PREMIERE
PARTIE : THÉMATIQUE ET MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
I.1 MOTIVATION ET QUESTION DE
RECHERCHE
L'éducation aux catastrophes naturelles fait partie
intégrante de notre étude pour rendre la population apte à
faire face aux éventuels risques engendrés par les inondations,
aux éruptions volcaniques et aux autres types de catastrophes naturelles
susceptibles de frapper les Comores. Notre souci est de rendre la population
locale capable à réagir, à anticiper efficacement,
à rattraper et à agir face aux impacts probables, imminents ou
encours des catastrophes. Dans cette partie théorique, notre
problématique de l'étude et les hypothèses
préliminaires seraprésentée. Une définition et
explication des concepts clés suivra cette présentation.
I.1.1 Présentation de
l'étude
En réfléchissant sur les problèmes de la
société comorienne, nous avons pris le temps et l'initiative de
nous intéresser plus particulièrement sur la gestion de risque de
catastrophe par l'éducation. Nous voyons que l'Union des Comores
pourrait rencontrer plusieurs difficultés liées aux risques de
catastrophes majeures. C'est dans cette vision que nous avons pris l'initiative
de nous interroger sur un thème capital et réel, qui
est :"L'édiction aux catastrophes naturelles : cas des
éruptions volcaniques et des inondations en grande Comore.
Autrefois la réduction des catastrophes naturelles se
faisait par de prières continues dans les localités
concernées. Voir image ci-après.
Image 1: Prière collective contre les
catastrophes naturelles
Source:Centre des opérations de secours et de la
protection civile(COSEP)
Cela nous permettra de faire une étude minutieuse sur
le thème, une analyse sur toutes les dimensionssocioculturelles et
religieuses et une meilleure compréhension de notreproblème de
recherche pour parvenir à envisager des éventualités de
promouvoir des changements de comportement.
En dépit des réalisations prodigieuses de la
technologie moderne, les Comores reste quasi désarmée en face aux
catastrophes naturelles comme les inondations, les éruptions
volcaniques, les tremblements de terre, les cyclones... dont les
conséquences peuvent causer des pertes en vie humaine, des blessures ou
d'autres effets sur la santé, des dommages aux biens, des pertes des
moyens de subsistance et de services ainsi que dégâts
environnementaux.
Donc, il est virtuellement impossible de prévenir la
plupart des catastrophes, mais on peut atténuer leurs effets les plus
graves.
Selon notre étude, les principales causes des
inondations seront l'urbanisation non planifiée, la croissance
démographique, le changement climatique, la dégradation de
l'environnement et surtout le problème d'assainissement. En effet,
l'insalubrité de l'habitat et celle de l'environnement sont souvent
considérées comme des facteurs augmentant les risques sanitaires
liés à l'inondation.
Nous pouvons souligner que plusieurs raisons nous ont
motivés à choisir ce thème de recherche.
Tout d'abord, dans notre parcours scolaire nous avons appris que
le village de Singani était raillé de la carte des Comores en
1977 par une éruption volcanique. Une seule perte humaine est à
déplorer. Mais les maisons et tous les biens sont ravagés par la
coulée de lave.Ces dernières décennies, l'ile de la grande
Comore a rencontré des difficultésliées aux
phénomènes naturels surtout les éruptions volcaniques, les
inondations entre autres.
Les conséquences liées de ces derniers sont
catastrophiques à la population et à l'environnement.
Figure 1 : Carte
la Grande Comore, lieu d'étude
Source :
http ://comores-online.com/mwezinet/visites/ngazidjacarte.htm
Nous pouvons dire que nous sommes des éventuelles victimes
des catastrophes naturelles. Aux Comores, actuellement, nous sommes convaincus
que l'éducation est l'une des outils qui permettront de réduire
les risques et vulnérabilités de la société
comorienne face aux catastrophes naturelles.
Toute éducation devrait avoir comme
préoccupation primordiale de satisfaire les besoins essentiels de la
population selon leurs aptitudes, leurs capacités, leurs souhaits et
leurs contraintes.
La population doit être à la fois
bénéficiaire et acteur du processus d'enseignement et
d'apprentissage en gestion de risques de catastrophes naturelles. Il est
nécessaire de focaliser l'attention sur sa performance pour
apprécier l'efficacité du système.
Ce travail de recherche s'interroge sur l'efficacité de
notre étude qui permettra à la population à prendre
conscience des catastrophes naturelles. Le terrain choisi est l'ile de la
grande Comore. Cette dernière estexposée à de multiples
aléas naturels, dont la bonne gestion peut réduire d'une
manière sensible les risques de catastrophes. Il est alors utile que
chaque citoyen connaisse les aléas susceptibles de frapper le pays.
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