1.4 Les déterminants du
nombre d'enfant dans les pays en développement et les facteurs de
fécondité
L'Africaine ne choisit pas en réglé
générale la taille de sa cellule ni le nombre des enfants qu'elle
souhaite élever. En zone rurales, les croyances ont une peau dure et ce
n'est pas demain qu'elles pourront changer. En Afrique l'enfant demeure un don
de Dieu.
Ici, plus qu'ailleurs, la stérilité est
ressentie comme une malédiction divine. Lorsqu'une femme ne parvient
pas à accoucher, la faute n'est jamais attribuée à
l'époux car la stérilité ne peut être que
féminine. Pour être en bon terme avec les membres de sa
belle-famille, la belle-soeur pour les uns, la bru pour les autres, doit donner
la vie au moins à un enfant sinon, elle se verrait affublée de
tous les qualificatifs ridicules et moqueurs.
Au contraire, le fait de donner à son époux une
descendance nombreuse lui confère une certaine respectabilité
dans la famille de celui-ci. Dans ce conditions ; la seule alternative que
la société africaine offre à l'épouse est de
procrée, de faire un maximum d'enfants non seulement pour satisfaire les
ego des membres de la belle-famille mais aussi pour assurer ses
arrière-gardes ; préparer son avenir, se prémunir
contre les risques de dégénérescence du corps du fait du
vieillissement des cellules. Ce sont les enfants qui présentent en
quelque sorte couverture sociale pour leurs parents. Or la mortalité
infantile est acore très élevée dans certaines
contrées du continent. De plus il est impossible de prévoir
beaucoup pour ne pas se retrouver sans enfants au moment où on en aura
grandement besoin, pour avoir une solution de rechange au cas où l'un
des enfants n'aurait pas suffisamment de compensions à l'égard de
ses vieux parents.
Le nombre élevé d'enfants par femme qu'on
observe encore de nos jours dans les pays en développement pourrait
être expliqué par : le manque et / ou les couts
élevés des moyens de contraception voire par l'attitude d'une
catégorie des femmes à l'égard des méthodes
contraceptives ;
IL s'observe de comportements de procréation dans les
pays en développement entre les femmes urbaines et rurales, d'une
région du pays à une autre voir à l'intérieur d'une
même région géographique. Ce différance peut
être attribué à des facteurs physiologique ou biologique(ce
l'aptitude concevoir au cours d'un cycle mensuel normale-
fécondité et stérilité) , démographique
(durée moyenne du mariage, âge moyenne du mariage) et
socio-économique (fréquence des rapport sexuels au cours de cycle
menstruel, durée de l'allaitement de l'enfant au sein maternel, niveau
de inscription de la femme, usage de méthodes de contraceptions, niveau
de revenu du foyer, statut professionnel de la femme, etc...)
|