I.3.2.2 Approche
comparative
Du latin comparatif signifie ce qui contient ou établit
une comparaison. D'après le dictionnaire Petit Robert,comparatif vient
du verbe « comparer » signifiant examiner les rapports de
semblance et de différence. Cette approche nous sert à
élaborer les analyses et les comparaisons à effectuer, les
rapports aux cultures étudiés. Ellepermet de montrer les
interactions réelles dans le cadre d'une confrontation interculturelle.
De là nous avons pu identifier les différences et
appréhender la complexité des situations particulières qui
peuvent appeler à des conduites différenciées. Cette
méthode permet de mettre au jour ce qui est véritablement
l'altérité culturelle, c'est-à-dire les différences
dans les habitudes et les modes de vie entre les deux cultures
étudiées. C'est dans et à travers cette comparaison, entre
la GRC aux Comores et Madagascar dont nous pouvons convaincre les
autorités et la population de changer les mentalités.
Elle nous permet de déployer une réflexion
sociologique et philosophique qui nous permettrade mieux questionner dans ces
deux cultures différentes en vue de mieux les comprendre, et d'apporter
un jugement évolutif qui contribuera à notre culture comorienne
sur une bonne GRC.
I.3.2.3. Spécifications de la recherche
Ce travail repose sur la réflexion sur la
réduction de risques et vulnérabilités face aux
catastrophes naturelles. Cette réflexion servira à montrer la
spécificité et l'originalité de notre travail. Cette
démarchepermet de savoir la dimension sociale et environnementale de
notre Thème. Ce travail nous ramènera à démontrer
la responsabilité de l'État et les autres acteurs sur la GRC en
tenant compte la culture comorienne. Ici nous allons montrer la place de la GRC
de ne notre thème et son importance afin que l'on puisse comprendre les
phénomènes naturels.
I.3.2.1 Spécification en
profondeur
Notre travail cherche à décrire, à
analyser et évaluer les marques, les signes des catastrophes naturelles
pour permettre à la population comorienne de mieux se
protéger.Cette démarche préconise la forte
subjectivité y compris toutes les valeurs de sa réalité
propre parmi elle, le bien et le mal. Ceci va dans le but de responsabiliser et
sensibiliserla communauté à être à la fois acteur et
bénéficiaire. Les méthodes adoptées dans cette
étude justifieront les conséquences néfastes et les causes
de notre étude.
I.3.2.2 Spécification verticale
Notre travail vise à analyser la population comorienne
et son espace. Cette analyse nous permettra de faire comprendre l'objectif de
notre lutte engagée contre toutes formes de catastrophes naturelles.
Il cherche à donner des images réalistes aux
comportements de chacun de nous afin de pouvoir se prendre en charge sans la
moindre dépendance extérieure. Il s'agit d'une
subjectivité personnelle qui se présente comme une
réalité absolue puisque l'immense et la transcendance tournent au
tour de l'homme et non comme transformation de l'espace. C'est dans cette
perspective que nous avons jugé nécessaire de travailler sur ce
domaine. Ces derniers ont pour but de maintenir la spécificité de
la vie individuelle. Ceci va dans le sens de pouvoir donner le sens de vivre,
de se prendre en charge et assumer ses responsabilités. Il va aussi nous
permettre de conscientiser la population à réfléchir sur
l'existence de ces enjeux.
Certes, parmi les intérêts attribués
à cette recherche, il y a la mise en évidence de la
réaction anticatastrophe naturelle dans la vie sociale des Comoriens
à travers notre étude. Cette étude permet d'explorer, de
retracer des voies pour l'analyse des personnes responsables à agir en
toutes circonstances.
Ce qui nous touche le coeur en cette étude est surtout
le caractère dévastateur des catastrophes naturelles.Le
problème posé est celui de savoir si l'on peut réduire ou
éviter les pires des catastrophes naturelles. Parmi les démarches
de cette recherche, il y a la justification de l'utilité de l'approche
comparative et structurelle dans les théories de l'analyse d'une vie
réelle de l'être humain.
Ainsi, la méthodologie mise en place dans cette
étude comportera trois volets : la recherche documentaire, des
enquêtes sur le terrain, l'analyse de certains sites en ligne des
ministères aux Comores et du portail sur les démarches
administratives.
Notre choix s'explique par notre volonté de disposer
des écrits les plus récents sur la question, mais
également d'aller sur place à la rencontre des citoyens, des
autorités publiques et religieuses afin de voir, par nous-mêmes,
ce qui se fait et si cela correspond avec les discours des décideurs
politiques.
D'autre part, s'appuyer sur des recherches et sur des
études concrètes, tant il est vrai qu'une spéculation
générale sans enquête de terrain est vaine et qu'une
enquête de terrain sans cadrage théorique est aveugle.
Dans la perspective de ce travail de recherche, nous avons
déjà consulté un volume imposant d'ouvrages, de rapports,
de thèses, de mémoires, d'articles de revues ou de presse.
L'Internet a été le support principal de notre objet
d'étude sur la gestion de risques de catastrophes naturelles aux
Comores. Il a été une importante source de documentation. De
très rares ouvrages ont traité cette question.
Cependant, grâce à l'internet, nous avons pu
accéder à nombre de documents récents, qui se multiplient
maintenant, sur le développement de la nouvelle technologie de
l'information et de la communication (NTIC) électronique. Toutefois, il
faut préciser que dans cette masse de documents, la majorité est
constituée de rapports d'organisations et convention internationale qui
défend notre cause et de propos d'hommes politiques. Discours des
organisations internationales, semblable à bien des égards au
discours politique.
Conscient de ces insuffisances, nous avons redoublé de
prudence chaque fois qu'il s'est agi de faire appel à ces textes. Aussi,
pour éviter de tomber dans le piège du « discours
expert », nous avons mené des enquêtes de terrain.
Au début de nos recherches, nous avons mené des
entretiens exploratoires avec des personnes-ressources qui s'intéressent
de près ou de loin à la question de GRC. Les discussions
fructueuses que nous avons eues avec elles nous ont permis de mieux constituer
notre problématique de recherche.
Pour valider les postulats théoriques
déjà établis, il nous a semblé important de mener
des enquêtes de terrain. Nous irons recueillir directement les
informations grâce aux entretiens avec les différents acteurs
comoriens. Dans cette étude, nous n'avons pas écarté
d'emblée la méthode de recueil d'information par questionnaire.
Compte tenu du fait que cette situation n'est un concept nouveau au pays que
beaucoup de citoyens, mêmes parmi les internautes le connaissent, nous
avons estimé très pertinent de mener ce type d'enquête. Par
conséquent, nous avons choisi de cibler les populations qui sont
exposées aux risques et les impliquer davantage. Les entretiens que nous
avons souhaités seront semi-directifs.
Généralement, nous disposerons d'une
série de questions guides, relativement ouvertes, à propos
desquelles il est impératif d'avoir une information de la part de
l'interviewé. Nous ne poserons pas forcément toutes les questions
dans l'ordre où il les a notées, cela dépend du statut
social de la personne interrogée.
L'étude de terrain se déroulera en deux phases.
Nous irons d'abord aux Comores à la recherche des financements.
Ce séjour nous permettra de nous entretenir avec les
agents du service public chargés de mettre en oeuvre les politiques
nationales de gestion de risques et catastrophe, avec les membres des
associations de protection de l'environnement comme ULANGA, avec des
universitaires, avec des hommes politiques, bref avec toute personne ou
organisme dont l'action et/ou l'opinion intéressent notre
problématique de recherche. Nous avons constaté pendant les
recherches sur internet la détermination affichée par
l'État à cette question en ratifiant la quasi-totalité des
conventions internationales, en adoptant des lois en faveur de cette lutte.
Lors de la seconde phase qui aura lieu dans les zones rurales,
nous réussirons à nous entretenir avec la grande couche sociale
la plus touchée par ce fléau. Nous allons interroger sur les
pratiques de cette actuelle en matière de gestion de risques de
catastrophe et sur l'évolution de la question par rapport aux
décennies précédentes.
Aussi, grâce à un esprit de solidarité
régulière et un accueil fraternel de la population, nous allons
réussir à nous entretenir avec les éventuellesvictimes
ainsi que les autorités locales qui la plupart des cas crois que Dieu a
créé ces phénomènes pour punir les humains de leurs
péchés.
L'analyse des sites Internet ministériels et du portail
des démarches administratives. Dans le but de vérifier
l'effectivité des stratégies de gouvernement à
réduire ces risques, nous nous sommes proposé de mener une
analyse des sites des ministères et du portail d'information sur les
démarches administratives. La méthode retenue ici est la
description et l'analyse synthétique du contenu de ces sites en ligne.
Dans ce cadre, nous appliquerons les critères suivants :nombre de
formulaires et de documents téléchargeables, réponse
auxcourriels des citoyens, fréquence des mises à jour, richesse
de la base documentaire. Avec cette étude nous espérons disposer
d'assez d'éléments pour mesurer le degré
d'interactivité de la formulation prévue.
Autant que possible, nous irons parler avec des responsables
au sein des ministères et directions concernés comme le COSEP, la
BNGRC et OVK. On s'efforcera simplementde recentrer l'entretien sur les
objectifs chaque fois qu'il s'en écarte et de poser les questions
auxquellesl'interviewé ne vient pas par lui-même, au moment le
plus approprié et de manière aussi naturelle quepossible.
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