Conclusion
Nous voici à la fin de notre recherche qui avait pour
intitulé « Biens échangeables et croissance
économique en RD Congo ». Cette étude a porté
principalement sur l'analyse de la balance commerciale de la République
Démocratique du Congo.
Les préoccupations majeures en rapport avec cette
étude étaient les suivantes :
? Quel est l'apport de biens échangeables à
l'économie congolaise ? ? Quels sont les produits moteurs de ces biens
?
Pour émettre un jugement de valeur, nous avons émis
les hypothèses suivantes :
? Selon les nombreux rapports lus tels que le rapport de PNUD,
celui de la BCC et d'autres, il ressort que les biens échangeables sont
porteurs de la croissance économique en RDC.
? Après lecture et autres analyses, l'expérience
montre que le Cobalt, le Cuivre, le Zinc et autres minerais sont au coeur de
cette croissance étant donné que leur demande ne cesse de
croître.
Avec les hypothèses soulevées dans la
problématique, l'analyse de ce sujet a eu pour séquences trois
chapitres.
Le premier chapitre consacré à l'approche
théorique et conceptuel, nous a aidé à nous familiariser
avec les concepts relatifs à la recherche et quelques théories
sur le commerce extérieur ont été soulevées.
Le second chapitre a eu pour tache la présentation du
cadre de recherche pour nous donner un soubassement de l'étude.
Le troisième chapitre a porté sur les biens
échangeables et croissance économique.
Pour parvenir à une certitude en rapport avec les
résultats de cette étude, nous avons utilisé la
méthode comparative ayant ressorti le secteur porteur de croissance en
Rd Congo, la méthode historique qui nous a permis de collecter les
données de différentes périodes, la méthode
statistique qui nous a permis d'élucider les produits catalyseur de la
croissance économique de la Rd Congo.
A l'issu de cette étude, les tests auxquels nous avons
fait recourt ont confirmé que la principale source de la croissance
économique de l'économie congolaise reste le secteur minier comme
évidence selon plusieurs études et enquêtes
menées.
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En outre, la croissance économique ne se limite pas
seulement à un test basé sur les relations internationales, elle
peut aussi se vérifier à travers d'autres agrégats de la
balance des paiements. D'où, nous avons émis certaines
suggestions pour l'économie congolaise afin d'épargner la nation
de la dépendance extérieure et aussi d'inciter les
décideurs à mettre en oeuvre une bonne politique d'encadrement de
crédits. Si nos recommandations sont mises en oeuvre, il y a lieu que
cette économie ne subisse pas de chocs exogènes (sur le
marché) pour sa bonne santé et résoudre nombreux de ses
problèmes que nous avons soulevés dans l'introduction et qui la
gangrène.
Etant donné que ce travail n'a pas la prétention
d'avoir vidé la question relative aux biens échangeables face
à la croissance économique, d'autres chercheurs pourront se
pencher sur les autres aspects non élucidés tels que le
diagnostic du faible apport des autres secteurs de l'économie de la RD
Congo et la proposition des solutions structurelles afin d'autonomiser
l'économie.
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