ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES ECONOMIQUES
ET
MANAGEMENT
ESSEM-BS
MEMOIRE DE FIN D'ETUDE EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLOME DE
LICENCE
OPTION FINANCE
ANNEE UNIVERSITAIRE
2018-2019
TITRE DU MEMOIRE:
LE FINANCEMENT DES TPE ET PME IVOIRIENNES ET
MAROCAINES
CAS ATLAS INTERGROUP ET RASA S.A.R.L
Présenté par :
-KLA-BROU CHRIST RAPHAEL - JAAFARI SALMA
BF31
|
|
Encadré par :
Mr BENKIRANE Mohamed
|
|
|
1
|
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce mémoire a été
possible grâce au concours de plusieurs personnes à qui nous
voudrions témoigner toute notre gratitude.
Nous voudrions tout d'abord adresser toute notre
reconnaissance à notre encadrant de ce mémoire, Mr BENKIRANE
Mohamed, pour sa patience, sa disponibilité, sa gentillesse, trop de
qualificatifs pour ce grand homme que nous ne pourrions citer et surtout ses
judicieux conseils, qui ont contribué à alimenter notre
réflexion.
Nous désirons aussi remercier les professeurs de
l'ESSEM BUSINESS SCHOOL, qui nous ont fourni les outils nécessaires
à la réussite de nos études universitaires.
Nous tenons à remercier spécialement Mr GUEDARRI
Salim, Directeur général de ESSEM BUSINESS SCHOOL qui nous offre
un cadre d'apprentissage de renom mais aussi pour son soutien à tous les
plans dans la réalisation de notre stage PFE et mémoire de fin
d'études.
Nous voudrons aussi exprimer notre reconnaissance envers les
amis et collègues en occurrence MANGUILA Maeva, RAKILO Axel, BOUCHAOUI
Latifa et BALDE Nency qui nous ont apporté leur soutien moral, physique
et intellectuel tout au long de cette démarche.
Un grand merci à Mr NGUESSAN Richard et à toute
l'équipe de MNG-SNG Audit &Consulting pour leurs
conseils, ils ont grandement facilité notre travail.
Enfin, nous tenons à témoigner toute notre
gratitude à nos très chers parents pour leur confiance et leur
soutien inestimable.
RESUME
Le financement des PME au Maroc et en Côte d'Ivoire est une
activité qui régit le système économique.
Assurément, les entreprises dans leur variété constituent
le soutien de toute économie.
Pour mener à bien leurs missions, elles doivent
détenir un ensemble de ressources nécessaires à leur
développement. Une quantité de son fond provient de leur
écologie externe, le marché des capitaux. La contribution de
financement se fait dans le respect d'un certain ensemble de critères et
conditions propres aux établissements financiers et à la
Bourse.
Ces obligations ne sont pas toujours réputées et
avantageuses aux PME. Ceci laisse distinguer des failles dans la méthode
de financement aussi bien au Maroc qu'en Côte d'Ivoire. En effet, il
apparait des fois l'incapacité d'incorporer des ressources
financières en interne (fonds propres).
Pour ce faire, il faut s'adresser soit aux agents
économiques à capacité de financement ou à ceux
devant financer des déficits de capitaux. Ces besoins peuvent
s'affectionner selon qu'ils ont un abord formel ou conjoncturel. Aujourd'hui,
les entreprises et spécifiquement les PME se plaignent également
du besoin de performance des banques, car la majorité de leurs actions
de crédits accusent des refus pour des raisons qui restent très
souvent anonymes.
3
Nombreux sont les jeunes entrepreneurs qui n'ont pas connaissance
des différents modes de financement auxquels ils peuvent recourir, ceci
explique peut-être cet intérêt prononcé pour le
financement bancaire de leurs entreprises. L'objectif de cette étude est
donc de faire la lumière sur les différentes alternatives de
financement d'entreprises mais, aussi d'exposer les limites ainsi que des
propositions de solution le tout dans l'optique de désacraliser la
question du financement.
ABSTRACT
Financing SMEs in Morocco and Côte d'Ivoire is an
activity that governs the economic system. Indeed, companies in their diversity
constitute the pillar of any economy. To carry out their mission, they must
hold a set of resources necessary for their growth. Part of these resources
come from their external environment, the capital market. The granting of
financing is done in accordance with a number of criteria and conditions
specific to banks and to the stock market. These requirements are not always
known and favorable to SMEs. These points to flaws in the financing system in
both Morocco and Côte d'Ivoire. Indeed, it is sometimes unable to
mobilize financial resources internally (own funds). To do this, we must
address either economic agents with financing capacity or those to finance
capital deficits. Its needs can be assessed according to whether they have a
structural or cyclical character.
Today, companies and especially SMEs / SMIs regularly complain
about the lack of efficiency of banks, because most of their requests for
credits are categorically rejected for reasons that are often ignored. Many
young entrepreneurs are unaware of the different types of financing they can
use, which may explain this strong interest in bank financing for their
businesses. The purpose of this study is therefore to shed light on the
different financing alternatives of companies but also to expose the limits as
well as proposals for solutions all in the context of desacralizing the
question of financing.
LISTE DES TABLEAUX
NUMERO TABLEAU
|
INTITULE
|
PAGE
|
|
PARTIE I
|
|
TABLEAU 1
|
Tableau d'activités d'affacturage dans divers pays
d'Afrique en 2009
|
28
|
TABLEAU 2
|
Tableau répertoriant les autres techniques de financement
extérieur pour les PME et entrepreneurs
|
39
|
|
PARTIE II
|
|
TABLEAU 3
|
TABLEAU D'INVESTISSEMENTS ET RESSOURCES - PARTIE
INVESTISSEMENTS
|
52
|
TABLEAU 4
|
TABLEAU D'INVESTISSEMENT ET RESSOURCES - PARTIE RESSOURCES
|
52
|
TABLEAU 5
|
TABLEAU DE SALAIRES ET CHARGES SOCIALES
|
53
|
TABLEAU 6
|
TABLEAU D'AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS
|
53
|
TABLEAU 7
|
TABLEAU DE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL SUR 3 ANS
|
54
|
TABLEAU 8
|
TABLEAU DES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
|
55
|
TABLEAU 9
|
TABLEAU DE LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT
|
55
|
TABKEAU 10
|
TABLEAU DU SEUIL DE RENTABILITE ECONOMIQUE SUR 3 ANS
|
56
|
TABLEAU 11
|
TABLEAU DU BESOIN EN FOND DE ROULEMENT SUR 3 ANS
|
56
|
TABLEAU 12
|
TABLEAU DU PLAN DE FINANCEMENT A 3 ANS
|
57
|
TABLEAU 13
|
TABLEAU DU BUDGET PREVISIONNEL DE TRESORERIE PREMIERE ANNEE
|
58
|
TABLEAU 14
|
BUDGET PREVISIONNEL DE TRESORERIE PREMIERE ANNEE(SUITE)
|
59
|
|
5
|
PLAN DU TRAVAIL
INTRODUCTION
I- MOYENS DE FINANCEMENTS MIS A DISPOSITION DES TPE ET PME
IVOIRIENNES ET MAROCAINES
1- CONSTAT
2- MODELE MAROCAIN DE FINANCEMENT DES TPE ET PME
3- MODELE IVOIRIEN DE FINANCEMENT DES TPE ET PME
4- INVENTAIRE DE QUELQUES MOYENS DE FINANCEMENT EXISTANTS
II- LIMITES ET COMPARAISON DES MOYENS DE FINANCEMENT DES TPE
ET PME MAROC/COTE D'IVOIRE
1- LIMITES RENCONTREES/RECCURENTES
2- COMPARAISON DES MODES DE FINANCEMENTS MAROC/COTE
D'IVOIRE
III- CAS PRATIQUES
1- CAS PRATIQUE 1 : ENTREPRISE ATLAS INTERGROUP
2- CAS PRATIQUE 2 : ENTREPRISE RASA S.A.R.L
3- PROPOSITIONS
INTRODUCTION
En Afrique, la définition des PME reste floue car elles
sont assimilées le plus souvent à la microentreprise, à
l'artisanat, voir à l'informel. Ces entreprises restent méconnues
dans les programmes de développement. Une PME africaine se
définirait ainsi : Toute entreprise réalisant un chiffre
d'affaires de moins de 150 millions de FCFA (2485046 Dh environ) employant
moins de 1000 salariés.
Dans nos systèmes actuels de fonctionnement nous assistons
à une recrudescence de l'entrepreneuriat moderne, cela se montre par une
multitude de projets innovants naissants tous aussi révolutionnaires les
uns que les autres. L'entrepreneuriat est en soi une bonne initiative que de
nombreux états encouragent. On en veut pour confirmation les
différentes exonérations fiscales dont bénéficient
ces jeunes entrepreneurs.
Toutefois, ceux-ci ont tous un point commun qui est la question
de financement de leur activité. Ce point important qu'est le
financement de ces jeunes entreprises ou PME, sera le sujet de notre
étude.
« Toute entreprise a besoin d'injection de capitaux frais
dans les phases d'investissement et de croissance » Benjamin Franklin
Dans un souci de précision, notre recherche se portera sur
une étude comparative MAROC / COTE-D'IVOIRE au vu d'une certaine
connaissance du terrain et des réalités dans la mesure où
ce sont nos pays respectifs. Aussi, n'oublions pas de relever que la
rentabilité d'un investissement découle des moyens de financement
mis en oeuvre.
Il s'agira pour nous de s'interroger sur les moyens existants et
préférentiels auxquels ces jeunes entrepreneurs seront soumis
à étude de faisabilité d'où notre
problématique première : Quels sont les défis auxquels les
sociétés en création TPE et PME ivoiriennes et marocaines
sont confrontés dans le cadre du financement de leur activité ?
Dans l'optique de bien cerner cette problématique majeure et d'y
répondre efficacement, nous traiterons les moyens de financement
existants, et mis à disposition de ces sociétés en
création et PME avant d'exposer les limites de celles-ci ainsi que des
propositions d'alternatives.
Pour finir nous exposerons deux cas pratiques histoire de
mettre en lumière l'étude réalisée.
I- Moyens de financement mis à disposition des
TPE et PME
1- Constat
L'entreprise, dans son environnement que l'on sait très
concurrentiel, doit
impérativement obtenir du financement pour son
activitémais aussi optimiser les coûts qui y sont liés.
En effet, les fonds propres s'avèrent insuffisants lors de
la réalisation d'événements importants dans la vie de la
PME en occurrence à travers les projets d'investissements ou
restructurations diverses. L'Afrique, en dépit des dernières
crises régionales et mondiales (la dernière étant
l'affaiblissement du coût des matières premières) connait,
depuis 2008, une croissance positive avec l'émergence de classes
moyennes.
Selon le rapport 2018 de la Banque Africaine de
Développement sur les « Perspectives économiques en Afrique
», les économies africaines, relativement fortes, ont en effet
affiché une évolution de 3,6 % en 2017.
Non seulement l'Afrique compte la plus forte proportion au monde
d'adultes en train de créer ou qui gèrent une nouvelle
entreprise, mais ces nouvelles TPE/PME sont pourvoyeuses d'emplois. Le
financement de ces projets nécessite régulièrement un
apport important de capitaux propres. En effet, les ressources
d'autofinancement si elles existent, ne leur permettent pas de palier à
tous leurs besoins financiers ; aussi les associés se trouvent
généralement dans l'incapacité de faire apport de tous les
fonds nécessaires.
L'appel à l'extérieur, en occurrence le secteur
bancaire, le marché financier ainsi que d'autres moyens reconnus de
financement, dans l'optique d'une augmentation des fonds propres s'avère
ne pas être une mince affaire à l'égard de l'insuffisance
des sources internes de financement. Mais comment lever les obstacles qui
pèsent sur le développement de ces petites entreprises ?
2- Modèle Marocain de financement des TPE et PME
2-1- L'autofinancement :
L'autofinancement vise essentiellement à
l'affranchissement des problèmes de l'endettement et à demeurer
unique décideur de l'entreprise.
L'autofinancement se définit comme étant la
capacité d'une entreprise à financer son activité et ses
investissements en ayant recours à ses moyens financiers qui lui sont
propres. C'est un mode de financement interne à l'entreprise se
composant intrinsèquement des amortissements comptables. Il
résulte de la somme des dotations aux amortissements, réserves,
plus-values, fonds propres, exercices antérieurs ainsi que
l'épargne. Il se rapporte à l'augmentation des actifs nets
réels de l'entreprise pour une période spécifique.
2-2- Le love Money :
Il s'agit de l'argent de vos proches qui acceptent de vous
aider à démarrer votre entreprise. Les projets innovants
nécessitent de présenter un prototype pour prétendre
à un financement, or cette étape a un cout élevé,
qui peut être couvert par le love money.
Le Love Money est unealternative financière aux
crédits traditionnels servis par les banques. Pour le
créateur, faire appel au Love Money consiste à impliquer
financièrement ses proches dans la constitution ou le
développement de son affaire. Cette implication financière est
formelle : les proches deviennent des actionnaires de l'entreprise.
Généralement, l'objectif de cet investissement est plus affectif
que lucratif. En d'autres termes, les proches investissent pour aider le
créateur à se lancer ou à développer une affaire
existante et non pour gagner de l'argent. Le Love Money s'inscrit dans le cadre
classique de la recherche de financements. Les financeurs potentiels sont
sollicités sur la présentation d'un projet structuré. Un
business plan détaillé est donc réalisé par le
créateur, il vient en appui de la demande.
9
Les prêts consentis sont généralement
octroyés en contrepartie de parts du capital social dont la proportion
est calculée à la hauteur des apports. Le proche devient donc
actionnaire de l'entreprise. Si l'activité prospère,
l'investissement pourra devenir rentable. A l'inverse, si l'activité ne
décolle pas et génère des pertes, l'investisseur pourra
perdre sa mise de départ. Pour mettre en place un financement en Love
Money, deux principales solutions existent :
1. Soit le créateur contacte directement ses proches,
leurs présente son projet et tente de les convaincre de partager
l'aventure de la création en injectant des deniers personnels
2. Soit le créateur présente son projet sur un
site de crowdfunding et incite ses proches à y
participer via la plateforme en ligne. Cette deuxième solution peut
être intéressante puisqu'elle permet d'ouvrir plus largement le
profil des investisseurs potentiels (famille, amis, mais aussi tierce
personne).
Dans tous les cas, les proches sollicités ont tout
intérêt à formaliser les prêts consentis. Pourquoi ?
Tout simplement parce qu'ils peuvent bénéficier
d'exonérations d'impôts conséquentes.
2-3- Le crédit-bail :
Le crédit-bail se définit comme une
location assortie d'une option d'achat à un prix
déterminé à l'avance1.Le
crédit-bail couramment appelé « leasing » est un
contrat par lequel une personne, le crédit bailleur
(société de financement, banque...) Achète un bien et le
met à la disposition d'une autre personne, le preneur (locataire),
moyennant le paiement d'un loyer. Le locataire n'est donc pas juridiquement
propriétaire du bien mis à sa disposition. Cependant dans une
logique de comptes consolidés, les biens acquis en crédit-bail
sont assimilés à des immobilisations.
Ce contrat est assorti d'une promesse unilatérale de
vente, selon laquelle le preneur a la possibilité, au terme de la
période convenue, d'acheter le bien.
En effet, au terme de la durée de location du bien, le
preneur peut, soit racheter se bien à un prix convenu d'avance et
fixé par le contrat de crédit-bail, soit continuer à le
louer, soit mettre fin au contrat.
2-4- L'emprunt :
L'emprunt bancaire concerne tous types de projet. Il
nécessite d'apporter un minimum de fonds propres, et de supporter un
certain niveau de risque. Il s'agit d'un montant versé par un
prêteur envers un emprunteur, ce dernier s'engage donc à
rembourser cette somme avec des intérêts déterminés,
sur une période précise.
1Recroix, Pascale, DCG 6 - Finance d'entreprise : 32
fiches de cours pour acquérir les connaissances nécessaires Ed.
8, P152 Ed Gualino
Les banques demandent souvent la caution personnelle du
porteur de projet, qui doit par exemple accepter une hypothèque sur son
logement ou le nantissement de ses biens immobiliers.
La plupart des banques octroient sous certaines conditions,
des financements pouvant atteindre jusqu'à 70% du montant de
l'investissement en cas de création et jusqu'à 80% en cas
d'extension.
L'opération consiste à solliciter la mise
à disposition d'une somme d'argent à un taux
déterminé et pour une durée définie, pour l'achat
de produits de consommation (matériel vidéo, véhicule,
etc.), d'un investissement mobilier ou bien l'édification d'un capital
de départ pour une entreprise. Pour les petites entreprises, l'emprunt
est couramment contracté auprès d'une seule banque dans l'optique
de couvrir les besoins financiers pour l'activité.
Il est important de noter que plus l'entreprise
génère du profit, plus sa capacité d'endettement
s'accroit.
Il existe deux grand types d'emprunt :
? L'emprunt indivis, régulièrement choisi par les
particuliers et PME.
? L'emprunt obligataire, généralement prisé
par les grandes entreprises.
2-4-1- L'emprunt indivis
Il est contracté par un seul emprunteur envers un
unique prêteur qui est généralement un établissement
bancaire. Il existe trois notions primordiales qui doivent être
soulignées :
? L'amortissement: c'est le remboursement du capital
emprunté uniquement
? Les intérêts : il s'agit de la
rétribution perçue par le prêteur, que
l'emprunteur règle en plus de l'amortissement,
? L'annuité :c'est la somme raquée
périodiquement par l'emprunteur en
guise de remboursement du
prêteur. Elle fait étatd'une partie de la somme empruntée
à laquelle s'ajoute les intérêts.
Trois formules d'amortissement et remboursement de l'emprunt
indivis sont à détailler :
? Amortissement classique ou constant : à chaque
échéance, l'emprunteur
rembourse une portion identique du capital emprunté, en
y ajoutant les intérêts. Au fil du temps, le capital à
rembourser diminue, et le montant des intérêts baisse en
conséquence, puisqu'ils sont calculés sur le capital restant
à rembourser.
? Remboursement in fine : à toutes les
échéances, l'emprunteur règle
uniquement les
intérêts du prêt. Le capital emprunté ne sera en
rendu qu'à la fin de la période du prêt et en une seule
fois. Ce compromis profite à l'entreprise dans la mesure où elle
peut générer des profits rapidement après contraction du
prêt. Toutefois, le montant des intérêts reste sensiblement
élevé durant toute la période du prêt et
l'entreprise se doit d'être en capacité de rembourser le capital
prêté d'une traite.
? L'annuité constante : l'emprunteur paye des traites
absolument identiques
du début à la fin de la période.
En effet, le calcul vise à ce que le remboursement du capital et le
paiement des intérêts s'équilibrent parfaitement, et que le
montant des annuités soit linéaire.
? Prêt à paliers ou à lissage : dans les
deux cas, l'emprunteur ne commence le
remboursement du nouveau prêt
qu'après avoir fini de rembourser un prêt plus ancien
(crédit à la consommation par exemple). On parle de "prêt
à palier" lorsque la banque A prête et accepte de repousser le
remboursement jusqu'à ce que l'emprunteur finisse de rembourser la
banque B. Il s'agit en revanche d'un "lissage de prêt" lorsque la banque
A accepte de reporter le remboursement après que l'emprunteur ait finit
de rembourser un prêt plus ancien contracté auprès de cette
même banque A. La différence entre les deux concepts réside
donc dans seulement l'origine du prêteur.
2-4-2- L'emprunt obligataire
On parle d'emprunt obligataire lorsqu'une entreprise (ou un
Etat, ou une banque) émet des obligations pour se financer. Les
obligations sont des titres de créance achetés par des
prêteurs que l'entreprise s'engage à rembourser avec un taux
d'intérêt fixe ou variable, à une date définie
d'avance.
En France, par exemple, l'Etat émet des obligations
assimilables au trésor (OAT), généralement remboursables
après 10 ans.
Pour l'entreprise, c'est une autre façon de se
financer, en-dehors des banques, si ces dernières refusent de
prêter ou que leurs conditions ne sont pas suffisamment
intéressantes. Les obligations ne donnent au détenteur ni de
parts dans la société, ni de droit de décision en cas
d'Assemblée Générale. Tout de même, les obligations
peuvent être converties en actions si le contrat signé entre
emprunteur et prêteur le spécifie.
Au moment de créer une entreprise, l'entrepreneur n'a
pas à apporter l'intégralité du capital (20% pour les
SARL, 50% pour les SAS), mais il devra avoir complété ce capital
jusqu'à la date d'échéance fixée dans les statuts
de l'entreprise.
S'il advenait que l'entreprise fasse faillite, les
investisseurs ayant acheté des titres obligataires seraient
remboursés avant même les actionnaires. Il s'agit donc d'une forme
d'investissement relativement sûre pour les investisseurs.
Dans le cas de l'emprunt obligataire, les règles de
remboursement sont grandement similaires à celles de l'emprunt
indivis.
2-5- Le capital investissement :
Cette forme de financement n'est accessible qu'à
certains types de projets, généralement innovants, à fort
potentiel de croissance et assurant un retour sur investissement rapide.
Le recours au capital investissement peut avoir lieu, à
différents stades du cycle de développement de l'entreprise.
Il s'agit d'une forme de capital non coté (Private
Equity) que l'on peut définir comme une entrée au capital
d'entreprises non cotées en bourse et qui sont
déjà en activité.
En pratique, le capital-investissement intervient pour
réaliser des opérations de financement parmi lesquelles on peut
citer :
? L'acquisition de titres par l'achat de parts sociales
auprès d'anciens
actionnaires.
? L'apport de fonds nouveaux pour l'entreprise, par la
souscription à des
titres qui viennent d'être émis.
Par ailleurs, le capital-investissement - d'origine
financière ou industrielle - peut revêtir différentes
formes :
- Le capital-investissement institutionnel :
représenté par des fonds d'investissement
spécialisés ad hoc ou des sociétés, privées
ou publiques telles que les fonds de pension, les banques ou les assurances.
- Le capital-investissement individuel : les
fonds peuvent être fournis par des personnes très riches, ayant
une grande expérience dans le domaine de l'investissement.
2-6- Capital risque ou amorçage
Il existe plusieurs définitions qui varient d'un auteur
à l'autre et d'un pays à l'autre, cette notion traduit
imparfaitement le concept américain de venture capital
:
Pour MONDHER Chérif 2la version
française fait primer la notion de risque sur celle d'aventure, ce qui
est une traduction assez approximative et inadaptée, il s'agit pourtant
d'une aventure entre industriels et financiers, associés dans un projet
d'entreprise.
Le venture capital est définit par l'European Capital
Association 3(EUCA 1990) comme « Tout capital investi
par un intermédiaire financier dans des sociétés ou des
projets spécifiques à fort potentiel
»4.Cette définition restrictive concerne
plutôt des entreprises de hautes technologies, avec un fort potentiel de
croissance.Les risques généralement élevés de ces
opérations sont compensés par des perspectives de plus-values
importantes à réaliser au bout d'un certain temps.
Les investisseurs en capital-risque définissent leur
métier comme « le financement et l'assistance au management
»5 et ils mettent en avant l'expression de partenaire actif de
l'entreprise ou du dirigeant.
2CHERIF MONDHER « le
capital risque » Edition banque éditeur, 2000 P 14.
3Association
professionnelle représentant les secteurs européens du
capital-investissement, du capital-risque et des infrastructures, ainsi que
leurs investisseurs.
4Encyclopédie de
gestion, tome 1. P 287.
5G. HIRIGORSEN «
TRANSMISSION des PME et participation des salariés »
Banque.n°412, Mai 1978.P 484.
M.BERTONECHE et L. VITEERY6affirment au sens large
du terme que « le capital-risque peut couvrir toutes les activités
d'apport des fonds propres à des sociétés non
cotées » à l'autre extrême,
« Certaines considèrent que le capital risque est
limité aux opérations d'investissement dans des entreprises en
création ou dans les jeunes entreprises technologiques
»7 .
Hilmi Abdelouhad a défini le capital risque «
comme un mode de financement par lequel un investisseur (capital risqueur) met
des ?fonds propres" généralement en capital dans une des
entreprises ou un projet qui réunit les conditions fondamentales
suivantes :
- Des bonnes perspectives de profit.
- Un esprit de partenariat et d'association. - Une
mobilité du capital
Pour rapprocher les termes du capital risque et le venture
capital, certains auteurs utilisent le terme du capital investissement au lieu
du capital risque pour distinguer généralement l'ensemble du
métier. Ils utilisent généralement le terme de capital
risque pour les opérations d'investissement dans des entreprises en
création ou des jeunes entreprises technologiques.
J.B EGGENS et C. CLEIFTIE : « le financement du
capital risque privilégie les PME et distingue les
sociétés financières de l'innovation qui financent des
entreprises innovatrices à fort potentiel de croissance, des
sociétés financières de participation (nationales ou
régionales) en faveur des entreprises de petites taille qui affrontent
le double problème de l'insuffisance des fonds propres et de frein
à l'ouverture de leur capital »8
6MARK BERTONECHE « que sais-je :
capital risque ». Edition : Presses universitaires de France, 1987.P 5
7LEVANINA PAOLI - GAGIN « le capital risque :
acteurs, pratiques, outils » Edition Gualino éditeur paris 2000
P14
8Cité par pierre BATTINI "capital
risque: mode d'emploi "Edition d'organisation 1998,2000-2001 P36
Selon M.D NOUVELLET : « le capital-risque peut se
définir comme l'association d'un entrepreneur et d'un capitaliste, qui
vont ensemble couvrir le risque de l'entreprise et se partager leurs
éventuels profits »9
D'après l'ensemble des définitions, il ressort
que la traduction du vocable anglo-saxon venture capital au terme du capital
risque n'a pas manqué d'engendrer des difficultés de
définitions et d'approches, ces difficultés sont apparues au
niveau de ses interventions et ses secteurs visés.
Quoi qu'en soit la diversification des définitions et
la divergence entre les auteurs, l'important c'est que ce nouveau mode de
financement se caractérise par l'existence d'un partenariat entre
l'industriel et l'investisseur du capital risque, basé sur la confiance
et l'intérêt mutuel.Les deux parties partagent le risque et le
profit en fonction des résultats de l'entreprise.
9D-NOUVELLET "le
capital-risque, un métier "risque banque n° 496 1989
|
|
|
|
16
|
SCHEMA 1 : LA STRATEGIE PYRAMIDALE DU CAPITAL
RISQUE
2-7- Capital développement
Investissement dans des entreprises en développement,
avec généralement au moins trois à cinq ans
d'activité. La prise de participations, se traduit le plus souvent par
une augmentation de capital et a généralement pour but d'aider
l'entreprise à financer des projets de croissance ambitieux.
Le capital-développement est une forme de
capital-investissement qui s'attache à financer les entreprises
existantes en forte croissance, dont la taille est devenue significative et qui
réalisent déjà des bénéfices depuis quelques
années ou qui sont en voie d'être bénéficiaires.
L'investissement réalisé en fonds propres a
vocation à financer le développement de l'entreprise, en
échange généralement d'une participation minoritaire. Cet
investissement peut concerner aussi bien le lancement d'un nouveau produit, la
conquête de nouveaux marchés, l'acquisition d'un concurrent ou le
simple renouvellement de l'appareil
|
|
|
17
|
productif. Au travers du capital-développement, les
investisseurs cherchent à réaliser une plus-value à court
ou moyen terme via la cession des parts acquises ou une éventuelle
introduction en Bourse.
2-8- Capital transmission
Investissement dans des entreprises matures à
croissance stabilisée. Le capital transmission correspond à la
cession par les actionnaires, souvent les créateurs, de leurs parts dans
l'entreprise.
Le capital-investissement prend la forme d'une prise
de participation dans la société, souvent minoritaire. Ces
investissements sont donc rémunérés, non pas en
intérêts, mais en plus-values au moment de la sortie en
capital.10
Le capital transmission regroupe les
financements apportés lors de la transmission d'une
société, dont les actionnaires majoritaires souhaitent se
retirer.
Ce capital transmission utilise différents modes de
financements, fonds d'investissement, LBO, etc. afin de permettre la reprise de
l'entreprise, notamment par son management et ses salariés.
Les activités de capital investissement (ou private
equity) se répartissent en 4 segments correspondant aux
différentes étapes du développement d'une entreprise,
à savoir :
? le capital-risque,
? le capital-développement,
? Lecapital-retournement,
? Le capital transmission.
2-8-1- Objectif du capital transmission
Le capital transmission concerne les entreprises matures qui
ne disposent pas de successeurs ayant la capacité ou l'envie de
poursuivre leur management. Dans leur majorité, ces
sociétés sont parvenues au dernier stade de leur
développement et dégagent des cash-flow stables.
10www.marocentrepreneurs.com
Le capital transmission comprend toutes les solutions qui peuvent
être utilisées pour faciliter la transmission d'une
société à une autre entreprise ou à un tiers en
étant épaulée par un fonds d'investissement et/ou une
banque.
Le capital transmission va généralement de pair
avec le rachat de tous les titres de la société cible. Toutefois,
dans certains cas, les actionnaires historiques souhaitent une participation.
Elle est alors logée dans une holding de reprise.
Les opérations à effet de levier constituent la
grande majorité du capital transmission : il s'agit le plus souvent de
LBO (leveraged buy-out).
2-8-2- Capital transmission et LBO
La levée de fonds dans une opération de capital
transmission a pour objectif l'acquisition d'une entreprise mature en
activité. Le plus souvent, cette société est une PME qui
n'est pas cotée en bourse.
Le but de cette levée de fonds permet de financer la
cession de la PME à l'équipe dirigeante en poste ou à une
équipe venant de l'extérieur.
Le capital transmission concerne essentiellement des
sociétés rentables et bénéficiant d'une bonne
visibilité économique. Elles sont donc capables de rembourser une
dette extérieure. Cela explique pourquoi la majorité des reprises
s'effectuent à travers des opérations de LBO (leverage
buy-out).
En effet, cette technique s'appuie sur un financement partiel
en capital et sur un endettement bancaire qui sera par la suite
remboursé avec les remontées de cash-flow provenant de la
société cible.
Cet endettement permet à l'investisseur de minimiser
son apport en fonds propres et d'en optimiser le rendement.
Ce LBO peut permette de financer :
? Un MBO (management buy-out), opération permettant la
reprise d'une
entreprise par son management ;
? Un MBI (management buy-in) destiné à permettre la
reprise d'une
société par un cadre qui lui est extérieur
;
? Un OBO (owner buy-out). Cette solution permet aux
actionnaires
historiques de conserver une participation dans le capital de
la société transmise. Le cas échéant, un
échéancier peut prévoir la vente de cette participation
résiduelle.
SCHEMA 2 : PLAN D'ACTION DU CAPITAL
TRANSMISSION
Source :
www.capitaltransmission.ch
2-9- Le crédit jeunes Promoteurs
Le crédit jeunes promoteurs est un prêt conjoint,
de l'état et des établissements bancaires, disponible
auprès de la quasi-totalité des banques marocaines. Il s'adresse
aux personnes physiques de nationalité marocaine, âgées de
20 à 45 ans à la date de demande du prêt.
Ces personnes doivent être titulaires d'un diplôme
d'enseignement supérieur, ou de qualification professionnelle.
Conditions d'application
Montant : 90% du montant du projet avec un plafond de 1
million de DHS. Ces 90% sont financés pour 45% par l'Etat et pour 45%
par les banques commerciales.
Durée : 12 ans minimum et 15 ans maximum pour
les prêts de l'Etat et pour 45% par les banques commerciales, 7 ans
minimum pour les prêts des banques.
Taux : 5% pour les prêts de l'Etat, 9% pour les
prêts bancaires Garantie : fonds de garantie,
éléments d'actifs.
2-10- La CCG (Caisse Centrale de Garantie)
La CCG est un établissement de
garantie assimilé à un établissement de crédit en
vertu de la loi bancaire. La CCG est chargée d'une mission
d'intérêt général qui consiste, entre autres,
à partager les risques avec les acteurs du secteur financier pour
faciliter l'accès au financement.
Elle met à la disposition du secteur financier une
offre- produits riche et diversifiée qui épouse les besoins
qu'expriment les TPME tout au long de leur cycle de vie. Elle s'est
engagée dans le financement de l'amorçage et de l'innovation pour
assurer un bon suivi dans la chaîne du financement des start-ups,
notamment au cours des premiers stades de création.
Encadré 1 : ACTIVITES PARTICULIERS ET
ENTREPRISES DE
LA CCG
Source :
ccg.ma
Conformément a ce qu'explique l'encadre ci-dessus, la
CCG offre plusieurs produits de garanties :
Damane express :
Ce produit offre la garantie des crédits
d'investissement, d'exploitation et des crédits-bails pour un montant
n'excédant pas 1MDH en faveur des entreprises en création ou
celles en développement. Elle garantit 70% d crédit en
principal.
Ilayki :
Ce produit offre une garantie préférentielle des
prêts en faveur de la création d'entreprise menée par les
femmes. Les concours garantis sont les crédits d'investissement pour un
montant n'excèdent pas 1MDH. Elle représente 80% du crédit
en principal.
Mouwakaba :
Cette offre est principalement dédiée au porteur
de projet, elle garantit les prêts d'honneur leur ayant été
octroyé par le tissu associatif avec un plafond de 300000DH. Elle
représente 70% du crédit principal.
|
|
|
22
|
Damane crea :
Ce produit garanti des crédits d'investissement
à moyen et long terme pour un montant supérieur à 1MDH.
Elle Concerne les entreprises en création ou créer depuis moins
de 3 ans
Le financement des programmes d'investissement se fait avec
des fonds propres minimum de 20% et un prêt maximum de 80%. Le plafond de
garantie est de 10 MDH par opération.
Damane dev :
Il garantit des crédits d'investissement à moyen
et long terme pour un montant supérieur à 1MDH. Elle est
exclusivement dédiée à la réalisation des projets
d'extension réalisée par des entreprises créées
depuis plus de 3 ans. Elle représente 60% du crédit principal.
Damane exploitation :
C'est une garantie des crédits de fonctionnement pour un
montant supérieur a 1 MDH. Elle représente 60% du crédit
principal.
Damane export :
Ce produit offre une garantie du prêt bancaire
dédié au financement des crédits de fonctionnement
supérieur a 1MDH. Pour des entreprises exportatrices qui réalise
au moins 20% de leur chiffre d'affaire a l'export. Elle représente 70%
du crédit en principal.
Cautionement des marches a l'exportation :
Elle garantit des cautionnements de soumission, restitution
d'avance, de retenu de garantie, de bonne fin pour le compte d'entreprise
exportatrice qui soumissionne ou qui sont titulaire de marcher à
l'étranger. Elle représente 70% des cautionnements.
La CCG dispose aussi de produits de cofinancement en occurrence
:
Tamwil invest :
Ce produit offre un financement conjoint avec les banques des
entreprises du secteur de l'industrie. Ce financement se fait de 20% de fond
propre au minimum et de 40% de financement avec un plafond de 10MDH. Le taux
d'intérêt est de 2% hors TVA.
Le fonds de soutien financier aux TPME :
Cette offre propose un financement conjoint avec les banques des
projets de restructuration des TPME. Ce financement est plafonné
à 50MDH.
Renovotel :
Cette offre propose un financement conjoint avec les banques
des projets de rénovation des établissements hôteliers. Le
financement se fait de 15% au fond propre, de 35% de RENOVOTEL et de 50% du
crédit bancaire.
MDM invest :
Ce fond finance avec les banques les programmes de
création d'entreprise promue au Maroc par des marocains résidents
à l'étranger. Le financement se fait de 25% au fond propre et de
10% par MDM Invest, le reliquat est financé par un crédit
bancaire.
2-11- Les cautions douanières : 2-11-1-
Crédit d'enlèvement
Le crédit d'enlèvement est une facilité
qui vous permet d'enlever votre marchandise avant liquidation et paiement des
droits et taxes dus à l'importation. La possibilité vous est
offerte d'opter pour l'un des délais de paiement d'une duree en jours de
15, 30, 45, 90, 120 ou 180 jours à compter de la date de la
délivrance de l'autorisation d'enlever ou d'embarquer les
marchandises.
Le délai que vous aurez choisi est de rigueur et ne
doit en aucun cas être dépassé sous peine de paiement d'un
intérêt de retard au taux en vigueur, du lendemain du jour de
l'échéance du crédit à celui de l'encaissement
inclus.Ce crédit vous est consenti, à votre demande, sur
présentation au Receveur des Douanes du bureau d'enlèvement des
marchandises d'une garantie sous la forme d'une soumission cautionnée
annuelle, renouvelable par tacite reconduction. Les taux de la remise
applicables auxpaiements par crédit d'enlèvement, des droits et
taxes et autres sommes dues dont lerecouvrement incombe à
l'Administration des douanes et impôts indirects, prévus
àl'article 64 bis-2 du décret n° 2-77-862 du 25 chaoual 1397
(9 octobre 1977)comme suit :
- 0,21% pour le crédit d'enlèvement à 15
jours - 0,41% pour le crédit d'enlèvement à 30 jours -
0,62% pour le crédit d'enlèvement à 45 jours - 1,24% pour
le crédit d'enlèvement à 90 jours - 1,65% pour le
crédit d'enlèvement à 120 jours - 2,47 % pour le
crédit d'enlèvement à 180 jours
Pour y souscrire, il suffit de déposer auprès du
receveur des douanes une demande de crédit d'enlèvement ainsi
qu'une soumission cautionnée revêtue des signatures
légalisées du principal obligé (opérateur
désirant souscrire au crédit d'enlèvement) et de
la caution.
Dans le même cadre, la douane a prévu une
facilité supplémentaire à travers l'option «
crédit d'enlèvement national » qui vous dispense, si vous
opérez auprès de plusieurs bureaux douaniers, d'ouvrir un compte
de crédit d'enlèvement auprès de chacun d'eux.
2-11-2- Admission temporaire pour perfectionnement actif /
passif
L'admission temporaire pour perfectionnement actif (ATPA) est
un régime économique qui permet l'importation sur le territoire
marocain, en suspension des droits et taxes des marchandises destinées
à recevoir une transformation, une ouvraison ou un complément de
main-d'oeuvre ainsi que des marchandises dont la liste est établie par
arrêté du ministre chargé des finances après avis du
(ou des) ministre(s) intéressé(s) qui ne se retrouvent pas dans
les produits compensateurs mais qui permettent l'obtention de ces produits,
même si elles disparaissent totalement ou partiellement au cours de leur
utilisation dans le processus de fabrication.
Après avoir reçu la transformation, l'ouvraison
ou le complément de main-d'oeuvre, les marchandises
précitées doivent être soit exportées, soit
constituées en entrepôt, soit placées sous le régime
de l'admission temporaire, avant l'expiration du délai
autorisé.
Le régime de l'admission temporaire pour
perfectionnement actif est accordé aux entreprises disposant de
l'outillage nécessaire (à la fabrication, à l'ouvraison ou
au complément de main-d'oeuvre envisagés) et compatible avec
l'activité exercée. Pour des opérations revêtant un
caractère économique certain (cas des sociétés de
négoce en occurrence la Société ATLAS INTERGROUP
citée en cas pratique 2), cette condition est levée sur
autorisation de l'Administration des Douanes.
2-11-3- Importation / exportation temporaire
L'exportation/importation temporaire pour perfectionnement
passif peut être défini comme l'inverse d'uneadmission temporaire
pour perfectionnement actif. Ce régime permet l'exportation ou
l'importation provisoire, en suspension des droits, taxes, prohibitions
ourestrictions de sortie et d'entrée qui leur sont applicables, de
produits et marchandises d'origine marocaine ou importés en admission
temporaire
pour perfectionnement actif, susceptibles d'être
identifiés à leur retour et ce, pour recevoir, hors du territoire
assujetti, une ouvraison ou une transformation.11
2-12- Les cautions administratives 2-12-1- La
caution provisoire:
Elle permet à un entrepreneur ou à un
fournisseur de soumissionner à un marché public en garantissant
l'engagement qu'il prend de ne pas revenir sur sa décision ou sur ses
propositions au cas où le marché lui serait attribué.
L'administration exige une caution bancaire pour soutenir la participation
à l'adjudication d'un marché public.
La caution provisoire garantit l'engagement que le
commissionnaire a pris pour ne pas revenir sur sa décision ou
proposition au cas où il serait déclaré
adjudicataire12.
La validité de la caution provisoire échoit le
jour de l'attribution du marché. Sa main levée se
matérialise par la restitution par l'administration de l'acte de caution
original.
2-12-2- La caution définitive:
« La Caution Définitive » appelée
aussi « caution de bonne fin » ou encore « caution de bonne
exécution » garantit à l'administration le respect des
engagements contractuels c'est à dire le respect du cahier de charge.
Son montant se situe entre 3 et 5% du montant initial du
marché. Cette caution doit être constituée dans les 20
jours suivant la notification de l'approbation. Sa validité demeure
jusqu'à la réception définitive du marché par
l'administration avec l'achèvement des travaux.
2-12-3- La caution pour retenue de garantie:
Complémentaire à la caution définitive,
cette caution est destinée à remplacer les
prélèvements ou retenues qu'opère l'administration en vue
de se prémunir contre une mauvaise exécution des obligations du
titulaire du marché comme par exemple les défauts
éventuels que peuvent comporter les travaux réalisés. La
libération de la caution
11art. 152-1° du code des douanes
Marocaines
12 L'adjudicataire désigne dans certains pays
la personne qui a remporté un marché public en effectuant l'offre
au moins-disant, c'est-à-dire l'offre par laquelle le prestataire
s'engage à fournir une prestation au moindre coût par rapport
à ses concurrents.
intervient normalement 12 à 18 mois après la
réception définitive du marché. Elle est
matérialisée par la réalisation de l'acte de caution par
l'administration.
2-12-4- La caution pour restitution d'avances ou
d'acomptes:
Elle est délivrée pour garantir à un
maître d'ouvrage le remboursement des avances ou des acomptes qu'il
consent à un titulaire de marché en vue de lui faciliter le
financement des travaux, fournitures ou prestations de services objet du
contrat passé avec lui.
2-13- Escompte d'effets de commerce 2-13-1- Lettre
de change
La lettre de change est un écrit par lequel une
personne physique ou morale, le tireur (l'entreprise: le créancier),
donne à une autre personne le tiré (le client : le
débiteur), l'ordre de payer à une date déterminée
une certaine somme d'argent, à une autre personne (la banque : le
bénéficiaire ou le porteur).
2-13-2- Billet à ordre
Le billet à ordre est un écrit par lequel une
personne appelée souscripteur (le client: débiteur)
reconnaît sa dette et s'engage à payer à une autre personne
appelée bénéficiaire (le créancier,
c'est-à-dire le fournisseur, ou un tiers désigné par lui),
une certaine somme à une époque déterminée. Le
débiteur prend l'initiative et établit lui-même le billet
à ordre par lequel il s'engage à s'acquitter de sa dette à
une date déterminée.
2-13-3- L'affacturage
Un établissement de crédit
spécialisé, appelé factor, achète les
créances détenues par un fournisseur, appelé vendeur, sur
ses clients et ce moyennant rémunération.
Tableau 1 : Tableau d'activités d'affacturage dans
divers pays d'Afrique en 2009
Source : Factors Chain International
2-14- Crédits de trésorerie
Le crédit de trésorerie finance des besoins
d'exploitation momentanés et occasionnels causés par le
décalage entre les dépenses et les recettes. Ce décalage
commence aux approvisionnements et se termine aux règlements des
clients.
L'utilisation de ce crédit doit être de courte
durée (quelques jours). Il ne doit pas se transformer en crédit
permanent destiné à financer un déficit chronique de
trésorerie.
2-14-1- Crédit de campagne :
Une facilité octroyée à des entreprises dont
l'activité est saisonnière
2-14-2- Préfinancement à l'export
:
Une activité réservée aux entreprises
exportatrices disposant d'une commande préalable
généralement garantie par une banque étrangère.
2-15- Prêt Participatif de Bank Al Amal
Bank al Amal consent des prêts participatifs aux MRE
(Marocains résidant à l'étranger) ou ex-MRE
exerçant ou ayant exercé une activité à
l'étranger et désireux de créer ou de développer
des entreprises au Maroc. Bank al Amal finance conjointement avec une autre
banque la création ou le développement d'entreprise dans tous
secteurs d'activité à l'exclusion du logement et du
négoce.
Conditions d'application :
-Bénéficiaires : entreprise privée
dont le capital social est détenu à hauteur de 20% au moins par
un ou plusieurs résidents marocains à l'étranger.
- Plafond de financement: 40% de l'investissement,
n'excédant pas 5 millions de dirhams.
- Durée : 2 à 15 ans maximum dont un maximum
de 4 ans de différé d'amortissement.
- Taux :7 à 10% selon la durée du
prêt.
- Garantie : Cautionnement Dar Ad Damane à
hauteur de 40%, et par l'établissement bancaire partenaire à
hauteur de 20 %.
2-16- Programme d'appui à la création
d'entreprise « Moukawalati » dédié aux
TPE
Moukawalati est un programme gouvernemental qui vise la
création de 30.000 petites entreprises, à montant
d'investissement inférieur ou égal à 250.000 DHS, à
l'horizon 2008 dans tout le Maroc. Les intéressés doivent
s'inscrire auprès d'un guichet d'accueil et suivre le processus de
sélection. Sont éligibles les personnes de nationalité
marocaine, de 20 à 45 ans, diplômés du baccalauréat
ou de la formation professionnelle.
Le programme Moukawalati comprend :
- Service d'accompagnementà l'étude de
marché et à la réalisation de business-plan, dont le but
est d'aider les porteurs de projet à constituer un dossier solide et
convaincant à présenter aux banques. Une fois le financement
obtenu, Moukawalati accompagne également les entreprises durant leur
première année d'activité.
- Aide à l'accès au crédit :
toutes les personnes qui obtiennent l'appui du programme peuvent
bénéficier de deux mesures au niveau du financement, à
savoir une avance sans intérêts représentant au maximum 10%
de l'investissement et dans la limite de 15.000 Dh, et la garantie du
crédit par l'Etat à hauteur de 85%.
2-17- Prêts du réseau Entreprendre Maroc
Le Réseau Entreprendre Maroc est une association de
chefs d'entreprises créée fin 2004. Il a pour objet de favoriser
l'initiative économique en accordant aux créateurs d'entreprise
des prêts d'honneur, sans intérêts et sans garanties
remboursables sur une période de 5 ans et un accompagnement par des
chefs d'entreprises expérimentés. Ces derniers s'engagent
personnellement en apportant leur nom, leur soutien financier, leur
disponibilité, leurs compétences et leurs réseaux.
Le réseau Entreprendre Maroc soutient actuellement plus
de trente entreprises, dans tous secteurs d'activité.
2-18- Association Maroc Télécom pour la
création et la promotion de l'emploi
Cette association a pour objectif d'aider les jeunes à
concrétiser leurs projets de création d'entreprises. Les porteurs
de projets sélectionnés bénéficient d'un soutien
financier, d'un accompagnement dans les différentes phases de
réalisation de leur projet et d'un suivi pour assurer la
pérennité de leur entreprise.
Conditions d'application :
- Bénéficiaires : marocains de 20
à 39 ans souhaitant créer une entreprise dans tous secteurs
d'activité.
- Montant maximum d'investissement : 300 000 Dh. -
Plafond de financement : 100 000 Dh, sans intérêts
2-19- Fonds Sindibad
Le fonds Sindibad a vocation à renforcer les fonds propres
sous forme de prise de participation dans les entreprises innovantes ou de
haute technologie en phase d'amorçage.
Conditions :
- Bénéficiaires : les entreprises en
création portant un projet innovant dans les domaines des sciences de
l'ingénierie, des sciences de la vie et des nouvelles technologies de
l'information et de la communication.
- Plafond de financement : Entre 10 et 35% du capital de
la société avec un plafond de 4 Millions de Dh, à travers
une prise de participation dans les fonds propres et quasi fonds propres de
l'entreprise.
- Durée de la participation : 5 à 7 ans.
2-20- Société de Participation et de Promotion
du Partenariat (SPPP-Moussa
Hama)
La SPPP prend des participations dans des
sociétés marocaines ou étrangères
créées ou à créer. Elle leur fournit
également conseil et assistance technique, et élabore des
études destinées à servir de base de prise de
participation.
Conditions :
- Bénéficiaires : Cette prise de
participation s'adresse à toute entreprise en démarrage ou en
développement mais aussi entreprises à fort potentiel de
développement, non cotée en bourse, à l'exclusion des
activités d'immobilier ou de négoce.
- Montant : 49% maximum du capital de l'entreprise sans
que cette participation n'excède 10% des fonds propres de Moussa
Hama.
31
- Durée : La sortie du capital s'effectue
dès que l'entreprise est en vitesse de croisière, dans un
délai de 5 à 7 ans
2-21- Upline IT Management
Upline IT Management est la société de gestion
du fonds d'investissement Upline Technologies, fonds dédié au
financement des sociétés actives dans le secteur des technologies
de l'information avec une durée de participation de 3 à 5 ans
2-22- Programme MOUSSANADA
MOUSSANADA est un programme d'accompagnement des PME dans leur
démarche de modernisation et d'amélioration de leur
compétitivité, à travers la mise en place de programmes
d'appui fonctionnels accessibles à l'ensemble des secteurs. Il vise
à accompagner 500 entreprises par an. Peuvent bénéficier
de ce programme d'aide, les PME inscrites au registre de commerce et en
situation régulière vis-à-vis de l'administration fiscale
et de la CNSS, réalisant un chiffre d'affaires annuel hors taxe
inférieur ou égal à 175 millions de Dirhams et Affichant
une performance économique satisfaisante quel que soit leur secteur
d'activité.
Les consortiums ou groupements d'entreprises, en particulier
ceux constitués sous forme de Groupement d'Intérêt
Economique, sont éligibles à ce programme, à condition que
les entreprises les formant répondent aux critères
d'éligibilité. Ce programme contribue au financement des
prestations de services à hauteur de 60% dans la limite de 600 000
Dirhams par entreprise.
2-23- Programme MOUSSANADI TI
MOUSSANADA Technologies de l'Information (TI) est un programme
déployé par le Ministère de l'Industrie, du Commerce et
des Nouvelles Technologies et Maroc PME (ex ANPME) en vue
d'accélérer l'usage des technologies de l'information par les
PME. L'objectif est de doter les entreprises de solutions informatiques
répondant à leurs besoins en leur permettant de disposer d'un
véritable outil au service de l'amélioration de leur
productivité. MOUSSANADA TI est axée sur une approche modulaire
couvrant l'ensemble des besoins d'informatisation des PME. Non seulement les
modules fonctionnels couverts par cette offre TI permettent d'améliorer
et de rationaliser les processus de base de gestion des ressources des
entreprises, mais ils leur permettent aussi de mieux piloter leur
stratégie de développement. La PME peut choisir un ou
plusieurs modules fonctionnels couvrant ses besoins
prioritaires. Le programme MOUSSANADA TI contribue au financement de
l'acquisition et de l'intégration d'une solution informatique, ainsi
qu'au financement de l'investissement dans le matériel et
l'infrastructure informatique associés. MAROC PME (EX ANPME) contribue
au financement du coût d'acquisition des systèmes d'information
couvrant les modules fonctionnels de l'offre MOUSSANADA TI (y compris les
investissements matériels et infrastructure informatique
associée), à hauteur de 70% du coût global dans une
limite de 400 000 Dirhams TTC.Pour bénéficier du
programme MOUSSANADA TI, il faut réaliser un chiffre d'affaires annuel
hors taxe inférieur ou égal à 175 millions de Dirhams,
afficher une performance économique satisfaisante quel que soit leur
secteur d'activité et être inscrit au registre de commerce et en
situation régulière vis-à-vis de l'administration fiscale
et de la CNSS.
2-24- Programme IMTIAZ
Le programme « IMTIAZ », mis en oeuvre par Maroc PME
(ex ANPME) vise le renforcement de la compétitivité des
entreprises.
C'est une compétition nationale d'investissement,
initiée par un appel à projets, ouverte aux PME à fort
potentiel de croissance nécessitant un appoint financier pour
accéder au crédit bancaire. Pour être éligible au
programme « IMTIAZ », l'entreprise doit avoir au minimum 2 ans
d'existence, être porteuse d'un projet de développement, disposer
d'un accord de principe auprès d'une banque partenaire pour l'octroi
d'un prêt, être inscrite au registre de commerce et en situation
régulière vis-à-vis de l'Administration fiscale et de la
CNSS et réaliser un chiffre d'affaires annuel hors taxe inférieur
ou égal à 175 millions de Dirhams.
Le financement se fait par Prime à l'investissement de
20% du montant total du projet, dans la limite de 5 millions de Dirhams.
3- Modèle IVOIRIEN de financement des TPE et PME
Il s'agira pour nous dans cette partie
d'énumérer les différents moyens de financement existants
en Côte-D'ivoire autres que ceux cites pour le Maroc (Autofinancement,
prêt bancaire, capital investissement, capital transmission,
crédit-bail...etc.)
3-1- LES FONDS DE GARANTIES ET DE CAUTION
De nombreuses entreprises n'obtiennent pas de crédits
car très souvent elles ne présentent pas de garantie ou de
cautionnement solide. C'est pour cela que le gouvernement ivoirien a
émis un projet qui vise à la mise en place d'un fonds de garantie
destiné aux PME.
Il y a trois (3) fonds de garantie régionaux auxquels
les entreprises peuvent faire appel en cas de besoin, à savoir :
- Gari S.A situé au TOGO à Lomé (Fonds de
garantie des investissements privés en Afrique de l'ouest) ;
- Fonds de garantie du conseil de l'entente situé au
plateau à Abidjan ;
- FAGACE (Fonds Africain de Garantie et de Coopération
Economique) situé à Cotonou au Benin.
3-2- Les cautions douanières : 3-2-1-
Obligation cautionnée :
Elle sert à couvrir le paiement différé de
TVA à l'état jusqu'à 60 jours.
3-2-2- Crédit d'enlèvement :
Il permet à l'entreprise d'enlever ses marchandises en
différant le paiement des droits de douanes (10j).
3-2-3- Entrepôt fictif :
La douane peut autoriser l'enlèvement de marchandises
non dédouanées à condition qu'elles soient stockées
dans des locaux privés. Tout mouvement de la
marchandise est soumis à une autorisation
préalable de la douane qui exige que l'engagement de conservation du
produit soit cautionné par une banque (durée : 1 an).
3-2-4- Caution d'admission temporaire :
Concerne les marchandises importées en vue d'une
réexportation après transformation. Ces produits étant
destinés à être réexportés doivent
normalement être exemptés de tout dédouanement. La douane
exige cependant la délivrance d'une caution pour garantir le paiement
des droits de douane si en fin de compte la réexportation n'a pas
lieu.
3-2-5- Caution de remboursement de TVA :
Cette caution permet de sécuriser le remboursement des
crédits de TVA aux entreprises.
3-2-6- Caution d'agrément (Douane, CCC, etc...)
:
Qui permet aux entreprises d'obtenir l'agrément lui
permettant d'exercer son activité.
3-3- Les cautions administratives
La Caution sur Marché est une caution
délivrée dans le cadre de la réalisation de marchés
par le client (Appel d'offres, Bonne exécution, Avance de
démarrage, Retenue de garantie).
3-3-1- Caution de soumission ou provisoire :
Cette caution permet à une entreprise de soumissionner
à un marché. 3-3-2- Caution d'avance de
démarrage:
Qui garantit au maître d'ouvrage qu'il sera
remboursé de l'avance consentie si l'entreprise n'exécute pas le
marché.
3-3-3- Caution définitive :
Garantit la bonne exécution du marché et du
recouvrement des sommes dont une entreprise serait reconnue débiteur
envers l'autorité contractante au titre dudit marché.
3-3-4- Caution de retenue de garantie :
Qui permet d'éviter le prélèvement de la
retenue de garantie (couvrant l'obligation du parfait achèvement des
travaux, fournitures ou services) sur les règlements effectués en
cours d'exécution du marché.
3-3-5- La caution en faveur de tiers :
Crédit par lequel la banque engage sa signature en
faveur de tiers pour le compte de son client et en garantie du respect des
obligations de ce dernier.
3-4- Escompte d'effets de commerce 3-4-1- Lettre
de change
La lettre de change est un écrit par lequel une
personne le tireur (l'entreprise: le créancier), donne à une
autre personne le tiré (le client : le débiteur), l'ordre de
payer à une date déterminée une certaine somme d'argent,
à une autre personne (la banque : le bénéficiaire ou le
porteur).
3-4-2- Billet à ordre
Le billet à ordre est un écrit par lequel une
personne appelée souscripteur (le client: débiteur)
reconnaît sa dette et s'engage à payer à une autre personne
appelée bénéficiaire (le créancier,
c'est-à-dire le fournisseur, ou un tiers désigné par lui),
une certaine somme à une époque déterminée. Le
débiteur prend l'initiative et établit lui-même le billet
à ordre par lequel il s'engage à s'acquitter de sa dette à
une date déterminée.
3-4-3- L'affacturage
Un établissement de crédit
spécialisé, appelé factor, achète les
créances détenues par un fournisseur, appelé vendeur, sur
ses clients et ce moyennant rémunération.
3-5- Crédits de trésorerie
Le crédit de trésorerie finance des besoins
d'exploitation momentanés et occasionnels causés par le
décalage entre les dépenses et les recettes. Ce décalage
commence aux approvisionnements et se termine aux règlements des
clients.
L'utilisation de ce crédit doit être de courte
durée (quelques jours). Il ne doit pas se transformer en crédit
permanent destiné à financer un déficit chronique de
trésorerie.
3-5-1- Crédit de campagne :
Une facilité octroyée à des entreprises dont
l'activité est saisonnière 3-5-2- Préfinancement
à l'export :
Une activité réservée aux entreprises
exportatrices disposant d'une commande préalable
généralement garantie par une banque étrangère.
3-5-3- La mobilisation de créances :
La mobilisation de créances est une avance qui vous
permet de mobiliser vos créances à court terme sur
l'étranger. Elle vous permet de disposer immédiatement du montant
des créances que vous détenez sur l'étranger, en attendant
l'encaissement effectif du produit des ventes réalisées.
Si vous réalisez une exportation et que vous accordez
des délais de paiements qui pèsent sur votre trésorerie,
vous pouvez bénéficier de la mobilisation en devises de cette
créance pour obtenir une avance de trésorerie jusqu'à
l'encaissement du produit de votre exportation.A l'échéance, le
produit de l'exportation sert à rembourser l'emprunt initial.
Vous annulez ainsi le risque de change correspondant au
délai entre l'expédition des marchandises et l'encaissement du
produit en anticipant le rapatriement des recettes d'exportation.
37
Vous pouvez utiliser directement le produit de la mobilisation
en devises afin de financer des importations de produits et de matières
premières devant être transformés pour être
exportés ou utilisés pour la fabrication de produits
destinés à l'exportation.
3-5-4- Crédit documentaire :
Sur un large panel de pays, votre banque peut émettre
ou recevoir des lettres de crédit et s'engage, contre réception
de documents conformes, à honorer le paiement à vue, contre
acceptation de traite (paiement à X jours de Bon de Livraison, facture,
etc...), en le différant (paiement différé), en
négociant les documents et/ou Traite (paiement par
négociation).
3-5-5- L'avance en devises import :
Un crédit de trésorerie qui vous permet en tant
qu'importateur de payer vos fournisseurs étrangers sur la base des
termes convenus dans le contrat, sans grever votre trésorerie. Il offre
la possibilité de différer, à une échéance
ultérieure le règlement d'une importation et permet
l'élimination de tout risque : non-paiement, non-transfert, risque de
change, risque de taux ainsi que la suppression du risque de change.
3-5-6- Lettre de crédit stand-by(LCSB)
:
La lettre de crédit stand-by est mise en place pour
garantir des paiements par virement simple ou par remise documentaire. Elle
représente la solution optimale pour assurer une souplesse maximale dans
le traitement des opérations tout en offrant une garantie de paiement
des livraisons. Elle consiste pour une banque de prendre l'engagement
irrévocable d'indemniser son bénéficiaire en cas de
défaillance du donneur d'ordre. Selon le cas, la LCSB peut être
simplement irrévocable avec l'engagement de la seule banque
émettrice (Banque de l'importateur) ou irrévocable et
confirmée avec, en plus, l'engagement de la banque de l'exportateur
(banque confirmant). Avec des principes de fonctionnement proches de ceux du
crédit documentaire, la LCSB est également soumise aux
Règles et Usances Uniformes (RUU) de la Chambre de Commerce
Internationale.
3-6- Fonds BACI (Banque Atlantique)
Le fonds BACI pour la promotion des PME et de l'entrepreneuriat
féminin vise à financer les jeunes entreprises innovantes,
essentiellement des structures de microentreprise.
A noter que ce fonds est doté d'une enveloppe de (05) cinq
milliards de FCFA. Ce qui fait quand même une belle enveloppe pour le
financement de ces jeunes entreprises ciblées.
3-7- Fonds CorisBank International
CorisBank a reçu une ligne de financement de 10
millions d'euros pour l'accompagnement des PME ivoiriennes. Toute PME
ivoirienne peut bénéficier de ce fonds à condition de
remplir les conditions d'accès.
4- Inventaire de quelques moyens de financement existants
Il s'agira pour nous de répertorier un bon nombre de
moyens de financements encore méconnus. Il faut aussi noter que ceux
déjà précités n'y figurerons plus.
Nous aborderons des moyens de financements dits `Nouveaux'
aussi appelés Financements alternatifs.
TABLEAU 2: Tableau répertoriant les
autres techniques de financement extérieur pour les PME et
entrepreneurs
Source:OCDE, (2013),Alternative financing instruments
for SMEs and entrepreneurs, OCDE, Paris
4-1- Financement participatif ou Crowdfunding:
Le financement participatif est une nouvelle forme de
financement qui permet à une entreprise de financer son projet
auprès de la foule (particuliers, business Angels, etc.), par
l'intermédiaire des plateformes de financement participatif. Ce mode
comprend trois types de financement, le Crowdlending
(prêt rémunéré par intérêts),
le Crowdequity (financement contre participation au capital),
le Crowdcharity (dons sans contrepartie ou dons avec
contrepartie).
Ce type de financement est une alternative intéressante
pour les entrepreneurs nouvellement installés grâce à son
caractère moins exigeant.
SCHEMA 3: SCHEMA DU CROWDFUNDING
Source:www.mg.undp.org
4-2- La titrisation de créances :
La titrisation (ou securitization en anglais) concerne la
majorité des cas de transformation des créances. À
l'instar des autres procédés tels que l'affacturage, l'escompte,
la cession Dailly, etc., la titrisation permet également de trouver de
l'argent frais, notamment pour le financement des besoins d'exploitation. La
titrisation est une technique financière qui consiste, pour une
entreprise (cédant), à obtenir du financement en cédant
des actifs financiers, tels que des créances, à une
société ad hoc (émetteur). Et ce dans le but
d'améliorer le cycle d'exploitation.
Il faut remarquer que l'opération de titrisation peut
être utilisée par les banques ou établissements de
crédit. Dans ce cas, leur but est de réduire le montant du
capital règlementaire exigé pour faire face aux risques qu'elles
ont dans leurs livres. Sinon, d'obtenir une ressource de financement à
partir de leurs encours de crédit. Et ce dans de meilleures conditions
(prix attractif, maturité cohérente...).
1. Le cédant vend l'actif ou le portefeuille d'actifs
à l'émetteur d'obligations dans le but de les transformer en
titres négociables et liquides
2. L'émetteur ou la société ad hoc
achète l'actif ou le portefeuille d'actifs, et émet des
obligations sur le marché des capitaux
3. Les investisseurs, sont finalement ceux qui
achètent les obligations
Une fois reçu, le prix de souscription est ensuite
remis au cédant. En principe, n'importe quel actif peut faire l'objet de
titrisation du moment qu'il génère des flux de trésorerie.
Des créances hypothécaires, des dettes diverses, un immeuble
générant des loyers, etc.
La titrisation nécessite des préparations
préliminaires dont :
? La collecte des données sur les actifs
titrisés
? La mise en place d'un document juridique
élaboré
? La revue des procédures internes de la banque
initiatrice
Depuis sa création, la titrisation a bien
évolué. Ce qui a donné naissance à la titrisation
synthétique. Sa particularité est qu'elle ne prévoit pas
de vente effective de créances à l'entité de titrisation.
Il n'y a donc pas de transfert d'actifs, mais plutôt un transfert de
risque grâce à ce qu'on appelle : un dérivé de
crédit.
Développé depuis une dizaine d'années
dans les marchés financiers, un dérivé de crédit
est un instrument financier qui vise à transférer le risque de
crédit d'un actif d'une contrepartie vers une autre contrepartie par le
biais d'accords bilatéraux. La contrepartie au contrat
dérivé accepte ainsi de payer les pertes subies par le
détenteur des actifs, si un défaut de paiement a lieu sur ces
derniers.
Les dérivés de crédit peuvent recouvrir
plusieurs produits tels que les Credit Default Swaps (CDS)ou les Collateralized
Debt Obligations (CDOs)
La titrisation comporte de nombreux avantages dont la
diversification des sources de financement permettant d'étendre le
groupe d'investisseurs dont dispose une entreprise, la transformation
immédiate du portefeuille non liquides en des titres liquides. Et ce,
grâce au grand nombre d'investisseurs présents sur le
marché des capitaux, l'amélioration de la présentation du
bilan (ce type de financement permet effectivement de réduire les
besoins en fonds propres et optimiser la rentabilité), le transfert des
risques(les risques de perte sur le portefeuille sont passés chez les
investisseurs), la réduction des couts d'intérêts, en
dissociant la note des produits titrisés de sa propre note.
Outres ces avantages pour le cédant, la titrisation
présente aussi des avantages pour l'autre partie en occurrence
l'investisseur. Ces avantages sont répertoriés comme suit :
? Réponse aux besoins spécifiques, et parfois
uniques, des investisseurs
? Réalisation éventuelle de plus-values au moment
de la cession des titres
? Diversification de portefeuille dans des produits peu
risqués
? Possibilité d'investir dans des classes d'actifs
nouvelles (actions, obligations
classiques, bon du Trésor, immobilier, etc.)
Aussi, La titrisation permet de financer le crédit pour
des secteurs-clés (notamment le crédit à la consommation)
en donnant l'accès aux investisseurs non bancaires. De plus la vente
d'actifs titrisés sur le marché permet de créer des prix
publiquement accessibles.
À titre de rappel, sur le marché des capitaux,
il existe deux types de marchés : primaire et secondaire. C'est sur le
marché primaire que sont émis tous les nouveaux actifs
financiers. Le marché secondaire, quant à lui,
désigne le marché sur lequel s'échangent les titres
déjà existants.
Toute fois la titrisation de créances comporte des
risquesqu'il ne faut pas occulter.
En effet, d'une part, vu le nombre d'intervenants et la
complexité de l'opération, la titrisation peut engendrer des
couts de montage assez élevés.
D'autre part, le transfert des risques chez l'investisseur
risque d'entrainer une perte financière si les flux
générés sont trop faibles ou si le portefeuille est de
mauvaise qualité.
4-3- Le financement Mezzanine :
Le financement mezzanine dit « dette junior » ou
subordonnée est une forme de dette qui est subordonnée au
remboursement prioritaire d'une dette bancaire dite « dette senior
».Le financement mezzanine se situe entre la dette bancaire et les
capitaux propres.Le terme « mezzanine » vient de
l'italien « mezzo » qui signifie « au milieu ».
Les premières années, seule la dette bancaire
est remboursée, son remboursement est subordonné au remboursement
de cette dernière. Il est donc « in fine »,
c'est-à-dire en fin d'opération.
Idéal pour certains investisseurs lors d'un financement
d'entreprise, on l'utilise essentiellement dans deux cas :
? Le financement d'une entreprise en croissance qui
dégage une forte rentabilité, mais qui n'a pas encore la
solidité nécessaire pour faire un emprunt bancaire trop
important. (Ex : le cas pratique N1 situé plus bas)
? Le financement d'une entreprise en LBO
(Leverage Buy-Out), c'est-à-dire dans le cadre du rachat d'une
entreprise par un fort endettement bancaire en créant une
société holding.
La dette mezzanine étant in fine, l'entreprise
aura grandi lors du remboursement et profitera de l'effet de levier. C'est un
moyen de financement très flexible qui permet de construire un montage
financier « sur mesure » pour l'entreprise.
Il est constitué de dettes au moyen d'obligations
(forme d'emprunt) de capital au moyen actions (une partie du capital social de
l'entreprise)
Les obligations peuvent être de différents types
:
? Obligations Convertibles en Actions (OCA),
c'est-à-dire des obligations qui peuvent être transformées
directement en actions ;
? Obligations avec Bons de Souscription d'Actions
(OBSA), c'est-à-dire des obligations qui donnent le droit
d'acquérir des actions.
À la fin de l'opération, le « mezzaneur
» qui détient la mezzanine, peut choisir parmi les deux
possibilités suivantes :
? Soit de se faire rembourser son prêt par l'entreprise
à l'échéance des obligations ;
? Soit d'obtenir des actions de l'entreprise selon les
modalités fixées lors du montage de l'opération.
Le financement mezzanine fait partie du schéma à
étages de financement entre la dette et les capitaux propres. On parle
de « mezzanine » pour qualifier une dette qui se situe entre
les fonds propres et la dette financière classique à
laquelle elle est subordonnée.
L'intérêt de cette dette mezzanine est de
permettre d'augmenter l'endettement de votre société et par
conséquent d'accroître votre effet de levier dans le cadre par
exemple du financement d'une croissance externe. Le cas le plus favorable
étant le financement in fine qui permet de se
concentrer sur le remboursement de la dette financière classique et de
ne rembourser cette dette qu'une fois les autres encours totalement
payés. Il est subordonné à la dette bancaire mais
prioritaire au capital, non cotée et souscrite en général
par des fonds spécialisés. Les obligations (OC, OBSA...) Sont
souvent utilisées comme support.
Son intérêt est d'optimiser la participation des
managers au capital de la société mais aussi d'optimiser la
capacité de la société à investir en remboursant le
capital à terme et après la dette bancaire, sans impact fort sur
lecash-flow opérationnel
Son coût est plus élevé que celui de la dette
bancaire car son risque est plus élevé (remboursement à
terme). Son échéance de remboursement est comprise entre 3 et 10
ans. Il dépend également de la qualité de la
société.
Les sociétés pour être éligibles au
financement mezzanine doivent présenter les caractéristiques
suivantes :
· Une croissance historique régulière
· Un management de qualité
· Des cash-flows récurrents
· Un modèle économique sécurisant
(génération de cash, récurrence du chiffre
d'affaires...)
· Des éléments différenciant forts
· Des perspectives de développement
· Une performance financière continue
4-4- Les obligations convertibles :
Une obligation est un titre de créance émis par
une société. Le souscripteur d'une obligation paye ce titre ; en
contrepartie, il bénéficie d'un intérêt annuel
appelé coupon. Au terme du contrat, la société
émettrice de l'obligation rembourse ce titre de créance au
souscripteur. Une obligation est dite convertible lorsque le titre de
créance est assorti de la possibilité, pour le souscripteur,
d'échanger l'obligation en actions de la société
émettrice selon un ratio de conversion fixé au préalable
et pendant une durée déterminée.
Il existe différents types d'obligations convertibles :
- L'obligation convertible vanille qui permet de convertir
l'obligation en actions de la société émettrice, les
parties ayant préalablement fixé un ratio de conversion qui
définit le nombre d'actions auquel donne droit l'obligation.
- L'obligation échangeable qui offre la
possibilité d'échanger une obligation en actions
différentes de celles de la société émettrice de
l'obligation.
- L'OCEANE permet quant à elle d'échanger une
obligation en actions dans le cadre d'une augmentation de capital ou d'une
recapitalisation.
L'obligation convertible présente l'avantage, pour la
société émettrice, d'obtenir des fonds à des
conditions moins contraignantes que celles qui régissent les obligations
simples. En effet, la société émettrice n'est pas
contrainte d'obtenir une notation par une agence de notation, par exemple. Par
ailleurs, le recours à l'obligation convertible est moins coûteux.
Les intérêts payés annuellement au souscripteur sont plus
faibles que ceux payés au porteur d'une obligation simple, ceci
étant dû au fait que l'obligation convertible est émise
à un prix inférieur à celui d'une obligation simple. Cette
différence de prix correspond à la valeur implicite qui est
attribuée au droit de conversion.
II- Limites et comparaison des moyens de financement des TPE et
PME
1- Limites rencontrées/récurrentes
1-1- L'autofinancement
Il est primordial de spécifier que le recours
à l'autofinancement a un coût et comporte tout de
même certains risques.
En effet, avant de pouvoir se permettre de s'autofinancer,
l'entreprise doit disposer de moyens suffisants, qui l'autorisent à
investir dans de nouveaux projets. Il est aussi important de savoir que ces
projets peuvent se révéler infructueux, et donc
générer de grosses pertes pour l`entreprise et ses actionnaires.
L'utilisation de ces réserves, principalement destinées à
rémunérer les actionnaires, doit donc s'effectuer de façon
vigilante et organisée.
1-2- Le découvert
La notion de découvert est fort imprécise. Les
entreprises utilisent généralement ce mot en pensant à une
aide bancaire par caisse, plus ou moins longue, sans faire distinction ni dans
le temps ni dans l'objet entre la facilité et le découvert. Les
banquiers ont coutume de dire qu'un compte en position débitrice est
« à découvert ».
Le découvert, appelé également «
crédit blanc », ne porte pas en lui-même son
dénouement (créance commerciale en garantie). Sa bonne fin
résulte de la qualité de la gestion du client et peut être
contrariée par des phénomènes internes ou externes
à l'entreprise : hausses salariales, recherches infructueuses,
mévente passagère, perte de marchés, faillite de clients,
etc.
Il est donc fortement risqué pour le banquier qui
l'octroi dans la mesure où il s'agit d'un concours bancaire à
court terme subjectif qui n'est adossé à aucune opération
commerciale. Nombreuses sont les PME qui financent leurs investissements sur
leur trésorerie courante sans s'attacher à solliciter
préalablement les concours adequats. Plus dangereuses pour les banquiers
sont celles qui trouvent dans le crédit par caisse un excellent moyen de
couvrir leurs pertes13.
1-3- Le love money
les « prêteurs familiaux » peuvent perdre leur
mise de fonds... L'investissement est donc risqué en ce sens que le
créateur est souvent débutant et son affaire peut très
bien ne pas marcher. Ce risque financier lié au fait même de la
nature de l'investissement peut faire hésiter les proches, ou pour le
moins, créer des tensions (voire des rancoeurs) au sein même de la
famille. Cela est d'autant plus vrai lorsque l'emprunteur sollicite ses parents
(père et mère) en présence de frères et soeurs. La
fratrie peut se sentir lésée en terme d'héritage.
1-4- L'Affacturage ou factoring
Malgré toutes les démarches marketing qui
accompagnent sa commercialisation, cette technique reste onéreuse pour
l'entreprise qui y recourt. Elle peut parfois être «
imposée » par un banquier qui souhaite diminuer le
recours systématique de son client à des concours bancaires
à court terme de plus en plus risqués pour lui (découvert,
facilité de caisse, dailly...)14
13Synthèse Philippe
Rousselot, Jean-François verdié « la gestion de la
trésorerie » page 138
14Philippe Rousselot,
Jean-François verdié « la gestion de la trésorerie
» page 160
1-5- Crédit-bail
Le coût n'est pas un facteur vraiment
défavorable.Toutefois, les taux pratiqués sont relativement
élevés et comprennent toujours une commission de gestion de
l'établissement financier et une prime de risque.15 Ce qui
explique peut-être sa faible utilisation en Afrique.
Graphique 1 : VOLUME DU CREDIT BAIL DANS LE MONDE,
19902009
Source : White Clarke 2010
Le crédit-bail contribueà moins de 2 pour cent
de la formation brute decapital fixe dans la plupart des pays d'Afrique,et il
reste moins développé que dans les autresrégions. En
outre, les marchésobligataires et les marchés d'actions sont
souventinexistants en Afrique, ou pas assez liquides. Cesfaibles taux de
pénétration résultent du sous-développement du
secteur financier, de la domination des banques dans ce secteur et de la
méconnaissance de ces sources de financement.
15Hemici Farouk, P conso, op cit,
édition1999, P463
2- Comparaison entre les moyens de financement
Au vu des différents types de financements
énoncés plus haut pour chaque pays, il apparait un constat clair
: Bien vrai qu'il y ait des similitudes quant à la présence de
certains modes de financements, il existe aussi plein de différences. Il
apparait alors opportun de relever ces différences dans un comparatif
assez bien rodé.
Graphique 2 : Indicateur Global de
compétitivité durable, Comparatif Côte-D'ivoire /
Maroc
Source : OCD
Ce graphique explique clairement les différences au
niveau économique des deux pays : Le Maroc est plus
compétitiféconomiquement que la Côte-D'ivoire et cela se
ressent donc à travers le niveau de bancarisation des deux pays.
En effet, le Maroc dispose d'un plus large éventail de
sources de financement. On en veut pour preuve le crédit jeunes
promoteurs et les différents programmes d'appuis à la
création d'entreprises en occurrence le programme MOUSSOUNADA et
IMTIAZ.
En Côte-D'ivoirel'environnement économique est
bien différent, quoique le pays est aujourd'hui l'un des fers de lance
de l'économie ouest Africaine. Les crédits bancaires se font
rares, le système bancaire parait très peu connu des habitants.
De nouveaux moyens de financements comme le crédit jeunes promoteurs
cité plus haut serait donc une très belle aubaine pour les PME
ivoiriennes en raison de son caractère d'entraide et solidaire.
III- Cas pratique
En ce qui est de notre cas pratique notre choix s'est
porté sur deux études, notamment le choix d'une entreprise
Réelle d'Abidjan et sur un autre format de travail autre que les cas
pratiques standards : C'est dans un souci de précision que nous nous
sommes tournés vers la création d'une société afin
de pouvoir embrasser les réalités et les réels
problèmes qui se posent aux jeunes entrepreneurs dans le financement de
leurs sociétés tant au démarrage que pendant
l'activité. Cette entreprise part d'un projet commun que nous souhaitons
vraiment créer ensemble. Nous développerons les détails de
ce projet dans la suite de cette recherche approfondie.
1- CAS PRATIQUE 1 : RASA SARL 1-1- Présentation de
la Société
RASA est une SARLà deux
associéscrééele 25 janvier 2019, baséeà la
fois àCasablanca(Maroc) et à Abidjan(Côte-d'Ivoire)
détenue de moitié par chaque associe en occurrence, Mr KLA-BROU
christ Raphael et JAAFARI Salma au capital de 150.000 MAD. RASA opère
dans l'import-export et la vente de produits cosmétiquesà base de
Beurre de Karité et l'huile d'argan. Cette société dispose
de 4 salariés en CDI et a principalement pour clients les centres de
beauté, laboratoires pharmaceutiques et les magasins de
cosmétique. RASA dispose d'une ligne de production de boites de
conditionnement produits.
1-2- Particularité, caractéristiques et
avantages de la SARL
La société à responsabilité
limitée ou SARL a pour principal avantage de limiter la
responsabilité des associés et peut s'adapter à de
nombreuses situations. Nous vous proposons de découvrir les
caractéristiques qui nous ont poussé à opter pour ce type
de société.
La SARL est constituée facilement et fonctionne
simplement. Un seul gérant suffit pour la diriger. Il peut avoir le
statut fiscal et social de salarié (gérant minoritaire) ou de
travailleur indépendant (gérant majoritaire). Aucun capital
minimum n'est exigé. En effet, le montant du capital social est
librement fixé par les associés. Le capital peut être
variable.
Elle est soumise à l'impôt sur les
sociétés (IS). Une SARL de famille peut opter pour l'impôt
sur le revenu (IR). Les jeunes SARL peuvent opter pour l'IR pour cinq ans. Les
dividendes distribués par une SARL soumise à l'IS sont
taxés au niveau des associés soumis à l'IR après un
abattement de 40 %.
Les associés doivent respecter des règles de
fonctionnement imposées par la loi. Le commissaire aux comptes n'est pas
obligatoire, sauf dans les SARL importantes. RASA SARL pour sa part est soumise
à l'impôt sur les sociétés (IS).
L'un des nombreux avantages de la SARL est que Pour financer son
développement, nous pouvons recourir aux apports en capital : une
personne étrangère à l'entreprise peut apporter de
l'argent qui augmentera son capital social. Elle deviendra ainsi
associée de l'entreprise.
La SARL permet également un gain d'impôt si
l'entreprise est fortement bénéficiaire. Les
résultats de la petite SARL sont obligatoirement soumis à l'IS au
taux de 15 % au lieu d'un taux d'IR pouvant atteindre 41 %. Cette
économie d'impôt peut être consacrée à
l'autofinancement de l'entreprise.
Le résultat de la SARL taxé à l'IS
au taux de 15 % pourra être distribué aux associés sous
forme de dividendes.16
16 Denos, Pascal, SARL : Société à
responsabilité limitée, Ed d'organisation, P12
|
|
|
|
51
|
1-3- Business Plan
Tableau 3 : TABLEAU D'INVESTISSEMENTS ET
RESSOURCES - PARTIE INVESTISSEMENTS
INVESTISSEMENT MONTANTS DH HT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Immobilisations imcorporelles
|
|
Frais d'etablissement
|
|
Frais d'ouverture de compteurs
|
|
44 000,00 MAD
3 000,00 MAD
7 000,00 MAD
Logiciels, Formations
12 000,00 MAD
Depot de marque, brevets, modeles
6 000,00 MAD
Frais de dossier
6 000,00 MAD
10 000,00 MAD
180 000,00 MAD
Enseigne et elements de communicatio
18 000,00 MAD
Travaux et amenagements
40 000,00 MAD
Materiel
100 000,00 MAD
Materiel de bureau
22 000,00 MAD
100 000,00 MAD
50 000,00 MAD
Total Besoins 374 000,00 MAD
|
Frais de notaire ou avocat
Immobilisations corporelles
Tableau 4 : TABLEAU D'INVESTISSEMENT ET RESSOURCES
- PARTIE RESSOURCES
Stock de matieres premieres
|
|
Tresorerie de depart
|
150
|
|
|
|
|
50
|
|
Financement des investissements
|
|
|
50
|
Montants DH HT
|
Apport personnel
|
174
|
000,00 MAD
|
Emprunt
Taux
Duree (
Annee)
|
374
|
|
Prêt Attijariwafa Bank
|
8,00%
|
7
|
|
|
|
000,00 MAD
000,00 MAD 000,00 MAD
000,00 MAD
52
|
Tableau 5 : TABLEAU DE SALAIRES ET CHARGES
SOCIALES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
100 000,00 MAD
|
100 000,00 MAD
|
|
|
|
|
|
|
60 000,00 MAD
|
60 000,00 MAD
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Salaires et charges sociales
Annee 1
Annee 2
Annee 3
Remuneration dirigeants
100 000,00 MAD
Charges sociales dirigeants
- MAD
- MAD
Salaire des employes
60 000,00 MAD
Charges sociales employes
43 200,00 MAD
Tableau 6 : TABLEAU D'AMORTISSEMENT DES
IMMOBILISATIONS
NB : La durée d'amortissement est de 5 ans.
|
|
|
- MAD
53
|
TABLEAU 7 : TABLEAU DE COMPTE DE RESULTAT
PREVISIONNEL SUR 3 ANS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
1
|
|
|
1
|
270
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
089
|
|
|
|
|
|
|
|
|
181
|
|
|
|
|
|
495
|
|
|
544
|
|
|
|
|
|
495
|
|
|
544
|
|
|
|
|
|
160
|
|
|
160
|
|
|
|
|
|
660
|
|
|
726
|
|
|
|
242 000,00
|
|
247
|
000,00
|
|
247
|
|
COMPTE DE RESULTATS PREVISIONNEL SUR 3
ANS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produits d'exploitation
|
|
050 000,00
|
|
155
413
|
000,00
|
|
479
|
500,00
|
Chiffre d'affaires HT vente de marchandises
|
|
900 000,00
|
|
990
|
000,00
|
|
5
|
000,00
|
Chiffre d'affaires HT services
|
|
150 000,00
|
|
165
|
000,00
|
|
43
|
500,00
|
Charges d'exploitation
|
|
450 000,00
353 000,00
|
408
|
000,00
000,00
|
|
430
|
500,00
|
Achats consommés
|
|
450 000,00
4 708,87
|
|
4
|
000,00
708,87
|
|
4
|
500,00
|
Charges de personnel
|
|
160 000,00
|
|
42
|
000,00
|
|
42
|
000,00
|
Marge brute
|
|
600 000,00
306 091,13
|
361
|
000,00
091,13
|
383
|
000,00
|
Autres charges
|
|
23 540,32
|
|
26
|
653,92
|
|
45
|
000,00
|
Résultat net comptable (résultat de
l'exercice)
|
|
282 550,81
|
334
|
437,21
|
338
|
|
|
54
|
TABLEAU 8 : TABLEAU DES SOLDES INTERMEDIAIRES DE
GESTION
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
050
|
000,00
|
100%
|
1
|
155
|
000,00
|
100% 1
|
270
|
500,00
|
|
|
1
|
050
|
000,00
|
100%
|
1
|
155
|
000,00
|
100% 1
|
270
|
500,00
|
|
|
|
450
|
000,00
|
43%
|
|
495
|
000,00
|
43%
|
544
|
500,00
|
|
Marge globale
|
|
600
|
000,00
|
57%
|
|
660
|
000,00
|
57%
|
726
|
000,00
|
|
|
|
242
|
000,00
|
23%
|
|
247
|
000,00
|
21%
|
247
|
000,00
|
|
Valeur ajoutée
|
|
358
|
000,00
|
34%
|
|
413
|
000,00
|
36%
|
479
|
000,00
|
|
|
|
5
|
000,00
|
0%
|
|
5
|
000,00
|
0%
|
5
|
000,00
|
|
|
|
204
|
320,00
|
19%
|
|
248
|
200,00
|
21%
|
248
|
200,00
|
|
SOLDES
Excédent brut d'exploitatio
|
|
148
|
Année 1
680,00
|
%
14%
|
|
159
|
Année 2
800,00
|
%
14%
|
225
|
Année 3
800,00
|
|
INTERMEDIAIRES DE
|
|
42
|
200,00
|
4%
|
|
42
|
200,00
|
4%
|
42
|
200,00
|
|
Chiffre d'affaires
Résultat d'exploitation
|
|
106
|
480,00
|
10%
|
|
117
|
600,00
|
10%
|
183
|
600,00
|
|
Ventes + production
réelle
|
|
4
|
779,66
|
0%
|
|
4
|
779,66
|
0%
|
4
|
779,66
|
|
Achats consommés
|
|
4
|
779,66
|
|
|
4
|
779,66
|
|
4
|
779,66
|
|
|
|
101
|
700,34
|
10%
|
|
112
|
820,34
|
10%
|
178
|
820,34
|
|
Charges externes
Résultat de l'exercice
|
|
78
|
179,85
|
7%
|
|
86
|
186,25
|
7%
|
133
|
706,25
|
|
Impôts et taxes
|
|
120
|
379,85
|
11%
|
|
128
|
386,25
|
11%
|
175
|
906,25
|
|
GESTION
Charges de personnel
Dotation aux
amortissements
TABLEAU 9 : TABLEAU DE LA CAPACITE
D'AUTOFINANCEMENT
55
Charges financières
Résultat financier
-
|
0%
-
0% -
|
Résultat courant
|
179,85 86
|
186,25 133
|
|
Capacité
CAPACITE
D'AUTOFINANCEMENT
|
200,00
|
42
|
Année 1 Année 2 Année
3
200,00
|
42
|
|
d'autofinancement
Résultat de l'exercice 78
+ Dotation aux
|
379,85 128
|
386,25 175
|
706,25
|
amortissements 42
Capacité
|
000,00
|
5
|
000,00
|
5
|
200,00
|
|
d'autofinancement 120
|
379,85
|
123
|
386,25
|
170
|
906,25
|
|
|
- Remboursement des
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
emprunts 5
|
|
|
|
|
|
|
000,00
|
|
|
Autofinancement net 115
|
|
|
|
|
|
|
906,25
|
|
TABLEAU 10 : TABLEAU DU SEUIL DE RENTABILITE
ECONOMIQUE SUR 3 ANS
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
050 000,00
|
1
|
155 000,00
|
1
|
|
|
|
|
450 000,00
|
|
495 000,00
|
|
|
|
|
450 000,00
|
|
495 000,00
|
|
|
|
|
600 000,00
|
|
660 000,00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
498 299,66
|
|
547 179,66
|
|
|
|
948 299,66
|
1
|
042 179,66
|
1
|
|
|
101 700,34
|
|
112 820,34
|
|
|
Seuil de rentabilité (chiffre
d'affaires)
|
872 024,40
|
|
957 564,40
|
|
|
|
|
|
177 975,60
|
|
197 435,60
|
|
|
SEUIL DE RENTABILITE ECONOMIQUE
Point mort en chiffre d'affaires par jour
ouvré
|
Année 1
3 488,10
|
|
Année 2
3 830,26
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ventes + Production
réelle
|
|
|
|
|
|
|
|
270 500,00
|
Achats consommés
Total des coûts variables
Marge sur coûts variables
Taux de marge sur coûts
variables
57%
57%
Coûts fixes
TABLEAU 11 : TABLEAU DU BESOIN EN FOND DE
ROULEMENT SUR 3 ANS
Total des charges
Résultat courant avant impôts
|
|
|
091 679,66
|
|
|
178 820,34
957 564,40
|
|
|
Excédent / insuffisance
|
30
|
86 301,37
|
94 931,51
|
312 935,60
|
|
|
|
|
3 830,26
|
|
90
|
110 958,90
|
122 054,79
|
|
Analyse clients
/ fournisseurs : délai jours
|
|
Année 1
|
Année 2
|
|
|
|
|
|
|
|
Année 3
57%
Année 3
56
|
TABLEAU 12 : TABLEAU DU PLAN DE FINANCEMENT A 3
ANS
|
|
|
|
|
|
224
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
|
|
657,53
|
|
465,75
|
|
|
|
5
|
000,00
|
5
|
000,00
|
5
|
|
|
342,47
|
2
|
534,25
|
2
|
|
|
|
150
|
|
|
|
|
|
|
|
PLAN DE FINANCEMENT A 3 ANS
|
50
|
Année 1
|
|
Année 2
|
|
Année 3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Immobilisations
|
|
174
|
000,00
|
|
|
|
|
Acquisition des stocks
|
120
|
000,00
379,85
|
128
|
386,25
|
175
|
|
Variation du Besoin en fonds de roulement -
24
|
379,85
|
- 2
128
|
386,25
|
- 2
175
|
712,33
|
Remboursement d'emprunts
|
037,38
|
125
|
852,00
|
173
|
000,00
|
Total des besoins 304
|
037,38
|
315
|
889,38
|
489
|
287,67
|
Apport personnel
|
|
|
|
|
000,00
|
|
|
|
|
Emprunts
|
50
|
000,00
|
|
|
|
|
Subventions
|
|
|
|
|
-
|
|
|
|
|
Autres financements
|
|
|
|
|
000,00
|
|
|
|
|
|
57
|
TABLEAU 13 : TABLEAU DU BUDGET PREVISIONNEL DE
TRESORERIE PREMIERE ANNEE
TRESORERIE PREMIERE
|
|
|
|
|
|
Apport personnel
|
|
|
|
|
|
|
Emprunts
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres financements
|
|
|
|
|
|
|
Vente de marchandises
|
|
75 000,00
|
75 000,00
|
75 000,00
|
75 000,00
|
|
Vente de services
|
|
12 500,00
|
12 500,00
|
12 500,00
|
12 500,00
|
|
Chiffre d'affaires (total)
|
87 500,00
|
87 500,00
|
87 500,00
|
87 500,00
|
|
BUDGET PREVISIONNEL
DE
|
Mois 1
|
Mois 2
|
Mois 3
|
Mois 4
|
Mois 5
|
Immobilisations corporelles
|
150 000,00
|
|
|
|
|
Immobilisations (total)
|
50 000,00
|
|
|
|
|
Subventions
Acquisition stocks
|
|
-
|
|
|
|
|
Échéances emprunt
|
|
174 000,00
416,67
|
416,67
|
416,67
|
416,67
|
|
Achats de marchandises
|
|
37 500,00
|
37 500,00
|
37 500,00
|
37 500,00
|
75 000,00
|
Charges externes
|
|
20 166,67
|
20 166,67
|
20 166,67
|
20 166,67
|
12 500,00
|
Impôts et taxes
|
|
416,67
|
416,67
|
416,67
|
416,67
|
87 500,00
|
Immobilisations
Salaires employés
|
|
44 000,00
5 000,00
|
5 000,00
|
5 000,00
|
5 000,00
|
|
incorporelles
Charges sociales employés
|
180 000,00
3 600,00
|
3 600,00
|
3 600,00
|
3 600,00
|
|
Prélèvement dirigeant(s)
|
224 000,00
8 333,33
|
8 333,33
|
8 333,33
|
8 333,33
|
|
|
100 000,00
93,33
|
93,33
|
93,33
|
93,33
|
|
Total charges de personnel
|
17 026,67
|
17 026,67
|
17 026,67
|
17 026,67
|
|
|
|
398,30
|
398,30
|
398,30
|
416,67
|
Total des décaissements
|
399 924,97
|
75 924,97
|
75 924,97
|
75 924,97
|
37 500,00
20 166,67
|
Total des encaissements
|
461 500,00
|
87 500,00
|
87 500,00
|
87 500,00
|
|
Solde précédent
|
|
|
61 575,03
|
73 150,06
|
84 725,09
|
416,67
5 000,00
|
Solde du mois
|
|
61 575,03
|
11 575,03
|
11 575,03
|
11 575,03
|
|
Solde de trésorerie (cumul)
|
61 575,03
|
73 150,06
|
84 725,09
|
96 300,11
|
3 600,00
|
|
Charges sociales dirigeant(s)
|
|
|
|
|
|
8 333,33
93,33
|
|
|
|
|
|
|
|
17 026,67
|
|
58
|
TABLEAU 14 : BUDGET PREVISIONNEL DE TRESORERIE
PREMIERE ANNEE(SUITE)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
150
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
174
|
|
75
|
000,00
|
75
|
000,00
|
75
|
000,00
|
75
|
000,00
|
75
|
000,00
|
75
|
000,00
|
75
|
000,00
|
|
900
|
|
12
|
500,00
|
12
|
500,00
|
12
|
500,00
|
12
|
500,00
|
12
|
500,00
|
12
|
500,00
|
12
|
500,00
|
|
150
|
|
87
|
500,00
|
87
|
500,00
|
87
|
500,00
|
87
|
500,00
|
87
|
500,00
|
87
|
500,00
|
87
|
500,00
|
1
|
050
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
44
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
180
|
|
|
Mois 6
|
|
Mois 7
|
|
Mois 8
|
|
Mois 9
|
|
Mois 10
|
|
Mois 11
|
|
Mois 12
|
|
224
|
TOTAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
100
|
000,00
|
|
416,67
|
|
416,67
|
|
416,67
|
|
416,67
|
|
416,67
|
|
416,67
|
|
416,67
|
|
5
|
000,00
|
37
|
500,00
|
37
|
500,00
|
37
|
500,00
|
37
|
500,00
|
37
|
500,00
|
37
|
500,00
|
37
|
500,00
|
|
450
|
-
|
20
|
166,67
|
20
|
166,67
|
20
|
166,67
|
20
|
166,67
|
20
|
166,67
|
20
|
166,67
|
20
|
166,67
|
|
242
|
000,00
|
|
416,67
|
|
416,67
|
|
416,67
|
|
416,67
|
|
416,67
|
|
416,67
|
|
416,67
|
|
5
|
000,00
|
5
|
000,00
|
5
|
000,00
|
5
|
000,00
|
5
|
000,00
|
5
|
000,00
|
5
|
000,00
|
5
|
000,00
|
|
60
|
000,00
|
3
|
600,00
|
3
|
600,00
|
3
|
600,00
|
3
|
600,00
|
3
|
600,00
|
3
|
600,00
|
3
|
600,00
|
|
43
|
000,00
|
8
|
333,33
|
8
|
333,33
|
8
|
333,33
|
8
|
333,33
|
8
|
333,33
|
8
|
333,33
|
8
|
333,33
|
|
100
|
000,00
|
|
93,33
|
|
93,33
|
|
93,33
|
|
93,33
|
|
93,33
|
|
93,33
|
|
93,33
|
|
1
|
000,00
|
17
|
026,67
|
17
|
026,67
|
17
|
026,67
|
17
|
026,67
|
17
|
026,67
|
17
|
026,67
|
17
|
026,67
|
|
204
|
000,00
|
|
398,30
|
|
398,30
|
|
398,30
|
|
398,30
|
|
398,30
|
|
398,30
|
|
398,30
|
|
4
|
000,00
|
75
|
924,97
|
75
|
924,97
|
75
|
924,97
|
75
|
924,97
|
75
|
924,97
|
75
|
924,97
|
75
|
924,97
|
1
|
235
|
000,00
|
87
|
500,00
|
87
|
500,00
|
87
|
500,00
|
87
|
500,00
|
87
|
500,00
|
87
|
500,00
|
87
|
500,00
|
1
|
424
|
000,00
|
107
|
875,14
|
119
|
450,17
|
131
|
025,20
|
142
|
600,23
|
154
|
175,26
|
165
|
750,29
|
177
|
|
|
|
000,00
|
11
|
575,03
|
11
|
575,03
|
11
|
575,03
|
11
|
575,03
|
11
|
575,03
|
11
|
575,03
|
11
|
|
|
|
000,00
|
119
|
450,17
|
131
|
025,20
|
142
|
600,23
|
154
|
175,26
|
165
|
750,29
|
177
|
325,32
|
188
|
|
|
|
000,00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
200,00
|
|
59
|
1-4- Moyens de financements recourus
TOTAL BESOINS :
374000
MAD
MAD
CCG : 50000 MAD
PRÊT BANCAIRE
MAD
MAROC : 50000 MAD
PROMOTEURS : 74000
MAD
1-5- Conclusion
LOVE MONEY : 150000
ATTIJARIWAFA BANK : 50000
CREDIT JEUNES
Au sortir de cette analyse, l'un des principaux
éléments à retenir est la complexité quant à
la question de trouver du financement.
PRÊT RESEAU ENTREPRENDRE
Le principal enjeu étant d'optimiser les couts
liés aux différentes sources de financement, notre choix s'est
vite porté sur le modèle marocain dans la mesure ou le contexte
économique est plus avantageux pour les PME au Maroc qu'en
Côte-D'ivoire.
Toutefois, si nous parvenions à instaurer certains
éléments en Côte-D'ivoire nous aurions pu développer
l'entreprenariat en Afrique subsaharienne au vu de la position
économique stratégique de la Côte-D'ivoire.
2- CAS PRATIQUE 2 : ATLAS INTERGROUP
2-1- Présentation de la
société
ATLAS-INTER GROUP est une SARL au capital de 30.000.000 FRANCS
CFA constituée sous la dénomination sociale ADVANCED
TRANS-LOGISTICS AND SERVICES-INTERNATIONAL. Société à
Responsabilité Limitée Immatriculée au Registre de
Commerce et du Crédit Mobilier sous le numéro CI-ABJ-2016-B-1237.
Son siège social est à Abidjan, BP 819 CIDEX ABIDJAN VRIDI. Elle
a pour objet : Les opérations de transit, de dédouanement,
d'Import et exportation de tous biens et produits de toutes sortes admis dans
le commerce juridique, de, groupage et dégroupage, de manutention, de
représentation commerciale et d'avitaillement maritime. Monsieur
AMALAMAN YEHOOLA BLAISE en est le gérant statuaire pour une durée
indéterminée.
2-2- Questionnaire d'enquête
Entreprise ATLAS Questionnaire
Répondant :Mr SEPA Kacou Banga
- Responsable administratif et financier
1- Pouvez-vous nous présenter la société
ATLAS brièvement ? Statut juridique, nombre de salariés,
âge de l'entreprise
? La société ATLAS Intergroup est une
entreprise privée, une
SARL pluripersonnelle avec trois associés dont un
associé gérant. Société née au premier
trimestre 2016 donc a 3 ans maintenant avec un effectif de 8
salariés.
2- Quel est le contexte de la création de la
société ?
? Nous avons une économie ouverte sur l'extérieur
et notre système
61
productif est très faible. La quasi-totalité des
produits sont importés. ATLAS INTERGROUP est née pour
répondre à cette offre prédominante, Histoire de
diversifier l'intermédiation entre les douanes ivoiriennes et les
opérateurs d'import-export et aussi jouer un rôle de conseil.
3- De quel accompagnement avez-vous
bénéficié lors de la création ?
· A la création de la société nous
avons profité du CEPICI (CENTRE DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS EN
COTE-D'IVOIRE)pour alléger les procédures de création.
Nous avons aussi recouru à l'expertise de MNG Consulting pour toutes nos
missions d'audit.
4- Au bout de combien de temps avez-vous été
rentable ?
1-3ans >3ans
· 3 ans
5- Avez-vous bénéficié
d'exonération fiscales. Si oui
lesquelles ?
· Oui nous avons bénéficié
d'exonération de la patente sur 3 ans, exonération
conditionnée sur les recrutements
6- Avez-vous été amené à demander
ou à utiliser récemment des crédits ou garanties bancaires
?
· Non
7- Quels documents et garanties avez-vous dû fournir
pour
l'obtention de l'agrément ?
· - Caution de 30Millions auprès d' une maison
d'assurances -documents administratif pour le déclarant ( certificat
denationalité casier judiciaire)
- Statuts de l'entreprise
-courriel de demande d'agrément
-journal d'annonceslégales
- l'engagementd'une banque à mettreà disposition
un créditd'enlèvement de
25Millions minimum
- déclaration de siège
8- Quel type de crédit avez-vous sollicité ? pour
quel
montant ? et quelle durée ?
· RAS
9- Quel type de besoin de financement avez-vous ?
-Besoin d'investissement -Besoin d'exploitation -Besoin
d'innovation
? Nous avons un besoin d'investissement
10- Accédez-vous facilement au crédit bancaire
?
? Non
11- Dans quelle mesure avez-vous rencontré des
problèmes pour obtenir un financement bancaire ?
? Les conditions bancaires ivoiriennes pas assez explicites.
On
porte plus d'attention à la personne qu'a son
entreprise. La BRVM (BOURSE REGIONALE DES VALEURS MOBILIERES) et la culture
boursière aussi ne sont pas très développés. Non
connaissance des nouveaux modes de financement comme le financement
participatif.
12- Sur quels critères vous étiez basé
pour choisir votre banque ?
? Nous sommes chez la Bank Of Africa. La proximité a
joué en
faveur de ce choix et une certaine affinité pour la
collaboration.
2-3- Conclusion
L'entreprise ATLAS INTERGROUP pour financer son besoin
d'investissement conformémentà la règle de
l'équilibre financier qui stipule que les emplois stables doivent
êtrefinancés par les ressources stables, projette de faire une
augmentation du capital comme on a pu le constater dans les propos de leur
responsable financier Mr Banga Sepa. Il est important donc de faire la
lumière sur le processus qu'ils suivront pour procéderà
cette opération.
Toutefois, avant de s'intéresser à la
procédure d'augmentation de capital que cette société
devra appliquer, il convient de s'intéresser aux organes
décisionnaires d'une société.
Classiquement, une société est composée de
deux organes :
? L'organede direction(le président de SAS, le
gérant de SARL, le
conseil d'administration d'une SA...) chargé de
gérer la société au quotidien et d'assurer la
représentation de la société vis à vis des tiers
(clients, fournisseurs, administration...)
? Lesactionnaires ou associés, c'est à dire ceux
qui ont investi dans
la société (et plus
précisément dans le capital social) en contrepartie d'actions ou
de parts sociales ;
Les parts sociales ou actionsconfèrent un droit de vote
aux associés ou actionnaires pour les décisions relevant de leurs
pouvoirs en se réunissant pour les décisions ordinaires en
AGO (assemblée générale ordinaire) et
pour les décisions extraordinaires en AGE
(assemblée générale extraordinaire).
Outre les décisions relevant des actionnaires ou
associés (approbation des comptes, distributions de
bénéfice, modifications des statuts, nomination du dirigeant...),
les actionnaires ou associés, sur convocation du dirigeant, peuvent se
réunir en AGE pour voter une augmentation de capital.
Une fois l'assemblée des actionnaires réunie
selon les règles fixées par les statuts de la
société, ces derniers peuvent procéder au vote pour
décider oui ou non d'augmenter le capital. En principe, le vote d'une
augmentation de capital se fait, à la majorité des deux
tiers(pour les SARL) et, selon les statuts pour les SAS.
La décision d'augmentation de capitalse traduit par la
réalisation d'un PV d'AGE d'augmentation de capital qui devra être
transmis au SIE (service d'impôt des entreprises) puis
enregistré au greffe du tribunal de commerce compétent.
Mais avant cela, ils doivent tomber d'accord sur les
modalités de l'augmentation en procédant soit à une
émission de nouvelles actions ou parts sociales dont le prix de
souscription est déterminé ou aussi soit à uneaugmentation
de la valeur nominale des titres dans l'optique d'incorporer les
réserves (les bénéfices antérieurs de la
société). Le cas échéant pour la
société ATLAS INTERGROUP qui ventile les bénéfices
en réserves et ne partage jusque-là pas de dividendes aux
associés.
Nous pourrions donc conclure au sortir de cette brève
analyse de cette société que le contexte économique
ivoirien joue un rôle prépondérant quant à
l'incapacité de cette
société à se financer et à rentrer
dans ses fonds. Elle a donc décidé de sortir l'argent de la poche
des actionnaires mais jusqu'à quand cela va t'il s'avérer une
solution ?
3- Propositions
Généralement, les petites et moyennes
entreprises préfèrent le financement interne pour combler au
moins une partie de leurs besoins en fonds de roulement ou en
équipement.
Ce type de financement a l'avantage de les protéger
contre les malentendus et la dépendance pouvant résulter d'un
engagement avec d'autres organismes financiers. L'autofinancement reste la voie
traditionnellement préférée par les dirigeants des PME car
la propriété du capital reste familiale et concentrée.
En effet, seule cette démarche est susceptible de
conforter les pouvoirs établis dans l'entreprise et de permettre ainsi
aux dirigeants de conserver leur autonomie de décision.
Mais, il est à constater que le financement interne est
rarement suffisant à financer la croissance de l'entreprise, qui est
amenée à tourner vers le financement externe (secteur bancaire
qui est le plus visé par la PME dans les pays en voie de
développement) qui même s'il présente certains avantages
pour la croissance des PME, et par conséquent le secteur bancaire, doit
leur offrir des solutions plus simples et plus attractives que les solutions
classiques qui ont montré leurs limites.
D'où notre intérêt qui est de proposer des
alternatives à ces moyens dits classiques de financement.
PROPOSITION N°1 :Conforter le
rôle des banques en développant les outilsexistants. Il s'agira de
renforcer ou créer des fonds de garantie des prêts bancaires aux
PME.
Le constat démontre que les banques sont insuffisamment
présentes sur le créneau desTPE/PME, d'où des taux
d'intérêt élevés par rapport aux grandes entreprises
et des prêts majoritairement de court terme généralement
inférieurs à 2 ans.
Les garanties demandées sur les biens personnels
dissuadent le plus souventes entrepreneurs de s'adresser aux banques, ils
craignent pour la plupart de se faire entuber.
D'où l'idée de fonds de garantie de
place, outil vertueux car peu consommateur en fonds propres pour peu
que le risque soit bien maitrisé.
On constate, en effet, en Afrique et particulièrement en
Afrique du Nord que les banques estiment ce marché des TPE/PME rentable
et anticipent une croissance de leur activité dans ce secteur. Il faut
donc les inciter et les accompagner.
Encadré 2 : PLAN D'INVESTISSEMENT DE L'UE
EN AFRIQUE
Source : Commission européenne-
Communiqué de presse, Bruxelles, le 11
Juillet
PROPOSITION N°2 :Favoriser la
désintermédiation via les marchés boursier et
financier.
Proparco et ECOBANK ont signé en 2016 un accord pour
encourager le développement des marchés financiers en Afrique de
l'Ouest.
Proparco apporte sa garantie à un fonds commun de
placement (FCP) sur la bourse régionale des valeurs mobilières
(BRVM) de l'UEMOA avec garantie sur le capital investi et le rendement en
faveur du FCP monté par la société de gestion d'ECOBANK.
Ce FCP est investi en actions (60%) et en obligations (30%)
.Par cette garantie à hauteur de 7,6 millions euros de
capital et 2 millions euros de rendement, Proparco cherche à dynamiser
la BRVM sur cette classe d'actifs, à en accroître la
liquidité et à promouvoir la mobilisation de l'épargne
longue auprès des investisseurs institutionnels avec un objectif
principal, à savoir la facilitation de la levée de fonds
d'entreprises régionales.
Encadré 3 : PROJET IVOIRIEN DE CREATION D'UN
FONDS DE
GARANTIE
Source :
www.entrepreneuriat.gouv.ci
On voit qu'un système de garantie pourrait être
étendu, même si cela parait plus complexe à mettre en
place, aux investissements en bourse ou aux marchés
financiers.
CONCLUSION GENERALE
Ce thème au-delà de son aspect
général nous a permis de cerner la position des TPME dans le
tissu économique africain, plus particulièrement au MAROC et en
COTE D'IVOIRE.
L'objectif principal de cette recherche étant de
déterminer les enjeux de ces entreprises quant à la question du
financement de leur activité, il nous a été
bénéfique de pouvoir désacraliser la question du
financement en exposant à la fois les limites et les alternatives
disponibles.
Un point très important a par ailleurs
été soulevé : le faible niveau de
compétitivité de la cote d'ivoire en ce qui est du niveau de
bancarisation pays. Ces facteurs influencent beaucoup les TPME sur la question
du financement. Une interrogation nous tar rode donc l'esprit au vu de ce
constat : Ne profiterait-il pas à la cote d'ivoire de s'inscrire dans
une politique de bancarisation avec un accent prononcé sur les TPME
innovantes et à fort potentiel?
Table des matières
REMERCIEMENTS 2
RESUME 3
ABSTRACT 4
LISTE DES TABLEAUX 5
PLAN DU TRAVAIL 6
INTRODUCTION 7
I- Moyens de financement mis à disposition des TPE et PME
8
1- Constat 8
2- Modèle Marocain de financement des TPE et PME 9
2-1- L'autofinancement : 9
2-2- Le love Money : 9
2-3- Le crédit-bail : 10
2-4- L'emprunt : 10
2-5- Le capital investissement : 13
2-6- Capital risque ou amorçage 14
2-7- Capital développement 17
2-8- Capital transmission 18
2-9- Le crédit jeunes Promoteurs 20
2-10- La CCG (Caisse Centrale de Garantie) 21
2-11- Les cautions douanières : 24
2-12- Les cautions administratives 26
2-13- Escompte d'effets de commerce 27
2-14- Crédits de trésorerie 28
2-15- Prêt Participatif de Bank Al Amal 29
2-16- Programme d'appui à la création d'entreprise
« Moukawalati » dédié aux TPE 29
2-17- Prêts du réseau Entreprendre Maroc 30
2-18- Association Maroc Télécom pour la
création et la promotion de l'emploi 30
2-19- Fonds Sindibad 31
2-20- Société de Participation et de Promotion du
Partenariat (SPPP-Moussa Hama) 31
2-21- Upline IT Management 32
2-22- Programme MOUSSANADA 32
2-23- Programme MOUSSANADI TI 32
2-24- Programme IMTIAZ 33
3- Modèle IVOIRIEN de financement des TPE et PME 34
3-1- LES FONDS DE GARANTIES ET DE CAUTION 34
3-2- Les cautions douanières : 34
3-3- Les cautions administratives 35
3-4- Escompte d'effets de commerce 36
3-5- Crédits de trésorerie 37
3-6- Fonds BACI (Banque Atlantique) 39
3-7- Fonds CorisBank International 39
4- Inventaire de quelques moyens de financement existants 39
4-1- Financement participatif ou Crowdfunding: 40
4-2- La titrisation de créances : 41
4-3- Le financement Mezzanine : 43
4-4- Les obligations convertibles : 45
II- Limites et comparaison des moyens de financement des TPE et
PME 46
1- Limites rencontrées/récurrentes 46
2- Comparaison entre les moyens de financement 49
III- Cas pratique 50
1- CAS PRATIQUE 1 : RASA SARL 50
2- CAS PRATIQUE 2 : ATLAS INTERGROUP 61
3- Propositions 65
CONCLUSION GENERALE 69