à 5% en termes d'analyse de J. MEYER.
- Pour les charges d'exploitation, l'OCC-Goma a
été efficient en termes de la minimisation des charges
d'exploitation nonobstant son inefficience observée en 2015 et 2016 e.
Sur une prévision globale de 19683810,5$, il a
pu engager en termes des charges liées à son exploitation
18.338.307,34$ entraînant une économie budgétaire de
1363322,26$ soit un taux d'écart favorable de
18,5%. Et 81,5% % de taux
de réalisation. Ce taux d'écart est aussi significatif
d'après les analyses du même auteur
- S'agissant de l'évolution des produits d'exploitation
réalisés et des charges
d'exploitation engagées, nous
avons trouvé que ces deux variables ont évolué à la
baisse comme l'ont montré les droites d'équation Y =
230774,70 + 3186818,41 et Y =-3937,97 + (3675911,41)
En confrontant ces résultats à ceux de
Élysée MUHINDO KANYANGARA, nous avons trouvé les
résultats de cet auteur divergent aux nôtres.
Nous référant aux résultats de Glorieuse
KABUO VINYWASIKI, nous avons trouvé que les
résultats en rapport avec le budget des produits
d'exploitation corroborent avec ses résultats trouvés lors
l'Analyse du budget d'exploitation d'une entreprise hôtelière :
Cas l'hôtel VIP PALACE, de 2012 à 2016 » étant
donné que le rapprochement des prévisions aux réalisations
a dégagé un écart défavorable et significatif en
termes d'analyse de J. MEYEN fin, les résultats de FURAHA SUBWANONE ont
montré que le contrôle du budget des dépenses de l'OCC-Goma
s'était soldé par un taux d'écart défavorable. Nous
trouvons que ces résultats corroborent avec nos résultats sur
l'analyse du budget des charges d'exploitation.
45
CONCLUSION
Nous voici arrivée au terme de notre travail dont
l'objet d'étude est « l'analyse du budget d'exploitation dans un
établissement public, cas de l'OCC-Goma », Pour réaliser ce
travail dans la concision, nous avons posé des questions suivantes :
? L'OCC/Goma est-il performant dans l'exécution de son
budget d'exploitation.
? Comment se sont comportés les produits et charges
d'exploitation réalises par l'OCC/Goma pendant la période en
revue ?
Eu égard à nos questions de recherche, les
hypothèses suivantes ont été émises :
? L'OCC/Goma ne serait pas performant dans l'exécution
de son exploitation car n'aurait pas exécuté son budget comme
prévu d'autant plus que son budget dégagerait des écarts
significatifs et défavorables.
? Les produits et les charges d'exploitation
réalisés par l'OCC/Goma auraient évolué à la
hausse durant la période en examen
Pour vérifier ces hypothèses, nous avons fait
recours aux méthodes statistique, analytique et comparative soutenues
par les techniques documentaires et d'entretien libre. Les différents
budgets d'exploitation de l'OCC-Goma ont servi de base dans le cadre de notre
analyse.
Au bout de nos analyses, nous sommes parvenues aux
résultats ci-après :
- Pour les produits d'exploitation, nous avons constaté
que l'OCC-Goma a exécuté son budget d'exploitation à
81,5% nonobstant l'excédent budgétaire
enregistré en 2018. Sur une prévision globale de 23805835.7; il a
été en mesure de réaliser en termes de production
19395711,24$ entraînant un déficit budgétaire global de
4410124.46$ soit 18,5%. De taux d'écart
défavorable et significatif.
- Pour les charges d'exploitation, l'OCC-Goma a
été efficient en termes de la minimisation des charges
d'exploitation nonobstant son inefficience observée en 2015, 2016 et
2019. Sur une prévision globale de 19683810,5$, il a pu engager
en termes des charges liées à son exploitation 18320488.24$
entraînant une économie budgétaire de 1363322,26$ soit un
taux d'écart favorable de 6,9% et 93,1% de taux de réalisation.
Ce taux d'écart est aussi significatif d'après JEAN MEYER. Il
s'observe ainsi que l'OOC Goma n'a pas atteint ses objectifs.
- S'agissant de l'évolution des produits d'exploitation
réalisés et des charges d'exploitation engagées, nous
avons trouvé que les produits variables ont évolué
à la hausse tandis que les charges ont évolués à la
baisse comme l'ont montré les droites d'équation Y =
618688, 9284?? + 3260453,3216 et Y =-3937,97 +
(3675911,41).
Ainsi les produits ont connu une augmentation moyenne annuelle
de 618689$ et les charges ont connus une diminution moyenne annuelle de
3937.97$.
46
Ces résultats ont nuancé nos deux hypothèses
de départ.
De ces résultants, nous suggérons aux
responsables de l'OOC Goma de se référer aux réalisations
du passé tout en tenant compte aussi de réalité du
présent dans l'élaboration de leur budget afin de rendre ce
dernier réaliste.
Ainsi nous ne prétendons pas avoir épuisé
tous les aspects liés à ce thème mais nous pensons avoir
atteint notre objectif car toutes nos hypothèses sont
vérifiées. Sur ce ; nous invitons les autres chercheurs qui
voudront nous emboiter le pas à nous compléter utilement en
abordant d'autres aspects non développer dans ce thème.
47
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
+ GIRAUD, O. SAULP C, Contrôle de gestion de la
performance, Paris
+ P. RONGERE, Méthodes des sciences sociales,
édition DALLOZ, Paris, 1971
+ GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales,
11ème édition, éd. Dalloz, Paris, 2001 + P.
LASSEGUE, Lexique de comptabilité, édition Dalloz,
6ème édition, Paris,
+ Charles HORNERON. ALNOOR BHIMANI, Sériant DATAR,
George FOSTER, contrôle de gestion et gestion budgétaire,
3ème édition,
+ J. LOCHARD, la gestion budgétaire schemecolor, outil
de pilotage des ménages, édition organisation, Paris.
+ Elie COHEN, Dictionnaire de Gestion, édition La
découverte, Paris, 2001,
+ Claude ALAZARD, Contrôle de Gestion,
édition Dunod, Paris,
+ Christian etc., C. RAULET, Comptabilité analytique
et contrôle de gestion, Paris, Dunod 1982, P3.
+ J. GLOCK, Élément de Gestion Budgétaire,
édition Dunod, Paris,
+ Henri BOUQUIN, La maîtrise des Budgets dans
l'entreprise, édition ELLIPSES, Paris, 1992,
+ P. G. BERGERON, La gestion moderne, Théorie et
cas, Gaestar Maurice, édition Dalloz, Paris,
+ A.C. MARINET & A. SILEM, Lexique de gestion et de
management, 8ème édition, 2009 + Raymond MUZELLEC,
Finances Publiques de la nouvelle Belgique, édition Dalloz, 2014
2. TFC et mémoire
+ Glorieuse KABUO VINYWASIKI, Analyse du budget d'exploitation
d'une entreprise hôtelière : Cas l'hôtel VIP PALACE, de 2012
à 2016, TFC inédit, ISC-Goma, 2017
+ KUBUYA ANGALIKIJANA Alphonsine, Analyse de la gestion
budgétaire dans une régie financière : Cas de la
DPI/Nord-Kivu de 2009 à 2013, TFC inédit, ISC-Goma, 2014
48
+ MUHINDO KANYANGARA Élysée, efficacité
budgétaire d'une entreprise publique, cas de la CNSS/GOMA de 2013-2017
» TFC inédit ISC GOMA 2017-2018, TFC inédit, ISC-Goma,
2019
+ Chantal FURAHA SUBWANONE, Analyse de l'exécution
budgétaire d'une entreprise publique : cas de l'OCC/GOMA de 2011
à 2015, TFC inédit, ISC-Goma, 2016
+ Gentille KANYERE KIMOGHOLO, Analyse de l'exécution du
Budget dans une entreprise publique, cas de la REGIDESO de 2013 à 2017,
TFC inédit, ISC-Goma, 2017
+ Trésor MBUSA SIVANZIRE, Analyse de la gestion
budgétaire d'une petite et moyenne entreprise, cas des
établissements bon marché, TFC Inédit, ISC-Goma,
2009-2010.
+ Nicole KAHINDO MUNGOSY, Contrôle budgétaire
d'une régie financière, cas de la DG-NK, TFC Inédit,
ISC-Goma, 2009-2010
3. Cours
+ Diane MAJUNE, Gestion Budgétaire, Cours inédit
ISC GOMA, G3 SCOFI 2018-2019 + KALUME BASHARA, Gestion Budgétaire, cours
inédit, ISC-Goma, 2017
4. Webographie
+
http://www.contrôle de
gestion et gestion budgétaire consulté le 17 avril 2020
à 13h00 +
www.civicus.org/new/media/Budgetisation%20Part11.pdf
consulté le 27 avril 2020 à 17:00
49
TABLE DES MATEIERES
DEDICACE... i
SIGLES ET ABREVIATIONS iii
0. INTRODUCTION 1
0.1. ETAT DE LA QUESTION 1
0.2. PROBLEMATIQUE 3
0.3. HYPOTHESE 4
0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL 5
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 5
0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL 5
0.7. DELIMITATION 6
0.8. CANEVAS DE TRAVAIL 6
CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUELLE ET THÉORIQUE DU SUJET
7
I.1. NOTIONS DÉFINITIONNELLES 7
I.1.1. La Gestion 7
I.1.2. Le Budget 7
I.1.3. Typologie des budgets 8
I.1.4. La classification générale des budgets
9
I.2. NOTION SUR LA GESTION BUDGÉTAIRE 9
I.2.1. Intérêt de la gestion budgétaire
11
I.2.2. Objectifs de la gestion budgétaire 11
I.2.3. Rôles des budgets 11
I.2.4. Étapes de la Gestion Budgétaire
12
C. LE CONTRÔLE 13
1. Définition 13
2. Rôle du contrôle budgétaire 13
3. Utilité du contrôle budgétaire
14
4. Étapes du contrôle budgétaire
15
5. Ventilation des écarts 15
6. Exploitation des écarts 15
I.4. LES PRINCIPES BUDGÉTAIRES 15
I.4.1. Les Principes Classiques 16
I.4.2. Les Principes Nouveaux 17
Chapitre II. PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE
18
II.1. HISTORIQUE DE L'O.C.C 18
II.2 .1. Généralités 18
I.2.Historique 18
50
II.2.3. Mission de l'OCC 20
II.2.4. Organisation de l'OCC 21
II.2.5. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU SIEGE DE LA DIRECTION
PROVINCIALE DU NORD-KIVU
(DIRNOKI) 22
II.2.6. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA DIRNOKI 22
III.1. PRESENTATION DES DONNEES 28
III.1.2. Présentation du Budget des charges d'exploitation
de l'OCC-Goma 29
III. 2. ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS 31
III.2.1. Analyse de l'efficacité budgétaire de
l'OCC-Goma 31
III.2.2. Contrôle du budget des charges l'OCC-Goma de
2015-2019 34
III.2.3. Evolution des produits réalisés et
charges d'exploitation engagées 40
III.3. DISCUSSION DES RESULTATS 43
CONCLUSION 45
BIBLIOGRAPHIE 47
TABLE DES MATEIERES 49