CHAPITRE III- REVUE DE TRAVAUX
Notre recherche vise à comparer le niveau de stress
scolaire des élèves de troisième et terminale, en fonction
de leurs styles de coping. Cela nous oriente vers la recension des travaux
scientifiques qui s'intéressent au stress à l'école,
notamment au collège et au lycée ; ainsi qu'aux travaux sur
les réponses générales de coping utilisées par les
adolescents. Cette revue des travaux portant sur nos variables à
l'étude, nous permettra de formuler avec précision nos
hypothèses de recherche.
Il est important de signaler que peu de travaux ont
traité le stress scolaire chez les élèves du secondaire.
En outre, les contributions des études menées sur le coping chez
les jeunes sont plus clairsemées que celles portant sur les adultes
(Bradette, Royer, Marcotte, Potvin&Fortin,1999; Dumont &Plancherel,
2001). L'intérêt des chercheurs s'est davantage centré sur
les jeunes qui vivent des difficultés d'adaptation, notamment des
problèmes de détresse, d'idéations suicidaires ou
d'addiction, avec une moindre attention consacrée aux jeunes biens
portants en situation scolaire. Pour notre part, les travaux retenus dans notre
revue ont été sélectionnés en regard de la
population étudiée, soit des adolescents bien portants ducycle
secondaire.
1- Le stress scolaire au collège et au
lycée
Dans l'exploration des recherches sur le stress scolaire,
notre attention s'est particulièrement portée sur l'étude
transversale d'Esparbès-Pistre, Bergonnier-Dupuy et Cazenave-Tapie
(2015), qui avait pour objectif d'analyser le stress scolaire au collège
etau lycée selon la classe et le sexe, dans la perspective
d'améliorer les conditions de travail des élèves du
secondaire et leur bien-être scolaire. La population de l'étude
était composée de 1130 adolescents âgés de 11
à 20 ans, dans une proportion de 704 filles (62,4 %) et 426
garçons (37,6 %), scolarisés dans des collèges et
deslycées de la région Île-de-France et de la région
Midi-Pyrénées (714 collégiens et448 lycéens).
L'étude a évalué le stress scolaire perçu par les
collégiens etles lycéensselon la classe (de la
6èmeà la terminale) et le sexe (fille ou
garçon) en répondant aux questions suivantes : existe-t-il des
différences de degré de stress selonles classes de la
6èmeà la terminale? Les classes dites de transition
(6èmeet 2nde) sont-elles plusstressantes que
celles dites d'évaluation (3ème,
1èreet terminale)?Existe-t-il des variations
d'intensité du stress scolaire(faible, moyen ou fort) selon les niveaux
scolaires? Les filles sont-elles plus stresséesque les garçons
dans les différents niveaux scolaires? La mesure du stress scolaire a
été effectuée avec l'Échelle toulousaine de stress,
selon laquellele stress scolaire comprend quatre dimensions : les
manifestations psychologiques, physiques, psychophysiologiques et les troubles
de la temporalité.Le stress scolaire perçu se traduit par un
score compris entre 14 et 70.
Les résultats de cette recherche montrent qu'un
élève sur deux, se dit stressé, voire très
stressé, par la situation scolaire.La moyenne de stress scolaire
perçu pour la population des 1130 élèves est de35,36. Les
scores par classe vont de 14 à 66. On trouve donc dans chaque classedes
élèves n'ayant aucun stress et des élèves
très fortement stressés. Sur les1130 élèves, 45 %
ont un degré de stress au-dessus de la moyenne et 55 % ont un niveau de
stress en dessous de la moyenne. Par ailleurs, le degréde stress
scolaire augmente graduellement du collège au lycée.Les classes
dites de transition et d'orientation (6ème et
2nde) et celles dites d'évaluation etdiplômantes
(3ème et terminale) sont importantes. En effet, si le
degré de stress scolaire progresse de la classe desixième
à la classe de terminale, ce n'est cependant qu'à partir de la
classe de la 3ème, jusqu'à la terminale que
ledegré de stress passe au-dessus de la moyenne.Cette augmentation du
degré de stress scolaire peut s'expliquer selon les chercheurs, d'abord
au regard des attentes institutionnelles, toujours plus importantes de la
6ème à la terminale.La 3ème est une
classe de passagedu collège au lycée. C'est aussi une classe
d'orientation, de choix et de décision.La 2nde est une classe
d'orientation et la première année de lycée, enfin la
1èreet la terminale sont deux classes d'évaluation et
diplômantes. Ainsi, les difficultés croissantes des
contrôles, la présenced'examens, mais également les
injonctions familiales, sociales et socioéconomiques, sans oublier les
changements pubertairesqui ont unimpact important sur le
développementcognitif et la régulation des émotions,
constituent autant d'éléments d'explication.
Il faut par ailleurs souligner qu'en plus de montrer la
relation entre le niveau de stress et les classes du secondaire, l'étude
a mis en évidence une différence liée au genre :
quelle que soit la classe, les filles présentent un degré moyen
de stresssupérieur à celui des garçons. Aussi, les
chercheurs ont préconisé des analyses approfondies tenant compte
des différences degenre, et aussi des liens entre les
représentations parentales de l'école, la perception
del'école par les élèves et le stress scolaire.
C'est dans cette perspective que s'inscrivent les travaux
d'Ehoussou (2015), qui visaient l'étude de la relation entre la pression
perçue de l'examen et le stress scolaire, chez des élèves
ivoiriens de sexes différents, en fin de cycle. L'échantillon
était constitué de 206 élèves dont 103
élèves de la classe de troisième et 103 autres
élèves de la classe de terminale, âgés de 13
à 21 ans. Ils ont été soumis à des questionnaires
de type Likert, pour déterminer leur pression perçue de l'examen
et leur stress scolaire. Les résultats obtenus ont confirmé la
variabilité du stress selon le genre, avec des effectifs de filles au
stress élevé supérieurs aux effectifs masculins.
Toutefois, l'hypothèse selon laquelle le stress scolaire chez des
élèves en fin de cycle de l'enseignement secondaire serait
lié à la pression perçue de l'examen,a été
infirmée. De plus, il s'est avéré que le sexe n'avait pas
d'influence significative sur la pression perçue de l'examen. L'effet
conjoint de la pression perçue de l'examen et du sexe sur le stress
scolaire des élèves de 3ème et Terminale,n'a
également pas été confirmé.
Succinctement, il ressort des travaux examinés que le
stress scolaire des élèves du secondaire a tendance à
croitre du milieu à la fin du cycle secondaire. Par ailleurs, la
dimension genre influence le stress scolaire, puisque des différences
ont été observées dans les niveaux de stress scolaire
selon le sexe. Étant entendu que le stress est une forme de stimulation
à l'action, observer les réactions d'adaptation des
élèves aurait permis de mieux comprendre les différences
de niveaux du stress scolaire. Mais les résultats des travaux
évoqués ne révèlent rien sur l'adaptation des
adolescents, notamment sur les styles de coping qu'ils utilisent pour faire
face aux difficultés auxquelles ils se retrouvent confrontés. Il
importe de considérer maintenant les recherches effectuées sur
les réponses de copingdes adolescents en situation scolaire.
2- Les réponses générales de
coping des adolescents bien portants en situation scolaire
Quelques chercheurs se sont penchés sur l'étude
du coping dans des populations générales d'adolescents en
situation scolaire et ont permis de mettre en lumière certaines
différences. Les stratégies de coping utilisées par les
adolescents varient en fonction du type d'événement stressant, du
sexe ou de l'âge. D'autres travaux montrent aussi clairement des liens
entre les styles de coping utilisés par les adolescents et certaines
psychopathologies, toutefois dans notre revue, nous nous en tiendrons aux
études scientifiques relatives à des populations d'adolescents
bien portants.
Ainsi, Stark, Spirito, Williams et Guevremont(1989) ont
mené une recherche portant sur l'étude du coping de 704
adolescents de 14 à 17 ans issus d'écoles secondaires. Le coping
a été mesuré à la fois de façon
générale, et à partir d'un problème vécu au
cours du dernier mois, problème qui devait être identifié
par chaque adolescent(e). Leurs résultats indiquent que le choix des
stratégies utilisées ainsi que l'efficacité des
stratégies telle que perçue par les adolescents, varient en
fonction du problème rencontré. Plus exactement, lorsqueles
adolescents sont confrontés à un problème impliquant leur
soupirant (e), ils utilisent un plus grand répertoire de
stratégies à une fréquence plus élevée que
lorsque le problème concerne l'école ou un parent.
Dans une perspective similaire, plusieurs études furent
menées par Seiffge-Krenke (1993) auprès de 1028 adolescents de
nationalités différentes (allemande, finlandaise et
israélienne), dont l'âge est compris entre 12 et 19 ans. Il
ressort de ses analyses que les adolescents s'adaptent bien à leurs
difficultés et utilisent surtout un coping « fonctionnel» dans
les huit sphères de problèmes étudiées. Le style
« coping actif » domine, suivi du « coping interne » dans
toutes les sphères de problèmes. Le coping « dysfonctionnel
» n'est utilisé que rarement.
Une étude australienne faite par Frydenberg et Lewis
(1993) chez des adolescents démontre que le style le plus
fréquemment utilisé est productif, suivi par le style non
productif et, finalement, le style référence aux autres. Plus
précisément, ces chercheurs notent que les stratégies les
plus utilisées sont : se détendre, se divertir, travailler
à résoudre le problème et faire de l'activité
physique. Celles qui sont les moins utilisées sont : rechercher de
l'aide spirituelle, rechercher de l'aide professionnelle et entreprendre des
actions sociales. L'étude québécoise de
Pépin-Filion, Pronovost et Leclerc (1999) confirme les résultats
de l'étude de Frydenberg et Lewis (1993).
Les travaux de Plancherel,Bolognini et Nunez (1993),
auprès d'un échantillon d'adolescents suisses-français
démontrent que les adolescents utilisent surtout des stratégies
«productives» comme se relaxer,s'engager et s'investir auprès
d'ami(e)s proches. Par ailleurs, des stratégies comme la recherched'aide
professionnelle et la diversion étaient rarement mentionnées.
En 1994, Frydenberg et Lewis ont encore mesuré le
coping chez des étudiants australiens âgés entre 16 et 18
ans à travers trois champs de problèmes distincts
(l'accomplissement, les relations et les problèmes sociaux).
D'après leurs résultats, les stratégies utilisées
par les étudiants forment un style dominant de coping
généralement adopté pour affronter les problèmes
provenant des trois champs, avec des variations dans le choix de certaines
stratégies selon la nature du problème rencontré.Par
exemple, les stratégies de résolution de problème, de
rechercher du soutien social, de s'accuser et de garder pour soi sont
utilisées davantage pour les champs «accomplissement» et
«relations» que pour le champ «problèmes sociaux »,
alors que la pensée magique est utilisée dans la même
mesure pour les trois champs de problèmes.
Frydenberg et Lewis (1996) ont également observé
en milieu scolaire, que les adolescents masculins qui utilisent un style de
coping productif (par exemple, des stratégies comme
« travailler fort pour réussir »,
« résolution de problème » et
« soutien social ») sont avantagés dans leurs
résultats scolaires et ont tendance à performer mieux que ne
pourrait le prédire un test d'intelligence. Des stratégies comme
« ne rien faire », « ignorer le
problème »et « réduction des
tensions »sont négativement reliées à la
réussite académique des adolescents. De plus, l'acceptation, le
fait de se centrer sur le positif, de s'adonner à des activités
physiques seraient liés à un plus grand bien-être
(Frydenberg & Lewis, 2002).
Les résultats de Parsons, Frydenberg et Poole (1996)
lors d'une étude auprès d'un échantillon de garçons
adolescents surdoués appuient ces résultats; les
stratégies les plus utilisées visent la résolution de
problème (travailler fort et travailler à résoudre le
problème), la pensée positive (se centrer sur le positif) et le
divertissement (se détendre, se divertir et faire de l'activité
physique).
Morin et Pronovost (1997), à partir de leur recherche,
indiquent que les adolescents provenant d'une population d'étudiants
québécois de niveau secondaire choisissent des modes de
réponse issus d'un style de coping « productif» pour affronter
leurs difficultés. Les étudiants québécois
emploient surtout des stratégies comme chercher àse
détendre et se divertir, travailler fort pour réussir et la
résolution de problème.
Il est à noter par ailleurs que la provenance des
participants est un facteur à même d'entrainer une variance dans
les résultats. À titre d'exemple, Frydenberg et Lewis (1993)
comparent les différentes stratégies d'adaptation
utilisées par trois groupes d'adolescents: les australiens anglais, les
australiens européens et les australiens asiatiques. Les australiens
anglais ont tendance à utiliser davantage de stratégies visant la
réduction de tension et s'inquiètent moins que les autres
groupes. En revanche, les australiens européens utilisent davantage de
support spirituel que les deux autres groupes d'adolescents.Pour finir,les
australiens asiatiques seraient plus enclins que les autres à faire face
aux situations stressantes en travaillant fort et en recherchant de l'aide
professionnelle.
Dans une autre étude dont les résultats ont
été publiés en 2003, Frydenberg et ses collaborateurs ont
mis de l'avant qu'il existe des différences au niveau des
stratégies de coping utilisées par des adolescents de
différentes origines ethniques. Leur étude portait sur de jeunes
Australiens, Colombiens, Allemands et Palestiniens (cité dans Bergevin,
2012). Ils ont notamment observé que les Colombiens et Palestiniens
avaient davantage tendance à rechercher le support spirituel que les
Australiens et les Allemands. Puisque les facteurs culturels, religieux ou
ethniques amènent des différences à la fois pour les
garçons et pour les filles, il se peut que lorsque ces aspects ne sont
pas pris en compte, des différences entre les diverses études
soient observées en ce qui concerne le genre (Plourde, 2015).
Des recherches démontrent aussi quelques
différences quant aux styles de coping utilisés selon l'âge
des participants. Il semblerait qu'il y ait une proportion significative de
stratégies non productives avant l'âge de 15 ansavec une
augmentation dans l'utilisation de stratégies de coping tous styles
confondus, entre 14 et 16 ans (Frydenberg,2004). Seiffge-Krenke, Aunola et
Nurmi (2009) ont de leur côté révélé une
augmentationdu niveau de stress perçu entre le début de
l'adolescence jusqu'à l'âge d'environ 15 ans, pour ensuite
commencer à descendre. Cela pourrait expliquer l'accroissement des
stratégies d'adaptation utilisées vers l'âge de 15 ans,
même si Ebata et Moos (1991, 1994) l'expliquent par une maturation qui
rend possible l'usage de stratégies cognitives plus complexes.
En résumé, les travaux recensés montrent
que les adolescents utilisent un répertoire varié de
stratégies leur permettant de s'adapter à leurs
difficultés plutôt que de privilégier une seule
stratégie. La nature des stresseurs et des évènements de
vie, l'âge et le sexe, influence l'utilisation des stratégies de
coping. Par ailleurs, les résultats des recherches indiquent une
utilisation plus grande du style productif et du style de coping
référence aux autres, chez les adolescents en bonne santé,
pour faire face à leurs difficultés en général.
Frydenberg (1997) souligne toutefois l'importance de préciser qu'il
n'existe pas de bonnes ou de mauvaises stratégies de coping en soi, tout
dépend des particularités de la situation
problématique.
Au total, la revue des travaux révèle que le
stress scolaire est déterminé par des facteurs tels que les
classes du secondaire, le sexe, l'âge, la perception de l'école et
des tâches scolaires par les élèves. En ce qui concerne les
styles de coping utilisés par les adolescents, il ressort que leur
ajustement face aux difficultés, est le plus souvent orienté vers
le style productif et le style référence aux autres. Ces deux
styles de coping sont associés au bien-être ou à une
meilleure adaptation; ils apparaissent donc plus propices que le style de
coping non productif à réduire le stress scolaire ou
l'empêcher de s'intensifier.
En effet, le coping productifà travers des
stratégies comme « travailler fort pour
réussir », « se centrer sur le positif »
ou « se détendre,se divertir », canalise les efforts
de l'adolescent vers la mise en oeuvre de comportements visant à
résoudre les problèmes. L'élève qui a tendance
à utiliser ce type de stratégies focalise son attention sur la
résolution des problèmes etse montre assez actif en vue
d'accroitre ses performances et sa satisfaction au travail;il est
productif et sait aussi s'investir dans des loisirs et réduire ainsi le
stressscolaire par des loisirs. Un tel élève devrait donc
logiquement présenter un stress scolaire à un niveau moindre.
Le coping référence aux autres, démontre
quant à lui, des tentatives chez l'élève pour rechercher
du soutien dans l'entourage, ou imiter d'autres modèles de
réactions face aux problèmes. Demander de l'aide à des
personnes qualifiées par exemple, est une stratégie qui peut
contribuer à baisser l'intensité du stress scolairesi
l'élève obtient le soutien ou l'information recherché(e).
Toutefois, entre un élève au coping référence aux
autres et un élève au coping productif, le niveau de stress
scolaire devrait être plus bas chez l'élève au coping
productif, dans la mesure où ce dernier présente une meilleure
maitrise dans son comportement d'adaptation, compte sur ses propres
capacités à gérer ses difficultés et la tension
émotionnelle.Il est plus capable d'envisager des solutions
variées pour composer avec les problèmes quotidiens et donc de
mieux évacuer le stress scolaire.
Enfin,le style non productif dénote des
stratégies passives telles que « ne rien faire » ou
« s'accuser, se blâmer », qui ne traitent ni le
problème, ni les émotions négatives. Aussi,les efforts
d'un élève qui penche pour un tel style de coping ne
s'avèrent pas efficaces à trouver des solutions aux
problèmes. Face au stress scolaire, l'élève ne fait rien,
passe son temps à se plaindre sans chercher sérieusement à
résoudre ses difficultés. Le niveau de stress scolaire de cet
élève devrait donc être plus élevé,
comparé à un autre élève au style productif ou
référence aux autres. D'où les hypothèses
ci-après.
3- Les hypothèses de la
recherche
Hypothèse
Générale
H : Il y a une relation entre le style de coping des
élèves de 3ème et terminale d'Abidjan et leur
niveau de stress scolaire.
Hypothèses
opérationnelles
H.1 :Les élèves de 3èmeet terminale au
style de coping non productif expriment un niveau de stress scolaire
supérieur à celui de leurs pairs au style de coping productif.
H.2 :Les élèves de 3èmeet
terminale au style de coping non productif expriment un niveau de stress
scolaire supérieur à celui de leurs pairs au style
référence aux autres.
H.3 : Les élèves de 3èmeet
terminale au style de coping référence aux autres expriment un
niveau de stress scolaire supérieur à celui de leurs pairs au
style de coping productif.
La vérification de ces hypothèses reposera sur
une démarche méthodologique portant sur la caractérisation
des variables à l'étude, les instruments de recueil des
informations et le traitement des données collectées. Cette
démarche est exposée au chapitre suivant.
DEUXIÈME PARTIE :
CONSIDÉRATIONS
MÉTHODOLOGIQUES
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