CONCLUSION
Nous voici a la fin de notre travail intitulé
«Secteur informel et lutte contre la pauvreté ». Etude
menée auprès des entrepreneurs exploitant les taxi-moto dans la
ville de Mbanza-Ngungu et dont l'objectif principal était celui de
mettre en lumière les principales contraintes, les défis à
relever et de proposer un certain nombre de piste de solution pour lutter
contre la pauvreté en exploitant des activités informels dans la
ville de Mbanza-Ngungu.
Pour atteindre cet objectif, notre préoccupation a
tourné autour de la question suivante :
Ø Quelle est l'importance de l'activité
Taxi-Moto à la lutte contre la pauvreté ?
Pour répondre à cette question, nous avons
formulé l'hypothèse selon lequel : « l'activité de
taxi-moto contribue à plus de la moitié aux besoins des
ménages ».
Les informations obtenues au moyen d'un questionnaire
d'enquête administré auprès de 30 entrepreneurs de
taxi-moto de la ville de Mbanza-Ngungu ont été traitées au
moyen du logiciel SPSS en faisant recours à la statistique descriptive.
Après analyse de ces informations traitées, la statistique
descriptive nous fournit les informations suivantes :
ü 23% des enquêtés avaient comme
activité principale sans emploi ; 20% sont des fonctionnaires ; 17%
des enquêté sont les agriculteurs ; 13% sont respectivement
des commerçants, et de profession libérale ; 3% des
enquêtés sont respectivement des artisans, et autre.
ü 47% d'entrepreneurs gagnent mensuellement un revenu
compris entre 100 et 200$, 33% touchent un revenu compris entre 0 et 100$, 20%
ont un salaire compris entre 200 et 300$ le mois. La moyenne est du revenu de
cette activité est de 187$.
ü 33% ont une durée d'activité compris
entre 3 à 5ans ; 30% ont une expérience allant de 2 à
3ans ; 10% ont une durée respectivement de moins de 2 ans, et de 5
à 6 ans ; 7% ont une activité respectivement compris entre 6
à 7ans, et 8 à 9ans ; et enfin 3% ont une durée de
9ans et plus. La moyenne s'élève à 3,63.
ü Entre 274.000FC (le revenu tiré de
l'activité de taxi-moto) et 495.833FC (les dépenses du
ménage), il se dégage une part de 55% de revenu de
l'activité taxi-moto sur les dépenses de ménage. Donc,
l'activité taxi moto contribue en moyenne de 55% dans les
dépenses de ménage.
De ce qui précède, nous confirmons que le
secteur informel est une importante source d'emploi et de revenu dans la
cité de Mbanza-Ngungu. Comprendre ses dynamiques devient important pour
les politiques et pour l'Etat pour réaliser la transformation
structurelle des économies et des créer des activités plus
productives et génératrices de croissance. Même s'il
présente certains aspects négatifs, nous sommes d'avis que le
secteur informel est le levier de croissance en RDC en général et
de la ville de Mbanza-Ngungu en particulier, une clé de
développement.
Car ce dernier, a un impact positif sur l'amélioration
des conditions de vie d'une couche de la population qui ne vie qu'a cette
activité (taxi-moto) comme la seule issue de la résolution des
malaises socio-économique auxquels cette population fait face au
quotidien.
Recommandations
A l'Etat : il découle, à
l'Etat congolais d'essayer de mieux maîtriser le secteur informel pour
réussir à l'intégrer effectivement dans l'économie
formelle. Les avancées qui ont déjà été
faites sont louables et nous pensons que de meilleurs résultats peuvent
encore être obtenus. .
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