CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉS SUR LE
SYSTÈME DE TELEGESTION
1.1. Introduction
Dans ce chapitre, il sera question d'expliquer les principes
théoriques sur la télégestion, le fonctionnement d'un
transformateur électrique ainsi que du réseau CPL.
1.2. Notion sur le système de
télégestion
La télégestion est l'ensemble des produits qui
mettent en oeuvre les technologies de
l'informatique, de l'électronique et des
télécommunications afin de permettre un contrôle à
distance d'installations techniques géographiquement reparties ou
isolées. [2]
Le système de télégestion peut être
découpé en trois blocs pour permettre d'accéder à
l'information, on distingue :
Ø La récolte d'informations
Ø Le réseau de télécommunications
Ø Le centre de supervision
1.2.1.Système de récolte d'information
Est une étape cruciale de l'automatisation des taches,
dont l'action consiste d'avoir
accès à une grandeur physique. Cette
connaissance permet de connaitre l'état physique d'un système et
de pouvoir prendre des décisions dans le but de récolter les
informations. Dans un système de télégestion les capteurs
sont utilisés pour jouer cette fonction.
1.2.1.1. Le capteur
C'est un dispositif qui transforme une grandeur physique
d'entrée, appelée
mesurande en une grandeur de nature électrique [3].
Figure 1: Schéma bloc d'un capteur.
1.2.1.2. Les différents types de capteurs
En fonction de la caractéristique électrique de
la grandeur de sortie, les capteurs sont classés en deux grandes
catégories [4]:
ü Les capteurs actifs
ü Les capteurs passifs
a) Les gradeurs actifs
Un capteur actif fonctionne en générateur, un
effet physique prend en charge la
conversion de l'énergie électrique de la forme
d'énergie propre à la grandeur physique à prélever.
Cette forme d'énergie peut être thermique, mécanique ou de
rayonnement.
b) Les gradeurs passifs
Il s'agit généralement de capteurs restrictifs
sensibles à la grandeur à mesurer. Ils ont besoin d'être
alimenté pour fonctionner. En fonction du mesurande, on utilise
plusieurs effets pour réaliser la mesure.
1.2.1.3. Sortes de capteurs
Aujourd'hui avec l'évolution de la technologie, les
capteurs sont devenus les éléments importants dans plusieurs
domaines. De notre part, nous n'examinerons que les capteurs nécessaires
à la réalisation de notre système.
Nous utiliserons des capteurs appropriés à la
gestion du transformateur pour prélever les paramètres
liés à son fonctionnement. Le courant est le plus important de
tous car toutes sont infrastructure est dimensionnés en fonction du
courant.
a.Les capteurs de courant traditionnel
Parmi les capteurs de courant traditionnels nous connaissons :
Ø Les bobines de Rogowski :sont des
capteurs de courants alternatifs ne possédant pas de circuit
magnétique. Ils ne sont donc pas soumis aux phénomènes de
saturation ou d'aimantation rémanente, ce qui leur confère une
excellente linéarité dans une large plage de courant et
immunité vis-à-vis des chocs magnétiques. Ils sont
constitués généralement d'enroulements primaire et
secondaire, d'un support de bobinage secondaire formé par un
matériau non ferromagnétique et d'un blindage magnétique
[5].
Comme illustre dans la figure ci-après :
Figure 2: Schema de principe d'une bobine de Rogowski
munie d'intégrateur. [6]
Ø Les transformateurs de courant : Le
transformateur de courant traditionnel comprend des bobines primaire et
secondaire enroulées sur un circuit magnétique. Il délivre
un courant au secondaire proportionnellement au courant primaire. Le secondaire
du transformateur est isolé galvaniquement du primaire. Il est
généralement destiné à la mesure de courant
alternatif à fréquence industrielle.
Comme le détail la figure suivante :
Figure 3: Schema de principe d'un transformateur de
courant. [6]
b.Les capteurs de courant utilisant le champ
magnétique
D'autres types de capteurs sont utilisés, il s'agit des
capteurs de courant par mesure de champ magnétique basés sur le
principe de la détection du champ magnétique. Il existe deux
grands types de capteurs de courant permettant de mesurer des champs
magnétiques : les capteurs de courant utilisant des concentrateurs de
flux magnétique c'est à dire la présence d'un circuit
magnétique et les capteurs de courant sans concentrateur de flux
magnétique. [5]
Ø Capteur de courant utilisant des
concentrateurs de flux magnétique : Ces capteurs de courant
sont composés d'un circuit ferromagnétique positionné
autour d'un conducteur porteur du courant à mesurer et d'un capteur
magnétique localisé dans un entrefer. L'objectif du circuit est
d'augmenter l'induction générée par le courant à
mesurer. Cette solution permet ainsi de maximiser le signal utile par rapport
à celui généré par les sources
électromagnétiques perturbatrices. Le capteur est placé
dans l'entrefer du circuit magnétique et fournit une tension
proportionnelle au champ magnétique qui est généré
par le courant à mesurer. Cette tension délivrée par le
capteur magnétique sera traitée et amplifiée avant
d'être fournie en sortie du capteur de courant. [5]
Figure 4 Capteur de courant avec concentrateur
magnétique
Ø Capteur de courant sans utilisation de
concentrateur de flux : Ces capteurs de courant sont formés
uniquement par les conducteurs traversés par les courants à
mesurer et par les capteurs de champ magnétique. Ces structures peuvent
être d'une grande simplicité, par contre leur inconvénient
principal est qu'ils sont excessivement sensibles aux champs magnétiques
perturbateurs puisque le champ utile n'est pas maximisé. [6]
Ø Capteur n'utilisant pas des concentrateurs
magnétiques : Ce sont des capteurs dont les flux
magnétiques ne sont pas redirigés dans un circuit
magnétique. Ces capteurs de courant sont formés uniquement par
les conducteurs traversés par les courants à mesurer et par les
capteurs de champ magnétique. Ces structures peuvent être d'une
grande simplicité (un simple capteur au voisinage d'un conducteur), par
contre leur inconvénient principal est qu'ils sont excessivement
sensibles aux champs magnétiques perturbateurs puisque le champ utile
n'est pas maximisé.
Ces deux capteurs à utilisation des flux
magnétiques, présentent l'inconvénient de l'influence
magnétique d'un conducteur voisin qui pourrait empiéter sur la
fidélité et la précision du capteur. Pour pallier à
cet inconvénient, les capteurs sont couplés à des
blindages magnétiques très performants. Le nombre de couches du
blindage magnétique ainsi que son épaisseur dépendent de
l'environnement du capteur et donc de l'application. [5]
Figure 5 Structure de blindage d'un câble
triphasé. [5]
c.Les capteurs de température
D'une manière générale, Il est possible
de mesurer la température de plusieurs façons différentes
qui se distinguent par le coût des équipements et la
précision ainsi que le temps de réponse. [7]
On distingue les différents types de capteurs, le plus
couramment utilisé sont :
Ø Capteurs de température à
résistance
Communément appelé les sondes RTD
(ResistanceTemperature Detectors) présentent le signal le plus
linéaire de tous les capteurs électroniques en matière de
température. Toutefois, Ces types de sondes coûtent
généralement plus cher que leurs équivalents à
cause de leur construction plus délicate et le recours au platine.
Les RTD se caractérisent aussi par un temps de
réponse lent et par une faible sensibilité. En outre, parce
qu'ils nécessitent une excitation en courant, ils sont sujets à
une élévation de température pouvant atteindre 850°C.
Figure 6: Schéma du capteur de
température à résistance. [8]
Ø Les thermistances
Les thermistances, comme les capteurs de température
à résistance, sont des conducteurs thermosensibles dont la
résistance varie avec la température très
élevés au-delà de 200Ù/°C. Bien qu'elles
présentent un taux de réponse de l'ordre de la seconde, les
thermistances ne peuvent être utilisées que dans une gamme de
températures ne dépassant pas 300 °C. [8]
Figure 7: Schéma correspond aux thermistances.
[8]
Ø Thermocouple
Les thermocouples sont les capteurs les plus souvent
utilisés pour la mesure de températures, car ils sont
relativement peu onéreux, tout en étant précis, et peuvent
fonctionner sur une large gamme de températures. Ils présentent
un taux de réponse rapide de l'ordre de la milliseconde.
Figure 8: Capteur du type thermocouple.
[8]
1.2.1.4. La chaine de transmission
Les capteurs traditionnels fournissent un signal analogique de
sortie et est intraitable par l'ordinateur. Une chaine de traitement est
importante pour délivrer un signal numérique.
De nos jours, compte tenu des possibilités offertes par
l'électronique et l'informatique, les capteurs délivrent un
signal électrique et la quasi-totalité des chaines de mesure sont
des chaines électroniques et informatiques. [9]
Grandeur
physique à
mesurer
Grandeur électrique
Grandeur
électrique
CONVERTISEUR
ANALOGIQUE/
NUMERIQUE
Données
numérique
CIRCUIT DE MISE EN
FORME DU SIGNAL
CAPTEUR
Figure 9: Le schéma bloc d'une chaine de
transmission.[9]La chaine de transmission comprend :
ü Un capteur sensible aux variations d'une grandeur
physique et qui, à partir de ces variations, délivre un signal
électrique.
ü Circuit de mise en forme du signal dont le rôle
principal est l'amplification du signal délivré par le capteur
pour lui donner un niveau compatible avec l'unité de numérisation
; cette étape peut parfois intégrer un filtre qui réduit
les perturbations présentes sur le signal.
ü Une unité de numérisation qui va
échantillonner le signal à intervalles réguliers et
affecter un nombre à chaque point d'échantillonnage.
1.2.1.5. Les capteurs intelligents
L'intelligence est un terme classique en informatique, qui
désigne simplement la capacité de communiquer, de raisonner et de
décider. L'évolution de la technologie a permis
l'intégration de l'intelligence dans le capteur. [10]
De ce fait, les capteurs intelligents intègrent des
fonctionnalités supplémentaires qui leurs permettent de relier le
monde physique avec le monde numérique en capturant et en
révélant des phénomènes physiques du monde
réel et la conversion de ceux-ci dans une forme qui peut être
traitée et stockée dans le but d'agir et de prendre une
décision ainsi que de les communiquer via les interfaces de
communication.
a)Constitution
A l'inverse des capteurs classiques, les capteurs intelligents
intègrent plusieurs éléments électroniques afin
d'être intelligibles. Les compteurs intelligents sont constitués
d' :
Ø Un capteur principal spécifique au mesurande
avec ses dispositifs d'acquisition et de numérisation du signal de
sortie du capteur : transducteur, conditionneur qui adapte le signal
électrique en vue de sa transmission, multiplexeur, amplificateur,
échantillonneur et convertisseur analogique/numérique ;
Ø Un organe de calcul numérique
(microcontrôleur, microprocesseur) servant au calcul et à la
gestion de l'acquisition, la correction des effets des
grandeurs d'influence au moyen de paramètres stockés en
mémoire PROM, la linéarisation, le diagnostic des capteurs ;
Ø Une interface de communication assurant la liaison du
capteur à un calculateur central et permettant un dialogue
bidirectionnel de données numériques avec le système
d'automatisation. Cette interface radio ou filaire est
caractérisée par :
ï Plage fréquentielle : est la marge de
fréquence dans laquelle le signal transite.
ï Technique de modulation : la modulation consiste
à additionner une onde porteuse et qui la transporte à une grande
distance.
ï Type de multiplexage : le multiplexage consiste
à faire passer plusieurs signaux sur un seul canal.
ï Type de canal : un canal est défini comme la
matérialisation du chemin suivi par un bien de son producteur au
consommateur. Le type de canal est le type de chemin établi pour
acheminer les données.
ï Étalement de spectre : est une méthode de
transmission de signaux par ondes radio qui utilise alternativement plusieurs
canaux (sous-porteuses) répartis dans une bande de fréquence
selon une séquence pseudo-aléatoire connue de l'émetteur
et du récepteur.
Ø Une alimentation assurant une stabilisation des
tensions, il est nécessaire à l'électronique de
l'instrument. Une batterie peut être envisagée pour maintenir
certaines activités en l'absence d'une source d'énergie
extérieure.
Figure 10: Architecture matérielle d'un capteur
intelligent.[11]
b)Leurs fonctions dans la maintenance
Un capteur intelligent offre : [12]
Ø La possibilité d'une configuration à
distance via un réseau sécurisé. Uniquement
l'administrateur possède le droit de configuration ;
Ø La possibilité de ne transmettre que des
informations importantes ce qui le rend moins gourmand en bande passante ainsi
qu'en énergie ;
Ø La détection de défaut : cette
faculté intègre le test l'hypothèse, calcul, comparaison
avec les données réelles d'estimation ;
Ø Diagnostique : Capacité d'un capteur à
effectuer l'évaluation les installations afin de déceler un
éventuel dysfonctionnement.
1.2.1.6. Choix du capteur à utilisés
En ceux qui concernent la réalisation de notre travail,
nous avons proposé d'utiliser le capteur MMT330
généralement relié à un transmetteur pour son bon
fonctionnement.
C'est un capteur d'humidité et de température de
l'huile de la série Vaisala HUMICAP® utilisé dans les
transformateurs. Le MMT330 permet de réaliser des mesures
d'humidité et la température fiables dans une large gamme
d'applications. Elle est utilisée pour contrôler à distance
l'état de l'huile de protection de transformation dans chaque poste d'un
transformateur électrique. [13]
1.2.2.Le réseau de
télécommunications
C'est un réseau de communications qui a pour objectif
l'acheminement les données analogique ou numérique entre
différentes entités. [14]
Cette acheminement fait appel à deux aspects essentiels
:
- L'aspect matériel : l'infrastructure
et les techniques de transmission de données ;
- L'aspect logiciel : les règles de
communication entre les composants et les systèmes
interconnectés. Ces règles sont appelées : protocoles de
communication.
Dans ce travail nous allons utiliser un réseau courant
porteur en ligne pour la transmission de nos informations en utilisant
l'infrastructure électrique existante.
1.2.2.1. Le réseau courant porteur en ligne
Une technologie d'accès à haut débit, qui
utilise le réseau électrique moyen et basse tension pour fournir
des services de télécommunications en utilisant les techniques de
modulation avancées. Cette technologie offre aux utilisateurs une large
diversité d'applications et de services comprenant l'internet haut
débit, la voix sur IP, les services multimédias.
a) Principes de fonctionnement
Sa consiste à superposer au signal électrique de
50 Hz délivré par les prises
électriques, un autre signal à plus haute
fréquence. Généralement il est d'une bande de 1,6 à
30 MHz et de faible énergie. Ce deuxième signal se propage sur
l'installation électrique peut être reçu et décoder
à distance. Un coupleur intégré en entrée des
récepteurs CPL élimine les composantes base fréquence
avant le traitement du signal. [15]
Figure 11: Schéma sur le super positionnement du
signal CPL.[16]
b) Architecture
Le réseau CPL peut être mis en oeuvre sous deux
types d'architectures :
Accès extérieur (Outdoor)
Il s'agit d'un couplage qui se réalise au niveau du
transformateur entre l'accès internet haut débit qui peut
être la fibre optique ou une ligne spécialisée et le
réseau de distribution basse tension.
Sa mise en oeuvre est réalisée entre un fournisseur
d'aces internet et la coopération du distributeur
d'électricité. Ainsi donc, toute la zone alimentée par
c'est même transformateur peut bénéficier de cet
accès distribué via le réseau électrique. Les
équipements
CPL sont mis en oeuvre sur plusieurs sites connecte à
l'internet via des lignes électriques moyenne tension. Dans cette
infrastructure, chaque utilisateur accède à internet depuis sa
ligne électrique. [15]
Figure 12: Schéma d'une configuration de CPL en
OUTDOOR.[16]
Accès intérieur (INDOOR)
Ce type d'architecture est réalisé à
l'intérieur d'une entreprise, au sein d'un réseau
local à l'accès haut débit de la
connexion internet existant. De cette manière, il est possible
d'étendre le réseau local et l'accès internet sur toutes
les prises électriques de l'installation à partir d'un
ordinateur.
L'accès à l'internet est réalisé
par un serveur ou un routeur banché à un équipement CPL.
Chaque poste client est branché sur un boitier CPL et relié
à une prise électrique de l'établissement.
Figure 13: Schéma d'une configuration de CPL en
INDOOR. [16]
c)Méthodes de couplage au réseau
électrique
Les installations du réseau CPL doit être bien
ajusté au niveau de l'injection du signal sur le réseau
électrique. On distingue deux méthodes de couplage :
Ø Le couplage capacitif
Est plus utilisé pour le CPL indoor dans les
adaptateurs pour des réseaux monophasés. Le couplage capacitif
consiste à faire coupler le signal CPL au réseau via une prise
électrique, cette équipement est branché en
parallèle sur le départ. Sur un tableau électrique on peut
réaliser le couplage pour un réseau triphasé.
Ø Le couplage inductif
L'équipement est raccordé sur une ou plusieurs
phases du réseau par le biais d'une bobine. Le signal a la
possibilité de se propagé sur les autres phases et sur le
réseau par effet magnétique. Ce type de couplage est
utilisé quand on injecte sur un réseau triphasé, afin
d'avoir la même qualité de signal sur les trois phases.
d)Sécurité du réseau CPL
La transmission des données dans toute installation
électrique connectée au réseau CPL. De cette
manière, le capteur électrique peur constituer un
élément d'insécurité. Ainsi donc, tout utilisateur
non autorisé voulant se brancher sur la ligne sera considérait
comme un espion.
Cette technologie nous offre un moyen pouvant permettre de
renforcer la sécurité au niveau des équipements
homologues, en effectuant le cryptage DES qui possède une clé de
56 bits. [15]
ØAlgorithme DES
Est un système de chiffrement par blocs qui consiste
à faire le cryptage à clef
secrète. La clef sert à la fois à crypter
et décrypter les messages. Cette clef a une taille de 64 bits,
c'est-à-dire 8 caractères mais seulement 56 bits sont
utilisables.
1.2.3.Le centre de supervision
Dans le but de gérer le transformateur à distance
passant par un réseau de
télécommunication fiable. Le centre de
supervision est la partie qui aide l'opérateur à visualiser tout
ce qui se passe et de diagnostiquer le réseau. La communication peut
être full duplex ou half duplex en fonction des équipements
utilisés. La S.N.E.L possède plusieurs serveurs qui sont à
Kinshasa dont chacun d'eux a un rôle spécifique dans
l'administration de l'entreprise.
L'exploitation des données ne se fera pas directement, il
sied d'être sauvegardé afin
d'avoir les archives. Le serveur que nous utiliserons est le
serveur de base de données connecté sur intranet. Ce serveur
utilise le système d'exploitation Windows serveur 2013.
Les protocoles qui tournent sur les serveurs ainsi que les
équipements de supervision sont :
1.2.3.1. Le protocole SNMP
Simple Network Management Protocole, en sigle SNMP, est un
protocole de communication qui permet aux administrateurs réseau de
gérer les équipements du réseau, de superviser et de
diagnostiquer des problèmes réseaux et matériels à
distance. [17]
1.2.3.2. Le protocole TENET
Terminal network est un protocole client/ serveur qui permet
à un utilisateur de se connecter à distance sur un ordinateur,
pourvu que cet utilisateur y dispose d'un accès autorisé. Il
permet de prendre un contrôle partiel sur la machine distante. TELNET
utilise le protocole TCP au port 23.
1.2.3.3. Le protocole http
Le protocole HTTP (Hypertext Transfer Protocol) est le
protocole d'application utilisé pour véhiculer les textes au
format HTML. Le transport des fichiers est assuré au niveau transport
par le protocole TCP au port 80. [17]
1.2.3.4. Le SSH
Le protocole SSH (Secure Shell) fournit une méthode
alternative sécurisée pour
accéder au serveur. Ce protocole permet une connexion
à distance sécurisée et d'autres services réseau.
Il permet également une authentification plus forte qu'avec Telnet et
prend en charge le transport des données de session à l'aide du
chiffrement. [18]
1.2.3.5. Le DHCP
Le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) est un
protocole réseau
dont le rôle est d'assurer la configuration automatique
des paramètres IP d'une machine. Il assure aussi l'attribution
automatique une adresse IP et un masque de sous réseau.
1.2.3.6. Le MODBUS
Est un protocole de communication non propriétaire,
utilisé pour des réseaux d'automates programmables.
Opérant au niveau du 7éme couche du modèle OSI. Ce
protocole est basé sur une structure hiérarchisée entre un
client unique et plusieurs serveurs. [19]
1.3. Conclusion
Tout au long de ce chapitre, nous nous sommes étales sur
les concepts de base qui
cadrent avec le système de télégestion.
Ce développement nous a permis d'avoir une vision sur les types de
capteurs utilisée pour la supervision de la température et de
l'humidité en passant par un réseau CPL, jusqu'au centre de
contrôle. Notre équipement à telegerer est un
transformateur électrique N°104 du quartier MAKOMENO, qui va faire
l'objet du second chapitre.
CHAPITRE II. DISTRIBUTION DE L'ÉNERGIE
ÉLECTRIQUE DANS LE QUARTIER MAKOMENO
2.1. Introduction
De nos jours, l'évolution de la technologie a rendu
possible la gestion d'un transformateur électrique à distance
pour satisfaire aux besoins de l'homme.
Dans ce chapitre, nous allons se focaliser sur le principe
théorique du fonctionnement d'un transformateur électrique. Puis
il sera question de décrire le transformateur N°104 du quartier
MAKOMENO qui autrefois réalisées par la société
G.C.M, gérée par les belges et actuellement par la S.N.E.L.
2.2. Présentation du transformateur
Un transformateur électrique est une machine permettant
de modifier les valeurs de
tension et d'intensité de courant délivrées
par une source d'énergie électrique alternative, en un
système de tension et de courant de valeurs différents mais de
même fréquence et de même forme. [20]
2.2.1. Constitution
Un transformateur électrique est constitué des
éléments ci-après :
Ø Des bobines : sont des enroulements
qui permettent de créer un champ magnétique. le nombre de spires
est proportionnel à la tension supportée et sont
généralement en bon conducteur, faite en cuivre ou aluminium.
[21] Les enroulements constituent une partie primaire qui est celle
connectée au secteur et la partie secondaire qui est celle
connectée aux utilisateurs.
Ø Le circuit magnétique : est
un circuit généralement réalisé en matériau
ferromagnétique au travers duquel circule un flux de champ
magnétique. Objectif ici est de palier aux problèmes de pertes
par courant de Foucault qui stipule que tout masse métallique placer
dans un champ magnétique variable est le siège de la propagation
de la chaleur en d'autre terme se sont des courants électriques qui sont
volontairement ou involontairement induits dans un conducteur. [22]
Ø L'isolation : Est la substance ou la partie qui sert
à isoler les conducteurs entre eux afin d'éviter un
court-circuit. Elle désigne l'ensemble des méthodes
employées afin de limiter les transferts de la chaleur entre deux
milieux ayant des températures différentes.
Figure 14: Constitution d'un transformateur.
2.2.2. Principe de fonctionnement
Dans un transformateur l'un des deux bobinages joue le
rôle de primaire, il est alimenté par une tension variable et
donne naissance à un flux magnétique variable dans le circuit
magnétique. Le circuit magnétique conduit avec le moins de
réluctance possible les lignes de champ magnétique
créées par le primaire dans les spires de l'enroulement
secondaire. D'après la loi de Faraday, ce flux magnétique
variable induit une force électromotrice dans le deuxième
bobinage appelé secondaire du transformateur. [23]
De par son principe, le transformateur ne peut pas fonctionner
s'il est alimenté par une tension continue. Le flux doit être
variable pour induire une f.é.m. au secondaire, il faut donc que la
tension primaire soit variable c'est-à-dire alternatif.
Le transformateur est réversible, chaque bobinage peut
jouer le rôle de primaire ou de secondaire. Le transformateur peut
être abaisseur ou élévateur de tension. Voir même un
isolant quand il crée un isolement électrique entre plusieurs
circuits pour des raisons bien de sécurité ou de
résolution de problèmes techniques.
Comme l'illustre la figure ci-dessus :
Figure 15: Schéma d'un flux magnétique.
En toute rigueur, il y a bien quelques pertes entre la
puissance que consomme l'enroulement primaire et celle qui sort du secondaire
mais en théorie nous pouvons dire que :
P1 =P 2 (1)
D'une manière générale, les
transformateurs ont un très bon rendement de l'ordre de 99%
Les flux magnétiques produit par les courants primaires
et secondaires s'annulent. Le flux généré par une bobine
étant proportionnel au courant et au nombre de spires, on peut
comprendre que :
N1 ×I1 = N2 ×I2 (2)
Rapport de transformation
N.B : Dans un transformateur la tension alternative est
représentée par V et U pour celui de la tension continue.
2.2.3. Types de transformateur
1) Transformateur monophasé
Est un appareil électrique qui permet d'obtenir des
niveaux de tension électrique. Dans son principe de fonctionnement, le
courant alternatif qui traverse le primaire engendre un champ
magnétique. [24]
Ce champ alternatif engendre à son tour un courant dans
l'enroulement secondaire. La tension aux bornes de chaque spire est la
même au primaire et au secondaire. Ainsi, la tension aux bornes d'une
bobine est donc fonction du nombre de spires.
2) Transformateur triphasé
Il est plus utilisé dans le transport et la
distribution de l'énergie électrique. Le principe de
fonctionnement pour un transformateur triphasé est équivalent
à trois transformateurs monophasés. La différence tient
essentiellement aux modes de couplage des enroulements d'un transformateur
triphasé.
Dans la pratique, l'utilisation de transformateurs
triphasés ou un seul appareil regroupe les 3 phases est
généralisée. Cette solution permet la conception de
transformateurs bien moins coûteux, avec en particulier des
économies au niveau du circuit magnétique. Ces différentes
connexions peuvent être en étoile, en triangle et en zigzag sont
appelées couplage. 2.3. Architecture du réseau
électrique existante
Figure 16: Topologie réseau électrique de
la SNEL.
2.3.1. Description des installations existante
L'énergie fournie par le transformateur
électrique dans nos habitations passe par plusieurs phases. Tel que :
a) La production
L'énergie électrique est
générée par une centrale électrique ; il en existe
plusieurs
types. Notre transformateur est alimenté par
l'énergie électrique provenant de la centrale
hydroélectrique de MWADINGUSHA, ZILO et SEKE. Son objectif est de
transformer l'énergie cinétique créée grâce
à la pression d'eau en énergie mécanique par une turbine.
Un alternateur est accouplé à une turbine dans l'objectif de
transformer l'énergie mécanique en énergie
électrique.
b) Le transport
Les centrales électriques rendent souvent service
à des utilisateurs éloignés. La phase de transport est
assurée par la ville de LIKASI. Cette phase est composée de deux
parties :
? La très haute tension : une ligne
à très haute tension possède une tension qui varie entre
345 KV à 765 KV et elle relie le poste de transformation avec le poste
d'interconnexion.
? La haute tension : La ligne haute tension
varie entre 115 KV à 230 KV, reliant la poste d'interconnexion et le
poste de transformation.
c) La distribution
La distribution comprend les lignes et les postes de
transformation servant à alimenter les utilisateurs de la moyenne
tension et de la basse tension. La ville de Lubumbashi possède un
réseau de distribution qui est composé de deux grandes parties
essentielles :
? La moyenne tension : Une ligne moyenne tension comprend une
tension qui varie entre 2,4 KV à 69 KV. Elle relie les usagers de la M.T
qui sont les industries et les hôpitaux du poste de transformation
principal de la compagnie électrique.
? La basse tension : Une ligne basse tension possède
une tension qui varie entre 120/220 V en monophasé et à 600 V en
triphasé. Un poste de transformation alimente tous les abonnés
bas tension. C'est ici se trouve notre transformateur électrique ou
nous allons appliquer notre technologie.
2.3.2. Présentation du transformateur existant
Avant d'apporter une quelconque modification, une étude
approfondie sur la
constitution de l'édifice existant est
nécessaire.
Le tableau ci-dessus représente les différentes
performances qui constituent le transformateur électrique N° 104 du
quartier MAKOMENO.
DECRIPTION
|
DESIGNATON
|
Type
|
T0315/05043
|
Puissance
|
315 KVA
|
Phase
|
3
|
Impédance à 75 °C
|
4,01 %
|
Fréquence
|
50 HZ
|
Série No
|
6052010
|
Tension primaire
|
6600 Volt
|
Tension secondaire
|
400 Volt
|
Courant primaire
|
27,56 Ampère
|
Courant secondaire
|
454,7 Ampère
|
Volume d'huile
|
300 Litres
|
Masse totale
|
1100 Kg
|
Bobine ou enroulement maximal
|
65 Kg
|
Température ambiante maximal
|
40 °C
|
Noyau et masse d'enroulement
|
560 Kg
|
Elévation maximal de l'enroulement
|
65 Kg
|
Elévation supérieure de la température
d'huile
|
60 Kg
|
Matériel d'enroulement
|
Cu
|
Année de fabrication
|
2005
|
|