L'impact de taux de fécondité sur la croissance économique de la rdcongo de 1997 à 2017par prosper Kangolo shako UNIKI - LICENCIE 2019 |
Enseignement Supérieur et Universitaire Université de Kindu UNIKI B.P.122 Kindu Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Département de Sciences Economiques Impact de taux de fécondité sur la croissance économique en République Démocratique du Congo de 1990 à 2017 Par KANGOLO SHAKO Prosper Travail de fin d'étude présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences Economiques Option : Economie publique Directeur : Blaise SARY NGOY Professeur Ordinaire Encadreur : IDI OMARI Patient Assistant2 Juillet 2019 Epigraphe La démographie, un atout économique à condition de la maitriser. Jean-Joseph BOILLOT In mémorium A vous OKAKO SHAKO Jeanne, YANI Jeanne, qui inopinément avez quitté la terre de nos ancêtres en obéissant ainsi précocement à cette règle intempestive de la nature. Que ce travail puisse vous immortaliser et que la terre de nos ancêtres vous soit douce ! KANGOLO SHAKO Prosper Dédicace A l'Eternel Dieu des armées et Créateur de toute chose, pour Sa provision dans notre vie. Rien de ce que nous avons accompli dans notre vie n'a été un mérite. Sa grâce nousfait vivre. A notre cher père, SHAKO NDJADI Rigobert, notre premier conseiller. Lui qui s'est toujours privé d'avoir ses objets de valeur, afin de nous aider d'aller de l'avant. Il n'est pas pour nous un père, il est plus qu'un père. A notre chère mère IDOZI NDJELA, pour toutes ses prières en notre faveur. Une femme qui a toujours cru en l'avenir de son enfant. A notre chère soeur OKAKO Jeanne, pour tant d'affections et souffrances consenties à notre égard et sur tout à notre frère NDJADI SHAKO Leader d'avoir fait de nous l'homme que nous sommes aujourd'hui, grâce à ses conseils et ses soutiens. KANGOLO SHAKO Prosper Remerciements Seul le cochon mange la pomme qui tombe du pommier sans regarder d'où elle provient. Il mange le fruit, il se repose sous l'ombre de l'arbre, sans le remercier. Cependant, nous avons décidé de penser à tous ceux qui nous sont chers et qui nous ont aidé, car l'élaboration de ce travail n'est pas une oeuvre personnelle, elle a été obtenue grâce au concours de plusieurs personnes. Nos vifs remerciements s'adressent aux autorités académiques de l'université de Kindu et plus particulièrement au Professeur Ordinaire Blaise SARY NGOY qui accepté de diriger ce travail en dépit de ses multiples occupations et à notre encadreur Patient IDI OMARI qui, avec des remarques et orientations, nous aidé à la réalisation dudit travail. En second lieu, nous remercions, notre père SHAKO NDJADI Rigobert qui ne cesse de nous motiver dans nos projets. Il a été d'une grande contribution dans notre parcours universitaire et à notre chère mère IDOZI NDJELA, une mère qui a toujours eu une grande considération pour tout ce que nous faisons. Elle nous a toujours encouragés à travailler. C'est une femme de très grande valeur et nous la remercions pour sa contribution dans l'élaboration de cette oeuvre. A la famille ASSASI, pour le sens d'hospitalité et joie exprimé à notre égard, et pour tant d'affections et souffrances consenties à notre égard, que ce travail vous soit un grand honneur. A Monsieur SEBASTIEN KANEFU et PATHY ASSASI qui nous ont toujours rappelé que la vie est un cadeau. A notre frère OKOLE SHAKO Théodore et Alexandre TOKASHIKA, qui incarnent l'intégrité et la détermination. A nos chers frères et soeurs, AFUMA SHAKO Clémentine, TINE SHAKO, NDJADI SHAKO Leadeur, YAMBA SHAKO Leonard, KYOMA SHAKO Dieudonné, OKOLE SHAKO Théodore, OKAKO JEANNE, LOKONDE ABULANGA François, USENI Rachel, SENGELI BILOKUMU Rosette, ASSASI NDJULU Norbert, ASSASI ANYEKE Sandrine, ONDOLE KANGAODJA Thomas, ELI LOMADJA, ASANI MWANGULA Sakody, IDOZI LOMANDJA Esther, ANUNGA TCHAMA Elizabeth, BENOIT ZAWALONGA, ASANI RAMAZANI, Polyne ASSASI, SIMBA Jeanne, SIMBA Joséphine, ZAUMA AMZATI Grace, Marie BWANDWA, combien de fois vous avez tout fait pour nous élever à l'échelle où nous sommes grâce à vos conseils qui nous demandaient d'aller de l'avant. Aux camarades étudiants, ABDULU MUPENDA Apc, Jonas KABEZIA WAKABEZIA, BUSI KINGOMBE Poquelin, RAMAZANI MADUWA Marius, KALUMBU WATUMBA Pascal, AMISI KASONGO Jeph, LUPEMA WITAKENGE Evariste, Pierre WENGA, MANUSURA KANGOMBE, NGONGO MUNKOKOLE Felix, BULONGO DANIEL Héritier, RAMAZANI FAZILI, RAMAZANI MASUDI, KITOKO IDOLWA Prince, ZAKARI BUMANDE Phéno, KAZINGI KALONGAMA Ethigard, ALIMASI KAKANDU, NKOMBE NGOY Alphonse, ALPHANI NGOY, MWINYIMALI Paul, NGELEZA BUNTUKOLA Chris, SEFU MUFULA, SEFU KADINDZE, WILY KIZENGA, AZAMA SADIKI Sandra, ABDALA BIBWANA Séraphine, BARUTI BEATRICE, ARIDJA BINTISAIDI Grâce, BINDUBUBI ZUENA Marie, MWEMEDI ZUENA, MWEMEDI MENA Rachel, TATILO PEMBU Micheline, LUMBU TULIZA Aime, MWANAMBUNDA TULIYA Grâce,MUKONGWE KALONDA Christine, MORISHO SAKINA Carine, YENGA FEZA Martine , prudence MASANZI, MUSAFIRI BIENVENU, ABASI KABOKA Josué avec qui nous avons enduré et persévéré durent notre séjours à l'UNIKI. Que tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué d'une ou d'une autre manière à l'élaboration de ce travail et dont nous avons omis les noms, trouvent ici l'expression de notre gratitude. KANGOLO SHAKO Prosper Liste des sigles B .P : Boite Postale BCC : Banque Centrale du Congo CDF : Congolese Democratique Franc ICF : Indice Conjoncturel de Fécondité IDF : Indice de la Descendance Finale IDH : Indice de Développement Humain FSEG : Faculté des sciences économiques et de gestions MCO : Moindre carré ordinaire ONU : Organisation des Nations Unis PIB : Produit Intérieur Brut PNB : Produit National Brut POPA : La population active PNUD : Programme de Nations Unis pour le Développement RD : Recherche et développement RDC : République Démocratique du Congo TAA : Taux d'alphabétisation des adultes TBN : Taux Brut de Natalité TBR : Taux Brut de Reproduction TFG ou TGF : Taux de Fécondité Globale TF : Taux de fécondité TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée UNIKI : Université de Kindu UNILU : Université de Lubumbashi Liste des tableaux Tableau N°:1 Test de racine unitaire et de cointégration des variables.........................51 Tableau N°2 : Test sur les résidus de la relation de cointégration..............................52 Tableau N° 3: Estimation de la relation de cointégration........................................53 Tableau N°4 : Test de racine unitaire sur les résidus de la relation de long terme............54 Tableau N°5 : Estimation de la relation dynamique..............................................55 Listes des graphiques Graphique N°1 : Evolution du PIB de la RD Congo de 1990 à 2017........................44 GraphiqueN°2 : Evolution du taux de fécondité de 1990 à 2017..............................45 Graphique N° 3 : Evolution du taux d'investissement...........................................46 Graphique N°4 : Evolution des dépenses en recherche et développement....................47 Graphique N°5 : Evolution de la population active..............................................48 Graphique N°6 Evolution du taux d'alphabétisation des adultes..............................49 O. IntroductionSi le concept croissance démographique est facile à comprendre et peut être interprété comme le rythme d'augmentation ou de diminution de la population, l'élévation de la production de biens et services dans un pays, par quelque moyen que ce soit peut être appelée croissance économique. Les habitants des pays doivent être de ce fait, parmi les principaux participants au processus de la croissance économique.u Par ailleurs, les perspectives démographiques du siècle qui débute génèrent les interrogations du siècle que l'on sait sur la relation entre les variables démo-économiques. Dès le XVI siècle, Jean BODIN marque l'intérêt accordé à la notion de population et plus généralement au sujet touchant la démographie, puisque selon lui « il n'est de richesses que d'hommes ». La relation entre la croissance démographique, le changement technologique et le niveau de vie ont alors donné lieu à de multiples analyses. Mais dès la fin du XVIIIème siècle, l'argument de base de Malthus est que « le pouvoir multiplicateur de la population est infiniment plus grand que le pouvoir qu'a la terre de produire la subsistance de l'homme». L'exemple donnée par Malthus d'une progression arithmétique (1, 2, 3, 4, 5, 6) des ressources alimentaires et d'une progression géométrique (1,2, 4, 8, 16, 32) de l'espèce humaine indique qu'en longue période la population ne peut pas croitre selon ce rythme biologique. Elle en est empêchée par l'existence de mécanismes régulateurs, les freins répressifs que constituent les guerres, famines et autres épidémies qui surviennent inévitablement en cas de population trop nombreuse. Mais Malthus mentionne aussi les freins préventifs, évidemment préférables aux premiers, qui consistent pour les hommes à ne fonder une famille que lorsqu'ils sont en mesure de l'entretenir dignement. L'idée se répandit que la croissance démographique rapide pouvait inhiber le développement nécessaire à la réduction endogène de la fécondité. Tout naturellement, s'imposa comme une évidence l'opinion selon laquelle la modernisation économique devait nécessairement être précédée de modernisation démographique, et en particulier que la baisse de la fécondité devrait être impulsée par des actions de politique démographique. L'accélération de la croissance de la population enregistrée dans les pays en développement, dès les années cinquante, est essentiellement imputable à la baisse de la mortalité, les taux de fécondité restant stabilisés à des niveaux élevés. En effet, notre projet est d'oeuvrer à la mise en évidence du caractère fondamental de la variable démographique dans l'analyse de la croissance économique en République Démocratique du Congo. Nous ne sommes pas très éloignés de la situation observée sur le plan international depuis un demi-siècle. Il ne fait pas beaucoup de doutes qu'aujourd'hui le foisonnement des recherches sur les relations entre la croissance démographique et économique fait écho suite à la progression sans précédent de la population des pays du sud et à l'inquiétude qui en a résulté. De nombreux cris d'alarme ont été lancés, à la fois par des scientifiques, des politiciens et des institutions internationales, pour dénoncer la perte à laquelle allait l'humanité si la croissance démographique continuait ainsi. Reposant sur des modèles ingrats des variables économiques et démographiques, ces discours ont eu une audience maximale dans les décennies 1960 et 1970. Mais devant les faits et la présence d'autres courants de pensées, ce mouvement a légèrement décliné dans les décennies 1980 et 1990, ou tout au moins a pris d'autres formes moins explicites. Il est question ici de faire un bilan des relations entre le taux de fécondité et la croissance économique de ces dernières décennies dans la République Démocratique du Congo. O .1 : ProblématiqueAu commencement de l'agriculture, vers 8000 AV-JC, la population mondiale était d'à peu près 5 millions. Durant les 8000 ans qui ont séparé cette période au début de notre ère, celle-ci a atteint 200 millions (certaines études l'estiment entre 300 et 600 millions). Ce qui révèle le degré d'incertitude propre à l'estimation de la population sur cette période. La révolution industrielle créa un fort bouleversement alors qu'il avait fallu attendre des millénaires à la population mondiale pour atteindre le milliard d'individus. Celle-ci a doublé et donc dépasse les 2 milliards à peine 130 ans (1930), puis 3 milliards en 30 ans(1960), 4 milliards à prés 15 autres années (1974), 5milliards en seulement 13ans (1987), 6 milliards en 12 ans (1999) et 7.6 milliards en 2017. Selon de récentes études menées par l'ONU, la population mondiale devait atteindre 8 milliards d'habitants au printemps 20231(*). Par ailleurs, le taux de fécondité est passé de 4.7 naissances par femme en 1950 à 2.4 en 2017, au-delà du fait que les femmes ont désormais un meilleur accès à l'éduction, à l'emploi et aux services des santés.2(*) Alors que l'Afrique ne représente que 17 de la population mondiale aujourd'hui, sa croissance démographique ralentit moins rapidement que celle des autres continents.3(*) L'indice synthétique de fécondité, soit le nombre d'enfants par femme, était de 6.6 dans les années 1975-1980. Il est aujourd'hui en baisse, mais de manière assez lente : estimé à 4.7 pour 2010-2015. Le record est détenu par le Nigeria avec (7.4) en 2010-2015, suivi par la Somalie (6.6), la RDC (6.4), l'Angola et Burundi (6.0), l'Ouganda (5.9) et le Niger (5.7). Alors qu'à peu près partout dans le monde la population a tendance à vieillir, celle de l'Afrique affiche une jeunesse étonnante, et cela n'est pas prêt de s'arrêter. Actuellement, le taux de croissance démographique moyen de l'Afrique est de 2.7 contre 1 au niveau mondial, et à peine 0.4en Amérique du nord, tandis que l'Europe est quasi stationnaire.4(*) Pour ce qui concerne plus particulièrement l'Afrique subsaharienne, la population serait ainsi passée de 17 en 1500 à 7 en 1900; cette histoire alimente toujours des controverses sur les conséquences démographiques de la traite négrière. Entre 1900 et 2000, la population de l'Afrique subsaharienne augmente de 600 millions, et soit multiplier par sept. Ces évolutions sont les résultats de la transition démographique, soit le passage de niveaux de mortalité et de fécondité élevés non maitrisés, à des niveaux maitrisés mais beaucoup faible5(*). La part de celle-ci dans la population mondiale a fortement augmenté de 12, en 2010, elle pourrait être de 21 en 2050 et se situer entre 31 et 37 en 2100 selon l'hypothèse de projection retenue. Aussi la croissance démographique mondiale dépendra-t-elle largement de la croissance démographique de l'Afrique subsaharienne. Sous l'hypothèse moyenne, l'augmentation de la population de cette partie d'Afrique en 2050 devrait être de 32miliions par an et représenter alors 86 de l'augmentation de la population mondiale6(*). Quant à la population congolaise, des années 1920 à la fin des années 50, elle est passée de 440 000 à 910 000 habitants, soit un dédoublement en quatre décennies. En 1984, la population recensée est de 1 912 429 habitants dont 96 639 étrangers soit 5.1 de la population totale. Ce chiffre correspond à une augmentation de près 100 en une vingtaine d'années, alors qu'il a fallu deux fois plus de temps pour voir la population congolaise doubler au cours de la période précédente. Cette évolution marque une hausse de la croissance démographique. Celle-ci passe de 1 par an dans les années vingt, à 1.7 par an au cours des années cinquante. La croissance de la population connait ensuite une accélération avec 2.1 au cours des années soixante, 2.7 durant les années soixante-dix, 3.38 après 10 ans (1990) et va diminuer au début des années 2000 avec 2.53 puis augmente en 2003 à 3.07. Vers 2016, la population de la RD Congo s'élevait à 78.7 millions d'habitants, soit un taux de croissance démographique annuel de 3.3.7(*) En sus, l'indice synthétique de la fécondité en RDC est resté élevé au cours de 40ans (1970-1990 et 2010) avec 7.1 en 1990 et va légèrement baisser en 2010 et de 6.2 en 2015. Pour l'ensemble de période 1960-2017, on enregistre une moyenne annuelle de 45.84 de taux de natalité en RDC, avec un taux plus élevé de 46.9 en 1965 et la valeur la plus basse est de 41.73 en 20178(*). Sujet d'intenses préoccupations depuis des années, le lien entre la croissance démographique et la croissance économique suscite encore de nombreuses réactions. De manière générale, une forte hausse de l'activité économique comme lors de la révolution industrielle, s'accompagne aussi de transformations démographiques. D'un côté théorique, la croissance économique se réalise uniquement par la croissance démographique. En effet au XVIème siècle, le mercantiliste JEAN BODIN9(*) affirmait : « il ne faut jamais craindre qu'il y'ait trop de citoyen, car il n'est de force ni de richesses que l'homme ». Cette maxime affirme bien, en effet, que la population seule, crée de la richesse. Pour les mercantilistes, l'homme lui-même va produire des articles manufacturés dans le but ultime d'amasser des métaux précieux. L'homme est l'élément premier dans la cette recherche d'or et argent. Dans une même optique, les physiocrates attachent beaucoup d'importance à la croissance démographique car les hommes sont à l'origine de la richesse : la production agricole. D'un autre cote, la croissance démographique est un frein à la croissance économique. En effet, Malthus, économiste libéral, dans « l'essai sur le principe de la population » (1798) donne une description dure du sort de l'humanité. Il se sert de la loi des rendements décroissants de la production agricole pour expliquer ce décalage entre population et ressources. Selon lui, il faut limiter la croissance de la population pour faire en sorte qu'elle ne dépasse pas le potentiel de productivité. Il faut restreindre les natalités pour augmenter le niveau de vie, se marier plus tard...et même des mesures très excessives. Les défis démographiques sont à appréhender de manière distincte. Du coté des pays pauvres, les grands chiffres d'accroissement démographique renforcent les difficultés en ce qui concerne une croissance économique durable. Etant donné le taux de croissance de la population congolaise, taux en constante progression, et compte tenu de la littérature théorique non consensuelle sur les liens entre la démographie et la productivité, notre étude cherche à répondre à la question suivante: le taux de fécondité influe-t-il sur la croissance économique en République Démocratique du Congo? * 1 COPYRIGTH WORDOMETERS. Info-allrigth2013 « pays les plus peuple du monde de 2013 à 2100 » * 2CHRISTOPHER Murray, « Le taux de fécondité a diminué de moitié dans le monde depuis 1950 », Institute for Health metrics and evoluationde l'universite de Washington, 2018 * 3 B.TERRAIS, La revanche de l'histoire comme le passé change le monde, Editions Odile Jacob, Institut Montaigne ; 2019 p 26 * 4 Idm * 5J P. GUENGANT ET JOHNF-MAY, L'Afrique subsaharienne dans la démographie mondiale, Thom 415, 2010, pp305 à316 * 6 Ibidem * 7BILL ET MILINDA, Dividend démographique, JOHNS HOPKINS UNIVERSITY BLOOMBERG SCHOOL OF PUBLIC HEALTH, 2019 * 8 Perspectives monde de banque mondiale 2017 * 9 https://www.Etudier.com, consulté le 19 février 2019 à23h15 |
|