1.4 Cotation de l'échelle de stress scolaire
L'échelle de stress scolaire est un questionnaire de
type Likertà 5 points, allant de « pas du tout
d'accord » à « tout à fait
d'accord » auquel les élèves sont invités
à répondre.La cotation est effectuée en attribuant des
notes allant de 1 à 5 selon les réponses cochées pour les
différents items.
Le score global est de 140 (5x28), avec un score médian
de 84 (3x28). Lorsque le score est inférieur à 84,
l'élève est considéré comme ayant un stress
scolaire faible ; lorsque le score est supérieur ou égal
à 84, l'élève est considéré comme ayant un
stress scolaire élevé.Dans le cadre de notre étude, nous
ne tiendrons pas compte du score médian, mais de la moyenne globale de
stress obtenue dans notre échantillon, pour définir au-dessus de
ce seuil, le stress élevé.
2- Procédure decollecte des
données
La collecte des données s'est déroulée en
plusieurs étapes. Pour s'entrainer à la passation des instruments
de la recherche, et cerner les difficultés susceptibles d'être
rencontrées lors du recueil des données, il était
nécessaire de réaliser des pré-tests au cours d'une
pré-enquête.
Lapré-enquête s'est effectuée avec 40
élèves (10 filles et 10 garçons de troisième ;
10 filles et 10 garçonsde terminale) issus d'établissements
publics ; cela a permis de recueillirquelques avis des
élèves sur les instruments de mesure. Ils ont ainsi relevé
le fait que parmi les items de l'échelle scolaire certaines
réalités stressantes de leur vécu scolaire
n'étaient pas mentionnées. À cet effet, nous avons
rajouté une question ouverte à la version originale de
l'échelle, libellée comme suit : « s'il existe
d'autres situations que tu vis à l'école et qui te stressent,
cite-les ici. ».La formulation de certains items de l'échelle
de stress scolaire a également été modifiée, en
raison des nombreuses incompréhensions signalées. Il s'agit des
items n° 4, 6, 8, 10, 19 et 24.
L'item 4 « certaines matières me
tourmentent à cause de l'humeur de l'enseignant » a
été remplacé par « certaines matières
m'embêtent à cause de l'humeur de l'enseignant ».
L'item 6 « à chaque fin de trimestre, je
suis anxieux(se) suite aux notes et aux moyennes »a
été remplacé par « à chaque fin de
trimestre, je suis soucieux(se) suite aux notes et aux
moyennes ».
L'item 8 « Je suis tourmenté(e) lors d'un
examen lorsque le surveillant est trop sérieux dans ces
tâches » a été remplacé par
« je suis dérangé(e) lors d'un examen lorsque le
surveillant est trop sérieux dans ces tâches ».
L'item 10 « Je manque d'énergie lorsque
la leçon est difficile » a été
remplacé par « Je manque de courage lorsque la
leçon est difficile ».
L'item 19 « l'accumulation des cours me
surcharge » a été remplacé par
« le rythme des cours qui s'ajoutent les uns aux autres, me
surcharge ».
L'item 24 « Je suis anxieux(se) à cause
de l'examen à venir » a été remplacé
par « Je suis beaucoup inquiet(e) à cause de l'examen
à venir ».
Concernant l'instrument de mesure du coping, les
élèves l'ont trouvé très long. En plus, sur le
format original de l'échelle de coping pour adolescents, les
significations des différentes modalités de réponse (1=
"jamais utilisé" ou "ne s'applique pas" ; 2 = "utilisé
rarement" ; 3 = "utilisé quelquefois" ; 4 = "utilisé
souvent" ; 5 = "utilisé très souvent") n'apparaissent que
sur la première page (voir AnnexeII). Sur les deux autres pages, seules
les numéros des modalités de réponse figurent ; il
est donc difficile pour l'enquêté de se souvenir du contenu de
chaque numéro de réponse. Il leur fallait chaque fois se
référer à la première page pour s'y retrouver.
Toutes ces entraves ont eu une forte incidence sur le temps de passation de
cette échelle qui est normalement d'environ 15 mn. Malgré toutes
les consignes et les explications, le temps de passationdurant le
pré-test a avoisinéen moyenne 45mn pour les élèves
de terminale et 60 mn pour les élèves de troisième.Par
conséquent pour l'enquête proprement dite, nous avons reproduit
l'échelle de coping en mettant sur chaque page la signification de
chaque modalité de réponses.Cela a permis au final d'obtenir une
durée de passation d'environ 30mn pour les élèves de
troisième et de terminale.
Ensuite,la deuxième étapede la procédure
de collecte des données a consisté à faire des
séances d'information au Lycée Municipal de Williamsville,
quelques jours avant la passation des questionnaires. Le but était
d'expliquer le contexte, le thème et les objectifs de la recherche.Avec
le concours des éducateurs des classes de troisième et Terminale,
des appels à participation ontétélancés aux
élèves, à la suite desquels des volontaires se sont
désignés pour participer à l'étude.La participation
était entièrement volontaire et il était
précisé aux élèves qu'aucune sanctionne serait
prise en cas de refus decoopérer.Après cela, quatre condisciples
de notre promotion ont été contactés et
familiarisés aux instruments, afin de nous aider à bien mener les
passations.
Enfin, pendant la dernière étape de
l'enquête, les questionnaires ont été administrés de
façon collective aux volontaires qui se sont effectivement
présentés le jour de la passation. Les élèves de
3èmetout comme ceux de terminale ont respectivement
été rassemblés pendant la pause de midi, en quatre groupes
d'environ 50 personnes, dans quatre classes du Lycée Municipal de
Williamsville mises à notre disposition à cet effet par le
proviseur.
Les questionnaires de stress scolaire ont d'abord
été distribués. Les consignes ont été lues
avec un exemple du fonctionnement de l'échelle et des explications sur
les termes qui semblaient difficiles à comprendre. Des directives quant
à la possibilité de poser desquestions en levant la main tout au
long de la passation du questionnaire, l'interdiction et l'inutilité de
recopier les mêmes réponses que son voisin ont été
données. Le même procédé était reproduit pour
l'échelle de coping. Après chaque passation, les
élèves ont eu la possibilité de réagir et
d'échanger avec les enquêteurs.
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