CHAPITRE II : REVUE DE
LITTERATURE
2-1
DEFINITION DES TERMES ET DES CONCEPTS
2-1-1 : Evaluation
ex-ante
Evaluation effectuée avant la mise en oeuvre d'une
intervention publique. L'évaluation ex-ante porte sur l'analyse du
contexte à l'origine de l'intervention publique, sur le contenu de cette
intervention, sur les conditions de mise en oeuvre et sur les
réalisations, résultats et effets attendus.
2-1-2 : Riziculture
La culture du riz (ou riziculture) est apparue au
Néolithique. La riziculture irriguée est un
système de production de riz aquatique, le riz irrigué
est le type de culture le plus répandu et le plus intensif. La culture
du riz en terrain non-inondé est la plus ancienne ; elle est
encore pratiquée par les riziculteurs. La croissance du riz
nécessite en effet de fortes chaleurs et de grandes quantités
d'eau.
2-1-3 : Impact
Nom masculin (latin impactum, de impigere,
heurter) ; Il désigne l'effet produit par quelque chose ; un
contrecoup, Une influence. En particulier, le mot peut désigner
l'effort intellectuel entrepris pour parvenir à une maîtrise
intellectuelle de nouvelles techniques ou notion.
L'impact d'un projet ou d'un programme est défini comme
l'ensemble des changements dans les conditions de vie des participants tels
qu'eux-mêmes et leurs partenaires les perçoivent au moment de
l'évaluation, ainsi que tout changement durable dans leur environnement,
auxquels le projet ou le programme a contribué. Ces changements peuvent
être positifs ou négatifs, voulus ou imprévus (IFAD,
1998).
Selon Baker (2000), une évaluation globale se
définit dans la littérature comme une évaluation qui
intègre le contrôle, l'évaluation du processus,
l'évaluation du coût-bénéfice et l'évaluation
d'impact. Seul le dernier aspect nous intéresse dans cette étude.
En effet, l'évaluation d'impact est destinée à
déterminer de façon plus large si un projet ou un programme a eu
l'impact désiré sur des individus, des ménages et des
institutions et si ces effets sont attribuables à l'intervention du
projet ou du programme (évaluation ex-post). Les
évaluations d'impact peuvent aussi explorer des conséquences
imprévues, soit positives, soit négatives sur les
bénéficiaires. Dans les cas des évaluations d'impact
probables de programmes potentiels ou proposés, on parle
d'évaluation ex- ante.
Les comparaisons « avec et sans » de populations,
régions, pays etc. comparent le comportement de variables clés
dans un échantillon de pays ou région où le programme a
été mis en oeuvre par rapport au comportement là où
le programme ne l'a pas été (ce dernier groupe constituant le
groupe de comparaison). Cette méthode utilise donc les
expériences enregistrées dans les régions où le
programme n'a pas été appliqué, et qui servent de moyen de
comparaison avec ce qui se serait autrement passé dans les pays
où il l'a été. Cette façon d'aborder le
problème est cependant très limité en ce sens qu'il part
de l'hypothèse que, d'un côté, seul l'adoption d'une
politique particulière donnée fait la différence entre les
pays où elle a été adoptée et ceux où elle
ne l'a pas été, et que les conditions externes affectent les deux
groupes de façon égale, et de l'autre côté, le
changement observé avant et après la mise en oeuvre de la
politique est dû à cette politique.
Les comparaisons « avant et après » quant
à elles comparent la performance des variables clés pendant et
après un programme avec celle d'avant le programme. L'approche emploie
des méthodes statistiques pour évaluer s'il y a un changement
significatif de quelques variables essentielles avec le temps. Cette approche
engendre souvent des résultats biaisés parce qu'elle suppose que,
si cela n'avait pas été le programme, les indicateurs de
performance auraient pris leurs valeurs de période d'avant crise (Baker,
2000).
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